• #Amazon Not Paying Federal Income Taxes on $11.2 Billion Profits | Fortune
    http://fortune.com/2019/02/14/amazon-doesnt-pay-federal-taxes-2019

    But even though Trump previously blasted Amazon for its limited state taxes—a single presidential tweet caused the company’s shares to fall by 9%—ITEP notes that its non-existent federal tax payment is a result of the Trump Administration’s corporation-friendly tax cuts. The think tank writes that the 2017 Tax Cuts and Jobs Act not only decreased corporate tax rates from 35% to 21%, but it also didn’t close “a slew of tax loopholes that allow profitable companies to routinely avoid paying federal and state income taxes on almost half of their #profits.”

    #impôts

  • L’#édition_scientifique, entre #prédateurs et #profiteurs

    Les #revues_scientifiques sont au cœur de la diffusion des savoirs et de l’évaluation des chercheurs. Face à la captation du #marché par de grandes entreprises, des résistances s’organisent. Entretien croisé avec #Hervé_Maisonneuve et #Frédéric_Hélein.
    Pour un chercheur, publier ses résultats dans des revues spécialisées est une activité cruciale, lors de laquelle se joue sa renommée. Ces revues, initialement fondées par des sociétés savantes, sont de plus en plus contrôlées par un #oligopole de #multinationales de l’édition, qui accumulent des #profits phénoménaux. Depuis une décennie, le modèle économique de l’édition scientifique bascule vers une logique d’accès libre aux articles, les frais de publication étant couverts par les chercheurs. Mais des groupes peu recommandables ont développé des revues dites « prédatrices », publiant n’importe quoi dans le seul but d’encaisser le paiement des chercheurs.
    Où va l’édition scientifique ? Comment les scientifiques peuvent-ils reprendre le contrôle de ce maillon essentiel à la diffusion de leurs recherches ? Entretien croisé avec Hervé Maisonneuve, médecin de santé publique, et Frédéric Hélein, professeur de mathématiques à l’université Paris VII.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=abvhkMsNn58


    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/130119/l-edition-scientifique-entre-predateurs-et-profiteurs
    #prédation #profit #université #business #savoir #recherche #science

    signalé par @marty

    • #Déclaration_de_San_Francisco sur l’#évaluation de la recherche

      Il est urgent d’améliorer les méthodes d’évaluation des résultats de la recherche scientifique par les agences de financement, les établissements d’enseignement et de recherche et d’autres parties. Pour régler cette question, un groupe de rédacteurs en chef et d’éditeurs de revues savantes s’est réuni à San Francisco en Californie le 16 décembre 2012, dans le cadre du congrès annuel de l’American Society for Cell Biology (ASCB). Ce groupe a élaboré un ensemble de recommandations, désormais appelé « Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche ». Nous invitons les parties intéressées de toutes les disciplines scientifiques à manifester leur soutien en ajoutant leur nom à la présente Déclaration.

      Les apports de la recherche sont nombreux et variés : articles contenant de nouvelles connaissances, données, réactifs, logiciels ainsi que propriété intellectuelle et jeunes scientifiques hautement qualifiés. Les agences de financement, les établissements qui emploient des chercheurs et ces scientifiques eux-mêmes éprouvent tous le désir et le besoin d’évaluer la qualité et l’impact de la production scientifique. Il est donc impératif que la production scientifique soit mesurée rigoureusement et évaluée avec discernement.

      Le facteur d’impact des revues est souvent utilisé comme principal paramètre pour comparer la production scientifique individuelle et celle des établissements. Ce facteur d’impact, tel que calculé par Thomson Reuters*, a été créé à l’origine comme un outil d’aide pour les bibliothécaires servant à identifier les revues à acheter, et non pour mesurer la qualité scientifique de la recherche exposée dans un article. Dans cette optique, il est essentiel de comprendre que le facteur d’impact présente un certain nombre d’insuffisances bien documentées en tant qu’outil d’évaluation de la recherche. Ces limitations sont les suivantes : A) les distributions des citations dans les revues sont très asymétriques [1-3] ; B) les propriétés du facteur d’impact sont propres à chaque domaine : il s’agit d’un agrégat de types d’articles multiples et très divers, avec des articles primaires comme de synthèse [1, 4] ; C) les facteurs d’impact peuvent être manipulés (ou « instrumentalisés ») par une politique éditoriale [5] ; et D) les données utilisées pour calculer les facteurs d’impact ne sont ni transparentes ni ouvertement accessibles au public [4, 6, 7]. Ce qui suit formule des recommandations visant à améliorer la façon dont la qualité des résultats de la recherche est évaluée. D’autres éléments de production scientifique que les articles prendront une importance accrue dans l’évaluation de l’efficacité des travaux de recherche à l’avenir, mais l’article, contrôlé par des pairs, demeurera une production scientifique essentielle entrant dans l’évaluation de la recherche. Par conséquent, nos recommandations portent au premier chef sur les pratiques relatives aux articles publiés dans des revues à comité de lecture, mais elles peuvent et devraient s’étendre à d’autres productions, comme les jeux de données, en tant que résultantes importantes de la recherche. Ces recommandations s’adressent aux agences de financement, aux établissements d’enseignement et de recherche, aux revues, aux organismes pourvoyeurs d’indicateurs et à chaque chercheur.

      Ces recommandations s’articulent autour d’un certain nombre de sujets :

      la nécessité de mettre un terme à l’utilisation d’indicateurs basés sur les revues, comme les facteurs d’impact, dans le financement, les nominations et les promotions ;
      celle d’évaluer la recherche sur sa valeur intrinsèque plutôt qu’en fonction de la revue où elle est publiée ; et
      celle encore d’exploiter au mieux les possibilités offertes par la publication en ligne (comme la levée de restrictions inutiles sur le nombre de mots, de figures et de références dans les articles et l’exploration de nouveaux indicateurs d’importance et d’impact).

      Nous reconnaissons que de nombreuses agences de financement, établissements, éditeurs et chercheurs encouragent déjà l’amélioration des pratiques d’évaluation de la recherche. De telles démarches commencent à donner de nouvelles perspectives à des approches d’évaluation de la recherche plus élaborées et plus pertinentes sur lesquelles il est possible de s’appuyer et qui puissent être adoptées par toutes les parties impliquées au premier chef.

      Les signataires de la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche soutiennent l’adoption des pratiques suivantes pour l’évaluation de la recherche.

      Recommandation générale

      Ne pas utiliser les indicateurs basés sur les revues, tels que les facteurs d’impact, comme succédané d’appréciation de la qualité des articles de recherche individuels, pour évaluer les contributions d’un scientifique en particulier ou pour prendre des décisions en matière de recrutement, de promotion ou de financement.

      Pour les agences de financement

      Indiquer explicitement les critères utilisés pour évaluer la productivité scientifique des porteurs de projet et souligner clairement, surtout pour les chercheurs débutants, que le contenu scientifique d’un article est beaucoup plus important que les indicateurs de publication ou l’image de marque de la revue dans laquelle il a été publié.

      Aux fins de l’évaluation de la recherche, tenir compte de la valeur et de l’impact de tous les résultats de travaux de recherche (y compris les jeux de données et les logiciels) en plus des publications scientifiques, et envisager un large éventail de mesures d’impact, y compris des indicateurs qualitatifs sur les retombées des travaux, comme leur influence sur les politiques et les pratiques.

      Pour les établissements

      Afficher explicitement les critères utilisés dans les décisions de recrutement, de titularisation et de promotion, en soulignant clairement, surtout pour les chercheurs débutants, que le contenu scientifique d’un article est beaucoup plus important que les indicateurs de publication ou l’image de marque de la revue dans laquelle il a été publié.

      Aux fins de l’évaluation de la recherche, tenir compte de la valeur et de l’impact de tous les résultats de travaux de recherche (y compris les jeux de données et les logiciels) en plus des publications scientifiques, et envisager un large éventail de mesures d’impact, y compris des indicateurs qualitatifs sur les retombées des travaux, comme leur influence sur les politiques et les pratiques.

      Pour les éditeurs

      Réduire considérablement l’importance accordée au facteur d’impact comme outil de promotion, idéalement en cessant de le promouvoir ou en présentant ce paramètre dans le contexte d’une variété d’indicateurs basés sur les revues (p. ex. facteur d’impact sur 5 ans, EigenFactor [8], SCImago [9], indice h, temps de traitement éditorial et de publication, etc.) qui offrent une vision plus riche de la performance d’une revue.

      Proposer une série d’indicateurs à l’échelle de l’article pour encourager le passage à une évaluation qui soit fondée sur le contenu scientifique d’un article plutôt que sur les indicateurs de publication de la revue dans laquelle il a été publié.

      Encourager des pratiques responsables en matière de paternité d’auteur et la fourniture d’informations sur les contributions spécifiques de chaque auteur.

      Qu’une revue soit en libre accès ou sur abonnement, supprimer toutes les restrictions de réutilisation des listes de références dans les articles et les mettre à disposition dans le cadre du Creative Commons Public Domain Dedication [10].

      Éliminer ou réduire les contraintes sur le nombre de références dans les articles et, le cas échéant, exiger la citation de la littérature primaire plutôt que celle des articles de synthèse afin de reconnaître le mérite du ou des groupes qui ont rapporté en premier une découverte.

      Pour les organismes pourvoyeurs d’indicateurs

      Faire preuve d’ouverture et de transparence en fournissant les données et les méthodes utilisées pour calculer tous les indicateurs.

      Fournir les données en vertu d’une licence qui permette une réutilisation sans restriction et permettre un accès informatique aux données, dans la mesure du possible.

      Préciser clairement que la manipulation inconsidérée des indicateurs ne sera pas tolérée ; désigner explicitement ce qui constitue une manipulation inconsidérée et les mesures qui seront prises pour y remédier.

      Tenir compte de la diversité des types d’articles (p. ex., articles de synthèse par rapport aux articles de recherche) et des différents domaines lorsque les indicateurs sont utilisés, agrégés ou comparés.

      Pour les chercheurs

      Lors d’une participation à des commissions exerçant des décisions de financement, d’embauche, de titularisation ou de promotion, produire des évaluations fondées sur le contenu scientifique plutôt qu’en fonction des indicateurs de publication.

      Le cas échéant, citer la littérature primaire dans laquelle les observations ont été rapportées en premier plutôt que les articles de synthèse afin d’en attribuer le mérite à bon escient.

      Utiliser une gamme de paramètres et d’indicateurs d’articles sur les déclarations personnelles/de soutien, comme preuve de l’impact d’articles individuels publiés et d’autres résultats de recherche [11].

      Remettre en question les pratiques d’évaluation de la recherche qui s’appuient inconsidérément sur les facteurs d’impact. Promouvoir et enseigner les bonnes pratiques qui mettent l’accent sur la valeur et l’influence des résultats spécifiques de la recherche.

      https://sfdora.org/read/fr
      #recommandations

  • 1000 milliards d’euros de profits en vingt ans : comment les labos sont devenus des monstres financiers
    https://www.bastamag.net/1000-milliards-d-euros-de-profits-en-vingt-ans-comment-les-labos-sont-deve

    Les laboratoires pharmaceutiques n’ont plus grand chose à voir avec ce qu’ils étaient il y a vingt ans. De plus en plus gros et de plus en plus financiarisés, ils sont devenus des machines à siphonner des milliards d’euros ou de dollars pour les redistribuer aux actionnaires, notamment les grands fonds de Wall Street. Une prospérité privée financée en grande partie par l’argent public : les systèmes d’assurance maladie et le soutien gouvernemental à la recherche En 1955, Jonas Salk, père du premier (...)

    #Décrypter

    / #Enquêtes, #Multinationales, Santé , #Finance

    #Santé_

  • Le #plastique, #fléau des #océans - Greenpeace France
    https://www.greenpeace.fr/le-plastique-fleau-des-oceans

    En tant que numéro un mondial des boissons gazeuses, #Coca-Cola (propriétaire de nombreuses marques comme Sprite et Minute Maid) est en grande partie responsable de la #pollution plastique de nos océans. Au vu de ses #profits colossaux, la compagnie a largement les moyens et l’influence nécessaires pour changer de modèle économique et entraîner le reste du secteur avec elle.

    Alors que de véritables « continents de plastique » se forment au large de nos océans, le groupe Coca-Cola ne s’est à ce jour toujours pas engagé à réduire le nombre de #bouteilles plastiques à usage unique qu’il vend tous les jours au quatre coins du monde. Au contraire, ce nombre ne fait qu’augmenter !

    Coca-Cola est la seule entreprises qui a refusé, dans le cadre d’une enquête menée au Royaume-Uni, de communiquer à Greenpeace le volume de plastique qu’elle produit chaque année ! Pour l’instant, elle est plus intéressée par les profits que lui apportent les bouteilles plastiques (notamment en raison de la baisse du prix du pétrole et donc du plastique), que par la protection de l’#environnement et des océans. Et pour que cela ne change pas, elle dépense au niveau européen des milliers d’euros en #lobbying chaque année pour contrer les propositions de législation visant à déployer la consigne et à augmenter le recyclage des contenants.

  • [RussEurope-en-Exil] La catastrophe de Gènes, l’Union européennes et la crise de sous-investissement que connaît l’Italie, par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-catastrophe-de-genes-lunion-europeennes-et-la-crise

    La catastrophe de Gènes, l’effondrement du pont Morandi, a bouleversé l’Italie et, au-delà, a choqué profondément la population française. L’écroulement d’une infrastructure de cette sorte pose d’innombrables questions. Tout d’abord, comment une telle catastrophe est-elle possible ? Des dizaines de millions d’automobilistes empruntent tous les ans ces grands ouvrages d’art. Comment se fait-il que l’entretien […]

    • . . . . .
      La concession de l’autoroute Milan-Gènes a été accordée en 2007 au groupe #Benetton soit sous le gouvernement de #Silvio_Berlusconi. Cette privatisation s’est faite dans des conditions discutables. Ainsi, le contrat de concession ne fut jamais rendu public et il est même couvert par le secret d’Etat[2].

      Symbole donc de cette mise en concession des infrastructures autoroutières, la situation du #pont_Morandi est complexe. La société concessionnaire (jusqu’en 2038) est #Autostrade Per l’Italia une société qui est la propriété à 88% du consortium Atlantia[3]. Ce consortium détient près de 50% du réseau autoroutier de l’Italie, et de nombreuses autres #infrastructures (dont les aéroports de #Nice et de #Cannes en France). Ce consortium a lui-même une structure de propriété assez complexe.

      Graphique 1

      Près de 45,5% des actions sont sur les marchés financiers. Sur les 54,5% restant, le principal actionnaire est #Sintonia (Edizione) qui appartient à la famille Benetton. Cette dernière est donc bien la responsable en dernier ressort.
      Par ailleurs, Atlantia a acquis des sociétés en #France, en #Pologne, au #Brésil et en #Inde, ainsi que, récemment, en #Espagne. Elle a ainsi acquise le groupe espagnol #Abertis qui a nommé comme l’un de ses directeurs en novembre 2016 M. Enrico Letta, qui fut le Président du Conseil italien en 2013-2014[4].

      La confusion des genres est ainsi évidente entre le monde des affaires (la famille Benetton), les banques et l’élite politique italienne. Mais, au-delà de cette collusion, on voit apparaître la responsabilité de l’#UE qui a fait de multiples pressions, directes (au nom de la sacro-sainte #concurrence) ou indirecte (en pressant l’Italie de réduire son déficit) pour que l’on arrive à cette situation où les #autoroutes sont, de fait, en gestion privée, et cela dans des conditions d’#opacité peu communes.
       
      2 – La place d’Autostrade Per l’Italia dans le « système » Atlantia
      Si l’on regarde de plus près les comptes d’Autostrade Per l’Italia on constate que cette société a fait des #profits très importants. Des profits que l’on peut même trouver excessifs. Que l’on en juge :

      Graphique 2
      Bilan d’Autostrade Per l’Italia
      Années 2016 et 2017


      Source : https://www.autostrade.it/documents/10279/4408513/Relazione_finanziaria_annual_ASPI_2017_completa.pdf

      On constate que ce que l’on appelle l’EBIT (soit Earnings Before Interest and Taxes) ou Revenus avant le paiement des intérêts et des impôts représente, en % de recettes pour 2016 pas moins de 49,3% et pour 2017 environ 48,5%. Autrement dit, cette société dégageait une somme d’#argent extrêmement importante qui, une fois les impôts et les intérêts payés, pouvait être supérieur au milliard d’euros, soit près de 25% du chiffre d’affaires d’environ 4 milliards en 2017. Autrement dit, Autostrade Per L’Italia était ce que l’on appelle vulgairement la « machine à #cash » du consortium Atlantia.

      Comment pouvait elle jouer ce rôle ? Quand on regarde le bilan d’API on constate qu’elle dépensait très peu pour l’entretien des autoroutes : en 2017 seulement 85 millions d’euros[5]. Il semble bien, de plus, que les coûts d’entretien soient beaucoup plus élevés dans le secteur privé que dans le secteur public.

      On en arrive à une première conclusion : API a sous-entretenu le réseau dont elle avait la responsabilité, afin de pouvoir payer grassement ses « propriétaires », soit la société Atlantia qui utilisait cet argent pour se livrer à de nouvelles acquisitions à l’international. Compte tenu du fait qu’API appartenait à 88% à Atlantia, la responsabilité de cette politique, qu’il faut bien appeler de catastrophique au vue de la tragédie du pont Morandi, repose en réalité sur Atlantia. Et, cette société appartenant de fait à la famille Benetton, via l’actionnaire majoritaire d’Atlantia qui est la société Sintonia, c’est sur les propriétaires de #Sintonia que doit retomber le blame.
      . . . . . . .

      [2] https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/08/16/ponte-morandi-costi-benefici-e-modalita-della-revoca-ad-autostrade-ma-gli-accordi-siglati-con-i-concessionari-sono-top-secret/4561884

      [3] http://www.atlantia.it/en/operations/italian-motorway-operations

  • Menace de coupure des abonnements aux revues de géographie de l’éditeur Taylor&Francis
    Taylor&Francis et autres devraient réfléchir à deux fois car avec #Sci-Hub, la gêne pour les chercheurs reste très limitée... #Open_Access #profits_abusifs (je ne sais pas quel hashtag utilier)

    Actualité de la documentation électronique LSH de la Bibliothèque Diderot de Lyon (courriel)

    Négociations revues Taylor & Francis : information importante

    La bibliothèque est abonnée au bouquet de revues de géographie chez Taylor et Francis pour lequel les négociateurs et négociatrices de Couperin.org sont entrés dans une phase de négociation difficile.

    En effet, l’éditeur souhaite mettre en place une barrière mobile fixée à 20 ans pour l’accès aux archives récentes (au lieu de s’en tenir à l’année 1997 comme année de référence pour l’accès aux archives récentes, inclues dans les bouquets). C’est un point dur de la négociation, pour lequel les négociateurs tentent d’obtenir une contrepartie, sous la forme d’un archivage pérenne sur PANIST de l’ensemble du contenu des bouquets pour les années souscrites, comme ont accepté de le faire d’autres éditeurs : Elsevier, Springer, Wiley, RSC, APS par exemple.

    Les communautés ont commencé de se mobiliser, à l’international, pour éviter au maximum de créer des précédents. Pour que les négociations françaises puissent s’inscrire dans ce mouvement, il faut accepter le risque de coupure des accès en janvier : les chercheur.e.s ne pourraient consulter les articles parus en 2018 dans les revues diffusées par Taylor&Francis que par des voies de substitution ("dépôts" de prépublications, réseaux sociaux, etc.). Seuls l’ accès aux archives pour les titres souscrits en accès pérenne seront maintenus (soit 85 titres).

    Nous vous tiendrons informés des suites de la négociation. Pour l’instant, les accès sont toujours ouverts.

  • Prescription Drugs May Cost More With Insurance Than Without It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/12/09/health/drug-prices-generics-insurance.html

    In an era when drug prices have ignited public outrage and insurers are requiring consumers to shoulder more of the costs, people are shocked to discover they can sometimes get better deals than their own insurers. Behind the seemingly simple act of buying a bottle of pills, a host of players — drug companies, pharmacies, insurers and pharmacy benefit managers — are taking a cut of the #profits, even as consumers are left to fend for themselves, critics say.

    #association_de_malfaiteurs #pharma #assurance #etats-unis

  • #Diabète : la #santé publique coincée entre les lobbys du sucre et de la pharmacie - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Diabete-la-sante-publique-coincee-entre-les-lobbys-du-sucre-et-de-l
    http://multinationales.org/IMG/arton1154.jpg?1511342053
    Nos maladies sont leurs profits…

    Plusieurs centaines de millions d’êtres humains sont aujourd’hui diabétiques, un chiffre en croissance continue. Les mesures proposées pour lutter contre cette #maladie - comme l’étiquetage nutritionnel des aliments ou la limitation du #sucre - ont été férocement combattues aussi bien en France qu’au niveau européen par les multinationales de l’agroalimentaire et des sodas. À l’autre bout de la chaîne, l’industrie pharmaceutique voit surtout dans le diabète une source de #profits mirobolants. Face à ce double étau de lobbying, les politiques de prévention ne disposent que des moyens dérisoires.

  • Why Afghanistan? Fighting a War for the War System Itself
    http://www.truth-out.org/news/item/40916-why-afghanistan-fighting-a-war-for-the-war-system-itself

    The linkage between warlord militia abuses and the cooperation of much of the rural population with the Taliban has long been accepted by the US command in Afghanistan. But the war has continued, because it serves powerful interests that have nothing to do with Afghanistan itself: the careers of the US officers who serve there; the bureaucratic stakes of the Joint Special Operations Command and the CIA in their huge programs and facilities in the country; the political cost of admitting that it was a futile effort from the start. Plus, the Pentagon and the CIA are determined to hold on to Afghan airstrips they use to carry out drone war in Pakistan for as long as possible.

    Thus Afghanistan, the first of the United States’ permanent wars, is in many ways the model for all the others that have followed — wars that have no other purpose than to serve the US war system itself.

    #etats-unis #profits #guerre

  • How #Facebook and #Google threaten public health – and democracy | Roger McNamee | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/nov/11/facebook-google-public-health-democracy

    In an interview this week with Axios, Facebook’s original president, Sean Parker, admitted that the company intentionally sought to addict users and expressed regret at the damage being inflicted on children.

    This admission, by one of the architects of Facebook, comes on the heels of last week’s hearings by Congressional committees about Russian interference in the 2016 election, where the general counsels of Facebook, Alphabet (parent of Google and #YouTube), and #Twitter attempted to deflect responsibility for #manipulation of their platforms.

    The term “#addiction” is no exaggeration. The average consumer checks his or her #smartphone 150 times a day, making more than 2,000 swipes and touches. The #applications they use most frequently are owned by Facebook and Alphabet, and the usage of those products is still increasing.

    #silicon_valley #santé #profits

  • Is #Pollution Value Maximizing ?
    https://corpgov.law.harvard.edu/2017/10/17/is-pollution-value-maximizing

    Quand polluer « maximise les #profits », une entreprise décide de continuer à polluer en pleine connaissance de cause, même si l’affaire reste toujours rentable après avoir investi dans des appareils de dépollution...

    In February 2017, #DuPont settled a C8-related litigation for $670M. Thus, it may seem that the system works and legal liability should deter firms from polluting. However, by using evidence discovered during the C8-litigation we show that it was perfectly rational for DuPont to pollute ex ante, in spite of the costs it ended up paying ex post, and the costs it imposed on society.

    [...]

    The key decision point for DuPont came in 1984 , when alarming information about the potential consequences of C8 emissions caused the company to call a top-executives meeting. By 1984 DuPont was aware that C8 is toxic, associated with birth defects, does not break down in the environment, and accumulates in human blood over time. Essentially, by 1984 C8 could already be considered a perennial red flag. DuPont’s executives acknowledged that the legal and medical departments would recommend stopping the usage of C8 altogether in light of the new alarming information. Yet, the business side overruled these recommendations and opted to continue C8 emissions (in fact they doubled them). Importantly, DuPont’s decision-makers also opted against investing in abatement options that were on the table , such as building an incineration device that would greatly reduce C8 emissions.

    Was this a myopic managerial decision? An agency problem? The internal documents allow us to conduct a cost-benefit analysis, showing that even a shareholder-value-maximizing manager would have chosen to pollute. Our calculation shows that even if DuPont managers could have forecasted all future legal liabilities, they would have preferred to pollute as long as they thought that the probability of getting caught was less than 19%. Given the extreme set of unlikely events that led to the payment of heavy legal fines, and given the fact that other C8 users (like 3M) have escaped such heavy legal liability, we conclude that at that time polluting without abating was a reasonable bet by DuPont’s decision makers. Thus, it was value-maximizing for DuPont to pollute, in spite of the fact that—as we show—the costs C8 pollution imposed on society greatly exceeded DuPont’s own estimates of abatement costs.

    Via naked capitalism, qui critiquent les remèdes proposés par les auteurs de l’étude :

    Quelle Surprise ! Pollution Pays ! | naked capitalism
    https://www.nakedcapitalism.com/2017/10/quelle-surprise-pollution-pays.html

    Given the large power imbalance when companies misbehave, Shapira’s and Zingales’ remedies are insufficient. They incorrectly frame the problem as in informational, as opposed to about incentives.

    They call for bounties for whistleblowers plus a large tax on gag settlements in environmental cases. But it is hardly a secret, save maybe in academia, that whistleblowers ruin their careers and often their marriages, and pay a big psychological price, when the financial payoff is far from certain. Economists of the caliber of Shapira and Zingales should know that people are risk averse, and for good reason: there’s no reason to think you have more than one life. Why throw it away on a fight, even a righteous fight, which parties with much deeper pockets and staying power than you have who will do everything they can to pound you into the ground?

    Similarly, the idea of a tax on gag settlements is just silly. The incremental cost of the tax will be too small to change behavior. Shapira’s and Zingales’ objective is to more disclosure, which would help regulators and parties considering litigation, when the companies will just pay the tax.

    The obvious solution is to make executives accountable, by at a minimum forcing the payment of any large fines to come out of deferred comp and to require executives above a certain level to have a significant portion of their compensation be deferred. Only by hitting the executives where it hurts, in their wallets, and to enough of a degree to affect their standard of living, do you start to have a chance of changing behavior.

    #impunité #complicité

  • Why an Open Market Won’t Repair American Health Care
    https://mobile.nytimes.com/2017/04/04/books/review/an-american-sickness-elisabeth-rosenthal.html

    As Rosenthal describes American health care, it’s not really a market; it’s more like a protection #racket — tolerated only because so many different institutions are chipping in to cover the extortionary bill and because, ultimately, it’s our lives that are on the line.

    [...]

    Where Rosenthal’s account falls short is in explaining why this deeply broken system persists. [...]

    The difference between the United States and other countries isn’t the role of insurance; it’s the role of government. More specifically, it’s the way in which those who benefit from America’s dysfunctional market have mobilized to use government to protect their earnings and #profits. In every country where people have access to sophisticated medical care, they must rely heavily on the clinical expertise of providers and the financial protections of insurance, which, in turn, creates the opportunity for runaway costs. But in every other rich country, the government not only provides coverage to all citizens; it also provides strong counterpressure to those who seek to use their inherent market power to raise prices or deliver lucrative but unnecessary services — typically in the form of hard limits on how much health care providers can charge.

    #Etats-Unis #couverture #santé #complicité #Etat #lobbies #lobbying

  • Pétition et lettre exigeant une expertise européenne indépendante sur les agents cancérigènes. Liens dénonçant les #conflits d’intérêts des experts et l’#industrie du #cancer : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2017/02/27/petition-pour-une-expertise-europeenne-independante-s

    Nous vivons dans ce que Geneviève Barbier et Armand Farrachi appellent La société cancérigène, dans le livre homonyme dont j’ai retranscrit quelques extraits sur cette page. Le #productivisme, la course effrénée à la « croissance », au nom de la #compétitivité dans la bataille de tous contre tous qu’est la globalisation néolibérale, créent et entretiennent une véritable industrie du cancer. L’on sacrifie des centaines de milliers d’individus plutôt que de remettre en question la moindre parcelle des activités industrielles (agriculture chimique, chimie et pétrochimie, industrie alimentaire, etc.) et d’écorner ainsi les #profits des multinationales qui s’enrichissent en causant les cancers, mais aussi en les traitant et en communiquant sur eux... C’est un cercle vicieux que décrivent Barbier et Farrachi en décortiquant les mécanismes qui régissent « l’économie du cancer », ce « crabe aux pinces d’or » : un réseau de secteurs d’activité privés et publics dévoyés qui font système et sont soumis à des jeux d’influence de la décision politico-administrative afin de maintenir ce cercle vicieux.

  • Contrats à impact social : les deux premiers ont été signés, d’autres suivront - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271836103&cid=1250271830910
    #privatisation du #social, sur le modèle des fondations américaines : là-bas, il s’agit de #clientélisme et #défiscalisation des #profits

    Les contrats à impact social sont la déclinaison française des « social impact bonds » développés dans plusieurs pays européens comme la Belgique, l’Angleterre ou les Pays-Bas. Ils consistent à faire financer des programmes sociaux innovants dans des secteurs tels que l’exclusion ou la dépendance, par des investisseurs privés qui sont remboursés par la puissance publique uniquement en cas de succès. « Ces contrats ne se substituent pas aux services publics mais ils répondent à des besoins sociaux aujourd’hui non couverts, a insisté Martine Pinville. C’est un outil qui permet la prise de risque et offre à l’Etat un rôle nouveau, de catalyseur de l’innovation sociale. » Pour développer ces projets, le gouvernement avait lancé le 15 mars 2016 un appel à projets.

  • La guerre contre le terrorisme est arrivée chez nous, et voici pourquoi
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-guerre-contre-le-terrorisme-est-arriv-e-chez-nous-et-voici-pourquo

    Fondamentalement, nous vivons aujourd’hui dans un modèle de #capitalisme militaro-industriel qui se nourrit de #conflits sans fin. Sur le plan politique, les figures politiques #néolibérales s’appuient sur l’existence d’ennemis à l’étranger – et chez nous – pour créer des #citoyens dociles et craintifs. Si vous ne pouvez pas apporter la sécurité sociale et l’espoir pour l’avenir, la peur représente un très bon substitut. À l’étranger, de vastes #profits sont réalisés grâce aux ventes d’armes et à l’influence #politique liée sur les régimes des États clients. On se demande combien de ces régimes clients sont désormais #la_queue_qui_commande_la_tête.

    Les adversaires de ce modèle d’impérialisme tardif – et il y en a des millions dans le monde entier – ont mis en garde contre le fait que cela pourrait finalement apporter le #chaos et la #violence, non seulement dans les régions directement touchées, mais aussi en Occident. Nous ne pouvons pas bombarder les terroristes à l’étranger pour les précipiter dans l’oubli et espérer avoir la paix chez nous. Comme le stipule la troisième loi du mouvement de Newton, chaque action provoque une réaction égale et opposée.

  • Ken Loach : « Pour les sociaux-démocrates, la priorité est que le patron fasse des profits » – metronews
    http://www.metronews.fr/festival-de-cannes/cannes-2016-ken-loach-pour-les-sociaux-democrates-la-priorite-est-que-le-patron-fasse-des-profits/mpem!zdkMjvzA9AIu
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$hdawr74ki3yepx0s8q6wqeszxmlhuk/Capture-decran-2016-05-13-a-17.jpeg

    Lorsqu’un banquier d’affaires comme Emmanuel Macron devient ministre de l’Économie dans un gouvernement socialiste, peut-on encore faire la différence entre la gauche et la droite ?
    Mais les sociaux-démocrates n’ont jamais été de gauche ! Pour moi ils ont toujours été de droite, d’une façon ou d’une autre. De droite extrême ou modérée. Mais jamais de gauche. Blair n’était pas un homme de gauche, Brown n’était pas un homme de gauche. La guerre impérialiste en Irak à laquelle nous avons participé, ce n’est pas la gauche, c’est la droite dure ! Pour les sociaux-démocrates, la première priorité est que le patron fasse des #profits. Avant tout le reste. Pour moi la vraie gauche doit se distancier au maximum des sociaux-démocrates et mettre la défense des travailleurs en tête de ses priorités.

    #libéralisme

  • Cambodge : l’#agriculture pour réduire la #pauvreté ? - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/10551/cambodge-agriculture-reduire-pauvrete

    Mais aujourd’hui, les paysans, en particulier à petite échelle, ne peuvent plus générer de #profits via l’agriculture, notamment parce que cette dernière requiert désormais beaucoup de #capital à investir dans des machines pour labourer, récolter, pomper l’eau, dans des engrais, etc. Autant de dépenses qui n’existaient pas auparavant. A cela s’ajoute le prix relativement faible des produits agricoles, qui ne fait qu’aggraver cette incapacité qu’ont les paysans à dégager des bénéfices.

  • How You’re Making Facebook a Money Machine
    http://mobile.nytimes.com/2016/04/30/upshot/how-youre-making-facebook-a-money-machine.html

    What you do when waiting for the bus or avoiding work goes a long way to explaining a tectonic shift in business and media.

    In such moments you are most likely checking #Facebook. More of you will be doing that than tweeting, searching on #Google, checking stock prices on Yahoo or reading articles like this. And that constant lure, a fix you can easily satisfy both on a phone and a desktop computer, explains why Facebook is pulling ahead of every other large technology company right now.

    Your addiction is making Facebook astonishingly profitable. Put a little more kindly, your emotional and intellectual interactions on the social network are creating a great place for companies to advertise.

    [...]

    Facebook is doing well because it occupies a huge sweet spot in the connected world, perhaps an even bigger one than Google owns.

    [...] Both companies get most of their revenue from advertising.

    But people apparently hang around on Facebook far longer. According to SimilarWeb, users spent just over 17 minutes on the social network on average in March, well ahead of the nine minutes for Google (these figures don’t accurately reflect how active people are on the sites, but you can still see the difference.)

    [...]

    Another advantage for Facebook is that its costs are lower than Google’s, which helps it make more money out of every dollar of revenue.

    Pundits made a big deal this week about how Facebook excelled as Apple stumbled. But there was a warning for Facebook in Apple’s results. Apple has relied heavily on one product — the iPhone — for much of its revenue, so when sales of the device slowed, there was little Apple could do to keep growing. Facebook is even more reliant on a single element: advertising revenue. If people spend markedly less time on Facebook — because an enticing new network comes along, for example — the company’s revenue growth could slow.

    There is no such threat on the horizon. Until one develops, we will be on our phones helping Mark Zuckerberg make even more money.

    #publicités #argent #profits

  • Profiting off of #chaos: How the U.S. privatized its war in Afghanistan — Antony Loewenstein on “Disaster Capitalism” - Salon.com
    http://www.salon.com/2016/02/16/profiting_off_of_chaos_how_the_u_s_privatized_its_war_in_afghanistan_antony_l

    Journalist Antony Loewenstein tells Salon how corporations exploit violent conflicts in Afghanistan and beyond

    #profits #Etats-Unis

  • Vaccines, drugs, and Zipf distributions
    Michael Kremer, Christopher Snyder, Natalia Drozdoff 29 January 2016
    http://www.voxeu.org/article/vaccines-drugs-and-zipf-distributions

    Many observers believe that pharmaceutical firms prefer to invest in drugs to treat diseases rather than vaccines. This column presents an economic rationale for why such a pattern may emerge for diseases like HIV/AIDS. The population risk of such diseases resembles a Zipf distribution, which makes the shape of the demand curve for a drug more conducive to revenue extraction than for a vaccine. Based on revenue calibrations using US data on HIV risk, the revenue from a drug is about four times greater.

    A Zipf distribution with two consumer types is bad enough for the vaccine monopolist, but matters can be even worse if the Zipf distribution involves a continuum of types, illustrated in Figure 1. Drug revenue is proportional to the whole area under the curve, because this can be shown to be equal to disease prevalence. Vaccine revenue is proportional to the area of a rectangle inscribed underneath. This shape minimises the ratio of the rectangle to the area underneath the curve and thus minimises the ratio of vaccine to drug revenue. Kremer and Snyder (2015a) show that the revenue ratio for any distribution of disease risk can be decomposed into two factors: how much the distribution resembles one of these Zipf curves, and how prevalent the disease is (with less prevalent diseases being relatively worse for the vaccine monopolist, as the figure suggests).

    #pharma #santé #vaccins #traitement #profits

  • La France organise son impunité
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/la-france-organise-son-impunite-5034

    Les gouvernements successifs font tout pour que leurs livraisons d’armes contraires au droit international passent hors des radars de la justice. Un projet loi relatif à la violation des embargos attend toujours d’être programmé à l’Assemblée. « Les exportations constituent chaque jour un peu plus des relais de croissance importants pour nos entreprises. » se félicite #Jean-Yves_Le_Drian, dans le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armes. Fort de ses résultats (8,2 milliards d’euros de (...)

    #250_-_octobre_2015

    / #Salves, #Ventes_d'armes, Jean-Yves Le Drian

  • Air France-KLM publie les plus gros #profits trimestriels de son histoire !
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/air-france-klm-publie-les-plus-gros-profits-trimestriels-de-son-histoire-5

    Le groupe aérien a dégagé un bénéfice d’exploitation de 898 millions d’euros au troisième trimestre. Il s’agit de la meilleure performance trimestrielle de son histoire. Une performance qui conforte les syndicats d’#Air_France dans leur refus du plan de restructuration lancé au sein de la compagnie française début octobre.

    Et selon BFM TV ça « tombe mal »...

    Les profits record Air France-KLM tombent mal
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-profits-record-air-france-klm-tombent-mal-926073.html

    Comment convaincre les employés d’Air France de concéder de nouveaux efforts alors que la compagnie ne s’est jamais aussi bien portée ? Air France-KLM a publié ce jeudi des profits trimestriels historiques. Le groupe a dégagé au 3ème trimestre un bénéfice net de 480 millions d’euros. Il y a un an, le groupe avait dû se contenter de 86 millions. Mais, surtout, il n’avait jamais réalisé une telle performance.

    #ça_tombe_mal

  • La #précarité, dit-on beaucoup, est la condition préalable pour retrouver la « #croissance » mais disparaît progressivement une fois cette dernière installée,

    2013 :
    En Espagne, plus d’#emplois, mais plus de précarité
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/01/en-espagne-plus-d-emplois-mais-plus-de-precarite_3439709_3234.html

    L’Espagne va mieux. C’est en tout cas le message qu’a essayé de faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy en annonçant les chiffres du chômage pour mai : près de 100 000 sans-emploi de moins qu’un mois plus tôt. Un recul inédit depuis le début de la crise.

    Mais la « récupération de l’emploi » s’accompagne d’une augmentation des contrats précaires. Un an et demi après la réforme du marché du travail et quelques mois après l’annonce d’un plan pour l’entrepreneuriat et contre le chômage des jeunes, le début de la « reprise », si reprise il y a, passe par les emplois saisonniers et les contrats à temps partiel.

    A peine 7 % des 1,28 million de contrats signés en mai sont de période indéterminée, soit 95 800. Et non seulement ce type de contrats se raréfie (2 500 de moins en mai par rapport à avril), mais près de 40 % sont à temps partiel.

    Deux ans plus tard,
    New world of work : political cost of Spain’s recovery - FT.com
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/036e760c-1b50-11e5-8201-cbdb03d71480.html#axzz3iE5s4cKh

    Over the past two years, Spain has won international admiration for turning around its once-shaky economy. At the height of the crisis, Madrid pushed through unpopular austerity measures and painful economic reforms, including a sweeping overhaul of the labour market.

    Wage costs fell and exports boomed, allowing the rest of the economy to recover as well.

    Employers and business leaders said reform helped companies regain competitiveness lost during the boom years. Spain is now on course to grow by more than 3 per cent this year, twice as fast as Germany, and jobless numbers are falling at last.

    The price of that recovery, however, is a notable rise in the number of workers who labour in precarious conditions.

    The share of workers in temporary employment, which fell in the downturn partly because of their vulnerability, is still lower than before the crisis but is on the rise again.

    In July, the Spanish unemployment roll dropped by 74,000, the best July since 1998. But of the 1.8 million labour contracts that were signed during the month, only 6.9 per cent of the contracts were for permanent positions. Despite the reforms, Spain’s two-tier labour market remains entrenched.

    • La croissance est de retour en #Europe / France Inter
      http://www.franceinter.fr/emission-ledito-eco-la-croissance-est-de-retour-en-europe

      - Sauf que le chômage lui ne se résorbe pas, en tout cas pas assez. 

      Non il reste élevé, au dessus de 11% de la population active dans la zone euro alors qu’il était sous la barre des 8% en 2007 avant la crise.

       Et beaucoup d’économistes s’inquiètent de voir que non seulement cette reprise ne se transforme pas en emplois mais qu’en plus le chômage de longue durée augmente. C’est le cas de la France.

       - Il y a tout de même dans la zone euro des pays qui s’en tirent bien mieux que nous, l’Allemagne, pour ne citer qu’elle …

      Oui c’est vrai le chômage n’est pas une fatalité. Dans toute l’Europe, c’est en Allemagne que le chômage est le plus bas 4,7%. On trouve ensuite le RU (5,6%) et l’Autriche (6%).

      Mais attention, cette belle performance est une sorte de trompe-l’œil. Ce plein emploi n’empêche pas l’Allemagne d’avoir un taux de #pauvreté supérieur à celui de la France.

      – Comment expliquez vous cela ?

      Parce que ces pays privilégient les emplois qu’on appelle « non conventionnels » ou atypiques, c’est à dire le travail à temps partiel , les emplois temporaires type CDD ou encore l’intérim et les travailleurs indépendants. Eh bien ce sont ces emplois qui font reculer le chômage. Leur nombre a augmenté presque partout en Europe, et notamment en Allemagne où ils représentent 39% du total des emplois.

      [...]

      – Vous voulez dire qu’on a plus le choix qu’entre la peste du chômage ou le choléra de la précarité ?

    • L’Espagne... Le pays des travailleurs pauvres
      http://www.express.be/business/fr/economy/lespagne-le-pays-des-travailleurs-pauvres/214945.htm

      En moyenne, 1,4 million de contrats de travail sont signés chaque mois, mais seule une faible fraction de ces emplois sont des postes stables à durée indéterminée. En juin, par exemple, un contrat sur 4 ne portait que sur une semaine ou moins de travail. En 2007, cette proportion n’était que d’un sur 6.

      En outre, les contrats temporaires, qui étaient autrefois réservés aux employés faiblement qualifiés du secteur du tourisme et de l’agriculture, se sont désormais banalisés dans toute l’économie, y compris au sein des professions de la classe moyenne, comme l’enseignement. Ainsi, l’année dernière, 274.000 enseignants ont perdu leur emploi entre mai et août, c’est-à-dire pendant les vacances scolaires, avant d’être réembauchés à la rentrée suivante.

      Les entreprises et les employeurs transfèrent de plus en plus le risque d’exploitation sur leurs employés, explique Marcel Jansen, un professeur d’economie à l’Université Autónoma de Madrid : « Il y a maintenant une culture de la précarité dans les esprits des employeurs ; ils s’y sont simplement habitués ».

  • Hausse (progressive...) des salaires de 70 % dans la restauration rapide à New York à compter de ... 2018
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/07/23/hausse-de-70-des-salaires-dans-la-restauration-rapide-a-new-york_4695214_322

    Après près de quatre ans de lutte, les employés des chaînes de #restauration_rapide de l’Etat de New York sont sur le point d’obtenir une revalorisation de leur rémunération. Une commission mandatée par le gouverneur de l’Etat, Andrew Cuomo, a recommandé, mercredi 22 juillet, d’augmenter le #salaire minimal à 15 dollars (13,70 euros) de l’heure, contre 8,75 dollars actuellement, soit une hausse de 70 %.

    La hausse devrait être progressive pour entrer dans les faits en 2018 à New York et dès 2021 dans le reste de l’Etat. Elle concernera 180 000 salariés, travaillant dans des chaînes qui disposent d’au moins 30 établissements dans l’ensemble du pays. Si d’autres villes, comme Seattle, San Francisco et Los Angeles, ont déjà adopté des dispositions similaires, New York sera le premier Etat à instaurer un salaire minimal de 15 dollars. « En se mettant tous ensemble et en se faisant entendre, les New-Yorkais ont ouvert la voie à une nouvelle référence pour les employés des fast-foods et leur famille à travers tout le pays », se félicite Ashona Osborne, membre du comité national d’organisation Fight for 15 Dollars (« Combat pour 15 dollars »). « C’est une victoire que vous avez construite », a déclaré le ministre de la justice de l’Etat, Eric Schneiderman, devant les représentants des militants, lors d’une conférence de presse.

    Soutenu par une dizaine d’associations comme The Working Families, Credo Action ou Democracy for America, ce mouvement de protestation avait démarré en 2012 avant de faire tache d’huile à travers tout le pays. Une pétition regroupant plus de 160 000 signataires avait été remise le mois dernier à M. Cuomo. Le gouverneur démocrate de l’Etat s’est montré sensible aux arguments des protestataires, qui pointaient les #profits gigantesques des chaînes de restauration rapide, comme McDonald’s, Burger King ou Wendy’s, alors que les salaires des employés faisaient du surplace.

    Par ailleurs, de plus en plus d’élus estiment que ce n’est pas à la puissance publique de subvenir aux besoins de salariés sous-payés en leur fournissant des #bons_d’alimentation, qui pèsent sur les #budgets_publics. Dans un rapport récent, le contrôleur des finances de la ville de New York avait estimé que le fait de porter le salaire minimal à 15 dollars pourrait faire économiser au contribuable entre 200 millions et 500 millions de dollars d’aides sociales au travers des bons d’alimentation et de Medicaid, l’#assurance-santé pour les plus démunis.

    avant et après le #rdb, le salaire.