• #Orientation des migrants en région : des retours du terrain « de plus en plus inquiétants », faute de places dans l’#hébergement_d’urgence

    Des opérateurs craignent que la politique de #désengorgement de l’#Ile-de-France, qui passe par la création de « #sas », des centres d’#accueil_temporaire, n’offre pas de #solution pérenne.

    Marie (son prénom a été modifié) est déjà repartie. Cette Angolaise est arrivée à Bordeaux aux alentours de la mi-juin, avec son garçon de 6 ans. Cela faisait trois ans qu’ils étaient logés dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (#CADA) dans le 12e arrondissement de #Paris.

    Courant avril, les gestionnaires de l’établissement ont commencé, selon Marie, à expliquer à certains des occupants – ceux qui avaient été #déboutés de leur demande d’asile ou qui avaient obtenu leur statut de réfugié – qu’ils devaient quitter les lieux, laisser la place à des personnes en cours de procédure. Ils leur ont proposé d’aller en région, à Bordeaux et en banlieue rennaise, dans des #centres_d’accueil temporaires.

    Certains ont refusé. Marie, elle, a été « la dernière à [se] décider à partir », sous la « #pression ». On lui avait fait miroiter une scolarisation pour son fils – déjà en CP à Paris – et un hébergement. Elle a vite déchanté. « On a pris mes empreintes à la préfecture et donné un récépissé pour une demande de réexamen de ma demande d’asile alors que je ne souhaitais pas faire cela, explique-t-elle. Je n’ai pas d’éléments nouveaux à apporter et je risque une nouvelle OQTF [obligation de quitter le territoire français]. On m’a expliqué que sans ça, je n’aurais pas le droit à un logement et que le 115 [l’#hébergement_d’urgence] à Bordeaux, c’est pire qu’à Paris, qu’on nous trouve des hébergements pour deux jours seulement. » Marie n’a pas hésité longtemps. Revenue à Paris, elle « squatte » désormais chez une amie. La semaine, elle envoie son fils au centre de loisirs tandis qu’elle fait des ménages au noir dans un hôtel. Tous les jours, elle appelle le 115 pour obtenir un hébergement. En vain.

    Cet exemple symbolise les difficultés du gouvernement dans sa politique d’ouverture de « sas ». Ces #centres_d’accueil_temporaire, installés en province, sont censés héberger des migrants qui se trouvent à la rue, dans des #hôtels_sociaux, des #gymnases ou encore dans les centres réservés aux demandeurs d’asile qui sont en cours de procédure.

    Approche discrète

    Cette politique, commencée début avril pour désengorger l’Ile-de-France – dont les dispositifs sont exsangues et plus coûteux pour le budget de l’Etat –, se veut pourtant innovante. Dix « sas » de cinquante places chacun doivent à terme ouvrir, dans lesquels les personnes transitent trois semaines au plus, avant d’être basculées principalement vers de l’hébergement d’urgence généraliste ou, pour celles qui en relèvent, vers le #dispositif_d’accueil des demandeurs d’asile. Ces « sas » reposent sur le #volontariat et, pour susciter l’adhésion, sont censés « permettre d’accélérer le traitement des situations des personnes dont l’attente se prolonge en Ile-de-France sans perspective réelle à court et moyen termes », défend, dans un courriel adressé au Monde, le ministère du logement.

    C’est ce dernier qui pilote désormais la communication autour du dispositif. Au moment du lancement de celui-ci, c’est le ministère de l’intérieur qui en avait présenté les contours. Un changement d’affichage qui n’est pas anodin. Dans un contexte sensible, où plusieurs projets de centres d’accueil pour migrants en région ont suscité des manifestations hostiles, voire violentes de l’extrême droite, les pouvoirs publics optent pour une approche discrète.

    Dans les faits, d’après les premiers éléments remontés et portant sur plusieurs centaines de personnes orientées, « 80 % sont des réfugiés statutaires et des demandeurs d’asile », le restant étant constitué de personnes sans-papiers, rapporte Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui chapeaute quelque 870 structures de lutte contre l’exclusion, dont les opérateurs de ces « sas » régionaux. « C’est un travail auprès des #sans-abri, migrants ou pas, ce n’est pas le sujet », martèle-t-on néanmoins au cabinet d’Olivier Klein, le ministre délégué au logement.

    « On est en train de planter le dispositif »

    Une posture qui agace Pascal Brice. Il dresse un parallèle avec la situation qui a prévalu à Saint-Brevin (Loire-Atlantique), où le maire (divers droite), Yannick Morez, a démissionné en dénonçant l’absence de soutien de l’Etat. L’édile avait été victime de menaces de mort et son domicile incendié dans un contexte de déménagement d’un CADA. « Il faut se donner les moyens politiques de réussir ce dispositif, or l’Etat n’assume pas sa politique d’accueil organisé et maîtrisé. Il fait les choses en catimini », regrette M. Brice. Les remontées du terrain seraient, en outre, « de plus en plus inquiétantes », assure le président de la FAS.

    Adoma, l’opérateur d’un « sas » de cinquante places dans le 10e arrondissement de Marseille, considère que ce dernier « joue son rôle ». « Nous en sommes au troisième accueil de bus et ça fonctionne. Nous avons la garantie que les gens ne seront pas remis à la rue », rapporte Emilie Tapin, directrice d’hébergement pour #Adoma dans la cité phocéenne, où ont jusque-là été accueillis une majorité d’hommes afghans en demande d’asile. Mais ailleurs, le manque de places d’hébergement d’urgence vers lesquelles faire basculer les personnes après leur passage en « sas » se dresse comme un sérieux obstacle.

    « Notre 115 est saturé et on a déjà des #squats et des #campements », s’inquiète Floriane Varieras, adjointe à la maire écologiste de Strasbourg. Une commune voisine, Geispolsheim, accueille un « sas ». « Sans création de places nouvelles, la tension sur l’hébergement d’urgence est tellement forte qu’on craint que le schéma vertueux qui visait à éviter que les personnes ne reviennent en région parisienne ne craque », signale à son tour la directrice générale de France terre d’asile, Delphine Rouilleault, qui s’occupe d’un « sas » près d’Angers.

    Le ministère du logement assure que 3 600 places ont été « sanctuarisées dans le parc d’hébergement d’urgence pour faciliter la fluidité à la sortie des structures d’accueil temporaires ». Ce qui sous-entend que ces orientations se feront à moyens constants.

    « On est en train de planter le dispositif, alerte Pascal Brice. Des gens sont orientés vers le 115 depuis les “sas” et remis à la rue au bout de quarante-huit heures. C’est insoutenable. Je me suis rendu dans plusieurs régions et, partout, l’Etat ferme des places d’hébergement d’urgence. Si les conditions perduraient, la FAS devrait à son plus grand regret envisager un retrait de ce dispositif. »

    La province ? « Tu ne peux pas bosser là-bas »

    Outre la question de l’hébergement, le succès des « sas » devait s’appuyer sur la promesse faite aux personnes d’une étude bienveillante de leur situation administrative. Sans parler franchement de régularisation, le ministère de l’intérieur avait assuré au Monde, en mars, qu’il y aurait des réexamens au regard du #droit_au_séjour. « Il y a un travail de conviction qui n’est pas encore installé », considère à ce stade Mme Rouilleault.

    Le Monde a rencontré plusieurs familles ayant refusé une orientation en #province, à l’image de Hawa Diallo, une Malienne de 28 ans, mère de deux filles, dont une âgée de 10 ans et scolarisée dans le 15e arrondissement. « J’ai beaucoup de rendez-vous à Paris, à la préfecture, à la PMI [protection maternelle et infantile], à l’hôpital, justifie-t-elle. Et puis le papa n’a pas de papiers, mais il se débrouille à gauche, à droite avec des petits boulots. »

    La province ? « Pour ceux qui sont déboutés de l’asile, ça ne sert à rien. Quand tu n’as pas de papiers, tu ne peux pas bosser là-bas », croit à son tour Brahima Camara. A Paris, cet Ivoirien de 30 ans fait de la livraison à vélo pour la plate-forme #Deliveroo. « Je loue un compte à quelqu’un [qui a des papiers] pour 100 euros par semaine et j’en gagne 300 à 400. C’est chaud, mais c’est mieux que voler. » Sa compagne, Fatoumata Konaté, 28 ans, est enceinte de quatre mois. Les deux Ivoiriens n’ont jamais quitté la région parisienne depuis qu’ils sont arrivés en France, il y a respectivement quatre et deux ans. Ils ont, un temps, été hébergés par le 115 dans divers endroits de l’Essonne. Depuis un an, « on traîne à la rue », confie Fatoumata Konaté. « Parfois, on dort dans des squats, parfois on nous donne des tentes. »

    Chaque nuit, rien qu’à Paris, un millier de demandes auprès du 115 restent insatisfaites. Lasses, le 6 juillet, plus d’une centaine de personnes en famille originaires d’Afrique de l’Ouest ont investi deux accueils de jour de la capitale tenus par les associations Aurore et Emmaüs et y ont passé la nuit, faute de solution. « La situation devient intenable, prévient le directeur général d’Emmaüs Solidarité, Lotfi Ouanezar. On ne résoudra rien si on ne change pas de braquet. »

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/17/orientation-des-migrants-en-region-des-retours-du-terrain-de-plus-en-plus-in

    #migrations #asile #réfugiés #France #hébergement #SDF #dispersion

    via @karine4

  • The Great Robbery: during illegal pushbacks in Greece, refugees are robbed by border guards

    Solomon’s investigation, in collaboration with the Spanish newspaper El País, reveals that Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

    In January 2022, two Cuban citizens, Lino Antonio Rojas Morell and Yudith Pérez Álvarez, presented themselves to the Greek authorities in the Evros region to request asylum, after entering the country illegally.

    The police officers who the couple approached, didn’t just ignore their request. They forced the couple into a van, and transported them to the police station where they confiscated their backpacks and mobile phones.

    The next day, before the couple was deported to the Turkish side of the border along with dozens of other people of different nationalities, they were again searched by the police.

    “The one who seemed to be the leader put my money, €375, in his pocket,” explains Rojas Morell, adding that “the police were obviously looking for money.”

    “One man wanted to look down my pants. They touched my chest and between my legs,” says Pérez Álvarez, in a claim she recently submitted to the United Nations Human Rights Council (UNHRC).

    A year later, they are still traumatized by the violence they experienced during their alleged deportation to Turkey. Despite it being uncommon for Cubans to enter the EU in this way, their case is far from unprecedented — and highlights a practice that has become more frequent in recent years in the landlocked southeastern tip of the European Union.

    From September 2022 to March 2023, Solomon, in collaboration with El País, conducted interviews with more than a dozen sources, including employees of various institutions connected to the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, and residents of the Evros region.

    We also collected the testimonies of eight victims of pushbacks and analyzed each of the 374 claims, as they were recorded by multiple agencies, describing the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during 2017-2022.

    The findings of our investigation indicate a clear modus operandi of the Greek authorities in recent years:

    - asylum seekers are arrested when they enter Greece illegally, without being given the opportunity to apply for asylum (as required by both Greek and international law)

    – sometimes they are arrested in various parts of the mainland, although they may already be registered or have already been granted asylum

    - they are brought to various places (police stations, barracks, abandoned warehouses), where often people in uniform or civilian clothing physically assault them and take their belongings before they are transported to Turkey in inflatable boats

    The data collected allows us to conclude that, during the last six years, members of the Greek security forces have stolen more than €2 million in cash (at least €2.2 – 2.8 million) from asylum seekers.

    This amount is based on conservative estimations, without taking into account the value of mobile phones and other valuables (rings, bracelets) taken from victims. In addition, it is highly likely that these cases are just the tip of the iceberg, as the vast majority of pushbacks go unreported.

    A second key point that our joint investigation revealed, is that a few years ago, the practice of stealing money and personal belongings was not as prevalent, but it has progressively become a systematic tactic.

    “When you confiscate their phones, you eliminate any evidence that they were there. When you confiscate their money, you make their lives more difficult. When you strip them naked, another trend that’s on the rise, you humiliate and demoralize them,” comments Eva Cossé, senior researcher at Human Rights Watch in Greece.

    “It’s part of a strategy to prevent them from trying to cross the border again,” she adds.

    A systematic practice

    “We’re not talking about some isolated incidents, because in recent years they’ve become part of a systematic operational practice,” comments Hope Barker, representative of the Border Violence Monitoring Network (BVMN), which consists of twelve organizations that collect testimonies about illegal pushbacks of asylum seekers at EU borders.

    Barker says that BVMN initially noticed the practice of confiscating the belongings of asylum seekers at the Croatian border around 2017. In that context, however, the clothes, phones, and money that were taken, were thrown into fires to be destroyed.

    “In Greece, around 2019, it was a more random practice. Some were stripped of their possessions, others were not. But in recent years it has become an established tactic. Phones are sometimes kept, sometimes destroyed — but money is definitely kept. And it’s common for them to beat someone even more as punishment if they find out they’ve hidden their money,” Barker says.

    This happened to two young Moroccans, who on November 1, 2022 were deported along with fifty others.

    They were in a detention center, then were transferred to Evros, where they were registered again. The two young men said that “at the detention center the officers had already taken all our belongings, so the [other] officers should have known, at this stage, that we had nothing else on us.”

    When they stated that “we [told them] we had no items left,” the officers then became violent towards them, the BVMN report affirmed.
    Frontex sources confirm the illegal pushbacks

    In a case against the Greek state being heard at the European Court of Human Rights (ECHR), the UN High Commissioner for Refugees has provided evidence of 311 incidents in which “at least 6,680 people” were pushed back through Evros to Turkey.

    Two sources from Frontex, (the European Border and Coast Guard Agency) that have an increased presence in Greece, confirmed to Solomon and El País that pushbacks are now a normalized reality.

    “We do it, just like [other countries] do it. Except that they’re not as hostile [toward asylum seekers] as we are,” acknowledges one of the two sources.

    An institutional source who spoke on the condition of anonymity stated that “asylum seekers who enter Greece and follow the asylum procedure have said that it’s their second or third attempt. Some make even more attempts, because they were previously pushed back to Turkey.”

    The same source adds that there is now a “great escalation in the use of violence and humiliating practices. It’s the lowest level of respect for human life.”
    2022: confiscating their money in 92% of cases

    We asked the Greek authorities specific questions, asking to be informed regarding any ongoing investigations into the recorded pushbacks, and what procedure is being followed in terms of the money and personal belongings that are confiscated from the asylum seekers.

    In its reply to our queries, the Ministry of Migration & Asylum reaffirmed its commitment to the protection of human rights, but did not offer any specific answers.

    From the analysis of the recorded pushbacks of the last six years, an increasingly disturbing pattern emerges: the culmination of the Greek border guards’ interest in stealing money from asylum seekers.

    While in 2017 stealing money was reported just in 11% of pushback cases, by 2022 that figure skyrocketed to 92%.

    The data from our analysis is confirmed by the interim report of the relevant Recording Mechanism created by Greece’s National Commission for Human Rights (GNCHR ). It is noted that the GNCHR is an official, independent advisory body of the Greek state.

    Based on the incidents recorded by the GNCHR alone (which do not include those recorded by UNHCR), the report estimates the minimum number of people pushed back between 2020-2022 to be 2,157 people.

    During the presentation of the report in January 2023, the GNCHR confirmed to Solomon and El País that in 88% of the cases the victims stated that they had suffered violence, and in 93% of the cases that their possessions and money had been taken.

    According to the report, the victims of the pushbacks come from countries with high rates of asylum (Syria, Afghanistan, Turkey, Iran).
    Minors kidnapped from the mainland

    The GNCHR report confirms a trend that has also been highlighted by journalistic investigations in recent years: the abduction and pushback to Turkey of people who were living in Greece, already registered or who were already granted asylum.

    Solomon and El País recorded the testimony of Amir, an unaccompanied minor from Afghanistan who, in the summer of 2020, lived in a hostel in Thessaloniki.

    On August 25, 2020, as Amir waited at the bus station, a group of plainclothes men surrounded him and forced him into a black van with tinted windows.

    Twenty other refugees and migrants were in the van, which traveled eastward for about 350 kilometers, arriving near the Evros River. There they were detained and, hours later, their belongings were confiscated and they were taken by boat to Turkish soil.

    “I tried to explain to them that I had papers, but they were very aggressive. Every time you tried to talk to them, they would hit you,” explains Amir.

    His name has been changed to protect his identity, but his testimony was confirmed by a social worker at the hostel as well as two of his friends. In photos shown to Solomon, Amir is pictured smiling by their side, in Greece.
    Planned operations

    Hope Barker, from the BVMN, comments that since the crisis on the Greek-Turkish border in March 2020, not only have “hot pushbacks” (i.e. pushbacks of people found at the border) taken place. Operations have extended inland for hundreds of kilometers.

    “People are being arrested in different cities, in many cases even though they have valid documents or are in the process of seeking asylum,” she says. “They are detained in these kinds of secret places, unable to communicate, until enough people are rounded up, 80 or 100, and then transported to Turkish soil. This is a large state operation.”

    The range of operations underscores the indications that it’s an organized plan.

    “If raids are carried out in different parts of Greece, there is definitely a government order. Because this requires the mobilization of resources, the existence of detention facilities and the participation of different police units, not just some police officers from the Evros region,” comments Eva Cossé of Human Rights Watch.

    The GNCHR report records seven instances of pushbacks in which the victims were located inland, compared to 24 cases in which they were located in the Evros region.
    The isolation of border residents

    During Byzantine times, “Akrítes”, or citizens who lived in border areas, guarded the borders of the empire from raids from the east.

    Today, the residents of Evros are often compared to the Akrítes, and historically, politicians have always viewed them in special regard. For example, Prime Minister Kyriakos Mitsotakis recently announced that in the upcoming elections he will (also) be a candidate in Evros.

    But today, Evros exudes abandonment. It is not difficult to see that the region’s opportunities are extremely limited.

    A source in the city of Orestiada explains that many young people, who haven’t tried their luck in Thessaloniki or Athens, dream of a job in the border guard or the army: “they earn more than the minimum wage and have a secure job for life.”

    In November 2022, when we visited the village of Nea Vyssa, four kilometers from the Turkish border, the streets were deserted. Activity was minimal, and was limited to the cafe in the village square.

    In the cafe’s courtyard, protected from the cold by a plastic sheet, patrons chatted as they slowly sipped their coffees. They all had gray hair.

    One of them was proud that the village once “was one of the largest villages in Greece” and reminded us that the great mathematician Konstantinos Karatheodoris has roots from Vyssa.

    The village’s population today has dwindled to less than 3,000 residents and many buildings are deteriorating. Another patron explained that during the most recent announcement of job placements, three boys from the village were accepted into the border guard unit.

    In 2020, the president of the European Commission, Ursula Von der Leyen, promised Greece €700 million to protect its borders. Nearby on the Egnatia highway, new Nissan Qashqai police vehicles sped by every few minutes.

    In addition to the military, 1,800 border guards serve in Evros, of which 650 were hired last year (2022) with priority given to locals. In January 2023, the opening of another 400 border guard positions were announced.

    The institutional source who spoke to Solomon and El País asserted that there are also differences between them: while some border guards simply “follow orders” and send the asylum seekers back, others decide to “exploit” the situation.

    “There are police officers who only want to serve along the river,” he comments. “Imagine how much a group can earn if they get €100 or €200 from 100 people. They can make an entire salary in a single shift.”
    Mobile phones for the police officers’ kids

    On April 3, 2022, police officers in balaclavas arrested a 22-year-old Syrian man in a forest near Evros.

    According to the victim’s testimony, (recorded by Josoor, an organization that used to document human rights abuses before it had to disband due to pressure it experienced in Greece and Turkey), the police beat him with clubs and took all his belongings, including his phone, which he was forced to unlock. He was then sent back to Turkey with other asylum seekers.

    “When they put me in the car I realized they had a lot of phones and power banks in there. When one of the men took a cigarette out of his pocket, I saw that he had a wad of bills. I think they were taken from others earlier,” he said.

    It remains unknown where all the phones taken from asylum seekers in recent years have ended up. But sources from Orestiada explain that the police officers keep the best devices.

    “The border guards give them to their kids. They show up at school with new phones and proudly say their parents took them from ‘illegal immigrants’,” they comment, expressing concern about young people who join the security forces and end up adopting “the far-right narrative” that considers refugees to be invaders who threaten the security of the country.
    Refugees adapt

    Both before and during their journey, asylum seekers share information via WhatsApp, Telegram, and Facebook — so news spreads quickly.

    The expectation of their [poor] treatment by the Greek border guards means that they carry less and less money on them. While they used to carry larger amounts, a source from the asylum system explains that now “€50, €100, €150 is the norm”.

    A 2021 report on the Balkan corridor by the Global Initiative against Transnational Organized Crime states that “unlike 2015-2016, asylum seekers and migrants now appear wary of carrying large amounts of cash for fear of being robbed by thieves or the police. They tend to access money along the way using money transfer services.”

    Differences also exist based on the nationality of the asylum seekers.

    In recent years, Cubans (who fly to Russia, then to Serbia, arrive in Greece with the intention of applying for asylum in another country) are the unluckiest: without knowing what awaited them, they often each carried with them several thousand euros.

    “Groups of North Africans tend to travel alone or in small groups of two or three, and carry less money. Groups that include families, Syrians and Afghans, tend to be led by traffickers and carry more money,” explains Barker.

    “But, certainly, in the last 1-2 years people are more aware of the risks and no one expects to reach Greece on the first try,” she adds.

    “They know they will be pushed back to Turkey more than once.”

    Methodology

    We examined the testimonies of the victims of 374 illegal pushbacks that were collected between 2017-2022 by the following: Border Violence Monitoring Network (188), Human Rights Watch (76), the Greek Council for Refugees (55), Amnesty International (4), other NGOs and local reports (43), as well as by the journalists of this investigation (8).

    Some testimonies were rejected because they overlapped in dates or did not include sufficient evidence. In 2022, far fewer incidents were recorded than in the previous two years, because the NGO Josoor, which had collected the most testimonies, decided to disband, due to the judicial and police pressure they experienced by Greek and Turkish authorities.

    Testimonies were organized into structured data to be classified by date, place, nationalities and number of people pushed back. It was also ascertained whether the victims reported theft (232 incidents) or not (142). Using this data, the estimated number of asylum seekers present during the pushbacks where theft occurred was more than 13,500.

    Although migrants are systematically recorded, sometimes there are some who manage to hide their money, also, not all migrants have cash with them (this is especially true for families traveling together, so only one family member has been counted as a target for theft). Therefore, using the demographic profiles of migrant groups developed by UNHCR and the PRAB initiative (which includes various NGOs and foundations), a 30% deflator was applied to the theft victim base.

    Not all testimonies of theft specified the amount stolen but 62 testimonies did specify amounts (five were rejected for the calculation because the amounts stolen were so large that they could be misleading). With this data, a statistical distribution was created, of the most frequently confiscated amounts. The distribution was applied to the deflated victim base in order to derive an estimate of the money stolen from migrants. The results show that between 2017 and 2022, between €2.2 and €2.8 million were stolen – these estimates are conservative, as many victims do not report being deported or robbed.

    https://wearesolomon.com/mag/format/investigation/the-great-robbery-during-illegal-pushbacks-in-greece-refugees-are-robb
    #migrations #réfugiés #frontières #push-backs #refoulements #vol #argent #Grèce #Evros #téléphones_portables #confiscation #chiffres #statistiques

    • Greek Border Guards call on Solomon to retract investigation which reveals they stole more than €2 million from refugees

      The Union of Evros Border Guards demands that Solomon removes from its website the investigation that revealed how in recent years members of the Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

      On March 9, 2023, in collaboration with Spanish newspaper El País, Solomon published the findings of a months-long investigation, which sheds light on the extent of a practice, that in recent years, Greek border guards have allegedly engaged in: confiscating money and personal belongings from refugees during illegal pushbacks.

      To document the research, we conducted interviews with several sources. Among them were employees of the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, as well as residents of Evros.

      We collected testimonies from the victims of pushbacks, some of which have been submitted to the European Court of Human Rights (ECHR), and analyzed 374 published testimonies that were recorded by a variety of agencies, which describe the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during the period of 2017-2022.

      The publication of the investigation caused the immediate reaction of MEPs, including the president of the European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE), who addressed questions to the Commission.

      But these were not the only reactions that followed.

      We received a legal notice from the Union of Evros Border Guards (ESYFNE), which refutes the findings of our investigation, which it characterizes as “slanderous and untrue” and calls on us “to retract the article and publish a correction”.

      The legal notice, signed by a lawyer in Alexandroupoli on May 23, has a delivery date of May 29. However, during that time, our staff was traveling abroad for professional obligations, and we only became aware of the legal notice on June 15.

      In an interesting turn of events, we found that the delivery date coincided with a remarkable news story: on the very same day, five border guards from the Border Unit of Isaaki Didymotihos were accused of being involved in a refugee smuggling ring and were arrested.

      According to the Hellenic Police, the five border guards had in their possession: €26,550, 59 mobile phones, 12 power banks, 2,120 USD, 850 Turkish lire, 23 GBP, 77 Romanian Leu, a number of banknotes from Asian countries, and a bank card.

      In other words, on the same day that the Evros border guards were calling for the withdrawal of our investigation which described how Greek border guards were taking money and mobile phones from refugees during pushbacks, five of their colleagues were arrested, and large sums of foreign currency and 59 mobile phones were found in their possession.

      The legal notice also refers to the “arbitrary use” of a photo (depicting an ESYFNE member) which was used as a central illustration in our article, which they claim was used to “publicly and brutally insult the honor and dignity” of the said border guard “in the most arbitrary and abusive manner”.

      This reference causes a real doubt, as:

      - the photos that were used were obtained online (specifically from the website of the Ministry of Citizen Protection), and are also used in a multitude of other publications,

      - the photographs were processed by Solomon (to such a degree that the features of the border guard are not distinguishable), to create an artistic composition of the illustration which reflects the various elements of the subject,

      – and above all, a simple reading of the article is enough to make it clear that no mention is made of specific persons.

      In any case, as our purpose is to highlight an alarmingly widespread phenomenon that has also been recorded by a multitude of organisations (eg Human Rights Watch), we will replace the photo in question from our central illustration.

      Therefore, we will defend our work and the belief that it serves the public interest.

      We are at ESYFNE’s disposal for an in-depth interview, and even bring to their attention the recently published interim report of the Greek National Commission for Human Rights (GNCHR).

      The report by GNCHR, an official advisory body of the Greek state, estimates the minimum number of people who were forced back between 2020-2022 at 2,157 persons (without taking into account cases recorded by other organisations, e.g. the High Commission).

      In addition, the report states that in 88% of the cases the victims suffered violence, and in 93% their belongings and money were confiscated.

      In recent years, Solomon has consistently covered migration issues, highlighting human rights violations both on the mainland and on the islands. And we will continue to do so.

      https://wearesolomon.com/mag/our-news/greek-border-guards-call-on-solomon-to-retract-investigation-which-rev
      #pression

  • Naufrages de migrants : l’ONU réclame des mesures « urgentes et décisives »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/16/le-nombre-de-migrants-en-mediterranee-vers-l-ue-a-double-depuis-2022-selon-f

    Naufrages de migrants : l’ONU réclame des mesures « urgentes et décisives »
    Compte tenu de l’augmentation des mouvements de réfugiés et de migrants en Méditerranée, des efforts collectifs sont essentiels, juge le Haut-Commissariat aux réfugiés. Selon Frontex, le nombre de traversées de la Méditerranée a « plus que doublé » en 2023.
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 13h23, modifié hier à 16h32
    L’ONU a réclamé, vendredi 16 juin, des mesures « urgentes et décisives » pour éviter de nouveaux drames, deux jours après le naufrage d’un bateau chargé de migrants au large de la Grèce, qui pourrait avoir coûté la vie à plusieurs centaines de personnes. « Il est clair que l’approche actuelle de la Méditerranée ne fonctionne pas. Année après année, elle continue d’être la route migratoire la plus dangereuse au monde, qui a le taux de mortalité le plus élevé », a déploré Federico Soda, directeur du département des urgences de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué cosigné par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Les Etats doivent se mettre d’accord pour coopérer et combler les lacunes en matière de recherche et de sauvetage, mais aussi de promptitude au débarquement et de mise en œuvre de voies migratoires régulières et sûres, insiste-t-il.
    Compte tenu de l’augmentation des mouvements de réfugiés et de migrants en Méditerranée, des efforts collectifs, dont une plus grande coordination entre tous les Etats méditerranéens, la solidarité et le partage des responsabilités sont essentiels, a déclaré Gillian Triggs, haut responsable du HCR chargé de la protection : « Cela comprend un accord sur un mécanisme régional de débarquement et de répartition des personnes qui arrivent par la mer, que nous continuons de défendre », a-t-elle précisé. « Il doit y avoir une enquête approfondie sur les événements qui se sont déroulés au cours de cette tragédie. Et j’espère que nous pourrons trouver des réponses et apprendre de l’expérience », a dit Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. « Ce qui s’est passé mercredi rappelle la nécessité d’enquêter sur les passeurs et les trafiquants d’êtres humains et de veiller à ce qu’ils soient traduits en justice », a-t-il ajouté.
    Au-delà des passeurs et trafiquants, l’agence de surveillance des frontières européennes Frontex a été mise en cause, tout comme la Grèce et les pays européens, accusés de ne pas faire le nécessaire pour éviter ces drames. Jusqu’ici, 78 corps ont été retrouvés au large du Péloponnèse, selon les gardes-côtes grecs, et 104 personnes ont pu être secourues.
    L’OIM a dit « redouter que des centaines de personnes supplémentaires » se soient noyées, disant du drame qu’il est « l’une des tragédies les plus dévastatrices en Méditerranée en une décennie ». Ilias Siakantaris, porte-parole du gouvernement grec, avait fait état mercredi d’informations non confirmées selon lesquelles 750 personnes se trouvaient à bord du chalutier. Selon des membres de leur famille et des militants locaux interrogés par l’Agence France-Presse, plus de 120 Syriens étaient à bord.
    Selon Frontex, le nombre de traversées de la Méditerranée centrale vers l’Union européenne (UE) a « plus que doublé » en 2023, par rapport à l’an dernier pour la même période. Au cours des cinq premiers mois de 2023, les pays de l’UE ont recensé plus de 50 300 entrées irrégulières par cette voie, « le nombre le plus élevé enregistré depuis 2017 », a-t-elle précisé.
    « La Méditerrannée centrale reste la principale route migratoire vers l’Union européenne », et cette route a compté pour près de la moitié des arrivées clandestines en 2023, a ajouté Frontex. En tout, le nombre d’arrivées signalées à Frontex entre janvier et la fin de mai a été de 102 000, soit 12 % de plus que pour la même période de l’année dernière. La deuxième route la plus active est celle des Balkans de l’Ouest, avec plus de 30 700 entrées – tout de même 25 % de moins qu’un an plus tôt. Toutes les autres routes ont également été moins empruntées, les baisses allant de − 6 % pour la Méditerranée occidentale à − 47 % pour la route d’Afrique de l’Ouest. Ces baisses sont principalement dues « à la longue période de mauvais temps, qui rendait des voyages toujours dangereux encore plus risqués ». La pression migratoire reste cependant « élevée », et « on peut s’attendre à un regain d’activité des passeurs dans les mois qui viennent », a conclu l’agence.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#HCR#OIM#traversee#mortalité#FRONTEX#routemigratoire#pressionmigratoire#migrationirreguliere#postocovid#politiquemigratoire

  • #Jeune_Afrique : l’ombre du pouvoir ivoirien derrière l’arrivée de nouveaux actionnaires - 19/01/2023 - #La_Lettre A
    https://www.lalettrea.fr/medias_presse-ecrite/2023/01/19/jeune-afrique--l-ombre-du-pouvoir-ivoirien-derriere-l-arrivee-de-nouveaux-

    #presse

    Jeune Afrique : l’ombre du pouvoir ivoirien derrière l’arrivée de nouveaux actionnaires
    Deux hommes d’affaires proches de la présidence d’#Alassane_Ouattara et du patronat ivoirien ont été nommés administrateurs de Jeune Afrique par les frères Ben Yahmed. Ils y représenteront les intérêts de nouveaux actionnaires discrètement entrés au capital du groupe, cachés derrière une société offshore.

  • ▶️ 𝐋𝐞 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐨 𝟏𝟖𝟓𝟏 𝐝𝐞 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐋𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐮 !

    ▶️ 𝐃𝐨𝐬𝐬𝐢𝐞𝐫 : Résiste !

    ▶️ 𝐄𝐝𝐢𝐭𝐨 : « Segur que tomba, tomba, tomba, I ens podrem alliberar. » (1)

    • « Une bonne retraite est meilleure qu’une mauvaise résistance. » Les mots peuvent parfois être trompeurs. Ainsi, placée dans la bouche du locataire de l’Élysée, cette phrase pourrait être un message à tous ces mécontents qui n’ont rien compris : « La réforme des retraites, celle que je vous ai imposée, vous assurera une bonne retraite alors cesser de résister et posez-moi ces casseroles ! »

    • En fait, il s’agit d’un proverbe irlandais et « retraite » est à prendre dans le sens martial de repli.

    • Finalement Le locataire du 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré serait peut-être bien avisé de comprendre cette phrase « à l’irlandaise » … et de retirer sa réforme au lieu de s’obstiner – mauvaise résistance - à vouloir détricoter les acquis du Conseil national de la (bonne) résistance…

    • Résistance, quel joli mot… c’est en 1530 que resistence signifia « action de résister à une autorité établie » …

    • Dans ce numéro, tu ne trouveras pas la rubrique « Terrains de luttes » car le dossier lui-même a un parfum de luttes, de résistance. Ce parfum qui flotte dans les rues, les champs. 55 ans déjà, coucou nous revoilà.

    • Une pensée solidaire pour Serge, Mickaël et toutes les autres victimes, des rues et des champs, de la brutalité crasse du Pouvoir et de ses chiens de combat. Peut-être réfléchir au proverbe irlandais en lisant « Autocritique à Sainte-Soline. Ne nous blessons plus pour des symboles » …

    • Et lorsque la résistance déborde dans la rubrique « Cultures », à lire l’article sur un film argentin. Mais il n’y a pas que ça dans ce ML, alors bonne lecture.

    (1) « C’est sûr, il tombera, tombera, tombera, / Et nous pourrons nous libérer. » Lluis Lliach L’estaca

    #LeMondeLibertaire #FédérationAnarchiste
    #Anarchisme #presse

    👉 Lire l’édito & le sommaire sur le site du Monde Libertaire ⤵️
    https://monde-libertaire.net/?page=enKiosque

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  • Violences académiques ordinaires

    Violences et souffrances académiques : atteintes au #service_public et à la #santé_au_travail

    Ce troisième numéro de Mouvements consacré au champ académique, après ceux de 2008 (« Que faire pour l’Université ? ») et 2012 (« Qui veut la peau de la recherche publique ? »), trouve sa genèse dans un colloque consacré aux violences ordinaires dans les organisations académiques en juin 2022[1]. Lors des deux journées de discussion, les communications ont permis de mesurer à quel point, depuis ces quinze dernières années, le champ de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) a été profondément bouleversé par toute une série de réformes, depuis la #loi_LRU (Liberté et responsabilité des universités) en 2007 jusqu’à la #Loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR) votée en 2020. #Fusions, #précarisation, raréfaction des #postes – alors que les effectifs étudiants progressent –, #managérialisation, #sous-traitance, multiplication des #évaluations (des établissements, des formations, des professionnel·les comme des équipes) et de leurs instances, induisent #pression_psychique et dégradation des conditions de travail et rendent davantage visible et légitime la question de la #souffrance_au_travail.

    Qu’en est-il du #quotidien bouleversé de ces organisations en transformation et de celles et ceux qui y travaillent ? Comment cela se traduit-il sur le plan des décisions, des dispositifs, des activités, des interactions, des engagements et des subjectivités ? C’est cette attention aux « violences ordinaires » dans les #institutions_académiques qui constitue le cœur de ce numéro de Mouvements. Par #violence_ordinaire, nous entendons tout type de #contrainte verbale, morale, psychologique ou symbolique exercée sur les #corps au travail et ressentie comme telle par celles et ceux qui les vivent (et qui essaient – ou non – de s’en défendre). Comme y insiste l’article de Stéphane Le Lay et Olivia Chambard, quelle que soit la forme de ces violences, il importe d’essayer de comprendre leurs liens avec les #rapports_de_domination et d’interroger leur inscription – et la nature de cette inscription – dans des configurations organisationnelles ou des structures sociales ou culturelles propres à l’ESR.

    Ceci est d’autant plus important que se sont multipliées récemment les critiques à l’encontre d’enseignant·es-chercheur·euses supposé·es déconnecté·es du monde réel dans leurs enseignements (en inadéquation avec le marché du travail), et dans leurs recherches (insuffisamment en prise avec les « défis sociétaux » et la « demande sociale »). À celles-ci s’ajoutent désormais des #attaques, internes ou externes au champ académique, contre certaines disciplines et certains travaux suspectés d’être disculpants, politisés, voire contraires aux valeurs de la République[2]. L’université et la liberté consubstantielle à ses activités intellectuelles – l’#indépendance des chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses étant inscrite dans la loi – sont mises à mal de manière plurielle par manque de moyens, mise au pas organisationnelle et #condamnation_morale. Si des travaux analysent les effets de ces réformes néolibérales sur le travail des chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses, à l’image des articles de Frédérique Debout, d’Ambre Guichard-Ménard et de l’Observatoire des Conditions de Travail à l’Université de Caen Normandie, ils sont plus rares, voire inexistants, sur les conditions de travail des personnels administratifs ou techniques de l’ESR ou des salarié·es en sous-traitance exerçant dans les établissements académiques. Dans ce numéro, l’article d’Hugo Bret sur le #personnel_de_nettoyage d’une université et celui du collectif C. Noûs-Aussi consacré à l’#édition_scientifique permettent justement de jeter un regard incisif sur ces zones d’ombre.

    Les rapports de domination entre les statuts, les corps et les disciplines constituent de fait une clé d’entrée pour comprendre la spécificité des types de violence dans les organisations universitaires et académiques et leur analyse est ancienne. Plus récemment, des auteur·rices ont néanmoins renouvelé la perspective en s’emparant en particulier de la question des #violences_sexistes_et_sexuelles (#VSS) à l’université, sur lesquelles reviennent trois articles. L’un provient d’une chercheuse militante, sous la forme d’un témoignage anonyme. L’autrice prend appui sur son expérience en tant qu’étudiante, victime et témoin de violences, dans une grande école et évoque les actions collectives qui s’en sont suivies. De son côté, à partir du cas espagnol, Verónica Cala analyse finement les interrelations entre pensée féministe et action militante, expliquant en quoi l’université peut être aussi bien un terreau fertile qu’un système nuisant aux avancées pourtant nécessaires au développement de la pensée transformatrice féministe. Enfin, l’article d’Armelle Andro se penche sur les modalités de prise en charge des VSS spécifiques au monde académique, qui ont notamment fait suite à des médiatisations et des mobilisations importantes. Apportant un cadrage complémentaire, il expose les avancées et les freins au traitement institutionnel des VSS depuis vingt ans, pointant les spécificités et l’hétérogénéité des situations rencontrées dans le champ académique. Traitant aussi, mais de manière différente, la question des #rapports_sociaux (de sexe, hiérarchiques et de race), Morgane Le Guyader se penche sur le concept de #violence_épistémique. Celui-ci s’avère utile pour pointer ce qui, à l’intérieur même des critères de scientificité, vient discréditer certains points de vue indigènes ou subordonnés. Ce texte élabore une critique qui a l’intérêt de proposer d’autres manières de rendre compte de l’expérience sensible qui traverse les enquêté·es aussi bien que les enquêteurs et enquêtrices.

    Plusieurs articles de ce numéro, à l’image de celui de Marina Pietri consacré à une #animalerie_scientifique, cherchent ainsi à rendre compte de la manière dont la #division_du_travail au sein des organisations académiques est productrice de formes de violence, examinées comme étant propres à une activité et un rôle spécifiques, aussi bien que dans leur dimension transversale, lorsqu’elles affectent différentes catégories de personnels (chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses, doctorant·es, personnels administratifs, techniques, etc.). Ce faisant, peut être interrogée la place des stratégies défensives liées aux cultures de métier et érigées pour lutter contre la souffrance. Plusieurs articles abordent également les manières dont les #inégalités et #discriminations s’activent et se reproduisent, dans des configurations où la hiérarchie bureaucratique peut se superposer aux formes de #domination_académique. Se donne alors à voir en quoi ces inégalités permettent de révéler des formes de #mépris plus ou moins visibles, qui peuvent aller de la délégation systématique du « sale boulot » à l’invisibilisation ou l’appropriation du travail d’autrui, en passant par l’empêchement de travailler et le #harcèlement.

    Pour faire face à l’aggravation de la situation en matière de santé physique et mentale, les établissements du supérieur ont obligation, depuis 2012, de mettre en place un Comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (#CHSCT). Très variables selon les établissements, les modalités déployées en faveur de la prise en charge des « #risques_psychosociaux » (#RPS) se font régulièrement timides… ou inexistantes. Dans certains établissements, les fonctions de référent « Égalité, RPS, Handicap » ne sont pas pourvues, tardent à l’être ou encore ne sont dotées d’aucun moyens significatifs pour leur action, qui demeure parfois lettre morte. Nombre d’actrices et d’acteurs de terrain sont pourtant en première ligne et certain·es particulièrement actif·ves pour lutter contre les violences et réguler les dérives : préventeur·rices, médecins du travail, représentant·es du personnel siégeant ou non dans les CHSCT, associations féministes et de personnels précaires, sans oublier les juristes, certain·es cadres administratif·ves et personnes en responsabilité dans les composantes et les laboratoires. L’article de Gwenaël Delaval, Emmanuelle Puissant et Samira Saïdoune, consacré à un « #dispositif_RPS » dans une université, aborde les enjeux de cette prise en charge institutionnelle.

    On le voit, les chantiers ouverts sont nombreux et délicats à mener pour rendre visibles et pour lutter efficacement contre les différentes formes de violence, en desserrant l’étau des rapports de domination. Gageons que les contributions de ce numéro de Mouvements œuvreront dans ce sens, grâce à la réflexion individuelle et aux discussions collectives qu’elles susciteront dans le champ académique, et aux pistes d’action qu’elles ouvrent ainsi.

    https://mouvements.info/edito/violences-et-souffrances-academiques-atteintes-au-service-public-et-a-l
    #ESR #université #violence #violences_ordinaires #souffrance #conditions_de_travail #travail #recherche

    ping @karine4 @_kg_

  • Holger Friedrich : „Berlin ist Schicksals- und Zukunftsort zugleich“. Der Verleger der Berliner Zeitung besuchte am 9. Mai russische, amerikanische und israelische Veranstaltungen. Hier sein Bericht.
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/holger-friedrich-verleger-der-berliner-zeitung-bei-empfang-der-bots

    Un article haineux dans Die Tageszeitung a éveillé mon intérêt pour cet article. Il se trouve qu’il est très intéressant au contraire du gribouillage du TAZ.

    11.05.2023 von Holger Friedrich - In der Nacht vom 8. zum 9. Mai 1945 kapitulierten die deutschen Streitkräfte in Berlin-Karlshorst erneut. Die sowjetische Führung bestand darauf. Eine anderthalb Tage vorher in Reims gegenüber den westlichen Alliierten erklärte bedingungslose Einstellung der Kampfhandlungen wurde nicht akzeptiert. Berlin war zu diesem Zeitpunkt seit einer Woche in der Hand der sowjetischen Streitkräfte. Die in Berlin verbliebene Nazi-Führung hatte sich eine Woche zuvor durch Selbstmord oder durch Flucht ihrer Verantwortung entzogen.

    Dieser Krieg kostete mehr als 50 Millionen Menschen das Leben, 23 bis 25 Millionen der Opfer stammten aus der Sowjetunion. Den prozentual höchsten Anteil an überwiegend zivilen Opfern hatte Polen mit circa fünf Millionen Toten zu beklagen, acht Millionen die damalige ukrainische Sowjetrepublik. Bestandteil dieses Krieges war der Holocaust, ein bis dahin nie gekanntes Zivilisationsverbrechen an sechs Millionen Juden. Die meisten Opfer entstammten osteuropäischen Ländern, den sogenannten „Bloodlands“. Heute tobt dort erneut ein Krieg, ein anderer: Russland hat die Ukraine angegriffen.

    Im Ergebnis des Zweiten Weltkrieges wurde Deutschland Interessensphäre der jeweiligen Bündnisse und dadurch geteilt. Durch Deutschland und Berlin verlief die Grenze zweier Systeme, der Eiserne Vorhang.

    Diese Grenze öffnete sich im Herbst 1989, als die ostdeutsche Zivilgesellschaft Veränderungen einforderte, als die Machtstrukturen des Ostblocks, der DDR und insbesondere der Sowjetunion erodierten und ein vertraulicher politischer Dialog zwischen den Systemen einen gesichtswahrenden Rückbau der massiv hochgerüsteten Armeen ermöglichte. Orte wie Helsinki oder Reykjavik spielten in der Deeskalation eine große Rolle, aber auch Berlin als Ort innerdeutscher Verständigung. In Häusern auf Rügen, in der Schorfheide oder eben Ost-Berlins, beispielsweise im heutigen Soho House, wurde der Eiserne Vorhang schrittweise geöffnet.

    Engagierte Außenpolitiker
    Die Treiber dieser Entwicklung waren engagierte, pragmatische Außenpolitiker der westlichen Allianz unter Führung der USA. Erinnert sei an Henry Kissinger oder James Baker, aber auch an Georg H. W. Bush, der nach dem Mauerfall die westdeutsche Position einer Wiedervereinigung unterstützte und jede hochmütige Geste gegenüber der sowjetischen Führung unter Gorbatschow vermied.

    Das Ergebnis kurze Zeit später war die Wiedervereinigung Deutschlands und die Demokratisierung der meisten osteuropäischen Staaten, die noch kurze Zeit zuvor unter sowjetischem Einfluss gestanden hatten.

    Demnach ist Berlin Schicksals- und Zukunftsort zugleich. Diese und andere historische Linien wurden am 9. Mai 2023 fortgeschrieben: Wie jedes Jahr lud die russische Botschaft zum Empfang. Die westlichen Gesandten boykottierten, um gegen den Krieg Russlands gegen die Ukraine zu protestieren. Dafür tauchten Vertreter des chinesischen Militärs auf. Man war unter sich, bis auf alternde Kommunisten und mittlerweile parlamentarisch etablierte Rechte fand sich kein deutsches Publikum. Bundeskanzler a.D. Gerhard Schröder nahm die Einladung der Botschaft an und war nach dem offiziellen Teil schnell gegangen. Dafür warf sich die AfD in Pose.

    Ein Freund, der in der Administration arbeitet, hatte mir angeboten mitzukommen. Ich sagte zu, aus Interesse, aber auch, weil ablehnende Vereinfachungen häufig genug das Gegenteil von dem bewirken, was gewollt ist. Zudem, weil der Tag eine aktuelle, aber auch diese historische Dimension hat.

    Die Schuld Russlands war kein Thema

    Wohl konnte sich niemand fühlen. Die russische Hymne war ergreifend. Dieser Moment der Besinnung wurde der Ehrung Überlebender gewidmet. Mit diesem Blick in die weite Vergangenheit verlief sich die Veranstaltung. Es wäre vielleicht die Möglichkeit gewesen, an so einem Tag in Berlin der Ukraine die Hand zu reichen, einen Prozess der Verständigung einzuleiten, auch über die sich immer weiter auftürmende Schuld Russlands. Aber das war leider kein Thema.

    Der zweite wichtige Termin: Die George W. Bush Foundation lud ein, und es wurde im Beisein der aus den USA angereisten Familie eine Statue des ehemaligen Präsidenten Bush sen. am Konsulat in der Clayallee eingeweiht. Vorher gab es einen Empfang in der ESMT (European School of Management and Technology), die im ehemaligen Staatsratsgebäude der DDR residiert. Der Westwing, der ehemalige Sitzungssaal, wird als Lernort für die Management-Elite ausgebaut. Die Berliner Verwaltung hat eine Baugenehmigung erteilt, die denkmal-konservatorischen Aspekten Rechnung trägt.

    Es gab viele persönliche Reden. Die beste Rede – nicht nur dieser Veranstaltung, sondern des gesamten Tages – hielt der Enkel von George H. W. Bush, Pierce Bush. Er sprach überzeugend von der demütigen Haltung seines Großvaters gegenüber Erreichtem und berichtete, wie sehr der Kampf für die freiheitlichen Werte des transatlantischen Bündnisses die Familie geprägt habe. Doch auch, dass er gleichzeitig im Moment des größten Triumphes 1989 und 1990 leise blieb und sich den Impuls des Tanzens auf der Mauer verbat.

    Es war verblüffend zu sehen, dass ein Mitglied der Bush-Familie vor atemberaubend schöner Kunst aus dem Jahr 1964 verharrt und nicht versteht, dass dieses Werk drei Jahre nach dem Bau der Mauer, und nicht nach dem Mauerfall entstanden war. Und man fragte sich, ob sich die Familie eines ehemaligen amerikanischen Präsidenten jemals vorstellen könnte, dass das Weiße Haus in Washington D.C. eine Ausbildungsstätte wird, in der die Wirtschaftselite eines vormals gegnerischen Systems ausgebildet wird. Die Anwesenden, so schien es, waren sich einig, dass es gut ist, wie es ist.

    Der dritte Termin dieses Tages in den großen Linien der Geschichte war der Empfang der israelischen Botschaft zum 75. Jahrestag der Unabhängigkeitserklärung des Staates Israel. Der Empfang fand gegenüber dem Bendlerblock statt, dem ehemaligen Hauptquartier der Wehrmacht und Ort der Exekution der Attentäter auf Hitler vom 20. Juli 1944. Die gelassene und zugleich professionelle Strenge des Sicherheitspersonals stand in überraschendem Kontrast zur Fröhlichkeit der Anwesenden und diese wiederum im Gegensatz zur Stimmung auf dem Empfang der russischen Botschaft.

    Die beste Rede kam aus den USA
    In der russischen Botschaft auf chinesisches Militär zu treffen, war nicht überraschend, dass türkisches Militär auf einem offiziellen israelischen Empfang auftrat, schon eher. Vor Jahren undenkbar. Ähnlich überraschend war, dass Ron Prosor, der israelische Botschafter, gemeinsam mit dem deutschen Verteidigungsminister Boris Pistorius nach Abschluss aller Reden vor versammelter diplomatischer und politischer Exzellenz ein deutsches Lied sang.

    Im Gegensatz zum ersten Termin in der russischen Botschaft war hier viel Presse anwesend, es gab Redebedarf. Grundtenor im Raum war die Freude an der historischen Gerechtigkeit, an so einem historischen Ort den 75. Jahrestag der Gründung des Staates Israel zu feiern. In Berlin!

    Zusammenfassend hatten die Russen die schönste Hymne und die traurigste Stimmung. Die beste Rede kam aus den USA, ebenso, mit der Unterstützung exzellenter Bildung, die beste Intention. Und die größte Party gab es bei den Israelis.

    Was fehlte an diesem Tag? Es waren die Ukrainer. Sie gedachten einen Tag zuvor, am 8. Mai, schweigend in Prenzlauer Berg des Leids in ihrer Heimat. Ihr Botschafter trauerte in der Neuen Wache Unter den Linden, dem Mahnmal für die Opfer jeder Gewaltherrschaft, um die Toten des Krieges.

    Ein Ende dieses Leids scheint heute weiter entfernt denn je. Doch Europa hat mehr als einmal bewiesen, dass Tod- und Erzfeinde nach mörderischen Kriegen zueinanderfinden können. Schauen wir also auf den 9. Mai 2024. Bis dahin gibt es viel zu bereden und noch mehr zu tun.

    Holger Friedrich in russischer Botschaft :Enteignet die Putin-Versteher !
    https://taz.de/Holger-Friedrich-in-russischer-Botschaft/!5933975

    STEFFEN GRIMBERG
    https://taz.de/Steffen-Grimberg/!a44773

    2000-2012 Medienredakteur der taz, dann Redakteur bei „ZAPP“ (NDR), Leiter des Grimme-Preises, 2016/17 Sprecher der ARD-Vorsitzenden Karola Wille, seit 2018 freier Autor, u.a. beim MDR Medienportal MEDIEN360G. Schreibt jede Woche die Medienkolumne „Flimmern und rauschen“

    #presse #Allemagne #guerre

    • Ancien organe central des squatteurs de Berlin (1979 ff.) devenu figure de proue du néolibéralisme belliciste vert (2000 ad infinitum).

      Die Grünen und der Krieg | Overton Magazin
      https://overton-magazin.de/buchempfehlungen/die-gruenen-und-der-krieg


      Die TAZ n’est pas le journal du parti vert mais les positions du parti dominent sa ligne éditoriale.

      »Die Grünen entsandten 19 Jahre nach ihrer Gründung die deutsche Luftwaffe in einen Kriegseinsatz.«

      Die pazifistisch orientierten Mitglieder verloren in einem mehrjährigen innerparteilichen Prozess zusehends an Einfluss. »Ein Teil des pazifistischen Flügels sah in dieser Entscheidung einen Verrat an grünen Prinzipien und verließ die Partei.« Joschka Fischer und seine Unterstützer setzten sich auf breiter Front durch. Die Bundestagsfraktion von Bündnis 90/Die Grünen stimmte unmittelbar vor der Regierungsbeteiligung 1998 mehrheitlich einem Einsatz der Bundeswehr im Rahmen der NATO im Kosovo zu – ohne Mandat der Vereinten Nationen: »(D)ie Grünen entsandten 19 Jahre nach ihrer Gründung die deutsche Luftwaffe in einen Kriegseinsatz.«

      Formal war die Zustimmung der Fraktion von Bündnis 90/Die Grünen nicht zwingend, politisch hingegen von großer Bedeutung. »Die Beteiligung einer Partei, die maßgeblich aus der deutschen Friedensbewegung hervorgegangen war, war mit großer Wahrscheinlichkeit geradezu entscheidend dafür, dass Deutschland zum ersten Mal nach 1945 bereit war, sich wieder aktiv an einem Krieg zu beteiligen.«

      Hausbesetzer Klaus-Jürgen Rattay - Vom Doppeldecker zu Tode geschleift
      https://www.spiegel.de/geschichte/hausbesetzer-klaus-juergen-rattay-in-west-berlin-1981-tod-unter-dem-bus-a-7c
      En 1980 Die Tageszeitung publiait les meilleures information sur le mouvement des squats berlinois. Les autres médias suivaient ou déformaient les infos. Aux yeux des reporters du TAZ la violence de l’état le situait du côté de l’ennemi. Aujourd’hui le journal a changé de camp et fait de la propagande pour la militarisation de l’Allemagne.

      #irrécupérable #presse #Allemagne #Berlin #Hausbesetzung #squat

  • Ernest, #éditeur arrêté par la #police_britannique, doit être relâché | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/180423/ernest-editeur-arrete-par-la-police-britannique-doit-etre-relache

    Ernest, éditeur arrêté par la police britannique, doit être relâché

    Alors qu’un responsable des droits étrangers des #éditions #La_Fabrique a été arrêté hier soir par la police britannique invoquant sa participation présumée à des #manifestations en France, un #collectif d’éditeurs et éditrices lui apporte son soutien. Cette arrestation « porte atteinte à la libre circulation des idées et aux droits fondamentaux des #maisons_d'édition et organes de #presse. » Ils et elles enjoignent la justice française à « intervenir pour garantir la protection de leurs ressortissants face à de telles mesures répressives. »

  • Hanna Lakomy : Meine Erfahrung mit dem Boys-Club-Netzwerk des Springerverlags
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/hanna-lakomy-meine-erfahrung-mit-dem-boys-club-netzwerk-des-springe

    Si vous n’avez pas encore compris comment les patrons des grandes maison d’édition obtiennent la loyauté et l’adhésion à une pensée unique de la part de leurs journalistes, vous l’aurez vu après la lecture de ce témoignage

    18.4.2023 von Hanna Lakomy

    Das Leitmedium

    Springerjournalisten schreiben wir, und meinen Deutschland. Sie schreiben Deutschland und sprechen lediglich von sich privat. Es gehört zum Selbstverständnis des Springer-Verlages, deutsche Politik zu beeinflussen: Auf Augenhöhe mit der Regierung, im Nutznießer-Verhältnis zum Rechtstaat. Als einziger deutscher Verlag ist Springer kampagnenfähig.

    Prominente aus Politik und Kultur sind Spielzeuge, insbesondere solche, die Geschöpfe dieses größten Boulevardmediums Deutschlands sind. Spielsachen sind, wie der Name sagt, Sachen – seine eigenen Sachen darf man auch kaputtmachen, aber wehe, sie werden einem weggenommen, beziehungsweise entziehen sich der Berichterstattung.

    Das Mittel zu diesem Zweck ist das berüchtigte Register. Das ist eine Kartei mit belastenden Informationen, eine akribische Sammlung geheimer Details: Wer hat was auf dem Kerbholz? Das Munitionslager, gezielt gesammelt, um jemanden bei Bedarf zu vernichten. Reporter und Redakteure bei Springer: eine ganz ordinäre Erpresserbande.

    Auch die Leser sind bloße Mittel zum Zweck. Leser sind für die Zeitung da, nicht die Zeitung für die Leser. An dem Menschenbild, das man als Springer-Journalist hat, rüttelt keine Realität: es ist das des egoistischen, gierigen, geilen, feigen und beschränkten Privatmannes, der keinerlei Subtilität besitzt. Von wegen, man vertrete die Position des Mannes von der Straße. Eine Zeitung, die so lautstark brüllt, kann gar nicht zuhören. Sie bedient sich der niedrigsten Affekte, benutzt ruchlos die künstliche erzeugte Erregung, beutet ihre Leser emotional aus, peitscht sie auf, hetzt sie und lässt sie nicht zur Ruhe kommen. Der Leser als Vieh, das für die Hiebe und Streiche auch noch bezahlt.

    Die Konkurrenten der seriösen Leitmedien sind Idioten, die nicht verstanden haben, dass der Leser ein Vieh ist. Diese Konkurrenz lebt im Elfenbeinturm. Die Konkurrenz lügt, siehe Lügenpresse, siehe Relotius.

    Alles Döpfner außer Mutti!

    Was ist das Mindset, das solche Niedertracht rechtfertigen, und ins Positive umdeuten kann? Es ist das Selbstverständnis der Herren der Welt und der Moral. Es gibt nach dieser Moral Winner und Loser, und sie, die Vertreter der freien Welt und der westlichen Werte, sind auch dann Winner, wenn sie losen.

    Sieger forever – man hat den Kalten Krieg gewonnen. Dass man den leichten Sieg vielleicht nur dem Nachgeben des Klügeren (Gorbatschow) zu verdanken haben könnte, zählt nicht. In ihrer Welt bedeutet konsequenterweise nur Erfolg Qualität – Erfolg und Geld sind die einzigen Kriterien, um den Wert eines Menschen oder einer Idee zu beurteilen. Die Erfolglosen, Geld-und Arbeitslosen im Osten sind halt die Verlierer.

    Das gilt übrigens nicht nur für Springer, viele Medienmenschen denken wie Döpfner, es döpfnert überall bei den Verlagen, die Mitglieder in Döpfners Verein deutscher Zeitungsverleger sind. Alle Döpfner außer Mutti!

    Die Achillesverse dieser Supermenschen ist ihr Verhältnis zu Frauen. Das ist es, worüber sie immer wieder stolpern, was sie am Ende zu Fall bringt. Die tief verinnerlichte Überlegenheit macht es den Männern schwer, Frauen ernst zu nehmen. Insbesondere gegenüber freien Autorinnen herrscht ein Besitzdenken ihrer „Entdecker“ und „Förderer“. Man will sie besitzen, ist aber von ihnen besessen, man will sie kontrollieren, hat sich aber selbst nicht unter Kontrolle.

    Der Don

    Ich habe ja nichts gegen Skandale, vor allem nicht gegen Skandale der erotischen Art, sie amüsieren mich, und so amüsierte mich auch jener düstere Geselle, seinerseits ebenfalls Kolumnist im Feuilleton. Er war schon Feuilletonboy und Bereitschaftsschreiber beim großen Schirrmacher gewesen, bis er bei der FAZ in Ungnade fiel – vielleicht, weil er es mit seinen Provokationen am rechten Rand, seinem Flirt mit den Ultrarechten, zu weit trieb.

    Jedenfalls verdankte er diesem diabolisch-braunen Schillern eine große Fangemeinde, die er als Abonnenten mit zur WELT brachte, wo er sofort der Lieblingsautor der Chefs wurde. Das beste Pferd im Stall: aufsehenerregend, zugstark, überzüchtet-überdreht und seelenschwarz: ein gewisser Don Alphonso. Ich wusste nichts über ihn, als er anfing, sich als begeisterter Fan meiner Texte zu outen. Auch die Redakteure vom Kulturteil der WELT warnten mich nicht vor ihm. Sie hatten ihn gar nicht auf dem Schirm. Denn Don Alphonso schreibt unter der exklusiven Betreuung des Online-Chefs.

    Der Don gab sich solidarisch mit Kollegen und treuen Gefährten auf dem Schlachtfeld des Tugendterrors. Monate, bevor ich eine eigene WELT-Kolumne bekam, was ja keiner wissen konnte, suchte er auf konspirativen Wegen (Twitter-Chat) meine Nähe und bot sich mir als hilfreicher Freund an. Er machte keinen Hehl aus seinen Verbindungen ganz nach oben, wo er sich dafür einsetzen wollte, dass man mich öfter schreiben ließ. Wie genau sein Einsatz aussehen würde, blieb dunkel. Doch das, was ihn auf mich zutrieb, waren gar nicht meine Texte, sondern, mehr oder weniger elegant verhüllt, etwas viel Roheres. Er tänzelte digital um mich herum und spielte den aggressiven Freier.

    Suspekte Hexenjagd

    Hat er mir öffentlich geschadet? Gegen Lob kann man sich nicht wehren. Ich hielt ihn aber für harmlos. Sein Plan war eigentlich, mich als seine Co-Autorin bei seinem Blog unterzubringen. Und dann waren wir plötzlich durch meine Kolumne theoretisch gleichberechtigte Kollegen, so ein Pech aber auch!

    Was auch immer er sich von seinem Ränkespiel erhofft hatte – er hörte nicht auf. Es wurde zur Gewohnheit, täglich Nachrichten von ihm zu erhalten, und ich hatte immer eine Antwort parat, ich machte mit. Ich dachte wirklich, gut, dass du in dieser Redaktion einen einflussreichen Freund hast, der dir erklärt, was hinter den Kulissen vor sich geht, was Poschardt bei der Morgenandacht gesagt hat und wie die hohen Herren unter sich über die Texte des Kanarienvögelchens reden.

    Dass ihm mein Einsatz für Sexarbeit so sehr imponierte, dass er am liebsten Geld dafür bezahlt hätte, tat ich als albernen Scherz ab. Unter anderen Umständen hätte mir so ein herrlich böser, rechter Intellektueller mit altem Geld und merkwürdigen Hobbys (Rennräder! Barockmalerei!) als Kunde vorzüglich gefallen, aber innerhalb des Kulturbetriebs fühlte ich mich einfach nicht parkettsicher genug, um so eine Kühnheit zu begehen.

    Sexuelle Beziehungen mit altgedienten Kollegen– ist sowas denn üblich? Wie steht man dazu so im Hause Springer? Wie sollte ich damit umgehen? Sollte ich vielleicht mit unserem Redakteur darüber sprechen, dem Online-Chef? Ich entschied mich für ein diskretes Telefonat. Doch Hilfe von oben konnte ich nicht erwarten, die Chefredaktion wollte von solchen Dingen nicht wissen, ich müsse mich hüten vor Beschuldigungen ohne eindeutige Beweislage, denn den Don, den schätzen sie bei der WELT als Menschen sehr, die Hexenjagd à la MeToo hingegen war ihnen suspekt.

    Der Tod des Kanarienvögelchens

    Dann machte ich noch einen weiteren Fehler, indem ich einen Talkshowmoderator angriff. Eine eklige Sache: Er hatte mich in seiner Sendung gefragt, ob ich in meiner Kindheit sexuell missbraucht worden sei – angeblich die Erklärung, warum eine Frau Prostituierte wird, also freiwillig. Dass er einen freundschaftlichen Draht zur Chefetage der WELT hatte, wusste ich nicht. Er rief bei Ulf Poschardt an. Auch er war Mitglied in diesem Boys-Club. Ich hatte ihn nicht korrekt zitiert, das war der Vorwand, mich umgehend rauszuwerfen. Man könne sich solche Fake-News nicht erlauben. Man sei doch nicht der Lügen-SPIEGEL.

    Irgendwie hatte ich schon gefürchtet, dass es zwischen mir und dem Hause Springer inhaltliche Differenzen geben könnte. Es kam darauf an, da heil wieder herauszukommen. Ohne deformiertes Rückgrat. Daher der Name meiner Kolumne für die WELT: Das Kanarienvögelchen, eine Anspielung auf das geflügelte Wort canary in a coal mine. Das Kanarienvögelchen in der Kohlenmine, das vor dem tödlichen Grubengas warnt. Wenn das Vögelchen zu zwitschern aufhört, rette sich, wer kann.

    Und diese Pointe schenkten sie mir, als sie nach nur acht Monaten meine Kolumne beendeten.

    Das Angebot, das man ablehnen kann

    Natürlich bot mir der Don seine Hilfe an. Und nur er. Niemand sonst von der Redaktion reagierte auf Anrufe und Nachrichten. Der Don aber versprach: Ich regele das für dich, ich lege ein gutes Wort für dich ein.

    Und das konnte er. Die WELT-Chefs lieben ihren Don, und reden mit ihm ganz offen-menschlich. Nach Einschätzung von Don Alphonso tat es ihnen bereits leid, sie würden mich vielleicht – vielleicht – zurücknehmen. Aber wie, ohne Gesichtsverlust? Er hatte ihnen die rettende Idee bereits unterbreitet: indem ich seine Co-Autorin würde, bei seiner Kolumne Stützen der Gesellschaft, betreut von ihm. Er hatte sogar angeboten, mich großzügiger Weise aus seinem monatlichen Pauschalisten-Honorar zu bezahlen. Allerdings müsste ich Besserung geloben, mich von nun an gewissen Regeln unterwerfen.

    Vor allem müsse ich akzeptieren, dass ich nun nicht wie bisher einfach schreiben konnte, was ich wollte. Er würde mir die Themen vorgeben, inklusive der Intention, und meine Texte lektorieren, denn sonst sei es mein Kopf, der rollt – behauptete er. Mein Rauswurf sei via Döpfner gelaufen, eine Direktive von ganz oben. Da riskierte er also alles, wenn er sich so für mich einsetze. Und er sah sich wohl schon mit mir auf seiner Wohnzimmercouch in Gmund am Tegernsee Themen planen, ich nackt und auf seinen Wunsch mit Hornbrille, während er mich mit Pralinen fütterte. (Ich zitiere hier frei aus einer Liste von Wünschen und Andeutungen, ich habe alles schriftlich, alles aufgehoben, auch wenn ich nicht so weit gehen würde, das Material der Öffentlichkeit zu präsentieren).

    Ich wäre erledigt gewesen. Reduziert auf den sexy Side-Kick eines sich eitel spreizenden Feuilletonboys. Und ich könnte mich nicht mal beschweren, wenn der Don, der rettende Ritter, mich nach und nach immer dringlicher mit seinen sexuellen Erwartungen konfrontierte. Ich wäre diesem schwanzschwenkenden Satyr auf Gedeih und Verderb ausgeliefert.

    Die Drohung

    Seine Drohung: Wenn ich da nicht mitmache, nimmt mich nie wieder eine andere Zeitung. Er sei meine einzige Chance, ob ich das nicht einsähe?

    Ich sah es nicht ein.

    Wie sähe das denn aus? Die junge Frau darf nur auf dem Schoß eines alten weißen Mannes weiterschreiben, der ihr das Händchen führt?

    Ich legte mir diese Erklärung gegenüber der Redaktion jedenfalls zurecht, falls man mir tatsächlich dieses unsittliche Angebot einer Co-Autorenschaft machen würde. Der Don hatte schon das Placet von oberster Stelle. Er erlaubte es sich, es auf Twitter bereits als Tatsache bekannt zu geben, in einem pompösen Post: Salomé Balthus schreibt jetzt für die Stützen der Gesellschaft … Sollte er sich doch blamieren, wenn ich dann seinen Chefs meine Absage mitteilte.

    Doch zu meiner Verblüffung wurde ich gar nicht gefragt. Online-Chef Michalsky retweetete Don Alphonsos Twitter-Announcement mit dem Kommentar Dreamteam.

    Sie hatten mich, obgleich sie mir schon die Zusammenarbeit gekündigt hatten, ihm geschenkt. Ihrem gehätschelten Liebling, dem sie aber auch gar nichts abschlagen konnten. Natürlich war man tief gekränkt von meinem öffentlichen Dementi.

    Es handelt sich um nachtragende Menschen. Sie meinten es offenbar völlig ernst: Wenn ich bei ihnen in Ungnade falle, wird sich niemand trauen, mir einen festen Platz anzubieten. Weder Zeitungs- noch Buchverlage. Sie hingen alle zusammen, ich würde schon sehen, prophezeite der Don in unserem letzten Telefongespräch.

    Er schien Recht zu behalten. In folgenden Jahren holte ich mir eine Absage nach der anderen, bei Zeitungen wie auch bei Buchverlagen und Agenturen mit meinem Romanmanuskript.

    Ich glaube nicht so fest an meine Talentlosigkeit. Und auch nicht an irgendeine veraltete moralische Bedenken, die Ansichten einer Prostituierten zu veröffentlichen.

    Ich kann nur spekulieren über Döpfners Macht: den Bund deutscher Zeitungsverleger. Wie weit geht die gegenseitige Abhängigkeit? Dass man nicht so genau weiß, was man fürchten muss, macht es besonders perfide. Man kann sich nicht schützen. Es gibt keine klar ausgesprochenen Regeln oder Verbote. Alles ist Günstlingswirtschaft. Die Devise lautet „vorauseilende Loyalität“. Wenn ich heute am Springer Hochhaus vorbeifahre, denke ich jedes Mal daran.

    #Allemagne #presse #pouvoir #machisme

  • Historie: Spandauer Volksblatt
    https://verlagsservice-lezinsky.de/wir-ueber-uns/historie/spandauer-volksblatt

    Das Spandauer Volksblatt ist heute eine kostenlos verteilte Berliner Wochenzeitung – hervorgegangen aus der ehemaligen Tageszeitung Spandauer Volksblatt und dem Anzeigenblatt Spandauer Anzeiger. Die Geschichte des Spandauer Volksblatts ist gleichzeitig ein Stück Spandauer und Berliner Zeitgeschichte.

    Die Gründung

    Nach dem Zweiten Weltkrieg begründete Erich Lezinsky (geb. 1886 im Oderbruch) eine neue Zeitung für den Berliner Bezirk Spandau. Lezinsky war als Schriftsetzer über Landsberg an der Warthe nach Berlin gekommen. Als SPD-Mitglied bildete er sich fort und wurde Journalist. Bis 1933 leitete er in Spandau eine SPD Zeitung namens VOLKSBLATT. Während des Krieges war er mehrfach inhaftiert gewesen und im Luftahrtgerätewerk Spandau-Hakenfelde zwangsverpflichtet.

    Nach langwierigen Bemühungen erhielt der politisch unbelastete Lezinsky von der britischen Militärregierung die Lizenz für eine Tageszeitung – als einer der ersten Deutschen nach dem Krieg. Die Briten hatten diese Lizenz offenbar bewusst auf seinen Namen ausgeschrieben und nicht auf die SPD, die bereits andere Lizenzen besaß und die Vorkriegsansprüche auf den Titel formal nie aufgab. Lezinsky gab dem Titel den Namen Spandauer Volksblatt. Damit erinnerte er einerseits an die bürgerliche Zeitungstradition der Verlegerfamilie Stückrath, die zuvor die Spandauer Zeitung veröffentlicht hatte und andererseits eben an das SPD Volksblatt.

    Die erste Ausgabe erschien am 5. März 1946. Die ersten Auflagen der drei Mal wöchentlich erscheinenden Zeitung mit vier bis sechs Seiten umfassten 10.000 bis 20.000 Exemplare. Im Abonnement war das zunächst eher liberal eingestellte Spandauer Volksblatt ab Mai erhältlich. Täglich außer montags – wie in West-Berlin jahrzehntelang üblich – wurde das Blatt ab September 1946 auf den Markt gebracht. Unterstützt wurde Erich Lezinsky von Spandauer Geschäftsleuten, so auch von dem bundesweit bekannten Gastronom Ludwig Metzler (Gründer der Brillat Savarin Stiftung e.V.).

    Die Nachfolge Erich Lezinskys

    Nach dem Tod von Erich Lezinsky im Jahre 1952 übernahmen seine Ehefrau Margarete und sein Sohn Kurt die Verlagsgeschäfte zusammen mit wechselnden Geschäftsführern. Als beide 1967 verstarben, führte seine Witwe Ingrid Lezinsky (geborene Metzler) die Geschäfte weiter. Sie heiratete 1970 den Schauspieler und Coca-Cola-Manager Joachim Below.

    In den 1970er Jahren gab der Verlag jährlich den Spandauer Almanach heraus. Nach dem Tod Belows im Jahr 1987 übernahmen Ingrid Below-Lezinsky und Sohn Rainer die Führung des Verlagshauses. Der zweite Sohn Olaf Lezinsky arbeitete seit 1991 in der Anzeigenabteilung mit.

    Nachdem viele Zeitungen in West-Berlin aufgeben mussten (Der Abend, Der Telegraf, Nachtdepesche), wagte der Erich-Lezinsky-Verlag den Schritt über Spandau hinaus auf den gesamten Berliner Zeitungsmarkt. Ab 1981 nannte man sich Spandauer Volksblatt Berlin. Zehn Jahre später wurde die Zeitung erneut umbenannt und hieß kurz und knapp Volksblatt Berlin. Später eine Weile lang gar nur Volksblatt.

    Eine sozialliberale Stimme in West-Berlin

    Prägend über viele Jahre war der Chefredakteur Hans Höppner, der das Blatt nach einem Streit mit der SPD wegen alter Lizenzansprüche ab den 1960er Jahren wieder einer sozialliberalen Leserschaft öffnete. Das Spandauer Volksblatt ließ als erste Zeitung die Anführungszeichen beim Begriff „DDR“ weg und beschäftigte zeitweilig Autoren wie Günter Grass und Wolfgang Neuss. In den 80er Jahren öffnete die Redaktion vielen bekannten Persönlichkeiten eine tägliche Kommentar-Kolummne.

    Viele bekannte deutsche Journalisten gingen aus dem kleinen Verlag in der Neuendorfer Straße hervor. Auch Anne Will, später Tagesthemen-Moderatorin und heutige Talkmasterin, ist ehemalige Volksblatt-Mitarbeiterin. Hagmut Brockmann leitete viele Jahre die Kulturredaktion. Manfred Volkmar, ehemaliger stellvertretender Chefredakteur, übernahm später die Leitung der Berliner Journalisten-Schule. Hans Höppner starb 2006.
    Ergänzende Aktivitäten

    Anfang der 1970er Jahre gründete die Verlegerin auf Anregung des Anzeigenleiters Gerhard Dünnhaupt mit dem Spandauer Anzeiger eines der ersten und schnell sehr erfolgreichen kostenlosen Anzeigenblätter. Der Verlag lebte auch sehr stark vom Auftragsdruck in der verlagseigenen Rotationsdruckerei im Hinterhaus der Neuendorfer Straße 101 am sogenannten Spandauer Hafenplatz. Unter anderem wurde hier jahrelang jede Nacht die TAZ Berlin gedruckt. Aber auch Zeitungen für alle demokratischen Parteien und die Umweltbewegung neben vielen rein kommerziellen Titeln. Außerdem war Ingrid Below-Lezinsky viele Jahre lang für die Durchführung sehr persönlich gestalteter Leserreisen bekannt. Trotz einer nennenswerten Ausdehnung des Spandauer Volksblattes auch in die anderen West-Berliner Bezirke, bildete die Spandauer Leserschaft und der Lokalteil das wirtschaftliche Rückgrat der Zeitung.
    Kooperation mit dem Springer-Verlag

    Noch vor dem Fall der Berliner Mauer und kurz nach dem Tod von Joachim Below beteiligte die Familie Lezinsky – auch die jüngeren Söhne Olaf und Lars waren beteiligt – den Axel Springer Verlag am Erich Lezinsky Verlag mit zunächst 24,9 Prozent. Der Schritt war in West-Berlin umstritten, da Springer als konservativ galt, während das Spandauer Volksblatt eher eine linksliberale Ausrichtung hatte. Allerdings war die Familie der Ansicht, dass die Zeitung im Verbund der Springer-Presse eine größtmögliche Unabhängigkeit habe und kartellrechtlich keine Mehrheitsbeteiligung möglich sei. Somit wollte man auch den Verbleib der Familie in der Gesellschaft sichern, was beim Hereinnehmen eines anderen Zeitungskonzerns schwierig gewesen wäre.

    Die Fusion wurde 1990 durch das Bundeskartellamt zunächst rückwirkend untersagt, da Springer durch den Zusammenschluss die ohnehin schon zuvor bereits bestandene beherrschende Stellung „auf dem Lesermarkt für regionale Abonnement-Tageszeitungen und dem Anzeigenmarkt im westlichen Teil Berlins“ verstärkt hätte. Das wurde durch den Mauerfall obsolet und die Genehmigung wurde später erteilt, da nun zahlreiche andere Zeitungskonzerne nach Berlin strömten, um hier ihr Glück zu versuchen.
    Veränderte Situation nach dem Mauerfall

    Nach dem Mauerfall 1989 wurde der Schritt gewagt, sich auf das benachbarte Havelland auszudehnen. Das war mit zahllosen Aktivitäten in der ganzen Region verbunden, Doch diese Ausdehnung scheiterte an den Möglichkeiten des Verlags. Die Märkische Allgemeine Zeitung, aus der Märkischen Volksstimme hervorgegangen, blieb zunächst Marktführer. Daher zog sich das Volksblatt aus Brandenburg zurück, wo mit dem Havelland-Anzeiger zunächst ein sehr erfolgreiches Anzeigenblatt gestartet worden war, und konzentrierte sich wieder verstärkt auf den Spandauer Markt.

    Einher ging dies mit der Rückbenennung in Spandauer Volksblatt. Jedoch waren die wirtschaftlichen Probleme inzwischen so gewachsen, dass das tägliche Erscheinen am 29. Februar 1992 aufgegeben wurde. Das Spandauer Volksblatt war letztlich als lokale Abonnementzeitung zu klein, um ausreichend Anzeigen zur Finanzierung ein zu werben. Die Lücken konnten durch den neuen Gesellschafter, die Axel Springer AG, die selber in mehreren großen Regionalzeitungen in der ehemaligen DDR engagiert war, nicht immer wieder gestopft werden.

    Einige Redakteure wurden von anderen Berliner Zeitungen übernommen, die Berliner Morgenpost und die Berliner Zeitung errichteten eigene Redaktionen in Spandau und produzierten mehrere Jahre lang jeweils eine tägliche Spandau-Seite für die Leser dieses Bezirks, was dann aber ebenfalls scheiterte. Die erste Ausgabe des Volksblattes als Wochenzeitung kam am 5. März 1992 auf dem Markt.
    Das Volksblatt wird Anzeigenblatt

    Am 24. Juni 1992 schließlich wurde die Erscheinungsweise auf ein wöchentlich herausgegebenes und kostenloses Anzeigenblatt umgestellt. Genaugenommen wurde das Spandauer Volksblatt vollständig eingestellt, während die kostenlose wöchentliche Anzeigenzeitung Spandauer Anzeiger fortgeführt und lediglich der bekanntere Name der ehemaligen Tageszeitung auf das Anzeigenblatt übertragen wurde. Der Spandauer Anzeiger, wie auch die Vorgängertitel Spandauer Zeitung und Havelländische Zeitung leben in der Titelunterzeile fort.

    Die Mehrheit am Erich-Lezinsky-Verlag übernahm, nachdem mit der Einstellung der täglichen Erscheinungsweise auch der Hinderungsgrund des Bundeskartellamtes wegfiel, nunmehr der Axel Springer Verlag in mehreren Schritten bis zur kompletten Übernahme. Herausgeberin blieb aber bis zu ihrem Tode 2005 die Witwe Kurt Lezinskys, Ingrid Below-Lezinsky. Nachdem der Verlag jahrzehntelang gesellschaftsrechtlich der Familie Lezinsky gehört hatte, legte der Axel Springer Verlag die alten Lizenzstreitigkeiten aus den späten 1940er und frühen 1950er Jahren zwischen der Familie und der SPD mit einer Zahlung an die SPD-Beteiligungsfirma Konzentration GmbH bei.

    Zuletzt wurden zahlreiche Tageszeitungen, Zeitschriften und auch die Anzeigenblattverlage der Axel Springer AG an die Funke Gruppe (ehemals WAZ Gruppe) verkauft. Dazu gehört auch der Titel „Spandauer Volksblatt“.
    Spandauer Ausgabe der Berliner Woche

    Seit 1994 ist das Volksblatt nun die stärkste Lokalausgabe des auflagenstärksten Berliner Anzeigenblattes Berliner Woche. Das Spandauer Volksblatt erscheint derzeit wöchentlich mit mehr als 108.000 Exemplaren fast flächendeckend in Spandau und hat als einzige Lokalausgabe der Berliner Woche (Auflage: 1.530.000 Exemplare) eine eigene Lokalredaktion, die an die Redaktion der Berliner Woche angegliedert ist. Die Zustellung erfolgt über den BZV, die Zustellorganisation der Berliner Zeitungsverlage.

    Die Gebrüder Rainer und Olaf Lezinsky betreuen den Anzeigen- und Beilagenverkauf des Titels. Im stadtgeschichtlichen Archiv in der Zitadelle Spandau können die fast vollständigen Jahrgänge der Zeitung, teilweise auch des Spandauer Anzeigers eingesehen werden. Unter www.spandauer-volksblatt.de und unter www.berliner-woche.de kann man wochenaktuell die Ausgaben Spandau Nord und Spandau Süd einsehen.

    #Berlin #Spandau #Presse #Geschichte #Neuendorfer_Straße #Hafenplatz

  • „Das erste Opfer von Corona“: Berliner Stadtmagazin „Zitty“ nach 43 Jahren eingestellt

    https://m.focus.de/kultur/medien/keine-staatshilfen-erhalten-das-erste-opfer-von-corona-berliner-stadtmagazin

    16.9.2020 - Das Berliner Stadtmagazin „Zitty“ wird nicht mehr erscheinen. Nach 43 Jahren wird ab sofort die Print-Ausgabe eingestellt. Grund ist die Corona-Krise.

    Das teilte Robert Rischke, Geschäftsführer der GCM Go City Media GmbH, auf Anfrage mit und verwies dabei auf einen Bericht des „Tagesspiegel“ (Freitag). Der Verlag bringt auch das Berliner Stadtmagazin „tip“ heraus, das auf dem Markt bleiben soll.

    Nach Informationen des Berliner Journalistenverbandes (DJV Berlin - Journalistenverband Berlin-Brandenburg) sind keine Kündigungen unter festangestellten Mitarbeitern geplant, die der gemeinsamen Redaktion von „Zitty“ und „tip“ angehören. Der Verlag werde aber an einigen Stellen auf freie Mitarbeiter verzichten, sagte Rischke dem „Tagesspiegel“.
    Keine Staatshilfen für „Zitty“

    „’Zitty’ ist das erste Opfer von Corona in der Berliner Medienlandschaft“, sagte der Berliner DJV-Vorsitzende Christian Walther. Der Zusammenbruch des Kulturbetriebs, der Einbruch des Anzeigengeschäftes und das Desinteresse der Leser an einem gedruckten Veranstaltungskalender ohne Veranstaltungen haben der Illustrierten die Existenzgrundlage entzogen.

    Rischke sagte, man habe alles versucht, um „Zitty“ am Leben zu halten, der Antrag von Soforthilfen sei bis heute „nicht erfolgreich“ gewesen. Dazu sagte DJV-Chef Walther, es sei „erklärungsbedürftig“, dass Berlin dem Verlag bisher keine Soforthilfe gewährt habe.

    Steter Auflagenrückgang

    „Zitty“ wurde 1977 als alternative Publikation von einer Gruppe von 13 jungen und politisch interessierten Blattmachern als selbstverwalteter Betrieb gegründet. Zu den bekannten Rubriken gehörten die Kontaktanzeigen sowie die Satire-Seiten „Berliner Verallgemeinerte“.

    In den 1990er Jahren wurden „Zitty“ und „tip“ von Großverlagen aufgekauft, aber die Auflage ging zurück. Der „tip“ soll nach DJV-Informationen auch in gedruckter Form weitergeführt werden – im Sommer monatlich, ab September wieder 14-tägig. „Zitty“ hatte Ende 2019 eine Auflage von rund 14.000 Exemplaren

    #Zitty #Berlin #Presse #Stadtmagazin

  • Ulrich Horb - Berliner Verallgemeinerte
    https://ulrichhorb.de/satire

    Neues aus der Statistik

    Nachdem Thilo Sarrazin jüngst herausgefunden hat, dass mangelnde Intelligenz weitgehend vererbt wird, haben Genforscher jetzt beweisen können, dass auch große Vermögen zu 50 bis 80 Prozent vererbt werden. Deutsche werden damit nicht nur durchschnittlich immer dümmer, sondern auch immer reicher. Eine Kombination, die vor allem von Bankberatern geschätzt wird. Mit ihrer Hilfe werden reiche Deutsche durchschnittlich ärmer. Ob sie dadurch auch klüger werden, soll jetzt in einer Langzeitstudie ergründet werden. uho

    (Berliner Verallgemeinerte September 2010)

    Hans-Peter (FIN)

    Ging man so mit Gästen um? „Der letzte geht aufs Haus“, hatte der Wirt um Mitternacht zu Hans-Peter gesagt. Und nun saß Hans-Peter schon zwei Stunden auf dem Dach und überlegte, wann er wieder runterdurfte. uho

    (Bevau Juli 2010)

    Tagesschauer

    Die Bahn verspricht Fahrgästen, die bei mehr als 40 Grad im ICE reisen müssen, einen Ausgleich. Sie dürfen im Winter einmal kostenlos einen Zug nehmen, in dem die Heizung ausgefallen ist. uho

    (Berliner Verallgemeinerte Juli 2010)

    Schöne Erfindungen:

    Der erste Computer mit eingebauter Lese-Rechtschweibschräche wurde gestern vor der Frechpasse vorgestellt. Experten bezeichneten ihn als hervorragenden Breitag zur Humanisierung der Arbeltsweit. uho

    (Berliner Verallgemeinerte 5/1995)

    Zitty - Berliner Stadtmagazin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Zitty

    Zitty (Eigenschreibweise: ZITTY) war ein zweiwöchentlich erscheinendes Berliner Stadtmagazin. Es wurde 1977 von ehemaligen Mitarbeitern des Anfang der 1970er Jahre gegründeten Stadtmagazins Hobo gegründet. Das Stadtmagazin erschien in der ursprünglich als selbstverwalteter Betrieb konzipierten Zitty Verlag GmbH, die 1999 von der Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck gekauft wurde, anschließend Teil der Tagesspiegel-Gruppe in der Dieter von Holtzbrinck Medien GmbH (DvH Medien) war und ab April 2014 der Raufeld Verlag GmbH gehörte, die wiederum bereits sechs Monate zuvor das Berliner Stadtmagazin tip übernommen hatte.
    Von Anfang an im Zwei-Wochen-Rhythmus vorgelegt, wurde das Magazin zwischenzeitlich vom 10. Juni 2015 bis 7. Juni 2018 jeden Mittwoch als Wochenzeitschrift angeboten und anschließend wieder auf die ursprüngliche Erscheinungsweise reduziert. In diesem 14-täglichen Rhythmus erschien die letzte reguläre Zitty-Ausgabe am 25. März 2020.

    #Zitty #Berlin #presse

  • Anklageschrift gegen 24 deutsche Hauptkriegsverbrecher, Berlin 1945
    https://library.fes.de/pdf-files/netzquelle/c94-00304.pdf
    On vient de me faire la remarque que la ministre des affaires étrangères d’Allemagne Baerbock était la pire ministre des affaires étrangères depuis Ribbentrop.

    Va savoir pourquoi. Le texte référencé peut servir de base pour la décision si la très mauvaise blague n’est qu’une remarque dépourvue de sens ou s’il s’agit d’humour noir avant qu’on tombe dans l’abîme.

    Der Nürnberger Prozeß, Materialien und Dokumente
    http://www.zeno.org/Geschichte/M/Der+N%C3%BCrnberger+Proze%C3%9F/Materialien+und+Dokumente

    Tägliche Rundschau
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/T%C3%A4gliche_Rundschau

    Redaktionsgebäude der Täglichen Rundschau in Berlin-Prenzlauer Berg, Göhrener Straße 11 (Göhrener Ei)

    von 1945-1955 erschienene Zeitung der Roten Armee / Sowjetarmee in der Sowjetischen Besatzungszone / #DDR

    #histoire #Allemagne#Berlin #Prenzlauer_Berg #Göhrener_Straße #Göhrener_ Ei #presse #nazis #guerre #justice #droit_international

  • Bruno #Le_Maire, héraut d’un #système en #faillite | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/210323/bruno-le-maire-heraut-d-un-systeme-en-faillite

    Passons aussi sur sa réaction au texte de Nicolas Mathieu publié sur Mediapart, qui dénonçait en écrivain la violence du gouvernement et la rage qu’elle provoque dans la population. Notre #ministre-publié-chez-Gallimard a rejeté ce texte avec dédain, le jugeant « injuste », « insultant », « méprisant ». Car, prétend-il, lui aussi connaît les « petites gens » et, d’ailleurs, « c’est pour eux » qu’il défend une réforme des retraites qui va les faire #travailler_davantage et les soumettre encore plus à la #pression du monde du travail.

    Sans doute, ce doit être aussi « pour eux » que les règles de l’assurance-chômage ont été durcies et qu’il a promis récemment des coupes dans les dépenses sociales. De sorte que la façon qu’a notre ministre-poète de défendre les gens qu’il aime tant semble surtout passer par la matraque, au propre comme au figuré.

    En réalité, l’entretien lui-même venait confirmer le texte de Nicolas Mathieu : un enfermement de classe dans un argumentaire moisi auquel plus personne ne croit n’a d’autre réalité concrète que celle de la guerre sociale que mène cette majorité.

    Bruno Le Maire aime le peuple comme l’aimait Adolphe #Thiers : soumis et obéissant à ses hiérarchies. « Du moins, pendant ce temps, il n’écrit pas », a répondu avec malice Nicolas Mathieu à cette déplorable saillie ministérielle.

    Passons enfin sur le discours lénifiant concernant la « solidité » des #banques françaises alors que se dessine la tourmente d’une crise financière généralisée dans laquelle les monstres que sont les banques françaises ne sauraient être entièrement à l’abri.

    Plus que jamais, Bruno Le Maire est un #comique malgré lui : au moment où il donne avec aplomb ces assurances, la #Banque_centrale_européenne elle-même a dû se fendre de deux communiqués officiels pour assurer au système financier qu’elle se portera à son secours en cas de besoin. Ce genre de textes ne se lance pas au hasard. D’ailleurs, les titres des grandes banques françaises n’ont pas été épargnées par les marchés, loin de là. Mais l’hôte de Bercy dessine de sa plume alerte un autre monde, bien loin des contingences de celui où nous autres sommes contraints à errer.

    L’acmé de cette #déconnexion est sans doute atteinte lorsque notre ministre proclame haut et fort que « l’argent gratuit, c’est fini ». Le mot peut sembler anodin mais il révèle en réalité l’inconsistance complète de l’analyse de celui qui est censé tenir les finances du pays.

    Bruno Le Maire, qui sait se montrer si dur avec les chômeurs ou les grévistes, n’a jamais demandé aucune #contrepartie_aux_entreprises.

  • In Pogromlaune
    https://www.jungewelt.de/artikel/446163.in-pogromlaune.html

    En Allemagne il y a moins de morts et blessés pendant les les manifestations qu’en France. Cest comme ça car les manfestations sont plus petites et les revendications moins fondamentales. Par contre on ne manque pas d’appels au meurtre à demi mots contre des membres de la gauche et de justifications des assassinats commis par les alliés de nos dirigeants dans le monde entier.

    4.3.2023 von Arnold Schölzel - Wer die Heimatfront gefährdet, den knöpfen sich die Profis für Pogromstimmung vor. Was zufällig irgendwann nach Veröffentlichung ihrer Texte oder TV-Schnipsel passiert, gehört nicht zu ihren sogenannten Sorgfaltspflichten. Als zum Beispiel im Dezember 1964 der Mörder von Patrice Lumumba und kongolesische Ministerpräsident vom Regierenden Bürgermeister Westberlins, Willy Brandt (SPD), im Schöneberger Rathaus empfangen wurde, warfen Studenten Eier und Tomaten auf Moïse Tschombé und trugen Transparente mit Aufschriften wie »Keine Blutbäder im Namen der Humanität«. Das richtete sich vor allem gegen den Vietnamkrieg der USA, gegen den in jenem Jahr auch in der BRD Jugendliche mit zunächst noch kleinen Demonstrationen auf die Straßen gegangen waren. Die bundesdeutsche Konzernpresse, allen voran Springer-Blätter, waren wegen der Westberliner Demonstration außer sich und hetzten speziell die Frontstadtbewohner gegen den Protest auf. Der hielt aber jahrelang an und ebbte erst nach dem Amtsantritt Brandts als Bundeskanzler 1969 ab. Am Ende war Benno Ohnesorg tot, Rudi Dutschke niedergeschossen. Den Rest erledigten die Berufsverbote Brandts.

    Kein Vergleich mit dem Beschluss von etwa 50 führenden deutschen Industriellen am 10. Januar 1919, eine »Antibolschewistische Liga« zu gründen und ihr 500 Millionen Mark als Startkapital zu spenden. Kein Vergleich mit dem sozialdemokratischen Vorwärts vom 13. Januar 1919, in dem das Gedicht stand: »Viel Tote in einer Reih – Proletarier! Karl, Rosa, Radek und Kumpanei, es ist keiner dabei, es ist keiner dabei! Proletarier!« Reiner Zufall, dass Rosa Luxemburg und Karl Liebknecht am 15. Januar bestialisch nach Anweisung durch den Volksbeauftragten Gustav Noske (SPD) ermordet wurden. Kein Vergleich?

    Wer sich die Rede des deutschen Blackrock-Statthalters Friedrich Merz (CDU) vom Donnerstag als Oppositionsführer im Bundestag anschaut, wird feststellen: Es wurde gelernt. Sahra Wagenknecht bezeichnete er mitten in der Hasskampagne von Konzern- und Staatsmedien gegen sie und Alice Schwarzer als »zynisch, menschenverachtend und niederträchtig«. Johann Wadephul (CDU) fügte noch »Demokratiefeindlichkeit« und »antisemitisch« hinzu und bezog sich auf einen »klugen Journalisten«, der das herausgefunden habe. Die Symbiose ähnelt der von einst. Wadephul meinte Markus Decker, der gegenwärtig für das Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND) arbeitet. RND gehört dem Madsack-Konzern, dessen größte Kommandistin die Medienbeteiligungsgesellschaft DDVG der SPD ist.

    Decker ist subtiler als der Vorwärts damals. Er teilt zum Beispiel wie 2020 lediglich mit: »Bei vielen Grünen wird Sevim Dagdelen zu den ›Irren‹ gezählt.« Als US-Präsident Donald Trump vor gut drei Jahren mal wieder mit dem Weltfrieden durch einen Raketenschlag auf Bagdad, bei dem hochrangige iranische und irakische Friedensunterhändler ermordet wurden, spielte, war von Decker zu lesen, der damalige Linke-Abgeordnete Alexander Neu habe von »notorischen Alleingängen und Rechtsbrüchen der USA« gesprochen, Dagdelen sei der Meinung, die Bundesregierung müsse nun gegen »die US-Kriegspolitik« aktiv werden. Decker meinte, das sei »nicht falsch«, aber: »Nur sind die Statements mal wieder gnadenlos einseitig, und die Inszenierung als Friedenspartei ist mal wieder gnadenlos unglaubwürdig.« Die US-Überfälle auf den Irak, bei denen Millionen starben, erwähnte Decker bei dieser Gelegenheit gnadenlos vielseitig nicht.

    Insofern also nichts Neues bei ihm und seinesgleichen? Das leichte Hinwegschreiben über Leichen, wenn es sich um Opfer US-amerikanischer oder israelischer Angriffe handelt, ist erste Berufspflicht. Mit politischem Mord hatten sie noch nie etwas zu tun.

    #Allemagne #presse #liberté_d_expression #USA #assassinat #guerre

  • Le « Russiagate », ce gratte-ciel de la fake news

    Extrait de : Un an après l’invasion de l’Ukraine, une débâcle du journalisme. Les médias, avant-garde du parti de la guerre, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mars 2023)

    https://www.monde-diplomatique.fr/2023/03/HALIMI/65597

    À propos de : #Jeff_Gerth, « The press versus the president », Columbia Journalism Review, New York, 30 janvier 2023.

    Ex-reporter au New York Times pendant près de trente ans, Gerth vient de publier dans la très respectée #Columbia_Journalism_Review une enquête-fleuve sur la couverture médiatique du « #Russiagate ». Ce gratte-ciel de la fake news dont les principaux architectes furent le #New_York_Times, le #Washington_Post, #CNN et #MSNBC prétendait que, sans la collusion entre M. Trump et M. Poutine, Mme Clinton aurait occupé le bureau Ovale de la Maison Blanche. Las, après deux années d’instruction, le procureur spécial Robert Mueller, pourtant chouchou des démocrates, avait crevé la baudruche et réfuté toute collusion). Le Washington Post dut même corriger plusieurs de ses scoops et effacer de son site les affabulations les plus grotesques.

    L’enquête de la Columbia Journalism Review se parcourt comme un musée des erreurs médiatiques : élision des informations non conformes à la thèse des reporters, course concurrentielle au scoop au détriment de la rigueur, travestissement en « #désinformation russe » d’informations vraies mais gênantes pour les démocrates, exposé trompeur de statistiques, usage abusif de sources anonymes (un millier pendant l’ère Trump) vaguement décrites comme « responsable de l’administration », « responsable des renseignements ».

    Même lorsque les agences rectifiaient ou démentaient les informations publiées, la presse, agissant en acteur politique autonome, renchérissait à coups de « révélations » frelatées pour maintenir la pression sur la Maison Blanche. Alors que le contre-espionnage s’avoue incapable de mesurer l’effet politique de comptes manipulés par les Russes sur les réseaux sociaux, le New York Times titre sur « Le complot pour subvertir une élection » et avance que ces profils Facebook avaient potentiellement touché « un public total de 126 millions d’Américains ». Gerth note que la moitié de ces personnes avaient été « exposées aux messages » manipulés après l’élection, et que le chiffre en lui-même ne s’apprécie qu’au regard du nombre total d’articles d’actualité postés sur Facebook au cours de la période, soit… 33 000 milliards, ce que le quotidien se gardait de signaler. Une telle omission, estime l’historien Gareth Porter, « devrait concourir dans les annales du journalisme pour le prix de l’utilisation d’une statistique la plus spectaculairement trompeuse de tous les temps ».

    Comme pour confirmer ce verdict relatif à la probité de la #presse, les médias mis en cause ont accueilli l’enquête de Gerth par un silence de plomb, sans doute confiants dans le fait que leurs clients préfèrent voir réaffirmées leurs convictions plutôt que d’être déniaisés. Résultat, explique l’auteur, une profession extrêmement influente dans la vie publique n’encourt aucune sanction lorsqu’elle se fourvoie. « Si vous êtes une entreprise privée qui vend des produits défaillants, le consommateur peut réclamer un remboursement, un échange, l’application d’une garantie ou se plaindre auprès d’une agence publique. Mais contre un journalisme de mauvaise qualité, vous ne pouvez que changer de chaîne, adresser un commentaire à une personne anonyme ou jeter votre #journal au panier. »

    Le « Russiagate » avait transformé en arme de politique intérieure les questions relatives à une « menace russe » ; les #médias en sortaient déconsidérés. La guerre d’Ukraine leur a permis de recycler leur obsession, cette fois à partir d’une agression réelle et dans un contexte politique plus porteur, puisque les deux partis américains s’accordent pour réclamer que les #États-Unis arment le pays envahi.

    • Russia & the US PressThe Article the CJR Didn’t Publish
      https://bylinetimes.com/2023/02/04/russia-and-the-us-press-the-article-the-cjr-didnt-publish

      Très intéressant au premier abord, mais en progressant je trouve l’histoire de plus en plus fastidieuse. Tout tourne autour de la question si oui ou non une collection d’emails a été fournie au grand public après avoir été copié par une « taupe » ou si quelques services secrets russes les ont copiés à distance.

      Le tout mélangé avec les préjugés russophobes propres au commun des étatuniens l’histoire n’a d’intérêt que si on ne connaît pas encore le fonctionnenment de la politique aux États Unis. A ce niveau là par contre on découvre les lignes du front entre la tendances des « liberals », « conservatives » et la nouvelle droite trumpiste qui se livrent une guéguerre comme un concours du meilleur impérialiste.

      Actuellement Arte nous propose une belle représentation de l’ambiance dans les cercles de ces #élites, « Le talentueux monsieur Ripley » d’après Patricia Highsmith.

      #merci @fil

      #USA #presse #société #presse #russophobie #anticommunisme #pizzagate

    • De mon côté, plus que l’histoire de savoir d’où proviennent les leaks, j’ai lu cet article comme un questionnement sur l’intégrité de the nation et du CJR, étant donné leur image progressiste. Les éléments mentionnés sur les conflits d’intérêt sont bien affligeants.

    • MANIFESTE RETRAITE 2023
      https://formesdesluttes.org/images-retraite-2023

      On prend les mêmes et on recommence...
      Quatre ans après la première tentative de la Macronie d’anéantir les conquis sociaux du système de retraite, le gouvernement lance une nouvelle offensive.
      Sauf que quatre ans plus tard, on est toujours là, toujours autant déterminé·e·s à nous défendre !

      Retraite, 2ème Round : graphistes, mettons de la couleur dans nos luttes ! Et puisqu’ils tournent en rond, nous republions l’appel de 2019.

      Le gouvernement a lancé une attaque sans précédent sur notre système de retraites, qui va pénaliser l’ensemble des salarié·e·s, du public comme du privé, bien au-delà des seuls régimes spéciaux. Cette attaque fait suite à de nombreuses autres, contre le droit du travail, contre le droit au chômage, contre les services publics, contre les droits des immigré·e·s, etc. Macron incarne avec une violence inédite la logique néolibérale, la défense des intérêts des plus riches, déterminés à détruire toutes les formes de solidarité et tout ce qui peut faire obstacle à l’exploitation sans frein des humains et de la nature.

      Face à cela, nous, graphistes, artistes, illustrateur·trice·s, comptons bien mener la lutte avec nos moyens, ceux de l’image, en apportant notre soutien graphique aux mobilisations en cours.

       Les affiches présentes sur ce site sont toutes téléchargeables et utilisables gratuitement dans le cadre de ces mobilisations. Une partie a été imprimée en autocollants que nous diffusons lors des manifestations.

  • Élections 202(2) sur Twitter : « 🔴⚡️
    3 janv. 2023
    https://t.co/ZdWP6GlvQA » / Twitter
    https://twitter.com/2022Elections/status/1617609775222779904

    🔴⚡️ #Retraites : 10 éditorialistes « influents » dont Nathalie Saint-Cricq, son fils Benjamin Duhamel ou encore Dominique Seux, ont été reçus secrètement par Emmanuel Macron à l’Élysée, avec un objectif : influencer discrètement l’opinion.

    Guillaume Tabard Figaro), Dominique Seux (France-Inter, Les Échos), Françoise Fressoz (Le Monde) , Nathalie Saint-Cricq (France-Télévision), Benjamin Duhamel (BFM TV) , Yaël Goosz (france-Inter)
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1617581005484720140/pu/vid/1280x720/Hv1tEjYjibl-Px_V.mp4?tag=12


    #carpettes

    • Avec une telle brochette d’influenceurs, sa réforme sent vraiment le roussi.
      les dessins de Mat Colloghan sur une précédente réforme des retraites. Médiacritiques 2020.
      https://www.acrimed.org/Dessine-moi-les-medias-reforme-des-retraites

      Les gardiens de l’ordre social : le Médiacritiques n°45 sortira de l’imprimerie le 30 janvier. la veille du second round !
      https://www.acrimed.org/Sortie-de-Mediacritiques-no45-Les-gardiens-de-l

    • Le 17 janvier, le service communication de l’Élysée avait invité dix journalistes vedettes à déjeuner avec Macron. Il s’agissait de leur distiller la bonne parole présidentielle sur les retraites, et la façon de la répercuter : les fameux « éléments de langage ».

      Les invités – dont #Guillaume_Tabard du Figaro, #Françoise_Fressoz du Monde, Nathalie Saint-Cricq de #France-Télévision, #Dominique_Seux des Échos et de #France_Inter, #Benjamin_Duhamel de #BFM-TV… – avaient promis de ne pas dire avoir rencontré Macron.

      Bien avant que la chose s’ébruite, #Macron avait vite pu vérifier que les grands médias faisaient passer le message. Ainsi, le soir même, un éditorialiste de France Inter titrait sa chronique : « Macron ne croit pas à une victoire de l’irresponsabilité », une formule reprise ensuite mot pour mot par Le Monde, BFM-TV, etc.

      Cela ne surprend pas. Car, s’il n’existe plus de #ministère_de_l’Information comme sous de Gaulle, le pouvoir politique a bien des moyens de se faire entendre dans les salles de rédaction. Mais il y a une cause autrement plus fondamentale à la #servilité_des_médias, et elle est sociale.

      La solidarité de classe des médias, de leurs propriétaires et de ceux qui mettent leur plume à leur service s’affirme sans état d’âme. Et cette solidarité s’exprime non pas tant avec le gouvernement, dont la couleur peut changer du fait des élections, qu’avec la bourgeoisie en tant que telle, dont le pouvoir n’est pas soumis aux aléas électoraux.

      Mille liens personnels, familiaux, professionnels, de mode de vie, de façon de penser et de considérer la société unissent de façon concrète à la classe possédante celles et ceux « qui font l’opinion », surtout ceux que ce système a promus au premier rang.

      Quand ils « travaillent » l’opinion jour après jour pour faire accepter aux travailleurs la réforme pro-patronale des retraites portée par Macron, ce sont les intérêts de la bourgeoisie que servent les médias. Il en va de même quand ils veulent persuader la population que l’impérialisme secourt la démocratie en Afrique ou en Ukraine, alors qu’il ne fait qu’y défendre les intérêts des grands groupes capitalistes.

      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/25/macron-et-ceux-qui-font-lopinion_475545.html

      #chiens_de_garde #faire_l’opinion #propagande #réforme_des_retraites

    • Polémiques autour du déjeuner présidentiel : l’impossible autocritique - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Polemiques-autour-du-dejeuner-presidentiel-l


      La brochette en SAV du président [Françoise Fressoz (Le Monde), Guillaume Tabard (Le Figaro), Dominique Seux et Cécile Cornudet (Les Échos), David Revault d’Allones (Le Journal du dimanche), Stéphane Vernay (Ouest France), Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions), Benjamin Duhamel (BFM-TV), Yaël Goosz (France Inter) et Alba Ventura (RTL).] sur le grill d’Acrimed par M.Friot & P.Perrenot.

    • Les médias contre la gauche de Pauline Perrenot, parution 17/03/2023 éditions #Agone collection Contre-feux
      https://agone.org/livres/les-medias-contre-la-gauche

      Cet essai est le procès d’une absence, celle de la gauche, reléguée au second plan de l’information médiatique. L’autrice analyse la façon dont le débat public a été verrouillé par les médias dominants, qui ont reboublé d’efforts pour bipolariser les champs politique et journalistique autour des figures d’Emmauel Macron, de Marine Le Pen et de leurs thématiques sécuritaires et économiques.

      Basé sur une documentation précise, l’ouvrage retrace l’effondrement intellectuel du « journalisme politique », qui a perdu tant en substance qu’en consistance, laissant le #storytelling remplacer l’information. L’autrice aborde notamment le traitement des différents projets de réformes par les chefs-lieux éditoriaux, souvent transformés en SAV du gouvernement...

      S’appuyant sur l’émergence de la com’ comme cadre politique et journalistique, Pauline Perrenot (#Acrimed) dévoile le monopole absolu de la pensée libérale dans les médias et l’imbrication de la profession avec le monde patronal.

      Un président créé de toutes pièces par les médias, la croisière journalistique de l’extrême droite, des emballements réactionnaires qui ponctuent les séquences des chaînes d’information... drôle d’état que celui de la #presse dans l’Hexagone. Pauline Perrenot s’appuie sur le traitement des thèmes qui ont « fait » l’actualité : maintien de l’ordre, sondages, loi sécurité globale, gilets jaunes, violences policières, émergence de Zemmour.

  • #DavosStandard pour tous ! (voir le # sur cuicui)

    @Pr_Logos
    https://twitter.com/Pr_Logos/status/1615847361506426884

    A Davos, les maîtres de la planète ont mis en œuvre une politique de prévention :
    – PCR pour entrer avec un bracelet d’accès lié au résultat
    – purificateurs à #filtre_HEPA partout + purificateurs #UV-C (le truc bleu)
    #ventilation ajustable
    #masques FFP2

    Le déni de transmission aéroportée, l’absence d’investissement dans la qualité de l’air, le déni de persistance pandémique.

    C’est pour vous. Pas pour les Maîtres.

    @KashPrime
    https://twitter.com/KashPrime/status/1615745744673148929

    The world’s elite at the Davos forum are enjoying every possible protection from #Covid, including #PCR testing, air filtration, UVGI light.
    Why isn’t this being offered to everyone else?
    Every school, every workplace should have the same protections as the rich and powerful.

    ça a accès aux vaccins, aux anticorps monoclonaux, aux meilleurs soins possibles dans les délais les plus brefs, mais ... il y a le #covid_long ...

    #RDR

    • À Davos, des précautions sanitaires drastiques pour protéger les milliardaires du COVID | Bruce Y. Lee
      https://cabrioles.substack.com/p/a-davos-des-precautions-sanitaires

      Alors que les élites prennent toutes les précautions possibles contre le COVID lorsqu’elles se rencontrent au Forum économique mondial, elles rentrent chez elles et nous disent que le COVID n’est plus une menace, et que la pandémie est terminée. Donc, si vous vous demandez ce qu’il faut faire au sujet du Covid-19, peut-être devriez-vous regarder de plus près ce que les dirigeant·es politiques et économiques font réellement plutôt qu’écouter ce qu’iels disent.

      Bruce Y. Lee est écrivain, journaliste et professeur en politique et gestion de la santé à la Graduate School of Public Health de la City University of New York (CUNY), où il est directeur exécutif du Center for Advanced Technology and Communication in Health (CATCH).

      // Note de #Cabrioles : Une fois n’est pas coutume nous vous proposons une traduction d’un article de nos camarades de la presse financière sur la manière dont celleux qui président à l’infection de masse se protègent du COVID. Presse financière qui, comme nous l’avions rapporté, assure un suivi sérieux des connaissances scientifiques et des impacts médicaux du COVID, à l’inverse de l’ensemble des médias de gauche. //

      #presse_financière #media #gauche