• Au Forum InCyber, des trophées CyberLeaders | Alliancy
    https://www.alliancy.fr/forum-incyber-trophees-cyberleaders

    Enfin, en remettant son Prix du livre InCyber, le FIC a également souhaité casser les codes de la cybersécurité, en ajoutant pour la première fois un ouvrage jeunesse « Ada & Zangemann », par Matthias Kirschner et Sandra Brandstätter. Ce conte sur l’informatique libre et le rôle à prendre des jeunes filles pour « une technique au service de l’autonomie » a été traduit de l’allemand par 114 élèves français, en s’appuyant sur le cadre de licence libre qui tient à cœur à ses auteurs. « Comme dans nos démocraties, la répartition du pouvoir dans le domaine des technologies est essentiel. Et nous devons montrer qu’un chemin inclusif est possible » a commenté Matthias Kirschner, absent, dans un mot envoyé aux organisateurs des trophées.

    #Ada_Zangemann #Prix_Livre_InCyber

  • “Refusés” de la #carte_de_presse : trois #journalistes lauréats du prix #Albert-Londres témoignent
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/refuses-de-la-carte-de-presse-trois-journalistes-laureats-du-prix-albert-lo

    haque refus est une blessure », dit Hélène Lam Trong, lauréate du 39ᵉ #prix_Albert-Londres, catégorie audiovisuel, décerné en novembre 2023. À la suite de la parution d’une #tribune sur notre site dénonçant les conditions d’attribution de la carte de presse par la CCIPJ (Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels), trois signataires témoignent des difficultés qu’ils rencontrent à faire valoir la réalité d’une profession qu’ils exercent pleinement : le journalisme.

    Sur le terrain, sans carte de #presse officielle (avec bandeau bleu blanc rouge et numéro), certains reporters sont en danger dans les pays où informer et enquêter dérange. Particulièrement vulnérables, les #reporters_indépendants qui partent sans le soutien d’une rédaction. Et pourtant, ces mêmes professionnels peuvent être honorés par la plus prestigieuse récompense du #journalisme_francophone : le prix Albert-Londres. Témoignages.

  • #Inde : dans les champs du #Pendjab, la colère s’enracine

    Depuis leur soulèvement en 2021, les paysans du sous-continent sont revenus aux champs. Mais dans le grenier à #blé du pays, la révolte gronde toujours et la sortie de la #monoculture_intensive est devenue une priorité des #syndicats_agricoles.

    « Nous sommes rassemblés parce que la situation des agriculteurs est dans l’impasse. Dans le Pendjab, les paysans sont prisonniers de la monoculture du blé et du #riz, qui épuise les #nappes_phréatiques », explique Kanwar Daleep, président du grand syndicat agricole #Kisan_Marzoor. À ses côtés, ils sont une centaine à bloquer la ligne de train qui relie la grande ville d’Amritsar, dans le Pendjab, à New Delhi, la capitale du pays. Au milieu d’immenses champs de blé, beaucoup sont des paysans sikhs, reconnaissables à leur barbe et à leur turban.

    C’est d’ici qu’est parti le plus grand mouvement de contestation de l’Inde contemporaine. Pour s’opposer à la #libéralisation du secteur agricole, des paysans du Pendjab en colère puis des fermiers de toute l’Inde ont encerclé New Delhi pacifiquement mais implacablement en décembre 2020 et en 2021, bravant froids hivernaux, coronavirus et police. En novembre 2021, le premier ministre Narendra Modi a finalement suspendu sa #réforme, dont une des conséquences redoutées aurait été la liquidation des tarifs minimums d’achat garantis par l’État sur certaines récoltes.

    « Depuis cette #révolte historique, les agriculteurs ont compris que le peuple avait le pouvoir, juge #Sangeet_Toor, écrivaine et militante de la condition paysanne, basée à Chandigarh, la capitale du Pendjab. L’occupation est finie, mais les syndicats réclament un nouveau #modèle_agricole. Ils se sont emparés de sujets tels que la #liberté_d’expression et la #démocratie. »

    Pour Kanwar Daleep, le combat entamé en 2020 n’est pas terminé. « Nos demandes n’ont pas été satisfaites. Nous demandons à ce que les #prix_minimums soient pérennisés mais aussi étendus à d’autres cultures que le blé et le riz, pour nous aider à régénérer les sols. »

    C’est sur les terres du Pendjab, très plates et fertiles, arrosées par deux fleuves, que le gouvernement a lancé dans les années 1960 un vaste programme de #plantation de semences modifiées à grand renfort de #fertilisants et de #pesticides. Grâce à cette « #révolution_verte », la production de #céréales a rapidement explosé – l’Inde est aujourd’hui un pays exportateur. Mais ce modèle est à bout de souffle. Le père de la révolution verte en Inde, #Monkombu_Sambasivan_Swaminathan, mort en septembre, alertait lui-même sur les dérives de ce #productivisme_agricole forcené.

    « La saison du blé se finit, je vais planter du riz », raconte Purun Singh, qui cultive 15 hectares près de la frontière du Pakistan. « Pour chaque hectare, il me faut acheter 420 euros de fertilisants et pesticides. J’obtiens 3 000 kilos dont je tire environ 750 euros. Mais il y a beaucoup d’autres dépenses : l’entretien des machines, la location des terrains, l’école pour les enfants… On arrive à se nourrir mais notre compte est vide. » Des récoltes aléatoires vendues à des prix qui stagnent… face à un coût de la vie et des intrants de plus en plus élevé et à un climat imprévisible. Voilà l’équation dont beaucoup de paysans du Pendjab sont prisonniers.

    Cet équilibre financier précaire est rompu au moindre aléa, comme les terribles inondations dues au dérèglement des moussons cet été dans le sud du Pendjab. Pour financer les #graines hybrides et les #produits_chimiques de la saison suivante, les plus petits fermiers en viennent à emprunter, ce qui peut conduire au pire. « Il y a cinq ans, j’ai dû vendre un hectare pour rembourser mon prêt, raconte l’agriculteur Balour Singh. La situation et les récoltes ne se sont pas améliorées. On a dû hypothéquer nos terrains et je crains qu’ils ne soient bientôt saisis. Beaucoup de fermiers sont surendettés comme moi. » Conséquence avérée, le Pendjab détient aujourd’hui le record de #suicides de paysans du pays.

    Champs toxiques

    En roulant à travers les étendues vertes du grenier de l’Inde, on voit parfois d’épaisses fumées s’élever dans les airs. C’est le #brûlage_des_chaumes, pratiqué par les paysans lorsqu’ils passent de la culture du blé à celle du riz, comme en ce mois d’octobre. Cette technique, étroitement associée à la monoculture, est responsable d’une très importante #pollution_de_l’air, qui contamine jusqu’à la capitale, New Delhi. Depuis la route, on aperçoit aussi des fermiers arroser leurs champs de pesticides toxiques sans aucune protection. Là encore, une des conséquences de la révolution verte, qui place le Pendjab en tête des États indiens en nombre de #cancers.

    « Le paradigme que nous suivons depuis les années 1960 est placé sous le signe de la #sécurité_alimentaire de l’Inde. Où faire pousser ? Que faire pousser ? Quelles graines acheter ? Avec quels intrants les arroser ? Tout cela est décidé par le marché, qui en tire les bénéfices », juge Umendra Dutt. Depuis le village de Jaito, cet ancien journaliste a lancé en 2005 la #Kheti_Virasat_Mission, une des plus grandes ONG du Pendjab, qui a aujourd’hui formé des milliers de paysans à l’#agriculture_biologique. « Tout miser sur le blé a été une tragédie, poursuit-il. D’une agriculture centrée sur les semences, il faut passer à une agriculture centrée sur les sols et introduire de nouvelles espèces, comme le #millet. »

    « J’ai décidé de passer à l’agriculture biologique en 2015, parce qu’autour de moi de nombreux fermiers ont développé des maladies, notamment le cancer, à force de baigner dans les produits chimiques », témoigne Amar Singh, formé par la Kheti Virasat Mission. J’ai converti deux des quatre hectares de mon exploitation. Ici, auparavant, c’était du blé. Aujourd’hui j’y plante du curcuma, du sésame, du millet, de la canne à sucre, sans pesticides et avec beaucoup moins d’eau. Cela demande plus de travail car on ne peut pas utiliser les grosses machines. Je gagne un peu en vendant à des particuliers. Mais la #transition serait plus rapide avec l’aide du gouvernement. »

    La petite parcelle bio d’Amar Singh est installée au milieu d’hectares de blé nourris aux produits chimiques. On se demande si sa production sera vraiment « sans pesticides ». Si de plus en plus de paysans sont conscients de la nécessité de cultiver différemment, la plupart peinent à le faire. « On ne peut pas parler d’une tendance de fond, confirme Rajinder Singh, porte-parole du syndicat #Kirti_Kazan_Union, qui veut porter le combat sur le plan politique. Lorsqu’un agriculteur passe au bio, sa production baisse pour quelques années. Or ils sont déjà très endettés… Pour changer de modèle, il faut donc subventionner cette transition. »

    Kanwar Daleep, du Kisan Marzoor, l’affirme : les blocages continueront, jusqu’à obtenir des garanties pour l’avenir des fermiers. Selon lui, son syndicat discute activement avec ceux de l’État voisin du Haryana pour faire front commun dans la lutte. Mais à l’approche des élections générales en Inde en mai 2024, la reprise d’un mouvement de masse est plus une menace brandie qu’une réalité. Faute de vision des pouvoirs publics, les paysans du Pendjab choisissent pour l’instant l’expectative. « Les manifestations peuvent exploser à nouveau, si le gouvernement tente à nouveau d’imposer des réformes néfastes au monde paysan », juge Sangeet Toor.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/281223/inde-dans-les-champs-du-pendjab-la-colere-s-enracine
    #agriculture #monoculture #résistance

  • La “geografia” della speculazione che fa il prezzo dei beni agricoli

    La guerra tra Ucraina e Russia non incide sul prezzo dei cereali, che dipende piuttosto dalla strategia dei grandi fondi che possiedono le aziende produttrici, controllano le Borse merci di tutto e scommettono sui rialzi

    Il prezzo dei cereali e in generale dei beni agricoli non dipende certo dal blocco del Mar Nero, come molto spesso si racconta, e neppure da altre circostanze troppo specifiche. La produzione mondiale di cereali, secondo le stime dell’Agenzia delle Nazioni Unite per l’alimentazione e l’agricoltura (Fao), si avvicina ai tremila milioni di tonnellate, di cui i cereali ucraini rappresentano poco più del 2%. Un’inezia rispetto al totale. Inoltre il grano ucraino si dirige in gran parte verso i Paesi limitrofi che hanno a più riprese minacciato e adottato misure protezionistiche, per evitare la concorrenza nei confronti dei propri grani. Alla luce di ciò i cereali del Mar Nero non sono certo in grado di determinare la fame in Africa né l’aumento dei prezzi.

    Considerazioni analoghe sono possibili per la produzione di patate e legumi che è, in media, vicina ai 500 milioni di tonnellate annue; considerata una popolazione mondiale di quasi otto miliardi, ciò significherebbe una disponibilità di 150 grammi per persona al giorno. Aggiungendo ai cereali, alle patate e ai legumi la produzione di tutto ciò che serve per realizzare pasti completi, tra cui sale, zucchero e semi oleaginosi, si arriva a una dotazione alimentare pro-capite di 1,5 chilogrammi al giorno. Appare chiaro allora che i prezzi non salgono perché esiste una condizione di carenza di offerta alimentare globale.

    Le difficoltà di approvvigionamento di vaste parti della popolazione del Pianeta dipendono invece da altro: dalla distribuzione profondamente diseguale delle produzioni complessive, dalla natura delle diete adottate, rispetto alle quali la carne sottrae un’enorme quantità di risorse, dalle dinamiche del commercio internazionale e soprattutto dalle modalità di determinazione dei prezzi.

    A tale riguardo occorre porsi una domanda ineludibile: da che cosa dipendono le periodiche impennate di prezzo dei generi agricoli che causano poi drammatiche crisi alimentari? Per rispondere a un simile quesito, bisogna in sintesi descrivere proprio come si formano tali prezzi. La loro determinazione avviene nelle grandi Borse merci del Pianeta, in particolare in quelle di Chicago, Parigi e Mumbai. Un primo elemento da tenere ben presente è a chi appartengono queste Borse; non si tratta infatti -a partire dal Chicago mercantile exchange (Cme)- di istituzioni “pubbliche”, ma di realtà private i cui principali azionisti sono i più grandi fondi finanziari globali. Nel caso di Chicago, i pacchetti più rilevanti sono in mano a Vanguard, BlackRock, JP Morgan, State Street Corporation e Capital International Investors.

    A questo dato se ne aggiunge un altro fondamentale. Soprattutto nelle Borse di Chicago e di Parigi la stragrande maggioranza degli operatori non è costituita da soggetti che producono e comprano realmente il grano, ma da grandi fondi finanziari e da quelli specializzati nel settore agricolo che, senza aver alcun contratto di compravendita dei beni, scommettono sull’andamento dei prezzi. In altre parole: per ogni contratto reale nelle Borse merci, i fondi finanziari operano centinaia di migliaia di scommesse che sono in grado di determinare poi i prezzi reali. Se le aspettative sono orientate all’aumento dei prezzi, scommettono al rialzo e trascinano così i prezzi a livelli insostenibili per intere popolazioni.

    All’origine dell’inflazione alimentare e della fame, si pongono quindi gli strumenti finanziari che sono prodotti dai fondi. Se prendiamo in esame chi sono questi “scommettitori”, troviamo di nuovo gli stessi soggetti (a partire da Vanguard e BlackRock) che sono, come appena ricordato, i “proprietari” delle Borse stesse. In estrema sintesi: pochissimi fondi sono azionisti del luogo dello scambio e sono i principali player di prezzo, pur non avendo nulla a che fare con la produzione e il commercio reali dei beni agricoli scambiati. Tuttavia, la finanziarizzazione di tali, vitali, processi di determinazione dei prezzi di beni essenziali per la sopravvivenza di intere comunità presenta un ulteriore elemento sconcertante.

    Come detto, nelle Borse, a fronte di tanti fondi finanziari, ci sono pochi produttori. Ma chi sono questi ultimi? Nel caso dei cereali si tratta di quattro grandi società: Archer-Daniels Midland, Bunge, Cargill e Dreyfus. Le prime due in particolare sono possedute dai grandi fondi, Vanguard, BlackRock e State Street, che sono, appunto, i medesimi operatori finanziari nelle Borse merci di Parigi e Chicago. L’intera dinamica della formazione dei prezzi agricoli, su cui incidono molto poco le retribuzioni del lavoro contadino, strutturalmente molto basse, risulta pertanto nelle mani di colossi finanziari che controllano Borse, scommesse e produzione: un gigantesco monopolio mondiale rispetto al quale ogni altra variabile, persino quella dell’offerta complessiva di beni agricoli, appare decisamente secondaria.

    È superfluo dire che con l’inflazione “impazzita” le sole società di produzione dei beni agricoli hanno distribuito oltre 30 miliardi di dollari di dividendi in meno di due anni, destinati in larga parte ai fondi finanziari che le possiedono e che hanno sommato quei miliardi ai profitti giganteschi maturati dalla finanza delle scommesse. La narrazione costruita sulle chiusure del Mar Nero c’entra davvero poco mentre sarebbe utile ricordare quanto sostenuto a più riprese dalla Fao, secondo cui per ogni punto percentuale di aumento dei prezzi dei beni agricoli si generano dieci milioni di nuovi affamati.

    https://altreconomia.it/la-geografia-della-speculazione-che-fa-il-prezzo-dei-beni-agricoli
    #spéculation #alimentation #biens_agricoles #prix #céréales #Ukraine #blé #alimentation #pénurie #viande #commerce_international #bourses #Chicago_mercantile_exchange (#Cme) #fonds_financiers #inflation #famine #faim #Vanguard #BlackRock #financiarisation #Archer-Daniels_Midland #Bunge #Cargill #Dreyfus #prix_agricoles #dividendes #Mer_Noire

  • Claudia Goldin reçoit le « Nobel d’économie » pour son travail sur les inégalités femmes-hommes sur le marché du travail
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/10/09/claudia-goldin-recoit-le-nobel-d-economie-pour-son-travail-sur-les-inegalite

    La lauréate a démontré que la participation des femmes au marché du travail n’a pas connu de tendance à la hausse ces 200 dernières années aux Etats-Unis, mais plutôt suivi une courbe en U.

  • Chaos du capitalisme : la seule perspective est celle que les travailleurs en lutte ouvriront

    https://lutte-ouvriere.be/chaos-du-capitalisme-la-seule-perspective-est-celle-que-les-travaille
    Dernier éditorial de LO-Belgique

    Après l’effondrement aux USA de la #Silicon_Valley_Bank le 10 mars dernier, la plus grosse faillite bancaire depuis 2008, les banquiers centraux se sont empressés de déclarer que « tout était sous contrôle ». La #banque_centrale (#Fed) a ouvert un nouveau fonds de financement d’urgence et les banques lui ont emprunté au moins 164 milliards de dollars. En Europe, les banquiers centraux ont vite annoncé qu’il n’y avait pas de risque de contagion !

    Quelques jours plus tard, le #Crédit_Suisse, une des trente plus grandes #banques du monde était au bord de la faillite. La banque centrale de Suisse décida elle aussi d’ouvrir les robinets : en quelques heures plus de 50 milliards d’euros ont été mis à disposition du Crédit suisse, puis 200 milliards… avant que ne soit décidé son rachat par UBS, la plus grosse banque du pays. La banque est « sauvée », les milliards des capitalistes sont sauvés, mais pas les 10 000 employés en doublon que les banques ont prévu de licencier…

    Le 24 mars, les actions de la première banque allemande #Deutsche_Bank chutaient, ravivant la menace d’une crise financière internationale. Les dirigeants politiques ont à nouveau répété qu’ils n’avaient aucune inquiétude, pour tenter d’enrayer la panique. En réalité, ils sont bien incapables de faire la moindre prévision. Depuis des années, les krachs financiers, les crises, se succèdent, et l’économie capitaliste s’enfonce toujours plus dans le chaos. À chaque fois, les gouvernements répondent en inondant les capitalistes de liquidités, en faisant tourner la planche à billets, creusant ainsi les déficits publics. Et les capitalistes font payer aux travailleurs le prix de leur fuite en avant !

    Et plutôt deux fois qu’une. D’un côté tout cet argent emprunté gratuitement, les banques et les financiers l’utilisent pour acheter des actions en espérant les revendre plus cher, engendrant ainsi des profits faciles. Avec le déclenchement de la #guerre_en_Ukraine, les spéculateurs ont ainsi parié sur l’augmentation des #prix_du_gaz, achetant et revendant les cargaisons au point de faire exploser les prix de l’énergie puis tous les autres prix… Ils ont ainsi aggravé la pauvreté partout sur la planète, plongeant une large proportion des ménages des classes populaires dans des situations intenables où il faut choisir entre se chauffer et manger à sa faim.

    D’un autre côté, les capitalistes font pression sur leurs États pour faire payer aux travailleurs l’argent dépensé en sauvetage de banque, en subsides aux entreprises ou en armes pour la guerre en Ukraine ! Les gouvernements s’empressent alors d’imposer toutes les mesures nécessaires pour pressurer davantage les travailleurs. Tout y passe : de la crèche communale où une puéricultrice doit faire le travail de trois collègues car « il n’y a pas assez de financement » jusqu’au passage en force par Macron de l’augmentation de l’#âge_de_départ_à_la_retraite de 62 à 64 ans car « les retraites coûtent trop cher dans une population vieillissante ».

    Mais ces mensonges prennent de moins en moins, et la situation s’aggravant de plus en plus pousse inévitablement à des révoltes.

    En France, depuis le 19 janvier, il y a des #manifestations massives presque toutes les semaines, accompagnées de grèves dans quelques secteurs. Si les manifestations ont été aussi massives, c’est que la coupe est pleine. Elle l’est pour les plus âgés, cassés par le travail, et à qui on promet une pension réduite ou pour celles et ceux qui n’auront jamais de pension vu qu’un nombre important de travailleurs en France meurent avant la #retraite ! Elle l’est pour tous les ménages populaires confrontés à l’explosion des prix de l’alimentation et de l’énergie et pour celles et ceux qui voient bien que tout s’aggrave, en particulier la guerre économique qui fait craindre que les guerres actuelles se généralisent en une troisième guerre mondiale. C’est un ras-le-bol général.

    Malgré la #répression_policière, les gardes à vues et les fouilles en sous-vêtement, les mobilisations contre le recul de l’âge de la retraite continuent. Dans cette lutte qui dure depuis deux mois, le camp des travailleurs mesure ce que peut être la force du nombre. Car si certains députés de droite n’ont finalement pas voté la loi et que #Macron a dû faire recours au 49.3 (en se passant du vote des députés) c’est que la pression des grèves leur a fait penser à leur prochaine élection !

    La force du nombre peut peser sur le monde politique, mais c’est seulement si la #grève se généralise et s’étend aux grandes entreprises privées que le rapport de force s’inversera réellement et que la loi pourra être repoussée.

    #réforme_des_retriates #capitalisme #régression_sociale #lutte_de_classe #inflation #pouvoir_d'achat

  • Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier

    Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...

    #extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux

  • L’Académie Goncourt au bord de l’implosion après qu’une moitié du jury a consacré le nullissime roman de Brigitte Giraud (thème : comment se dire de gauche et se fantasmer agent immobilier ?).

    C’est que l’autre moitié (derrière Tahar Ben Jelloun) eut voulu consacrer Le mage du Kremlin qui est à la littérature ce que… Brigitte Giraud est à la littérature.

    Bref : nous vivons bien une époque de merde.

    #prix_Goncourt #Brigitte_Giraud #Giuliano_da_Empoli

  • La gangrène de l’#assistanat

    Face à cette perspective [#crise_de_l’énergie], le plan d’aide de 10 milliards d’euros annoncé par l’#Etat ne suffira pas, selon le collectif.

    Le collectif [pro-patronal] souhaite donc que l’Etat intervienne afin de contenir le #prix_de_l'électricité à son niveau de la fin 2021, ce qui assurerait le retour à une énergie compétitive.

    L’exécutif devra revoir à la hausse le montant des #aides allouées. On ne pourra pas éviter de mettre quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires.

    Le collectif pro-industrie estime souhaitable d’instaurer, comme pendant la #crise_sanitaire, un rendez-vous régulier qui leur délivre une information fiable et transparente. Au-delà, il appelle l’Etat à mobiliser d’urgence la #commande_publique afin de soutenir l’activité de l’#industrie hexagonale.

    [Les Échos] #patronat #subvention

  • Santiago, Italia

    Le documentaire rend compte à travers des documents d’époque et des témoignages, de l’activité de l’ambassade Italienne à Santiago lors des mois qui ont suivi le coup d’état de Pinochet le 11 septembre 1973 mettant fin au régime démocratique de Salvador Allende2. L’ambassade a donné refuge à des centaines d’opposants au régime du général Pinochet, leur permettant ensuite de rejoindre l’Italie3.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiago,_Italia
    #film #documentaire #film_documentaire

    #Chili #Santiago #Unidad_Popular #Allende #histoire #mémoire #socialisme_humaniste_et_démocratique #marxisme #cuivre #nationalisme #prix_bloqués #médias #démocratie #coup_d'Etat #dictature #témoignage #terreur #climat_de_peur #peur #enfermement #MIR #torture #stade #Villa_Grimaldi #disparitions #ambassade_d'Italie #ambassades #réfugiés #réfugiés_chiliens #solidarité

  • Sortie japonaise en salles #Un_pays_qui_se_tient_sage 映画『暴力をめぐる対話』9/24~全国公開
    http://www.davduf.net/sortie-japonaise-en-salles-un-pays-qui-se-tient

    Samedi prochain, « Un pays qui se tient sage » sort en salles au pays du soleil levant. Big in Japan :-) Pour l’occasion, le [distributeur->http://bouryoku-taiwa2022.com a édité sa propre affiche, elle est superbe. Et il y a quelques jours, débats et interviews avec la presse nippone furent passionnants, tant les polices françaises et japonaises sont différentes. Et le rapport des citoyens à... l’ordre (pas de manifs au japon depuis les années 1960/1970). On a causé ordre, police, Macron, justice, (...) Un pays qui se tient sage

    / Une, Prix & Récompenses

    #Prix_&_Récompenses
    http://bouryoku-taiwa2022.com

  • « Don’t Pay UK » : le mouvement qui inquiète le gouvernement britannique- OCL
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article3297

    Après une hausse de 50 % en avril dernier, et plus de 6,5 millions de personnes en précarité énergétique, les tarifs de l’électricité devraient augmenter encore de 50 à 60% voire plus en octobre. Un appel vient d’être lancé au Royaume-Uni pour boycotter le paiement des factures d’électricité. - (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • En France, la presse jeu vidéo perd des points de vie
    https://www.lefigaro.fr/jeux-video/en-france-la-presse-jeu-video-perd-des-points-de-vie-20220710

    Externalisation des contenus, prix du papier, concurrence des influenceurs, manque de perspectives : les médias spécialisés font grise mine malgré la popularité et le chiffre d’affaires croissant du secteur.

    Le paradoxe est cruel. Pendant que le marché du jeu vidéo s’accroît d’année en année à l’international et a dépassé, en termes de chiffre d’affaires, le secteur de la musique et du cinéma, les médias spécialisés ont toujours autant du mal à survivre, tandis que leurs journalistes s’interrogent sur l’avenir.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #audience #influence #tf1 #presse #presse_spécialisée #journalisme #rédaction #marché #tf1 #unify #reword_media #auto_plus #grazia #science_et_vie #gamekult #melty #la_crème_du_gaming #supersoluce #gamelove #webedia #jeuxvideo_com #breakflip #wsc #jérémy_parola #payant #gratuit #publicité #les_numériques #prix_du_papier #papier #canard_pc #jeuxvidéo_fr #clubic #julien_chièze #carole_quintaine #gauthier_andres #gautoz #julie_le_baron #valentin_cébo

  • Le système alimentaire mondial menace de s’effondrer

    Aux mains de quelques #multinationales et très liée au secteur financier, l’#industrie_agroalimentaire fonctionne en #flux_tendu. Ce qui rend la #production mondiale très vulnérable aux #chocs politiques et climatiques, met en garde l’éditorialiste britannique George Monbiot.

    Depuis quelques années, les scientifiques s’évertuent à alerter les gouvernements, qui font la sourde oreille : le #système_alimentaire_mondial ressemble de plus en plus au système financier mondial à l’approche de 2008.

    Si l’#effondrement de la finance aurait été catastrophique pour le bien-être humain, les conséquences d’un effondrement du #système_alimentaire sont inimaginables. Or les signes inquiétants se multiplient rapidement. La flambée actuelle des #prix des #aliments a tout l’air du dernier indice en date de l’#instabilité_systémique.

    Une alimentation hors de #prix

    Nombreux sont ceux qui supposent que cette crise est la conséquence de la #pandémie, associée à l’#invasion de l’Ukraine. Ces deux facteurs sont cruciaux, mais ils aggravent un problème sous-jacent. Pendant des années, la #faim dans le monde a semblé en voie de disparition. Le nombre de personnes sous-alimentées a chuté de 811 millions en 2005 à 607 millions en 2014. Mais la tendance s’est inversée à partir de 2015, et depuis [selon l’ONU] la faim progresse : elle concernait 650 millions de personnes en 2019 et elle a de nouveau touché 811 millions de personnes en 2020. L’année 2022 s’annonce pire encore.

    Préparez-vous maintenant à une nouvelle bien plus terrible : ce phénomène s’inscrit dans une période de grande #abondance. La #production_alimentaire mondiale est en hausse régulière depuis plus de cinquante ans, à un rythme nettement plus soutenu que la #croissance_démographique. En 2021, la #récolte mondiale de #blé a battu des records. Contre toute attente, plus d’humains ont souffert de #sous-alimentation à mesure que les prix alimentaires mondiaux ont commencé à baisser. En 2014, quand le nombre de #mal_nourris était à son niveau le plus bas, l’indice des #prix_alimentaires [de la FAO] était à 115 points ; il est tombé à 93 en 2015 et il est resté en deçà de 100 jusqu’en 2021.

    Cet indice n’a connu un pic que ces deux dernières années. La flambée des prix alimentaires est maintenant l’un des principaux facteurs de l’#inflation, qui a atteint 9 % au Royaume-Uni en avril 2022 [5,4 % en France pour l’indice harmonisé]. L’alimentation devient hors de prix pour beaucoup d’habitants dans les pays riches ; l’impact dans les pays pauvres est beaucoup plus grave.

    L’#interdépendance rend le système fragile

    Alors, que se passe-t-il ? À l’échelle mondiale, l’alimentation, tout comme la finance, est un système complexe qui évolue spontanément en fonction de milliards d’interactions. Les systèmes complexes ont des fonctionnements contre-intuitifs. Ils tiennent bon dans certains contextes grâce à des caractéristiques d’auto-organisation qui les stabilisent. Mais à mesure que les pressions s’accentuent, ces mêmes caractéristiques infligent des chocs qui se propagent dans tout le réseau. Au bout d’un moment, une perturbation même modeste peut faire basculer l’ensemble au-delà du point de non-retour, provoquant un effondrement brutal et irrésistible.

    Les scientifiques représentent les #systèmes_complexes sous la forme d’un maillage de noeuds et de liens. Les noeuds ressemblent à ceux des filets de pêche ; les liens sont les fils qui les connectent les uns aux autres. Dans le système alimentaire, les noeuds sont les entreprises qui vendent et achètent des céréales, des semences, des produits chimiques agricoles, mais aussi les grands exportateurs et importateurs, et les ports par lesquels les aliments transitent. Les liens sont leurs relations commerciales et institutionnelles.

    Si certains noeuds deviennent prépondérants, fonctionnent tous pareil et sont étroitement liés, alors il est probable que le système soit fragile. À l’approche de la crise de 2008, les grandes banques concevaient les mêmes stratégies et géraient le risque de la même manière, car elles courraient après les mêmes sources de profit. Elles sont devenues extrêmement interdépendantes et les gendarmes financiers comprenaient mal ces liens. Quand [la banque d’affaires] Lehman Brothers a déposé le bilan, elle a failli entraîner tout le monde dans sa chute.

    Quatre groupes contrôlent 90 % du commerce céréalier

    Voici ce qui donne des sueurs froides aux analystes du système alimentaire mondial. Ces dernières années, tout comme dans la finance au début des années 2000, les principaux noeuds du système alimentaire ont gonflé, leurs liens se sont resserrés, les stratégies commerciales ont convergé et se sont synchronisées, et les facteurs susceptibles d’empêcher un #effondrement_systémique (la #redondance, la #modularité, les #disjoncteurs, les #systèmes_auxiliaires) ont été éliminés, ce qui expose le système à des #chocs pouvant entraîner une contagion mondiale.

    Selon une estimation, quatre grands groupes seulement contrôlent 90 % du #commerce_céréalier mondial [#Archer_Daniels_Midland (#ADM), #Bunge, #Cargill et #Louis_Dreyfus]. Ces mêmes entreprises investissent dans les secteurs des #semences, des #produits_chimiques, de la #transformation, du #conditionnement, de la #distribution et de la #vente au détail. Les pays se divisent maintenant en deux catégories : les #super-importateurs et les #super-exportateurs. L’essentiel de ce #commerce_international transite par des goulets d’étranglement vulnérables, comme les détroits turcs (aujourd’hui bloqués par l’invasion russe de l’Ukraine), les canaux de Suez et de Panama, et les détroits d’Ormuz, de Bab El-Mandeb et de Malacca.

    L’une des transitions culturelles les plus rapides dans l’histoire de l’humanité est la convergence vers un #régime_alimentaire standard mondial. Au niveau local, notre alimentation s’est diversifiée mais on peut faire un constat inverse au niveau mondial. Quatre plantes seulement - le #blé, le #riz, le #maïs et le #soja - correspondent à près de 60 % des calories cultivées sur les exploitations. La production est aujourd’hui extrêmement concentrée dans quelques pays, notamment la #Russie et l’#Ukraine. Ce #régime_alimentaire_standard_mondial est cultivé par la #ferme_mondiale_standard, avec les mêmes #semences, #engrais et #machines fournis par le même petit groupe d’entreprises, l’ensemble étant vulnérable aux mêmes chocs environnementaux.

    Des bouleversements environnementaux et politiques

    L’industrie agroalimentaire est étroitement associée au #secteur_financier, ce qui la rend d’autant plus sensible aux échecs en cascade. Partout dans le monde, les #barrières_commerciales ont été levées, les #routes et #ports modernisés, ce qui a optimisé l’ensemble du réseau mondial. On pourrait croire que ce système fluide améliore la #sécurité_alimentaire, mais il a permis aux entreprises d’éliminer des coûts liés aux #entrepôts et #stocks, et de passer à une logique de flux. Dans l’ensemble, cette stratégie du flux tendu fonctionne, mais si les livraisons sont interrompues ou s’il y a un pic soudain de la demande, les rayons peuvent se vider brusquement.

    Aujourd’hui, le système alimentaire mondial doit survive non seulement à ses fragilités inhérentes, mais aussi aux bouleversements environnementaux et politiques susceptibles de s’influencer les uns les autres. Prenons un exemple récent. À la mi-avril, le gouvernement indien a laissé entendre que son pays pourrait compenser la baisse des exportations alimentaires mondiales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine. Un mois plus tard, il interdisait les exportations de blé, car les récoltes avaient énormément souffert d’une #canicule dévastatrice.

    Nous devons de toute urgence diversifier la production alimentaire mondiale, sur le plan géographique mais aussi en matière de cultures et de #techniques_agricoles. Nous devons briser l’#emprise des #multinationales et des spéculateurs. Nous devons prévoir des plans B et produire notre #nourriture autrement. Nous devons donner de la marge à un système menacé par sa propre #efficacité.

    Si tant d’êtres humains ne mangent pas à leur faim dans une période d’abondance inédite, les conséquences de récoltes catastrophiques que pourrait entraîner l’effondrement environnemental dépassent l’entendement. C’est le système qu’il faut changer.

    https://www.courrierinternational.com/article/crise-le-systeme-alimentaire-mondial-menace-de-s-effondrer

    #alimentation #vulnérabilité #fragilité #diversification #globalisation #mondialisation #spéculation

  • https://africasacountry.com/2022/01/abdulrazak-gurnah-and-the-afterlives-of-german-colonialism-in-east-

    Abdulrazak Gurnah and the afterlives of German colonialism in East Africa

    Tom Menger

    When Abdulrazak Gurnah was awarded the Nobel Prize in Literature in October 2021, the jury honored “his uncompromising and compassionate penetration of the effects of colonialism.” With East Africa being central to much of Gurnah’s work, German colonialism is a regular presence in his novels, more precisely the colony of German East Africa, the biggest German colony of all, which comprised modern Tanzania, Burundi, and Rwanda. Although the history of this territory has been thoroughly studied, it still very much stands in the shadow of contemporary public debates on the German genocides perpetrated against the Herero and the Nama, as well as the debate on the continuities between that genocide and the Holocaust.

    German East Africa is especially prominent in two of Gurnah’s novels: the early Paradise (1994) and the recent Afterlives (2020). They invoke several themes. The first, perhaps unsurprisingly, is colonial violence. Though such violence is not always in the foreground of Gurnah’s books, it is always present. When Gurnah’s characters refer to the Mdachi, the Germans, and their African soldiers, the askari, they often use terms like merciless, viciousness and ferocity. German colonial rule in East Africa began with violence, when Hermann von Wissmann waged war on the coastal populations from 1889 to 1890, after these had resisted the attempt of the German East Africa Company to run the colony as a private enterprise. The hanging in 1889 of one of the revolt’s leaders, Al Bushiri, which the Germans orchestrated as a grand spectacle, recurs as an incisive event in Afterlives. [continue reading]

    #Littératurepostcol #GermanEastAfrica

  • Le Kazakhstan, en état d’urgence, demande et obtient l’aide de Moscou et de ses alliés
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20220105-le-kazakhstan-en-%C3%A9tat-d-urgence-demande-l-aide-de-moscou-et-

    Le Kazakhstan a décrété l’état d’urgence sur tout son territoire et obtenu, mercredi soir, l’aide militaire de la Russie et ses alliés pour une opération de maintien de la paix. Le pays est en proie à des manifestations violentes depuis plusieurs jours et la foule a pris d’assaut les bâtiments gouvernementaux de l’ex-république soviétique d’Asie centrale.

    #Kazakhstan #Asie_centrale #prix_de_l'énergie #soulèvement

  • US author to give away £10,000 prize cash over role of sponsor in opioid crisis | Books | The Guardian
    https://www.theguardian.com/books/2021/dec/03/us-author-to-give-away-10000-prize-cash-over-role-of-sponsor-in-opioid-
    https://i.guim.co.uk/img/media/bdc8478ba6000c534212a09a8e6cc3fb8f7d103e/755_118_1051_631/master/1051.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    US author to give away £10,000 prize cash over role of sponsor in opioid crisis

    Investigative reporter Patrick Radden Keefe will give money from business book of the year shortlisting to charity over involvement of McKinsey firm
    Patrick Radden Keefe
    ‘Irony’ … the New Yorker writer Patrick Radden Keefe. Photograph: Albert Llop/NurPhoto/Rex/Shutterstock
    Lucy Knight
    Fri 3 Dec 2021 18.24 GMT

    Last modified on Fri 3 Dec 2021 18.26 GMT

    The American writer Patrick Radden Keefe has said he will give away the £10,000 he was awarded by a book prize whose sponsor helped to sell the opioid painkiller OxyContin.

    Radden Keefe’s damning investigative book Empire of Pain deals with the opioid addiction crisis, focusing on the role of the Sackler family. He was one of six authors shortlisted for the prize, sponsored by the consultancy McKinsey, five of whom, including him, each received runner-up awards of £10,000.

    Tweeting about the “irony” on Thursday, the New Yorker journalist and author posted a photo of himself at the Financial Times/McKinsey business book of the year 2021 award ceremony at the National Gallery in London, pointing to a sign reading “The Sackler Room”. The Sacklers’ company Purdue Pharma sold the OxyContin painkiller which is said to have fuelled the US’s opioid crisis.

    I’m told it was the British who invented irony, so a short 🧵 about my experience last night in London. My book on the Sacklers, Empire of Pain, had been shortlisted for the FT / McKinsey Business Book of the Year award… pic.twitter.com/DnP7HiUzvm
    — Patrick Radden Keefe (@praddenkeefe) December 2, 2021

    In a further tweet, Keefe went on to write that “if you throw a brick in the London art world, you’ll hit a Sackler room”, because the family were keen supporters of art and made generous donations to many prominent galleries.

    What was more ironic than the ceremony being held in a room next to one named after the Sacklers, he continued, was the fact that he had been shortlisted for an award sponsored by McKinsey & Company. The consultancy firm had previously advised the Sacklers and Purdue on how to “turbocharge” sales of OxyContin, and in February agreed to pay nearly $600m in settlement for its role in the opioid crisis.

    This “made for some pretty fraught emotions”, said Keefe. “On the one hand, it means a great deal to me to see this book recognised. On the other, I could not take part in the lovely gala dinner and not at least acknowledge the proverbial elephant.”

    He has chosen to donate the money he received as a shortlisted author to the charity Odyssey House, which works to help people recover from drug and alcohol abuse.

    The writer, who won the Baillie Gifford prize for nonfiction in November, lost out on the business book of the year award to Nicole Perlroth, whose winning book This Is How They Tell Me The World Ends is about the cyber weapons arms race.

    Keefe was keen to stress that he believes the jury was “100% independent” and not in any way influenced by the prize’s sponsor.

    #Patick_Radden_Keefe #Opioides #Prix_littéraire

  • Palestiniens agressés, voiture brûlée Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/dautres-residents-dimplantation-accuses-palestiniens-agresses-voit

    Un groupe de résidents d’implantation aurait attaqué samedi des Palestiniens et vandalisé des véhicules à l’extérieur d’une ville de Cisjordanie près de Ramallah, selon les médias palestiniens.


    Une voiture en feu près du village de Turmus Ayya en Cisjordanie, après qu’elle a été incendiée par des résidents d’implantation d’un avant-poste voisin, le 23 octobre 2021. (Crédit : capture d’écran : Twitter)

    Des Israéliens de l’avant-poste d’Adei Ad ont agressé des villageois de la ville voisine de Turmus Ayya alors qu’ils récoltaient des olives. Un homme a dû recevoir un traitement médical après avoir été aspergé de gaz poivré, a rapporté l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne (AP), Wafa.

    Les résidents d’implantation auraient également mis le feu à une voiture et en auraient vandalisé trois autres.

    « Voilà à quoi ressemble le terrorisme », a tweeté le député Mossi Raz, du parti de gauche Meretz.

    Ces événements s’inscrivent dans le cadre d’une récente recrudescence des attaques de résidents d’implantation extrémistes, dont beaucoup ciblent spécifiquement les oliveraies palestiniennes dans le cadre de la récolte automnale des olives en Cisjordanie qui a débuté au début du mois.

    Dimanche, la police a arrêté deux suspects qui auraient donné des coups de bâton à deux soldats et attaqué un Palestinien devant Adei Ad la semaine dernière. L’agression a eu lieu après qu’un groupe de résidents d’implantation a détruit une oliveraie appartenant à des Palestiniens près d’un autre village palestinien proche de Ramallah.

    Par ailleurs, des procureurs ont déposé jeudi de rares actes d’accusation contre deux mineurs israéliens pour leur implication présumée dans une récente attaque au jet de pierres contre un village palestinien dans les collines du sud de Hébron, qui aurait fait au moins 12 blessés palestiniens, dont un garçon de trois ans.
    . . . . .

    #violences #agressions #vol #Palestine #israël #colonisation #implantation #terrorisme #palestine_assassinée #gaza #bds #israel #occupation #colonisation #racisme #cisjordanie #apartheid #boycott #sionisme #prix_à_payer

  • Ces prix Nobel de la Paix qui déclenchent des guerres
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/09/05/ces-prix-nobel-de-la-paix-qui-declenchent-des-guerres

    Le Premier ministre éthiopien, au pays désormais dévasté par la guerre, n’est que le dernier des Prix Nobel de la paix qui, une fois lauréats, ont déclenché des conflits meurtriers.


    Abiy Ahmed recevant, le 10 décembre 2019 à Oslo, le prix Nobel de la paix (AFP)

    « Le Monde » a bien souligné le paradoxe d’Abyi Ahmed, ce « chef de guerre avec un prix Nobel de la paix ». Le portrait du Premier ministre éthiopien par Jean-Philippe Rémy mettait en avant la trajectoire troublante de ce pentecôtiste fervent, « décidé à agir en tant qu’ ‘Elu’ et à sauver l’Ethiopie malgré elle ». En décembre 2019, il est distingué par l’académie d’Oslo pour avoir mis fin au sanglant conflit avec l’Érythrée. Moins d’un an plus tard, il déclenche contre la province rebelle du Tigré une « guerre à huis clos » qui, marquée initialement par des succès gouvernementaux, tourne aujourd’hui à l’avantage des insurgés, désormais maîtres de symboles du pouvoir central. La paix conclue avec l’Érythrée justifie l’intervention des troupes de ce pays aux côtés d’Addis Abeba, aggravant la guerre civile, au point de menacer l’unité même de l’Ethiopie. Abiy Ahmed n’est pourtant pas le premier des prix Nobel de la paix qui, une fois honorés, ont déclenché des conflits meurtriers.

    BARACK OBAMA, NOBEL DE LA PAIX 2009
    . . . .
    AUNG SAN SUU KYI, NOBEL DE LA PAIX 1991
    . . . . .
    MENAHEM BEGIN, NOBEL DE LA PAIX 1978
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    1906 Le président américain Theodore Roosevelt
    #nobel #prix_nobel #paix #guerre #histoire #guerre #propagande

  • [68] LA #Julienne, une #cuisine_mobile !

    Nous apprenons que la Julienne, cuisine mobile, essaime dans le quartier des Grottes à #Genève. Situé derrière la gare Cornavin, il s’y trouve désormais les vendredis dès 18h, un point d’#intendance à prix libre, aux denrées soigneusement apprêtées, dont on peut se saisir si l’on y accourt muniexs d’un tupperware.

    http://libradio.org/?page_id=7892
    #alimentation #invendus #prix_libre #Suisse
    #podcast #son

  • #Un_pays_qui_se_tient_sage, Lumière du meilleur documentaire 2021
    http://www.davduf.net/un-pays-qui-se-tient-sage-lumiere-du-meilleur

    DINGO. C’était ce soir, sur Canal+. La 26e cérémonie des Lumières du cinéma. #UnPaysQuiSeTientSage obtient le prix du Meilleur documentaire, décerné par 123 correspondants de la presse étrangère en France. Grosses (grosses) pensées aux équipes du Bureau Films et de Jour2Fête, Florent Mangeot, Mélanie Simon-Franza, et tant d’autres, tant d’autres, sans qui... Et pensées, aussi, et en premier lieu, à tous les témoins du film, et plus particulièrement à Gwendal, qui ouvre Un pays. Il y a deux ans, jour pour (...) Un pays qui se tient sage

    / Une, Prix & Récompenses

    #Prix_&_Récompenses

  • Right-wing protesters attack Arabs during demo against teen’s death in police chase
    Aaron Rabinowitz | Dec. 27, 2020 | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-right-wing-protesters-attack-arabs-during-demonstration-against-is

    About 1,000 protesters against the death of Ahuvia Sandak, 16, who died in a car chase with police after being suspected of throwing stones at Palestinians, gathered outside National Police Headquarters in Jerusalem

    About 1,000 protesters gathered outside National Police Headquarters in Jerusalem Saturday night, demonstrating against the killing of Ahuvia Sandak, who died when the car he was in flipped during a West Bank car chase with police.

    Protesters blocked off the road, and some of them attacked a car with Arab passengers; others threw stones at police officers. Eleven officers were lightly injured, and 21 protesters were arrested.

    Police at the scene were also filmed taking and moving the baby of a couple who were protesting, which was left near a crowd dispersal vehicle, to another location. According to the police, a protester stood next to the baby’s stroller, across from the crowd dispersal vehicle, and did not respond to calls from police to move. Police also said that after the protester refused to move a number of times, he was arrested and the baby was handed over to the mother, who was waiting at the location.

    Sandak, 16, a resident of Bat Ayin in the Gush Etzion settlement bloc, was killed Monday after police chased after him and his friends, who were suspected of throwing stones at Palestinians in the West Bank. Officers crashed into their car from behind, causing it to flip, fatally injuring Sandak and lightly to moderately injuring his friends. Protests have been held at police headquarters since his death, drawing hundreds to the site.

    Protesters chanted “A Jew does not kill a Jew” and “God will avenge his blood,” and demanded a committee be established to investigate Sandak’s death. At one point during the demonstration, protesters attacked a car in which four Arab passengers were sitting – two women, a man and a baby – and tried to open it. The demonstrators cried “Death to Arabs,” and knocked on the car. The car eventually accelerated, lightly hitting a police officer and a protester, and continued on its way.

    The protest had prior police approval, and after an hour or so, 200 to 300 people began blocking off light rail traffic in the area, and clashes broke out between protesters and police. A police statement read: “A demonstration is being held near national headquarters, in which hundreds of protesters are disturbing the public order while blocking traffic and throwing stones against police forces, causing injury to two officers. Following this protest, traffic near the national headquarters was blocked off. The Israel Police is acting to restore order there through various means.”

    Mass protests were also held at the site on Thursday, in which 37 protesters were arrested. Police said the protesters “disturbed the public order and clashed with police and passersby, and in a number of cases threw stones and eggs at police, damaged infrastructure and blocked light rail traffic.”

    Haaretz reported Wednesday that according to law enforcement officials, the chief of the Justice Ministry unit investigating police misconduct, Keren Bar-Menachem, has refused to investigate the officers involved in the chase. She argued that Sandak’s friends remained silent during their interrogations and therefore there was no one to file a complaint against the officers.

    #price_tag #prix_à_payer

  • « Un seul héros le peuple » de Mathieu Rigouste
    https://radioparleur.net/2020/12/08/un-seul-heros-le-peuple-par-mathieu-rigouste

    Le chercheur indépendant en sciences sociales Mathieu Rigouste est à la tête d’un nouveau projet : Un seul héros le peuple. Un site, un livre et un documentaire diffusés en ligne du 10 au 15 décembre 2020. A travers des témoignages, il raconte le soulèvement du peuple algérien en décembre 1960. Radio Parleur l’a rencontré. Durée : 26 min. Source : Radio Parleur

    https://audio.ausha.co/B102eTdjY66E.mp3