• Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/14/covid-19-hongkong-interdit-aux-passagers-de-plus-de-150-pays-de-transiter-pa

    Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit. Entrer à Hongkong restera en revanche possible pour les personnes provenant de ces pays jugés à « haut risque », à condition qu’elles soient vaccinées et moyennant vingt et un jours de quarantaine.Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international. Les passagers aériens en provenance de 153 pays ne pourront plus transiter par la région administrative spéciale chinoise, afin de prévenir la propagation du Covid-19, a annoncé, vendredi 14 janvier, l’aéroport de la ville. Cette suspension, qui concerne tous les pays classés à « haut risque » sanitaire par les autorités hongkongaises, prendra effet dimanche pour une durée d’un mois. Elle vise à « contrôler la propagation du très contagieux variant Omicron du Covid-19 », a précisé l’aéroport sur son site Internet. Hongkong interdit déjà l’accès à son territoire, depuis le 8 janvier, à tout passager ayant séjourné plus de deux heures au cours des vingt et un derniers jours dans huit pays (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Pakistan, Philippines, Royaume-Uni).
    Le transit par l’aéroport de Hongkong sera désormais impossible pour les personnes provenant de tous les autres pays jugés à « haut risque ». Si les correspondances sont donc proscrites pour ces voyageurs, entrer à Hongkong, en revanche, restera possible pour eux à condition qu’ils soient vaccinés et moyennant vingt et un jours de quarantaine. Avec la Chine continentale, Hongkong est l’un des derniers endroits du monde à s’accrocher à la stratégie de « zéro Covid », consistant à éviter à tout prix la propagation du coronavirus sur son territoire et en une politique draconienne d’isolement des malades et de leurs contacts. Cette stratégie a permis à la ville de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 décès depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Les autorités sont sur le pied de guerre depuis l’apparition d’un petit foyer de contaminations locales dues au variant Omicron dans un restaurant, qui a déclenché des campagnes de tests massives, un traçage effréné des cas contacts, la fermeture des bars, installations sportives, écoles, cinémas et musées et un couvre-feu pour les restaurants à partir de 18 heures.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#chine#australie#canada#etats-Unis#france#inde#pakistan#philippines#royaume-Uni#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#propagation#isolement

  • « Ne pas pouvoir rentrer dans son pays est inadmissible » : les expatriés français coincés à l’étranger se sentent « abandonnés »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/02/18/ne-pas-pouvoir-rentrer-dans-son-pays-est-inadmissible-les-expatries-francais

    Afin de freiner la propagation du coronavirus et de ses variants, la France a décidé, le 29 janvier, de modifier ses règles aux frontières. Ainsi, depuis près de trois semaines, les voyageurs en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne (UE) sont interdits d’entrée sur le territoire, « sauf motif impérieux ». Une mesure qui concerne aussi les Français résidant à l’étranger hors UE – soit plus d’un million de personnes, selon le ministère des affaires étrangères, qui s’appuie sur le registre des Français établis hors de France. Ce chiffre est cependant sous-estimé car l’inscription à ce registre n’est pas obligatoire. Pour beaucoup d’expatriés, la pilule est difficile à avaler. Sur les quelque 150 témoignages recueillis par Le Monde, l’immense majorité dénonce des restrictions « indignes » et « scandaleuses ». « Ne pas pouvoir rentrer dans son pays d’origine est tout simplement inadmissible », s’offusque François, 52 ans, depuis la Turquie.
    Une minorité trouve, néanmoins, cette décision « compréhensible », quoique « radicale ». « Un test PCR au départ et à l’arrivée et une quatorzaine stricte pourraient faire l’affaire », estime Ness, qui vit en Californie. Au-delà du sentiment d’être des « citoyens de seconde zone », tous s’inquiètent d’une liste de « motifs impérieux » qu’ils jugent trop restrictive. Sont pris en compte, notamment :
    le décès d’un membre de la famille en ligne directe (grands-parents, parents, enfants, frères et sœurs) ; la visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, pour les membres de la famille en ligne directe ;
    la garde d’enfants par le parent investi de l’autorité parentale ou dont le droit de garde est reconnu par une décision de justice ;
    l’assistance à une personne âgée, malade ou handicapée n’ayant pas d’autre soutien ;
    une convocation par une autorité judiciaire ou administrative ;
    une urgence médicale vitale pour l’expatrié ;
    l’impossibilité légale ou économique de rester sur le territoire.
    Certaines personnes, qui se considèrent pourtant dans une situation d’urgence, estiment que celle-ci n’est pas reconnue. C’est le cas de Jérôme et Kareen qui résident à Tananarive, à Madagascar, depuis 2014. Le couple attend un enfant dont la naissance est prévue fin avril. « Angoissé » et « dans le flou total ». Pour eux, les circonstances sont d’autant plus compliquées que les billets d’avion ne sont plus en vente libre : il faut passer par l’ambassade et s’inscrire sur une liste d’attente. « Nul ne peut être privé d’entrer sur le territoire de l’Etat dont il est ressortissant » Face à cette « discrimination inédite, contraire au droit constitutionnel », Me Pierre Ciric, avocat expatrié à New York, a saisi le Conseil d’Etat. « Les ressortissants français, contrairement aux étrangers, ont seuls un droit “général et absolu” à entrer, séjourner et demeurer sur le territoire métropolitain. (…) La France a aussi adhéré à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui a rappelé que “nul ne peut être privé d’entrer sur le territoire de l’Etat dont il est ressortissant” », écrit-il dans une tribune publiée dans Le Figaro.Un collectif de Français de l’étranger proches de Xavier Bertrand (président de la région des Hauts-de-France) dénonce une mesure « injuste » :« Qu’est-ce qui justifie une telle décision, alors que n’importe quel ressortissant (…) de l’Union européenne peut entrer sur le territoire national sur présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures ? » Lauréline Fontaine, professeure de droit public et constitutionnel à la Sorbonne Nouvelle (Paris-III), estime, pour sa part, que les arguments d’inconstitutionnalité ne tiennent pas dans ce cas précis. Elle explique :« Certes, la liberté d’aller et venir a été consacrée par le Conseil d’Etat et par le Conseil constitutionnel. Cependant, en droit, aucune liberté n’est consacrée de manière absolue. Les Etats ont toujours la possibilité d’apporter des restrictions pour motif d’ordre public – pour protéger la santé publique, par exemple. » Autrement dit, on peut donc dans le même temps reconnaître qu’il y a une atteinte à une liberté fondamentale et que les restrictions apportées à cette liberté sont légales. Le Conseil d’Etat, saisi par Me Ciric, devra se prononcer d’ici à un mois au maximum.« La liste des motifs impérieux mise en ligne sur le site du ministère de l’intérieur est une liste indicative ». Pour les Français concernés, la situation est d’autant plus floue que, sur le terrain, les nouvelles règles sont soumises à interprétation, selon Anne Genetet, députée (La République en marche) de la 11e circonscription des Français établis hors de France (Europe de l’Est, Asie, Océanie). « La liste des motifs impérieux mise en ligne sur le site du ministère de l’intérieur est une liste “indicative”, c’est écrit noir sur blanc. On a l’impression d’un arrêté extrêmement rigide alors que ce n’est pas le cas », assure l’élue. Et d’ajouter : « Il est de la responsabilité de chacun de voir si le motif qui l’amène à voyager vers la France est impérieux ou non, l’objectif étant d’éviter au maximum les risques de propagation du virus. » Selon Anne Genetet, l’interprétation de cette règle repose sur « la compagnie aérienne au départ et la police aux frontières à l’arrivée ». « Elles doivent prendre en compte des motifs non précisés dans la liste fournie par le gouvernement », explique-t-elle. « Mais quelles sont les instructions qui ont été données des deux côtés ? Comment évaluent-elles les motifs impérieux ? La réponse n’est pas claire », concède l’élue.La députée de la majorité tient, toutefois, à rassurer : « Un Français qui a été admis par la compagnie aérienne au départ de son vol ne sera pas refoulé une fois arrivé sur le territoire national. Le quai d’Orsay me l’a assuré. » La véritable responsabilité de ces contrôles reposerait donc sur les compagnies aériennes. Or, selon plusieurs témoignages recueillis par Le Monde, à leur arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, des expatriés en provenance d’Ouganda, du Canada ou encore des Etats-Unis n’ont eu à faire part, à aucun moment, des « motifs impérieux » justifiant leur voyage.

    #Covid-19#migrant#migration#france#expatrie#sante#retour#circulation#restrictionsanitaire#propagation

  • Dans le Jura, frappé par le Covid-19 : « On n’a jamais décroché depuis la fin octobre »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/08/dans-le-jura-frappe-par-le-covid-19-on-n-a-jamais-decroche-depuis-la-fin-oct

    « La question n’est pas la transgression des règles – les Jurassiens les suivent assez bien –, mais le sentiment d’être à l’abri dans des villages ruraux et chez les personnes âgées », analyse David Philot, le préfet du Jura, qui n’a eu de cesse de mettre en garde contre ce « sentiment de protection naturelle ». Dans le collimateur aussi, les pauses déjeuner ou café, les galettes des rois dans des salles non aérées, propices à la circulation du virus.
    Autre phénomène, plus spécifique au département, les milliers de passages quotidiens par la frontière entre France et Suisse. « Nous comptons environ 7 000 travailleurs frontaliers, dont près des deux tiers dans l’arrondissement de Saint-Claude. Les mouvements se font dans les deux sens : les Français qui vont travailler en Suisse, et les Suisses qui viennent faire leurs courses ou se loger en France », explique la sous-préfète, »
    Présente au poste-frontière de La Cure, mardi 2 février, elle assiste à la mise en place des contrôles renforcés par la gendarmerie et la douane. Hormis ces frontaliers et les résidents dans la bande des trente kilomètres autour de leur domicile, tous les autres voyageurs sont tenus de présenter un certificat de test PCR de moins de soixante-douze heures – une « bêtise », selon Didier-Pier Florentin, car « vous pouvez changer de statut virologique en vingt-quatre heures ». En début de matinée comme en fin d’après-midi, la file de véhicules est incessante et les contrôles aléatoires – de nombreux véhicules y échappent – ralentissent le mouvement. « 90 % des passages, environ 5 000 mouvements quotidiens, sont des “pendulaires”, des gens qui résident et travaillent de part et d’autre de la frontière », assure le commandant Hugues Berbon, de la gendarmerie.
    Si cette réalité économique et sociale est inscrite dans les gènes du Haut-Jura, certains évoquent quand même « le danger suisse ». En effet, les taux d’incidence (en date du 5 février) y restent très élevés, notamment dans le canton de Genève (354) et dans le Jura suisse (372). La part importante qu’a prise le variant anglais dans les cas de contamination en Suisse préoccupe fortement. « C’est le motif principal d’inquiétude. Ce variant, plus contagieux, peut changer la donne », avance Pierre Pribile.
    Vacanciers, frontaliers, personnes âgées… autant de données qui, combinées, peuvent expliquer la circulation intense du virus dans le département. Le froid aussi, qui pousse les gens à se retrouver les uns chez les autres, plutôt qu’à l’extérieur. Résultat, la pression ne se relâche pas sur le Jura. Et l’hôpital de Lons-le-Saunier, la préfecture qui compte 17 400 habitants, n’a jamais connu le moindre répit.

    #Covid-19#migrant#migration#france#suisse#travailleurmigrant#frontiere#zonetransfrontaliere#sante#propagation#incidence#variant#tourisme

  • Coronavirus live: national lockdown ruled out in France; international travel ’biggest factor in death rate’ | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/live/2021/feb/04/coronavirus-live-news-canada-has-secured-nearly-10-vaccine-doses-per-pe
    https://i.guim.co.uk/img/media/d8e51bc83c0ea7f2682f5be85bce2a052b36e824/0_359_3732_2238/master/3732.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Study: international travel biggest factor in death rate. Early restrictions on international travel might have made a difference in the spread of pandemic in western Europe, including the UK, a new study has found. Restrictions on international travel had the greatest impact on death rates, according to a study from the University of Aberdeen. It compared the 37 countries most severely affected by the first wave of the pandemic and looked into a range of factors that could have affected transmission including international arrivals, population density, the percentage of people living in urban areas, age, average body mass index and smoking prevalence. They found a million international arrivals was associated with a 3.4% increase in Covid-19 deaths during the first wave of the pandemic.
    One of the study’s authors Tiberiu Pana, said:Our assessment of available data indicates that very early restrictions on international travel might have made a difference in the spread of pandemic in western Europe, including the UK. These findings are particularly important as the world looks to control future waves and strains of the Covid-19 pandemic and prevent related deaths. It comes as the UK government faces criticism for delays in implementing plans to quarantine international arrivals.The head of one of the UK’s biggest airport hotel chains, Best Western, said his company had been “kept in the dark” over the government’s plan to quarantine international arrivals.The chief executive, Rob Paterson, said the chain had made multiple offers to help with the isolation plans, first announced by ministers in mid-January, but “simply haven’t heard anything”.
    He said:Other than very broad information about what timings they’re thinking about and who is handling it we haven’t had any discussions at all.
    We have connections in Singapore and Australia and New Zealand who are doing this, that we could learn from and easily get on the phone and offer their support. We’re just surprised that we haven’t heard anything.”

    #Covid-19#migrant#migration#circulation#frontiere#voyageaerien#propagation

  • Les déplacements vers l’outre-mer strictement limités
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/30/les-deplacements-vers-l-outre-mer-strictement-limites_6068204_823448.html

    Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé vendredi 29 janvier que tous les déplacements à destination ou en provenance des outre-mer seront soumis, à partir du dimanche 31 janvier, à un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, pour des raisons de santé urgentes ou d’ordre professionnel ne pouvant être différées. A vrai dire, la seule nouveauté dans cette annonce concerne la date d’entrée en vigueur de ces mesures en Guadeloupe et en Martinique. Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, avait annoncé, jeudi, l’extension de ces mesures de restriction dans les deux départements antillais à partir du mardi 2 février. Pour ceux-là, l’application des « motifs impérieux » vise principalement à éviter l’afflux de voyageurs en provenance de l’Hexagone pendant les vacances de février, qui commencent le 6 février pour la première zone. Durant les fêtes de fin d’année, Guadeloupe et Martinique avaient vu affluer près de 200 000 vacanciers. Depuis le 18 janvier, les voyageurs arrivant dans ces deux départements sont également soumis à un isolement de sept jours à domicile, avec l’obligation de procéder à un nouveau test PCR au terme de cette période. Un premier cas de variant anglais du Covid-19 a été détecté, vendredi, en Martinique. La Polynésie française devrait elle aussi passer sous le régime des « motifs impérieux ». Ailleurs, c’était déjà le cas pour la Guyane, où le taux d’incidence avait atteint 280 cas positifs pour 100 000 habitants mi-janvier et où les admissions en réanimation poursuivent leur hausse. De même pour La Réunion et Mayotte, en raison des suspicions de présence dans la région du variant du SARS-CoV-2 501.V2 apparu en Afrique du Sud. Un premier cas porteur de ce variant a été détecté le 15 janvier. Depuis, ce nombre est passé à 50. C’est à Mayotte que la situation apparaît la plus préoccupante. Des mesures de protection ont été prises dès le samedi 9 janvier pour limiter l’introduction de ce variant sur le territoire. Les vols au départ des Etats d’Afrique continentale de l’Est ont été suspendus par le préfet le jeudi 14 janvier

    #Covid-19#migrant#migration#france#outremer#guyane#mayotte#polynesie#martinique#reunion#sante#variant#propagation

  • Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/29/covid-19-dans-le-monde-par-peur-des-variants-plusieurs-pays-renforcent-les-r

    Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières. L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud.Alors que la diffusion de variants plus contagieux du SARS-CoV-2 inquiète, plusieurs pays ont renforcé les restrictions pour les voyageurs, vendredi 29 janvier.
    La pandémie a fait plus de 2,19 millions de morts dans le monde, depuis la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles. Plus de 101,4 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués. Le nombre de victimes à l’échelle mondiale reste globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud. Des pays où des variants plus contagieux du coronavirus original circulent très activement. Les autorités sanitaires sont de plus en plus préoccupées par ces variants, qui, avec leur vitesse de propagation plus élevée, risquent de conduire les systèmes de santé au bord de la rupture.
    Le Canada va imposer aux voyageurs arrivant dans le pays un test obligatoire et une quarantaine « à leurs frais » dans un hôtel pendant trois jours en attendant le résultat, a annoncé vendredi, le premier ministre canadien, Justin Trudeau. En outre, dès dimanche, les vols entre le Canada et des « destinations soleil », comme les Caraïbes et le Mexique, seront suspendus jusqu’au 30 avril. Depuis 14 heures vendredi, le Royaume-Uni a fermé ses frontières aux personnes arrivant des Emirats arabes unis – dont Dubaï très prisé des touristes –, du Burundi et du Rwanda, afin d’éviter l’importation de nouveaux variants.En Norvège, la fermeture des frontières aux non-résidents est aussi entrée en vigueur vendredi.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#bresil#grandebretagne#’irlande#norvege#portugal#afriquedusud#variant#frontiere#propagation#quarantaine#test

  • Covid-19 dans le monde : Moderna affirme que son vaccin est efficace contre les variants, les masques FFP2 obligatoires en Autriche
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/25/covid-19-dans-le-monde-le-president-mexicain-teste-positif_6067461_3244.html

    Le président américain, Joe Biden, a estimé lundi que les Etats-Unis se rapprocheraient de l’immunité collective d’ici l’été. Interrogé sur la date à laquelle tous les Américains souhaitant bénéficier du vaccin le pourront, il a répondu : « le printemps ». « Je pense que cela représente un défi logistique sans précédent dans l’histoire de notre pays mais je pense que nous pouvons le faire », a-t-il affirmé.En parallèle, il a décidé de réimposer une interdiction d’entrer aux Etats-Unis à la plupart des citoyens non américains qui se sont rendus en Grande-Bretagne, au Brésil et en Afrique du Sud, où sont apparus des variants du coronavirus plus contagieux, et pour ceux venant d’une grande partie de l’Europe. Il doit également étendre cette interdiction aux voyageurs qui se sont récemment rendus en Afrique du Sud, en raison des informations selon lesquelles de nouveaux variants du coronavirus plus transmissibles apparaissent aux Etats-Unis.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#retsrictionsanitaire#variant#afriquedusud#grandebretagne#bresil#propagation

  • Délivrance des visas de regroupement familial : le juge des référés suspend l’interruption décidée par le Gouvernement
    https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/delivrance-des-visas-de-regroupement-familial-le-juge-des-referes-suspe

    Saisi par plusieurs associations, le juge des référés du Conseil d’Etat suspend la décision du Gouvernement d’interrompre, en raison de l’épidémie de covid-19, la délivrance de visas de regroupement familial aux conjoints et enfants d’étrangers non-européens résidant en France. Le juge estime que cette décision porte une atteinte disproportionnée au droit à la vie familiale normale et à l’intérêt supérieur de l’enfant.Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le Premier ministre a décidé, dès le 18 mars 2020, de limiter la circulation sur le territoire national des personnes en provenance de l’étranger. Si, depuis cette date, les conjoints et enfants de citoyens français ou européens peuvent toujours entrer en France pour les rejoindre, les membres de la famille des ressortissants d’autres nationalités résidant en France ne le peuvent plus, sauf à de rares exceptions.
    Saisi par plusieurs associations représentant les étrangers et par des requérants individuels, le juge du référé-suspension du Conseil d’État suspend la décision de ne plus délivrer de visas de regroupement familial pour ces personnes et d’imposer l’obtention d’un laissez-passer.
    D’une part, le juge des référés relève que le nombre des personnes bénéficiant du regroupement familial équivaut en temps normal à 60 personnes par jour. L’administration n’apporte pas d’élément montrant qu’un tel flux pourrait contribuer de manière significative à une augmentation du risque de propagation de la covid-19, alors que les mesures récemment renforcées de dépistage et d’isolement, pour faire face à l’apparition des nouveaux variants, peuvent être appliquées aux intéressés comme aux personnes bénéficiant déjà d’une dérogation leur permettant d’entrer sur le territoire.
    D’autre part, le juge constate que la mesure attaquée porte une atteinte grave au droit à la vie familiale normale de l’ensemble des intéressés et à l’intérêt supérieur des enfants en cause, qui perdure de manière continue depuis plus de dix mois. Pourtant, les personnes en cause sont souvent contraintes, en l’état, de saisir le juge des référés du tribunal administratif de Nantes pour obtenir la régularisation de leur situation. Ainsi, et alors même que le droit de l’Union ne fait pas obstacle à ce que, face à une situation de pandémie, le Premier ministre restreigne provisoirement, par des mesures réglementaires justifiées par des considérations sanitaires, les entrées sur le territoire national, la décision contestée n’est pas proportionnée car elle ne prévoit pas de dérogations pour les bénéficiaires d’un regroupement familial.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#famille#regroupementfamilial#droit#politiquemigratoire#regularisation#propagation

  • EU could ban travellers from Britain to contain Covid variants | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/jan/21/eu-could-ban-travellers-from-britain-to-contain-covid-variants
    https://i.guim.co.uk/img/media/cbfda604e5f022b981a0bec7d42e3f41b7f23970/0_148_4425_2655/master/4425.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The European Union could ban travellers from Britain and restrict movement at the bloc’s own internal borders under proposals to be debated by leaders at a videoconference summit.The need to clamp down on the spread of the new variants of coronavirus will dominate discussions between the 27 heads of state and government on Thursday evening. The prevalence of the variants in any area, whether the country is in the EU or outside the bloc, would be sufficient to ban travel under one proposal paper drafted by the German government.For those outside the EU, such as the UK, the prohibition on movement would be countrywide, according to Berlin. “Where member states consider this necessary to protect public health, they are free to impose further-reaching temporary bans on entry and on transporting passengers entering from third countries with virus variant areas,” German officials write.On Thursday, Angela Merkel’s chief of staff, Helge Braun, told ARD television that the EU’s own internal borders would also need to be closed if the new, more transmissible, variants could not be brought under control.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#grandebretagne#variant#propagation#sante#santepublique#frontiere#circulation

  • Covid : en Europe, l’appel de la frontière - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2021/01/20/covid-en-europe-l-appel-de-la-frontiere_1818093

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union se réunissent ce jeudi pour acter d’une cohésion d’ensemble en vue d’éviter que chaque pays ne décide seul des mesures de contrôle de leurs frontières. Au risque d’abîmer durablement le principe européen de libre circulation des biens et des personnes. C’est le grand retour des frontières nationales. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, qui se réunissent ce jeudi soir par visioconférence, vont acter du droit de chaque pays à instaurer des mesures de contrôle à leurs frontières pour lutter contre la propagation du coronavirus (interdiction de voyager, tests, quarantaine…), mettant ainsi fin (temporairement ?) à l’espace de libre circulation Schengen. Ce que les souverainistes n’ont jamais réussi à obtenir, le Covid-19 l’a réalisé, alors même qu’on sait qu’une frontière, cette ligne politique immatérielle et poreuse par nature, n’a jamais protégé contre un virus…

    #Covid-19#migrant#migration#ue#frontiere#librecirculation#virus#propagation#sante#restrictionsanitaire#politique

  • La police guatémaltèque disperse par la force les milliers de migrants en route vers les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/18/guatemala-la-police-disperse-par-la-force-les-migrants-honduriens_6066720_32

    loqués puis dispersés par la police après seulement une cinquantaine de kilomètres parcourus en territoire guatémaltèque, des milliers de migrants honduriens cherchant à se rendre à pied aux Etats-Unis ont vu leur rêve d’exil stoppé par la force. Comme la douzaine d’autres caravanes de migrants qui ont quitté le Honduras depuis octobre 2018, cette dernière, lancée en pleine pandémie de Covid-19, n’atteindra pas son objectif.
    Partis vendredi de San Pedro Sula, cœur industriel et moteur économique du Honduras, quelque 9 000 Honduriens candidats à l’exode ont été stoppés une première fois dimanche à Vado Hondo, dans l’est du Guatemala, par un important dispositif policier et militaire. A coup de gaz lacrymogènes et de matraques, les forces de l’ordre ont freiné la caravane, tandis qu’un décret du président Alejandro Giammattei autorisait le recours à la force en raison du risque de contagion épidémique.
    Lundi, les 4 000 migrants qui étaient restés stationnés sur un axe routier frontalier, bloquant depuis samedi le transit de marchandises, ont été dispersés par de nouveaux tirs de gaz lacrymogène lancés par la police anti-émeute. La route était ainsi dégagée pour résorber l’énorme file de camions de marchandises qui s’était formée sur cet axe frontalier entre Guatemala et Honduras.Entre jets de pierres et tirs de gaz lacrymogène, une femme portant son fils en bas âge a raconté, le souffle court, à la chaîne Guatevision, être partie du Honduras où elle n’a « nulle part où vivre ». « Si on avait de l’argent pour vivre, on ne serait pas ici à chercher à aller vers le nord. Ils nous traitent comme des chiens, ça ne devrait pas se passer comme ça », s’est lamentée une autre mère, tenant une petite fille dans ses bras.

    #Covid-19#migrant#migration#guatemala#honduras#etatsunis#sante#propagation#politiquemigratoire#violence

  • Australia unlikely to open border in 2021 – Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/01/australia-unlikely-to-open-border-in-2021

    Australia’s international borders are unlikely to open to travelers this year despite the rollout of coronavirus vaccines, a top health official said Monday.Health department secretary Brendan Murphy, a key adviser in Australia’s virus response, said free-flowing travel to and from the country was not expected to resume in 2021.“I think that we’ll go most of this year with still substantial border restrictions,” he told public broadcaster ABC.
    “Even if we have a lot of the population vaccinated, we don’t know whether that will prevent transmission of the virus. “And it’s likely that quarantine will continue for some time.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#vaccination#frontiere#propagation#quarantaine

  • Sensibiliser la population à la COVID-19 le long des points de transit au Rwanda | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/sensibiliser-la-population-la-covid-19-le-long-des-points-de-transi

    Kigali - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait participer les migrants le long des points de transit et de convergence du commerce pour les sensibiliser aux mesures de prévention contre la COVID-19. Cela se fait par le biais de la radio, ainsi que par des messages de communication des risques, dans le cadre des efforts visant à diffuser des messages sur la COVID-19 au sein des communautés. À ce jour, plus d’un million de personnes ont été ciblées par une campagne de sensibilisation lancée dans l’ouest du pays. Cela s’explique par le fait qu’un grand nombre d’entre elles se déplaçaient pour aller à l’école et au travail, et pour rejoindre leur famille pour les fêtes de fin d’année. La campagne de sensibilisation a ciblé les marchés#prevention# et les gares routières en raison de leur grande propension à la transmission et à la propagation de la COVID-19 pendant la saison des fêtes, notamment en raison de l’intensification de l’activité, du commerce et des déplacements. Pour s’assurer que le message atteigne le public visé, la campagne s’est concentrée sur l’utilisation de stations de radio populaires et d’affiches à Rubavu, Karonge et Musanze.
    La gare routière de Musanze, l’une des stations ciblées, reçoit au moins 20 000 passagers par jour, qui voyagent tous vers des destinations différentes.
    Grâce à l’émission de radio interactive en direct, les auditeurs ont pu téléphoner et obtenir des réponses à leurs questions.

    #Covid-19#migrant#migration#rwanda#sensibilisation#sante#propagation#circulation#frontiere#oim

  • WHO’s Covid mission to Wuhan: ’It’s not about finding China guilty’ | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/jan/12/who-experts-covid-mission-not-about-finger-pointing-at-china
    https://i.guim.co.uk/img/media/6acdc29443a8e9282d279d3fd0df409f2c8c0c19/0_50_5802_3481/master/5802.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    When the scientists on the World Health Organization’s mission to research the origins of Covid-19 touch down in China as expected on Thursday at the beginning of their investigation they are clear what they will – and what they will not – be doing.They intend to visit Wuhan, the site of the first major outbreak of Covid-19, and talk to Chinese scientists who have been studying the same issue. They will want to see if there are unexamined samples from unexplained respiratory illnesses, and they will want to examine ways in which the virus might have jumped the species barrier to humans. What the mission will not be, several of the scientists insist, is an exercise in “finger pointing at China” – something long demanded by the Trump administration and some of its allies.
    While some of the scientists will travel to China, others will be part of a wider effort that has drawn in global experts in diseases.
    The importance of being on the ground in China, of seeing sites associated with the Wuhan outbreak, was underlined by Fabian Leendertz, professor in the epidemiology of highly pathogenic microorganisms at Germany’s public health body, the Robert Koch Institute, and part of the team.Involved in tracking down the source of the 2014 Ebola outbreak in west Africa to a bat colony in a tree, he has also worked on identifying when measles may have first jumped to humans. While some have built up considerable expectations around the first visit, Leendertz cautions that his experience suggests it can take time to get to the initial bottom of outbreaks, if at all.
    “We will see how long it takes. There’s small possibility we will only come up with scenarios, that we wont be able to come up with a scientific proof. For example my group published a paper last summer in Science where we found it was probably 25,000 years since measles spread from cattle to humans. Hopefully it won’t take that long,” he joked.
    Leendertz, like other colleagues involved in the mission, is clear, however, about one thing. “This is not about finding China guilty or saying ‘it started here, give or take three metres.’ This is about reducing the risk. And the media can help by avoiding Trump style finger-pointing. Our job is not political.“There will never be no risk, which is why it’s not the time to say it is farming animals or people going into bat caves for guano. It has be a data-based investigation and at the moment there is very limited data around the origin.“We know the closest relative viruses in bat species. But we still need to find the original reservoir, if there were intermediate hosts and even intermediate human hosts.”And while China has suggested other places outside of the country where the virus could have originated Leendertz believes that Wuhan remains the best starting point.“I think the WHO philosophy is a good one. Start at the point which has the most solid description of human cases even if we do not know that the Wuhan wet market was the point where it first spilled over into humans or was simply the first mega spreading event.
    “From Wuhan we can go back in time to follow the evidence. [The origin] may stay in the region. It may go to another part of China. It may even go to another country.”While there was a conversation in the team about whether the research could be done remotely, when it looked for a moment last week the visit might be blocked by China, he is not convinced that would have been a useful strategy.“You can’t do an investigation of any outbreak remotely,” he told the Guardian. “It’s just not really possible. I don’t want to give the impression we’ll be taking swabs or finding bats, but it is really important to see the locations and the settings, the wet market in Wuhan, the virology institute, to see the wildlife farms, the potential interface between the virus and humans.“We have already had a few productive online meetings with our Chinese counterparts but it is better to be sitting down and brainstorming to develop hypotheses.”Leendertz’s remarks on finger pointing were echoed by fellow team member Marion Koopmans in an interview with the Chinese television channel CGTN.“The WHO warned about the risk of emerging diseases, and I don’t think any country is immune to that. So I don’t believe this is about blaming. It’s about understanding and learning that for the future of our global preparedness. So, I don’t think we should be pointing fingers here. But it is important to start in Wuhan, where a big outbreak occurred. We need to have an open mind to all sorts on the hypothesis. And that’s what we’ve been asked to do. But we need to start in Wuhan where we first learned about the situation.”
    Professor John Watson, a UK member of the team and a former deputy chief medical officer, echoed many of the same sentiments. “I’ve worked on outbreaks mainly in the UK,” he told the Guardian. “And although in theory you could do it remotely being on the spot makes a big difference. Understanding how a place works and having direct contact with the individuals involved.“I am going into this with an entirely open mind and the colleagues on the team I have managed to speak to are the same. This is a chance to go and find out the facts: what is available to know now and what lines of investigation might be fruitful in the future. I’m not sure a single trip will find all the answers, it may never be wholly sorted, but it is a start.”
    Leendertz is clear about one thing, however. While the international scientists on the team do the investigation, the complex and sensitive diplomacy around access will be handled by the WHO amid concerns in some circles that China might try and obstruct the work.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#oms#sante#pandemie#circulation#coronavirus#propagation#expert#ebola

  • Covid-19 dans le monde : le variant britannique du SARS-CoV-2 a été repéré en Turquie et en Floride
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/02/covid-19-dans-le-monde-le-variant-britannique-du-sars-cov-2-a-ete-repere-en-

    De nombreux pays craignent un nouvel embrasement passé le réveillon du Nouvel An. L’inquiétude est d’autant plus grande que le variant du SARS-CoV-2 observé au Royaume-Uni, considéré comme plus contagieux, continue de se propager sur la planète. Ce variant a été repéré en Turquie, a annoncé vendredi le ministre de la santé turc, Fahrettin Koca, chez quinze personnes ayant récemment voyagé au Royaume-Uni. Les vols en provenance du Royaume-Uni ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre

    #Covid-19#migration#migrant#turquie#grandebretagne#sante#virusmutant#contamination#propagation#circulation

  • La déclaration de Great Barrington : Un manifeste de la mort - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/17/pers-o17.html
    https://www.wsws.org/asset/300fce5a-27d2-4f87-b249-801616bad713?rendition=image1280

    Cette semaine, la Maison-Blanche a officiellement adopté une politique d’#immunité_collective dans le cadre de la #pandémie de #COVID-19, déclarant en substance que l’#infection massive de la population est un bien positif.

    Cela a pris la forme d’une approbation publique de la Déclaration de Great Barrington, un manifeste de l’Institut américain de recherche économique pour le marché libre, qui appelle à l’abandon de toutes les mesures qui visent à contenir la pandémie. La déclaration a été élaborée en étroite coordination avec Scott Atlas, conseiller de Trump.

    La déclaration de huit paragraphes ne cite aucune donnée scientifique. Elle ne tente pas sérieusement de défendre son point de vue. Il s’agit plutôt d’une série d’affirmations construites rétroactivement selon les exigences de la grande entreprise américaine pour l’abandon des mesures de santé publique visant à contenir la pandémie : « Les écoles et les universités devraient être ouvertes à l’enseignement en personne. Les activités extrascolaires, telles que le sport, devraient être reprises. Les jeunes adultes à faible risque devraient travailler normalement, plutôt que de chez eux. Les restaurants et d’autres entreprises devraient ouvrir. Les arts, la musique, le sport et les autres activités culturelles devraient reprendre ».

    Le document ne mentionne aucune mesure de #santé publique pour contenir la maladie, que ce soit le dépistage, la recherche des contacts ou la mise en quarantaine des malades. Ce n’est pas une omission, c’est #délibéré. En effet, du point de vue des auteurs de l’article, l’infection massive, avec la #mort massive qui s’ensuit, est un bénéfice à rechercher.

    Avant-hier soir, à la télévision, on a demandé à Trump si la politique du gouvernement était en fait l’« immunité collective ». Il a répondu en précisant que c’était le cas, répétant à nouveau le refrain proposé pour la première fois par Thomas Friedman du New York Times selon lequel « le remède ne peut pas être pire que le problème lui-même » – c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de retour aux restrictions de l’activité économique qui visent à ralentir la #propagation du virus.

    L’adoption officielle de l’immunité collective est un aveu que le sabotage des efforts de dépistage par la Maison-Blanche, son refus de fournir des équipements de protection et sa campagne de #désinformation visaient délibérément à sacrifier des vies humaines au nom de « l’économie ».

    Plus important encore, l’adoption de la déclaration par la Maison Blanche est une déclaration d’intention pour le #meurtre de masse. Elle va laisser des centaines de milliers de personnes supplémentaires mourir en pleine résurgence mondiale de la pandémie suite à l’abandon prématuré des fermetures d’entreprises et d’autres efforts pour contenir la pandémie.

    La stratégie d’immunité collective a suscité à juste titre des condamnations cinglantes de la part des principales organisations de santé publique du monde. Le 15 octobre, le journal médical britannique The Lancet a publié une déclaration condamnant cette politique comme « une dangereuse erreur non étayée par des preuves scientifiques ».

    Le journal a affirmé qu’« aucune preuve n’existe d’une immunité protectrice durable contre le SRAS-CoV-2 à la suite d’une infection naturelle ». Par conséquent, « une telle stratégie ne mettrait pas fin à la pandémie de COVID-19, mais entraînerait des épidémies récurrentes, comme ce fut le cas pour de nombreuses maladies infectieuses avant l’avènement de la vaccination ».

    The Lancet a conclu de manière décisive : « Les preuves sont très claires : le contrôle de la propagation communautaire de COVID-19 est le meilleur moyen de protéger nos sociétés et nos économies jusqu’à ce que des vaccins et des thérapeutiques sûrs et efficaces arrivent dans les prochains mois ».

  • Un pont aérien pour sauver la récolte de clémentines de Corse
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/07/un-pont-aerien-pour-sauver-la-recolte-de-clementines-de-corse_6055101_3244.h

    Un pont aérien entre le Maroc et Bastia sauvera-t-il la récolte des clémentines corses ? Dès le printemps, les producteurs locaux s’inquiétaient : après une récolte 2019 médiocre en quantité, les conditions de circulation drastiques imposées par le Maroc à ses ressortissants depuis le début de la pandémie de Covid-19 menacent la cuvée 2020. Or, les saisonniers marocains sont d’autant plus demandés que le travail de récolte des fruits, pénible, ne séduit guère sur place. Comment leur permettre de gagner la Corse, où le marché de la clémentine – de 20 000 à 30 000 tonnes produites chaque année – emploie directement 600 personnes et génère plus de 50 millions d’euros de revenus annuels ? Afin de parer la menace de vergers désertés, plusieurs réunions sont organisées avec la préfecture de la Haute-Corse depuis l’été. L’Office français de l’immigration et de l’intégration est mis dans la boucle, comme les autorités marocaines et les représentations françaises. Le protocole permettant l’acheminement en Corse, par voie aérienne, de 902 travailleurs saisonniers marocains, est validé le 23 septembre par le Centre interministériel de crise (CIC) rattaché au premier ministre. « Un pont aérien exceptionnel en tout point par son ampleur et son contexte, souligne l’un des négociateurs du processus : les producteurs ont même accepté de prendre à leur charge les frais de location d’avions à la compagnie Transavia pour l’acheminement des travailleurs marocains en Corse » – un coût de l’ordre de 500 000 à 600 000 euros, dont la charge sera partagée entre les 72 des 145 producteurs de clémentines à avoir réclamé de la main-d’œuvre cette année.
    « La pandémie rend ce genre d’opérations plus lourd, précise Didier Leschi, directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, dont le bureau de Casablanca a supervisé le processus, mais elles font partie de nos missions traditionnelles. » Dès l’arrivée sur place des saisonniers, en cinq vagues successives du 9 au 28 octobre, un strict protocole sera observé, supervisé par plusieurs services de l’Etat et la Chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Corse. « Tout a été minutieusement préparé, estime François Ravier, préfet de la Haute-Corse. Des prélèvements seront effectués au Maroc avant le départ des travailleurs, puis sept jours après leur arrivée et de nouveau avant leur départ, avec des contrôles renforcés sur leurs conditions de vie et de travail. » Les éventuels porteurs du virus seront mis en quarantaine dans des campings de la région, et l’acheminement vers vers chaque exploitation sera compartimenté. Le tout, assurent les pouvoirs publics, dans une « constante préoccupation » du respect de la dignité des travailleurs saisonniers.
    Fait notable dans une île où la moindre initiative de cet ordre se doit d’être soumise aux élus locaux, ceux-ci sont restés à l’écart de la démarche. « Aucune écoute, aucun intérêt manifesté par la majorité nationaliste de l’Assemblée de Corse, silence radio », se désole une agricultrice. C’est que la profession, si elle se félicite d’un succès logistique, ne souhaite plus le commenter publiquement : sitôt ébruitée la nouvelle de l’arrivée en Corse de près d’un millier de personnes en provenance de l’extérieur de l’île, les producteurs de clémentines ont subi le courroux des réseaux sociaux et se trouvent désormais accusés de favoriser la propagation de la pandémie de Covid-19. « C’est tristement habituel ici, soupire un responsable du monde agricole en Haute-Corse : les mêmes qui étaient, hier, favorables au tourisme de masse pour sauver la saison dénoncent aujourd’hui l’arrivée hyper encadrée de travailleurs. » De telles critiques, si elles « écœurent » volontiers les producteurs de clémentines, ne devraient pas empêcher le premier vol direct Casablanca-Bastia d’atterrir vendredi 9 octobre en fin de matinée.

    #Covid-19#migrant#migration#france#corse#agriculture#travailleurmigrant#saisonnier#sante#tourisme#propagation#protocolesanitaire

  • Thread by Panda31808732 : 1. Maîtriser le virus : purger, prévenir, dépister, tracer, isoler. Avertissement : c’est long. Il y aura un lien pour lire sur version HTML…
    https://threadreaderapp.com/thread/1277322215336349697.html

    1. Maîtriser le virus : purger, prévenir, dépister, tracer, isoler.

    Long thread très intéressant ou il est question de #prévention #Covid-19 #réduction_des_risques #tracking #tests #propagation #transmission.

  • « En Guyane, la crise dans les hôpitaux est comparable à celle en métropole, mais en dix fois pire »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/12/en-guyane-la-crise-dans-les-hopitaux-est-comparable-a-celle-en-metropole-mai

    la Guyane partage une grande frontière poreuse avec le Brésil [le pays est l’un des plus touchés au monde par l’épidémie de Covid-19 ; le 10 juillet, 1 759 103 cas ont été confirmés]. Les mouvements de populations entre les deux pays accélèrent la propagation de la maladie.

    #Covid-19#migrant#migration#guyane#france#bresil#frontiere#circulation#sante#propagation

  • Coronavirus : le grand pèlerinage de La Mecque maintenu, mais avec un « nombre très limité » de pèlerins
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/06/22/coronavirus-le-grand-pelerinage-de-la-mecque-maintenu-mais-avec-un-nombre-tr

    La pandémie due au nouveau coronavirus touche l’un des plus importants rassemblements religieux au monde. L’Arabie saoudite a annoncé, lundi 22 juin, le maintien, à la fin de juillet, du grand pèlerinage musulman de La Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam. Mais le nombre de fidèles sera limité à un millier de personnes, de toutes nationalités, « se trouvant à l’intérieur du royaume » saoudien, conformément aux mesures de précaution pour contenir la propagation du Covid-19. En 2019, le grand pèlerinage dans la ville sainte de l’ouest de l’Arabie saoudite avait attiré 2,5 millions de fidèles. Les autorités tablaient sur 2,7 millions de pèlerins pour 2020, selon le ministère chargé de l’organiser. C’est la première fois dans l’histoire moderne du pays que les musulmans étrangers doivent renoncer au pèlerinage annuel

    #Covid-19#migration#migrant#arabiesaoudite#lamecque#pelerinage#etranger#sante#propagation#pandemie

  • Tous au vert ? Scénario rétro-prospectif d’un #exode_urbain

    Dès le début de la pandémie de #Covid-19, la #densité_de_population est apparue comme un facteur déterminant de la #propagation_du_virus. Cette corrélation entre #pandémie et #densité est aujourd’hui remise en cause par les scientifiques, notamment au regard de la multifactorialité de l’#épidémie. L’âge, la qualité des services de soin, le type de métier, le mode de cohabitation des ménages, les habitudes culturelles… sont autant d’éléments qui contribuent à accentuer ou non la pandémie.

    Pour autant, les postures critiques vis-à-vis de la ville et de ce qu’elle nous révèle de nos modèles socio-économiques ne faiblissent pas. Si cette pensée radicale n’est pas nouvelle, elle réémerge en période de crise et nous invite à poser la question de l’urbain au regard de la propagation virale et de la #distanciation_sociale au moment du #déconfinement, mais aussi en tant que reflet de la société.

    Creuset de tous les maux, la #ville est mise au banc des accusés et les disparités de densité révèlent d’autres inégalités, à la fois sociales, culturelles économiques.

    Dans ce contexte, certains experts et décideurs s’enthousiasment autour de l’idée d’une possible revanche des #campagnes. De nombreux auteurs et journalistes voient dans la #migration_massive des #Franciliens vers leurs #résidences_secondaires pendant le confinement le signe annonciateur d’un futur #exode_urbain.

    L’observation des dynamiques démographiques sur un temps long montre que les #espaces_ruraux, y compris loin des villes, se repeuplent en effet depuis les années 2000, ce qui participe à la revitalisation des campagnes, sans nécessairement affaiblir pour autant les villes.

    Si aucune accélération du phénomène n’est enregistrée, on peut tout de même se demander à quoi ressemblerait cette France post-exode-urbain, qui se serait reconnectée à sa ruralité et aurait retrouvé une équidensité de peuplement. Quelles seraient les conséquences de cette dé-densification massive des villes ?

    Quand la France était « équidense »

    Cette géographie idéalisée a en réalité déjà existé. Elle correspond à la France de la fin du XIXe siècle, au tout début de la révolution industrielle. En 1876, la population française est répartie de façon beaucoup plus homogène dans l’espace qu’elle ne l’est aujourd’hui.

    La France métropolitaine compte alors 38 millions d’habitants, une densité moyenne de 70 habitants au km2 et plus de la moitié de la population habite dans ce que nous appellerions aujourd’hui le rural.

    Cette répartition spatialement équitable traduit le fait que les hommes habitent au plus près de leur force de travail, laquelle est essentiellement liée à la terre. En 2017, la France métropolitaine recense plus de 64 millions d’habitants, une densité de 119 habitants au km2 et moins d’un quart de la population vit dans une commune de moins de 2 000 habitants.

    En 150 ans, la population a donc presque doublé, entre autres parce que l’espérance de vie est passée de 43 à 86 ans. Il est vrai que cette croissance démographique s’est fortement polarisée dans l’espace, puisque les trois quarts de la hausse de population enregistrée s’est concentrée sur seulement 5 % de la superficie du pays, ce qui nous conduit aux densités actuelles tant décriées.

    Si l’on projette un scénario de dé-densification massive des espaces urbaines pour revenir à cette géographie en apparence plus égalitaire, quelles seraient les variations de population et les conséquences pour les territoires ?

    Des populations qui tripleraient à la #montagne

    À partir des données historiques disponibles, il est possible d’imaginer une #France_néo-rurale pour en tirer quelques leçons contemporaines. Pour cela, la population de 2017 est répartie entre les communes, au prorata du poids qu’elles occupaient en 1876.

    Retrouver la répartition de population du XIXe siècle impliquerait une réduction massive de la population urbaine, ville-centre et proche périphérie, au profit des campagnes et des montagnes. Le littoral méditerranéen et son arrière-pays proche, ainsi que les zones touristiques et attractives de la côte atlantique devraient aussi se dépeupler.

    Sans la réalité des chiffres, on pourrait presque penser que le modèle est soutenable. Mais si l’on précise un peu les dynamiques observées, on se rend compte qu’il faudrait doubler la population rurale.

    Pour retrouver la géographie du XIXe siècle, la ville de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées passerait ainsi de 7 200 habitants à 16 100. Celle de Charolles, en Saône-et-Loire, de 2 700 à 6 200, et la commune de Murat, dans le Cantal, verrait sa population bondir de 1 880 habitants à près de 5 900.

    Avec une surface moyenne des appartements située à 32 m2 par personne en France, il faudrait construire plus de 130 000 m2 à Murat, soit 1 900 logements de 70 m2 ou bien encore près de 40 immeubles de 8 étages pour assurer cette transition néo-rurale.

    Certains espaces de montagne verraient tripler leur population résidente, c’est le cas globalement des Pyrénées, ou dans une moindre mesure du Massif central. Les Alpes, en revanche, n’enregistreraient qu’une faible hausse de 15 % et le Jura resterait stable puisqu’il pèse, en 2017, un poids équivalent à celui de 1876.
    Des villes pas forcément moins denses

    À l’inverse, certaines villes apparaissent proportionnellement moins peuplées en 2017 qu’en 1876. La capitale française, par exemple, devrait accroître sa population de 54 % et atteindre ainsi les 3,3 millions d’habitants pour retrouver son poids dans la population française.

    En 1876, 5,2 % de celle-ci vivait à Paris pour 3,2 % aujourd’hui. Bordeaux devrait voir sa population progresser de près de 50 % et dépasser les 370 000 habitants. Lyon, Lille et Saint-Étienne enregistreraient des hausses démographiques de 15 à 30 %.

    Outre ces quelques exceptions, l’ensemble des villes françaises devraient globalement se dépeupler et se dédensifier. Les villes moyennes, qui ont enregistré les plus fortes progressions de population au cours des deux derniers siècles, pourraient donc subir aussi ces mouvements d’exode urbain. Si l’on se fonde sur la géographie du XIXe siècle, Romans-sur-Isère ou Albi perdraient plus de 10 000 habitants et Colmar plus de 30 000.
    Le risque d’une gentrification rurale

    À partir de ce scénario rétro-prospectif, il est possible de discuter des conséquences des aspirations ou des appels à la dé-densification massive des villes. Pour dédensifier sérieusement les villes, il faut songer à urbaniser les campagnes, artificialiser de nombreux espaces fragiles et protégés.

    Pour garantir un accès à l’emploi, à la santé, à l’éducation dans un modèle d’habitat dispersé, il faut prévoir de développer les réseaux numériques, énergétiques, routiers afin d’assurer la connexion de ces espaces. Les déplacements motorisés augmenteraient, les prix dans ces espaces nouvellement convoités sans doute aussi, provoquant une forme de gentrification rurale, qui peut déjà s’exprimer dans les campagnes les plus attractives. Le corollaire de ce déménagement territorial pourrait même se traduire finalement par un nouvel engouement pour les villes.

    Finalement, cette projection nous montre surtout à quel point ville et campagne sont profondément reliées et constituent en réalité les deux facettes d’un même modèle territorial. Si en ces temps anxiogènes, la ville repoussoir trouve son pendant dans la campagne refuge, cela ne remet pas en cause la nécessité de travailler à l’amélioration des interactions spatiales, plutôt que d’appeler à soutenir de nouvelles fractures.
    Au-delà de l’opposition entre ville et campagne

    Le rapport affectif que les Français entretiennent avec le monde rural est un ciment important pour la cohésion territoriale. L’attractivité retrouvée de certaines campagnes depuis 20 ans, n’a jusque-là pas remis en cause la dynamique urbaine dont nous avons aussi besoin.

    L’urbanisation a bien sûr ses limites, mais il me semble que les enjeux pour l’action ne sont pas tant liés à la densité des villes, qu’à la qualité des espaces. Cela passe par une déminéralisation des espaces pour redonner une place à la nature, favoriser la biodiversité, réduire les îlots de chaleur.

    Il y a également un enjeu très fort autour de la reconnexion des espaces fonctionnels de vie, de travail, de loisir pour réduire les mobilités et accroître le bien-être des populations. Sur ce dernier point, les villes moyennes ont une opportunité à saisir en offrant dans la proximité à la fois des ressources résidentielles, productives et récréatives.

    Dans tous les cas, les approches clivantes de l’espace, opposant ville et campagne, #centre et #périphérie, ne nous font avancer. Au contraire, s’il doit y avoir un nouveau modèle de résilience à l’issue de la crise, c’est sur l’exceptionnel maillage de l’#espace_géographique de la France et sur le couple ville-campagne hérité de notre histoire, qu’il doit se construire.

    https://theconversation.com/tous-au-vert-scenario-retro-prospectif-dun-exode-urbain-137800
    #néo-ruralité #géographie #cartographie #visualisation

  • Premier tour des municipales : selon trois économistes, l’organisation du scrutin a causé des milliers de morts
    https://www.marianne.net/societe/premier-tour-des-municipales-selon-trois-economistes-l-organisation-du-scr

    Trois chercheurs de l’Université de Clermont-Auvergne viennent de publier une étude sur le lien entre l’organisation du premier tour des municipales, le 15 mars, et le taux de mortalité du Covid-19. Leur conclusion va à rebours de celle d’une précédente enquête : selon ces économistes, le scrutin a généré des milliers de morts.

    C’est une petite bombe que vient de placer en consultation libre, avant son éventuelle publication dans une revue scientifique, l’IZA, un institut économique allemand, affilié à l’Université de Bonn. L’étude, réalisée par Simone Bertoli, Lucas Guichard et Francesca Marchetta, trois chercheurs en économie du CNRS de l’Université Clermont-Auvergne, montre en effet que le premier tour des municipales de mars 2020 a été meurtrier.

    Les auteurs ont trouvé un lien direct entre une plus forte participation au scrutin et le taux de mortalité ville par ville. “Les résultats révèlent qu’un taux de participation plus élevé a été associé à un nombre de décès significativement plus élevé chez les personnes âgées dans les cinq semaines suivant les élections”, écrivent-ils, en anglais. Ils concluent que l’épidémie aurait été encore plus ravageuse si l’abstention avait été moindre : “Si le taux de participation historiquement bas en 2020 avait atteint son niveau de 2014, le nombre de décès aurait été supérieur de 21,8% à celui qui a été enregistré. Plus des trois quarts de ces décès supplémentaires auraient été chez les personnes de 80 ans et plus”.

    Si les Français s’étaient déplacés en 2020 comme ils l’avaient fait en 2014, près de 5.000 morts supplémentaires auraient été comptabilisés (le travail porte sur un territoire totalisant 62% de la population et sur lequel on dénombre 24.000 décès), estiment les auteurs. S’ils ne s’engagent pas sur la voie périlleuse de l’estimation du nombre de morts générés par le premier tour, la causalité identifiée permet à Simone Bertoli d’assurer à Marianne “que la tenue du premier tour a induit plusieurs milliers de morts supplémentaires”.

  • HCR - Les réfugiés urbains des régions de l’Est, de la Corne et des Grands Lacs de l’Afrique luttent pour survivre alors que l’impact économique du Covid-19 s’y fait durement ressentir.
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/5/5eccf3b5a/refugies-urbains-regions-lest-corne-grands-lacs-lafrique-luttent-survivre.htm

    Les réfugiés urbains sont menacés de perdre leur emploi car les entreprises sont obligées de réduire leurs effectifs ou de fermer en raison des restrictions imposées par le Covid-19. Nombre d’entre eux sont des travailleurs journaliers ou travaillent dans l’économie informelle et vivaient déjà au jour le jour avant que la pandémie ne se déclare. Au Rwanda, par exemple, la plupart des 12 000 réfugiés urbains ont vu les principaux pourvoyeurs au sein de leurs familles perdre leur emploi. Beaucoup travaillaient pour des entreprises qui ont fermé ou qui ont du mal à importer des marchandises en raison des restrictions aux frontières.
    De nombreux réfugiés urbains vivent également dans des conditions de promiscuité et d’insalubrité et sont particulièrement vulnérables à la propagation du virus, comme au Kenya où des milliers de réfugiés vivent dans des quartiers pauvres de Nairobi, avec un accès limité à l’eau potable, ce qui rend presque impossible la pratique régulière du lavage des mains.
    Tant au Rwanda qu’au Kenya, le HCR a fourni une aide d’urgence en espèces aux plus vulnérables et étudie la possibilité d’élargir cette assistance. En Ouganda, le HCR et le PAM ont mis en place une aide financière ponctuelle pour quelque 80 000 réfugiés urbains en recourant aux transferts par téléphonie mobile pour leur permettre de payer leur loyer, leur nourriture et de couvrir d’autres dépenses essentielles. Toutefois, il ne s’agit là que de mesures temporaires face à des conditions socio-économiques qui devraient encore se détériorer dans les semaines et les mois à venir.

    #covid-19#migrant#migration#ouganda#Rwanda#Kenya#réfugiés-urbains#vulnérabilité#santé#pauvreté#promiscuité#accès-santé#propagation#virus

  • Comment la République de Corée a aplati la courbe sans confinement national ni fermeture des frontières : Rapport | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/comment-la-republique-de-coree-aplati-la-courbe-sans-confinement-national-ni-fe
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/rok-covid19_response-picture_1.jpg?itok=hQpQVRom

    Depuis le premier cas de COVID-19 signalé le 20 janvier, ce pays de plus de 51 millions d’habitants compte 11 050 cas confirmés et 262 décès en date du 17 mai. Le rapport décrit les éléments clés de la réponse globale de la République de Corée contre la propagation du virus, qui devraient présenter un grand intérêt pour les autres pays actuellement aux prises avec le nouveau coronavirus et qui envisagent une gestion efficace de la mobilité pendant la pandémie. Le gouvernement de la République de Corée s’est concentré sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour effectuer des tests rapides à grande échelle, rechercher les contacts et diffuser des informations essentielles en cas d’urgence, tout en renforçant les contrôles aux frontières et en appliquant des mesures strictes de quarantaine dans le pays.
    Le rapport souligne en particulier la Procédure spéciale d’immigration qui est appliquée avec souplesse en fonction de l’évolution du coronavirus, à mesure que davantage de passagers proviennent des zones touchées. Afin d’empêcher l’exode de voyageurs infectés vers les pays étrangers, le pays a également renforcé son processus de dépistage aux points d’entrée.
    Le recours aux 3T - tests généralisés, traçage rigoureux et traitement gratuit - a permis au pays de gérer les flux de passagers entrants et sortants de manière ouverte et responsable. Le rapport met également en évidence des facteurs sous-jacents tels que le leadership, l’approche pangouvernementale, le soutien juridique et administratif systématique, la flexibilité des politiques et la confiance du public fondée sur la transparence, comme les principaux attributs de la gestion remarquable du pays concernant la COVID-19. « La nature contagieuse des maladies infectieuses et l’interconnexion du monde moderne ont amené de nombreux pays à recourir aux restrictions de mobilité comme principal outil de contention », a déclaré Miah Park, responsable du Bureau de l’OIM en République de Corée. Selon l’OIM, en date du 23 avril, 215 pays, territoires et zones avaient mis en œuvre 52 262 mesures restrictives au total.

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