• It Wasn’t the #Gaza Disengagement but Netanyahu’s Policies That Led to Disaster - Israel News - Haaretz.com
    https://archive.ph/2023.11.23-210936/https://www.haaretz.com/israel-news/2023-11-23/ty-article-magazine/.highlight/it-wasnt-the-gaza-disengagement-but-netanyahus-policies-that-led-to-disaster/0000018b-fcf1-de73-a9bb-fef7ab240000

    Une partie de l’article fait un important rappel historique :

    […]

    After the second intifada erupted, in 2000, protecting the settlements in Gaza and the access roads to them became a daily risk and a heavy military and economic burden . The 21 settlements and the areas around them took up about 20 percent of the territory of the Gaza Strip (though the settlers constituted just 0.2 percent of its population). Those areas required steady protection, a situation that wore down the security forces and exacted many casualties, among soldiers and civilians alike. For example, every time a settler family would send their children to school, a full army escort was required.

    It’s largely forgotten now, but before the disengagement, the Israel Defense Forces was not stationed in the cities, villages or refugee camps of the Gaza Strip; its job was to encircle the settlements intensively. The presence of Israeli civilians in Gaza impeded and hampered the IDF’s activity, not the opposite. Contrary to claims being voiced today to the effect that Gush Katif – as the main settlement bloc there was known – was Israel’s first “layer of defense,” the settlements were injurious to the state’s security. That fact is emphasized repeatedly by most personnel of the security establishment.

    Nor did the recurring rounds of violence begin with Israel’s pullout from Gaza . For example, the military presence there did not prevent Operation Rainbow or Operation Days of Penitence in 2004 (the first directed at threats in the southern part of the Strip, the latter, several months later, at the north). The firing of rockets and mortar shells into Israel also preceded the disengagement by several years . Hamas’ improvement of its military capabilities was also not significantly influenced one way or the other by the fact that the IDF was safeguarding a few thousand Jews in the Gaza Strip; and the organization’s political strength began to grow – as the municipal elections of late 2004 and early 2005 showed – even before the withdrawal, and did not derive from it.

    You don’t need to be a strategic specialist to understand how much more complicated the fighting would have been in Operations Cast Lead (December 2008-January 2009), Pillar of Defense (2012) and Protective Edge (2014) if the settlements had still been in place.

    “Only now do Israel’s citizens understand what would have happened to the 10,000 settlers in 2005 if they had remained in the Gaza Strip,” Shaul Mofaz, who was the defense minister at the time of the disengagement, explained this month in an interview with Channel 12. “What sort of protection did it afford Israel? What interest did we even have in being there? We just saved lives [by removing them from Gaza]. Now people are digging back 18 years to find a few people to blame [for October 7]; that’s fine, he [Netanyahu] is permitted to dig. He is permitted.

    [..,]

  • La chaîne Al-Jazeera, une arme d’information massive au service du Hamas – Libération
    https://www.liberation.fr/international/la-chaine-al-jazeera-une-arme-dinformation-massive-au-service-du-hamas-20

    Vous aviez aimé l’égérie des rebelles syriens ? Elle se remet au service de l’information "sans parti-pris" en dénonçant l’effroyable Al-Jazeera.

    Le parti pris d’Al-Jazeera pour les Gazaouis qui « tombent en martyrs » sous les frappes de « l’agresseur » ou de « l’occupant israélien » est manifeste et assumé. La chaîne utilise systématiquement la terminologie de « la résistance » pour
    désigner « les groupes armés » qui combattent Israël. Leurs opérations contre « les forces d’invasion » à Gaza sont saluées, et souvent magnifiées ces derniers jours, depuis l’offensive terrestre de Tsahal à l’intérieur de l’enclave palestinienne

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hala_Kodmani
    En mai 2011, elle fonde et préside l’association française Souria Houria (Syrie Liberté)4,5 qui milite pour « la démocratie, les libertés et les droits de l’homme en Syrie », en soutien à la révolution contre la dictature de Bachar el-Assad, et vient en aide aux Syriens qui se réfugient en France6,7,8. Elle est la sœur de la chercheuse Bassma Kodmani, cofondatrice en 2011 du Conseil national syrien (organe de l’opposition syrienne basé à Paris)9.

    En 2013, elle reçoit le prix de l’Association de la presse diplomatique française (l’APDF) pour ses reportages, notamment à Raqqa, ainsi que pour sa couverture globale de la situation en Syrie.

    • Soft power
      Al-Jazeera, une chaîne d’information massive au service des Gazaouis… et du Hamas

      Assumant un biais #pro-palestinien et glorifiant le mouvement islamiste, la première chaîne satellitaire du monde arabe dispose de moyens considérables grâce à ses financements qataris. Et reste l’un des seuls médias internationaux à informer en direct depuis la bande de #Gaza.

      Le cratère géant du camp de #Jabalia, causé par le pilonnage de l’aviation et de l’artillerie israéliennes mardi 31 octobre, n’a pas quitté l’écran d’#Al-Jazeera pendant plus de quarante-huit heures. Une caméra sur drone est restée braquée sur les gravats et la poussière grise des maisons effondrées du plus grand camp de réfugiés de Gaza. Des zooms montrent les équipes de secouristes aidées par les habitants qui fouillent et extraient des décombres des corps, morts ou presque morts. Sur place, le correspondant de la chaîne de télévision insiste sur « la sauvagerie de l’attaque israélienne », détaille le nombre de logements détruits, d’habitants sans abri, de civils tués ou blessés.

      Comme chaque jour depuis le 7 octobre, et à chacun des pics de violence, Al-Jazeera ne fait pas qu’informer, en direct de Gaza, ses dizaines de millions de téléspectateurs à travers le monde arabe. Elle les emmène dans l’enclave sous le feu pour leur faire vivre au plus près le quotidien de la population palestinienne en détresse. Le sort de chaque quartier, camp de réfugiés ou hôpital en péril de Gaza leur est rendu familier par la dizaine de correspondants de la chaîne dans l’enclave.

      L’impact de cette couverture massive, expansive et surtout exclusive [on se demande pourquoi, ndc] d’Al-Jazeera à l’intérieur de la bande de Gaza se mesure à la mobilisation du monde arabe contre les souffrances infligées par #Israël aux #Palestiniens. La colère de « la rue arabe » – qui a manifesté spontanément dans les différentes villes de la région aussitôt après avoir vu les images de la frappe de l’#hôpital Al-Ahli de Gaza, le 17 octobre, ou plus récemment lors du #black-out imposé le 27 octobre, juste avant l’incursion terrestre de l’armée israélienne – confirme l’influence déterminante de la première chaîne satellitaire arabe.

      [passagé cité supra]
      L’opération « Déluge d’Al-Aqsa » des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, le #7_octobre, a été glorifiée par la chaîne. Al-Jazeera a rapporté le nombre d’Israéliens tués en citant des sources israéliennes, sans jamais préciser si les victimes étaient des militaires ou des #civils. Dans les jours suivant l’attaque, la chaîne arabophone a complètement occulté les atrocités et massacres commis par les assaillants sur les familles à la frontière de Gaza. Seule Al-Jazeera English, la chaîne anglophone du groupe, a rapporté « les scènes d’horreur » dans le kibboutz de Kfar Aza, où son correspondant s’est rendu lors d’une visite de presse organisée par l’armée israélienne.

      Le Hamas, son orientation, ses positions, ses agissements comme la légitimité de son gouvernement à Gaza, ne suscitent aucune réserve de la part d’Al-Jazeera. Les déclarations des différents responsables du mouvement à Gaza et ailleurs, à Beyrouth ou Doha, sont transmises en direct à l’antenne. Tous les communiqués du mouvement, comme ceux des Brigades Al-Qassam, sont cités dans le direct. Le bilan du nombre de victimes à Gaza est sourcé « ministère de la Santé de Gaza » et validé officiellement. [bien que sous évalué ?]

      « Calmer le ton »

      « Al-Jazeera est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement du Qatar. » En France, cet avertissement s’affiche en bandeau sur le direct de la chaîne, dans la version arabe comme anglophone du site. Récemment, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, aurait demandé au Premier ministre qatari de « calmer le ton de la rhétorique d’Al-Jazeera sur la guerre à Gaza », révélait le site d’information américain Axios. Considérée comme un instrument du soft power du #Qatar, la chaîne clame l’autonomie de sa ligne éditoriale.

      Accusant Al-Jazeera d’être un instrument de propagande du #Hamas, le gouvernement israélien cherche de son côté à supprimer l’accès à la chaîne d’information. En attendant, les correspondants de la chaîne à Gaza auraient été menacés ou délibérément visés ces derniers jours par les forces israéliennes. La famille de Wael al-Dahdouh, principal correspondant à Gaza, a été victime d’un bombardement israélien mercredi 25 octobre dans le camp de Nuseirat, dans le centre de l’enclave palestinienne où elle s’était réfugiée. La femme et deux des enfants du journaliste vedette d’Al-Jazeera ont été tués. Deux jours plus tard, Youmna El-Sayed, correspondante de la chaîne anglophone à Gaza, a dû évacuer son appartement, après un avertissement d’une frappe imminente de l’armée israélienne.

      La fureur israélienne contre Al-Jazeera ne date pas de l’attaque du 7 octobre. L’année dernière, la journaliste star d’Al-Jazeera en Cisjordanie, Shireen Abu Akleh, avait été tuée aux abords du camp de Jénine par une balle que l’armée israélienne a reconnu venir de ses armes, tout en niant l’avoir visée. En 2021, lors d’une précédente campagne contre Gaza, l’armée israélienne avait frappé l’immeuble abritant les locaux de la chaîne satellitaire et de l’agence de presse américaine #Associated_Press. L’immeuble s’était effondré, sans faire de victime.

      Moyens techniques considérables

      La bande de Gaza étant inaccessible à la presse étrangère depuis le 7 octobre, Al-Jazeera est quasiment la seule source d’#images et d’informations en direct sur le conflit en cours. Depuis sa création, en 1996, la chaîne a prospéré en se démarquant dans son traitement des #guerres. Au début de l’invasion de l’Ukraine, elle disposait de #correspondants arabophones dans plusieurs villes ukrainiennes et russes. Et depuis leur plateau, les #journalistes jonglent avec maîtrise entre les reporters et les invités qu’ils interrogent. A leur disposition, une mosaïque de six à huit écrans diffuse en direct des correspondants montrant des manifestations ou recueillant des réactions dans plusieurs villes en Cisjordanie, en Israël et dans la région.

      A Gaza, avec plusieurs journalistes sur le ­terrain et des moyens techniques considérables, la chaîne a continué à diffuser, même pendant les quarante heures de black-out total imposé à l’enclave par l’armée israélienne. « S’il vous plaît, si vous nous entendez, dites au monde que nous sommes isolés maintenant à Gaza », lançait, vendredi 27 octobre, le correspondant de la chaîne en direct depuis la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Intervenant en duplex grâce à une connexion satellite depuis l’enclave privée d’électricité, le journaliste n’avait pas de retour pour savoir s’il était entendu. Sa voix arrivait cependant clairement dans le studio d’Al-Jazeera à Doha.
      #Hala_Kodmani

      #gazaouis #bombardemnts_massifs #opération_terrestre #média #propagande #contre_propagande #presse #information

    • Noter que le titre d’origine était bien :
      La chaîne Al-Jazeera, une arme d’information massive au service du Hamas
      (ce que l’on retrouve dans l’URL de l’article), et que désormais le titre est devenu :
      Soft power - Al-Jazeera, une chaîne d’information massive au service des Gazaouis… et du Hamas
      En revanche je n’arrive pas à voir si le surtitre « Softpower » était dans la version précédente.

      –—

      Je redemande parce que j’oublie à chaque fois : il existait un site qui sauvegardait les versions successives des articles de presse, pour voir ce qui avait été modifié (discrètement ou pas). Ou bien c’était un script à installer chez soi ? Je me souviens plus.

  • Childfree – Un jeu de rôle pro-choix - Renversé
    https://renverse.co/infos-locales/article/childfree-un-jeu-de-role-pro-choix-3837

    Childfree est un jeu de rôle grandeur nature – c’est-à-dire que les participant·e·s incarnent physiquement des rôles pour (se) raconter ensemble une histoire, sans public – pour 5 à 7 personnes, qui se joue en quatre heures tout compris. Il traite d’avortement, ou plus exactement d’interruption volontaire de grossesse, en proposant aux joueur.euse.x.s d’incarner d’une part les injonctions sociales associées à la grossesse ou l’avortement, d’autre part l’individualité de la personne enceinte. Le cadre du jeu, souple et non dirigiste, permet d’imaginer et de projeter des situations variées : le genre de la personne enceinte, les détails de sa vie, le contexte législatif… sont entièrement laissés aux personnes qui jouent ensemble, soutenues en cela par les documents de jeu, qui se veulent les plus clairs et simples possibles. La décision d’avorter ou de poursuivre la grossesse est également, bien entendu, laissée au personnage enceint (et donc à la personne qui l’incarne). En proposant une expérience entièrement co-créée par les participant·e.x·s, je voulais partager un peu de ce qu’avoir recours à une IVG (interruption volontaire de grossesse) m’a appris, et le sentiment de libération qui s’en est suivi.

    J’ai écrit ce jeu en 2018 : à l’occasion de la sortie de l’édition par le Projet-Évasions, je vous propose de revenir sur mon expérience personnelle et ce qui a motivé l’écriture.

    #childfree #pro-choix #enfants #maternité #jeu_de_rôle #gn #féminisme

    • des guillemets il en faut à chaque mot, non ? et puis bon hein, et la présomption d’innocence ?

      pour ce qui et du sévice public d’information, ma radio est calée sur france Q et je constate leurs présentations biaisées, leur tendance à la trivialité/vulgarité, leurs fautes de français comme à la télé, des choix terminologiques (volontaires et « spontanés ») qui puent l’idéologie dominante.
      leurs infos me mettent désormais souvent en colère autant que Finkielkraut himself pouvait le faire lorsque j’en écoutais des morceaux pour savoir à qui point la merde monte (depuis que je sais qu’une une vieille de mes connaissances est passée de la lutte contre la guerre d’Algérie et du féminisme ’70 à l’admiration de Finkielkaut -et bien sûr elle vote PS- je l’écoute plus, impression d’avoir suffisamment vérifié son efficacité).

      cet « historien » médiatique a un drôle de cv avec des bouts multiculturels et « de gauche » (AC le feu)

      #langue_effondrée #machisme #corporatisme #media

    • Le chroniqueur et historien François Durpaire mis en examen pour « viol » sur une ex-compagne

      @colporteur, c’est plus à l’intention des journalistes #pro-viol. Même si ta phrase est ironique, il n’y a aucune présomption d’innocence qui tienne pour utiliser des guillemets à cet endroir. Être mis en examen pour viol est une réalité,
      ce serait écrire machin a violé qui serait contraire à la présomption d’innocence.

      Retour de boomerang #backslash #victim_blaming

      Utiliser les guillemets pour un viol c’est semer le doute sur la réalité du crime, soutenir l’agresseur et nier ses droits à la victime. Comme l’usage des trois petits points, le guillemet est subjectif. Il suggère au lectorat qu’il peut y avoir mensonge et une interprétation différente, mais sans écrire réellement qu’il n’y a probablement pas eu de viol, ou pas vraiment, que la victime exagère un tant soit peu. Au final, c’est un soutien direct à l’agresseur, aux agresseurs. Le guillemet à cet endroit est une falsification du langage (il y a eu viol) tout en désignant la falsification (il n’y a pas eu viol) organisée par la victime sans possibilité de la contrer. C’est très pervers en fait. Si nous n’y prenons garde, mettre des guillemets sur un viol nous soumet inconsciemment au patriarcat, au droit des hommes à violer, à la détestation du féminisme puisque le viol serait une interprétation d’un rapport sexuel, nous excluant du jugement juridique en cours. Nous renvoie au silence du doute, du qui sommes nous pour juger sinon à vouloir modifier ces rapports intimes pourris ?

  • Booking.com fait des tarifs... spéciaux #réfugiés_ukrainiens...

    Ici l’exemple à #Lipari (#îles_éoliennes), en #Italie... là où, je pense, aucun #réfugié n’a jamais mis pied...

    #booking #tarif_spécial #hôtel #catégorisation #asile #migrations #réfugiés

    –—

    ajouté à ce fil de discussion sur les discours et pratiques #pro-réfugiés_ukrainiens...
    https://seenthis.net/messages/950929

    qui est lui-même ajouté à la métaliste sur les formes de racisme qui ont émergé avec la guerre en Ukraine :
    https://seenthis.net/messages/951232

    ping @isskein @karine4

  • Shipwright Studios cuts ties with Tripwire Interactive over president’s anti-abortion views | GamesIndustry.biz
    https://www.gamesindustry.biz/articles/2021-09-06-shipwright-studios-cuts-ties-with-tripwire-interactive-ove

    US developer Shipwright Studios has begun cancelling all contracts with Maneater creator Tripwire Interactive after the latter’s president sparked controversy over his views on abortion.

    Il n’est pas bon de clamer ses opinions politiques pour faire du business, en particulier quand celles-ci sont réactionnaires et provoquantes.

    Suite au départ des clients du studio après les déclarations de son P-DG, celui-ci laisse sa place à l’un des co-fondateurs, comme l’annonce à l’instant le studio dans un communiqué de presse :

    https://www.tripwireinteractive.com/#/news/tripwire-appoints-new-interim-ceo-alan-wilson

    The comments given by John Gibson are of his own opinion, and do not reflect those of Tripwire Interactive as a company. His comments disregarded the values of our whole team, our partners and much of our broader community. Our leadership team at Tripwire are deeply sorry and are unified in our commitment to take swift action and to foster a more positive environment.

    Effective immediately, John Gibson has stepped down as CEO of Tripwire Interactive. Co-founding member and current Vice President, Alan Wilson, will take over as interim CEO. Alan has been with the company since its formation in 2005 and is an active lead in both the studio’s business and developmental affairs. Alan will work with the rest of the Tripwire leadership team to take steps with employees and partners to address their concerns including executing a company-wide town hall meeting and promoting open dialogue with Tripwire leadership and all employees. His understanding of both the company’s culture and the creative vision of our games will carry the team through this transition, with full support from the other Tripwire leaders.

    Ce retour de baton a été rapide et expéditif.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #politique #avortement #législation #loi #militantisme #shipwrit_studios #jeu_vidéo_maneater #tripwire_interactive #controverse #polémique #avortement #pro-vie #pro-life #john_gibson #échec #business #affaires

  • #Jessica_Masterson : L’icône féminine de la 3e vague réclame d’être brisée
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/08/licone-feminine-de-la-3e-vague-reclame-detre-brisee

    Au cours des dernières années, il y a eu plusieurs comptes rendus de cette influence de la pornographie sur l’idéal de beauté féminine. Dines aborde le concept de la « salope lambda », la nouvelle femme de rêve qui, plutôt que de se caractériser par ses compétences exceptionnelles en matière de ménage, se distingue par sa sexualité explicite et sa disponibilité illimitée. Dans Perfect Me, Heather Widdows soutient que la femme idéale n’est plus un simple objet sexuel, mais simultanément un objet et un sujet sexuel, en ce sens que son désir et son initiative sexuelle sont un élément crucial de son attrait. Si l’on tient compte de la prédominance de la pornographie sadomasochiste aujourd’hui, la femme idéale telle que dictée par la pornographie se caractérise par sa tolérance à la douleur et son masochisme. Une recherche menée en 2010 a révélé que la plupart des scènes de cinquante des films pornographiques les plus regardés contenaient des éléments de violence physique et verbale envers les femmes. Des actes d’agression physique, comme des gifles et des étranglements, étaient visibles dans plus de 88 % de ces scènes, et 48 % d’entre elles comptaient des agressions verbales envers les comédiennes. En tenant compte des agressions physiques et verbales, les chercheures ont conclu qu’un peu moins de 90 % de toutes les scènes de leur étude contenaient des éléments d’agression envers les femmes. Il devient rapidement évident que le porno ordinaire est essentiellement sadomasochiste : le porno que la plupart des spectateurs consomment régulièrement contient des éléments de sadomasochisme, que ce soit sous forme de gifles et de tirage de cheveux ou, de façon moins explicite, de l’avilissement ou l’humiliation verbale. On a surtout mentionné des actes sadiques, mais le masochisme se lit également dans ces vidéos à travers les visages souriants et les paroles d’encouragement des comédiennes aux agressions physiques et verbales. L’industrie du porno repose sur la conviction du consommateur que les femmes impliquées y prennent plaisir, et toute indication que ce n’est pas le cas menacerait de perturber le fantasme. Ainsi, les comédiennes doivent nécessairement démontrer leur plaisir lors de tout acte, quel qu’il soit, même s’il est agressif, douloureux ou avilissant. Une attitude masochiste de la part de ces femmes devient cruciale pour maintenir le fantasme vendu par les productions pornographiques.

    Qu’est-ce que cela signifie pour les filles et les jeunes femmes ? Dans une culture qui encourage les filles à idolâtrer les vedettes féminines du porno, que disons-nous aux filles sur ce que l’on attend d’elles ? Le féminisme libéral « sexe-positif » a défendu le sadomasochisme comme une manifestation de la libération sexuelle des femmes, mais je ne peux m’empêcher de me demander à quel point ces jeunes femmes se sentent « libérées » lorsqu’on leur crache dessus et qu’on les gifle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://medium.com/@jessicamasterson_6828/the-third-wave-dream-girl-begs-to-broken-9eb0bb717f29
    #édition_libre #Gail_Dines #pornographie #féminisme_radical #pro-sexe #violences_masculines

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : La prostitution selon Amnesty International
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/03/la-prostitution-selon-amnesty-international

    La première ligne d’un communiqué d’Amnesty International, envoyé aux journalistes un peu partout dans le monde à la fin mars 2019, énonce : « En République dominicaine la police viole, frappe, humilie et agresse verbalement et régulièrement » des femmes et d’autres personnes qui participent à ce que l’organisation désigne comme « travail du sexe ». La directrice du secrétariat international d’Amnesty International des Amériques, Erika Guevara-Rosas, déclare : « La violence de genre est une épidémie en Amérique Latine et aux Caraïbes ; les travailleuses du sexe sont particulièrement vulnérables aux violences des fonctionnaires de l’État et autres individus. »

    En lisant ce communiqué, on pourrait croire qu’Amnesty International s’inquiète des violences dont sont victimes les femmes de la prostitution. Pas du tout. L’organisation a simplement tenté de faire d’une pierre deux coups : tout d’abord, elle exerce une pression sociale pour que l’avant-projet de loi sur l’Auto-identification sexuelle (label politique de l’avant-projet de la Loi générale pour l’égalité et la non-discrimination) soit accepté ; ensuite, elle défend ses intérêts en tant qu’organisation qui promeut le proxénétisme. Le proxénétisme ? Oui, le proxénétisme.

    Traduction : #Ana_Minski pour #Tradfem
    Version originale : https://tribunafeminista.elplural.com/2019/04/la-prostitucion-segun-amnistia-internacional
    #système_prostitutionnel #proxénétisme #violences_masculines #pro-prostitution #ONG #pseudo_progressistes

    • Mais c’est une habitude d’Amnesty International de contourner la procédure démocratique pour imposer, que cela plaise ou non, des idées et des politiques publiques à l’efficacité douteuse.

      En août 2015, cette organisation a scandalisé le monde, et plus particulièrement les milieux féministes, en déclarant que « suite à une longue consultation de nos membres », elle adopterait comme politique institutionnelle la décriminalisation totale de la prostitution, aussi bien pour les clients des prostituées que pour les proxénètes, et elle ferait pression sur les États pour qu’ils élaborent des lois nationales allant dans ce sens. En vérité, seuls 40 % des membres d’Amnesty ont participé à cette consultation, la majorité n’ayant pas été prévenue de cette initiative. Les voix dissidentes qui s’opposèrent à cette décision, comme la Dre Marcia R. Lieberman, coordinatrice d’Amnesty International à Rhode Island (EEUU) depuis 1983, furent sommairement expulsées de l’organisation.

      Amnesty s’est bien gardée de dire à ses membres que sa politique en faveur du « travail du sexe » était rédigée par un proxénète britannique du nom de Douglas Fox, qui avait lui-même présenté une première motion en ce sens en 2008. Dans son bordel se pratiquent l’achat et la vente de femmes, mais le concept du « travail du sexe » transforme un proxénète en un simple employeur et un trafiquant en simple escorteur. C’est ainsi que Monsieur Fox, copropriétaire d’une des plus grandes agences d’escortes du nord de l’Angleterre, peut se considérer comme un « travailleur du sexe » et collaborer, en tant que personne marginalisée, avec Amnesty International.

      #enfumage #néo-colonialisme

  • #Meghan_Murphy : « Pas un maquereau, un manager » : Le Toronto Star enquête sur la traite sexuelle en Ontario
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/24/%e2%80%89pas-un-maquereau-un-manager%e2%80%89-le-toronto-star-enq

    Matthew Deiaco est accusé de traite de personnes et purge une peine au Centre de détention de Toronto-Est à Scarborough. Il dit à Carville : « Le sexe fait partie de la vie. Je pense que si une femme veut en tirer de l’argent, elle ne devrait pas avoir à aller en prison [et il en est de même pour] quelqu’un qui l’aide. C’est sa vie, c’est son corps. »

    Ce discours vous rappelle quelque chose ?

    « Certaines personnes ne veulent pas d’une relation. Ils veulent juste obtenir ce qu’ils veulent et rentrer chez eux. Sans condition », ajoute-t-il.

    Deiaco continue en disant, « Pourquoi arrêter des clients pour le simple fait d’avoir acheté une femme ? » Attendez un instant : « Acheter une femme ? » Je croyais que les hommes ne parlaient jamais comme ça, que c’était un cliché des abolitionnistes ? Je croyais que les féministes inventaient de toutes pièces ce truc d’une « industrie du sexe qui traite les femmes comme des choses, des marchandises à acheter et à vendre » ? Je me demande quand les défenderesses de l’industrie qui passent leurs journées à hurler contre les féministes vont tourner leur attention vers des hommes comme Deiaco…

    Deiaco explique à la journaliste la facilité de faire en sorte que ces filles tombent amoureuses de lui et répondent à ses exigences. « La plupart de ces filles sont brisées », dit Deiaco. « Tu n’as qu’à répondre à leur demande. »

    Comme je l’ai fait valoir à maintes reprises, la ligne que les partisans pro-prostitution tentent de tracer entre une activité « forcée » et « volontaire », est, au mieux, floue. Ces proxénètes n’ont pas besoin de kidnapper qui que ce soit, ils cherchent des filles vulnérables et leur vendent « un rêve », comme le dit Deiaco. « Il s’agit de trouver leur faille. Pour certaines, c’est la drogue, d’autres ont juste besoin de s’entendre dire ʺJe t’aimeʺ… Savoir que quelqu’un se soucie d’elles les répare. »

    Deiaco est accusé de traite, mais techniquement, les filles qu’il prostitue sont volontaires. Il ne les tient pas en otage, littéralement. Il les encourage simplement à « choisir » et soutient leur « choix ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2015/12/15/not-a-pimp-a-manager-toronto-star-trafficking
    #exploitation_sexuelle #système_prostitutionnel #violences_masculines #pro-sexe #féminisme #abolitionnisme #traite_d'êtres_humains

    • Lien vers

      Beaten, branded, bought and sold | The Toronto Star
      https://projects.thestar.com/human-sex-trafficking-ontario-canada

      It’s easy to make up to $1,000 a day with one girl, Deiaco said. “Sometimes in a month, if you have four women, you could make $70,000.”

      Pimps, Deiaco said, prey on girls who are broken; girls who “need that daddy figure.”

      It begins with the boyfriend stage: romantic dates, the illusion of love and the promise of a future, complete with a house they would own together. Then it’s the grooming, the gifts and the hints about how much money she could make working in the sex trade.

      “You get in there, you find the crack, some just need to hear ‘I love you,’ ” Deiaco said.

      Finally it comes to the “sale,” where a pimp convinces a girl to prostitute herself and give him all her money.

    • Quelques exemples de publicités diffusées par Backpage :

      « Venez jouer avec Chantelle. Moins de tracas qu’une petite amie, moins chère qu’une épouse. Baisez cruellement ou gentiment. Je serai extra-douce avec un soupçon d’épice. »

      Compétition avec les autres femmes pour moins-disant relationnel, violence sexuelle et exotisme (racisme). Super cocktail !

      « Diamant à votre service. Je m’assure toujours que vous partiez satisfait. »

      « Je m’appelle Nataly. Je suis ronde, blonde, ouverte d’esprit et enjouée. »

      « Kylie F-K DOLL. Une extraordinaire poupée sexuelle 10/10, délicieuse et bien plus qu’intéressante. »

      « Salut, je m’appelle Cherry. Je suis prête à donner vie à vos fantasmes les plus extrêmes. »

      Pour être clair, voilà pourquoi une disposition du projet de loi C-36 rend illégale la publicité faite par des tiers. Non pas pour sévir contre les quelques femmes « volontaires » qui choisissent de vendre des relations sexuelles, mais pour mettre fin à l’exploitation et pour cibler les trafiquants et les proxénètes.

  • #Donovan_Cleckley : Le legs d’Andrea Dworkin demeure vibrant
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/04/le-legs-dandrea-dworkin-demeure-vibrant

    Fondé sur la domination masculine et la subordination féminine, le genre lui-même n’existerait plus tel que nous le connaissons. Au lieu de cela, les humains exprimeraient des personnalités individuelles, libérées des stéréotypes de genre imposés par la société.

    Dworkin voulait plus qu’une simple réforme — elle voulait une révolution de notre compréhension de l’amour et de la sexualité. Alors, peut-être pour la première fois, nous pourrions découvrir notre véritable humanité « dans la tendresse, le respect de soi et un respect mutuel absolu ». En ce qui concerne ses détracteurs qui lui attribuaient la conviction que tout rapport sexuel était un viol, elle a écrit ceci :

    « Si vous croyez que ce que les gens appellent le sexe normal est un acte de domination, où un homme désire tellement une femme qu’il va utiliser la force contre elle pour exprimer son désir, si vous croyez que cela est romantique, que c’est la vérité sur le désir sexuel, alors si quelqu’un dénonce l’usage la force dans un rapport sexuel, on dirait que cette personne dénonce le rapport sexuel. Si la conquête est votre mode de compréhension de la sexualité, et que l’homme est censé être un prédateur, et que des féministes arrivent ensuite et disent, non, désolé, c’est l’usage de la force, c’est un viol — beaucoup d’écrivains masculins ont tiré la conclusion que j’affirmais que tout rapport sexuel un viol. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/09/09/andrea-dworkins-legacy-lives-on-a-review-of-last-days-at-hot-slit
    #féministes_libérales #pro-prostitution #féministes_radicales #violences_masculines #sexualité #anthologie_féministe

  • #Glosswitch (#Victoria_Smith) : Le féminisme dit « pro-sexe » fait le sale boulot du patriarcat
    https://tradfem.wordpress.com/2019/12/28/le-feminisme-dit-pro-sexe-fait-le-sale-boulot-du-patriarcat

    Le féminisme peut être effrayant pour toute femme qui a grandi sous le patriarcat. Vous êtes habituée à un ensemble de règles très fixes : être passive, se soumettre aux autres, respecter l’autorité masculine, craindre la violence des hommes, ne jamais transgresser. C’est triste, mais au moins vous savez à quoi vous en tenir. Puis arrive le féminisme et ces certitudes disparaissent – ou du moins c’est ce qui se passait avant. Les choses sont différentes maintenant.

    Il fut un temps où le mot « féministe » était en soi transgressif. Aujourd’hui, les gens s’y objectent rarement. Amère ironie : la phrase « je suis féministe mais » est devenue une expression utilisée pour renforcer la domination masculine. « Je suis féministe mais je n’ai rien contre l’objectification, le travail non payé, le harcèlement sexuel, ou me faire traiter de conne ! » Cela suggère que nous sommes revenues au point de départ. Le féminisme aurait ramé dans tous ces enjeux pour réaliser, en fin de compte, que les adultes avaient raison dès le départ. Tous ces trucs que nous qualifions d’oppression ? C’est maintenant TRÈS cool à nos yeux.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.newstatesman.com%2Flifestyle%2F2014%2F03%2Fsex-
    #poupée_barbie #pornographie #pro-sexe #sexualisation #objectification_sexuelle #patriarcat #culture_du_viol

  • En #Europe_centrale, une « #alliance des villes libres » contre le populisme

    Les maires de #Budapest, #Varsovie, #Prague et #Bratislava ont signé un #pacte contre les dérives des gouvernements du #groupe_de_Visegrad.

    Ils ont la quarantaine ou presque, sont de fervents défenseurs de la #démocratie_libérale et fermement proeuropéens. A l’occasion d’une journée hautement symbolique, les maires de Prague, Varsovie, Budapest et Bratislava ont célébré, lundi 16 décembre dans la capitale hongroise, la naissance d’une « #alliance_des_villes_libres » destinée à contrecarrer les tendances populistes de leurs gouvernements respectifs.

    Dans ce « groupe de Visegrad » constitué de la #Pologne, la #Hongrie, la #République_tchèque et la #Slovaquie, qui fait régulièrement l’actualité pour ses dérives en matière d’Etat de droit et de refus des #valeurs_européennes, l’initiative des élus des quatre capitales montre que la #résistance_locale est réelle, même si elle est souvent encore minoritaire au niveau national.

    « Ilots de #liberté »

    « Nous venons de différents partis politiques, mais nous avons les mêmes #valeurs. Nos villes sont libres, progressistes, tolérantes et surtout proeuropéennes », a vanté le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, largement élu en 2018 contre un candidat ultraconservateur du parti Droit et justice, qui gouverne la Pologne depuis 2015 en multipliant les atteintes à l’indépendance des médias et de la justice.

    Cette alliance a été rendue possible par la victoire historique d’un candidat de l’opposition à la mairie de Budapest le 13 octobre. Alors que la capitale hongroise était gouvernée depuis 2010 par le Fidesz, le parti du premier ministre nationaliste Viktor Orban, Gergely Karacsony, président d’un petit parti de centre gauche, a réussi à l’emporter avec 50,9 % des voix. Le Fidesz a aussi perdu à cette occasion le contrôle de six autres grandes villes du pays.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/12/17/en-europe-centrale-une-alliance-des-villes-libres-contre-le-populisme_602311
    #urban_matter #villes #résistance #populisme #pro-Europe #progressisme #tolérance

    ping @karine4

    via @mobileborders

  • GRAND FORMAT. « On place la vie des #fœtus avant celle des #femmes » : voyage dans le #Missouri, au cœur du combat pour le droit à l’#avortement
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/grand-format-on-est-alle-dans-le-missouri-au-coeur-du-combat-pour-l-avo

    De fins cheveux blonds relevés, le visage rond, Jane* patiente dans la salle d’attente de la clinique Planned Parenthood de #Saint-Louis, dans le Missouri (États-Unis). L’Américaine, mère célibataire de deux enfants, a mis un terme à une nouvelle grossesse début juillet. Son partenaire a refusé de « prendre ses responsabilités ». A 35 ans, Jane, intérimaire précaire dans le nettoyage, ne voulait pas de cet avenir pour un nouvel enfant. « La pauvreté est une réalité trop éprouvante pour un petit. »

    Vivant dans les environs, elle est ici pour un rendez-vous de contrôle après son IVG. Jane aurait voulu avorter dans cette clinique, près de son domicile de Fenton. Mais il a fallu aller plus loin, traverser la frontière entre le Missouri et l’Illinois, puis rouler encore 30 minutes. « Venir à Saint-Louis n’était pas une option », tranche-t-elle. « Je regardais les infos chaque jour, c’était éprouvant pour les nerfs. Et si je venais ici et n’étais finalement pas soignée ? » Car à l’heure de son avortement, l’établissement menaçait de fermer. Et cette clinique, un imposant bâtiment gris, est la dernière de l’État pratiquant encore des interruptions volontaires de grossesse (#IVG).

    Dans ce contexte de lois de plus en plus restrictives sur l’avortement dans plusieurs États américains, nous nous sommes rendus sur place, du 9 au 13 juillet, notamment dans l’État du Missouri, exemple symptomatique de ce durcissement.

    #législation_liberticide #santé #pro-life #Église_catholique #Illinois #pauvreté #féminisme #distance #transport

    Depuis l’Europe, Rebecca Gomperts, médecin basée entre les Pays-Bas et l’Autriche, a elle aussi pris les devants. Engagée pour le droit à l’avortement à travers le monde, elle prescrit désormais des pilules abortives à des femmes américaines privées d’accès à l’IVG. Elles doivent pour cela être enceintes de moins de neuf semaines et remplir un questionnaire en ligne sur le site Aid Access. Une fois leurs réponses passées en revue, Rebecca Gomperts prépare les ordonnances. Une pharmacie basée en Inde les reçoit, puis envoie les médicaments au domicile de ces Américaines, pour un coût modique de 80 euros.

  • #Janice_G._Raymond et #H._Patricia_Hynes : Les vérités éprouvantes d’#Andrea_Dworkin
    https://tradfem.wordpress.com/2019/09/10/les-verites-eprouvantes-dandrea-dworkin

    De son vivant, Andrea Dworkin désespérait que son travail soit un jour reconnu à sa juste valeur. L’écriture était sa vie ; elle a dit un jour : « Communiquer et survivre, en tant qu’écrivain et en tant que femme : les deux font un pour moi. » La parution d’une nouvelle anthologie d’écrits de théorie et de fiction de Dworkin, Last Days at Hot Slit, a simplement stimulé une réévaluation du travail de cette autrice en considérant ses écrits avec sérieux – ce qui est bien différent du traitement qu’ont reçu ses livres lors de leur parution initiale.

    En plus d’une introduction opportune aux écrits de Dworkin, le livre contient des extraits de Woman Hating (sa première œuvre, publiée en 1974), l’analyse tumultueuse qu’elle a signée avec Pornography : Men Possessing Women et son bouleversant roman, Mercy. On y trouve également des lettres de Dworkin à ses parents et un essai inédit intitulé « Adieu à tout ceci », une réplique mordante aux femmes « fières d’être prosexe et libérées ». À ses yeux, elles ont combattu « pour le droit d’être humiliées… pour le droit d’être ligotées et fières de l’être, pour le droit d’être blessées ». Last Days at Hot Slit se termine par « My Suicide », un essai inédit écrit avant le décès de Dworkin en 2005 à la suite d’une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque.

    Lorsque nous avons interviewé des femmes au sujet de l’impact des écrits de Dworkin sur leur vie et sur leur travail, la romancière, poète et éditrice de livres féministes australienne Sue Hawthorne a d’abord parlé de ses œuvres de fiction :

    Je me souviens de la réaction viscérale que j’ai eue à sa nouvelle « Slit » et à son livre Ice and Fire. Mais son principal effet sur moi est venu de la lecture de Mercy… qui relate dans les détails les plus incroyables ce que l’on ressent en tant que fille et en tant que femme d’être violée sexuellement pendant une partie importante de sa vie. C’est un texte intense, à la lecture éprouvante. Mais beaucoup d’œuvres littéraires importantes sont difficiles à lire. Si elle avait été un homme, je suis presque certaine que Mercy serait considéré au même titre qu’Ulysse de James Joyce.

    La lecture de Mercy a inspiré Hawthorne à écrire son propre roman, Dark Matters, sur l’effacement des lesbiennes et la violence à leur égard, « un livre que je devais écrire comme un geste à poser et dans l’espoir que par la fiction je pourrais arriver à changer le monde. À tout le moins, je devais essayer de le faire. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.truthdig.com/articles/andrea-dworkin-teller-of-hard-truths
    #pro-sexe #féminisme_radical #misogynie #antiféminisme #pornographie #système_prostitutionnel #courage_féministe

  • #Libambos

    La cupidigia dell’essere umano non ha limiti, che sia un singolo o una nazione. In Africa la maggior risorsa è la terra agricola e per questa c’è una corsa all’accaparramento. A litigarsela sono programmi internazionali, aziende private, piccoli proprietari terrieri, e nel piccolo, famiglie. Quando le lotte sono aspre e ci scappa il morto, tutti si additano perorando la propria causa. Per una volta si scomoda persino l’Interpol per un omicidio locale.


    https://www.elmisworld.com/libro/libambos

    #roman de #Paolo_Groppo
    #livre #land_grabbing #accaparement_des_terres #Afrique #ProSavana #Pro-Savana

  • #Pro-savana

    Vision

    Improve the livelihood of inhabitants of #Nacala_Corridor through inclusive and sustainable agricultural and regional development.

    Missions

    1. Improve and modernise agriculture to increase productivity and production, and diversify agricultural production.

    2. Create employment through agricultural investment and establishment of a supply chain.

    Objective

    Create new agricultural development models, taking into account the natural environment and socio-economic aspects, and seeking market-orientated agricultural/rural/regional development with a competitive edge.

    Principles of ProSAVANA

    1. ProSAVANA will be aligned with the vision and objectives of the national agricultural development strategy of Mozambique, the “Strategy Plan for the Agricultural Sector Development – 2011 – 2020 (PEDSA)”,

    2. ProSAVANA supports Mozambican farmers in order to contribute to poverty-reduction, food security and nutrition,

    3. Activities of ProSAVANA, in particular those involving the private sector, will be designed and implemented in accordance with Principles of Responsible Agricultural Investment (PRAI) and Voluntary Guidelines on the Responsible Governance of Tenure of Land, Fisheries and Forests,

    4. Ministry of Agriculture and Food Security of Mozambique (MASA) and Local Government, in collaboration with Japan International Cooperation Agency (JICA) and the Brazilian Cooperation Agency (ABC), will strengthen dialogue and involvement of civil society and other appropriate parties,

    5. Appropriate consideration will be given for mitigation of the environmental and social impacts, which might be provided through the activities under ProSAVANA.

    Approaches of ProSAVANA

    1. Incorporate the results of relevant studies on the natural conditions and socio-economic situations, to support the establishment of appropriate agricultural development models,

    2. Increase agricultural productivity and production through appropriate measures, including improvement of farming systems, access to agricultural extension services including techniques and quality/quantity of inputs, value chain system and expansion of farmland,

    3. Promote diversification of agricultural production, based on research results to increase profitability,

    4. Provide opportunities to change from subsistence agriculture into a sustainable agriculture, with respect given to the farmers´ sovereignty,

    5. Strengthen the capacity and the competitiveness of farmers and farmers’ organisations,

    6. Enhance the enabling environment to promote responsible investments and activities, aiming to establish a win-win relationship between small-scale farmers and agribusiness firms,

    7. Promote and strengthen local leading farmers to disseminate and scale-up development impacts,

    8. Establish regional agricultural clusters and develop value chain systems,

    9. Promote public and private partnership as one of the driving forces for inclusive and sustainable agricultural development.

    http://www.prosavana.gov.mz
    #Pro_savana #land_grabbing #terres #Mozambique #accaparement_de_terres

    ping @odilon

    Apparemment, le programme a été arrêté avant d’être implémenté.
    Programme qui avait été promu par #Lula

    • What Happened to the Biggest Land Grab in Africa? Searching for #ProSavana in Mozambique

      What if you threw a lavish party for foreign investors, and no one came? By all accounts, that is what’s happening in Mozambique’s Nacala Corridor, the intended site for Africa’s largest agricultural development scheme – or land grab, depending on your perspective.

      The ProSavana project, a Brazilian-and-Japanese-led development project, was supposed to be turning Mozambique’s fertile savannah lands in the north into an export zone, replicating Brazil’s success taming its own savannah – the cerrado – and transforming it into industrial mega-farms of soybeans. The vision, hatched in 2009, but only revealed to Mozambicans in 2013, called for 35 million hectares (nearly 100 million acres) of “underutilized” land to be converted by Brazilian agribusiness into soybean plantations for cheaper export to China and Japan.

      In my two weeks in Mozambique, including one week in the Nacala Corridor, I had a hard time finding evidence of any such transformation. It was easy, though, to find outrage at a plan seen by many in the region as a secret land grab. That resistance, which has evolved into a tri-national campaign in Japan, Brazil, and Mozambique to stop ProSavana, is one of the reasons the project is a currently a dud.

      The new face of South-South investment?

      I came to look at ProSavana because, out of all the large-scale projects I studied over the course of the last year, this one sounded almost plausible. It wasn’t started by some fly-by-night venture capitalist, growing a biofuel crop he’d never produced commercially for a market that barely existed. That’s what I saw in Tanzania, and such failed land grabs litter the African landscape.

      ProSavana at least knew its investors: Brazil’s agribusiness giants. The planners also knew their technology: Brazil’s soybeans, which had adapted to the harsh tropical conditions of Brazil’s cerrado. And they knew their market: Japan’s and China’s hog farms and their insatiable appetite for feed, generally made with soybeans. That was already more than a lot of these grand schemes had going for them.

      I was also compelled by the sheer scale of the project. When first announced, ProSavana was to encompass 35 million hectares of land, an area the size of North Carolina. That would have made it the largest land acquisition in Africa.

      ProSavana also interested me because it was not the usual neo-colonial megaproject promoted by the Global North. It was a projection of Brazil’s agro-export prowess. This was South-South investment, the new wave of development in a multipolar world. Wouldn’t Brazil do this differently, I wondered, with the kind of strong developmental focus that had characterized the country’s ascendance under the leadership of the left-leaning Workers’ Party?

      ProSavana’s premise was that the soil and climate in the Nacala Corridor of Mozambique were similar to those found in the cerrado, so technology could be easily adapted to tame a region inhospitable to agriculture.

      Someone should have gone there before they issued the press releases.

      It turns out that the two regions differ dramatically. The cerrado had poor soils, which technology was able to address. That’s also why it had few farmers, and those that were there could be moved by Brazil’s then-military dictatorship. The Nacala Corridor, by contrast, has good soils, which is precisely why it is the most densely-populated part of rural Mozambique. (If there are good lands, you can bet civilization has discovered them and is farming them.)

      Mozambique also has a democratic government, forged in an independence movement rooted in peasant farmers’ struggle for land rights. So the country has one of the stronger land laws in Africa, which grants use rights to farmers who have been farming land for ten years or more.

      The disconnect between the claims ProSavana was making to its investors and the reality of the situation reached almost laughable proportions. Agriculture Minister Jose Pacheco led sales visits to Mozambique, organized by Brazil’s Getulio Vargas Foundation, which had put together the agribusiness-friendly draft “Master Plan” that was leaked to Mozambican civil society organizations in March 2013. Brazil’s biggest farmers came looking for thousands of hectares of land, only to find three disappointments: they couldn’t own land in Mozambique; what land they could lease was by no means empty; and it was far from the ports, with no decent roads to transport their soybeans. Brazil’s soybean mega-farmers packed up their giant combines and went back to the cerrado, where there are still millions of hectares of undeveloped land.

      A kinder, gentler ProSavana

      There are a few large soybean farms in Gurue, producing for the domestic poultry industry; but nothing like the export boom promised by ProSavana. According to Americo Uaciquete of ProSavana’s Nampula office, Brazilian farmers came expecting 40,000 hectares free and clear. He told me no investor could expect that in the Nacala Corridor. The only foreign investors who will farm there, he said, are those willing to take 2,000 hectares and involve local farmers.

      To me, that sounded like a very quick surrender on the ProSavana battlefield. Couldn’t the Mozambican government open larger swaths of land?

      “Not without a gun,” Uaciquete said, clearly rejecting that path. “We are not going to impose the Brazilian model here.” He went on to describe ProSavana as a support program for small-scale farmers, based on its two non-investment components: research into improved locally adapted seeds, and extension services to improve productivity.

      In Maputo, the ProSavana Directorate did its best to polish up the new, development-friendly ProSavana. Jusimere Mourao, of Japan’s cooperation agency, had it down best. She lamented that ProSavana was “poorly timed” because its “announcement” (a leak) “coincided” with international concerns about land grabbing. Hmmm….

      After taking civil society concerns into account, she said, the program had issued a new “concept note” and the Master Plan is under revision. “Small and medium producers are the main beneficiaries of ProSavana,” she said. “We have no intention of promoting the taking of their land. It would be a crime.” It’s not about promoting foreign investment, she assured me; that is up to the Mozambican government.

      The turnaround was stunning, and welcome, if not quite believable. It certainly had not quieted the coalition calling for an end to ProSavana until farmers and civil society groups are consulted on the agricultural development plan for the Nacala Corridor.

      Luis Sitoe, Economic Adviser to the Minister of Agriculture, smirked when I told him I’d been in the region researching ProSavana. “Did you find anything?” For him, ProSavana had failed.

      But lest I think anything profound had been learned from that experience, he reassured me that the Mozambican government remains firmly committed to relying on large-scale foreign investment to address its agricultural underdevelopment.

      He pulled out a two-inch-thick binder to show me he was serious. It was the project proposal for the Lurio River Valley Development Project, a 200,000-hectare irrigation scheme right there in the northern Nacala Corridor. Was it part of ProSavana? Absolutely not. Had the communities been consulted on this ambitious project along the heavily populated river valley?

      “Absolutely not,” said Vicente Adriano, research director at UNAC, Mozambique’s national farmers’ union, which had just presented its own agricultural development plan, based on the country’s three million family farmers.

      The ProSavana directorate is still promising a new Master Plan for the project in early 2015. So it would be a mistake to think that ProSavana is dead. Large-scale land deals certainly aren’t, however they are branded. Investors may just be waiting for the Mozambican government to bring more to the table than just promotional brochures. Things like land, which turns out to be rather important for a successful land grab. In the Nacala Corridor, that land is anything but unoccupied.

      https://foodtank.com/news/2014/12/what-happened-to-the-biggest-land-grab-in-africa-searching-for-prosavana-i

  • Le traitement médiatique des #Gilets_Jaunes : un mois de #propagande #pro-Macron

    Les gilets jaunes : des « beaufs » pour Jean Quatremer, vêtus d’une « chemise brune » selon BHL, qui adhèrent à des théories « conspirationnistes lunaires » à en croire Jean-Michel Aphatie (le même Jean-Michel Aphatie qui, un peu plus tard, estimait qu’une « organisation souterraine, cachée », « tirait les ficelles » derrière les Gilets Jaunes – mais personne n’est à une contradiction près). Les éditorialistes et chroniqueurs ne sont pas tendres. On ne s’attendait certes pas à ce que les médias prennent la défense des Gilets Jaunes, ou qu’ils se muent en critiques acerbes du pouvoir macronien. On ne peut pourtant qu’être interloqué par la violence des Unes, des éditos, des reportages ou des tweets qu’ils ont déclenchés contre le mouvement. Avec les Gilets Jaunes, la grande presse révèle désormais ce qu’elle est : une courroie de transmission des intérêts dominants.

    https://lvsl.fr/le-traitement-mediatique-des-gilets-jaunes
    #médias #presse #journalisme

    signalé par @wizo

  • L’essor des sites #Web valorisant l’#anorexie a contribué à l’émergence d’un #débat_public sur les troubles du comportement alimentaire. Mais comment lutter sur Internet contre ces troubles ?

    https://sms.hypotheses.org/11593

    #anorexie, #TCA, #alimentation, #alimentaire, #pro-ana, #publicité, #discours, #corps, #internet, #maladie, #blog, #solidarités, #relation, #guérison, #soutien, #réseaux_sociaux, #censure

  • L’essor des sites #Web valorisant l’#anorexie a contribué à l’émergence d’un #débat_public sur les troubles du comportement alimentaire. Mais comment lutter sur Internet contre ces troubles ?

    https://sms.hypotheses.org/11593

    #internet, #web, #anorexie, #pratique, #trouble, #comportement, #alimentaire, #aliment, #débat, #prise_en_charge, #TCA, #stratégie, #soin, #isolement, #réseaux-sociaux, #relation, #soutien, #censure, #pro-ana

  • « Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe » de Gayle Rubin : Gayle Rubin et le sexe radical (recension par Éric Fassin, Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/13/surveiller-et-jouir-anthropologie-politique-du-sexe-de-gayle-rubin_1465008_3

    Cependant, une #radicalité nouvelle gagnait du terrain au sein du #féminisme, constituant la #pornographie et la #prostitution en emblèmes de la #domination_masculine. C’est en 1982, à Barnard College (New York), qu’éclatent au grand jour les #sex_wars. Non pas la « guerre des sexes » que le conservatisme français imputera dix ans plus tard à l’Amérique du « #politiquement_correct », mais les « #guerres_du_sexe » qui déchirent alors le féminisme entre deux logiques radicales inconciliables. Si le #sexe est politique dans les deux cas, pour le féminisme de la #domination, l’#oppression passe par la #sexualité, tandis que pour le féminisme du #désir, c’est la #libération qui passe par la sexualité.

    Certes, le colloque de Barnard vise à penser ensemble « le plaisir et le danger », soit la tension entre #jouissance et #violence. Toutefois, en butte aux attaques virulentes de leurs adversaires, qui voient en elles des collaboratrices de la domination, les participantes traitent surtout de libération. Les unes n’hésitent pas à faire alliance […] avec les conservateurs de la #Majorité_morale et la répression « #antisexe ». Les autres finissent par se dire « #pro-sexe », dans un front commun des #minorités_sexuelles où le #féminisme_radical céderait la place à un libéralisme respectueux de la #diversité des pratiques et des orientations. C’est dans ce contexte que Rubin théorise la distinction entre #genre et sexualité. Mais, faute de les articuler ensuite, n’est-ce pas s’exposer à entériner un Yalta du féminisme : à l’#hétérosexualité la domination de genre, à l’#homosexualité la libération sexuelle ?

  • USA : démission de l’élu #anti-IVG qui voulait faire avorter sa maîtresse - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/usa-demission-de-l-elu-anti-ivg-qui-voulait-faire-avorter-sa-maitresse-59d71


    L’#hypocrisie des anti-IVG qui se foutent de la vie des fœtus, mais qui veulent surtout le #contrôle de l’#utérus des femmes

    Un #scandale a éclaté mardi quand un journal local de Pennsylvanie, le Pittsburgh Post-Gazette, a découvert un message furieux envoyé en janvier dernier par une psychologue avec laquelle il avait une liaison. « Tu n’as aucun problème à afficher partout une position #pro-vie (anti-avortement, ndlr) alors que ça ne te posait pas de problème de me demander d’avorter encore la semaine dernière », a écrit la femme, qui finalement n’était pas enceinte.

    • A propos de ses prises de position :
      « Je ne les ai pas écrits, c’est mes collaborateurs. Quand je les ai lus j’ai grimacé. Je leur ai demandé de ne plus en écrire, je le ferai moi-même » , avait alors répondu Tim Murphy.

      #parlementaire #USA
      Les parlementaires sont tous les mêmes

  • Bonjour ami·e·s de @seenthis
    Suite à vos réactions toujours très positives à mon travail artistique et pour laquelle je vous suis très reconnaissante. Et vu la part importante, et de plus en plus, que @seenthis à dans mon travail. Je me suis dit que ca vous intéresserait pour certain·ne·s d’avoir une vue plus précise sur mon processus de création. Ca m’intéresse aussi de manière égoïste parce que j’utilise déjà beaucoup @seenthis pour mon archivage et que c’est un outil génial. En plus ca me permet d’avoir des retours encourageant ou riches avec vous et de bénéficié de vos connaissances. Et je pense que plus on voie comment ca fonctionne le processus de création, plus ca pourra donner envie à d’autres de s’y mettre.

    Du coup j’entame la rubrique de #workinprogress #mad_meg avec les parchemins de magie #soeurcière. C’est une nouvelle série issue des discussions et info que j’ai eu ici sur la chasse aux #sorcières . C’est lié aussi au #mégèrisme aux questions d’ #empowerment et #disempowerment. Les premiers parchemins sont visibles ici : https://seenthis.net/messages/578691

    Je vais faire une discussion par dessin comme ca je mettrais l’avancement du travail dans les commentaires. Ca permettra de mettre à la fin le résultat et de voire tout le chemin. Comme les parchemins ont du succès et que ça m’inspire beaucoup je vais probablement en faire une petite quantité dans les prochains temps.

    Pour le moment voici le menu des sorts dont je dispose.

    – sort pour amélioré la participation des hommes et enfants aux travaux ménagers dans les foyers. ( http://www.madmeg.org/ma1 )

    – sort pour enchanté un godemiché ( http://www.madmeg.org/mb1 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour apaisé la douleur des règles ( http://madmeg.org/mb3 - invocation Clémentine B.Calcutta )

    – sort pour incité les hommes à porter un #remonte_couilles_toulousain (voire ici https://seenthis.net/messages/581287 et http://www.madmeg.org/ma2 )

    – sort pour retrouver les noms féminins de la langue française ( https://seenthis.net/messages/581297 et
    http://www.madmeg.org/mb2 )

    – sort pour lutter contre l’invisibilité des femmes dans la culture ( https://seenthis.net/messages/586025 )

    – sort pour renforcer les mères célibataires. ( https://seenthis.net/messages/582382 )

    – sort pour que le masculin ne l’emporte pas (en grammaire mais pas seulement http://madmeg.org/mb4 https://seenthis.net/messages/582584 - invocation par @dora_ellen )

    – sort contre la grossophobie ( http://madmeg.org/mb5 https://seenthis.net/messages/595714 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour la reconnaissance de nos compétences (dans le domaine des sciences mais pas seulement http://madmeg.org/mb6 https://seenthis.net/messages/595716 - invocation par @dora_ellen )

    – sort pour renforcer la sororité

    – sort pour apaisé la colère des femmes suite à une discussion sur le féminisme avec un #mansplanneur (celui là se décline probablement avec des variantes #nice_guy #manarchistes #masculiniste #pro-féministe les copines peuvent passé leur commande) -

    – sort pour avoir une ménopause agréable et qui rende plus puissante. (l’idée me viens à l’instant suite à la discussion tenu ici : https://seenthis.net/messages/580900 )

    – sort pour qu’on laisse les mères allaité si elles le veulent et comme elles le veulent. (Utiliser Isis et Horus)

    Je mettrais à jour la liste avec des éditions si vous avez des idées, demandes, propositions elles sont les bienvenus et je mettrais dans les infos sur le parchemin - d’après une idée de : ... avec le nom que vous préférez. L’idée des sorte c’est qu’ils rendent les femmes plus puissante et les hommes moins puissants pour parvenir à rétablie la balance. Je ne sais pas si je ferais des sorte sur d’autres dominations, ou alors de manière intersectionnelle avec la question des femmes toujours impliqué. Par exemple je peu faire des sorts contre le #virilo-carnisme ou contre la #misogynoir mais pas simplement sur le #carnisme ou le #racisme ca sera à d’autres de les faire.

    J’ai entamé aussi un grand dessin sur les résaux sociaux. Pour le moment il s’appel #Zuckerberk mais le titre est temporaire et ca se passe ici : https://seenthis.net/messages/581398

    Merci pour votre attention et pour tous ce qu’on partage.
    Vive @seenthis un rezo qui sent pas les fesses de bouc !