• Le racisme anti-Blancs n’existe pas (Alain Policar, Libération)
    https://www.liberation.fr/debats/2018/10/22/le-racisme-anti-blancs-n-existe-pas_1687081

    Il va, certes, de soi que n’importe quel groupe humain est susceptible d’être #racialisé (perçu comme une race) et #racisé (soumis à des stigmatisations). Et il est indéniable que des insultes à caractère #raciste (parfois d’une insupportable violence) sont proférées à l’égard d’individus identifiés comme #Blancs. Ces événements sont pour l’essentiel limités à l’espace public. […] Une étude de l’Ined de janvier 2016 confirme que la population majoritaire ne déclare pas de #discriminations associées aux expériences de #racisme, que les réactions racistes sont peu nombreuses et ne se traduisent pas par des #préjudices matériels. Ainsi, le racisme explicite, qui vise les enfants d’#immigrés, est un racisme qui les discrimine en réduisant leur #accès_à_l’emploi et en dégradant leurs #conditions_de_travail, alors que le racisme visant la population majoritaire prend essentiellement (pas exclusivement) la forme d’insultes dans la rue ou les cours d’école.
    […]
    Bien qu’il existe des raisons pouvant conduire à nuancer la célèbre définition d’Albert Memmi, telle qu’elle est proposée dans la Nef en 1964, je pense souhaitable de partir de celle-ci : « Le racisme est la #valorisation, généralisée et définitive, de #différences réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier ses #privilèges ou son #agression. » Nous avons là une remarquable synthèse des éléments constitutifs du racisme : l’insistance sur des différences, réelles ou imaginaires, leur valorisation au profit du raciste, leur #absolutisation par la #généralisation et leur caractère définitif et, enfin, leur utilisation contre autrui en vue d’en tirer profit. #Catégorisation, #hiérarchisation et #discrimination.
    […]
    Le #rejet et l’#exclusion que peuvent subir les Blancs relèvent, pour l’essentiel, des #émotions, de la #colère, du #ressentiment. Les insultes, voire les violences, dont ils peuvent être #victimes sont-elles équivalentes aux discriminations à l’embauche ou au logement, lesquelles sont le reflet de pratiques structurelles concrètes ? Les insultes et les préjugés que des non-Blancs peuvent avoir envers des Blancs sont, certes, dommageables et peuvent considérablement blesser, mais ils ne sont pas #historiquement chargés et, surtout, ne viennent pas en complément d’un #traitement_social défavorable envers les Blancs parce qu’ils sont blancs. Les actes « anti-Blancs » ne correspondent pas à une #idéologie essentialisante qui pourrait la relier à un véritable racisme. Reni Eddo-Lodge a donc parfaitement raison d’insister sur la notion de racisme structurel, racisme dont la population majoritaire ne peut être victime. Le concept de racisme anti-Blancs n’a donc guère de sens dans une société où les Blancs ne subissent pas un racisme institutionnalisé et une discrimination sociale à dimension historique.

  • Bruxelles : le chantier européen qui menace l’hôtel van Eetvelde de Victor Horta Karim Fadoul - 14 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-le-chantier-europeen-qui-menace-l-hotel-van-eetvelde-de-victor

    L’enquête publique relative à la rénovation en profondeur de l’immeuble voisin de l’hôtel van Eetvelde de Victor Horta vient de se terminer. Mais une chose est sûre : le projet suscite de très nombreuses craintes.

    Au 6-14 de l’avenue Palmerston, dans le quartier des squares à Bruxelles, la Commission européenne prévoit de remettre à neuf sa crèche-garderie. Concrètement, il est question de rénover le bâtiment existant, d’aménager l’intérieur avec un jardin en gradins, de construire une crèche dans un immeuble de quatre niveaux du côté de la rue des Eburons (où se trouvent actuellement des entrées de garages)... Un chantier colossal dans un quartier historique de la capitale, jalonné de prestigieuses demeures.

    Patrimoine mondial de l’Unesco
    Et l’une d’elles, mitoyenne, n’est autre que l’hôtel van Eetvelde de l’architecte Art nouveau Victor Horta http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Est.Avenue_Palmerston.2.html . Erigées entre 1895 et 1901 pour le comte du baron Edmond van Eetvelde, secrétaire général du Congo, la bâtisse et ses extensions au 2 et 4 de l’avenue Palmerston sont parmi les plus remarquables d’Horta. Classé dès les années 70, l’hôtel van Eetvelde est également repris au patrimoine mondial de l’Unesco avec trois autres demeures bruxelloises d’Horta. Autant dire que son oeuvre est unique et intouchable.

    C’est ce que pense notamment le GAQ, le Comité du quartier européen de la Ville de Bruxelles. « Cet immeuble mastodonte (...) défigurera le quartier dans une zone d’intérêt historique, esthétique et protégée », souligne le GAQ qui regrette que l’enquête publique ait été lancée fin août, pendant les vacances. Frank Hannes, du GAQ, déplore également le manque de vision en terme de mobilité. « A priori, nous ne sommes pas contre une crèche. Mais l’Europe s’étend dans nos quartiers, crée des infrastructures mais sans penser au problème de mobilité que cela engendre pour nos quartiers. » D’un point de vue architectural, le GAQ ne souscrit pas à la taille de la nouvelle construction qui pourrait s’élever rue des Eburons, avec un étage en toiture en recul.

    Contacté par la RTBF, l’échevin de l’Urbanisme et du Patrimoine Geoffroy Coomans de Brachene (MR) ne souhaite pas se prononcer sur le projet avant la commission de concertation programmée au 18 septembre. « Mais pour nous, il est totalement hors de question de toucher à l’hôtel van Eetvelde. C’est LA priorité absolue, la priorité des priorités. » Car un risque pour le patrimoine existe, si les travaux ou le creusement de fondations engendrent des dégâts ou des fissures sur le van Eetvelde.

    « Le peu d’intérêt de l’Europe »
    « En tout cas, d’une manière générale, le vaste projet lancée par la Commission européenne traduit une chose : le peu d’intérêt que l’Union européenne a pour la capitale », déclare l’échevin.

    Michèle Goslar, auteure de « Victor Horta : l’homme, l’architecte, l’art nouveau », ne sous-estime pas non plus les risques. « L’hôtel est super protégé. On pense souvent que mettre quelque chose derrière ou à côté ne fait pas de dégâts. Mais en réalité, cela peut menacer le bâtiment existant, en fonction de la distance de la nouvelle construction, si on touche aux fondations. Rien ne dit que ce qu’on va construire à l’arrière ne va pas défigurer la façade arrière. Horta mettait le plus grand soin à ses façades avant mais également à ses façades arrière. Horta installait à l’arrière des escaliers avec des matériaux en verre pour que la lumière pénètre. Si on met un bâtiment derrière, cela va tout à fait assombrir la façade arrière. C’est déjà une conséquence grave. »

    Un chantier « respectueux »
    Nous avons contacté le bureau d’architectes de la Commission, Roose Partners Architects. « Il s’agit d’une rénovation lourde avec une remise aux normes du bâtiment existant mais respectueuse de la façade et des fondations qui jouxtent l’hôtel van Eetvelde. Nous n’envisageons par exemple plus de descendre de niveaux », répond Serge Roose. « Nous envisageons par contre de protéger la toiture et tous les éléments qui jouxtent le bâtiment Horta. » Roose Partners Architects dit également collaborer étroitement avec la Direction régionale des Monuments et Sites, qui veille à la préservation du patrimoine architectural bruxellois.

    #Architecture #Bruxelles #Art_Nouveau #Victor_Horta #patrimoine #urbanisme #UE #union_européenne #privilèges #privilégiés #bruxellisation

  • Plainte déposée contre Françoise Nyssen : peut-on vraiment parler de « racisme anti-blanc » ? - LCI
    https://www.lci.fr/societe/plainte-deposee-contre-francoise-nyssen-peut-on-vraiment-parler-de-racisme-anti-

    L’OLRA, organisation de lutte contre le racisme anti-blanc, a porté plainte contre la ministre de la Culture Françoise Nyssen après qu’elle a fustigé « les hommes blancs de 50 ans ». Mais au fait, peut-on vraiment parler de « racisme anti-blanc » ? À quelle réalité sociologique cette expression correspond-elle ?

    « Tu n’es plus seule ». En affichant, mardi 4 juin, son soutien à Delphine Ernotte, la ministre de la Culture Françoise Nyssen s’est exposée à une plainte. L’OLRA - pour organisation de lutte contre le racisme anti-blanc - a en effet décidé mardi 3 juillet de traduire en justice la membre du gouvernement, dans la foulée de sa déclaration. En cause ? Cette référence à une ancienne sortie de la patronne de France Télé, qui déplorait en 2015 le manque de diversité à l’antenne en parlant d’une « télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans ». Le soutien est clairement affiché de la part de la ministre : « Delphine, tu as dû te sentir bien seule lorsque tu portais un constat, à la fois évident et courageux. Tu sais : ’l’homme blanc de plus de 50 ans’ ».

    L’OLRA, qui se présente comme une « association laïque et apolitique » dénonçant et condamnant « le racisme sous toutes ses formes » et dont « l’action est particulièrement centrée sur le racisme anti-blancs », a vu dans cette déclaration une stigmatisation des hommes blancs. Mais quelle est la réalité sociologique du « racisme anti-blanc » ? Cette expression en elle-même dépeint-elle une situation observable, vécue, au sein de notre société ? Pour le savoir, nous avons posé la question à deux chercheuses spécialistes de ces questions.

    Le racisme comme un système

    Pour parler de « racisme anti-blanc », disent-elles, il faut d’abord s’accorder sur la définition... du racisme. « Si on voit le racisme comme un rapport social, une relation de domination au niveau macro-sociologique, alors on ne peut pas considérer qu’en France, aujourd’hui, les personnes considérées comme ’blanches’ fassent l’objet d’inégalités statistiquement significatives en raison de ce facteur » nous explique Marie Peretti-Ndiaye, docteure en sociologie et chercheuse invitée au CREF (Centre de recherches éducation et formation) Paris Nanterre. « En revanche, si le racisme est défini comme un phénomène se jouant au niveau individuel, à une plus petite échelle, alors on peut trouver quelques situations très circonscrites de personnes considérées comme blanches dans une situation qui leur est défavorable. »

    Or, complète Charlotte Recoquillon, chercheuse à l’institut français de géopolitique, « c’est la définition étendue du racisme qui fait oeuvre dans notre société et qui est retenue dans les travaux sociologiques ». Elle ajoute : « Cette définition voit le racisme comme un système, un ordre social, dont découlent des privilèges. Personne ne nie que certaines attitudes, ponctuellement, peuvent nuire à des personnes dites blanches. Mais cela ne détermine pas leur position sociale, leur rapport aux autres. » C’est pour cela, conclut-elle, que d’un point de vue sociologique, « le racisme anti-blanc n’existe pas ».

    Le « racisme anti-blanc » n’a pas le caractère « d’une expérience de masse »

    La longue étude de l’Ined sur la diversité des populations en France, publiée en 2016, ne dit pas autre chose. Les chercheurs qui ont participé à cette enquête constatent que les personnes nées en France métropolitaine de parents français à la naissance et bénéficiant d’un certain capital économique, sont les moins concernées par l’expérience du racisme. Les chercheurs précisent ainsi : « seulement 15% des personnes de cette population déclarent en avoir été la cible au cours de leur existence, contre par exemple 60% des descendants d’immigrés d’Afrique subsaharienne. » Les manifestations de racisme à l’encontre des personnes blanches n’ont donc, selon l’étude, « pas le caractère d’une expérience de masse ».

    En outre, les chercheurs concluent : « Le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il ne fait pas système et ne produit pas d’inégalités sociales. » En d’autres termes, sans remettre en cause des situations isolées qui peuvent être vécues comme injustes, l’expérience du racisme à l’égard des blancs ne constitue pas, en France, un système à part entière.
    Les privilèges existent du fait des discriminationsCharlotte Recoquillon

    Mais si le « racisme anti-blanc » est une fiction d’un point de vue sociologique, la récupération - souvent politique - de cette expression, n’a quant à elle rien de virtuel. Pour n’en citer qu’un exemple, Jean-François Copé, alors secrétaire général de l’UMP, écrivait dès 2012 dans son « Manifeste pour une droite décomplexée » : « Je sais que je brise un tabou en employant le terme de ’racisme anti-blanc’ mais je le fais à dessein, parce que c’est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu’aggraver les traumatismes ».

    Rien de plus normal que cette réaction, selon Charlotte Recoquillon : « Qui a le plus à perdre dans la mise en cause du racisme, si ce n’est les personnes qui bénéficient des positions de pouvoir ? Les privilèges existent du fait des discriminations. Certains se sentent menacés par les revendications des groupes qui sont jusqu’à présent discriminés. Par exemple, si on veut une parité dans les prises de parole, cela implique que certains... laissent la parole. »

    #racisme #sexisme #fragilité_blanche #privilèges

  • Les députés trop contrôlés et « pas assez payés » pour Jean-Luc Reitzer Christophe Simon - Afp - 25 Mai 2018 - France Soir
    http://www.francesoir.fr/politique-france/les-deputes-trop-controles-et-pas-assez-payes-pour-jean-luc-reitzer-video

    "Franchement il y en a marre. (...) On n’est pas des #truands". Le #député (LR) du Haut-Rhin #Jean-Luc-Reitzer s’est exprimé sans ambages ni langue de bois mardi 22 lors d’une audition de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
    Peut-être a-t-il aussi oublié qu’il était filmé car son discours ne devrait pas lui attirer que des compliments de la part d’une opinion publique qui s’insurge régulièrement des avantages des élus.
    Le député s’est en effet emporté contre la multiplication des contrôles qu’il subit ainsi que ses collègues. L’affaire Cahuzac a en effet provoqué un durcissement des règles et une multiplication des vérifications qui se sont poursuivies sous le quinquennat actuel.
    https://www.dailymotion.com/video/x6k5qzp


    "On a déjà beaucoup de contrôle. (...) le citoyen ne s’en rend pas compte mais nous on a l’impression qu’on doit tout justifier, et maintenant les frais de mandat... On passe son temps à collecter les factures, les notes de restaurant..." a lancé Jean-Luc Reitzer. "On n’est pas des truands, on n’a pas besoin d’être contrôlés, suspectés de s’en mettre plein les poches".
    Sur la question des conflits d’intérêts entre mandat de député et autres activités professionnelles, il n’a pas hésité à ajouter devant les membres de la haute autorité : "Dans votre travail est-ce qu’à un moment donné vous vous êtes dit :  « s’il y a beaucoup de députés qui travaillent encore à côté, c’est peut-être parce qu’ils ne sont pas assez bien payés ». S’ils étaient un peu mieux payés ils n’auraient peut-être pas besoin d’avoir encore une activité à côté".

    Rappelons que tous les députés gagnent 5. 599,80 euros brut d’indemnités de base ainsi que 1.441,95 euros brut d’indemnités de fonction et 167,99 euros brut d’indemnités de résidence. Donc 7.209,24 euros brut mensuel, soit environ 5.782 euros net (source Assemblée nationale). A cela peut s’ajouter un complément pour les postes spéciaux allant de 692 euros brut pour les secrétaires du bureau à plus de 7.000 euros pour le président de l’Assemblée nationale. Sans compter les différentes enveloppes qui permettent de payer les dépenses liées au mandat et les collaborateurs.

    Jean-Luc Reitzer prend aussi en exemple les "petits nouveaux" (comprendre les députés LREM) "qui avant gagnaient 10.000 ou 15.000 euros" pour rappeler que le traitement généreux des parlementaires est censé les préserver des sirènes de la corruption. Il a enfin évoqué la question de la "réinsertion" des députés qui doivent parfois retrouver du travail après cinq ans d’interruption. Ce n’est, heureusement pour lui, pas son cas puisqu’il siège à l’Assemblée nationale depuis 1988.

     #france #politique #LR #en_vedette #économie #priviléges #argent #obscénité #hypocrisie #pognon

    • Le plafond était jusqu’à maintenant fixé à 18.000 euros maximum, il est désormais de 2.350 euros.

      Cette allocation est attribuée en cas de décès du député, de son époux ou de son épouse, ou de ses enfants. Les députés en bénéficient toute leur vie, même après avoir quitté leur siège. En 2017, ce système a coûté 573.000 euros.

      On aurait du les peindre depuis longtemps.
      #privilèges_inconnus_du_grand_public

    • Privilèges des députés : ceux qui ont été abolis et ceux qui existent encore.
      http://www.leparisien.fr/politique/privileges-des-deputes-ceux-qui-ont-ete-abolis-et-ceux-qui-existent-encor

      ça, par exemple : L’allocation-chômage. Autre privilège abrogé début 2018, les #allocations-chômage. En cas de défaite électorale, les actuels habitués du Palais Bourbon ont désormais droit à 57 % du salaire journalier pendant 24 à 36 mois, comme les salariés de droit commun. Avant, un ancien député percevait l’équivalent de l’indemnité parlementaire de base pendant six mois (5 600 euros), puis une indemnité dégressive pendant trois mois.

      3 136 € comme les salarié·e·s de droit commun ??
      avec ce tarif, même les perdant·e·s sont assuré d’une allocation dorée !
      source : https://twitter.com/anticor_org
      #privilège_de_classe #politique #Privilèges_des_députés

    • Enterrement low cost
      Ah, les petits coquins... Près de deux siècles qu’ils se faisaient enterrer aux frais du contribuable. La République est généreuse avec ses élus : 18 255 € max par député, mais avec possibilité de faire « profiter » conjoint et enfants de cette petite enveloppe.
      Anecdotique ? pas vraiment, puisque les obsèques d’anciens députés et de leur proches ont coûté 573 000 € à l’assemblée l’année dernière. Désormais, le cadeau ne dépassera pas les 2 350 €, et il faudra produire une facture. Le vent d’austérité n’a pas soufflé jusqu’au Sénat, qui a décidé de conserver pour chaque sénateur une enveloppe de 20 000 €.
      Le Sénat mérite bien sa réputation de maison de retraite la plus cosy de Paris, le suivi est assuré jusqu’au bout.

      "Le Canard enchaîné" 21/3/2018

      Et après ça on nous dit que les caisses sont vides ??
      Un coup à profaner la tombe du prochain sénateur, à 20 000 boules l’enterrement, il doit rester quelques billets dans leurs poches.

    • A savoir que pour les services fiscaux l’enterrement de n’importe quel quidam est de 1500€. Cette somme peut être prélevée par les services funéraires sur les comptes bancaires du défunt, si les comptes sont vides ou que les frais dépassent ce sont alors les proches qui payent.
      Or, le prix moyen en France estimé par UFC que choisir est de 3350€ hors caveau …
      et les crémations maintenant à la mode sont devenues plus chères.
      #logement_ad_aeternam

      #injustice_sociale
      #inégalités
      #sénat

      Et comme disait ma chère tante « Les cimetières sont pleins de gens qui se croyaient indispensables. »

  • #Marche_des_privilèges

    #Activité en deux parties. La première partie permet de présenter le concept de #privilèges et de souligner l’aspect historique et social de ceux-ci. La seconde partie porte sur les privilèges spécifiques aux Canadien-ne-s engagé-e-s en solidarité internationale et permet de proposer une approche de la solidarité internationale en tant que réseau où s’expriment et se transfèrent les privilèges.
    La Marche des privilèges est une activité dynamique dans laquelle les participant-e-s doivent avancer sur une ligne représentant l’accès au #pouvoir dans notre société. La marche permet d’illustrer facilement les notions de privilèges et d’#oppression.

    http://decolo.pasc.ca/?page_id=455
    #discriminations #recherche_participative

    Ici un petit mode d’emploi de cet outil :
    https://www.lakelandcollege.edu/cm/diversity/content/documents/Classroom_Activity_Privilege_Walk.pdf

    • « L’universel lave-t-il plus blanc ? » : « Race », racisme et système de privilèges

      La question, déjà ancienne, de l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de « race » fait actuellement l’objet d’un intérêt re-nouvelé en France. Cet intérêt est salutaire : avec l’avancée du sys-tème néolibéral, la société française a connu de profondes transforma-tions qu’il est urgent d’analyser avec des outils solides permettant de ré-évaluer et d’actualiser les savoirs constitués.
La confusion politique croissante qui semble prévaloir aujourd’hui, l’insuffisance cruelle d’outils adaptés pour penser et combattre les inégalités sociales, économiques et politiques actuelles, sont dialecti-quement liées à un retour en force du naturalisme et de l’essentialisme, que le féminisme et la sociologie des relations interethniques et du racisme avaient identifiés depuis longtemps déjà parmi leurs principaux ennemis.

      http://journals.openedition.org/cedref/428
      #intersectionnalité

    • Briser le tabou du « privilège » pour lutter contre le #racisme et le #sexisme

      La question, déjà ancienne, de l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de « race » fait actuellement l’objet d’un intérêt re-nouvelé en France. Cet intérêt est salutaire : avec l’avancée du système néolibéral, la société française a connu de profondes transformations qu’il est urgent d’analyser avec des outils solides permettant de ré-évaluer et d’actualiser les savoirs constitués.
La confusion politique croissante qui semble prévaloir aujourd’hui, l’insuffisance cruelle d’outils adaptés pour penser et combattre les inégalités sociales, économiques et politiques actuelles, sont dialectiquement liées à un retour en force du naturalisme et de l’essentialisme, que le féminisme et la sociologie des relations interethniques et du racisme avaient identifiés depuis longtemps déjà parmi leurs principaux ennemis.

      https://blogs.mediapart.fr/segolene-roy/blog/260114/briser-le-tabou-du-privilege-pour-lutter-contre-le-racisme-et-le-sex

    • #Privilège_masculin

      Le privilège masculin est un concept utilisé pour examiner la situation sociale, économique et politique des avantages, ou des droits, mis à la disposition des hommes, sur la seule base de leur genre. L’accès des hommes à ces avantages, peut également dépendre d’autres caractéristiques telles que l’ethnie, l’orientation sexuelle, et la classe sociale1,2,3.

      Dans le langage, l’utilisation des pronoms masculins pour désigner les deux genres est souvent citée comme exemple, de la même façon que la préférence des garçons dans certaines cultures.

      Le privilège masculin est souvent examiné avec le concept de patriarcat dans le mouvement féministe, tandis que de nombreux militants pour le droits des hommes contestent l’existence du privilège masculin et du patriarcat dans la société occidentale moderne.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Privil%C3%A8ge_masculin

  • Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ? (Louis Maurin, Observatoire des Inégalités)
    https://www.inegalites.fr/Inegalites-comment-expliquer-l-hypocrisie-de-la-gauche

    Le débat sur les #inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des #catégories_populaires.
    […]
    Si l’hypocrisie existe en matière d’#inégalités_sociales, elle vient donc de la gauche, et plus précisément d’une forme de « #bourgeoisie_culturelle ». Diplômée, elle occupe les centres de pouvoir au niveau national comme au niveau local, dans l’univers politique, médiatique, associatif ou professionnel. […] Mais tout en tenant un discours très virulent contre les inégalités, elle s’intéresse surtout à l’école de ses enfants (la #reproduction des inégalités dans le temps), à ses loisirs (la maîtrise de son temps) ou à son environnement (bien manger, bien respirer, etc.). Le sort des ouvriers qui travaillent à la chaîne ou des caissières n’est pas vraiment son problème. Elle célèbre la « #mixité » (sociale, ethnoculturelle, etc.) tant qu’elle s’applique aux autres catégories et n’envahit pas ses quartiers.

    Pour défendre leurs #privilèges, ces bourgeois culturels jouent sur plusieurs registres […]. Tout d’abord, ils mettent en avant les inégalités qui ne bousculent pas leur pouvoir en tant que groupe social : écarts entre les sexes, les générations, les inégalités territoriales et les #discriminations. Redécouvertes, ces « nouvelles inégalités » envahissent les discours et occupent le terrain pour faire paravent aux inégalités entre groupes sociaux. Ensuite, cette bourgeoisie de gauche joue les victimes. La dramatisation des discours qu’elle tient, autour de la #crise et de la #précarité, a une fonction. Si précarité, #déclassement, mauvaises #conditions_de_travail et #chômage touchent tout le monde, ils ne touchent plus personne en particulier. […] Enfin, une part croissante de ces privilégiés est sensible aux #discours_xénophobes sur l’incompatibilité culturelle d’une partie des #immigrés (les Arabes et les noirs, disons les choses clairement) et l’exprime plus ou moins ouvertement.
    […]
    L’#embourgeoisement des organisations qui représentaient le camp de l’égalité sociale est la première explication qui vient à l’esprit. […] Cette explication a une portée limitée. Elle idéalise le bon vieux temps de la politique alors que les instances dirigeantes des partis n’ont jamais été représentatives de la société. Surtout, elle débouche sur une question similaire : pourquoi ces organisations se sont-elles embourgeoisées ?
    […]
    Le transfuge récent d’une partie des élites de la gauche vers La République en marche constitue une forme de « coming out » qui réduit l’hypocrisie de cette composante de la bourgeoisie culturelle. Elle n’a plus besoin de faire semblant de s’opposer aux inégalités, elle est passée aux « premiers de cordée » qui doivent montrer l’exemple de la #réussite_individuelle. Une partie de la gauche est passée du camp social démocrate au camp libéral (au sens économique).

    L’hypocrisie actuelle repose également sur d’autres ressorts. Des facteurs idéologiques : si l’on met autant en avant les « nouvelles inégalités », c’est que la brutalité du raisonnement marxiste d’hier les a longtemps occultées. […] Toute une partie des inégalités, de genre ou liées à la couleur de peau notamment, était passée sous silence. Elles s’invitent d’autant plus fortement dans le débat. L’ampleur du mouvement actuel contre la domination masculine s’explique par la violence de cette #domination. […]

    C’est plus que cela. Les transformations sociales accélérées depuis les années 1970 ont débouché sur une grande confusion. […]

    Les catégories sociales les plus favorisées veulent profiter pleinement de l’avènement de la #société_de_consommation tout en la critiquant. Pour cela, elles ont notamment besoin du temps des autres, qu’elles achètent sous des formes très variées : femmes de ménage, gardes d’enfants, hôtellerie, restaurants, transports, commerces, etc. Elles profitent d’avoir une main d’œuvre #flexible et dont les temps sociaux sont désynchronisés, qui constitue le cœur des catégories populaires.
    […]
    En même temps, la stagnation de l’activité économique rend les choix de répartition des #revenus tendus. En période de progrès, on pouvait donner un peu plus aux plus démunis tant que sa propre part augmentait. Depuis 2008, le revenu global stagne et le combat pour récupérer sa part devient de plus en plus âpre. Quand il faut trancher, ce que l’un gagne, l’autre le perd. […]
    Un dernier facteur joue, plus rarement évoqué, celui du rôle de l’#école. […] Cette bourgeoisie culturelle fait tout ce qu’elle peut pour occulter le rôle du #capital_culturel en matière de domination sociale. […] On comprend que cette bourgeoisie culturelle bloque toute réforme scolaire d’ampleur. […] Son crédo est « l’#élitisme_républicain », qui n’a jamais été autre chose qu’un #élitisme_social accompagné de quelques figures méritantes bien mises en avant. […]

    […] De la lutte pour la #démocratisation de l’école au soutien aux populations migrantes en passant par le combat contre le mal-logement, la #résistance existe grâce à l’investissement d’une frange de cette bourgeoisie culturelle, souvent la moins favorisée. Des associations à l’enseignement, un grand nombre d’acteurs s’investissent tous les jours pour réduire les écarts entre les milieux populaires et les plus défavorisés, même si c’est rarement eux que l’on entend le plus. Enfin, une partie de la jeunesse est certes diplômée mais détient des titres dévalués sur le #marché_du_travail. Elle se trouve sévèrement déclassée et exprime sa #frustration.
    […]
    Méprisées, écartées pour partie du progrès des revenus et de l’école, les catégories populaires se manifestent de plus en plus en soutenant l’extrême droite, comme en témoigne la montée en puissance progressive du Front national. […]

  • De l’impossibilité de l’éco-fuite et de l’inefficacité de la #consom’action (Nicolas Casaux, Le Partage)
    http://partage-le.com/2017/11/8324

    Les 10% d’individus les plus riches du monde sont responsables de la moitié des émissions de GES d’origine anthropique. La moitié la plus pauvre de l’humanité est responsable d’environ 10% des émissions de GES d’origine anthropique.
    […]
    Et pourtant les gouvernements, comme toutes les institutions et la doxa dominantes, suggèrent qu’une manière de diminuer les #émissions_de_CO2 afin de faire un geste pour la planète consiste en ce que les gens ordinaires se brossent les dents à sec et s’éclairent avec des ampoules basse consommation.
    […]
    Ce qu’on peut remarquer c’est qu’on ne lit que très rarement voire jamais de suggestion incitant les riches à cesser d’acheter des yachts ou des jets privés et de les utiliser. Tandis qu’on incite le citoyen moyen à faire preuve d’une certaine #vertu_écologique, les riches du monde, qui sont de plus en plus nombreux, consomment toujours plus. Pas non plus de recommandations concernant l’achat ou l’utilisation de smartphones, de téléviseurs et d’appareils électroniques en général, dont les ventes sont mondialement croissantes, dont les productions épuisent les #ressources non-renouvelables tout en émettant des quantités astronomiques de #gaz_à_effet_de_serre […].
    La plupart des suggestions grand public consistent en des changements minimes des #modes_de_vie individuels, elles ne visent jamais à s’opposer frontalement aux logiques de #croissance et de #consommation qui dirigent la civilisation industrielle et son #biocide planétaire.
    La solution au désastre #socio-écologique en cours passe nécessairement par la #décroissance. Seulement, cette décroissance n’adviendra certainement pas par l’ascèse écologique (très relative) d’une minorité d’individus parmi ceux qui n’étaient déjà pas les pires pollueurs et émetteurs de GES du monde.
    […]
    Nous avons besoin d’un « contre-frottement pour stopper la machine » (Thoreau), d’une résistance politique proactive et organisée à même d’entreprendre des actions véritablement déstabilisantes et perturbatrices de la #civilisation_industrielle mondialisée.
    Au lieu de quoi les médias supposément alternatifs/libres/indépendants (parfois les trois à la fois, marketing oblige) prennent les illusions de l’#écocapitalisme pour l’« antithèse » du #capitalisme, pour une solution aux problèmes de notre temps.

    #écologie

  • Vers un Erasmus ouvert aux plus défavorisés L’essentiel - 17 Novembre 2017 - L’essentiel/AFP

    Le programme qui a déjà permis à 9 millions de jeunes d’étudier à l’étranger doit maintenant s’ouvrir aux publics plus défavorisés, ont plaidé jeudi, quelques-uns de ses défenseurs.


    Créé le 15 juin 1987, le programme Erasmus permettait à l’origine aux seuls étudiants de partir suivre une année de cursus à l’étranger. Il n’a cessé de s’étendre, passant de 11 pays inscrits au départ à 33 pays participants. Désormais nommé Erasmus+, il a aussi gagné #élèves_du_primaire et du secondaire, des #lycées_professionnels, #demandeurs_d_emplois, etc. « La question qui se pose est : "Quel avenir pour Erasmus" ? », a lancé vendredi le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse au conseil régional d’Île-de-France.

    L’objectif affiché est de rendre le programme « plus efficace », « mieux ciblé », et de le rendre « plus accessible » à certains publics. Le commissaire a notamment souhaité l’ouvrir à davantage d’élèves de l’enseignement scolaire, aux apprentis, mais aussi « aux #migrants ou aux #personnes_handicapées ». « Il faut casser cette image de l’"auberge espagnole" (NDLR : en référence au film de Cédric Klapisch sur le sujet), avec des #élites qui font la fête », a-t-il dit. « Nous voulons aller vers un Erasmus pour tous ».

    . . . . .
    La suite : http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Vers-un-Erasmus-ouvert-aux-plus-defavorises--10372958

    #Erasmus #pierre_moscovici #guignolade #pervenche_berès #laure_coudret-Laut

    • Y a pas à dire, la haute bourgeoisie française est dans son monde , mais remercions la de nous suggérer de partager ses #privilèges. Pour Pierre Moscovici rien n’empêche un couple au #RSA de s’acheter une jaguar, ou une Lamborghini . Ils sont dans leur #télé-réalité 24h sur 24.

      Mia, étudiante, vit avec 5 euros par jour pour manger Le Parisien - Elsa Mari - 31 mai 2017
      http://www.leparisien.fr/societe/misere-etudiante-mia-24-ans-vit-avec-5-eur-par-jour-pour-manger-31-05-201

      Un rapport de la Croix-Rouge, révélé ce mercredi matin, s’alarme d’une misère invisible : celle qui touche les étudiants et qui les empêche de se nourrir correctement. Mia, 24 ans, se confie.

      Mia a enfin fini par se l’avouer. Elle est épuisée. Cette étudiante en école d’architecture de 24 ans, rencontrée mardi à la terrasse d’un café parisien, triture nerveusement sa boucle d’oreille, le regard fuyant. Depuis quatre ans, la jeune femme vit grâce à ce qui lui donne son papa, cadre informaticien. Une fois le loyer payé, il ne lui reste toutefois que 320 euros par mois : « 10 euros pour Internet, 30 pour l’électricité... il y a aussi les fournitures scolaires », égrène-t- elle, de façon machinale. Avec un budget nourriture de 20 à 35 euros par semaine, chaque jour est un calcul permanent.

      Sur les conseils d’une assistante sociale, elle s’est décidée, la semaine dernière, à faire ses courses à l’épicerie sociale de la Croix-Rouge, dans le XVe arrondissement de Paris.
      . . . . .

  • BALLAST | Reprendre l’espace public
    https://www.revue-ballast.fr/reprendre-lespace-public

    Ce flou public/privé constitue une pierre philosophale ; il transforme le plomb de l’intérêt général, de la valeur d’usage et des besoins humains en or entrepreneurial pour la foule des possédants. Certains chercheurs et théoriciens radicaux de l’#urbanisme évoquent un moment d’#hyperconcentration des #richesses, des #privilèges et des biens de consommation, dans une #ville enlacée par un bidonville global en pleine explosion. Dans la construction même, on ne sélectionne plus que des matériaux assez pauvres, choisis afin de durer uniquement le temps des assurances légales. De nos jours, de grands groupes bancaires ou immobiliers acquièrent la propriété de nombreuses parcelles dans toutes les métropoles mondiales pour y devenir seuls maîtres à bord. Les promoteurs offrent des solutions et des constructions clé en main aux maires — de pair, si souvent, avec les échéances électorales. L’espace public est survalorisé et intensifié, à l’image des voies ferrées du quartier de la Bibliothèque nationale de France ou des souterrains, vus comme de nouveaux gisements sur lesquels les promoteurs prospèrent en construisant essentiellement des bureaux. La privatisation est également de mise dans le logement. Paris achète aujourd’hui chaque logement à l’unité dans le quartier de Château-Rouge, jusqu’à obtenir la propriété de l’ensemble de l’immeuble (il y a de fortes chances pour que, par la suite, la ville cède l’immeuble et la parcelle à un promoteur afin qu’il y réalise une opération). Hors des centres-villes, en banlieue, la rénovation urbaine privilégie des logements sociaux pour les classes moyennes (prêt locatif social) en location ou en accession à la propriété, plutôt que des logements pour les classes populaires (prêt locatif à usage social, prêt locatif aidé d’intégration). Cela permet de disperser les habitants les plus pauvres.

    La gentrification centralise la richesse et change le peuplement et les métiers4. Prenons Paris intra-muros comme expression la plus aboutie du phénomène : la part des professions d’encadrement, diplômées, et des industries culturelles et créatives a explosé. Dotées de divers capitaux culturels, cognitifs, économiques et relationnels, ces classes prennent le contrôle des arènes de concertation (conseils de quartiers) afin d’imposer leurs vues et leurs intérêts locaux contre ceux de tout un quartier ou une ville. Appartenant aux mêmes classes que les élus, elles arrivent d’autant mieux à faire aboutir leurs revendications. Ces dominants organisent l’extension de leur intérieur dans l’espace public : les permis de végétaliser parachèvent cette logique en donnant à un particulier la gestion et l’usage d’un pré carré de nature, prélevé au sein de l’espace public. Ces microprédations de l’#espace au nom de l’amélioration du cadre de vie ouvrent la porte à de nombreux conflits de proximité, sorte d’extension des conflits expérimentés par tout un chacun dans les copropriétés.

    #territoire

  • [infokiosques.net] - Si on se touchait ?
    https://infokiosques.net/lire.php?id_article=1413

    Je suis un homme cissexuel [1], blanc, avec des papiers français, presque la trentaine, hétérosexuel, valide, avec une formation universitaire relativement élevée, issu d’une famille bourgeoise de gauche et qui joue parfois avec son apparence de genre.

    Si ces deux textes m’ont touché c’est parce qu’ils portent sur deux thèmes de réflexion qui m’accompagnent beaucoup ces derniers temps.

    Le premier, Les hommes #proféministes et leurs ami.e.s, essaye de comprendre pourquoi les hommes hétérosexuels ayant des réflexions féministes n’arrivent à entretenir, majoritairement, des relations amicales sincères, sensuelles, confiantes et intimes qu’avec des femmes. Je me retrouve beaucoup là-dedans, même si je ne me définis pas comme proféministe. Il m’est rarement arrivé dans ma vie de vivre des relations d’amitié intense avec d’autres garçons et je cherche toujours à comprendre pourquoi (même si je sais en partie) et surtout comment changer cela.

    Le second, A genoux : connaissance charnelle, dissolution masculine, faire du #féminisme, parle d’#hétéronormativité et de désir. Il utilise les concepts de déterritorialisation, puissance et pouvoir de Deleuze et Guattarri et les applique au corps des hommes. Pourquoi cherchons-nous si souvent à conquérir l’espace, prendre de la place, tout en nous protégeant constamment contre les attaques, en fermant notre corps ? Pourquoi avons-nous si peur de la pénétration ? Pourquoi ai-je vécu l’extrême majorité de ma vie sexuelle hétéro sans même imaginer que je pouvais être attiré par d’autres hommes ? Comment atteindre le désir féministe ?

    Sans toujours en parler explicitement, ces textes proposent tous les deux des pistes particulières par rapport à la place des hommes dans les luttes contre le #patriarcat. Plutôt que de se demander si et comment un homme pourrait être féministe, ou si un oppresseur peut participer aux luttes des individus qu’il opprime (ce qui reste une bonne question), ils proposent que les hommes ne soient plus seulement des soutiens aux luttes féministes mais travaillent sur leurs relations au sein de leur #classe de genre. En dehors des propositions de #déconstruction de l’#éducation genrée masculine, peu de mecs prônent aussi ça. J’ai moi-même longtemps plus travaillé sur mon rapport aux femmes, sur comment je peux prendre de la place, comment je rabaisse mes copines, comment je fais pas toujours gaffe au #consentement, comment je profite parfois de mes #privilèges sans m’en rendre compte, etc., sans réfléchir à pourquoi je trainais surtout avec des non-hommes et me sentais plus à l’aise en leur compagnie. C’est sûr qu’il ne faut pas arrêter de se poser ces questions. Mais j’ai de plus en plus le sentiment que de soutenir les copines dans leurs luttes (quotidiennes ou non) en participant à des groupes de réflexion et d’action en #mixité, est nécessaire mais pas suffisant. Il faut aussi qu’entre personnes construites comme oppresseurs (par exemple par la non-mixité), on arrive à faire un travail que seuls nous pouvons faire, et qui va dans le sens de l’#abolition du patriarcat. Sans tomber dans la solidarité masculine, il faut qu’on arrive à casser cette froideur souvent ressentie face aux autres hommes, qu’on bosse sur nos amitiés, nos intimités, nos sexualités... qu’on supprime notre homophobie et les relations de pouvoir entre hommes. Cela permettra peut être, comme le dit Pronger, d’incarner le désir féministe et comme le dit Schmitt, de rééquilibrer le rapport genré à la prise en charge affective.

    • Une précision importante par rapport au titre de la brochure et à certaines thèses de Pronger : quand je propose en titre qu’on se touche, émotionnellement et physiquement, cela reste évidemment dans les limites nécessaires du consentement ! Pronger dit que « ceux qui sont les plus réticents à ouvrir leurs bouches et anus à d’autres hommes sont ceux qui ont le plus besoin de le faire ». Une pote m’a dit que ça sonnait beaucoup comme une obligation à sucer et se faire enculer. En relisant l’article en entier, j’ai l’impression qu’il essaye plutôt de pousser les hommes à réfléchir sur ces questions dans le but de faire taire leur homophobie et d’en avoir envie, pas de se forcer à avoir des relations homosexuelles avec pénétration. Si je n’interprétais pas son texte comme ça, j’aurais abandonné cette traduction.

      Bon, c’est clair, parfois, les deux textes que j’ai traduits sont chiants à lire ! C’est écrit par et pour des universitaires. J’ai pas envie de vous dire de faire un effort (ce serait trop facile de ma place d’ex étudiant universitaire) mais je pense que ça vaut le coup d’essayer. J’ai moi-même pas compris tous les concepts utilisés. Après, je pense que c’est possible de sauter des passages et de quand même comprendre le fond.

      et d’aller se faire enculer pour les plus perspicace.

  • Pour une éducation populaire féministe
    Entretien avec les auteures de l’ouvrage Education populaire et féminisme,
    partie 1
    http://lmsi.net/Pour-une-education-populaire
    partie 2
    http://lmsi.net/Pour-une-education-populaire,1861

    (Que du bon dans cet entretien, je cite juste un long passage sur les réactions personnelles et collectives des gars.)

    Quand vous vouliez que les hommes travaillent sur leurs privilèges, était-ce avec cette idée qu’ils prennent conscience de leur position de domination ? Comment aviez-vous envie que ce soit travaillé ? Et pourquoi ça n’a pas été travaillé d’après vous ?

    – [rires] Vu qu’on est un groupe non-mixte-femmes, de fait il y a eu un groupe non-mixte d’hommes pendant l’Université d’été. Ils se sont réunis, ils ont fait un petit cercle et ça a été une catastrophe apparemment. Une catastrophe parce que plusieurs ne se sentaient pas dans l’existence d’un groupe non-mixte hommes. Déjà, tous n’étaient pas là, et ils n’avaient pas le même désir derrière. Je n’arrive pas à mesurer quel a été le travail individuel. Après cette classe d’hommes, elle n’est pas homogène non plus, on l’a analysé…

    – On voulait pousser les hommes à travailler mais il y a eu un refus de prise en charge collective, avec du déni et des prétextes comme : « On n’est pas concernés », « Je ne m’y retrouve pas du tout », ou encore « Moi, je suis pas trop mal, j’ai pris conscience et je vais continuer ; mais avec les autres, c’est trop dur ». Ceux qui auraient peut-être pu prendre en charge leur classe, s’astreindre à de la réflexivité, se remettre en question et faire de la pédagogie, ils n’ont pas voulu le faire. L’ensemble du boulot qui a été fait, ce sont des femmes qui l’ont porté, partout, tout le temps. Il y a eu vraiment une grosse opposition à mettre en travail les privilèges masculins. Le fait de dévoiler comment les hommes font classe pour augmenter leurs capitaux et assurer leurs privilèges a été une des causes de répression très forte. Autant la notion même de privilèges dans le rapport social capitaliste est actée, autant les privilèges dans le rapport social patriarcal sont mis en doute. Rien que le terme, il a été refusé totalement.

    – Ce que j’attendais certainement sur cette question des privilèges, c’était de l’ordre au moins d’une conscience collective et des modifications visibles des pratiques professionnelles – dans le rapport aux stagiaires ou dans les co-animation homme-femme. C’était tellement flagrant ! Cela aurait été un premier pas déjà. Mais comme de toute façon pour certains, notre analyse était insupportable dès le départ, ça l’est devenu forcément beaucoup plus à mesure qu’on travaillait. Certains hommes ont décidé d’abdiquer et de partir en disant que ce n’était pas possible de remettre en question ses privilèges, et que c’était insupportable pour eux d’être jugé sur son côté dominant et réac’. Alors concrètement, il n’y a rien eu de travaillé ; peut-être à la marge seulement : des changements de discours et des attentions, des vigilances, mais rien dans les pratiques de fond.

    – En fait tout ce qu’on a gagné – en « prendre moins dans la gueule », se faire moins couper la parole, qu’ils accaparent moins l’espace sans se poser de questions – c’est seulement avec le rapport de force qu’on l’a obtenu. Et la continuité de notre groupe est la seule chose qui garantit de contenir tout ça.

    Je ne sais pas si on attendait quelque chose de ce travail de remise en question des privilèges. On voulait surtout s’occuper de nous et travailler pour les femmes. Il y avait une nécessité à fabriquer de la protection sociale, on a donc créé du « droit féministe » au sein du réseau sur les conditions de travail, sur les conditions matérielles de subsistances et sur le fond politique. Ce travail sur les privilèges a été une piste lancée comme ça. Et on n’allait pas faire le travail à leur place en plus.

    – Après il y a eu du soutien ; je dirai qu’il y a individuellement de l’alliance proféministe dans des espaces intimes, mais pas avec une parole d’interpellation des autres hommes. En tous cas, à l’échelle du réseau, tout ce qui demande à se départir de privilèges ou à assumer du travail, et bien pour moi il n’y a rien, sauf peut-être quand on envoie un collègue au front pour « gérer » les « gros virils ».

    – Moi je n’attendais rien d’eux parce que tout de suite je me suis dit c’était simplement des patrons dans un autre rapport social. Je n’attendais pas d’eux qu’ils changent. Par contre je ne m’attendais pas à ce qu’ils détériorent autant nos rapports. C’était un peu naïf de ma part : j’ai subi comme toutes les femmes du collectif la détérioration patente et violente de nos rapports.

    – Pour ne pas travailler leurs privilèges, certains hommes – en particulier ceux du Pavé – ont nié le désaccord politique. C’est une stratégie hyper forte, car elle autorise à traiter l’auto-dissolution du Pavé comme un « divorce », c’est à dire à rester dans le registre psychologique, conjugal ou familial, alors même que notre brochure vient analyser politiquement le conflit et les divergences d’orientation dans l’éducation populaire. Bien sûr, à partir du moment où il y a un déni de la dimension politique du désaccord, on ne peut pas rentrer dans un débat.

    (Vu qu’il n’y a pas « désaccord », il y a …

    – … il y a récupération, appropriation de notre travail, dans un deuxième temps.

    On avait bien conscience de cette possibilité alors on a essayé de l’éviter. Par exemple, on a choisi de ne pas faire relire le livre par les hommes du réseau avant parution, et pour les présentations publiques du livre, on a clairement acté qu’aucun homme du réseau ne présenterait le bouquin. Seules les rédactrices peuvent le faire.

    Mais certains gars trouvent quand même d’autres moyens de bénéficier de notre travail en passant pour des hommes avertis, féministes, au travail quoi ! Alors que bon... Cela nous surprend toujours que des hommes puissent à la fois se dire victimes de notre travail et en tirer profit dans leur action dans d’autres sphères sociales.

    #education_populaire #profeminisme #privileges #patriarcat

  • Deux employés prennent en pleine face le sexisme au travail, en échangeant leurs prénoms dans des emails
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/10/deux-employes-vivent-de-plein-front-le-sexisme-au-travail-en-ec

    Ils décident alors de tenter une expérience : ils échangent leurs prénoms dans tous leurs mails pendant deux semaines.

    « Les amis, écrit-il, ça a été un enfer ». « Tout ce que je demandais ou suggérais était questionné. Des clients, d’habitude si faciles à gérer que j’aurais pu m’en occuper en dormant, devenaient tout à coup condescendants. L’un d’entre eux m’a demandé si j’étais célibataire. »

    De l’autre côté, « Nicole a vécu la semaine la plus productive de sa carrière. J’ai compris que la raison pour laquelle elle prenait plus de temps que moi était liée au fait qu’elle devait convaincre nos clients de la respecter ». « Je n’étais pas meilleur à ce job qu’elle ne l’était, j’avais juste cet avantage invisible. »

    Patron peu compréhensif

    Dans un billet sur Medium, Nicole prend la suite de la folle histoire et explique qu’elle et Martin sont allés voir leur chef pour lui expliquer le phénomène. Mais ce dernier ne les a pas crus. « Il nous a dit, écrit Nicole, qu’il y avait ’des milliers de raisons qui expliquent les réactions différentes des clients. Cela peut être le travail, la performance... vous n’avez aucun moyen de le savoir’. »

    Dur pour Nicole, qui a pris ses cliques et ses claques et travaille désormais à son compte. En même temps, que pouvait-elle attendre d’un patron qui lui avait dit un jour « ne pas avoir envie de changer la bonne ambiance de son entreprise, en engageant des femmes » ?

    #sexisme #travail #inégalités

    • Hé hé, hier je disais à un homme (que je ne connais pas) la difficulté pour moi d’être une femme sur un projet de logiciel libre. Comme il ignore le libre, je lui explique qu’un projet libre est un projet sur lequel chacun·e contribue au code ou à son élaboration sur une plateforme centralisée d’échanges. Sa réaction m’a paru tout à fait représentative du sexisme inconscient (ou pas) qu’il me semble rencontrer depuis que je ne me présente plus sur le réseau comme un homme mais comme une femme, qui plus est, féministe : c’est parce que les hommes veulent t’aider et que tu refuses. J’ai inversé sa proposition pour lui montrer l’ineptie, c’est parce que les hommes ne supportent pas qu’une femme les aide. De suite, ça saute à la gueule, quoi ? une femme pourrait être écoutée ?

    • Oui, c’est comme ça qu’est pensé le mode de relation : intransitive. L’induction monoplaque par le genre, homme aide femme, ungawa_shita ou l’#archaïsme_moderne. Un peu comme la copine qui était garagiste et à qui les clients en plus de faire du gringue lui expliquait le métier, elle a fini par abandonner.

  • La Sociale - Leur #morale et la nôtre
    http://la-sociale.viabloga.com/news/leur-morale-et-la-notre

    Le « penelope-gate » est un révélateur intéressant. Fillon n’est pas plus un voyou que Bartolone ou Mme le Pen et tous les députés et sénateurs qui pratiquent le #népotisme légal. Tous se sentent la #conscience en paix. Mais tous ont perdu tout sens de cette « morale publique » que Montesquieu nommait « vertu ». Les leçons de morale sont à destination du petit peuple et ne visent qu’à lui faire accepter sa misérable condition, les « grands », eux, sont dispensés de toute morale. Si le « surmoi » est selon Freud un patrimoine de la civilisation, le surmoi des grands est minimaliste. Mais il faut aller jusqu’au bout de cette affaire qui dépasse de loin la personne de François Fillon et de son éventuel avenir #politique au moment où à droite on ne se prive pas d’envisager l’hypothèse d’un « plan B » pour remplacer au débotté un Fillon devenu incapable de poursuivre sa campagne. La destruction de la morale publique a une source, très bien identifiée par Hannah Arendt, l’invasion du domaine public par les intérêts privés . Dès lors que les politiciens s’identifient aux chefs d’entreprises, ils trouvent normal de se conduire comme eux. Embaucher sa femme comme « collaboratrice », lui faire payer une automobile de fonction (genre BMW ou Mercédès) sur les frais de l’entreprise, etc.. Cela s’appelle « abus de biens sociaux », mais c’est une pratique extrêmement courante. Qu’un mandat électif soit un devoir, une charge qu’on doit assumer avec une certaine décence, et non un bon « job », voilà une idée qui disparaît de notre vie publique. Il y a toujours dans toutes les républiques des politiciens plus ou moins honnêtes, plus ou moins corrompus. Les Cincinnatus et les Caton étaient rares même aux meilleurs moments de la République romaine. Mais notre république a institutionnalisé depuis longtemps ces pratiques et on instillé dans l’opinion publique l’idée que tout cela n’est pas grave, qu’ils « sont tous pareils ». Le pire n’est donc pas la #corruption ou les prébendes d’Untel ou Untel, le pire est dans la corruption du peuple qui ne dispose ni des moyens, ni de la volonté de s’opposer aux « grands » qui peuvent continuer sans vergogne leurs petites affaires. Il semble que la restauration de la vertu républicaine n’intéresse personne et la plupart des candidats – sans doute parce qu’ils ne veulent pas être traités de « populistes » n’en parlent pas ou n’y font que quelques allusions gênées. Le citoyen goguenard en conclut qu’ils se tiennent tous par la barbichette ! Et du coup se trouve lui aussi légitimé dans tous ses petits arrangements avec la morale publique. On attend, en vain, le candidat qui proposera de restaurer cette morale publique, de tailler dans le vif dans ces #privilèges des « grands », ceux des ministres qui se sont agrandir aux frais de Marianne leurs appartements de fonction, utilisent les Falcon officiels pour leurs déplacements privés, prêtent à leur fils, pour ses petites soirées les résidences de la République, sans parler de ses anciens premiers ministres et présidents qui prêchent l’austérité aux pauvres et gardent voitures de fonction, bureaux et protection rapprochée, et émoluments confortables en sus d’une retraite déjà très confortable. Ils peuvent mener la vie privée qui leur convient, avoir des maîtresses ou des amants, mais bas les pattes, pas touche au pot de confiture ! L’#indécence ordinaire de la caste dirigeante a atteint un point où cela devient une question politique de premier plan. Vous ne pouvez pas dire « dehors les voleurs de droite et de gauche » : tout le monde va vous tomber sur le dos et vous accuser de « faire le jeu du FN ». Mais ça brûle les lèvres. Car s’il est bien quelque chose qui fait le plus grand tort à la République, c’est bien cette intempérance généralisée des « grands » qui nourrit la haine du peuple.

    • Ce qui les unit tous, c’est qu’ils veulent sauver la « gauche ». Voilà comment la croyance dans le pouvoir des mots aveugle les meilleurs. La gauche de quoi ? Macron est de gauche, n’en déplaise aux amis de Filoche ou de Mélenchon. Il est un bourgeois de gauche, libéral et « progressiste » sur le plan sociétal. Bien plus à gauche que Fillon, libéral sur le plan économique, mais plus réactionnaire sur le plan sociétal.

      Et bien ça c’est la meilleure ! Macron c’est le candidat des jeunes loups du Medef et du PS de Valls (la deuxième droite) et rien d’autre. D’ailleurs quand on se déclare ni de droite ni de gauche c’est parce que l’on n’est pas de gauche, n’en déplaise à Denis Collin, même s’il a fait partie de la gauche de gourvenement d’Hollande.

      Fillon n’est pas plus un voyou que Bartolone ou Mme le Pen et tous les députés et sénateurs qui pratiquent le népotisme légal. Tous se sentent la conscience en paix.

      Ils restent tout de même les #voyous de la république.

  • Les Brutes et les #privilèges
    Saison 1 / Épisode 15 / 14:58
    http://zonevideo.telequebec.tv/media/28119/les-brutes-et-les-privileges/les-brutes

    Un privilège, c’est un pouvoir ou une immunité particulière qu’on détient sans avoir fait d’effort pour l’obtenir, et qui nous facilite la vie sans qu’on en ait nécessairement conscience, et sans qu’on l’ait demandé. C’est ni bien ni mal, mais c’est intéressant d’en prendre conscience. Avec quelques amis, Les Brutes mesurent leurs privilèges dans un ludique jeu de boisson.

    #vidéo

  • Les ex-présidents français restent mieux lotis que leurs homologues
    http://fr.myeurop.info/2016/10/11/les-ex-pr-sidents-fran-ais-restent-mieux-lotis-que-leurs-homologues-147

    Daniel Vigneron

    Les privilèges accordés aux anciens chefs de l’Etat vont être réduits. Ils resteront cependant les mieux traités en Europe même si d’autres chefs de l’exécutif bénéficient d’un traitement qui fait de l’objet de critiques dans leur pays.

    Cette fois, c’est acté : un décret paru il y a quelques jours au Journal Officiel revoit sensiblement à la baisse les privilèges accordés aux anciens p lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #France #Italie #Royaume-Uni #anciens_chefs_de_l'Etat #Chirac #fonction_publique #privilèges_des_ex-présidents #retraite_des_présidents #RFI #Sarkozy #VGE

  • #Periscope dans les salles de classe, la tendance :

    http://www.huffingtonpost.fr/2016/06/15/periscope-lycees-bac-2016-college-internet-smartphone_n_10458424.html

    Les réactions mesurées de de Vanssay ont suscité un tir de barrage ultra-corporatiste (« si tu n’es pas prof’, ferme ta gueule ») et des insultes de cours de récréation sur les rézosocios. Un exemple :

    http://sosoprincesse.free.fr/?p=116

    #éducation_au_numérique #sauvageons

  • Classe, genre, race et anarchisme
    |-> traduction / publication du Groupe Regard Noir
    http://www.regardnoir.org/classe-genre-race-et-anarchisme

    Cette brochure que nous avons choisi d’intituler Classe, genre, race et anarchisme est une traduction du travail de l’assemblée des femmes de la Fédération anarchiste britannique, intitulé, lui, Une analyse anarchiste de lutte des classes de la théorie du privilège . Cette assemblée de nos camarades est inclusive et comprend toutes les personnes concernées par la lutte antisexiste ; notamment les minorités sexuelles et de genre.
    Cette brochure présente de manière didactique et claire les articulations des différentes oppressions, sans chercher à en effacer certaines, ni à les séparer. Pour nos camarades, les personnes subissant ces différentes oppressions spécifiques doivent à la fois défendre leur autonomie et réussir à se lier dans notre combat commun contre toute forme de domination. Nous pensons que ce texte est une bonne base pour commencer à étudier ces différentes questions d’un point de vue anarchiste, mais aussi pour analyser et réfléchir à ses propres privilèges et à ce que cela signifie dans notre lutte.
    Le groupe Regard noir.

    #privilèges #classe #genre #race #anarchisme #antisexisme #féminisme

  • Traiter la maire de Paris de « salope », cela fait rire Claude Goasguen | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/03/17/traiter-la-maire-de-paris-de-salope-cela-fait-rire-claude-goasguen

    Insulter la maire de Paris, cette bonne blague pour Claude Goasguen

    Traiter la maire de Paris de « salope », cela fait rire Claude Goasguen.

    Invité du Talk du Figaro ce mercredi, le maire (Les Républicains) du XVIe arrondissement de Paris, a pouffé à l’évocation des insultes adressées lundi soir à Anne Hidalgo, lors d’une réunion d’information sur un projet de centre d’hébergement d’urgence pour SDF aux abords du bois de Boulogne.

    « Pardon, je ne devrais pas rire », s’est ensuite excusé l’édile, jugeant « lamentable » que la réunion ait « dégénéré ». « Mes administrés ont craqué », a expliqué Goasguen. « Ils étaient persuadés qu’on allait discuter du projet, mais quand la préfète leur a dit que c’était « comme ça et pas autrement », ça a pété ».

    Refusant de se faire attaquer sur le terrain de la solidarité par « le bobo de service du Xe arrondissement », l’élu a ensuite affirmé qu’il allait proposer quatre sites alternatifs au préfet de région. Sans trop se faire d’illusions : « Je vais me faire retoquer ». Il promet une bataille acharnée devant les tribunaux : « J’aimerais que ça dure le plus longtemps possible ».

    #lutte_des_classes #misogynie #sexisme #privilèges

  • Le salaire de Juncker et consorts va augmenter
    Le salaire des fonctionnaires européens va augmenter de 2,4% cette année avec effet rétroactif. Jean-Claude Juncker touchera ainsi 31 272 euros par mois, par exemple.


    Le président luxembourgeois de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est concerné par une augmentation de plusieurs centaines d’euros par mois en 2016 dans le cadre de ses fonctions. Il devrait ainsi toucher 31 272 euros mensuels, soit 700 de plus par rapport à son salaire jusqu’à présent.

    L’ensemble des fonctionnaires européens devraient en fait percevoir une augmentation d’environ 2,4%. Le président du Conseil européen, Donald Tusk est également concerné, comme les sept vice-présidents dont le bras droit de Juncker, Frans Timmermans, ou la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

    Charge de travail

    Selon le Bild, cette hausse est rétroactive et s’appliquerait aux salaires perçus depuis juillet 2015. « Vous avez un ensemble de dossiers en 2016 qui sont primordiaux. Est-ce qu’augmenter les fonctionnaires était urgent ? », s’interroge néanmoins un analyste sur rtl.be .

    Si les critiques estiment en effet qu’il s’agit d’un mauvais message alors que les États membres se serrent la ceinture, d’autres rappellent que les salaires des fonctionnaires européens n’ont pas été augmentés en 2013 et 2014. La charge de travail accrue des derniers mois pourrait justifier la décision de l’Europe.
    6 Janvier 2016 (NC/L’essentiel/dpa)
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Le-salaire-de-Juncker-et-consorts-va-augmenter-30717131
    #Privilèges #pathologie #pouvoir #Jean-Claude_Juncker #Donald_Tusk #Frans_Timmermans #Federica_Mogherini #Commission_européenne