• Vaccination : le partenariat avec Doctolib contesté devant le Conseil d’Etat
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260221/vaccination-le-partenariat-avec-doctolib-conteste-devant-le-conseil-d-etat

    Un collectif de professionnels de la santé reproche à Doctolib d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.

    Un collectif a déposé, jeudi 25 février, une requête devant le Conseil d’État visant à obtenir l’annulation du partenariat passé entre le gouvernement et Doctolib pour la prise de rendez-vous dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19.

    Ce référé-liberté, que Mediapart a pu consulter, a été signé par des professionnels de santé, le collectif InterHop, le professeur Didier Sicard, le Syndicat de la médecine générale, l’Union pour une médecine libre, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes et la Fédération des médecins de France, ainsi que par des associations de patients, comme ActUp santé Sud-Ouest ou Marie Citrini, représentante des usagers de l’AP-HP.

    Ils reprochent à la société franco-allemande de mettre en danger les données personnelles des patients en confiant leur hébergement à Amazon Web Services (AWS), une société soumise au droit américain et donc aux programmes de surveillance permis par celui-ci.

    L’annonce de ce partenariat entre le gouvernement et Doctolib avait été faite le mardi 12 janvier par le ministre de la santé Olivier Véran lors d’une audition par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Comme l’a indiqué celui-ci à l’époque, ce sont en fait trois prestataires qui ont été sélectionnés par le gouvernement : les sociétés Doctolib, Maiia et Keldoc. Ce choix a été opéré à la dernière minute, l’État n’ayant pas anticipé ce sujet lors de la construction en catastrophe de son système d’information pour le suivi de la vaccination.

    Cependant, comme le souligne la requête rédigée par Me Juliette Alibert, la plateforme du leader français du secteur est celle vers laquelle les candidats à la vaccination sont renvoyés afin de prendre un rendez-vous. Les requérants expliquent en effet avoir réalisé, le 25 janvier dernier, une « analyse du site Santé.fr », sur lequel les patients doivent se rendre pour prendre rendez-vous.

    Celle-ci révèle « que 861 centres de vaccination passent par la solution de prise de rendez-vous en ligne Doctolib, contre 39 et 97 pour les deux autres solutions (respectivement Maiia et Keldoc) », affirme la requête, soit un taux de redirection de « plus de 80 % ».

    Un chiffre correspondant à un décompte effectué par Mediapart mardi 2 février qui avait alors recensé 925 centres de vaccination utilisant Doctolib, sur un total de 1 133, soit une proportion de 81,6 %.

    En plus d’être en situation de quasi-monopole, Doctolib collecte une quantité importante de données sensibles. Le patient doit tout d’abord donner, lors de son inscription, son identité, sa date de naissance, son adresse mail et son téléphone. Il doit également indiquer le « motif de la consultation », c’est-à-dire la raison pour laquelle il fait partie des personnes prioritaires pour la vaccination.

    Le patient doit ainsi préciser s’il a plus de 75 ans, s’il est un professionnel ou s’il est atteint d’une des « pathologies à haut risque » ouvrant droit à un vaccin, comme les cancers, les maladies rénales ou certaines maladies rares.

    Le recours pointe que, de surcroît, Doctolib dispose déjà d’une importante quantité d’informations sur de nombreux patients, collectées à l’occasion de ses activités habituelles. Ainsi, il y a de fortes chances que des patients souhaitant se faire vacciner disposent déjà chez Doctolib d’un « historique » résumant leurs rendez-vous pris via la plateforme.

    « En croisant les données recueillies en lien avec la vaccination contre le Covid-19 avec l’historique des rendez-vous, il est possible de définir directement les pathologies dont souffre le patient et de renseigner son état de santé », s’inquiètent les requérants. Ils citent l’exemple d’un candidat à la vaccination dont l’historique révélerait de nombreux rendez-vous chez un néphrologue. « Il est dès lors très facile d’en déduire, en croisant les données, qu’il est prioritaire en raison d’une maladie rénale sévère, voire nécessitant d’être dialysé. »

    Mais leur principale critique porte sur les conditions d’hébergement des données de Doctolib. La société a en effet choisi d’avoir recours à la société américaine Amazon Web Services. Or, pointe la requête, cette solution emporte le risque de voir ces données visées par les programmes de surveillance permis par le droit américain, comme l’a d’ailleurs déjà reconnu le Conseil d’État en fin d’année 2020.

    En effet, au mois d’octobre dernier, un collectif avait déjà contesté devant le juge administratif le choix du gouvernement en matière d’hébergement de données de santé. À l’époque, il s’agissait de celles détenues par le Health Data Hub, la gigantesque plateforme devant centraliser, à terme, l’ensemble des données de santé des Français en confiant l’hébergement de celles-ci à la solution Azure de Microsoft.

    Ce recours se fondait sur un arrêt rendu le 16 juillet 2020 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ayant annulé le « bouclier de protection des données », ou Privacy Shield, accord qui régissait les transferts de données personnelles entre les États-Unis et les pays de l’Union européenne.

    Or, dans cette décision, la CJUE ne se contentait pas d’évoquer le simple cas des transferts volontaires de données et s’inquiétait des cas de transferts imposés ou de consultations à distance par des agences américaines. Elle pointait les dangers de deux textes, le « Foreign Intelligence Surveillance Act » (Fisa) et l’« Executive Order ( EO) 12333 » régissant des programmes de surveillance américains, « qui instituent des programmes permettant l’accès des autorités publiques états-uniennes à des fins de sécurité nationale aux données personnelles transférées de l’UE vers les États-Unis, de façon particulièrement large et sans ciblage ». Parmi ces programmes figurent Prism et UpStream, dont l’ampleur avait été révélée par Edward Snowden en 2013 et qui ont été depuis maintenus.

    Interrogée sur cette question dans le cadre de la procédure contre le Health Data Hub, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait, le jeudi 8 octobre, transmis au Conseil d’État un mémoire dans lequel elle rejoignait l’analyse de la CJUE.

    « Même dans le cas où l’absence de transferts de données personnelles en dehors de l’UE à des fins de fourniture du service serait confirmée, affirmait la Cnil, la société Microsoft peut être soumise, sur le fondement du Fisa, voire peut-être de l’EO 12333, à des injonctions des services de renseignement l’obligeant à leur transférer des données stockées et traitées sur le territoire de l’Union européenne. »

    En conséquence, la commission appelait tout simplement l’État à cesser « dans un délai aussi bref que possible » de confier l’hébergement des données de santé des Français à Microsoft ou toute autre société soumise « au droit états-unien ».

    Ces inquiétudes semblaient avoir été entendues par le gouvernement. Dès le jour de la transmission du mémoire de la Cnil, à l’occasion d’une audition au Sénat, le secrétaire d’État au numérique Cédric O avait fait part de sa volonté de trouver une autre solution d’hébergement. « Nous travaillons avec Olivier Véran, après le coup de tonnerre de l’annulation du Privacy Shield, au transfert du Health Data Hub sur des plateformes françaises ou européennes », avait-il affirmé.

    Dans sa décision, rendue le vendredi 14 octobre, le Conseil d’État avait rejeté le recours de SantéNathon en raison de l’utilité du Health Data Hub dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, mais tout en reconnaissant les risques de transferts pointés par la Cnil. Il appelait les autorités à concrétiser, « dans les délais les plus brefs possible », leurs engagements.

    Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil Marie-Laure Denis, et révélé par Mediapart le 22 novembre 2020, Olivier Véran affirmait même souscrire « pleinement » aux craintes exprimées par la Cnil dans son mémoire et s’engageait à trouver une solution technique « dans un délai qui soit autant que possible compris entre 12 et 18 mois et qui, en tout état de cause, ne dépasse pas deux ans ».

    Lundi 22 février, c’est la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) qui dénonçait, dans un communiqué, le risque de confier les données de santé des Français à une entreprise américaine. « Les conditions juridiques nécessaires à la protection de ces données ne semblent pas réunies pour que l’ensemble de la base principale soit mise à disposition d’une entreprise non soumise exclusivement au droit européen […] indépendamment de garanties contractuelles qui auraient pu être apportées », écrivait-elle au sujet du Health Data Hub.

    « Il s’avère donc qu’ensemble, la CJUE, la Cnil, la Cnam […], le Conseil d’État et le gouvernement lui-même reconnaissent que l’état de la législation américaine ne permet pas une conciliation avec le droit à la protection des données tel que régi par le RGPD, que les données soient hébergées ou non dans l’Union européenne », résume la requête contre le partenariat de Doctolib.

    Pour les requérants, la société française, en recourant aux services d’Amazon, se place dans la même situation que le Health Data Hub avec Microsoft. « Par analogie […], les risques qui entourent l’entrepôt de données de santé hébergé par une société de droit américain sont identiques à ceux liés à une solution privée de prise de rendez-vous dont les données de santé sont hébergées par une société de droit américaine », affirment-ils.

    En conséquence, ils demandent au Conseil d’État d’ordonner « la suspension du partenariat avec Doctolib » et, « au ministère de la santé, d’avoir recours à d’autres solutions de gestion de la prise de rendez-vous ». La requête demande, subsidiairement, au juge administratif de solliciter la Cnil afin d’obtenir son analyse sur cette affaire. Si le référé-liberté est jugé recevable par le Conseil d’État, celui-ci devra normalement se prononcer dans les 48 heures.

    Contacté par Mediapart vendredi dans la journée, Doctolib explique n’avoir pas encore eu connaissance du recours et ne dispose « à date d’aucun élément sur ce sujet ». La société renvoie à sa page consacrée à la protection des données et souligne avoir « pris depuis 2013 des engagements forts pour protéger la vie privée et la sécurité des données de » ses utilisateurs.

    Concernant le recours aux services d’Amazon, Doctolib affirme avoir, depuis mai 2019, « publiquement recours à AWS comme partenaire pour l’hébergement sécurisé des données de santé ». La société souligne le fait que la société américaine héberge ses données « en France et en Allemagne ». Elle a par ailleurs été certifiée « hébergeur de données de santé » et « est à ce jour l’un des tout premiers hébergeurs du monde, notamment en matière de protection des données ».

    « Doctolib a par ailleurs mis en place un chiffrement systématique de l’ensemble des données hébergées chez AWS. Les clefs de chiffrement et déchiffrement sont quant à elles hébergées en France chez un hébergeur français », insiste la société.

    Enfin, concernant le partenariat passé avec le ministère de la santé, Doctolib renvoie vers celui-ci. « Nous pouvons simplement vous dire que nous sommes mobilisés jour et nuit pour aider les citoyens à accéder facilement à la vaccination et les centres de vaccination à gérer cette campagne », ajoute la société.

    Également contacté, le ministère de la santé n’avait, lui, pas encore réagi vendredi en fin d’après-midi.
    #Amazon #AmazonWebServices-AWS #Doctolib #données #CloudComputing #COVID-19 #santé #PrivacyShield (...)

    ##santé ##CJUE

  • Lettre ouverte internationale des ONG demandant la suspension du #Privacy_Shield
    https://www.laquadrature.net/fr/appel_suspension_privacy_shield

    Paris, 3 mars 2017 — La Quadrature du Net se joint à une coalition d’associations européennes et internationales et signe une lettre demandant la suspension du « Privacy Shield », la décision permettant le transfert de données personnelles entre les États-Unis et l’Union européenne. Ces organisations considèrent que les États-Unis ne donnent pas assez de garanties à la protection des données personnelles des Européens. Cette décision du « Privacy Shield » est actuellement contestée devant la Cour de justice de l’Union européenne par Digital Rights Irelands et par les « #exégètes_amateurs »1.

    Commissaire Věra Jourová cc : Secrétaire du Commerce des États-Unis, #Wilbur_Ross Madame #Isabelle_Falque-Pierrotin Présidente du Groupe de travail de l’Article 29 Député européen #Claude_Moraes Président de la (...)

    #Surveillance #Vie_privée_-_Données_personnelles #Marlene_Bonnici #Věra_Jourová #communiqué

  • Trump signs ’no privacy for non-Americans’ order – what does that mean for rest of us ?
    https://www.theregister.co.uk/2017/01/26/trump_blows_up_transatlantic_privacy_shield

    Europe’s Privacy Shield shaken by US prez US President Donald Trump may have undermined a critical data sharing agreement between the United States and Europe that internet giants rely on to do business overseas. In an executive order focused on illegal immigrants that was signed by the president this week, one section specifically noted that privacy protections would not be extended past US citizens or permanent residents in (...)

    #Privacy_Shield #données

  • Données personnelles : un décret de Trump inquiète les défenseurs du Privacy Shield
    http://www.numerama.com/politique/227757-donnees-personnelles-un-decret-de-trump-inquiete-les-defenseurs-du-

    Un décret adopté par Donald Trump menace potentiellement le Privacy Shield, l’accord censé veiller à la protection des données personnelles des citoyens européens exportées aux États-Unis par des entreprises comme Google et Facebook. La Commission européenne se veut rassurante mais affirme sa vigilance. L’accord Privacy Shield, qui présume que les données personnelles des Européens exportées aux États-Unis par des entreprises bénéficient du même degré de protection qu’en droit européen, aura nécessité de (...)

    #données #Privacy_Shield

  • Avec le “Privacy Shield”, les Américains vont pouvoir exploiter nos données en toute légalité
    http://www.telerama.fr/medias/avec-le-privacy-shield-les-americains-vont-pouvoir-exploiter-nos-donnees-en

    La Commission européenne a approuvé l’accord encadrant le transfert de données personnelles vers les Etats-Unis par des entreprises comme Facebook ou Google. Présenté comme une avancée nécessaire, il comporte pourtant de grosses failles. C’est la fin d’un feuilleton de plus de quinze ans. Les membres de l’Union Européenne ont définitivement approuvé le « Privacy Shield », un ensemble de règles encadrant le transfert de données personnelles de citoyens européens par les entreprises américaines présentes sur (...)

    #NSA #Facebook #données #CNIL #Privacy_Shield #Safe_Harbor

  • Un nouvel accord pour protéger les #données_personnelles
    http://fr.myeurop.info/2016/07/12/un-nouvel-accord-pour-prot-ger-les-donn-es-personnelles-14641

    P margin-bottom : 0.21cm ; Adopté par les Etats membres le 8 juillet et par la Commission européenne le 12, l’accord « Privacy Shield » devra encadrer le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis. Un projet qui prend le relais du très contesté accord « Safe Harbor », invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en 2015.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #INFO

  • Loi #Numérique : Axelle Lemaire s’explique sur les arbitrages perdus et gagnés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120716/loi-numerique-axelle-lemaire-s-explique-sur-les-arbitrages-perdus-et-gagne

    La secrétaire d’État au numérique défend sa loi sur la #République_numérique avant son adoption définitive par l’Assemblée le 20 juillet, malgré les critiques de nombreuses associations qui en déplorent les lacunes. « C’est un texte de combat » contre les lobbys et les résistances administratives, jure-t-elle. « La politique, c’est une grande leçon de modestie. » Axelle Lemaire en juillet 2014 à l’Assemblée. © Reuters

    #France #chiffrement #darknet #Emmanuel_Macron #open_data #privacy_shield #projet_de_loi #SFR

  • Axelle Lemaire : « Je me suis sentie comme une lanceuse d’alerte au gouvernement »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120716/axelle-lemaire-je-me-suis-sentie-comme-une-lanceuse-d-alerte-au-gouverneme

    La secrétaire d’État au #Numérique défend sa loi sur la #République_numérique avant son adoption définitive par l’Assemblée le 20 juillet, malgré les critiques de nombreuses associations qui en déplorent les lacunes. « C’est un texte de combat » contre les lobbys et les résistances administratives, jure-t-elle. « La politique, c’est une grande leçon de modestie. » Axelle Lemaire en juillet 2014 à l’Assemblée. © Reuters

    #France #chiffrement #darknet #Emmanuel_Macron #open_data #privacy_shield #projet_de_loi #SFR

  • Nos empreintes digitales (et autres données biométriques) nous appartiennent-elles encore maintenant qu’elles sont utilisées par les géants du web ?
    http://www.atlantico.fr/decryptage/vos-empreintes-digitales-et-autres-donnees-biometriques-appartiennent-elle

    Désormais indispensables pour déverrouiller son iPhone et particulièrement pratiques pour identifier des amis sur les photos Facebook (par exemple), les données biométriques font parties de notre quotidien à tous. Pour autant, elles tombent dans un flou légal relatif qu’il est important de connaître avant de choisir de les utiliser. Atlantico : Alors que les données biométriques (empreintes digitales, rétiniennes, voix, etc.) se développent de plus en plus, la législation autour de ce business reste (...)

    #Google #Facebook #iPhone #biométrie #empreintes #facial #Privacy_Shield #Patriot_Act #CNIL #Shutterfly (...)

    ##Take-Two_Interactive_Software

  • Données personnelles : un accord « Privacy Shield » très favorable pour les Etats-Unis
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/01/donnees-personnelles-un-accord-privacy-shield-tres-favorable-pour-les-etats-

    Malgré le Brexit, la Commission européenne continue à travailler. Au début de juillet, elle devrait adopter l’accord dit « Privacy Shield » (« bouclier de protection de la vie privée ») qui encadrera le transfert de données personnelles des citoyens de l’Union européenne vers des data centers (« centres de données ») aux Etats-Unis. Il viendra remplacer l’accord de « Safe Harbor », datant de 2000, invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en octobre 2015, car il n’offrait pas de protection (...)

    #NSA #Safe_Harbor #Privacy_Shield #surveillance #données #USA_FREEDOM_Act

    • Contenu principal :

      • La collecte des données devra correspondre aux besoins précis des entreprises, et ne pas être détournées pour d’autres usages.

      • Les Européens auront la possibilité de bloquer l’utilisation de leurs données pour des utilisations non prévues au départ (opt out). 

      • Pour les données sensibles (emploi, santé, etc.), un consentement préalable sera exigé.

      • Un Européen aura le droit de consulter ses données personnelles détenues par une entreprise américaine, et si elles sont erronées, il pourra exiger qu’elles soient corrigées.

      Le stockage ne pourra pas excéder cinq ans – sauf exception, notamment pour les journalistes, les artistes, les chercheurs, les statisticiens…

      • En ce qui concerne les décisions prises automatiquement par des ordinateurs (par exemple le rejet d’une demande de crédit, ou un profilage individuel), les Etats-Unis s’engagent simplement à évaluer l’impact de ces pratiques, à l’occasion des discussions annuelles prévues avec la Commission.

      • Les services de renseignement américains continueront à intercepter et à exploiter les données personnelles venues d’Europe, notamment dans les affaires de « sécurité nationale » (contre-espionnage, terrorisme, armes de destruction massive…), « d’intérêt public » et de crime organisé

      • Les Etats-Unis s’engagent à collaborer avec les agences de protection des données des pays membres de l’UE

      • Si la Commission européenne s’aperçoit que les autorités américaines ne tiennent pas leurs promesses, elle se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsion, y compris l’interruption des transferts et la dénonciation de l’accord.

      Le texte se réfère à la directive européenne de 1995, et non pas au nouveau règlement sur la protection des données, plus contraignant, adopté en 2015 mais qui n’entrera en vigueur qu’en 2018

      Par ailleurs, de nombreuses entreprises américaines n’ont plus vraiment besoin du Privacy Shield, car elles utilisent un autre mécanisme juridique : les « clauses contractuelles types », des accords privés bilatéraux passés entre une société européenne souhaitant exporter ses données outre-Atlantique et un prestataire américain qui va les traiter. Dans le cas des entreprises collectant directement les données auprès du public, comme Google ou Facebook, le contrat peut être passé entre leur filiale européenne et la maison mère américaine. 

      #privacy

  • Données personnelles vers les USA : le Privacy Shield serait finalisé mercredi
    http://www.numerama.com/politique/175827-donnees-personnelles-vers-les-usa-le-privacy-shield-serait-finalise

    La Commission européenne devrait finaliser mercredi le texte du Privacy Shield négocié avec les États-Unis, qui autorisera de nouveau les entreprises à exporter des données personnelles d’Européens vers les USA sans grandes formalités. Selon des informations du site Politico, la Commission européenne et les États-Unis devraient s’entendre ce mercredi sur une version finalisée du Privacy Shield, le cadre réglementaire censé remplacer le Safe Harbor que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a (...)

    #Privacy_Shield #CJUE #données

  • Facebook peut-il continuer à exporter vos données aux USA ? La CJUE devra trancher
    http://www.numerama.com/politique/172949-facebook-continuer-a-exporter-vos-donnees-aux-usa-cjue-devra-tranch

    La Cnil irlandaise a demandé à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de dire si Facebook pouvait utiliser les clauses contractuelles types pour continuer à exporter des données personnelles d’Européens vers les USA, malgré l’annulation du Safe Harbor. Le Commissaire irlandais à la protection des données, qui remplit en Irlande le même rôle que la Cnil française, a annoncé mercredi qu’elle saisissait la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour qu’elle dise si Facebook peut toujours (...)

    #Safe_Harbor #CJUE #données #Privacy_Shield

  • Privacy Shield : Alerte de l’Observatoire des Libertés et du numérique
    La Quadrature du net - Communiqué de presse - Paris, le 7 avril 2016 https://www.laquadrature.net/fr/lettre-oln-commission-libe-privacy-shield

    Le Privacy Shield, qui encadrera les transferts de données personnelles vers les entreprises établies aux USA, est en cours de négociation. Cet accord fait suite à l’annulation du Safe Harbor par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a jugé qu’il ne permettait pas une protection substantiellement équivalente des données personnelles des personnes protégées par le droit européen et qui a proposé des garanties pour y remédier. Ces garanties n’étant pour l’instant pas prévues par le projet de Privacy Shield, l’accord qui en résultera nivellera par le bas les droits fondamentaux des Européens.

    Voir aussi :
    Observatoire des Libertés et du Numérique - Lettre ouverte à Věra Jourová : du Safe Harbor au Privacy Shield, des promesses et du vent 10-02-2016
    >>> http://www.lececil.org/node/13915

    Le 6 octobre 2015, la Cour de justice de l’Union européenne annulait le Safe Harbor, accord conclu en 2000 avec les États-Unis pour donner un cadre légal aux transferts des données des citoyens de l’Union européenne aux États-Unis. Le G29, groupe de travail qui rassemble les autorités nationales de protection des données, avait donné jusque fin janvier à la Commission européenne pour trouver un nouvel accord qui prenne en compte les exigences de la Cour de Justice de l’Union européenne. Cet accord nommé « Privacy Shield » a été annoncé le 2 février, mais ne contient qu’une série de vagues promesses...

    #Safe_Harbor #Privacy_Shield #Privacy_Shield4 #G20 #commission_LIBE #Cour_de_justice_de_l'Union_européenne #CJUE

    #Accords _internationaux #Numérique #surveillance #Vie_privée #communications_électroniques #données_numériques #Données_personnelles

    Organisations membres de #Observatoire_des_Libertés_et_du_Numérique (#OLN ) - signataires :
    #CECIL
    #Creis-Terminal
    #Ligue_des_Droits_de_l'Homme ( #LDH ) #La_Quadrature_du_Net (#LQDN) #Syndicat_des_Avocats_de_France (#SAF) #Syndicat_de_la_Magistrature (#SM).

  • Leaseweb veut nous expliquer comment sauvegarder nos données dans l’ère de la cyber-guerre et des fausses promesses du genre save-harbor.

    Hosting-Gipfel in Berlin - Diplomatic Council
    http://www.diplomatic-council.org/de/portal/hosting-gipfel-in-berlin

    Das Diplomatic Council lädt zum Hosting-Gipfel nach Berlin. Ausrichter der Tagesveranstaltung am 17. Februar im renommierten SOHO House ist das DC Corporate Member LeaseWeb, eines der weltweit größten Hosting-Netzwerke.

    Keynotesprecher sind RA Ralf Schulten, Chairman des Global Small and Medium-sized Enterprises Forum („Mittelstandsforum“) im Diplomatic Council, und Beststellerautor („Schwarmdumm“) Prof. Dr. Gunter Dueck, Fellow des amerikanischen Ingenieursverbandes IEEE und Mitglied der IBM Academy of Technology.

    DC Chairman RA Ralf Schulten informiert über ein Thema, das derzeit vielen vor allem mittelständischen Firmen in Deutschland auf den Nägeln brennt: Was bedeutet die Einigung zwischen der EU und den USA über neue Regeln zum Datenaustausch und Datenschutz, kurz „EU-US Privacy Shield“, genannt? Die Nationale Initiative für Internet-Sicherheit (NIFIS) nennt den „EU-US Privacy Shield“ bereits eine „Mogelpackung“. Auf dem Hosting-Gipfel gibt DC Chairman RA Ralf Schulten Auskunft, welche Regeln Unternehmen in dieser rechtsunsicheren Situation für das Hosting ihrer Daten beachten sollten, um sich vor Ungemach zu schützen. Das Thema hat unter anderem deshalb so hohe Brisanz, weil bei Nichtbeachtung des Datenschutzes eine unmittelbare Haftung durch Vorstand oder Geschäftsführung eintreten kann.

    Venez nombreux pour une fois qu’il y a un repas gratuit dans le Soho House, club autrement cher et exclusif ;-) (Il faut s’inscrire à l’URL plus haut en indiquant les coordonnés de son entreprise.)

    About Leaseweb
    https://www.leaseweb.com/about

    The LeaseWeb platform resides on one of the largest, most reliable networks in the world, boasting 5.0 Tbps bandwidth capacity and 99.9999% core uptime. Thanks also to state-of-the-art data centers, and a broad choice of technologies, we are able to deliver an industry-leading portfolio of solutions – from bare metal to public and private clouds.

    With such ingredients to hand, we can help you find the perfect combination of IaaS options to maximize the performance of every workload – in the most efficient way for your business now – and as your requirements change.

    All LeaseWeb solutions are easy to configure and manage too. Our intuitive customer portal and API allows you to set up your infrastructure exactly as you want it, deploy new services on-demand and keep on top of your costs.

    #sécurité #internet #business #Berlin #cloud #hosting #safe_harbor #privacy_shield

    • The Business Implications of the EU-U.S. “Privacy Shield”
      https://hbr.org/2016/02/the-business-implications-of-the-eu-u-s-privacy-shield

      the Court of Justice’s rejection of the old Safe Harbor was based entirely on potential U.S. government practices, for which there is little indication of changed policy or procedure.

      Final approval for the Privacy Shield deal, reflecting the complex bureaucracy that plagues the EU, will include review by a dizzying array of governmental and quasi-governmental privacy bodies, the Commission itself, and its member states. Further legal challenges are all but guaranteed. Uncertainty will cloud internet-based companies doing business abroad for months, if not years, to come.

      Meanwhile, the Privacy Shield, even if it survives its trial by fire, will likely do nothing to add even a modicum of new protection to the personal information of European citizens.
      ...
      To the extent that the privacy concerns in Europe are genuine, they are a reflection of a profoundly different approach to privacy in two giant economies. U.S. privacy law, inspired by our revolutionary founding, focuses more on restrictions, such as the Fourth Amendment, that protect citizens from information collection and use by government rather than private actors. In fact, private actors are often protected from such restrictions by the First Amendment.

      But in Europe, scarred by catastrophic abuses of personal information that include the Inquisition, centuries of religious wars, the Holocaust, and the surveillance states of the former Soviet bloc countries, citizens enjoy broad privacy protections from companies and each other. In Europe, the government is seen as the principal protector of personal information from abuse by non-governmental institutions — the opposite of the U.S. model.

      L’article ne dit pas grand chose à propos du sujet évoqué par son titre, mais il constate quelques idées des base citées ici.

    • EU-US Privacy Shield offers flimsy protection | InfoWorld
      http://www.infoworld.com/article/3029969/privacy/eu-us-privacy-shield-offers-flimsy-protection.html

      While U.S. companies — especially tech giants like Google, Microsoft, and Facebook, which rely heavily on the easy flow of data — are primarily concerned with reestablishing a legal framework for data transfers, the real issue for Europeans is mass surveillance by government.
      ...
      Several privacy groups have called on the United States to improve its privacy laws to match those in Europe. “The problem is that the U.S. remains unchanged,” said Marc Rotenberg, president of the Electronic Privacy Information Center.
      ...
      Ultimately, EU-US Privacy Shield is what Computerworld calls a win-win in diplomatic terms: “The EU gets a solemn promise of privacy protections, which its voters want. And the U.S. gets no delays in data transfers, which U.S. companies want.”

    • Commission européenne - Communiqué de presse
      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-216_fr.htm

      La Commission européenne et les États-Unis s’accordent sur un nouveau cadre pour les transferts transatlantiques de données, le « bouclier vie privée UE-États-Unis »

      Strasbourg, le 2 février 2016

      La Commission européenne et les États-Unis se sont accordés sur un nouveau cadre pour les transferts transatlantiques de données, le « bouclier vie privée UE-États-Unis »

      Le collège des commissaires a approuvé aujourd’hui l’accord politique et a chargé M. Andrus Ansip, vice-président de la Commission, et la commissaire européenne, Mme Věra Jourová, de préparer les étapes nécessaires à la mise en place du nouveau dispositif. Ce nouveau cadre vise à protéger les droits fondamentaux des citoyens de l’Union lorsque leurs données sont transférées vers les États-Unis et à apporter une sécurité juridique aux entreprises.

      Le « bouclier vie privée UE-États-Unis » (EU-US Privacy Shield) tient compte des exigences énoncées par la Cour de justice de l’Union européenne dans son arrêt du 6 octobre 2015, qui a déclaré invalide l’ancien régime de la sphère de sécurité (Safe Harbour). Le nouveau dispositif oblige les entreprises américaines à mieux protéger les données à caractère personnel des citoyens européens et prévoit un renforcement du contrôle exercé par le ministère américain du commerce et la Federal Trade Commission (FTC), notamment par une coopération accrue avec les autorités européennes chargées de la protection des données. Dans le cadre de ce nouveau dispositif, les États-Unis s’engagent à ce qu’en vertu du droit américain, l’accès des autorités publiques aux données à caractère personnel transmises soit subordonné à des conditions, des limites et une supervision bien définies, empêchant un accès généralisé. Les Européens auront la possibilité d’adresser des demandes d’information à un médiateur spécialement désigné à cette fin et de lui soumettre des plaintes.

      M. Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne, a déclaré : « Nous nous sommes accordés sur un nouveau cadre solide pour les flux de données vers les États-Unis. Nos concitoyens peuvent avoir la certitude que leurs données à caractère personnel seront bien protégées. Nos entreprises, notamment les plus petites, bénéficieront de la sécurité juridique dont elles ont besoin pour développer leurs activités de l’autre côté de l’Atlantique. Nous avons le devoir de nous assurer du bon fonctionnement du nouveau dispositif et de veiller à ce qu’il tienne ses promesses sur la durée. La décision prise aujourd’hui nous aidera à créer un marché unique du numérique dans l’Union, un environnement en ligne fiable et dynamique ; elle renforce encore notre partenariat privilégié avec les États-Unis. Nous allons maintenant œuvrer pour mettre ce cadre en place dès que possible. »

      La commissaire Věra Jourová a déclaré : « Le nouveau dispositif protégera les droits fondamentaux des citoyens européens lorsque leurs données à caractère personnel seront transférées vers des entreprises américaines. Pour la toute première fois, les États-Unis ont formellement garanti à l’Union que l’accès des autorités publiques à des fins de sécurité nationale sera subordonné à des conditions, des garanties et des mécanismes de supervision bien définis. Pour la première fois également, les citoyens de l’Union disposeront de voies de recours dans ce domaine.Dans le contexte des négociations sur cet accord, les États-Unis ont donné l’assurance qu’ils ne se livraient à aucune surveillance de masse à l’égard des Européens. Enfin, l’accord prévoit un réexamen annuel conjoint afin de suivre de près la mise en œuvre de ces engagements ».

      Le nouveau dispositif comportera les éléments suivants :

      des obligations strictes pour les entreprises qui traitent des données à caractère personnel européennes, et un contrôle rigoureux : les entreprises américaines qui souhaitent importer des données à caractère personnel provenant d’Europe devront s’engager à respecter des conditions strictes quant au traitement de ces données et garantir les droits des individus. Le ministère américain du commerce veillera à ce que les entreprises publient leurs engagements, ce qui les rendra opposables au regard de la loi américaine et permettra à la FTC de contraindre les entreprises à les respecter. Par ailleurs, toute entreprise traitant des données provenant d’Europe relatives aux ressources humaines devra s’engager à se conformer aux décisions des autorités européennes chargées de la protection des données ;

      un accès par les autorités américaines étroitement encadré et transparent : pour la première fois, les États-Unis ont garanti par écrit à l’Union européenne que l’accès par les autorités publiques américaines à des fins d’ordre public et de sécurité nationale sera soumis à une supervision, des limites et des garanties bien définies. De telles exceptions devront être appliquées de manière proportionnée, et uniquement dans la mesure où elles sont nécessaires. Les États-Unis ont exclu qu’une surveillance de masse soit exercée sur les données à caractère personnel transférées vers les États-Unis dans le cadre du nouveau dispositif. Pour contrôler régulièrement le fonctionnement de l’accord, un réexamen conjoint aura lieu tous les ans, qui portera également sur la question de l’accès à des fins de sécurité nationale. Ce réexamen sera mené par la Commission européenne et le ministère américain du commerce, lesquels inviteront des experts nationaux du renseignement travaillant au sein des autorités américaines et européennes de protection des données à y participer ;

      une protection effective des droits des citoyens de l’Union et plusieurs voies de recours : tout citoyen qui estime que les données le concernant ont fait l’objet d’une utilisation abusive dans le cadre du nouveau dispositif aura plusieurs possibilités de recours. Les entreprises devront répondre aux plaintes dans des délais définis. Les autorités européennes chargées de la protection des données pourront transmettre des plaintes au ministère américain du commerce et à la FTC. Le recours aux mécanismes de règlement extrajudiciaire des litiges sera gratuit. Pour les plaintes concernant un éventuel accès par des services de renseignement nationaux, un nouveau médiateur sera institué.

      Prochaines étapes

      Le Collège a chargé M. Ansip et Mme Jourová d’élaborer un projet de « décision sur le caractère adéquat » dans les semaines à venir, que le Collège pourrait adopter après avoir obtenu l’avis du groupe de travail « Article 29 » et consulté un comité composé de représentants des États membres. Dans l’intervalle, les États-Unis prendront les dispositions nécessaires à la mise en place du nouveau cadre, des mécanismes de contrôle et du nouveau médiateur.

      Contexte

      Le 6 octobre dernier, la Cour de justice a déclaré, dans l’affaire Schrems, que la décision de la Commission relative à l’accord sur la sphère de sécurité n’était pas valide. L’arrêt a ainsi confirmé l’approche adoptée par la Commission depuis novembre 2013 en vue d’une révision de l’accord sur la sphère de sécurité, afin de garantir concrètement un niveau suffisant de protection des données, équivalent à celui exigé par le droit de l’Union.

      Le 15 octobre, M. Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne, et les commissaires européens Günther Oettinger et Věra Jourová ont rencontré des représentants d’entreprises et de secteurs concernés qui ont demandé une interprétation claire et uniforme de l’arrêt, ainsi que des précisions sur les instruments qu’ils ont le droit d’utiliser pour transmettre des données.

      Le 16 octobre, les 28 autorités nationales chargées de la protection des données (réunies au sein du groupe de travail « Article 29 ») ont publié une déclaration sur les conséquences de l’arrêt.

      Le 6 novembre, la Commission a publié des orientations à l’intention des entreprises sur les possibilités de transferts transatlantiques de données à la suite de l’arrêt, dans l’attente de la mise en place d’un nouveau cadre.

      Le 2 décembre, le collège des commissaires a examiné l’état d’avancement des négociations. Mme Věra Jourová a été chargée de poursuivre les négociations avec les États-Unis en vue de définir un cadre renouvelé et sûr pour les transferts de données à caractère personnel.

    • Europe And US Seal ‘Privacy Shield’ Data Transfer Deal To Replace Safe Harbor | TechCrunch
      http://techcrunch.com/2016/02/02/europe-and-us-seal-privacy-shield-data-transfer-deal-to-replace-safe-har

      Making an initial statement on the Privacy Shield deal, European privacy campaigner #Max_Schrems, whose legal action against Facebook ultimately brought down the original Safe Harbor, expressed scepticism the deal goes far enough to stand the test of another legal challenge at the ECJ.

      “The Court has explicitly held, that any generalized access to such data violates the fundamental rights of EU citizens. The Commissioner herself has said this form of surveillance continues to take place in the US yesterday. Today there should be some agreement, in whatever form, that ensures that EU data is not used anymore. This will be the sticking point for a new challenge before the Court in respect to national surveillance,” he noted.