• « Les #réfugiés sont les #cobayes des futures mesures de #surveillance »

    Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la #militarisation_des_frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le #lobby de l’#industrie_de_l’armement et de la sécurité.

    Mark Akkerman étudie depuis 2016 la militarisation des frontières européennes. Chercheur pour l’ONG anti-militariste #Stop_Wapenhandel, il a publié, avec le soutien de The Transnational Institute, plusieurs rapports de référence sur l’industrie des « #Safe_Borders ». Il revient pour Mediapart sur des années de politiques européennes de surveillance aux frontières.

    Mediapart : En 2016, vous publiez un premier rapport, « Borders Wars », qui cartographie la surveillance aux frontières en Europe. Dans quel contexte naît ce travail ?

    Mark Akkerman : Il faut se rappeler que l’Europe a une longue histoire avec la traque des migrants et la sécurisation des frontières, qui remonte, comme l’a montré la journaliste d’investigation néerlandaise Linda Polman, à la Seconde Guerre mondiale et au refus de soutenir et abriter des réfugiés juifs d’Allemagne. Dès la création de l’espace Schengen, au début des années 1990, l’ouverture des frontières à l’intérieur de cet espace était étroitement liée au renforcement du contrôle et de la sécurité aux frontières extérieures. Depuis lors, il s’agit d’un processus continu marqué par plusieurs phases d’accélération.

    Notre premier rapport (https://www.tni.org/en/publication/border-wars) est né durant l’une de ces phases. J’ai commencé ce travail en 2015, au moment où émerge le terme « crise migratoire », que je qualifierais plutôt de tragédie de l’exil. De nombreuses personnes, principalement motivées par la guerre en Syrie, tentent alors de trouver un avenir sûr en Europe. En réponse, l’Union et ses États membres concentrent leurs efforts sur la sécurisation des frontières et le renvoi des personnes exilées en dehors du territoire européen.

    Cela passe pour une part importante par la militarisation des frontières, par le renforcement des pouvoirs de Frontex et de ses financements. Les réfugiés sont dépeints comme une menace pour la sécurité de l’Europe, les migrations comme un « problème de sécurité ». C’est un récit largement poussé par le lobby de l’industrie militaire et de la sécurité, qui a été le principal bénéficiaire de ces politiques, des budgets croissants et des contrats conclus dans ce contexte.

    Cinq ans après votre premier rapport, quel regard portez-vous sur la politique européenne de sécurisation des frontières ? La pandémie a-t-elle influencé cette politique ?

    Depuis 2016, l’Europe est restée sur la même voie. Renforcer, militariser et externaliser la sécurité aux frontières sont les seules réponses aux migrations. Davantage de murs et de clôtures ont été érigés, de nouveaux équipements de surveillance, de détection et de contrôle ont été installés, de nouveaux accords avec des pays tiers ont été conclus, de nouvelles bases de données destinées à traquer les personnes exilées ont été créées. En ce sens, les politiques visibles en 2016 ont été poursuivies, intensifiées et élargies.

    La pandémie de Covid-19 a certainement joué un rôle dans ce processus. De nombreux pays ont introduit de nouvelles mesures de sécurité et de contrôle aux frontières pour contenir le virus. Cela a également servi d’excuse pour cibler à nouveau les réfugiés, les présentant encore une fois comme des menaces, responsables de la propagation du virus.

    Comme toujours, une partie de ces mesures temporaires vont se pérenniser et on constate déjà, par exemple, l’évolution des contrôles aux frontières vers l’utilisation de technologies biométriques sans contact.

    En 2020, l’UE a choisi Idemia et Sopra Steria, deux entreprises françaises, pour construire un fichier de contrôle biométrique destiné à réguler les entrées et sorties de l’espace Schengen. Quel regard portez-vous sur ces bases de données ?

    Il existe de nombreuses bases de données biométriques utilisées pour la sécurité aux frontières. L’Union européenne met depuis plusieurs années l’accent sur leur développement. Plus récemment, elle insiste sur leur nécessaire connexion, leur prétendue interopérabilité. L’objectif est de créer un système global de détection, de surveillance et de suivi des mouvements de réfugiés à l’échelle européenne pour faciliter leur détention et leur expulsion.

    Cela contribue à créer une nouvelle forme d’« apartheid ». Ces fichiers sont destinés certes à accélérer les processus de contrôles aux frontières pour les citoyens nationaux et autres voyageurs acceptables mais, surtout, à arrêter ou expulser les migrantes et migrants indésirables grâce à l’utilisation de systèmes informatiques et biométriques toujours plus sophistiqués.

    Quelles sont les conséquences concrètes de ces politiques de surveillance ?

    Il devient chaque jour plus difficile et dangereux de migrer vers l’Europe. Parce qu’elles sont confrontées à la violence et aux refoulements aux frontières, ces personnes sont obligées de chercher d’autres routes migratoires, souvent plus dangereuses, ce qui crée un vrai marché pour les passeurs. La situation n’est pas meilleure pour les personnes réfugiées qui arrivent à entrer sur le territoire européen. Elles finissent régulièrement en détention, sont expulsées ou sont contraintes de vivre dans des conditions désastreuses en Europe ou dans des pays limitrophes.

    Cette politique n’impacte pas que les personnes réfugiées. Elle présente un risque pour les libertés publiques de l’ensemble des Européens. Outre leur usage dans le cadre d’une politique migratoire raciste, les technologies de surveillance sont aussi « testées » sur des personnes migrantes qui peuvent difficilement faire valoir leurs droits, puis introduites plus tard auprès d’un public plus large. Les réfugiés sont les cobayes des futures mesures de contrôle et de surveillance des pays européens.

    Vous pointez aussi que les industriels qui fournissent en armement les belligérants de conflits extra-européens, souvent à l’origine de mouvements migratoires, sont ceux qui bénéficient du business des frontières.

    C’est ce que fait Thales en France, Leonardo en Italie ou Airbus. Ces entreprises européennes de sécurité et d’armement exportent des armes et des technologies de surveillance partout dans le monde, notamment dans des pays en guerre ou avec des régimes autoritaires. À titre d’exemple, les exportations européennes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des dix dernières années représentent 92 milliards d’euros et concernent des pays aussi controversés que l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie.

    Si elles fuient leur pays, les populations civiles exposées à la guerre dans ces régions du monde se retrouveront très certainement confrontées à des technologies produites par les mêmes industriels lors de leur passage aux frontières. C’est une manière profondément cynique de profiter, deux fois, de la misère d’une même population.

    Quelles entreprises bénéficient le plus de la politique européenne de surveillance aux frontières ? Par quels mécanismes ? Je pense notamment aux programmes de recherches comme Horizon 2020 et Horizon Europe.

    J’identifie deux types d’entreprises qui bénéficient de la militarisation des frontières de l’Europe. D’abord les grandes entreprises européennes d’armement et de sécurité, comme Airbus, Leonardo et Thales, qui disposent toutes d’une importante gamme de technologies militaires et de surveillance. Pour elles, le marché des frontières est un marché parmi d’autres. Ensuite, des entreprises spécialisées, qui travaillent sur des niches, bénéficient aussi directement de cette politique européenne. C’est le cas de l’entreprise espagnole European Security Fencing, qui fabrique des fils barbelés. Elles s’enrichissent en remportant des contrats, à l’échelle européenne, mais aussi nationale, voire locale.

    Une autre source de financement est le programme cadre européen pour la recherche et l’innovation. Il finance des projets sur 7 ans et comprend un volet sécurité aux frontières. Des programmes existent aussi au niveau du Fonds européen de défense.

    Un de vos travaux de recherche, « Expanding the Fortress », s’intéresse aux partenariats entre l’Europe et des pays tiers. Quels sont les pays concernés ? Comment se manifestent ces partenariats ?

    L’UE et ses États membres tentent d’établir une coopération en matière de migrations avec de nombreux pays du monde. L’accent est mis sur les pays identifiés comme des « pays de transit » pour celles et ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne. L’Europe entretient de nombreux accords avec la Libye, qu’elle équipe notamment en matériel militaire. Il s’agit d’un pays où la torture et la mise à mort des réfugiés ont été largement documentées.

    Des accords existent aussi avec l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou encore l’Ukraine. L’Union a financé la construction de centres de détention dans ces pays, dans lesquels on a constaté, à plusieurs reprises, d’importantes violations en matière de droits humains.

    Ces pays extra-européens sont-ils des zones d’expérimentations pour les entreprises européennes de surveillance ?

    Ce sont plutôt les frontières européennes, comme celle d’Evros, entre la Grèce et la Turquie, qui servent de zone d’expérimentation. Le transfert d’équipements, de technologies et de connaissances pour la sécurité et le contrôle des frontières représente en revanche une partie importante de ces coopérations. Cela veut dire que les États européens dispensent des formations, partagent des renseignements ou fournissent de nouveaux équipements aux forces de sécurité de régimes autoritaires.

    Ces régimes peuvent ainsi renforcer et étendre leurs capacités de répression et de violation des droits humains avec le soutien de l’UE. Les conséquences sont dévastatrices pour la population de ces pays, ce qui sert de moteur pour de nouvelles vagues de migration…

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040822/les-refugies-sont-les-cobayes-des-futures-mesures-de-surveillance

    cité dans l’interview, ce rapport :
    #Global_Climate_Wall
    https://www.tni.org/en/publication/global-climate-wall
    déjà signalé ici : https://seenthis.net/messages/934948#message934949

    #asile #migrations #complexe_militaro-industriel #surveillance_des_frontières #Frontex #problème #Covid-19 #coronavirus #biométrie #technologie #Idemia #Sopra_Steria #contrôle_biométrique #base_de_données #interopérabilité #détection #apartheid #informatique #violence #refoulement #libertés_publiques #test #normalisation #généralisation #Thales #Leonardo #Airbus #armes #armements #industrie_de_l'armement #cynisme #Horizon_Europe #Horizon_2020 #marché #business #European_Security_Fencing #barbelés #fils_barbelés #recherche #programmes_de_recherche #Fonds_européen_de_défense #accords #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #Égypte #Libye #Tunisie #Maroc #Jordanie #Liban #Ukraine #rétention #détention_administrative #expérimentation #équipements #connaissance #transfert #coopérations #formations #renseignements #répression

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • Le système électronique d’#Entrée-Sortie en zone #Schengen : la biométrie au service des #frontières_intelligentes

      Avec la pression migratoire et la vague d’attentats subis par l’Europe ces derniers mois, la gestion des frontières devient une priorité pour la Commission.

      Certes, le système d’information sur les #visas (#VIS, #Visa_Information_System) est déployé depuis 2015 dans les consulats des États Membres et sa consultation rendue obligatoire lors de l’accès dans l’#espace_Schengen.

      Mais, depuis février 2013, est apparu le concept de « #frontières_intelligentes », (#Smart_Borders), qui recouvre un panel ambitieux de mesures législatives élaborées en concertation avec le Parlement Européen.

      Le système entrée/sortie, en particulier, va permettre, avec un système informatique unifié, d’enregistrer les données relatives aux #entrées et aux #sorties des ressortissants de pays tiers en court séjour franchissant les frontières extérieures de l’Union européenne.

      Adopté puis signé le 30 Novembre 2017 par le Conseil Européen, il sera mis en application en 2022. Il s’ajoutera au « PNR européen » qui, depuis le 25 mai 2018, recense les informations sur les passagers aériens.

      Partant du principe que la majorité des visiteurs sont « de bonne foi », #EES bouleverse les fondements mêmes du #Code_Schengen avec le double objectif de :

      - rendre les frontières intelligentes, c’est-à-dire automatiser le contrôle des visiteurs fiables tout en renforçant la lutte contre les migrations irrégulières
      - créer un #registre_central des mouvements transfrontaliers.

      La modernisation de la gestion des frontières extérieures est en marche. En améliorant la qualité et l’efficacité des contrôles de l’espace Schengen, EES, avec une base de données commune, doit contribuer à renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ainsi que les formes graves de criminalité.

      L’#identification de façon systématique des personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen en est un des enjeux majeurs.

      Nous verrons pourquoi la reconnaissance faciale en particulier, est la grande gagnante du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Dans ce dossier web, nous traiterons des 6 sujets suivants :

      - ESS : un puissant dispositif de prévention et détection
      - La remise en cause du code « frontières Schengen » de 2006
      - EES : un accès très réglementé
      - La biométrie faciale : fer de lance de l’EES
      - EES et la lutte contre la fraude à l’identité
      - Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Examinons maintenant ces divers points plus en détail.

      ESS : un puissant dispositif de prévention et détection

      Les activités criminelles telles que la traite d’êtres humains, les filières d’immigration clandestine ou les trafics d’objets sont aujourd’hui la conséquence de franchissements illicites de frontières, largement facilités par l’absence d’enregistrement lors des entrées/ sorties.

      Le scénario de fraude est – hélas – bien rôdé : Contrôle « standard » lors de l’accès à l’espace Schengen, puis destruction des documents d’identité dans la perspective d’activités malveillantes, sachant l’impossibilité d’être authentifié.

      Même si EES vise le visiteur « de bonne foi », le système va constituer à terme un puissant dispositif pour la prévention et la détection d’activités terroristes ou autres infractions pénales graves. En effet les informations stockées dans le nouveau registre pour 5 ans– y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – couvrent principalement les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos. Elles seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.

      Le système sera à la disposition d’enquêtes en particulier, vu la possibilité de consulter les mouvements transfrontières et historiques de déplacements. Tout cela dans le plus strict respect de la dignité humaine et de l’intégrité des personnes.

      Le dispositif est très clair sur ce point : aucune discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion.

      Sont également exclus du champ d’investigation l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle des visiteurs.​

      La remise en cause du Code frontières Schengen

      Vu la croissance attendue des visiteurs de pays tiers (887 millions en 2025), l’enjeu est maintenant de fluidifier et simplifier les contrôles.

      Une initiative particulièrement ambitieuse dans la mesure où elle remet en cause le fameux Code Schengen qui impose des vérifications approfondies, conduites manuellement par les autorités des Etats Membres aux entrées et sorties, sans possibilité d’automatisation.

      Par ailleurs, le Code Schengen ne prévoit aucun enregistrement des mouvements transfrontaliers. La procédure actuelle exigeant seulement que les passeports soient tamponnés avec mention des dates d’entrée et sortie.

      Seule possibilité pour les gardes-frontières : Calculer un éventuel dépassement de la durée de séjour qui elle-même est une information falsifiable et non consignée dans une base de données.

      Autre contrainte, les visiteurs réguliers comme les frontaliers doivent remplacer leurs passeports tous les 2-3 mois, vue la multitude de tampons ! Un procédé bien archaïque si l’on considère le potentiel des technologies de l’information.

      La proposition de 2013 comprenait donc trois piliers :

      - ​La création d’un système automatisé d’entrée/sortie (Entry/ Exit System ou EES)
      - Un programme d’enregistrement de voyageurs fiables, (RTP, Registered Traveller Program) pour simplifier le passage des visiteurs réguliers, titulaires d’un contrôle de sûreté préalable
      – La modification du Code Schengen

      Abandon de l’initiative RTP

      Trop complexe à mettre en œuvre au niveau des 28 Etats Membres, l’initiative RTP (Registered Travelers Program) a été finalement abandonnée au profit d’un ambitieux programme Entry/ Exit (EES) destiné aux visiteurs de courte durée (moins de 90 jours sur 180 jours).

      Précision importante, sont maintenant concernés les voyageurs non soumis à l’obligation de visa, sachant que les détenteurs de visas sont déjà répertoriés par le VIS.

      La note est beaucoup moins salée que prévue par la Commission en 2013. Au lieu du milliard estimé, mais qui incluait un RTP, la proposition révisée d’un EES unique ne coutera « que » 480 millions d’EUR.

      Cette initiative ambitieuse fait suite à une étude technique menée en 2014, puis une phase de prototypage conduite sous l’égide de l’agence EU-LISA en 2015 avec pour résultat le retrait du projet RTP et un focus particulier sur le programme EES.

      Une architecture centralisée gérée par EU-LISA

      L’acteur clé du dispositif EES, c’est EU-LISA, l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle dont le siège est à Tallinn, le site opérationnel à Strasbourg et le site de secours à Sankt Johann im Pongau (Autriche). L’Agence sera en charge des 4 aspects suivants :

      - Développement du système central
      - Mise en œuvre d’une interface uniforme nationale (IUN) dans chaque État Membre
      - Communication sécurisée entre les systèmes centraux EES et VIS
      - Infrastructure de communication entre système central et interfaces uniformes nationales.

      Chaque État Membre sera responsable de l’organisation, la gestion, le fonctionnement et de la maintenance de son infrastructure frontalière vis-à-vis d’EES.

      Une gestion optimisée des frontières

      Grâce au nouveau dispositif, tous les ressortissants des pays tiers seront traités de manière égale, qu’ils soient ou non exemptés de visas.

      Le VIS répertorie déjà les visiteurs soumis à visas. Et l’ambition d’EES c’est de constituer une base pour les autres.

      Les États Membres seront donc en mesure d’identifier tout migrant ou visiteur en situation irrégulière ayant franchi illégalement les frontières et faciliter, le cas échéant, son expulsion.

      Dès l’authentification à une borne en libre–service, le visiteur se verra afficher les informations suivantes, sous supervision d’un garde-frontière :

      - ​Date, heure et point de passage, en remplacement des tampons manuels
      - Notification éventuelle d’un refus d’accès.
      - Durée maximale de séjour autorisé.
      - Dépassement éventuelle de la durée de séjour autorisée
      En ce qui concerne les autorités des Etats Membres, c’est une véritable révolution par rapport à l’extrême indigence du système actuel. On anticipe déjà la possibilité de constituer des statistiques puissantes et mieux gérer l’octroi, ou la suppression de visas, en fonction de mouvements transfrontières, notamment grâce à des informations telles que :

      - ​​​Dépassements des durées de séjour par pays
      - Historique des mouvements frontaliers par pays

      EES : un accès très réglementé

      L’accès à EES est très réglementé. Chaque État Membre doit notifier à EU-LISA les autorités répressives habilitées à consulter les données aux fins de prévention ou détection d’infractions terroristes et autres infractions pénales graves, ou des enquêtes en la matière.

      Europol, qui joue un rôle clé dans la prévention de la criminalité, fera partie des autorités répressives autorisées à accéder au système dans le cadre de sa mission.

      Par contre, les données EES ne pourront pas être communiquées à des pays tiers, une organisation internationale ou une quelconque partie privée établie ou non dans l’Union, ni mises à leur disposition. Bien entendu, dans le cas d’enquêtes visant l’identification d’un ressortissant de pays tiers, la prévention ou la détection d’infractions terroristes, des exceptions pourront être envisagées.​

      Proportionnalité et respect de la vie privée

      Dans un contexte législatif qui considère le respect de la vie privée comme une priorité, le volume de données à caractère personnel enregistré dans EES sera considérablement réduit, soit 26 éléments au lieu des 36 prévus en 2013.

      Il s’agit d’un dispositif négocié auprès du Contrôleur Européen pour la Protection des Données (CEPD) et les autorités nationales en charge d’appliquer la nouvelle réglementation.

      Très schématiquement, les données collectées se limiteront à des informations minimales telles que : nom, prénom, références du document de voyage et visa, biométrie du visage et de 4 empreintes digitales.

      A chaque visite, seront relevés la date, l’heure et le lieu de contrôle frontière. Ces données seront conservées pendant cinq années, et non plus 181 jours comme proposé en 2013.

      Un procédé qui permettra aux gardes-frontières et postes consulaires d’analyser l’historique des déplacements, lors de l’octroi de nouveaux visas.
      ESS : privacy by design

      La proposition de la Commission a été rédigée selon le principe de « respect de la vie privée dès la conception », mieux connue sous le label « Privacy By Design ».

      Sous l’angle du droit, elle est bien proportionnée à la protection des données à caractère personnel en ce que la collecte, le stockage et la durée de conservation des données permettent strictement au système de fonctionner et d’atteindre ses objectifs.

      EES sera un système centralisé avec coopération des Etats Membres ; d’où une architecture et des règles de fonctionnement communes.​

      Vu cette contrainte d’uniformisation des modalités régissant vérifications aux frontières et accès au système, seul le règlement en tant que véhicule juridique pouvait convenir, sans possibilité d’adaptation aux législations nationales.

      Un accès internet sécurisé à un service web hébergé par EU-LISA permettra aux visiteurs des pays tiers de vérifier à tout moment leur durée de séjour autorisée.

      Cette fonctionnalité sera également accessible aux transporteurs, comme les compagnies aériennes, pour vérifier si leurs voyageurs sont bien autorisés à pénétrer dans le territoire de l’UE.

      La biométrie faciale, fer de lance du programme EES

      Véritable remise en question du Code Schengen, EES permettra de relever la biométrie de tous les visiteurs des pays tiers, alors que ceux soumis à visa sont déjà enregistrés dans le VIS.

      Pour les identifiants biométriques, l’ancien système envisageait 10 empreintes digitales. Le nouveau combine quatre empreintes et la reconnaissance faciale.

      La technologie, qui a bénéficié de progrès considérables ces dernières années, s’inscrit en support des traditionnelles empreintes digitales.

      Bien que la Commission ne retienne pas le principe d’enregistrement de visiteurs fiables (RTP), c’est tout comme.

      En effet, quatre empreintes seront encore relevées lors du premier contrôle pour vérifier que le demandeur n’est pas déjà répertorié dans EES ou VIS.

      En l’absence d’un signal, l’autorité frontalière créera un dossier en s’assurant que la photographie du passeport ayant une zone de lecture automatique (« Machine Readable Travel Document ») correspond bien à l’image faciale prise en direct du nouveau visiteur.

      Mais pour les passages suivants, c’est le visage qui l’emporte.

      Souriez, vous êtes en Europe ! Les fastidieux (et falsifiables) tampons sur les passeports seront remplacés par un accès à EES.

      La biométrie est donc le grand gagnant du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Certains terminaux maritimes ou postes frontières terrestres particulièrement fréquentés deviendront les premiers clients de ces fameuses eGates réservées aujourd’hui aux seuls voyageurs aériens.

      Frontex, en tant qu’agence aidant les pays de l’UE et les pays associés à Schengen à gérer leurs frontières extérieures, va aider à harmoniser les contrôles aux frontières à travers l’UE.

      EES et la lutte contre la fraude à l’identité

      Le dispositif EES est complexe et ambitieux dans la mesure où il fluidifie les passages tout en relevant le niveau des contrôles. On anticipe dès aujourd’hui des procédures d’accueil en Europe bien meilleures grâce aux eGates et bornes self-service.

      Sous l’angle de nos politiques migratoires et de la prévention des malveillances, on pourra immédiatement repérer les personnes ne rempliss​​ant pas les conditions d’entrée et accéder aux historiques des déplacements.

      Mais rappelons également qu’EES constituera un puissant outil de lutte contre la fraude à l’identité, notamment au sein de l’espace Schengen, tout visiteur ayant été enregistré lors de son arrivée à la frontière.

      Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Thales est particulièrement attentif à cette initiative EES qui repose massivement sur la biométrie et le contrôle des documents de voyage.

      En effet, l’identification et l’authentification des personnes sont deux expertises majeures de Thales depuis plus de 20 ans. La société contribue d’ailleurs à plus de 200 programmes gouvernementaux dans 80 pays sur ces sujets.

      La société peut répondre aux objectifs du programme EES en particulier pour :

      - Exploiter les dernières technologies pour l’authentification des documents de voyage, l’identification des voyageurs à l’aide de captures et vérifications biométriques, et l’évaluation des risques avec accès aux listes de contrôle, dans tous les points de contrôle aux frontières.
      - Réduire les coûts par l’automatisation et l’optimisation des processus tout en misant sur de nouvelles technologies pour renforcer la sécurité et offrir davantage de confort aux passagers
      - Valoriser des tâches de gardes-frontières qui superviseront ces dispositifs tout en portant leur attention sur des cas pouvant porter à suspicion.
      - Diminuer les temps d’attente après enregistrement dans la base EES. Un facteur non négligeable pour des frontaliers ou visiteurs réguliers qui consacreront plus de temps à des activités productives !

      Des bornes d’enregistrement libre-service comme des frontières automatiques ou semi-automatiques peuvent être déployées dans les prochaines années avec l’objectif de fluidifier les contrôles et rendre plus accueillant l’accès à l’espace Schengen.

      Ces bornes automatiques et biométriques ont d’ailleurs été installées dans les aéroports parisiens d’Orly et de Charles de Gaulle (Nouveau PARAFE : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/controle-aux-frontieres).

      La reconnaissance faciale a été mise en place en 2018.

      Les nouveaux sas PARAFE à Roissy – Septembre 2017

      Thales dispose aussi d’une expertise reconnue dans la gestion intégrée des frontières et contribue en particulier à deux grand systèmes de gestion des flux migratoires.

      - Les systèmes d’identification biométrique de Thales sont en particulier au cœur du système américain de gestion des données IDENT (anciennement US-VISIT). Cette base de données biographiques et biométriques contient des informations sur plus de 200 millions de personnes qui sont entrées, ont tenté d’entrer et ont quitté les États-Unis d’Amérique.

      - Thales est le fournisseur depuis l’origine du système biométrique Eurodac (European Dactyloscopy System) qui est le plus important système AFIS multi-juridictionnel au monde, avec ses 32 pays affiliés. Le système Eurodac est une base de données comportant les empreintes digitales des demandeurs d’asile pour chacun des états membres ainsi que des personnes appréhendées à l’occasion d’un franchissement irrégulier d’une frontière.

      Pour déjouer les tentatives de fraude documentaire, Thales a mis au point des équipements sophistiqués permettant de vérifier leur authenticité par comparaison avec les modèles en circulation. Leur validité est aussi vérifiée par connexion à des bases de documents volés ou perdus (SLTD de Interpol). Ou a des watch lists nationales.

      Pour le contrôle des frontières, au-delà de ses SAS et de ses kiosks biométriques, Thales propose toute une gamme de lecteurs de passeports d’équipements et de logiciels d’authentification biométriques, grâce à son portefeuille Cogent, l’un des pionniers du secteur.

      Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.​

      https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/biometrie/systeme-entree-sortie
      #smart_borders #Thales #overstayers #reconnaissance_faciale #prévention #détection #fraude_à_l'identité #Registered_Traveller_Program (#RTP) #EU-LISA #interface_uniforme_nationale (#IUN) #Contrôleur_Européen_pour_la_Protection_des_Données (#CEPD) #Privacy_By_Design #respect_de_la_vie_privée #empreintes_digitales #biométrie #Frontex #bornes #aéroport #PARAFE #IDENT #US-VISIT #Eurodac #Gemalto

  • L’Union européenne a discrètement fourni au Maroc de puissants systèmes de piratage des téléphones
    https://disclose.ngo/fr/article/union-europeenne-a-discretement-fourni-au-maroc-de-puissants-systemes-de-p

    Pour renforcer le contrôle des migrants, l’Union européenne a fourni à la police marocaine des logiciels d’extraction de données des téléphones. Faute de contrôle, ces technologies pourraient servir à accentuer la surveillance des journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc. Lire l’article

    • Délits d’opinions, harcèlements, intimidations policières. Au Maroc, la répression contre celles et ceux qui contestent le régime s’est durement intensifiée. Abdellatif Hamamouchi, 28 ans, en a fait les frais. Un soir de juillet 2018, le journaliste et militant de l’Association marocaine des droits humains a fait l’objet d’une violente agression. Des hommes qui appartenaient selon lui à la police politique du régime l’ont « battu et jeté par terre » avant de lui prendre son téléphone portable. « Ils n’ont pris que mon téléphone, se souvient-il. Grâce à lui, ils ont pu avoir accès à mes e-mails, ma liste de contacts, mes échanges avec mes sources. » Comme lui, une dizaine de journalistes et militants marocains dont nous avons recueilli le témoignage expliquent s’être vu confisquer leurs téléphones à la suite d’une arrestation arbitraire. Selon eux, cette pratique obéirait à un unique objectif : renforcer le fichage des opposants présumés en collectant un maximum d’informations personnelles. Un contrôle qui, depuis 2019, pourrait être facilité par le soutien technologique et financier de l’Union européenne.

      Disclose, en partenariat avec l’hebdomadaire allemand Die Spiegel, révèle que l’UE a livré au Royaume du Maroc des puissants systèmes de surveillance numérique. Des logiciels conçus par deux sociétés spécialisées dans le piratage des téléphones et l’aspiration de données, MSAB et Oxygen forensic, avant d’être livrés aux autorités marocaines par Intertech Lebanon, une société franco-libanaise, sous la supervision du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD). Objectif de ce transfert de technologies financé sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE : lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’UE.

      Selon des documents obtenus par Disclose et Die Spiegel auprès des institutions européennes, la société MSAB, d’origine suédoise, a fourni à la police marocaine un logiciel baptisé XRY capable de déverrouiller tous types de smartphones pour en extraire les données d’appels, de contacts, de localisation, mais aussi les messages envoyés et reçus par SMS, WhatsApp et Signal. Quant à Oxygen forensic, domiciliée pour sa part aux Etats-Unis, elle a livré un système d’extraction et d’analyse de données baptisé « Detective » (https://www.oxygen-forensic.com/uploads/doc_guide/Oxygen_Forensic_Detective_Getting_Started.pdf). Sa spécificité ? Contourner les verrouillages d’écran des appareils mobiles afin d’aspirer les informations stockées dans le cloud (Google, Microsoft ou Apple) ou les applications sécurisées de n’importe quel téléphone ou ordinateur. La différence notable avec le logiciel Pegasus, les deux logiciels nécessitent d’accéder physiquement au mobile à hacker, et ne permet pas de surveillance à distance.
      La police marocaine formée au piratage numérique

      A l’achat des logiciels et des ordinateurs qui vont avec, l’Union européenne a également financé des sessions de formations dispensées aux forces de police marocaine par les collaborateurs d’Intertech et les salariés de MSAB et Oxygen Forensic. Mais ce n’est pas tout. Selon des documents internes obtenus par l’ONG Privacy International, l’Europe a aussi envoyé ses propres experts issus du Collège européen de police, le CEPOL, pour une formation de quatre jours à Rabat entre le 10 et le 14 juin 2019. Au programme : sensibilisation à « la collecte d’information à partir d’Internet » ; « renforcement des capacités d’investigation numérique », introduction au « social hacking », une pratique qui consiste à soutirer des informations à quelqu’un via les réseaux sociaux.
      Contrôle inexistant

      Reste à savoir si ces outils de surveillance sont réellement, et exclusivement, utilisés à des fins de lutte contre l’immigration illégale. Or, d’après notre enquête, aucun contrôle n’a jamais été effectué. Que ce soit de la part des fabricants ou des fonctionnaires européens. Dit autrement, le Maroc pourrait décider d’utiliser ses nouvelles acquisitions à des fins de répression interne sans que l’Union européenne n’en sache rien. Un risque d’autant plus sérieux, selon des chercheurs en sécurité numérique joints par Disclose, que les logiciels XRY et Detective ne laissent pas de traces dans les appareils piratés. A la grande différence d’une autre technologie bien connue des services marocains : le logiciel israélien Pegasus, qui permet de pirater un appareil à distance. Le système Pegasus a été massivement employé par le Maroc dans le but d’espionner des journalistes, des militants des droits humains et des responsables politiques étrangers de premier plan, comme l’a révélé le consortium de journalistes Forbidden Stories (https://forbiddenstories.org/fr/case/le-pegasus-project) en 2021. Avec les solutions XRY et Detective, « dès que vous avez un accès physique à un téléphone, vous avez accès à tout », souligne Edin Omanovic, membre de l’ONG Privacy international. Un élément qu’il estime « inquiétant », poursuit-il, « dans un contexte où les autorités ciblent les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ».

      Afin de garantir que le matériel ne sera pas détourné de son objet officiel, la Commission européenne, sollicitée par Disclose, affirme qu’un document d’engagement a été signé par les autorités marocaines – il ne nous a pas été transmis. D’après un porte-parole, ledit document mentionnerait l’usage de ces technologies dans le seul but de lutter « contre le trafic d’êtres humains ». Rien d’autre ? « L’UE fait confiance à Rabat pour respecter son engagement, c’est de sa responsabilité », élude le porte-parole.En réalité, ce transfert de technologies devrait faire l’objet d’une attention particulièrement accrue. Pour cause : les systèmes fournis par l’UE sont classés dans la catégorie des biens à double usage (BDU), c’est-à-dire des biens qui peuvent être utilisés dans un contexte militaire et civil. Ce type d’exportation est même encadré par une position commune de l’UE, datée de 2008. Celle-ci stipule que le transfert des biens à double usage est interdit dès lors qu’il « existe un risque manifeste » que le matériel livré puisse être utilisé à des fins de « répression interne ». Un risque largement établi dans le cas marocain, comme l’a démontré l’affaire Pegasus.

      Contactés, MSAB et Oxygen Forensic ont refusé de nous répondre. Même chose du côté des régulateurs suédois et américains sur les exportations de biens à double usage. Alexandre Taleb, le PDG d’Intertech, la société responsable du déploiement des technologies, a été plus loquace. « Mes clients savent ce qu’ils achètent, je n’ai pas à les juger. Ils ont plus de 400 millions d’habitants qui peuvent s’en charger, déclare-t-il. Si le Maroc a des problèmes démocratiques, c’est une chose, mais nos outils ne sont pas la cause de ces problèmes ». Pour ce marché, Intertech a empoché près de 400 000 euros.

      Au parlement européen, ces exportations sont loin de faire l’unanimité. « Sous prétexte de sécuriser nos frontières, nous ne pouvons pas nous contenter des promesses d’un régime autoritaire, déplore ainsi l’eurodéputée Markéta Gregorová (groupe des Verts). C’est une négligence délibérée et moralement inacceptable de la part de l’Europe ». Une négligence qui passe d’autant plus mal que la société MSAB a été accusée (https://theintercept.com/2021/06/14/myanmar-msab-eu-technology-regulation) d’avoir équipé la police birmane en 2019, à un moment où des exactions contre des civils étaient connues et documentées.

      #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Maroc #UE #EU #surveillance_numérique #complexe_militaro-industriel #surveillance #répression #logiciels #aspiration_des_données #piratage_des_téléphones #MSAB #Oxygen_forensic #Intertech_Lebanon #Centre_international_pour_le_développement_des_politiques_migratoires (#ICMPD) #technologie #transfert_de_technologies #gestion_des_frontières #frontières #contrôles_frontaliers #programme_de_gestion_des_frontières_pour_la_région_Maghreb #XRY #detective #Pegasus #téléphones_portables #smartphone #piratage_numérique #Collège_européen_de_police (#CEPOL) #formation #police #social_hacking #hacking #réseaux_sociaux #biens_à_double_usage (#BDU) #répression_interne #Alexandre_Taleb

  • De Messmer à Macron, le discours du nucléaire
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1719

    A un demi-siècle de distance, Pierre Messmer, premier ministre, et Emmanuel Macron, président de la République, tiennent deux discours si frappants de similitude, qu’on ne peut y voir que des versions successives d’un même discours fondamental. L’un à la télévision, le 6 mars 1974 ; l’autre à Belfort, le 10 février 2022. (Voir les textes en annexe) Face à la similitude des contextes - le choc pétrolier suivant la « guerre du Kippour », en 1974 ; et la crise énergétique, résultant en 2022 de l’explosion de la consommation, de la raréfaction des ressources, et du renoncement aux énergies carbonées (pétrole, charbon) ; l’Etat français réagit de la même façon. Le développement éperdu de sa filière électronucléaire accompagné d’une offensive rhétorique visant à justifier et à glorifier cette ruée vers l’atome. (...)

    #Documents
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/de_messmer_a_macron_le_discours_du_nucle_aire.pdf

  • Unity’s Riccitiello and Whitten speak on the ironSource merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/interview/79190/unity-ironsource-john-riccitiello-marc-whitten-merger

    Implementing monetisation earlier in the process and conversation is certainly an angle that has seen pushback from some developers.

    Riccitiello: Ferrari and some of the other high-end car manufacturers still use clay and carving knives. It’s a very small portion of the gaming industry that works that way, and some of these people are my favourite people in the world to fight with – they’re the most beautiful and pure, brilliant people. They’re also some of the biggest fucking idiots.

    I’ve been in the gaming industry longer than most anybody – getting to the grey hair and all that. It used to be the case that developers would throw their game over the wall to the publicist and sales force with literally no interaction beforehand. That model is baked into the philosophy of a lot of artforms and medium, and it’s one I am deeply respectful of; I know their dedication and care.

    But this industry divides people between those who still hold to that philosophy and those who massively embrace how to figure out what makes a successful product. And I don’t know a successful artist anywhere that doesn’t care about what their player thinks. This is where this cycle of feedback comes back, and they can choose to ignore it. But to choose to not know it at all is not a great call.

    I’ve seen great games fail because they tuned their compulsion loop to two minutes when it should have been an hour. Sometimes, you wouldn’t even notice the product difference between a massive success and tremendous fail, but for this tuning and what it does to the attrition rate. There isn’t a developer on the planet that wouldn’t want that knowledge.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #marketing #développement #Unity #ironsource #john_riccitiello #unity_create #marc_whitten #c_sharp #programmation #monétisation #licenciements #tomer_bar-zeev #pandémie #covid-19 #weta_digital

  • La publicité programmatique et le spectre de la crise - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    https://www.nonfiction.fr/article-11376-la-publicite-programmatique-et-le-spectre-de-la-crise.htm

    Cet ancien de chez Google alerte sur les proportions inédites de la « bulle de marché » de la publicité programmatique, tout en établissant un parallèle avec la crise des subprimes de 2008.

    La publicité en ligne est en butte à bien des critiques : incitations consuméristes, intrusions dans la vie privée, manipulation des comportements, etc. Toutefois, la performance même de ce procédé n’est jamais remise en cause. À l’inverse, on présuppose à la publicité en ligne — a fortiori la publicité personnalisée, qui cible les consommateurs grâce à des algorithmes — une sinistre efficacité qui, précisément, en amplifierait les méfaits.

    Tim Hwang, avocat, chercheur et anciennement responsable des politiques publiques de l’intelligence artificielle chez Google, déconstruit le mythe des algorithmes de ciblage ultraperformants et de l’économie pérenne et florissante que serait celle de la publicité en ligne. Il dévoile, à rebours de cet imaginaire, une conjoncture gangrénée par les pratiques spéculatives et les manipulations des grandes places de marché publicitaires qui maintiennent à flot un secteur profondément défaillant.

    #Tim_Hwang #Publicité #Programmatique

  • Automobiles ou « Automaboules »
    http://carfree.fr/index.php/2022/07/07/automobiles-ou-automaboules

    J’ai fait un beau coup ! Voilà les automobiles à mes trousses. Quarante kilomètres à l’heure ! Et je suis à pied, ne cultivant d’autre sport que la marche si douce au Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #automobilisme #cheval #histoire #metz #progrès #sécurité_routière #vitesse

  • I finanziamenti europei al Marocco per bloccare le persone, a tutti i costi

    In questi anni l’Unione europea ha garantito alle polizie marocchine mezzi, “formazione” e strumenti di identificazione. Forniture milionarie, poco trasparenti, di cui hanno beneficiato quelle stesse guardie di frontiera che il 24 giugno hanno causato la morte di oltre 20 persone. Anche qui Frontex ha un ruolo decisivo

    “Un partner di riferimento per l’Unione europea, un modello che altri potranno seguire per la sua capacità di collaborare con le nostra agenzie”. Così la Commissione europea descriveva nell’ottobre 2021 l’attività delle autorità marocchine nel campo della “gestione” del fenomeno migratorio. Un’immagine che stride con quella dei corpi stesi a terra, immersi in pozze di sangue, di chi la mattina presto del 24 giugno è stato brutalmente respinto mentre tentava di far ingresso nell’enclave spagnola di Melilla. Almeno 23 i morti, molti di più secondo le Ong indipendenti, in prevalenza persone originarie di Sudan e Sud-Sudan, centinaia i feriti e decine gli arresti tra le circa 2mila persone che hanno tentato di scalare la triplice barriera metallica che separa il territorio marocchino dalla città spagnola. Ma la violenza perpetrata ai danni dei rifugiati sia dalle forze di polizia marocchina sia dalla Guardia civile spagnola va contestualizzata in un quadro più ampio. I soldi dell’Ue hanno finanziato quella violenza.

    Del bilancio pluriennale 2014-2020 circa 370 milioni di euro sono stati assegnati al governo di Rabat per la gestione del fenomeno migratorio, di cui 238 derivanti direttamente dal Fondo fiduciario dell’Ue per l’Africa (Eutf): l’80% è stato destinato a programmi di sostegno, supporto e gestione dei confini con solo le “briciole” per la protezione delle persone in transito (circa l’11%) e per l’integrazione socio-economica di chi “sceglie” di restare in Marocco (7,5%). Cifre stanziate con il consueto ritornello della “lotta contro l’immigrazione illegale” che, come su tanti altri confini esterni dell’Ue giustifica il blocco del flusso delle persone in transito e l’impossibilità di vedersi riconosciuto il diritto d’asilo. Una strategia che, nel caso del Marocco, getta le prime basi nel 2001 quando la rotta del Mediterraneo centrale comincia a vedere i primi flussi. L’Italia è precursore con un finanziamento di 10 miliardi di lire, tra 1999 e il 2000, per finanziare secondo quanto ricostruito dal progetto Sciabaca&Oruka di Asgi l’acquisto di mezzi, strumenti ed equipaggiamento che favoriscono le forze di polizia marocchina nell’attività di contrasto all’immigrazione “clandestina”.

    Come ricostruito da Statewatch, gruppo di ricerca indipendente, a livello europeo invece dal 2001 al 2010 vengono stanziati circa 74,6 milioni di euro per sei progetti riguardanti la sicurezza delle frontiere. Tra questi sei progetti almeno due meritano attenzione. Il “Seahorse network” (costo totale di circa 2,5 milioni di euro, con un contributo Ue pari a più di 1,9 milioni) che ha fornito fondi per la creazione di una “rete regionale sicura per lo scambio di informazioni sull’immigrazione irregolare”. Statewatch, grazie ai documenti forniti dalla Direzione generale per la cooperazione e lo sviluppo internazionale della Commissione (Dg Devco) ha ricostruito che la rete ha sede a Gran Canaria ed è collegata a quella della Guardia civil spagnola e l’Agenzia Frontex. E poi un progetto da più di 67 milioni di euro fornito tra il 2007 e il 2010 direttamente al ministero dell’Interno marocchino: non si conoscono i contenuti del progetto, in quanto l’accesso ai documenti è stato negato per “tutela dell’interesse pubblico che è prevalente alla necessità di divulgazione” e soprattutto non esistono documenti di valutazione. “Il fatto che l’Ue non abbia intrapreso una valutazione è sorprendente dati i rigorosi standard di audit e valutazione che dovrebbero essere applicata ai finanziamenti”.

    All’aumento dei flussi corrisponde una crescita dei finanziamenti. Non a caso tra il 2013-2018, sempre da quanto ricostruito da Statewatch, i finanziamenti si sono concentrati sull’integrazione delle persone già presenti sul territorio complice un cambio di rotta delle autorità marocchine che hanno promosso due campagne di regolarizzazione per le persone prive di documenti (nel 2013 e nel 2016) e un tentativo di garantire sostegno a rifugiati e richiedenti asilo. I circa 61,5 milioni di euro stanziati dall’Ue hanno di fatto “compensato il mancato coinvolgimento delle autorità marocchine nella formulazione e nell’attuazione di una vera politica di integrazione”. Ma l’intervento umanitario europeo è solo una breve parentesi. Tra il 2017 e il 2018 gli attraversamenti “irregolari” nel Mediterraneo occidentale aumentano del 40% e le autorità marocchine dichiarano di aver fermato circa 76mila persone. Cifre da prendere con le pinze ma che giustificano, secondo i legislatori europei, la ripresa dei fondi destinati a Rabat. Questo nonostante, a livello assoluto, gli attraversamenti irregolari diminuirono del 25% rispetto al 2017 e raggiunsero il numero più basso dei cinque anni precedenti (150mila in totale). Ma poco conta, come visto anche su altre frontiere, non è una questione di numeri.

    Il 20 agosto 2018 attraverso il “Programma di gestione delle frontiere per la regione del Maghreb (BMP – Maghreb) vengono destinati 30 milioni di euro per “proteggere, monitorare e gestire le frontiere” del Marocco in un più ampio progetto multinazionale, dal budget totale di 55 milioni di euro, in cui figura tra i partner esecutivi anche il ministero dell’Interno italiano per alcune azioni in Tunisia. Si va dal potenziamento delle infrastrutture informatiche per “raccolta, archiviazione e identificazione della biometria digitale” e l’acquisizione di mezzi aerei e navali per il controllo pre-frontaliero. Il 13 dicembre 2018 vengono poi destinati 44 milioni di euro per il progetto “Soutien à la gestion intégrée des frontières et de la migration au Maroc” che mira a “rafforzare le capacità delle istituzioni marocchine a protezione, sorveglianza e controllo delle frontiere”: per un periodo di 36 mesi e gestito dalle autorità spagnole per “migliorare le capacità delle autorità marocchine di intercettare i valichi di frontiera irregolari e svolgere attività di ricerca e soccorso in mare”. A questo si aggiunge un programma per il contrasto al “contrabbando e al traffico di esseri umani” con un finanziamento pari a 70 milioni di euro. Nel dicembre 2019 nonostante gli attraversamenti registrati da Frontex sono la metà rispetto all’anno precedente (appena 23.969), l’Ue finanzia più di 101 milioni di euro nuovamente per “rafforzare le capacità delle istituzioni marocchine, in particolare per il ministero dell’Interno a contrastare il traffico di migranti e la tratta degli esseri umani incluso un sostegno per la gestione delle frontiere del Paese”.

    Nonostante queste ingenti cifre la trasparenza è negata. Per nessuno dei progetti di gestione delle frontiere le istituzioni europee hanno fornito accesso ai documenti tirando in ballo nuovamente la “tutela dell’interesse pubblico in materia di relazioni internazionali”. Nel novembre 2019 i ricercatori di Statewatch commentavano “profeticamente” questo sostegno: “È probabile che le conseguenze di questo approccio siano terribili dato che la cooperazione del Marocco in materia di sicurezza e sorveglianza delle frontiere comporta un costo molto elevato in termini di violazioni dei diritti umani commesse dalle forze di sicurezza marocchine contro migranti, rifugiati e persone richiedenti asilo”.

    Eccoli i frutti della politica di esternalizzazione europea in Marocco. “Video e fotografie mostrano corpi sparsi per terra in pozze di sangue, forze di sicurezza marocchine che prendono a calci e picchiano le persone; la Guardia civil spagnola che lancia gas lacrimogeni contro uomini aggrapparti alle recinzioni” spiega Judith Sunderland, vicedirettrice per l’Europa e l’Asia di Human rights watch che spingono l’Ong a chiedere una ferma condanna da parte dei funzionari di Spagna, Marocco e Unione europea e “garantire indagini efficaci e imparziali per portare giustizia a coloro che hanno perso la vita”. Il numero delle persone morte non è ancora chiaro. Secondo Caminando Fronteras, organizzazione spagnola, sarebbero 37 e decine di feriti. Ma le autorità marocchine stanno già facendo pulizia dei crimini commessi: l’Association Marocaine des Droits Humains (Amdh), che si occupa di tutelare i diritti umani nel Paese, ha pubblicato su Twitter due fotografie di quelle che si stima fossero tra le 16 e le 21 tombe scavate nel cimitero di Sidi Salem, alla periferia di Nador, la città marocchina oltre confine da Melilla. Hrw ne ha potuto confermare la veridicità identificando almeno 10 tombe individuali scavate.

    Di fronte all’orrore e alla tragedia, la strada è già tracciata. Il documento di “messa a terra” delle attività in Marocco previste dal Patto per le migrazioni e l’asilo, presentato nel settembre 2020 di fronte alla Commissione europea, prevede il sostegno finanziario per il periodo 2021-2027 per implementare, nuovamente, il controllo dei confini e soprattutto “sostenere i rimpatri volontari dei cittadini stranieri dal Marocco ai loro Paesi d’origine” oltre che l’efficientamento delle procedure per il rimpatrio dei cittadini marocchini che non hanno titolo per stare sul territorio europeo. Infine nel documento si chiarisce l’importanza del “dialogo strategico” che le autorità marocchine hanno mantenuto con Frontex che apre la possibilità della firma di un accordo operativo con l’Agenzia che sorveglia le frontiere esterne europee. Non cambia la strategia, nonostante tra gennaio e maggio 2022 siano stati appena 3.965 attraversamenti irregolari registrati nel Mediterraneo occidentale. L’invasione non c’è: i morti distesi nelle pozze di sangue a Melilla svelano nuovamente il volto di un’Europa che respinge e delega il lavoro sporco alle polizie di Paesi autocratici.

    https://altreconomia.it/i-finanziamenti-europei-al-marocco-per-bloccare-le-persone-a-tutti-i-co

    #Maroc #asile #migrations #réfugiés #externalisation #frontières #contrôles_frontaliers #complexe_militaro-industriel #Frontex #Fonds_fiduciaire #Italie #Seahorse_network #Seahorse #programme_de_gestion_des_frontières_de_la_région_du_Maghreb #Border_Management_Programme_for_the_Maghreb_region (#BMP-Maghreb) #Tunisie #biométrie #technologie #identification #Soutien_à_la_gestion_intégrée_des_frontières_et_de_la_migration_au_Maroc

  • Nicolas Bonanni, Que défaire ?, 2022 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/05/29/bonanni-que-defaire

    Nicolas Bonanni a publié un petit ouvrage intitulé Que défaire ? pour retrouver des perspectives révolutionnaires aux éditions Le Monde à l’envers en mars 2022 (100 pages, 6 euros). Voici quelques extraits de l’introduction.

    http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/que_defaire.html

    Les luttes contemporaines sont souvent cantonnées à des résistances contre le libéralisme triomphant et l’extrême-droite carnassière, avec une efficacité pour le moins relative.
    Pour contribuer à sortir de cette position défensive, pour retrouver des perspectives, ce petit livre s’attaque à deux totems de la gauche : la fascination pour la technologie et la centralité de l’État et des élections.
    Appuyé tant sur des exemples actuels que sur l’histoire et les théories du mouvement révolutionnaire, il invite les anticapitalistes à questionner une partie de leur héritage, et à cette fin convoque tour à tour les pensées de Günther Anders, Simone Weil, Cornelius Castoriadis, Ivan Illich, Gustav Landauer, John Holloway, Matthew B. Crawford...

    L’auteur
    Nicolas Bonanni a publié Des moutons et des hommes. Contre l’identification électronique des animaux et des humains (2007), L’amour à trois. Alain Soral, Eric Zemmour, Alain de Benoist (Le monde à l’envers, 2016), Liberté des libéraux et liberté des anarchistes (2020) et Grenoble Calling. Une histoire orale du punk dans une ville de province (avec Margaux Capelier, Le monde à l’envers, 2021). Il collabore occasionnellement à la presse alternative.

    Aussi recensé
    https://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2022/05/que-defaire.html

    #gauche #politique #progressisme #défaire #émancipation #Nicolas_Bonanni

  • Barotrauma
    https://hownot2code.com/2022/03/31/barotrauma

    BUG OF THE MONTH | Unnecessary actions V3107 Identical expression ‘power’ to the left and to the right of compound assignment. RelayComponent.cs 150 The programmer is trying to add MaxPower, power and the difference between currPowerConsumption and power. The expanded version of the expression will look as follows: There’s no need to subtract the power variable from itself. The simplified code will look like … Continue reading Barotrauma

    #Bugs_in_C#_projects #C#_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #C# #coding #cpp #Csharp #programming
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • Unity
    https://hownot2code.com/2022/04/26/unity-2

    BUG OF THE MONTH | Assignment to Variable without Use V3008 The ‘rect.y’ variable is assigned values twice successively. Perhaps this is a mistake. Check lines: 370, 366. ShaderVariantCollectionInspector.cs 370 The analyzer reports that the same variable — rect.y — is assigned a value twice and the code does not use the variable between the assignments. If we … Continue reading Unity

    #Bugs_in_C#_projects #C#_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #bugs #C# #coding #Csharp #programming
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • Bitwarden
    https://hownot2code.com/2022/05/25/bitwarden

    BUG OF THE MONTH | Erroneous postfix PVS-Studio warning: V3159 Modified value of the ‘retriedCount’ operand is not used after the postfix increment operation. FreshdeskController.cs 167 Look at the incrementation of the retriedCount variable. Weird — the postfix notation is used here. The current value of the variable is returned first, and only then this value is increased. Maybe … Continue reading Bitwarden

    #Bugs_in_C#_projects #C#_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #bugs #C# #coding #Csharp #programming
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  • Ogre3D
    https://hownot2code.com/2022/03/29/ogre3d

    BUG OF THE MONTH | Incorrect Calculation V1064 The ‘1’ operand of integer division is less than the ‘100000’ one. The result will always be zero. OgreAutoParamDataSource.cpp 1094 Here the dummy vector should store floating point numbers. In this case, the constructor receives 4 arguments of the float type. However, there are integer values to the left and right of … Continue reading Ogre3D

    #Bugs_in_C/C++_projects #C/C++_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #bugs #coding #cpp #programming
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  • Blend2D
    https://hownot2code.com/2022/04/29/blend2d

    BUG OF THE MONTH | An always-false expression V547 Expression ‘h == 0’ is always false. jpegcodec.cpp 252 In this code fragment, the result of the blMemReadU16uBE function call is assigned to the h variable. Then if the h == 0 check is true, we exit from the function’s body. During initialization impl->delayedHeight, the h variable has non-zero value. Thus, impl->delayedHeight is false.

    #Bugs_in_C/C++_projects #C/C++_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #bugs #coding #cpp #programming
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  • DuckStation
    https://hownot2code.com/2022/05/27/duckstation

    BUG OF THE MONTH | Free of Pointer not at Start of Buffer V726 An attempt to free memory containing the ‘wbuf’ array by using the ‘free’ function. This is incorrect as ‘wbuf’ was created on stack. log.cpp 216 Here the analyzer detected code with an error. In this code fragment, we see an attempt to … Continue reading DuckStation

    #Bugs_in_C/C++_projects #C/C++_bugs_of_the_month #Bug_of_the_month #bugs #coding #cpp #programming
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  • Neptune Frost – Official Trailer
    https://www.youtube.com/watch?v=acfBNIXovww

    Co-directed with the Rwandan-born artist and cinematographer Anisia Uzeyman, the film takes place in the hilltops of Burundi, where a group of escaped coltan miners form an anti-colonialist computer hacker collective. From their camp in an otherworldly e-waste dump, they attempt a takeover of the authoritarian regime exploiting the region’s natural resources – and its people. When an intersex runaway and an escaped coltan miner find each other through cosmic forces, their connection sparks glitches within the greater divine circuitry. Set between states of being – past and present, dream and waking life, colonized and free, male and female, memory and prescience – Neptune Frost is an invigorating and empowering direct download to the cerebral cortex and a call to reclaim technology for progressive political ends.

    #film #Saul_Williams #afrofuturisme #comédie_musicale #progressisme #techno-progressisme

  • 5 questions à Roland Riachi. Comprendre la #dépendance_alimentaire du #monde_arabe

    Économiste et géographe, Roland Riachi s’est spécialisé dans l’économie politique, et plus particulièrement dans le domaine de l’écologie politique. Dans cet entretien, il décrypte pour nous la crise alimentaire qui touche le monde arabe en la posant comme une crise éminemment politique. Il nous invite à regarder au-delà de l’aspect agricole pour cerner les choix politiques et économiques qui sont à son origine.

    https://www.carep-paris.org/5-questions-a/5-questions-a-roland-riachi
    #agriculture #alimentation #colonialisme #céréales #autosuffisance_alimentaire #nationalisation #néolibéralisme #Egypte #Soudan #Liban #Syrie #exportation #Maghreb #crise #post-colonialisme #souveraineté_nationale #panarabisme #militarisme #paysannerie #subventions #cash_crop #devises #capitalisme #blé #valeur_ajoutée #avocats #mangues #mondialisation #globalisation #néolibéralisme_autoritaire #révolution_verte #ouverture_du_marché #programmes_d'ajustement_structurels #intensification #machinisation #exode_rural #monopole #intrants #industrie_agro-alimentaire #biotechnologie #phosphates #extractivisme #agriculture_intensive #paysans #propriété_foncière #foncier #terres #morcellement_foncier #pauvreté #marginalisation #monoculture #goût #goûts #blé_tendre #pain #couscous #aide_humanitaire #blé_dur #durum #libre-échange #nourriture #diète_néolibérale #diète_méditerranéenne #bléification #importation #santé_publique #diabète #obésité #surpoids #accaparement_des_terres #eau #MENA #FMI #banque_mondiale #projets_hydrauliques #crise_alimentaire #foreign_direct_investment #emploi #Russie #Ukraine #sécurité_alimentaire #souveraineté_alimentaire

    #ressources_pédagogiques

    ping @odilon

  • Maupiti Island Remake - le développement touche à sa fin !
    https://www.rom-game.fr/news/4820-Maupiti+Island+Remake.html

    Vous pouvez sortir votre boîte pleine de pièce pour le piano, l’équipe de développement du remake de Maupiti Island a toujours du vent dans les voiles. Selon un récent post publié sur la page Facebook officielle, les créateurs originaux ont même validé la première alpha et ont adoubé l’ensemble.

    Bonjour à toutes et à tous, on... - Maupiti Island Remake | Facebook
    https://www.facebook.com/MaupitiTheGame/posts/bonjour-%C3%A0-toutes-et-%C3%A0-tous-on-approche-de-la-finles-cr%C3%A9ateurs-originaux-ont-vali/665194017946821

    Bonjour à toutes et à tous, on approche de la fin...
    Les créateurs originaux ont validé la première alpha,
    du coup on a mis les bouchées doubles ;-)

    Pour vous faire patienter, une nouvelle image ingame ...
    Question : à qui est cette chambre ?

    Bonne journée !

    Maupiti Island, un nouveau départ !
    http://www.maupiti-thegame.com

    LES NOUVEAUTÉS
    Par rapport au jeu original, de nombreuses nouveautés vont permettre de donner plus de profondeur à l’histoire et au gameplay.

    Nouvelles perspectives, nouveaux objets, réécriture des dialogues, pour encore donner un coup de jeune à l’histoire, et rajouter encore plus de plus de profondeur et de mystère à l’intrigue.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #cup_of_games #lankhor #jeu_vidéo_maupiti_island #jeu_vidéo_maupiti_island_remake #remake #rétro #rétrogaming #annonce #progrès

  • Mistakes and suspicious code fragments — or how the static analyzer checked .NET 6
    https://hownot2code.com/2022/03/30/mistakes-and-suspicious-code-fragments-or-how-the-static-analyzer-check

    Videos that analyze errors in software projects are an excellent opportunity to practice #coding and learn from other people’s mistakes. This time we’ll analyze the .NET 6 source code. Have fun watching this video and coding 🙂

    #Development_in_C# #Tips_and_tricks #C# #Csharp #dotnet #programming
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • Biden is planning a new digital currency. Here’s why you should be ...
    https://diasp.eu/p/14315479

    Biden is planning a new digital currency. Here’s why you should be very worried

    March 26, 2022

    https://thehill.com/opinion/finance/599768-biden-is-planning-a-new-digital-currency-heres-why-you-should-be-ver

    [...]

    The order further directs the Treasury Department, Office of the Attorney General and Federal Reserve to work together to produce a “legislative proposal” to create a digital currency within 210 days, about seven months.

    A #digital_dollar would not merely be a digital version of the existing U.S. #dollar, but rather an entirely new currency that would, at least at first, exist alongside today’s currency. Similar to cash, the CBDC would be used to pay for goods and services and would likely be managed by the Federal Reserve, the central bank of the United States.

    Unlike (...)

    • (...) Unlike the current dollar, though, a central bank #digital_currency would not exist in physical form, meaning you wouldn’t be able to go to a bank or ATM and withdraw it.

      It is important to understand that the digital dollar would not be similar to cryptocurrencies like bitcoin. #Cryptocurrencies operate on blockchain technology, which is decentralized by design. No group or individual can truly control cryptocurrencies once they are launched.

      Digital dollars, on the other hand, would be #traceable and #programmable. The #Federal_Reserve (or some other designated entity) would have the ability to create more digital dollars whenever it sees fit, and, depending on how the legislation is written setting up the #currency, the dollars could be formulated to have various rules and restrictions built into their design.

      […]

      #monnaie_numérique #États-Unis

  • How to make code reliable and secure [The #misra standard and PVS-Studio]
    https://hownot2code.com/2022/03/23/how-to-make-code-reliable-and-secure-the-misra-standard-and-pvs-studio

    What is the MISRA standard and what is it for? How to secure your code with the use of MISRA and the PVS-Studio static analyzer? In this #Video, we tried to briefly answer these and other questions. Have fun watching this video and #coding 🙂

    #Tips_and_tricks #MISRA_compliance #programming #static_code_analysis #technology #tutorial
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • 10 C# tips for beginners
    https://hownot2code.com/2022/02/23/10-c-tips-for-beginners

    C# is a user-friendly language. However, it may be difficult for beginners. We’ve prepared 10 C# tips for those who are starting their journey. We hope these tips will help you to improve your skills in #programming. Have fun watching this #Video and #coding 🙂

    #Development_in_C# #Tips_and_tricks #C# #Csharp #development #static_code_analysis
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • Olivier Rey : « Revenir à la vie sans Covid provoque chez beaucoup, paradoxalement, une angoisse »
    Tribune publiée le 3 février 2022 – Les mesures sanitaires sont allégées à compter de mercredi. La place disproportionnée qu’a prise la pandémie dans nos vies n’est pas tant due à la mortalité qu’elle a provoquée qu’à l’incapacité de nos mentalités à concevoir la mort, argumente le philosophe.
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/olivier-rey-revenir-a-la-vie-sans-covid-provoque-chez-beaucoup-paradoxaleme

    Les évolutions récentes laissent espérer que, au fil du temps, le Covid-19 deviendra une maladie sans gravité pour tous, par apparition d’un variant aussi contagieux que bénin qui éliminera ses concurrents plus agressifs. À supposer que cette hypothèse se vérifie, nous ne serons pas sortis de l’auberge covidienne pour autant. Car quand bien même le Covid disparaîtrait du paysage, les mesures anti-Covid qu’il a suscitées feront sentir longtemps leurs effets.
    Que l’on songe, par exemple, aux dettes publiques monstrueuses accumulées en très peu de temps ; ou, sur le terrain de l’instruction, dont tout le monde s’accorde à reconnaître l’importance déterminante dans le devenir des êtres, aux inégalités et manques irrattrapables qu’un enseignement profondément perturbé pendant deux ans a creusés, qui se perpétueront pendant des dizaines d’années. Au bout du compte, la balance entre avantages et inconvénients de mesures anti-Covid drastiques penche tellement du côté des inconvénients que l’on s’étonne de voir gouvernement et Parlement français aggraver encore les contraintes, au moment même où la menace décroît et où de nombreux pays en profitent pour relâcher la pression.
    L’explication la plus simple réside dans la date prochaine du scrutin présidentiel : le président en exercice a tout intérêt, pour favoriser sa réélection, à neutraliser autant que possible la campagne en maintenant le Covid au centre du jeu. Une telle raison, cependant, est en elle-même insuffisante. Encore faut-il, en effet, pour qu’une telle politique ne s’avère contre-productive pour le président en place, qu’elle soit largement approuvée au sein de son électorat potentiel. D’où la question : pourquoi une telle tolérance, voire appétence, dans une partie conséquente de la population, pour les mesures qui diffèrent le retour à une vie « normale » ?
    À la recherche d’une réponse, m’est revenue en tête une remarque que j’ai plusieurs fois entendu formuler au cours des deux années écoulées : l’épidémie de Covid-19 nous aurait rappelé notre caractère mortel.
    Proposition curieuse, à première vue. Car enfin, aucun d’entre nous n’aura eu besoin d’attendre le Covid pour savoir qu’il mourra un jour. Proposition non dépourvue de sens, néanmoins, dans la mesure où, quand les sagesses anciennes ne cessaient de rappeler l’éphémère de cette vie, les modes de vie modernes ne cessent de marginaliser, d’anesthésier le savoir de la mortalité.
    Il y a un siècle déjà, Max Weber avait parfaitement perçu et décrit le phénomène. « La vie individuelle du civilisé, écrivait-il, plongée qu’elle est dans le “progrès”, dans l’infini, devrait, selon son sens immanent, ne pas avoir de fin. Car il y a toujours un nouveau progrès à accomplir pour qui vit dans le progrès ; personne, au moment de mourir, n’est parvenu au sommet, qui repose à l’infini. Abraham, ou n’importe quel paysan d’autrefois, pouvaient mourir “âgés et rassasiés de jours” parce qu’ils étaient installés dans le cycle organique de la vie, parce qu’il leur semblait que la vie leur avait apporté, au déclin de leurs jours, tout ce qu’elle pouvait leur offrir, parce qu’il ne subsistait aucune énigme qu’ils auraient encore voulu résoudre ; ils pouvaient donc considérer que la vie leur avait donné leur part. L’homme civilisé, au contraire, placé dans le mouvement permanent d’une civilisation qui ne cesse de s’enrichir en pensées, savoirs, problèmes, peut se sentir “fatigué” de la vie, jamais “rassasié” par elle. Il ne saisit en effet qu’une part infime de ce que la vie de l’esprit engendre à jet continu – et toujours quelque chose de provisoire, rien de définitif. De ce fait, la mort est pour lui un événement dépourvu de sens. Et parce que la mort n’a pas de sens, la vie civilisée en tant que telle n’en a pas non plus, qui, par son “progressisme” insensé, frappe la mort d’absurdité. »
    Cela étant, en même temps que le progressisme rend la mort toujours plus terrifiante en ajoutant, à l’effroi qu’elle a toujours suscité, une absence radicale de sens et la liquidation des cadres traditionnels, religieux, rituels qui, jusqu’à un certain point, l’« apprivoisaient », il maintient cette terreur à distance en parvenant, l’essentiel du temps, à effacer la mort de l’horizon. La mortalité s’oublie par plongement des individus dans un progrès qui, lui, apparaît comme sans fin. À un « projet » succède immédiatement un autre « projet » et, de projet en projet, l’angoisse de la mort se trouve refoulée.
    Le traumatisme causé par le Covid vient d’une levée partielle du refoulement. Ce n’est pas le nombre de morts qui est en cause : lorsque l’on tient compte, pour évaluer sérieusement la situation, de la taille de la population et de sa répartition en âges, il apparaît qu’aucune hécatombe n’est à signaler. Bien entendu, les mesures prises pour contenir l’épidémie y ont certainement été pour quelque chose. Mais même si, avec moins de confinements et de passes, le nombre des décès dus au Covid eût été plus important, il serait demeuré bien inférieur à celui des décès par maladies cardiovasculaires ou par cancer, que le directeur général de la santé n’a jamais pris l’initiative d’annoncer jour après jour en un « point de situation ».
    Le fait marquant est ailleurs : en raison du brusque afflux de personnes en détresse respiratoire, l’hôpital, dont l’une des missions est désormais d’accueillir les mourants (en France, à peu près 60 % des décès ont lieu dans un établissement hospitalier), s’est trouvé débordé, et n’a temporairement plus été en mesure d’absorber convenablement le flux des malades. En conséquence, la mort est devenue visible – le métabolisme social n’a momentanément plus été en mesure de la « digérer » sans à-coup comme il le fait d’habitude.
    L’irruption de la mort sur la scène publique a été, pour les hommes tels que décrits par Weber – tenants du progrès indéfini et des projets s’enchaînant les uns aux autres sans temps morts (c’est-à-dire sans temps où il serait possible de songer à la mort) -, une horrifique nouvelle. Voilà que le spectre, habituellement repoussé dans les marges, venait s’agiter en pleine lumière !
    Heureusement, un miracle s’est produit : une transmutation de la source d’angoisse en remède contre l’angoisse. Par quel prodige ? De prime abord, on se dit que l’exposé quotidien des statistiques sur les morts du Covid ne pouvait avoir qu’un effet déprimant. À ceci près qu’il faut prendre en compte, à côté de ce que les paroles servent à exprimer, de ce qu’elles conduisent à laisser dans l’ombre. Polariser névrotiquement l’attention sur les seuls morts du Covid (alors même que ces derniers demeuraient très minoritaires dans l’ensemble des morts), c’était laisser s’établir une équation : mourir = mourir du Covid. Bien sûr, personne n’a jamais soutenu pareille chose.
    Le message implicite n’en était pas moins là, d’autant plus prégnant qu’inapparent. C’est pourquoi la mauvaise nouvelle – le Covid augmente les risques de mourir -, s’est transformée en bonne nouvelle – la protection contre le Covid (qui tue quand même peu de monde, et principalement des personnes très âgées ou en mauvaise santé) protège de la mort. Autrement dit, moyennant masque, gel hydroalcoolique, « gestes barrières » et « schéma vaccinal complet », la mortalité, qui s’était malencontreusement imposée à la conscience, s’est trouvée à nouveau mise au placard.
    On comprend, dès lors, les sourdes réticences à s’affranchir des mesures anti-Covid, en dépit des contraintes qu’elles imposent : en abandonnant ces mesures, on perd son bouclier contre la mort ; on se sent aussi vulnérable qu’un bernard-l’ermite sorti de sa coquille ; on redevient ce que l’on n’avait jamais cessé d’être, mais que le Covid, en prenant toute la place, avait fait oublier, c’est-à-dire un mortel exposé à une infinité d’accidents et de maladies possibles, et qui finira de toute façon par trépasser. Voilà comment l’angoisse engendrée par le Covid s’est muée, chez ceux qu’elle avait envahis, en angoisse inavouée à la perspective de revenir à la vie sans Covid. En conséquence, le président de la République et son Assemblée ont les coudées franches pour durcir les mesures sanitaires, précisément au moment où le danger diminue.
    Me revient à l’esprit l’un des plus célèbres poèmes de Constantin Cavafy, En attendant les barbares. Au matin, une ville entière se prépare, empereur et hauts dignitaires en tête, afin d’accueillir en grande pompe les barbares et leur chef, dont l’arrivée est annoncée. Le soir, les habitants regagnent leur logis, le visage grave, la mine soucieuse. Non que les barbares, en investissant la ville, se soient montrés particulièrement barbares : ils ne sont pas venus. Mais alors, qu’allons-nous devenir sans les barbares ? Ces gens étaient en somme une solution. Il y a quelque chose d’un semblable désarroi, devant la perspective d’un reflux du Covid. À bien des choses, cette maladie était une solution. Maintenant, il va falloir en trouver d’autres. Pour l’instant, le gouvernement fait jouer les prolongations, avec l’assentiment d’une bonne partie du public.

    Olivier Rey

    #mesures_sanitaires #covid-19 #mort #progrès #Olivier_Rey

  • #PHP : La bonne manière
    https://eilgin.github.io/php-the-right-way

    Il existe énormément d’informations obsolètes sur la toile à propos de PHP, ce qui conduit les nouveaux utilisateurs de PHP à prendre de mauvaises habitudes, propageant de mauvaises #pratiques et du code peu sûr. PHP : La bonne manière est une #référence concise et facile à lire à propos des conventions d’écriture les plus connues sur le PHP, des liens sur les tutoriaux faisant autorité sur le web et des pratiques que les contributeurs de ce document considèrent comme meilleures à l’heure actuelle.

    Il n’existe pas une seule et unique façon d’utiliser PHP. Ce site web a pour but d’amener les nouveaux développeurs PHP sur des sujets qu’ils n’auraient pas pu découvrir avant qu’il ne soit trop tard, et vise à donner aux professionnels chevronnés des idées neuves sur ces sujets qu’ils ont pu traiter pendant des années sans s’être penchés dessus. Ce site web ne vous dira pas quels outils utiliser, mais au lieu de cela vous offre des suggestions sur plusieurs options, et quand c’est possible en vous expliquant les différences dans l’approche et les cas d’utilisations.

    Ce document n’est pas figé et sera amené à être mis à jour avec des informations utiles et des exemples au fur et à mesure qu’ils seront disponibles.

    #doc