• Bildzeitung


    Le journal Bild revendique l’expulsion d’une famille entière. Je n’ai rien contre si en échange on introduit la peine des « neuf exterminations familiales »,. pour rédacteurs racistes de Bild .

    Châtiment collectif
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2timent_collectif

    Sous la dynastie Qin en Chine (221-207 avant notre ère), l’empereur Qin Shi Huang assoit son règne en appliquant des règles strictes par lesquelles les crimes les plus graves, comme la trahison, sont passibles d’une rétorsion appelée « neuf exterminations familiales (en) », qui consiste à exécuter non seulement les criminels mais aussi leurs familles entières. Le processus d’extermination familiale est maintenu par les dynasties suivantes pour des crimes graves ; un nombre important de sentences est prononcé pendant la dynastie Ming (1368–1644), puis ce châtiment est abrogé officiellement par le gouvernement sous la dynastie Qing (1644–1912) en 1905. Sous la dynastie Ming, 16 femmes du palais fomentent une rébellion et tentent d’assassiner (en) l’empereur Jiajing. Toutes sont condamnées à mort par lingchi ; dix membres de leurs familles sont décapités et vingt autres réduits en esclavages et offerts aux ministres.

    L’église catholique serait également un partenaire compétent en matière de peines collectives et particulièrement hideuses.
    https://www.youtube.com/watch?v=wS4pvT7ady8

    ... enfin ... pas systématiquement ...
    https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o

    Le texte de l’article

    Stuttgart: 110 Straftaten durch syrische Familie! Schiebt sie endlich ab |
    Von Robin Mühlebach

    Stuttgart – Wie viel Angst müssen wir vor dieser Familie noch haben? Wie lange müssen wir noch ertragen, dass die schwerkriminellen Brüder Schrecken verbreiten? Und was muss noch passieren, damit der Staat endlich mit harter Hand reagiert? Muss es erst Tote geben?

    BILD berichtete mehrfach über die schrecklich kriminelle Familie H. aus Stuttgart. Syrer, die 2016 aus Aleppo nach Deutschland kamen. Oberhaupt Almudy H. (43) sagt, er habe 13 Kinder, man lebt auf 230 Quadratmetern („Wir zahlen auch ein bisschen Miete“).

    Neun der Familienmitglieder sind polizeibekannt. Allein Khalil H. beging mit seinen gerade mal 17 Jahren 34 Straftaten in zweieinhalb Jahren. Er sitzt nach brutalen Messer-Attacken in Untersuchungshaft. Auch drei weitere seiner Brüder sind zurzeit im Gefängnis. Auf das Konto der syrischen Großfamilie gehen heute bereits mindestens 110 Straftaten.

    Und nun setzt Bruder Mufed H. (21) noch einen drauf! Er treibt die familieninterne Kriminalstatistik weiter nach oben!

    Dabei wurde Mufed nach dreijähriger Jugendstrafe erst vor zwei Monaten aus dem Knast entlassen. BILD erfuhr: Mufed wurde am Mittwochabend in der Stuttgarter City von der Polizei festgenommen. Dort soll er mit einem Cuttermesser zwei Mädchen (beide 16) bedroht und dabei ein Handy geraubt haben.

    Mufed soll daraufhin geflüchtet sein. Ganz in der Nähe dann die zweite schwere Straftat: Mit dem Cuttermesser soll der junge Syrer eine weitere Frau bedroht und ihr Handy gefordert haben. Dieser Raubversuch blieb ohne Erfolg. Eine alarmierte Polizeistreife nahm Mufed H. fest.
    Mufed H. wollte kriminelle Karriere an den Nagel hängen — sagte er zu BILD

    BILD hatte noch Anfang August mit Mufed über seine kriminelle Karriere gesprochen. Damals zeigte er Reue. Oder er tat zumindest so: „Ich saß wegen versuchter gefährlicher Körperverletzung und anderen Dingen drei Jahre in Haft. Ich musste meine gesamte Strafe absitzen, weil ich Stress mit Mitgefangenen hatte.“

    Der Syrer hatte behauptet, dass er eine Ausbildung in der Altenpflege machen wolle. Und weiter: „Ich habe viel Mist gebaut, seit ich hier bin. Und ich habe jedem, der mir auf der Straße blöd kam, eine gehauen.“
    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Foto: Eibner-Pressefoto
    Immer wieder dieselben Tatorte

    Übrigens: Mufed soll die Mädchen genau dort überfallen haben, wo ein weiterer seiner Brüder im November 2023 bei einer Messerstecherei mit drei Schwerverletzten beteiligt gewesen sein soll. Dieser Bruder heißt Edo (19) und muss sich derzeit mit drei weiteren Angeklagten vor dem Landgericht wegen versuchten Totschlags verantworten.

    Die Taten, die die Brüder H. begehen (auch der Vater und zwei Schwestern sind polizeibekannt) werden offenbar immer brutaler. Die Dauer der Haftstrafen wird länger.

    Innenministerin Nancy Faeser (54, SPD) kündigte kürzlich an, Straftäter bald auch nach Syrien abzuschieben: „Da geht die Sicherheit in Deutschland vor.“

    Die Sicherheit in Stuttgart ist durch Familie H. gefährdet. Die Quittung für 110 Straftaten (und das sind nur solche, die bekannt wurden) kann nur lauten: raus aus unserem Land.

    #expulsion #presse #démagogie #propagande #racisme #réfugiés #nationaluime #église #wtf

  • Où a disparu le mouvement pacifiste ?
    https://italienpcf.blogspot.com/2024/08/ou-disparu-le-mouvement-pacifiste.html?m=1

    par Heribert Prantl

    Quarante ans plus tard. Il y a un silence, un grave silence. Des missiles de croisière Tomahawk, des missiles SM-6 et des missiles hypersoniques sont déployés en Allemagne, le pays reste silencieux, l’Europe est silencieuse. Pas de protestations, pas de manifestations

    Il Manifesto 21 août 2024

    Il y a un silence, un silence de pierre. Des missiles de croisière Tomahawk, des missiles SM-6 et des missiles hypersoniques sont déployés en Allemagne, le pays reste silencieux, l’Europe est silencieuse. Pas de protestations, pas de manifestations.

    L’Allemagne est le seul pays d’Europe auquel ces systèmes d’armes américains sont destinés. Ils sont dirigés contre la Russie.

    Pourquoi est-ce si calme ? Est-ce l’été, est-ce les vacances ? Pourquoi la déclaration américano-allemande sur le déploiement est-elle si incroyablement concise et sèche ? Elle ne fait que neuf lignes. Le silence a-t-il quelque chose à voir avec le fait qu’il semble y avoir encore du temps ? Après tout, le déploiement ne commencera pas avant 2026. Ou est-ce parce que l’on est convaincu que ces missiles « n’apporteront que la paix » ?

    À l’avenir, seule la paix sortira du sol allemand" : telle est la promesse faite par les deux États allemands en 1990 avec le traité « Deux plus quatre ». La RDA et la République fédérale étaient les deux ; les quatre étaient la France, l’Union soviétique, la Grande-Bretagne et les États-Unis. Ce traité a ouvert la voie à la réunification de l’Allemagne. La paix viendra-t-elle donc de ces nouveaux missiles, qui pourraient être équipés d’armes nucléaires ? Ou bien cette promesse a-t-elle pris un autre sens après la guerre en Ukraine, parce que la dissuasion est désormais plus importante que le désarmement ? Les temps sont-ils devenus tellement guerriers que parler de désarmement n’a plus de sens ? Le mot « paix » a-t-il perdu de son attrait ? Derrière ces points d’interrogation se cache le silence.

    Le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu’il réagirait en miroir. Lorsque l’on répond à une action menaçante par une menace encore plus grande et que les adversaires ont des contre-réactions qui se nourrissent les unes des autres, on parle d’escalade. L’escalade signifie que les missiles à longue portée, qui peuvent être dotés de l’arme nucléaire en théorie, le seront également en pratique. Bertold Brecht a mis en garde contre cette course au réarmement il y a plusieurs décennies. La grande Carthage, écrivait-il en 1951, a mené trois guerres. Après la première, elle était encore puissante, après la deuxième, elle était encore habitable. Après la troisième, elle était introuvable". Dans une troisième guerre mondiale, l’Europe serait comme Carthage, ou pire. Les cavaliers de l’apocalypse sont désormais dotés d’armes nucléaires.

    Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié la décision d’installer les nouveaux missiles américains en Allemagne de « très bonne décision ». Doit-il dire cela parce que, dans son serment, il a promis d’éviter de nuire au peuple allemand ? Quelle est l’ampleur du risque de voir l’Allemagne devenir un champ de bataille ? C’est la crainte qui a marqué les manifestations contre le réarmement dans les années 1980, lorsque les missiles Pershing II ont été installés en République fédérale.

    La guerre nucléaire, disait-on à l’époque, devenait « plus précise et plus contrôlable » avec les missiles Pershing ; le seuil d’inhibition à leur utilisation serait alors abaissé. Les Tomahawk actuellement déployés méritent vraiment le qualificatif de « précis ». Et, contrairement aux Pershing, ils peuvent atteindre Moscou. Cela augmente-t-il ou diminue-t-il le risque que Moscou tente d’éliminer ces missiles de manière préventive ?

    Le silence est tel en Allemagne que l’on peut encore entendre les échos des anciennes manifestations, celles de l’époque, lorsqu’il y avait un mouvement pacifiste dans toute l’Europe. C’était il y a quarante ou quarante-cinq ans. À l’époque, des millions de personnes sont descendues dans la rue avec le slogan « Non à la mort nucléaire » et ont protesté contre la « double décision » de l’OTAN d’installer des missiles et d’entamer des négociations avec Moscou. En Allemagne, ce fut le thème central des protestations, avec la manifestation pacifiste au Hofgarten de Bonn en octobre 1981, suivie des nombreux blocages contre les transports de missiles à Mutlangen. Parmi ceux qui ont barré la route aux missiles, on trouve des écrivains comme Günther Grass et Heinrich Böll, des hommes et des femmes d’église, des artistes et des universitaires, puis de grandes masses de personnes anonymes.

    À cette époque, à l’heure des mouvements pacifistes, le désarmement atteint également le système judiciaire allemand : en 1995, la Cour constitutionnelle fédérale juge que les blocages effectués par les sit-in ne constituent pas des actes de violence. Les jugements prononcés à l’encontre de ceux qui avaient bloqué les missiles ont donc dû être annulés. C’était il y a longtemps. Mais en 2010, le Bundestag a décidé à une large majorité que le gouvernement Merkel devait faire campagne « vigoureusement » pour le retrait de toutes les armes nucléaires américaines d’Allemagne. C’était également il y a longtemps. Les missiles Tomahawk d’aujourd’hui sont-ils moins dangereux parce qu’ils sont plus précis et plus rapides que les missiles Pershing d’autrefois ? Ou bien la situation mondiale est-elle si dangereuse que nous devons accepter de vivre avec la crainte que, si le pire devait arriver, il ne resterait pas une seule pierre debout en Allemagne ?

    Aujourd’hui, la peur paralyse. À l’époque, elle alimentait les protestations, mais aujourd’hui, elle absorbe leur énergie. Beaucoup de gens s’éteignent complètement lorsqu’il s’agit de guerre, d’armement et d’armes, parce qu’ils ont l’impression d’être face à une montagne qu’ils ne peuvent pas voir parce qu’elle est de plus en plus haute. C’est ce qu’on appelle le désespoir. Et certains évitent de lutter pour le désarmement parce qu’ils ne veulent pas être considérés comme des amis de Poutine.

    Le ministre de la défense, Boris Pistorius, affirme qu’il existe un « déficit de capacités » pour justifier le renforcement des forces armées. Mais le mouvement pacifiste souffre également d’un « déficit de capacité ». Il a perdu la capacité de protester au nom de l’espoir.

    En Europe, nous devons réapprendre ce qu’est la paix. Il n’y a pas de sécurité avec encore plus de dépenses militaires, encore plus de chars ou encore plus d’ogives nucléaires. La sécurité ne double pas si l’on double les dépenses militaires et les armes. Elle ne sera pas réduite de moitié si les dépenses et les armes sont réduites de moitié. Elle augmentera si les deux adversaires apprennent à se regarder l’un l’autre. C’est ainsi que nous pourrons réapprendre à faire la paix.

    –-

    Heribert Prantl est chroniqueur au journal allemand Süddeutsche Zeitung.

    #Allemagne #histoire #pacifisme

    • La Russie de Poutine a envahi plusieurs pays, a rasé la Tchetchenie.
      Poutine doit être dissuadé de nuire par des armes de dissuasion.

      Il n’y a aucun parallèle à faire avec les Palestiniens qui subissent une occupation de plus de 70 ans et qui actuellement, subissent un génocide.

    • La dissuasion fonctionne bien et depuis longtemps.

      Maintenant ce sont les populations des états non nucléarisés qui se font massacrer par les états nucléarisés.

      L’Ukraine a eu le grand tort de rendre ses armes nucléaires ...

    • La dissuasion unilatérale, à la façon dont les occidentaux l’envisagent nous mène à une nouvelle course aux armements. Les occidentaux ont sapé tous les outils de déconflictuation mis en place au cours de la guerre froide pour éviter un holocauste nucléaire impromptu.

      Annoner « poutine, poutine, poutine » n’y changera pas grand chose ; à une autre époque, c’était « sadam sadam sadam », ou « kadafikadafikadafi ». Faire comme si la désintégration des outils internationaux de déconflictuation (ONU, Convention de Genève...), du fait en premier lieu des occidentaux eux mêmes, telle qu’elle a lieu en Israël, d’une façon si éloquente et odieuse, ou telle qu’elle a lieu en Arménie, ou telle qu’elle a eu lieu en Syrie ou telle qu’elle a eu lieu en Irak, faire comme si ces actes de tyrannie et d’ultra-violence étaient tous séparés les uns des autres, et tous imputables à quelques diables de circonstance, quand la source est unique et aveuglante (les occidentaux/le capitalisme), ce n’est pas à proprement parler une façon de faire avancer les choses.

      Les pacifistes sont aujourd’hui criminalisés dans nos contrées des « Lumières ». Tout est lié.

    • C’est cela : les pacifistes sont en prison et les missiles sont partout. Les instances de domination de l’occident global ont appris à se « bunkeriser » et des conflits à dominante nucléaire les impacteront très peu. Cela sera aussi, selon leur vision, une opportunité pour éliminer quelques milliards de surnuméraires, les fameux « animaux humains ».

    • Pour nous faire une idée de la question si une comparaison entre l’Ukraine et Gaza est possible, et si on doit y livrer des armes, rappellons nous de ce qu’est l’Ukraine.

      Voilà onze points qu’on peut considérer comme confirmés malgré le brouillard de guerre .

      1. Dans le courant de la dissolution de l’URSS les oligarques régionaux s’emparent de la Crimée et des riches terres qui ont plus ou moins constitué l’Ukraine historique. Ces exploiteurs dominent le peuple dit ukrainien dépourvu de pouvoir réel.

      2. Ces gens puissants s’arrangent pour s’enrichir sur le dos du peuple déshérité et transforment l’état d’Ukraine en celui avec la population la plus pauvre d’Europe.

      3. Un jour les habitants de la Crimée en ont ras le bol et optent pour le retour à la Russie plus prospère et culturellement plus proche. Manque de bol, ce n’est pas prévu dans la loi internationale, mais c’est possible quand même à cause de la convergence d’intérêts avec le pouvoir russe dit « Poutine ».

      4. Une alliance plus ou moins ouverte entre une fraction des oligarques d’Ukraine et leurs confrères aux États Unis (la bande à Biden ;-) destitue le président du pays par un coup d’état et fait élire un candidat plus incliné à la cause « occidentale ».

      5. Commence une guerre des nationalistes ukrainiens contre la population du Donbas envieuse des habitants de la Crimée désormais rattachée à la Russie prospère.

      6. Les ukrainiens portent au pouvoir un comédien qui promet de régler leurs problèmes. Pourtant la pauvreté et le régne des oligarques persistent, et le nouveau président sous influence « occidentale » fait tout pour saboter le processus de paix connu sous le nom protocole et accord de Minsk.

      7. Suite au refus de l’Ouest de retirer ses missiles et d’en finir avec l’expansion de l’OTAN vers l’Est la Russie invahit l’Ukraine.

      8. La majorité des Ukraniens ne comprend pas qu’ils ne sont depuis la dissolution de l’URSS que des pions sur le grand échequier de Zbigniew Brzeziński et ses apprentis sorciers. Aveuglé par les discours nationalistes ils se lancent dans une guerre perdue d’avance qui sert d’abord à l’impérialisme états-unien. Ces impérialistes occidentaux gèrent la stratǵie et la tactique ukrainienne, alimentent ses amées et en ce faisant profitent du sang versé. Les oligarques d’outre-mer et d’Ukraine continuent à se remplir les poches.
      J’observe tous les jours à Berlin les grosses bagnoles de luxe des sbires d’oligarques ukrainiens qui y complètent leurs fins de mois avec le « Bürgergeld » , qui est une sorte d’argent de poche de +/- €1000 mensuels que l’Allemagne leur paye sans condition. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de petit bénéfice .

      9. Le peuple d’Ukraine meurt s’il n’a pas réussi de fuir les combats. Les rescapés d’Ukraine construiront leur avenir en Allemagne ou en France où le patronat leur a souhaité la bienvenue comme « immigration de qualité ». Je suis d’accord avec ce point du vue car il faudra bien quelqu’un qui paie ma retraite qui ne sera assurée ni par les allemands autochtones ni par les réfugiés peu qualifiés d’Afrique.

      10. Une fois la guerre terminée l’Ukraine appartiendra ou à la Russie (d’une manière ou d’une autre) ou aux États Unis qui s’empareront des terres fertiles du pays pour se faire rembourser les frais de la guerre provoquée par eux mêmes.

      11. Cette guerre a déjà détruit l’Ukraine à un point où une reconstruction suivant l’exemple allemand ( Wirtschaftswunder ) est exclue. Les peuples d’Ukraine ont tout perdu et les habitants du pays ne récupèreront quoi que ce soit uniquement s’ils font déjà maintenant partie des profiteurs de cette guerre absurde.

      Conclusion : On ne peut pas comparer la guerre contre Gaza et la guerre en Ukraine car les palestiniens n’ont pas d’Allemagne pour les acceuillir. Du point de vue d’Israel il faut donc ĺes éliminer pour se débarasser de la menace arabe.

      Dans l’absolu la guerre en Ukraine est plus déstructive et meurtrière que celle contre l’état palestinien in statu nascendi mais la brutalité de la politique et des forces armées juives dépasse de loin celle de la campagne militaire russe.

      Alors l’unique point commun des conflits est le fait qu’on assassine des êtres humains pour s’emparere de la terre qui devrait leur appartenir.

      Alors est-ce qu’on doit soutenir un des partis belligerants en Ukraine par des livraisons d’armes ? Je pense que ce n’est pas justifiable quand on se place du côté des populations souffrantes. Les livraisons d’armes ne sont justifiées que du point de vue de celui qui par espoir de gains matériels se rallie aux instigateurs des conflits.

      C’est ce que fait le gouvernement bourgeois allemand. Ses membres misent sur le succès de son partenaire d’outre-mer et essaient d’ecarter toute voix dissédente. Je considère donc les membres de ce gouvernement comme des criminels responsables pour l’hécatombe en Ukraine.

      Le temps est loin quand les représentants du camp bourgeois modéré comme Heribert Prantl pouvaient se rallier à la cause pacifiste. Aujourd’hui il n’y a plus que le peuple même pour se montrer solidaire avec les victimes des guerres des riches. Voilà l’explication pour la disparition du mouvement pacifiste reconnu.

      A vous de choisir votre camp.

      #Ukraine #Gaza #Russie #Israel #guerre #pacifisme

    • Oh, apparemment je me suis mal exprimé. Malheureusement le sujet de la guerre interdit chaque forme d’ironie alors qu’il est insupportable sans y ajouter une prise d’humour. Alors continuons sur un ton sachlich .

      D’abord je m’attendais un peu au reproche malhonnête de poutinisme vu qu’actuellement chaque voix susceptible de pacifisme se fait traiter ainsi.

      Pour le dire clairement - on ne peut que diffcilement nier le fait que l’Ukraine et ses population soient un pion sur l’échequier états-unien. Ceci est vrai aussi pour l’Allemagne et d’autres pays même si les pions se montrent parfois réticents aux ordres du joueur d’outre mer.

      Argument

      Au moment de l’invasion russe le gouvernement d’Ukraine avait le choix entre la guerre totale et la solution gaulliste. Au lieu de s’exiler à Londre il a opté pour le sacrifice de son peuple, qui l’a naturellement suivi .

      Je comprend les simples gens qui pensent défendre leur pays alors qu’ils ne défendent que les intérêts de leurs exploiteurs. Les gouvernements et les intellectuels de tous les pays belligérants par contre devraient le savoir, et à mon avis ils le savent pertinemment. C’est une tromperie qu’on pratique partout pour entraîner les peuples dans les guerres, en Ukraine, en Russie, aux États Unis et ailleurs.

      Opinion

      Vivement qu’on nous épargne la mobilisation générale en Europe de l’Ouest.

      Argument

      Je sais aussi qu’il y un courant idéologique qui prend le gouvernment de Russie pour une bande d’impérialistes qui ont déclenché la guerre afin de faire avancer leur projet de rétablissement d’une grande russie, un peu comme le gouvernement turc sous Erdogan qui aimerait rétablir l’Empire ottoman.Si on part de cette position chaque voix qui n’est pas pour la guerre contre la Russie se ressent comme une voix de traitre. Mais ceci n’a pas d’importance pour mon argument.

      Opinion (du point de vue de classe prolétaire)

      Dans une guerre entre pays capitalistes on ne peut que s’opposer aux meurtres et se prononcer pour la fin immédiate des hostilités, le cas échánt pour la désertion ou la révolte contre le gouvernement de son propre pays.

      Opinion (du point de vue humain)

      Il est déjà inacceptable que les puissants d’un pays gâchent sa richesse pour la production d’armes. Soutenir leur export équivaut à la participation aux boucheries.

      J’espère avoir éclairci mon point de vue.

      #propagande_de_guerre

    • Oui c’est plus clair....

      Au moment de l’invasion russe le gouvernement d’Ukraine avait le choix entre la guerre totale et la solution gaulliste. Au lieu de s’exiler à Londre il a opté pour le sacrifice de son peuple, qui l’a naturellement suivi .

      C’est vrai que laisser son peuple se faire envahir par la Russie de Poutine c’est pas du tout un sacrifice. Faut demander aux biélorusses ce qu’ils en pensent tiens...

    • Opinion (du point de vue de classe prolétaire)

      Anatole France (qui avait réussi à s’extirper de sa condition de prolétaire en devenant un « intellectuel engagé » pour son époque) avait déjà compris bien des choses :
      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4004637/f1.item.texteImage.

      En fait, on en revient toujours au même : si tu ne prends pas fait et cause pour un camp, tu deviens automatiquement un « traître ».

      #campisme #bellicisme

    • Les accords de Minsk I et II n’ont pas été appliqués par la partie Ukrainienne. C’est un fait, pas un complot ni une vue de l’esprit.

      L’armée Ukrainienne préparait la reprise en main du Donbass fin 2021, sous la supervision des occidentaux et de l’Otan, c’est un fait, confirmé par deux signataires des accords de Minsk I et II, Merkel et Hollande. Ces deux là ont confirmé qu’ils ont signé ces accords pour gagner du temps et qu’il n’était pas question de faire le moindre compromis avec les habitants du Donbass.

      Ces compromis, l’application des accords de Minsk, qui consistaient en une fédéralisation de l’Ukraine, auraient permis d’éviter la guerre que l’on a aujourd’hui.

      Mais on continue de faire comme si cette guerre n’avait qu’un seul fautif.

    • Les accords de Minsk I et II n’ont pas été appliqués par la partie Ukrainienne. C’est un fait, pas un complot ni une vue de l’esprit.

      Oui et le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre donc Israël a bien le droit de mener la guerre qui est menée (puisque apparemment on peut faire ce genre de parallèles, pourquoi se priver).

      Mais sinon les Russes ont vachement bien respecté le truc aussi ? Et attendez, ça venait d’où déjà ce besoin d’avoir des accords de Minsk ? Ce serait pas la Russie qui aurait financé des barbouzes (et non « les habitants du Donbass ») pour conquérir des territoires ukrainiens (et même envoyé ses propres militaires, ce qu’elle a reconnu ultérieurement) ?

      Petit conseil : arrêtez de lire le diplo sur le sujet car ils sont ridicules.

      Les dirigeant ukrainiens sont probablement critiquables, à peu près autant que les notre. Les dirigeants Russes actuels sont un peu un cran au dessus, entre les camps d’internement et les assassinats politiques mon choix est vite fait de préférer un Zelensky à Poutine. L’armée Russe enlève des enfants ukrainiens pour les emmener en Russie, pour les « rééduquer », rien que ce fait doit glacer le sang et amener à réagir.

      Le pacifisme, ça a du sens quand 2 pays (enfin surtout leurs bourgeoisies) à peu près égaux veulent se mettre sur la gueule en utilisant les prolos comme chair à canon. Quand il y a un agresseur à l’idéologie mortifère qui veut conquérir ses voisins, je pense que ça mérite d’y réfléchir à 2 fois avant de demander la paix, et on a quand même quelques exemples dans l’histoire (et encore actuellement).

    • Sur mes réseaux Mastodon, j’ai pleins de gens toute la journée, qui publient les éléments de langage pour voter pour Harris. Et toute la journée, tu constates que le parti Démocrate continue de soutenir le génocide de Gaza. Mais si tu es un bon petit occidental qui sait que Poutine est méchant, alors, tu sais que Trump est méchant, et qu’il faut lui préférer Harris. Ou Biden. Ou un autre. Peu importe. Il est démocrate et pro-occidental. Donc il est gentil. Et comme tu le dis « ça doit glacer le sang et amener à réagir ». En votant et se mobilisant pour Harris. Du camp des génocidaires. Avec des boussoles de ce genre, forcément, on finit tous dans les poubelles de l’Histoire sans crier gare.

    • L’inventaire des horreurs des uns et des autres ne suffit pas à expliquer comment on en est arrivé à une situation

      Oui c’est vrai parce que, comme cela a été dit, expliquer c’est excuser hein.

      Mais sinon je trouve ça assez cocasse de venir pleurnicher des accusations de traîtrise après avoir dit que les ukrainiens auraient soit disant mieux fait de se laisser envahir et en même temps de sous-entendre que les discours anti-poutine viendraient plus ou moins de gens qui sont pro-génocide israélien (pourtant Poutine est un bon pote de Netanyahou, c’est à n’y rien comprendre).

    • Poutine, bon pote de Netanyahou ? Arrête ton délire @alexcorp ...
      De toute façon, ton analyse est biaisée depuis le départ avec ton soutien indéfectible de l’Ukraine corrompue contre la Russie autocratique et autoritaire (oui, la Russie est un état dirigée par un autocrate mafieux mais Zelensky qui ne passe pas encore pour un autocrate est lui aussi passé maître en matière de corruption).

      Pour rappel, le pacifisme n’est pas se coucher devant un adversaire belliqueux (être « munichois ») mais surtout permettre aux parties belligérantes de se rencontrer pour négocier un arrêt des hostilités. D’aucuns nomment cela « diplomatie ». Cette notion est cruellement absente des confrontations de ce premier quart du 21e siècle, chacun préférant montrer ses muscles et pousser du menton virilement en prouvant aux médias qu’il aboie le plus fort. Fin de la blague.

    • Ah si, un dernier truc : qui était derrière la « révolution orange » et le mouvement Maïdan en 2013-2014 ?
      Du coup, Poutine a entrepris la « dénazification » de la Crimée et a encouragé la sédition dans le Donbass. C’est con, hein ?

    • @sombre https://www.lopinion.fr/international/le-lien-personnel-entre-poutine-et-netanyahu-permet-de-sauver-la-relation-r

      Les Israéliens n’appliquent pas, pour l’instant, de sanctions à l’égard de la Russie et ne fournissent pas l’Ukraine en armes. Les relations économiques restent modestes, mais ont progressé pour atteindre 2,7 milliards de dollars en 2023. Le lien personnel entre Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu, bien qu’ils aient réduit leurs échanges, permet de sauver la relation russo-israélienne et d’éviter les dérapages.

      Poutine et Netanyahu sont du même moule et s’entendent fort bien.

      D’aucuns nomment cela « diplomatie ». Cette notion est cruellement absente des confrontations de ce premier quart du 21e siècle, chacun préférant montrer ses muscles et pousser du menton virilement en prouvant aux médias qu’il aboie le plus fort. Fin de la blague.

      Ah mais je suis tout à fait d’accord, le problème c’est quand l’autre en face ne veut pas négocier, tu fais comment ? Et ça vaut pour Poutine et Netanyahu (là y avait 200 000 personnes dans les rues d’Israël lui demandant de négocier, il s’en fout complètement).

      Ah si, un dernier truc : qui était derrière la « révolution orange » et le mouvement Maïdan en 2013-2014 ?

      Faut pas faire du suspens comme ça, tu peux donner ta version des faits.

    • @sombre je l’avais lu à l’époque, je signale quand même que Berruyer est connu pour relayer le narratif russe (en point d’orgue, il avait été invité par Lavrov en 2019 à l’ambassade de Russie) et ce qui est clairement absent de son analyse c’est justement toutes les manipulations russes en arrière plan (et au passage, ça parle beaucoup de l’extrême droite ukrainienne, à raison hein, mais quid de l’extrême droite russe ? (qui, rappelons le, est en grande partie au pouvoir ou dans des forces paramilitaires type Wagner)).

      Bref, Maïdan est parti du fait que les russes ont mis la pression sur l’Ukraine pour qu’elle ne se rapproche pas de l’UE. En gros ça faisait 5 ans que l’Ukraine négociait un accord, les états membres de l’UE se mettant enfin d’accord (on peut être pour ou contre c’est pas la question, et les points soulevés par Berruyer sont pas déconnants), tout d’un coup t’as le président ukrainien qui dit « euh non en fait je veux plus, on va bosser avec les russes » (tiens donc...). Cela a abouti au renversement d’un président vu comme une marionnette des russes et les ukrainiens ont commencé à flipper de se retrouver dans un truc à la biélorusse (le mouvement est massif, c’est pas juste des fachos qui s’excitent). Suite à cela le président suivant (Porochenko) a signé l’accord avec l’UE. Ensuite la Russie a financé des barbouzes dans l’est de l’Ukraine et envahi la Crimée (je suppose bêtement que ça devait être la menace qui avait fait reculer le président renversé). Maintenant, évidemment que tout un tas de capitalistes trouvent un intérêt à cette guerre, en premier lieu l’industrie d’armement des Etats-Unis (mais ça n’a échappé à personne que depuis très longtemps les Etats-Unis aiment fourrer leur nez dans les affaires des autres, surtout si ça emmerde un de leurs ennemis).

    • Les pressions américaines sur Nord Stream 1 et 2 datent de bien avant 2014. Mais tout est bien qui finit bien, les américains vendent enfin leur gaz de schiste sous forme de GNL à l’Europe.

      Les magouilles entre capitalistes russes et américains pour prendre pied en Ukraine datent de bien avant 2014, d’où les instabilités de pouvoir dans ce pays, et les manœuvres choquantes, de part et d’autres.

      Tu as un article cette semaine qui évoque le fait que les affrontements entre capitalistes sont à l’origine des instabilités du monde. Et d’ailleurs, tu pourras constater que dès que Milei est arrivé au pouvoir, il s’est empressé de faire revenir le FMI et tous les fonds vautours, qui œuvraient depuis 20 ans pour un retour aux affaires, depuis qu’ils avaient été mis à la porte par quelques gauchistes, dont les gens bien centristes comme il faut savent t’expliquer comment et pourquoi ces gauchistes n’ont pas su se montrer suffisamment doués pour garder le pouvoir (on a les mêmes partout, ils parviennent systématiquement à t’expliquer que les gauchistes sont des nuls, et que les gens de droite sont méchants, ok, mais bon, y-a pas le choix ; sérieux les centristes, vous fatiguez).

    • @klaus : même si @alexcorp est prompt à dégainer un argumentaire « ad poutinum », je me réserve le droit de continuer à « ferrailler » avec lui parce qu’il en va de l’intelligence collective où « intelligence » signifie traitement pertinent de l’information dans ce cas précis. Bon mais là maintenant, j’ai pas trop le temps ...

    • @sombre après 30+ ans d’internet je ne vois plus beaucoup d’intelligence collective (Wisdom of Crowds cf. https://en.wikipedia.org/wiki/The_Wisdom_of_Crowds) sauf pour les spider #AI qui collectent la connerie des foules afin de nous construire les nouveaux mondes à la con.

      J’aime les échanges ouverts avec des gens qui ne sont pas forcément d’accord avec moi surtout quand elles /ils me font découvrir des choses. La découverte de parti pris et d’arguments ad hominem n’en font pas partie. Pourtant je ne m’en fache pas. Lors ce que tu te prononces sur la toile, tu sais ce que tu fais ;-)

    • Il y a parfois un certain relativisme vis à vis du régime russe (ou au moins une minimisation du problème) qu’on ne retrouve pas quand il s’agit de parler des américains ou des israéliens (le meilleur exemple mainstream sur le sujet étant Mélenchon et sa clique, ce premier ayant par exemple dit que la Russie faisait du « bon boulot » en Syrie). Bon, j’aurais quand même lu ici que les Ukrainiens auraient mieux fait de se laisser envahir... (et c’est moi le troll...)

      Heureusement le NPA ou UCL ont des positions un peu plus réfléchies (cf par exemple ce communiqué au moment de l’invasion russe : https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Ukraine-Retrait-immediat-des-troupes-d-occupation )

    • Oh ben tiens ! Je me permets une petite digression qui n’en est pas vraiment une en l’occurrence :

      La disputatio est une méthode ancienne qui présente de nombreux avantages. Parmi les missions de l’Institut Ethique et Politique, il en est une qui est de cultiver le doute face aux certitudes et de valoriser la liberté de chacun à penser différemment, sans qu’aucun point de vue ne soit présenté comme définitif. Il est vrai que grande est la tentation de rechercher le consensus par le ralliement à une position majoritaire pour mettre un terme à la discorde. De premier abord, cela nous semble le prix à payer pour garantir l’unité. Pourtant il serait dommage de faire taire ou d’étouffer l’expression d’opinions peut-être plus réconciliables qu’il n’y parait..

      https://www.ethique-politique.fr/disputatio-debat-contradictoire

      Maintenant concernant l’interprétation d’@alexcorp sur un soit-disant assentiment à l’invasion russe de l’Ukraine dans cette discussion :

      Bon, j’aurais quand même lu ici que les Ukrainiens auraient mieux fait de se laisser envahir...

      je répondrai en premier lieu par cette sorte d’oracle :
      « Ce n’est pas quand quand on a chié dans les draps qu’il faut commencer à serrer les fesses ».

    • @sombre
      C’est par rapport à cette phrase que je disais ça, je ne trouve pas que mon interprétation est si dingue :

      Au moment de l’invasion russe le gouvernement d’Ukraine avait le choix entre la guerre totale et la solution gaulliste. Au lieu de s’exiler à Londre il a opté pour le sacrifice de son peuple, qui l’a naturellement suivi .

  • #carfree ça repart !
    https://carfree.fr/index.php/2024/08/28/carfree-ca-repart

    Bonne nouvelle, Carfree, ça repart ! Suite à l’augmentation de 500% des tarifs de l’hébergement chez Gandi, on était gravement menacé de disparition. Heureusement, l’effet réseau a fonctionné à plein Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #2000 #2024 #actions #Belgique #france #mobilisation #propagande #Québec #Suisse

  • How fascism begins

    An acquaintance, whose name is unimportant for this story, once talked about this board game. He is a German who works for an Israeli company, and his colleagues invited him one day to a game evening. They game they proposed was "Secret Hitler,” the point of which is to identify Adolf Hitler and kill him before he can become chancellor of Germany. It is, the colleagues assured him, much funnier than it sounds. But the acquaintance declined. He, as a German, playing "Secret Hitler”? It seemed like a bad idea.

    Hardly anyone in Germany knows of the game "Secret Hitler,” which shouldn’t come as a surprise. It sounds rather toxic, bad karma. In fact, though, it is a rather interesting game about how mistrust develops. A game that focuses on the art of lying – about the naivete of good and the cunning of evil. About how the world can plunge into chaos. And about how ultimately, the course of history is largely decided by chance.

    The game is set in 1932, in the Berlin Reichstag. The players are divided into two groups: fascists against democrats, with the democrats in the majority, which might sound familiar. But the fascists have a decisive advantage: They know who the other fascists are, which is also reflective of historical reality. The democrats, though, are not privy to such knowledge – any of the other players could be a friend or an enemy. The fascists win the game if they are able to pass six laws in the Reichstag or if Hitler is elected as chancellor. For the democrats to win, they have to pass five laws or expose and kill Hitler.

    The game starts with everyone acting as though they are democrats. To win, all the democrats have to do is trust each other, but it’s not quite that easy, since the democrats sometimes have to vote for a fascist law for lack of a better alternative, and they thus begin looking like fascists themselves. Which is exactly what the fascists want.

    One insight from the game is that there is no strategy for guaranteeing a democratic victory and a fascist defeat. One wrong decision, that might feel right in the moment, can lead to Hitler becoming chancellor. It’s all by chance, just as there was no inevitability about how things turned out in 1933. Another insight: Being a fascist can be fun.

    "Secret Hitler” hit the market in 2016, shortly before Donald Trump was elected president in the United States. The game’s authors, a couple of guys from the progressive camp, collected $1.5 million from the crowdfunding platform Kickstarter for the project. Their goal was to introduce a bit of skepticism about the political process, apparently channeling the zeitgeist of the time: Euro crisis, Russia’s annexation of the Crimea, Brexit, the refugee crisis. The public debate at the time focused on the crisis of democracy, the threat from the right and authoritarian tendencies. But fascism? Adolf Hitler?

    Accusations of fascism have been part of the extreme-left arsenal since World War II. The West German, far-left terror group known as the Baader-Meinhof Gang justified its "armed struggle” by arguing that the postwar German republic was little more than a fascist police state. Accusing someone of being a Nazi was both an insult and a way of demonizing one’s political opponent – a slightly paranoid barb that trivialized German history. Isn’t fascism defined by Germany’s slaughter of 6 million Jews? Who, aside from a handful of nutcases, could seriously be a fascist?

    The reversion to fascism is a deep-seated fear of modern democratic societies. Yet while it long seemed rather unlikely and unimaginable, it has now begun to look like a serious threat. Vladimir Putin’s imperial ambitions in Russia. Narendra Modi’s Hindu nationalism in India. The election victory of Giorgia Meloni in Italy. Marine Le Pen’s strategy of normalizing right-wing extremism in France. Javier Milei’s victory in Argentina. Viktor Orbán’s autocratic domination of Hungary. The comebacks of the far-right FPÖ party in Austria and of Geert Wilders in the Netherlands. Germany’s AfD. Nayib Bukele’s autocratic regime in El Salvador, which is largely under the radar despite being astoundingly single-minded, even using the threat of armed violence to push laws through parliament. Then there is the possibility of a second Trump administration, with fears that he could go even farther in a second term than he did during his first. And the attacks on migrant hostels in Britain. The neo-Nazi demonstration in Bautzen. The pandemic. The war in Ukraine. The inflation.

    The post-Cold War certainty that democracy is the only viable form of government and would cement its supremacy on the global political stage has begun to crumble – this feeling that the world is on the right track and that the almost 80 years of postwar peace in Western Europe has become the norm.

    Now, though, questions about fascism’s possible return have become a serious topic of debate – in the halls of political power, in the media, in the population, at universities, at think tanks and among political scientists and philosophers. Will history repeat itself? Are historical analogies helpful? What went wrong? And might it be that democracy itself helped create a monster of which it is deathly afraid?

    IS TRUMP A FASCIST?

    In May 2016, Donald Trump emerged as the last Republican standing following the primaries, and the world was still a bit perplexed and rather concerned when the historian Robert Kagan published an article in the Washington Post under the headline "This is how fascism comes to America.”

    The piece was one of the first in the U.S. to articulate concerns that Trump is a fascist. It received significant attention around the world and DER SPIEGEL published the article as well. It was an attention-grabbing moment: What if Kagan is right? Indeed, it isn’t inaccurate to say that Kagan reignited the fascism debate with his essay. Interestingly, it was the same Robert Kagan who had spent years as an influential member of the Republican Party and was seen as one of the thought leaders for the neocons during the administration of George W. Bush.

    The article has aged well. Its characterization of Trump as a "strongman.” It’s description of his deft use of fear, hatred and anger. "This is how fascism comes to America, not with jackboots and salutes,” Kagan wrote, "but with a television huckster, a phony billionaire, a textbook egomaniac ’tapping into’ popular resentments and insecurities, and with an entire national political party – out of ambition or blind party loyalty, or simply out of fear – falling into line behind him.”

    It is an early summer’s day in Chevy Chase, a residential suburb of Washington, D.C. Kagan, whose Jewish ancestors are from Lithuania, was born in Athens in 1958. He is an expert on foreign policy. Kagan supported George W. Bush’s wars in Iraq and Afghanistan and, even if the reasons for going to war in Iraq were ultimately revealed to have been fabricated and both conflicts ended with undignified withdrawals, he continues to defend the idea of American interventionism and the country’s global leadership role.

    These days, Kagan works for The Brookings Institution, the liberal think tank. In our era, he says, it has been possible to believe that liberal democracy and its dedication to human rights were unavoidable, almost inevitable. But, he continues, that’s not necessarily true. The rise of liberal democracy was the result of historical events like the Great Depression. And of World War II, which was, Kagan says, fought in the name of freedom and created a completely new, better world.

    What Kagan means is that because liberal democracy was never inevitable, it must constantly be defended. It cannot relax, it can never rest on its laurels out of a conviction that the end of history has been reached. There is no natural law that defends democracy from someone like Trump, or from fascism, or from the Christian nationalists who believe in Trump.

    Freedom is difficult. It gives people space, but it also leaves them largely to their own devices. It doesn’t offer security and fails to provide many things that people need. It atomizes societies, destroys hierarchies and disempowers established institutions such as religion. Freedom has many enemies.

    Kagan’s ninth book has just hit the shelves in the U.S. It is called "Rebellion: How Antiliberalism Is Tearing America Apart Again” and describes Christian, white nationalism in America as a challenge to liberal democracy. Its goal: a country rooted in Christianity in which the Bible is more important than the principles expressed in the Declaration of Independence and the Constitution. For Christian nationalists, Trump is an instrument, the perfect leader for this revolution precisely because he cares little for the values of liberalism and the Constitution. When he told a late July gathering of Evangelical Christians in Florida that if they voted for him, "you won’t have to vote anymore,” it was precisely the kind of thing Kagan warns against.

    And it could be even worse this time around. If Trump wins the election, Kagan believes, the old system will be destroyed. It will be, the historian believes, an unimaginable political disruption, as though everything would collapse on the first day. Kagan believes he will use the Department of Justice to take revenge on his enemies and militarize migration policy to round up hundreds of thousands of illegal immigrants. The system of checks and balances would gradually be eroded. First, the immigrants would lose their rights, followed by opposition activists, who would be arrested and prosecuted.” For me, that’s enough,” says Kagan. "Even if the system looks the same.”

    We always thought there was no going back to the dark times, says Kagan. “I don’t think history moves in a direction. It just walks around. The Greeks had a cyclical view of history, not one of progress. The Chinese have a view that nothing changes. The Chinese historically don’t believe in progress. They believe in a single world system.”

    His opponents view Kagan as one of those neocons who now want to become part of the anti-fascist coalition to turn attention away from their own role in paving the way for Trumpism. They refer to him as "the most dangerous intellectual in America.” Kagan is rather fond of the label.

    WHAT IS FASCISM?

    If Robert Kagan is a conservative, then Jason Stanley, a professor of philosophy at Yale University, is on the exact opposite end of the spectrum. He is a liberal leftist, and yet his views are similar to Kagan’s. Or are they similar for precisely that reason?

    Stanley’s son has his Bar Mitzva on the weekend, the Jewish ritual celebrating a boy’s 13th birthday and his entry into adulthood. Stanley pulls out a box full of diaries written by his grandmother Ilse in 1930s Berlin. Her elegantly sweeping handwriting exudes conscientiousness. Stanley also shows a ticket from August 1939 for the America Line from Hamburg to Southampton in New York. It feels odd to flip through her diaries.

    Jason Stanley’s biography and the story of his family closely tracks 20th century history. It is an exuberant narrative that allows but a single conclusion: fervent anti-fascism.

    Ilse Stanley is the central character in this narrative. Born in the Schlesian town of Gleiwitz in 1906, her father was an opera singer and later the senior cantor at the synagogue on Fasanenstrasse in Berlin. She became an actress, trained by Max Reinhardt at Berlin’s Deutsches Theater, and secured a minor role in Fritz Lang’s famous film "Metropolis.” She was an elegant Berlin woman who led a double life. She felt thoroughly German and used falsified papers to free more than 400 Jewish and political prisoners from the Sachsenhausen concentration camp just north of Berlin.

    Her son, Jason Stanley’s father, was born in 1932 and, as a small boy, he would watch Hitler Youth marches from this grandparent’s balcony overlooking Kurfürstendamm. He was amazed by the torches, flags and uniforms, and asked if he could join them. He saw the synagogue on Fasanenstrasse burning during the Night of Broken Glass, seeking safety in the car of Gustav Gründgens, an acquaintance of his mother’s. He was beat so badly by the Nazis that he suffered from epileptic seizures for the rest of his life. In 1938, Ilse’s husband, a concert violinist, received a visa for Britain and left his wife and son behind in Berlin. The boy was seven when he and his mother had to go into hiding as they waited for their visa to travel to the U.S. After the war, he became a professor of sociology and spent the rest of his life studying how societies can descend into evil. Jason Stanley’s resemblance to his father is astounding.

    Six years ago, Stanley published a book in the U.S. called "How Fascism Works: The Politics of Us and Them.” The German translation only appeared two months ago, a source of annoyance for Stanley. He also has German citizenship and says that he loves the country despite everything.

    So how does fascism work? Modern-day fascism, Stanley writes, is a cult of the leader in which that leader promises rebirth to a disgraced country. Disgraced because immigrants, leftists, liberals, minorities, homosexuals and women have taken over the media, the schools and cultural institutions. Fascist regimes, Stanley argues, begin as social and political movements and parties – and they tend to be elected rather than overthrowing existing governments.

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    Stanley describes 10 characteristics of fascism.

    First: Every country has its myths, its own narrative of a glorious past. The fascist version of a national myth, however, requires greatness and military power.

    Second: Fascist propaganda portrays political opponents as a threat to the country’s existence and traditions. "Them” against "us.” If "they” come into power, it translates to the end of the country.

    Third: The leader determines what is true and what is false. Science and reality are seen as challenges to the leader’s authority, and nuanced views are viewed as a threat.

    Fourth: Fascism lies. Truth is the heart of democracy and lies are the enemy of freedom. Those who are lied to are unable to vote freely and fairly. Those wanting to tear the heart out of democracy must accustom the people to lies.

    Fifth: Fascism is dependent on hierarchies, which inform its greatest lie. Racism, for example, is a lie. No group of people is better than any other – no religion, no ethnicity and no gender.

    Sixth: Those who believe in hierarchies and in their own superiority can easily grow nervous and fearful of losing their position in that hierarchy. Fascism declares its followers to be victims of equality. German Christians are victims of the Jews. White Americans are victims of equal rights for Black Americans. Men are victims of feminism.

    Seventh: Fascism ensures law and order. The leader determines what law and order means. And he also determines who violates law and order, who has rights and from whom rights can be withdrawn.

    Eighth: Fascism is afraid of gender diversity. Fascism feeds fears of trans-people and homosexuals – who aren’t simply leading their own lives, but are seeking to destroy the lives of the "normal people” and coming after their children.

    Ninth: Fascism tends to hate the cities, seeing them as places of decadence and home to the elite, immigrants and criminality.

    Tenth: Fascism believes that work will make you free. The idea behind it is that minorities and leftists are inherently lazy.

    If all 10 points apply, says Stanley, then the situation is rather dicey. Fascism tells people that they are facing and existential fight: Your family is in danger. Your culture. Your traditions. And fascists promise to save them.

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    Fascism in the U.S., Stanley says, has a long tradition stretching back deep into the last century. The Ku Klux Klan, he says, was the first fascist movement in history. "It would be misguided to assume that this fascist tradition simply vanished.”

    That tradition can still be seen today, says Stanley, in the fact that a democratic culture could never fully develop in the American South. That has now resulted in election officials being appointed in Georgia that aren’t likely to stand up to repeated election manipulation attempts by Trump followers. "Trump,” says Stanley, "won’t just spend another four years in the White House and then disappear again. These are not normal elections. They could be the last.”

    Some of Stanley’s friends believe he is overreacting. For antagonistic Republicans, he is likely the amalgamation of all their nightmares – one of those leftist, East Coast professors who holds seminars on critical race theory and lectures as a guest professor in Kyiv about colonialism and racism. At 15, he spent a year as an exchange student in Dortmund and had "Bader Meinhof” (with the missing second "a” in Baader) needlepointed onto his jacket. He went on to marry a Black cardiologist who was half Kenyan and half American. His children, who are nine and 13 years of age, are Black American Jews with German, Polish and African roots.

    He says that he reads Plato with them – the same Plato who says that democracy is impossible and ends in tyranny – because he wants them to understand how difficult democracy is, but also how strong. Stanley carries so many identities around with him that the result is a rather unique citizen of the world who is well-versed in numerous perspectives and in the world’s dark sides. Which hasn’t been enough to protect him from an ugly divorce. He is a philosopher who seeks to find order in the world’s chaos while finding support from the pillars of his identity.

    In her diaries, Ilse Stanley doesn’t write about the dark politics in the dark prewar years, instead looking at her own dark life. She writes about her husband who no longer speaks with her, treats her with disdain and cheats on her. She writes about her depression, her loneliness and her affairs. Ilse Stanley was divorced three years after World War II finally came to an end. She began a new life.

    IS PUTIN A FASCIST?

    Timothy Snyder speaks thoughtfully and quietly, but with plenty of confidence. Putin is a fascist. Trump is a fascist. The difference: One holds power. The other does not. Not yet.

    "The problem with fascism,” Snyder says, "is that it’s not a presence in the way we want it to be. We want political doctrines to have clear definitions. We don’t want them to be paradoxical or dialectical.” Still, he says, fascism is an important category when it comes to understanding both history and the present, because it makes differences visible.

    Lunchtime at the Union League Café in the heart of New Haven. The campus of Yale University begins on the other side of the street. Snyder, professor of Eastern European history, is one of the most important intellectuals in the U.S. He is an author, having written books like "Bloodlands: Europe Between Hitler and Stalin,” which examines the political violence in Ukraine, Belarus, Poland and the Baltics which killed 14 million people – at the hands of both Nazis and Communists. He is an activist, whose pamphlet "On Tyranny: Twenty Lessons from the Twentieth Century” became a global bestseller. And he is a self-professed Cassandra, having foreseen a Russian military intervention just weeks before the country’s annexation of the Crimea, in addition to predicting, in 2017, a Trump putsch attempt. When he met Volodymyr Zelenskyy in Kyiv in 2022, the first thing the Ukrainian president told him was that both he and his wife had read "On Tyranny.”

    Putin, says Snyder, has been quoting fascist thinkers like Ivan Ilyin for 15 years. The Russian president, he continues, is waging a war that is clearly motivated by fascist motives. It targets a country whose population Putin considers to be inferior and a state that he believes has no right to exist. And he has the support of an almost completely mobilized society. There is, Snyder writes, a cult surrounding the leader, a cult surrounding those who have fallen in past battles and a myth of a golden empire that must be reestablished through the cleansing violence of war.

    A time traveler from the 1930s, Snyder wrote in a May 2022 article for the New York Times, would immediately recognize Putin’s regime as fascist. The Z symbol, the rallies, the propaganda, the mass graves. Putin attacked Ukraine just as Hitler attacked the Soviet Union, Snyder wrote – as an imperial power.

    But Putin’s version of fascism, the historian argues, also has post-modern characteristics. Post-modernism assumes that there is no such thing as truth, and if there is no truth, then anything can be labeled as truth. Such as the "fact” that the Ukrainians are Nazis in addition to being Jewish and gay. The decision as to what truth is and who defines it is made on the battlefield.

    The paradox of Putin’s fascism – Snyder refers to it as "schizo-fascism” – is that he claims to be acting in the name of anti-fascism. The Soviet Union under Stalin, he says, never formed a clear position on fascism, and even allied itself with Nazi Germany in the form of the Hitler-Stalin pact, thus fueling World War II. After the war, though, the Soviet Union didn’t just declare Nazi Germany fascist, but also all those by which the leadership felt threatened or those it didn’t particularly like. "Fascist” became just another word for enemy. Putin’s regime feeds off that Soviet past: Russia’s enemies are all declared fascists. And it is precisely in Putin’s supposed anti-fascism, argues Snyder, that his fascism can be seen. Those who label their enemies "fascists” and “Nazis,” provide a justification for war and for crimes against humanity.”’Nazi’ just means ’subhuman enemy’ – someone Russians can kill,” he wrote.

    A Putin victory would be more than just the end of democratic Ukraine. "Had Ukraine not resisted, this would have been a dark spring for democrats around the world,” Snyder concluded. "If Ukraine does not win, we can expect decades of darkness.”

    Snyder is from Dayton, Ohio, located right in the middle of the "flyover zone.” His parents are Quakers, former members of the Peace Corps with a weakness for Latin American revolutionaries. Ivory tower colleagues like Samuel Moyn of Yale Law School believe that Snyder suffers from "tyrannophobia.” Others think he is paranoid. Snyder says that hardly anyone at the time predicted World War I or the Holocaust. Things are possible, he argues, that cannot be seen in the present.

    If Trump win the election, he believes, organized resistance will be the result. Would Trump then send in the FBI or even the military to quell such unrest? What might happen to state institutions? Snyder believes the economy would collapse and institutions like the FBI and the military could be torn apart by conflicts. A few weeks ago, Snyder wrote on the newsletter platform Substack: "Old-guy dictatorship involves funeral planning.” Trump, Snyder argues, is afraid of dying in prison or being killed by his opponents. Autocracies are not forever, and the defeat of autocrats is closely linked to their end.

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    How, though, was the rise of Trump made possible in the first place? How can it be that a democracy plunges so deeply into irrationality?

    First, says Snyder, Trump’s career is based on a bluff. He was never a successful businessman, Snyder argues, and he only found success as an entertainer, as a television personality. He knows what you have to do to reach people, which, Snyder says, is an important prerequisite for a developing charismatic leader. It is precisely this talent that makes him so successful on social media platforms, where emotions are all that matter – the feeling of "them or us.”

    Second: Social media influence our perceptive abilities, Snyder says. Indeed, the academic argues, they themselves have something fascist about them, because they take away our ability to exchange arguments in a meaningful way. They make us more impatient and everything becomes black or white. They confirm that we are right, even if our positions are objectively false. They produce a cycle of anger. Anger confirms anger. And anger produces anger.

    Third: The Marxists of the 1920s and ’30s, Snyder says, believed that fascism was merely a variant of capitalism – that the oligarchs, as we would call them today, made Hitler’s rise possible in the first place. But that’s not true, Snyder argues. Big Business, of course, supported Hitler’s grab for power because they hoped he would liberate them from the labor unions. But most of the oligarchs didn’t support his ideas. "So there is a funny way in which the Marxist diagnosis, I think, is now true in a way that it wasn’t a hundred years ago,” says Snyder, “but there aren’t many proper Marxists left to make this argument.”

    One of these new oligarchs, Snyder points out, is Elon Musk. Nobody, he says, has done more than him in the last year and a half to advance fascism. He unleashed Twitter, or X, and the platform has become even more emotional, says Snyder, more open to all kinds of filth, Russian propaganda in particular. Musk, Snyder says, uses the platform to spread even the most disgusting conspiracy theories.

    Like Robert Kagan, Snyder also believes that democracies have underestimated the danger posed by fascism because they believed for too long that there is no alternative to democracy. "Gerhard Schröder tells us Putin is a convinced Democrat, right? It’s an obvious lie, but you can believe it only if you believe there is no alternative to democracy.” The result, he says, is that "Germany has been supporting this fascist for a long time while being concerned about Ukrainian fascism.”

    IS FASCISM A PROCESS?

    Paul Mason lives in one of those central London neighborhoods that was repeatedly struck by German rockets during World War II. Which is why there are entire blocks of new buildings from the 1950s and ’60s among the old rowhouses. In Europe, fascism and its consequences are never far away.

    Mason is a figure that used to be more common: an intellectual in a center-left party. He is from the working class and was the first in his family to attend university. He has made films for the BBC and worked for Channel 4, he wrote a column for the Guardian and works on Labour Party campaigns.

    His books are characterized by big ideas and the broad horizons they open up. "How to Stop Fascism: History, Ideology, Resistance” is his best-known work – dark, alarmist and combative. But in contrast to Kagan, Snyder and Stanley, he was a real Antifa activist who took to the streets in the 1970s and ’80s against the skinheads.

    Fascism, according to the core of Mason’s argument, is the "fear of freedom triggered by a glimpse of freedom.” Just as the fascist movement of the 20th century was a reaction to the labor movement, he writes, neo-liberalism has today, on the one hand, dissolved postwar societies, destroyed the power of the labor unions and annulled the privileges of the primarily white and male working class. On the other hand, women have acquired more influence and Western societies have become more pluralistic. The consequence: the collapse of common sense.

    Mason is interested in something he calls, citing the historian Robert Paxton, the "fascist process.” Fascism, he says, is not static. Rather, it is a type of "political behavior” that feeds off its own dynamism and is not reliant on complicated ideologies. Fascism, it would seem, can be rather difficult to grasp. Just like Stanley, Mason uses a checklist. Somehow, the chaos of fascism must be forced into order.

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    Here is Mason’s 10-point "fascist process”: A deep crisis starts things off – such as the loss of World War I for the Germans early last century or, today, the cluster of recent crises including the financial crisis, migration, COVID and climate change. Such crises produce, second, a deep feeling of threat and the loss of sovereignty. Then, third, come suppressed groups that begin to rise up: women, climate activists, Black Lives Matter activists. People trying to find a path to the future through the crisis.

    That triggers, fourth, a culture war. Fifth, a fascist party appears. Sixth, panic develops among members of the middle class, who don’t know whether to succumb to their fears of losing prosperity or to their fears of the radical right. Seventh, the rule of law is weakened in the hope that it might pacify the developing conflicts. Eighth, a weakened left begins arguing about with whom to form alliances in an effort to stand up to the radical right wing. Similar to, ninth, the conservative wing’s handwringing about the degree to which the right wing must be accommodated in order to contain them. And once all those steps have taken place, the hour of fascism has struck. Point 10, the end of democracy. The fascists make up the societal elite.

    All of that seems rather schematic, which is how it is intended. But aren’t all Western societies familiar with the steps Mason has sketched out? Hasn’t the feeling that the government can no longer control the borders advanced deep into the center of society? The fear of vaccination mandates? The fear of shifting gender identities, the favorite target of the right wing, along with animosity toward the German draft law intended to make it easier for trans-people to change their genders? The fear of a shift toward the radical climate activists and toward people who fight against racism? The culture war is real – it is already underway. We are right in the middle of Mason’s "fascist process.”

    The foundation of the fascist process can today be found online and the networks that have developed there. That is where the fantasies are developed that fuel the process. End-of-the-world delusions. The dream of restoring a national greatness that never actually existed. The idea that our world is heading for an unavoidable ethnic war. And that it is necessary to get ready for the coming battle.

    AND THE CONSERVATIVES?

    Thomas Biebricher, a professor for political theory and the history of ideas in Frankfurt, has an unusual job: He is one of the few political scientists in Germany who focuses on conservatism.

    Germany’s Christian Democratic Union (CDU) is one of the most successful conservative parties in Europe. It is a party born during the postwar period and rooted in the realization that fascism was made possible in part due to the lack of a commitment to democracy.

    The CDU, Biebricher argues in his large study called "Mitte/Rechts” (Center/Right), which appeared last year, has become the exception in Europe. Everywhere else, including in Italy, France and the United Kingdom, the conservative camp has almost completely disintegrated, with center-right parties having lost the ability to integrate the right-wing fringe. Italy was first, when Silvio Berlusconi took over the right with his Forza Italia party – and today, the post-fascists under Prime Minister Giorgia Meloni are in power. In France, Gaullism, which held sway in the country for decades, has become little more than a fringe phenomenon while Marine Le Pen has become President Emmanuel Macron’s primary challenger. And in Britain, the Tories lost votes to the right-wing populists behind Nigel Farage in the last election.

    The term "fascism” only seldom appears in "Mitte/Rechts.” Why? "Because it doesn’t add anything analytically or politically, it immediately sparks the final level of escalation,” he says. Biebricher teaches in Frankfurt, but lives in the Berlin neighborhood of Prenzlauer Berg. He shares an office with the organizers of a literary office.

    Conservatism, Biebricher says, is one of the three large political currents of the modern era, along with socialism and liberalism. Born out of the aristocratic and clerical resistance to the French Revolution, it has, the professor argues, diminished over the years to a simple desire to put the brakes on progress. While socialism and liberalism strive toward the future, conservatism is eager to preserve as much of the present as possible. Even if that present is the future that it was recently fighting against.

    But ever since the Eastern Bloc collapsed and the speed of technological and societal change has increased, says Biebricher, the principle of pragmatic deceleration is no longer working. Some conservatives see the world passing them by and have given up. Others have begun to fantasize about a past that may never have existed but which seems worthy of defending – "Make America Great Again,” "Make Thuringia Great Again.” Conservatism, he argues, has fragmented into a number of different streams: pessimists, pragmatists and the radicals, who aren’t actually conservative anymore because they have abandoned the traditional conservative value of moderation.

    "Those who are eager to brand the radicals as fascists,” says Biebricher, "should go ahead and do so. The term primarily targets the past and doesn’t reflect what is genuinely new. It primarily serves to create distance.”

    The authoritarian conservatives, says Biebricher, have dispensed with all of the historical trappings of fascism, instead attempting to rebuild liberal democracy to their liking. "But I would use the term when it comes to Trump and his MAGA movement – because the storm of the Capitol was actually an attempt to violently overthrow the system.”

    But this kind of violence can be seen everywhere, says the Austrian political scientist Natascha Strobl. It merely manifests itself differently than it did in the 1920s, when, early on in the fascist movement in northern Italy, gangs of thugs were going from village to village attacking farmer organizations and the offices of the socialist party, killing people and burning homes to the ground. Today, says Strobl, violence is primarily limited to the internet. "And it is,” says Strobl, "just as real. The people who perpetrate it believe they are involved in a global culture war, a struggle that knows no boundaries. An ideological civil war against all kinds of chimeras, such as ’cultural Marxism’ or the ’Great Replacement.’”

    Strobl writes against the background of Austria’s recent past, which saw the party spectrum change in the 1990s in a manner similar to Italy’s, with the Freedom Party of Austria (FPÖ) growing in strength, a party that didn’t just exude characteristics of right-wing populism, but also maintained ties to the radical right, such as the right-wing extremist Identitarian Movement. And despite all of the scandals that have rocked the party, it is again leading in the polls. Parliamentary elections are set for late September, and an FPÖ chancellor is far from unrealistic. Strobl herself has been the target of threats for many years, even finding a bullet hole in her kitchen window on one occasion.

    POPULISTS OR FASCISTS?

    The accusation of fascism is the most potent weapon in the arsenal of democratic discourse. It is, says political scientist Jan-Werner Müller, the last card that one can play to wake people up and warn them of the gathering storm. But, he argues, it is not particularly useful as a category for describing the political developments of the present. That which reminds some people of fascism, he says, is actually right-wing extremist populism. And the "F-word” isn’t adequate for describing the phenomenon. Indeed, he says, it is so inadequate that it may even serve to reduce the urgency because the comparison with the 1930s seems so implausible and alarmist.

    Müller has been teaching at Princeton University in New Jersey since 2005. He has produced one of the most influential theories on populism, and he is the only German author in the widely discussed anthology "Did It Happen Here? Perspectives on Fascism and America,” which was published in the U.S. in March.

    Historical fascism, says Müller, is rooted in the massive violence of World War I. Its initial promise was the creation of a new human being in a nation of ethnic peers. It celebrated violence as a source of meaning, and death on the battlefield as not only necessary, but as a fulfillment of humanity. It was, argues Müller, a blueprint for anti-modernity, a thoroughly mobilized and militarized society with a cult of masculinity. An ideology which assigned women one single role, that of child-bearer. It was a movement that presented itself as a revolution – one that promised not only national rebirth but also a completely different future.

    Müller sees little of that in today’s right-wing political movements. What he does see, he says, is a right-wing extremist populism that reduces all political issues to questions of belonging and portrays opponents as a threat, or even as enemies. It is a movement that wants to turn back the clock, a movement without a utopia.

    The fascism debate has become stuck in the question of "Weimar” or "democracy”? But, he says, it is possible to imagine a different path. You have to think in your own era, says Müller. Which does not mean that there are no dark clouds on the horizon. Populism can also destroy democracy, as it has in Hungary, and it has the potential to trigger racist radicalization.

    But how should democracies deal with the populist threat? "There are two extremes,” says Müller, "and both are wrong.” The first extreme is complete exclusion. "Don’t talk to them.” That strategy only serves to confirm the narratives of such parties, which claim that they are the only one’s speaking the truth. "Look at how the elite are treating us. They are ignoring us!”

    But the other extreme is just as misguided. Believing that populists are telling the truth about our society and handing them a monopoly over our "concerns and needs.” That, says Müller, only leads to a legitimatization of their positions – to trying to keep up and joining them in unconditional coalitions. Müller refers to this path as the "mainstreaming of right-wing extremism – a development that can be seen virtually everywhere in Europe.”

    What is the correct path? "To talk with them, but to avoid talking like them.” It is possible to discuss immigration, he says, without talking about vast conspiracy theories like the Great Replacement,” which holds that former German Chancellor Angela Merkel intended to replace the German people with the Syrians. It is important, he says, to set aside the moral cudgel and make clear: "We are prepared to treat you as a legitimate part of the political landscape if you change your behavior.” Müller says even that is a slightly paternalistic, didactic approach, but that’s not forbidden in a democracy. Particularly given that there is plenty of debate about where, exactly, the red lines run that may actually strengthen democracy.

    There is one thing, though, he argues, that makes the situation more complicated. Democracies and their leaders long thought that they had a systematic advantage. That democracy is the only political system that can learn and correct its own mistakes. Today, when authoritarian systems emerge, he says, we tend to underestimate them. When Viktor Orbán appeared and turned Budapest, as Müller describes it, into a kind of Disneyland for the new right, many thought for far too long that things would take care of themselves as they always had. "As an ardent fan of FC Cologne, I know from experience that things don’t always go well.”

    But right-wing populist politicians are also capable of learning: They shun images that remind people of the 20th century, says Müller. They avoid large-scale repressions. They limit press freedoms but maintain a couple of alibi newspapers. They rule such that they can always say: "We are democrats. Come to Budapest. Is this what fascism looks like?”

    Orbán refers to his government as an "illiberal democracy.” Hungary continues to hold elections, but media pluralism is a thing of the past as are fundamental democratic rights such as freedom of opinion and assembly. Müller says that Orbán’s Hungary should not be seen as a "democracy” just because he is still popular among many Hungarians. Doing so would mean that his critics could only argue in the name of liberalism. And that is exactly what illiberals want, says Müller. But if he is shown to be a kleptocrat and an autocrat, that is when things could grow uncomfortable for Orbán.

    And what about Germany, a country Müller sees as the motherland of robust democracy? Are the country’s defenses not failing in the face of the AfD?

    "In Germany,” he says, "a more nuanced toolkit is available.” You can ban state party chapters or individual organizations, and you can also strip politicians of certain rights, says Müller. You don’t have to immediately ban an entire party. "You can demonstrate to those elements of the party that haven’t become completely radicalized: ’People, we are showing you where the limits of democracy lie.’ And maybe that can trigger a moderation.” That, too, is a didactic approach, but democracy is ultimately allowed to declare its principles and defend them. "If the party pursues the Höcke path, then it may ultimately have to be banned,” says Müller, referring to Björn Höcke, the ultra-radical head of the AfD state chapter in Thuringia.

    But hasn’t the party grown too large for that? "Not necessarily. It would, to be sure, produce political martyrs. But right-wing populists pose as victims anyway.”

    AND THE DEMOCRATS?

    Sometimes, the debate about the threats facing democracy can give the impression that evil spirits have suddenly been let loose on the world. An attack of the lunatics, a storm of irrationality, an impending relapse into barbarianism. An onslaught that must be fended off with united forces using the biggest guns available. All of that is a reasonable conclusion and it sounds both logical and correct, but might it be that democracies and democrats have also had a role to play in the rise of their enemies?

    Philip Manow, born in 1963, is a political science professor at the University of Siegen. His most recent book, which was published by Suhrkamp in May, takes a closer look at the future of liberal democracy. Manow is a provocateur, and he quotes Paul Valéry, the philosopher, who wrote: “That which has always been accepted by everyone, everywhere, is almost certain to be false.” Manow says: The problem isn’t populism, it is liberal democracy itself.

    We met for lunch in late-July at the restaurant inside Cologne’s Museum Ludwig – an encounter that turned into a two-and-a-half-hour deconstruction of the political discourse.

    A liberal democracy, as Jan-Werner Müller also says, consists of more than just free elections with ballots cast in secret. It is shaped by the idea of human dignity and other universalist ideas. It is rooted in the separation of powers, freedom of opinion, press freedoms, the protection of minorities, the independence of its institutions and the rule of law. It must be robust, which is why, Manow says, democracies are equipped with a high court and domestic intelligence agencies designed to protect the constitution – along with the possibility, though the hurdles are high, of banning political parties. There is also, he says, a kind of political dictum that democracies and its parties erect a kind of firewall against the enemies of democracy.

    Liberal democracy, says Manow, sees itself as the product of lessons learned in the first half of the 20th century. On the one hand, the tyrants must be prevented from securing parliamentary power. The events of 1933 Germany must not be repeated. On the other hand, the abyss of the Holocaust, the political scientist continues, led to the establishment of a catalog of human rights by the newly established United Nations as a path to a better world. But the human rights discourse only experienced a breakthrough starting in the 1970s, when communism was definitively discredited by the publication of Alexandr Solzhenitsyn’s anti-Stalin tract "The Gulag Archipelago” and when the West lost its shine in the wake of the Vietnam War, Watergate and the Civil Rights Movement.

    The resulting vacuum of ideals was, says Manow, filled with the idea of human rights universalism as the final utopia – one that didn’t just become a reference point for dissidents in the Eastern Bloc but also came to shape the debate in Western democracies. The institutional manifestation of this debate following the collapse of communism, says Manow, was ultimately decisive. The nations of Eastern Europe took their cue from the liberal-democratic model of Western countries, particularly the German version with its strong constitutional defenses. At the same time, European integration progressed in the 1990s, with borders opening up and a joint currency being introduced. The EU increasingly defined itself as a community of shared values, led primarily by the rule of law and the court system.

    Populism, says Manow, should primarily be seen as a counterreaction – as an illiberal democratic response to an increasingly undemocratic liberalism. The political-economic upheavals, whether it was the Euro crisis in 2010 or the migration crisis starting in 2015, put wind in the sails of the populist parties, says Manow, because there was no meaningful opposition within the established parties to policies declared by Merkel (and elsewhere) as being without alternative. Indeed, Merkel herself, he says, became just as inevitable as her policies. When elections were held, the primary question on the ballot was what party would become her junior coalition partner. "That paved the way for the AfD.”

    Liberal democracy, says Manow, responded robustly with an arsenal of morally charged values. The populist problem was to be resolved through the judiciary, a strategy adopted without considering the possibility that using law as a replacement for politics was perhaps part of the problem.

    But that is a dangerous development in Manow’s view because the political battlefield was brought into the courtroom. The judiciary itself becomes politicized. Ultimately, the high court morphs into just another party-political body, says Manow, like the Supreme Court in the U.S., where in many instances, justices vote along the lines of the party that nominated them. Those who stand for positions that find no place in the institutions, however, develop a kind of fundamental opposition: "The system is ailing and broken and the whole thing must go.”

    Instead of legal system, the focus should be returned to electoral principles, says Manow. A body politic includes people with a variety of opinions, convictions and values. There is, unfortunately, no better way, he says, than allowing the people to decide on controversial issues following a public debate. Competition among political parties, elections and public discourse, Manow says, make up the fundamental mechanism of stability in democracies. Liberal democracy, the political scientist argues, produces its crises, while electoral democracy processes those crises.

    And what if the populists win the elections? Wait it out, says Manow. Those who believe that voters are fundamentally complicit in their own disempowerment should stay away from democracy, he says. Poland showed that it is possible to vote populists out of power. Orbán suffered significant losses in the European elections. And up until a month ago, it looked like Trump would be the next president of the U.S. Nothing is as certain as it seems. Trump, not Biden, is now the one who looks like a doddering old man – weird, in fact. Kamala Harris’ strategy: a rejection of gloom and hate. An approach of uniting rather than dividing, with a happily relaxed tone, positivity and an undertone of gentle derision. Looking forward rather than backward.

    THE VERTIGO MOMENT

    The Bulgarian political scientist and adviser Ivan Krastev spends his summer vacations on the Black Sea. In the evenings, his son and his son’s friends play games, and last year their game of choice was "Secret Hitler.” It is certainly possible that Krastev gave them the game to see what would happen. It was his son who said that it was more fun to be a fascist in the game. Why? Because the fascists play as a team, and because the democrats are their own worst enemies, paralyzed by distrust and mutual suspicions. The game, says Krastev, clearly shows why the populists win. Not because they are so strong, but because the democrats are so confused. They want the right thing, but they frequently make the wrong decisions.

    Berlin, the Grand Hyatt Hotel on Potsdamer Platz. Krastev, born in 1965 and a fellow at the Institute for Human Sciences in Vienna, is on his way to Poland via the German capital. He is someone political leaders call when things are complicated. German Chancellor Olaf Scholz and Economy Minister Robert Habeck have both met with him in the past and he is in demand in other capitals as well as one of the continent’s most interesting thinkers, an analyst who pulls the world apart for them before then reassembling it. For his part, he sees himself more as the kind of uncle that exists in every Bulgarian village, the guy who others find both funny and clever. A person who others come to when they need advice, almost like going to the psychiatrist. Listen, Krastev says in his rapid, Bulgarian-accented English, what he is going to say may be rather interesting, but it might not actually be true.

    “Listen, he says, I think we are dealing with something that I would call the other ’Extinction Rebellion.’” The "Great Replacement” right wing, he believes, cannot be understood without looking at demographic developments and especially the fears they trigger. That, for years, has been Krastev’s greatest focus. People cross borders, some on their way in, others on their way out. European societies are aging. And birthrates are falling, without, Krastev says, anyone offering a plausible explanation as to why.

    “It’s the fear of disappearing,” he says. The fear of “one’s own language and culture vanishing.” The fear that migrants could change political realities by voting for those who were allowed to come into the country. That the many new people will change life and change the cities – and that those who have long been here will be stuck, because the newcomers can simply leave if they don’t like it anymore, while they are damned to stay. Everything shifts, says Krastev, the relationships of people to each other and to their own country. The racist fantasies that result, Krastev believe, can certainly be interpreted as a new form of fascism, as the fascism of the 21st century.

    What now unites society, from the left to the right, he says, is their feeling of impending doom. Which is challenging for democracy. If fascism is knocking on the door, Krastev says, then urgent action is necessary, but democracy depends on compromise, which takes time. While democracy may not really have clear ideas for the future, he says, it definitely wants to prevent the past from becoming that future.

    Krastev says that he searched long and hard for a metaphor for our times before finally finding it in Milan Kundera’s "The Unbearable Lightness of Being,” an Eastern European author, of course. Europe, says the Bulgarian, is experiencing a vertigo moment. Vertigo essentially means fear of heights, dizziness on the precipice, the fear of plunging into the depths. But Kundera has a different definition of vertigo: As the emptiness beneath us that lures and seduces us. We want to fall, yet desperately fight against it. There is, says Krastev, this right-wing desire to finally put an end to everything, to Europe; a feeling that everything must fundamentally change. A century ago, fascism had an agenda and a promise: Mussolini propagated an imperial Italian future while Hitler promised to expunge all that was foreign. The new parties, though, says Krastev, don’t have such a vision. They only have suicidal fantasies.

    Never mind the fact that most populists, Krastev believes, don’t even believe that they will ever hold power. They often win by chance. Brexit? Bad luck. Trump? Also. "It’s as if the right wing just date their fears the whole time, and one day, they’re married to them.” The paradox, Krastev believes, is that fascists suspect that the other side might actually be right. Which is their greatest fear.

    Fascism in the 20th century was rooted in dread of the evil other – the communists, the Jews, the enemies. Fascism in the 21st century is rooted in fear. What is the difference between dread and fear? During the pandemic, people dreaded the virus, a deadly attacker. There was an enemy that could be identified. But fear is less specific. There is no clear attacker, it is inside oneself, and in a certain sense, says Krastev, it is the fear of oneself.

    Krastev says that he has developed patience with politicians. The world is changing quickly; things happen, and politicians must respond with decisions. But that doesn’t mean that their decisions will solve the problems. Politics, Krastev believes, is learning to live with the problems, and politics knows no clear victories. Politics is the management of panic. A battle against vertigo, the endless emptiness beneath us.

    So if this fear within is the precondition for modern-day fascism, could any one of us become a fascist? It is, says Krastev, interesting to watch what happens when people play "Secret Hitler.”

    Captain Höcke

    Greiz, a town deep in Germany’s east, south of Gera and west of Zwickau, calls itself the "Pearl of Vogtland,” as the region is called. It is a beautiful town with a castle on the rocks above and another down below on the banks of the river. The Thuringian chapter of the AfD is holding its summer festival here, with blue balloons and a bouncy castle. It is in the heart of Björn Höcke’s electoral district.

    The posters for the event include a photo of Höcke where he looks a little bit like Tom Cruise in "Top Gun.” He is wearing mirrored sunglasses, a bit like aviator sunglasses. And if you look closely, you can see a passenger plane reflected in the lenses. It takes a bit for the penny to drop. The plane is supposed to be a deportation flight of the kind Höcke is constantly talking about, a flight taking illegal immigrants back where they came from once the AfD secures power. As if Captain Höcke were flying the plane himself. Did AfD finally discover irony? Or is it just weird?

    Greiz looks like many other towns in eastern Germany. Nice looking and clean, but seemingly devoid of people. Almost 40,000 people lived here in 1970, but now the population is just over 20,000. There isn’t much life on the streets of the old town, almost as though the townsfolk still believe they are living in a dictatorship and have elected to remain in the safety of their own homes. It isn’t difficult to imagine a resident of a western German city quickly growing lonely here and perhaps even entertaining radical thoughts. On the other hand: Wouldn’t a Greiz native also feel rather lost in Hamburg?

    Around 500 people have gathered in the castle gardens on the shores of the river. There are a few hooligans, some Identitarians with their severely parted hair and polo shirts, rockers with Trump T-shirts, militia types and vaccine truthers who look like aging hippies. Beyond that, the crowd includes people from the working class and middle-class laborers. The police presence is not overwhelming.

    The sun is shining, some are sipping beer – real Thuringians. The mood is neither hostile nor inflamed. Perhaps that has something to do with the fact that the Antifa has only been allowed to hold their counter-protest across the river. In other cities, as colleagues have said, things can get wild.

    Höcke’s appearances in the media are often tense, his eyes flickering with panic and disgust. Here in his electoral district, though, he exudes control. He is, it must be granted, a good speaker and holds forth without notes. He seems to feel right at home on stage. He is wearing jeans and a white shirt, and he begins his speech by talking about the Olympic Games that just got started two days ago. His focus is the scene during the opening ceremony in which drag queens and trans-people, as Höcke describes them, portray da Vinci’s "Last Supper.” It is, the AfD politician insists, an expression of "what is going fundamentally wrong not just in this country, but in all of Europe and the West.” He speaks about the self-hatred of Germans and Europeans and of wanting to overcome European culture and identity. "There is no self-hatred with the AfD. Period. Those who feel a sense of self-hatred should go to a therapist.”

    The German manner in which he says terms like "drag queens” and "trans-gender models” clearly expresses his disgust. He speaks of the widespread decadence in the West and of the urge "to shred our gender identity.” In his speech, he is constantly sending people into therapy. And to those who have their doubts about there only being two biological genders, he says: "My recommendation is that you just open your pants and see what it looks like down there.” Applause.

    Much of his speech focuses on the destruction of "European culture,” the destruction of what is "normal.” He talks about the schools and the childcare centers, about the new draft law in Germany that will make it easier for people to change their genders, about public broadcasters, about freedom of opinion and about the German government’s coronavirus policies, which he portrays as a state crime. And he focuses on migration as the mother of all crises, one which, he says, has transformed Germany into the world’s welfare office. For airplanes full of migrants, he says, only permission to take off will be granted in the future, not to land.

    Höcke’s speech flirts with what allegedly cannot be said and can only be hinted at. As though there was a secret and dangerous truth. "You know what I’m talking about,” he says. Or: "I want to express myself diplomatically.” Or: "You’re not allowed to say that.” Or: "I don’t have to expound on that.” Dark powers are out and about that are targeting him and targeting Germany, that is his message. In conclusion, he warns his listeners in Greiz to avoid voting by mail. He tells them to only go to their polling station late in the day and to remain there as the votes are counted – and to report any irregularities to the AfD. He also tells them to make sure that the care-worker in the retirement home doesn’t fill out grandma’s ballot. You know what I’m talking about.

    It is all rather perplexing. Back in Berlin, Ivan Krastev makes one of his Krastevian jokes. An American judge, he relates, once said that he may not be able to define pornography, "but I know it when I see it.” The reverse is true with fascism, says Krastev: It is simple to define, but difficult to recognize when you see it.

    The "F-word.” F as in fascism or F as in "Fuck you.” It is permissible, as a court in Meiningen ruled, to refer to Höcke as a fascist. The question remains, though, what doing so actually achieves.

    https://www.spiegel.de/international/zeitgeist/finding-the-secret-hitler-how-fascism-begins-a-32c1f376-0086-45b3-bab9-35734

    #fascisme #populisme #Putin #Trump #Hitler #Orban #Orbán #Secret_Hitler #Jason_Stanley #mythe #passé_glorieux #mythe_national #pouvoir_militaire #propagande #vérité #science #menace #mensonge #hiérarchie #racisme #supériorité #droits #loi #ordre #genre #LGBT #homophobie #villes #urbanophobie #urbaphobie #travail #charactéristiques #it_has_begun

  • #carfree, c’est fini !
    https://carfree.fr/index.php/2024/08/20/carfree-cest-fini

    L’hébergeur du site Carfree, Gandi, vient de nous informer d’une augmentation de ses tarifs d’hébergement de 500% ! Les raisons évoquées par Gandi portent sur un « contexte économique global haussier et Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Gestion #Ressources #Vie_sans_voiture #2000 #2024 #actions #Belgique #france #mobilisation #propagande #Québec #Suisse

  • Trump’s Disastrous Interview Shows He’s Afraid of Kamala Harris
    https://www.messageboxnews.com/p/trumps-disastrous-interview-shows

    Voici comment Donald Trump gère une interview devant un public 100 pour cent opposé à ses idées et à sa personne.
    https://www.youtube.com/watch?v=Z3eCCbVr3EU

    L’auteur de cet article pense que D.T. s’est démasqué à l’occasion et qu’il perdra face à une candidate plus cultivée et intelligente que lui. Il se trompe. Je viens d’assister à un spectacle dans lequel D.T. arrive à placer ses vérités alternatives alors qui l’aime bien appréciera ce bullshit prononcé malgré l’attitude hostile des journalistes sur scène, toutes féminines d’ailleurs.

    « La décision » des votants ne suit plus les arguments les plus intelligents et les mieux fondés si jamais ce fut les cas dans les démocraties représentatives. Après la grande époque de la propagande politique suivant Edward Louis Bernays et Joseph Goebbels nous entrons dans l’ère des réalités alternatives sur fond d’illusions crées par des menteurs comme D.T. et l’utilisation massive d’outils d’intelligence artificielle générative produisant l’unique univers perceptible par les habitants de la vallée des ignorants .

    Bienvenu dans le Truman Show pour tous !

    1.8.2024 by Dan Pfeiffer - The former President imploded on stage because the Vice President has him on his heels.

    One of the abiding narratives of the 2024 campaign is that Donald Trump is a remarkably better candidate than in his 2016 and 2020 runs. Barrels of digital ink have been spilled in recent months, hailing the new, more “disciplined” and “strategic” Trump.

    Sure, there is a modicum of truth to this narrative. Trump staying off Twitter to prop up his Ponzi scheme/social media allowed him to hide his most insane utterances from the broader public. Trump still says weird, creepy things like praising famous, fictional cannibals like Hannibal Lecter. However, he mostly avoids self-immolation. Nothing focuses the mind like the possibility of prison.

    The myth of the newer, more disciplined Trump came to an end yesterday when he lost his marbles on stage during an interview at the National Association of Black Journalists conference.

    During the interview, Trump was hostile and incoherent. He lied and rambled. The interview went so poorly that his campaign ended the interview early, something that rarely happens at an in-person event. In one of his worst moments, Trump falsely questioned Vice President Harris’s racial identity. Trump gave this answer when asked whether he agreed with the Republicans who have called Harris a “DEI candidate:”

    I don’t know, is she Indian or is she Black? I respect either one, but she obviously doesn’t, because she was Indian all the way, and then all of a sudden, she made a turn, and she went — she became a Black person … I didn’t know she was Black until a number of years ago when she happened to turn Black.

    This is offensive and patently false. Harris went to a historically Black college — something the moderator pointed out, but Trump ignored. In college, Harris was a member of a historically Black sorority and when she was in the Senate she was a member of the Congressional Black Caucus.

    During the interview, Trump also failed to defend the January 6th rioters and his vice presidential pick. The interview was a disaster, and a long-overdue reminder of Trump’s manifest flaws as a candidate.

    While it’s fair to question my life choices, my job(s) require me to watch nearly every one of Trump’s public appearances. I suffer through the two-hour rallies (on 1.75x speed) and force myself to watch Trump’s nauseatingly sycophantic interviews on Fox News. I see Trump act like a buffoon all the time, but most of America never sees Trump. His bad moments never supplement their media diets. Unfortunately for Trump, this was a particularly bad moment and fortunately for America, it happened when it might just hurt him more than his normal shenanigans.

    Trump is Scared… of Kamala Harris

    While the whole New Trump thing is way overstated, it’s been a very long time since he has imploded in public like he did yesterday. Trump lost his shit for one reason — he’s scared of Kamala Harris.

    #USA #politique #propagande #AI #droite #journalisme

    • La propagnde existe, mais elle est de plus en plus méconnaissable. Il y a une vielle blague qui anticipe ce développement.

      – Lors ce que Napoléon et Hitler se rencontrent en enfer le dictateur Allemand dit avec admiration à l’empereur : Avec votre génie militaire et mes chars on aurait gagné contre les Russes. Napoléon répond : Avec le génie de votre Goebbels le peuple francais n’aurait jamais appris qu’on a perdu !

      Voilà ce qui se passe avec les infos après l’introduction de l’intelligence artificielle omniprésente.

      #propagande #fake_news #intelligence_artificielle

    • La guerre des représentations est une forme de guerre non militaire. Elle désigne la phase de guerre symbolique, psychologique et subversive qui précède le combat sur le théâtre d’opérations. Pour justifier et légitimer les actions violentes, les injustices ou les atrocités qu’il est amené à commettre en situation de guerre, l’être humain a besoin d’assouplir sa conscience et de se déculpabiliser vis-à-vis de son propre système de valeurs. Chaque partie en présence mène d’abord une guerre de représentations, dans le cadre de laquelle les processus de mobilisation que sont les sentiments religieux et patriotiques, la culture, l’idéologie politique, les interprétations identitaires et historiques sont « réquisitionnés » au maximum afin de légitimer l’attaque pour les uns, la défense pour les autres.

      https://www.cairn.info/revue-geoeconomie-2009-4-page-119.htm

      #guerre_psychologique #désinformation
      #totalitarisme

  • A Future We Won’t Recognize
    https://shellypalmer.com/2024/07/a-future-we-wont-recognize/?mc_cid=48cd28ac83


    Nous entrons dans l’ère du n’importe quoi. La propagande est démodée. Merci bullshit intelligence !
    https://x.com/i/status/1816974609637417112

    Eliza de Joseph Weizenbaum retourne comme mort-vivante. Elle a pris la forme d’un phantôme Uber-fasciste aux ordres des Musk-Zuckerberg et autres seigneurs hyper-puissants.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/ELIZA
    Et merde ...

    There are two unrelated articles today that, when taken together, foreshadow a future we will not recognize. First is the deepfake video of Vice President Harris, which Elon Musk dubbed a parody, allowing him (according to his interpretation of his own rules) to widely distribute an anti-Harris video substantially created with AI. If you choose to watch this video, you will instantly realize that it requires a certain amount of sophistication to understand that it is a parody. It looks and sounds real – which is the point.

    Please do not respond to me with your political opinions – I am completely uninterested in which side of the aisle you align with.

    What is important about this story is that we have crossed the Rubicon and declared war on reality. We have entered a new world of deepfakes at scale. Using this technology, people with very limited technical skill can make thousands of messages like this. Scale is the lesson here. Critically, generative AI also empowers scale for social posts, email, and every other form of communication. Get ready to be inundated with hyper-targeted AI-generated bot-delivered messaging. There will be no escaping it. (There’s no way this gets regulated or stopped. I won’t print the reason here, but if you’re interested, reach out and I’ll explain it in a private email.)

    The second (equally important) story is about a Meta initiative called AI Studio, which Meta calls “a place for people to create, share and discover AIs to chat with – no tech skills required.” Meta says the motivation for this feature was the fact that popular creators cannot personally interact with the vast majority of messages they receive. The solution (according to Connor Hayes, Meta’s VP Product for AI Studio) is to create an AI “extension of themselves.”

    OK. Let’s imagine a world where you could interact with a human, an AI pretending to be that human, an AI pretending to be any human, or an AI that you know is an AI. All of these entities are (or soon will be) capable of carrying on a complete conversation with you. Now, without any help from me, follow this reality (which is where we are today) to its logical conclusion.

    I’m not sure if George Lucas was prescient (or just lucky) when he wrote C-3PO’s famous self-introduction: “I am C-3PO, human/cyborg relations.” It always announced itself as a purpose-built artificial life form. Ethics? Protocol? Law? Truth in labeling? Requirement? We won’t need to recognize the future; it’s already here.

    Author’s note: This is not a sponsored post. I am the author of this article and it expresses my own opinions. I am not, nor is my company, receiving compensation for it. This work was created with the assistance of various generative AI models.

    #USA #IA #politique #désinformation #propagande #wtf

  • « NazTok » : un rapport révèle comment des groupes néonazis utilisent l’algorithme de TikTok à leur avantage
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/07/29/naztok-un-rapport-revele-comment-des-groupes-neonazis-utilisent-l-algorithme

    A partir d’un compte néonazi préalablement repéré, les chercheurs de l’ISD ont mis au jour un réseau de 200 profils du même type sur #TikTok. Après avoir parcouru certains de leurs contenus à l’aide d’un compte utilisateur vierge, ils ont pu constater que des vidéos d’#extrême_droite similaires leur étaient alors très vite proposées sur la page « Pour toi » (« For You »), qui affiche les vidéos sélectionnées par l’algorithme de recommandation de l’application. Un phénomène de renforcement algorithmique déjà largement documenté, les vidéos figurant dans la page « Pour toi » étant fonction, notamment, de ce que l’internaute a visionné auparavant, du temps passé sur chaque contenu ou de ses « likes ».

    Mais l’étude de l’ISD montre surtout que les groupes d’extrême droite semblent avoir très bien compris comment TikTok peut servir leurs intérêts. Ces derniers mettent sur pied des réseaux de comptes se suivant les uns les autres afin d’accroître leur visibilité. Une « tactique du follow-for-follow » – que l’on peut traduire par « tu me suis-je te suis » –, selon le rapport, « méthode classique pour obtenir un réseau au maillage resserré permettant un plus grand engagement [des internautes] » et « faciliter une croissance rapide ». « Des douzaines de comptes comportent des noms, des photos de profils et des nombres de “followers” et de “followings” quasi-identiques, ce qui indique qu’il s’agit de comptes dupliqués par le même utilisateur », détaillent les auteurs.

    Les personnes derrière ces comptes néonazis se retrouvent bien souvent hors de TikTok, sur des chaînes Telegram. C’est là qu’ils mettent en commun vidéos, images et sons à diffuser, et qu’ils se coordonnent afin de maximiser leur exposition sur la plate-forme chinoise. L’ISD a ainsi listé plus d’une centaine de canaux de ce type sur Telegram, application notoirement connue pour son absence quasi complète de modération.

    L’étude montre aussi l’éventail des stratégies mises au point par ces comptes d’extrême droite pour contourner la modération de TikTok, dont beaucoup sont déjà connues : l’utilisation de langage codé ou d’émoji spécifique (comme la boîte de jus de fruit, « juice » en anglais, qui par homophonie se rapproche de « jews » – « juifs »), l’intégration de mots-clés à l’orthographe volontairement altérée, ou encore le choix méticuleux d’une image d’appel – celle qui apparaît avant qu’on ne clique sur une vidéo – en apparence neutre, afin de masquer le propos réel du contenu.

    Le rapport détaille aussi comment l’utilisation de clips audio ou de musiques spécifiques, sans contenir d’éléments explicitement racistes ou haineux, peut servir de « clin d’œil », de référence. « Sur TikTok, une recherche sur une chanson écoutée par l’auteur de l’attentat de Christchurch alors qu’il conduisait après avoir tué 51 musulmans débouche sur 1 200 vidéos, prennent les auteurs en exemple. Parmi elles, sept vidéos sur dix célébraient l’attaque, son objectif ou le tueur, voire le recréaient dans un jeu vidéo. »

    (selon un rapport publié lundi 29 juillet par l’Institute for Strategic Dialogue (ISD) https://www.isdglobal.org/digital_dispatches/naztok-an-organized-neo-nazi-tiktok-network-is-getting-millions-of-views et révélé par le magazine spécialisé Wired https://www.wired.com/story/tiktok-nazi-content-moderation/.)

    #naztok #recrutement #propagande

  • « En même temps » : Show progressiste et État policier - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/07/27/en-meme-temps-show-progressiste-et-etat-policier/#comment-35436

    Ainsi, ce spectacle donne au monde l’image d’une France qui n’existe pas, qui respecterait les minorités, valoriserait les fêtes queer et vivrait dans l’insouciance. C’est une immense contrefaçon orwellienne.

    Ces JO ont été imposés à coups de matraques, d’expulsions de pauvres et d’exilé-es, d’étudiant-es délogé-es, de militarisation de l’espace. C’est un scandale environnemental, ce sont des mesures ultra-liberticides.

    Une telle cérémonie est parfaitement compatible avec l’État policier. Le libéralisme moral n’est pas contradictoire avec le néofascisme, il en est même l’écran de fumée. À l’heure où sont écrite ces lignes, des écologistes viennent d’ailleurs d’être mis en garde à vue pour avoir tenté une action de dénonciation des JO.

  • Les centres italiens pour migrants en Albanie sont prêts

    Symbole de la politique migratoire de Giorgia Meloni, le projet inquiète les habitants, mais est soutenu par l’Exécutif albanais.
    Des #préfabriqués gris protégés par des grilles métalliques prennent le soleil à côté des chalutiers qui mouillent dans l’Adriatique. Avec ses écriteaux en italien, le tout nouveau centre d’identification détonne dans le port de #Shëngjin, situé à 60 km au nord de Tirana. « Le centre est prêt à accueillir les migrants », assure Sander Marashi, le directeur du port. « Après leur débarquement, les personnes seront prises en charge par nos partenaires italiens. Dans ce centre, leurs données personnelles seront enregistrées et elles recevront une assistance médicale avant d’être acheminées vers le centre de #Gjadër. »

    Signé en novembre 2023, l’accord bilatéral d’une durée de cinq ans prévoit le transfert vers l’Albanie de migrants secourus en Méditerranée par les navires italiens. Une résidence albanaise « temporaire » pour des personnes « non vulnérables », le temps de traiter leur demande d’asile, avant un possible renvoi vers leur pays d’origine. Près de 36’000 personnes par an pourraient séjourner dans deux centres albanais, selon les termes de l’accord. Gérés par les autorités italiennes, ces centres devraient ouvrir au 1ᵉʳ août.

    Une dette envers l’Italie

    La transformation de Shëngjin en « hotspot » de la question migratoire inquiète la plupart des habitants. Avec son front de mer bordé de pins maritimes et ses plages de sable, la cité balnéaire fait figure de poumon économique de la région. Chaque été, elle attire des dizaines de milliers de touristes, notamment les Albanais du Kosovo et la diaspora suisse. Les restaurateurs sont largement opposés au projet, mais personne n’ose critiquer ouvertement les choix du premier ministre albanais.

    Soutien fidèle du projet de Meloni, Edi Rama a répété sa « fierté de pouvoir apporter notre aide » et mis en avant une « dette » albanaise envers l’Italie. Une référence à l’arrivée de l’autre côté de l’Adriatique de centaines de milliers de ses compatriotes fuyant la misère et le chaos politique qui ont suivi l’effondrement de la dictature stalinienne en 1991. L’évocation de ces années douloureuses fait mouche dans une société marquée par l’émigration.

    « Quand je vois les réfugiés aujourd’hui, ça me rappelle mes débuts en Italie en 93 », raconte Besnik Sulaj, 63 ans, qui tient un hôtel familial à quelques pas du port. « Des années difficiles : je ne connaissais pas la langue et je n’avais pas à manger, rien. Et des Italiens m’ont aidé. L’arrivée des réfugiés ne me dérange pas et je ne crains rien pour mon business. D’ailleurs, on accueille déjà des réfugiés afghans depuis des années. Le peuple albanais ne fait pas de divisions religieuses, et on n’est pas racistes. On accueille tous les types d’immigrés ! »

    Crainte de la population

    Le ton se fait moins optimiste dans le village de Gjadër, situé à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Depuis quelques semaines, le bruit des tractopelles résonne en continu, et des grilles et des barrières surveillées ont été installées le long de la rivière. C’est au milieu des champs de cette Albanie déshéritée que Giorgia Meloni esquisse un pan crucial de sa politique migratoire. Mais le centre de rétention pour migrants que la présidente du Conseil italien fait construire crispe les habitants de ce village aux maisons modestes et aux jardins vivriers.

    « Personne ne nous a demandé notre avis. L’État décide tout seul, et il se fiche de l’avis du peuple », s’agace Armando, 31 ans. « Mais qu’est-ce qu’on a à gagner avec ces camps ? Tout le village est inquiet. Notre premier ministre n’est pas capable de nous aider, mais il veut aider des Africains et des gens du monde entier. Mais l’Italie n’a pas de terrains pour faire ça chez elle ? Elle en a plein ! »

    Projet contesté

    Giorgia Meloni présente déjà comme un modèle cette externalisation de l’asile dans un pays non membre de l’Union européenne. Pourtant, le projet albanais de la cheffe d’extrême droite est contesté. De nombreuses questions techniques et juridiques sur sa faisabilité restent en suspens, et le coût de sa mise en œuvre pourrait dépasser les 620 millions de francs avancés par les autorités italiennes.

    À la tête du Parti socialiste albanais, Edi Rama est critiqué par la gauche européenne pour son appui aux projets de la droite radicale. Mais pour l’opposition locale, le premier ministre cherche surtout à faire oublier les accusations de collusion avec le crime organisé qui se multiplient contre son Exécutif. Récemment encore, des médias italiens présentaient l’Albanie comme un « narco-État ». « L’ensemble des institutions et des gens très proches du premier ministre sont impliqués dans le trafic de drogue », accuse Gjin Gjoni, le responsable du Parti démocratique de la région de Lezhë. « Les scandales s’accumulent, et c’est dans l’intérêt du gouvernement d’offrir tout ce qu’il peut aux partenaires étrangers pour assurer son maintien au pouvoir. »

    Des ONG et de nombreux experts ont affirmé que cette externalisation de l’asile en Albanie n’était pas conforme au droit européen. Mais plusieurs gouvernants brandissent déjà cet accord, afin de prôner un nouveau durcissement de la politique migratoire de l’UE.

    https://www.tdg.ch/albanie-les-centres-italiens-pour-migrants-sont-prets-378676069954

    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Italie

    –-
    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...
    https://seenthis.net/messages/1043873

    • En Albanie, les centres italiens de rétention de migrants n’ont pas l’adhésion du peuple

      L’Italie construit depuis quelques mois des centres de rétention de migrants en Albanie. Giorgia Meloni en a fait un #symbole de sa politique contre l’immigration. Mais sur place, une partie de la population n’apprécie pas la collaboration du pouvoir albanais avec l’extrême droite italienne.

      Signé en novembre 2023, un accord bilatéral d’une durée de cinq ans prévoit le transfert de l’autre côté de la mer Adriatique de migrants secourus en Méditerranée par les navires italiens, le temps de traiter leurs demandes d’asile, avant un possible renvoi vers leurs pays d’origine.

      Exploités par les autorités italiennes elles-mêmes, ces centres de rétention devraient accueillir 36’000 personnes par année. Cette « externalisation de l’asile » dans un pays non-membre de l’Union européenne est une première sur le continent.

      « Personne ne nous a demandé notre avis »

      Le gouvernement albanais soutient l’accord au nom d’une relation historique particulière avec l’Italie. Le Premier ministre #Edi_Rama, un néolibéral souvent décrit comme autoritaire, a mis en avant la « #dette » de son pays : dans les années 90, l’Italie a accueilli des centaines de milliers d’Albanais fuyant le chaos politique et la misère.

      Mais ce discours ne fait pas l’unanimité. Dans le modeste village de Gjadër, au milieu des champs du nord-ouest de l’Albanie, la construction de l’un de ces futurs camps irrite les habitants. « Personne ne nous a demandé notre avis », s’agace l’un d’eux dans l’émission Tout un monde. « L’Etat décide tout seul et se fiche de l’avis du peuple. Mais nous, qu’est-ce qu’on a à gagner avec ces #camps ? L’Italie a plein de terrains chez elle ! »

      « Cet accord, ça me fait surtout du mal pour les réfugiés »

      À 20km du village, le port de Shëngjin se prépare au transit de ces exilés. Des bâtiments préfabriqués gris protégés par des grilles métalliques ont déjà été installés à côté des chalutiers. Cette cité balnéaire, avec son front de mer bordé de pins maritimes et ses plages de sable, est un centre économique de la région. Les restaurateurs sont largement opposés au projet, mais personne ne critique ouvertement les choix du Premier ministre.

      « Quand je vois les réfugiés aujourd’hui, ça me rappelle ma vie quand je suis arrivé en Italie en 1993. Des années difficiles : je ne savais pas la langue, je n’avais pas à manger, rien. Des Italiens m’ont aidé », témoigne le gérant d’un hôtel proche du port.

      « Cet accord avec l’Italie, ça me fait surtout du mal pour les réfugiés. Mais ça ne va rien changer pour moi ni pour mon business », poursuit cet homme de 63 ans. « Le peuple albanais est le seul qui ne fait pas de divisions religieuses. On n’est pas racistes, on accueille tous les immigrés », ajoute-t-il.

      Perte de #souveraineté de l’Albanie

      Pour l’activiste Arlinda Lleshi, ces centres en Albanie ne sont que « pure #propagande_électorale ». « Ce serait évidemment plus facile et bien moins cher pour l’Italie de s’occuper de ces personnes sur son territoire », estime-t-elle.

      La jeune femme de 27 ans a notamment organisé des manifestations pour dénoncer la perte de souveraineté de son pays. « Pourquoi devrions-nous accepter que l’Albanie soit toujours un vassal des pays étrangers en faisant le jeu de responsables politiques qui veulent rester au pouvoir ? », lance-t-elle. « C’est un accord qui n’a pas de sens et dont nous, les Albanais, n’avons aucun intérêt à tirer ! »

      Critiques humanitaires

      À la tête du Parti socialiste albanais, Edi Rama est aussi critiqué par la gauche européenne pour son soutien à l’agenda de l’extrême droite italienne. Pour l’opposition, le Premier ministre cherche surtout à faire oublier les accusations de collusion avec le crime organisé qui se multiplient contre son administration et à consolider son pouvoir en donnant des gages à des partenaires étrangers.

      Selon de nombreux experts, cette politique de déportation des migrants ne respecte pas le droit international. Mais une quinzaine d’Etats membres de l’UE ont déjà proposé de multiplier ce type d’accord. En Suisse aussi, le Parlement a accepté en juin une motion du PLR qui souhaite qu’un tel « #accord_de_transit » soit conclu avec un pays tiers pour pouvoir y expulser les requérants d’asile érythréens déboutés.

      https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/en-albanie-les-centres-italiens-de-retention-de-migrants-n-ont-pas-l-adhesion-du

    • A Gjadër, in Albania, slitta l’apertura dei centri di detenzione dei migranti

      Reportage dai luoghi dove il governo italiano aveva assicurato l’apertura di hotspot e Cpr prima a fine maggio e poi a inizio agosto. I lavori, pur su turni sfiancanti, devono ancora terminare. I residenti intanto si interrogano sull’impatto su una comunità di 200 anime, che a volte è senz’acqua ed elettricità. Tra speranze di lavoro e disagio per il destino di migliaia di persone.

      Nella città costiera di Shëngjin, in Albania, la stagione estiva è nel pieno. I resort e gli hotel adagiati lungo la costa stanno infatti vivendo il picco. Il Rafaelo Resort, una delle strutture ricettive più grandi e lussuose della città, è zeppo di persone che frequentano bar, ristoranti, centri benessere.

      Il personale di sicurezza, ben visibile all’ingresso, è lì per garantire la sicurezza di tutti gli ospiti, compresi i rifugiati afghani che entrano ed escono dai cancelli del resort. Sono migliaia le persone che, in fuga dal regime dei Talebani, dall’agosto 2021, sono state ospitate temporaneamente nella struttura in attesa del rilascio dei visti per gli Stati Uniti.

      Questo spirito di ospitalità nell’accogliere i rifugiati afghani non sarà riservato, invece, per quelli che verranno portati dalle autorità italiane nel centro di prima accoglienza per migranti, compresi minori, donne e persone vulnerabili, all’interno del porto di Shëngjin, che funzionerà da hotspot. Lì i migranti saranno sottoposti alle procedure di screening prima di essere caricati su furgoni e rinchiusi nei centri di detenzione di Gjadër, a venti chilometri da Shëngjin.

      Da quando la presidente del Consiglio italiana Giorgia Meloni ha inaugurato l’hotspot il 5 giugno 2024, ai giornalisti e ai non addetti ai lavori è severamente vietato entrare nel porto per visitarlo. Un muro di sette metri cinge le strutture prefabbricate della struttura per nasconderlo agli occhi di turisti e residenti mentre le telecamere installate ai bordi controllano quello che succede lungo il perimetro esterno. L’hotspot all’interno del porto è circondato da edifici residenziali e da un grande luna park sul lato sinistro.

      Nelle scorse settimane, dopo gli annunci del governo italiano dell’imminente apertura, i titoli dei giornali si sono rincorsi con la notizia dell’apertura dell’hotspot il primo agosto, nonostante la costruzione dei centri di detenzione a Gjadër sia ancora lontana dall’essere terminata.

      “Pensate davvero che gli italiani porteranno i migranti ora in mezzo a tutti i turisti? Nessuno arriverà qui fino alla fine della stagione estiva”, dice Altin, nome di fantasia di un anziano seduto in un bar accanto al porto. Ha ricevuto questa informazione da un amico ingegnere che lavorava a Gjadër.

      “Ho sentito che stanno lavorando 24 ore su 24 per finire tutto in due o tre settimane. Le cabine sono situate nel porto di Shëngjin e hanno una capacità di 260 persone, ma chissà, forse questo accordo avrà lo stesso destino del piano Ruanda (del governo inglese, ndr)”, aggiunge.

      A fine maggio il ministero dell’Interno italiano ha pubblicato una gara d’appalto da 13,5 milioni di euro per il noleggio di un’unità navale in grado di coprire la distanza “da 15/20 miglia nautiche a Sud/Sud-Ovest dall’isola di Lampedusa, al porto di Shëngjin in Albania”, a partire da metà settembre 2024.

      “Un mio amico lavora vicino al porto -spiega un altro residente- e mi ha raccontato di una nave italiana ancorata lì, che sta misurando la distanza per trovare la rotta più adatta per le navi per far sbarcare i migranti”. Poi indica il Rafaelo Lake Resort, un hotel inaugurato a fine luglio, che dovrebbe ospitare il personale italiano e si trova un chilometro più a Sud del porto, insieme ad altri hotel vicino al lago Këndall.

      L’uomo ci accompagna in un vecchio negozio vicino al porto per presentarci un’anziana signora che ha dei conoscenti che lavorano proprio a Gjadër. “Lo sposo sta lavorando lì, sta installando telecamere e internet, ma che cos’altro sappiamo? Chi ci dice niente?”, sospira facendo eco alla frustrazione di molti nella comunità.

      Più tardi incontriamo Dorian Pali, avvocato e residente a Lezhë. Fa parte di un gruppo di attivisti che protesta contro l’accordo fin dal suo annuncio e ha espresso profonda preoccupazione per la privazione della libertà di tutti i migranti interessati dall’accordo. “Mi oppongo a questo accordo perché tutte le infrastrutture militari dovrebbero rimanere all’esercito e la base non può essere ceduta in questo modo per costruire centri di detenzione”, spiega.

      La base aerea di Gjadër, considerata uno dei siti militari più segreti al mondo, è stata infatti costruita su una collina brulla a venti chilometri da Shëngjin, nel Nord dell’Albania, durante l’era comunista. All’inizio degli anni Novanta la Cia la usava per svolgere missioni di spionaggio nelle ex Repubbliche federali di Jugoslavia. L’ultimo jet è decollato da Gjadër nel 2004 e la base, con la sua ricca storia, è rimasta in gran parte inutilizzata dall’esercito albanese.

      Per raggiungere Gjadër da Shëngjin è necessario noleggiare un’auto perché non ci sono mezzi pubblici. Prenotare un taxi costa circa venti euro per mezz’ora di viaggio. Quando ci avviciniamo alla strada dove si trova la base militare, all’orizzonte appaiono le strutture prefabbricate accatastate. Nonostante le temperature roventi, gli operai locali lavorano instancabilmente per terminare la costruzione. “Ci lavorano circa venti uomini di Gjadër”, dice un ragazzo che serve al bar del villaggio.

      Una guardia di sicurezza di stanza al cantiere di Gjadër, che ha chiesto di rimanere anonima, racconta di come i lavori siano andati a rilento a causa dei disaccordi dell’esercito albanese con il protocollo. “La costruzione non è iniziata ed è rimasta ferma per un mese perché l’esercito non ha dato il permesso, poi concesso dopo molte difficoltà”.

      In quest’area si stanno costruendo tre diverse strutture per i migranti in cui, secondo le promesse fatte dalla cooperativa sociale Medihospes, l’ente italiano che si è aggiudicato l’appalto da oltre 133 milioni di euro per gestire i centri, si svolgeranno numerose attività, laboratori, e sarà addirittura possibile guardare Sky e Dazn. La prima struttura, con 880 posti, dovrebbe ospitare i richiedenti asilo sottoposti alla procedura di frontiera, la cui detenzione dovrebbe durare al massimo 28 giorni. La seconda, con 144 posti, dovrebbe avere invece la funzione di Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr). La terza, con 20 posti, sarà di fatto un carcere e verrà utilizzato per l’applicazione di misure di custodia cautelare nei confronti di cittadini stranieri arrestati o detenuti.

      L’esodo delle giovani generazioni in cerca di migliori opportunità ha trasformato Gjadër, che ora sconta l’inquietante silenzio di una città fantasma. Le strade e i parchi sono vuoti, con solo qualche uomo che passeggia o si siede al bar dell’ingresso.

      “A volte esco per strada e questo silenzio mi fa venire i brividi. Una volta non era così, ma i giovani sono senza speranza e se ne vanno”, dice una signora che pulisce il tavolo in uno dei pochi bar della piccola cittadina. “Qui vivono solo 200 famiglie e la maggior parte degli abitanti rimasti sono anziani”, aggiunge Don Alberto Galimberti, parroco italiano che fa parte della missione cattolica di Blinisht e Gjadër.

      Per coloro che sono rimasti nella comunità l’attenzione si è spostata sui centri per i migranti, visti come un’opportunità di lavoro. Alcuni aspettano aggiornamenti da settimane. “Delle donne della sartoria mi hanno detto che quando i centri apriranno, gli italiani cercheranno operatori sanitari. Il compenso offerto è di circa 1.200 euro”, spiega la commessa del mercato vicino all’ingresso della città. Racconta che, saputo dell’apertura dei centri, si è precipitata dall’amministratore del villaggio per dare il suo nome insieme al marito per lavorare lì, ma non hanno ricevuto risposta e nessuno li ha informati sulle procedure di assunzione.

      Nelle scorse settimane sul sito di Medihospes, la “regina dell’accoglienza” in Italia con quasi 160 milioni di euro di fatturato nel 2023, sono apparse ben 379 posizioni lavorative aperte per i centri albanesi, tra cui mediatori, tecnici di laboratorio, medici, psicologi e assistenti sociali. Un esercito di persone ricercate anche tra i “locali”: gli annunci, infatti, sono scritti anche in albanese. Fa riflettere il fatto che la durata del contratto proposto sia di soli tre mesi.

      Gimi, un residente locale seduto al bar, condivide il suo punto di vista sull’accordo. “Non ho paura dei migranti che verranno a Gjadër. Perché? Perché avere paura? Noi stessi abbiamo cercato rifugio e siamo stati picchiati e tenuti in prigione”. I pochi abitanti del bar hanno espresso le loro preoccupazioni per la mancanza di elettricità e di acqua nel villaggio, che deve far fronte a carenze quotidiane. Tuttavia c’è un barlume di speranza: alcuni credono che gli operai che installano le linee idriche e fognarie nei centri italiani potrebbero giovare anche al villaggio e risolvere la carenza di elettricità e acqua. “Spero che il centro non apra le porte -aggiunge Gimi poco prima di andarsene dal bar-. Sono prigioni e spero che nessuno venga trattenuto lì”.

      https://altreconomia.it/a-gjader-in-albania-slitta-lapertura-dei-centri-di-detenzione-dei-migra

  • Fantôme de Kiev
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fant%C3%B4me_de_Kiev

    A l’Est rien de nouveau. On vend du rêve aux condamnés. On nous parle jamais de la souffrance des centaines des milliers de morts ni des vraies raisons de l’abandon de toute perspective humaine dans l’info. On nous sert des illusions, du spectacle.

    in girum imus nocte et consumimur igni comme dirait l’autre.


    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Manfred_von_Richthofen

    Notre héro fictif à nous s’appelle Manfred von Richthofen (né le 2 mai 1892 à Breslau et mort le 21 avril 1918 à Vaux-sur-Somme) . Il n’a rien du jeune assassin aérien en chair et en os qui a poursuivi les rêves de sa classe, cauchemars des classes et peuples exploités. Depuis cent ans son fantôme nous hante.

    Ils l’ont déterré. Il ne nous quittera plus.

    Retournons en Ukraine.

    Pilote ukrainien probablement fictif

    Le fantôme de Kiev (ukrainien : Привид Києва, Pryvyd Kyieva ; russe : Призрак Киева, Prizrak Kieva)[1], aussi appelé par son nom anglais Ghost of Kyiv[2], est le nom d’un hypothétique as de l’aviation ukrainien pilotant un MiG-29 qui aurait abattu six avions russes lors du premier jour de l’offensive de Kiev, le 24 février 2022[1],[3]. Les rumeurs entourant ses exploits auraient fait de lui un héros aux yeux de la population ukrainienne, même si elles relèvent vraisemblablement de légendes urbaines car rien n’atteste l’existence de ce pilote au-delà de la propagande de guerre et des réseaux sociaux[4].
    Fan art du fantôme de Kiev
    MiG-29 ukrainien en 2016.

    Le 24 février 2022, premier jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des vidéos commencent à circuler largement sur les réseaux sociaux montrant des avions de chasse dans le ciel de Kiev. Les images s’accompagnent de commentaires revendiquant qu’un seul pilote ukrainien aurait abattu plusieurs avions russes[5],[6]. L’homme, présenté comme pilotant un МіG-29 et surnommé le fantôme de Kiev par le public ukrainien, est crédité de six victoires aériennes au cours des 30 premières heures de l’invasion. Les six avions abattus seraient deux Su-35, deux Su-25, un Su-27 et un МіG-29[7],[8],[9], alors même que les MiG-29 des forces aériennes russes ne sont vraisemblablement pas engagés dans ce conflit. Ces performances feraient que, s’il existait, le fantôme de Kiev serait le premier as du XXIe siècle et compterait même parmi les « as en un jour »[10].

    Le ministère ukrainien de la Défense affirme initialement que, si les avions abattus sont confirmés, le fantôme de Kiev pourrait être l’un des dizaines de pilotes réservistes retournés d’urgence dans les forces armées ukrainiennes après l’invasion russe[11]. Dans un tweet, il qualifie le fantôme de Kiev de « vengeur volant »[12].

    La vraisemblance du récit est cependant remise en cause par le commandant en chef Valeri Zaloujny qui ne confirme que six avions russes abattus au total le premier jour des combats en Ukraine[3].

    Le 29 avril 2022, des sources ukrainiennes affirment que le fantôme de Kiev avait été tué et que son identité était le major Stepan Tarabalka[13],[14], mais cette information est démentie par la force aérienne ukrainienne[15],[2]. Cette dernière ajoute : « Le fantôme de Kiev est vivant et incarne une image collective des pilotes hautement qualifiés de la brigade d’aviation tactique défendant avec succès Kiev et sa région. » .

    L’existence même du Fantôme de Kiev en tant qu’individu ayant réellement existé demeure peu probable[2]. La même force aérienne d’Ukraine dément le lendemain toute existence du pilote en affirmant plutôt le rôle symbolique positif de l’image d’un combattant exceptionnel face à l’attaque russe de la capitale Ukrainienne[16].

    Le magazine français L’Express avance que la vidéo originellement diffusée serait tirée du jeu vidéo Digital Combat Simulator[17]. Le site de gaming Kotaku évoque également le jeu vidéo de simulation aérienne dans un article dédié à la scène devenue virale[18]. Newsweek conclut à l’usage du jeu Digital Combat Simulator puisque la vidéo YouTube originelle[19], reprise par les médias et les autorités ukrainiennes, en porte la mention[20].

    Le fantôme de Kiev semble avoir eu un important effet positif sur le moral des Ukrainiens[12], renforçant l’optimisme face à l’invasion russe. Bien que la création de la légende urbaine ne soit probablement pas délibérée[21], son histoire est partagée en masse par les Ukrainiens sur les réseaux sociaux avant d’être évoquée dans des médias officiels ukrainiens[12].

    Le site tchèque Reflex associe le Fantôme de Kiev à la légende urbaine Pérák, ce résistant mythique monté sur ressort dans le Prague de la Seconde Guerre mondiale[22].

    On nous traite comme les enfants. En temps de guerre une série de matchs de foot commerciaux nous est vendue comme conte d’été, Sommermärchen .
    https://de.m.wikipedia.org/w/index.php?title=Deutschland._Ein_Sommerm%C3%A4rchen&diffonly=true

    Nous en avons jamais eu assez quand nous étions enfants. On en est friands.

    Kinder brauchen Märchen
    https://izi.br.de/deutsch/publikation/televizion/25-2012-2/vom_Orde-Kinder_brauchen_Maerchen.pdf

    Pourtant les contes ne nous ont pas seulement fait du bien.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Grimms_M%C3%A4rchen

    Nach dem Zweiten Weltkrieg war in Westdeutschland die Meinung tonangebend, die Märchen der Brüder Grimm seien mitverantwortlich für die Gräueltaten der Nazis gewesen.[32] Der britische Major T. J. Leonard prüfte 1947 die Schulbücher der wilhelminischen Zeit und kam in seiner im selben Jahr erschienenen Schrift First steps in cruelty zu dem Schluss, die Grimmschen Märchen hätten bei den deutschen Kindern eine unbewusste Neigung zur Grausamkeit erzeugt.[33] In der amerikanischen Besatzungszone wurden die Kinder- und Hausmärchen aus den Schulen und Bibliotheken aussortiert und nach Übersee verschifft und in der britischen Besatzungszone wurde eine Zeit lang keine Lizenz für den Nachdruck ausgegeben.[34] Obwohl auch entgegengesetzte Meinungen geäußert wurden, unter anderem von Carl Zuckmayer,[35] beherrschten bis in die 1970er Jahre märchenkritische Stimmen den Diskurs. Einen allmählichen Umschwung brachte Bruno Bettelheims Veröffentlichung Kinder brauchen Märchen (1976), in der er aus psychoanalytischer Sicht die für Kinder tröstliche und bestärkende Wirkung der Grimmschen Märchen herausarbeitete.

    Les contes de fées ont un caractère ambigu. On y retrouve le Zeitgeist des éditions. Il fait bon ménage avec la propagande qui se sert des contes pour injecter ses messages dans le récit familial.

    Neuere Forschungen u. a. von Holger Ehrhardt, ehemaliger Inhaber der Brüder-Grimm-Stiftungsprofessur an der Universität Kassel, belegen jedoch, dass die Grimms mit den Märchen „Das von den Juden getötete Mägdlein“ oder „Der Judenstein“ antijüdische Klischees und Ritualmordlegenden als deutsches Volksgut transportiert und zur Volksweisheit überhöht haben. Bei „Der Jude im Dorn“ verschärften die beiden sogar noch die antijüdische Stigmatisierung in der Auflage von 1837 gegenüber der Erstausgabe von 1815. Auch „Rumpelstilzchen“ bedient antisemitische Stereotype.[36][37][38] So ist dessen Titelfigur Sinnbild der gestörten Beziehungen zwischen Juden und Nichtjuden, wobei antijüdische Überlieferungen darin verbreitet und verschärft werden. „In seiner Fremdheit und Diabolik verkörpert der Zwerg, dessen Name wie der des Teufels nicht genannt werden darf, den potenziell gefährlichen Außenseiter, den ›Anderen‹, der zwar mitten in der Gesellschaft, aber doch ganz anders lebt und der deshalb zur Projektionsfläche für die Ängste und (Selbst-)zuschreibungen“ der Angehörigen der Mehrheitsgesellschaft wird, die ihn als Bedrohung ansehen. Entsprechend der klassisch-antisemitischen Ritualmordlegende verlangt der Zwerg ein (christliches) Kind als Gegenleistung für seine magischen Dienste. In paradoxer Umkehrung wird am Ende nicht der König mit seiner Gier nach Reichtum, sondern mit Rumpelstilzchen der bedrohliche Helfer, der an sich verwerfliche Wünsche realisiert, der Missachtung und Vernichtung preisgegeben.[39]

    #guerre #propagande

  • L’histoire au service de la #guerre
    https://laviedesidees.fr/L-histoire-au-service-de-la-guerre

    Réécrite, instrumentalisée, défigurée jusqu’à l’abject dans les discours, sanctifiée par la religion, les médias et l’école, l’histoire en #Russie rend la guerre non seulement légitime, mais aussi moralement pure.

    #International #politique_de_mémoire #histoire #propagande
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240702_russie-2.pdf

  • Tapfere, kleine Soldatenfrau
    https://archive.org/details/tapfere-kleine-soldatenfrau-hans-wocke-otto-dobrindt-orchester


    Bientôt on reprendra cette chanson, vous allez voir.

    C’est la version bon marché de Ich weiß es wird einmal ein Wunder geschehn .

    https://www.notenmuseum.de/sammlung-u-musik-bis-ca-1960/top-schlager-deutsch/tapfere-kleine-soldatenfrau

    Titel: „Tapfere, kleine Soldatenfrau“
    Komponist: Karl Sträßer
    Texter: Karl Sträßer
    Verlag: Eduard Alert’s Musikverlage, Hoppegarten bei Berlin
    Erscheinungsjahr: 1941
    Druckerei: C. Paris, Berlin
    Graphiker: Keine Angabe
    Sammlungsnummer: 3004

    Der Text des Soldatenliedes drückt den Zeitgeist des 2. Weltkriegs aus:

    Als wir im August ausgezogen sind,
    da hast Du mich zum Sammelplatz gebracht.
    Du trugst auf Deinem Arm unser kleines Kind,
    und Du hast mich so fröhlich angelacht.
    Du sagtest unserem Jungen:
    „Schau, dort steht der Vater ja!“
    Und Du warst eine tapfere, kleine Frau,
    die ihren Liebsten scheiden sah.

    Refrain:

    Tapfere, kleine Soldatenfrau,
    warte nur bald kehren wir zurück.

    Tapfere, kleine Soldatenfrau,
    Du bist mein ganzes Glück.
    Tapfere, kleine Soldatenfrau,
    ich weiß wie so treu Du denkst an mich.
    Und so soll es immer sein
    und so denk’ ich ja auch
    Dein aus dem Felde von Herzen grüß ich Dich.

    Als Abschied ich nahm, da war der Garten bunt,
    viel Rosen waren rings umher erblüht.
    Du gabst mir einen Kuß und Dein roter Mund,
    der hat auch wie ein Röselein geglüht.
    Du drücktest mir die Hand so fest,
    da hab ich’s tief gespürt,
    daß mit Stolz in den Kampf Du mich ziehen läßt,
    den Freiheitskampf, den Deutschland führt.

    Refrain

    Heut bin ich so fern von Dir und unserm Haus,
    doch fühl ich Deine Grüße mit mir gehn.
    Ich rechne mir den Tag bis zum Urlaub aus
    werd dann Dich und die Kinder wiedersehn.
    Du stehst am Gartentore dann,
    wie schön ist doch die Welt,
    wenn die tapfere Frau ihren feldgrauen Mann
    in ihren Armen selig hält.

    Refrain

    Wenn siegreich der Krieg beendet ist dereinst,
    dann ziehen wir ins Städtchen mit Musik.
    Die Fahnen flattern froh.
    Und Du lachst und weinst,
    denn es ist unser schönster Augenblick.
    Du trägst dann zwar kein Ordensband,
    doch strahlt dann allerwärts als der herrlichste
    Stern im ganzen Land
    Dein tapferes gold’nes Frauenherz.

    Refrain

    Ich weiß es wird einmal ein Wunder geschehn - Zarah Leander
    https://www.youtube.com/watch?v=LFKM2VYDPjg

    De toute manière ce n’est pas grave car on s’habitue à tout.

    Davon geht die Welt nicht unter
    https://www.youtube.com/watch?v=s-tuVuNDiu4

    #guerre #propagande #musique

  • Réponse collective à une infamie : Sur l’accusation d’antisémitisme portée contre la France insoumise | Au Poste média libre & indépendant
    https://www.auposte.fr/reponse-collective-a-une-infamie-sur-laccusation-dantisemitisme-portee-contr

    Nous savons bien pourquoi cette offensive déchaînée est menée : la possibilité d’une arrivée de la gauche au pouvoir terrifie les représentants d’un ordre social, économique et idéologique. Il leur faut absolument briser l’alliance de gauche, disqualifier par une sorte de mise à mort politique l’une de ses forces les plus importantes et les plus combatives. Le Nouveau Front populaire engendre une profonde panique chez les tenants de l’ordre tel qu’il est. L’abject atteint donc des sommets.

    Emmanuel Macron, dans une fuite en avant face à l’incendie politique qu’il a allumé en pompier pyromane, y est allé de son couplet inacceptable sur l’association entre LFI et l’antisémitisme. Meyer Habib de son côté parle de la France insoumise comme du « parti le plus antisémite, pro-terroriste et pro-islamiste ». Comme Emmanuel Macron lui-même, qui rabaisse ici considérablement la fonction politique qu’il occupe, il ose brandir le nom de Léon Blum qui d’après lui se retournerait dans sa tombe. « Non, ce n’est pas le Front Populaire, c’est le Front Antisémite », déclare Habib. On a rarement vu un tel degré de calomnie. Et de retournement historique infâme : un mensonge et un abus éhonté de la référence au Front populaire de la part d’une droite et d’une extrême-droite violentes que les femmes et les hommes du Front populaire version 1936 auraient à n’en pas douter combattues de toute leur âme.

    L’accusation d’antisémitisme portée contre LFI est un outrage. Pour ce parti en général, et pour celles et ceux, juives, juifs, qui en sont membres, ou simplement soutiennent ses positions, votent pour cette organisation. C’est le cas de plusieurs parmi nous, qui n’en peuvent plus de se voir associés-es à cette injure infâme et d’être traîné-es dans la boue. Jean-Luc Mélenchon, qui subit au quotidien cette disqualification à nos yeux injuste et écœurante, a eu ces mots lors d’un meeting du 23 mai dernier : « le cœur saigne en pensant à ceux de nos compatriotes juifs qui sont de notre avis et qui subissent tous les outrages, jusque dans leur propre famille. Notre pensée se tourne vers eux, en solidarité humaine, totale, complète ».

    • Je pense qu’on n’est pas loin de perdre notre temps à « répondre » à l’accusation d’antisémitisme agitée frénétiquement et sans plus aucune retenue par la Macronie.

      Parce que ces réponses accréditent l’idée, grosso modo, que ces accusations seraient à vocation électorale, qu’il s’agirait réellement pour la Macronie de « piquer » des voix à la gauche.

      Sauf que je ne vois pas trop comment ces outrances seraient réellement performatives. Comment elles pourraient réellement avoir un impact sur le vote autrement que de manière très marginale (les neuneus qui se croyaient de gauche tout en trouvant que la gauche est extrémiste, ça fait belle lurette qu’ils votent LaRem.)

      Je pense que fondamentalement, le but de la manœuvre n’est pas immédiatement électoral. Le but est principalement de préparer le ralliement avec RN après l’élection, voire au second tour. Parce que l’hypothèse la plus crédible, c’est qu’on reconduise une Assemblée sans majorité absolue (juste un RN très fort, et une Macronie affaiblie). Ou bien un RN avec une majorité absolue (j’en doute). Ou bien, soyons fous, une gauche qui arrive en tête, mais sans majorité absolue (donc la situation 1 : trois blocs et pas de majorité absolue).

      De fait, la Macronie devra forcément s’allier à quelqu’un pour trouver des majorités de vote. Et je pense que ces accusations hystériques d’antisémitisme, uniquement adressées à la gauche, c’est dans le but de préparer le ralliement à l’extrême-droite, et interdire toute possibilité d’un accord avec la gauche.

      Sinon, si la Macronie arrive à pas trop mal s’en tirer, une coalition avec les socialistes de droite, et là encore l’accusation d’antisémitisme sert à justifier les futures trahisons. Mais là encore, ça n’a pas pour but de convaincre les électeurs au moment de glisser le bulletin dans l’urne : c’est une préparation de l’« après ».

      Bref ne pas trop perdre de temps avec une argumentation sur le fait que c’est un argument « faux ». Le but, comme dans toutes les inversions de valeurs et de langage que nous sert la Macronie depuis 7 ans, c’est le ralliement du bloc bourgeois à l’extrême-droite identitaire. Comme dans tout ce qu’ils font : la destruction du langage comme alibi. Discuter du fond est une perte de temps.

    • Je pense au contraire que c’est fondamental : cette accusation est de nature à faire reculer les électeurs républicains pas de gauche… et on va vachement avoir besoin d’eux.

      Tu sous-estimes gravement sa place comme argument ni-ni.

      Et comme méthode préfasciste de criminalisation des idées de gauche.

      Mon père et ses potes de droite historique ont décidé de faire barrage, parce que pour eux, le fascisme, c’est un concept qui leur parle encore, c’est une réalité qu’ils ont vécu. C’est pour cela qu’on ne peut pas réellement leur faire avaler que Bardella, il est mignon, il est gentil.

      Mais si on leur fait avaler qu’on est des antisémites, on les perd.

    • Sinon, double effet Kisscool : on ne parle plus de Gaza que de manière secondaire, et systématiquement sous le prise de l’imputation (avérée ou qu’on réfute) de l’antisémitisme de gauche.

      LFI avait réussi à mettre Gaza dans la campagne, désormais c’est plié on ne parle plus que d’antisémitisme. (Vu une interview d’Alain Gresh sur Regards à propos de la Palestine, l’interviouweur avait absolument tenu à terminer la discussion en balançant que la gauche était « à poil sur la question de l’antisémitisme » – alors que le sujet de l’invitation était le bouquin d’Alain sur la Palestine et le massacre à Gaza). L’ami Davduf multiplie les « débats » entre Simon Assoun et Arié Alimi, apparemment on est censés se passionner pour les discussions entre Tsedek et Golem (je dis pas que c’est pas intéressant, mais il y a un génocide en ce moment, et on ne parle plus que de savoir si LFI sont antisémites).

    • @monolecte Ce sur quoi on est d’accord en revanche, c’est que le but est bien de préparer (dès maintenant) le futur ralliement officiel de la Macronie au RN.

      Par contre je comprends ton père et ses potes, mais je pense qu’on est déjà malheureusement dans l’anecdotique. Les gens de droite (et notamment les gens de droite du sud), ils sont déjà prêts à voter RN au second tour, et en tout cas à s’abstenir. Les électeurs de droite prêts à voter à gauche pour « faire barrage », hum…

      (Je t’avoue que je vais même pas te faire de la sociologie des familles, parce que je préfère rigoureusement éviter le sujet avec ma propre famille…)

    • D’accord avec Arno. La droite est dans le classique « plutôt Hitler que Blum ». L’antisémitisme est superflu pour l’élection, c’est à la rigueur la cerise sur le gâteau, mais rien de plus.
      D’ailleurs, j’ai appris en famille que LFI est l’équivalent fonctionnel du NKVD. Un tel niveau de stupidité implique un vote RN au second tour, l’abstention au mieux.
      On a beaucoup glosé sur la stupidité de la macronie, mais leur électorat est à leur image (plutôt l’inverse en fait), incapable de réfléchir 5 minutes et dénué de tout sens moral. Ce sont les mêmes passions tristes et sales de la bourgeoisie de 1936.

    • Etre juif et de gauche dans la France qui implose. Second débat.
      Simon Assoun, porte-parole du collectif juif décolonial Tsedek, et Arié Alimi, auteur de Juif, français, de gauche… dans le désordre (La Découverte) ont tenu parole. Après un premier débat Au Poste, le 6 mai dernier, qui a vu se confronter leurs points de vue, les voilà de retour — comme promis. Et cette fois, en public.
      par David Dufresne et Euryale
      17 juin 2024
      https://www.auposte.fr/etre-juif-et-de-gauche-dans-la-france-qui-implose-second-debat

    • Rosenstraße
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rosenstra%C3%9Fe


      Alors si je vous comprends bien, après les élections je serai de nouveau le bienvenu en France quand je me déguiserai en réincarnation de la bienfaisance allemande genre « c’est notre général qui a empêche la déstruction de la ville lumière contre l’ordre du Führer »,

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dietrich_von_Choltitz

      ... puis « le peuple allemand s’est opposé contre l’assassinat des juifs dans la Rosenstraße mais n’a rien pu faire contre les méchants Gestapos », et « là il va falloir rendre sa dignité aux peuples europeens (sauf aux Russes incultes) et se libérer des muselmans trop envahissants ... ».


      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mouvance_identitaire

      Vive l’Europe, quel bel avenir sous le régime des von der Leyen !

      Au fond on aime bien le crypto-fascisme, c’est tellement comfortable. Il permet de se réclamer de tout ce qui est bon et valeureux y compris le militantisme philosemite sans limites ni compromis.

      #antisemitisme #wtf #pop24

    • Tribunes et contre-tribunes.

      Arié Alimi et Vincent Lemire : « L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable, mais il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/06/20/arie-alimi-et-vincent-lemire-l-antisemitisme-de-gauche-connait-une-resurgenc

      Il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste, utilisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du Rassemblement national, affirment l’avocat et l’historien, dans une tribune au « Monde ».

      « Une partie de la gauche radicale a disséminé un antisémitisme virulent et subverti les valeurs qu’elle prétend défendre »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/06/21/une-partie-de-la-gauche-radicale-a-dissemine-un-antisemitisme-virulent-et-su

      Une cinquantaine d’intellectuels et universitaires, parmi lesquels Michelle Perrot, Pascal Ory, Judith Lyon-Caen ou Christophe Prochasson, s’inquiètent de la montée de l’antisémitisme depuis le 7 octobre et de sa diffusion dans les universités.

    • Le Monde dans ses œuvres : deux tribunes qui font mine de s’opposer, mais partent toutes deux du principe que la gauche politique diffuse volontairement l’antisémitisme. La première dénonce l’antisémitisme sans donner d’exemples de ce dont elle parle (elle se contente de reprendre un chiffrage du CRIF), et la seconde donne une liste basée sur la confusion entre israéliens et juifs (ce qu’elle prétend dénoncer en début de paragraphe). Et cela en pleine tourmente après le viol d’une gamine que la doxa médiatique a décidé d’instrumentaliser contre la gauche.

      La tribune Alimi/Lemire se conclut par « une inspiration » : un bel exemple de vivre-ensemble israélien pour contrer l’extrême-droite en 2021 (on ne va pas dire que c’est un échec, on va dire que ça n’a pas marché). Alors défendre la gauche en disant qu’elle fait de l’antisémitisme pour plaire aux électeurs arabes, pour finalement inviter à s’inspirer d’Israël, je ne sais pas où on va.

      Le Monde n’irait pas demander son avis à Simon Assoun.

      –----

      Chez Libé, pas plus original, on va aussi chercher Golem pour lier « la gauche » au viol d’une gamine : Rassemblement contre l’antisémitisme  : à Paris, des manifestants juifs déçus par la gauche
      https://www.liberation.fr/societe/rassemblement-contre-lantisemitisme-a-paris-des-manifestants-juifs-decus-

      Libé n’irait pas demander son avis à Tsedek. La seule mention récente de Tsedek dans Libé, c’est un coup de pelle en passant du très « diplomate » Haïm Korsia :
      https://www.liberation.fr/portraits/haim-korsia-a-la-vie-20240611_WHPFIDXYCRBZ7F4SMX667PS4EI

      De Tsedek ! collectif juif décolonial favorable à « une Palestine libre de la mer au Jourdain », il dit que « si la Torah nous enseigne de ne pas faire “des clans et des clans”, force est de constater que chacun a ses idiots utiles ». Le rabbin est un diplomate.

    • Face aux accusations d’antisémitisme : une réponse collective
      https://www.humanite.fr/en-debat/antisemitisme/face-aux-accusations-dantisemitisme-une-reponse-collective

      Il répand tout d’abord des contre-vérités qui ont été largement démontrées comme telles, par exemple sur cette « étudiante juive empêchée d’entrer dans un amphithéâtre ». Et pourtant, cet aspect n’est pas même le plus grave dans ce texte. L’axe de son argumentaire est qu’il n’y aurait pas de génocide à Gaza et qu’en nommant ainsi l’abominable qui s’y produit, la « gauche radicale » alimenterait l’antisémitisme. Il y a tant de lourdes erreurs mais aussi de fautes morales dans cette accusation. Est évoqué « l’amalgame entre les juifs et Israël ou entre les Israéliens » ; en réalité c’est bien cette tribune qui fait cet amalgame et le nourrit : la gauche ici condamnée n’a jamais fait cela. Les signataires reprennent purement et simplement l’accusation d’antisémitisme adressée au moins depuis les années 1960 à toute critique de la politique coloniale israélienne. Les juives et juifs ne sont en rien assimilables à Israël ; partout dans le monde ont lieu des manifestations pour exprimer avec force « Pas en notre nom ! » En Israël même, des rassemblements et marches considérables demandent l’arrêt des massacres.

      Ludivine Bantigny indique le le Monde n’a pas daigné publier cette tribune :
      https://x.com/LBantigny/status/1806218354719400047

      Plus de 80 chercheuses et chercheurs, juristes, artistes, écrivain-es (dont une prix Nobel de littérature) répondant de manière précise et documentée. Et nous recevons du Monde une réponse-type sur un manque de place. Ça serait comique si la situation n’était pas tragique.

    • Quand on fait comme si ça n’existait pas, la réalité finit par vous péter à la figure :

      *Tweets antisémites : La France insoumise retire l’investiture à Reda Belkadi dans la circonscription de Blois*
      https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/tweets-antisemites-la-france-insoumise-retire-l-investiture-a-r

      La France insoumise s’en explique dans un communiqué de presse : « Le comité électoral de La France insoumise a été informé ce jour de tweets à caractère antisémite publiés il y a six ans par un candidat investi aux élections législatives. Après vérification, il constate que ce candidat a en effet violé la charte d’engagement signée par l’ensemble des candidats investis par La France insoumise (...)

      (vous pourrez aussi lire dans cet article les “excuses” du gars si ça vous dit… c’est la faute à la jeunesse déboussolée)

      Moi je suis dans la 3eme circo, pas dans la première, donc j’ai encore un candidat, mais bon… tu sens l’organisation qui est vraiment au top.

    • Merci @sombre ; threadreaders a des règles aléatoires, parfois ça marche, parfois pas.

      Rien de spécialement « débridé », au contraire de la « haine antijuive ». Aucune mention de l’islamophobie non plus, qui est pourtant au moins aussi débridée, et beaucoup plus invisibilisée, y compris à gauche dans la liste Glucksmann qui a eu les suffrages des auteurs .

      Ah. Ce serait donc du campiste. Arié Alimi ne s’exprimerait que par campisme primaire. Dans un moment aussi important, à la façon du premier Ruffin venu, il se permettrait de faire du campisme ? Même Jadot semble avoir compris l’importance du moment. Mais là, désormais, ça touche les alliés supposément les plus raisonnables. Comme sur Mastodon, où tu as des crétins qui ne se rendent pas compte qu’ils agissent comme des forceurs particulièrement obtus, quand dans un fil, ils persévèrent à dire « mais pourquoi mélanchon y se met pas en retrait, et pourquoi y faudrait pas le dire, et pourquoi vouzêtes pas d’accord avec moi, et cépapareil, lui on peut lui taper dessus, cépagrave, yfaupafaire de compromis avec lui ».

      N’empêche que je note que les expressions d’antisémitisme crasse, quand elles existent, sont condamnées, à gauche. Comme d’ailleurs le fait de battre sa femme. On peut toujours faire la fine bouche, et dire que ça n’a pas été assez rapide, qu’on n’y a pas passé assez de temps, revenir 100 fois dessus en disant que ces condamnations sont hypocrites. Le fait est qu’une sorte de cordon sanitaire existe. Et comme le dit Michel Dreyfus, l’antisémitisme, le racisme ou la culture du viol, c’est sans doute présent, évidemment, hélas, mais ça ne constitue pas le socle idéologique du progressisme et des mouvements qui lui sont liés, et ce socle est plutôt officiellement en lutte contre ces différents fléaux.

      Donc les faux alliés, il faut les tolérer, mais ils sont lourds, et parfois, on se demande s’ils ont un tant soit peu de sens du moment.

  • Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur » - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Bombardements-israeliens-a-Rafah-les-JT-plaident

    Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.

    #génocide (traitement médiatique d’un) #propagande_sioniste

  • Quand le brevet sert la soupe au SNU
    https://www.cafepedagogique.net/2024/06/03/quand-le-brevet-sert-la-soupe-au-snu

    On rappellera que l’EMC est un matière censée nourrir l’esprit critique. Aussi faut-il scruter de près le questionnement sur les documents pour comprendre le cheminement intellectuel demandé à l’élève. Force est de constater que c’est assez simple ici puisqu’il s’agit de procéder en deux temps :

    – S’assurer que l’élève a bien saisi les informations des documents publicitaires

    – Lui demander de mobiliser ces informations pour faire la promotion du SNU auprès de ses camarades.

    C’est simple, concis, et franc du collier.

    On nous rétorquera sans doute que le gouvernement n’est nullement responsable de la confection des sujets, trop occupé à batailler pour faire accepter l’inique réforme des groupes de niveau/besoins/niveau. Et qu’il faut donc plutôt pointer la responsabilité de collègues et de l’Inspection. C’est sans doute vrai, et même pire tant cela reflète la toxicité d’une chaîne de loyauté fabriquée sur la base d’une soumission aveugle à l’autorité et d’autocensure face à la possibilité – même minime- de la critique.

    Il est donc permis de se demander comment enseigner l’esprit critique à des élèves si l’on est soi-même saisi d’effroi à la simple idée d’introduire une pincée de nuances et un soupçon de distance dans l’analyse de documents. Ce n’était pourtant pas impossible à faire comme le montre cette proposition de sujet alternatif élaboré par nos soins.

    • 4) Expliquez pourquoi toutes les activités menées permettent de développer l’engagement citoyen.

      5) Vous souhaitez faire une présentation en cours d’Enseignement Moral et Civique sur la Défense nationale. Expliquez à vos camarades les conditions pour participer au SNU, les activités proposées et les objectifs de ce séjour de cohésion.

    • Les parti pris sont de compagnie pour le deuxième sujet aussi, la, pour appeler l’événement historique par son nom de propagande occidentale, « chute du mur de Berlin ».
      Les notions sur lesquelles on interroge les enfants et leur présentation comme allant de soi n’incitent pas à des réponses nuancées et critiques mais à des phrases qui recrachent les formules vides de sens apprises par coeur.
      « RDA régime autoritaire », « liberté retrouvée par les Allemands de l’Ouest », « conséquences pour les Allemands », etc.
      Je n’entre pas dans le détail de la question.

      #France #pédagogie #propagande

    • Militarisation de l’enseignement et répression syndicale :

      https://www.blast-info.fr/articles/2024/brest-plainte-de-darmanin-contre-un-syndicaliste-de-sud-solidaire-educati

      C’est un tract du syndicat Sud Solidaire éducation du Finistère qui remonte au 12 octobre 2023.

      Après les attentats de 2015, un protocole avait été signé entre le Ministère de l’Éducation et celui de la Défense, portant sur la création de « classes de défense et de sécurité globale ». L’objectif affiché était de renforcer l’idée de communauté nationale. Il s’agissait surtout de surfer sur la vague d’empathie pour les policiers après le Bataclan pour faire aimer les uniformes à nos enfants et entrer des gendarmes, des pompiers, des soldats ou des gardiens de prison dans nos collèges et lycées.