• 1,1 % d’augmentation des prix, pour la semaine du 6 au 13 Mars ! Le xeb grande conso - Olivier Dauvers
    – 3,3 % sur 4 semaines

    Comme toujours, les faits sont têtus.
    Voilà donc les Français face au mur de l’inflation (ou “Mars rouge”, rayez la mention qui vous chagrine le plus mais, en réalité, c’est pareil !).
    Selon le baromètre hebdo A3 Distrib / Éditions Dauvers, la semaine dernière s’est en effet soldée par une nouvelle accélération du rythme d’inflation : + 1,1 %.

    J’voudrais pas dramatiser mais ça fait quand même un rythme annuel de plus de 50 %. _


    Si c’est pas un “mur”, j’n’y connais rien en maçonnerie !
    Et si on élargit la focale, * sur les 5 dernières semaines, l’inflation atteint 4 %.
    Jamais la conso n’avait été confrontée à un tel soubresaut.
    Que ceux qui voient l’inflation depuis leur fiche de paie (plus confortable que la moyenne) ne l’oublient pas…
    Quand la boite de raviolis Panzani ou le sirop de grenadine Teisseire sont 10 % plus chers aujourd’hui qu’au 1er janvier, le pain de mie Harrys ou le Leerdammer 9 % (et tellement d’autres d’exemples), la “France des centimes” (telle que la présente le sociologue Jean Viard) est, elle, dans le… rouge.

    Source : https://www.olivierdauvers.fr/2023/03/13/mur-dinflation-ou-mars-rouge-on-y-est

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #commerce #actionnaires #dividendes #marges

  • Mars rouge (ou printemps noir) : on y est ! Le web grande conso

    Peu importe la sémantique… Que vous préfériez mars rouge ou printemps noir n’y changera rien. Les faits sont là et, comme toujours, têtus. Voilà les Français face au mur d’inflation annoncé depuis des mois. Voilà 4 semaines que notre panier de 150 majeurs (les produits que les Français voient le plus) s’envole littéralement. 0,7 % d’inflation hebdo ou plus encore sur la dernière semaine (+ 0,8 %). Un rythme jamais connu avant (n’en déplaise à ceux qui expliquent “lissage des hausses”, “moyennisation”, etc.). Et quand bien même (et par magie) l’inflation s’arrêterait là, voilà déjà plus de 4 % dans la besace en 2 mois. Qui s’ajoute donc à l’inflation 2022 pour atteindre le niveau incroyable de 19,8 %. Autant le dire : si les 20 % n’étaient pas dépassés d’ici à la semaine prochaine, ça serait une (très) heureuse surprise. Mais pour avoir feuilleté quelques cadenciers pendant le week-end (chacun se détend comme il peut), j’ai peur d’être déçu.

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #commerce #actionnaires #dividendes #marges

  • Dynmark : un outil de suivi des prix de l’immobilier à différentes échelles de territoire | Cerema
    http://www.cerema.fr/fr/actualites/dynmark-outil-suivi-prix-immobilier-differentes-echelles

    Le Cerema a développé un outil qui permet de suivre l’évolution des prix de l’immobilier à différentes échelles de territoire. Appelé Dynmark, il est actuellement en disponible en test en version bêta.

    Pour aider les acteurs des territoires, collectivités, acteurs publics et privés ou encore le grand public à mieux connaître la situation du marché immobilier et son évolution, le Cerema a développé une application en ligne, Dynmark. Accessible gratuitement, elle permet de visualiser rapidement l’évolution des prix de l’immobilier sur un territoire depuis 2010 à partir des données #DV3F. Elle est en cours de lancement en version bêta test.

    Elle offre également la possibilité d’explorer et de comparer votre dynamique de marché par rapport à d’autres territoires.

    Dynmark contient des indicateurs (nombre de ventes, prix, prix au m²,) pour différentes échelles géographiques - commune, EPCI, département et aire d’attraction des villes - pour l’ensemble de la France (hors l’Alsace, la Moselle et Mayotte).

    Ce site permet de visualiser des indicateurs de prix de l’immobilier proposés par le Cerema selon une typologie de biens définie par son type, sa taille et sa période de construction.

  • Nestlé grugera dans votre portefeuille pour compenser la baisse de ses profits Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1956848/nestle-baisse-profit-2022-inflation-cout-matieres-premieres

    Le géant de l’alimentation augmentera ses prix après avoir raté ses prévisions de bénéfice pour l’exercice 2022.

    Les prix n’ont pas fini de grimper à l’épicerie si on en croit Mark Schneider, directeur général de Nestlé, le plus grand groupe alimentaire mondial, qui s’apprête à appliquer de nouvelles augmentations du prix de ses produits après avoir affiché en 2022 des bénéfices nettement inférieurs aux prévisions.

    Le fabricant du café instantané Nescafe et des barres de chocolat KitKat a pourtant augmenté le prix de ses produits de 8,2 % l’an dernier, mais ça n’a pas suffi, semble-t-il, à limiter l’érosion des profits que M. Schneider attribue à la hausse du prix des matières premières.


    Le géant mondial de l’agroalimentaire Nestlé a déclaré des ventes de 137 milliards de dollars canadiens l’an dernier.

    “Notre marge brute a baissé d’environ 260 points de base, ce qui est énorme”, a expliqué Mark Schneider aux journalistes jeudi.

    Selon les dernières données publiées par le géant suisse de l’alimentation, le bénéfice net de Nestlé pour l’exercice 2022 s’est chiffré à 9,3 milliards de francs suisses (13,5 milliards $ CA), ce qui est loin des 11,6 milliards de francs (16,8 milliards $ CA) anticipés par les analystes.

    “Nestlé rate rarement ses objectifs et c’est le cas ici”, a déclaré à Reuters Bruno Monteyne, analyste chez Bernstein.

    Les actions de Nestlé étaient en baisse de 2,8 % sur les marchés en milieu d’après-midi, jeudi.

    Pour contrer l’érosion des profits, Nestlé a déclaré qu’elle visait une croissance interne des ventes dans une fourchette de 6 % à 8 % en 2023.

    La multinationale suisse a déclaré en 2022 des ventes de 94,4 milliards de francs suisses (137 milliards $ CA), en hausse de 8,4 %.

    Bien que les concurrents de Nestlé anticipent pour leur part des perspectives de prix plus positives en 2023, Mark Schneider estime que de nouvelles hausses de prix seront tout de même nécessaires cette année pour compenser l’impact de la hausse du prix des matières premières.

    Le géant Unilever a aussi déclaré la semaine dernière qu’il continuerait à augmenter le prix de ses détergents, savons et produits alimentaires emballés cette année pour compenser la hausse du coût des intrants, mais qu’il prévoit atténuer ces augmentations au second semestre de 2023.

    La multinationale du breuvage et des grignotines PepsiCo a pour sa part déclaré la semaine dernière qu’elle cesserait d’augmenter ses prix dès cette année après avoir appliqué plusieurs hausses l’an dernier qui lui ont permis de dépasser les prévisions en matière de bénéfices et de ventes.

    La perturbation des chaînes d’approvisionnement par la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 ont littéralement fait flamber le prix des denrées alimentaires et de presque toutes les matières premières dans le monde. Les augmentations des prix en tablettes ont été particulièrement fortes et rapides dans le domaine de l’alimentation.

    Au Canada, en 2022, le panier d’épicerie a augmenté de plus de 10 % sur une base annuelle.

    Sachant que les consommateurs sont confrontés à des taux d’inflation historiques, les multinationales de l’alimentation comme Nestlé ne peuvent non plus augmenter leurs prix de façon inconsidérée afin d’éviter d’atteindre le point de bascule où le consommateur remet le produit sur la tablette parce qu’il est trop cher.

    #nestlé #inflation #prix #marge #eau #multinationales #alimentation #santé #suisse #agroalimentaire #agriculture #vittel #exploitation #nutrition #agriculture_et_alimentation #coca-cola #multinationale #esclavage #bénéfices #dividendes #économie #santé #PepsiCo

  • #Inflation : Avant “Mars rouge”, voici déjà “Février orange”…
    https://www.olivierdauvers.fr/2023/02/13/avant-mars-rouge-voici-deja-fevrier-orange

    Nouveau point hebdomadaire du baromètre inflation A3 Distrib / Éditions Dauvers. Et nouvelle stupéfaction. La semaine dernière, les prix des 150 marques majeures de notre scope (celles sur lesquelles se posent tellement d’yeux qu’elles fondent la perception de l’inflation) ont encore augmenté de… 0,7 %. Dit comme ça, ça impressionne peu. Mais le rythme actuel est juste inouïe… Depuis le début de l’année, c’est-à-dire en 6 semaines, l’inflation alimentaire sur ces majeurs dépasse donc déjà 2 %. Et, ce, alors que le mois de mars est encore devant. Bref, avant “Mars rouge” (que j’ai pronostiqué il y a déjà plus d’un mois, c’était sur le plateau de BFM), voici en attendant… “Février orange”. Ça doit s’appeler les préliminaires. Et, pour le coup, c’est pas drôle.

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #commerce #actionnaires #dividendes

  • Pricing : Casino ose… le tarif (majoré) du dimanche ! Olivier Dauvers - Le web grande conso
    https://www.olivierdauvers.fr/2023/02/08/pricing-casino-ose-le-tarif-majore-du-dimanche

    Il y a bientôt quatre ans, Jean-Charles Naouri évoquait pour la première fois son intérêt pour le “pricing dynamique”. En clair ne pas proposer le même prix tous les jours ou à tous les moments de la journée. C’est désormais le cas avec un pricing spécifique pour le dimanche dans les hypers de Casino. Ce qu’a révélé VIGIE GRANDE CONSO il y a quelques jours…


    En 2019, en marge de la présentation des résultats financiers de l’exercice 2018, Jean-Charles Naouri, patron et propriétaire de Casino, évoquait le “pricing dynamique” ou “yield management” des prix (revoir ici). En clair – et selon ses termes – que “les prix puissent varier en fonction des jours et des heures”. Après une expérimentation qui aurait eu lieu chez Franprix (jamais démontrée, d’où le conditionnel), c’est désormais à grande échelle dans le réseau Géant / Casino Hyper Frais. Et, cette fois-ci, c’est avéré (si mon p’tit doigt est bien informé, c’est pas d’hier…)

    Pour en avoir le cœur net (car j’avoue ne pas y avoir cru à l’origine comme quelques “patrons” que je sondais sur le principe même du pricing dynamique), pour en avoir le cœur net, donc, j’ai relevé les prix de centaines de produits le samedi après-midi et le dimanche matin. Pour l’exercice, seuls certains produits étaient de facto éligibles : avec une étiquette électronique (ce qui est le cas de la grande majorité du PGC / Frais LS) et hors promotion prospectus (le prix étant alors annoncé, donc figé).

    Sur ces produits “éligibles”, environ la moitié étaient majorés le dimanche.  Avec, dans les 5 hypers visités, un niveau moyen d’augmentation très homogène, environ 15 % . Particularité : tant les marques nationales que les MDD sont concernées par la majoration. Avec des cas réellement stupéfiants au point de s’interroger sur le réel pilotage de l’exercice…  Impossible en effet de ne pas être surpris devant les 36 % d’inflation dominicale de Danette pistache (voir infographie), sur un prix déjà en limite haute du marché (2,10 € vs PVC moyen France : 1,75 €) même en retranchant les 10 % de remise via l’abonnement Casino Max. 

    Autre surprise : l’absence de cohérence évidente dans le choix des produits majorés. Difficile d’expliquer par exemple que la bouteille de Ricard de 50 cl soit majorée, celle de 70 cl non. Autres cas : sur les pâtes MDD. Certaines références sont inflatées, d’autres non. Et pas nécessairement les mêmes d’un hyper à l’autre.

    Interrogé, Casino confirme l’adoption de ce pricing dynamique. Avec, en l’espèce, deux justifications. D’abord, le service rendu, en l’occurrence l’ouverture le dimanche, notamment après-midi où l’enseigne est, de fait, la seule à exploiter autant de magasins en mode autonome. Reste que l’argument n’est pas valable pour le dimanche matin où, désormais, trois hypers sur quatre sont ouverts ! Seconde explication : les coûts plus élevés, notamment le lundi matin pour remettre les magasins “au carré”. 

    Au-delà, il est certain que le prix d’acceptation peut évoluer en fonction des circonstances et des alternatives qui existent ou non. Exemple peut-être caricatural mais facile à comprendre : une boîte de préservatifs. Sa valeur (perçue) peut varier en fonction de la disponibilité plus au moins facile du produit. Mais ces produits sont-ils vraiment nombreux ? 

    La vraie question est probablement ailleurs : le principe même du pricing dynamique est-il socialement acceptable ? Si le yield management n’émeut plus guère dans l’aérien ou les lignes TGV, pas certain que sur le sujet – bien plus sensible – de l’accès à l’alimentation, la majoration des prix lorsque les concurrents sont fermés (puisque c’est le premier argument de Casino) soit compris autrement que par l’envie de… “profiter”. Économiquement, ça peut se défendre. Commercialement, c’est déjà délicat (dans la confiance qui se tisse avec le client puisque rien n’est évidemment dit en magasins). Socialement, il y a carrément un sacré doute. Les prochaines semaines le diront. Mais, là encore, le mérite de Casino sera de mener la R&D pour le compte de tous ! Comme avec les premiers magasins autonomes il y a trois ans. Et, de fait, sur ce sujet, Casino a ouvert la voie, désormais suivie par Carrefour. De là à ce que Casino soit aussi suivi sur ça hein…

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #travail le dimanche #commerce

    • ENFIN !

      Quand je vois des retraité.e.s faire les courses le dimanche au casino de Marcq en Baroeul (chez les grandes bourgeoises et les grands bourgeois) j’ai une sacrée envie de leur faire décharger les camions, remplir les rayons et tenir la caisse.

    • J’ai du mal à me positionner. Faire travailler le dimanche dans des secteurs où on pourrait éviter, je trouve ca vraiment capitaliste. Et pour réduire la demande le dimanche, quoi de mieux qu’une augmentation de prix. Comme ca, les personnes conscientes du mal qu’elles feraient en réclamant des services des autres le dimanche sont épargnées et celles non conscientes payent le prix fort. C’est OK.
      Mais évidemment, on peut aussi faire le rapprochement entre le prix et les charges patronales doublées le dimanche (enfin, là, je suis pas sur, proximité, donc déplacement du WE sur 2 autres jours de la semaine sans contrepartie... mais je me trompe peut etre en droit). Donc c’est un patron, qui mécontent de payer des charges, les fait payer à ses clients. En vrai, c’est OK aussi.
      Et dernier point. Qui est la victime ? Des bobo qui étaient bien trop pris le samedi par leurs loisirs, ou des pauvres contraints de bosser le samedi au point de ne pas pouvoir faire leurs courses ?

    • La cible, c’est faire de l’argent car bousiller la vie des employés, si ça coute c’est pas bien.
      Les pauvres contraints de bosser le samedi  ? ? ? ? ? Est tu actionnaire de Casino ?

      L’ouverture des supermarchés le dimanche n’apporte aucun chiffre d’affaire supplémentaire, les achats sont « lissés » sur 7 jours au lieu de 6.
      Les clients ne peuvent dépenser plus.
      C’est du délire de manager.

    • Les enseignes Casino s’engagent à ne plus majorer les prix le dimanche afp
      https://www.lefigaro.fr/conso/les-enseignes-casino-s-engagent-a-ne-plus-majorer-les-prix-le-dimanche-2023

      Avec des hausses pouvant aller jusqu’à 36%, l’enseigne pratiquait le « pricing dynamique ».

      Les enseignes Casino, notamment les hypermarchés Casino Hyper Frais (ex Géant), ont assuré vendredi avoir renoncé au « pricing dynamique le dimanche », en d’autres termes à une majoration des prix en rayons, révélée par l’expert en consommation Olivier Dauvers. « Les enseignes Casino, fortes de toutes leurs initiatives en faveur du pouvoir d’achat, ont pris la décision de ne plus appliquer fin janvier le pricing dynamique le dimanche » , a indiqué la communication de l’enseigne dans une déclaration écrite.

      En milieu de semaine, Olivier Dauvers avait publié sur son blog « Le Web Grande Conso » des relevés de prix dans cinq hypermarchés sous enseigne Casino, desquels ils ressortaient qu’environ la moitié des prix relevés étaient « majorés le dimanche » par rapport au samedi après-midi. Il prenait l’exemple de quatre crèmes Danette pistache passant de 2 euros 10 le samedi après-midi à 2 euros 85 le dimanche matin, soit une hausse de prix de 36%. Au global, il a recensé une « augmentation très homogène, environ 15% ».

      « Les enseignes Casino ont instauré depuis décembre 2018 un service, inédit alors, d’ouverture dominicale sur toute la journée » , a rappelé vendredi la communication de ces enseignes. « À l’époque, ce service qui apporte un confort supplémentaire au consommateur s’était vu accompagné d’une expérimentation visant à appliquer une variation tarifaire mineure sur les produits et ce, exclusivement les dimanches ».

      La révélation de cette tarification dynamique, qui rappelle par exemple le prix des billets d’avion ou de TGV, a fait l’objet de nombreux commentaires, dans un contexte de forte inflation où les consommateurs sont très sensibles au prix des produits qu’ils achètent.

      Sur Twitter, le rédacteur en chef du magazine spécialisé LSA Yves Puget a rappelé que la pratique était « légale », qu’il s’agissait d’une « pratique de base dans l’e-commerce », se demandant si nous allions « vers la fin du prix unique », avec une variation en fonction des jours ou des formats de magasins. De son côté, le blog spécialisé dans l’actualité des produits de grande consommation Marketing PGC a estimé que Casino, groupe propriétaire de nombreuses enseignes (Monoprix, Franprix, Naturalia ou le e-commerçant CDiscount) avait « brisé un tabou » , ce dont le ° « secteur de la distribution peut (se) féliciter » , mais tout en rendant « le sujet explosif auprès du grand public ». _

  • INFOGRAPHIES. Panier de courses franceinfo : le prix de nos 37 produits du quotidien en forte augmentation en janvier, découvrez la situation dans votre département
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/le-panier-de-courses-franceinfo/infographies-panier-de-courses-franceinfo-le-prix-de-nos-37-produits-du

    Panier de courses franceinfo : le prix de nos 37 produits du quotidien en forte augmentation en janvier, découvrez la situation dans votre département
    L’inflation a continué de progresser en janvier. Elle est de 15,6% sur un an sur notre panier de courses franceinfo, soit un point de plus en un mois. Consultez la situation dans votre département sur notre carte interactive.

    #inflation #prix #spéculation

    Ce sont les produits « premier prix » et les marques distributeurs qui subissent les plus fortes hausses par rapport à leurs prix. Il n’y a pas de raison que les gueux soient « épargnés ».

  • Lisieux : les personnes âgées en perte d’autonomie privées de pain Jean-Yves Gelebart
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/lisieux/des-personnes-agees-privees-de-pain-2707238.html

    À Lisieux (14), le CCAS a décidé de supprimer le pain des plateaux-repas livrés chaque jour aux personnes âgées en perte d’autonomie, qui en bénéficient quatre fois par semaine. Une décision prise pour maintenir le prix du plateau-repas sans répercuter la hausse des matières premières.

    La mesure fait grincer des dents du côté de Lisieux (14). Le Conseil d’administration du Centre communal d’action sociale (CCAS) a pris la décision de supprimer le pain des plateaux-repas livrés aux personnes âgées en perte d’autonomie. 65 personnes bénéficient de ce service quatre fois par semaine. Une décision motivée par la direction du CCAS qui explique ne pas vouloir répercuter l’inflation et la hausse des coûts alimentaires.

    Si nous avions appliqué cette hausse, on aurait dû porter le prix du plateau-repas à 7,15 euros. Après réflexion, nous avons décidé de plafonner le prix à 6 euros, mais de retirer le pain, tout en gardant la qualité des repas.
    Jean-Michel Le Conte Directeur du CCAS de Lisieux

    La disparition du pain des plateaux-repas a fait réagir l’association Lisieux à venir. « Qu’un service social, municipal, puisse retirer le pain d’un plateau-repas, quand on connaît le prix de ce morceau de pain, c’est scandaleux » s’indigne son président Alain Le Renard.

    Les bénéficiaires s’adaptent
    Quant aux bénéficiaires, des personnes âgées en perte d’autonomie, qui reçoivent à domicile, quatre fois par semaine, ces plateaux-repas, ils s’adaptent. Certains achètent leur pain pour la semaine et le conservent au congélateur, d’autres n’ont pas cette possibilité.

    J’ai du pain de mie, je le fais griller et je le mange. Pour moi ça va, mais pour les personnes bloquées au lit, comment voulez-vous qu’elles fassent ?
    Jean 104 ans

    Une pincée d’optimisme dans ce menu sans pain. La décision du CCAS de Lisieux de ne pas répercuter l’inflation représente une économie annuelle de 365 euros pour les bénéficiaires. 

    #inflation #pauvreté #économies #personnes_âgées #société #Lisieux #prix #pain

  • Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier

    Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...

    #extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux

  • L’Académie Goncourt au bord de l’implosion après qu’une moitié du jury a consacré le nullissime roman de Brigitte Giraud (thème : comment se dire de gauche et se fantasmer agent immobilier ?).

    C’est que l’autre moitié (derrière Tahar Ben Jelloun) eut voulu consacrer Le mage du Kremlin qui est à la littérature ce que… Brigitte Giraud est à la littérature.

    Bref : nous vivons bien une époque de merde.

    #prix_Goncourt #Brigitte_Giraud #Giuliano_da_Empoli

  • Sen. Sanders asks Moderna not to hike COVID vaccine price | Reuters
    https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/sen-sanders-asks-moderna-not-hike-covid-vaccine-price-2023-01-10/?taid=63bdac57d7e86d00016981a3

    Sanders said in his letter that raising prices would be particularly egregious after the U.S. government provided around $1.7 billion to fund development of the vaccine. The letter was addressed to Moderna Chief Executive Stéphane Bancel.

    “You propose to make the vaccine unaffordable for the residents of this country who made the production of the vaccine possible,” wrote Sanders, who is set to become chairman of the Senate’s Health, Education, Labor and Pensions later this month. “That is not acceptable.”

    Bancel told the Wall Street Journal on Monday that Moderna is considering charging $110 to $130 a dose for the vaccine once the United States moves to a commercial market for the shots.

    The top end of that range is around 8 times the price in the earliest U.S. contracts for the vaccine and nearly 5 times the roughly $27 a dose the government paid for booster shots last year.

    #Moderna did not respond to a request for comment.

    #covid #vaccin #prix #prédation

  • La gangrène de l’#assistanat

    Face à cette perspective [#crise_de_l’énergie], le plan d’aide de 10 milliards d’euros annoncé par l’#Etat ne suffira pas, selon le collectif.

    Le collectif [pro-patronal] souhaite donc que l’Etat intervienne afin de contenir le #prix_de_l'électricité à son niveau de la fin 2021, ce qui assurerait le retour à une énergie compétitive.

    L’exécutif devra revoir à la hausse le montant des #aides allouées. On ne pourra pas éviter de mettre quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires.

    Le collectif pro-industrie estime souhaitable d’instaurer, comme pendant la #crise_sanitaire, un rendez-vous régulier qui leur délivre une information fiable et transparente. Au-delà, il appelle l’Etat à mobiliser d’urgence la #commande_publique afin de soutenir l’activité de l’#industrie hexagonale.

    [Les Échos] #patronat #subvention

  • Santiago, Italia

    Le documentaire rend compte à travers des documents d’époque et des témoignages, de l’activité de l’ambassade Italienne à Santiago lors des mois qui ont suivi le coup d’état de Pinochet le 11 septembre 1973 mettant fin au régime démocratique de Salvador Allende2. L’ambassade a donné refuge à des centaines d’opposants au régime du général Pinochet, leur permettant ensuite de rejoindre l’Italie3.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiago,_Italia
    #film #documentaire #film_documentaire

    #Chili #Santiago #Unidad_Popular #Allende #histoire #mémoire #socialisme_humaniste_et_démocratique #marxisme #cuivre #nationalisme #prix_bloqués #médias #démocratie #coup_d'Etat #dictature #témoignage #terreur #climat_de_peur #peur #enfermement #MIR #torture #stade #Villa_Grimaldi #disparitions #ambassade_d'Italie #ambassades #réfugiés #réfugiés_chiliens #solidarité

  • Hungary to Make Border Fence With Serbia Higher

    Hungarian authorities have announced that the country has decided to increase the height of its border fence along the border with Serbia as well as strengthen it.

    In a statement released today, October 31, the Hungarian government said that the move had been taken so that Europe does not have to restore internal border controls, SchengenVisaInfo.com reports.

    “Hungary is increasing the height of its border fence so that Europe does not have to bring back internal border controls. If Hungary did not protect its border, numerous European countries would have to reinstate checks on their borders, which would not only be an inconvenience when travelling but would also hurt the European economy,” State Secretary Bence Rétváripointed out in this regard.

    According to him, even though the fence on the Hungarian-Serbian border protects the security of the EU and Europeans, the EU has not reimbursed even two per cent of the 600 billion forints or €1.5 billion it cost to build it.

    He also added that Hungary was a net contributor to the EU, as it met all its payment obligations, while the EU “is using various procedures to block the funds due to Hungary”.

    On October 17, the EU expressed its concern over the significant increase in the number of illegal border crossings from Serbia to the bloc.

    In a meeting held in Luxembourg together with the Ministers of Foreign Affairs of the EU Member States, it was discussed about the inappropriate visa policy of Serbia, which allows the illegal entry of immigrants into the territory of the EU, as well as the measures possible to address this issue.

    According to data from the European Border and Coast Guard Agency (Frontex), the Western Balkan route remains the most active migration route in the EU.

    Frontex has revealed that around 19,160 detections were made on this route alone in September.

    As the Hungarian-Serbian border is already facing an increased flow of illegal migration, the Slovak authorities have sent a total of 40 police officers to Hungary to support border protection.

    In this regard, the Slovak Interior Ministry said that police officers were sent to the Dávod region of Hungary based on an agreement with the Hungarian police leadership.

    At the same time, the Ministry has emphasized that the policemen will perform their duty in joint patrols with the Hungarian policemen on the border with Serbia.

    In addition, Slovak police officers will also join their counterparts from the Czech Republic and Austria to help Hungary secure the EU’s external border.

    Moreover, the Slovak Republic has explained that it is not a proper solution to the problem of illegal migration if controls are placed at the internal borders of the Schengen area.

    https://www.schengenvisainfo.com/news/hungary-to-make-border-fence-with-serbia-higher

    #murs #Hongrie #Serbie #asile #migrations #réfugiés #frontières #barrières_frontalières #plus_haut #prix #coût

  • Inflation : encore une (nouvelle) semaine de hausse ! Olivier Dauvers

    Nouveau pointage du baromètre hebdomadaire A3 Distrib / Dauvers sur les prix d’un panier de 150 majeurs des rayons (ces produits qui fondent la perception d’inflation tant le nombre d’yeux qui se posent dessus est grand !) et conclusion identique aux semaines précédentes : la hausse continue. Le cap des 14 % depuis le 1er janvier est désormais bien dépassé. C’est surtout la régularité qui frappe, comme s’il s’agissait d’un mouvement immuable. Sur les 5 dernières semaines par exemple, l’inflation hebdomaire moyenne atteint ainsi + 0,4 %.

    Source : https://www.olivierdauvers.fr/2022/11/03/inflation-encore-une-semaine-de-hausse

    #inflation #bénéfices #dividendes #économie #en_vedette #crise #capitalisme #pauvreté #salaires #inégalités #politique #finances #prix #economie

  • Firm managing hotels for UK asylum seekers posts bumper profits

    Three directors of #Clearsprings_Ready_Homes share dividends of almost £28m, as profits rise sixfold

    A company contracted by the UK Home Office to manage hotels and other accommodation for asylum seekers increased its profits more than sixfold last year, with its three directors sharing dividends of almost £28m.

    Clearsprings Ready Homes has a 10-year contract to manage asylum seeker accommodation in England and Wales, a mix of hotel accommodation that the #Home_Office says is costing it more than £5m a day, and shared housing.

    Clearspringsboosted its profits from £4,419,841 to £28,012,487 to the year ending 31 January 2022, with dividends jumping from £7m to £27,987,262.

    It has been reported that the home secretary, Suella Braverman, allowed numbers to increase at Manston, the Home Office’s processing centre in Ramsgate, Kent, instead of moving people to hotels. However, hotel use is still high. Home Office accommodation providers get better terms on their contracts once the asylum seeker population rises above 70,000, as it has been for more than a year.

    Asylum seekers in hotels receive just over £1 a day, £8.24 a week, to buy essentials.

    Clearsprings’ latest annual accounts provide a buoyant financial forecast for the company in its Home Office contract, which runs until September 2029.

    The annual accounts report states: “Demand for accommodation has remained high, contingency including hotels has increased.”

    The reportadds that turnover and operating profits were boosted this year by an increase in the number of people seeking asylum. It says: “The number of arrivals per year is expected to continue at a high level for the foreseeable future. Due to the long-term nature of the contract and the pre-agreed rates the price risk is considered minimal.”

    Graham O’Neill, the policy manager at the Scottish Refugee Council, condemned the steep rise in profits for #Clearsprings and said public money could be better used.

    “The Home Office is effectively passing billions of the Treasury’s monies for asylum accommodation to private bodies with no plan to grip this. Much of this money ends up as bumper profits and dividends for private companies, directors and shareholders.

    “By definition this profit is not going where it should: into good social housing in communities, into local services so they may support refugees and local people. It is blindingly obvious that this is neither sustainable nor in the public interest. We need swift high-quality asylum decisions and public monies for public good into communities; not into private profit and dividends. The new PM [Rishi Sunak] needs to grip this as that is the solution.”

    Clearsprings and Home Office have been approached for comment.

    https://www.theguardian.com/uk-news/2022/oct/31/firm-managing-hotels-for-uk-asylum-seekers-posts-bumper-profits

    #business #accueil #privatisation #asile #migrations #réfugiés #UK #Angleterre #hôtels #hébergement #dividendes #profit #prix #coût

    ping @isskein @karine4

  • l’inflation et ses docteurs folamours Les Bons calculs Economiques !

    La crise économique tant attendue arrive, celle de la pandémie commençait à ennuyer tout le monde.

    Inflation par les couts car ce ne sont pas les salaires qui eux n’augmentent pas qui seraient à l’origine de celle ci. Même chose pour les retraites, les prestations sociales . . .

    Les intrants
    Matières premières ? Il n’y a pas de pénuries en cours.

    Mais c’est quoi l’inflation ?
    Inflation par l’écart entre l’offre et la demande ?
    Inflation par les coûts (les hausses de matières premières ?

    Le lien afin d’écouter, de télécharger le podcast de Radio Campus Lille => http://richessem.eklablog.com/l-inflation-et-ses-docteurs-folamours-les-bons-calculs-economiqu
    Attention, cette émission de radio pourrait comporter des contenus sensibles !

    Une inflation systémique du fait du ruissellement monétaire mondial pour tenter de sauver le capitalisme ?

    A propos du nouveau choc entre l’ancien impérialisme nord-américain et le nouvel impérialisme chinois).
    Avec quels impacts ?

    Redistribution des richesses, pauvreté accrue ...
    Quid de la mondialisation dans un tel contexte ? Inégalités ? Ressources ? Guerres ...
    Les marges de manoeuvre des acteurs (macro, comme les Etats ; micro comme les multinationales ... au fait, comment elles vont ces multinationales ?

    Voir l’évolution boursière, et notamment des firmes de tête, qui perdent depuis le début de l’année entre 10 et 75% de leur valeur.

    C’est la guerre à la réalité sauf dans certains médias libres.

    En France, Madame Sandrine Rousseau, est beaucoup moins prompte à s’émouvoir quand les femmes sont quotidiennement agressées et exploitées sur leur lieu de travail, qu’ailleurs.

    A propos de la dernière motion de censure recalée à l’assemblée nationale, 12 député.e.s PS sur 31 ont refusé de la voter, 4 écologistes sur 24 et 6 communistes sur 23, dont fabien roussel, se sont aussi abstenu.

    #inflation #économie #en_vedette #crise #travail #capitalisme #pauvreté #salaires #inégalités #politique #finance #prix #economie #radio

  • L’inflation, c’est quoi ? La crise de l’inflation épisode 1 Décoder l’économie

    https://www.youtube.com/watch?v=YQCMztt6rMo

    La crise économique tant attendue arrive. Cela tombe bien, celle de la pandémie commence à ennuyer tout le monde.

    La crise dont il faut avoir peur aujourd’hui et dont vont nous sauver nos chers décideurs grâce à leurs mesures miracles est celle de l’effondrement économique. La courbe de l’horreur n’est plus celle du nombre de cas positifs, mais celle de l’inflation.

    Nous allons voir dans une série de trois vidéos si la courbe de l’inflation est aussi fiable que celle des tests RT-PCR, et si les mesures économiques de nos dirigeants seront aussi chères et aussi efficaces que les mesures sanitaires.

    Je vous invite à me dire qui est le plus mauvais entre un expert en économie et un expert en santé, moi je n’arrive pas à trancher.

    Nous allons voir dans cette vidéo ce qu’est l’inflation, la manière dont cet indicateur est construit, ses limites, et la différence entre l’indicateur et ce que vivent réellement les gens.

    Dans la deuxième vidéo, nous verrons ce qui cause l’inflation et dans la troisième nous verrons si c’est vraiment « l’inflation » qu’il faut combattre ou s’il vaut mieux l’accompagner, par exemple en augmentant les salaires.
    Merci à Kairospresse pour leur contribution. N’hésitez-pas à les soutenir !

    #inflation #prix #Analyse #économie #Salaires #retraités #retraites #Etat

    • Qui cause l’inflation ? Pas la guerre en Ukraine ! La crise de l’inflation épisode 2 Décoder l’économie

      https://www.youtube.com/watch?v=mDtQNo9QYsM

      Nous avons vu dans la vidéo précédente que, contrairement à la définition du Larousse, l’inflation ne traduit pas la hausse de tous les prix, de tous les produits existants, mais traduit la hausse du prix du panier moyen des Français calculé par l’Insee.

      Le prix de ce panier augmente lorsque certains produits augmentent de prix, pas forcément tous. Nous avons également vu que puisque personne ne consomme la même chose, le panier moyen ne correspond à personne en particulier et donc personne ne ressent la même inflation que son voisin. Par exemple, ceux qui travaillent et doivent prendre leur voiture tous les jours von être beaucoup plus impacté par la hausse du prix de l’essence que les retraités. Retraités qui sont majoritaires chez les votants aujourd’hui en France.

      Dans cet article, nous allons voir quels prix augmentent spécifiquement et pourquoi.
      Nous verrons que, la plupart du temps, les prix ne varient pas tout seul : des décisions politiques ont des impacts majeurs sur les hausses ou baisses de prix, ainsi que des effets d’aubaines de puissants producteurs.

      Comprendre que l’inflation (ou plutôt les hausses de certains prix) ne tombe pas du ciel et est décidée politiquement nous amènera vers le troisième et dernier article de cette série, concernant les solutions à l’inflation

    • Ne combattez pas l’inflation, augmentez les salaires ! La crise de l’inflation épisode 3 Décoder l’économie

      https://www.youtube.com/watch?v=z-meMdyNW7c

      Nous avons vu dans le premier article que, contrairement à la définition du Larousse, l’inflation ne traduit pas la hausse de tous les prix, de tous les produits existants.
      L’inflation est la hausse du prix du panier moyen des Français calculé par l’Insee.
      Le prix de ce panier augmente lorsque certains produits augmentent de prix, pas forcément tous.

      Nous avons également vu que puisque personne ne consomme la même chose, le panier moyen ne correspond à personne en particulier et donc personne ne ressent la même inflation que son voisin. Par exemple, ceux qui travaillent et doivent prendre leur voiture tous les jours vont être beaucoup plus impactés par la hausse du prix de l’essence que les retraités. Retraités qui sont majoritaires chez les votants aujourd’hui en France et donc orientent les choix politiques.

      Dans le deuxième article, nous avons vu que, la plupart du temps, les prix ne varient pas tout seuls : des décisions politiques ont des impacts majeurs sur les hausses ou baisses de prix.
      Parfois la hausse des prix est directement décidée par une loi, comme pour le tabac ou l’énergie, parfois quelques grands groupes se mettent d’accord pour maintenir des prix artificiellement hauts, et s’en mettre plein les poches.

      Le cas de l’essence montre les deux effets à la fois. D’une part, l’Etat fait monter les prix avec notamment la taxe carbone que vont payer les Français qui font le plein, et ensuite se sert de l’argent gagné pour faire des cadeaux fiscaux à certaines entreprises.
      D’autre part, les producteurs de pétroles usent de leur pouvoir quasi monopolistique pour maintenir des prix élevés.

      Dans ce troisième article nous allons voir ce qu’il est possible de faire en cas d’inflation et les conséquences des différentes solutions proposées.

    • et donc :
      – on se fait enfumer
      (complexité accrue = enfumage quasi sûr)
      – par les actionnaires
      (la case en rouge en haut à droite)
      – depuis 20 ans

    • Cet objectif s’est concrétisé par la séparation entre les activités de distribution, de production et de commercialisation, afin que des nouvelles entreprises d’électricité puissent se lancer dans le jeu. Mais à l’approche des années 2010, les concurrents de l’ex-entreprise publique ont protesté : en raison du parc nucléaire français, payé par le contribuable français et désormais amorti, EDF reste l’entreprise la plus compétitive. Impossible donc d’instaurer la concurrence. L’idéologie face aux faits n’avait pas dit son dernier mot : en 2010, la loi NOME instaure le principe de l’Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique (Arenh) qui oblige EDF à vendre à prix coûtant à ses concurrents un quart de sa production. Le fournisseur d’énergie est contraint de céder une grosse quantité de son électricité nucléaire à sa propre concurrence à un tarif régulé s’élevant depuis le 11 mars 2022 à 46,20 euros par mégawattheure, un prix cassé par rapport au marché, où le mégawattheure s’échangeait le 22 août à plus de 600 euros. Cette aberration économique doit s’accompagner d’engagement de la part des fournisseurs alternatifs : par exemple, répercuter ce bon deal sur les prix offerts à leurs consommateurs, et surtout investir enfin dans la production d’énergie… ce qu’ils ne font pas, et ce qui explique en grande partie le manque de capacité énergétique que connaît le pays actuellement : « les concurrents [d’EDF] sont simplement des traders qui achètent et vendent leur électricité sans installer de la puissance de production qui aurait fait d’eux de vrais acteurs du marché », expliquait le secrétaire général de la branche Énergie du syndicat Force Ouvrière, Alain André, à franceinfo en août 2022.

  • Les 20 produits star les plus inflationnistes Le web grande distribution - Olivier Dauvers

    Nouvelle contribution totalement exclusive au suivi du phénomène de l’année : l’inflation.

    Toutes les semaines, avec les camarades d’A3 Distrib, nous suivons l’évolution des prix d’un panier de 150 références star (revoir la dernière publication ici). Quels sont donc, parmi ces majeurs des assortiments, les plus inflationnistes ?

    Pour l’essentiel, il s’agit des mêmes marques que lors du pointage précédent (revoir ici). En haut du classement, toujours le blanc de poulet Fleury Michon, à la fois victime de l’augmentation des coûts de production de la volaille mais aussi d’une disponibilité matière pénalisée par les suites de la grippe aviaire. Les 2 produits Charal de notre échantillon payent eux-aussi une relative pénurie de matière. Bref, même s’il y a chaque fois une (bonne) explication, l’inflation pique. Le pire… : c’est pas terminé.

    Quelques exemples :

    Fleury Michon, blanc de poulet +42%

    Charal, l’extra moelleux +38%

    Fruit d’or +36%

    Confiture bonne maman Framboise +33%

    Coquillettes Barilla +29%

    Spaghetti Barilla +26%

    Huile d’olive Puget +25%

    Camembert Le Rustique +23%

    Farine francine fluide +21%

    Beurre président +20%

    Leerdamer original +20%

    #inflation #escroquerie #économie #alimentation #en_vedette #france #crise #capitalisme produits pour la #bourgeoise #salaires #finance #prix #economie #marques #agro-industrie #industrie_agro-alimentaire #industrie_agro-alimentaire  #multinationales

    Source https://www.olivierdauvers.fr/2022/10/10/quels-sont-les-produits-les-plus-inflationnistes

  • Les CROUS à la peine faute de subventions d’état suffisantes. Les étudiant·es devront rajouter un cran à leurs ceintures.

    Vers la fin des restaurants universitaires ? | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1665059739-fin-restaurants-universitaires-crous-precarite-etudiant-priv

    Les Crous sont des établissements publics placés sous la tutelle de la ministre de l’enseignement supérieur et pilotés par le Centre national des œuvres universitaires (Cnous). Ils sont au nombre de 26 et fonctionnent par académie. Ils proposent des prestations de services censées améliorer les conditions de vie et d’études. Ils gèrent par exemple le logement étudiant ou la restauration universitaire. Mais depuis plusieurs années et particulièrement en cette rentrée, les syndicats étudiants sont inquiets.Lieux qui ferment, repas moins garnis, files d’attente trop longues, prix qui augmentent… Parfois, des prestataires privés s’installent au sein même des universités, faute de Crous. La restauration universitaire française est en péril.

  • Micro-thermomètre

    La température monte dans le pays en dépit des exhortations à baisser les niveaux de chauffage.

    Notre micro (celui de nos camarades de On passe au Rouge pour être exact) a fait office de thermomètre, dans les rues de Lille, le 29 septembre dernier.

    Ce Mercredi 5 Octobre 2022, c’était L’Heure de l’mettre, et la Saint Christophe Béchu sur Radio Campus Lille, 106,6 Mhz, https://www.campuslille.com


    Le lien afin d’écouter, de télécharger l’émission => https://bellaciao.org/Podcast-Micro-thermometre

    « De l’argent pour les salaires, pas pour la guerre, pas pour les actionnaires ! »

    Et si ce n’était que le début ?

    C’est l’heure de l’mettre !

    L’heure de l’mettre https://bellaciao.org/Podcasts

    #Salaires #prix #profits #radio #podcast #manifestations

  • Salaires, prix, profits, et tout ce qui s’ensuit...

    Ce Mercredi 28 Septembre 2022, c’était L’Heure de l’mettre, et la Sainte Méloni sur Radio Campus Lille, 106,6 Mhz, https://www.campuslille.com

    C’est quoi cette fixette que vous faites tous là, sur les prix ? Et que je pleurniche sur les factures qui viennent, et que je me plains dans les rayons du superbe marché, et que je compte mes petits sous au fond de ma petite poche... Les gens sont d’un mesquin !

    Ben quoi ! Tu mets un pull, tu pisses sous la douche, tu éteins ta télé (hi hi !), tu sauves la planète quoi ! Le prix, le prix, le prix !

    Le lien afin d’écouter, de télécharger l’émission => https://bellaciao.org/Podcast-Salaires-prix-profits-et-tout-ce-qui-s-ensuit

    Mais enfin, on peut pas en vouloir au prix quand même... Si on regarde bien, il n’est que l’enfant, bâtard, du rapport entre le profit et le salaire. Et on lui en voudrait à ce pauvre petit ?

    On en voudrait à la conséquence et pas à la cause ? A savoir le viol perpétré chaque jour par le profit, contre ce pauvre petit salaire meurtri et humilié, et dans son plus simple appareil ?

    Non. On n’est pas comme ça. Laissons les prix tranquilles et occupons-nous de rendre justice au salaire, et donc de faire payer le profit.

    C’est grosso modo le projet, que nous développerons avec nos outils, genre faucille, marteau, guillotine – mais radiophoniques hein ! - ce mercredi. C’est-à-dire la veille, précisément, du jeudi. Du jeudi 29 septembre. T’as pigé ?

    Ben quoi...

    C’est l’heure de l’mettre !

    (En seconde partie d’émission vous entendrez l’entretien toujours de très grande qualité, que nous accorda Peter Mertens, ex-Président du PTB, à Manifiesta, dimanche dernier)

    L’heure de l’mettre https://bellaciao.org/Podcasts

    #Salaires #prix #profits #radio #podcast