• Comprendre l’effacement des graffitis
    https://metropolitiques.eu/Comprendre-l-effacement-des-graffitis.html

    Mis en valeur voire patrimonialisés dans certains contextes, les graffitis font le plus souvent l’objet d’un effacement systématique. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser interroge l’« antigraffitisme » et ses ressorts. Par la littérature qu’ils produisent ou par leurs innombrables signatures dans les villes, les graffitis sont bien vivants. Pourtant, dans la plupart des centres-villes, c’est l’effacement qui prévaut. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tous deux #Commentaires

    / #arts, #espace_public, #graffiti, #street_art, propreté

    #propreté
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-brasdefer-becquet.pdf

  • Licenciements : le bilan explosif des ordonnances Macron | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/licenciements/licenciements-le-bilan-explosif-des-ordonnances-macron-800240

    Les deux économistes se concentrent sur les effets du plafonnement des indemnités prud’homales versées aux salariés licenciés sans cause réelle et sérieuse (ordonnance de septembre 2017). Elles prennent tout d’abord au sérieux le principal argument invoqué par l’exécutif : réduire les coûts du licenciement devait inciter les patrons à embaucher davantage en CDI.

    Las, les chercheuses ne trouvent aucune donnée corroborant cette fable. On observe bien une hausse des embauches en CDI, mais le retournement de tendance remonte à 2014 : « Alors qu’elles étaient plutôt en baisse sur la période 2007-2014, (ces embauches) augmentent de façon continue ensuite avec une croissance plus marquée entre 2016 et 2017, notent-elles. Après 2017 (c’est-à-dire après l’introduction des ordonnances), elles poursuivent leur hausse mais de manière moins prononcée. »

    • Les effets des ordonnances Macron de 2017 sur les licenciements étudiés, Bertrand Bissuel, Le Monde

      Deux chercheuses se sont penchées sur l’impact de ces textes et avancent l’hypothèse d’une hausse des licenciements pour faute, qui permettent aux employeurs de ne pas indemniser leur salarié.

      La réforme du code du travail au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a-t-elle eu comme incidence d’augmenter les licenciements pour faute ? Cette hypothèse est avancée dans une étude que la très sérieuse revue Droit social datée du mois de juin vient de publier, sous forme de synthèse. Ses deux autrices se montrent prudentes : à ce stade, notent-elles, il est impossible d’affirmer de façon certaine qu’un lien de causalité existe.

      Julie Valentin, maîtresse de conférences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, et Camille Signoretto, maîtresse de conférences à l’université Paris-Cité, ont cherché à cerner l’impact des ordonnances de septembre 2017. Ces textes avaient pour ambition de « libérer » la capacité d’initiative des entreprises et de mieux « protéger » les travailleurs, avec comme ligne directrice de favoriser les créations de postes.

      Pour savoir si la réforme a eu la répercussion escomptée, Julie Valentin et Camille Signoretto ont collecté de nombreuses statistiques, qui mettent en évidence une inflexion notable : entre la fin de 2017 et la fin de 2021, le nombre de licenciements pour faute s’est accru de 32,3 % ; c’est un rythme plus soutenu que celui observé entre le troisième trimestre de 2015 et le troisième trimestre de 2017 (+ 28,4 %), avant l’entrée en vigueur des ordonnances.

      Un petit nombre de professions concernées

      Cette accélération de la hausse « peut être envisagée comme un effet » des changements décidés en 2017. Deux dispositions seraient concernées. L’une plafonne les dommages-intérêts accordés par la justice prud’homale à un salarié ayant fait l’objet d’un licenciement injustifié. Le but était de « sécuriser » les employeurs et de « lever la peur de l’embauche » en rendant prévisible le coût d’une rupture du contrat du travail, en cas de contentieux. Ce mécanisme a eu pour conséquence de faire baisser un peu le montant des sommes qu’une juridiction octroie à une personne injustement congédiée par son patron.
      L’autre mesure citée par les deux économistes résulte d’un décret de septembre 2017, qui a augmenté le montant des indemnités légales versées par une entreprise quand elle licencie un ou plusieurs membres de son personnel.

      Julie Valentin et Camille Signoretto se demandent si la combinaison de ces deux dispositions n’a pas conduit des employeurs à privilégier les licenciements pour faute. Dans ce dernier cas, ils ne sont pas tenus d’indemniser leur salarié. Celui-ci peut, certes, contester la rupture du contrat de travail, mais si les prud’hommes lui donnent gain de cause, les dommages-intérêts peuvent s’avérer bien moins importants, donc, qu’avant la réforme. Autrement dit, le patron aurait un intérêt financier à procéder de la sorte. Cependant, pour pouvoir établir le lien de causalité, des investigations complémentaires seraient nécessaires, insistent les deux autrices de l’article dans Droit social.

      Une chose paraît acquise, ajoutent-elles : les licenciements pour faute « sont concentrés sur un petit nombre de professions » – une quinzaine, en l’occurrence. Apparaissent dans la liste les employés du secteur de la #propreté, les salariés du #commerce_alimentaire et de la #restauration, les #chauffeurs-livreurs. Il s’agit, en somme, d’activités relevant de la « deuxième ligne », avec des conditions de travail « particulièrement dégradées » et où le taux de syndicalisation est, très souvent, faible.

      #travail #travailleurs_précaires #précarisation #licenciement_pour_faute #indemnités_de_licenciement #prud’homes

  • Pierre Perret - Paris saccagé

    Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les ras sont contents,
    ils savent qu’ici les végans pas idiots,
    les nourrissent qu’avec du bio,
    les déjections qui fleurissent les trottoirs décorent ce grand dépotoir
    dans Paris, hiver comme été, on touche pas à la saleté
    https://www.youtube.com/watch?v=PPXnb0PhHvg

    Travaux, pistes cyclables, drogue...
    Dans ses couplets, le chanteur de Castelsarrasin s’en prend aussi aux changements mis en œuvre ces dernières années :
    Pour traverser les tranchées,
    les travaux, c’est pire que le col de Roncevaux

    La rue de Rivoli devenue riderivélo

    Il décrit « un Paris rapiécé » où « c’est la mocheté qui est passée » ou encore « des squares où plus un enfant joue, y’a des seringues et plus de nounous »

    #Paris #Chanson #déglingue #rats #ps #anne_hidalgo #rats #propreté #saleté #pierre_perret

  • Choisir le système de #ventilation dans les #classes - Energie Plus Le Site
    https://energieplus-lesite.be/concevoir/ventilation/exemples-pour-des-locaux-specifiques66/choisir-le-systeme-de-ventilation-dans-les-classes


    En fait, #ventiler les #écoles ce n’est pas bien uniquement pour lutter contre le #covid  : c’est une mesure d’hygiène de base.
    En fait, la #ventilation devrait être au XXIe siècle ce que la #propreté de l’eau a été au XXe  : un #objectif de #santé publique majeur.

    L’objectif principal de la ventilation des salles de classe est de créer des conditions environnementales intérieures qui réduisent le risque de problèmes de santé chez les élèves et minimisent leur inconfort, afin d’éliminer tout effet négatif sur l’apprentissage.

    Des expériences récentes montrent que des taux de ventilation inadéquats dans les salles de classe peuvent entraîner une prévalence élevée de symptômes de santé aigus, réduire la vitesse à laquelle les tâches linguistiques et mathématiques typiques du travail scolaire sont exécutées par les élèves, et peut réduire les progrès de l’apprentissage tels que mesurés par le nombre d’élèves qui réussissent les tests standard de mathématiques et de langues. Elle peut également accroître l’absentéisme, ce qui est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur l’apprentissage. Ces effets donnent lieu à des coûts socio-économiques importants.

    Malgré cet ensemble croissant de preuves, la plupart des données publiées dans la littérature scientifique indiquent que la ventilation des salles de classe dans de nombreuses écoles est encore inadéquate et que les taux d’apport d’air extérieur dans les écoles sont considérablement plus faibles que dans les bureaux, voire dans de nombreux cas plus faibles que ceux observés dans les habitations.

  • Chine. Le retour des #vendeurs_de_rue à Shanghai

    Pendant des années, ils ont été considérés comme une #tumeur_urbaine par les autorités chinoises. Mais les commerçants ambulants font aujourd’hui leur grand retour à Shanghai, locomotive économique de l’empire du Milieu.

    « L’#économie_de_rue serait-elle de retour ? » s’enthousiasme le média shanghaïen en ligne Pengpai (The Paper). Le 22 septembre, le Comité permanent de l’Assemblée municipale du peuple de Shanghai a approuvé une révision du « Règlement sur la gestion de l’hygiène environnementale de Shanghai ».

    De ce fait, à partir du mois de décembre, les vendeurs de rue pourront légalement installer des étals dans les #marchés_de_nuit. Une nouvelle qui réjouit Pengpai :

    « L’économie de rue n’est pas seulement un reflet de la tolérance de la ville, c’est aussi un élément important de l’#écosystème_économique. »

    « Par le passé, il était interdit à Shanghai d’installer des stands ambulants et des commerces dans l’#espace_public, comme les #trottoirs », rappelle le quotidien de la jeunesse chinoise Zhongguo Qingnian Bao, qui ne cache pas sa joie face aux « changements dans le concept de #gouvernance_urbaine ».

    Jadis, dans le développement urbain chinois, le commerce de rue a été constamment qualifié d’obstruction au #paysage_urbain, d’entrave à la #circulation_routière, etc. « Il a été presque considéré comme synonyme de ’#sale, #désordonné' », déplore le journal, ajoutant :

    « L’absence d’échoppes en bord de route était vue comme un #symbole de l’indice d’une #ville_civilisée. »

    Le Zhongguo Qingnian Bao mentionne les avantages des « #échoppes_de_rue ». « Cette activité économique urbaine marginale » a évidemment ses atouts, surtout dans le contexte économique actuel.

    Création d’#emplois

    « Il s’agit d’un moyen pragmatique de stimuler la #consommation et de préserver l’#animation d’une ville », argumente le quotidien, en ajoutant que, « nécessitant un faible investissement, il contribue à créer des d’emplois ».

    La création d’emplois est devenue urgente dans la deuxième puissance mondiale. En août dernier, le Bureau national chinois des statistiques a annoncé un taux de chômage record de 19,9 % chez les jeunes de 16 à 24 ans.

    Le média hongkongais en ligne HK01 parle également d’une « bonne décision » prise à Shanghai, montrant que les autorités de cette métropole « ont compris que la #gestion_urbaine et l’économie des #colporteurs peuvent coexister, et que les deux ne s’excluent pas mutuellement ».

    HK01 regrette qu’autrefois de nombreuses villes chinoises aient à tout prix voulu donner un aspect propre et ordonné à leur cité. Cela provoquait de fréquentes confrontations entre les chengguan (sorte de police municipale) et les #marchands_ambulants, causant « de nombreux incidents regrettables et affligeants ».

    Ainsi, en mai 2009, Xia Junfeng, jeune vendeur d’aliments de rue à Shenyang, dans le Liaoning, a tué deux chengguan dans une bagarre. Xia a été exécuté quatre ans plus tard.

    Interrogé par le média américain Radio Free Asia, l’économiste Si Ling estime que ce changement de politique de la ville de Shanghai est dû à la vague de faillites d’entreprises à la suite de l’épidémie. D’après lui, « le gouvernement de Shanghai a dû faire face au grand nombre de commerçants et d’ouvriers ayant besoin de travail en autorisant l’#économie_de_rue ».

    Le chroniqueur Fang Yuan impute également cette souplesse du pouvoir vis-à-vis du commerce de rue à « la morosité des conditions macroéconomiques ». Il estime que « cette forme d’économie est la forme la plus basse de l’économie », qui ne peut toutefois pas être une solution de long terme face à la situation économique actuelle.

    https://www.courrierinternational.com/article/chine-le-retour-des-vendeurs-de-rue-a-shanghai

    #informalité #ville_informelle #économie_informelle #Chine #Shanghai #urban_matters #commerce #villes #cohabitation #propreté #ordre
    #TRUST #master_TRUST

  • Les « dames pipi » parisiennes obtiennent gain de cause en justice

    Six « dames pipi » poursuivaient le gestionnaire des toilettes de lieux touristiques de la capitale pour avoir refusé de les embaucher.

    Six « dames pipi » de la ville de Paris, qui poursuivaient le gestionnaire de plusieurs toilettes de lieux touristiques parisiens pour avoir refusé de les embaucher en 2015, ont obtenu gain de cause, a-t-on appris mardi de source judiciaire.


    Gabriel Adams pose pour les journalistes en 2015. L’ancienneté des « dames pipi » allait de 12 à 32 ans au moment des faits.

    En juillet 2015, les toilettes de lieux comme la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou la Place de l’Etoile avaient changé de gérant, tombant dans l’escarcelle de la société néerlandaise 2theloo. Cette dernière avait refusé de reprendre les onze « dames pipi » y travaillant jusque-là, arguant que son activité principale ne relevait « pas de la propreté » mais consistait en « l’exploitation commerciale de sites », avec un service « différent » de « toilettes-boutiques » proche des « conciergeries de luxe ». Finalement, six d’entre elles viennent de remporter une bataille devant le tribunal des prud’hommes, compétent pour tous les litiges concernant le code du travail, qui a considéré que leur contrat « aurait dû faire l’objet d’un transfert à la SAS 2theloo France ».
    10.000 euros pour préjudice moral

    Dans l’une de ces décisions que l’AFP a pu consulter, la justice a décidé d’indemniser l’une de ces femmes à hauteur de « 10.000 euros » à titre des dommages et intérêts pour « préjudice moral ». Le montant des indemnités des autres demandeuses n’a pas été rendu public. « L’accès à une même clientèle » mais aussi la poursuite d’« une activité de même nature indépendamment des règles d’organisation, de fonctionnement et de gestion » de l’entité économique, font que les contrats de travail auraient dû être transférés chez 2theloo, selon la décision.

    Un accompagnement par la ville de Paris
    En 2015, les onze salariées qui s’étaient retrouvées sur le carreau avaient de 12 à 32 ans d’ancienneté. Ni licenciées ni reprises par le nouveau gestionnaire, elles n’avaient pu prétendre à une indemnité chômage et s’étaient trouvées entre début juillet et la rentrée sans revenus. La mairie de Paris s’était engagée à accompagner ces salariés « vers une solution professionnelle stable ». De fait, dans la décision consultée par l’AFP, on apprend que la personne concernée a été embauchée en janvier 2016 par la ville de Paris. Cette affaire avait eu un écho médiatique et mis en lumière certaines pratiques ayant cours dans le secteur de la propreté où les contrats basculent d’une société à l’autre au gré des appels d’offres.

    #femmes #pip #travail #france #toilettes #2theloo #travail #dames_pipi #propreté #exploitation #privatisation #prud'hommes

  • Penser la propreté urbaine hors contexte électoral
    https://metropolitiques.eu/Penser-la-proprete-urbaine-hors-contexte-electoral.html

    La propreté urbaine, critère déterminant de la qualité de vie, n’est évoquée qu’à l’occasion d’élections. Sara Bellamine, Sabine Bognon et Daniel Florentin observent cependant l’émergence de cadres structurels d’action et de gouvernance, renouvelant ainsi sa prise en charge par les collectivités. La question de la propreté urbaine est enserrée dans un triptyque étroit. D’abord, chaque scrutin municipal est l’occasion de refrains électoralistes dénonçant la saleté de telle ou telle ville. Ensuite, la mise en #Terrains

    / propreté, #collectivités_locales, #politiques_urbaines, #élections

    #propreté
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_bellaminebognonflorentin.pdf

  • (Comment) retourner faire le ménage pour les autres en période de #déconfinement ? – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/travail-menage-covid19-deconfinement

    La première situation est celle de Mélanie, une femme française âgée de 43 ans, qui travaille depuis quinze ans comme aide à domicile chez les personnes âgées dépendantes. Elle vit en Île-de-France. Mélanie travaille par l’intermédiaire d’une agence spécialisée, qui l’emploie en mode prestataire : c’est-à-dire qu’elle est salariée de cette agence. Pendant le confinement, Mélanie a été en chômage partiel. Cette décision a été prise entre elle et son mari, alors même que l’entreprise la poussait à continuer ses services auprès des six foyers dans lesquels elle se rend. « On était très incitées à continuer à voir nos petits vieux…mais moi, j’étais mal à l’aise avec ça, car il n’y avait pas de masques, pas de protection » dit-elle.

    #domesticité

  • Tunisie. Pour le président Kaïs Saïed, la démocratie peut être une idée neuve
    https://orientxxi.info/magazine/tunisie-pour-le-president-kais-saied-la-democratie-peut-etre-une-idee-ne

    « Quelque chose a changé/L’air semble plus léger/C’est indéfinissable », chantait Barbara au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981 à la présidence française. Le changement d’atmosphère en Tunisie après l’élection de Kaïs Saïed n’est pas sans évoquer cette transformation, très vite matérialisée : dans les jours qui ont suivi, une campagne de propreté a été lancée sur les réseaux sociaux. D’abord sur quelques-uns des 2 000 groupes Facebook créés pour le soutenir, puis très vite reprise sur des pages non politiques. Le dimanche suivant, le 20 octobre, dans toutes les villes du pays, sans aucune obligation ni injonction officielle, des Tunisiens s’activaient pour nettoyer les déchets accumulés ces dernières années. Un grand ménage à la signification tout à la fois métaphorique, symbolique et politique.

    Métaphorique, parce qu’il disait le besoin de moraliser la vie publique dominée durant la législature écoulée par un mélange d’affairisme et de manœuvres partisanes, alors que les conditions de vie de la majorité de la population se détérioraient. Symbolique, parce qu’il manifeste l’appropriation de l’espace public, et donc de l’État, par une société qui l’a toujours perçu, sauf à des moments exceptionnels, comme une entité extérieure. Politique enfin, parce qu’il donne une idée de la base populaire qui a porté Kaïs Saïed à la présidence.

    #propreté #espace_public #Tunisie

  • #Suisse : Les poissons disparaissent de nos lacs à cause de l’eau trop propre Pierre-Etienne Joye/pw - 10 Juillet 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10474274-les-poissons-disparaissent-de-nos-lacs-a-cause-de-l-eau-trop-propre-.ht

    Cormorans, micropolluants, réchauffement de l’eau et manque de nourriture mettent en danger la biodiversité dans les grands lacs romands. La faune piscicole souffre.

    Les grands lacs de Suisse romande sont-ils en bonne santé ? La question est récurrente depuis les résultats alarmants du récent rapport mondial sur la biodiversité. Plusieurs espèces sont en effet menacées et certains poissons en font partie. Tant dans le Léman que dans le lac de Neuchâtel, les féras, bondelles et palées se font très rares depuis trois saisons. Les facteurs sont multiples. Et l’équilibre écologique des eaux lacustres pourrait en pâtir.

    Les premiers à tirer la sonnette d’alarme, ce sont les pêcheurs professionnels. Depuis 2016, leur butin a diminué de 70%. La faute aux cormorans, ces oiseaux prédateurs pas encore régulés ? Sans doute en partie. Au réchauffement des eaux ? Peut-être.

    Basé à Portalban, sur les rives fribourgeoises de lac de Neuchâtel, le pêcheur Claude Delley est en tout cas convaincu d’une chose « Le lac est trop propre. Il faut un juste milieu. Le poisson ne peut pas vivre dans de l’eau de Javel. C’est la matière fécale qui donne de la nourriture. En se décomposant, il se fait manger par les bactéries. La bactérie, c’est la nourriture du plancton, qui lui se fait manger par les petits poissons, ainsi de suite. Les stations d’épuration retiennent les excréments, mais laissent passer les produits chimiques. Évidemment, il ne faut pas que tout parte au lac, mais il y a un déséquilibre. »

    Rendement de la pêche en Suisse : Voir tableau sur l’article

    Une eau trop propre ? C’est un paradoxe qu’on peut relever, surtout lorsqu’on sait que la lutte pour assainir l’eau des lacs a été vive depuis plus de 30 ans, quand la situation était carrément désastreuse. Frédéric Hofman, inspecteur de la chasse et de la pêche du canton de Vaud, est conscient du dilemne « C’est paradoxal. Le but de l’assainissement est atteint. C’est une réussite. On peut s’en féliciter. Il y a eu des millions de francs investis par le canton et les communes au niveau des stations d’épuration. La contre-partie est que l’on fait face à une diminution des rendements de la pêche ».

    Rendement de la pêche dans le lac Léman : Voir tableau sur l’article

    Il faudrait aussi parler des espèces invasives qui nuisent à la biodiversité du lac, à l’oxygénation des eaux par brassage naturel qui n’a d’ailleurs pas été complet partout cette année. Et, il y a ce qu’on appelle les micro-polluants que l’on retrouve dans la plupart de nos lacs. Les pesticides, les métaux, les résidus médicamenteux et aussi de ces substances chimiques qu’on utilise au quotidien comme les produits cosmétiques, les crèmes solaires par exemple. Et là, c’est à la source qu’il faut agir. Ces substances n’ont rien à faire dans les milieux naturels et ce n’est sans doute pas très bon non plus pour l’essor de la faune piscicole.

    #eau #dilemme #Paradoxe #biodiversité #déséquilibre #propreté  #environnement #écologie #pêche #stations_d_épuration

  • Françoise Vergès : « sans les femmes qui le nettoient, le monde arrêterait de tourner »
    https://www.revolutionpermanente.fr/Francoise-Verges-sans-les-femmes-qui-le-nettoient-le-monde-arre

    « Dans le néo-libéralisme, la surproduction capitaliste et la croissance démesurée du consumérisme produisent une énorme quantité de déchets. Ces déchets, il faut les ramasser, et ce travail de nettoyage ce sont les femmes qui le réalisent. Mais ces déchets on les retrouve en énorme quantité dans les pays de l’hémisphère Sud, tel que le Ghana, où sont envoyés les résidus de l’industrie digitale qui y génèrent une pollution massive. » Avec cet exemple, Vergès démontre ainsi la contradiction du discours du « capitalisme vert ». Celui-ci défend l’importance d’une vie saine, de respirer un air pur, de respecter la nature, mais repose sur les travailleuses et les travailleurs – majoritairement des femmes – qui travaillent pour assurer de telles conditions de vie aux classes moyennes supérieures urbaines, mais qui sont, quant à elles, contraintes de vivre dans les périphéries, dans des lieux pollués où s’accumulent les #déchets. Une situation à partir de laquelle est construit le discours stigmatisant qui affirme que les « pauvres sont sales ».

    #femmes #domestiques #propreté

  • A lire : un extrait de « C’est du propre », de Cristina Nizzoli | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-c%E2%80%99est-propre-cristina-nizzoli

    Consacrer une étude au #syndicalisme dans la deuxième décennie des années 2000 n’est pas anodin. Cela implique de le considérer comme un acteur fondamental au sein de nos #sociétés. En ce sens, cet ouvrage se propose de participer au débat sur les possibilités du syndicalisme contemporain en milieu précaire, en se posant de manière claire la question des conditions de son renouvellement.

    Expliquer le contenu des pratiques syndicales dans le secteur de la #propreté a permis de montrer que les dynamiques qui le traversent, aussi bien du point de vue de son mode d’organisation que des caractéristiques de la main-d’œuvre (fortement marquée par les dominations), en font un emblème de la phase de la période néolibérale que nous sommes en train de traverser. Ainsi, l’#externalisation du secteur a permis aux employeurs des entreprises de propreté de réduire le coût du #travail par l’emploi massif du temps partiel et par l’augmentation effrénée du rythme de travail qu’ils imposent à des travailleurs qui, de par leur position dans les rapports sociaux de sexe, de race et de classe, sont assignés au bas de l’échelle du marché du travail.

    #exploitation #précarité

  • « Diffusion de tracts contre la transformation actuelle des #quartiers du Bas Montreuil - Bas Bagnolet » - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/diffusion-de-tracts-et-table-de-2799

    Du vin chaud contre la chasse aux #biffins ! Rendez vous samedi 14 mars à 15h au métro Robespierre, au niveau de la grande entrée du métro (celle proche de la rue Robespierre).

    On ne fera pas qu’y boire, on aura des banderoles, une petite table de presse, et on y distribuera entre autres le tract ci-dessous (et en pièce jointe)

    Du vin chaud contre la chasse aux biffins !

    Du café en solidarité avec les personnes menacées d’#expulsion rue de l’Avenir !

    Du thé en soutien au collectif #Baras qui lutte pour des papiers et des logements !

    Et du jus d’orange... devinez pourquoi !

    RV samedi 14 mars à 15h au métro Robespierre, au niveau de la grande entrée du métro (celle proche de la rue Robespierre).

    On ne fera pas qu’y boire, on aura des banderoles, une petite table de presse, et on y distribuera entre autres le tract ci-dessous (et en pièce jointe) :

    Mimi Cracra et Monsieur Propre sont dans un bateau ; qui tombe à l’eau ?

    Très souvent, les pouvoirs publics parlent de « propreté ». Ils disent vouloir « une ville propre », « lutter contre l’insalubrité », « l’amélioration du cadre de vie »… Dernièrement, la mairie de Montreuil a déclenché, selon ses propres mots, « la bataille de la #propreté », un « grand nettoyage », une opération « coup de balai »… Mais que se cache-t-il derrière ce genre d’expressions ?

    Alors, bien sûr qu’on n’aime pas retrouver un rat mort sous notre évier, ou voir des cafards courir sur le plan de travail de chez nos copains. Et bien sûr aussi que l’accès à l’eau nous semble nécessaire. Mais quand les pouvoirs publics disent « propreté », ce n’est pas de cela qu’ils parlent, ou très rarement.

    Par exemple, en mai 2013, lors de l’expulsion des personnes habitant la friche Barda (parcelle avec une grande structure en fer à côté du métro Robespierre), le campement a été entièrement aspergé de produits chimiques. Au nom d’une soi-disant lutte contre les microbes, les pouvoirs publics, en plus de priver ces personnes de leur toit, ont
    détruit toutes leurs affaires.

    Cet été, la mairie de Bagnolet, en accord avec la préfecture, a déposé un arrêt « d’#insalubrité » concernant le campement place de la mairie, où vivaient des personnes du collectif Bara qui venaient d’être expulsées de leur maison. Cet « arrêt d’insalubrité » avait pour seul but de les expulser de cette place et de les repousser plus loin. Et
    ainsi au passage, d’arrêter des centaines de personnes...

    La « lutte contre l’insalubrité » contribue la plupart du temps à mettre des personnes dans des conditions de vie encore plus #précaires.

  • Enjeux environnementaux et économiques des laisses de mer sur les plages girondines — Observatoire de la côte aquitaine
    http://littoral.aquitaine.fr/Enjeux-environnementaux-et,414.html

    Il n’y a pas que les fonds marins que l’on gratte et détruit …
    En vendée, les tracteurs passent tous les jours ramasser la #laisse_de_mer pour « plaire aux touristes », alors que c’est ce qui tient les dunes et permet de garder un équilibre écologique et un réservoir de nourriture pour tout un tas d’animaux. En quelques dizaines d’années, au nom des touristes, s’est produit un saccage énorme, là où la nature sauvage avait un peu survécu. Et pour la pêche à pied, il n’y a plus de coques, de couteaux ou de bouquets. Tant pis, ce soir, on mangera les quelques algues trouvées.

    #écologie #plages #propreté_ennemie_de_l'écologie

  • A #Naples, on prélève l’ADN sur les crottes des chiens
    http://fr.myeurop.info/2014/01/14/a-naples-pr-l-ve-l-adn-sur-les-crottes-des-chiens-12905

    Ariel Dumont

    A Naples, les crottes de chiens seront analysées pour déterminer l’ADN de l’animal et identifier son propriétaire. Une vaste opération « pied propre » de salubrité publique lancée par la Mairie. Pendant ce temps, la ville croule sous les ordures et la mafia prospère.

    Alors que Naples croule sous le poids d’un chômage galopant, d’une nouvelle crise des ordures, des scandales dans la santé publique et que la mafia tient le haut du pav&eac lire la (...)

    #Insolites #Institutions #Italie #Crotte_de_chien #déjection_canine #hygiène #poubelle #propreté #salubrité #trottoirs_propres