• Remplacé par des machines ou dirigé par des algorithmes ?
    https://blogs.letemps.ch/nicolas-nova/2016/05/01/remplace-par-des-machines-ou-dirige-par-des-algorithmes

    Est que l’automatisation est purement le fait d’algorithmes ? Non, on voit avec ces exemples les multiples hybridations entre humains et non-humains à l’oeuvre dans la conception, dans la mise en place de ces dispositifs, dans leur régulation, dans le fait de conduire ou de valider des commentaires.

    #Algorithme #Automatisation #Homme #Hétéromatisation #Machine #Numérique #Prolétariat #Robotisation

  • « Excepté dans les fantasmes des politiciens de droite, le "bobo" ne vit pas dans un loft luxueux à Paris mais souvent en banlieue, il vient plutôt d’un milieu modeste et exerce une profession (graphiste, illustrateur, musicien…) dont il semble acquis qu’elle n’appelle pas de rémunération – ou alors, symbolique. »

    http://www.liberation.fr/debats/2016/04/25/et-si-on-fichait-la-paix-aux-bobos_1448566

    #bobos #Front_de_Libération_des_Bobos

  • Ex-salarié de Goodyear, je risque la prison : ma vie est suspendue, l’avenir me terrifie - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1490580-ex-salarie-de-goodyear-je-risque-la-prison-ma-vie-est-susp

    En douze ans, j’ai dû cumuler pas loin de deux ans d’arrêts de travail après des accidents à l’usine : quatre ou cinq lumbagos, des brûlures, et surtout deux hospitalisations. L’une d’entre elle m’a valu une anesthésie générale. À force de porter et de manipuler des pneus, des filaments s’étaient infiltrés sous la peau de mes avant-bras. Ca s’était infecté et ce n’était pas beau à voir…

    Il fallait faire aussi avec des chefs qui n’hésitaient pas à mettre la pression : postés « en bout de ligne », certains chronométraient notre travail, contrôlaient la cadence, se focalisaient sur le nombre de « pièces » qu’on sortait…

    Pendant ces douze années, le corps a pris cher. Mais pour rien au monde je n’aurais cherché du travail ailleurs. J’étais attaché à cette boîte, à ces murs, aux collègues. J’étais heureux, j’éprouvais de la fierté à faire partie de cette entreprise. Je n’avais pas encore 30 ans, je n’étais qu’au début de ma carrière, mais je me voyais déjà y rester pour la vie.

    #prolétariat #criminalisation (des luttes sociales) #justice_nulle_part

  • Une ouvrière de chez Lindt à Oloron condamnée pour avoir piégé des chocolats
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-ouvriere-de-chez-lindt-oloron-condamnee-pour-avoir-piege-des-chocolat

    Ana a débuté à l’âge de seize ans chez Lindt. Elle y a fait vingt-trois contrats de saisonnier. Elle a voulu dire sa frustration de ne pas être reconnue. De ne pas avoir de CDI depuis le temps. Elle explique qu’elle a mal vécu d’avoir vu des jeunes, des plus jeunes qu’elle, être titularisés. À 57 ans, cette mère et grand mère, qui vit seule, faisait encore de la manutention sous le régime des 3/8. Elle n’est pas venue à l’audience et a laissé son avocat, Maître Philippe Dabadie, parler à sa place. Son avocat a expliqué que c’était plus bête que méchant. « Elle a piégé les chocolats pour qu’on le découvre, pas pour faire du mal aux consommateurs ».

    Ce que je trouve bête et méchant, c’est de l’avoir condamnée à 500000€ de dommages et intérêts…

  • Deprisa Deprisa (Vivre vite) de Carlos Saura, 1980.

    « Le parcours de trois jeunes adolescents, deux garcons et une fille, qui de petits larcins en hold-up, s’enfoncent dans le banditisme » (Allociné).
    Tourné avec des jeunes gens issus de la périphérie de Madrid qui connurent ensuite des vies brèves ou entrecoupées de séjours en prison, le film joue de l’ellipse pour montrer une #Espagne « post franquiste », en voie de désindustrialisation. Le récit s’écarte notablement des conventions du genre (film d’action, polar), l’intensité et le risque ne sont redoublés par la stéréotypie d’un montage rapide mais par des plans qui se développent
    https://www.youtube.com/watch?v=bZt6TrFCzc0

    ce film (primé mais) oublié fut d’emblée mythique pour nombre d’autonomes de l’époque qui y retrouvèrent une réalité sociale et subjective, faite de refus du travail, de la propriété et des lois capitalistes.

    Je n’ai trouvé qu’une bande annonce
    https://www.youtube.com/watch?v=_XzQaAXwaWY


    et ces extraits un peu pourraves (le 1er colle de la soupe pink floyd en lieu et place de la bande son de #Los_Chunguitos !, j’imagine que vous arriverez à mieux

    https://www.youtube.com/watch?v=kBslEuLI_aU&feature=youtu.be

    https://youtu.be/LXnz8d_p13U

    selon
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_vite_ !

    En France et en Allemagne de l’Ouest on parla de l’interdire car on prétendait qu’il faisait l’apologie de la violence et de la drogue. Il sortit cependant dans ces deux pays avec des classifications restrictives.

    #prolétariat_métropolitain #Flamenco_rock #film

  • Les subjectivités réactives

    "Je voudrais en venir aux subjectivités typiques qui apparaissent dans notre conjoncture. Par « subjectivité typique » j’entends des formes psychiques, des formes de conviction et d’affect qui sont des productions du monde dont je parle. Ce n’est pas un relevé de toutes les subjectivités possibles. C’est celles que je considère comme étant induites ou produites par la structure du monde contemporain.

    Je pense qu’il y en a trois : la subjectivité occidentale, la subjectivité du désir d’Occident, qui n’est pas la même, et la subjectivité que j’appellerai « nihiliste ». Je pense que ces trois subjectivités sont des créations typiques de l’état contemporain du monde.

    La subjectivité occidentale est la subjectivité de ceux qui se partagent les 14% laissés par l’oligarchie dominante. C’est la subjectivité de la classe moyenne et elle est d’ailleurs largement concentrée dans les pays les plus développés. C’est là que des miettes peuvent être distribuées. Cette subjectivité, telle qu’on la voir fonctionner, est à mon avis travaillée par une contradiction. Un premier élément, c’est un très grand contentement de soi-même, les Occidentaux sont très contents d’eux-mêmes, ils s’apprécient beaucoup. Il y a une arrogance historique là derrière, évidemment : il n’y a pas si longtemps les Occidentaux étaient les détenteurs du monde. À l’époque, rien qu’à additionner les possessions, conquises par la pure violence, des Français et des Anglais, on avait presque la cartographie du monde extra-européen tout entier. Ce qui reste de ce pouvoir impérial direct et immense, c’est une représentation de soi-même comme étant, en quelque sorte, la représentation du monde moderne et comme inventant et défendant le mode de vie moderne.

    Mais ce n’est là qu’un versant de la chose. L’autre versant, c’est une peur constante. La peur constante de quoi ? Je dirais, usant d’un matérialisme quelque peu brutal, la peur de se voir balancer, à partir des 14% qu’on partage, du côté des 50% qui n’ont rien. Dans le monde tel qu’il est, les membres de la classe moyenne sont ce qu’on peut appeler des petits privilégiés. Et la peur constante d’un petit privilégié, c’est de perdre son privilège.

    Peut-être en effet, que, dans les tensions du capitalisme contemporain, on ne pourra plus entretenir comme avant la classe moyenne. Ce n’est pas impossible. Il n’est pas impossible, vu la rapacité grandissante de l’oligarchie et les conflits guerriers coûteux qu’elle est contrainte de mener pour défendre ses zones de profit, qu’on ne puisse plus donner à la classe moyenne ses actuels 14% des ressources disponibles, mais seulement 12% par exemple. Il y aurait alors le spectre menaçant de ce qu’on a appelé la « paupérisation des classes moyennes ».

    C’est pourquoi nous avons la relation dialectique typiquement occidentale entre un extrême contentement arrogant de soi-même et une peur constante. D’où la définition de l’art des gouvernements démocratiques aujourd’hui : l’art de diriger cette peur, qui anime leur base idéologique et électorale, la classe moyenne, non pas contre eux - les gouvernements -, mais contre tels ou tels représentants de la masse démunie. C’est une opération majeure : faire comprendre à la classe moyenne qu’en effet il y a des risques, que leur peur est légitime, mais que cette peur n’est aucunement motivée par les sages mesures du gouvernement et la gestion démocratique des affaires, car sa cause unique est l’intolérable pression exercée constamment sur la classe moyenne par l’énorme masse des démunis, et en particulier par les représentants internes à nos sociétés de cette masse : les ouvriers de provenance étrangère, leurs enfants, les réfugiés, les habitants des sombres cités, les musulmans fanatiques. Voila le bouc émissaire livré en pâture, par nos maîtres et leurs plumitifs, à la peur des classes moyennes, Ce qui est l’organisation d’une sorte de guerre civile rampante, dont nous voyons de plus en plus les sinistres effets. Tels sont les aléas subjectifs de ceux qui représentent, en un certain sens, le corps même de l’Occident.

    Considérons maintenant ceux qui ne sont ni de l’oligarchie, ni de la classe moyenne. C’est-à-dire qui ne sont ni consommateurs ni salariés, et qui de ce fait sont situés hors du marché mondial. Il faut comprendre qu’ils sont constamment exposés au spectacle de l’aisance et de l’arrogance des deux premiers groupes. Les médias de masse y pourvoient. Les médias de masse accompagnent partout l’expansion mondiale du capitalisme, et organisent le spectacle permanent de cette expansion. Nous avons là deux phénomènes absolument liés. Et d’ailleurs, les médias planétaires sont concentrés dans des firmes multinationales gigantesques, comme Apple, Google, etc.

    L’effet de cet accompagnement spectaculaire est que non seulement, le mode de vie occidental, mode dominant, n’est pas négociable, comme le dit le valeureux Bruckner, mais qu’en outre, il se montre à tout le monde comme tel. Et donc, les démunis, où qu’ils soient, ont le spectacle constant de l’aisance et de l’arrogance des autres. Et cela, en l’absence, que j’espère provisoire, d’une issue idéologique et politique d’ensemble, visant à contrarier, puis faire disparaître l’hégémonie du capitalisme ; ils voient donc, ces démunis, qu’il y a quelque part un noyau d’aisance, d’arrogance, de prétention à la civilisation, à la modernité, auquel ils n’ont aucun moyen de s’opposer réellement dans la pensée ou l’action, pas plus qu’ils n’en partagent la réalité. Et le résultat est une frustration amère, un mélange classique d’envie et de révolte.

    D’où les deux autres subjectivités typiques. Celle qui vient en premier c’est ce que j’appellerai le désir d’Occident : le désir de posséder, de partager, ce qui est représenté, et qui est partout vanté comme l’aisance occidentale. Il s’agit donc d’essayer d’adapter un comportement et une consommation de classe moyenne, sans en avoir les moyens. Alors, cela donne évidemment des phénomènes comme le flux migratoire, car la forme simple du désir d’Occident est tout simplement le désir de quitter les zones dévastées pour rejoindre ce fameux monde occidental, puisque c’est si bien là-bas, puisque tout le monde y est content et baigne dans l’aisance moderne et magnifique. Et si on ne peut pas y aller on peut s’abandonner à des aliénations locales, c’est-à-dire, des tendances à copier, avec des moyens misérables, les configurations et les modes de vie occidentaux. On pourrait parler très longtemps de ce thème du désir d’Occident, qui est fondamental aujourd’hui dans le monde et qui a des effets considérables tous désastreux.

    La dernière subjectivité, la nihiliste, est un désir de revanche et de destruction qui, évidemment, est en couplage avec le désir de départ et d’imitation aliénée. Ce violent désir de revanche et de destruction, il est naturel qu’il soit souvent exprimé, formalisé, dans des mythologies réactives, dans des traditionalismes qu’on exalte et qu’on déclare défendre, y compris les armes à la main, contre le mode de vie occidental, contre le désir d’Occident.

    Il s’agit là du nihilisme de celui dont la vie est comptée pour rien. Ce nihilisme se constitue en apparence contre le désir d’Occident, mais c’est parce que le désir d’Occident est son fantôme caché. Si le nihiliste n’activait pas la pulsion de mort, s’il ne donnait pas libre cours à son agressivité, éventuellement meurtrière, il sait très bien qu’en réalité lui aussi succomberait au désir d’Occident, déjà présent en lui.

    Il faut bien voir que ces deux subjectivités typiques - la subjectivité du désir d’Occident et la subjectivité nihiliste de revanche et de destruction - forment un couple qui gravite, version positive et version négative, autour de la fascination exercée par la domination occidentale.

    Et tout cela, dans un contexte où rien n’est proposé qui serait une levée collective affirmant et organisant la perspective d’une autre structure du monde. En sorte que ces trois subjectivités typiques sont en réalité toutes internes à la structure du monde telle que je l’ai décrite. Et c’est à partir de cette intériorité que je vais caractériser ce que j’appellerai le fascisme contemporain."

    Alain #Badiou

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/alain-badiou-penser-les-meurtres-de-masse-du-13-novembre-version-texte#III-L

    • « Je rappelle, ces chiffres :
      – 1% de la population mondiale possède 46 % des ressources disponibles. 1% - 46% : c’est presque la moitié,
      – 10% de la population mondiale possède 86 % des ressources disponibles,
      – 50% de la population mondiale ne possède rien.

      Ainsi, la description objective de cette affaire, en termes de population, en termes de masse, signifie que nous avons une oligarchie planétaire qui représente à peu près 10 % de la population. Cette oligarchie détient, je le répète 86 % des ressources disponibles. 10 % de la population, ça correspond peu près à ce qu’était la noblesse dans l’Ancien Régime. C’est à peu près du même ordre. Notre monde restitue, reconfigure, une situation oligarchique qu’il a traversée et connue il y a longtemps et à laquelle, sous d’autres formes et sous d’autres aspects, il revient.

      Nous avons donc une oligarchie de 10 %, et puis nous avons une masse démunie d’à peu près la moitié de la population mondiale, c’est la masse de la population démunie, la masse africaine, asiatique dans son écrasante majorité. Le total fait à peu près 60 %. Et il reste 40 %. Ces 40 %, c’est la classe moyenne. La classe moyenne qui se partage, péniblement, 14 % des ressources mondiales.

      C’est une vision structurée assez significative : on a une masse de démunis qui fait la moitié de la population mondiale, on a une oligarchie nobiliaire, si je puis dire, du point de vue de son nombre. Et puis on a la classe moyenne, pilier de la démocratie, qui, représentant 40 % de la population, se partage 14 % des ressources mondiales.

      Cette classe moyenne est principalement concentrée dans les pays dits avancés. C’est donc une classe largement occidentale. Elle est le support de masse du pouvoir local démocratique, du pouvoir parlementarisé. Je pense qu’on peut avancer, sans vouloir insulter son existence - puisque nous en participons tous ici plus ou moins, n’est-ce pas ? - qu’un but très important de ce groupe, qui quand même n’a accès qu’à une assez faible partie des ressources mondiales, un petit 14 %, c’est de n’être pas renvoyé, identifié, à l’immense masse des démunis. Ce qui se comprend fort bien. »

  • À propos des attentats du 13 novembre, Alain #Badiou, 23/11/2015, Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/mille-communismes/article/241115/une-seance-exceptionnelle-du-seminaire-dalain-badiou-propos-des-atte
    Retranscription de la séance du séminaire d’’Alain Badiou au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers.

    https://soundcloud.com/sofiepetridis191/23-novembre

    Un résumé reçu par mel.

    Dans son introduction, Badiou a dégagé tout d’abord trois périls à quoi nous exposent les affects suscités par ces attaques. Premièrement, que l’#État s’autorise à prendre des mesures inutiles et inacceptables. Deuxièmement, que ces affects conduisent à un renforcement des pulsions identitaires. Troisièmement, que l’on fasse ce que les meurtriers désirent.
    Selon Badiou, on peut parer à ces risques à condition seulement que l’on s’efforce de comprendre ce qui a conduit ces jeunes français issus de l’immigration ouvrière à devenir des #tueurs_fascistes et qu’on ne
    s’abandonne pas au registre de l’impensable.

    On peut diviser le mouvement général de son analyse en trois moments :

    I (19’45) Le premier moment s’applique à rapporter les figures subjectives du monde contemporain au règne sans partage du #capitalisme depuis les années 80. Il construit ce rapport en proposant une analyse des structures du monde ordonnées selon la logique du capitalisme néo-libéral, de l’évolution de la fonction jouée par les États et des nouvelles pratiques impérialistes et coloniales. Ce qui le conduit à examiner les effets sur les populations en termes de #rapports_de_propriété. Il s’attarde en particulier sur la fonction opérée par la #classe_moyenne dans l’#économie_du_pouvoir. Trois figures subjectives sont alors identifiées : celle qui incarne la classe moyenne, celle du désir d’occident et enfin, celle animée par le désir de revanche et de destruction.

    II (1’27’’40) Le second mouvement consiste à examiner le mouvement réactif : d’une part, le #djihadisme comme fascisme nouveau, comme perversion interne au capitalisme -et ce depuis la façon dont il peut, pour une partie de la jeunesse, constituée un pôle d’attraction- et d’autre part, la réaction présente de l’État ainsi que des intellectuels identitaires.

    III (1’36’’15) Le troisième et dernier mouvement de son intervention s’attache à redescendre de ce niveau d’analyse générale à la situation telle qu’il serait souhaitable de la #polariser. Badiou insiste sur « l’absence à l’échelle mondiale d’une politique disjointe de toute intériorité au capitalisme qui fait que se créée une jeunesse fasciste (...) » . Et cette politique passe nécessairement pour lui par une liaison avec le #prolétariat nomade faites de trajets, de gestes, de rencontres,
    d’alliances inattendues. Sans quoi, annonce-il, la grande guerre sera au
    rendez-vous.

    Terminons sur ce mot aussi bon que réaliste de Badiou à propos de notre cher locataire de Matignon : « Mr Valls. […] On dirait un adjudant de cavalerie à qui on vient de dire qu’il avait maintenant le droit de faire courir ses chevaux... »

  • « Le photographe Freddy Fabris s’est rendu dans un garage à l’ouest des Etats-Unis. Avec les mécaniciens présents, il a réalisé de somptueux clichés reprenant quelques-unes des plus grandes peintures. De Leonard de Vinci à Rembrandt en passant par Michel-Ange, découvrez ces visages marqués par le travail poser à la manière des modèles de l’époque. »

    http://soocurious.com/fr/mecaniciens-peinture-photographie

    #art #prolétariat #mécanique #mécanos

  • Mon parcours d’homo dans la classe ouvrière
    http://www.revolutionpermanente.fr/Mon-parcours-d-homo-dans-la-classe-ouvriere

    Le parcours de Rachid est loin d’être un cas isolé, et pourtant, son histoire est celle de millions de travailleurs et de travailleuses dans l’ombre. Si assumer sa sexualité, lorsque celle-ci ne correspond pas à la norme hétérosexuelle reste un parcours du combattant dans toutes les couches de la société, ceci est d’autant plus dur lorsqu’on est ouvrier et que les patrons s’en servent pour nous humilier et nous maintenir sous leur domination. Malheureusement, l’histoire des personnes LGBTI dans la classe ouvrière a souvent été aussi celle de la marginalisation de leur lutte au sein de certaines organisations du mouvement ouvrier. Par exemple, l’homosexualité a été pour les appareils staliniens jusque dans les années 1970 “une tradition étrangère à la classe ouvrière”. Or, comme le récit de Rachid le montre bien, la classe ouvrière est aussi gay, lesbienne, bisexuelle, trans, intersexe, etc. Voici un récit de vie et de lutte contre un système qui exploite, opprime et répand son idéologie dans tous les recoins de la société. De quoi donner du courage à l’ensemble des travailleurs et travailleuses dans leurs luttes de tous les jours et celles qui sont à venir.

    #domination #racisme #homophobie #prolétariat #travail #discrimination

  • Emploi atypique, travail utopique : pour en finir avec le travail salarié
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/22/emploi-atypique-travail-utopique-pour-en-finir-avec-le-travail-salarie_46388

    Dix pour cent des travailleurs en France, près de 8 millions en Allemagne, échappent à l’alternative classique entre #travail_indépendant et contrat de #travail_subordonné à temps plein et de longue durée. Ils sont « polyactifs », « multiactifs », en portage salarial, autoentrepreneurs, intermittents, intérimaires, pigistes, « para­subordonnés », inscrits à la Maison des artistes, etc. Dans certains secteurs comme la formation professionnelle, les nouveaux médias, la culture ou l’animation sportive, ils sont majoritaires. Leur situation est celle d’un nouveau #prolétariat actif et plutôt diplômé qui subit une double peine : aussi précaire que les indépendants, aussi inféodé que les salariés.

    Face à cette réalité, la gauche traditionnelle semble tiraillée entre deux mauvais partis. Soit, convertie au libéralisme, elle se félicite de ces évolutions et dit rechercher une approche « humaine et moderne » des assouplissements du marché de l’emploi. Soit, campée dans une vision fordiste de la production, elle revendique de réintégrer dans le salariat classique tous ces travailleurs qui n’y sont plus, et de les placer à nouveau sous la double protection du droit du travail et du régime général de la Sécurité sociale.

    L’attention est louable et légitime, mais elle nie que le monde du travail salarié, ses méthodes de #management, ses absurdités gestionnaires, est aussi devenu un repoussoir pour la plupart de ces travailleurs atypiques. Derrière la statistique de la création d’entreprise, ne cherchons pas des entrepreneurs, mais surtout des personnes avides de pratiquer enfin leur métier dans de bonnes conditions, notamment éthiques.

    Il est possible de sortir de cette alternative. Penser les évolutions profondes du rapport de travail ne doit pas être l’apanage de la pensée libérale. C’est une position progressiste que de souhaiter la fin de l’anachronique rapport de #subordination qui régule l’essentiel des relations de production.

    N’est-il pas temps de renouer avec le fil d’une vision libertaire, populaire, joyeuse de la fin du salariat, qui serait synonyme d’#émancipation ? A un moment où le numérique bouleverse les modèles économiques, et où les grandes entreprises de capitaux cherchent à capter la valeur créée par le consommateur, brouillant les frontières entre le travail et le loisir, ne faut-il pas enfin sortir de la question de l’emploi pour repenser le travail lui-même ?

    Cette aspiration démocratique – car c’en est une – est déjà mise en pratique dans des centaines d’expériences et d’entreprises #coopératives, collaboratives, autogérées qui fleurissent sur tout le territoire depuis une dizaine d’années.

  • Politique des parias. Sur la racialisation de la classe ouvrière anglaise
    par Satnam Virdee
    http://revueperiode.net/politique-des-parias-sur-la-racialisation-de-la-classe-ouvriere-anglai

    Depuis l’étude magistrale d’E.P. Thompson sur la formation de la #classe ouvrière anglaise, on ne peut plus faire une histoire marxiste du #prolétariat sans comprendre les étapes qui l’ont mené à sa propre formation culturelle, politique, communautaire. La #racialisation de la classe ouvrière est longtemps restée l’un des points aveugles d’une telle approche – un aspect pourtant essentiel de la « formation de classe ». Dans son livre sur le racisme, les classes et les « parias racialisés », Satnam Virdee tente de combler cette lacune en reconstruisant le fil perdu de la race et de l’antiracisme dans la formation des classes ouvrières. Il s’avère que, de l’antisémitisme d’hier à l’islamophobie d’aujourd’hui, les parias racialisés au sein du prolétariat sont appelés à jouer un rôle déterminant dans la mise au jour et la lutte contre le racisme inscrit au sein du mouvement ouvrier.

  • Traduction intégrale d’un article paru sur le site états-unien metamute.org, approche théorique du problème racial aux État-Unis. Ces analyses pourraient-elles être transposables au cas français ?
    En tout cas, merci #DNDF

    Des Nouvelles Du Front » Ferguson : L’incendie impossible à éteindre
    http://dndf.org/?p=13862

    extrait :

    Lorsque la marchandise force de travail a disparu, le récipient humain de cette force de travail n’est plus qu’une coquille vide. Tout ce qui reste est un résidu physique, une matérialité inerte charnue qui marque l’absence de la force de travail, une existence purement physique sans subjectivité. Le conteneur humain est désocialisé, ou en d’autres termes, une chose sans utilité sociale. En fin de compte cette existence purement physique est réduite à une simple apparence, dans laquelle l’attribut phénotypique vient médier et déterminer la forme de l’existence sociale de ce conteneur humain une fois qu’il est intégré dans le rapport de classe. Par conséquent, « être noir » apparaît comme une représentation de l’absence de la force de travail, son instanciation positive. L’attribut phénotypique « noir » vient naturaliser ce manque comme un attribut inhérent du conteneur humain lui-même alors qu’il est simplement la représentation sociale de l’absence de la force de travail.

    Ne pouvant être complètement intégré dans le rapport de classe, cette fraction de la population ne peut pas être qualifié de proprement prolétarienne, car être un prolétaire suppose à tout le moins la propriété de la marchandise force de travail. Ainsi, les exclus ne sont pas seulement exclus du marché du travail, mais ils sont privés de la marchandise force de travail elle-même. En ce sens, il se produit une différenciation interne dans la reproduction du rapport de classe : d’une part, il ya la reproduction sociale de la force de travail, d’autre part, la reproduction physique asociale des êtres humains.

    Cette fraction de la population non rémunérée est donc reléguée à un processus continu de de-prolétarisation, dans lequel la reproduction sociale de la force de travail est séparée de la reproduction des êtres purement physiques. Par conséquent, cette séparation de l’aspect socialement reconnu de la force humaine de travail se transforme en une désocialisation des prolétaires, dont l’objectivité du corps reste un simple résidu. À la suite de ce mouvement général, une fraction de la population est racialisée comme « noire » et donc exclue du rapport de classe.

    Cette relégation aux marges du marché du travail est ce que Marx a appelé le paupérisme, dans lequel des sections du prolétariat sont soumises à la paupérisation persistante. Toutefois, le processus de paupérisation aux États-Unis a toujours eu tendance à prendre la forme de racialisation des sections distinctes du prolétariat. Le paupérisme, comme tendance objective de l’exclusion immanente de l’accumulation du capital, prend la forme « être noir », qui devient le premier marqueur de l’exclusion. Historiquement, le chômage des Noirs a toujours été de deux tiers plus élevé que le chômage blanc, cet écart ayant été maintenu au cours des dernières décennies. [4]

    #Ferguson #racialisation #paupérisation #prolétariat

  • Le « #production_grabbing » et la transnationalisation de l’#agriculture (sud-) africaine

    Au lendemain de l’apartheid, le secteur agricole sud-africain a connu un processus de dérégulation sans précédent, rompant ainsi avec le paternalisme étatique du régime précédent. Cette #libéralisation_agricole va se traduire par la montée en puissance de « macro-acteurs », entre autres des grandes banques commerciales sud-africaines, sociétés d’ingénierie agricole et fonds d’investissement, comme acteurs moteurs du secteur. Celles-ci vont progressivement renforcer leur participation au sein des filières, et particulièrement dans le segment de la production primaire agricole. De nouveaux modèles de production et de financement (ex. : « pre-crop contract ») apparaissent dans lesquels ces acteurs contrôlent la totalité des filières où ils sont engagés. Il apparaît ainsi une mainmise par quelques macro-acteurs (souvent non-agricoles, à structures capitalistes) sur la #production_agricole, considérée comme une denrée de #spéculation sur les marchés financiers (Safex à Johannesbourg, marché à termes de Chicago). Si d’une part cela pose des questions sur le statut des producteurs (qui deviennent des rentiers voire des salariés des établissements, ne possédant plus leur récolte, et ne sont pas impliqués dans le processus de prise de décision, constituant ainsi un nouveau « #prolétariat_agricole »), d’autre part ces nouvelles pratiques remettent en avant les questions de #souveraineté_alimentaire et de #régulation_agricole. Ces questions sont primordiales vu qu’en l’absence d’un modèle alternatif, cette conception du #développement_agricole devient à présent le paradigme de référence, en Afrique du Sud mais également en Afrique. Il est en effet adopté par les agences publiques de développement (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique : NEPAD, Banque africaine de développement : AfDB) et est exporté par ces « macro-acteurs » dans le cadre de leur expansion économique sur le continent.

    http://transcontinentales.revues.org/1080
    #Afrique_du_Sud
    cc @odilon

  • relogement vs « évacuation », les bidonvilles en France, d’hier à aujourd’hui, Lola Schulmann via @vacarme
    http://www.vacarme.org/article2716.html

    En 1966 environ 75 000 personnes vivent dans des bidonvilles en France. Pour l’essentiel des travailleurs et leurs familles, plus pauvres que les pauvres, aux 4⁄5e immigrés. La question est prise dans celle d’une crise du logement persistante, et posée comme telle par les groupes et partis mobilisés. Aujourd’hui 15 à 20 000 y vivent encore. Mais on parle à peine de crise du logement. Plutôt de « #campements_illicites ». Parce que la plupart de leurs habitants sont roms ? Sans droits, pas de toit ; sans toit, pas de droits, semble dire l’adage français.


    Les bidonvilles en Ile-de-France en 1966.


    Évacuations des bidonvilles en Île-de-France en 2013.

    #Bidonvilles #prolétariat #migrants #logement #politiques_publiques

  • Visitez la seule et véritable fabrique du Père Noël | Mr Mondialisation
    http://mrmondialisation.org/visitez-la-seule-et-veritable-fabrique-du-pere-noel

    Yiwu est un village en Chine qu’on surnomme « le village de Noël » non sans raison. Pas de neige ni de lutin, mais bien 600 usines qui produisent chaque année pas loin de 60% de toutes les décorations de Noël au monde, selon le Guardian.

  • Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal, est tellement riche qu’il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d’un million de dollars par jour.
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/30/liliane-bettencourt-heritiere-de-loreal-est-tellement-ri

     CLICK L’IMAGE POUR LIRE L’ARTICLE EN ENTIER SUR LE PARISIEN

    #CAPITALISME #LUTTES #bourgeoisie #capitalisme #inégalité #l'oreal #lilliane_bettencourt #luttes_de_classes #misère #pauvreté #prolétariat #richesses

  • Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal, est tellement riche qu’il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d’un million de dollars par jour.
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/30/liliane-bettencourt-heritiere-de-loreal-est-tellement-ri

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    #CAPITALISME #LUTTES #bourgeoisie #capitalisme #inégalité #l'oreal #lilliane_bettencourt #luttes_de_classes #misère #pauvreté #prolétariat #richesses

  • Le modèle allemand a un cœur de ténèbres (Sinistra in Rete) — Rossella LAMINA
    http://www.legrandsoir.info/le-modele-allemand-a-un-coeur-de-tenebres-sinistra-in-rete.html

    Arrêtons de dire du mal de l’Allemagne, demande Renzi, « dans le domaine du travail, elle est notre modèle ». Mais si vous vous préparez à déboucher le champagne, savourant d’avance un bond salarial vers les niveaux allemands tant vantés, gardez la bouteille pour une meilleure occasion : ce « modèle » a un cœur de ténèbres, fait de précarité et d’exploitation légalisée...

    Nous croyons être informés sur tout ce qui se passe en Europe, surtout en ce qui concerne les plus grands pays ; en réalité – et ce n’est pas notre faute – beaucoup de ce qui arrive chez nos voisins nous échappe.

    #précariat #prolétariat #racisme #le_ventre_de_la_bête

    • Tout le modèle économique allemand repose sur le dumping social. C’est assez typique d’une économie... émergente. En ayant un modèle social relativement avantageux, l’Allemagne du cœur de l’Europe était désavantagée commercialement par rapport à ses « partenaires » qui sont aussi ses principaux débouchés.
      L’idée de Hartz 4, c’est précisément de retrouver cet avantage concurrentiel en créant... son Tiers-Monde à domicile (ce qui est encore plus avantageux que d’exploiter un Tiers-Monde lointain et donc couteux en frais de transport et de traduction).

      La pression constante sur les chômeurs et RSAstes va strictement dans le même sens : créer un Tiers-Monde hexagonal pour avoir un avantage concurrentiel par rapport aux autres pays européens.

      Bien sûr, la lutte au moins-disant est très tendue en ce moment, surtout avec le plan actuellement en cours qui consiste carrément à mutualiser les Tiers-Mondes internes en une zone sud Europe Tiers-Mondisée par pays entiers. Du coup, la déflation salariale (qui est l’objectif premier) s’accompagne d’une déflation sociale (qui est le Graal), ce qui implique que toute la main-d’œuvre de cette zone devient extrêmement bon marché, y compris chez les très qualifiés => Grèce, Espagne, Portugal vont pouvoir tailler des croupières aux Roumains... avec un niveau d’éducation et de qualification bien supérieur.

      Bien sûr, dans des pays totalement exsangues, la main-d’œuvre qualifiée bon marché ne se renouvèle pas et s’use jusqu’à la corde.
      Mais ce n’est pas grave. Dans cette logique de prédation, il suffit d’appliquer la même méthode à d’autres pays qui ont produit suffisamment de main d’œuvre de qualité à exploiter sans vergogne et sans frais.

      Autrement dit, le modèle allemand, c’est le modèle européen actuel, c’est celui de la Tiers-mondisation générale, avec, comme dans tous pays du Tiers-monde, une hyperconcentration des ressources dans très peu de mains.

  • À Paris, les « chibanis » refusent l’expulsion | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/paris-les-chibanis-refusent-lexpulsion-550899?IdTis=XTC-FT08-AIOZN2-DD-D4A8

    L’homme est rasé de près. Il embrasse la pièce d’un geste circulaire. Les murs sont couverts de moisissures, suintant l’humidité, une odeur âcre saisit le visiteur en raison des fuites en provenance des toilettes communes. D’un geste vif, il envoie valser le cafard qui grimpait le long de sa veste de costume noir, un peu élimée, certes, mais propre. Une bouteille brisée trône sur la table. «  C’est un rat qui l’a cassée : il est monté sur la table où j’avais laissé une banane et deux yaourts. J’en n’ai pas dormi de la nuit  », raconte l’homme, arrivé à Paris depuis la Kabylie le «  14 mars 1971  », à l’âge de vingt ans. Une carrière dans la restauration plus tard, le chômage pour la conclure, il se retrouve en fin de droits aux 115 (le service d’accueil d’urgence). En 2011, il déniche cette petite chambre dans un immeuble vétuste, à la façade lépreuse, où une quarantaine d’autres travailleurs migrants, tous en règle, vivent depuis parfois plus de vingt ans. «  J’ai accepté, c’était toujours mieux que de dormir dehors  », explique Hamid Harir. Sa petite retraite – «  500 euros plus 117 euros de complémentaire, chaque mois  » – lui permet tout juste de payer les 360 euros de loyer mensuel. Malgré quarante annuités de labeur, son statut de travailleur immigré ne lui a pas ouvert les mêmes droits qu’un travailleur de nationalité française. Mais, digne, ce veuf souligne qu’il a «  toujours payé  » son dû, tout en montrant les quittances manuscrites, tamponnées au nom de la société de gérance «  SARL Voltaire-Bastille  ».

    #gens_de_peu #prolétariat #précariat

  • 84 % des embauches se font en CDD, un nouveau record
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/07/29/84-des-embauches-se-font-en-cdd-un-nouveau-record_4464245_1698637.html

    Depuis la mi-2011, la proportion des CDD est en hausse quasi continue en France, jusqu’à battre aujourd’hui un nouveau record, selon les données du ministère du travail publiées mardi 29 juillet. L’année 2013 avait déjà été marquée par le record de 83 % des embauches faites en CDD. C’est aussi presque dix points de plus qu’en 1999.

    #précarité #prolétariat

  • Mélenchon : Je ne peux plus continuer comme ça - Europe1.fr - Politique
    http://www.europe1.fr/Politique/Melenchon-Je-ne-peux-plus-continuer-comme-ca-2187923/#

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui exprime sa lassitude, aspire à prendre du recul et juge le Front de gauche « en échec », dans une interview à Hexagones, site d’informations en ligne, publiée mardi. « J’aspire à ce que le niveau de pression sur moi baisse. Ça fait cinq ans que ça dure et ce n’est pas bon. On finit par ne plus raisonner aussi tranquillement qu’on le devrait », déclare le responsable politique.

    Ben merdalors !!!

    #burn_out

    • C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon l’explique dans cet entretien : « Je ne peux plus continuer comme ça [...] J’ai fait mon temps à organiser la vie d’un parti ». Une prise de recul étonnante de la part de la figure charismatique du Parti de Gauche (et du Front de Gauche) depuis sa création en 2008. Mais qui s’explique notamment par les polémiques incessantes avec l’allié communiste, notamment lors des dernières élections municipales : « Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales ». Allusion transparente à l’alliance du PCF avec le PS dans certaines villes, alliance refusée par le Parti de Gauche.

      Le PC qui privilégie une posture d’appareil avec tous les compromis possibles n’est plus un parti révolutionnaire.

      Au sein du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon décrit une situation de fait. Car, dans le mouvement coexistent « deux lignes » bien différentes selon l’ancien socialiste : « Celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome ». Résultat, par exemple après les municipales : cette stratégie a « complètement décrédibilisé » le Front de Gauche.

      Et au final, ce constat d’une lucidité effroyable :

      Signe ultime de son mal-être, Jean-Luc Mélenchon reconnaît dans cet entretien du « talent » à Marine Le Pen. Pour lui, la présidente du Front national a même « une chance » de s’imposer lors de la Présidentielle de 2017. Explication : « Parce que la société est en train de se diriger vers le point ’qu’ils s’en aillent tous’. Et quand le point ’qu’ils s’en aillent tous’ est atteint, tout saute en même temps ».

      ( lu sur http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/jean-luc-melenchon-la-j-ai-besoin-de-dormir-537643 )

    • Dès le départ de ce mariage de raison, le PCF s’est comporté en gros con en tirant la couverture à lui et en ne jouant pas du tout collectif. On savait que JLM jouait la carte de l’infrastructure en s’alliant au PCF. Le PCF est un parti sans électeurs (ce que JLM apportait dans la corbeille), mais c’est aussi un parti de militants organisés et structurés, avec une vraie stratégie de terrain, ce dont JLM était totalement dépourvu avec son électorat de dégoutés de la gauche ou de nouvellement convertis à la nécessité politique. Sans le PCF, il lui aurait fallu des années pour être suffisamment organisé au niveau national pour pouvoir faire campagne correctement et être audible.
      Il faut voir les scores des autres formations alternatives ou de « démocratie spontanée » aux européennes pour comprendre.

      Le problème, et tout le monde le savait sur le terrain — comme les gens de la FASE, par exemple — avoir le PCF dans son équipe est toujours casse-gueule, parce que contrairement à ce que son nom laisse penser, le PCF a tendance à jouer très perso.

      Dès les premières réunions, les mecs du PCF ont commencé a vouloir prendre le pouvoir. Pour les premiers tractages — ils sont forts en tractages ! — ils se sont pointés avec des tracs dont le recto était FdG et le verso une gentille invitation à adhérer au PCF, avec logo et tout le bordel. Les autres orgas jouant le jeu de ne pas se mettre en avant, se fondant dans le collectif. Pour eux, le FdG a toujours été une opportunité médiatique de se refaire la cerise en pompant éhonteusement dans ce stock de nouveaux électeurs.

      Avant même que les campagnes soient lancées, ils manœuvraient déjà dans l’ombre pour placer LEURS candidats sur les listes éligibles, squeezant toutes les places qui pourraient être rémunératrices pour réalimenter les pompes de leur parti. Et aux réunions, ils s’agrippent au micro et tordent tout le corpus idéologique du FdG pour qu’il ne soit plus que l’écho de leur propre vision du monde, très rétrograde : productiviste, anti-écolo et très peu portée sur la question des sexismes.

      Bref, de parfaits vampires politiques qui n’ont eu de cesse de reproduire toujours les mêmes sales petites tambouilles en coulisses, celles-là mêmes qui ont dégoutté tant de citoyens impliqués, au point de déserter les partis et de se rabattre sur les collectifs, voire l’abstention.

      Comme beaucoup d’autres gauchistes convaincus, j’ai fini par déserter le FdG pour ne plus me taper les manœuvres du PCF et leur idéologie moisie par la soif du pouvoir. Putain, quand je pense que c’étaient ce parti qui a résisté aux nazis et qui nous a filé l’État providence, ça fout la gerbe de voir ce que sont devenus leurs héritiers !

      Dans leur course aux sièges, il n’y a qu’avec le FN qu’ils n’ont pas fait d’alliance. Et ils n’ont épargné les coups bas à personne.

      On savait que ça gonflait JLM depuis un bon petit moment, mais il estimait que c’était un mal nécessaire, contrairement à beaucoup d’entre nous qui pensons que c’est une erreur stratégique majeure, aussi énorme que celle de Hénin-Beaumont. La sanction est tombée : on préfère rester à la maison plutôt que de voter pour les cocos opportunistes.

      Dans mon bled, les gauchistes les plus enragés tentent de remonter un collectif sans cocos depuis quelques mois, mais du coup, on se retrouve dans la situation anté-FdG, avec 3 pelés et 2 tondus qui se rapprochent dangereusement de la DLC.
      Et perso, j’ai du mal à y retourner quand on sait qu’un des responsables des alternatifs rouge et vert du Gers pour lesquels j’ai littéralement pédalé (http://blog.monolecte.fr/category/journal-d-une-candidate) pour les élections a choisi en loucedé aux dernières municipales de s’allier au PS pour conserver sa place d’élu...

    • En fait @monolecte et @aude_v, vous semblez avoir une certaine expérience en ce qui concerne le PCF. Personnellement, j’avais toujours eu une admiration secrète pour ce parti « historique », un peu comme un phare dans la nuit pour le marin en perdition. Mais les dernières magouilles électorales des municipales m’ont déjà fait douter de leur probité. Quant à tout ce que vous racontez, eh bien me voilà vacciné à jamais.

      JLM avoue simplement ses faiblesses ; en politique, c’est courageux et tout à son honneur. Et puisque c’est de sommeil dont il s’agit, souhaitons à Jean-Luc Mélenchon un repos réparateur. La nuit porte conseil.

    • Arf, c’est affreux, j’ai toujours autant besoin de dormir. Je pensais qu’en vieillissant je gagnerais quelques heures de veille productive, mais que dalle. Il me faut au moins 8 heures pour ne pas être crevée, et souvent un peu plus avec une mini-sieste après déjeuner. Avec ça, je carbure à fond toute la journée.
      Si j’adopte un rythme moderne, c’est à dire de sous-sommeil chronique, je me traine jusqu’à devenir à peu près non opérationnelle.

    • A quoi peut-on bien rêver après de tels échanges ?

      « Ressentir une admiration enfin reconnue pour un parti historique un peu comme un phare dans la nuit » ? puis « carburer à fond toute la journée » ?

    • Utopie : Construction imaginaire et rigoureuse d’une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal.
      Et toi @paulo, à quoi rêves-tu ?

      @monolecte : j’approuve ta définition pour « carburer ». Ton contre-exemple est celui de la mauvaise carburation, celle qui encrasse tout et qui finit par foutre en l’air le « moteur ».

    • Hermano :
      les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.
      Seuls les femmes et les hommes -et les enfants, m’impressionnent. Pas leurs opinions, ni les analyses qui les justifient.
      Mes rêves illustrent uniquement le désir de voir les potentialités du passé enfin réalisées et non pas à demi avortées. Les réalités me semblent repoussantes, hormis l’amitié.
      J’ai eu quelques cauchemars « politiques » : violences infinies déchaînées par des brutes obscures mais c’était né des récits de ma famille d’émigrés, si bien que tout ce qui est politique est mauvais pour ce qui me concerne et particulièrement l’expression de colère des gens de gauche. Je les sais, -hélas- capables, comme ceux de droite, de toutes les injustices.
      Les rêves de douceurs sont des rêves nées de femmes aimées.
      Tu vois, rien de neuf.

    • Pour moi, le cauchemar politique il est là :
      http://www.humanite.fr/voici-les-princes-de-lump-apotres-de-lausterite-ils-financent-leur-vie-de-n

      Et c’est contre ces malfaisants que je lutte avec mes modestes moyens.

      Sinon, merci @paulo pour ton éclairage et @koldobika pour ton texte de Simone Weil que je n’ai fait que parcourir en « diagonal ». Des tâches plus prosaïques m’attendent aujourd’hui mais je reviens dès que possible alimenter la discussion.
      Hasta luego, amigos.

    • Ces politiciens sont des larbins, pas des « princes » : terme typique des gens du PC. en guise d’analyse.
      Simples valets, ils reçoivent les miettes ( restes risibles qui peuvent paraître abondants ) de leurs protecteurs qu’à leur tour ils protègent. un pouvoir démocratique ( européen ? ) pourrait balayer cette minuscule caste ploutocrate .
      Quant aux partis, dont le parti « historique » cher aux nostalgiques équipés de mémoire sélective, Mélenchon lui-même se casse les dents dessus, confirmant ainsi le constat de Simone Weil.
      Est-ce que Mélenchon est un homme de parti ? Je le pense, qu’est-ce qu’il serait d’autre ? Il me semble qu’il n’a pas su ( pour l’instant ? ) fédérer les citoyens ni partager leurs pensées. Il a employé les outils et les moyens des partis... Ses fureurs et ses admirations confirment ses choix et ses erreurs.
      Bon, il se met au vert ? ça pourrait aérer ses options, oxygéner ses pensées ?

    • Aucun des médias n’a relevé que la mise au vert de @jlmelenchon est consécutive de quelques jours à son arrivée sur #seenthis.
      Les médias ont sans doute peur à raison que cela provoque un appel d’air migratoire, que d’autres centaines de politiciens viennent trouver asile sur seenthis et désertent du coup le théatre médiatique :-)

      Un billet de Françoise Simpère sur ce sujet sinon
      http://fsimpere.over-blog.com/article-les-vacances-de-jean-luc-124215064.html

    • Pas d’abonnements ?
      Il est vrai qu’un « homme politique », comme tu dis Hermano, un politicien donc, a la manie de la représentativité. Or seenthis est composé d’individus divers aux opinions très personnelles, même si elles sont « progressistes »... Peu de « représentants » de groupes politiques, des groupes d’opinion, oui, mais pas du gibier électoral. Pas de quoi faire un parti.

      L’absence de ce caractère « représentatif » me paraît d’ailleurs garantie de qualité. Seenthis est ouvert aux brebis galeuses. Du moins je l’espère.

    • Ma réponse pour @paulo sur le thème de l’utopie et de nos rêves/aspirations profondes en général :
      Je suis convaincu de la pertinence des analyses de Marx concernant le monde occidental tel qu’il va depuis son expansion à toute la planète (XVème, XVIème siècles) : lutte des classes, luttes des colonisés contre leurs maîtres, tout cela est « diablement » d’actualité. L’admiration que j’ai pu avoir pour le PC trouvait surtout sa source dans le fait que cette organisation était très structurée mais aussi représentative de la lutte des classes, de la lutte du #prolétariat pour faire valoir ses droits. Rapidement, je reviens sur une des définitions du prolétaire : c’est celui qui n’a que sa force (on pourrait dire potentiel) de travail pour survivre dans nos sociétés en monnayant ce potentiel contre un salaire. Tout comme le paysan qui s’installe est un prolétaire car son outil de travail est pour longtemps la propriété d’une banque, tout comme le petit artisan qui se met à son compte. Et qu’il survienne une crise « économique » (laquelle, soit dit en passant, est consciencieusement entretenue depuis plus de trente ans par des parasites comme Warren Buffet), tous ces prolétaires se retrouvent sur le carreau, les uns au chômage, les autres en faillite.

      Je savais que le PCF était capable de coups bien tordus et j’ai cru que ça changerait avec Marie-George Buffet mais malheureusement, force est de constater que le PCF ne peut se défaire de ses vieux réflexes d’appareil. J’ai cru au Front de Gauche pour l’élection présidentiel de 2012, mais les errements stratégiques de son leader me laissèrent bien désappointé.
      Alors que @jlmelenchon veuille se « mettre au vert » pour faire son auto-critique, c’est son droit et je trouve cette position plutôt louable. Quand il nous dit que « la question pour nous (le FDG) n’est pas de faire un parti révolutionnaire, c’est d’aider à la naissance d’un peuple révolutionnaire » (lu dans un communiqué de BFMTV), je trouve cette perspective fort prometteuse bien qu’étonnante de la part d’un homme d’appareil partisan.

      Les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.

      D’accord avec toi, l’utopie n’est pas une clé pour le paradis sur terre. Le monde des hommes n’est pas une mécanique bien huilée et il en sera toujours ainsi. Faut-il pour autant se réfugier dans son jardin secret sans s’occuper de ce qui se passe hors les murs, et partant, se condamner soi-même à subir les décisions que prennent les oligarques pour « notre bien à tous » ? Rassure-moi : tu n’es pas sans savoir que « si tu ne t’occupes pas de politique, la politique, elle, s’occupe de toi », et que « la résignation est un suicide permanent ».

    • Non, Hermano, pas de résignation. On s’occupe de la politique, on s’en méfie et on défend ceux qui sont les victimes du Pouvoir, c’est inévitable, mais je ne crois ni à « un peuple révolutionnaire » ( qui me ficherait plutôt la trouille ) ni à une situation politique durable qui soit satisfaisante et juste envers les sacrifiés et toutes les victimes de la hiérarchie sociale. Non.
      Seules me semblent accessibles des victoires provisoires.

    • @koldobika @paulo @sombre, j’ai fait quelques recherches sur Simone Weil (qu’on pourrait confondre avec Simone Veil), ses ouvrages sont accessibles et téléchargeables depuis un site en sciences sociales quebecquois. Deux ouvrages sont souvent cités quand on parle d’elle :

      Ecrits de Londres :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/Ecrits_de_Londres/Ecrits_de_Londres.html

      L’enracinement :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/enracinement.html

      – tous les ouvrages :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/weil_simone.html

      Ecrits de Londres contient le texte de la Note sur la suppression générale des partis politiques. J’ai jeté un oeil rapide à L’enracinement ( L’enracinement - Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain ) et il m’a laissé une très forte impression.

      Il y a aussi quelques vidéos sur Youtube qui parlent d’elle.

    • Deleuze encore :
      « Dans le devenir, il n’y a pas de passé ni d’avenir, ni même de présent, il n’y a pas d’histoire. Dans le devenir, il s’agit plutôt d’involuer : ce n’est ni régresser ni progresser. Devenir, c’est devenir de plus en plus sobre, de plus en plus simple, devenir de plus en plus désert, et par là-même peuplé ».
      Dialogues. Paris Flammarion, 1977, p 92

      Ou comment savoir accueillir . Ce que pas un parti n’a su ni ne saura jamais faire.

    • Aude V disait, à propos du PCF : " D’abord il y a un sens de l’engagement, du service aux autres ou à la Cause, que je prise plus que le « moi je viens en réu pour me marrer » petit-bourge. Comparant ainsi les mérites d’un appareil avec le comportement " petit-bourge". On voit les limites de cet exercice.
      Quant à la Cause , depuis 1918 jusqu’à 1989, je n’arrive pas à comprendre comment on peut encore la soutenir. Je ne dis pas cela de façon offensive, c’est simplement l’étonnement qui me fait réagir. Le but ? Les lendemains qui chantent ? soit. Et les moyens ? les massacres du peuple russe ? les massacres dus aux partis frères ? et jusqu’aux misérables et ultimes magouilles d’un PCF éternellement à l’agonie ? Qui ne connait pas cette histoire épouvantable ? Qui ne comprend pas encore que les partis ne cherchent que le pouvoir pour l’exercer ?

    • @aude_v tu as bien raison. Je pense que pour Simone Weil ça devrait pas poser trop de problemes de trouver ses ouvrages dans les bibliothèques et dans les librairies, sachant qu’il s’agit d’une auteur contemporaine et que les premières impressions de ses ouvrages ont été réalisées par Gallimard assez récemment, dans les années 90 il me semble - l’auteur n’avait publié aucun ouvrage de son vivant, et je trouve ça juste incroyable.

      Je trouve important que des ouvrages puissent se retrouver un jour ou l’autre dans le domaine public, car il garantit l’accès libre et égal à tous, et même rend possible la réimpression d’ouvrages « épuisés », sans avoir à obtenir l’autorisation d’ayants droits ou de maisons d’éditions. Je pourrais donner le lien vers une très bonne conférence de James Boyle (en anglais non soutitré) au sujet de l’importance (et de l’Histoire) du domaine public si ça intéresse quelqu’un.

    • On the Abolition of All Political Parties.
      ( de l’abolition de tous les partis politiques)
      Simon Leys, mort hier en Australie, commentait Simone Weil...

      On the Abolition of All Political Parties
      Pub date : January 2013
      RRP : $16.99
      ISBN : 9781863955881
      Imprint : Black Inc.

  • Microsoft vire 18.000 salariés et l’explique de la pire manière | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/90065/microsoft-vire-18000-salaries-pire-maniere

    Microsoft se sépare de 14% de ses employés, ce n’était jamais arrivé depuis la création de la compagnie il y a 39 ans. Le PDG Satya Nadella a annoncé le départ de 18.000 personnes. Cette restructuration arrive à un moment où le groupe est pourtant toujours extrêmement rentable, avec plus 22 milliards de profits attendus pour les six premiers mois de l’année. La plupart de ceux qui devront partir dépendent de Nokia que Microsoft avait racheté cette année.

    #prolétariat

  • Chez Zodiac l’emploi prend l’eau | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/chez-zodiac-lemploi-prend-leau-547585?IdTis=XTC-FT08-A8JGCU-DD-D4A82-0DI

    Le 4 juillet les salariés de l’usine Zodiac Pool Care, à Belberaud, aux portes de Toulouse, apprenaient la fin de la production sur le site. Depuis novembre 2007 sont ici assemblés des robots pour nettoyer les piscines. L’activité serait confiée à un sous-traitant en Malaisie. L’usine de Belberaud perdrait 66 emplois sur 92. Resteraient sur place la conception et l’expertise de ces très élaborés robots.

    #prolétariat