Appel du 18 juin : l’Élysée confond les « 3 de Gaulle » (et ça fait tiquer les historiens)
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Reste que, pour certains spécialistes de la période, c’est surtout la façon dont ces commémorations sont organisées qui pose problème. “Confier uniquement la responsabilité de ces événements aux fondations, en écartant de plus en plus les universitaires, n’est pas forcément gage d’une très grande objectivité et d’une importante rigueur scientifique”, euphémise une source impliquée dans les cérémonies du jour, redoutant une forme de “privatisation de l’histoire”.
Une tendance qui permettrait au pouvoir de façonner encore plus librement les événements historiques selon les impératifs politiques du moment. “D’autant que cela va de pair avec une restriction -pour le moins incompréhensible- de l’accès aux archives militaires post-1940”, ajoute notre interlocuteur.
Une décision qui avait provoqué une levée de boucliers de la part d’éminents historiens au mois de février ainsi que la colère de jeunes chercheurs il y a deux jours, en réaction à des propos attribués à Emmanuel Macron sur “l’impensé” que constitue selon lui la guerre d’Algérie. “Au regard des approximations liées au 18 juin et au récit fait dans le cadre de l’année de Gaulle, on peut légitimement s’inquiéter de ce qu’il en sera quand ce sera l’Algérie qui sera à l’agenda”, grince un participant aux commémorations du jour.
Au passage, un titre épouvantable (avec un hameçonnage entre parenthèses).