• Moins on mange, plus ils encaissent : l’inflation gave les bourgeois
    https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

    C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les dividendes sont plus hauts que le ciel, et les milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde […]

    • Moins on mange, plus ils encaissent : l’#inflation gave les bourgeois

      C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les #dividendes sont plus hauts que le ciel, et les #milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde pas de plus près, on pourrait considérer comme paradoxale une situation qui est parfaitement logique. Pour accumuler les milliards, il faut accumuler les dividendes. Pour accumuler les dividendes, il faut accumuler les profits. Pour accumuler les profits, il faut appauvrir la population en augmentant les #prix et en baissant les #salaires réels. Ça vous parait simpliste ? Alors, regardons de plus près les chiffres.

      Selon l’INSEE, au premier trimestre de cette année, l’#excédent_brut_d’exploitation (#EBE) des entreprises de l’#industrie_agro-alimentaire (c’est-à-dire le niveau de profit que leur activité génère) a progressé de 18%, pour ainsi s’établir à 7 milliards d’euros. Les industriels se font donc de plus en plus d’argent sur le dos de leurs salariés et, plus globalement, sur celui des Français qui galèrent pour se nourrir correctement : les ventes en volume dans la #grande_distribution alimentaire ont baissé de 9% au premier trimestre 2023 par rapport à la même période l’année précédente. La #consommation en France est ainsi tombée en-dessous du niveau de 2019, alors que la population a grossi depuis de 0,3%. Selon François Geerolf, économiste à l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), cette baisse de la #consommation_alimentaire n’a aucun précédent dans les données compilées par l’Insee depuis 1980. Dans le détail, sur un an, on constate des baisses de volumes vendus de -6% l’épicerie, -3% sur la crèmerie, -1,6% pour les liquides, etc. Cela a des conséquences concrètes et inquiétantes : en avril dernier, l’IFOP montrait que presque la moitié des personnes gagnants autour du SMIC se privait d’un repas par jour en raison de l’inflation.

      Une baisse de la consommation pilotée par les industriels

      Comment les entreprises peuvent-elles se faire autant d’argent, alors que nous achetons de moins en moins leurs produits ? Tout simplement, car cette baisse de la consommation est pilotée par les industriels. Ils choisissent d’augmenter massivement leurs prix, en sachant que la majorité des gens accepteront malgré eux cette hausse, car ils considéreront qu’elle est mécaniquement liée à l’inflation ou tout simplement, car ces industriels sont en situation de quasi-monopole et imposent donc les prix qu’ils veulent (ce qu’on appelle le #pricing_power dans le jargon financier). Ils savent très bien que beaucoup de personnes n’auront par contre plus les moyens d’acheter ce qui leur est nécessaire, et donc que les volumes globaux qu’ils vont vendre seront plus bas, mais cette baisse de volume sera très largement compensée par la hausse des prix.

      Sur le premier trimestre 2023, en Europe, #Unilever et #Nestlé ont ainsi augmenté leurs prix de 10,7%, #Bonduelle de 12,7% et #Danone de 10,3 %, alors que l’inflation tout secteur confondu passait sous la barre des 7%. La quasi-totalité d’entre eux voient leurs volumes vendus chuter dans la même période. Les plus pauvres, pour lesquels la part de l’alimentaire dans la consommation est mécaniquement la plus élevée, ne peuvent plus se nourrir comme ils le souhaiteraient : la #viande et les #céréales sont particulièrement touchés par la baisse des volumes vendus. Certains foyers sautent même une partie des repas. Les #vols se multiplient, portés par le désespoir et les grandes enseignes poussent le cynisme jusqu’à placer des #antivols sur la viande et le poisson.

      Les hausse des profits expliquent 70% de la hausse des prix de l’alimentaire

      Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les hausses de profit des #multinationales sont déterminantes dans l’inflation que nous traversons. Même le FMI le dit : selon une étude publiée le mois dernier, au niveau mondial depuis 2022, la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation. Le reste de l’inflation vient principalement des coûts de l’#énergie et des #matières_premières. Plus spécifiquement sur les produits alimentaires en France, d’après les calculs de l’institut La Boétie, « la hausse des prix de #production_alimentaire par rapport à fin 2022 s’explique à plus de 70 % par celle des profits bruts ». Et cela ne va faire qu’empirer : en ce début d’année, les prix des matières premières chutent fortement, mais les prix pratiqués par les multinationales poursuivent leur progression, l’appétit des actionnaires étant sans limites. L’autorité de la concurrence s’en inquiète : « Nous avons un certain nombre d’indices très clairs et même plus que des indices, des faits, qui montrent que la persistance de l’inflation est en partie due aux profits excessifs des entreprises qui profitent de la situation actuelle pour maintenir des prix élevés. Et ça, même la Banque centrale européenne le dit. », affirme Benoît Cœuré, président de l’Autorité de la concurrence, au Parisien.

      La stratégie des multinationales est bien rodée : augmenter massivement les prix, mais aussi bloquer les salaires, ainsi non seulement leur #chiffre_d’affaires progresse fortement, mais ils génèrent de plus en plus de profits grâce à la compression de la #masse_salariale. Les calculs sur longue période de l’Institut La Boétie donnent le vertige : « entre 2010 et 2023, le salaire brut horaire réel (c’est-à-dire corrigé de l’inflation) a baissé de 3,7 %, tandis que les profits bruts réels, eux, ont augmenté de 45,6 % ». Augmenter massivement les prix tout en maintenant les salaires au ras du sol permet d’augmenter le vol légal que les #actionnaires commettent sur les salariés : ce qu’ils produisent est vendu de plus en plus cher, et les patrons ne les payent par contre pas davantage.

      La Belgique a le plus bas taux d’inflation alors que les salaires y sont indexés

      L’une des solutions à cela est bien connue, et était en vigueur en France jusqu’en 1983 : indexer les salaires sur les prix. Aujourd’hui seul le SMIC est indexé sur l’inflation et la diffusion des hausses du SMIC sur les salaires plus élevés est quasi inexistante. Les bourgeois s’opposent à cette mesure en affirmant que cela risque de favoriser encore davantage l’inflation. Les statistiques prouvent pourtant le contraire : la Belgique est le pays affichant le plus bas taux d’inflation en avril 2023 (moins de 5% tandis qu’elle atteint 6,6% en France) alors que là-bas les salaires s’alignent automatiquement sur les prix. Il est urgent de mettre en œuvre ce genre de solutions en France. En effet, la situation devient de plus en plus intenable : la chute des #conditions_de_vies de la majorité de la population s’accélère, tandis que les bourgeois accumulent de plus en plus de richesses.

      Cela dépasse l’entendement : selon le magazine Challenges, le patrimoine professionnel des 500 plus grandes fortunes de France a progressé de 17 % en un an pour s’établir à 1 170 milliards d’euros cette année ! En 2009, c’était 194 milliards d’euros… Les 500 plus riches détiennent donc en #patrimoine_professionnel l’équivalent de presque la moitié de la #richesse créée en France par an, mesurée par le PIB. Et on ne parle ici que de la valeur des actions qu’ils détiennent, il faudrait ajouter à cela leurs placements financiers hors du marché d’actions, leurs placements immobiliers, leurs voitures, leurs œuvres d’art, etc.

      La #France au top dans le classement des gros bourges

      La fortune de #Bernard_Arnault, l’homme le plus riche du monde, est désormais équivalente à celle cumulée de près de 20 millions de Français et Françaises d’après l’ONG Oxfam. Sa fortune a augmenté de 40 milliards d’euros sur un an pour s’établir à 203 milliards d’euros. Ce type a passé sa vie à exploiter des gens, ça paye bien (à peine sorti de polytechnique, Bernard Jean Étienne avait pris la direction de l’entreprise de son papa). Au classement des plus grands bourges du monde, la France est donc toujours au top, puisque non seulement on a l’homme le plus riche, mais aussi la femme, en la personne de #Françoise_Bettencourt_Meyers (patronne de L’Oréal, 77 milliards d’euros de patrimoine professionnel). Mais il n’y a pas que le luxe de représenté dans ce classement, la grande distribution est en bonne place avec ce cher #Gérard_Mulliez (propriotaire des #Auchans notamment) qui détient 20 milliards d’euros de patrimoine ou #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis, le 1er groupe mondial de produits laitiers, qui émarge à 13,5 milliards.

      Les chiffres sont vertigineux, mais il ne faut pas se limiter à une posture morale se choquant de ces #inégalités sociales et appelant, au mieux, à davantage les taxer. Ces fortunes ont été bâties, et progressent de plus en plus rapidement, grâce à l’exploitation du travail. L’augmentation de valeur de leurs entreprises est due au travail des salariés, seul créateur de valeur. Tout ce qu’ils détiennent est ainsi volé légalement aux salariés. Ils doivent donc être pris pour cible des mobilisations sociales futures, non pas principalement parce qu’ils sont #riches, mais parce qu’ils sont les plus gros voleurs du monde : ils s’emparent de tout ce qui nous appartient, notre travail, notre vie, notre monde. Il est temps de récupérer ce qui nous est dû.

      https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

      #profit #économie #alimentation #chiffres #statistiques

  • Free Trial or #freemium? Going From 0 to 100,000 Users In Six Months With Wes Bush
    https://hackernoon.com/free-trial-or-freemium-going-from-0-to-100-000-users-in-six-months-with-

    Wes Bush is a #saas marketer who has quickly developed a reputation as “the free trial vs. freemium guy.” He helps SaaS leaders launch and optimize free trial and freemium models via his consultancy, Traffic is Currency, and is also the founder of the Product-Led Summit.I caught up with Wes to talk about his free trial vs. freemium framework, our own customer acquisition process, and the start-up scene in Waterloo, Canada.Geoff Roberts: All right, so first thing’s first — before just a moment ago we’d never met, but I have come to know you in online circles as the free trial vs. freemium guy. Tell me about your early career path and how you decided to zoom in and focus on this one particular problem.Wes Bush: I feel like I really stumbled into this space and I’ve been doing marketing and (...)

    #startup #free-trial #pricing-strategy

  • Building a SaaS pricing page which reflects local currency
    https://hackernoon.com/building-a-saas-pricing-page-which-reflects-local-currency-a55c7d169bc2?

    On my morning walks, I have been enjoying listening to SaaS related podcasts, and yesterday morning, I was listening to Jane Portman’s “UI Breakfast” podcast in which she was talking to Rob Turlinckx about SaaS Pricing pages.Now, we have just done a revamp of our own HR Partner pricing page, which actually meets most of the suggestions of what they talked about in the podcast, i.e. offering multiple currencies, showing the user’s local currency automatically upon loading, showing monthly vs annual pricing etc.Our HR Partner pricing pageOur page is quite complex (but thankfully I have a great UX designer on my team who made it as easy to use as possible), but I thought I would expand upon a couple of things that we did on there in order to display pricing in various currencies, and most (...)

    #pricing-page #pricing-page-currency #pricing-local-currency #saas-pricing-page #local-currency

  • 9 #pricing Psychology Jedi Mind Tricks
    https://hackernoon.com/9-pricing-psychology-jedi-mind-tricks-aaaad8dec6ca?source=rss----3a8144e

    by Burc Tanir, Co-Founder andCEO of PrisyncThis post originally appeared on the Optimizely Blog.Optimizely, Hacker Noon’s weekly sponsor, is the world’s leader in digital experience optimization, allowing businesses to dramatically drive up the value of their digital products, commerce, and campaigns through its best in class experimentation software platform. Optimizely enables product development teams to accelerate innovation, lower the risk of new features, and drive up the return on investment from digital by up to 10X.Pricing and finding the most appropriate online pricing strategy are important to everyone, especially in the world of e-commerce. Price influences the consumer’s likelihood to purchase. Price your items too low and you run the risk of losing significant profit. Price (...)

    #price-strategies #pricing-website-tricks #pricing-psychology #weekly-sponsor

  • Make them an offer you can’t refuse
    https://hackernoon.com/make-them-an-offer-you-cant-refuse-8447cae8f76d?source=rss----3a8144eabf

    Brad Pitt deciding of his terms for his upcoming negotiation with the Russian secret services in Burn After ReadingThe biggest mistake I see by freelancers and consultants is sending proposals they are not happy with.You give a discount for no clear reason. You think your rates are too low. You negotiate poorly and meet in the middle.When that proposal gets accepted, you are happy with the extra business but feel low right after because of the amount of work on your plate makes you feel like the fee wasn’t worth the effort.You feel unappreciated.And it shows!Your clients aren’t fooled. What they see is someone who made an offer, took their money and is now dragging their feet, unenthusiastic about getting into business with them.What do you think they think of you? Will they hire you again? (...)

    #pricing-strategy #freelancing #coaching #consulting #business-models

  • Je sais pas où raconter ça, donc je le mets là au cas où quelqu’un tomberait un jour dans le même piège...

    Voici donc comment la SNCF m’a piqué 89 euros le 12 avril 2013 :

    Le 20 mars précédent, j’avais fait un aller-retour à Paris (depuis Nîmes). Mais au moment de prendre mon TGV de retour, vers 11h du matin, tous les écrans électroniques de la Gare de Lyon étaient en panne. Je n’ai pas pû trouver mon quai à temps (c’était un peu la panique dans la gare), j’ai donc raté mon train.

    Rien de grave, le TGV suivant partant moins d’une heure plus tard, je vais (muni de ma carte Grand-voyageur puisque j’utilise un billet électronique enregistré via celle-ci) à un guichet pour échanger mon billet contre un autre : je suis dans le délai d’une heure autorisé pour un échange gratuit dans le cadre du type de billet et d’abonnement que j’utilise. Le guichetier ne voit aucun problème, fait l’échange, je prends mon train et je rentre : fin de l’histoire.

    Sauf que.

    Les 11 et 12 avril, rebelotte : nouvel aller-retour à Paris. Aller sans problème, et je ne rate pas mon train de retour, mais quand le contrôleur scanne ma carte surprise : mon billet est marqué comme ayant été échangé contre un autre et n’est pas valable dans ce train. Je dois payer 89€.

    Je paie, donc, sans comprendre sur l’instant ce qui vient de m’arriver.

    En réalité, vous l’aurez compris, le guichetier avait échangé mon billet de retour du 12 avril contre le billet suivant le TGV que j’avais raté le 20 mars (au lieu d’échanger ce dernier contre celui correspondant au train raté).

    Dans cette situation, et conseillé par un ami du métier, je fais un mail au service de réclamation de la SNCF le jour même en expliquant la situation. Je reçois un accusé de réception, et un numéro de dossier (5155822-ELPP-BBDE-CE). Et deux jours plus tard, toujours par mail, une demande de complément documentaire (le reçu du paiement effectué dans le train), que j’ajoute via l’interface Web du site programme-voyageur.sncf.com.

    Et puis ? Plus aucune nouvelle. À ce jour (3 juin), quand je me connecte sur ce site, et que je renseigne ce numéro de dossier, plus rien n’apparaît : ni ma réclamation, ni mon reçu : juste une page vide.

    Je suis donc dedans de 89 euros. Pas très grave, me direz-vous. Sans doute. Mais sur le principe, une bonne grosse impression de m’être bien fait enfler.

    • Je suis donc dedans de 89 euros. Pas très grave, me direz-vous. Sans doute.

      Gloups, pour moi ça fait pas loin d’un dixième de salaire... :( Par ailleurs j’ai souvent vu dans le train des gens a priori de bonne foi ne pas comprendre ce qui se passait du fait d’une complexité ahurissante de la billetterie SNCF. Bref, tout le monde n’est pas perdant à fabriquer des usines à gaz...

    • Petite mise à jour.

      Ayant publié sur Twitter un lien vers ce message, la « Community Manager » de la SNCF (@SNCF_Questions) m’a contacté, posé quelques questions puis affirmé voici 15 jours (le 3 juin) que l’agence de voyages (Voyages-sncf.com n’est pas la SNCF) allait traiter directement mon dossier et prendre contact avec moi.

      Depuis il ne s’est rien passé, jusqu’à aujourd’hui où en effet un autre « Community Manager » (@clt_VoyagesSNCF) me demande de le suivre pour qu’il puisse échanger avec moi via messages privés. Soit.

      Je ne sais pas à quoi je m’attendais. Peut-être, en grand naïf, à l’annonce qu’enfin ma carte de paiement allait être recréditée du montant payé sans raison. Je ne sais vraiment pas.

      Parce que, au final, ce qui m’a été demandé en message privé, c’est... Le numéro de dossier à 6 lettres correspondant au voyage, et l’e-mail qui lui est associé. Parce qu’il y a « besoin des deux pour transmettre le dossier à la SNCF » (je rappelle que le CM qui a transmis mon dossier à celui-ci représentait DÉJÀ la SNCF).

      Là, je ne sais pas, je ne sais plus. On est entre le poisson d’avril amélioré et la caricature de l’administration française, avec un cas pourtant relativement simple à traiter (ma situation est amusante, mais facile à trancher : j’ai dû payer pour une erreur d’un guichetier, il faut me rembourser, basta) et un dossier ubuesque, qui navigue de service en Community Manager et de Community Manager en filiales, dont, visiblement, personne ne veut se charger.

      Non seulement les clients n’ont aucun moyen de savoir avec qui ils traitent (de l’agence de voyage au transporteur en passant par les filiales, iDTGV et autres), mais même en interne les agents semblent totalement perdus.

      J’ai d’ores et déjà saisi le médiateur de la SNCF, et il se pourrait, comble du ridicule, que je finisse par aller faire un petit tour au tribunal d’instance local pour me renseigner plus avant sur mes droits.

      Voilà.

  • Marketing Planet
    http://www.marketing-planet.com

    Marketing Planet is an international minded website. Its aim is to enhance exchanges of marketing ideas and experiences. The website is made by marketers and people linked to marketing activities. Marketing Planet targets any people working or interested

    #marketing #planet #pub #books #reviews #branding #competition #consumer #behavior #countries #creative #culture #customers #distribution #international #leadership #methods #negotiation #positioning #pricing #product #promotion #research #sales #segmentation #services #skills #stratégie #trends #support