• CJUE | Un demandeur d’asile ne peut pas être soumis à un test psychologique afin de déterminer son orientation sexuelle
    https://asile.ch/2018/01/25/cjue-demandeur-dasile-ne-etre-soumis-a-test-psychologique-afin-de-determiner-o

    La réalisation d’un tel test constitue une ingérence disproportionnée dans la vie privée du demandeur Un demandeur d’asile était venu chercher une protection en Hongrie car il craignait d’être persécuté dans son pays d’origine en raison de son homosexualité. Tout en reconnaissant que les déclarations de cette personne ne présentaient pas de contradictions, les autorités […]

  • Procédures-bâillons : les chercheurs visés par l’intimidation judiciaire
    https://www.franceculture.fr/droit-justice/procedures-baillons-les-chercheurs-vises-par-lintimidation-judiciaire

    Il raconte l’histoire longuement, avec une certaine émotion. #Laurent_Neyret est soulagé, mais encore surpris des trois années de procédure judiciaire qu’il vient de traverser. Elles se sont achevées fin septembre par sa relaxe définitive en appel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce chercheur en droit privé ne s’attendait pas à se retrouver un jour sur le banc des accusés… pour avoir fait son travail. Ce qui lui est reproché : un #article_scientifique.

    Tout commence un jour de 2014 quand ce professeur à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines reçoit un appel de l’éditeur de la revue Environnement et Développement durable : la police judiciaire veut le voir. Quelques semaines plus tôt, le chercheur a publié un article scientifique. Comme souvent, il y commente une décision de #justice. En l’occurrence, la récente condamnation de l’entreprise #Chimirec.

    #recherche #environnement #liberté_d'expression #justice #intimidation #procédure_baillon

  • La charge de la preuve
    http://www.laviedesidees.fr/La-charge-de-la-preuve.html

    La cour d’assises offre un magnifique terrain ethnologique : entre témoignages, expertises, aveux et débats, la recherche de vérité s’y construit de manière coopérative. C’est ainsi que le système inquisitoire en vigueur en Europe peut servir les intérêts de la victime et de la société.

    Livres & études

    / #justice, vérité, rationalité, #procédure

    #Livres_&_études #vérité #rationalité

  • Right to remain Toolkit

    The #Right_to_Remain_Toolkit is a guide to the UK immigration and asylum system. It gives an overview of the legal system and procedures, with detailed information on rights and options at key stages, and actions you can take in support of your claim, or to help someone else.

    Understanding the asylum and immigration system, and your own legal case, is more important than ever. Cuts to legal aid (free, government-funded legal representation) mean that more and more people have no lawyer at all and are forced to navigate this very complicated system without legal representation.

    Take an active role in your legal case. The Right to Remain Toolkit will help you do this. Even if you have a lawyer, it’s important to understand your own legal case – this is your case and your life and you need to keep track of what is happening and whether the lawyer is doing the things they should be. You will also learn what you and your supporters can do to help strengthen the legal case. Look out for the yellow ACTION SECTION boxes throughout the Toolkit!

    https://righttoremain.org.uk/toolkit
    #manuel #asile #migrations #réfugiés #droit_d'asile #droit_des_étrangers #droits #UK #Angleterre #procédure_d'asile

  • Inside Britain’s asylum appeal system – what it’s like to challenge the #Home_Office

    New evidence suggests that where an asylum seeker ends up in Britain could have a significant impact on the likelihood that they are granted refugee protection, regardless of whether their life is in danger. From an Afghan child fleeing forced recruitment into the Taliban, to a Ugandan lesbian fleeing police violence, geography seems to be affecting the justice process that asylum seekers often depend upon for their safety and their lives.


    https://theconversation.com/inside-britains-asylum-appeal-system-what-its-like-to-challenge-the
    #procédure_d'asile #UK #Angleterre #asile #migrations #réfugiés #recours

  • Gisti : « Droit d’asile : ça se durcit d’année en année »

    S’il est évident qu’un campement reste déplorable, cela reste aussi un moyen de regroupement et d’actions : des solidarités s’y créent, des gens de l’extérieur viennent, en dehors de tout engagement associatif ou militant ; il s’en dégage une dynamique vraiment intéressante. La force d’action devient conséquente dès qu’elle ne se cantonne pas uniquement à du juridique.

    L’évacuation a beau être annoncée comme humanitaire — comme si tout d’un coup on avait bon cœur et qu’on ne voulait plus laisser les gens dans cette situation —, le but caché est avant tout de disperser les gens et de les rendre invisibles. Si les« dublinés » sont éparpillés dans les quatre coins de la France, il leur est beaucoup plus difficile de comprendre la situation dans laquelle ils se trouvent, de trouver des associations et des avocats pour les accompagner dans leur défense, de s’organiser. Les Centres d’accueil et d’orientation qui ont été ouverts dans l’urgence, ou encore les CHU de migrants3, se trouvent parfois dans des zones très isolées. Il s’agit véritablement d’une dispersion organisée ; cela a été le cas pour les gens de Calais et ceux des campements parisiens. Ce n’étaient pas des évacuations humanitaires, mais bel et bien une manière de stopper ces regroupements, toutes ces solidarités, et de dire aux exilés « Non, vous ne pouvez pas décider ».

    Parlons aussi du #camp_humanitaire de la porte de #la_Chapelle : il ne peut pas accueillir tout le monde, et c’est un vrai piège pour les « #dublinés ». Pour entrer dans ce camp-là, il faut donner ses empreintes, ce qui n’est pas le cas dans le système normal de l’asile. Cela leur permet de repérer ceux dont les empreintes ont déjà été prises dans un autre pays européen ; ils seront alors renvoyés avant même d’avoir pu déposer une demande d’asile. Nous faisons face à un système complètement dérogatoire, ad hoc. À l’intérieur de ce camp, on trouve aussi une sorte de « sous-préfecture », ou plutôt de centre d’évaluation de la situation administrative. Comme cela n’existe pas dans la loi, ils ont dû prendre un texte pour le créer, auquel nous n’avons pas encore eu accès.


    https://www.revue-ballast.fr/gisti-lasile

    #in/visibilité #asile #migrations #réfugiés #visibilité #invisibilité #destruction #Calais #campement #Dublin #empreintes_digitales #renvois #expulsions #camps_humanitaires #camps_de_réfugiés #solidarité #procédure_accélérée #procédure_d'asile #accès_à_la_procédure

    cc @isskein

  • AIDA Country Report : #Portugal

    The new Country Report on Portugal, the 21st country covered by the Asylum Information Database, provides a detailed account of the country’s legal framework, policy and practice relating to the asylum procedure, reception conditions, detention of asylum seekers and content of international protection.

    Portugal has been at the centre of the implementation of the relocation programme from Italy and Greece, with a total 1,507 asylum seekers relocated so far. Asylum seekers arriving in the country through relocation had initially had their cases fast-tracked, though this trend seems to have subsided due to the increasing number of cases before the Aliens and Borders Service (SEF), the authority responsible for examining asylum claims.

    Portugal has also set up a special coordination framework bringing together different reception providers in the context of relocation. Relocated asylum seekers benefit from an 18 to 24-month support programme by service providers such as the Platform for Reception of Refugees (PAR), followed by the Portuguese Refugee Council (CPR), the Municipality of Lisbon, União de Misericórdias, the Portuguese Red Cross, and other municipalities. Provisional figures suggest that one third of relocated asylum seekers in working age who are now coming to the end of the 18-month integration programme have secured employment in Portugal.

    Reception arrangements for relocation run parallel to the reception system already established for spontaneously arriving asylum seekers, whereby reception responsibility is allocated to different actors depending on the type and stage of procedure an applicant is in. Asylum seekers in the regular procedure receive reception conditions from the Institute of Social Security (ISS), in admissibility and accelerated procedures by CPR, in appeal procedures by Santa Casa da Misericórdia de Lisboa (SCML), and in the border procedure by the SEF.

    The border procedure remains a crucial feature of the Portuguese asylum system, as it foresees systematic detention of asylum seekers pending the examination of inadmissibility and accelerated procedure grounds at the border, which lasts 7 days. A total 260 applicants had their claims processed in detention at borders and transit zones in 2016, the vast majority in Lisbon airport. The border procedure is applied to asylum seekers, with the exception of certain categories of vulnerable groups. Whereas unaccompanied children and families were previously exempted from detention at the border, a change in practice has been witnessed in 2016, whereby these persons are only released from detention and allowed into the territory after a couple of weeks.

    In 2016, Portugal registered 1,469 asylum applications, predominantly from Syria, Eritrea, Ukraine and Iraq. All four nationalities were granted protection at a nearly 100% rate by the SEF. Nationals of Ukraine and Iraq, as well as some Syrian nationals, are only granted subsidiary protection, meaning that they are entitled to shorter residence permits and more stringent rules on travel documents and naturalisation than refugee status holders.

    https://www.ecre.org/aida-country-report-portugal
    #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #accueil #logement #hébergement #procédure_d'asile #détention_administrative #rétention #relocalisation #vulnérabilité #travail #santé #éducation

    Lien vers le #rapport :
    http://www.asylumineurope.org/sites/default/files/report-download/aida_pt.pdf

  • CSP Genève | Prise de position sur la restructuration de l’asile
    https://asile.ch/2017/11/28/csp-geneve-prise-de-position-restructuration-de-lasile

    La restructuration du domaine de l’asile est une réforme complexe qui a été lancée en 2011, il y a plus de six ans. Elle vise officiellement à accélérer les procédures d’asile et s’accompagne de la mise en place d’une protection juridique. Toutefois l’accent mis sur l’exécution rapide des renvois, la concentration des demandeurs d’asile pour […]

  • Au Tchad, des réfugiés espèrent être sélectionnés pour pouvoir enfin rejoindre la France

    L’Office français de protection des réfugiés et apatrides a sélectionné 240 Centrafricains et Soudanais dans le cadre du plan d’accueil du président Emmanuel Macron.

    Le recrutement de réfugiés africains qu’on vient auditionner sur leur continent est une première pour la France. Le 27 juillet, Emmanuel Macron, sachant impossible d’ouvrir dans l’immédiat des hot spots en Libye, avait annoncé l’organisation de « missions de protection dans les pays du Sahel ». Le sommet de l’Elysée du 28 août en a scellé le principe avec les présidents tchadien et nigérien.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/28/au-tchad-des-refugies-esperent-etre-selectionnes-pour-pouvoir-enfin-rejoindr
    #externalisation #procédure_d'asile #migrations #réfugiés #France #asile #Tchad #OFPRA #hotspots #Niger
    cc @isskein

    • L’Ofpra a mené sa première mission d’identification de réfugiés au Tchad

      L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a mené, cette semaine, au Tchad, sa première mission d’identification de réfugiés éligibles à l’asile en France. Une délégation cet organisme français a entendu plus de 200 personnes. Il s’agit de la première mise en œuvre de la décision du président français, Emmanuel Macron, de mener, dans le Sahel, une identification de réfugiés éligibles au droit d’asile et qui éviteraient ainsi la dangereuse route illégale de la Libye et de la Méditerranée.

      http://www.rfi.fr/afrique/20171028-france-tchad-niger-ofpra-tchad-niger-refugies-droit-asile-emmanuel-macr

  • Asylum seekers from violence ridden Somalia face asylum lottery in Europe

    Available statistics compiled by ECRE’s AIDA team from Austria (72.7), Belgium (63.8), Germany (83.1), Greece (76.8), Hungary (75), Sweden (54.3), Switzerland (89.1) and Norway (51.4) reveal that overall recognition rates are differing with almost 40 per cent. “While the statistics does not address the grounds for protection, it seems clear that the situation in Somalia and the risks faced by those fleeing the country are ‘translated’ differently across European Member State,” says Julia Zelvenska Head of Legal Support & Litigation, ELENA Coordinator for ECRE.

    https://www.ecre.org/asylum-seekers-from-violence-ridden-somalia-face-asylum-lottery-in-europe
    #loterie_de_l'asile #Somalie #UE #EU #Europe #taux_de_protection #taux_de_reconnaissance #procédure_d'asile #réfugiés_somaliens

  • Documentaire | Officiers du droit d’asile
    https://asile.ch/2017/10/27/documentaire-officiers-droit-dasile

    Dans les bureaux de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides, des hommes et des femmes accueillent ceux qui viennent du monde entier pour bénéficier du droit d’asile. Ce sont les officiers de protection de l’OFPRA. Ils écoutent, interrogent, décident de donner la protection de la France, ou de la refuser le plus souvent. […]

  • La #Suisse devrait renforcer son cadre de protection des droits de l’homme et mieux répondre aux besoins des migrants vulnérables

    Le Commissaire salue la nouvelle législation sur l’asile qui devrait accélérer et améliorer la qualité des procédures de détermination du statut de réfugié en apportant notamment une aide juridique gratuite dès le début de la procédure. Notant que les autorités envisagent une révision de l’#admission_provisoire qui s’applique entre autres à des Syriens ayant fuit le conflit, le Commissaire appelle les autorités à mettre en place un statut de protection internationale subsidiaire garantissant les mêmes droits que ceux accordés aux personnes bénéficiant du statut officiel de réfugiés. « Il n’est pas acceptable de placer durablement des personnes qui resteront très probablement à long terme en Suisse dans une situation difficile et précaire entravant leur intégration. C’est pour cela qu’il convient de lever les restrictions juridiques que ce statut impose à des personnes nécessitant une protection internationale, notamment en matière de mobilité géographique, de regroupement familial et d’aide sociale », a déclaré le Commissaire.

    Concernant la détention des migrants, le Commissaire demande à supprimer la possibilité de détenir administrativement des enfants migrants de plus de 15 ans pratiquée dans certains cantons. Il invite également les autorités suisses à cesser de détenir des enfants, avec ou sans famille, dans les zones de transit des aéroports internationaux. Préoccupé par des cas de parents séparés d’avec leurs enfants pour être détenus en vue du renvoi de la famille, le Commissaire recommande de garantir l’unité familiale en cessant toute séparation de famille dans les procédures liées à la migration. De façon générale, il demande à ne recourir à la détention administrative qu’en dernier ressort et de promouvoir les alternatives à la détention.

    https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/switzerland-should-reinforce-its-human-rights-protection-framework-and-better-r

    #Suisse #migrations #réfugiés #vulnérabilité #asile #détention_administrative #rétention #droits_humains #procédure_d'asile #permis_f #aéroport #zone_de_transit

    Lien vers le #rapport :
    https://rm.coe.int/rapport-suite-a-la-visite-en-suisse-du-22-au-24-mai-2017-de-nils-muizn/168075e90c

  • Agora Infos | La course contre l’attente : un jeune Syrien témoigne

    Le 24 septembre 2015, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) décidait de donner la priorité aux traitements des procédures Dublin et de suspendre les décisions sur le fond pour les requérants érythréens, afghans et syriens. Ainsi ceux qui peuvent être renvoyés dans l’espace Schengen reçoivent une réponse rapide et ceux qui obtiennent de rester en Suisse vivent de longs mois d’incertitude qui sont autant d’obstacle à leur intégration.

    https://asile.ch/2017/10/09/agora-infos-course-contre-lattente-jeune-syrien-temoigne

    #procédure_d'asile #Dublin #asile #migrations #réfugiés #accélération_des_procédures #Suisse #modèle_suisse

  • The concept of vulnerability in European asylum procedures

    The EU asylum acquis presents a fragmented legal framework for identifying vulnerable categories of asylum seekers, as well as defining the special guarantees necessary to preserve their ability to enjoy their rights and comply with their obligations in the asylum process. Although increased awareness and adaptability of Member States’ asylum systems has been a primary objective of the successive legislative reforms of the Common European Asylum System (CEAS), this has only yielded limited results in practice so far.

    The application of EU law standards in Member States’ legal orders and systems faces important protection gaps, which result as much from poor implementation as from the complexity of and limitations inherent in current EU asylum law. Moreover, the terminological and conceptual ambiguity relating to the concept of vulnerability and the varying scopes of the categories of asylum seekers considered “vulnerable” in the recast Asylum Procedures and Reception Conditions Directives has contributed to incoherent approaches to the protection of these asylum seekers in national asylum processes.

    http://asylumineurope.org/2017-ii

    #vulnérabilité #asile #migrations #réfugiés #Europe #procédure_d'asile

  • Vulnerability in European asylum procedures: new AIDA comparative report

    The latest AIDA comparative report reveals widely diverse systems for supporting vulnerable groups across European asylum procedures and recommends a series of improvements to ensure adequate and coherent data collection, identification mechanisms, special procedural guarantees and protective use of the Dublin Regulation.

    The EU asylum acquis presents a fragmented legal framework for identifying vulnerable categories of asylum seekers, as well as defining the special guarantees necessary to preserve their ability to enjoy their rights and comply with their obligations in the asylum process. Although increased awareness and adaptability of Member States’ asylum systems has been a primary objective of the successive legislative reforms of the Common European Asylum System (CEAS), this has only yielded limited results in practice so far.

    The application of EU law standards in Member States’ legal orders and systems faces important protection gaps, which result as much from poor implementation as from the complexity of and limitations inherent in current EU asylum law. Moreover, the terminological and conceptual ambiguity relating to the concept of vulnerability and the varying scopes of the categories of asylum seekers considered “vulnerable” in the recast Asylum Procedures and Reception Conditions Directives has contributed to incoherent approaches to the protection of these asylum seekers in national asylum processes.

    https://www.ecre.org/vulnerability-in-european-asylum-procedures-new-aida-comparative-report
    #vulnérabilité #asile #migrations #réfugiés #procédure_d'asile

  • Emmanuel #Macron veut créer des « hotspots » pour gérer les demandes d’asile en #Libye

    « La France va créer dès cet été en Libye des #hotspots », des centres d’examen pour les candidats à l’asile, a annoncé le président Emmanuel Macron ce matin en marge d’une visite d’un centre d’hébergement de réfugiés à Orléans (Loiret). « L’idée est de créer en Libye des hotspots afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été », avec ou sans l’Europe, a-t-il ajouté.

    http://www.liberation.fr/direct/element/emmanuel-macron-veut-creer-des-hotspots-pour-gerer-les-demandes-dasile-en
    #hotspot #externalisation #asile #migrations #réfugiés #France

    cc @i_s_

    –---

    voir la métaliste sur les tentatives de certains pays européens d’externaliser la #procédure_d'asile :
    https://seenthis.net/messages/900122

    • Ah bon ?!?

      La mise en place de Hotspots en Libye n’est finalement « pas possible » cet été comme l’avait annoncé Emmanuel Macron

      La mise en place en Libye de centres pour examiner les demandes d’asile n’est « pas possible aujourd’hui », a jugé l’Elysée, jeudi 27 juillet, dans la soirée. Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait annoncé la création, cet été, de « hotspots » dans ce pays devenu un lieu de passage pour des milliers de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l’Europe.

      http://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/la-mise-en-place-de-hotspots-en-libye-n-est-finalement-pas-possible-cet-ete-comme-l-avait-annonce-emmanuel-macron_2302719.html#xtref=http://m.facebook.com

    • Migrants : « Trier les gens avant leur arrivée en France serait intolérable »

      Identifier les personnes vulnérables, comme cela se fait au Liban ou en Grèce sous la supervision du HCR, est une option -bien que ce n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si l’objectif est de trier les gens -entre migrants économiques et réfugiés- avant leur arrivée en France, c’est intolérable. Pouvoir déposer sa demande d’asile avant d’arriver sur le territoire ne doit pas déboucher sur une restriction du droit de venir en France, que ce soit pour des raisons d’asile ou de migration économique. Ce serait contraire à la convention de Genève qui impose aux signataires d’assurer l’accueil des réfugiés.

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/migrants-trier-les-gens-avant-leur-arrivee-en-france-serait-intolerable_193

    • Déclaration de Filippo #Grandi, chef du #HCR, sur la réunion de Paris le 28 août

      Je me félicite de l’annonce d’un plan d’action complet pour l’appui à des solutions à long terme au problème complexe de la migration mixte ainsi que la résolution de ses causes profondes, en étroite coopération avec les pays d’origine et de transit, et conformément au droit international.

      http://www.unhcr.org/fr/news/press/2017/8/59a55689a/declaration-filippo-grandi-chef-hcr-reunion-paris-28-ao-t.html

      Le HCR se félicite... sic

    • Parigi e i migranti: quale idea di Europa? Ascolta la puntata

      Dal vertice di Parigi sembrano arrivare novità importanti sul grande tema dei nostri giorni, quello dei migranti. Italia, Spagna, Germania e Francia, insieme a Ciad, Niger e Libia, sono forse arrivati a un punto di svolta nella gestione dei flussi migratori. Una strategia complessa dal punto di vista politico e soprattutto umanitario, che mette di fronte l’aspetto della sicurezza e quello morale. Gli sbarchi nel mese di agosto sono diminuiti, ma cosa succede a chi rimane dall’altra parte del mare? L’Italia sembra finalmente non essere più sola, ma qual è l’Europa che viene fuori da questo accordo?

      http://lacittadiradio3.blog.rai.it/2017/08/29/19762

    • Parigi: l’accordo che “li ferma a casa loro”

      L’accordo è raggiunto (per il momento), la strategia definita: teniamoli lontani da noi, costi quello che costi: in termini di risorse pubbliche (le nostre), ma soprattutto in termini di vite e diritti umani, calpestati. Cosa succederà alle persone che resteranno intrappolate nei loro paesi o in quelli di transito? Non sembra preoccupare i Capi di Stato e di Governo che oggi si sono riuniti a Parigi.

      http://www.cronachediordinariorazzismo.org/parigi-laccordo-li-ferma-casa

    • Au Niger, les rescapés du nouveau poste-frontière de l’Europe

      Pour éviter les traversées périlleuses, décourager les réseaux de passeurs et rendre moins visible le flux de migrants, des dizaines de demandes d’asile sont examinées au Sahel depuis octobre. A Niamey, Moussa et Eden font partie des rares personnes acceptées. Loin des 10 000 qu’Emmanuel Macron a promis d’accueillir d’ici fin 2019.

      Au Niger, les rescapés du nouveau poste-frontière de l’Europe
      « Bonjour », articule Moussa, sourire un peu crispé, un sourcil levé en signe d’hésitation. Dans sa bouche, ces deux syllabes résonnent comme celles d’un mot-valise qui porterait tous ses espoirs et ses incertitudes. Le seul mot de français qu’il connaît. De la France, ce père de famille érythréen de 43 ans, à la petite moustache bien taillée et aux yeux fatigués, a « vu quelques photos », entendu parler de « la tour Eiffel ». Dans quelques jours ou quelques semaines, c’est sur cette terre européenne, aussi inconnue que fantasmée, qu’il sera « relocalisé », selon le terme employé par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
      Moussa est l’un des rares gagnants de la loterie de l’asile, désormais mise en place bien loin de l’Europe : à Niamey, au Niger. Avec le récit d’une vie pour seul laissez-passer, Moussa a convaincu les agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), venus l’interroger dans le même conteneur préfabriqué où nous le rencontrons. Une enceinte sécurisée gérée par le HCR, au fond d’une ruelle poussiéreuse de cette capitale poussiéreuse, située au cœur du Sahel. Après deux entretiens, de nombreuses questions et vérifications, Moussa a obtenu le sésame auquel il n’osait plus croire : sa demande d’asile a été approuvée. « Je leur ai simplement dit la vérité, dit-il. J’ai beaucoup souffert. »
      Que font des fonctionnaires français chargés de l’examen des demandes d’asile loin de leurs locaux du Val-de-Marne, sur le sol africain ? Depuis octobre, l’Ofpra a effectué trois « missions de protection » au Sahel, deux au Niger et une au Tchad, pour une durée d’environ une semaine à chaque fois. L’objectif affiché : la réinstallation de réfugiés africains en France, après les avoir évalués dans ces « pays sûrs ». En principe, pour leur éviter « de prendre des risques inconsidérés » en traversant la Méditerranée. Mais il s’agit aussi de décourager les réseaux de passeurs clandestins qui ont longtemps prospéré dans ce pays au carrefour de l’Afrique noire et de l’Afrique du Nord.
      Sans laisser de traces

      Depuis deux ans, d’importants financements versés par l’Union européenne ont persuadé le gouvernement nigérien d’accepter de devenir de facto un de ses postes-frontières. Une loi criminalise désormais les passeurs : transporter des migrants au-delà d’Agadez, la « porte du désert » au nord du pays, est passible d’emprisonnement. Avec la mise en place de mesures répressives dans les pays qu’ils traversent, le nombre de migrants qui atteignent l’Europe a diminué, même si beaucoup empruntent à présent des routes plus dangereuses, à travers le désert, où ils disparaissent sans laisser de traces. Mais pour les gouvernements de l’UE, l’objectif est accompli, avec des migrants moins nombreux et en tout cas moins visibles. Reste en échange à accepter d’en accueillir quelques-uns pour que la logique de cette nouvelle plateforme en terre africaine fonctionne. L’an dernier, Emmanuel Macron s’est engagé à accueillir en France 10 000 réfugiés supplémentaires d’ici la fin de l’année 2019, dont 3 000 personnes en provenance du Tchad et du Niger.
      « Je n’ai absolument aucun doute que nous atteindrons ce nombre », affirme Pascal Brice, directeur de l’Ofpra. Pour l’instant, on est loin du compte. Environ 160 personnes, présélectionnées par le HCR, ont été vues par les agents de l’Ofpra lors de ces deux missions à Niamey. Après ces entretiens, 114 hommes, femmes et enfants - majoritairement érythréens, soudanais et somaliens - sont partis en France. Le nombre est dérisoire, mais le message politique est fort : ceux qui ont des revendications justifiées à l’asile ont une alternative légale et sûre à la dangereuse traversée de la Méditerranée, qui engloutit chaque année des milliers de personnes et leurs espoirs. Si la France leur ouvre ses portes, ils se verront offrir un billet d’avion, un titre de séjour et des mesures d’accompagnement pour faciliter leur intégration, telles qu’une aide au logement ou des cours de langue. Tous les autres devraient rebrousser chemin.
      « La rhétorique qui vise à tracer une distinction claire entre migrants et réfugiés recouvre des enjeux d’ordre politique majeurs, constate Jocelyne Streiff-Fénart, sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste des migrations. L’opposition entre le réfugié, qui aurait des raisons légitimes de fuir et pour cela doit être accueilli, et le migrant économique, qui doit être repoussé, est devenue un élément essentiel d’une politique migratoire qui est clairement configurée comme une entreprise de triage. » Cette distinction entre « les bons et les mauvais migrants », qui appartiendraient à deux catégories imperméables, apparaît pour la chercheuse comme « une tentative de légitimation » de mesures de plus en plus restrictives, « voire brutales ».
      A Niamey, dans l’attente de son départ, Moussa fait les cent pas dans sa tête. Il a envie de parler. Les agents de l’Ofpra voulaient avant tout s’assurer de sa nationalité. Ce qui le prend aux tripes, qu’il régurgite d’une voix monocorde, ce sont les épreuves qu’il a traversées. La ligne de front lors de la guerre contre l’Ethiopie, la pauvreté, ses enfants qu’il ne voit qu’une fois par an, les frustrations, et le service militaire, quasi esclavagiste, qui n’en finit pas. En Erythrée, petit pays de la corne de l’Afrique dirigé par un régime autoritaire, celui-ci est obligatoire pour tous les citoyens. Sa durée est indéterminée. Moussa a passé douze ans sous les drapeaux. Puis, en 2011, il a craqué. « Une nuit, je me suis enfui, raconte-t-il. Je n’ai rien dit à ma femme. J’ai pris un chemin peu fréquenté, et j’ai traversé la frontière, dans l’obscurité. » Il part d’abord au Soudan puis au Soudan du Sud, à Juba, où il se fait embaucher dans un hôtel par un compatriote. Mais la guerre le rattrape. Avec ses économies, et un peu d’aide d’un beau-frère au pays, il prend finalement la décision qui le taraude depuis qu’il est parti : aller en Europe.
      Cul-de-sac libyen

      Une éprouvante traversée du désert le mène jusqu’en Libye, le principal point de départ pour les côtes italiennes. Un pays en plein chaos depuis la chute de Kadhafi, en 2011, où les migrants sont devenus une marchandise à capturer, à vendre et à exploiter. « Nous étions plusieurs centaines, peut-être 500, dans un hangar, raconte Moussa dans un anglais presque impeccable. J’y ai passé plusieurs mois, puis on nous a déplacés dans un autre endroit, puis encore un autre. Chaque fois, nous étions gardés par des hommes en armes. » Trafiquants, miliciens, gardes-côtes, bandits… tout se mêle et devient flou. Les geôliers aboient des ordres en arabe, une langue que la plupart des migrants ne comprennent pas. « Ils nous ont menacés, frappés avec des bâtons de bois ou des câbles. Quand ils étaient nerveux, ou défoncés, ils tiraient à nos pieds. Juste parce que ça les amusait, raconte-t-il. Mais, le pire c’était la faim. »
      Un soir, deux hommes s’emparent d’une jeune femme et l’emmènent à l’écart. « Quand ils l’ont ramenée, elle a pleuré toute la nuit. Que pouvait-on faire ? » dit-il, le regard sombre. Ceux qui peinent à rassembler l’argent dû pour le voyage sont maltraités avec une brutalité systématique, torturés, forcés de rester debout sous le soleil pendant des heures. Par téléphone, ils supplient leurs proches d’envoyer de l’argent, de les sortir de là. Moussa, lui, a déjà versé 3 500 dollars (environ 2 900 euros), mais son départ se fait attendre. La collaboration controversée de l’UE et de la Libye pour endiguer la venue de migrants africains en Europe, y compris par la détention de ces derniers et l’interception des bateaux en mer, a rendu la traversée plus compliquée. Elle a aussi accru la clandestinité dans laquelle opèrent les migrants et leur dépendance aux réseaux organisés de trafiquants.
      Parmi les milliers de personnes bloquées dans le cul-de-sac libyen, dans des conditions abominables, quelques centaines, comme Moussa, peuvent prétendre au statut de réfugiés. Le HCR travaille à les identifier et les faire relâcher. L’an dernier, l’agence onusienne a initié une procédure unique : l’évacuation par avion des demandeurs d’asile jugés les plus vulnérables vers un pays de transit où ils seraient en sécurité, le Niger. Un retour en arrière censé être temporaire, en vue de leur réinstallation, selon le bon vouloir de quelques pays occidentaux. L’enveloppe d’aide européenne ne venant pas sans contrepartie, les autorités nigériennes ont donné leur feu vert non sans émettre quelques craintes de voir leur pays devenir un « hotspot » où tous les recalés à l’examen de l’asile se retrouveraient coincés. « Nous avons environ 1 000 personnes sous notre protection en ce moment sur le territoire nigérien, dit Alessandra Morelli, représentante du HCR au Niger. Nous attendons que ces personnes puissent être accueillies par des pays tiers. Le succès de la démarche dépend de l’engagement des Etats membres de l’UE et de la communauté internationale. C’est seulement à travers cette solidarité que ces gens peuvent avoir l’espoir de reconstruire leur vie. »
      « On sait ce qui nous attend »

      L’initiative lancée par la France suscite l’intérêt d’autres pays. La Suisse et les Pays-Bas ont récemment effectué une mission au Niger. La Finlande, le Canada, l’Allemagne et le Royaume-Uni pourraient prochainement faire de même. Eden, 22 ans, doit bientôt être accueillie en Suisse. Avec ses traits fins, ses yeux brun profond soulignés d’un trait d’eye-liner et ses petites boucles d’oreilles mauves assorties à son vernis à ongles, la jeune Erythréenne mêle la coquetterie d’une adolescente à l’assurance de celles qui en ont déjà trop vu pour se laisser impressionner. Elle raconte son calvaire, parle de ses rêves d’avenir, son envie de « devenir esthéticienne. Ou médecin, si je peux aller à l’université ». La détermination ponctue chacun de ses mots. « Bien sûr qu’on sait ce qui nous attend lorsqu’on part », dit-elle en amharique, qu’une interprète traduit. Sur les réseaux sociaux, des photos circulent de ceux, tout sourire, qui ont réussi à atteindre le mythe européen. Mais les récits d’horreur, d’abandons dans le désert, de bateaux qui sombrent au milieu des vagues, de tortures dans les camps libyens, ont aussi fait leur chemin jusque dans les villages de la corne de l’Afrique. Dans leur bagage, certaines femmes emportent des contraceptifs parce qu’elles s’attendent à être violées. « Ça ne veut pas dire que l’on sait comment on va réagir, si l’on tiendra le coup, mais on sait que ce sera horrible. De toute façon, quelles sont les autres options ? »
      Pour quelques élus, extraits du flux migratoire au terme d’un processus de sélection en entonnoir, le voyage prend bientôt fin, à leur grand soulagement. A son arrivée en France, Moussa devrait obtenir la protection subsidiaire, un statut un cran en dessous de celui de réfugié. Il pourra le renouveler au bout d’un an, si ses raisons de ne pas rentrer en Erythrée sont toujours jugées légitimes. Aux yeux des autorités européennes, l’espoir d’une vie meilleure ne suffit pas.

      *Les prénoms ont été changés

      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/03/au-niger-les-rescapes-du-nouveau-poste-frontiere-de-l-europe_1647600

    • EU to consider plans for migrant processing centres in north Africa

      Leaked draft document says idea could ‘reduce incentive for perilous journeys’

      The EU is to consider the idea of building migrant processing centres in north Africa in an attempt to deter people from making life-threatening journeys to Europe across the Mediterranean, according to a leaked document.

      The European council of EU leaders “supports the development of the concept of regional disembarkation platforms”, according to the draft conclusions of an EU summit due to take place next week.

      The EU wants to look at the feasibility of setting up such centres in north Africa, where most migrant journeys to Europe begin. “Such platforms should provide for rapid processing to distinguish between economic migrants and those in need of international protection, and reduce the incentive to embark on perilous journeys,” says the document seen by the Guardian.

      Although the plan is winning influential support, it faces political and practical hurdles, with one expert saying it is not clear how the EU would get foreign countries to agree to be “vassal states”.

      Migration is high on the agenda of the two-day summit, which opens on 28 June. EU leaders will attempt to reach a consensus on how to manage the thousands of refugees and migrants arriving each month.

      The German and French leaders, Angela Merkel and Emmanuel Macron, met near Berlin on Tuesday to agree on a common approach, amid fears in their camps that the European project is unravelling.

      Before the meeting France’s finance minister, Bruno Le Maire, said Europe was “in a process of disintegration. We see states that are turning inward, trying to find national solutions to problems that require European solutions.”

      He called for “a new European project” on immigration, as well as economic and financial issues, “to consolidate Europe in a world where you have the United States on one side, China on the other and we are trapped in the middle”.

      At the end of the meeting, which was dominated by eurozone reform, Macron said the EU would “work with countries of origin and transit” to cut off illegal people-smuggling routes, and build “solidarity mechanisms, both externally and internally”. The EU border and coastguard agency Frontex would be expanded to become “a true European border police”.

      Merkel is under pressure from her hardline interior minister, Horst Seehofer, to come up with a European plan by the end of the month. Germany continues to receive more applications for asylum than any other EU member state. Seehofer wants German border guards to start turning people away if there is no EU-wide progress.

      It was not immediately clear how the EU document’s proposal for “regional disembarkation platforms” would work, or where they might be set up.

      Elizabeth Collett, the director of the Migration Policy Institute in Brussels, said it was a “watered-down version” of Austrian-Danish proposals that had called for arrivals in Europe to be sent back to their point of departure to have their claims processed.

      “What has clearly changed is the level of political backing for this,” she said.

      The plan prompted questions about how it would work and the cost involved, she said. “It looks great on paper, but can you get countries to sign up from outside Europe and basically be vassal states?”

      The other big problem was ensuring the centres met EU standards, she said. “The conditions, the processing, all of the things that require a high degree of knowledge and are quite hard to manage within the EU, these are big questions.”

      The plan, however, appears to be helping unite EU countries that are deeply divided on migration.

      Italy and France support the idea of asylum centres outside EU territory, an idea that helped defuse diplomatic tensions after the two countries clashed when the new populist government in Rome refused to allow the docking of a ship carrying 630 migrants.

      Macron, who has previously raised the idea, proposed it when he met the Italian prime minister, Giuseppe Conte, last week.

      The EU struck a deal with Turkey in 2016 that drastically reduced migrant flows, but the bloc has found it harder to work with north African governments, especially Libya, from where most sea crossings begin.

      The European commission has rejected a Turkey-style deal with Libya because of instability in the country. But Italy’s previous government struck deals with Libyan militia and tribes and helped relaunch the Libyan coastguard. These actions contributed to a sharp reduction in the number of people crossing the central Mediterranean, but critics reported an increase in human rights violations.

      According to the draft document, the EU would like to set up the centres in collaboration with the UN refugee agency and the International Organization for Migration, a UN-related body that has previously criticised the paucity of legal routes for African migrants to travel to Europe.

      Dimitris Avramopoulos, the EU migration commissioner, is expected to spell out details of the disembarkation centres later this week.

      https://www.theguardian.com/world/2018/jun/19/eu-migrant-processing-centres-north-africa-refugees?CMP=share_btn_tw
      #Afrique_du_nord

  • How #McKinsey quietly shaped Europe’s response to the refugee crisis

    Germany has paid McKinsey 29.3 million euros, the equivalent of nearly $34 million, for work with the federal migration office that began in October 2015 and continues to this day. The office also brought in two Europe-based firms, #Roland_Berger and #Ernst_&_Young.

    Among McKinsey’s projects has been the development of fast-track arrival centers with the capacity to process claims within days. The company’s work on migration issues also has taken its consultants to Greece and Sweden. This year, McKinsey submitted a bid for a project with the United Nations.

    Experts in international law said the German case illustrates risks associated with McKinsey’s input. Today, asylum decisions handed down by the federal migration office come faster but are leaving an increasing number of migrants with fewer rights, above all the right to family reunification, triggering hundreds of thousands of appeals that have created a new backlog — not in asylum centers, but in German courts.

    “We’re not used to seeing business consultants brought into the process,” said Minos Mouzourakis of the Brussels-based European Council on Refugees and Exiles. “McKinsey and others developed a system for more efficient management of asylum cases to make sure that the backlog of cases could be cleared. This led to a substantial number of decisions being taken, but with a significant drop in quality.”

    https://www.washingtonpost.com/world/europe/how-mckinsey-quietly-shaped-europes-response-to-the-refugee-crisis/2017/07/23/2cccb616-6c80-11e7-b9e2-2056e768a7e5_story.html
    #Allemagne #privatisation #consulting #Grèce #Suède #asile #migrations #réfugiés #procédure #accélération_des_procédures #fast-track #management

    via @isskein

  • Centres de procédure en Afrique du Nord : une illusion récurrente

    L’idée de mener des procédures d’asile au Nord de l’Afrique occupe de plus en plus le débat public. Or, cette pratique ne serait pas conforme aux #droits_humains. Pour sauver des vies, il faut instaurer des voies d’accès sûres et légales pour les réfugié-e-s vers l’Europe

    https://www.osar.ch/des-faits-plutot-que-des-mythes/articles-2017/centres-de-procedure-en-afrique-du-nord-une-illusion-recurrente.html


    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Afrique_du_Nord #EU #UE #Europe #procédure_d'asile #droit

  • Vu dans les archives de @vivre... pour supporter l’idée de #modèle_suisse, en matière d’#asile (cette fois-ci concernant le concept de #pays_sûr) :
    Session parlementaire spéciale contre les étrangers | Une révision fondée sur le rejet

    Une fois de plus, les atteintes au droit d’asile sont nombreuses dans cette énième révision, dont la principale nouveauté consiste à prononcer une non-entrée en matière pour tous ceux qui sont passés par un pays tiers « sûr ». Jusqu’ici, la Suisse, qui a inventé la notion de pays « sûr » pour ne plus avoir à examiner en détail chaque cas individuel (une idée reprise depuis par de nombreux pays européens), ne l’appliquait qu’à des pays d’origine. En dressant à l’avenir une liste de pays tiers sûrs, qui englobera évidemment toute l’Europe, nos autorités veulent à l’avenir renvoyer aussi systématiquement que possible ceux qui auront transité par ces pays.

    https://asile.ch/2004/04/05/legislationsession-parlementaire-speciale-contre-les-etrangersune-revision-fon
    #migrations #Suisse #réfugiés
    cc @isskein

    • Vu aussi dans les archives de @vivre :

      Editorial | Notre liberté, profitons-en !

      Le tour de vis législatif du DFJP ne vise ainsi qu’à exclure (page 11). Une logique que l’on retrouve dans l’appréciation suisse du système Dublin. Les déclarations montrent combien son entrée en vigueur est porteuse d’espoir pour la Suisse… de refouler à tout va : « Après une semaine d’utilisation, nous avons obtenu plus de 50% de résultats positifs », se réjouit le directeur de l’ODM.

      https://asile.ch/2009/02/03/notre-liberte-profitons-en

    • Voici aussi, peut-être une idée venant de Suisse (ou ailleurs ? A confirmer) et qui a été mise en place en France après qu’en Suisse (cela est sûr) —> la procédure accélérée

      Après la plateforme, il leur faut se rendre à la préfecture qui va « trier » les demandes d’asile selon trois types de traitement différents : il y a la « procédure normale », la « procédure Dublin », mais aussi la « #procédure_accélérée » issue de la dernière loi.

      –-> la dernière réforme de l’asile en France (votée le 29 juillet 2015)

      ça aussi, on connaît depuis longtemps en Suisse :

      Il y a une autre chose à savoir concernant la procédure Dublin : maintenant, quasiment tous les « dublinés » sont assignés à résidence et doivent aller pointer au commissariat deux fois par semaine.

      Ici par contre le vocabulaire change. On parle de personnes « en fuite » en France, de « disparitions » en Suisse... mais c’est la même idée : dissuader avant tout !

      Comme l’État français n’arrive pas à renvoyer autant de gens qu’il le souhaiterait, il utilise l’assignation à résidence et le placement dans la catégorie « en fuite » pour décourager les gens et, comme il le dit, « envoyer un signal fort aux futurs exilés qui auraient pour projet de venir en France ».

      https://www.revue-ballast.fr/gisti-lasile

    • Et un message reçu d’une collègue, Sophie Malka, le 25 septembre 2015 :

      il me semble que la Suisse a été un mauvais exemples sur pas mal d’aspect : mesures de contrainte, détention administrative de longue durée (copiée par la directive retour), liste de pays tiers sûrs, etc.?

      je mets ici en vue d’un possible, éventuel, souhaitable article sur le modèle suisse (n’est-ce pas, @isskein ?)

    • Et encore un petit exemple :

      It is therefore unsurprising that modern passports were also relatively late arrivals on the scene. According to Torpey, the passport ’arose out of the relatively inchoate international system that existed during the nineteenth century’. Where refugees were concerned, however, the problem they faced was not so much the emergence of the passport (although some refugees can find it very difficult to obtain one), but the complementary expansion of the system of visas, that is, state-issued permits for entry to a country that a traveller was required to carry over and above a passport. These were used in the 1930s to block movement by Jewish refugees who possessed passports; the Swiss government responded to the 1938 Anschluss of Germany and Austria by imposing visa requirements on Austrian passport holders . More broadly, the visa system served at the time to affirm a distinction between more and less ’civilised’ states.

      (pp.79-80)
      Tiré du livre « What is a refugee ? », Maley, 2016

    • Et puis encore:

      L’histoire du tampon « J » dans les passeports des Juifs allemands commence au printemps 1938 par les protestations émises par Heinrich Rothmund auprès de la légation allemande contre l’arrivée des Juifs allemands et autrichiens sur le territoire helvétique. Il convient ici de se rappeler que Heinrich Rothmund a souligné en 1941 : « Entre autres tâches, je combats aussi l’enjuivement de la Suisse depuis plus de vingt ans avec la police des étrangers et j’ai empoigné avec une particulière énergie le problème des émigrés juifs d’Allemagne. »

      https://www.letemps.ch/opinions/1998/09/29/affaire-tampon-j-passeports-citoyens-juifs-une-revision-trompe-oeil

    • Voici un autre exemple où la Suisse semble inspirer (sic) d’autres pays...

      On peut aussi s’inquiéter de l’effet que cherche à produire la Suisse sur la scène internationale. Et de sa responsabilité dans les conséquences pour les hommes, femmes et enfants concernés par d’éventuelles expulsions. Le Times of Israel du 11 avril 2018 relevait ainsi : « Dimanche, la chaîne Hadashot a fait savoir qu’Israël réfléchissait également à renvoyer les demandeurs d’asile érythréens dans leur pays, malgré son triste bilan en matière de droits de l’Homme, conformément à un jugement récent émis par un tribunal suisse qui a statué qu’il était sûr pour plusieurs milliers d’Erythréens qui demandaient l’asile en Suisse de retourner chez eux. »

      En d’autres termes, la Suisse montre la voie...

      Tiré de :
      Vivre Ensemble | Érythrée : la Suisse devant le Comité de l’ONU contre la torture
      https://asile.ch/2018/04/12/vivre-ensemble-erythree-suisse-devant-comite-de-lonu-contre-torture
      Un article paru sur le site de @vivre

  • Thousands of refugees on Greek islands risk losing vital services as charities prepare to withdraw

    ’Who’s going to do child protection services on the island? Who’s going to do education? Who’s going to do the food?’

    http://www.independent.co.uk/news/refugees-latest-greek-islands-government-unhcr-humanitarian-crisis-fe
    #île #Grèce #asile #migrations #réfugiés #accueil #hotspots #financement #sous-financement #bénévolat #aide

  • Commission européenne | Procédure d’infraction engagée contre la Hongrie concernant la législation de cette dernière en matière d’asile
    http://asile.ch/2017/05/17/commission-europeenne-procedure-dinfraction-engagee-contre-hongrie-concernant-

    La Commission a décidé aujourd’hui de poursuivre le cours de la procédure d’infraction à l’encontre de la Hongrie en ce qui concerne la législation de cette dernière en matière d’asile, en lui adressant une lettre de mise en demeure complémentaire.