• How McDonald’s and Wal-Mart Became Welfare Queens - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/2013-11-13/how-mcdonald-s-and-wal-mart-became-welfare-queens.html

    According to one study, American fast food workers receive more than $7 billion dollars in public assistance. As it turns out, McDonald’s has a “McResource” line that helps employees and their families enroll in various state and local assistance programs. It exploded into the public when a recording of the McResource line advocated that full-time employees sign up for food stamps and welfare.

    Wal-Mart, the nation’s largest private sector employer, is also the biggest consumer of taxpayer supported aid. According to Florida Congressman Alan Grayson, in many states, Wal-Mart employees are the largest group of Medicaid recipients. They are also the single biggest group of food stamp recipients. Wal-mart’s “associates” are paid so little, according to Grayson, that they receive $1,000 on average in public assistance. These amount to massive taxpayer subsidies for private companies.

    #précariat #pauvreté #travail #profitation #subvention #exploitation #capitalisme

  • La facture immorale des nouveaux médicaments anti-cancer

    Le médicament du laboratoire Novartis a été une révolution thérapeutique, puisqu’il a radicalement changé le pronostic de près de 80% des patients. Mais ces personnes doivent prendre, à vie, ce médicament qui, en France, coûte environ 30.000 euros pour une année ».

    Novartis a tenu à préciser à La Croix que le coût véritable de son médicament est de 27.720 euros par an.

    http://www.slate.fr/france/79671/le-prix-immoral-des-nouveaux-medicaments-anti-cancer

    #santé #cancer #laboratoire #maladie

    • Il y a aujourd’hui, dans certains pays, un débat éthique sur le coût très élevé de molécules qui, dans certains cas, permettent de prolonger la vie seulement de deux ou trois mois. Mais un autre médicament, le Glivec, pose un problème différent : au début des années 2000, on a découvert que ce produit était extraordinairement efficace dans le traitement des leucémies myéloïdes chroniques, dont on enregistre environ 1 000 nouveaux cas par an en France.

      Ce médicament du laboratoire Novartis a été une révolution thérapeutique, puisqu’il a radicalement changé le pronostic de près de 80 % des patients. Mais ces personnes doivent prendre, à vie, ce médicament qui, en France, coûte environ 50 000 € pour une année.

      http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-medicaments-du-cancer-atteignent-un-niveau-de-prix-immoral-2013-11-06-

    • Je passe (une partie de) mes WE à relire les BD qu’il y a dans mes bibliothèques. Là, ça me fait penser à « Les eaux de Mortelune ». Le prince est un ancien capitaliste, possesseur de labos très performants. Ses labos ont découvert la molécule qui évite le vieillissement des cellules. Il est centenaire et jeune comme 20 ans. On apprend au cours de l’histoire que la mise au point et la production du médicament a engendré une consommation de biomasse monstrueuse, et qu’il est donc le seul bénéficiaire de son médicament. Il se trouve que le monde décrit est devenu complètement stérile, et que ne survivent que quelques groupes d’humains... grâce à l’accumulation technologique monstrueuse de ce prince...

      Quand la production de certaines molécules nécessiteront de stériliser un continent entier, continuera-t-on à les produire ?

    • Pour chaque nouveau produit, il faudrait définir la durée nécessaire pour que le laboratoire puisse amortir son investissement de départ et, ensuite, déterminer ce qui pourrait être un bénéfice raisonnable et moralement acceptable pour la firme.

      Car n’oublions pas que, dans un pays comme le nôtre, ces médicaments sont remboursés par la collectivité nationale qui, au départ, a elle aussi consenti des investissements parfois importants pour permettre leur développement dans des laboratoires publics de recherche.

      Cette réflexion devra d’ailleurs être élargie à l’ensemble des activités économiques, au delà du seul secteur de la santé. Au nom de quoi peut-on prétendre au #profit ?

      C’est toute la nocivité du #capitalisme qui est résumée ici...
      Je suis pour la suppression de toutes formes de rentes, qui ne sont que des privilèges d’un autre âge...

  • CADTM - La crise de l’euro et de l’Union européenne
    http://cadtm.org/La-crise-de-l-euro-et-de-l-Union

    La crise n’a pas été provoquée par la concurrence étrangère

    La crise n’est pas due à la concurrence de la Chine, de la Corée du Sud, du Brésil, de l’Inde ou d’autres économies de pays en développement.

    Au cours des 10 dernières années, l’Allemagne (mais aussi les Pays-Bas et l’Autriche) s’est lancée dans une politique néo-mercantiliste : elle a réussi à augmenter ses exportations notamment au sein de l’Union européenne et de la zone euro en comprimant les salaires des travailleurs d’Allemagne |5|. Elle a donc gagné en compétitivité par rapport à ses partenaires et en particulier ceux de pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal et même la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie (qui ne font pas partie de la Zone euro). Ceux-ci ont vu s’installer ou se creuser un déficit commercial par rapport à l’Allemagne et d’autres pays du Centre.

    L’euro comme camisole de force

    Lors de la création de l’euro, la monnaie allemande a été sous-évaluée (à la demande de l’Allemagne) et les monnaies des pays les plus faibles ont été surévaluées. Cela a rendu les exportations allemandes plus compétitives sur le marché des autres pays européens et les plus faibles d’entre eux ont été particulièrement touchés (Grèce, Portugal, Espagne, pays d’Europe centrale et de l’Est…).

    En gros, l’endettement des pays de la périphérie au sein de l’UE est essentiellement dû au comportement du secteur privé (les banques, les entreprises de construction immobilière, le reste de l’industrie et du commerce). Incapables de rivaliser avec les économies les plus fortes, les secteurs privés se sont endettés, auprès des banques du Centre (Allemagne, France, Pays-Bas, Belgique, Autriche, Luxembourg,…) mais aussi auprès d’agents internes, l’économie de ces pays s’étant largement financiarisée depuis l’adoption de l’euro. La consommation a connu un boom dans les pays concernés et, dans certains d’entre eux (Espagne par exemple), s’est développée une bulle immobilière qui a fini par éclater. Les gouvernements de ces pays sont venus au secours des banques ce qui a provoqué une forte augmentation de la dette publique.

    Évidemment, les pays qui font partie de la zone euro ne peuvent pas dévaluer leur monnaie puisqu’ils ont adopté l’euro. Des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne sont donc coincés par leur appartenance à la zone euro. Les autorités européennes et leur gouvernement national appliquent dès lors ce qu’on appelle la dévaluation interne : ils imposent une diminution des salaires au grand profit des dirigeants des grandes entreprises privées. La dévaluation interne est donc synonyme de réduction des salaires. La dévaluation interne est utilisée pour augmenter la compétitivité mais on constate qu’elle est très peu efficace pour retrouver de la croissance économique car les politiques d’austérité et de répression salariale sont appliquées dans tous les pays. Par contre, les patrons des entreprises sont contents car cela faisait longtemps qu’ils voulaient réduire radicalement les salaires. De ce point de vue, la crise de la zone euro qui a pris un caractère très aigu à partir de 2010-2011 constitue une aubaine pour les patrons. Le salaire minimum légal a été réduit fortement en Grèce, en Irlande et dans d’autres pays....

    La #crise de l’ @euro et de l’ #Union-européenne
    #économie
    #Disparité-salariale
    #profits
    #entreprises-privées

  • Six Degrees of Omidyar - Whimsley
    http://tomslee.net/2013/09/six-degrees-of-omidyar.html

    Le milliardaire Pierre Omidyar, qui veut fonder un nouveau type de journalisme avec Greenwald et 250 M$, a déjà à son actif la destruction d’organisations de microfinance, de philanthropie, le site couchsurfing, etc.

    the orga­ni­za­tion that funded Couchsurfing’s tran­si­tion from non­profit to profit-driven com­pany (...): the Omid­yar Net­work. Again, it saw mar­kets and profit as a way to scale up a non-market oper­a­tion, and again the #profit motive is dri­ving out the non-commercial effort that is needed to sus­tain a trust­ing com­mu­nity.
    Update (Octo­ber 15 2013): Couchsurfing’s CEO just resigned and 40% of the staff was layed off.

    #turbocapitalisme la #disruption arrive dans la #presse via @cryptome

  • Dedefensa.org : La science asservie à un dollar défaillant
    http://www.dedefensa.org/article-la_science_asservie_un_dollar_d_faillant_01_10_2013.html

    La science asservie à un dollar défaillant
    Quel lien improbable pourrait-on trouver entre le Professeur Albert Osterhaus et Ake Sellstrom ?

    Le premier est hollandais et virologue, le second suédois et biochimiste, donc en principe aucun en dehors du fait que tous deux sont des scientifiques originaires de pays d’Europe du Nord dont est vantée une certaine ‘neutralité’ diplomatique.

    C’est bien pourquoi ils sont des candidats acceptables pour des instances internationales comme les commissions spécialisées de l’ONU.

    L’argument viral d’autorité

    Albert Osterhaus a été à l’origine de la diffusion planétaire d’une prétendue pandémie mondiale du virus H1N1 relayée par l’OMS. Cette allégation fondée sur un test sérologique sans spécificité de l’infection a permis la mise au point d’un vaccin qui a été vendu à des autorités sanitaires comme nécessaire alors même que son efficacité et son innocuité n’étaient pas prouvées. Albert Osterhauss préside le Strategic Advisory Group of Experts pour le compte de l’OMS et c’est ce titre qu’il a influencé Margaret Chan dans sa décision de déclarer l’état d’urgence pandémique de niveau 6, le plus haut dans l’échelle, en juin 2009.

    Les profits générés par la fausse pandémie ont été estimés entre 7 et 10 milliards de dollars pour les laboratoires pharmaceutiques.

    L’OMS s’est distinguée récemment en refusant de publier les résultats d’une enquête menée en mai 2012 prouvant une augmentation anormale de mortinatalité, de malformations chez les nouveau-nés et de cancers infantiles des provinces du Sud. En effet, la démocratie en Irak a été obtenue par des bombardements humanitaires au phosphore blanc et à l’uranium appauvri en isotope 135 et enrichi en U138, elle se solde maintenant par des altérations géniques. Près de 2000 tonnes de ces bombes traitées avec ce poison radioactif ont été déversées en Irak entre 2003 et 2005. Les Us(a) et l’ensemble du bloc occidental en empêchant la publication de ce rapport ne craignent pas tant une quelconque condamnation par une juridiction internationale pour crimes contre l’humanité, ils en sont les maîtres d’œuvre, juges et partie, que les réclamations financières de leurs vétérans, pour eux-mêmes et leur descendance. Ils ont été exposés à l’uranium appauvri qui renforce la structure des chars et à ses poussières provenant des bombes et des munitions.

    La placidité suédoise dans le feu de l’orient arabe

    Ake Sellstrom s’est vu confier l’enquête sur l’empoisonnement au gaz neurotoxique de résidents du quartier Al Ghouta à la périphérie de Damas qui a eu lieu le 21 août dernier.

    Biochimiste de formation, il préside le CBRNE, un centre de recherche ayant de multiples partenaires comme l’université d’Uméa et diverses agences dépendantes du ministère de la Défense suédois. Il est réputé pour sa spécialisation en armements chimiques et biologiques. Il avait participé à la délégation qui avait inspecté l’Irak pour le compte de l’ONU en 1990 et en 2002. Scott Ritter mandaté lui aussi par l’ONU pour contrôler l’élimination des armes de destruction massive par Saddam Houssein l’avait dénoncé ainsi que son acolyte Hans Blix comme étant des agents de la CIA. Le binôme Blix-Sellstrom n’a à aucun moment fait état de la découverte par la Garde Nationale US de cartouches du gaz VX d’origine étasunienne dans le bunker de la base aérienne Balad lors de l’invasion de l’Irak. En effet 20 ans d’investigation et une guerre de destruction d’un pays pour ne pas trouver que ce sont les US(a) qui ont fourni les armes recherchées, difficile de faire mieux comme neutralité scientifique et suédoise.

    #science
    #dollar
    #H1N1
    #OMS
    #ONU
    #profits
    #pandémie

  •  » [Vidéo] The Corporation
    http://www.les-crises.fr/video-the-corporation

    Ce documentaire réalisé par Jennifer Abbott et Mark Achbar montre l’évolution des “Sociétés Anonymes” (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution Industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.

    “De même que le requin est une machine à tuer, la Corporation est une machine à faire de l’argent.”

    Ce film est basé sur le livre The corporation, the pathological pursuit of profit and power (Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir) de Joel Bakan.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0ZmQ-YL63fM


    la Corporation est une machine à faire de l’ #argent
    #profit

  • Faites l’économie pas la guerre - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Faites-l%E2%80%99%C3%A9conomie-pas-la-guerre

    "Je ne connaissais pas Hélie Denoix de Saint Marc dont la disparition a été annoncée récemment. Intrigué par ce que j’ai pu apprendre à cette occasion sur le personnage, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai donc lu ses mémoires intitulées "Les Champs de braises". C’est le genre de livre qui, une fois ouvert, ne peut être refermé avant d’être terminé. J’ai découvert un destin exceptionnel, le parcours d’un homme qui a vécu plusieurs vies. Il fut résistant, déporté, soldat, putschiste, détenu et, enfin, directeur du personnel dans une entreprise de métallurgie. Le regard sur le monde de l’entreprise de celui qui fut avant tout un guerrier, la perception de ce que l’on qualifie parfois de « guerre » économique de la part de celui dont la vraie guerre fut le métier, méritent notre attention. Il y a un court passage dans le livre qui traite de cela et que je vous propose ci-après, sans commentaires."

    Mais, à la vérité, j’ai toujours eu du mal à m’intégrer totalement dans un monde où la référence prioritaire était le profit. Un certain nombre d’hommes que j’ai rencontrés avaient pour seul objectif dans l’existence la progression de leur marge brute ou la rentabilité de l’instrument dont ils avaient la charge, sans considération pour la personne humaine. Des syndicalistes se servaient et mettaient leur objectif politique avant l’intérêt collectif. Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder avec sévérité ces comportements égoïstes, voire cyniques. J’avais l’impression d’un gâchis humain et financier. Je retrouvais bien sur un vocabulaire guerrier, qui résonnait bizarrement en moi : conquérir un marché, défendre une position, se battre sur le front des prix, motiver les hommes... Mais cette guerre-là était surtout verbale. Elle s’appuyait d’abord sur ces passions humaines que sont l’appât du gain, l’orgueil, le gout du pouvoir et la volonté de puissance, reléguant souvent à l’arrière-plan le dévouement, le courage, la vérité, la responsabilité et l’humilité. Je ne retrouvais pas dans les relations professionnelles la belle nudité des rapports humains qui était le lot de mes aventures passées. Chacun restait sur son quant-à-soi, sans baisser la garde. La réussite telle qu’on la vénère aujourd’hui, à l’aune de l’argent, est-elle compatible avec la tenue et la dignité qui font l’honneur de vivre ? Je n’en suis pas tout à fait sûr.

    #économie
    #profit
    #marge_brute
    #rentabilité
    #syndicalisme

  • David Dayen: Productivity Rose 7.7% Post-Great Recession; Workers Have Seen None of It
    http://www.nakedcapitalism.com/2013/08/productivity-rose-7-7-post-great-recession-workers-have-seen-none-o

    It’s the famous wage/productivity chart, showing the cleavage around 1973 and the far greater discrepancy after the 1980s recession. Basically we’ve been living with the consequences of this wage/productivity gap ever since.

  • L’Asie devient trop chère pour H&M, qui se tourne vers l’Afrique

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/20/l-asie-devient-trop-chere-pour-h-m-qui-se-tourne-vers-l-afrique_3463584_3234

    Ce changement majeur dans la stratégie du groupe s’explique surtout par l’augmentation des salaires en Chine. Selon le Wall Street Journal, le coût de production d’un vêtement fabriqué actuellement en Ethiopie est moitié moins cher qu’un vêtement fabriqué en Chine en 2011.
    En outre, les coûts de transport et les délais de livraison pourraient s’en trouver réduits. (...)

    Une différence de coût qui pourrait cependant être très limitée dans le temps.
    (...)
    Cette nouvelle délocalisation pourrait, en outre, poser d’autres problèmes au géant de la mode suédois. « Nous avons fait une analyse des risques poussée pour l’Ethiopie, en nous penchant sur les questions de droits de l’homme et d’environnement », a souligné la porte-parole de H&M. Car le pays, malgré une croissance annuelle moyenne de 10 % depuis 2004 selon la Banque mondiale, reste l’un des plus pauvres du monde. Et un an après la mort du premier ministre, Meles Zenawi, son exécutif est toujours sous le feu des critiques des défenseurs des droits de l’homme.

    Pour rassurer les investisseurs étrangers, le gouvernement éthiopien a lancé un vaste plan de soutien au secteur textile, moteur de croissance du pays dans les prochaines années.
    (...)
    Du pain béni pour les marques, dont certaines, comme l’enseigne britannique Tesco ou le fabricant de chaussures chinois Huaijan (qui fournit les marques Guess et Tommy Hilfiger), ont déjà franchi le pas.

    Pendant ce temps, à Londres, un stagiaire de la City retrouvé mort après avoir travaillé 72 heures d’affilée

    http://www.france24.com/fr/20130820-londres-stagiaire-city-mort-travail-72-heures-banque-finance-mori

    Un ancien employé d’une banque d’investissement a confié au journal « The Independent » que les stagiaires travaillaient régulièrement 14 heures par jour. « Les stagiaires dépassent régulièrement les 100 ou 110 heures par semaine, mais les gens sont totalement conscients que la banque est un travail difficile et l’entreprise vous rappelle constamment de gérer la pression pour ne pas surchauffer. C’est la première fois que j’entends une chose comme ça et la banque est un petit milieu ». Les stagiaires à BAML sont payés 2 700 livres (3 150 euros) par mois.

    En 2011, un étudiant âgé de 20 ans confiait au journal « Evening Standard » : "On travaille autant qu’on nous le demande" . Il ajoutait : « Le pire cauchemar de tout stagiaire s’appelle ‘le Manège enchanté’ : quand tu attrapes un taxi pour te déposer chez toi à 7 heures du matin et qu’il t’attends pendant que tu te douches et que tu te changes et qu’ensuite il te redépose au bureau ».

    #travail #délocalisation #profit #productivité #crise #rendement

  • Milking Millions Off Women’s Self-Doubt
    http://www.abeautifulbodyproject.com/milking_millions_off_women_s_self_doubt

    Industries are born on the backs of Women hating themselves.
    It’s an emotional slavery that milks these women, dollar by dollar,
    Like chained dairy cows, Oozing vicious droplets of self-hate
    That rot the roots of a woman’s inner beauty... 

    You see, executive bonuses don’t swell when women feel naturally beautiful 
    Just as they are.
    You can’t push lipstick, eye shadow, foundation, and blush
    Like crack cocaine or heroin,
    On a woman who sees her true worth, you dig?

    #femmes #beauté #profit @beautefatale

  • #Canada : « Le Bureau de la #sécurité des #transports fait de timides appels pour un contrôle accru » des #réseaux et #compagnies_ferroviaires :

    Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) exhorte Transports Canada – le département fédéral responsable de réglementer le réseau ferroviaire – à faire des changements « urgents » dans la réglementation afin d’améliorer la sécurité ferroviaire suite à la catastrophe de Lac-Mégantic au Québec.

    [...]

    En raison de la déréglementation des procédures d’exploitation de l’industrie des chemins de fer, Transport Canada n’a pas à approuver les pratiques standards des compagnies ferroviaires. Il n’émet pas non plus de recommandations précises concernant le fait de stationner un train sur une voie principale, de le laisser sans surveillance ou sur le nombre de freins à appliquer. Un porte-parole de Transports Canada a dit à la chaîne publique canadienne CBC que Transports Canada « ne valide pas les règles spécifiques d’une compagnie ferroviaire. La compagnie ferroviaire a la responsabilité d’établir ses #règles particulières et de s’assurer qu’elles satisfont aux exigences du Règlement d’exploitation ferroviaire du Canada. »

    [...]

    Il y a eu une déréglementation constante de la sécurité du transport ferroviaire au Canada sous les gouvernements libéraux et conservateurs depuis les années 1990. Aujourd’hui, les compagnies ferroviaires effectuent elles-mêmes l’inspection de leurs processus, équipements et infrastructures. Cette supposée « autorégulation » équivaut à donner carte blanche aux compagnies pour qu’elles continuent de lésiner sur la #sécurité dans le but d’améliorer leurs #bénéfices.

    Dans une entrevue accordée à CBC peu de temps après la catastrophe de Lac-Mégantic, le président de MMA, Edward Burkhardt, a expliqué pourquoi les trains étaient laissés sans surveillance. Les coûts supplémentaires que nécessiterait l’embauche de gardes de sécurité, soit 2 pour cent de plus, forceraient la compagnie à hausser ses tarifs d’un même pourcentage, ce qui pourrait entraîner une perte de #clients et une baisse de #profits.

    [...]

    Le CP [Canadian Pacific railway, seconde compagnie ferroviaire canadienne] fonctionne avec des trains plus longs, moins de #personnel, a fermé des gares de triage et a réduit ses #investissements qui étaient destinés à l’amélioration de son réseau.

    [...]

    La catastrophe de Lac-Mégantic n’était pas une aberration comme le gouvernement et de nombreux éditorialistes au pays tentent de le faire croire. Le démantèlement des organes de #contrôle, le manque d’#entretien des #infrastructures et des #conditions_de_travail de plus en plus difficiles pour les #cheminots sont le résultat de décennies de #déréglementation et de privatisation par les gouvernements pour offrir les conditions les plus profitables possible aux compagnies ferroviaires.

    Source : http://www.wsws.org/fr/articles/2013/aou2013/mega-a05.shtml

  • Je prends mon billet chez Ryanair

    J’ai fait il y a quelque mois une expérience live, je l’avais mise de côté pensant en écrire un peu plus long sur la compagnie. Entre temps, deux livres sont sortis et expliquent très bien ce que je voulais dire.

    Voilà comment on achète un billet d’avion sur le site de Ryanair dont l’ergonomie défie l’imagination.

    Réalisé sans trucage

    –— --- ---

    Sur la page d’accueil, on est tout de suite dans (la bonne) ambiance :

    https://dl.dropbox.com/s/7l8skb2qn1dt8sw/1-calendrier.png

    La nana explosée en bikini m’annonce que les tarifs (et surtout) les équipages sont « très chauds ». Des stewards et des hôtesses, objets sexuels livrés aux passagers, ça s’annonce plutôt bien.

    L’appétissante baigneuse me propose le « calendrier du personnel de cabine ». Vu l’image, ça fait envie, mais si je clique ça fait pervers. Mais vu que c’est un calendrier « de charité » , je clique quand même :

    https://dl.dropbox.com/s/mhrycbxlcn29cul/calendrier.png

    Pas mal. Six, rien que pour moi, et j’imagine qu’il y en a plein d’autres dedans. J’achète : 10 euros plus 6 euros pour la poste, soit 16 euros pour me rincer l’oeil. Vais-je tenir 3 semaines ?

    Retour à la réservation. Billet Paris-Oslo. Je clique :

    https://dl.dropbox.com/s/923d4m2r6f60syt/paris-oslo.png

    Oslo ? L’aéroport de Rygge est à deux heures de bus de la capitale norvégienne mais Ryanair me dit Oslo (je ne sais pas encore qu’il va falloir dépenser 25 euros pour le bus).

    Je coche la case qui prouve que j’ai lu les conditions générales de vente

    http://www.ryanair.com/fr/termes-et-conditions#regulations-tableoffees

    Une heure de lecture ou j’apprends au détour d’un tableau l’intérêt de ne pas me planter dans l’orthographe de mon nom, sinon c’est 15 euros la correction (et 60 à l’aéroport, une babiole). je clique :

    https://dl.dropbox.com/s/r1drzkug1luwi7o/hotel-oslo.png

    Ah tiens, des hôtels à des prix écrasés. Je scroll down puis up puis down again mais rien, pas l’ombre d’une trace d’un truc qui ressemble à un formulaire de réservation.

    Annuler les hôtels, impossible.

    Une bonne minute pour comprendre que c’est une nouvelle fenêtre, suffit juste de la fermer... La fenêtre initiale de réservation est juste en dessous. Déjà des envies de meurtre.

    https://dl.dropbox.com/s/6w2ip7u9nl0usry/robot.png

    Ryanair, qui n’a peur de rien, veut que les passagers prouvent qu’ils sont bien des êtres humains et pas des robots. Mais dès qu’ils arriveront à l’aéroport, ils comprendront très vite qu’ils ne sont que des robots, et pas des êtres humains. Du bétail, des « tags » à charger dans les avions. « Tetown supreme » et hop, je clique :

    https://dl.dropbox.com/s/t1ldg6gg4qbi6rj/4.1.png
    https://dl.dropbox.com/s/fmx0abcwe8jv7yk/4.2.png

    Et je trouve enfin mon bonheur, un billet aller retour au prix d’un billet de bus, soit 28 euros. 44 euros avec mon calendrier sexuel. Excellent deal, je jubile et je clique sur le bouton jaune :

    Je remplis les cases, je coche les options. J’aurai une grosse valise, ce sera 50 euros en plus (dommage, je sais pas voyager léger, une valise de moins de 15 kilos c’était « que » 30 euros, mais y a pas assez de kilos pour mes petites affaires). Je serai pressé, je le sais, j’aime pas faire la queue, je prends l’option « priorité à l’embarquement » pour 10 euros. Et comme je suis distrait je prends l’option « rappel par SMS » pour 2 euros, c’est pas cher.

    https://dl.dropbox.com/s/swr3vs14qmllzgi/11-pas%20assurance%20souhaitee.png
    https://dl.dropbox.com/s/eha43awt4bp7ltw/6-sms.png

    L’assurance ? Nan... Là, c’est trop de chez trop. Je refuse. Le problème c’est qu’il n’y a pas de bouton pour refuser. Je scroll down and up again, je regarde partout. Je trouve pas. Les envies de meurtres s’accentuent, mais finalement :

    https://dl.dropbox.com/s/nglkyltny0xx4kt/10-au%20milieu%20de%20la%20liste%20detail.png

    En plein milieu de la liste. Malins, chez Ryanair.

    Je peux donc payer mon billet qui ne coûte plus 28, mais 92 euros (en fait 105 euros parce que j’ai pris le bus pour aller de Paris à Beauvais).

    https://dl.dropbox.com/s/swr3vs14qmllzgi/11-pas%20assurance%20souhaitee.png

    Je coche une deuxième fois la case certifiant que j’ai bien lu les conditions de ventes (je me retape quand même 45 minutes de cette prose indigeste au cas où j’aurai raté des trucs à la première lecture).

    Et poum. ça m’avait échappé, mais si je perds ma carte d’embarquement que j’ai généré et imprimé moi-même à la maison sur mon imprimante à moi et sur mon temps à moi, ça sera 60 euros pour la faire refaire à l’aéroport. Ce qui met la ramette papier de 500 feuilles à environ 30 000 euros.

    Maintenant, payer.

    Mais Ryanair ne veut pas je paye. Ryanair m’explique qu’en refusant l’assurance, je prends un très gros risque (pour ma santé) et je perds une très grande chance (de gagner beaucoup d’argent).

    https://dl.dropbox.com/s/y3a44rodc4w2qy4/assurance.png

    – Regrettent profondément...
    – Voulez-vous vraiment prendre ce risque...
    – Tomber malade à l’étranger peu coûter très cher...
    – Ceux qui ont présenté un dossier ont reçu environ 2 200 euros...
    – En comparaison du prix de l’assurance, 15,50 euros...

    Très convaincant. Allez hop, moi je dis que, face à ces menaces épouvantables, une assurance s’impose. Le principe de précaution joue à fond, je ne compromets jamais la sécurité.

    Je clique sur le bouton vert, je rajoute l’assurance

    Le « non merci je cours le risque » en gris pâle non encadré ;
    le « oui couvrez mes vacances » en vert brillant entouré...

    Décidément très malins, chez Ryanair.

    Je vais enfin pouvoir payer mon billet - désormais à 122,50 euros - et conclure.

    https://dl.dropbox.com/s/hgawkx3cqrevmp3/8-sac-souple.png

    Mais non. Ryanair ne veut décidément pas que je paye. Voici maintenant « le bagage de cabine approuvé ». Autant le prendre, « approuvé », ça veut dire aucun problème à l’aéroport, pas de risque d’être débarqué ou de payer une surtaxe. Allez hop, allons-y pour la valise souple.

    Maintenant, payer le billet – logiquement passé à 171,5 euros :

    https://dl.dropbox.com/s/exnu24bz2o4rego/9-location-voiture.png

    Je résiste une minute à une terrible envie de foutre mon ordinateur par la fenêtre. Je choisis plutôt d’ « annuler la location de la voiture »

    https://dl.dropbox.com/s/cyv03xggbjh5etu/hotel%20res%20fin%20res.png

    Finalement paiement, grosses gouttes se sueurs : frais de carte visa : + 5 euros mettant le billet à 176,50 l’aller simple mais sans location de voiture...

    ... Et Ryanair revient par la fenêtre et m’explique qu’il souhaite vraiment que je prenne une chambre d’hôtel .

    C’est vrai qu’avec son personnel de bord super chaud, on sait jamais, je pourrai bien conclure, et une chambre serait alors fort utile.

    –— --- ---

    https://dl.dropbox.com/s/n841op9i22wzto9/ryanair%20londres%20stansed.jpg

    « Solitude »

    Photo : Ph. Re. Londres Stansed, 2011

    Deux livres :

    https://dl.dropbox.com/s/sknf60p8eztr8a2/ryanair%20livre%201.jpg

    Christian Fletcher, Ryanair : low cost mais à quel prix, Editions Altipresse, 2013

    https://dl.dropbox.com/s/42gc0h0hfzs2rrx/ryanair%20peur..jpg

    François Nénin, Ces avions qui nous font peur, Flammarion, 2013.

    #ryanair #transports_aérien #internet #ergonomie #manipulation #travail

  • Les paludiers naturalistes ménacés d’expulsion
    http://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/saline-de-lasne-dans-le-morbillan-les-paludiers-menaces-d-expulsio

    Après un énorme travail d’Olivier et sa famille il y a dix ans pour remettre en état les marais salants, à l’abandon depuis 130 ans, ils sont les seuls du Morbihan aujourd’hui en activité.

    Au vu de ce succès, le Conseil Général souhaite maintenant les expulser et en faire un parc touristique, grillagé et payant...
    Olivier, lui, fait visiter ses salines gratuitement, par petits groupes, tout en participant à la préservation de la faune et de la flore.

    [...] ce n’est pas les sous qui nous intéressent, ce qu’ on veut c’est rester là. [...] Le différent vient du fait du tourisme de masse que le conseil général voudrait imposer des groupes de 50 personnes alors qu’ici c’est un espace naturel sensible, donc protégé, qui ne doit accueillir que des groupe de 20 personnes maximum... Il y a des solutions, on en a proposé plein."

    #Morbihan #Nature #Expulsion #Profit #Tourisme #Bretagne

  • Huit entreprises du secteur de l’énergie lancent un appel aux dirigeants de l’UE en faveur d’une redynamisation de la politique énergétique
    http://www.gdfsuez.com/journalistes/communiques-de-presse/huit-entreprises-du-secteur-de-lenergie-lancent-un-appel-aux-dirigeants-de-

    Toutefois, il n’est pas trop tard pour que, à travers une approche redynamisée, l’UE assure aux citoyens européens des prix concurrentiels et un approvisionnement sécurisé de l’énergie. Prises simultanément, ces mesures serviraient à restaurer la confiance des entreprises du secteur de l’énergie dans l’attractivité du marché européen de l’énergie. Il est absolument crucial qu’une telle redynamisation de l’approche de l’UE continue d’appuyer les efforts engagés en matière de changement climatique, et repose sur les nouveaux éléments suivants :

    Une conception du marché améliorée, notamment une approche coordonnée au niveau européen à l’égard de mécanismes de capacité assurant une rémunération équitable de l’ensemble des actifs contribuant à la sécurité de l’approvisionnement des clients européens.
    Un marché européen du carbone qui soit en mesure de soutenir des technologies favorables au climat et à travers lesquelles des perspectives fiables sont apportées, notamment en fixant des objectifs ambitieux mais réalistes en matière d’émission de gaz à effet de serre après 2020.
    Une approche plus durable de la promotion des sources d’énergie renouvelable, afin de réduire les coûts pour les citoyens et de favoriser une plus grande convergence entre les États membres.
    Un renforcement des grands axes d’une politique de déclenchement des investissements dans les technologies prometteuses, telles que le stockage de l’énergie, les nouvelles énergies renouvelables, le captage et le stockage du carbone, les réseaux et compteurs intelligents et le gaz de schiste.

    #énergie #pillage #profiteurs

  • Un #livre inestimable. A propos de J-M. Harribey, « La richesse, la valeur et l’inestimable » | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/lectures/livre-inestimable-propos-j-m-harribey-richesse-valeur-linestimable

    JMH montre que derrière la référence à la théorie de la #valeur, on trouve une question beaucoup plus concrète et légitime : d’où vient le #profit ? C’est d’ailleurs la question que se posaient les pères fondateurs de l’#économie_politique classique et qu’ils n’ont pas réussi à résoudre vraiment. Adam Smith, avec sa référence au « #travail commandé » ne sort pas de cette impasse : la valeur d’une #marchandise dépend du travail dépensé pour la produire, mais permet d’acheter une quantité de travail supérieure à sa valeur. David Ricardo n’a pas quant à lui réussi à sortir de cette autre contradiction : si la valeur d’une marchandise est proportionnelle au travail qu’elle contient, comment son #prix peut-il incorporer un profit proportionnel à l’ensemble du #capital engagé ?

  • Cyber-security: The digital arms trade | The Economist
    http://www.economist.com/news/business/21574478-market-software-helps-hackers-penetrate-computer-systems-digital

    The market for software that helps hackers penetrate computer systems.

    IT IS a type of software sometimes described as “absolute power” or “God”. Small wonder its sales are growing. Packets of computer code, known as “exploits”, allow hackers to infiltrate or even control computers running software in which a design flaw, called a “vulnerability”, has been discovered. Criminal and, to a lesser extent, terror groups purchase exploits on more than two dozen illicit online forums or through at least a dozen clandestine brokers, says Venkatramana Subrahmanian, a University of Maryland expert in these black markets. He likens the transactions to “selling a gun to a criminal”.

    (...)

    Exploits themselves are generally legal . Several legitimate businesses sell them. (...). The firm buys a lot from three dozen independent hackers who, like clients, are carefully screened to make sure they are not selling code to anyone else, and especially not to a criminal group or unfriendly government.

    (...)

    Laws to ban the trade in exploits are being mooted. Marietje Schaake, a Dutch member of the European Parliament, is spearheading an effort to pass export-control laws for exploits. It is gathering support, she says, because they can be used as “digital weapons” by despotic regimes. For example, they could be used to monitor traffic on a dissident’s smartphone. However, for a handful of reasons, new laws are unlikely to be effective.

    (...)

    #Profit

    • This Pentagon Project Makes Cyberwar as Easy as Angry Birds
      http://www.wired.com/dangerroom/2013/05/pentagon-cyberwar-angry-birds/all

      Perhaps. But I wonder aloud whether developing a cyberattack infrastructure enhances security — or undermines it. Whether he’s building a market for network mayhem. The U.S. government, according to several published reports, is already the biggest buyer of malware that takes advantage of previously unknown computer vulnerabilities. That’s driving up the price of these “zero days,” and making their discovery an even more lucrative enterprise. Couldn’t the same thing happen with Plan X?

  • Le Père François est une ordure | Le blog de SuperNo
    http://www.superno.com/blog/2013/03/le-pere-francois-est-une-ordure

    Voici ce que disait Hollandréou le 19 février selon ce que rapporte “Le Monde”. Ouvrez les guillemets, avec des pincettes et un sac à vomi de grande taille.

    “Concernant les #privatisations actuellement en cours, “dès lors que des appels d’offre seront lancés, les entreprises françaises doivent être présentes”, a-t-il insisté, mettant en avant leur savoir-faire dans le domaine “de l’énergie, de la gestion de l’eau, des transports et chemins de fer”, soit autant de secteurs où d’importantes sociétés publiques doivent être cédées.”

    Alors que les banksters vendent les bijoux de famille grecs à l’encan, Hollandréou vient donc avec sa bande de hyènes putrides en déposséder le peuple grec. Tous les secteurs concernés par cette privatisation-spoliation devraient évidemment rester dans le secteur public. Mais le pire, c’est l’#eau. Vous vous rendez compte ?

    En France, nous avons une longue histoire avec l’eau. Cette eau qui a été privatisée dans un nombre considérable de villes, pour le profit principal de deux sociétés monstrueuses : la “Compagnie Générale des Eaux” (devenue Vivendi puis Véolia Environnement) et la “Lyonnaise des Eaux”, devenue Suez. Ces deux sociétés ont été pendant des années les plus grands artisans de la #corruption des politiciens en France. Les lecteurs du Canard dans les années 80 se rappellent peut-être Jacques Médecin, maire polycumulard et caricatural de Nice qui serait sans doute aujourd’hui à l’UMPFN, dont une ligne de taxe mystérieuse sur la facture d’eau de chaque Niçois allait directement sur le compte suisse de cette crevure. On ne saura sans doute jamais combien il y eut de corrompus, de comptes en Suisse ou d’avantages en nature qui ont perverti la politique, mais on retiendra une chose : la gestion privée de l’eau est une catastrophe à tous les niveaux. Inefficacité, coût exorbitant, ce n’est qu’une machine à pomper du fric, à corrompre et à trafiquer de l’influence.

    D’ailleurs, de nombreuses villes sont revenues à la raison et à la gestion municipale de l’eau. Voilà d’ailleurs bien une idée de Gauche.

    Vous serez peut-être surpris d’apprendre que nos deux pieuvres françaises contrôlent 70% de la distribution d’eau dans le monde.
    Pour les populations en difficulté, l’eau est encore plus cruciale. C’est un grand classique des affameurs de la Banque Mondiale que de privatiser la gestion de l’eau dans les pays qu’il rackette. On se rappelle qu’en Amérique du Sud, des millions d’habitants pauvres ont été privés d’eau suite à la privatisation du secteur au #profit de multinationales, y compris françaises.

  • #Quinoa: To Buy or Not To Buy…Is This The Right Question?
    http://www.globalpolicy.org/social-and-economic-policy/world-hunger/hunger-and-the-globalized-system-of-trade-and-food-production-/52295-quinoa-to-buy-or-not-to-buyis-this-the-right-question-.html?item

    The UN has designated 2013 as the International Year of Quinoa and has high hopes for its role in the fight against world hunger. The crop is becoming increasingly popular, with health enthusiasts heralding it as a “super-food”; however, the question surrounding this popularity’s impact on quinoa growers in the Andes is also topical, and contentious. Critics claim that the mounting demand for the super-grain increases its price and makes it inaccessible to poor Bolivians who rely heavily on it for nutrients. Others, including the UN, argue that the farmers are benefiting economically from the high demand for the crop. In either case, the responsibility is placed on the consumer: to boycott its sale or to increase it. This article argues that it is not consumer habits that are affecting the lives of the farmers; it is rather the system behind production that really calls for change. Cheap US wheat products saturate the Bolivian market, undermining the local food market and making it difficult for local farmers to compete. Furthermore, the farming of the crop is having harmful effects on the land and ecosystems as the government pushes for the mechanization of the production system.

    #agriculture #paysannerie #agrobusiness

    • Le problème n’est pas ce que l’on mange, mais le système qui est derrière ce que l’on mange.
      Je ne pense pas que les gens qui bouffent des lasagnes surgelées choisissent consciemment d’ingurgiter non pas du cheval (qui est un épiphénomène) mais du minerai de viande à base de déchets animaux.
      À moment donné, les mêmes lasagnes avec la même étiquette et surtout le même prix, c’était de vrais ingrédients. La plupart des gens ne se sont juste pas rendu compte que grâce au principe de #subsidiairité alimentaire, ce qu’ils mangent fidèlement depuis des années n’a plus rien à voir avec ce qu’ils avalaient au début.
      #menteurs #profitation

    • L’autre problème c’est de croire que nous puissions vivre et manger comme des riches alors que nous avons perdu la lutte des classes.

      Le point commun entre le lasagne-gate (qui est celui du "minerai" de viande) et la crise économique (qui débuta, souvenons-nous, par une crise financière), c’est cette propension du système à nous vendre du « junk » (junk food, junk bond) en lieu et place des produits attendus.

      Alors, bien sûr, notre vindicte se portera sur les margoulins qui se sont servis au passage, qu’ils soient traders ou équarrisseurs. Mais ce serait oublier que le principal point commun de ces “arnaques” est leur objectif identique : se persuader que « ceux d’en bas » peuvent manger de la viande tous les jours et acheter une maison.
      En fait, et assez logiquement aux vues des rapports de force socio-économiques actuels - qu’on ne sait plus nommer lutte des classes, les pauvres ne peuvent que manger de la merde et habiter chez leur banquier.
      – Des lasagnes dans mon ’Hedge Funds’ ? (http://carnets.clinamen.org/Des-lasagnes-dans-mon-Hedge-Funds)

  • 1 Million Robots To Replace 1 Million Human Jobs At Foxconn? First Robots Have Arrived. | Singularity Hub
    http://singularityhub.com/2012/11/12/1-million-robots-to-replace-1-million-human-jobs-at-foxconn-first-ro

    Foxconn’s President Terry Gou had another idea for dealing with labor concerns: replace people with robots. In fact, last year Gou said that the company would be aiming to replace 1 million Foxconn workers with robots within 3 years.

    It appears as if Gou has started the ball in motion. Since the announcement, a first batch of 10,000 robots — aptly named Foxbots — appear to have made its way into at least one factory, and by the end of 2012, another 20,000 more will be installed.

    #robotisation #chine

  • Anciens Apple maniaques, ils ont décroché
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/10/19/anciens-apple-maniaques-ils-ont-decroche_1777455_651865.html#xtor=RSS-3208

    Puis l’iPhone est arrivé. Avec le succès, Apple s’est transformé en un monstre hégémonique avec pour seule obsession d’enfermer l’utilisateur dans ses propres standards. Boutique 100 % Apple, un contrôle 100 % Apple... et une censure 100 % Apple. Un seul maître à bord, tout puissant. Et une pensée unique, portée par les fidèles qui acceptent cet état de fait sans broncher. Une vraie prison dorée. Il n’y a plus que ça : la marque. J’ai l’impression d’avoir été trahi.

    Mais il faudrait citer tout l’article, en fait...
    J’aime bien celle-ci, en guise de conclusion :

    Je regarde aujourd’hui Apple comme une belle maîtresse dont je me suis éloigné, parce que nos valeurs différaient. Je garde de la tendresse pour elle, même si aujourd’hui je ne la comprends plus. Et je vis désormais une idylle mouvementée, passionnelle, conflictuelle, avec un OS plus jeune, plus frais, plus beau, encore plein de petits défauts et tellement désirable : Ubuntu.

    #Apple #profit #exploitation #puritanisme

  • Sur le biopouvoir Jean-Paul Baquiast et Miguel Benasayag
    http://1libertaire.free.fr/MBenasayag29.html

    Je vais d’abord répondre à la question de savoir comment analyser les biopouvoirs modernes et leurs macro-processus. Je m’appuie sur des études qui datent maintenant d’une cinquantaine d’années, celles de Simondon par exemple (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_Simondon). L’idée est que la #technique répond aux problèmes qu’elle pose par des solutions techniques. Ceci se fait de façon quasi automatique. Tu as dit très bien dans ton livre que les techniques se développent en buissonnant, comme le font les organismes vivants dans le cadre de l’évolution darwinienne, sans aucun souci de bien ou de mal. Il s’agit de stratégies sans stratèges, selon l’expression. Certes, il n’est pas exclu que dans certains cas, des « décideurs » ou « responsables » puissent intervenir pour optimiser tel aspect particulier de la stratégie. Mais dans l’ensemble les individus qui sont pris dans ces stratégies doivent se persuader qu’il n’y a pas un Big Brother qui décide de tout. Le #biopouvoir fonctionne en système autonome.

    Une entreprise industrielles et commerciale

    Mais il faut aller plus loin. Ce que je dis du biopouvoir est qu’il ne résulte pas seulement du développement darwinien de nouvelles technologies de #santé. Il est aussi organisé en entreprise globale de type industriel et commercial. Il reprend ce faisant un modèle économique dont on nous dit qu’il est devenu incontournable, dans le monde entier. Plus précisément, le biopouvoir se comporte en entreprise pour qui les questions de santé et la vie des citoyens doivent être traitées comme des éléments significatifs de gains ou de pertes. Les patients, comme d’ailleurs les professionnels de santé eux-mêmes, sont devenus des facteurs de production et de #profit. On leur impose des ratios, des calculs de probabilité, des objectifs de résultats généralement spéculatifs.

    Je ne critique pas cette démarche en elle-même. On ne peut pas demander à une société d’investir à perte. Elle cesserait vite de pouvoir le faire. Mais encore faudrait-il le faire intelligemment. Malheureusement pour le biopouvoir, les individus qui sont pris dans ces spéculations obéissent à de nombreux autres critères déterminatifs que ceux envisagés par les experts du biopouvoir. Prenons l’exemple de la sexualité. Le biopouvoir considère celle-ci sous l’angle utilitariste immédiat des assistances à la maternité ou éventuellement des aides à la contraception et à l’avortement. Mais l’essentiel des activités sexuelles des individus se déroule dans d’autres champs et pose d’autres problèmes…L’un de ces problèmes est le développement des maladies sexuellement transmissibles lors de rencontres sexuelles que le biopouvoir voudrait bien empêcher mais sur lesquelles il n’a pas prise. Il en existe bien d’autres.

    #NBIC

  • Quand la #numérisation et l’#open-data se retournent contre les pauvres : Seeing Like a Geek — Crooked Timber
    http://crookedtimber.org/2012/06/25/seeing-like-a-geek

    the Dalit claim was sideswiped by a Tamil Nadu government program to standardize, digitize and centralize land records. The program, promoted by the World Bank as a pro-poor, pro-transparency initiative, was undertaken to capitalize on the boom in nearby Chennai. The absence of clear land titles made extensive land purchases time consuming and expensive, and this was a bottleneck to large-scale development projects. As part of the program, the Tamil Nadu government declared that the #digitized records would be the only evidence admissable in court for land claims, so the older records and less precise data that formed the basis of the Dalit claims lost any legal footing they had, and their claim was sunk.2

    A new generation of land developers grew up alongside the digitized records: firms with the skills and information to make efficient use of this new resource. These developers lobbied effectively for records and spatial data to be made open, and then used their advantages to displace smaller firms who, as Raman writes, “relied on their knowledge of local histories and relationships to assemble land for development”. The effects went far beyond the three-acre plot near Marakkanan: newly visible master plans became used as “the reference point to label legal and illegal spaces and as a justification for evicting the poor from their economic and residential spaces.” The “pro-poor” initiative turned out to be anything but.

    #pauvreté #développement #propriété #profit #informatique #cdp

    Development studies scholar Kevin Donovan12 sees similarities between open data efforts and the demands of the state as described in James Scott’s “Seeing Like a State”.13 Open standards and structured, machine-readable data are key parts of the open data programme.14 For Donovan this formalization and standardization is “far more value-laden than typically considered”. Open data programmes, like the state, seek to “make society legible through simplification”. Standardized data, like the state, “operate[s] over a multitude of communities and attempt[s] to eliminate cultural norms through standardization”. He writes:

    Eliminating illegibilty in this way reduces the public’s political autonomy because it enables powerful entities to act on a greater scale. Scott argued, ‘A thoroughly legible society eliminates local monopolies of information and creates a kind of national transparency through the uniformity of codes, identities, statistics, regulations and measures. At the same time it is likely to create new positional advantages for those at the apex who have the knowledge and access to easily decipher the new state-created format’

    Open data undermines the power of those who benefit from “the idiosyncracies and complexities of communities… Local residents [who] understand the complexity of their community due to prolonged exposure.”

    et en conclusion :

    Unfortunately the Open Data Movement demands that data be provided without borders and in a uniform way: machine processable, available to anyone, and license-free.21 It mandates non-discriminatory licensing, focuses on standards-based formats, and generally insists that data be accessible to rich and poor alike, like justice and the Ritz. It insists that any measures governments would like to take to favour—-for example—-non-commercial users or local users, be taken off the table. It strikes me as bizarre that this logic has gained such a significant hold among left-leaning digital enthusiasts that it has become orthodoxy.

    #geek_power

  • Ces boîtes privées qui ne chôment pas grâce à Pôle Emploi
    http://www.actuchomage.org/2012051120742/La-revue-de-presse/ces-boites-privees-qui-ne-choment-pas-grace-a-pole-emploi.html

    Sauf que la boîte a perdu des marchés : en Charente-Maritime, la direction régionale de Pôle Emploi a mis fin à un contrat de 900.000 euros en février 2011. Claf y dispensait des formations dans des conditions optimales : en guise de local, un magasin de meubles sans chauffage pendant deux mois... Pas rancunier, Pôle Emploi a finalement rempilé avec cet efficace opérateur.

    L’exécution de ces mirobolants marchés est censée être contrôlée. Pôle Emploi passe ainsi au crible les CV de tous les conseillers d’insertion employés par les sous-traitants. Rassurant. Ou presque : « Dans mon agence, nous ne sommes que deux sur huit à avoir été "habilités", raconte une salariée de Claf. Du coup, mes collègues utilisent ma signature sur les documents de suivi envoyés à Pôle Emploi. » Qui n’y voit que du feu ? Interrogé par Le Canard, le pédégé, Arnaud Bertrand, hausse à peine un sourcil : « Vous me l’apprenez, je vais vérifier. »

    Au passage, il pourra aussi vérifier cette autre calomnie : « On nous demande de mettre les chômeurs en "abandon" dès que Pôle Emploi a payé la moitié de la prestation », explique Marina. Cette salariée s’occupe du dispositif "Trajectoire vers l’emploi", qui consiste à accompagner un chômeur pendant six mois : « C’est payé 1.600 euros. La moitié dès qu’on renvoie les documents administratifs. Le reste, c’est 25% si la personne trouve un boulot, et 25% si elle travaille toujours six mois plus tard. Mais cette deuxième partie n’est pas rentable. » Mieux vaut laisser tomber le solde… et le chômeur.

    #chômage #exploitation #profitation #tw #fb