• #libre-échange : les opposants au #CETA préparent leurs dernières cartouches
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080917/libre-echange-les-opposants-au-ceta-preparent-leurs-dernieres-cartouches

    Le premier ministre canadien #Justin_Trudeau et #Emmanuel_Macron, le 7 juillet 2017 au G20 de Hambourg © Reuters / Ian Langsdon L’accord de libre-échange avec le #Canada peut-il encore dérailler ? Alors qu’un panel d’experts français juge que le CETA « manque d’ambition » sur l’environnement et s’inquiète de ses silences sur le climat, les ratifications ont déjà commencé dans les capitales des 28. Plus que sur la France, les adversaires du traité misent sur la #Belgique, l’Autriche et les Pays-Bas, pour enrayer le processus.

    #International #Economie #CJUE #commerce #Commission_européenne #protectionnisme #TAFTA #UE

  • touteconomie : Nocturne des étudiants 2017 : Le retour des frontières : la fin de la mondialisation ?

    http://www.touteconomie.org/index.php?arc=v61

    http://www.dailymotion.com/video/x5gue4c

    http://www.dailymotion.com/video/x5hbh1b

    Le début des années 1980, après les élections de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis, a marqué le début de la deuxième mondialisation. Les votes qui se sont déroulés dans ces deux pays en 2016, le Brexit et l’élection de Donald Trump, sont perçus comme un appel pour un retour des frontières, annonciateurs de la fin de l’ère actuelle de mondialisation.
    Cette troisième Nocturnes de l’économie est consacrée à ce retour des frontières et le possible arrêt dans le processus de mondialisation en cours. Nous aborderons cette question selon trois thèmes distincts, dans le cadre d’une table ronde où les intervenants dialogueront avec un panel d’étudiants.

    Migrations internationales : la fermeture des frontières ?
    La mondialisation ne concerne pas que les biens et les capitaux, elle s’est également traduite par une plus grande liberté de mouvements de main d’œuvre. La population née à l’étranger dans les pays de l’OCDE s’établissait à 117 millions de personnes en 2013, soit 40% de plus qu’en 2000. La libre circulation des personnes dans l’espace européen est même un principe fondamental de l’union Européenne. C’est pourtant cette question de la migration intra-européenne venant des pays de l’Est de l’Europe qui a été au cœur du vote en faveur du Brexit. Pour retrouver le contrôle de leurs frontières et des flux de migrants européens, les anglais ont préféré quitter l’UE et son marché unique. Cette question s’est télescopée avec la crise des réfugiés qui a révélée l’incapacité de l’UE à la gérer en raison de l’hostilité de pays membres à une politique commune d’accueil.

    #frontières #murs #asile #migrations #réfugiés #protectionnisme #nationalisme

    • 10 ans après - Avons-nous tiré les leçons de la crise financière ?

      http://www.arte.tv/fr/videos/075225-013-A/28-minutes

      on discute 12’30’’ - 35’

      10 ANS APRÈS : AVONS-NOUS TIRÉ LES LEÇONS DE LA CRISE FINANCIÈRE ? 2007. Aux États-Unis, le secteur immobilier s’effondre. Des millions de personnes, incapables de rembourser leurs prêts immobiliers, se retrouvent à la rue. Si l’épicentre de la crise se situe aux États-Unis, le cancer s’est propagé dans le monde entier, donnant ainsi naissance à l’une des plus graves crises financières depuis 1929. Les séquelles de ce séisme se ressentent en Europe avec des millions de personnes au chômage et une chute importante de la croissance. Dix ans plus tard, alors que la dette explose et que les taux d’intérêt sont bas, les excès de la finance inquiètent. Face au président Trump qui veut à nouveau déréguler la finance, sommes-nous à l’abri d’un nouveau choc sur les marchés ? Avons-nous tiré les leçons de la crise précédente ? Pour en discuter, nous recevons Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste et Maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’économiste et historien Nicolas Baverez et Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives Economiques

      #banques [too big to fail] #crise_2007 #marchés
      #transactions_à_haute_fréquence #protectionnisme

    • Il faut arrêter de faire des comparatifs avec les maladies, ce vocabulaire de bas niveau est juste une catastrophe de #journaliste_inculte qui ne sait pas quoi dire d’autre pour alimenter la croyance en signifiant qu’on y peut rien et qu’il n’y aurait pas de responsable, stoppppp, ça suffit !

  • Peut-on voter pour Marine Le Pen quand on est un électeur de Jean-Luc Mélenchon ?
    http://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/peut-on-voter-pour-marine-le-pen-quand-on-est-un-electeur-de-jean-luc-m

    Les électeurs de Jean-Luc #Mélenchon se laisseront-ils tenter par Marine Le Pen ? Alors que le leader de la France insoumise n’a donné aucune consigne de vote (en précisant qu’il ne voterait pas Le Pen), la candidate frontiste multiplie les appels du pied en direction des 19,58% d’électeurs mélenchonistes au premier tour de la présidentielle. Et sur les réseaux sociaux circule un tract destiné à convaincre les « insoumis » de voter Marine Le Pen.

  • #FMI : le printemps fragile de l’économie mondiale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260417/fmi-le-printemps-fragile-de-l-economie-mondiale

    « L’économie mondiale monte en puissance », se félicite le FMI, soulagé de voir une sortie du marasme. La #croissance mondiale devrait s’établir à 3,5 % cette année et à 3,8 % en 2018, selon ses prévisions. Pourtant, tout reste fragile, selon l’institution internationale. La montée des #inégalités qui alimente les populismes et le #protectionnisme constitue un danger majeur pour l’avenir.

    #International #Economie #commerce_mondial #économie_mondiale

  • Les États-Unis bloquent la déclaration contre le #protectionnisme dans le communiqué du #G20
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/prot-m21.shtml

    L’opposition de Mnuchin s’aligne sur la position de « l’Amérique d’abord » de l’administration Trump et ses menaces d’imposer des taxes sur les importations, d’augmenter les tarifs douaniers contre la Chine et de chercher à contourner les décisions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) si ces dernières s’opposent aux intérêts américains.

    Puisque les décisions du G20 sont fondées sur le consensus, la majorité a été confrontée à l’alternative d’une #rupture ouverte avec les États-Unis, et peut-être la dissolution de toute l’organisation, ou d’accepter une formule de compromis pour tenter de voiler les différends.

    Ils ont choisi cette dernière option, en déclarant dans le communiqué qu’ils œuvreraient seulement à « renforcer la contribution du commerce à nos économies ». En déférence à la position des États-Unis selon laquelle le système actuel est préjudiciable aux intérêts de l’Amérique, la déclaration a ajouté que les États membres du G20 « s’efforceraient de réduire les déséquilibres mondiaux excessifs ».

    Le communiqué a également abandonné, sur l’insistance des États-Unis, tout engagement de lutte contre le changement climatique, que Trump a déjà dénoncé comme un « canular ».

    Mnuchin a déclaré qu’il « ne pouvait pas être plus heureux avec le résultat » et qu’il y avait un « consensus ». Les États-Unis se sont concentrés sur le fait qu’ils ont des déficits commerciaux qu’ils voulaient réduire et qu’il y a une « nouvelle administration et une vision différente sur le commerce. »

  • L’offensive commerciale de Trump contre la Chine se fait attendre
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/200317/l-offensive-commerciale-de-trump-contre-la-chine-se-fait-attendre

    On allait voir ce qu’on allait voir… Pour l’instant, on ne voit rien du tout. La guerre commerciale promise à la Chine par le candidat Trump pourrait-elle se transformer en pétard mouillé ? En tout cas, la Chine est prête et le Tartarin de la Maison Blanche trouverait à qui parler. Analyse.

    #Economie #Arthur_Kroeber #Automobile #Death_by_China #Donald_Trump #endaka #GaveKal #Japon #Peter_Navarro #protectionnisme #section_201 #section_301 #Steve_Bannon #transplants #UAW #Wilbur_Ross

  • Trump met l’Allemagne sous pression
    http://www.taurillon.org/trump-met-l-allemagne-sous-pression

    Les premières semaines de mandat de Donald Trump ressemblent à un grand huit, beaucoup de sensations fortes, des tournants rapides avec la sensation que l’on ne sait pas vraiment ce qui nous attendra au tournant. Dernière cible en date de l’administration Trump : l’Allemagne.

    Économie & Société

    / #Allemagne, #Economie, #Protectionnisme, #Libre_échange

    #Économie_&_Société

  • Trump inaugure son approche « business » avec #Shinzo_Abe
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/130217/trump-inaugure-son-approche-business-avec-shinzo-abe

    Le président des États-Unis a inauguré avec le premier ministre japonais son approche affairiste des relations internationales et de la diplomatie commerciale. Des « deals » négociés sur les parcours de #golf. Résultats attendus plus qu’incertains.

    #Economie #accord_du_Plaza #Asie #Automobile #Chine #défense #Donald_Trump #Hiro_Honma #Japan_bashing #Nobosuke_Kishi #protectionnisme #yen/dollar #yuan

  • #Trump, #Le_Pen et les charlatans du #protectionnisme | Editorial de #Lutte_Ouvrière
    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/trump-le-pen-et-les-charlatans-du-protectionnisme-74075.html

    Il a suffi à Trump, qui n’est pas encore investi comme président, de faire quelques tweets sur l’industrie automobile, pour se faire applaudir de ce côté-ci de l’Atlantique. Marine Le Pen l’a ainsi salué pour « la démonstration qu’on peut […] imposer dans l’intérêt du peuple américain la relocalisation d’activités industrielles ». #Montebourg a affirmé sans rire : « Donald Trump reprend mes thèmes. » Et #Mélenchon a déclaré qu’il se réjouirait « de négocier avec un homme pareil ».

    De quoi s’agit-il ? Après des menaces de Trump, qui a fait campagne contre les délocalisations, Ford a dit qu’il renonce à construire une usine au Mexique et qu’il investira au contraire dans le Michigan. Trump a également mis en garde General Motors pour des investissements au Mexique.

    Trump est un charlatan et Le Pen lui fait une publicité mensongère. En réalité, Ford avait pris sa décision avant les élections. Et rien ne dit que la multinationale créera des emplois aux États-Unis : ces dernières années, les constructeurs ont augmenté leur production sans embaucher. Ce n’est pas Ford qui cède à Trump, mais Trump qui déroule le tapis rouge aux grandes firmes capitalistes. Car s’il a menacé de taxer les produits fabriqués à l’étranger, il a surtout annoncé qu’il réduira le taux d’impôt des sociétés de 35 % à 15 %. Autrement dit, il s’apprête à faire des États-Unis un grand paradis fiscal.

    La baisse de l’impôt des sociétés sera compensée par une hausse de la fiscalité pour les travailleurs, ou alors l’État taillera dans les programmes de santé, d’aide sociale ou d’équipements utiles à la population ! Trump promet aussi d’alléger les contraintes en matière de pollution, ce qui permettrait aux firmes automobiles d’économiser des milliards et aurait des conséquences néfastes sur la santé publique.

    Aujourd’hui, le protectionnisme nous est vendu comme une protection pour les travailleurs. Chaque période de crise voit resurgir ce type de boniment. Si la France devenait protectionniste, les autres pays européens le seraient à leur tour, entraînant ici une hausse des prix pour les consommateurs et le chômage pour des centaines de milliers de salariés qui travaillent à l’exportation. Dans les années 1930, la montée du protectionnisme aggrava la crise. Et la guerre économique prépara la guerre tout court.

    L’économie a complètement internationalisé la production. Un Airbus A380 est assemblé à Toulouse avec trois millions de pièces fabriquées dans 77 pays, dont des pièces essentielles fabriquées… aux États-Unis ! Cela illustre l’absurdité de prétendre « produire français ». Et même les protectionnistes les plus stupides ne proposent pas de fabriquer des avions 100 % Haute-Garonne, de cultiver le coton et le cacao en Picardie, ni d’extraire l’uranium dans le Massif central. Quant à « acheter français », est-ce acquérir une Toyota Yaris fabriquée dans le Nord de la France ou une Citroën C3 assemblée en Slovaquie ?

    Le protectionnisme consiste à protéger les intérêts des capitalistes, donc en premier lieu contre les travailleurs, au nom de la #compétitivité. Le Pen veut ainsi mettre fin à la durée légale du travail, se dit opposée au tiers-payant généralisé, veut supprimer des postes de fonctionnaires et prend le parti des « entrepreneurs ».

    Le problème n’est pas la #mondialisation, c’est le #capitalisme ! Ce que les travailleurs doivent protéger, c’est leur travail, ce sont leurs salaires et leurs retraites.

    Mettre fin au #chômage, cela ne peut se faire qu’en répartissant le travail entre tous sans perte de salaire et, bien sûr, en interdisant aux grandes entreprises les plans de suppressions d’emplois et les licenciements.

    Pour protéger le niveau de vie, il faut non seulement qu’aucun travailleur ne gagne moins de 1800 euros nets par mois, mais que les salaires, les pensions et les allocations soient indexés sur la hausse réelle des prix.

    Et pour empêcher les capitalistes de maquiller leur comptabilité, ce qui leur permet de justifier les licenciements tout en arrosant les actionnaires, il faut que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises. Il faut lever le secret des affaires, le secret commercial et bancaire.

    Voilà des exigences pour le monde du travail que ni Le Pen, si respectueuse de l’ordre capitaliste, ni aucun des charlatans du protectionnisme ne reprendront. Des exigences que notre candidate, #Nathalie_Arthaud, portera dans l’élection présidentielle.

  • La démondialisation selon Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/090117/la-demondialisation-selon-trump

    Si #Donald_Trump, une fois au pouvoir, donne libre cours à son atavisme protectionniste, la Trump Tower pourrait devenir, pour l’économie américaine, la tour catastrophe des “nanards” d’Hollywood, comme le démontre une étude des économistes du Peterson Institute for International Economics. Et ce n’est pas de la fiction. Analyse.

    #Economie #ALENA #arcelor #Chine #Etats-Unis #Mexique #OMC #PIIE #protectionnisme #sidérurgie #TPP #Wilbur_Ross

  • Pourquoi les portes de l’Europe se ferment devant l’acier russe | Actualités russes

    http://fr.rbth.com/economie/2016/08/08/pourquoi-les-portes-de-leurope-se-ferment-devant-lacier-russe_619051

    L’Union européenne a introduit des taxes antidumping sur l’acier en provenance de Russie et de Chine. Les entreprises russes subissent des pertes et s’apprêtent à contester la décision de l’UE après de l’OMC.

    #russie #europe #acier

  • Quand la barbarie du monde nous rattrape | Le dernier #éditorial de Lutte Ouvrière. Un texte à lire.
    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/quand-la-barbarie-du-monde-nous-rattrape-62400.html

    #Bombardements, quartiers dévastés, #attentats, #assassinats, #tortures, populations terrorisées par des régimes sanguinaires, #réfugiés survivant dans des conditions infâmes : chaque jour la télévision et la presse amènent leur lot d’images barbares.

    Cela se passe en #Syrie, en #Turquie, en Israël, dans les territoires palestiniens occupés. C’est en #Irak, en #Libye, au #Yemen, au #Nigeria ou en #Afghanistan. C’est à des milliers de kilomètres d’ici. Mais même ceux qui veulent ne pas voir ne peuvent pas faire comme si cela n’existait pas.

    Parce que les victimes de ces guerres sont jetées sur les routes par centaines de milliers et frappent aujourd’hui à nos portes. Parce qu’avec la menace du #terrorisme, nous payons les contrecoups de ces #oppressions et de ces #guerres.

    Et ce n’est pas un hasard : notre gouvernement est coresponsable de cet enfer. Parce qu’il bombarde en #Irak et en Syrie. Parce qu’il apporte son soutien à l’État d’Israël, au gouvernement turc et aux #dictatures du Golfe. Parce qu’il manœuvre en #Afrique pour que la bourgeoisie française continue d’exploiter les richesses de ce continent. Cette barbarie ne peut pas ne pas rejaillir sur nous.

    Elle aggrave d’ores et déjà le cours réactionnaire dans lequel l’Europe est engagée depuis quelques années. De partout en Europe, la crise, le chômage de masse et les politiques anti-ouvrières menées par tous les gouvernements, de gauche ou de droite, ont affaibli les partis gouvernementaux au profit de partis souverainistes anti-immigrés.

    Ces partis d’#extrême_droite, pour différents qu’ils soient, ont en commun de s’appuyer sur des peurs et des préjugés et de les attiser. Ils sont partout profondément réactionnaires et anti-ouvriers.

    Mais si l’extrême droite est championne du repli sur soi, elle n’est pas la seule force politique à pousser dans ce sens. La volonté affichée par tous les dirigeants européens de renforcer les frontières européennes, d’expulser ceux qui ne sont pas considérés comme de « vrais réfugiés » et même de rétablir des frontières au sein de l’#espace_Schengen, en témoigne.

    Ici en #France, sans même parler du Front national qui joue sur les #préjugés les plus crasses, comment la droite et les socialistes présentent-ils les migrants ? Non pas comme des victimes, mais comme des indésirables ! Non pas comme des femmes et des hommes qui nous ressemblent, mais comme des « fardeaux » ! Qu’un élan de solidarité s’exprime, et la propagande mensongère et honteuse se met en marche pour marteler qu’il ne faut pas créer d’appel d’air.

    Tout est fait pour que nous taisions nos sentiments de #fraternité. Tout est fait pour nous convaincre que les migrants représentent une menace pour nous et nos enfants. Tout cela pour accréditer, ouvertement ou hypocritement, l’idée que le salut viendra du #protectionnisme, de la #méfiance à l’égard de l’étranger, des frontières voire des barbelés.

    La France et la Grande-Bretagne - deux pays riches pour lesquels absorber quelques dizaines de milliers de migrants n’est pas un vrai problème - en sont à s’accuser mutuellement pour ce qui se passe à #Calais. En #Allemagne et en Suède, des minorités d’extrême droite s’organisent pour incendier des foyers de réfugiés. Combien d’autres racistes, portés par le climat actuel, se sentiront autorisés à s’attaquer aux #immigrés ?

    Dans les années 1990, en #Yougoslavie, la #démagogie xénophobe a débouché sur la constitution de milices puis sur la #guerre_civile. Il y a deux ans, dans l’est de l’Ukraine, on a vu comment ces mêmes réflexes ont dégénéré en escalade guerrière.

    Si on n’y prend garde, la #barbarie du monde, la #xénophobie, les guerres nous rattraperont. Le #nationalisme, la méfiance généralisée nous ont déjà rattrapés. Il faut que les travailleurs conscients prennent le contrepied de cette évolution délétère.

    Ce n’est pas en se barricadant derrière des frontières qu’on se protégera du fléau du #chômage, de la concurrence et de la misère du monde. Ces méfaits ne viennent pas de l’extérieur, mais de l’intérieur de notre société. Ils sont propres au capitalisme, et on ne s’en débarrassera qu’en renversant ce système.

    Tout se tient : les bombes là-bas, l’exploitation et le chômage ici. Car elles ont une source commune, la course au profit et la domination d’une minorité sur toute la société.

    La seule force capable de renverser cette domination est la classe ouvrière consciente de ses intérêts et organisée à l’échelle internationale. Cela commence par comprendre que toutes les victimes du #capitalisme ont le même intérêt fondamental de mettre fin à ce système aussi injuste qu’inhumain.

  • « La "#croissance verte" est une mystification absolue »
    http://reporterre.net/La-croissance-verte-est-une-mystification-absolue

    Cette expression est avant tout un pied-de-nez à la « high tech », au mirage des technologies salvatrices. Dans ce livre, je pose les questions fondamentales suivantes : pourquoi produit-on ? Que produit-on ? Et comment produit-on ? Mon propos est de dire que l’on pourrait d’ores et déjà produire moins sans que notre qualité de vie en pâtisse, bien au contraire. Par exemple, on pourrait supprimer le million de tonnes de prospectus publicitaires qui sont distribués chaque année. On pourrait étendre le rechapage des pneus à tous les véhicules, comme cela se fait déjà pour les avions et les camions. On pourrait rétablir la consigne pour les emballages et favoriser la vente en vrac. On pourrait progressivement limiter la vitesse maximale, brider les moteurs, interdire les voitures trop puissantes. La voiture « propre » n’existe pas, mais en attendant de tous enfourcher un vélo, la voiture à 1 litre au 100 km est à portée de main. Simplement, elle fait 500 kg et ne dépasse pas les 80 km/h, ce qui suffirait pour une large part des besoins de déplacement.

    En même temps, il faut pousser l’éco-conception au maximum. Il faut que les produits que l’on utilise tous les jours soient plus facilement réparables, réutilisables, modulaires, à plus longue durée de vie, constitués d’un seul matériau plutôt que de matériaux composites, etc. Il faut accepter d’avoir des produits un peu moins performants, légers, esthétiques.

    Enfin, la façon dont on produit ces biens est également cruciale. Aujourd’hui, l’organisation industrielle mondiale est telle que quelques usines fabriquent des quantités phénoménales de produits. La part du travail humain se réduit toujours plus, au profit de la mécanisation, des robots et bientôt des drones. Au contraire, il faut relocaliser une partie de cette production, retrouver l’échelle du territoire, des petites entreprises, des ateliers, de l’artisanat, d’un tissu industriel et commercial à l’échelle de l’Homme.

    Se pose alors inévitablement la question – épineuse mais inévitable – du protectionnisme et de l’échelle des territoires à protéger. Soyons là aussi réalistes : comment une industrie chimique locale, nationale ou même européenne, aux normes environnementales élevées et intégrant pleinement un coût du carbone, pourrait-elle résister à l’industrie des gaz de schiste américains, ou au gaz « gratuit » du Qatar ? Comment des élevages de taille moyenne pourraient-ils concurrencer la production brésilienne et les poulets trempés dans le chlore ? La logique du « consomm’acteur » ne suffira pas, il faut se donner les moyens réglementaires et normatifs de faire émerger et prospérer des solutions plus vertueuses.

  • Le programme économique du FN décrypté par un keynésien
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/11/03/31001-20141103ARTFIG00273-le-programme-economique-du-fn-decrypte-par-un-key

    Loin d’être une utopie, le #nationalisme_économique est probablement une des rares options alternatives à un libéralisme débridé. Mais la question qui se pose est : Marine Le Pen l’aborde-t-elle correctement ?

    Voici ce qu’elle écrit : « Il faut rompre avec l’extrémisme #ultralibéral… Cela veut dire retrouver notre monnaie, l’adapter à notre économie, ce qui nous permettra de retrouver la compétitivité. Il faut ensuite retrouver la maîtrise de notre économie, faire le choix du patriotisme économique… Et maîtriser nos frontières économiques en mettant en place des droits de douane modulés contre la concurrence internationale déloyale. » Considérer qu’un pays doive retrouver la gestion de sa politique monétaire pour l’adapter à son économie est loin d’être farfelu, en revanche, il convient de s’interroger sur l’objet de cette souveraineté. Marine Le Pen est très claire sur ses ambitions : « retrouver la compétitivité » et lutter « contre la concurrence internationale déloyale ». Elle ne prétend donc pas rompre avec le #libéralisme, elle désire s’y inscrire autrement et positionner la France plus avantageusement. C’est peut-être là que réside l’incohérence de sa proposition. Elle désire que les entreprises françaises aient l’avantage sur le territoire national ; elle désire également protéger la production française sur le territoire national au moyen de droits de douanes ; mais elle désire dans le même temps que les entreprises françaises continuent d’exporter leurs produits librement, et de surcroît que cette exportation soit favorisée par une politique monétaire adaptée. Comment peut-on s’attendre à taxer les produits étrangers et en retour espérer exporter librement nos produits dans ces pays ? Comment, à l’heure de l’hyper-information mondialisée, peut-on imaginer mettre en place une telle politique économique sans que les pays concurrents, et surtout les marchés, ne mettent instantanément en place des mesures propres à la contrer ? Le problème central est que le « patriotisme économique » de Marine Le Pen n’est rien d’autre qu’une forme de #protectionnisme. Et nous savons fort bien que le protectionnisme, qu’il soit douanier ou monétaire, a déjà été utilisé, de très nombreuses fois, et qu’il n’a jamais fait ses preuves. Il peut parfois être utile, de façon temporaire et ciblée, pour protéger certains secteurs fragilisés, mais il ne saurait constituer une politique économique globale d’avenir. La nécessité, non pas d’un patriotisme économique, mais d’un nationalisme économique, demeure cependant. Quelle forme pourrait-il prendre ?


    John Maynard #Keynes a été, en plus du penseur de l’Etat providence, un critique sérieux du libéralisme : « Le capitalisme international, et cependant individualiste, aujourd’hui en décadence, aux mains duquel nous nous sommes trouvés après la guerre, n’est pas une réussite. Il est dénué d’intelligence, de beauté, de justice, de vertu, et il ne tient pas ses promesses. » L’économiste de Bloomsbury a, en outre, répondu à la question que nous nous posons en pointant du doigt le nœud du problème libéral, ce qui l’a amené à sympathiser « avec ceux qui souhaitent réduire au minimum l’interdépendance entre les nations ». Lorsque le périmètre économique excède le périmètre politique d’une nation, comment éviter sa fragilisation, surtout connaissant la nature imparfaite de la concurrence internationale ? Pour être plus précis, une entreprise nationale, en exportant de sa production, se soumet, sans que l’Etat n’y puisse rien, aux aléas de la conjoncture internationale (perte de compétitivité prix ou qualité, « désengouements » pour les produits fabriqués en France, influences des taux de change, des politiques nationales, etc.) Le nationalisme économique implique que les deux sphères politiques et économiques coïncident le plus possible, afin de permettre au politique de jouer son rôle de régulateur. Cette position est semblable, voire symétrique, à celle qu’ont prise les partisans de la création d’autorités régulatrices supra-étatiques vis-à-vis du marché mondial. Mais, prenant acte de l’incapacité de ces organismes à jouer efficacement leur rôle du fait de la souveraineté des nations, le nationalisme économique prend le problème à l’envers, et prend pour postulat de son raisonnement la nation, pour l’étendre ensuite à des régions économiques plus larges, comme l’Europe. Partir de la nation pour penser une politique économique signifie emboiter le pas à Keynes lorsqu’il affirme : « Les idées, la connaissance, l’art, l’hospitalité, les voyages : ce sont là des choses qui, par nature, doivent être internationales. Mais produisons des marchandises chez nous chaque fois que c’est raisonnablement et pratiquement possible… » Et l’on doit ajouter, de façon impérative, « et consommons ces marchandises chez nous chaque fois que c’est pratiquement et raisonnablement possible. » Le nationalisme économique ne saurait en effet se limiter à un nationalisme producteur, car il doit englober également la consommation pour que les débouchés de la production nationale soient assurés. Il s’agit d’un contrat de la nation tout entière avec elle-même : les entrepreneurs s’engageant à #renationaliser leur production, de manière à favoriser l’emploi national, et à demeurer dans les limites de la nation pour respecter le cadre économique défini par Keynes et éviter d’accroître l’interdépendance, source de perturbations économiques potentielles ; et les consommateurs s’engagent à soutenir de façon ferme et constante cette production, car sans soutien, une telle politique n’aura aucune chance de voir le jour.

    Keynes est très lucide sur ce type de politique. Il sait qu’une renationalisation globale est impensable, et que toute tentative doit être le fruit de la patience, et ne se faire que lorsque c’est « pratiquement et raisonnablement possible. » Certains secteurs économiques sont ainsi plus propices que d’autres - le secteur #agricole par exemple, avec le développement des circuits courts et d’économies locales. Par ailleurs, il ne s’agit pas ici de protectionnisme, comme dans le cas du patriotisme économique prôné par le FN, car si le protectionnisme vise en effet à limiter l’importation de biens manufacturés, il suppose en revanche de conserver intacte l’exportation. Keynes, lorsqu’il évoque l’#autosuffisance #nationale inclut à la fois #production et #consommation à l’intérieur du pays. On remarque par ailleurs que le désengagement de l’Europe est devenu inutile ; il peut même être contre-productif, car la régionalisation économique, la coopération politique et le maintien d’une monnaie commune constituent des facteurs facilitants. Il semble donc que, contre le protectionnisme économique du Front National et de certains souverainistes, Keynes demeure pertinent, audacieux, et visionnaire…

  • Scandale au Bac ES | RussEurope via @lucile
    http://russeurope.hypotheses.org/2421

    On trouve donc de tout dans les sujets du Bac ; parfois des « perles » et même de la propagande. C’est le cas pour les sujets de 2014 dans l’épreuve de sciences économiques et sociales pour la section ES (Sujets : BAC-ES2014).
    http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/981/files/2014/06/BAC-ES2014.pdf

    Cette propagande peut être grossière, comme c’est le cas pour les (malheureux) élèves qui auront choisi l’épreuve composée. La première question de cette dernière (valant 6 points) se compose de deux sous-questions :

    • Comment la flexibilité du marché du travail peut-elle réduire le chômage ?

    • À quels risques économiques peuvent s’exposer les pays qui mènent une politique protectionniste ?

    On ne saurait imaginer choix plus tendancieux, et plus erroné du point de vue de la science économique.

    #économie #SES #protectionnisme #libéralisme cc @rl @sh

    Même s’il ne fait pas bon citer Sapir depuis que @lewer a relevé qu’après avoir expliqué qu’il ne voterait ni pour EELV, ni pour l’UMP, ni pour Nouvelle Donne, ni pour le PS, ni pour Christine Boutin, Jacques Sapir concluait, dans http://russeurope.hypotheses.org/2297 :

    Je me suis engagé, parce qu’il s’agissait d’un parti naissant porteur d’un véritable espoir, à voter pour le Front de Gauche aux précédentes élections en 2009. Je dois constater que ce parti n’a su ou pu concrétiser tous les espoirs mis en lui. C’est pourquoi, je ne ferai aucun appel public et voterai, le 25 mai [2014, aux européennes], selon mes convictions.

  • Si le Front de gauche voulait vraiment lutter contre le FN…

    http://www.marianne.net/Si-le-Front-de-gauche-voulait-vraiment-lutter-contre-le-FN_a234798.html?co

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977422-1158426.jpg?v=1388751372

    « Le traumatisme que provoque l’émergence du Front national est si terrible qu’on assiste à un abandon de toute solution nationale dans les discours des partis ou des intellectuels de la gauche radicale. (…) Tout ce qui vient du Front national provoque une telle répulsion chez [ses militants] que le tri n’est plus fait entre “les idées du Front national” et les idées qui n’appartiennent à personne, mais sont reprises par le Front national ». Sévère ? Nécessaire, plutôt. Salutaire même à l’approche des élections européennes.

    Avec son dernier ouvrage, bref mais néanmoins charpenté, La gauche radicale et ses tabous *, Aurélien Bernier donne à comprendre « pourquoi le Front de gauche échoue face au Front national ». Cet ancien dirigeant d’Attac et collaborateur du Monde diplomatique, qui se définit lui-même comme un « proche du Front de gauche », n’épargne pas ses camarades altermondialistes, communistes et trotskystes et cible trois interdits qui règnent en maître au pays de la gauche de la gauche. Trois « tabous » qui ne manqueront pas de faire polémique. (...)

    #gauche #changement #Front-De-Gauche #alternative #politique #euro #Europe #protectionnisme #sécurité #laïcité

    • Le truc, à mon sens, ce n’est pas tellement de « lutter » contre le FN... mais plutôt de parvenir à le contourner pour tâcher de devenir audible dans le brouhaha. Le président en exercice pour se faire élire a usé exactement de la même stratégie au discours du Bourget en 2012... « Mon ennemi c’est la Finance ». Et ça a fonctionné. Comme cela fonctionne avec le FN.

      Ces discours de reproches au FdG sont ... lourds à la longue... en ce qu’ils ressemblent beaucoup à des « y-a-qu’à »... et en ce qu’ils occultent d’une certaine façon toutes les embuches présentes pour qu’une vraie opposition de gauche parvienne à exister.

    • Si contourner le FN permet de lutter contre, alors pourquoi pas. Il est essentiel de lutter contre le FN qui ne propose que des solutions simplistes et fausses à certains problèmes (à l’exclusion d’autres) et existe essentiellement par sa démagogie « spectaculaire » dont sont friands la plupart des médias, sans scrupules, pour faire de l’audience et glaner par conséquent le fric des annonceurs.

      Je ne crois pas que Hollande ait été élu sur sa petite phrase sur la finance. Peu de gens étaient dupes de qui il était et de ses idées (ou plutôt leur absence). Il s’agissait d’abord de virer Sarkozy.

      Le FDG ne peut pas se permettre le luxe de se regarder le nombril. Il doit faire sans tarder son auto-critique et ne pas « contourner » les vrais problèmes et les vraies questions, uniquement par le talent, la culture, et la subtilité de son leader, qui séduisent mais ne résolvent rien.

      Le FDG doit lutter pied à pied, par réponses argumentées et crédibles, contre le FN sur les sujets réellement importants pour les Français(es) et la France. Et de même démontrer qu’une bonne partie des sujets de base du FN sont secondaires et/ou factices, montés en épingle.

      Il appartient ensuite à chaque citoyen sensible et motivé de relayer ces informations, puisque la plupart des médias ne le font généralement pas, mais que quand Mélenchon leur permet de faire de l’audience.

  • Retour vers le futur | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1672

    Le texte de J.M. Keynes sur la nécessité d’une autosuffisance nationale se révèle d’une lecture étrangement actuelle et dérangeante. Aujourd’hui, comme en 1933, les raisons de mettre en doute le Libre-Échange s’accumulent. Les experts de la Banque Mondiale ont brutalement révisé à la baisse leurs estimations des “gains” d’une libéralisation du commerce international[1], alors même qu’ils sont calculés sans référence à de possibles coûts. Une étude de la CNUCED montre ainsi que le “cycle de Doha” de l’OMC pourrait coûter aux pays en voie de développement jusqu’à 60 milliards de dollars alors qu’il ne leur apporterait que 16 milliards de gains[2]. Loin de favoriser le développement, l’OMC pourrait bien contribuer à la pauvreté mondiale.

    Même les investissements directs étrangers, longtemps considérés comme la solution miracle du développement, sont aujourd’hui mis en cause[3]. La concurrence à laquelle se livrent nombre de pays pour tenter de les attirer a clairement des effets négatifs dans le domaine social et de la protection de l’environnement[4]. Dans ce cadre, les propos du Premier Ministre français, M. Dominique de Villepin sur le “patriotisme économique” durant l’hiver 2005-2006 n’apparaissent plus comme une aberration idéologique. Ils se révèlent en réalité étroitement proches de la pensée de Keynes en 1933.

    Le texte de Keynes doit se lire dans son contexte. Écrit dans les dernières semaines de 1932, situé entre deux ouvrages majeurs, le Treatise on Money et la General Theory, il correspond à un tournant dans la pensée de son auteur. On peut considérer que le Keynes des années 20, même s’il est parfaitement lucide quant aux limites de la théorie économique standard de son temps, en particulier en ce qui concerne la monnaie, reste un libéral[5]. Jusqu’aux désastreuses élections de 1924 qui voient l’effondrement du Parti Libéral il reste d’ailleurs affilié aux Whigs, dont il anime l’université d’été en 1923[6]. Son attachement au Libre-Échange est profond. Il n’entame une évolution intellectuelle radicale qu’à la fin des années 20, et cette dernière est loin d’être achevée en 1932-33. Par ailleurs, ce texte est destiné à une revue américaine, qui le publiera quelques mois seulement après la prise de fonction de F.D. Roosevelt. Keynes ainsi n’écrit pas seulement dans un moment de grand trouble économique et d’évolution personnelle. Il écrit aussi pour des lecteurs vivants au milieu d’une économie qui s’effondre, et qui doivent confronter leurs croyances les plus sacrées, en particulier dans les vertus du Libre-Échange, aux réalités tragiques de la Grande Dépression.

    L’argumentaire développé par Keynes mérite la plus grande attention. Il faut souligner qu’il ne discute pas simplement la question de protections tarifaires mais celle d’une autosuffisance nationale. De fait, on est ici aux limites de l’autarcie. Un second point important est que Keynes concentre son attention sur les mouvements de capitaux plus que ceux des biens. C’est par la question de l’internationalisation du capital qu’il aborde sa remise en cause de l’internationalisme économique. La démarche peut sembler étrange, car le protectionnisme est avant tout lié à la question des échanges de biens et services.

    #économie
    #crise
    #libre-échange
    #protectionnisme
    #J.M._Keynes

  •  » [S1E3] La mondialisation, le chômage et les impératifs de l’humanisme, par Maurice Allais (2000)
    http://www.les-crises.fr/mondialisation-humanisme

    L’instauration d’une société humaniste est gravement compromise si le fonctionnement de l’économie génère trop de revenus indus et engendre du chômage, si la promotion sociale est insuffisante et si des conditions défavorables s’opposent à l’épanouissement des individualités, si l’environnement économique est par trop instable, et enfin si le cadre institutionnel de l’économie est inapproprié.

    La question majeure d’aujourd’hui, c’est de toute évidence le sous-emploi massif qui se constate (de l’ordre de six millions en France, compte tenu du traitement social de plus en plus étendu du chômage). Ce sous-emploi massif fausse complètement la répartition des revenus et il aggrave considérablement la mobilité sociale et la promotion sociale. Il crée une insécurité insupportable, non seulement pour ceux qui sont privés d’un emploi régulier, mais également contre des millions d’autres dont l’emploi est dangereusement menacé. Il désagrège peu à peu le tissus social.

    Cette situation est économiquement, socialement et éthiquement inadmissible à tous égards. Ce chômage s’accompagne partout du développement d’une criminalité agressive, violente et sauvage et l’Etat n’apparaît plus capable d’assurer la sécurité, non seulement des biens mais également celle des personnes, une de ses obligations majeures.

    Le Chômage

    De plus une immigration extra communautaire excessive sape les fondements mêmes de la cohésion du corps social, condition majeure d’un fonctionnement efficace et équitable de l’économie des marchés. Dans son ensemble, cette situation suscite partout de profonds mécontentements et elle génère toutes les conditions pour qu’un jour ou l’autre, l’ordre public soit gravement compromis, et que soit mise en cause la survie même de notre société. La situation d’aujourd’hui est certainement potentiellement bien plus grave que celle qui se constatait en 1968 en France alors que le chômage, inférieur à 600.000, était pratiquement inexistant et que cependant l’ordre public a failli s’effondrer.

    Le chômage est un phénomène très complexe qui trouve son origine dans différentes causes et dont l’analyse peut se ramener, pour l’essentiel, à celle de cinq facteurs fondamentaux : 1) le chômage chronique induit dans le cadre national, indépendamment du commerce extérieur, par des modalités de protection sociale ; 2) le chômage induit par le libre-échange mondialiste et un système monétaire international générateur de déséquilibres ; 3) le chômage induit par l’immigration extra communautaire ; 4) le chômage technologique ; 5) le chômage conjoncturel.

    En fait, la cause majeure du chômage que l’on constate aujourd’hui est la libéralisation mondiale des échanges dans un monde caractérisé par de considérables disparités de salaires réels. Ces effets pervers en sont aggravés par le système des taux de change flottants, la déréglementation totale des mouvements de capitaux, et le “dumping monétaire” d’un grand nombre de pays par suite de la sous-évaluation de leurs monnaies.

    #économie
    #Maurice-Allais
    #mondialisation
    #chômage
    #humanisme
    Où le #libéral Allais rejoints la vision de #Keynes sur le #protectionnisme

  • Cinéma français, la question qui fâche, par Eugenio Renzi (février 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/RENZI/48757

    En faisant reconnaître le droit des Etats à définir librement leur politique dans le domaine de la #culture, la bataille menée contre l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), en 1998, avait entériné l’#exception_culturelle. Les dispositifs protégeant le #cinéma français en sont l’illustration la plus célèbre. Mais remplissent-ils bien leur rôle ?

    #2013/02 #Art #Finance #Audiovisuel #Protectionnisme #Industrie_culturelle #France

  • RAGEMAG | La France dans 10 ans : quand les consultants sociaux-libéraux jouent aux prophètes
    http://ragemag.fr/france-dans-10-ans-consultant-sociaux-liberaux-jouent-prophetes-43465

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Dq8CyzMJNWY

    La note « Quelle France dans 10 ans ? » produite par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a servi d’introduction au séminaire gouvernemental du 19 août 2013. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle fait froid dans le dos, car si les inquiétudes des Français sont parfaitement perçues, elles sont également superbement ignorées : on sent comme un douloureux remake à la française du There is no alternative de Margareth Thatcher.
    Pour donner de l’allant, les grands accomplissements politiques sont évoqués : l’objectif d’amener 80 % d’une classe d’âge au baccalauréat, le plan d’équipement télécoms et le programme d’indépendance énergétique. Le but est de montrer que la France peut parvenir à de grandes choses lorsqu’elle s’en donne les moyens. L’instauration de la monnaie unique vient cependant ternir le tableau.

    Les questions liées à l’indépendance de la BCE ou à la surévaluation de l’euro sont soigneusement évitées. On préfère évoquer le « bon élève » de la zone euro : l’Allemagne. La politique de son ancien chancelier Gerhard Schröder est particulièrement louée. Avant ses réformes, l’Allemagne faisait figure « d’homme malade ». « Dix ans après les inégalités de revenu se sont accrues, mais le chômage est à son plus bas et la prospérité économique est insolente. » Écrire une telle phrase est une véritable provocation. L’accroissement des inégalités ne semble pas poser de problème puisque le chômage est bas et que la prospérité économique est « insolente ». Les chômeurs sont remplacés par une armée de travailleurs précaires, les fameux jobs à 1 euro, et tout le monde s’en gargarise.

    « Les perdants de la mondialisation n’attirent que peu d’intérêt. Winners take all et c’est très bien ainsi. »
    Les perdants de la mondialisation n’attirent que peu d’intérêt. Winners take all et c’est très bien ainsi. Il est tout de même permis de s’interroger sur l’intérêt de voir la croissance du PIB flamber si le salaire médian stagne ou diminue. Le rapport ne dira pas un mot à ce sujet. Le modèle allemand est érigé en modèle absolu, fin de la discussion.

    La fin de l’introduction aura nettement moins d’intérêt mais elle permettra tout de même de préciser que la France ne sait pas ce qu’elle veut (« C’est aussi une source d’interrogations, pour nos partenaires et les observateurs internationaux qui ne comprennent plus bien à quoi notre pays aspire et ne discernent plus quels moyens il se donne pour atteindre ses objectifs ») et que « l’État n’est plus en position de décider pour la société dans son ensemble ». En fait, dans « la France ne sait pas ce qu’elle veut », il importe de comprendre : « la France ne veut pas ce qu’il faut ».

    Futurologie : le monde dans 10 ans


    Une définition curieuse de la mondialisation est donnée en mêlant des données aussi diverses que la croissance de la population, l’accès à l’information, la baisse des coûts de transport, la diffusion des innovations et la libéralisation des échanges et des flux de capitaux. Cette définition large, puisque la mondialisation ne se résume en réalité qu’à une libéralisation des échanges au niveau mondial et à une internationalisation des firmes, permet d’affirmer que ce processus « a produit une progression rapide du revenu global et une réduction sensible des inégalités ».

    Maurice Allais
    Affirmer sans prouver, donc. Les travaux de Jacques Sapir ou de Maurice Allais ont notamment permis de montrer que la mondialisation n’a en réalité été favorable qu’aux pays qui n’ont pas joué son jeu mais qui ont profité du fait que les autres l’aient joué. Les « réussites » économiques de pays comme la Chine et l’Allemagne ne sont en réalité que des politiques de « passagers clandestins » qui basent leur modèle sur les exportations grâce à une monnaie sous-évaluée pour le premier et à une politique de déflation salariale pour le second. À l’inverse, le fait de ne pas favoriser l’émergence de leurs consommations intérieures prive leurs partenaires économiques de débouchés leur permettant de s’assurer une croissance économique......

    la #France dans #10_ans,
    #Allais
    #Démondialisation
    #Economie
    #Europe
    #François_Hollande,
    #Industrie
    #Mauger
    #Monde
    #Prospective
    #Protectionnisme
    #Reinert
    #Sapir
    #Todd
    #UE

  • Blog gaulliste libre : Pour un protectionnisme solidaire et progressiste
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/pour-un-protectionnisme-solidaire-et.html

    Le libre-échange, égoïste et régressif

    Le Monde a récemment commis un article absolument hallucinant dénonçant ceux qui se réjouiraient de la chute de la croissance dans les pays émergents, tout en admettant qu’ils « nous ont méthodiquement dépouillé de nos industries et de nos emplois depuis des décennies ». Les néolibéraux soutiennent de facto que la destruction des emplois dans les pays développés par les délocalisations dans les pays à bas coût serait un mécanisme presque solidaire, le moyen inévitable de permettre le développement des pays émergents. Mais ceux qui défendent cette thèse sont rarement des personnes victimes de délocalisation, ce qui démontre souvent un parti-pris purement dogmatique.

    En outre, il est difficile de ne pas constater que les principaux bénéficiaires du libre-échange sont les plus riches et les multinationales. Toutes les études montrent que presque jamais les 1% ou les 0,1% les plus riches n’avaient obtenu une telle part de la richesse mondiale. Idem pour les multinationales, dont les bénéfices n’ont jamais été aussi élevés. Et à ceux qui disent que cela permet de sortir de la pauvreté les populations des pays émergents, il ne faut pas oublier que la baisse du nombre de pauvres se concentre essentiellement en Chine, et, pire, la quantité de personnes en situation d’extrême-pauvreté a augmenté en Afrique ou en Inde depuis une trentaine d’années.

    Bref, la théorie d’un libre-échange, qui, comme par magie, ferait disparaître la pauvreté est une fable qui est totalement infirmée par la réalité. L’anarchie commerciale ne profite qu’à 1% de la population et aux grandes entreprises. Dès lors, comment se réjouir qu’H&M délocalise une partie de sa production de Chine en Ethiopie ? Bien sûr, cela va créer des emplois en Afrique. Mais quelles seront les conditions de travail ? Et si les salaires y progressent trop, alors H&M trouvera un autre pays où ils seront plus bas. En réalité, le libre-échange est un outil au service de l’égoïsme et la cupidité d’un capitalisme inhumain. Et quelle solidarité dans un système où les pays se dépouillent les uns les autres ?

    #H&M
    #Le_Monde
    #libre-échange
    #protectionnisme

  • #dumping: Pékin prend six mois ferme
    http://fr.myeurop.info/2013/06/04/dumping-pekin-prend-six-mois-ferme-9579

    Alexandre Sommer

    C’est officiel, les panneaux photovoltaïques de fabrication chinoise importés en Europe seront soumis à une #taxe de l’UE. Une décision surprenante alors que l’#Allemagne et plusieurs autres états membres ont fait part de leurs réserves.

    La guerre commerciale est déclarée entre (...)

    #Économie #Union_européenne #Chine #douane #négociations #panneaux_solaires #union_européenne