• RIFIUTI ? UNA RISORSA

      Questo volume rappresenta un riassunto di carattere divulgativo di problematiche ambientali ben note e già studiate in maniera approfondita; vuole essere semplicemente uno strumento di diffusione della cultura ambientale e un aiuto, suggerimento per le Amministrazioni Locali ed i cittadini, affinché possano sensibilizzarsi ulteriormente di fronte alle problematiche sorte con la società consumistica. Questo libretto potrebbe essere uno strumento per i Comuni per realizzare incontri partecipativi estesi alla cittadinanza, in maniera tale da spingere il singolo a dare il proprio contributo nel corretto comportamento riguardo la questione dei rifiuti, generando, sul medio lungo periodo, un beneficio sulla collettività in termine di salute e di risparmio economico. Il problema ambientale è un problema che riguarda tutti, per cui la responsabilità è collettiva e non individuale; a tal proposito la politica in genere ha un ruolo determinante come motore che inneschi e regoli comportamenti virtuosi nei cittadini, che a loro volta devono prendere coscienza di trattare l’ambiente come la propria persona o la propria casa.

      https://libri.editorialedelfino.it/prodotto/rifiuti-una-risorsa

      #livre

  • Attaques contre l’univers carcéral : relais d’un communiqué de révendication DDPF
    https://ricochets.cc/Attaques-contre-prisons-et-univers-carceral-relais-d-un-communique-de-reve

    Nous relayons ici un communiqué qui est sorti après les attaques qui ont eu lieu entre le 12 et le 15 avril derniers devant plusieurs prisons, écoles de maton.ne.s et logements de fonctionnaires de l’administration pénitentiaire. Ce communiqué a été publié sur un fil telegram qui a été fermé par l’antiterrorisme. C’est nécessaire de faire exister et faire circuler cette parole pour que tout le monde puisse se faire un avis sur ce qui s’est passé. « Communiqué paru sur télégram : « Tous (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Luttes (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Luttes_sociales
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/24/vague-d-attaques-contre-des-prisons-le-gouvernement-designe-les-reseaux-du-c

  • France : répression brutale dans les universités, comme dans les pires régimes autoritaires
    https://ricochets.cc/France-repression-brutale-dans-les-universites-comme-dans-les-pires-regime

    Dans les universités françaises comme partout, l’ordre policier avance ses pions à coup de matraque, de garde à vue, de fichage et de descentes brutales. Pour le Pouvoir, la jeunesse présentant toujours un risque de devenir indomptable et ingouvernable, le régime essaie de la mater brutalement dès la moindre émergence de contestation, car le casernement scolaire standard et les multiples partenariats école/police/armée ne suffisent visiblement pas à éteindre complètement la jeunesse. La (...) #Les_Articles

    / #Fichage,_contrôle_et_surveillance, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://fr.euronews.com/my-europe/2025/04/10/emmanuel-macron-sest-entretenu-avec-le-president-serbe-aleksandar-vucic
    https://paris-luttes.info/fusils-d-assauts-et-rg-infiltres-19404
    https://contre-attaque.net/2025/04/15/lordre-regne-dans-les-universites

  • LA CORTE DI PARIGI HA RIFIUTATO LA RICHIESTA DELL’UNGHERIA DI ESTRADARE GINO ABAZAJ
    https://radioblackout.org/2025/04/la-corte-di-parigi-ha-rifiutato-la-richiesta-dellungheria-di-estradar

    Mercoledì 9 Aprile è arrivata la sentenza della Corte d’Appello di Parigi che impedisce l’estradizione in #Ungheria di Gino Abazaj, compagno milanese attivo nelle lotte sociali ed antifasciste della città. La richiesta dell’Ungheria arrivava a seguito dell’accusa di aver partecipato alle contestazioni alla giornata dell’onore a Budapest nel 2023, ricorrenza che vede militanti di estrema […]

    #L'informazione_di_Blackout #Anitfascismo #Free_Gino #giornata_dell'onore #processo_di_Budapest
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/04/GinoNOEstradizione.mp3

  • Au #Procès Depardieu, la #Victimisation_secondaire comme stratégie de défense
    https://radioparleur.net/2025/04/09/la-victimisation-secondaire-comme-strategie-de-defense

    Le procès de l’acteur Gérard Depardieu s’est tenu pendant quatre jours. Il a révélé une méthode de défense basée sur la victimisation secondaire, une double peine infligée aux victimes de violences sexistes et sexuelles. C’est inédit. Le comportement de l’avocat de Gérard Depardieu, agressif et « misogyne parmi les misogynes », choque dès le […] L’article Au procès Depardieu, la victimisation secondaire comme stratégie de défense est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #cinéma #justice #Procès_Pélicot #VSS

  • 8 #misure_cautelari CONTRO GIOVANI ATTIVISTI: RITORISIONI A POCHE ORE DAL CROLLO DELL’ACCUSA DI ASSOCIAZIONE A DELINQUERE
    https://radioblackout.org/2025/04/8-misure-cautelari-contro-giovani-attivisti-ritorisioni-a-poche-ore-d

    Riprediamo dal comunicato pubblicato questa mattina da vari collettivi studenteschi in merito ai 4 arresti domiciliari e 4 obblighi di firma comminati all’alba di questa mattina a 8 giovani attivisti che nella data del 9 Gennaio hanno preso parte al corteo indetto per chiedere verità e giustizia per #Ramy_Elgamil, ucciso dai carabinieri durante un […]

    #L'informazione_di_Blackout #Arresti;_Torino;_Repressione;_lotte #Processo_sovrano
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/04/CautelariCorteoRamy.mp3.mp3

  • Fin de la trêve hivernale : Contre-Attaque Juridique Organisée !
    https://ricochets.cc/Fin-de-la-treve-hivernale-Contre-Attaque-Juridique-Organisee-8301.html

    La CAJO (cajo.squat.net) se veut être un outil collectif par et pour toutes les personnes mal logé.es : squatteuses, occupantes, locataires, ... Partout les difficultés s’accentuent pour accéder à un #Logement. De plus en plus, il faut choisir entre se nourrir ou se loger. Cette impossibilité de se loger est alimenté par des propriétaires qui se gavent sur notre dos, ou qui refusent de louer leurs biens, pour des raisons racistes. Elle est aussi le fait de bailleurs HLM qui laissent (...) #Les_Articles

    / Logement, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire

  • Au tribunal de Paris, cette fausse avocate suspectée de vol a été interpellée pendant le procès Sarkozy
    https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/au-tribunal-de-paris-cette-fausse-avocate-suspectee-de-vol-a-ete-inte

    Toutes les personnes en robe noire n’étaient pas de vrais avocats. Une usurpatrice de 30 ans est soupçonnée de s’être déguisée pour voler ses « confrères » lors d’audiences au tribunal de Paris. Elle a été interpellée ce jeudi 27 mars dans l’après-midi dans la salle où se tenait le procès de l’affaire libyenne de Nicolas Sarkozy, selon une information de Paris Match confirmée à l’AFP par le barreau de Paris.

    La voleuse présumée a été évacuée par des policiers lors d’une suspension. Selon une avocate de parties civiles, qui a aussi assisté à la scène, la femme, âgée d’une trentaine d’années, était déjà à l’audience mercredi. Elle a assuré l’avoir vue jeudi « mettre la main dans le sac » d’une avocate. « Plusieurs policiers sont ensuite arrivés et l’ont interpellée directement ».

    D’après Paris Match, la fausse avocate est aussi accusée « d’avoir procédé de la sorte, depuis plusieurs jours, au tribunal judiciaire de Paris mais aussi à Bobigny ». Le magazine, tout comme Le Parisien, a appris du parquet de Paris qu’une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du XVIIe arrondissement.
    « Elle était toujours extrêmement souriante et sympathique »

    D’après ces deux médias, les avocats du barreau de Paris étaient sur leurs gardes depuis plusieurs jours, la voleuse présumée ayant été épinglée sur plusieurs groupes WhatsApp. « Elle se présentait aux audiences en robe, toujours extrêmement souriante et sympathique », a raconté une avocate parisienne, citée par Paris Match, « elle était avec moi à une audience la semaine dernière et elle m’a dérobé 500 € ». La victime présumée s’est « étonnée qu’elle n’ait pas eu de dossier à plaider » en 4 heures d’audience, mais quand elle lui a posé la question, la fausse avocate a « répondu qu’elle était juste venue regarder ».

    Un pénaliste interrogé par Le Parisien a quant à lui décrit une femme « sympa » et qui « fait mine de s’intéresser aux procédures ». « Elle m’a dit être intéressée par le droit économique », a raconté une autre victime dans les colonnes du journal francilien, qui précise qu’une description de la « fausse consœur » avait commencé à se dessiner.

    L’impostrice a fini par être identifiée ce jeudi par des avocats qui ont donné l’alerte sur les boucles WhatsApp, rapporte le quotidien. Plusieurs d’entre eux ont commencé à la prendre en filature… jusqu’à l’étage où avait lieu le procès de Nicolas Sarkozy. Après avoir protesté au moment de son interpellation, la femme a fini par reconnaître la supercherie.

    #anecdote #procès #sarkozy

  • Non, Gino ne sera pas extradé !
    https://radioparleur.net/2025/03/26/non-gino-ne-sera-pas-extrade

    Ça y est. Sous les coups de quinze heures, la décision est tombée : Gino ne sera pas extradé. Rexhino Abazaj, surnommé Gino est un #Militant antifasciste albanais. Accusé par la Hongrie de violences sur des militant·es néonazi·es, il avait été arrêté à Montreuil le 12 novembre 2024 par une équipe de la sous-direction antiterroriste. […] L’article Non, Gino ne sera pas extradé ! est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_3 #justice #manifestation #Politique #Procès

  • N’effacez pas, les victimes de Depardieu
    https://radioparleur.net/2025/03/26/neffacez-pas-les-victimes-de-depardieu

    L’ouverture du #Procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles, pendant le tournage du film Les Volets verts de Jean Becker en 2021, a eu lieu ce lundi 24 mars. Le procès, encore en cours, se déroule au tribunal correctionnel de Paris, et cette fois-ci, l’acteur y était présent. (TW : violences sexuelles) Visé par une […] L’article N’effacez pas, les victimes de Depardieu est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Féminisme #Lutte_VSS #Politique

  • #Sextape à #Saint-Étienne : le parquet requiert un #procès pour « chantage » contre le maire #Gaël_Perdriau
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260325/sextape-saint-etienne-le-parquet-requiert-un-proces-pour-chantage-contre-l

    L’affaire porte sur des soupçons de #chantage exercé contre l’ancien premier adjoint Gilles Artigues, un rival potentiel du maire, filmé dans une chambre d’un hôtel parisien en janvier 2015, en train de se faire masser par un escort-boy. Une affaire révélée par Mediapart.

    La justice n’est pas tjs bien rapide, et bizarrement, ces lenteurs concernent souvent les mêmes.

    Novembre 2022 :
    https://seenthis.net/messages/980593
    https://seenthis.net/messages/981662

    Avril 2023 :
    https://seenthis.net/messages/998148

    Et donc, mars 2025, le parquet décide d’un procès. Alors que tout est connu et reconnu depuis fin 2022.

    D’une certaine façon, si on compare aux affaires Sarkozy, c’est presque rapide...

    • Vite fait, parce que ça pue tellement que ça asphyxie l’esprit, perdriau est resté depuis Président de Saint-Étienne Métropole et maire.
      Les trucs villes accolées à Métropole ça a été fait pour ce genre d’égos #visqueux.

  • Italie : peut-on faire #justice sur les #crimes contre les migrants ?

    Les #procès contre les #passeurs de migrants se sont récemment multipliés en Italie. Mais les suspects ne sont souvent accusés que d’être des passeurs. Les charges d’#enlèvement, d’#assassinat, d’#extorsion ou de #violence_sexuelle ne s’appliquent pratiquement jamais. Les principaux trafiquants ne sont généralement pas arrêtés, ni inculpés. Ceux qui le sont relèvent du « menu fretin ». Que révèlent ces procès sur les crimes commis contre les migrants entre l’Afrique et l’Europe ?

    En octobre 2022, #Ghebremedin_Temeschen_Ghebru, un ressortissant érythréen aujourd’hui âgé de 37 ans, a été arrêté par #Interpol à l’aéroport international d’Addis-Abeba, alors qu’il embarquait sur un vol à destination de l’Australie. Il a été extradé vers l’Italie, accusé d’être un membre d’une organisation criminelle de #trafic_de_migrants. Il a été notamment accusé d’être un « #hawaladar ». Le #hawala est un système de transfert d’argent informel et non tracé, par lequel, dans ce cas, les paiements effectués par les parents des personnes kidnappées sont envoyés aux trafiquants, puis à leurs divers intermédiaires tout au long du voyage vers l’Europe.

    Cette affaire et celle d’un autre trafiquant présumé originaire d’Érythrée, connu sous le nom de #Welid, extradé aux Pays-Bas une semaine seulement avant Ghebru, ont été résolues grâce à une équipe conjointe de coopération internationale, mise en place en 2018 et impliquant les autorités judiciaires et policières d’Italie et des Pays-Bas, ainsi que celles du Royaume-Uni, de l’Espagne, d’#Europol et, depuis 2022, de la #Cour_pénale_internationale (#CPI). L’équipe se concentre sur la lutte contre la traite des êtres humains et les crimes contre les migrants en #Libye.

    Le procès de Ghebru a débuté en 2023 et se déroule devant la Cour d’assises de Catane, où les premières victimes de son réseau organisé présumé ont été débarquées. L’accusé a été libéré de prison après le premier ré-interrogatoire, qui n’a trouvé aucun motif pour le #crime_d’association, à savoir la participation à une association, organisation ou bande criminelle, sur lesquels les mesures préventives étaient basées. Ghebru est donc retourné en Australie, où il vit et travaille, explique son avocat Michele Calantropo à Justice Info.

    Au cours des deux dernières années, le tribunal a entendu deux témoins à charge. Le prévenu devait comparaîtra ce 3 mars mais, n’ayant pu obtenir de visa, l’audience a été reportée. La défense prévoit de faire comparaître une dizaine de témoins. Calantropo estime que le procès se terminera en 2025. Le bureau du procureur a refusé de commenter ce dossier.

    « Il n’est pas coupable de tous les crimes », assure Calantropo. En 2017, au moment des écoutes téléphoniques sur lesquelles se base l’affaire, l’accusé a séjourné à Dubaï pendant quatre mois, où il « travaillait comme consultant et comptable pour une société d’import-export, discutant avec des clients et des fournisseurs sur les paiements de fournitures, il n’y a pas un seul contact avec les trafiquants », affirme l’avocat. Calantropo ajoute qu’il a déposé tous les documents de la chambre de commerce de Dubaï concernant la société pour laquelle travaillait Ghebru et que nombre de ses témoins témoigneront également à ce sujet.

    Une série d’affaires : les opérations « #Glauco »

    Le procès en cours n’est que le dernier d’une opération beaucoup plus vaste, connue sous le nom de « Glauco ». Tout a commencé avec le tragique naufrage de 2013 lors duquel 300 migrants ont trouvé la mort au large de l’île italienne de Lampedusa. L’enquête criminelle qui en a résulté a abouti à la condamnation de six passeurs et à l’émission de mandats d’arrêt européens et internationaux à l’encontre d’autres membres du réseau criminel qui opérait en Érythrée, en Éthiopie, en Libye et dans de nombreux pays européens. Dirigée par l’équipe de la direction antimafia du parquet de Palerme, cette opération a donné lieu à trois autres séries d’#arrestations au cours des années suivantes. La dernière en date a été l’opération « Glauco 4 », en 2020, au cours de laquelle une douzaine d’autres personnes ont été appréhendées dans plusieurs villes d’Italie.

    Les hommes arrêtés ont été accusés de traite et de trafic de migrants depuis des pays africains vers des centres de détention libyens, puis vers l’Italie et leur destination finale. Les migrants souhaitent rarement rester en Italie et espèrent se rendre dans des pays d’Europe du Nord, comme la Suède, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Les hommes sont soupçonnés d’avoir géré des #transferts_d’argent vers des comptes à Dubaï dans le cadre du système hawala, par le biais de Postepay, Moneygram ou Western Union.

    Dans les documents officiels, Ghebru est également mentionné comme faisant partie, et soupçonné de diriger, le même réseau international, mais au moment des arrestations, il était toujours en fuite. Le procureur qui travaille sur cette enquête a confirmé les faits lors d’une précédente interview avec Justice Info, mais a préféré ne pas faire de commentaires à ce stade : avec d’autres membres de l’équipe antimafia de Palerme, il a été placé sous protection policière depuis l’automne dernier, après avoir reçu des milliers de menaces pour avoir inculpé l’actuel vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, d’enlèvement et de manquement à son devoir pour son refus de laisser accoster en Italie un bateau de sauvetage de migrants de l’ONG Open Arms, avec 147 personnes à bord, en 2019. Salvini, qui était ministre de l’Intérieur au moment des faits, a été acquitté en décembre 2024.

    À ses débuts, le procès des personnes arrêtées lors de l’opération « Glauco » a semblé présager des grandes lignes de celui de Ghebru. Le premier ré-interrogatoire n’a trouvé aucun motif pour le crime de participation à une association criminelle, et la plupart des hommes ont pu être libérés pendant que la procédure se poursuivait devant la cour d’assises de Catane. Sur les 14 personnes arrêtées, selon les médias italiens à l’époque, deux ont fait l’objet d’une procédure distincte. Ils ont opté pour un procès abrégé, procédure où il n’y a pas de présentation de preuves mais où le juge étudie le dossier et prononce une peine plus rapide et réduite.

    Parmi les 12 personnes restantes, il y avait dix Erythréens, un Ethiopien et un Soudanais. Le 5 décembre 2023, les juges ont déclaré sept hommes coupables en première instance et ont acquitté les trois autres. Les peines ont été fortement réduites, passant de plusieurs années requises par l’accusation, à une fourchette de 10 à 18 mois. Selon le verdict, trois d’entre eux ont été condamnés uniquement pour les délits liés à l’hawala, deux pour délits financiers et trafic et deux autres pour trafic. Les avocats de la défense ont fait appel et le verdict en appel est attendu pour le 6 mars 2025. Il n’y a pas de victimes dans cette affaire.

    Giuseppina Massaiu s’occupe de la défense de trois de ces hommes. Elle explique à Justice Info que ses clients ne sont pas coupables et qu’ils ont toujours rejeté le chef d’accusation de trafic de migrants : « Ils le considèrent comme diffamatoire », ajoute-t-elle. Selon elle, l’accusation n’a pas pris en compte le fait que toute aide, pour entrer en Italie ou pour transférer de l’argent, peut être apportée par solidarité, « la solidarité envers un parent, une connaissance, quelqu’un de la même région ». « Ce devoir social est culturellement très présent dans leur communauté. Par exemple, il y a des cas de migrants qui arrivent en Italie sans papiers ni argent et qui ont besoin de recevoir des virements de leur famille. Et dans le cas des migrants enlevés et détenus par des trafiquants libyens, ce sont les membres de la famille qui paient car, sinon, leurs proches resteraient indéfiniment dans les centres de détention libyens. » L’enquête qui a conduit aux arrestations de « Glauco 4 », puis à l’#extradition de Ghebru, s’est appuyée sur des écoutes téléphoniques, ce que les deux avocats de la défense ont contesté. « De cette manière, les accusations restent assez superficielles », affirme Massaiu.

    Poursuivre du « menu fretin » ?

    Au cours de la dernière décennie, l’Italie a connu peu de procès pour des #crimes contre les migrants qualifiés de #traite_d’êtres humains, d’enlèvements, de violence et extorsion dans les prisons libyennes. Le plus célèbre est le verdict prononcé en 2017 à l’encontre d’#Osman_Matammud, un ressortissant somalien reconnu coupable d’enlèvement à des fins d’#extorsion, de #meurtres et de #violences_sexuelles commises lors de la gestion de « camps de transit » en Libye. Mais la grande majorité des personnes jugées sont accusées du seul trafic de migrants.

    « La tendance est que les trafiquants les plus importants ne sont pas ciblés, ce qui amène les autorités à s’en prendre aux plus petits, car il est difficile de mener des enquêtes dans d’autres pays », note Stefano Zirulia, professeur de droit pénal à l’université de Milan. « Pour montrer au public qu’elles font quelque chose, et parce qu’elles se concentrent principalement sur le territoire et les eaux italiens, les autorités appliquent les lois italiennes, qui sont très strictes et peuvent même être appliquées à ces individus qui n’ont rien fait ou presque. » Zirulia explique que s’il existe un crime distinct de traite d’êtres humains, qui est plus complexe et exige un objectif d’exploitation, en Italie le trafic de migrants est codifié dans l’article 12 de la loi consolidée sur l’immigration, qui « exige seulement de commettre des actes visant à faciliter l’entrée d’un étranger sans papiers ».

    À la suite de l’adoption par l’Union européenne, en 2002, du « #Pacte_sur_les_facilitateurs », à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rappelle Zirulia, tous les pays européens ont dû « criminaliser toute forme d’aide à l’entrée irrégulière ». Depuis lors, l’Italie a vu les gouvernements se succéder pour alourdir les peines afin de donner l’impression de s’attaquer aux trafiquants, ce qui a conduit le pays à avoir certaines des peines les plus sévères pour le trafic, selon Zirulia, qui peuvent aller jusqu’à plus de 20 ans de prison. Selon Zirulia, « la #criminalisation généralisée du trafic, telle qu’elle est pratiquée, risque de mettre en péril les #droits_fondamentaux des migrants : le #droit_à_la_vie lorsqu’ils sont en danger et doivent être secourus, et le droit de demander l’asile ».

    Un large éventail d’actes peut tomber sous le coup de cette loi. « Tout ce qui se passe en Libye peut également entrer dans cette définition et, d’autre part, les personnes qui sont elles-mêmes victimes d’un trafic illicite tombent également sous le coup de cette loi. Parfois, ce sont les migrants qui dirigent le bateau dans la dernière ligne droite parce que, tout simplement, ils ont été placés là et qu’il n’y a personne d’autre qui sache le faire, ou ils utilisent un GPS », explique Maria Crippa, chercheuse postdoctorale au département de droit “Cesare Beccaria” de l’université de Milan. La procédure habituelle, explique-t-elle, consiste pour la police à recueillir les déclarations des migrants lors de leur débarquement et à leur demander qui les a amenés là. « Ce n’est pas toujours facile de comprendre si les personnes qu’ils désignent sont affiliées à une organisation ou si elles sont aussi des victimes. »

    Selon un rapport compilé par le collectif Arci Porco Rosso, en 2024, 106 migrants ont été arrêtés pour trafic, soit un pour 600 arrivées. La majorité a été arrêtée juste après le débarquement. Plusieurs ONG qui assistent les migrants en mer ont également été accusées de trafic au fil des ans.

    « En Italie, nous n’avons pas de pouvoir discrétionnaire : si le procureur dispose d’informations, il doit engager des poursuites. Mais dans la pratique, il est possible de choisir les chefs d’accusation à retenir », note Crippa, ajoutant que la grande majorité des affaires vont devant la justice pour trafic de migrants et pour crime d’association, à savoir la participation à organisation criminelle. Ces principes permettent aux autorités d’appliquer plus facilement les lois italiennes à des actes commis à l’étranger et, en cas de verdict de culpabilité, ils peuvent également montrer la dimension plus large du crime.

    Toutefois, cette stratégie d’application de l’article sur le trafic « a des conséquences sur les personnes inculpées, c’est-à-dire le menu fretin ou les victimes elles-mêmes, et sur les faits qui leur sont reprochés », souligne Crippa. « Par conséquent, les condamnations sont, dans la majorité des cas, prononcées pour complicité, et tout l’aspect lié à la traite des êtres humains et aux crimes contre la personne est perdu. » Alors que la traite des êtres humains est un crime contre la personne, le trafic est légalement considéré comme un crime contre l’intégrité des frontières du pays, rappelle Crippa.

    Pour Stella Arena, avocate de l’Association italienne pour les études juridiques sur l’immigration, avec cette #loi, « le procès pénal est devenu un moyen de contrôler les flux migratoires ».

    Pas de coopération avec la Libye

    En Italie, aucune condamnation n’a encore été prononcée à l’encontre de ressortissants libyens pour des crimes commis contre des migrants. « Il y a un problème de responsabilité pour ceux qui sont au sommet du système, qui sont typiquement libyens », explique Crippa. Elle ajoute que le problème est que les autorités italiennes ne peuvent pas se rendre physiquement à Tripoli pour arrêter ces personnes, leur seul moyen étant d’émettre un mandat d’arrêt international et de compter sur les Libyens pour faire le reste. « Tant que cette situation politique se poursuit en Libye, il est clair qu’un accord, ne serait-ce que pour rassembler des preuves, n’est pas possible, alors imaginez pour une demande d’extradition. » Une option serait d’arrêter un suspect dans un pays tiers qui l’extraderait, mais aucune information publique ne permet de savoir si l’Italie a émis des mandats d’arrêt internationaux contre des Libyens.

    Le débat national sur les crimes contre les migrants s’est intensifié après qu’Osama Najim, un criminel de guerre libyen présumé recherché par la CPI, a été arrêté par la police italienne le 19 janvier 2025, avant d’être relâché et renvoyé à Tripoli deux jours plus tard par le gouvernement, en violation de son obligation de coopérer avec la Cour basée à La Haye. Son arrestation et sa libération ont également suscité un débat sur les liens étroits entre Rome et Tripoli. « Nous l’avons vu avec l’affaire Najim, il n’y a pas de réelle volonté d’agir pour stopper les réseaux d’exploitation de la migration », estime Zirulia. Selon lui, les réseaux de trafic de migrants, contrairement à l’organisation verticale de la mafia, sont le plus souvent organisés horizontalement et peuvent être étroitement liés aux appareils d’État. « C’est donc très difficile de réfléchir à la manière de démanteler sa direction. Ce n’est peut-être pas la bonne question, mais nous devons certainement nous demander ce que nous pouvons faire pour cibler les individus qui ont un pouvoir de décision. »

    Au manque de volonté politique et à la difficile coopération avec la Libye s’ajoute un autre obstacle : une vieille lacune de la loi italienne en matière de crimes internationaux. Rome n’a toujours pas intégré l’ensemble des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans son code pénal et ne peut donc pas exercer de compétence universelle. En conséquence, « elle perd tout l’aspect des crimes contre l’humanité, de sorte que l’interrelation concernant l’utilisation des migrants comme ressource économique par les milices, comme marchandises à échanger, comme ressource pour maintenir le pouvoir militaire, n’est plus prise en compte », déplore Crippa.

    Omer Shatz, directeur juridique de l’ONG Front-Lex, affirme que la responsabilité des crimes commis contre les migrants ne devrait pas concerner uniquement les trafiquants et les autorités libyennes. Depuis des décennies, les gouvernements italiens ont signé des accords avec leurs homologues de Tripoli, qui incluent le contrôle libyen des flux migratoires. Shatz affirme que les autorités italiennes et européennes, y compris l’agence européenne des frontières Frontex, sont également responsables de l’interception de plus en plus fréquente des bateaux de migrants par des gardes libyens ou tunisiens, et donc de « l’alimentation du commerce du viol, de la torture, de l’extorsion et de la rançon que les familles paient » pour libérer leurs proches des centres de détention en Libye.

    L’avocat international critique le fait que la CPI ait rejoint l’équipe conjointe en 2022, laissant apparemment les poursuites de ces crimes aux mêmes autorités nationales, y compris italiennes, qui n’ont pas les moyens d’aller plus haut dans la chaîne de décision. Alors que la CPI a inclus les crimes contre les migrants dans son enquête sur la Libye, Shatz pense que les autorités italiennes et européennes devraient également faire l’objet d’une enquête en tant que coauteurs des crimes. « Ce sont les acteurs les plus responsables, et c’est pour eux que la CPI a été créée. »

    https://www.justiceinfo.net/fr/142227-italie-peut-on-faire-justice-crimes-contre-migrants.html
    #migrations #réfugiés #3_octobre_2013 #opération_Glauco

  • Gradisca. #processo per la morte di Vakhtang Enukidze
    https://radioblackout.org/2025/03/gradisca-processo-per-la-morte-di-vakhtang-enukidze

    Era nato in Georgia 37 anni prima. La sua vita è finita alle prime ore del 18 gennaio 2020. Vakhtang Enukidze è stato massacrato di botte dalla polizia. Era rinchiuso nel CPR di Gradisca d’Isonzo. Siamo sul confine orientale, dove approdano quelli che riescono ad entrare in Europa dalla rotta balcanica. La fine di Vakhtang […]

    #L'informazione_di_Blackout #CPR_Gradisca #il_cpr_uccide #rivolta_cpr #Vacktang_enukidze
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/03/2025-03-11-vachtang-raffaele.mp3

  • Il balance tout sur la #corruption et les magouilles des politiques

    https://www.youtube.com/watch?v=eqNpAVgoLsc

    Délinquance financière : la commission d’enquête du Sénat lance ses travaux

    La commission d’enquête constituée aux fins d’évaluer les outils de la #lutte contre la délinquance financière, la #criminalité_organisée et le contournement des #sanctions_internationales, en France et en Europe, et de proposer des mesures face aux nouveaux défis, créée à l’initiative du groupe Union Centriste, s’est réunie le 29 janvier 2025 pour constituer son bureau et lancer ses travaux.

    La prise de conscience de la réalité de l’emprise de la criminalité organisée en France est récente. Elle l’est plus encore s’agissant de l’ampleur des masses financières liées aux activités criminelles et à l’impact de ces sommes sur l’économie et la société. Des sujets aussi variés que la traite des êtres humains, la contrefaçon, le recours aux cryptomonnaies et la vente d’or se trouvent liés par le recours aux réseaux financiers criminels.

    La commission d’enquête se penchera sur la question du blanchiment et du financement de la criminalité organisée. Quels en sont les instruments ? Quels sont les moyens de prévention et d’entrave dont dispose la France ? Quelle est leur efficacité ? Comment s’articulent luttes au niveau national et au niveau international ? Tels sont les thèmes sur lesquels se penchera la commission d’enquête dans les mois à venir, dans le prolongement des travaux récents du Sénat.

    La commission d’enquête engagera ses auditions dès le 6 février 2025 et achèvera ses travaux au plus tard le 18 juin 2025.

    Elle a composé son bureau comme suit :

    Président :

    – Raphaël Daubet (Rassemblement Démocratique et Social Européen)

    Rapporteur :

    – Nathalie Goulet (Union Centriste)

    Vice-présidents :

    - Marc-Philippe Daubresse (Les Républicains)
    - Nadine Bellurot (Les Républicains)
    - André Reichardt (Les Républicains)
    - Hussein Bourgi (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Patrice Joly (Socialiste, Écologiste et Républicain)
    - Sylvie Vermeillet (Union Centriste)
    - Dominique Theophile (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants)
    - Pascal Savoldelli (Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky)
    - Dany Wattebled (Les Indépendants – République et Territoires)
    - Grégory Blanc (Écologiste – Solidarité et Territoires)

    https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/29-01-2025/delinquance-financiere-la-commission-denquete-du-senat-lance-ses-travaux.html

    #Fabrice_Arfi #condamnations #France #politiques #pouvoir #justice #commission_d'enquête #délinquance_financière #cour_de_justice_de_la_République #tribunal_d'exception #argent #médias #procès_de_la_justice #détournement_de_fonds_publics #République_des_juges #sentiment_d'impunité #fraudes_fiscales #crime_financier #délit_financier #atteintes_à_la_probité #justice_financière #criminalité_financière #paradis_fiscaux #syndrome_des_silos #hybridation #mafia #narcotrafic

  • Surpopulation carcérale, record français des emprisonnements
    https://ricochets.cc/Surpopulation-carcerale-record-francais-des-emprisonnements-8241.html

    Avec le système policier va la société carcérale. Punir, réprimer et emprisonner pour mater les peuples et assoir la domination et la puissance. Traiter des humains comme des moins que rien pour que les autres aient peur et acceptent les pires choses. La France est particulièrement archaïque dans ce domaine. Le système en place est infiniment plus dangereux que les délinquants (qu’il fabrique en grande partie et favorise), mais les médias dominants et les gouvernements nous focalisent (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Répression du droit de manifester : soirée de solidarité avec les 3 de #Die : vendredi 7 mars
    https://ricochets.cc/Repression-du-droit-de-manifester-soiree-de-solidarite-avec-les-3-de-Die-v

    A Die, les institutions non-démocratiques en place et leurs organes répressifs veulent une fois de plus faire peur et attaquer le « droit de manifester ». Ce droit se réduit comme peau de chagrin sous le feu des armes policières à létalité aléatoire et des poursuites judiciaires kafkaïennes. Sans parler du fait que les multiples protestations sont le plus souvent ignorées et décriées par les représentants du système autoritaire centralisé qui s’est auto-dénommé « démocratie » par ironie (...) #Les_Articles

    / Die, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Ce(ux) qui menace(nt) les militant·es antifas
    https://radioparleur.net/2025/02/25/ceux-qui-menacent-les-militant%c2%b7es-antifas

    Rexhino Abazaj, surnommé Gino, un militant antifasciste italo-albanais, a été arrêté à Montreuil le 12 novembre 2024. Il est accusé par la Hongrie de violences sur des militant·es néonazi·es. Réfugié en France, il a été arrêté par une équipe de la sous-direction antiterroriste. Menacé par la France d’extradition vers la Hongrie, il entame son 4ème […] L’article Ce(ux) qui menace(nt) les militant·es antifas est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_2 #Antifascisme #Extrême_droite #manifestation #néonazisme #Procès

  • Le Collectif Palestine Vaincra est dissout par l’Etat - Nouvelle atteinte aux libertés publiques
    https://ricochets.cc/Le-Collectif-Palestine-Vaincra-est-dissout-par-l-Etat-Nouvelle-atteinte-au

    Une nouvelle atteinte gravissime au droit d’association et d’expression par le régime à l’aide de sa scélérate « loi séparatisme » ! Une censure politique déguisée. Comme le rappelait un autre article, Le fascisme ne surgit pas d’un coup... Etouffement progressif ou contre-offfensive ?, un régime néofasciste ne s’installe pas en un jour, il installe progressivement une hégémonie culturelle et politique dans les têtes et les médias dominants, multiplie les lois répressives, détruit et (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://palestinevaincra.com/2025/02/le-collectif-palestine-vaincra-est-dissous-le-soutien-a-la-resista

  • #Adèle_Haenel : « Je veux que les #enfants aient droit à une #enfance »

    Après la condamnation de #Christophe_Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure lundi 3 février, la comédienne Adèle Haenel accorde sa première réaction à Mediapart, cinq ans après sa prise de parole qui a marqué les esprits. Elle évoque son long parcours judiciaire, la prégnance des #violences_sexuelles dans la société, et sa sortie du cinéma.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040225/adele-haenel-je-veux-que-les-enfants-aient-droit-une-enfance
    #interview #metoo #harcèlement_sexuel #attouchement #cinéma #les_monstres_n'existent_pas #procédure_pénale #mensonges #violence #procès #endurance #justice #système_judiciaire #plainte #droits_humains #réparation #fait_social #dépolitisation #responsabilité #silence #silenciation #déni #embrouillage #cruauté #ordre #changer_le_monde #violence_patriarcal #patriarcat #viol #parole #dignité #rendre_la_vie_pour_toutes_et_tous

  • Communiqué et banderole de soutien à Gino et aux autres !
    https://ricochets.cc/Communique-et-banderole-de-soutien-a-Gino-et-aux-autres-8204.html

    Communiqué et banderole fait.e.s par 9 collectifs anti-fascistes, en solidarité avec Gino et tou.te.s les autres ! #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #International

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • #Procès #Sarkozy-Kadhafi : l’affaire des #tableaux de #Claude_Guéant, achetés par de l’#argent_libyen

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/20/proces-sarkozy-kadhafi-l-affaire-des-tableaux-de-claude-gueant-achetes-par-d

    Remboursé par de l’argent libyen
    En somme, une personne anonyme achète sur photo deux tableaux pour une somme colossale, sans réclamer d’évaluation, sans que le vendeur paie les droits, et sans que la femme de ménage des Guéant ait jamais vu les peintures. Le ministre envoie en Malaisie les certificats d’authentification, avec une lettre datée du 28 février 2008 dans une enveloppe datée du 27 ; le certificat de 1990, entrecoupé d’une page blanche, est signé par un certain Charles Canet, expert en mobilier. Le document de contrôle des changes de 1990 est truffé de fautes d’orthographe, et la facture est d’ailleurs en euros, alors que la monnaie européenne n’a commencé à circuler qu’en 1999.

    L’enquête, au vrai, est accablante. Les juges ont démontré que le compte saoudien d’un certain Khalid Ali Bugshan – la famille Bugshan est la cinquième fortune d’Arabie saoudite – avait viré 500 000 euros, le 27 février 2008, sur le compte de l’avocat malaisien, qui les avait fait suivre deux jours plus tard sur celui de Claude Guéant. Le même compte saoudien a, par l’intermédiaire d’un compte relais, permis à l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri de retirer 100 000 euros en espèces, le 2 avril 2009. L’avance faite par Khalid Bugshan a enfin été remboursée, le 25 mars 2010, par de l’argent libyen, par l’intermédiaire de trois comptes rebonds, à hauteur de 600 000 euros.

    Pour l’accusation, c’est Alexandre Djouhri qui était à la manœuvre, avec la complicité de son ami, le banquier franco-djiboutien Wahib Nacer, un cadre d’Indosuez, « la seule banque française présente en Arabie saoudite », explique fièrement le prévenu. M. Djouhri était au mieux avec la famille Bugshan, surtout le père, Cheikh Ali Bugshan, et avait la haute main sur leurs comptes bancaires. « Vous utilisiez ces comptes ? », demande le parquet. « Et alors ? C’est officiel, tranche l’homme d’affaires. Rien ne se faisait sans leur accord. »

    « Un malheureux hasard »
    « Et qu’est-ce que vous savez de ces tableaux ? », demande prudemment la présidente. « Absolument rien, répond Alexandre Djouhri. Je n’étais pas au courant que M. Guéant vendait des tableaux. » Pourtant, au cours d’une perquisition, les policiers ont trouvé un relevé d’identité bancaire de Claude Guéant dans le coffre de M. Djouhri, dont lui seul a la combinaison. Il a suggéré à mi-mot qu’une main indélicate avait ajouté le document dans les scellés. « C’est une accusation grave », observe la présidente. « Il y en aura d’autres, des accusations graves », réplique, sans se démonter, Alexandre Djouhri.

    Les policiers ont aussi trouvé chez lui un papier de Charles Canet, l’expert des tableaux, pour l’achat de fauteuils bergères. « Ce sont des experts qui travaillent tous ensemble », répond M. Djouhri. « C’est un malheureux hasard », propose la présidente. « Ben oui », répond-il. Autre hasard, le fait que son beau-père antiquaire vendait aussi des marines. M. Djouhri hausse les épaules : « Ça fait vingt-cinq ans que je ne lui parlais plus. » « Vous contestez avoir constitué cette série de faux ? », conclut la présidente. « Ben, évidemment », répond le prévenu.

    Il manque à l’audience l’avocat Sivajothi Rajendram, probablement mort depuis. Une de ses conversations avec Mohamed Aref, le beau-frère de Wahib Nacer, a été écoutée, le 27 mars 2015. « Ont-ils découvert quelque chose ou y a-t-il quelque chose à faire ? », demande l’avocat malaisien. « Non ! Ils n’ont rien découvert, ils n’ont rien découvert du tout, ils n’ont rien ! C’est des conneries », répond Mohamed Aref. Puis, s’enquiert le Malaisien, « ils ont trouvé le lien avec Kadhafi ? » « Oui, ils cherchent un lien avec Kadhafi, répond le beau-frère. Mais ils ne cherchent pas au bon endroit. »

    #Franck_Johannès

  • Louna est sortie de prison ! (mais n’est toujours pas libre)
    https://ricochets.cc/Louna-est-sortie-de-prison-mais-n-est-toujours-pas-libre-8199.html

    Bonne nouvelle ! Louna est sortie de prison ce vendredi 14/02 ! Le 3 février, lorsque le juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé du renouvellement de sa détention jusqu’à juin, il mettait notamment en avant le fait que Louna n’avait pas encore été entendue par la juge d’instruction (Après 4 mois de détention, merci la lenteur de la justice...). L’entretien avec la juge d’instruction a eu lieu la semaine suivante et les avocates de Louna ont déposé une Demande de Mise en (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire

    https://soutienlouna.noblogs.org

  • Pédocriminalité : les insoutenables « carnets noirs » de Joël Le Scouarnec
    https://lesjours.fr/obsessions/proces-pedocriminalite-le-scouarnec/ep1-enquete-hors-norme

    Nouvelle série. Le chirurgien est jugé à partir du 24 février pour viols et agressions sexuelles aggravés sur 299 ex-patients. Il a consigné ses actes dans ses journaux intimes.

    • Procès Le Scouarnec : comment l’ex-chirurgien pédocriminel aux 299 victimes est si longtemps « passé entre les gouttes »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/24/pedocriminalite-ouverture-du-proces-le-scouarnec-ex-chirurgien-aux-299-victi

      La plus importante affaire de pédocriminalité jugée en France débute à partir de lundi et pour quatre mois. Age moyen des victimes : 11 ans à l’époque des faits. Des crimes que l’accusé racontait méthodiquement dans ses journaux intimes.
      Par Florence Aubenas

      A la télévision et dans les magazines de faits divers, le docteur Joël Le Scouarnec aimait suivre les histoires d’hommes qui lui ressemblaient : les pédophiles. Il se reconnaissait en eux, fier d’être différent. A un détail près : lui ne se ferait jamais attraper. Ça n’arrivait qu’aux autres, il se sentait intouchable. Pendant toute sa carrière, aucun personnel soignant ne l’avait jamais surpris sur le fait, aucune plainte n’avait été déposée par un petit patient ou ses parents. D’une manière redoutable, le chirurgien avait inventé le crime sexuel parfait.

      Finalement arrêté en 2017, à quelques mois de sa retraite, Joël Le Scouarnec, 74 ans, va être jugé pour viols ou agressions sexuelles aggravés de 299 victimes présumées, qu’il a reconnus pour la plupart. Age moyen de ces dernières : 11 ans à l’époque des faits. Mais si le médecin comparaîtra seul dans le box, les défaillances des institutions françaises dans la protection de l’enfance devraient envahir les débats.

      C’est à Vannes, ville où se tiendra son procès devant la cour criminelle du Morbihan à partir de lundi 24 février, que la grande majorité des faits auraient eu lieu. Aujourd’hui disparue, la clinique du Sacré-Cœur était un petit établissement privé tenu par des religieuses quand Joël Le Scouarnec y a été recruté en 1994. A cette époque, le secteur de la santé s’enfonce déjà dans la misère, avec ses restructurations féroces et ses pénuries de recrutements. L’arrivée d’un chirurgien digestif de 44 ans, ancien interne des hôpitaux de Nantes, une femme et trois enfants, ressemble alors à une aubaine.

      A vrai dire, cela fait dix ans que la passion de Le Scouarnec pour son métier a commencé à s’émousser. Sa vie est ailleurs, dans sa « bulle pédophile », selon son expression, depuis qu’il a abusé d’une nièce, 8 ans, sa première victime, en 1985. Désormais, « ça » le tyrannise, il le raconte dans ses journaux intimes tenus pendant plus de trente ans, où, jour après jour, enfant après enfant, il détaille ce qu’il nomme « sa vie sexuelle ».

      Ses viols et agressions d’une dizaine de proches y sont décrits, le volet dit « familial » du dossier, pour lequel il a déjà été condamné à quinze ans de réclusion en 2020. Mais ce sont les hôpitaux qui vont devenir son principal terrain de chasse et le noyau de ce second procès. « Je n’examinais plus les enfants comme des petits malades, j’avais sur eux un regard de pédophile. Tout geste prenait une connotation sexuelle », expliquera le chirurgien pendant l’enquête.

      Au long de sa vie professionnelle, d’autres praticiens vont se faire arrêter pour crime sexuel dans la dizaine d’établissements où il a officié : un psychiatre retrouvé dans le lit d’une malade ou un manipulateur en électroradiologie en gynécologie qui avait violé deux patientes. Joël Le Scouarnec, lui, a mis au point ce qu’il a appelé sa « procédure ».

      Une alerte du FBI

      Dans les couloirs, il repère les enfants seuls dans leur chambre. Si un parent ou un soignant est présent, le chirurgien fait demi-tour : leur demander de quitter la pièce attirerait l’attention. Il revient plus tard. Pousse la porte. Lance quelques phrases, toujours les mêmes, lapidaires et professionnelles : « Je viens voir si tu as mal au ventre », ou bien « Est-ce que ça te brûle quand tu fais pipi ? » Ensuite, tout va très vite. Le bas du corps est dénudé, les mains s’y glissent, gestes furtifs maquillés en examens médicaux. La porte s’ouvre ? Il suffit de rabattre le drap.

      Joël Le Scouarnec veille à ne jamais provoquer ni traces ou douleur physique, rien qui puisse entraîner des cris. Trop de résistance le fait renoncer. Ça n’arrive jamais, ou presque. La blouse blanche, le statut d’adulte, la maladie, tout pousse les enfants à se soumettre. Les petits surtout : « L’avantage des filles de cet âge [entre 3 et 10 ans], c’est qu’on peut les toucher sans qu’elles se posent trop de questions », écrit le chirurgien dans son journal.

      Passée la puberté, ou à son approche, les viols et agressions auraient surtout été commis en salle d’opération, sous anesthésie. Le médecin évitait tout geste susceptible d’inquiéter les jeunes malades. Mais au bloc, il est impossible d’être seul, cet univers très fermé où cinq professionnels au moins se surveillent les uns les autres. « Il faut savoir être patient et compter sur sa chance », explique le journal de Joël Le Scouarnec. Une infirmière tourne le dos ? L’anesthésiste regarde ailleurs ? De nouveau, les mains du chirurgien plongent sur ou sous le drap, qui recouvre les corps endormis, hors de la zone à opérer. « J’ai fait des centaines d’interventions avec lui et je n’ai jamais rien vu », racontera plus tard un confrère.

      La première alerte va arriver dans les années 2000, de très loin : les Etats-Unis. Au cours d’une opération internationale ciblant des sites pédopornographiques sur le dark Web, la police fédérale américaine (FBI) alerte la France sur trois paiements effectués par le biais de la carte bancaire du chirurgien. Mais, le 9 décembre 2004, pas d’opération surprise à l’aube dans la maison familiale : Joël Le Scouarnec est convoqué à la #gendarmerie à Grand-Champ, près de Vannes, ce qui lui laisse le temps de dissimuler les preuves. Aucune perquisition n’a lieu à l’hôpital, aucun proche ni collègue n’est entendu.

      Imbroglio institutionnel

      Pendant sa garde à vue, pliée en vingt-cinq minutes et cinq questions, le chirurgien plaide la crise conjugale. Dès le lendemain, il est de retour dans la chambre des petits patients. Condamné en novembre 2005 à quatre mois de prison avec sursis, sans obligation de soins ni restriction professionnelle, il triomphe dans son journal : « Je suis passé entre les gouttes. »

      En 2005, il a 55 ans et vient de quitter la clinique de Vannes pour l’hôpital public de Quimperlé, dans le Finistère. Il y brigue, pour la première fois, le statut de « praticien hospitalier », un poste plus stable, mais plus contrôlé que dans le privé.

      A ce moment-là, va se nouer un imbroglio institutionnel aux conséquences terribles. Tout démarre d’un psychiatre, Thierry Bonvalot, alors président du comité médical d’établissement de l’hôpital de Quimperlé. Par un confrère, qui a expertisé Joël Le Scouarnec dans l’affaire de pédopornographie de 2004, Thierry Bonvalot a eu écho de sa condamnation et s’alarme de son recrutement dans une lettre au directeur de l’hôpital, en juin 2006, puis dans une autre au conseil départemental de l’#ordre_des_médecins du Finistère, le mois suivant. Réclamé, le casier judiciaire du chirurgien arrive. Il porte la mention : néant. Débordé, le greffe de Vannes n’a toujours pas mis le fichier à jour, sept mois après la condamnation du chirurgien, qui peut officiellement être titularisé le 1er août 2006.

      Enfin actualisé, l’extrait de casier est posté à l’ordre des médecins du Finistère en novembre de la même année. Mais au lieu d’éclaircir l’affaire, il va augmenter la confusion, faisant du cas Le Scouarnec celui dont chacun tente de se défausser. L’ordre transmet le dossier à l’antenne locale de la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass), qui le transmet elle-même à la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) – ces deux instances ont été remplacées, en 2010, par l’agence régionale de santé –, ainsi qu’au ministère de la santé.

      Admis à l’unanimité au conseil de l’ordre

      « Si sa condamnation avait été connue avant, il n’aurait pas été nommé », regrette le ministère de la santé début 2007. Mais que faire désormais ? Aucune nouvelle plainte ne vise le chirurgien. Au contraire. Dans une lettre, le directeur de l’hôpital de Quimperlé loue Joël Le Scouarnec, « sérieux et compétent » ; son recrutement aurait même sorti son établissement d’une « grave crise ». Dès lors, le ministère tranche : retour de l’affaire à l’envoyeur, c’est-à-dire à l’ordre des médecins du Finistère, garant de la moralité de la profession. La Drass estime que c’est à la Ddass de le saisir, la Ddass pense que c’est le rôle de la Drass. Personne ne bouge. Entretemps, dans le département, Joël Le Scouarnec a été admis à l’unanimité au conseil de l’ordre.

      Les courriers du psychiatre Thierry Bonvalot auraient pu déclencher des investigations administratives. Mais ils n’ont été transmis ni au ministère, ni à la Drass, ni à la Ddass. L’affaire Le Scouarnec vient de se dissoudre dans le marécage bureaucratique.
      Quand le service de chirurgie ferme à Quimperlé, Joël Le Scouarnec rejoint l’hôpital de Jonzac (Charente-Maritime) en 2008. Cette fois, son casier le suit. Mais là encore, la directrice d’alors évoquera devant les enquêteurs la pénurie de médecins. « Il était très gentil », précisera-t-elle en parlant du chirurgien. « Aucune agression physique n’ayant eu lieu », il n’est pas accompagné de mesure particulière.

      C’est une petite fille de 6 ans, alors voisine du chirurgien à Jonzac, qui a permis son arrestation en avril 2017 : il l’avait agressée au fond de son jardin. Alors seulement, ses journaux intimes ont été découverts : ils constitueront la principale pièce à charge au procès de Vannes.

      #enfants #malades #inceste #crimes_sexuels

    • Les « carnets noirs » de Joël Le Scouarnec, le chirurgien pédophile
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/01/03/les-carnets-noirs-de-joel-le-scouarnec-le-chirurgien-pedophile_6024661_16535

      Au téléphone, le gendarme répète que Joël Le Scouarnec vient d’être arrêté, mais la jeune femme n’arrive pas à l’imaginer en prison, lui « qui était toujours passé entre les mailles du filet ». Elle se trouve projetée trente ans en arrière, petite fille invitée dans le manoir des Le Scouarnec. Comme jadis, il lui semble sentir la main de son oncle Joël venir se poser sur son épaule, « une main lourde », pareille à « une chape de plomb ». Et remontent ses sentiments d’alors : « Contre lui, je ne suis rien. »

      (...) Depuis le collège, il dresse l’inventaire des livres lus, des opéras entendus, des monuments visités, des plus beaux paysages. Certains recensements pourtant obéissent à un autre ordre : 301 544 photos et vidéos pédopornographiques, rangées méthodiquement, par série et par thèmes – zoophilie, scatologie, enfants nus… Les journaux intimes du chirurgien − que des victimes ont aujourd’hui baptisés « les carnets noirs » − aussi sont découverts.
      Pendant vingt-huit ans (de 1989 à 2017), jour après jour, Le Scouarnec y détaille des abus et des viols sur des enfants dans la douzaine d’établissements où il a opéré. 349 victimes potentielles auraient déjà été dénombrées, menaçant de submerger l’enquête sous les investigations.

      https://archive.ph/XIwlo