• Le nouveau numéro de l’envolée est bientôt dehors ! sommaire et édito.
    http://lenvolee.net/le-nouveau-numero-est-bientot-dehors-sommaire-et-edito

    Vous pouvez vous abonnez ou abonner des prisonniers en nous écrivant à l’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100, Montreuil. L’abonnement de soutien est à 15 euros par an (ou plus en fonction des bourses ; chèque à l’ordre de l’Envolée). En vous abonnant dehors, vous nous permettez d’abonner plus de #prisonniers et de #prisonnières à l’intérieur puisque l’abonnement est gratuit pour toutes les personnes enfermées.

    #lenvolée

  • http://lenvolee.net/category/emissions-de-radio

    Le 22 mars à 14h40 au centre pénitentiaire pour femmes de #Rennes, l’alarme retentit dans tous les bâtiments. Toutes la #prison est bloquée, les familles, proches, intervenant.es, détenues sont cloisonné.es là où ielles se trouvent. Aucune explication. Un peu plus tard, certaines détenues sont enfermées dans leur cellules et aperçoivent par la fenêtre une cinquantaine d’ERIS (Équipes Régionales d’Intervention et de Sécurité, bref une équipe spécialisée intervenant contre les mutineries - composé de #matons et de #pandores cagoulés, ouverte à toutes les dérives et règlements de comptes " en toute impunité" ) avec leur boucliers, gilets pare balles et armes aux poings qui se pavanent dans la cour de la taule. Ce qui laisse penser à une mutinerie, alors au début des meufs sifflent et encouragent les potentielles mutines. Sauf que très vite elles se rendent compte que les #ERIS font un entraînement, et qu’il n’y a pas de désordre en cours. Ce théâtre nauséabond va durer 3h30. Ce qui aura eu comme conséquence la suspension des premiers #parloirs et l’annulation des deuxièmes ainsi que des activités, mais aussi de mettre le stress au #prisonnières pour avoir le temps de prendre des douches et manger avant la fermeture des cellules à 19h30.
    Voici un extrait de la lettre de Marina et Maïté, envoyée de l’intérieur, qui parle de cet événement et qui a été lu pendant l’émission de #radio « l’envolée » (qui est la source de cette brève) du 7 avril dernier :
    « Nous dénonçons ces agissements de la flicaille qui n’ont comme seul but que de continuer d’engraisser la machinerie répressive et répandre la peur. Dans une prison où le nombre de femmes mortes est si élevé [4 en 4 mois], les priorités de la direction pénitentiaire sont de trouver de nouvelles armes et méthodes pour mieux réprimer sans tenir compte qu’ici, il y a des êtres humains enfermé.e.s. Que nous avons une vie et que nous essayons de nous en sortir comme nous pouvons pour supporter cette torture. »


    Photo : Jane Evelyn Atwood

    source : TILTJOURNAL.NOBLOGS.ORG

  • La Palestine gommée du paysage, même audiovisuel ?
    jeudi 5 janvier 2017 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5316

    Décidément la radio de service public file un mauvais coton ! Quelques jours à peine après s’être fait remarquer par un commentaire de Bernard Guetta, c’est Laure Adler qui dérape grave sur France-Inter.

    Elle avait invité dans son émission « L’heure bleue » de mercredi dernier la cinéaste palestinienne Mai Masri dont le film « 3000 Nuits » [*] sort cette semaine seulement sur une trentaine d’écrans en France.


    La productrice a fait connaître son souhait de faire un contre-point au prétexte « d’équilibrer » le plateau et les points de vue.

    Hypocrite pseudo objectivité, spécialité des médias dominants français qui permet de ne pas se « mouiller », surtout quand il s’agit d’une voix palestinienne, mais c’est toujours à sens unique.

    Quand des partisans de l’État d’Israël sont invités, et ils le sont plus souvent, on ne leur oppose pas de Palestiniens. Aucune personnalité pressentie n’étant disponible, la jeune réalisatrice du film israélien Mountain, sur 4 écrans en France le 4 janvier également, a été sollicitée sans que l’invitée initiale, Mai Masri, soit consultée, la mettant devant le fait accompli et dans une situation inacceptable à plus d’un titre.

    Finalement, Laure Adler a choisi de n’inviter que la cinéaste israélienne, supprimant l’invitée palestinienne initiale !

  • 3 000 nuits dans une prison pour femmes en Israël avec la cinéaste Mai Masri

    http://information.tv5monde.com/terriennes/3000-nuits-passees-dans-une-prison-pour-femmes-le-beau-film-de

    Loin de tout manichéisme, la réalisatrice américano-palestinienne Mai Masri, signe un film aux accents universels. Dans « 3000 nuits », elle raconte le quotidien de #femmes palestiniennes mais aussi israéliennes, confrontées à la violence de la #détention, doublée de celle issue du conflit. Rencontre avec la réalisatrice, de passage à Paris.

    #palestine #documentaire #prison #occupation

  • Journée Internationale des Femmes : déclaration de Khalida Jarrar depuis la prison d’HaSharon -
    Samidoun, Réseau de Solidarité avec les Prisonniers Palestiniens, mardi 8 mars 2016
    http://www.france-palestine.org/Journee-Internationale-des-Femmes-declaration-de-Khalida-Jarrar-de

    Khalida Jarrar, la féministe palestinienne, parlementaire et dirigeante politique emprisonnée, a publié une déclaration depuis la prison d’HaSharon à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, saluant toutes les femmes en lutte dans le monde. Le message a été transmis par l’avocate palestinienne Hanan al-Khatib, qui a rendu visite à Jarrar dans sa prison ; elle purge une peine de 15 mois d’emprisonnement après avoir été arrêtée le 2 avril 2015. Voici sa déclaration :

    En ce jour, nous affirmons que nous sommes des prisonnières palestiniennes en lutte, que nous faisons partie du mouvement des femmes palestiniennes, et que la lutte nationale et sociale se poursuit sans cesse et de façon continue jusqu’a ce que nous atteignons notre libération de l’occupation, et, en tant que femmes, notre liberté de toutes les formes d’injustice, d’oppression, de violence et de discrimination à l’encontre des femmes. En ce jour, les femmes palestiniennes marquent cet évènement en mettant en évidence les crimes de l’occupant contre les femmes, les enfants, les personnes âgées et les jeunes de Palestine. Cette année, notre appel met l’accent sur la liberté et l’auto-détermination de notre peuple, et sur la liberté et l’auto-détermination des Palestiniennes : pour parvenir à l’égalité et à la libération, pour mettre fin à toutes les formes d’oppression et d’injustice commises contre elles. Nous constituons, avec tou-te-s les combattant-e-s dans le monde pour la liberté des femmes, une partie du combat mondial : contre l’injustice, l’exploitation et l’oppression.

    Traduit de l’anglais par Y. Jardin, membre du GT de l’AFPS sur les prisonniers

    #Palestine #prisonnière

  • À Bilbao, une vague humaine en faveur des prisonniers politiques
    http://lacite.website/2016/01/12/pays-basque-vague-humaine-faveur-prisonniers-politiques

    Mis en ligne le 12 janvier 2016 Plus de 70 000 personnes sont descendues dans la rue, samedi 9 janvier à Bilbao, pour dire non à la violence et exiger la fin de la politique de dispersion et le respect des droits des prisonniers politiques basques. L’appel de l’organisateur SARE (Réseau de citoyens en faveur […]

  • Nouvel acte de #sabotage du #processus_de_paix en #Pays_Basque.
    Après une manifestation de 80 000 personnes samedi à Bilbao http://seenthis.net/messages/329938, réclamant la fin de la dispersion des #prisonniers_politiques et #prisonnières_politiques (pour les épisodes précédents voir http://seenthis.net/messages/216214 ), ce matin la Guardia Civil a arrêté les avocats de 35 prévenus dont Aurore Martin http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Martin, dont le procès était censé s’ouvrir aujourd’hui, et en a profité pour saisir les fonds récoltés pendant la manif, d’après le syndicat LAB qui a communiqué cette photo

    http://www.basquepeaceprocess.info/2015/01/12/urgent-police-raid-against-lawyers

    On the morning of the 12th January Guardia Civil officers have arrested 16 people (12 Basque Lawyers and 4 individuals allegedly linked with Herrira). Police is searching several premises including the offices of Basque Trade Union LAB in Bilbao.

    Spanish Media says, citing police sources, that they have been arrested on terrorist membership grounds and fiscal crime (not declaring VAT and not paying social security charges).

    3 of the Lawyers have been arrested in Madrid where they were to act as defendants for 19 of the 35 individuals taken to trial for their political activity. #35akLibre

    This operation has taken place after the huge demonstration on Saturday. Over 80.000 people took over Bilbao to ask for the end of the dispersal policy and respect for prisoners’ rights.

    One year ago several lawyers and former prisoners were arrested on an operation dubbed “Jaque” by Spanish Security forces, this operation seems to have been dubbed “Mate” (Jaque-Mate, means Checkmate as in Chess).

    Protest have been called all around the Basque Country and Social Media has taken #JesuisBasque and #abokatuakLibre as main hashtags.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/operation-policiere-contre-des-avocats

    Ce matin, lundi 12 janvier, la Guardia Civil a arrêté 16 personnes dont les avocats d’inculpés au procès de Madrid. Sur 35 inculpés de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, 19 se retrouvant sans avocat, à leur demande, le procès est suspendu jusqu’à nouvel ordre a déclaré Pernando Barrena, sur son compte Twitter.

    Parmi les personnes arrêtées, les avocats Arantxa Aparicio, Alert Larrarte, Onintza Ostolaza, Ainhoa Baglieto, Atxarte Salvador, Kepa Manzisidor, Jaione Karrera, Ane Ituno, Amaia Izko, Haizea Ziluaga, Eukene Jauregi d’après le site d’information Naiz.

    Ces trois dernières ont été arrêtées à Madrid alors qu’elles devaient défendre les militants abertzale dans le macro procès qui devait démarrer aujourd’hui à l’Audiencia Nacional. Parmi eux, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin.

    D’autres personnes ont également été arrêtées à Barakaldo et Tolosa notamment. Ces avocats seraient accusés « d’intégration à une organisation terroriste ».

    D’après des informations de Naiz, un an après l’opération policière « Jaque » (Echec en espagnol) contre les avocats Arantxa Zulueta et Jon Enparantza, cette opération se nommerait « Mate » ("[et] mat" en espagnol).

    Le local du syndicat abertzale LAB de Bilbo serait aussi perquisitionné.

    La parlementaire d’EH Bildu Julen Arzuaga a dénoncé sur son compte Twitter l’opération et considère que c’est une réponse « misérable aux demandes des droits fondamentaux d’une volonté forte de paix de ce peuple », en référence à la manifestation de samedi dans les rues de Bilbo, qui a rassemblé plus de 80 000 manifestants.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/l-operation-policiere-suscite-l-indignation-au-pays-basque

    Le tant attendu procès à l’encontre de 35 représentants de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, est suspendu suite aux arrestations de 16 personnes ce matin par la Garde Civile epsagnole, dont des avocats du procès. Des deux côtés de la Bidasoa, les réactions ne se sont pas faites attendre.

    Anaiz Funosas, au nom de Bake Bidea (mouvement civil en faveur du processus de paix au Pays Basque) a fait part de son inquiétude : « c’est une violation des droits fondamentaux contre des personnes engagées dans le processus de paix ». Elle affirme que la population a montré une réelle volonté de paix ces dernières années mais Madrid voudrait qu’ils se « résignent ; il ne faut pas tomber dans ce piège ».

    Les politiques aussi ont tenu à déclarer leur indignation. Le parti politique Sortu (gauche abertzale), joint par téléphone, a dénoncé fermement l’opération policière et demandé la libération immédiate de l’ensemble des personnes arrêtées. « L’opération arrive dans un contexte particulier au moment où la majorité de la population veut une résolution de la question des prisonniers pour la paix », a déclaré Jean-François Lefort, dit « Lof », représentant du parti. Il affirme que l’heure est aujourd’hui au dialogue mais que les Etats français et espagnol s’entêtent. « Nous demandons de travailler autour d’un schéma qui amène la libération de tous les prisonniers politiques basques », a t-il poursuivi.

    Les jeunes abertzale de l’organisation Aitzina ont dénoncé ces arrestations sur leur compte Twitter.

    La conseillère régionale Europe-Ecologie les Verts et membre du collectif de soutien pour A. Martin et H. Abrisketa, a déclaré en son nom être choquée « qu’on puisse marcher hier à Paris pour la liberté d’expression et empêcher le Pays Basque de le faire. On est tous Charlie mais pas au Pays Basque ».

    La députée PS Colette Capdevielle, avocate de profession, a déclaré sur son compte Twitter : « les droits de la défense sont des droits fondamentaux en France et en Espagne » et « le libre choix de l’avocat est un droit fondamental ».

    D’autres avocats se sont aussi exprimés. Me Jone Goirizelaia, depuis l’Audencia Nacional de Madrid a demandé la remise en liberté immédiate des avocats détenus. Me Xantiana Cachenaut, avocate de militants abertzale est elle aussi scandalisée par « cette violation honteuse des droits fondamentaux au lendemain de la manifestation de Bilbo et à la veille de la décision du Tribunal Suprême sur le cumul des condamnations ». Elle explique que dans la situation dans laquelle se trouvent les 19 inculpés, le droit français prévoit trois possibilités : la suspension du procès, les avocats toujours présents prennent la défense des inculpés privés d’avocat ou la mise en place d’avocats commis d’office. L’inculpé n’a alors pas le droit de le refuser et l’avocat bénéficie d’une durée définie pour étudier le dossier.

    Analyse d’Antton Etxeberri
    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/des-obstacles-sur-la-voie-de-la-paix

    L’opération de la garde civile contre les avocats du Pays Basque intervient à un moment bien particulier. Deux jours après la très importante mobilisation de la société basque à Bilbo qui réclamait une nouvelle fois l’arrêt de la dispersion des prisonniers basques, le gouvernement espagnol a souhaité répondre de manière directe, en s’attaquant à la défense de ces prisonniers.

    Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, défilait dimanche dans les rues de Paris, auprès du président français François Hollande, pour défendre la liberté d’expression et de la presse. Comment peut-on justifier la présence du chef du gouvernement espagnol à cette manifestation ? N’est-ce pas un gouvernement dans lequel Rajoy était ministre qui a fermé des organes de presse, arrêté et emprisonné ses dirigeants, qui pour certains ont dénoncé des tortures ? La présence de Mariano Rajoy à Paris dimanche relève d’une #hypocrisie et d’un besoin de #récupération démocratique : elle représente plus une insulte à ceux qui défilaient pour la #liberté_d'expression.

    Le lendemain même de cette manifestation de Paris, l’Etat espagnol ouvre un procès contre 35 citoyens du Pays Basque, qui ont pour seul tort de défendre leurs idées politiques de manière publique. Parmi eux, deux ont la nationalité française, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin. Celles-ci se retrouvaient donc convoquées dans un procès sans leur propre avocat, comme 17 autres accusés. La démocratie défendue par Rajoy. Les juges espagnols n’ont eu finalement d’autres choix que de suspendre le procès.

    L’arrestation de ces avocats intervient également à la veille d’une décision importante : le Tribunal Suprême espagnol doit rendre ses conclusions concernant une décision du Conseil de l’Europe à l’Etat espagnol. En effet, la Justice européenne estime qu’un condamné qui a accompli une peine de prison dans un Etat européen (ici en France) doit se voir décompter ces années de prison de la peine totale infligée dans un autre pays européen (ici l’Espagne).
    La Justice espagnole qui devrait suivre la décision du Conseil européen (celle-ci étant prioritaire), quelques dizaines de détenus devraient être libérés immédiatement. Les arrestations de ce lundi interviennent donc dans cette ambiance, et n’ont d’autre but que d’influer sur les magistrats espagnols qui doivent se retrouver mardi pour prendre leur décision. En effet, ce débat de libérer ou non les condamnés qui ont purgé leurs peines, a été forcé par le gouvernement espagnol, et a créé une forte division entre les juges espagnols.

    Depuis plus de trois ans, le Pays Basque travaille à la mise en place d’un processus de paix. Les gouvernements français et espagnol n’y ont jusqu’à présent répondu que par la répression et le déni. Le procès des 35 de Batasuna à Madrid, celui de Paris le 21 janvier contre Intza Oxandabaratz, l’arrestation de nombreux avocats... Autant d’éléments qui souhaitent entraver la volonté des habitants du Pays Basque de parvenir à la paix.

    Cette actualité fait repenser à cette vieille couverture de Reiser pour #Charlie_Hebdo

    Ça me rappelle cette interview de Jean-Marc Rouillan en 2013 http://www.argia.eus/argia-astekaria/2362/umiliatu-nahi-gaituzte-gauarekin-atera-atzeko-atetik où il disait

    On l’a vu dans l’histoire de l’Allemagne : pendant 20 ans ils disaient que si la Faction Armée Rouge déposait les armes ils libèreraient les prisonniers. La RAF a déposé les armes et la libération des prisonniers a trainé 4-5 ans de plus [...] Ils ne veulent pas de reconnaissance des torts, ils veulent juste nous humilier

  • Crowded streets in Bilbao with a silent cry: Repatriation of Basque Political prisoners now
    http://www.argia.eus/albistea/crowded-streets-in-bilbao-with-a-silent-cry-repatriation-of-basque-political-

    Tens of thousands of people gathered in Bilbao. (Photo: Dani Blanco/Argia)

    The City of Bilbao was becoming crowded by people arriving from all over the Basque Country as the day went on. By noon it was impossible to walk around the city centre. The main streets surrounding the meeting points from which the demonstration was going to start at 17:00 hours were getting packed as this time got closer. “Sare” (meaning literally “Network” in Basque, a citizen network struggling for the rights of Basque political prisoners) was in the way of achieving the objective of the day. This article is a chronicle of that demonstration.

    25 years ago the Spanish and French governments applied the policy of dispersal against the Basque political prisoners. Since then and according to the information given by “Sare” the family members and friends that visit the these prisoners travel 352.329 km every week, as much as turning around the earth 8.8 times weekly. The policy of dispersal has an average cost of 12.257 Euros per family a year and 16 people have died in traffic accidents while going to visit their dear ones. Like in the last years there has been a massive demonstration in Bilbo in order to demand the respect towards the rights of the Basque political prisoners and the end of the policy of dispersal.

    This year the demonstration had a different structure. Instead of starting from a square and going down to the City Hall (a distance of 2 kilometres) it started from both sides and they met together in a middle point between both ends. The families of the political prisoners opened the way in their usual lined structure.

    Currently there are around 460 Basque political prisoners in 73 jails in France and Spain. Within this collective there are members of ETA, pro-independence politicians, trade union members, members of the youth movement, journalists... even though the Spanish government catalogues the whole of them as “everything is ETA”.

    Like the organizers had underlined once and again the protagonists were the citizens and the families of the political prisoners. On Saturday those political parties, trade unions, organizations and well known people that had shown their support for the demonstration were kept in a second line.

    Among the protagonists there were also those that are key figures in this issue of the dispersal policy applied against the Basque political prisoners; the Mirentxin vans that week after week drive voluntarily the families to the prisons scattered all over France and Spain as a sign of solidarity. On Saturday they were the ones opening the roads of Bilbao too.

    Mirentxin drivers opened the road. (Photo: Dani Blanco/Argia)

    Two kilometres of distance packed with citizens. Lots of them didn´t have even the possibility of moving at all and following the recommendations of the organizers they have just occupy the streets.

    It has been achieved. Once again thousands of people demanded in silence the repatriation of the Basque political prisoners to the Basque Country. Like the main slogan stated, Now to the Basque Country! The demonstration was silent as demanded by the organizers, a demand well respected by the participants. Only two slogans have followed the whole demonstration in its way; “Basque prisoners to the Basque Country” and “Bring the Basque political prisoners home”.


    Family members holding banner against dispersal policy. (Dani Blanco/Argia)

    While many are the comparisons that can be made with last year demonstration http://seenthis.net/messages/216214 where around 130.000 people marched for “human rights, resolution, peace”, two are the ones that outstand among others. Last year demonstration was firstly prohibited by the Spanish National Court and that had as a consequence that the PNV (Basque Nationalist Party) supported also the demonstration. Certainly last year was in Bilbao a stronger feeling of solidarity and a great amount of euphoria. The support shown towards the Basque political prisoners this year has been strong too but within a more relaxed environment. This year the PNV hasn’t supported the demonstration outlining at the same time that last year they did so because of its prohibition.

    At the end of the event Saroi Jauregi and the singer Fermin Muguruza have taken the roll of presenters. The improvisers Maialen Lujanbio, Igor Elortza and Amets Arzallus have sung some poems. And the singers “The Aire systers”, Rafa Rueda and Agus Barandiaran have sung along with other thousands of people the popular song “Your mother is waiting, so is your father...”
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wEtP-Qj4D_4


    Maite Mangado and Hegoa Arakama family members of Basque political prisoners demanded that the rights of the Basque political prisoners as well as those of their family members have to be respected. “Those rights must be respected now! Not tomorrow or the day after! It has to be now because among other reasons this attitude also helps the peace process.” They have both outlined that the policy of dispersal is a policy of revenge and that with the support of the society “the wall representing the policy of dispersal will be brought to an end. We call you to walk together towards that end, step by step.” Finally they invited people to join “Sare”, the network working for the rights of Basque political prisoners.

    The light has become another protagonist of this demonstration. At the end of it thousands of lights have been lighten on the hands of the participants obtaining thus a strong picture.


    The singer Fermin Muguruza and Saroi Jauregi have brought the event to an end by stating that “in order to create together a future in which all human rights will be respected, now is the time to ensure that the rights of the Basque political prisoners and their families are respected. All together we will achieve it!”

    People have started moving on, some went towards the bars, others to take the buses...and lots of them probably still remember the last words of the poem sung by the improviser Amets Arzalluz: “It is not easy year after year/to bring more people here/and we hope that next year/ you will come to celebrate (we brought them home)”.

    Video summary by Topatu.info.
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=H9JGfQJYFtE


    Video made by Sare
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=X9-utVvQZ8g

    Dispersal policy in a map

    In white the number of prisoners in each prison, and in black, amount of kilometres from the Basque Country. (Infographics by Gara)

    #processus_de_paix #pays_basque #prisonniers_politiques #prisonnières_politiques #35aklibre #cartographie #visualisation

    • J’ai passé deux jours à Bilbao, il y a deux ans, et j’ai été étonnée du dynamisme de la ville, pourtant clairement ravagée par un processus de désindustrialisation.
      Il y avait des sortes de flashmobs d’activistes basques un peu partout dans les rues. On sentait une énergie revendicatrice continue et attentive, des mecs qui lâchent rien, qui surgissent de nulle part, font une action symbolique sur le mode commando et redisparaissent dans la foule aussi sec. J’ai en envie de demander à l’un des activistes des cours de mobilisation politique continue, mais en dehors du fait que je ne connais pas la langue, j’ai eu les jetons que ma démarche soit mal interprétée.
      Mais je me disais : « c’est ça qu’il faut faire, pas les putains de manifs encadrées façon promenade de santé, il faut être la punaise continuellement plantée dans le cul ».
      #activisme

    • Oui il y a eu une grosse désindustrialisation, à partir des années 1980 notamment, et la ville et ses environs ont connu une époque assez sombre économiquement parlant. Malgré ça les dynamiques citoyennes n’ont jamais cessé.
      Ce qui fait la réussite de ce genre d’événement c’est comme tu l’as vu un esprit de mobilisation permanente (avec souvent aussi une dimension festive), et également le fait que les dynamiques citoyennes ne sont pas cantonnées à des cercles « militants professionnels » bien précis.

  • #TantazTanta : Goutte à goutte, formons un océan ! Processus de paix au Pays Basque
    http://www.youtube.com/watch?v=Gn28ETl7Rx4

    Le 11 janvier, une mobilisation citoyenne sans précédent dans l’histoire récente du #Pays_Basque envahira les rues de Bilbao. Ce jour-là, des dizaines de milliers de personnes descendront dans la rue pour réclamer le rapatriement des #prisonniers_politiques_basques.

    Il y a 25 ans, les gouvernements espagnol et français ont décidé de les incarcérer dans des geôles éloignées du Pays Basque, afin de les isoler de leur milieu et de pénaliser les familles forcées d’accomplir des voyages interminables pour leur rendre visite. Actuellement, il s’agit de 527 prisonnier·e·s, dispersé·e·s dans 73 prisons d’Espagne et de France, chaque famille devant parcourir 1500 km en moyenne pour un parloir de 40 minutes. Ces dernières années, 16 personnes, parents ou amis, ont perdu la vie à la suite d’un accident de la route alors qu’elles se rendaient à un parloir. Des centaines d’entre elles ont été blessées.

    Les institutions basques ont demandé à de maintes reprises la fin de la #dispersion. Les enquêtes d’opinion indiquent que plus de 75% de la population appuient cette demande. Au cours de ces dernières années, des manifestations monstres et des milliers d’actes de protestation se sont déroulés, malgré quoi Paris et Madrid, du haut de leur mépris pour la société basque, continuent de bafouer les droits humains des personnes prisonnières et de leurs familles.

    Après la déclaration par l’ETA d’un cessez-le-feu définitif en novembre 2011, les États ont choisi de boycotter le #processus_de_paix et la situation dans les prisons ne cesse de se dégrader.

    De plus, le refus du Gouvernement espagnol de remettre en liberté celles et ceux qui avaient purgé leur peine a motivé l’intervention de la Haute Cour Européenne des Droits de l’Homme, laquelle a ordonné la libération de plus de 60 prisonniers-ères derrière les barreaux depuis 20, 25 ou 30 ans.

    Au jour d’aujourd’hui, des personnes âgées ou gravement malades sont encore incarcérées sous un régime d’isolement ou de mauvais traitements. Parmi elles, on trouve des militants de l’ETA, des journalistes, des syndicalistes, des membres d’organisations politiques et de jeunesse ainsi que des activistes militant pour les droits des prisonniers. En compagnie d’un certain nombre de dirigeants politiques, le leader indépendantiste Arnaldo Otegi est maintenant incarcéré depuis plus de 4 ans, pour avoir mis en place le processus ayant débouché sur le cessez-le-feu définitif et unilatéral déclaré par l’ETA.

    La société basque réclame des solutions ; elle souhaite tourner la page des souffrances pour jouir d’une paix durable et définitive. Toutefois, les États français et espagnol ont choisi d’utiliser la politique pénitentiaire pour s’opposer à la paix, pour bloquer le conflit à une phase aujourd’hui dépassée et pour maintenir les violations des droits humains.

    Face à une telle situation, la société civile s’étant engagée massivement envers
    la paix, le Gouvernement espagnol a de nouveau violemment frappé, en septembre 2013, par la mise hors la loi du mouvement civil Herrira, promoteur des dernières protestations en date pour les droits des prisonniers, avec arrestation de 18 membres d’Herrira à la clé.

    C’est dans ce contexte que la mobilisation du 11 janvier 2014 s’annonce historique, comme la plus importante des dernières décennies. Le format sera novateur puisque chaque participant viendra muni d’une goutte pour former, ensemble, océan qui submergera les rues de Bilbao, pour symboliser la détermination et la force d’une société qui aspire à sortir du conflit en cours. Pour cela, il est indispensable de reconnaître et de réparer les torts causés à chacune des victimes et de favoriser le retour de toutes les personnes prisonnières et exilées.

    Nous demandons aux Gouvernements français et espagnol de donner une chance à la paix au Pays Basque. Nous demandons à la communauté internationale de contribuer à la résolution du conflit.

    Nous sommes un petit peuple qui veut cesser de souffrir. Et votre soutien et votre solidarité nous sont indispensables !
    Droits humains, résolution, paix.

    PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES AU PAYS BASQUE.

    lien avec http://seenthis.net/messages/198312

  • Le monde de Sophie (Hunger) | Fauteuses de trouble
    http://www.fauteusesdetrouble.fr/2013/02/le-monde-de-sophie-hunger

    Son humour est touchant, rare, elle passe du premier au second degré sans prévenir. Comme par exemple lorsqu’elle raconte la condition peu enviable de la statue de la liberté. À première vue on pourrait s’attendre à un discours conceptuel sur la liberté mais il n’en sera rien. Sophie Hunger aborde la captivité de cette statue géante dans son évidente concrétude. Immobile. Prostrée. Otage des photographies. Elle imagine ce que peut penser la sculpture… en suisse-alémanique. La chanson a capella entonnée par Sophie Hunger et ses musiciens, même incompréhensible et étrange, est très belle

    #statue #liberte #prisonniere