• #belgique #confinement : La Défense ouvre une enquête sur une Covid-party avec stripteaseuse à la caserne de Tielen, à Anvers
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-defense-ouvre-une-enquete-sur-une-covid-party-avec-stripteaseuse-a-la

    Le ministère de la Défense a décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur une Covid-party à la caserne de Tielen (province d’Anvers), à laquelle une stripteaseuse était présente, d’après des informations du quotidien Het Laatste Nieuws et la chaîne de télé flamande VTM, confirmées à Belga. Des vidéos de la fête montrent une vingtaine de membres du 3e Bataillon Parachutiste, une unité d’élite de la Défense, ne respectant manifestement pas les mesures sanitaires d’application à l’époque.

    D’après VTM NIEUWS, les images datent du mois de mai et montrent un soldat attaché à une chaise et fouetté avec un martinet par une stripteaseuse, qui aurait été introduite clandestinement dans la caserne sécurisée.

    Stripteaseuse présente
    Les images montrent également un autre militaire posant nu pour une photo de groupe avec des collègues. Beaucoup dansent et boivent de l’alcool alors qu’à l’époque les rassemblements de ce genre étaient encore strictement interdits à cause du coronavirus. Aucune distanciation sociale n’est respectée, et l’absence de masques buccaux est notable.

    Le ministère de la Défense prend les faits très au sérieux et a décidé d’ouvrir une enquête, notamment sur le fait qu’une stripteaseuse a pu entrer de la sorte dans le bâtiment. Des mesures de sécurité très strictes entourent normalement la caserne de Tielen.

    « Cela n’a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l’image de tous les militaires qui font un travail exemplaire à l’étranger et en Belgique, notamment pour soutenir la nation pendant la pandémie ou après les inondations », a déploré la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS). « Des enquêtes sont en cours au sein de la Défense pour trois violations possibles : la sécurité des quartiers militaires, les règles de distanciation sociale dans le cadre de la pandémie de coronavirus et la consommation d’alcool sur le lieu de travail. Si les enquêtes confirment ces violations, la Défense prendra les sanctions disciplinaires et/ou juridiques appropriées. »

    #confinement (pas pour certains) #privilégiés #covid-19 pas de #cas_contact #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #prostitution #orgie #partouze #bourgeoisie

  • Entre 7 000 et 10 000 mineurs (le masculin neutre, cette merveille de la langue française, occulte le fait que ce sont en majorité écrasante des filles et que leurs clients sont des hommes) se prostituent en France, le gouvernement va annoncer un plan national
    Le secrétaire d’État à la Protection de l’enfance, Adrien Taquet, va annoncer mardi 13 juillet un plan national de lutte contre la prostitution des mineurs pour l’automne 2021 https://www.francetvinfo.fr/societe/prostitution/entre-7-000-et-10-000-mineurs-se-prostituent-en-france-le-gouvernement-
    #prostitution

  • Prostitution et « dignité » masculine

    Appelez ça comme vous voulez, c’est de la prostitution.

    La dignité des hommes est une chose qu’ils prennent très au sérieux. La dignité, même et surtout en vertu de la loi (masculine), est fondée sur le concept de choix. Mais le concept masculin de la dignité est basé sur un statut dû à la structure de classe.

    Ainsi, beaucoup de personnes qui disposent de peu de choix aiment prétende qu’elles ont le choix parce qu’il est lié au concept de dignité.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/03/prostitution-et-dignite-masculine

    #féminisme #prostitution

  • Israël rétrogradé dans un rapport d’État américain sur le trafic d’êtres humains Amy Spiro
    https://fr.timesofisrael.com/israel-retrograde-dans-un-rapport-detat-americain-sur-le-trafic-de

    Israël a été rétrogradé du niveau 1 au niveau 2 dans un rapport sur le trafic d’êtres humains publié jeudi par le département d’État américain. Selon le rapport, la décision a été prise car Israël n’a pas « satisfait les normes minimales pour l’élimination du trafic mais fait des efforts significatifs pour y parvenir ».


    Illustration : Des manifestants prennent part à une manifestation contre la prostitution devant le club de strip-tease Gogo à Tel Aviv, le 22 décembre 2016. (FLASH90)

    « Le gouvernement [d’Israël] a maintenu des efforts terriblement insuffisants pour prévenir la traite des êtres humains et les politiques gouvernementales à l’égard des travailleurs étrangers ont augmenté leur vulnérabilité au trafic », selon le rapport détaillé du département d’État. « Les migrants et demandeurs d’asile érythréens et soudanais, hommes et femmes, sont très vulnérables au trafic sexuel et au trafic de main-d’œuvre en Israël. »

    Israël était classé comme un pays de niveau 1 depuis 2012. Avec Chypre, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Portugal et la Suisse, Israël a été jugé cette année comme n’ayant pas fait de « progrès appréciables » dans la lutte contre la traite des êtres humains et a donc été rétrogradé. L’Allemagne, le Danemark, l’Italie, la Norvège et près de 100 autres pays sont tous considérés comme des pays de niveau 2. Plus de 50 pays figurent sur la « liste de surveillance de niveau 2 » et 17 autres sur la liste de niveau 3.

    Le rapport note que « les enfants israéliens, les femmes et les filles bédouines et palestiniennes, les femmes étrangères et les adultes et enfants transgenres sont vulnérables à la traite sexuelle en Israël », ajoutant que de nombreux trafiquants utilisent les réseaux sociaux pour exploiter les jeunes filles. « En 2020, une ONG a signalé qu’il y avait environ 3 000 enfants israéliens victimes de trafic sexuel en Israël. »

    Selon le département d’État, qui s’est appuyé en partie sur les ONG locales pour obtenir des données et des informations, les « politiques d’identification des victimes du gouvernement israélien ont parfois retraumatisé les victimes de trafic et retardé l’accès aux soins nécessaires, parfois pendant des années ». L’étude note également qu’en matière de travail forcé, « les Palestiniens et les travailleurs étrangers, principalement originaires d’Asie du Sud et du Sud-Est, d’Europe de l’Est et de l’ancienne Union soviétique » sont considérés comme les populations les plus vulnérables.

    Le rapport a également critiqué Israël pour une baisse du nombre d’enquêtes et des poursuites en matière de traite d’êtres humains en 2020 par rapport à 2019. Il note qu’en 2020, la police israélienne a ouvert 11 enquêtes, contre 18 en 2019. Le rapport a également cité seulement neuf poursuites au total en 2020, contre 20 en 2019.

    Mais le rapport du Département d’État a félicité Israël pour avoir continué à offrir « un large éventail de services de protection pour les victimes de toutes les formes de trafic », ainsi que pour avoir encouragé les victimes « à aider à l’enquête et à la poursuite de leurs trafiquants » sans exiger leur participation à des affaires judiciaires pour obtenir des visas.

    Le département d’État a recommandé à Israël d’adopter une longue liste de mesures, dont l’accélération du processus d’identification et d’orientation des victimes de trafic « vers les soins appropriés sans les traumatiser à nouveau », l’augmentation du nombre de fonctionnaires travaillant à l’identification des victimes de trafic, un meilleur dépistage des victimes parmi les migrants africains et les travailleurs étrangers, et la création d’une commission ou d’une sous-commission de la Knesset chargée de la traite des travailleurs.

    L’année dernière, Israël a inculpé l’ancienne athlète de haut niveau Svetlana Gnezdilov pour avoir dirigé un réseau de trafic sexuel qui aurait amené des femmes de l’étranger dans le pays à des fins de prostitution. Selon l’acte d’accusation, Svetlana Gnezdilov a géré ce réseau de trafic pendant cinq ans dans plusieurs appartements de la région métropolitaine de Tel Aviv, sous couvert de services de massage.

    #esclavage #racisme #esclavage_moderne #exploitation #migrations #prostitution #migration #trafic #trafic_sexuel #réseaux_sociaux #trafiquants

  • En Colombie, les migrantes vénézuéliennes contraintes de se prostituer
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/30/en-colombie-les-migrantes-venezueliennes-contraintes-de-se-prostituer_608640

    En Colombie, les migrantes vénézuéliennes contraintes de se prostituer
    Elles ont fui la misère et le chômage dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais nombre de migrantes vénézueliennes, à leur arrivée en Colombie, se retrouvent à devoir se prostituer pour survivre.« Les Vénézuéliennes ont fait chuter les prix de la passe. Elles se vendent pour trois sous », commente, égrillard, un chauffeur de taxi, avant de s’en prendre « à tous ces migrants qui piquent le travail des Colombiens ». Le tarif pour vingt minutes de sexe commence à 5 000 pesos, un peu plus d’un euro. « Le tarif n’a rien à voir avec la nationalité, s’indigne Emily, une prostituée colombienne. Il n’y a pas de sexe bon marché, il y a des hommes qui profitent du malheur des femmes. »
    Le danger pour les migrantes commence dès le passage de la frontière, que la majorité passe à hauteur de la ville de Cucuta. Depuis le début de la pandémie, les ponts et postes-frontières officiels sont fermés. Des dizaines de sentiers permettent de passer d’un pays à l’autre. Ils sont contrôlés par des groupes armés. « La fermeture de la frontière a aggravé la vulnérabilité des migrantes et des migrants », reconnaît Pilar Sanabria, fonctionnaire à la préfecture départementale. En 2020, les organisations locales ont documenté quinze cas de femmes violées par les passeurs, parfois devant leurs enfants.« Depuis le début de l’année, le nombre de cas a été multiplié par trois », affirme Orfa Mora ; et personne ne doute que ce chiffre est très largement sous-estimé. « Les femmes qui passent la frontière clandestinement ne dénoncent pas les violences dont elles sont victimes. Parce qu’elles sont en situation illégale, elles se sentent responsables de ce qui leur est arrivé, explique une fonctionnaire onusienne. Des deux côtés de la frontière, l’action des militaires et des policiers, qui rançonnent à l’occasion eux aussi les migrants et violentent femmes et les adolescentes, ne pousse pas à la confiance dans les institutions. »
    Les autorités estiment que quatre cents Vénézueliens passent clandestinement la frontière tous les jours depuis le début de l’année, soit 12 000 par mois. Ils fuient un pays ruiné pour venir dans un pays pauvre et inégalitaire, aux institutions fragiles. La ville de Cucuta enregistre en effet un taux record de chômage (20,1 %) et 71 % de la population active travaille dans le secteur informel, sans la moindre protection sociale.
    re.
    La pandémie a en effet précarisé la situation des Vénézueliennes installées à Cucuta et élargi le marché du sexe. Les « maisons webcams » pullulent désormais dans les avenues ombragées de la ville. « Les images filmées ici sont consommées aux Etats-Unis, en Asie ou en Europe », explique Fernando Garlin, doctorant en ethnologie. Selon les témoignages recueillis, il estime qu’il pourrait y avoir aujourd’hui à Cucuta entre huit cents et mille de ces « maisons », dans une ville qui compte 800 000 habitants.
    Les autorités reconnaissent que le phénomène est en plein essor, mais elles ne disposent ni de chiffres ni de diagnostic précis. « Nous allons y procéder cette année, grâce aux fonds de la coopération américaine », confirme Fernando Garlin. Toutes les organisations locales dénoncent l’absence d’une politique publique « genrée », pour protéger les femmes – cisgenre et trans – et faire face au développement de la prostitution sous toutes ses formes. Les filles se chargent aussi de recruter des garçons. « Dans les “maisons webcams” que j’ai pu visiter, il y avait autant de filles que de garçons, et autant de femmes que d’hommes », affirme Fernando. La prostitution n’est pas réservée qu’aux femmes. « Mais les hommes et les adolescents sont encore plus réticents que les femmes à dénoncer les abus et les violences dont ils peuvent être victimes », précise Mme Vera. Fernando a constaté que « les hommes des “maisons webcams” se définissent comme des mannequins ».
    La ville de Cucuta n’a pas l’exclusivité de la prostitution, ni de ses drames. « Ici, l’ONU, la communauté internationale et des dizaines d’organisations locales tentent d’apporter de l’aide aux femmes migrantes, explique Irene Rojas, chercheuse universitaire. Mais dans les régions rurales isolées, notamment celle du Catatumbo, qui produit de la cocaïne, les Vénezueliennes sont complètement livrées à elles-mêmes. Elles sont recrutées – comme les hommes – pour aller travailler dans les champs de coca dans des conditions d’esclavage. Les plus jolies deviennent les maîtresses des guérilleros et des narcotrafiquants qui sévissent dans la région. » Dans la capitale, Bogota, le quartier de tolérance de Santafé est « passé sous contrôle vénézuélien », raconte Emily. « J’ai été travailleuse sexuelle au Chili. Nous étions nombreuses, les Colombiennes, dans les bordels, poursuit la jeune femme. Partout, dans tous les pays, les migrantes sont contraintes de pratiquer le sexe pour survivre. Mon pays ne devrait pas l’oublier. »

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#colombie#sante#pandemie#prostitution#femme#vulnerabilité#violence#genre

  • Une affaire des « droits de l’homme » concernant le commerce du sexe va porter préjudice aux femmes

    Une affaire qui sera entendue par la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg cette semaine pourrait avoir des conséquences désastreuses pour celles et ceux qui font campagne pour l’éradication de la prostitution.

    Cette audience est la première étape pour déterminer si les lois françaises sur la prostitution – qui criminalisent le fait de payer pour des rapports sexuels – sont constitutionnelles, ou si elles contreviennent aux droits de l’homme des personnes qui s’autoproclament « travailleuses et travailleurs du sexe ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/21/une-affaire-des-droits-de-lhomme-concernant-le-commerce

    #féminisme #prostitution

  • Plus de 170 cas de traite d’êtres humains recensés en 2020 en Suisse Isabelle Fiaux / Meili Gernet
    https://www.rts.ch/info/suisse/12274983-plus-de-170-cas-de-traite-detres-humains-recenses-en-2020-en-suisse.htm

    Employés et employées domestiques, de la restauration, de la construction et travailleuses du sexe, la traite d’être humains échappe souvent au contrôles des autorités en Suisse. Fondée l’an passé par quatre associations, la plateforme-traite.ch vient en aide aux victimes, parfois mineures.
    Nous l’appellerons Christine afin de préserver son anonymat. Cette Africaine a travaillé pendant des années pour une famille de diplomates africains, à Genève. Recrutée dans son pays en tant que gouvernante, elle pensait avoir trouvé une solution pour subvenir aux besoins de sa famille restée là-bas.


    En réalité, une fois en Suisse, elle travaille sept jours sur sept, n’a le droit à aucun jour de vacances et touche un salaire de 300 francs par mois. Effrayée à l’idée qu’on puisse s’en prendre à ses enfants restés au pays, elle n’ose pas partir et ne sait pas vers qui se tourner pour s’en sortir. Elle finit par fuir et trouver de l’aide auprès d’associations.

    Des cas qui échappent à la justice
    D’après l’ordonnance sur les domestiques privés des membres du personnel des missions diplomatiques adoptée en 2011, les conditions de travail sont très réglementées. Les employeurs et employeuses doivent notamment fournir un salaire net de 1200 francs par mois, payer l’assurance maladie de son employé, payer ses cotisations salariales, fournir un hébergement digne avec une fenêtre, trois repas par jour et accorder un jour et demi de congé par semaine.

    L’organisme chargé de vérifier si ces conditions sont respectées est la mission suisse auprès des Nations unies à Genève. Il délivre les cartes de légitimation, vérifie les fiches de salaires et doit s’entretenir avec l’employée ou l’employé. Dans le cas de Christine, elle a été contrainte de mentir durant son entretien, ce qui explique que les infractions ont échappé au contrôle des autorités.

    Une plateforme d’aide aux victimes
    En octobre 2020, le centre social protestant (CSP) de Genève s’est associé à « Astrée » dans le canton de Vaud, à « Fachstelle Frauenhandel und Frauenmigration » (FIZ) dans le canton de Zurich et à « Antenna MayDay » au Tessin. L’objectif : mieux défendre les victimes de traite.

    Interrogée dans l’émission « On en parle », Sibel Can-Uzun, avocate au secteur « assistance aux personnes victimes de la traite du Centre social protestant (CSP) » à Genève constate que l’aide aux victimes dans les autres cantons est encore peu développée. Si aucune association n’existe dans son canton, elle conseille de se tourner vers un centre LAVI ou vers la police si la situation est dangereuse.

    La traite des êtres humains en Suisse
    En 2020, la plateforme suisse contre la traite des êtres humains a identifié 174 victimes de traite dont 151 femmes et 23 hommes. Parmi elles, 125 personnes ont été victimes d’exploitation sexuelle et 50 d’exploitation de force de travail, parfois pour des activités illicites. Enfin, la traite touche aussi les enfants, contraints de se prostituer ou mariés de force.
    D’après Sibel Can-Uzun, ces 174 cas ne sont que la partie visible de l’iceberg puisque ce sont uniquement ceux qui ont été signalés. Si les victimes sont majoritairement d’origine étrangère, 40% proviennent du continent européen.

    #esclavage #racisme #travail #femmes #immigration #exploitation #esclavage_moderne #capitalisme #prostitution #migrations #traite_d’étres_humains #Suisse

  • Après l’annonce du divorce de Bill Gates, les révélations se multiplient sur le créateur de Microsoft

    Procédure de séparation lancée il y a deux ans, proximité avec Jeffrey Epstein, liaison avec une salariée du géant informatique et tentatives avec d’autres… La presse américaine a lancé un grand déballage sur le milliardaire et philanthrope.

    https://ghostbin.co/paste/hc7a38

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/18/bill-gates-apres-l-annonce-de-son-divorce-les-revelations-sur-le-createur-de

    #grands_hommes

    • L’article référencé est intéressant en ce qu’il montre comment les différents cercles de très riches et super riches hommes surtout mais femmes aussi se cotoient au point d’être intimement liés et interconnectés.

      Vu que l’ancien couple Gates est aux rênes de l’organisation la plus puissante du monde dans le domaine de la gestion de l’intervention dans la recherche médicale, je propose de jeter un regard sur le comportement des institutions culturelles, politiques et médicales des États Unis pour découvrir leur éthique et comportement pratique par rapports aux éthnies considérées ouvertement comme inférieures par les puissants du monde dans le passé récent.

      Bombing Of Osage, Special | 57m 26s
      https://seenthis.net/messages/915966

      Quand les États Unis récupèrent les dechets des victimes de l’expérimentation humaine conduite par les Mengele japonais
      https://seenthis.net/messages/915980

      A mon avis on peut dessiner une ligne ligne directe entre les exactions étatsuniennes historiques et les interventions actuelles de la Bill & Melinda Gates Foundation . Ceci n’est pas le résultat du mauvais caractère des personnes responsables mais une conséquence incontournable de l’optimisation capitaliste et médicale mis en oeuvre par les acteurs historiques et présents.

  • Message aux hommes : le sexe n’est absolument pas un droit de l’homme

    Dans un billet du Times publié aujourd’hui et intitulé « When sex with a prostitute is a human right » (Quand le sexe avec une prostituée constitue un droit de l’homme), la chroniqueuse Melanie Phillips fait l’éloge du juge britannique Anthony Hayden qui, dans un jugement rendu la semaine dernière, a déclaré qu’il serait légal pour des soignants de faciliter l’achat de sexe par un autiste de 27 ans, identifié comme « C ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/15/message-aux-hommes-le-sexe-nest-absolument-pas-un-droit

    #féminisme #prostitution

  • Une fois de plus le droit de légitime défense est refusé aux femmes !

    Anaëlle est une jeune femme de 26 ans, déscolarisée à 15 ans, en situation de prostitution depuis ses 17 ans.

    Rappelons que le droit applicable définit le fait de recourir à la prostitution d’autrui, comme une violence sexuelle (loi 2016) et comme une atteinte portée à la dignité Humaine de l’autre (Convention des Nations-Unies de 1949).

    Un de ses « clients réguliers » était un homme de 52 ans. Cet homme l’a violée le 16 août 2017 avec un sextoy. Pour s’arracher à ce viol qu’elle était en train de subir, Anaëlle a saisi un couteau et a porté plusieurs coups, dont son client décèdera. Se défendre était nécessaire et légitime. Ce droit lui sera pourtant refusé par la justice.

    Vulnérable, exploitée, elle est poursuivie pour meurtre. À l’issue d’un procès d’une rare violence, elle vient d’être condamnée dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mai à dix ans de prison par la Cour d’assises de l’Ain.

    Il est indubitable que la situation de prostitution d’Anaëlle a influencé la cruauté de ce verdict. Y aurait-il un régime dérogatoire pour les femmes les plus vulnérables, contre qui tout est possible ? L’argent exonère-t-il du crime de viol ? La domination masculine est-elle fondée en droit ?

    La justice a commis une faute lourde car Anaëlle est victime.

    Rappelons les obligations qui s’imposent à l’institution judiciaire s’agissant des victimes de viols : Le droit international, la Cour Européenne des Droits de l’Homme notamment, est clair : le viol est un « acte grave, qui met en jeu des valeurs fondamentales et des aspects essentiels de la vie privée ». La CEDH oblige les institutions judiciaires des Etats à protéger les femmes et tout particulièrement les personnes vulnérables.

    Un viol est un crime, « un viol c’est un meurtre psychique » pour reprendre les termes de Gisèle Halimi.

    Le droit international impose également aux juges d’interpréter la loi à la lumière des connaissances actuelles dont la société dispose sur les réactions et les conséquences traumatiques des viols sur les victimes.

    Les juges doivent connaître et maîtriser la victimologie, les notions de trauma, de dissociation, de décorporalisation notamment. C’est leur travail. Un procès d’assises n’est pas un comptoir de bar tabac ! Ils ne peuvent se faire les porte-voix d’idéologies sexistes et de faux savoir arriérés sans commettre une faute lourde et engager la responsabilité de l’Etat.

    L’obligation positive de ne pas faire subir aux femmes victimes de violences de « victimisation secondaire » lors des procédures emporte des conséquences très claires.

    Or, dans cette affaire le droit a été bafoué !

    L’avocat général, qui représente le peuple, l’intérêt de la société, a commis une faute lourde en tenant ces propos inacceptables : « Dire qu’elle est violée sauvagement et faire l’amour trois jours après… » : pour l’avocat général, son comportement signerait un « cynisme incompatible avec son récit victimaire ».

    Une telle méconnaissance de la question est effrayante et honteuse en 2021, alors que toute la société depuis 5 ans ne parle que de ça et que de gros progrès ont été faits en victimologie et dans la compréhension de ces faits par les spécialistes depuis plus longtemps encore !

    Alors que la Convention d’Istanbul qui date de 2011 apporte des éclairages scientifiques sur les conséquences des viols, alors que la jurisprudence de la CEDH mais aussi de la Cour de Cassation le précisent clairement depuis plus de dix ans.

    Près de 50 % des crimes jugés aux assises sont des viols, et il existe encore des magistrats incompétents sur ces questions.

    Dans quel monde vivons-nous pour que de tels propos soient tenus dans l’enceinte d’un lieu où la justice est supposée s’exercer pour défendre les faibles et les victimes ?

    Le sens de cette décision est inacceptable et surtout contraire à tous les droits : Les femmes doivent-elles laisser les hommes les violer ?

    Nous demandons au Ministère Public, de présenter des excuses à Anaëlle pour ces propos innommables et qui couvrent de honte la Justice.

    Nous exigeons que le Parquet général se désolidarise et forme appel de cette décision afin de requérir l’acquittement d’Anaëlle qui est victime dans cette affaire. Il a 10 jours pour le faire à compter de la date de la décision, soit jusqu’au 16 mai : il y a urgence !

    La légitime défense est un droit naturel et imprescriptible. Ce droit ne saurait être interdit aux femmes contre les violences masculines.

    Nous demandons à Monsieur Éric Dupond-Moretti de condamner ces propos de l’Avocat général, et de respecter les obligations de formation initiale et continue des magistrats et des experts à la victimologie et à la traumatologie, pour que de tels propos ne soient plus jamais entendus dans une cour d’assises ou ailleurs !

    Anaëlle a été contrainte de se défendre contre l’homme qui la violait en le tuant. Elle est victime. Elle doit être protégée et respectée.

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080521/une-fois-de-plus-le-droit-de-legitime-defense-est-refuse-aux-femmes

    #prostitution #misogynie #putophobie #viol #culture_du_viol #injustice #légitime_défense

  • #Sarah_Ditum : De l’importance de ne pas relooker la prostitution en « travail du sexe »
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/03/de-limportance-de-ne-pas-relooker-la-prostitution-en-travail-du-s

    Daisy avait 15 ans lorsqu’elle a reçu son premier avertissement lié à la prostitution. Elle parle peu de cette partie de son histoire aux gens, car elle ne veut pas que ce récit déborde dans son présent (tous les détails permettant de l’identifier ont été modifiés dans le présent article). Cela fait d’elle l’une des femmes que vous n’entendrez pas dans les débats actuels sur l’industrie du sexe.

    On dit souvent aux décideurs et aux féministes qu’ils et elles doivent « écouter les travailleuses du sexe », mais il faut garder à l’esprit que l’on ne peut écouter que celles qui acceptent de s’exprimer, et que plus une femme a subi de préjudices, moins elle est susceptible de vouloir revenir lç-dessus sur la place publique. Si des personnalités telles que Brooke « Belle de Jour » Magnanti et Melissa Gira Grant, autrice du livre Playing the Whore (Faire la pute,) peuvent s’afficher comme représentantes de la prostitution, c’est sans doute en partie parce que leurs expériences relativement bénignes sont atypiques. Rangées en face d’elles sont les femmes comme Rachel Moran et Rebecca Mott, qui se qualifient de « survivantes ». Pour celles-là, la vente de sexe n’a été rien d’autre qu’un traumatisme, et revisiter ce traumatisme fait partie de leur vie publique en tant que militantes. C’est un lourd tribut à payer pour n’importe qui, et Daisy, que j’ai rencontrée par l’intermédiaire d’une association de lutte contre la violence faite aux femmes, y résiste : « Je refuse de construire ma carrière sur le fait d’être une « ex » quoi que ce soit. Ce n’est pas une étiquette que je veux ou que j’accepte ».

    Version originale : https://www.newstatesman.com/politics/2014/12/why-we-shouldnt-rebrand-prostitution-sex-work
    Traduction : Collective #TRADFEM

  • Cendrillon du trottoir : de la prostitution au porno
    Interview de Bianca Cendrine Bastiani par Francine Sporenda

    Dans votre livre, vous racontez que vous êtes entrée dans le porno à cause d’un homme, que vous avez rencontré à 17 ans, animée d’un désir de sortir de votre milieu d’origine, de prendre une revanche sociale. Vous avez rencontré d’autres actrices pornos. Qui sont-elles ? De quel milieu viennent-elles ? Quel est leur parcours de vie, d’après ce que vous avez pu en savoir ?

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/29/cendrillon-du-trottoir-de-la-prostitution-au-porno

    #féminisme #prostitution #porno

  • Si vous pensez que la décriminalisation rendra la prostitution « sécurisée », regardez du côté des méga-bordels allemands

    En Grande-Bretagne, les Libéraux-démocrates et les Verts soutiennent tous les deux la décriminalisation complète de la prostitution – dans l’espoir de la rendre « sécurisée ». Mais l’Allemagne l’a fait en 2002, et ce n’est toujours pas « un travail comme un autre ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/27/si-vous-pensez-que-la-decriminalisation-rendra-la-prost

    #féminisme #prostitution #allemagne

  • Debra M. Haak : Le Canada est-il constitutionnellement tenu d’autoriser un marché commercial pour le sexe ?

    publié sur TRADFEM / Il y a 5 minutes

    Jusqu’à présent, les tribunaux canadiens ont été réticents à reconnaître aux personnes un droit systématique à s’engager dans l’activité commerciale ou économique de leur choix.

    Autrice : Debra M. Haak

    Publié en anglais dans The Ottawa Citizen : le 15 avril 2021

    Ce texte est proposé en réponse à l’article d’opinion publié dans l’Ottawa Citizen du 8 avril « Sex workers’ rights aren’t yet protected under law“.

    La Canadian Alliance for Sex Work Law Reform, ainsi que six individus, ont entamé une procédure de contestation de la constitutionnalité des lois canadiennes sur la prostitution criminelle.

    Trois contestations constitutionnelles de trois de ces lois ont déjà fait l’objet de décisions en Ontario. Dans la première, les infractions contestées ont été jugées constitutionnelles. Dans les deux autres, les infractions ont été jugées inconstitutionnelles.

    Cette affaire est différente. Dans ce recours, ce sont toutes les infractions pénales visant la prostitution adulte qui ont été contestées. Si elle est acceptée, cette affaire a le potentiel de décriminaliser complètement l’échange commercial de sexe au Canada.

    Mais le Canada est-il constitutionnellement tenu d’avoir un marché légal du sexe ? (...)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/04/16/debra-m-haak-le-canada-est-il-constitutionnellement-tenu-dautoris

    #prostitution #lobbydel'industriedusexe #Canada

  • Abolition de la prostitution

    Cinquième anniversaire de la loi du 16 avril 2016

    Loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées1

    Cette loi d’abolition est nécessaire

    Pour rappeler ce qu’est le système prostitutionnel, système de violence et de domination :

    Par système prostitutionnel dans lequel nous incluons la pornographie, prostitution filmée, on entend un système de violences qui comprend les victimes (personnes en situation de prostitution, enfants, femmes, hommes, trans…) et un ensemble d’acteurs et d’actrices (proxénètes, trafiquants, clients c’est-à-dire les prostitueurs, media), d’institutions (Etat) et de systèmes (système économique et marchandisation, industrie de sexe, « tourisme sexuel » etc.) qui organisent directement ou indirectement, banalisent ou contribuent à banaliser la prostitution et la traite qui y est liée.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/12/abolition-de-la-prostitution

    #féminisme#prostitution

  • ‘A system of #global_apartheid’ : author #Harsha_Walia on why the border crisis is a myth

    The Canadian organizer says the actual crises are capitalism, war and the climate emergency, which drive mass migration.

    The rising number of migrant children and families seeking to cross the US border with Mexico is emerging as one of the most serious political challenges for Joe Biden’s new administration.

    That’s exactly what Donald Trump wants: he and other Republicans believe that Americans’ concerns about a supposed “border crisis” will help Republicans win back political power.

    But Harsha Walia, the author of two books about border politics, argues that there is no “border crisis,” in the United States or anywhere else. Instead, there are the “actual crises” that drive mass migration – such as capitalism, war and the climate emergency – and “imagined crises” at political borders, which are used to justify further border securitization and violence.

    Walia, a Canadian organizer who helped found No One Is Illegal, which advocates for migrants, refugees and undocumented people, talked to the Guardian about Border and Rule, her new book on global migration, border politics and the rise of what she calls “racist nationalism.” The conversation has been edited for length and clarity.

    Last month, a young white gunman was charged with murdering eight people, most of them Asian women, at several spas around Atlanta, Georgia. Around the same time, there was increasing political attention to the higher numbers of migrants and refugees showing up at the US-Mexico border. Do you see any connection between these different events?

    I think they are deeply connected. The newest invocation of a “border surge” and a “border crisis” is again creating the spectre of immigrants and refugees “taking over.” This seemingly race neutral language – we are told there’s nothing inherently racist about saying “border surge”– is actually deeply racially coded. It invokes a flood of black and brown people taking over a so-called white man’s country. That is the basis of historic immigrant exclusion, both anti-Asian exclusion in the 19th century, which very explicitly excluded Chinese laborers and especially Chinese women presumed to be sex workers, and anti-Latinx exclusion. If we were to think about one situation as anti-Asian racism and one as anti-Latinx racism, they might seem disconnected. But both forms of racism are fundamentally anti-immigrant. Racial violence is connected to the idea of who belongs and who doesn’t. Whose humanity is questioned in a moment of crisis. Who is scapegoated in a moment of crisis.

    How do you understand the rise of white supremacist violence, particularly anti-immigrant and anti-Muslim violence, that we are seeing around the world?

    The rise in white supremacy is a feedback loop between individual rightwing vigilantes and state rhetoric and state policy. When it comes to the Georgia shootings, we can’t ignore the fact that the criminalization of sex work makes sex workers targets. It’s not sex work itself, it’s the social condition of criminalization that creates that vulnerability. It’s similar to the ways in which border vigilantes have targeted immigrants: the Minutemen who show up at the border and harass migrants, or the kidnapping of migrants by the United Constitutional Patriots at gunpoint. We can’t dissociate that kind of violence from state policies that vilify migrants and refugees, or newspapers that continue to use the word “illegal alien”.

    National borders are often described as protecting citizens, or as protecting workers at home from lower-paid workers in other countries. You argue that borders actually serve a very different purpose.

    Borders maintain a massive system of global apartheid. They are preventing, on a scale we’ve never seen before, the free movement of people who are trying to search for a better life.

    There’s been a lot of emphasis on the ways in which Donald Trump was enacting very exclusionary immigration policies. But border securitization and border controls have been bipartisan practices in the United States. We saw the first policies of militarization at the border with Mexico under Bill Clinton in the late 90s.

    In the European context, the death of [three-year-old Syrian toddler] Alan Kurdi, all of these images of migrants drowning in the Mediterranean, didn’t actually lead to an immigration policy that was more welcoming. Billions of euros are going to drones in the Mediterranean, war ships in the Mediterranean. We’re seeing the EU making trade and aid agreements it has with countries in the Sahel region of Africa and the Middle East contingent on migration control. They are relying on countries in the global south as the frontiers of border militarization. All of this is really a crisis of immobility. The whole world is increasingly becoming fortified.

    What are the root causes of these ‘migration crises’? Why is this happening?

    What we need to understand is that migration is a form of reparations. Migration is an accounting for global violence. It’s not a coincidence that the vast number of people who are migrants and refugees in the world today are black and brown people from poor countries that have been made poor because of centuries of imperialism, of empire, of exploitation and deliberate underdevelopment. It’s those same fault lines of plunder around the world that are the fault lines of migration. More and more people are being forced out of their land because of trade agreements, mining extraction, deforestation, climate change. Iraq and Afghanistan have been for decades on the top of the UN list for displaced people and that has been linked to the US and Nato’s occupations of those countries.

    Why would governments have any interest in violence at borders? Why spend so much money on security and militarization?

    The border does not only serve to exclude immigrants and refugees, but also to create conditions of hyper exploitation, where some immigrants and refugees do enter, but in a situation of extreme precarity. If you’re undocumented, you will work for less than minimum wage. If you attempt to unionize, you will face the threat of deportation. You will not feel you can access public services, or in some cases you will be denied public services. Borders maintain racial citizenship and create a pool of hyper-exploitable cheapened labor. People who are never a full part of the community, always living in fear, constantly on guard.

    Why do you choose to put your focus on governments and their policies, rather than narratives of migrants themselves?

    Border deaths are presented as passive occurrences, as if people just happen to die, as if there’s something inherently dangerous about being on the move, which we know is not the case. Many people move with immense privilege, even luxury. It’s more accurate to call what is happening to migrants and refugees around the world as border killings. People are being killed by policies that are intended to kill. Literally, governments are hoping people will die, are deliberating creating conditions of death, in order to create deterrence.

    It is very important to hold the states accountable, instead of narratives where migrants are blamed for their own deaths: ‘They knew it was going to be dangerous, why did they move?’ Which to me mimics the very horrible tropes of survivors in rape culture.

    You live in Canada. Especially in the United States, many people think of Canada as this inherently nice place. Less racist, less violent, more supportive of refugees and immigrants. Is that the reality?

    It’s totally false. Part of the incentive of writing this second book was being on a book tour in the US and constantly hearing, ‘At least in Canada it can’t be as bad as in the US.’ ‘Your prime minister says refugees are welcome.’ That masks the violence of how unfree the conditions of migration are, with the temporary foreign worker program, which is a form of indentureship. Workers are forced to live in the home of their employer, if you’re a domestic worker, or forced to live in a labor camp, crammed with hundreds of people. When your labor is no longer needed, you’re deported, often with your wages unpaid. There is nothing nice about it. It just means Canada has perfected a model of exploitation. The US and other countries in Europe are increasingly looking to this model, because it works perfectly to serve both the state and capital interests. Capital wants cheapened labor and the state doesn’t want people with full citizenship rights.

    You wrote recently that ‘Escalating white supremacy cannot be dealt with through anti-terror or hate crime laws.’ Why?

    Terrorism is not a colorblind phenomena. The global war on terror for the past 20 years was predicated around deeply Islamophobic rhetoric that has had devastating impact on Black and Brown Muslims and Muslim-majority countries around the world. I think it is implausible and naive to assume that the national security infrastructure, or the criminal legal system, which is also built on racialized logics, especially anti-black racism – that we can somehow subvert these systems to protect racialized communities. It’s not going to work.

    One of the things that happened when the Proud Boys were designated as a terrorist organization in Canada is that it provided cover to expand this terror list that communities have been fighting against for decades. On the day the Proud Boys were listed, a number of other organizations were added which were part of the Muslim community. That was the concern that many of us had: will this just become an excuse to expand the terrorist list rather than dismantle it? In the long run, what’s going to happen? Even if in some miraculous world the Proud Boys and its members are dismantled, what’s going to happen to all the other organizations on the list? They’re still being criminalized, they’re still being terrorized, they’re still being surveilled.

    So if you don’t think the logics of national security or criminal justice will work, what do you think should be done about escalating white supremacist violence?

    I think that’s the question: what do we need to be doing? It’s not about one arm of the state, it’s about all of us. What’s happening in our neighborhoods, in our school systems, in the media? There’s not one simple fix. We need to keep each other safe. We need to make sure we’re intervening whenever we see racial violence, everything from not letting racist jokes off the hook to fighting for systemic change. Anti-war work is racial justice work. Anti-capitalist work is racial justice work.

    You advocate for ending border imperialism, and ending racial capitalism. Those are big goals. How do you break that down into things that one person can actually do?

    I actually found it harder before, because I would try things that I thought were simple and would change the world, and they wouldn’t. For me, understanding how violences are connected, and really understanding the immensity of the problem, was less overwhelming. It motivated me to think in bigger ways, to organize with other people. To understand this is fundamentally about radical, massive collective action. It can’t rely on one person or even one place.

    https://www.theguardian.com/world/2021/apr/07/us-border-immigration-harsha-walia
    #apartheid #inégalités #monde #migrations #frontières #réfugiés #capitalisme #guerres #conflits #climat #changement_climatique #crises #crise #fermeture_des_frontières #crises_frontalières #violence #racisme #discriminations #exclusion #anti-migrants #violence_raciale #suprématisme_blanc #prostitution #criminalisation #vulnérabilité #minutemen #militarisation_des_frontières #USA #Mexique #Etats-Unis #politique_migratoire #politiques_migratoires #Kurdi #Aylan_Kurdi #Alan_Kurdi #impérialisme #colonialisme #colonisation #mourir_aux_frontières #décès #morts

    ping @isskein @karine4

  • La prostitution est un crime racisé de haine contre les femmes

    Les racistes s’en prennent à l’humanité des personnes qu’ils attaquent.

    Dans les décès survenus dans le spa d’Atlanta, deux femmes chinoises et quatre femmes coréennes ont été la cible d’un meurtre de masse commis par un homme blanc raciste.

    Nous nous demandons, qui sont les femmes qui ont été assassinées ? Quelles forces les ont canalisées vers les maisons closes de massage d’Atlanta ? Est-ce que leurs familles et leurs ami-e-s les pleurent ? Où sont leurs enfants ?

    Nous savons que 89% des femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe, y compris dans la prostitution de massage, veulent absolument s’en échapper. Quels étaient leurs projets pour la semaine ou l’année à venir ? Comment avons-nous pu les laisser en position aussi vulnérable ? Et maintenant, comment pouvons-nous rendre justice à leur vie et à leur mort ?

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/03/la-prostitution-est-un-crime-racise-de-haine-contre-les

    #féminisme #prostitution

  • Rien ne viendra de rien

    Se prostituer, c’est être dans le vide.
    C’est rien qui n’arrive à personne.
    Nos corps sont interdits d’existence.
    Notre douleur est réduite au silence.
    Notre désespoir est rejeté.
    Même notre souvenir d’avoir été humaine est effacé.
    Être prostituée, c’est n’être personne.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/29/rien-ne-viendra-de-rien

    #féminisme #prostitution

  • L’essor du tourisme sexuel à Dubaï – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/03/21/lessor-du-tourisme-sexuel-a-dubai

    L’émirat de Dubaï est devenu, avec des dizaines de milliers de prostituées, la principale destination de tourisme sexuel dans le Golfe. Si la Fédération des Emirats arabes unis est dirigée depuis Abou Dhabi par Mohammed Ben Zayed, Dubaï en représente la capitale économique, avec à sa tête, depuis 2006, Mohammed Ben Rachid al-Maktoum, à la fois vice-président et premier ministre de la fédération. L’émirat de Dubaï compte trois des quelque dix millions de résidents de la fédération, mais avec une proportion de nationaux de l’ordre de seulement 5%, encore plus faible que celle du reste des Emirats arabes unis. Dubaï accueille en effet une très forte population d’expatriés, du salaire le plus bas au plus élevé, et a attiré 19 millions de visiteurs en 2019, là encore depuis les séjours tout compris, plutôt abordables, jusqu’au très haut de gamme. La prostitution, officiellement interdite aux Emirats, mais tolérée de fait à Dubaï, a transformé cette ville en destination privilégiée du tourisme sexuel dans le Golfe.Le pari de Dubaï sur son insertion spectaculaire dans la mondialisation a été particulièrement réussi, même après la crise financière de 2008 qui a contraint l’émirat à développer ses activités de service, au premier rang desquels le tourisme. La consommation d’alcool est autorisée dans les hôtels, les bars, les restaurants et les night-clubs disposant d’une licence spécifique, même si elle reste interdite dans l’espace public. C’est généralement dans de tels lieux que des travailleuses sexuelles racolent le client potentiel, s’accordant avec lui sur le montant, la durée et la nature de la prestation. Il est ainsi possible de s’attacher le service d’une escort-girl durant tout ou partie de son séjour dans l’émirat. Une hiérarchie tacite considère les prostituées chinoises, philippines ou indiennes de moindre valeur que leurs homologues d’Asie centrale, elles-mêmes moins appréciées que les Européennes, qu’elles soient russes, ukrainiennes ou occidentales. Les partenaires arabes demeurent les plus rares, donc les plus recherchées, car opérant moins souvent dans l’espace public.
    Le nombre de prostituées actives à Dubaï, estimé dès 2010 à 30 000, est parfois évalué à 45 000. Il est naturellement impossible de le connaître avec précision, car il repose sur un complexe système où des ressortissants émiratis, autorisés à « parrainer » l’entrée d’un certain nombre d’étrangers sur des visas de résidence, cèdent ces droits de parrainage à des intermédiaires, sans forcément connaître l’activité réelle des futures « immigrées ». Le système des visas de résidence, malgré sa réforme de 2016, continue de permettre ce type de manipulations, tandis que les réseaux démantelés concernent plutôt le bas de gamme de la prostitution. La transaction, souvent conclue sans intermédiaire, accrédite l’illusion d’une absence de proxénétisme, même s’il est inconcevable d’offrir de tels services à Dubaï sans une solide protection. L’ONU a publié en 2017 le témoignage d’une « esclave sexuelle » (sic) originaire d’Ouzbékistan qui, après dix-huit mois de cauchemar à Dubaï, a préféré se laisser arrêter par la police émiratie pour être expulsée. Plus récemment, c’est au Bangladesh qu’ont été diffusées les accablantes révélations de victimes de ce type de trafic, attirées à Dubaï par de fausses promesses d’emploi domestique.
    Le traité de paix signé entre Israël et les Emirats arabes uni, en septembre dernier, s’est très vite accompagné de l’ouverture de liaisons aériennes directes entre les deux pays. Plus de cent mille touristes israéliens ont d’ores et déjà visité Dubaï, où l’hospitalité démonstrative à leur égard contraste avec la « paix froide » réservée jusque-là aux visiteurs israéliens en Jordanie et en Egypte. Mais la presse israélienne a aussi consacré plusieurs reportages à scandale à des formes de tourisme sexuel. Le quotidien Yedioth Aharonoth a ainsi décrit de véritables catalogues de prostituées, avec les transactions qui peuvent en découler autour de la piscine d’un grand hôtel. Le site en ligne Mako s’est, pour sa part, intéressé à la reconversion de mafieux israéliens dans des « agences d’escorte » à Dubaï, tout en reproduisant, en captures d’écran, des échanges relevant du proxénétisme. Le quotidien Haaretz a même publié une tribune intitulée « Visiter Dubaï équivaut à se tenir au bord d’un viol collectif ». Les défenseurs de la normalisation israélo-émiratie ont protesté contre de telles outrances et relativisé l’importance des témoignages rapportés, sans représentativité à leurs yeux. Il semble en tout cas que le tourisme sexuel soit, de manière générale, appelé à se développer encore à Dubaï. Cela fait plusieurs années que le rapport annuel du département d’Etat américain sur les trafics d’êtres humains considère, malgré des remarques encourageantes, que « le gouvernement des Emirats arabes unis ne respecte pas pleinement les standards minimaux pour l’élimination des trafics ». La pandémie de coronavirus ne devrait pas affecter cette réalité, bien au contraire. En effet, la campagne menée de manière volontariste aux Emirats a déjà permis de vacciner plus d’un tiers de la population contre le Covid-19. Un argument supplémentaire pour les sites spécialisés qui vantent sur Internet les « sales petits secrets » de Dubaï et les charmes des « vacances sexuelles » dans cet émirat…

    #Covid-19#migrant#migration#dubai#sante#tourisme#tourismesexuel#prostitution#vaccination#circulation

  • La prostitution tue, la loi protège les victimes !

    Pendant que le racisme et le sexisme tuent aux Etats Unis, que fait la police en France contre les « salons de massage », où l’esclavage et les viols sont quotidiens ?

    Le 16 mars 2021, à Atlanta, Robert Aaron Long, un client-prostitueur, a tué, dans des « salons de massage », sept femmes, prostituées ou qu’il considérait comme telles, et un homme. Six d’entre elles étaient d’origine asiatique, ce qui révèle la nature de ces « salons » : ce sont plutôt des lieux illégaux où se mêlent, dans une violence inouïe, prostitution et traite des êtres humains.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/23/la-prostitution-tue-la-loi-protege-les-victimes

    #féminisme #prostitution

  • Vie et lutte des victimes survivantes de la prostitution aux Philippines

    Capire a parlé avec Myles Sanchez et Jean Enriquez de CATW-AP au sujet de la violence sexuelle, de la guerre contre les drogues et d’autres luttes auxquelles les femmes Philippines sont confrontées

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/11/vie-et-lutte-des-victimes-survivantes-de-la-prostitutio

    #international #philippines #féminisme #prostitution

  • La manifestation pour le 8 mars 2021 à Montpellier : des violences inacceptables contre les féministes abolitionnistes

    Des faits le 7 mars dans les rues de Montpellier :

    Le collectif (7 associations1) abolitionniste 34 (abolition du système prostitutionnel) s’est joint à la manifestation dite unitaire pour les droits des femmes et contre toutes les formes de violences. Nous avons réussi à ce que le terme « travail du sexe » ne soit pas employé cette année dans un des tracts que nous avons signé.

    Des faits aussi graves que choquants se sont produits durant cette manifestation. Des personnes nous ont harcelé·es et ont voulu par la violence nous intimider et nous silencier.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/08/la-manifestation-pour-le-8-mars-2021-a-montpellier-des-

    #féminisme #prostitution

  • « Sur le trottoir, l’Etat », de Gwénaëlle Mainsant : policier du sexe, un travail « émotionnel »
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/03/04/sur-le-trottoir-l-etat-de-gwenaelle-mainsant-policier-du-sexe-un-travail-emo

    « Sur le trottoir, l’Etat. La police face à la prostitution », de Gwénaëlle Mainsant, Seuil, « La couleur des idées », 346 p., 24 €, numérique 17 €.

    Des mythes et fantasmes qui entourent le travail policier, ceux qui concernent la brigade de répression du proxénétisme, parfois appelée « la mondaine », sont parmi les plus endurants. Ils sont faits de grands flics rudoyant de beaux voyous, de mères maquerelles et de clients aux mœurs scabreuses. Pourtant, constate Gwénaëlle Mainsant dans Sur le trottoir, l’Etat, « en l’espace d’un demi-siècle, la mondaine a été dépouillée de son autorité sur le sexe ». Fini le contrôle de l’homosexualité, de l’adultère ou de l’obscénité. La lutte contre le proxénétisme est devenue le dernier instrument de la police du sexe dans notre société.

    Mise en concurrence
    Pour comprendre comment fonctionne cette police, il fallait observer les policiers chargés de surveiller la prostitution, ces « agents de l’ordre social et sexuel », comme l’écrit la sociologue, qui s’y est attelée à Paris pendant plusieurs mois à la fin des années 2000, période de profonde mutation en la matière. Les prostitués non francophones originaires d’Asie, d’Afrique ou d’Europe de l’Est remplacent alors les « traditionnels » – les prostitués français – sur les trottoirs des grandes villes, rendant le travail policier plus malaisé.

    La loi et la hiérarchie policière, a contrario, imposent aux agents un contrôle plus strict de ce « gibier de police ». Elles mettent aussi en concurrence des services porteurs de visions très différentes de la prostitution. La prostituée interpellée par la mondaine est une victime du proxénétisme qu’il faut mettre en confiance pour obtenir des renseignements sur le réseau qui la fait travailler. La même, interpellée par les unités créées après 2003 pour réprimer le nouveau délit de racolage, est l’autrice d’une infraction qu’il faut verbaliser et intimider.

    Ces tensions dans le « gouvernement de la prostitution » découlent de l’adoption, au cours de la même période, d’une doctrine abolitionniste visant, sinon à faire disparaître la prostitution, du moins à la rendre invisible. Le travail des policiers, depuis lors, est devenu en grande partie un travail de « qualification » et non de régulation de la prostitution : il s’agit en effet de choisir, parmi les multiples formes de cet « illégalisme », celles sur lesquelles se concentrer, de les distinguer des autres, d’attribuer un rôle aux divers protagonistes (coupable ? victime ? indic ?) et de qualifier pénalement les faits.

    #paywall

    • Un cadre viril jamais questionné

      C’est lorsqu’il s’agit de comprendre les incertitudes contemporaines qui pèsent sur cette tâche que le livre devient passionnant. Par exemple lorsque Gwénaëlle Mainsant analyse le travail émotionnel auquel se livrent les policiers masculins avec les prostituées féminines, un jeu dans lequel l’altercation n’est jamais loin de la familiarité, et celle-ci de la complicité ou de la séduction. Ce jeu a aussi un prix : pour que des hommes puissent assumer ce travail émotionnel, d’habitude l’apanage des femmes, il faut que celui-ci soit compensé par un cadre viril jamais questionné, qui confère aux hommes policiers le contrôle de la sexualité des femmes prostituées.

      « Sur le trottoir, l’Etat » enrichit aussi la discussion, toujours très vive, sur la place de la police dans notre société

      C’est ce cadre qui explique notamment le peu d’empressement des policiers à enquêter sur les prostitués transgenres et la prostitution masculine, qui ne leur permettent pas la même gamme de jeu sur le genre. Paradoxalement – la sociologue souligne qu’ il y a là une exception en matière de sociologie de la déviance –, c’est ce cadre conventionnel du travail policier qui protège les transgenres et les travestis d’un contrôle policier tatillon, au lieu de redoubler la stigmatisation sociale dont ils sont victimes.

      Ce livre remarquable ne se lit pas seulement comme une contribution majeure à l’analyse du « gouvernement de la prostitution », une question étonnamment absente des controverses contemporaines sur le genre alors qu’elle était, dans les années 1990, au cœur de tous les débats sur l’émancipation féminine et les violences faites aux femmes.

      Il enrichit aussi la discussion, elle toujours très vive, sur la place de la police dans notre société. Le pouvoir conféré à la police de terrain en matière de gouvernement de la prostitution n’est pas si différent de celui qui lui est donné pour gouverner les manifestations ou la jeunesse des banlieues. Gwénaëlle Mainsant montre, dans tous ces domaines, qui touchent à la construction même de ce qui relie les individus entre eux, la pertinence du regard des sociologues. Un regard dont, trop souvent, l’autorité policière cherche à se préserver.

      EXTRAIT

      « La définition large du proxénétisme en droit (de “profiter des bénéfices de la prostitution d’autrui” à “apporter aide et assistance”) consacre le pouvoir discrétionnaire des policiers. Dans un travail où ils valorisent et privilégient les enquêtes dont ils sont à l’origine, celles qu’ils ont obtenues grâce aux tuyaux de leurs indics, ils ­s’efforcent de choisir des ­cibles qui leur permettent de tenir leur rôle. Et ce rôle a été construit historiquement pour faire face à des hommes coupables et des femmes ­victimes, que ce soit dans les interpellations ou les rapports avec les indics. Les policiers ne recrutent pas d’informateurs parmi les prostitués transgenres ou homosexuels et les proxénètes femmes. (…) La masculine police des mœurs reste donc avant tout une police de l’hétérosexualité sans pour autant devenir une police de la domination masculine. »

      #prostitution #domination_masculine #police #proxénétisme #illégalismes

    • c’est ce cadre conventionnel du travail policier qui protège les transgenres et les travestis d’un contrôle policier tatillon, au lieu de redoubler la stigmatisation sociale dont ils sont victimes.

      Les policiers ne recrutent pas d’informateurs parmi les prostitués transgenres ou homosexuels et les proxénètes femmes. (…) La masculine police des mœurs reste donc avant tout une police de l’hétérosexualité sans pour autant devenir une police de la domination masculine.

      J’interprète plutot ces remarques comme une police qui protège le patriarcat en contrôlant les femmes et non les hommes. La police considère et traite les femmes trans comme des hommes et leur accorder les privilèges qui sont accordés aux hommes de se prostitués sans subir de harcelement sexuel (nommé ici jeu de séduction). Il y a aussi une invisibilité des consommateurs de la prostitution qui sont pourtant aujourd’hui prétendument considérés comme délinquants tandis que les prostituées ne le sont sois disant plus.

  • Sur le silence imposé aux femmes sorties comme moi de la prostitution

    J’écris en tant qu’abolitionniste et en tant que femme ayant quitté la prostitution il y a près de 20 ans.

    De nombreux obstacles ont été dressés sur mon chemin et sur celui de mes soeurs et frères qui ont quitté la prostitution. Le principal de ces obstacles est le silence constamment imposé à nos multiples voix.

    L’imposition du silence est un acte politique, ce n’est pas le fruit du hasard ou d’un manque de compréhension.

    Ce bâillonnement vient principalement du lobby de la prostitution (qualifié de « travail du sexe ») et des promoteurs du commerce du sexe.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/01/sur-le-silence-impose-aux-femmes-sorties-comme-moi-de-l

    #prostitution #féminisme