• I promise that before our classes start up again, I will find out who has whiteboard markers and erasers so that I have something to write with. It used to be our custodial staff, but we lost half of the campus facilities employees two budget cuts back, and I have never figured out who controls the cache of markers.

  • Subcontractors of Guilt: Holocaust Memory and Muslim Belonging in Postwar Germany
    https://www.sup.org/books/cite/?id=34868

    Author(s): Esra Özyürek
    Publisher: Stanford University Press, Year: 2023
    ISBN: 9781503635579

    Description:

    At the turn of the millennium, Middle Eastern and Muslim Germans had rather unexpectedly become central to the country’s Holocaust memory culture—not as welcome participants, but as targets for re-education and reform. Since then, Turkish- and Arab-Germans have been considered as the prime obstacles to German national reconciliation with its Nazi past, a status shared to a lesser degree by Germans from the formerly socialist East Germany. It is for this reason that the German government, German NGOs, and Muslim minority groups have begun to design Holocaust education and anti-Semitism prevention programs specifically tailored for Muslim immigrants and refugees, so that they, too, can learn the lessons of the Holocaust and embrace Germany’s most important postwar democratic political values.

    Based on ethnographic research conducted over a decade, Subcontractors of Guilt explores when, how, and why Muslim Germans have moved to the center of Holocaust memory discussions. Esra Özyürek argues that German society “subcontracts” guilt of the Holocaust to new minority immigrant arrivals, with the false promise of this process leading to inclusion into the German social contract and equality with other members of postwar German society. By focusing on the recently formed but already sizable sector of Muslim-only anti-Semitism and Holocaust education programs, this book explores the paradoxes of postwar German national identity.

    #Allemagne #antisemitisme #racisme #propagande

  • Sainte Soline 2023 : terrorisme d’Etat et violence structurelle du système policier révélés
    https://ricochets.cc/Sainte-Soline-2023-terrorisme-d-Etat-et-violence-structurelle-du-systeme-p

    Défendre par la force et la loi les intérêts privés nuisibles du système productiviste agro-industriel, et attaquer avec brutalité des écologistes, au risque de tuer (pensons à Rémi Fraisse) et en provoquant de nombreux traumatismes et mutilations, qui portent le soucis de l’intérêt général et du bien commun. C’est le boulot de l’Etat et de ses milices armées extrême-droitisées, stimulés par un gouvernement de forcenés ultracapitalistes en cours de fascisation. Pour le gouvernement et son (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://etrevert.net/terrorisme-detat
    https://reporterre.net/53-des-Francais-desapprouvent-la-violence-des-forces-de-l-ordre-a-Sainte
    https://reporterre.net/Un-an-apres-Sainte-Soline-les-blesses-racontent-leurs-sequelles
    https://reporterre.net/REP-Un-an-apres-Sainte-Soline-les-antibassines-entre-tristesse-colere-et
    https://reporterre.net/Les-cinq-lecons-politiques-a-tirer-de-Sainte-Soline
    https://reporterre.net/Serge-tombe-dans-le-coma-a-Sainte-Soline-La-police-a-recu-carte-blanche

  • Les systèmes de prostitution dépénalisés sont un cancer qui s’est propagé à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe

    orsque la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a publié le 15 février une déclaration appelant à la dépénalisation complète du proxénétisme, de la tenue de maisons closes et de toutes les formes de profit par des tiers, elle a affirmé avoir « consulté des travailleurs et travailleuses du sexe partout en Europe, leurs organisations représentatives, des organisations internationales et des experts compétents… » – écrit Rachel Moran.

    C’était une nouvelle pour celles d’entre nous qui sont impliquées dans des organisations composées de survivantes du commerce du sexe, de prestataires de services de première ligne, de militantes pour les droits des femmes et de spécialistes du droit qui se consacrent à la lutte contre les méfaits du commerce du sexe dans le monde. C’était une nouvelle parce qu’en fait, aucune d’entre nous n’avait été consultée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/25/les-systemes-de-prostitution-depenalises-sont-

    #europe #féminisme #prostitution

  • En Libye, une fosse commune avec au moins 65 corps de migrants a été découverte
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/22/en-libye-une-fosse-commune-avec-au-moins-65-corps-de-migrants-a-ete-decouver

    En Libye, une fosse commune avec au moins 65 corps de migrants a été découverte
    Le Monde avec AFP
    Une « fosse commune » a été découverte cette semaine dans le sud-ouest de la Libye avec les corps d’au moins 65 migrants, a affirmé vendredi 22 mars l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), se disant « profondément choquée et alarmée ». Un porte-parole de cette agence de l’Organisation des Nations unies a expliqué à l’AFP que la « fosse commune » avait été découverte « par les autorités responsables de la sécurité » du pays, par lequel transitent de nombreux exilés fuyant des pays africains instables ou marqués par des difficultés économiques et le changement climatique.« Les circonstances de leur mort et leur nationalité restent inconnues », relève l’OIM dans un communiqué, qui ne précise pas si les corps correspondent à des hommes ou des femmes. L’organisation pense que les migrants sont morts « pendant leur traversée clandestine du désert ».
    L’OIM explique également que les autorités libyennes enquêtent sur ces décès, et « leur demande, ainsi qu’aux agences partenaires des Nations unies, de veiller à la récupération des corps dans la dignité, à l’identification et au transfert des corps des migrants décédés, d’en informer les familles et de les aider ».« Chaque signalement d’un migrant disparu ou d’une perte humaine représente une famille en deuil qui cherche des réponses au sujet d’un proche ou qui reconnaît la tragédie de la perte », a déclaré un porte-parole de l’OIM, cité dans le communiqué.
    Selon l’OIM, la découverte de la fosse commune met en évidence le besoin urgent de relever les défis de la migration irrégulière, notamment par « une réponse coordonnée au trafic illicite de migrants et à la traite des personnes ». « En l’absence de voies régulières offrant des possibilités de migration légale, de telles tragédies continueront à se produire le long de cet itinéraire », poursuit l’agence.
    Selon le projet baptisé « Migrants disparus » de l’OIM, au moins 3 129 décès et disparitions de migrants ont été recensés en 2023 le long de la route de la Méditerranée. Il s’agit de l’itinéraire migratoire le plus meurtrier. L’OIM appelle tous les gouvernements et les autorités le long de cet itinéraire migratoire à renforcer la coopération régionale afin d’assurer la sécurité et la protection des migrants, « quel que soit leur statut et à toutes les étapes de leur voyage ».

    #Coovid-19#migrant#migration#libye#OIM#trafic#motalite#routemigratoire#migrationirreguliere#afrique#sante#protection

  • En Libye, une fosse commune avec au moins 65 corps de migrants a été découverte
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/22/en-libye-une-fosse-commune-avec-au-moins-65-corps-de-migrants-a-ete-decouver

    En Libye, une fosse commune avec au moins 65 corps de migrants a été découverte
    Le Monde avec AFP
    Une « fosse commune » a été découverte cette semaine dans le sud-ouest de la Libye avec les corps d’au moins 65 migrants, a affirmé vendredi 22 mars l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), se disant « profondément choquée et alarmée ». Un porte-parole de cette agence de l’Organisation des Nations unies a expliqué à l’AFP que la « fosse commune » avait été découverte « par les autorités responsables de la sécurité » du pays, par lequel transitent de nombreux exilés fuyant des pays africains instables ou marqués par des difficultés économiques et le changement climatique.« Les circonstances de leur mort et leur nationalité restent inconnues », relève l’OIM dans un communiqué, qui ne précise pas si les corps correspondent à des hommes ou des femmes. L’organisation pense que les migrants sont morts « pendant leur traversée clandestine du désert ».
    L’OIM explique également que les autorités libyennes enquêtent sur ces décès, et « leur demande, ainsi qu’aux agences partenaires des Nations unies, de veiller à la récupération des corps dans la dignité, à l’identification et au transfert des corps des migrants décédés, d’en informer les familles et de les aider ».« Chaque signalement d’un migrant disparu ou d’une perte humaine représente une famille en deuil qui cherche des réponses au sujet d’un proche ou qui reconnaît la tragédie de la perte », a déclaré un porte-parole de l’OIM, cité dans le communiqué.
    Selon l’OIM, la découverte de la fosse commune met en évidence le besoin urgent de relever les défis de la migration irrégulière, notamment par « une réponse coordonnée au trafic illicite de migrants et à la traite des personnes ». « En l’absence de voies régulières offrant des possibilités de migration légale, de telles tragédies continueront à se produire le long de cet itinéraire », poursuit l’agence.
    Selon le projet baptisé « Migrants disparus » de l’OIM, au moins 3 129 décès et disparitions de migrants ont été recensés en 2023 le long de la route de la Méditerranée. Il s’agit de l’itinéraire migratoire le plus meurtrier. L’OIM appelle tous les gouvernements et les autorités le long de cet itinéraire migratoire à renforcer la coopération régionale afin d’assurer la sécurité et la protection des migrants, « quel que soit leur statut et à toutes les étapes de leur voyage ».

    #Coovid-19#migrant#migration#libye#OIM#trafic#motalite#routemigratoire#migrationirreguliere#afrique#sante#protection

  • Dominique Costagliola : « J’ai reçu des menaces, mais si c’était à refaire je le referais » – L’Express
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/dominique-costagliola-jai-recu-des-menaces-mais-si-cetait-a-refaire-je-le-r
    https://www.lexpress.fr/resizer/obcHjmEfxcRvs9jCE5IRAM1uqvc=/1200x630/filters:focal(2752x1480:2762x1490)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/EY5RPSGIZNC2NA6UYDMDG2GUEY.jpg

    Avez-vous l’impression que votre combat en faveur de la rationalité et la méthode scientifique a porté ses fruits ? Accorde-t-on aujourd’hui plus d’importance à ces questions ?

    Je ne suis pas convaincue que l’on ait fait beaucoup de progrès, notamment parce que des comportements qui auraient dû être punis ne l’ont pas été. Il est sidérant qu’une enquête ait pu être lancée contre moi sans aucune base, alors que des chercheurs qui n’ont pas respecté les lois relatives aux études sur la personne humaine n’ont subi aucune conséquence d’aucun type.

    Qu’auriez-vous attendu ?

    Que l’on punisse ceux qui étaient punissables ! Quand des gens ne respectent pas la loi, il est logique qu’ils soient incriminés. Or il ne s’est rien passé. Je parle de scientifiques dont certains sont toujours en poste. C’est incompréhensible.

  • Rwanda trips by UK ministers and officials have already cost over £400,000

    Sending ministers and officials to Rwanda has cost the government more than £400,000 before a single deportation flight has taken off, figures show.

    Ministers have spent a total of £413,541 on travel in the two years since the policy to send asylum seekers to Kigali started to be developed.

    The total, calculated by the Labour party, is based on government transparency releases. It includes trips by senior government officials and a succession of ministers and home secretaries including James Cleverly, Suella Braverman and Priti Patel.

    This week it emerged that Cleverly spent £165,561 on chartering a private jet for a one-day trip to sign a new treaty with Rwanda in December. The cost of the flight was published in a transparency document on Thursday.

    The shadow immigration minister, Stephen Kinnock, said: “Having clearly decided that committing £600m of taxpayers’ money to the Rwandan government for just 300 refugees wasn’t insulting enough, it now emerges that three home secretaries have blown hundreds of thousands of pounds on their various publicity stunts in Rwanda. This government’s enthusiasm for wasting taxpayers’ money knows no bounds.

    “Labour would redirect the cash set aside for Rwanda into a cross-border police unit and security partnership to smash the criminal smuggler gangs at source, and introduce a new returns unit to quickly remove those with no right to be here.”

    A succession of legal challenges have prevented the Rwanda policy, which would send asylum seekers who arrive in the UK on small boats to the east African country for processing, from being implemented.

    The plan was first announced by Boris Johnson in April 2022 but is yet to become operational two years later.

    The government insists that flights to Rwanda will take off this spring, after a bill intended to overcome legal hurdles to the policy becomes law.

    However, ministers have delayed the passage of the bill until after Easter, with the final votes on it expected to take place in mid-April. The government has yet to find an airline to operate the flight.

    Asked why he was waiting another three weeks to push the legislation through, Rishi Sunak said his plan to stop Channel crossings “is working”.

    “People should not be able to jump the queue, come here illegally, put pressure on local services, undermine our sense of fairness and ultimately put their lives at risk as they are exploited by gangs,” he told broadcasters. “That’s why I am determined to stop the boats. Our plan is working, the numbers last year were down by a third. That’s never happened before, that shows that we are making progress.”

    He added that the UK needed Rwanda flights as a “deterrent” to “finish the job”.

    Cleverly’s flight to Rwanda in December was to sign a new treaty that established a new appeal body, to be made up of judges with asylum expertise from a range of countries, to hear individual cases.

    The flights alone of the home secretary’s 24-hour trip cost more than four times the total cost of Braverman’s last visit in March 2023. Her trip cost just over £40,000, with flights at £35,041, hotels £4,301, transport £248 and “engagement” £2,056, the Daily Mirror reported last year.

    The government said Rwanda’s asylum system would be monitored by an independent committee, whose powers to enforce the treaty would be beefed up. The committee would develop a system to enable relocated people and their lawyers to lodge complaints.

    The government was criticised earlier this month for planning to spend £1.8m on each of the first 300 asylum seekers it plans to send to Rwanda. The overall cost of the scheme stands at more than half a billion pounds, according to the figures released to the National Audit Office.

    https://www.theguardian.com/uk-news/2024/mar/22/rwanda-trips-uk-ministers-officials-cost-over-400000

    #coût #Rwanda #externalisation #UK #Angleterre #préparation #asile #migrations #réfugiés

    –—

    ajouté à la #métaliste sur les tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (►https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • #Profilage_raciste : la Suisse doit appliquer l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme sans attendre

    Jusqu’à la mi-février 2024, les personnes ayant subi des contrôles de police racistes et souhaitant se défendre sur le plan judiciaire devaient s’engager dans des procédures qui duraient des années, nécessitaient d’importantes ressources et n’avaient généralement aucune chance d’aboutir. Dans l’affaire Wilson A., les fonctionnaires de police impliqué⸱e⸱s ont été provisoirement acquitté⸱e⸱s après 15 ans, tout comme dans le cas de #Mike_Ben_Peter, décédé lors d’un contrôle de police. Le Ministère public a classé la procédure liée à l’affaire #Roger_Nzoy, également décédé dans le cadre d’un contrôle de police. Après la condamnation de la #Suisse dans l’affaire #Mohammed_Wa_Baile, il est urgent que les responsables à tous les échelons agissent sérieusement contre les structures qui sous-tendent les actes racistes.

    « Alors qu’il se dirige vers la sortie, un homme Noir est contrôlé. Les fonctionnaires de police justifient leur contrôle en évoquant la description de la personne recherchée, qui ne correspond toutefois pas à celle de la personne interpellée. L’homme leur rétorque qu’il n’est pas la personne recherchée et refuse dans un premier temps de leur montrer sa carte d’identité. Lorsqu’il saisit finalement son portefeuille pour la sortir, les fonctionnaires de police l’empoignent, le jettent violemment au sol, lui passent les menottes et l’emmènent au poste de police au motif qu’il s’est rendu coupable d’opposition aux actes de l’autorité. »

    Les structures membres du Réseau des centres de conseil pour les victimes du racisme coordonné par humanrights.ch sont confrontées depuis des années à la problématique du profilage racial - des contrôles de police arbitraires qui peuvent parfois s’avérer violents, comme le montre l’exemple ci-dessus. Les personnes concernées rapportent que ces contrôles sont effectués de manière souvent très agressive et qu’elles ne sont pas entendues par la police, les agent⸱e⸱x⸱s refusant de répondre à leurs questions, ce qui provoque souvent des tensions. Elles rapportent également des dérapages verbaux et des propos discriminatoires de la part des fonctionnaires de police, qui se réfèrent à l’origine présumée de la personne. Par conséquent, certaines situations dégénèrent et il est parfois fait usage de la force de manière illégale, conduisant dans certains cas à des décès.

    Roger Nzoy et Mike Ben Peter en sont deux exemples : les deux sont décédés lors d’un contrôle de police.

    « Dans le cas de Mike Ben Peter, la situation s’est déroulée de la manière suivante : la police a interpellé un homme Noir qui tenait un petit sac à la main. L’homme a refusé de se laisser contrôler et a tenté de s’éloigner lentement, sans pour autant se montrer agressif ou violent. Les fonctionnaires de police se sont alors approchés de lui et lui ont donné un coup de genou dans les parties génitales à deux reprises au moins, l’ont aspergé de spray au poivre au visage et ont essayé de lui passer les menottes avec force et violence. Les fonctionnaires de police ont finalement mis l’homme sur le ventre et se sont agenouillés sur lui pendant plusieurs minutes pour le menotter. L’homme a alors subi un arrêt cardiaque. »

    Afin d’attirer l’attention sur cette problématique et de mettre en évidence les causes structurelles* qui sous-tendent la pratique du profilage racial, de plus en plus de personnes concernées ou leurs proches font, ces dernières années, le choix de porter plainte. Elles sont soutenues dans leur démarche par des organisations ou des collectifs telles que la Commission indépendante pour l’établissement de la vérité sur la mort de Roger Nzoy Wilhelm ou l’association Soutien à la famille de Mike Ben Peter.

    Depuis plusieurs années, humanrights.ch soutient, avec l’« #Alliance_contre_le_profilage_raciste » les plaintes de Mohamed Wa Baile et Wilson A.

    « Le 19 octobre 2009, aux alentours de minuit, Wilson A. rentre chez lui avec un ami en tram à Zurich. Deux fonctionnaires de police montent à bord et leur demandent une pièce d’identité. Wilson A. soupire : c’est toujours la même chose, pourquoi la police ne contrôle-t-elle que les personnes Noires ? Les fonctionnaires de police ne répondent pas et leur demandent de descendre du tram. Wilson A. prévient qu’il a subi une opération du cœur et ne doit donc pas être touché, ce que les deux fonctionnaires font malgré tout. Une bagarre éclate et les fonctionnaires frappent Wilson A., qui porte un défibrillateur, lui envoyent du spray au poivre dans les yeux et le mettent à terre. « Sale Africain, retourne en Afrique ! », aurait dit l’un⸱e des deux fonctionnaires selon l’acte d’accusation. Les médecins ont par la suite affirmé que tout acte de violence physique pouvait mettre en danger la vie d’un patient présentant une maladie cardiaque comme Wilson A. »

    Le 15 février 2024, après une odyssée de 15 ans, les agent⸱e⸱s de police accusé⸱e⸱s dans l’affaire Wilson A. ont été acquitté⸱e⸱s par le tribunal cantonal de Zurich. Le jugement n’est pas encore définitif, il peut encore faire l’objet d’un recours. La procédure judiciaire documentée sous forme de chronique par humanrights.ch illustre les obstacles en matière d’accès à la justice ; les procédures engagées pour condamner le profilage racial sont longues, nécessitent de nombreuses ressources et ne laissent que peu d’espoir pour les personnes concernées et leurs proches.

    Cinq jours plus tard seulement, le 20 février 2024, un premier succès est néanmoins enregistré : la Cour européenne des droits de l’homme condamne la Suisse dans l’affaire Mohamed Wa Baile pour violation de l’interdiction de discrimination, dans un arrêt phare dont la portée est internationale, 9 ans après les faits.

    L’arrêt « Wa Baile c. Suisse » doit maintenant être appliqué à tous les échelons suisses. Pour humanrights.ch, il est donc nécessaire que la Suisse :

    - adopte des garde-fous juridiques suffisamment précis pour éviter les contrôles policiers racistes
    - mette en place des mesures institutionnelles et organisationnelles permettant une prévention efficace du profilage racial
    - instaure des procédures juridiques garantissant un accès effectif à une protection légale pour les personnes sujettes à des contrôles de police racistes

    https://www.humanrights.ch/fr/nouvelles/profilage-raciste-suisse-arret-cour-europeenne-droits-de-l-homme
    #racisme #profilage #contrôles_policiers #racisme_systémique #violences_policières

  • Des cerveaux humains de 12 000 ans découverts dans un état de conservation exceptionnel - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/des-cerveaux-humains-de-12-000-ans-decouverts-dans-un-etat-de-conservat

    Lors d’une vaste opération de recensement des cerveaux humains les mieux préservés naturellement, des chercheurs ont découvert qu’il existait des organes fossilisés vieux de 1 000 à 12 000 ans. Depuis, ils enquêtent sur leurs mystérieuses conditions de conservation.

    On dirait une vieille noix desséchée. Il s’agit en réalité d’un cerveau humain qui a survécu aux affres du temps, pendant un millénaire. Cette incroyable découverte n’est pas la seule réalisée par Alexandra Morton-Hayward et son équipe de l’Université d’Oxford, qui a même découvert des organes encore plus anciens, datant de 12 000 ans maximum, conservés dans les archives archéologiques mondiales !
    Une gigantesque archive cérébrale

    Ces taphonomistes, des spécialistes de la fossilisation d’un organisme humain, animal, ou végétal après sa mort, se sont lancés dans le projet de répertorier tous les cerveaux humains gardés dans les musées et les universités pour étudier leur état de conservation. Comme ils l’expliquent dans leur étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, ils ont identifié dans la littérature scientifique mondiale plus de 4 400 cerveaux préservés dans différents environnements, sur tous les continents. Ces archives, qui remontent jusqu’au milieu du XVIIe siècle, remettent en question l’idée communément admise selon laquelle le cerveau est toujours l’un des premiers organes à se décomposer après la mort.

    En effet, un corps en décomposition qui n’a pas été embaumé, momifié, congelé, va perdre ses tissus mous, qui vont se liquéfier, ne laissant visible que son squelette. Que ces tissus mous aient été préservés est rare, et il est encore plus rare qu’il s’agisse d’un cerveau. Pourtant, parmi les cerveaux préservés qui ont été retrouvés, près d’un tiers (1 300) était la seule trace de tissu mou ayant survécu sur le squelette. Et cela a aussi été le cas sur certains des plus vieux organes retrouvés.
    Un mystérieux mécanisme de conservation

    Pourquoi ces cerveaux, qui étaient censés être réduits en poussière, se sont-ils fossilisés ? Cela ne peut pas être lié aux seules conditions naturelles de conservation, car ils ont été retrouvés dans des endroits très divers : fosse commune de la guerre civile espagnole, tombe préhistorique, épave, tumulus néolithique, désert, rives d’un lac, volcan endormi... Il y avait même des têtes décapitées. Ils appartenaient à toutes catégories de population (moines, guerriers, famille royale, explorateurs, enfants etc.). Les chercheurs pensent donc qu’il pourrait exister un mécanisme de préservation spécifique au système nerveux central, qui se déclencherait parfois lors d’un contact avec quelque chose de présent dans l’environnement, et qui permettrait au cerveau de se durcir.

    Les scientifiques tâtonnent encore, mais poursuivent leurs recherches, car ces immenses archives démontrent clairement qu’il existe certaines circonstances dans lesquelles le cerveau peut survivre pendant un nombre exceptionnel d’années. "Que ces circonstances soient environnementales ou liées à la biochimie unique du cerveau, c’est au centre de nos travaux en cours et futurs, explique Alexandra Morton-Hayward à Newsweek. Leur étude s’intéresse notamment à l’analyse moléculaire de ces vestiges exceptionnels, aux restes de lipides, de protéines ou de glucides qui pourraient subsister dans ces cerveaux et nous donner des réponses. « Nous découvrons un incroyable nombre d’anciennes biomolécules de toutes sortes préservées dans ces cerveaux archéologiques, et c’est passionnant d’explorer tout ce qu’elles contiennent, et à quel point elles peuvent nous parler de la vie et de la mort de nos ancêtres. »

    Human #brains preserve in diverse environments for at least 12 000 years #ProcB #OpenAccess https://t.co/S581ZlPFL3 #Palaeontology #Evolution @MortonHayward @ErinSaupe pic.twitter.com/1JJlRMAvsS
    — Royal Society Publishing (@RSocPublishing) March 20, 2024

    Mais il existe un obstacle dans l’accès à ces cerveaux, considérés à juste titre comme des découvertes exceptionnelles, déplore la chercheuse à Oxford. Moins d’1% d’entre eux seraient étudiés de près, rapporte Newsweek, ce qui limite beaucoup les découvertes scientifiques qu’ils pourraient permettre.

  • Alexandre Jaafari @coachouicoachv2 sur X 
    https://twitter.com/coachouicoachv2/status/1770445462455161254

    Soazig de la Moissonnière, photographe officielle de Macron, a publié ce matin ces deux clichés.

    Qu’est-ce que ça dit du rapport du président à la boxe ? Qu’est-ce qu’on peut penser des réactions des défenseurs et des critiques de la boxe qui vont suivre ?

    Un thread ⏬
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  • Logement : à Paris, les congés locatifs frauduleux prospèrent à l’approche des Jeux olympiques

    Selon l’agence départementale d’information sur le logement, les congés formellement invalides sont passés de 19 % en 2022 à 28 % sur la période courant de septembre 2023 à février 2024. Des élus communistes et socialistes veulent éviter des expulsions abusives de locataires.
    Par Véronique Chocron

    Les locataires à la recherche d’un toit à Paris devaient déjà affronter une pénurie quasi inédite d’offres de logements, en raison de la crise actuelle. Un autre risque les guette désormais : le #congé_abusif donné par des #propriétaires tentés de louer leur bien sur une plate-forme de type Airbnb, pour profiter de l’envolée des prix cet été, pendant les Jeux olympiques (#JO).

    Si l’ampleur du phénomène reste impossible à mesurer, l’agence départementale d’information sur le #logement (ADIL) de #Paris a révélé, mardi 19 mars, au cours d’un point de presse, avoir recensé 28 % de congés locatifs invalides sur la période allant de septembre 2023 à février 2024, contre 19 % en 2022. Et encore ne s’agit-il là que de congés ne respectant pas les délais et le formalisme attendus.
    Selon la loi de 1989, le propriétaire ne peut, en effet, donner congé à un locataire qu’à la date anniversaire du bail de trois ans (et d’un an pour un bien meublé) et doit le prévenir au moins six mois à l’avance (trois mois pour un meublé). « Or, là, on découvre même des congés délivrés en cours de bail », affirme Hélène Le Gall, directrice générale de l’ADIL de Paris, qui constate une augmentation des sollicitations sur le sujet des congés dans ses permanences (2 673 en 2023, contre 2 403 en 2022). Le congé doit, par ailleurs, être remis en mains propres par un commissaire de justice ou par lettre recommandée avec accusé de réception. « Un congé signifié par mail n’est pas valide », précise Virginie Audinot, avocate spécialisée en droit immobilier. Ils sont pourtant légion.

    Amende de 6 000 euros

    « Le point le plus litigieux » reste toutefois le motif invoqué par le propriétaire pour donner congé à son locataire, observe l’avocate. « Le bailleur ne peut pas reprendre le bien comme il le souhaite, pour n’importe quel motif », poursuit-elle. Il ne peut donner congé que pour vendre le bien, ou le reprendre afin d’y loger lui-même ou un proche. Ou encore pour un motif « légitime et sérieux », comme des travaux importants ou une faute grave du locataire. « Mais ce cas est le plus problématique, souligne Virginie Audinot. C’est une case un peu fourre-tout dans laquelle les bailleurs vont pouvoir mettre ce qu’ils souhaitent. »
    Contactée par un nombre croissant de clients, l’avocate constate, elle aussi, « de plus en plus de cas de congés donnés frauduleusement, ou de locataires ayant des suspicions fortes, signe que la #spéculation va bon train ». « J’ai le cas de personnes qui ont dû partir ainsi après vingt ans de bail », témoigne-t-elle. Dans un autre dossier, une agence immobilière ayant pignon sur rue affirmait par courrier que le propriétaire était « ouvert à l’idée de renouveler le bail », mais posait comme condition son souhait de « récupérer le logement durant les mois de juillet et août ». Le plus souvent, le locataire ne peut fournir qu’a posteriori la preuve du motif frauduleux. Et, quand il y parvient, le propriétaire s’expose à une amende de 6 000 euros, pas forcément dissuasive face aux gains espérés d’une location pendant les JO.

    Nombre de locataires sont ainsi amenés à se reloger, alors que le marché a rarement été aussi tendu. Selon les dernières données, publiées le 29 janvier dernier par le spécialiste des portails immobiliers SeLoger, le stock d’annonces d’appartements à louer dans la capitale s’est effondré, avec une réduction de 74 % sur trois ans. Dans le même temps, le nombre de #meublés_de_tourisme déclarés à la Mairie de Paris a doublé, passant de 30 000 en 2021 à 60 000 en 2023.

    « C’est le Far West »

    « Il faut que les JO soient une grande fête populaire et pas celle des expulsions locatives. Or, le risque existe qu’un certain nombre de propriétaires se débarrassent de leurs locataires », s’est emporté le sénateur [prétendument] communiste de Paris, Ian Brossat, qui coorganisait le point de presse avec la municipalité et l’ADIL.
    Pour renforcer la protection des locataires, le parlementaire avait déjà déposé, mi-février, une proposition de loi afin d’imposer une « trêve » des #expulsions_locatives pendant les JO, qui « peuvent susciter de mauvaises vocations chez les propriétaires souhaitant faire du profit ». Il appelle désormais les locataires suspectant « un congé potentiellement frauduleux » à le lui signaler sur son site Internet de sénateur. Par ailleurs, dans le cadre d’une future loi sur le logement, dont l’examen au Parlement pourrait débuter en juin, M. Brossat proposera un dispositif de déclaration des congés locatifs en préfecture, « car, aujourd’hui, on constate que ces congés ne sont pas contrôlés par l’Etat, alors que bon nombre de propriétaires ne respectent pas la loi. C’est le Far West ».

    Dans un même élan, les députés socialistes ont également déposé, mardi 19 mars, une proposition de loi visant, elle aussi, à lutter contre les congés locatifs frauduleux et à protéger les locataires. Le texte propose de faire porter la charge de la preuve sur le propriétaire, de doubler le montant de l’amende et d’interdire les locations touristiques pendant trois ans après la reprise d’un bien par son propriétaire.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/20/logement-a-paris-les-conges-locatifs-frauduleux-prosperent-a-l-approche-des-

  • Contre la décroissance néo-mathusienne, défendre le marxisme
    https://lvsl.fr/contre-la-decroissance-neo-malthusienne-defendre-le-marxisme

    Face au désastre écologique provoqué par la croissance, il faut ralentir. Face aux dégâts générés par les grands projets industriels, il faut se recentrer sur l’échelon local. Contre un techno-solutionnisme prométhéen, il faut oeuvrer à la sobriété par le bas. Ces slogans sont emblématiques de la pensée « décroissante », en particulier telle que la théorise l’auteur à grand succès Kohei Saito. Son oeuvre, au retentissement considérable, prétend s’inscrire dans l’héritage marxiste. Mais bien loin de prolonger le Capital, elle reconduit les postulats malthusiens des adversaires de Karl Marx. Et contient des directives stratégiques catastrophiques pour les écologistes. Par Matt Huber, professeur de géographie à l’Université de Syracuse, auteur de Climate Change as Class War (Verso, 2022) et Leigh Philipps, journaliste et auteur de Austerity Ecology [1].

    NDLR : cet article, critique de la décroissance, ne reflète pas l’opinion de l’ensemble de la rédaction du Vent Se Lève en la matière – un article favorable à cette notion a notamment été publié ici. De même, les analyses de John Bellamy Foster et de Kohei Saito, critiquées dans l’article qui suit, ont été analysés de manière approbative ici et ici.

    Presque chaque jour, les gros titres nous livrent de nouvelles manifestations de la cherté de la vie quotidienne pour des millions de personnes – de l’inflation (tirée par les profits) à la crise du logement en passant par l’envolée des coûts de l’éducation et de la santé. Dans le monde capitaliste avancé, depuis plus de quatre décennies, les travailleurs ont souffert des attaques contre les services publics, de la désindustrialisation, d’emplois de plus en plus précaires, de salaires en stagnation.

    Pourtant, un nombre croissant d’écologistes en viennent à affirmer qu’en raison de la crise climatique, les travailleurs consommeraient… trop. Qu’ils devraient se serrer la ceinture pour permettra la « décroissance » de l’économie occidentale afin de respecter les limites planétaires. Les partisans de la « décroissance » mettent en avant les compensations qu’ils obtiendraient en échange : une multitude de nouveaux programmes sociaux et une réduction de la semaine de travail.

    Pour autant, puisque les travailleurs des pays riches sont des acteurs du « mode de vie impérialiste » – partenaires, avec la classe capitaliste, de l’exploitation des travailleurs et des ressources du Sud – ils devront, selon le théoricien japonais du « communisme décroissant » Kohei Saito, abandonner « leur style de vie extravagant ». Ils ne sont pas exploités et précaires, mais plutôt « protégés par l’invisibilité des coûts de [leur] mode de vie ».

    Il semble à première vue incohérent de souhaiter une organisation victorieuse des travailleurs pour conquérir des salaires plus élevés, tout précisant que leur mode de vie est non seulement extravagant, mais carrément impérial. Aussi cet enthousiasme pour l’idéologie de la décroissance ne semble-t-il compatible ni avec un horizon socialiste, ni avec une perspective syndicale, et encore moins avec la critique marxiste du capitalisme.

    Pourtant, les idées de Saito – qui ne se contente pas de suggérer une hybridation entre décroissance et marxisme, mais proclame également que Marx était le théoricien originel de la décroissance ! -, ont trouvé un grand écho parmi la gauche écologiste non marxiste, et même les « éco-marxistes » auto-proclamés.

    Doit-on réellement abandonner la critique marxiste du malthusianisme (que l’on définira ici comme une adhésion à la thèse de limites fixes à la croissance), ainsi que l’horizon marxiste d’une « libération de la production » des contraintes irrationnelles du marché ? La popularité des thèses de Saito impose d’interroger ces lignes directrices. Et de constater l’incompatibilité entre une perspective décroissante et une perspective marxiste traditionnelle – qui apparaît bien plus clairement que les assertions selon lesquelles les travailleurs des pays développés auraient un mode de vie « impérialiste » et participeraient à la dégradation écologique...

  • Les élections - Proudhon et le parlementarisme
    https://www.partage-noir.fr/les-elections-proudhon-et-le-parlementarisme

    Le peuple, dans le vague de sa pensée, se contemple comme une gigantesque et mystérieuse existence et tout dans son langage semble fait pour l’entretenir dans l’opinion de son indivisible unité. Il s’appelle le Peuple, la Nation, c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai souverain, le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’Etat. Il a ses Convocations, ses Scrutins, ses Assises, ses Manifestations, ses Prononcements, ses Plébiscites, sa Législation directe, (...) #03_-_Les_Anarchistes_et_les_élections

    / #Proudhon, #Volonté_Anarchiste, Archives Autonomies

    #Archives_Autonomies_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/nr-n29.pdf

  • Les expulsions locatives en hausse : « C’est avant tout un problème de loyers impayables » - Basta !
    https://basta.media/expulsions-locatives-hausse-avant-tout-probleme-loyers-impayables
    https://basta.media/local/cache-gd2/46/b8b2778cdbf90e3011c5825dec3b9d.webp

    S’il y a des loyers impayés en France, c’est, dans la plupart des cas, parce que ces loyers sont impayables. Il y a une déconnexion croissante, et à mon avis intenable à terme, entre l’évolution des loyers d’une part, et l’évolution des revenus de la population d’autre part. Les dettes de loyers sont le symptôme d’un mécanisme structurel de dérégulation du marché immobilier et d’une envolée des prix qui creuse l’écart avec les revenus de la population, particulièrement des populations modestes. Un problème de loyers impayés en France, c’est avant tout un problème de loyers impayables.

    « 99,99 % des squats portent sur des logements vides ou sur des locaux qui ne sont pas des logements, mais des hangars, des immeubles de bureaux »

    Pourquoi parler des expulsions est selon vous essentiel pour comprendre la fabrique de la pauvreté et le creusement des inégalités sociales ?

    Les expulsions sont à la fois les symptômes et les conséquences d’un processus qui accroît les inégalités par le haut et par le bas. Par le haut, parce que ces mécaniques de spéculation immobilière viennent enrichir les propriétaires de logements, qui sont déjà les ménages les plus fortunés. Et par le bas, parce que cela vient appauvrir les familles qui étaient déjà pauvres. Une expulsion vient grever de manière durable et radicale la vie et les chances de vie des individus et des familles qui en pâtissent.

    #logement #pauvreté #profitation

    • Basta ! : Dans les médias, on lit souvent des paroles de propriétaires apeurés de voir leurs logements squattés. Mais on entend très peu les voix de locataires expulsés. Est-ce une impression que vous partagez ?

      Avec l’actualité législative autour de la loi Kasbarian-Bergé contre l’occupation illicite des logements, on a donné beaucoup la parole à des #propriétaires, petits ou grands – puisqu’en fait, ce qu’est un petit propriétaire n’est pas véritablement défini. À l’inverse, on a très peu entendu les familles privées de logement, qui sont contraintes – parce qu’elles ne le font jamais de gaieté de cœur – de s’abriter des rigueurs de la rue, du froid, de la violence de l’espace public. Je ne sais pas si ces gens-là s’imaginent ce que ça veut dire de dormir dans la rue aujourd’hui.

      La catégorie des « petits propriétaires », ces ménages qui n’ont qu’un seul logement locatif, concerne une minorité de la population. En France, environ la moitié des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Les ménages qui sont propriétaires de deux logements ne représentent qu’environ un quart. Souvent ils possèdent un domicile principal et un domicile secondaire – qui n’est pas loué, mais plutôt utilisé pour les vacances.

      Les petits propriétaires qui louent des logements sont, d’un point de vue juridique ou économique, des investisseurs. Lorsqu’ils investissent dans la pierre et qu’ils louent, ils prennent un risque. Dans ce risque, il y a la possibilité d’avoir des pertes. Parmi les pertes, il y a le fait de ne pouvoir collecter ses loyers ou de voir son bien détourné de sa fonction.

      Ce que je reproche aux petits propriétaires, et surtout à leurs porte-parole, c’est de ne pas s’appliquer à eux-mêmes la morale capitaliste qui est la leur. On ne demande jamais au corps social de pleurer des larmes de crocodile sur la situation des investisseurs en bourse qui perdent leur mise. Les propriétaires, c’est une catégorie de ménages qui veut le profit et la pitié.

      #revenu #salaire #rente_foncière #squats #expulsions #Camille_François

  • Les raisons du déclin de la recherche en France

    Dépassée par ses concurrents en termes de #productivité_scientifique, la France voit son modèle miné de l’intérieur, dessinant une trajectoire qui l’éloigne toujours plus de son rang historique.

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    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/09/28/recherche-les-raisons-du-declin-francais_6096227_1650684.html

    Non seulement l’Australie n’achètera pas de sous-marins à la France, mais en plus, ses chercheurs sont sur le point de passer devant les nôtres en termes de productivité. C’est ce qui ressort des premières données provisoires sur l’année 2020, communiquées par l’Observatoire des sciences et techniques (OST) au Monde, portant sur le volume des publications scientifiques nationales.

    En 2017, l’Italie était passée devant la France, qui se retrouve désormais à la limite d’être exclue du top 10 par le Canada, l’Espagne et l’Australie, alors qu’elle en était sixième en 2009. « Décrochage rapide depuis quinze ans », écrivaient, pour qualifier la situation française, les auteurs d’un des rapports destinés à nourrir la loi de programmation pour la recherche (LPR), votée fin 2020. Celle-ci était censée stopper l’érosion mais elle a surtout réveillé les contestations d’une communauté scientifique doutant de l’intérêt des réformes structurelles, qui depuis 2005 accompagnent ce décrochage. Même si corrélation n’est pas causalité.

    Et derrière le flétrissement du prestige français, en termes de #publications, de #moyens_financiers, de #salaires, des #fractures apparaissent au sein même de la communauté scientifique nationale, entre laboratoires riches et pauvres, vedettes et secondes lignes, titulaires et précaires… signant la fin de l’exception du #modèle_français dans le paysage mondial.

    (#paywall)

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/09/28/recherche-les-raisons-du-declin-francais_6096227_1650684.html

    #it_has_begun #it_is_the_end #recherche #université #France #déclin #ESR #précarité #précarisation

  • Une clinique de FIV a importé des embryons atteints d’hémophilie en Israël – enquête Renee Ghert-Zand - Time of israel

    Une enquête secrète menée conjointement pendant plusieurs mois par le ministère de la Santé et la division des fraudes de la police israélienne à Tel Aviv a révélé que le personnel soignant d’une clinique de fécondation in vitro (FIV) avait importé des ovules humains fécondés de Géorgie atteints d’une grave maladie génétique, l’hémophilie B. Les employés savaient que les embryons étaient contaminés, mais les ont implantés chez plusieurs femmes israéliennes qui suivaient un traitement de FIV.

    Selon les informations publiées lundi par le ministère de la Santé, l’affaire a commencé par une enquête interne au sein du ministère lorsque celui-ci a reçu des informations selon lesquelles des ovules de donneuses porteuses de la mutation génétique de l’hémophilie B avaient été fécondés à la clinique BIRTH en Géorgie et importés en Israël.

    L’hémophilie B, également appelée déficit en facteur IX (FIX) ou maladie de Christmas, est une maladie génétique causée par l’absence ou la déficience du facteur IX, une protéine de la coagulation. La maladie est généralement transmise génétiquement de parent à enfant, bien qu’un tiers des cas surviennent de manière spontanée.

    L’hémophilie B provoque des saignements plus longs que d’habitude. Les saignements peuvent être internes, au niveau des articulations et des muscles, ou externes, à la suite de coupures mineures, d’interventions dentaires ou de traumatismes. La quantité de FIX dans le sang d’une personne détermine si son hémophilie et ses risques de saignement sont mineurs, modérés ou graves.

    Après avoir mené son enquête, le ministère de la Santé a transmis ses conclusions à la police. L’unité de lutte contre la fraude de la police de Tel Aviv a mené une enquête sous couverture avec l’aide du Directorat des Renseignements de la police, du ministère de la Santé et du bureau de la Procureure générale de l’État.

    L’enquête a permis d’identifier deux personnes travaillant dans une clinique de FIV anonyme qui, à diverses reprises, ont importé des ovules fécondés pour les implanter chez des femmes israéliennes au cours des derniers mois. Le personnel soignant, tant en Géorgie qu’en Israël, est soupçonné d’avoir su que les embryons étaient affectés.


    Illustration : Un laboratoire dans une clinique de FIV. (Crédit : Richard Drew/AP Photo)

    Le ministère de la Santé a ordonné l’arrêt immédiat de l’importation d’ovules fécondés en provenance de la clinique de Géorgie. Il a également ordonné aux directeurs de toutes les cliniques de FIV en Israël d’identifier les femmes israéliennes pour lesquelles les embryons ont été importés et de les amener à prendre des décisions en connaissance de cause sur la suite à donner à leur grossesse.

    Les suspects devaient subir d’autres interrogatoires lundi et devaient être présentés au tribunal de Tel Aviv pour que les procureurs demandent leur maintien en détention si nécessaire.

    Cette affaire fait suite à plusieurs scandales récents concernant des Israéliens cherchant à fonder ou à agrandir leur famille par FIV, le plus notoire étant la naissance en 2022 d’une petite fille https://fr.timesofisrael.com/les-parents-biologiques-dun-bebe-ne-dune-confusion-de-fiv-identifi à des parents n’ayant aucun lien génétique avec elle.

    Cette confusion, au centre hospitalier Assuta de Rishon Lezion, a été découverte lorsqu’il a été établi que le fœtus, alors in utero , présentait des problèmes de santé et qu’il a donc été soumis à divers examens. Les résultats ont montré que ni la femme qui portait l’enfant ni son partenaire ne pouvaient être ses parents biologiques.


    Le centre hospitalier Assuta, à Rishon Lezion. (Crédit : Capture d’écran Google Maps)

    Les parents biologiques du bébé ont été identifiés l’année dernière après une série de tests génétiques, a révélé le tribunal des Affaires familiales de Rishon Lezion au début du mois de mars.

    Contrairement au cas actuel de fraude présumée, l’erreur a été attribuée à la surcharge de travail du personnel et au non-respect du protocole.

    #embryons #reproduction #erreurs #procréation #fertilité #ovules #FIV #fœtus #bébés

    Source : https://fr.timesofisrael.com/une-clinique-de-fiv-a-importe-des-embryons-atteints-dhemophilie-en

    • Le ministère de la Santé ordonne la fermeture d’une clinique de FIV de Tel Aviv Renee Ghert-Zand - Time of israel

      Le ministère de la Santé a ordonné dimanche la fermeture immédiate de la clinique de fécondation in vitro (FIV) L.B. à Tel Aviv à la suite d’un contrôle inopiné effectué par des fonctionnaires dans le cadre d’une enquête criminelle en cours et de poursuites judiciaires pour fraude présumée de la part du personnel soignant.

      Ce contrôle inopiné a été effectué après que de nouvelles plaintes ont été déposées contre la clinique et que le contrôle a mis au jour de graves problèmes posant un danger immédiat pour la santé publique.

      Des allégations selon lesquelles un propriétaire de la clinique aurait sciemment importé de Géorgie des embryons atteints d’une grave maladie génétique, l’hémophilie, ont été signalées mi-mars. Certains de ces embryons avaient déjà été implantés chez des patientes, une femme ayant donné naissance à un bébé atteint d’hémophilie et une autre ayant accouché d’un enfant mort-né à 20 semaines de grossesse.

      Le contrôle inopiné a révélé de graves manquements indiquant que la clinique fonctionnait en violation des lois israéliennes relatives à la procréation assistée.

      Après avoir initialement dissimulé l’identité du propriétaire de la clinique de FIV L.B. accusé de fraude, le tribunal de Tel Aviv l’a désigné le 22 mars comme étant le professeur David Bider.

      Source : https://fr.timesofisrael.com/le-ministere-de-la-sante-ordonne-la-fermeture-dune-clinique-de-fiv

  • Repenser la société
    https://bascules.blog/2024/03/15/repenser-la-societe

    *** Théoricien de l’écologie sociale, Murray Bookchin est l’un des plus célèbres écologistes des #Etats-Unis. Né en 1921 au sein d’une famille russe de New York, il fut ouvrier avant de devenir enseignant et philosophe, sans même avoir fréquenté l’école. Erudit, excellent orateur, il fut une figure de proue de l’anarchisme et du courant écologiste […]

    #Ecologie_libertaire_ou_de_libération #L'écologie_sociale #Le_municipalisme_libertaire #Classes #Hiérarchie #Projet_révolutionnaire
    https://basculesblog.files.wordpress.com/2023/09/9782923165561-475x500-1.webp
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Le Collectif Anavo en Création d’un Éco-Village
    https://ecovillageglobal.fr/24047

    Projet : Après plus de 4 ans d’écriture d’une vision commune, nous recherchons de nouveaux membres et partenaires, pour bâtir ensemble un éco-village. Au centre de notre projet se trouve l’accompagnement de nos enfants, le vivre ensemble, la relation à la nature et la dimension spirituelle. Demande : Nous cherchons des personnes intéressées à rejoindre notre collectif, notamment des agriculteurs ou enseignants de l’éducation alternative. Nous cherchons également un terrain de minimum 50ha. Pour cela nous sommes intéressés par des partenariats avec des mairies, des communes qui souhaitent accueillir un tel projet. - Rubriques : Projets d’Installation / Projets d’écovillage / Vosges (88) - Plus d’info et contact : (...)

    #Projets_d'Installation_/_Projets_d'écovillage

  • Amichai Chikli, ministre israélien de la Diaspora, au JDD : « Les événements à Sciences Po évoquent des périodes sombres de l’Histoire »
    Propos recueillis par Lara Tchekov 15/03/2024
    https://www.lejdd.fr/societe/amichai-chikli-ministre-israelien-de-la-diaspora-au-jdd-les-evenements-science

    Dans un climat marqué par une recrudescence de l’antisémitisme depuis les tragiques événements du 7 octobre en Israël, la communauté juive française exprime sa profonde inquiétude. Exceptionnellement de passage à Paris pour rencontrer Gérald Darmanin, le ministre israélien de la Diaspora, chargé de la lutte contre l’antisémitisme à l’échelle mondiale, Amichai Chikli, a accepté de se confier en exclusivité au JDD.

    (...) JDD : La situation humanitaire à Gaza est préoccupante. Il n’y a aucune échappatoire pour la population civile sur place. Les hôpitaux ont cessé de fonctionner, les médicaments manquent, les pillages sont de plus en plus fréquents et la famine menace les habitants. Face à ce constat, la réponse de l’armée israélienne à Gaza vous semble-t-elle appropriée ?

    Amichai Chikli : Il y a beaucoup de désinformation. Il n’y a pas de famine à Gaza. Le vrai problème réside dans le contrôle exercé par Hamas sur les convois humanitaires. Ces derniers sont détournés pour être revendus à des prix exorbitants aux commerçants ou à la population. Le Hamas agit comme la mafia, en distribuant une part de l’aide à ses alliés tout en monnayant le reste à prix fort. Si nous ne retirons pas la distribution de l’aide humanitaire des mains du Hamas, une véritable crise humanitaire s’abattra sur la bande de Gaza.

    #propagande

  • On va dans le mur, mais en #tesla
    http://carfree.fr/index.php/2024/03/15/on-va-dans-le-mur-mais-en-tesla

    « On continue d’aller dans le mur, même si on y va en Tesla » : jolie phrase prononcée par un militant écologiste lors de l’ouverture du débat public sur le projet, Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Réchauffement_climatique #auvergne #lithium #mine #productivisme #voiture_électrique

  • La police applique trop souvent la peine de mort sans procès pour un simple refus d’obtempérer !
    https://ricochets.cc/La-police-applique-trop-souvent-la-peine-de-mort-sans-proces-pour-un-simpl

    En france, rouler sans casque sur un scooter expose à la peine de mort sans procès. Pour la plupart des flics et de leurs soutiens de droite extrême et d’extrême droite, le refus d’obtempérer est un crime impardonable, et ils s’octroient le droit d’appliquer la peine de mort sans procès ni jugement. Les flics font la loi et appliquent les peines à leur guise, protégés/encouragés/stimulés/absouts par le gouvernement, des médias extrême droitisés (Cnews en tête) et nombre de puissants, tous (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Thread by MouinRabbani on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768186345623560206.html

    THREAD: Who was there first? The short answer is that the question is irrelevant. Claims of ancient title (“This land is ours because we were here several thousand years ago”) have no standing or validity under international law.

    For good reason, because such claims also defy elementary common sense.

    Neither I nor anyone reading this post can convincingly substantiate the geographical location of their direct ancestors ten or five or even two thousand years ago. If we could, the successful completion of the exercise would confer exactly zero property, territorial, or sovereign rights.

    As a thought experiment, let’s go back only a few centuries rather than multiple millennia. Do South Africa’s Afrikaners have the right to claim The Netherlands as their homeland, or even qualify for Dutch citizenship, on the basis of their lineage?

    Do the descendants of African-Americans who were forcibly removed from West Africa have the right to board a flight in Atlanta, Port-au-Prince, or São Paolo and reclaim their ancestral villages from the current inhabitants, who in all probability arrived only after – perhaps long after – the previous inhabitants were abducted and sold into slavery half a world away?

    Do Australians who can trace their roots to convicts who were involuntarily transported Down Under by the British government have a right to return to Britain or Ireland and repossess homes from the present inhabitants even if, with the help of court records, they can identify the exact address inhabited by their forebears? Of course not.

    In sharp contrast to, for example, Native Americans or the Maori of New Zealand, none of the above can demonstrate a living connection with the lands to which they would lay claim.

    To put it crudely, neither nostalgic attachment nor ancestry, in and of themselves, confer rights of any sort, particularly where such rights have not been asserted over the course of hundreds or thousands of years. once again be speaking Arabic.

    If they did, American English would be the predominant language in large parts of Europe, and Spain would once again be speaking Arabic.
    Nevertheless, the claim of ancient title has been and remains central to Zionist assertions of not only Jewish rights in Palestine, but of an exclusive Jewish right to Palestine.

    For the sake of argument, let’s examine it. If we put aside religious mythology, the origin of the ancient Israelites is indeed local.

    In ancient times it was not unusual for those in conflict with authority or marginalized by it to take to the more secure environment of surrounding hills or mountains, conquer existing settlements or establish new ones, and in the ultimate sign of independence adopt distinct religious practices and generate their own rulers. That the Israelites originated as indigenous Canaanite tribes rather than as fully-fledged monotheistic immigrants or conquerors is more or less the scholarly consensus, buttressed by archeological and other evidence. And buttressed by the absence of evidence for the origin stories more familiar to us.

    It is also the scholarly consensus that the Israelites established two kingdoms, Judah and Israel, the former landlocked and covering Jerusalem and regions to the south, the latter (also known as the Northern Kingdom or Samaria) encompassing points north, the Galilee, and parts of contemporary Jordan. Whether these entities were preceded by a United Kingdom that subsequently fractured remains the subject of fierce debate.

    What is certain is that the ancient Israelites were never a significant regional power, let alone the superpower of the modern imagination.

    There is a reason the great empires of the Middle East emerged in Egypt, Mesopotamia, Persia, and Anatolia – or from outside the region altogether – but never in Palestine.

    It simply lacked the population and resource base for power projection. Jerusalem may be the holiest of cities on earth, but for almost the entirety of its existence, including the period in question, it existed as a village, provincial town or small city rather than metropolis.
    Judah and Israel, like the neighboring Canaanite and Philistine entities during this period, were for most of their existence vassal states, their fealty and tribute fought over by rival empires – Egyptians, Assyrians, Babylonians, etc. – rather than extracted from others.

    Indeed, Israel was destroyed during the eighth century BCE by the Assyrians, who for good measured subordinated Judah to their authority, until it was in the sixth century BCE eliminated by the Babylonians, who had earlier overtaken the Assyrians in a regional power struggle.

    The Babylonian Exile was not a wholesale deportation, but rather affected primarily Judah’s elites and their kin. Nor was there a collective return to the homeland when the opportunity arose several decades later after Cyrus the Great defeated Babylon
    and re-established a smaller Judah as a province of the Persian Achaemenid empire. Indeed, Mesopotamia would remain a key center of Jewish religion and culture for centuries afterwards.

    Zionist claims of ancient title conveniently erase the reality that the ancient Israelites were hardly the only inhabitants of ancient Palestine, but rather shared it with Canaanites, Philistines, and others.

    The second part of the claim, that the Jewish population was forcibly expelled by the Romans and has for 2,000 years been consumed with the desire to return, is equally problematic.

    By the time the Romans conquered Jerusalem during the first century BCE, established Jewish communities were already to be found throughout the Mediterranean world and Middle East – to the extent that a number of scholars have concluded that a majority of Jews already lived in the diaspora by the time the first Roman soldier set foot in Jerusalem.

    These communities held a deep attachment to Jerusalem, its Temple, and the lands recounted in the Bible. They identified as diasporic communities, and in many cases may additionally have been able to trace their origins to this or that town or village
    in the extinguished kingdoms of Israel and Judah. But there is no indication those born and bred in the diaspora across multiple generations considered themselves to be living in temporary exile or considered the territory of the former Israelite kingdoms rather than their lands of birth and residence their natural homeland, any more than Irish-Americans today feel they properly belong in Ireland rather than the United States.
    Unlike those taken in captivity to Babylon centuries earlier there was no impediment to their relocation to or from their ancestral lands, although economic factors appear to have played an important role in the growth of the diaspora.

    By contrast, those traveling in the opposite direction appear to have done so, more often than not, for religious reasons, or to be buried in Jerusalem’s sacred soil.

    Nations and nationalism did not exist 2,000 years ago. Nor Zionist propagandists in New York, Paris, and London incessantly proclaiming that for two millennia Jews everywhere have wanted nothing more than to return their homeland, and invariably driving home rather than taking the next flight to Tel Aviv. Nor insufferably loud Americans declaring, without a hint of irony or self-awareness, the right of the Jewish people to Palestine “because they were there first”.

    Back to the Romans, about a century after their arrival a series of Jewish rebellions over the course of several decades, coupled with internecine warfare between various Jewish factions, produced devastating results.

    A large proportion of the Jewish population was killed in battle, massacred, sold into slavery, or exiled. Many towns and villages were ransacked, the Temple in Jerusalem destroyed, and Jews barred from entering the city for all but one day a year.

    Although a significant Jewish presence remained, primarily in the Galilee, the killings, associated deaths from disease and destitution, and expulsions during the Roman-Jewish wars exacted a calamitous toll.

    With the destruction of the Temple Jerusalem became an increasingly spiritual rather than physical center of Jewish life. Jews neither formed a demographic majority in Palestine, nor were the majority of Jews to be found there.

    Many of those who remained would in subsequent centuries convert to Christianity or Islam, succumb to massacres during the Crusades, or join the diaspora. On the eve of Zionist colonization locally-born Jews constituted less than five per cent of the total population.

    As for the burning desire to return to Zion, there is precious little evidence to substantiate it. There is, for example, no evidence that upon their expulsion from Spain during the late fifteenth century, the Sephardic Jewish community,
    many of whom were given refuge by the Ottoman Empire that ruled Palestine, made concerted efforts to head for Jerusalem. Rather, most opted for Istanbul and Greece.
    Similarly, during the massive migration of Jews fleeing persecution and poverty in Eastern Europe during the nineteenth century, the destinations of choice were the United States and United Kingdom.

    Even after the Zionist movement began a concerted campaign to encourage Jewish emigration to Palestine, less than five per cent took up the offer. And while the British are to this day condemned for limiting Jewish immigration to Palestine during the late 1930s, the more pertinent reality is that the vast majority of those fleeing the Nazi menace once again preferred to relocate to the US and UK, but were deprived of these havens because Washington and London firmly slammed their doors shut.

    Tellingly, the Jewish Agency for Israel in 2023 reported that of the world’s 15.7 million Jews, 7.2 million – less than half – reside in Israel and the occupied Palestinian territories.
    According to the Agency, “The Jewish population numbers refer to persons who define themselves as Jews by religion or otherwise and who do not practice another religion”.

    It further notes that if instead of religion one were to apply Israel’s Law of Return, under which any individual with one or more Jewish grandparent is entitled to Israeli citizenship, only 7.2 of 25.5 million eligible individuals (28 per cent) have opted for Zion.

    In other words, “Next Year in Jerusalem” was, and largely remains, an aspirational religious incantation rather than political program. For religious Jews, furthermore, it was to result from divine rather than human intervention.

    For this reason, many equated Zionism with blasphemy, and until quite recently most Orthodox Jews were either non-Zionist or rejected the ideology altogether.

    Returning to the irrelevant issue of ancestry, if there is one population group that can lay a viable claim of direct descent from the ancient Israelites it would be the Samaritans, who have inhabited the area around Mount Gerizim, near the West Bank city of Nablus, without interruption since ancient times.

    Palestinian Jews would be next in line, although unlike the Samaritans they interacted more regularly with both other Jewish communities and their gentile neighbors.

    Claims of Israelite descent made on behalf of Jewish diaspora communities are much more difficult to sustain. Conversions to and from Judaism, intermarriage with gentiles, absorption in multiple foreign societies, and related phenomena over the course of several thousand years make it a virtual certainty that the vast majority of Jews who arrived in Palestine during the late 19th and first half of the 20th century to reclaim their ancient homeland were in fact the first of their lineage to ever set foot in it.

    By way of an admittedly imperfect analogy, most Levantines, Egyptians, Sudanese, and North Africans identify as Arabs, yet the percentage of those who can trace their roots to the tribes of the Arabian Peninsula that conquered their lands during the seventh and eighth centuries is at best rather small.

    Ironically, a contemporary Palestinian, particularly in the West Bank and Galilee, is likely to have more Israelite ancestry than a contemporary diaspora Jew.

    The Palestinians take their name from the Philistines, one of the so-called Sea Peoples who arrived on the southern coast of Canaan from the Aegean islands, probably Crete, during the late second millennium BCE.

    They formed a number of city states, including Gaza, Ashdod, and Ashkelon. Like Judah and Israel they existed primarily as vassals of regional powers, and like them were eventually destroyed by more powerful states as well.

    With no record of their extermination or expulsion, the Philistines are presumed to have been absorbed by the Canaanites and thereafter disappear from the historical record.

    Sitting at the crossroads between Asia, Africa, and Europe, Palestine was over the centuries repeatedly conquered by empires near and far, absorbing a constant flow of human and cultural influences throughout.

    Given its religious significance pilgrims from around the globe also contributed to making the Palestinian people what they are today.

    A common myth is that the Palestinian origin story dates from the Arab-Muslim conquests of the seventh century. In point of fact the Arabs neither exterminated nor expelled the existing population, and the new rulers never formed a majority of the population.

    Rather, and over the course of several centuries, the local population was gradually Arabized, and to a large extent Islamized as well.

    So the question as to who was there first can be answered in several ways: “both” and “irrelevant” are equally correct.
    Indisputably, the Zionist movement had no right to establish a sovereign state in Palestine on the basis of claims of ancient title, which was and remains its primary justification for doing so.

    That it established an exclusivist state that not only rejected any rights for the existing Palestinian population but was from the very outset determined to displace and replace this population was and remains a historical travesty.

    That it as a matter of legislation confers automatic citizenship on millions who have no existing connection with the land but denies it to those who were born there and expelled from it, solely on the basis of their identity, would appear to be the very definition of apartheid.

    The above notwithstanding, and while the Zionist claim of exclusive Israeli sovereignty in Palestine remains illegitimate, there are today several million Israelis who cannot be simply wished away.

    A path to co-existence will need to be found, even as the genocidal nature of the Israeli state, and increasingly of Israeli society as well, makes the endeavor increasingly complicated.

    The question, thrown into sharp relief by Israel’s genocidal onslaught on the Palestinian population of the Gaza Strip, is whether co-existence with Israeli society can be achieved without first dismantling the Israeli state and its ruling institutions. END

    @johannes_rath 2. While the circumstances of their arrival in the western hemisphere are fundamentally different, their situation today is not all that different from e.g. Italian-Americans or Japanese-Americans.

    @johannes_rath 3. Unlike Palestinians, African-Americans have neither asserted claims or rights to their former homes and homeland, nor sought to have these recognized, nor achieved an internationally-recognized right of return

    • Contrairement aux Australiens et Africains les Allemands et les juifs sionistes ont le droit de réclamer leurs terres et maisons historiques après la disparition des entités légales qui protégeaient ses habitants récents.

      Do Australians who can trace their roots to convicts who were involuntarily transported Down Under by the British government have a right to return to Britain or Ireland and repossess homes from the present inhabitants even if, with the help of court records, they can identify the exact address inhabited by their forebears? Of course not.

      Voilà moment cela s’est passé en Allemagne.

      En 1948 et 1990 respectivement les habitants de la Palestine et de la #RDA perdaient le droit à leur propriété ou leur appartement loué si un propriétaire suivant le droit d’un état historique y réclamait ses terres, son château où sa maison.

      En Allemagne en 1990 l’état bourgeois agissait suivant la devise « restitution avant dédommagement » et obligait un nombre important d’institutions sociales et d’individus à quitter leurs locaux et habitations. Les nouveaux anciens propriétaires furent de riches capitalistes, nobles et héritiers dont beaucoup de juifs qui avaient préféré rester aux USA ou en Israël plutôt quede récupérer leurs biens après 1945/1949.

      En ce qui concerne l’Israël l’histoire est encore plus absurde et injuste car après 2000 ans il n’y a plus de cadastre ou hêritier direct pouvant réclamer un bien précis.

      L’état bourgeois allemand a suivi les revendications des associations juives de restituer les biens des familles juives éteintes à des associations juives sans autorité légale. On ne sait d’ailleurs pas bien qui a touché les sommes importantes après la vente des biens immobiliers par ces associations.

      On trouve de nombreux cas pour ce type d’enrichissement des nantis en cherchant pour « Rückgabe vor Entschädigung ».
      https://de.m.wikipedia.org/w/index.php?search=R%C3%BCckgabe+vor+Entsch%C3%A4digung&title=Spezial%

      #Allemagne #Wiedervereinigung #DDR #BRD #capitalisme #Volkseigentum #propriêtê #contre-révolution