• sleguilFR sur X 
    à propos de la prolifération de rats dans les prairies
    modèle #proie-prédateur #renard nuisible (?)
    https://twitter.com/sleguilFR/status/1747766831471821100

    On lit absolument tout et n’importe quoi en réaction à cette vidéo de prairie pleine de galeries de rongeurs. Prédateurs sur-chassés, interdiction des pesticides... vous voulez savoir ce que nous dit la science ? Au vu de l’impact économique, c’est un sujet assez étudié. 1/…

  • Les chasses à l’homme

    Chasse aux esclaves fugitifs, aux Peaux-Rouges, aux peaux noires ; chasse aux pauvres, aux exilés, aux apatrides, aux Juifs, aux sans-papiers : l’histoire des chasses à l’homme est une grille de lecture de la longue histoire de la violence des dominants. Ces chasses ne se résument pas à des techniques de #traque et de #capture : elles nécessitent de tracer des lignes de #démarcation parmi les êtres humains pour savoir qui est chassable et qui ne l’est pas. Aux #proies, on ne refuse pas l’appartenance à l’espèce humaine : simplement, ce n’est pas la même forme d’#humanité. Mais la relation de chasse n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation, où les proies se rassemblent et se font chasseurs à leur tour.
    Si la chasse à l’homme remonte à la nuit des temps, c’est avec l’expansion du #capitalisme qu’elle s’étend et se rationalise. En Occident, « de vastes chasses aux pauvres concourent à la formation du #salariat et à la montée en puissance d’un pouvoir de #police dont les opérations de traque se trouvent liées à des dispositifs d’#enfermement… Le grand #pouvoir_chasseur, qui déploie ses filets à une échelle jusque-là inconnue dans l’histoire de l’humanité, c’est celui du #capital. »


    https://lafabrique.fr/les-chasses-a-lhomme
    #exploitation #chasse #chasses #chasse_à_l'homme #livre

    En lien avec la question des #migrations, voici le petit extrait du mémoire de master de Sarah Bachellerie (pas encore soutenu), où elle cite le livre de #Grégoire_Chamayou :

    #asile #réfugiés

  • La chasse

    Nord : 27 ans de prison pour un trentenaire qui violait des étudiantes à Lille
    >Faits divers|Le Parisien avec AFP| 22 juin 2018, 0h01 |0
    Franck Berton, l’avocat d’Erwan Gouget, avait demandé l’acquittement de son client. AFP/Denis Charlet
    Lors de son réquisitoire, l’avocat général avait décrit un « braconnier en maraude ».

    « Un braconnier en maraude » qui cherchait ses « proies » étudiantes : Erwan Gouget, 30 ans, a été condamné à 27 ans de réclusion criminelle jeudi par la cour d’assises du Nord pour trois viols et quatre tentatives en 2011 et 2012 à Lille.

    Cet ancien pâtissier, déjà condamné pour viol en 2008, est accusé d’avoir agi suivant un mode opératoire précis : muni de gants, d’un couteau et d’un pied-de-biche, il suivait les étudiantes rentrant de soirée, notamment à leur domicile.

    L’avocat général, Luc Frémiot, avait requis jeudi matin 25 années de réclusion criminelle assorties de la peine de sûreté maximale. Lors de son réquisitoire, il avait décrit un « prédateur » qui, la nuit, agit comme un « braconnier en maraude » cherchant sa « proie » sur son « terrain de chasse ». « Vous êtes dangereux ! », a-t-il lancé à l’accusé qui, impassible, ne le lâchait pas des yeux. La Voix du Nord précise que l’avocat général a réclamé une injonction de soins.
    Son ancien codétenu l’accuse de tortures

    « Vos près de deux heures de réquisitoire ne permettent pas d’établir des certitudes », a répliqué lors de sa plaidoirie l’avocat de l’accusé, Me Frank Berton. « Une bonne décision ne se prend pas dans la peur. Pour juger un homme, il faut écouter ni la colère, ni le poids des larmes », a lancé aux jurés Me Berton avant de leur demander d’acquitter son client.

    « J’aimerais ajouter, après tout ce qui a été dit, que je n’ai pas commis les faits qui me sont reprochés et que je suis innocent », a déclaré l’accusé, avant que les jurés ne se retirent pour décider de son sort.

    Interpellé en juillet 2012 par la BAC à Lille après un refus d’obtempérer, Gouget détenait dans sa voiture un couteau, un pied-de-biche et plusieurs paires de gants.

    Il a été reconnu formellement par la plupart des victimes, mais depuis le début de l’enquête, il a nié l’intégralité des faits, affirmant que son ancien codétenu pourrait être l’auteur de certains faits. Celui-ci a livré mardi à la barre un récit d’horreur, détaillant toutes les tortures que Gouget lui aurait fait subir pour obtenir des courriers d’aveux.

    Condamné en 2008 pour viol, en 2012 on l’attrape à nouveau. Ca vaut le coup de violé, c’est pas cher.
    Je garde ce fait divers pour le vocabulaire du chasseur et #virilo-carnisme
    Le viol c’est comme un bon steak, un petit plaisir de l’homme et puis il y a pas mort d’homme comme dirait je sais plus qui, on va pas encombré les prisons avec de bons chasseurs bien de chez nous qui ne s’attaquent qu’à leurs proies naturelles, les biches, les gazelles, les chiennes et j’en passe.
    #chasse #proie #prédateur #culture_du_viol #essentialisme #complémentarité

    • Le braconnier a le même but que le chasseur, sauf que la tuerie de ce dernier est inscrit dans la loi. A suivre le raisonnement de l’avocat général, il existe des espaces où le viol est légal. Arg

  • Your Data or Your Life - The Future of Freedom Foundation
    http://fff.org/explore-freedom/article/your-data-or-your-life

    The effect of constant #surveillance is fear and control. It’s a biological response. Many animals, mammals especially, don’t like being watched. “We consider it a physical threat, because animals in the natural world are surveilled by predators,” Schneier writes, summarizing the work of biologist Peter Watts. “Surveillance makes us feel like prey, just as it makes the surveillors act like predators.”

    Outside the state of nature, mass, perpetual surveillance is an agent of social control. Its point is to impose the status quo and breed conformity. When there’s an ever-present watcher, or at least the threat of one as in philosopher Jeremy Betham’s panopticon, people will steer clear of unorthodox ideas or countercultural behaviors. Without privacy, freedom is constrained to the point of atrophy. Like a muscle, it needs to be flexed regularly, often in seclusion.

    In fact, as Schneier convincingly argues, privacy combined with the government’s limited capabilities to identify lawbreakers is a social good that aids progress. “Think about it this way,” he writes. “Across the US, states are on the verge of reversing decades-old laws about homosexual relationships and marijuana use. If the old laws could have been perfectly enforced through surveillance, society would never have reached the point where the majority of citizens thought those things were okay.”

    #proie #prédateur #contrôle #vie_privée #évolution

  • Lotka-Volterra c’est fini
    http://www.sciencemag.org/content/349/6252/aac6284

    Across ecosystems globally, pyramid structure becomes consistently more bottom-heavy, and per capita production declines with increasing biomass. These two ecosystem-level patterns both follow power laws with near ¾ exponents and are shown to be robust to different methods and assumptions.

    #recherche #écologie #écosystèmes #proie-prédateur #loi_de_puissance

    (une version plus digeste (?) ici https://www.washingtonpost.com/news/energy-environment/wp/2015/09/03/researchers-may-have-just-stumbled-upon-a-mathematical-secret-to-how)

    • Bon je reconnais que mon titre est un peu #lol ; l’équation ne change pas, mais le modèle sous-jacent n’est pas confirmé, car il postule une proportionnalité (différée, ce qui fait tout son sel) entre le nombre de proies et celui des prédateurs.

    • Oui mais il peut aussi y avoir une situation de biomasse stable des prédateurs et des proies, dans laquelle ni la biomasse de l’un ni celle de l’autre groupe n’oscillent, sans pour autant invalider l’équation en question. La proportionnalité différée ne s’observe que dans les cas où ça oscille mais ce ne sont pas les seuls cas existants (heureusement, j’ai envie de dire, sinon quel bordel ce serait :-))

    • Pour le dire autrement : l’état d’équilibre d’un système L-V est un certain ratio (prédateurs = ratio x proies). Et ça ne peut pas être autrement, car il n’y a pas de dimension dans ces équations. Mais ce qu’observe cet article (sous réserve que les résumés soient fiables et que je les ai bien compris), c’est que la dimension compte.