• Covid-19 : on vous explique pourquoi le calendrier de levée des restrictions sanitaires est critiqué
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-le-calendrier-de-levee-des-restrictions-sanitaires-es

    Selon les informations recueillies par franceinfo, mercredi, à la veille de ces annonces, Emmanuel Macron – qui n’est pas encore officiellement candidat – souhaitait par ces décisions donner des perspectives aux Français, à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle. Le chef de l’Etat « doit entrer en campagne dans le climat le plus positif possible », expliquait à franceinfo une source gouvernementale. Les prochaines semaines diront si ce relâchement des contraintes était prématuré ou non.

  • Est-il vrai qu’omicron n’a provoqué que 200 réanimations pour 12 millions de contaminations, comme le dit Pujadas ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-quomicron-na-provoque-que-200-reanimations-pour-12-millions-d

    Dans son émission sur LCI, l’animateur a multiplié les approximations sur les chiffres des réanimations liées à omicron. Même s’il est vrai que ce variant conduit à beaucoup moins d’entrées en soins critiques.

    Votre question porte sur l’émission 24h Pujadas, diffusée lundi sur LCI. Dans une séquence consacrée au Covid-19, l’animateur David Pujadas explique : « On peut le dire clairement [que] cette vague de contaminations omicron n’a pas eu d’effets sur la réanimation, autrement dit sur les cas critiques, c’est vrai ou c’est faux ? »

    « C’est vrai, lui répond son acolyte, debout face à un écran. […] Premier point spectaculaire, cela fait maintenant six jours que les admissions en réanimation baissent. […] On va faire un petit calcul, au 21 décembre 2021, on comptait 3 096 patients en réanimation. Aujourd’hui, avec un rythme de 250 000 contaminations par jour, on compte 3 852 patients. Ça veut dire qu’on a 756 patients en plus. […] Mais en même temps, si on multiplie le nombre de cas détectés par deux [pour s’approcher du nombre de cas réel, ndlr], on serait sur un ordre de grandeur de 12,5 millions de Français qui ont été contaminés. Or dans le même temps, [pour] les cas graves, on parle de moins de 800 personnes. C’est facile à comprendre […] : ce n’est pas omicron qui est responsable des hospitalisations pour cas graves, c’est la vague delta. Or delta a représenté, il y a encore quelques semaines, 20 % des cas chaque jour. Ce sont ces cas delta qui ont développé des formes graves de la maladie et se sont retrouvés dans les services de réanimation. Ce qui veut dire qu’omicron n’a pas déclenché de vagues dans les services de réanimation. »

    Et Pujadas de reprendre la parole : « Si je résume, avec 12,5 millions de cas en trois semaines, ça a produit un quart des 800 cas de réanimation, les trois quarts étant du delta, donc ça a produit 200 cas ! 200 personnes en réanimation pour 12,5 millions de cas omicron. Autrement dit, on n’est même pas dans l’épaisseur du trait, on est dans le microscope. Omicron n’a pas produit de réanimations – je parle sous votre contrôle Martin [Blachier, présent sur le plateau] –, ce sont des faits, pas de l’analyse, pas du doigt mouillé. Pas de la roulette russe, ce n’est pas un pari, ce sont des faits. »

    Omicron n’a-t-il vraiment conduit qu’à 200 cas en plus en réanimation (plus précisément en soins critiques) durant les trois semaines citées ? Pas vraiment. Le collègue de David Pujadas, chargé de faire la démonstration de ce chiffre, n’utilise, en réalité, pas les bonnes données. Pour déterminer ses « 756 patients en plus », il soustrait du nombre total de personnes en réanimation le 16 janvier le nombre de personnes qui s’y trouvaient le 21 décembre. Autrement dit, il raisonne sur le « stock ». Or, entretemps, nombre de patients en soins critiques en sont sortis, soit parce qu’elles ont guéri (70 à 75 %), soit parce qu’elles sont mortes (25 à 30 %).

    Sur cette période, ce sont en réalité 8 200 personnes qui sont entrées en soins critiques en France avec un diagnostic Covid-19. Combien l’ont été avec le variant omicron ? Difficile à dire. Car le suivi par type de variant est réalisé par la Drees (cellule statistique du ministère de la Santé) et les informations sur le sujet s’arrêtent pour l’heure au 9 janvier (elles seront réactualisées ce vendredi).

    Pour réaliser une estimation sur vingt-six jours, comme dans cette émission, il faut donc faire le calcul du 14 décembre au 9 janvier. Sur cet intervalle, la Drees estime à 966 le nombre de patients entrés en soins critiques avec omicron. Soit 31 % des cas sur la semaine du 2 au 9 janvier. Une proportion qui devrait augmenter dans les semaines qui viennent, omicron étant désormais ultra majoritaire en France.

    Ces données, cependant, qu’elles portent sur les hospitalisations ou les entrées en soins critiques, intègrent aussi les personnes porteuses du virus, mais admises pour d’autres pathologies. Comme nous l’expliquions dans un précédent article, la part des patients Covid-19 pris en charge pour une autre raison que le virus se monte ainsi, pour la semaine du 3 au 9 janvier, à 20 % pour les hospitalisations et à 8 % pour les soins critiques. On peut donc réduire de 8 % le nombre d’entrées en soins critiques avec omicron, ce qui conduit à 889 entrées sur vingt-six jours. Et non pas 200, comme l’avance David Pujadas.

    https://www.liberation.fr/resizer/omuBncMswNHAUH9D9Knt42r_q6w=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/4END2RXGZJCMVONSVUS4RUSCG4.PNG

    Il est vrai, en revanche, qu’omicron provoque beaucoup moins de cas nécessitant un passage en soins critiques que delta. Toujours selon la Drees, une personne non vaccinée âgée de 60 à 79 ans et positive au Sars-CoV-2 n’a qu’un peu moins de 2 % de risques d’être hospitalisée en soins critiques avec omicron, contre près de 6 % avec delta.

    https://www.liberation.fr/resizer/-FMYkHy6q8reDSuSdI2rmWmqKZw=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/YUO622MU7RDHZNZG5ORCH7BT4A.PNG

    Pour une personne positive, dans la même tranche d’âge, et vaccinée avec rappel, le risque passe de 1,3 % à 0,3 % avec omicron. Concernant les hospitalisations conventionnelles (75 % des décès), le risque est diminué également, mais dans une moindre mesure (50 % environ pour les 60-79 ans).
    https://www.liberation.fr/resizer/7XbgJf8zuXSe3VNS0rhiltw-uGU=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/P7ZVY6AYJRCXLOMYHRVJD6LTGU.PNG

    A noter, enfin, que si le nombre d’entrées en soins critiques est effectivement en baisse depuis plusieurs jours, celui des entrées à l’hôpital continue, lui, de progresser.

    #covid-19 #Omicron #protocole_tous_infectés #hospitalisation #Martin_Blachier #media #pathogénécité (à court terme)

  • L’annonce du « calendrier de levée des restrictions », c’est un beau moment de communication politique je dois dire. Ça va même jusqu’à nos médias qui, unanimement, s’interrogent doctement : « est-ce que c’est le bon moment pour l’annoncer ? ». Et donc on s’indigne, on s’étonne, les lobbys patronaux font mine de trouver que c’est trop lent, etc, au sujet de cette levée des « restrictions ».

    Alors qu’en gros le calendrier tient en quatre lignes pour une raison simple : il n’y a de toute façon quasiment aucune mesure sanitaire imposée contre la présente vague. Il y a quoi ? un peu de télétravail mais pas trop, ah oui fermer les discothèques et les boîtes à partouze, c’est vrai que c’est super-contraignant, toutes mes confuses pour Castagner et Darmanin, et puis voilà, c’est tout, le reste relève largement de la foutaise symbolique.

    Je suis donc admiratif : le jour où l’on atteint des chiffres invraisemblables de contamination, Castex et Véran parviennent à faire passer l’idée qu’ils ont réellement fait quelque chose, que certes ça n’a pas marché, mais qu’ils ont bel et bien tenté de faire quelques chose, qu’il y a des restrictions, et qu’ils voient donc comment les lever, parce que ces restrictions sont tellement tellement lourdes, pfiou dis donc comment ça pèse sur le quotidien des gens… Alors que si tu réfléchis deux secondes, tu vois bien qu’il n’y a quasiment aucune restriction en cours. Y’a qu’à voir l’éducation : y’a carrément plus aucun protocole sanitaire du tout, mais on te fait savoir qu’à partir du 21 février, on pourrait voir à peut-être te faire une « adaptation du protocole sanitaire dans les écoles » (à part obliger les enfants à s’échanger des glaviots chaque matin, je ne vois pas ce qu’on pourrait faire de plus…).

    Nan mais vraiment admire-moi cette « levée des restrictions » : comment notre vie elle va trop changer !

    Surtout, c’est oublier que cette absence de mesures efficaces/fortes a été assumée explicitement quand Castex et Véran ont fait leur petite présentation de fin décembre : selon Véran, aucun pays n’aurait réussi à prendre des mesures de « freinage » efficaces contre Omicron, donc on ne va même pas essayer, et si on met un peu de télétravail et quelques mesures annexes, c’est pour Delta qui est toujours là.

    À partir du moment où ils décrètent que Delta est en net recul, alors dans la logique qu’ils ont eux-mêmes exposée, il n’y a plus aucune raison de maintenir la moindre mesure sanitaire. Parce que, je le répète : Véran et Attal ont très explicitement dit qu’aucune mesure de « freinage » contre Omicron ne pouvait fonctionnait, donc qu’il n’était pas nécessaire d’essayer.

    Le reste c’est donc du spectacle pour mal-comprenant, histoire d’imposer le Great Barrington en faisant semblant que non. Nos médias n’arrivent pas à se faire totalement à l’idée, alors que les gouvernement a été très explicite à ce propos : Omicron on n’y peut rien alors on ne fera rien, et de toute façon c’est p’têt même une « bonne surprise » si tout le monde se contamine.

    29 décembre :
    https://seenthis.net/messages/941611

    Olivier Véran - Autre incertitude : est-ce que Omicron peut être freiné par des mesures totalement classiques telles que nous avons pu en mettre en place dans notre pays ? A priori, le Danemark, qui a mis en place un certain nombre de mesures, n’a pas constaté d’effet de freinage sur la dynamique épidémique, parce que Omicron est tellement contagieux qu’hormis finalement un confinement généralisé, rien ne semble capable d’en freiner la course, en tout cas aucun pays à date n’a pu totalement le freiner dans sa dynamique épidémique.

    2 janvier :
    https://seenthis.net/messages/942020

    D’après Olivier Véran, cette vague pourrait être « la dernière ». En effet, la forte contagiosité du variant Omicron inquiète, mais est aussi, paradoxalement, porteuse d’espoir selon le ministre qui affirme : "Omicron est tellement contagieux qu’il va toucher toutes les populations du monde. Il va entraîner une immunité renforcée : on sera tous plus armés après son passage."

    3 janvier : Blanquer :
    https://seenthis.net/messages/942185

    « Dès que ce sera possible, nous allégerons les protocoles sanitaires », déclare Jean-Michel Blanquer

    4 janvier : dans un touit de David Cayla :
    https://seenthis.net/messages/941611#message942411

    Ce matin sur France Inter Gabriel Attal a usé d’un énorme sophisme en expliquant que, comme on ne pouvait empêcher la vague Omicron de déferler sur le pays en raison de la forte transmissibilité du virus, il était inutile de prendre quelque mesure que ce soit pour la FREINER.

  • eh ben voilà...
    j’aime pas étaler ma vie mais là je suis trop dégouté...
    2 ans
    2 putain d’années à limiter les contacts, à faire gaffe, à expliquer aux enfants de faire gaffe, que c’est pas grave si d’autres le font pas, eux c’est important qu’ils le fassent.
    Dernièrement l’angoisse de la montée des cas à l’école.
    Cernés de partout, divergence incroyable entre ce qu’on dit partout autour de moi (repris de ce que dégueulent les médias mainstream) et ce qu’on lit sur seenthis.
    Résultat je tarde un peu mais je me décide à trouver des rendez vous coûte que coûte pour vacciner les petites et acheter les « pure mask » conseillés ici.
    Vaccins fait mercredi, pure mask reçu aujourd’hui...et ce qui devait arriver arriva...une des filles positives ce soir.

    Je suis dégouté parce que tout le monde trouve ça génial parce qu’on va retrouver la vie d’avant grâce à ce virus qui circule si bien et qui est rien d’autre qu’une gripette maintenant hein (et même des gars avec des cerveaux de fou comprennent pas que rien ne changera tant qu’on aura pas vacciné massivement toute la planète).
    Je suis dégouté parce que tout le monde dit c’est pas grave (mais putain...qu’est ce qu’on en sait ??? ouais la proba est faible...mais qu’est ce t’en sais que ça va tomber sur toi ou pas ?)
    Je suis dégouté parce que j’ai pas voulu trop le faire en force et que j’aurais peut être dû...
    Je suis dégouté que les mecs au gouvernement sont tellement nuls et cyniques qu’on en arrive à polariser la population comme jamais et que les gens comprennent plus rien à rien à force de dire n’importe quoi tout en faisant la chasse aux fake news qui se sont jamais aussi bien portées.
    Je pourrais continuer sur pas mal de choses mais j’ai déversé ce qui me pesait déjà pas mal sur le coeur...alors je vais m’arrêter là....

    ...mais je suis dégouté

    • Vos partages et messages m ont fait monter les larmes...
      (Qui demandaient ptete qu a couler avec la fatigue/insomnie et la rage qui sommeil..)

      Pareil je hais les jeux de hasard.
      Je sais même pas si au point où en est, les gens se rendent compte que c est un pari.
      J ai l impression que tout le monde est devenu dingue.
      Une animatrice de l ecole a été dire à ma plus petite, déjà bien angoissée de nature, que le vaccin ça rendait aveugle, qu elle l avait vu de ses propres yeux.
      Il faut quoi pour en arriver à dire ça à un môme qui a mal au bras ??
      Quand tout le monde dit et fait n importe quoi, comment tu gardes le cap ?
      Les seules personnes qui comprennent c est vous...je vous ai jamais vu...mais sans vous je serais en plein naufrage je crois....

      J en chiale de plus belle mais je vous remercie d être la et de ce que vous faites.
      C est triste qu on soit qu une poignée à vouloir regarder la réalité en face mais un petit peu c est mieux que rien...

    • voici @ericw :

      « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron » : ces covidés qu’on ignore

      Avec le variant Omicron qui submerge la France depuis fin décembre, plus question d’attirer l’attention ou de se faire plaindre avec un simple test positif.

      Dire que, il y a deux ans, connaître ne serait-ce qu’un cas contact méritait l’attention de son entourage. Dire que, il y a deux ans, on était plein d’inquiétudes pour ceux qui avaient contracté la maladie, on leur posait plein de questions (« alors tu ne sens plus rien ? » ; « tu veux qu’on t’apporte quelque chose ? »). C’est dur aujourd’hui, à titre de comparaison, de compter parmi les derniers malades du Covid-19.

      Même la pharmacie débordée n’a pas pris le temps de les appeler pour leur donner leur résultat positif. Soudain, les proches se transforment en médecins épidémiologistes (« Omicron, c’est rien, tu vas être enrhumé et ça te fera ton booster quatrième dose »). S’ils font l’erreur de dire « J’ai le Covid », on leur réplique : « Non, t’es positif. » Fini l’époque où on plaignait les gens à l’isolement comme vivant une expérience hors limite. Là, on relativise à leur place (« bah, tu peux bosser de chez toi ») et on oublie de prendre de leurs nouvelles. Qui s’est demandé comment allait Olivier Véran depuis qu’il a annoncé être positif au Covid-19 ?

      A quoi on les reconnaît

      Ils postent des photos de leur test positif sur Facebook ou Twitter pour tenter de s’attirer un peu de compassion (heureusement que le test ne passe pas par une analyse d’urine, on se demande à quoi auraient ressemblé les réseaux sociaux), ensuite ils précisent que tout va bien quand même. Ils rassurent des gens qui ne s’étaient même pas inquiétés pour eux. Quand ils l’annoncent à leur entourage, on leur répond « j’en sors », « décidément tout le monde l’a », on leur fait la liste de tous ceux qui viennent d’être testés positifs le même jour ou de ceux qui l’ont eu plusieurs fois. Depuis le SMS de l’Assurance-maladie leur indiquant qu’ils allaient être appelés, ils attendent toujours que le téléphone sonne. Quand ils appellent leurs cas contacts en s’excusant, ils s’entendent répondre : « Mais, de toute façon, on est tous cas contacts. » Leurs collègues oublient de leur envoyer des liens Zoom pour les réunions. Les écoliers positifs, eux, reçoivent des messages de leurs copains : « La chance ! »

      Comment ils parlent

      « Quand mon père l’a eu, on pensait que c’était la fin et on aspergeait la maison d’eau de Javel, là, on nous dit qu’il faut bien y passer un jour. » « Mon mari et ma fille se sont foutus de moi. » « J’ai pas pu m’empêcher de frimer sur les réseaux sociaux avec mon petit Covid, je me suis pris une volée de commentaires. » « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron. » « J’ai essayé de faire le malin parce que j’ai eu Omicron en décembre, mais ça n’intéressait personne. » « Même un bon variant, ça ne te distingue pas. » « Rassurez-vous, pour le moment, j’ai à peu près l’équivalent d’un gros rhume. » « J’ai l’impression d’être en décalage quand je dois demander un lien Zoom. »

      Leur grande vérité

      C’est la pire période pour avoir le Covid-19.

      Leurs questions existentielles

      Avec deux masques posés l’un sur l’autre, je peux faire les courses si je vais très vite ? Le test à J + 7, c’est en comptant la journée d’aujourd’hui ? Ils sont nombreux ceux qui ne l’ont pas encore eu ? Est-ce qu’on est la queue de comète ?

      Leur Graal

      Depuis qu’un test positif au Covid-19 est un non-sujet, il n’y a plus de disputes en famille ou entre amis sur l’attitude à adopter.

      La faute de goût

      Avoir 40 de fièvre, ne pas tenir debout et devoir écouter des amis dire : « Ma sœur l’a eu la semaine dernière, t’auras un peu mal à la tête et c’est rien. »

    • ❤️ merci ❤️

      Pour faire écho à l’article du monde :
      On a testé tout le monde ce matin. Elle a apparemment une charge virale très haute et nous on est pour le moment tous négatif.
      On a une voisine (qui devait venir pour récupérer des trucs) qui veut absolument venir pour le choper volontairement.
      On m’a conseillé de surtout pas la confiner pour que tout la famille l’ait et qu’on « soit tranquille ».
      Une seule personne m’a demandé si elle allait bien...

    • a peu près la même ici, sauf qu’on a failli s’entretuer avec ma compagne et que nos disputes ont fait qu’on a pas pu vacciner la petite. Là, on est tous les deux +, la petite on va voir tout à l’heure. Juste déso mais la dif entre seenthis et le reste du monde ça n’a pas vraiment aidé à garder sa santé mentale. je veux bien regarder la réalité en face, mais être absolument seul à le faire m’a rendu à peu près aussi fou que les autres.

    • Mon Pauvre...
      J’ai failli dériver aussi en essayant de montrer/argumenter mais j’ai vite arrêter car j’ai vu que j’allais devenir dingue aussi.
      Maintenant je trouve refuge ici et je me tais...
      J’ai de la chance que ma compagne à moi soit réceptive...même si ça amène un temps de latence (parce que sinon j’avoue que je sais pas dans quel état je serais).

      La voisine...on a trouvé 2 plans pour essayer de la protéger malgré elle. Lui amener le machin avant elle et l’accueillir masqués dans le jardin si elle déboule avant qu’on puisse lui amener.

      Merci à tous pour vos encouragements 🤗🙇🏿

    • Chez moi, même son de cloche que @tintin, pas facile d’être en décalage avec le « balec » ambiant comme dirait @arno. Sauf que notre grande fille (5ans) a été vaccinée dimanche dernier. Mais mon épouse me l’a reproché après coup, tout le monde lui faisant comprendre que c’est risqué de vacciner les enfants.

      Comme partout, notre fille est « cas contact » chaque semaine, et je dois faire le candide au laboratoire pour lui avoir un test PCR avec prélèvement oral : on m’explique qu’on va lui faire quand même mais que désormais il faut se procurer des auto-tests « ah bon ? je ne savais pas ! ». Au passage, je suis déconcerté par la facilité de prélèvement de ces tests.

      Mais après avoir fait un test, mon épouse me suggère « on n’est pas obligés de la re-tester, elle n’a pas l’air malade... ». Ah oui, tiens, je me demande si les autres parents ont aussi eu cette bonne idée...

      Au bahut, ce n’est pas mieux, une collègue est restée bosser plusieurs jour après le test positif de sa fille de 10ans, en disant « Marre de me faire tester, tant que je n’ai pas de symptôme, je ne me teste plus ! ». Parce que même si on ne peut plus le voir en peinture, la préparation de nos élèves au bac Blanquer passe avant les principes de précautions. Résultat, quelques jours après, symptômes, test, positif, isolement. Mais le mari vient toujours bosser, en attendant d’être positif à son tour. Quand une autre collègue nous explique que ce n’est pas au lycée que les jeunes se contaminent (4500 de taux d’incidence chez les 10-19ans la semaine dernière dans mon département, bien au-dessus des autres classe d’âges)

      Du coup je me suis mis aussi au FFP2, fais hyper gaffe à ne pas me retrouver avec trop de monde, me teste tous les jours ou tous les deux jours, et n’arrive pas à croire que je sois passé entre les gouttes (parce que train + lycée, je suis exposé quotidiennement).

      Et donc quand je rentre à la maison, et m’aperçoit que mon épouse et notre 2ème fille (1an) reviennent d’être passées voir les voisin·es chez elles, pendant plus d’une heure, sans masque ça va sans dire, avec une autre pote et ses 3 enfants qui vont au même cluster que notre grande, et en plus la copine qui accueille et sa fille viennent juste de chopper le covid, « mais elles n’avaient plus de symptômes et avaient fini leur période d’isolement depuis... j’me rappelle plus mais elles avaient terminé donc elles n’avaient plus le covid »

      manque de pot pour moi, j’avais lu un billet de @monolecte sur le pic de contagiosité https://seenthis.net/messages/944152

      .... donc... comment dire... oui c’est ça, je vais arrêter de traîner sur #seenthis...

    • et hop, le pompon sur le gateau en croisant un pote, papa d’une copine de ma fille qui fréquente le même cluster Blanquer mais pas la même classe : sa fille a été testée dimanche dernier, donc 7 jours d’isolement (pas un de plus, hein ! faut pas déconner), mais le mieux, c’est l’après covid, il y a vraiment une prime à la contamination :
      - pas de tests nécessaires pendant les 2 prochains mois, parce qu’immunisée (à raison de 3 par semaine moins les 2 semaines de vacances, ça fait l’économie d’une vingtaine d’écouvillons dans le pif)
      - même quand sa classe est fermée parce que la maîtresse, devinez !, a choppé le covid, et qu’on ne peut pas la remplacer, elle peut être accueillie dans une des autres classes contrairement aux malheureux camarades qui n’ont pas eu le mérite d’être positifs

      il n’en faut pas plus pour me faire passer auprès de mon épouse pour un gros flippé qui n’a rien compris à ce qu’il faut faire : multiplier les contacts pour enfin ! avoir la chance d’être tous touchés... et reprendre une vie normale ??

    • quand même un truc que j’ai du mal à garder en tête c’est que le risque est réellement minime pour les gamins. Comme c’est un risque qu’on peut éviter, moi j’ai pas du tout envie de le prendre, et je suis bien d’accord que chaque hospitalisation d’enfant qui aurait pu être évitée devrait/doit l’être. Mais le risque est effectivement minime... alors comment dire...

      La peur, la panique, dans les deux sens, inquiètiste ou rassuriste, ça fait chier et ça n’aide pas à prendre des décisions sereinement. Franchement, si c’est pour faire exploser ma famille, le vaccin ça ne vaut pas le coup. Et là, on est à deux doigt d’exploser à cause de ces conneries... no fun. Et moi ça fait longtemps que je voue un amour sans bornes aux vaccins... avant le covid que ça me sortait par les trou de nez les discours antivax... ma compagne non, poreuse à ce soupçon, comme presque tout le monde autour de moi... ça prend du temps... mais on a pas le temps... enfin bref.

      Vous amusez pas à me répondre par des chiffres flippants sur les gosses, c’est bon j’ai eu mes trois doses et on va finir par la vacciner, ça aiderait juste que tout le monde s’y mette pas vrai ?!

      https://seenthis.net/messages/945101

      https://youtu.be/MGrNG-uLJ7w

    • On continue à faire l’impasse sur les séquelles et/ou covid long.
      Les données s’entassent depuis près de 2 ans et elles disent toujours la même chose  : il ne faut pas attraper cette merde.

      Les atteintes des tissus cardiaques, du cerveau, des poumons, mais aussi les problèmes de coagulation et d’immunité sont clairement documentés et concernent au moins 10% des contaminés, symptos ou pas, sans ≠ d’âge ou de condition initiale. Ce qui est juste énorme.

      Sans ça, ce serait déjà inquiétant, parce que rien que les gens qui finissent à l’hosto, faut pas croire qu’ensuite, ils sont opérationnels en 2 coups de cuillère à pot.

      Perso, j’ai pas 10 points de QI à crâmer, pas envie de me retrouver à me trainer comme une vioque avec une capacité pulmonaire à 85% à vie, pas envie d’être la fête aux grumeaux et avoir une proba démultipliée de faire un infarct ou un AVC.

      Mais qu’on puisse envisager de faire courir ces genres de risques à ma gosse, j’ai juste envie de sortir le karcher en mode lance-flammes.

    • Cet été, je me préparais psychologiquement au fait que peut être qu’on ne ferait pas vacciner notre ado qui rentrait en 2nde. Je ne suis pas rentré dans les détails statistiques dans la discussion. Mais il a fallu tout de même que j’explique que les probabilités de problèmes avec le vaccin étaient moins élevées que les probabilités que ça se passe mal sans le vaccin (myocardites en particulier, par exemple). Et j’avoue qu’à l’époque, j’étais moi même dans l’expectative, tellement les stats étaient difficiles à obtenir, car en cours de construction, encore à ce moment-là. Aujourd’hui, ce n’est plus en construction. Ce qu’il reste à construire, ce sont les stats sur les covids longs. La Grande Bretagne est en (très) avance, mais là aussi, ces stats ont du mal à arriver jusqu’à nous d’une façon plus ou moins vulgarisée.

      Mais comme tu le dis, on parle de probas très faibles. Et c’est ce qui m’emmerde dans mes relations avec le reste de la famille : ils considèrent tous que se faire chier avec des masques, c’est de la parano, que se faire chier avec un vaccin, c’est de la parano, et en plus, l’ARNm va rester dans le corps, et patatipatata. Les voilà qu’ils tentent de me convaincre que eux ont des sources d’informations mieux informées que les miennes, et que je ne suis qu’un odieux prêcheur prosélyte pro-masque. Oui, j’ai eu l’outrecuidance de proposer à ma mère de l’accompagner à la vaccination, pensant que ça pouvait être un obstacle, et de lui filer des FFP2. Les FFP2 ça pue, c’est inconfortable, et le vaccin c’est caca. Dans le genre hypocondriaque, elle se pose là pourtant d’habitude... mais les discours majoritaires lui font penser que le mal, c’est de lutter contre le virus. Ils ne se rendent pas compte collectivement combien le vaccin sauve de vies au quotidien et j’en veux à nouveau à l’absence totale de communication de ce gouvernement de gros nuls qu’en ont rien à foutre à un point...

      Bref, pour not’gamin, on a fini par dire « avec le vaccin, il pourra aller à la piscine ». Miracle du nudge. (il ne va plus à la piscine depuis mi-décembre qu’on nous l’a dit cas contact : une semaine de FFP2 à la maison, ça a suffit) (en fait, ce qui a emporté le morceau, c’est qu’on a posé la question à notre gamin qui nous a dit qu’il voulait être vacciné en particulier pour pouvoir retourner à la piscine).

      Il n’en reste pas moins que perso, je reste sur la ligne « on porte le FFP2, parce que personne ne mourra à cause de nous », ainsi que de la ligne « le sras n’aura pas l’opportunité de nous pourrir la vie ». Avec ou sans vaccin. Et pour la 4ème dose, j’avoue que ça ne me fait pas du tout envie, et que je préfèrerais vraiment qu’on se décide collectivement à appliquer la stratégie zéro-covid.

      Et n’empêche que je m’étais préparé au fait qu’on ne fasse pas vacciner le gamin. Je disais « je suis pour qu’on le vaccine » comprenant les doutes de ma compagne. Et comme il était hors de question de faire péter le couple pour ça, évidemment, j’avais préparé la solution de replis : cette solution, c’était FFP2 pour tout le monde, et retrait de toute vie collective à risque (sans masque). Je sais pour le lire un peu partout, que le port du masque H24 peut là aussi faire naître des tensions. Mais pour cela, je suis prêt à faire naître les tensions sur l’air « tu ne veux pas de vaccin, j’ai lâché l’affaire pour toi, s’il te plait, accepte qu’on porte le masque ».

      A ce sujet, du zéro-covid, je rigolais en lisant cet article de l’épidémio qui raconte qu’on en a tous marre, et je trouve son point de vue très juste tout du long. Il raconte aussi que le monde entier a laché le zéro covid, parce que Omicron, en ajoutant « sauf les chinois ». Je rigole, parce que les chinois, ils ont une population et une densité de population qui rend cette affirmation ridicule : le zéro covid est possible, même avec Omicron, et la preuve par la Nouvelle Zélande, le Japon, la Chine, et la Corée, et Hong Kong, et Taiwan, etc.

    • J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. La plupart des parents « s’adaptent » en trichant sur le protocole en papier crépon, certains enseignants s’adaptent en faisant double cours (présentiel et distanciel) ...
      Bref, tout ça argumenté par un discours rassuriste et/ou obscurantiste. En fait, dans ce déchainement d’individualisme forcené, t’as juste l’impression que la principale motivation de tes semblables est de préserver leur pouvoir d’achat afin de pouvoir continuer à consommer compulsivement comme des gorets, comme « avant ». Et surtout, aussi, de montrer avec ostentation que tu as encore une « vie sociale », mais compatible avec des critères consuméristes, hein ! C’est vraiment, comment dire ? Désespérant ?

    • je passe par là pour dire qu’on peut se sentir très seul vis-à-vis de proches (et parfois être contraint à la rupture pour pas devenir dingue, pour ma part j’ai mis fin à une amitié de plusieurs décennies, uneasy), mais aussi trouver des lieux et entours possibles, suffisamment attentifs à ce qui a lieu, sans craindre d’être minoritaire (j’espère que ce n’est pas un privilège isolé).
      ici, la coopération aide grave, ce qu’offre la fonction soignante diffuse de divers comptes twitter, ça participe aussi d’un minimum d’asepsie intellectuelle.
      J’imagine que vous avez lu les deux bons papiers parus sur PLI (santé communautaire ; libéralisme chez les militants). Il ya de quoi glaner aussi pour le quotidien difficile.
      là où je suis, il y a aussi du craignoss sous-jacent et de l’indifférence, mais je croise pas ça dans ma cuisine. je souhaite tout le courage et la patience possibles à qui vit dans le désaccord chez soi.

      sinon, je voulais hachetaguer car je me perds facilement.

      #covid-19 #individualisation #proches #masques #vaccin #covid-long #école #enfants #réinfections #protocole_tous_infectés #désorientation #dénégation #principe_de_non-précaution #biopolitique #va-mourir

    • Le texte sur la santé communautaire « pro vaccin, pro aération, pro masques »,
      https://seenthis.net/messages/942233

      (si c’est celui là dont tu parle @colporteur ) les retours que j’ai eu, à demi-mots, c’est que c’est trop clivant...

      Peut-être qu’en terme de stratégie, on pourrait effectivement être sensible à ne pas froisser les sensibilités (et calmer nos envies de meurtres).

      Nunatak a très bien tourné les choses dernièrement : https://seenthis.net/messages/945093

      (et c’est bizarrement passé inaperçu ici).

      Mais de bons textes comme réconfort, c’est bien faible , on a besoin de plus et surtout de personnes, de gens, du physique quoi.

      Allez zobi,
      jean peuplu

      (@monolecte déso je me suis un peu emporté, tu as raison de rappeller ces risques, je les connais, je pense que c’est important de le dire, même si personne n’a envie de les entendre).

    • L’autre texte utile paru sur PLI n’est pas moins « clivant ». Le premier s’en prenait à la dénégation et à l’individualisme. Celui-ci attaque le libéralisme existentiel (généralisé) dont relèvent bien des militants.
      Critiques de la gestion dite sanitaire et libéralisme militant
      https://paris-luttes.info/critiques-de-la-gestion-dite-15618

      Aucun des deux ne transpire selon moi le meurtre ou l’envie de meurtre que tu évoques, @tintin. Je ne crois pas que la stratégie (ici, le communisme) et les concessions verbales aient partie liée. Et pour ce qui est de la tactique, ces contributions à un débat qui n’a pas lieu depuis deux ans ne pouvaient pas ressembler à des bouquets de fleurs.

    • je me suis mal exprimé, franchement je ne sais même plus comment m’exprimer, si c’est clivant de dire que c’est bien de mettre un masque, d’aérer, et de se vacciner, que dire ? Bref.

    • et le texte de nunatak ne me semblent pas moins « clivant », dans le sens où on y assume des positions claires avec la base de la base de ce qu’il faut faire en pandémie, néanmoins peut-être un peu plus fin.

    • @sombre

      « J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. »

      Ah ben non, le seul début de mouvement de protestation ça a été contre le port du masque à l’école. Maintenant avec les gamins qui en sont à leur deuxième covid en deux mois (dont presque 4 semaines de vacances cf https://seenthis.net/messages/945459#message945625) on pourrait espérer y venir, ah, mais non je rigole, c’est pas grave, c’est « juste » un rhume (quand pas juste une grippe - on voit que les justunegrippe n’ont jamais risqué l’hosto avec justeunegrippe pour trouver la grippe easy).

  • Flahault sur LCI : La nouvelle hausse des contaminations en France provoquée par le BA.2, un sous-variant d’Omicron ?

    INTERVIEW - Attendu depuis plusieurs jours, le pic de la cinquième vague ne semble toujours pas atteint en France. Selon le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, un sous-variant d’Omicron pourrait compliquer la sortie de crise.

    Propos recueillis par Idèr Nabili - Publié le 20.01.22 à 13h22

    Le pic se fait attendre. Alors que le nombre de patients admis en soins critiques s’est stabilisé dans le pays, le nombre de contaminations, lui, ne cesse d’augmenter. Mercredi 19 janvier, plus de 436.000 personnes ont été testées positives en France, soit 20% de plus que le mardi précédent. Dans deux régions - l’Île-de-France et la Corse - le nombre de nouveaux cas avait pourtant diminué, avant de repartir à la hausse depuis quelques jours.

    Pourtant, certains de nos voisins constatent une baisse significative des contaminations. C’est notamment le cas du Royaume-Uni. D’autres, comme l’Espagne, semblent arriver au pic de cette cinquième vague. Mais pas la France. Parmi les hypothèses pour expliquer ce phénomène, la possible présence d’un sous-variant d’Omicron, baptisé BA.2, sur notre territoire. Le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève (Suisse), répond à LCI.

    Le pic de la cinquième vague n’est toujours pas atteint en France. Comment l’expliquer ?

    Le niveau actuel de contaminations déjoue les pronostics de l’arrivée du pic. Cela me rappelle la situation à la mi-décembre. Nos modèles prédisaient alors un pic possible de la vague Delta, mais le variant Omicron est venu se brancher et il n’y a pas eu de redescente en France. Je ne sais pas si la remontée actuelle, un peu inattendue, est attribuable au variant Omicron, ou s’il faut l’attribuer à l’arrivée d’un sous-variant, comme c’est le cas au Danemark. Il faudra rapidement savoir si ce sous-variant échappe à l’immunité vaccinale ou naturelle.

    Que sait-on de ce sous-variant, baptisé BA.2 ?

    Ce sous-variant comporte 28 mutations de plus qu’Omicron, mais nous ne savons pas encore grand-chose. Il a été repéré dans plusieurs pays, comme en Israël, à Singapour, en Inde ou en Chine. Nous ne connaissons ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d’échappement à l’immunité, y compris celle conférée par Omicron. En revanche, il semble qu’il soit plus contagieux. Il est d’ailleurs déjà devenu majoritaire au Danemark, un pays qui séquence beaucoup les souches. En France, le séquençage est moindre. Il est donc difficile de connaître la part réelle de BA.2, mais nous le saurons bientôt.

    Faut-il s’inquiéter de l’émergence de mutations ?

    Nous nous attendions à de nouveaux variants. Nous aurons forcément de fausses alertes, comme Deltacron. Mais je ne crois que ce soit le cas de BA.2, repéré par plusieurs équipes dans le monde. Il faudra rapidement savoir s’il échappe à l’immunité conférée par le vaccin et les infections antérieures et en connaître plus sur sa virulence. Regardons de près la situation danoise, qui sera la plus éclairante sur le sujet.

    Si ce sous-variant se confirme, doit-on s’attendre à une nouvelle hausse des contaminations dans les prochaines semaines ?

    Cette pandémie déjoue beaucoup les prédictions. Même à sept jours, je suis dans l’incapacité de dire si cela va redescendre ou continuer à monter. Si plusieurs vagues se combinent l’une sur l’autre, c’est encore plus difficile. La clé est de savoir si ce sous-variant peut atteindre des personnes qui viennent d’être contaminées. C’est peu probable, mais il faut l’étudier de près. Tant que nous n’avons pas la réponse à cette question, la prévision est un exercice très périlleux.

    https://www.lci.fr/sante/covid-19-cinquieme-vague-pandemie-la-nouvelle-hausse-des-contaminations-en-franc

    • Comment peut-on prédire un pic de contamination sans la moindre mesure de freinage effective ? Le télétravail est-il vraiment une mesure de freinage significative ? Comment peut-on tenter la moindre prédiction quand il a été décidé de ne rien faire contre l’agent pathogène considéré, à part en faisant l’hypothèse qu’il s’agit d’un simple caprice météo ? (métaphore filée récemment par Castigliola me semble-t-il)

    • #Covid-19 « On fait comme si de rien n’était »
      L’espoir d’un pic épidémique proche se dissipe

      Des mesures d’assouplissement ont été annoncées, mais le taux d’incidence n’a jamais été aussi élevé. Cette hausse tient-elle à un relâchement des comportements, à la rentrée scolaire ou à l’arrivée du sous-variant d’Omicron BA.2 ?
      Par Florence Rosier

      C’est un paradoxe auquel la pandémie de Covid-19 a fini par nous habituer. D’un côté, des contraintes sanitaires bientôt allégées, ont annoncé les pouvoirs publics jeudi 20 janvier ; de l’autre, de nouvelles infections qui atteignent un niveau inédit, a souligné Santé publique France (SPF) ce même jour.
      Dans la soirée, le premier ministre, Jean Castex, a en effet déclaré que le passe vaccinal, dont l’entrée en vigueur est prévue le 24 janvier pour les personnes de 16 ans et plus, devrait permettre de « lever la plupart des restrictions » . Le 2 février, trois contraintes seraient ainsi abolies : l’exigence du port du masque en extérieur, l’obligation du télétravail trois jours par semaine et les jauges dans les lieux accueillant du public.

      Ce même soir, pourtant, SPF signalait un nombre record de 425 183 nouvelles infections au SARS-CoV-2 déclarées au niveau national. Un niveau de contamination massif, jamais atteint jusqu’ici. « Je ne comprends pas comment, avec plus de 400 000 nouveaux cas par jour, on fait comme si de rien n’était », dit, perplexe, un épidémiologiste.

      https://justpaste.it/8g6rs

      #protocole_tous_infectés #biopolitique #va_mourir

    • Limiter les déprogrammations chirurgicales et médicales est « un enjeu majeur pour cette période », qui sera « source de tensions entre les différentes équipes médicales : le partenariat public-privé est un élément important de la réponse ».

      dixit le conseil scientifique - nous y voilà :-)

  • Sur la catastrophe en cours et comment en sortir - Serge Quadruppani & Jérôme Floch
    https://lundi.am/Sur-la-catastrophe-en-cours-et-comment-en-sortir

    Il y a tout de même pas mal de choses intéressantes dans cet article de Quadruppani (qu’on sait déjà mais dites au public antibiopolitique).

    On a pourtant aussi toutes les raisons d’écouter le cri de rage d’un ami infirmier, à qui j’ai fait lire l’interview de Lamarck : « Je voudrais surtout pas tomber dans le pathos, mais le subjectif est là, et je vais pas le refouler : quand tu as vu des personnes âgées qui ont un nom : Marthe, Francis, Suzanne, Mario, Huguette , Gilberte et tant d’autres, magnifiques, qui ne demandaient qu’à finir leurs vies tranquilles, sereines et entourées, partir en 24 heures, emballées dans des housses mortuaires, sans préparation, sans que leurs proches ne puissent les voir, ne serait-ce qu’une dernière fois, quand tu as vu tes collègues infirmières et aides-soignantes, pourtant pleines d’expérience, et qui savent tenir la « bonne distance » professionnelle avec la mort, te tomber dans les bras et pleurer de détresse, que tu as vu toute l’équipe soignante aller au tapis, frappée de plein fouet par le virus, et les rares soignantes encore valides rester à poste 18h sur 24, que tu as vu le quart des personnes prises en charge mourir en une semaine, les poumons bouffés par le virus, et qu’il s’en fallait à peine d’un mois pour que des vaccins soient disponibles... alors le gus qui te déclare, du haut de son Olympe conceptuel : « c’est la porte ouverte à la modification moléculaire de l’humain », tu as juste envie de lui hurler : « ta gueule, connard ! Tu n’as aucune idée de ce dont tu parles... ! » C’est con, hein ? »

    Non, c’est pas con, et d’autant moins que c’est assorti d’une critique des affirmations lamarckienne qui peut s’avérer fort utile pour dissiper les fantasmes attachés à ce vaccin à ARNm souvent au cœur des argumentaires antivax. « Bien, alors le truc affreux [d’après Lamarck] ce serait ces vaccins à ARN messager modifié « enrobés dans un vecteur complètement artificiel ». Le mot est lâché : « artificiel », sûrement opposé à « naturel ». Ne relevons même pas que bien des produits artificiels se sont révélés forts utiles, et que nombre de produits naturels peuvent être extrêmement nocifs. Le truc ici consiste à faire peur : c’est « artificiel » ! Pas bon ça ! Le vecteur en question est une microparticule avec 4 lipides (dont du cholestérol), 4 sels (chlorures de sodium, de potassium, dihydrogénophosphates de sodium, de potassium), du sucre (saccharose) et de l’eau... (c’est presque Bio !) Non, faut que ça fasse peur ! Car nous disent-ils tout ça « est injecté massivement depuis décembre 2020 sans tests cliniques suffisants tant sur l’innocuité que sur l’efficacité ». C’est évidement faux, les essais de phase I, II, et III ont bien eu lieu, et si la phase III se poursuit c’est pour étudier les effets secondaires inattendus, la durée de protection induite par la production d’anticorps et la mémoire immunitaire induite, et d’envisager le calendrier vaccinal de rappels le cas échéant … à ce jour près de 8 milliards de doses de vaccins contre la Covid ont été administrées, et près de 55% de la population mondiale a reçu au moins une dose (dont seulement 6% dans les pays pauvres). Jamais dans l’histoire des traitements et vaccins il n’y a eu une telle surveillance de pharmacovigilance. »

    Et jamais peut-être il n’a été aussi important d’éclaircir nos rapports avec la science en général, et avec la science médicale en particulier. L’humeur antivax est ancienne, en particulier dans des milieux où les ennemis du capitalisme se recrutent en grand nombre. Au risque de déplaire à bien des amis ou des alliés, disons-le sans détour : cette humeur repose pour l’essentiel sur des fantasmes sans fondement. Deux reproches principaux ont alimenté longtemps le refus de la vaccination, et, malgré tous les démentis, ont resurgi à la faveur de celle contre le Covid : son lien avec l’autisme et les accidents consécutifs à la présence d’aluminium. La première rumeur, qui eut d’abord les honneurs du Lancet, a ensuite été démentie et il s’est avéré que celui qui l’avait lancée était un escroc. Quant à la seconde, s’il est vrai que de l’aluminium a bien été ajouté à certains vaccins pour les booster, et que ce métal a, dans quelques cas, déclenché des réactions locales à l’endroit de l’injection, il n’a jamais entraîné d’accidents graves.

    […]

    On se gardera pourtant de reprendre à notre compte le vocable de « Big Pharma ». Pas seulement parce qu’on le retrouve systématiquement dans des bouches qui ont très mauvaise haleine, — est-ce un hasard ? — mais parce qu’il charrie une vision simpliste de ce à quoi nous faisons face et ne permet donc pas d’en saisir la complexité, les dynamiques et les rouages. « Big Pharma » est à l’ère des gouvernements biopolitiques revendiqués ce qu’était le mythe des deux cents familles au XIXe siècle. Il n’y a pas plus de gouvernement mondial secret que de Big Pharma, ce à quoi nous faisons face c’est à une coalition d’intérêts qui opèrent et prospèrent au sein d’un ordre du monde et d’une organisation sociale organisés par et pour eux. Il y a donc fort à parier que, à l’instar de toutes les structures étatiques, l’INSERM ne soit pas à l’abri de du lobbying général des grandes compagnies pharmaceutiques comme de l’influence de telle ou telle d’entre elles. Mais c’est justement parce qu’il s’agit d’une coalition d’intérêts particuliers et non pas d’une entité monolithique, qu’on peut compter sur l’existence de contradictions en son sein. Peut-on imaginer que s’il existait le moindre soupçon d’effets secondaires néfastes avec l’ARN, Johnson&Johnson et Astrazeneca, les concurrents sans ARN, épargneraient leurs rivaux d’une intense campagne de lobbying pour effrayer la population et récupérer tout le marché ? Et comment s’expliquer, sous le règne omnipotent de « Big Pharma » et du déjà un peu ancien « nouvel ordre mondial » que les stratégies sanitaires, idéologiques et politiques aient été aussi radicalement différentes des Etats-Unis à la France, d’Israël au Brésil, de la Suède à la Chine ?

    […]

    La vérité est à la fois beaucoup plus simple et complexe. Face à la pandémie, à la profondeur de ce qu’elle venait remettre en cause et au risque qu’elle faisait peser soudainement sur l’économie mondiale, les gouvernants ont paniqué. Et c’est cela que leurs litanies de mensonges devaient recouvrir, alors que tout leur pouvoir repose sur leur prétention à gérer et anticiper, ils ont dû bricoler, dans un premier temps du moins. Non pas pour sauver des vies mais pour préserver leur monde de l’économie. Au moment même où les appareils gouvernementaux de toutes les plus grandes puissances mondiales connaissaient leur plus grande crise de légitimité, certains ont voulu y voir le complot de leur toute puissance. Le complotiste aime les complots, il en a besoin, car sans cela il devrait prendre ses responsabilités, rompre avec l’impuissance, regarder le monde pour ce qu’il est et s’organiser.

    […]

    Dans la vidéo « La Résistance », dont le titre est illustré sans honte par des images de la seconde guerre mondiale, le Chant des Partisans en ouverture et Bella Ciao à la fin, on voit défiler les gourous anti-vax sus-cités. Renard Buté y nomme l’ennemi suivant le vocabulaire typique de QAnon : c’est l’ « Etat profond » et les « sociétés secrètes », il nous dit que le vaccin tue, que c’est un génocide qui est en cours, et qu’il faut s’y opposer par toutes sortes de moyens. La vidéo semble vouloir rallier les différentes chapelles antivax, de Réinfocovid au CNTf (organisation délirante, mêlant islamophobie, revendication du revenu garanti et permaculture, et partisane de rapatrier les troupes françaises pour… surveiller les frontières contre la « crise migratoire » et les banlieues), et après un appel à la fraternisation avec l’armée et la police (thème de prédilection du CNTf) débouche sur un autre appel… à la constitution d’une nouvelle banque qui serait entre les mains du peuple. Tout cela se mêle à des thèmes qui peuvent paraître pertinents aux yeux d’opposants radicaux au capitalisme : l’autonomie comme projet de vie, la manière de s’organiser et de faire des manifestations moins contrôlables, la démocratie directe… autant de thèmes et revendications qui pourraient sortir de bouches amies, voire des nôtres. Que ce genre de salmigondis touche pas mal de gens qui pourraient être des alliés, et que des amis proches puissent éventuellement avoir de l’indulgence pour ce genre de Renard fêlé, nous paraît un signe de l’ampleur de la secousse que la crise du Covid a provoquée dans les cerveaux.

    […]

    On a tendance, dans notre tradition très hégélienne de l’ultragauche à considérer que tout ce qui est négatif est intrinsèquement bon. Comme si par la magie de l’Histoire, la contestation de l’ordre des choses produisait automatiquement et mécaniquement la communauté humaine disposée à un régime de liberté supérieur. Pourtant, lorsque l’on se penche sur la nébuleuse anti-vaccin, c’est-à-dire sur les influenceurs et porte-paroles qui captent l’attention sur les réseaux sociaux, organisent et agrègent les énoncés et les rassemblements, on s’aperçoit qu’une écrasante majorité baigne depuis de longues années dans l’extrême droite la plus bête et la plus rance. Militaires à la retraite, invités hebdomadaires de radio courtoisie, lobbyistes contre les violences féminines (oui, oui...), il suffit de passer une heure à « googliser » ces porte-paroles autoproclamés pour avoir une idée assez précise des milieux dans lesquels ils grenouillent. Certes, on pourrait être magnanimes et essayer d’imaginer que l’épidémie de Covid ait pu transformer de telles raclures en généreux camarades révolutionnaires mais comment s’expliquer que les seules caisses de résonances que trouvent leurs théories alternatives sur le virus et l’épidémie soient Egalité et Réconciliation, Sud Radio, France Soir, Florian Phillipot, on en passe et des pires ? En fait, si on se peut se retrouver d’accord sur des énoncés formels, on bute bien vite sur un point fondamental, c’est-à-dire éthique : la manière dont on est affecté par une situation et à la façon que l’on a de se mouvoir en son sein. En l’occurrence, ce qui rend tous ces « rebelles » anti-macron aussi compatibles avec la fange fasciste c’est l’affect de peur paranoïaque qu’ils charrient et diffusent et qui sans surprise résonne absolument avec une longue tradition antisémite, xénophobe, etc. Et c’est là que l’on peut constater une différence qualitative énorme avec le mouvement gilets jaunes. Eux, partaient d’une vérité éprouvée et partagée : leur réalité matérielle vécue comme une humiliation. C’est en se retrouvant, sur les réseaux sociaux puis dans la rue, qu’ils ont pu retourner ce sentiment de honte en force et en courage. Au cœur du mouvement antivax se loge une toute autre origine affective, en l’occurrence la peur, celle qui s’est distillée des mois durant. La peur d’être contaminé, la peur d’être malade, la peur de ne plus rien comprendre à rien ; que cette peur du virus se transforme en peur du monde puis du vaccin, n’a finalement rien de surprenant. Mais il nous faut prendre au sérieux cette affect particulier et la manière dont il oriente les corps et les esprits. On ne s’oriente pas par la peur, on fuit un péril opposé et supposé, quitte à tomber dans les bras du premier charlatan ou sauveur auto-proclamé. Il n’y a qu’à voir les trois principales propositions alternatives qui agrègent la galaxie antivax : Didier Raoult et l’hydroxychloroquine, Louis Fouché et le renforcement du système immunitaires, l’Ivermectine et le présumé scandale de son efficacité préventive. Le point commun de ces trois variantes et qui explique l’engouement qu’elles suscitent, c’est qu’elles promettent d’échapper au virus ou d’en guérir. Toutes disent exactement la même chose : « Si vous croyez en moi, vous ne tomberez pas malade, je vous soignerai, vous survivrez. » Mot pour mot la parole biopolitique du gouvernement, dans sa mineure.

    […]
    Dans la soirée évoquée, ce n’est pas « quelqu’un du public » mais bien Matthieu Burnel lui-même qui avait ironisé sur les suceurs de cailloux !

    Parce que le pouvoir n’a jamais été aussi technocratique, livide et inhumain, certains tendent une oreille bienveillante aux premiers charlatans venus leur chanter « le vivant ». Mais l’engrenage est vicieux et une fois qu’on a adhéré à une supercherie du simple fait qu’elle prétende s’opposer au gouvernement, on a plus d’autre choix que de s’y enferrer et d’y croire. Lors d’une discussion un lundisoir, une personne du public avait commis quelques blagues peu finaudes à propos d’antivax qui lécheraient des pierres pour se soigner du cancer, et cela a apparemment provoqué quelques susceptibilités. Le problème en l’occurrence, c’est que cette plaisanterie n’était caricaturale que dans sa généralisation certainement abusive. Il n’en est pas moins vrai qu’Olivier Soulier, cofondateur de Réinfocovid assure soigner l’autisme et la sclérose en plaque par des stages de méditation et de l’homéopathie, que ce même réseau promulguait des remèdes à base de charbon aux malheureux vaccinés repentis pour se « dévacciner ». Autre nom, autre star, Jean-Dominique Michel, présenté comme l’un des plus grands experts mondiaux de la santé, il se propulse dès avril 2020 sur les devants de la scène grâce à deux vidéos sur youtube dans lesquelles il relativise l’importance et la gravité de l’épidémie, soutient Raoult et son élixir, et dénonce la dictature sanitaire à venir. Neurocoach vendant des séances de neurowisdom 101, il est membre d’honneur de la revue Inexploré qui assure soigner le cancer en buvant l’eau pure de l’une des 2000 sources miraculeuses où l’esprit des morts se pointe régulièrement pour repousser la maladie. Depuis, on a appris qu’il ne détenait aucun des diplômes allégués et qu’il s’était jusque-là fait remarquer à la télévision suisse pour son expertise en football et en cartes à collectionner Panini. Ses « expertises » ont été partagées par des millions de personnes, y compris des amis et il officie désormais dans le Conseil Scientifique Indépendant, épine dorsale de Réinfocovid, première source d’information du mouvement antivax. Ces exemples pourraient paraître amusants et kitchs s’ils étaient isolés mais ils ne le sont pas.

    […]

    Historiquement, ce qui a fait la rigueur, la justesse et la sincérité politique de notre parti, - et ce qui fait qu’il perdure-, c’est d’avoir toujours refusé de se compromettre avec les menteurs et les manipulateurs de quelque bord qu’ils soient, de s’être accrochés à une certaine idée de la vérité, envers et contre tous les mensonges déconcertants. Que le chaos de l’époque nous désoriente est une chose, que cela justifie que nous perdions tout repère et foncions tête baissée dans des alliances de circonstances en est une autre. Il n’y a aucune raison d’être plus intransigeant vis-à-vis du pouvoir que de ses fausses critiques.

    […]

    Au moment où l’idée même que l’on se faisait de la vie se trouvait acculée à être repensée et réinventé, on a critiqué les politiciens. Quand le gouvernement masquait si difficilement sa panique et son incapacité à exercer sa fonction fondamentale et spirituelle, prévoir, on a entendu certains gauchistes même anarchistes caqueter : si tout cela arrive, c’est qu’ils l’ont bien voulu ou décidé. Ironie cruelle, même lorsque l’État se retrouve dans les choux avec le plus grand mal à gouverner, il peut compter sur ses fidèles contempteurs pour y déceler sa toute puissance et s’en sentir finauds.

    Faire passer des coups de force, de l’opportunisme et du bricolage pour une planification méthodique, maîtrisée et rationnelle, voilà le premier objectif de tout gouvernement en temps de crise. En cela, il ne trouve pas meilleur allié que sa critique complotiste, toujours là pour deviner ses manœuvres omnipotentes et anticiper son plein pouvoir. C’est en cela que le gouvernant a besoin du complotiste, il le flatte.

    #Serge_Quadruppani #covid #antivax #gauche #émancipation #réflexion #science

    • Par contre, si tu fais partie de l’« élite » über-informée, tu as encore 5 créneaux disponibles cet après-midi au centre de vaccination de la Clinique Saint-Jean à Saint-Jean-de-Védas.

      Donc clairement : il n’y a pas de campagne de vaccination des enfants à Montpellier. C’est la merde pour trouver les créneaux (ils ne sont pas annoncés sur Vite ma dose, et tu dois aller consulter directement tel ou tel centre de vaccination dont tu sais déjà qu’il vaccine les enfants – moi je l’ai découvert au hasard d’un article de la presse locale), et il n’y a pas vraiment de demande des parents (sinon il n’y aurait évidemment plus aucune créneau disponible pour dans deux heures…).

      Je pense qu’on a convaincu les gens que de toute façon, grâce au #protocole_tous_infectés, leurs enfants le choperont à l’école, et que c’est donc pas la peine de les faire vacciner.

  • Surtout, surtout, que les lycéens ne sortent pas (mel reçu)

    Le samedi 18 janvier 2020 devaient avoir lieu les premières épreuves du nouveau baccalauréat de Blanquer au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

    Un rassemblement devant le lycée avait été organisé et avait réuni plus de 200 personnes.

    Il n’y a eu aucun passage en force, aucun franchissement de grilles ou de portails fermés, aucune dégradation et aucun·e élève n’a été empêché·e de se rendre aux épreuves.

    C’est la proviseure de l’établissement elle-même qui a annoncé l’annulation des épreuves avec le mégaphone de la manifestation.

    Les manifestant·e·s sont alors parti·e·s dans le plus grand calme.

    Pourtant, fait exceptionnel, dès le lendemain, le ministre Jean-Michel Blanquer annonçait qu’il engageait des poursuites.

    Quelques jours plus tard, six représentant·e·s du Snes-FSU, de la CGT Educ’action, de SUD éducation et DE l’UNEF étaient convoqué·e·s au commissariat de police pour être condamné·e·s par ordonnance pénale, sans comparution ni débats contradictoires, à une amende avec inscription au casier judiciaire B2.

    Aujourd’hui, Anna et Paco de l’UNEF, Didier Pagès de SUD éducation et Frédéric Campguilhem de la CGT éduc’action ayant fait opposition à leur condamnation sont appelé·e·s à comparaître devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand le mardi 1er février 2022 à 13H45.

    RASSEMBLEMENT UNITAIRE
    TRIBUNAL JUDICIAIRE DE CLERMONT-FD
    Mardi 1er Février à 13H

    Cordialement,

    Justice et Vérité pour Wissam

    Justice et Vérité pour Tous

    Les profs sont les plus soumis des soumis, et, en conséquence, les plus méprisés des méprisés. Mais, on le vérifiera sans doute, il se peut que certains fassent exception.

    apaiser : https://seenthis.net/messages/944095

    quelle belle éducation : https://seenthis.net/messages/943720#message943724

    aperçus sur la #grève_contre_le_virus et le #protocole_tous_infectés https://seenthis.net/messages/942671

    #toctoc #école #lycéens #repression #police #justice #grève

  • Ah, mail de la maîtresse : vendredi deux nouveaux cas dans la classe des petits. Donc en théorie :
    – on a fait tester (écouvillon dans le pif) les petits lundi,
    – si on avait voulu les laisser à école : autotest dans le pif mercredi,
    – et auto test dans le pif vendredi.

    Et donc si on voulait les remettre à l’école lundi, on repartirait pour un tour…

    Est-ce que je suis vraiment censé croire que les parents vont infliger la tige dans le nez tous les deux jours à leur gamin pendant plusieurs semaines d’affilée, au seul motif que c’est le protocole pour réexpédier ses gamins dans une classe dont on sait qu’il s’y trouve de toute façon des gamins contagieux ? Ou bien je peux légitimement suspecter qu’ils vont juste cocher la case « je déclare sur l’honneur… [x] test négatif » et puis merde ?

    Moi ça me ferait chier, alors des parents qui déjà croient que mettre un masque au gosse c’est hyper-violent…

    • C’est un niveau de bassesse politique collective absolument sidérant, je dois dire. Parce qu’il est clair que ce protocole, c’est pour dire aux parents « nan mais y’a plus de protocole du tout, en fait vous envoyez vos gamins à l’école vous testez vous testez pas on s’en balec’ de toute façon on suppose qu’ils ne risquent rien ». Et les parents le savent tous, mais vraiment, absolument tous, et ils sont totalement d’accord (sinon on aurait déjà eu des émeutes).

      Mais par principe, officiellement, on se fait un devoir de publier un protocole pour protéger les enfants, et ça aussi tout le monde semble d’accord pour qu’on sauve les apparences.

      C’est le Grand Barrington, accepté collectivement, mais en mode collectivement faux-cul.

    • tout le monde fait sans arrêt des trucs absurdes dégueux en désaccord (le travail, par exemple), et rares sont les émeutes. d’ailleurs, dans ce cas, ceux qui peuvent ne mettent pas leurs enfants à l’école, ou essaient de faire que leur port du masque soit assez strict, les nourrissent autrement que par la cantine, etc. et je n’ai pas entendu par les de parents qui squattent la cour de récré en organisant la garderie dont ils ont besoin en alternance car le taff les attend.
      #protocole_tous_infectés #école #enfants

  • Covid-19 : 14 380 classes fermées vendredi, annonce le ministère de l’Education nationale, un record depuis le printemps 2020
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-14-380-classes-fermees-vendredi-annonce-le-ministere-de-l-educ

    En tout, cela représente 331 715 élèves qui ont été testés positifs [sur les sept derniers jours], un chiffre qui se base uniquement sur les déclarations volontaires des intéressés et est probablement très sous-estimé. Du côté du personnel de l’Education nationale, plus de 25 500 personnes ont également signalé une infection au Covid-19.

    Si on part sur l’estimation habituelle qu’il y a 3 fois plus de contaminations que de personnes testées positives, on serait à 1 millions de gamins qui chopent le virus chaque semaine. Sur 12 millions d’élèves scolarisés en France.

    #protocole_tous_infectés

    • Ici c’est un peu plus de 3000. Ce qui veut dire 3% des gamins testés positifs dans la semaine. Sur une classe de 30, tu as donc un gamin testé positif dans la semaine (sans compter les non-détectés). Donc comme dit Castex : si on fermait les classes dès le premier cas, les classes seraient fermées en permanence.

  • Alors autant l’expliciter, parce que sinon on se fait de faux espoirs : hier à la manif, les slogans et les revendications affichées étaient totalement flous sur les questions sanitaires. À ce point de non-dit et d’évitement, je suis persuadé que c’était volontaire.

    Les seules revendications « sanitaires » que l’on a pu voir, c’était « trop de protocoles », « les protocoles on n’en veut plus »… Ce qui avait pour avantage (et bien sûr comme gros défaut) de laisser en plan la question de savoir quel « protocole », finalement, on voulait… Mais à aucun moment je n’ai vu ou entendu un slogan réclamant qu’on revienne au protocole de sécurité : fermer la classe au premier cas positif. Encore moins qu’on passe en distanciel au-delà de tel niveau de contamination. Ou juste qu’on ferme le merdier pour 15 jours 3 semaines le temps de voir si le pari qu’Omicron c’est terminé s’avère juste (ah ah), ou au moins pour commencer à sécuriser les classes : je n’ai d’ailleurs pas vu non plus le moindre slogan sur les capteurs de CO2 dans les classes.

    Mais clairement, le gros point douteux, c’étaient les omniprésents slogans « les protocoles on n’en veut pas », en évitant purement et simplement de dire ce qu’on veut à la place (à part « des moyens », mais sans jamais évoquer non plus capteurs et aération).

    Du coup, en tant que parent, avec mes gamins, j’ai manifesté pour qu’on sécurise les écoles, ou pour qu’on « laisse circuler Omicron, yaka filer des masques aux enseignants » ? C’est tout de même très gênant de se pointer à une manif, avec l’idée qu’on veut sécuriser le truc, et de se rendre compte que tout est fait pour satisfaire les gens qui, au contraire, souhaitent qu’il n’y ait plus aucun protocole qui leur casse les pieds, leur complique au boulot, parce qu’Omicron c’est qu’un rhume et qu’on s’en fiche si les enfants l’attrapent.

    Et évidemment quelques pancartes très borderline, histoire d’être certain qu’on est dans le flou total (une belle pancarte par une dame qui, par ailleurs, tenait la grande banderole de son syndicat, dénonçait « trop de protocoles » et « l’apartheid »… hum).

    • Du coup, autant l’expliciter aussi : je pense qu’il n’y aura jamais de mobilisation réellement forte ni constructive autour des questions sanitaires. Ni à l’école, ni contre l’autoritarisme. Parce qu’à chaque fois, cela nécessiterait un agrégat entre personnes qui veulent plus de solidarité et de sécurisation sanitaire, et personnes qui au contraire veulent juste leur libertay et qu’on arrête de les embêter avec ça.

      Que ce soit sur le passe ou sur l’école, les premières manifestations se font un devoir de n’afficher que des slogans totalement ambivalents, et tous ceux qui perçoivent ce confusionnisme vont refuser d’y participer plus avant. Et au final on n’aura plus que les tarés et les fachos dont l’image en miroir permettra de légitimer l’autoritarisme gouvernemental.

    • J’en parlais hier :
      https://seenthis.net/messages/943938#message943952

      Mon interlocuteur, plutôt dans la bonne moyenne intellectuelle, quand on a causé des revendications des profs, il a conclu « ils veulent être cocoonés » ; visiblement, il voulait faire du prof bashing. J’ai du manquer de pertinence dans mes explications. Je n’ai pas eu la phrase « ils veulent pouvoir travailler en sécurité ». Bref, j’en suis arrivé à conclure qu’on en arrive à une société eugéniste, et que dans mon éducation, l’eugénisme, c’est le mal. Je soupçonne qu’il est allé vérifier la définition une fois qu’on a eu terminé notre réunion. Parce qu’il est resté silencieux après que j’ai conclu là dessus.

      Oui, les gens veulent passer à autre chose. Nous aussi d’ailleurs. Mais pas pareil.

      Il ne nous reste plus que les décomptes macabres :
      https://seenthis.net/messages/943969#message944016

    • Et évidemment dans son intervention ce matin, Blanquer joue sur du velour de ce côté, avec une seule question vaguement sanitaire :
      https://twitter.com/franceinfo/status/1481894848038846464

      https://video.twimg.com/amplify_video/1481896444336480256/vid/1280x720/I-WeS7SwBKQhF2Mr.mp4

      Et donc même là, on n’arrive pas à comprendre si ce qui serait reproché au protocole, c’est d’être insuffisamment sécurisant, ou au contraire encore trop contraignant pour les parents.

    • Anne. D. :
      https://twitter.com/AnneD89568338/status/1481745580745498631

      Je ne sais pas si les enseignants sont contents mais la mère que je suis ne l est pas. Ras le bol du #GouvernementTsunami et du #ProtocoleTousInfectés

      Rien pour nos enfants. RIEN. PEANUTS.

      Marco Prolo :
      https://twitter.com/marcoprolo/status/1481758030605729795

      Affligeant. J’ai honte des syndicats. Il y avait une opportunité pour renverser le rapport de force et exiger/obtenir des garanties sanitaires. Et rien. On garde le « protocole » le pire. Bravo à LREM. Ils sont vraiment forts.

    • Pourtant nationalement yavait des revendications plus claires @arno :
      https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/covid-19-pourquoi-les-syndicats-enseignants-appellent-a-la-greve-le-13-

      1 cas = fermeture, FFP2 (avec cependant mélange avec chirurgicaux), capteurs CO2, c’est déjà un peu plus précis et tous les syndicats s’étaient mis d’accord là-dessus. Mais évidemment IRL, beaucoup sont pas syndiqués, et c’est pas les mêmes revendications sur les pancartes persos.

    • Oui, mais dans la manif, ceux qui ont les plus grosses pancartes et ceux qui tiennent les mégaphones pour ambiancer la manif, ce sont les syndicats. C’est bien ceux-là que j’ai tous vus avec des slogans au mieux ambivalents.

      Je suspecte que ça pouvait être un peu comme ça pour les premières manifs anti-passe : si tu cherchais sur le webz, tu devais pouvoir trouver des déclarations clairement pro-vaccination mais anti-passe, et une fois sur place, uniquement des slogans ambivalents pour pas fâcher des gens pourtant totalement opposés à ta position.

    • L’exemple, ce serait plutôt les gilets jaunes (ou n’importe quelle mobilisation lycéenne, ou de chômeurs et précaires), il aura fallut que la mobilisation dure pour qu’ils se politisent ("j’arrête BFM").
      Les profs sont de droite, dépolitisés, brisés par des décennies de baffes dans la gueule gouvernementales et de mépris. Les jours de #grève hebdo rituelles coûtent cher pour rien. Il ya moyen de rendre la grève plus coûteuse. Un mot d’ordre commence à circuler : invoquer le #droit_de-retrait le plus tard possible afin que la réponse négative des rectorats (le covid y sévit, ça complique) parvienne après le maximum de jours non travaillés payés.
      Les syndicats peuvent au mieux suivre les luttes réellement existantes (jusqu’à les lâcher quand ils le peuvent).
      On peut spéculer. On ne sait rien de ce que peuvent inventer ceux qui prennent leurs affaires en main avant de l’avoir vu.
      Ce sera d’autant plus le cas si les lycéens entrent dans la danse.

      edit quant aux parents, le gouvernement (comme le syndicat, sorti du ministère sans mot d’ordre d’action) est certain de leur volonté de voir maintenue ouverte la garderie, c’est leur pari, selon Le Monde https://seenthis.net/messages/944095

      #école

    • Je partage ton sentiment arno, comme prof qui passe dans quelques salles des maîtres. Autour de moi, tout le monde est en mode « y’en a marre », ça tape sur Blanquer facilement, ok, mais quand tu creuses un peu t’as l’impression qu’ils ne veulent tout simplement plus qu’on les embête avec un quelconque protocole.
      Entre d’un côté l’équipe soudée qui prend les devants sur le protocole au risque de se faire recadrer par l’inspection, dont l’exigence pousse autour d’elle à la prudence et, de l’autre, le directeur avec masque sous le nez qui en a ras-le-bol de devoir tous les matins contrôler des résultats de tests et qui voudrait juste qu’on lui foute la paix parce que de toute façon y’a du brassage partout etc., entre ces 2 là, il n’y a pas trop de points communs en termes d’approche de la pandémie.

      Tous les motifs de grève qui se bornaient à souligner l’épuisement des personnels, le mépris dont ils sont victimes, la désorganisation dans les écoles, le nombre de protocoles depuis 2020, le fait d’être informés au dernier moment, etc., ouvraient grand les bras à tous les "y’en a marre" de la profession, sans aucune proposition ou exigence sur le plan sanitaire.

      « 1 cas positif = fermeture de la classe », c’est le snuipp qui le demande, pas l’intersyndicale. Même si les demandes de moyens et d’embauches sont absolument nécessaires (de base et encore plus maintenant) je regrette aussi qu’il semble ne pas y avoir de discussions sur le contenu du protocole lui-même.

    • Enseignant et parent d’élève, ayant participé à la petite manif de périgueux jeudi, frustré également par les prises de paroles des syndicats et surtout du traitement médiatique de la mobilisation, je pense quand même que pour les enseignant·es, demander des fermetures de classes par mesure de sécurité, ce n’est pas chose facile, Blanquer ayant méthodiquement fait passer celleux-ci pour des feignasses, et on se rappelle le #prof_bashing lors des précédentes vagues : « comment, alors que les caissières et infirmières sont en première ligne, les profs veulent se la couler douce à télétravailler !?? »

      Dans ma situation de prof, je ne sais que faire car la plupart de mes collègues ne veulent pas entendre parler ni de distanciel (pourtant je suis au lycée), ni même de protocole plus sérieux. Et me mettre en grève ou droit de retrait tout seul ne me satisfait pas.
      Dans ma situation de parent, j’hésite à remettre ma fille de 5ans dans son cluster lundi, mais dans le même temps je n’arrive pas encore à convaincre sa mère de la faire vacciner, et trouver des PCR oraux n’est pas chose aisée.

      bref, je ne sais plus trop quoi faire : le plus simple serait que j’arrête de lire seenthis et que je fasse « comme tout le monde », :P

    • LE truc, c’est que l’immunité «  naturelle  », ce n’est pas juste qu’elle ne marche pas. C’est qu’il y a des configuration où le covid détruit le système immunitaire des infectés.

      Donc, on est bien coincés, là.

      Entre tout le monde qui lâche la rampe en mode «  passer à autre chose  » et ce putain de virus qui n’en finit plus de montrer sa sale gueule couche par couche.

      Ce n’est pas la même chose, mais on a découvert que la sclérose en plaque est causée par le virus de la mononucléose, le virus «  gentil  » que tout le monde chope.

      J’ai l’impression qu’on est des bébés en virologie, en vrai. Et que la contamination de masse est vraiment une idée de merde pour sortir d’une pandémie. Ça va nous faire un nouveau scandale sanitaire massif à retardement.

    • @clementb : Il ne faut rien lâcher quant à la vaccination, c’est une vraie protection, même pour les enfants. Mais la difficulté est d’obtenir un créneau, en ce moment. Et le schéma sera incomplet au plus fort d’Omicron... Donc, l’alternative, ce sont les masques. Faute de FFP2 pédiatriques, la double couche chir+tissu par dessus, c’est presque aussi efficace, et si la gamine le prend au sérieux, ça peut le faire pour passer au travers de l’orage.

      Je suis comme toi. Envie de faire comme tous les autres. Faire comme s’il n’y avait pas des dizaines de milliers de personnes qui en chient, pendant que le reste les ignore, ou pire les méprise. Mais impossible de fermer les yeux pour moi.

      Et pour ta position en tant que prof. Hélas, les profs sont des consommateurs comme les autres, pas de raisons qu’ils soient plus conscientisés, bizarrement, que le reste de la populatoin. Bon courage à toi, pas mieux à dire.

    • Very interesting. The Omicron variant has been known for less than 2 months and in South Africa there are already people getting reinfected with it. It may turn out that pursuing herd immunity through mass infection with an immune-evasive virus that attacks the immune system

      Andrew Sparling @awsparling
      https://twitter.com/awsparling/status/1482055312484020226

      je ne doute pas que bien des échanges sur divers points sanitaires et politiques ont lieu informellement parmi les concernés et iront nourrir les ag et autres réus de lundi.
      vivre et mourir comme des porcs sous l’égide d’une déclaration de Great Barrington rédigée pour partie par une épidémiologiste de zoo, c’est pas fatal.

      aussi écrasés et soumis, aussi « responsables » ("on peut pas arrêter de faire cours"), aussi désireux de déléguer à l’État qu’il servent leur survie soient-ils, il y aura des profs pour prendre les armes (savoirs) disponibles, il se trouvera diverses minorités, parmi eux ou ailleurs pour, finalement, en faire usage. rien n’est joué, il n’y a pas de prédiction possible en la matière : on a jamais su ce qui faisait passer à la révolte, une manière d’apprendre avec d’autres dont on doit bien admettre que chez les profs elle est radicalement dépotentialisée, impuissantée. tout vient du haut, de la transmission entonnoir (mais zut ! la circulaire pour demain est à acheter sur le JDD ah ah ah), Freinet et tous les autres ont perdu parmi eux, à de rares exceptions. et les nouveaux embauchés des dernières années auront fort à faire (car c’est les étrangers aux moeurs de la tribu qui sont les mieux à même d’agir) face à leurs collègues et au syndicat, où c’est en train de se corser puisque des appels ont lieu, que par le bas, de la force va apparaître, là où au sommet, ils se sont couchés comme des chiens devant le mâle dominant.

  • #Covid-19 : « Nos #enfants méritent bien mieux que la négligence de la gestion sanitaire actuelle », Ecole et familles oubliées et d’autres

    Elisa Zeno, membre du collectif Ecole et familles oubliées, ainsi qu’un certain nombre d’associations, de médecins et de parents d’élève s’alarment, dans une tribune au « Monde », de la situation des enfants en pleine rentrée scolaire, compte tenu de la propagation fulgurante de l’épidémie de Covid-19.

    Tribune. L’école reste ouverte, mais les classes se vident : faute de mesures robustes de prévention et d’anticipation, les établissements connaissent une forte désorganisation et, à quatre jours de la rentrée, ont été déclarés 47 453 cas confirmés d’élèves et 5 631 de personnels. Au 1er janvier, le taux d’incidence des 15-17 ans avait dépassé 3 000 pour 100 000, dans déjà deux régions ; la rentrée au niveau deux (sur quatre) du protocole pour ce groupe d’âge, avec le brassage dans les établissements, a permis de propager très efficacement les contaminations.

    Le nouveau protocole, présenté à la veille de la rentrée, n’aura tenu que trois jours jusqu’à ce que, à la suite de la rupture de stocks d’autotests, au nombre vertigineux de contaminations et aux fermetures de classe, un nouvel allègement, bien paradoxal, intervienne.

    Des activités à haut risque sans masque, comme les activités sportives ou nautiques au collège, sont toujours autorisées. La pratique sportive à la piscine, lorsqu’elle est maintenue, reste obligatoire et soumise à sanctions pour les élèves dont les parents veulent éviter l’exposition, sans protection, à un agent biologique pathogène de niveau trois, sur quatre.

    Nouveau record d’hospitalisations

    La doctrine l’emporte sur la raison : les classes doivent rester ouvertes, même sans enseignants. Pour faire face aux absences de personnels, malades ou isolés, l’Académie de Paris se fixe l’objectif d’atteindre 100 à 120 recrutements, parmi des étudiants « qui se projettent dans ce métier, avec au minimum une licence », mais « aussi des parents d’élèves, au niveau master ».

    Au même moment, chaque jour un nouveau record d’#hospitalisations d’enfants et d’adolescents est battu, comme le ministre de la santé l’a annoncé à l’Assemblée nationale : au 7 janvier, selon Santé publique France, 335 enfants de moins de 10 ans et 229 entre 10 ans et 19 ans étaient hospitalisés (respectivement, une augmentation de 40 % et 90 % en dix jours). Au total, 91 étaient en soins critiques. Des hôpitaux pédiatriques, dont Necker, annoncent devoir déprogrammer des interventions non urgentes, mais dont les annulations répétées finissent par avoir des répercussions sur la santé des patients enfants.

    Force est de constater que l’#école n’est plus en mesure de garantir ni l’éducation ni la protection de la santé. Dans ces conditions, peut-on continuer à dire que l’école est « bonne » pour les enfants ?

    L’école est restée ouverte au virus, de ce fait elle a fermé ses portes à de très nombreux enfants, de manière intempestive et désorganisée. En 2021, si l’éducation nationale avait déployé les moyens nécessaires, technologiques et humains, un enseignement en distanciel d’une ou deux semaines, le temps de mettre en œuvre les mesures nécessaires, accompagné d’une politique sociale pour les enfants défavorisés, aurait été sûrement moins impactant, sur le plan psychologique et pédagogique, que le chaos actuel.

    « Roulette russe »

    A l’heure où le pays se clive entre vaccinés et non-vaccinés et débat des choix linguistiques et politiques de son président, tout le monde semble oublier que les enfants sont toujours en première ligne sans protection. Ni celle du vaccin, difficile à obtenir même pour les élèves éligibles de moins de 12 ans, ni celle de la sécurisation des endroits qu’ils fréquentent, en premier lieu l’école.

    Tous les jours, nous envoyons nos enfants dans des salles de classe et des cantines bondées et mal ou non aérées, pour jouer à la « roulette russe » avec le variant du moment, en espérant qu’ils échapperont à une forme grave ou à un Covid long pédiatrique, avec des séquelles parfois très graves. Tous les jours, nous subissons des choix irresponsables, estampillés unilatéralement « dans l’intérêt des enfants », déniant ainsi la possibilité de tout questionnement légitime.

    Nous demandons encore une fois au gouvernement d’agir réellement dans l’intérêt des enfants : investir massivement dans l’aération des écoles et de lieux publics, organiser le dépistage itératif en ayant recours aux techniques qui permettent de tester tous les élèves et personnels, fonder le #protocole_sanitaire sur des données scientifiques et des seuils connus et anticipés pour passer d’un niveau à l’autre, interdire et adapter les activités à très haut risque.

    Nos enfants méritent bien mieux que la négligence de la gestion sanitaire actuelle. Le gouvernement a le devoir de tout mettre en œuvre pour respecter leurs droits les plus fondamentaux : le droit à l’éducation et le droit à la santé.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/09/covid-19-nos-enfants-meritent-bien-mieux-que-la-negligence-de-la-gestion-san

    Les signataires : Jérôme Barrière, oncologue médical, parent d’élève ; Fabienne Blum, docteure en pharmacie, présidente de l’association Citizen4Science ; Céline Bon, parent d’élève ; Sylvain Bouchon, avocat ; Céline Castera, infirmière ; Matthieu Chauveau, professeur certifié et parent d’élève ; Audrey Coulon, parent et assistante maternelle ; Gisèle Daste, pédagogue ; Stéphane Dedieu, professeur des universités, université Reims-Champagne-Ardenne ; Vanessa Ezerzer, psychologue ; Anne Fougeret, parent d’élève ; Yannick Freymann, médecin généraliste ; Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical ; Alain Homsi, réalisateur et parent d’élève ; Christophe Lamarre, médecin généraliste à Roubaix ; Christian Lehmann, médecin généraliste, membre du collectif Du côté de la science ; Solenn Lesven, parent d’élève ; Agnès Limbert, infographiste, parent d’élève ; Andreea-Cristina Mas, collectif Covid long pédiatrique ; Arnaud Mercier, professeur en communication, université Paris-II-Assas ; Philippe Moreau-Chevrolet, communicant, parent d’élève ; Virginie Oliviero, parent d’élève ; Cécile Philippe, Institut économique Molinari et parent d’élèves ; Nathalie Piat, parent d’élève ; Corinne Plante, parent d’élève, commerçante ; Audrey Quehen, parent d’élève ; Michaël Rochoy, médecin généraliste ; Anne Rolland, neuropédiatre ; Muriel Rouyer, professeure de science politique, université de Nantes, représentante élue de parents FCPE ; Nicolas Russier, parent d’élève ; Meryl Sebbane Welp, microbiologiste ; Barbara Serrano, consultante indépendante, maîtresse de conférences associée à l’université Paris-Saclay, membre du collectif Du côté de la science ; David Simard, docteur en philosophie, membre du collectif Du côté de la science ; Laure Soule, parent d’élève ; Marie Valdes, présidente de l’association nationale Familles des enfants victimes du PIMS Covid ; Armelle Vautrot, psychanalyste et psychopédagogue, parent d’élève ; Elisa Zeno, ingénieure de recherche, PhD, collectif Ecole et familles oubliées ; Laurent Zimmermann, maître de conférences, Université de Paris ; Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Université de Versailles Saint-Quentin, membre du collectif Du Côté de la Science.

    Covid-19 : des hospitalisations pédiatriques en hausse, en lien avec l’augmentation du nombre de cas

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-pas-d-envolee-d-hospitalisations-en-pediatrie_6108271_3244.html

    Les formes graves restent très rares chez les enfants, confrontés eux aussi à la vague Omicron.

    Inédite par son ampleur – plus de 270 000 nouveaux cas détectés le 4 janvier –, la vague portée par les variants Delta et Omicron n’épargne par les enfants. Au moins 180 000 d’entre eux ont été diagnostiqués positifs au SARS-CoV-2 la dernière semaine de décembre. Selon les statistiques de Santé publique France (SPF), à la veille de la rentrée, on dénombrait 48 500 lycéens (15-17 ans), 56 000 collégiens (11-14 ans), 60 000 écoliers (6-10 ans) et 15 500 élèves de maternelle (3-5 ans) diagnostiqués positifs. Plus épargnés lors des précédentes vagues, les petits Français apparaissent désormais en première ligne face au virus, alors que la vaccination pour les 5-11 n’a été ouverte que le 22 décembre 2021.

    « Pour moi, un enfant à l’hôpital, c’est déjà beaucoup, 60 enfants en réanimation pour une maladie infectieuse, c’est déjà énorme, a lancé le ministre de la santé, Olivier Véran, aux députés, mardi, dans le cadre des discussions sur l’instauration du passe vaccinal. La dynamique épidémique, même si elle est moins impressionnante dans les chiffres que s’agissant des adultes, poursuit son augmentation. Les risques pour un enfant de présenter une forme grave sont très faibles, mais il y en a », a-t-il ajouté.

    Plus de 800 PIMS en France

    Les cas graves restent rares chez les enfants, mais, avec l’envolée du nombre de cas, les hospitalisations se multiplient. Au 4 janvier, 284 enfants de moins de 10 ans, ainsi que 180 enfants et adolescents entre 10 ans et 19 ans étaient hospitalisés avec un diagnostic Covid-19. Ils étaient respectivement 78 et 54 un mois plus tôt, avec une accélération depuis les derniers jours de décembre 2021. « Certains sont hospitalisés pour d’autres causes que le Covid-19 et le diagnostic est fortuit », relativise François Angoulvant, pédiatre à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, qui estime à environ 20 % ces cas incidents. « Les hospitalisations pour Covid sont bien moins nombreuses que pour la grippe ou la bronchiolite », ajoute-t-il, en précisant que ces maladies hivernales sont à l’origine de plusieurs milliers d’hospitalisations chaque année.

    Les cas graves, qui requièrent parfois une prise en charge en réanimation, sont le plus liés à une complication baptisée « syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique » ou #PIMS : plus de 800 ont été recensés en France depuis le début de l’épidémie. « Omicron reste une grande inconnue. On ne sait pas trop ce que cela va donner, car on n’a pas encore assez de recul et de données concernant les PIMS chez les enfants », observe François Angoulvant.

    Le pédiatre se dit favorable à la vaccination des enfants de 5 ans à 11 ans, compte tenu de l’absence de signal inquiétant, alors que 9 millions d’enfants ont déjà reçu au moins une dose aux Etats-Unis. « Si on ne vaccine pas les 5-11 ans [5,7 millions de personnes, selon l’Insee], on accepte qu’un jour ou l’autre ils attrapent le Covid et que plus d’un millier d’entre eux fassent un PIMS », souligne le pédiatre, en précisant qu’on estime à 75 % la part des enfants qui n’ont jamais eu le Covid-19, et qu’il y a un cas de PIMS toutes les 4 000 infections. Une étude portant sur un peu plus de 30 adolescents suggère que le vaccin réduit de façon très importante le risque de survenue de PIMS, et le même effet est attendu chez les enfants.

    Peu d’enfants vaccinés

    « Avec Delta et Omicron, il est probable qu’on ait une augmentation importante de PIMS en soins critiques pédiatriques en janvier et en février », prévoit Etienne Javouhey, chef du service d’urgences et de réanimation pédiatriques du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lyon, en précisant que les symptômes surviennent quatre à cinq semaines après la contamination. « C’est plus lié à l’augmentation du nombre de cas qu’à une sévérité particulière de ces variants », ajoute le pédiatre. Le pourcentage des 5-11 ans vaccinés est très faible – moins de 0,5 %, fin décembre –, trop pour constater un impact sur la vague épidémique de ce début d’année. L’incidence des PIMS étant la plus élevée dans cette classe d’âge, les réanimateurs se préparent à l’arrivée de nombreux cas.

    « Les réanimations étaient jusqu’à présent saturées par les bronchiolites. Là, on respire un peu, car le nombre de cas a baissé, mais la grippe et le Covid vont vite suivre », pressent le réanimateur, qui a aussi déjà recensé quelques cas d’hospitalisation pour un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). « Nous avions eu quelques rares cas avant, mais chez des adolescents avec des comorbidités », précise-t-il. La survenue de Covid longs est difficile à estimer. « Cela existe aussi chez l’enfant, mais, comme chez l’adulte, les symptômes sont difficiles à dissocier des conséquences physiques et psychologiques du Covid et de l’hospitalisation », avance Etienne Javouhey.

  • En grève le jeudi 13 janvier ! - SNES-FSU
    https://www.snes.edu/article/en-greve-le-jeudi-13-janvier


    #grève, #blanquer, #école, #éducation, #covid, #protocole,...

    Après 5 ans de mensonges, de mépris, de casse de l’école publique, de directives illégales, de suppression de postes, de remises en cause de la liberté pédagogique, d’incompétence crasse dans la gestion de crise sanitaire, de mise en danger de centaines de milliers d’élèves et personnels et leurs familles... et alors que #macron nous promet encore pire pour le 2ème mandat, je ne comprends pas pourquoi on n’appelle pas clairement à la démission du ministre
    #BlanquerDémission

    • Grève de l’Education nationale de jeudi : « Cette journée et cet appel sont historiques »

      Toutes les fédérations de l’Education nationale du public appellent à faire grève ce jeudi, dans une « journée blanche ». Une unité de la communauté éducative « exceptionnelle », selon l’historien de l’éducation Claude Lelièvre, qui estime que Jean-Michel Blanquer n’a pas « mesuré l’exaspération du personnel ».

      Au fil des jours, la liste des fédérations de l’Education nationale appelant à la grève jeudi n’a cessé de s’allonger. La traînée de poudre parvenant même jusqu’aux chefs d’établissements et inspecteurs, connus pour se tenir habituellement à l’écart de ce genre de mouvement social. Faisant fi de leurs désaccords, toutes les fédérations du public ont ainsi répondu présentes, épaulées par les infirmières, plusieurs syndicats du privé et les parents d’élèves. La FCPE s’est jointe ce lundi à l’action en appelant les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école et à sanctuariser une « journée blanche ». Submergée par la vague omicron, la communauté éducative compte bien faire entendre son mécontentement face à un protocole faiblard en forme de girouette, une gestion chaotique des absences d’enseignants, un manque de moyens criant et un mépris sous-jacent. Historien de l’éducation, Claude Lelièvre revient sur cet appel unanime « historique ».

      Toutes les fédérations syndicales de l’Education nationale appellent à la grève jeudi. En quoi est-ce historique ?

      Depuis de très nombreuses années, nous n’avons pas vu un ensemble aussi compact et unitaire de syndicats, à la fois du premier, du second degré, mais aussi de l’encadrement. C’est tout à fait exceptionnel. De ce point de vue là, cette journée et cet appel sont manifestement historiques. C’est indiscutable. Jusqu’alors il y a eu des moments particulièrement mobilisateurs, mais, souvent, on retrouvait le premier degré d’un côté, le second degré de l’autre. Cet ensemble de tous les syndicats du public avec, en plus, le soutien de l’encadrement, c’est tout à fait inédit pour une journée de mobilisation.

      Comment expliquer cette unité ?

      Je pense qu’il y a plusieurs éléments : les personnels ont le sentiment que la situation sanitaire ne peut pas être maîtrisée, que les consignes données sont à la fois tardives et éventuellement précipitées, qu’on ne s’adresse pas à eux. Mais surtout, les personnels se sont sentis au fond de la troisième roue du chariot dans cette affaire. Ce sentiment n’a pas arrêté de monter, le ministre s’est toujours adressé d’abord à l’opinion, avec des mesures souvent improvisées et légères.

      A quoi s’ajoute le sentiment, pour la communauté éducative, de ne pas être reconnue, avec une cerise sur le gâteau : avoir parlé des absences pour contaminations au Covid-19 des enseignants sous le label d’« absentéisme ». Ça, c’est une véritable muleta pour le personnel. C’était délibéré de la part de Jean-Michel Blanquer, ce qui n’est pas neutre. Il se décharge ainsi d’un certain nombre d’absences et de non-remplacement sur les personnels en les accusant d’être coutumiers du fait. Il ne faut jamais oublier que Claude Allègre [ministre de l’Education nationale de 1997 à 2000, ndlr] a été détesté dans le secondaire pendant tout son mandat justement car il avait commencé par accuser les enseignants d’absentéisme. Ce n’est pas un détail.

      Blanquer a choisi entre deux maux ce qu’il croyait être le moindre, à savoir s’adresser à l’opinion. Je pense qu’il n’a pas mesuré l’exaspération du personnel. Dans ces cas, le symbolique compte. Un exemple avec Xavier Darcos, particulièrement détesté dans le primaire. En parlant des 2-3 ans – ce qui n’avait pas été compris comme ça – il avait dit qu’il n’y avait pas besoin d’avoir un master pour changer des couches. L’ensemble de la corporation s’est senti non reconnu et méprisée. Ce sentiment a également monté pendant tout le quinquennat Macron.

      Cela va bien au-delà de la gestion de la crise sanitaire…

      Oui. Le fait que l’appel se soit propagé à ce point, que même la CFDT ait rejoint le mouvement, montre bien à quel point il y a exaspération. Au fond, celui qui n’est pas dans la grève est traître à sa corporation. Sur quoi tout cela peut-il déboucher ? A minima, que le ministre change de ton.

      A-t-on connu dans le passé un mouvement aussi large ?

      La corporation n’est, en général, pas unanime. Il y a souvent des divisions au niveau syndical, les sujets d’éducation étant plus clivants que rassembleurs. Mais la communauté éducative peut être unanime en revanche si elle se sent délaissée, agressée ou abaissée. Ce qui est le cas ici. Avec Allègre, on n’était pas loin de ça aussi. On avait de très fortes mobilisations, mais tout de même, pas aussi unanimes qu’aujourd’hui.

  • Seine-et-Marne. Un lycée en grève face à l’explosion de cas de Covid-19 | La République de Seine et Marne
    https://actu.fr/ile-de-france/provins_77379/seine-et-marne-un-lycee-en-greve-face-a-l-explosion-de-cas-de-covid-19_47672041


    Ce mardi 4 janvier 2022, 22 professeurs et six agents du lycée Thibaut-de-Champagne de Provins se sont mis en grève pour protester contre les mesures sanitaires anti-Covid-19 mises en place par l’Education nationale (©DR)

    (...) après seulement deux jours de cours, les cas positifs fleurissent, et avec eux leur lot de cas contact. A Provins, le lycée Thibaut-de-Champagne, ses 1 000 élèves et ses 80 membres de l’équipe pédagogique et du personnel n’échappent pas à la règle.

    Ce mardi 4 janvier 2022, vingt-deux professeurs et six agents de l’établissement se sont mis en grève devant la multiplication du nombre de cas positifs.

    Les chiffres ont doublé en 24h, avec 274 absents, dont 43 cas positifs et 41 cas contact avérés. Nous comptons également une dizaine de membres du personnel en arrêt pour Covid.
    Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins

    Réunis en assemblée générale, professeurs et personnels du lycée ont estimé « ne plus être en mesure de pouvoir assurer un projet pédagogique cohérent en menant à bien nos enseignements dans des classes qui se vident. » 

    La vie scolaire ne peut plus assurer ses missions habituelles à cause de la gestion administrative qu’implique le Covid et la situation sanitaire est particulièrement préoccupante sur le temps de restauration.
    Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins

    La veille, ils avaient écrit au recteur de l’Académie de Créteil constatant déjà « une moyenne de 10 élèves absents par classe, soit 23 % d’élèves en moins » et redoutant « une accélération de la contamination à la rentrée avec le brassage de la population scolaire. »

    On a le sentiment d’être envoyé au casse-pipe. Il y a un écart entre le protocole éducation nationale en phase 2 et celui en phase 4 pour le reste du pays. L’Etat dit aux salariés de favoriser le télétravail, mais envoie les professeurs et le personnel scolaire en présentiel. Avec la pénurie des tests et la prise d’assaut des pharmacies, on a des collègues qui ne peuvent pas se faire tester (lire encadré ci-dessous, ndlr). Comment vont-ils revenir ? Comment peut-on contrôler tout ça ?

    [...] Face à cette situation, les grévistes demandent au rectorat « une reprise en demi-jauge par classe, des masques #FFP2 et des autotests [mauvais pioche ! fiabilité faible sur omicron, ndc] fournis par l’employeur, une adaptation des épreuves de lettres et de philosophie en raison de la crise Covid », mais aussi « le report des épreuves de spécialités du baccalauréat en juin », ces dernières étant initialement programmées à la mi-mars.

    J’espère le blocage de la première usine du pays, celle qui produit la main d’œuvre et l’évalue initialement. mais je déchante pour ce qui est de l’appropriation des techniques de prévention par qui est/serait en lutte à l’école. Sur la photo, 20 personnes mobilisées, un FPP2.

    Pendant ce temps des textes des syndicats charentaises réclament des masques « chirurgicaux ou FFP2 », comme si tout était égal à tout et quelques détails décisifs de cette pandémie inconnus. (il y a pire, dans ce que me racontent des profs à propos de nombreux collègues, mettant un masque parce que ça se fait si on est pas irresponsable, quitte à ce qu’il soit en slip. comme si le méchant ministre pouvait là-dessus avoir pris une mesure acceptable).

    #école #Lycée #covid-19 #grève #classes_dédoublées (et accessoirement, surtout si on ne considère pas que seule la parole des premiers concernés vaut : #autodéfensesanitaire)

    • Seize des vingt-deux enseignants ayant cours le mercredi ont participé au mouvement pour protester contre le « schéma dangereux » des conditions sanitaires en place dans l’établissement de Seine-Saint-Denis.

      Un « danger grave et imminent » : c’est par cette formule que les personnels du collège Elsa-Triolet de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont fait valoir leur droit de retrait, mercredi 5 janvier. Pas ou très peu de cours, trois jours après la rentrée, pour les élèves de cet établissement : 16 des 22 enseignants qui ont cours d’ordinaire, le mercredi, ont participé au mouvement. Le deuxième de ce type depuis le début de la crise sanitaire. « Nous nous voyons contraints de répéter inlassablement nos faibles moyens d’action, face à l’inlassable répétition d’un schéma dangereux pour notre communauté », ont-ils écrit dans leur communiqué.

      En guise d’exemple de ce « schéma dangereux », Iñaki Echaniz, conseiller principal d’éducation (CPE), avance un « symbole » : en pleine déferlante d’Omicron, ce collège de 530 élèves – ramenés à 480 du fait de la soixantaine de jeunes comptabilisés absents, ce mardi – repose sur un « pôle médical fragile ». « Notre infirmière, en poste à mi-temps, n’est présente que le mardi et le vendredi », relève ce syndiqué au SNES-FSU. Le #contact-tracing sur lequel est censé s’adosser le #protocole_sanitaire de rentrée peut « très difficilement » être pris en charge.

      Et ce n’est pas le seul problème : la principale était également absente, mercredi, rapporte le CPE, ainsi qu’une majorité des assistants d’éducation et qu’une dizaine d’enseignants. « Pour tenir la comptabilité Covid, j’ai ouvert un tableur, et on bricole. J’espère seulement ne pas basculer positif à mon tour dans les prochains jours. »

      « Les conditions d’encadrement sont devenues dangereuses en l’état, pour nos élèves et pour nous-mêmes », souligne une enseignante de lettres, non syndiquée, sous le couvert de l’anonymat. Et de rappeler que « son » département, l’un des plus jeunes de France, est aussi l’un de ceux où la couverture vaccinale est « en retrait » et les laboratoires « débordés ».

      L’académie temporise

      Des embauches de contractuels, comme vient de s’y engager l’institution, apporteront-ils la solution ? « On trouverait en une semaine un vivier de remplaçants là où on les attend depuis des mois ? On aimerait y croire », soupire le CPE, rapportant que le collège a « dû tenir » sans professeur de musique ou de physique-chimie. « Il faudrait une réévaluation du protocole sanitaire, une réponse adaptée à chaque territoire », renchérit l’enseignante de lettres. Elle défend aussi le « retour aux #demi-jauges » : « De toute façon, par la force des choses, les effectifs fondent... » Ailleurs, des établissements semblent se préparer, d’eux-mêmes, à faire la « bascule ». Autres revendications de l’équipe : des #masques, des #capteurs_de_CO2 (le département s’est engagé à en fournir), des personnels de vie scolaire… De « vrais » recrutements.

      L’académie de Créteil temporise : « Les difficultés sont structurelles, ce collège n’est pas pour nous dans une situation plus préoccupante qu’un autre » (sic) , y défend-on. En trois jours, cinq cas d’élèves « covidés » lui ont été signalés. Une comptabilité qui ne tient pas compte des contaminations avant le 3 janvier. Quid du mi-temps à l’infirmerie ? « Depuis le début de la crise, une cellule départementale Covid peut prendre le relais. » Jeudi matin, les personnels mobilisés ont fait savoir que leur droit de retrait ne leur avait pas été reconnu. Ils n’excluaient pas, pourtant, de l’invoquer de nouveau ces prochains jours.

      Elsa-Triolet n’est pas seul établissement à commencer à donner de la voix : dans l’académie de Créteil, trois jours après la rentrée, près d’une dizaine de collèges ou de lycées ont exercé soit un droit de grève soit un droit de retrait , confirme-t-on au rectorat. Le SNES-FSU a, lui, déposé un préavis de grève courant sur tout le mois de janvier.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/covid-19-a-saint-denis-les-personnels-du-college-elsa-triolet-exercent-leur-

      on peut bien accélérer les "allégements" de protocole https://seenthis.net/messages/942579, ne pas avoir de test, etc, pas sûr que la lutte contre "l"absentéisme" soit efficace, et si arrêt maladies de convenance (ne pas aller dans ces clusters ni subir cette situation d’arbitraire et de laisser aller), droit de retrait et grève s’y ajoutaient...

      #droit_de_retrait

    • Grève des enseignants le 13 janvier : « On n’a jamais vu ce niveau d’exaspération et d’épuisement », alerte le syndicat SE-Unsa
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/greve-des-enseignants-le-13-janvier-on-n-a-jamais-vu-ce-niveau-d-exaspe

      La grande majorité des syndicats d’enseignants appellent à une #grève dans toute la France jeudi 13 janvier. Ils dénoncent les mesures prises par le gouvernement dans les établissements scolaires pour lutter contre le #Covid-19

      [mais c’est] pour avoir « les conditions d’une école sécure sous Omicron ».

      [la grève exige du] gouvernement à « fournir des matériels de protection alors qu’il est question de masques chirurgicaux pour la fin du mois de janvier » et réclame « un protocole sanitaire qui soit tenable et applicable ».

      terme absent FFP2...

      Edit : Face au danger OMICRON, personnels et élèves doivent être protégé·e·s ! Sud Education 69
      https://rebellyon.info/Face-au-danger-OMICRON-personnels-et-23621

      [description de la situation depuis les établissements puis]
      Nous dénonçons ce protocole inepte, qui met en danger élèves, familles et personnels. Aux collectivités territoriales et au ministère, nous demandons de toute urgence :

      la mise en place d’un protocole sanitaire, simple et applicable, qui garantisse la sécurité de toutes et tous ;
      des masques en nombre suffisant à la norme de protection FFP2 ;
      un financement complet des produits d’entretien et virucides ;
      l’équipement de chaque salle de travail en capteurs de CO2 ou en purificateurs d’air.

      #media #syndicat #éducation
      .

    • Lecture feelgood : Un enseignant retraité répond à son Dasen qui le sollicite pour revenir faire des remplacements Omicron

      edit @aurelienb93, Prof en LP. #Syndicaliste
      @sud_education sur l’oiseau bleu

      Le syndicat majoritaire des personnels de direction (SNDPEN-UNSA) appelle à la grève le 13 janvier dans le cadre d’un mouvement général des personnel de l’éducation. C’est suffisamment rare pour être signalé et ça en dit long sur la situation actuelle.

      [scoop : Jean-Michel Cluster arrive à rien et botte en touche. sauve qui peut ! à chacun son paddle !]

      le McDo du coin de la rue il peut filer des masques chirurgicaux à ses employés et l’Éducation nationale peut pas passer commande depuis deux ans ? On nous prend vraiment pour des cons avec le sourire en plus. #Greve13Janvier

      La confrérie qui force démocratiquement au travail prend position :
      @CFDT
      https://twitter.com/CFDT/status/1479782789650296832

      « Les 2 syndicats #CFDT de l’enseignement n’appellent pas à la grève, mais préparent des mobilisations. Ils sont très colère car il n’y a aucune concertation. Il y a une forme d’autoritarisme du Ministère de l’Education Nationale. »
      @CfdtBerger #FranceCulture #Politique

      #enseignant_retraité #remplacements #parodie #syndicat_jaune

    • comète. la sixième vague tombe sur l’école

      en Seine-Saint-Denis, des établissements du second degré sont en grève, droit de retrait, occupation des locaux avec le soutien des parents d’élèves depuis la rentrée de janvier.
      Une coordination inter-établissements s’est constituée et des AG se sont tenus à Bobigny [mel reçu].

      L’Ecole craque : 7 syndicats appellent à la grève pour le 13 janvier, Café pédagogique
      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/01/07012022Article637771372378510812.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkN

      Un mouvement qui va se renforcer

      JM Blanquer est peut-être allé trop loin. Alors que depuis des mois il fait passer ses décisions sans résistance réelle sur le terrain, la façon dont il gère la crise sanitaire touche directement un grand nombre d’enseignants. Dans le second degré, où le taux d’incidence est au maximum, ils assistent à la multiplication des contaminations. Le nombre total d’enseignants contaminés début janvier en 4 jours, selon le ministère, est trois fois plus élevé que la dernière semaine de classe de décembre. Les enseignants voient bien que le protocole ne les protège pas. Plusieurs lycées se sont déjà mobilisés parce qu’il n’y avait plus de nettoyage par exemple. L’annonce par le premier ministre de la distribution de masques chirurgicaux, alors qu’ils sont dépassés compte tenu de l’entassement des élèves en classe, apparait à certains comme une marque supplémentaire de mépris. D’autant qu’elle n’est même pas portée par le ministre. Mais c’est dans le premier degré que la situation est devenue la pire. Le protocole crée les conditions d’une désorganisation complète de l’enseignement. Et là les enseignants sont seuls à la gérer. Son dernier allègement ne règle pas les problèmes de fonds mais augmente les risques de contamination et par suite la crise.

      Faute d’avoir rien fait depuis deux ans pour apporter des réponses durables à l’épidémie, en refusant tout dialogue au nom de l’ouverture des écoles, faute d’un minimum de considération pour les personnels, par exemple en continuant ses réformes malgré l’opposition générale, JM Blanquer exaspère la profession. Il a créé les conditions d’une mobilisation. La profession arrive au moment de vérité. La mobilisation sera t-elle suffisante ? Réponse le 13...

      Edit

      Vraie pagaille au SGEN-CFDT. Alors que la direction nationale refuse de s’associer à la grève du 13 janvier, les appels locaux, départementaux, régionaux se multiplient pour y participer. C’est ce qu’on appelle être débordé par sa base…

      https://twitter.com/chdelporte/status/1480236311520985090

    • L’« école ouverte » menacée par la défiance
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/13/l-ecole-ouverte-menacee-par-la-defiance_6109279_3232.html

      En refusant d’admettre l’irréalisme de son protocole, Jean-Michel Blanquer a mis à mal, au grand dam du président de la République, le capital politique que constitue l’indéniable réussite de son « école ouverte » pendant le Covid. La vague Omicron, sa contagiosité explosive et sa dangerosité moindre ne devraient pourtant pas remettre en cause ce mot d’ordre qui a permis à la France d’éviter la catastrophe générationnelle constatée dans certains pays. La déferlante du nouveau variant, qui suppose rapidité d’adaptation et gestion au plus près du terrain, souligne, une fois de plus, la lourdeur et l’inefficacité d’un système scolaire dont chaque acteur attend, ne serait-ce que pour les dénoncer, des consignes censées répondre à chaque situation.

      Aujourd’hui, les syndicats d’enseignants qui revendiquent des fermetures de classes dès le signalement du premier cas de Covid devraient reconnaître que cela entraînerait un lock-out généralisé de l’école dont personne ne veut. Quant à l’exécutif, il devrait admettre que son nouveau système d’autotests revient à laisser circuler le virus , faute d’un autre choix possible.

      Mais parvenir, de part et d’autre, à pareil réalisme, n’est guère possible dans un climat de tension où les acteurs de l’école ont le sentiment que personne ne comprend leur épuisement. Et où un ministre tente de jouer les parents contre les enseignants en laissant entendre que ce sont ces derniers, et non le virus [et sa gestion !!!], qui mettent l’éducation nationale sens dessus dessous

    • Suffira-t-il de lâcher du lest pour que le bateau école ne sombre pas ? Selon un représentant de Sud Éducation, la délégation qui sort de chez le général Cluster (l’entretien avec les syndicats de l’Educ. était dirigé par Castex...) annonce :

      – embauche des candidats profs sur listes complémentaires dans le 1er degré et de 1500 AED

      – fourniture de FFP2 aux profs de maternelle et de primaire qui le veulent (selon BFM Cluster annonce la distribution de 5 millions de FFP2 à l’école, alors qu’il annonçait 50 millions de chirurgicaux sur un mois)

      – une rallonge sur les 75 millions pour les capteurs que les collectivités ne commandent pas

      – une promesse de plus communiquer la veille pour le lendemain.

      diverses choses qui ne correspondent pas aux revendications immédiates (embauche de précaires, contractuels, conformément à la loi de modernisation de la fonction publique), dont un « comité de suivi » sur les question sanitaire

      un autre résume en disant que seuls 10% des recrutements seraient titulaires.

      (les syndicats ont pas encore pigés que tendanciellement les profs, c’est comme les chômeurs, des carrières qui ne durent pas nécessairement longtemps au même poste/statut, y compris parmi les titulaires)

      c’est parti pour une grève saute-mouton (un sur par semaine) au niveau national, jusqu’à la mobilisation du 27 janvier ; agrémenté de grèves et débrayages locaux. des consignes d’utilisation du droit de retrait circulent, ce qui est pas mal car tant que les rectorats n’ont pas répondu non (et dommage, ils manquent aussi de personnel), l’utilisateur du droit de retrait est payé. voilà de quoi ajouter à la thrombose.
      ça se promet de bollosser Blanquer au maximum tant qu’il est là

      il y a eu quelques boites privés (Amazon Nord) où des mots d’ordre de gréve avaient été lancés pour aujourd’hui

      le sort fait à des lycéennes de plusieurs villes par les polices va pas contribuer à calmer les esprits dans leurs rangs :-)

      bref, là, on est à pas à l’abri d’une bonne surprise

      Ecole : Jean-Michel Blanquer promet le recrutement de 3 300 #contractuels et 5 millions de masques FFP2 pour les enseignants
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/13/ecole-jean-michel-blanquer-promet-le-recrutement-de-3-300-contractuels-et-5-

      Le ministre de l’éducation, qui souhaite également étudier la possibilité d’un report des épreuves d’enseignement de spécialité du bac [le Bac Blanquer end prend un ] , a aussi annoncé le report à une date ultérieure des #évaluations de milieu d’année pour les CP, qui devaient débuter la semaine prochaine.

      #précarisation

  • « Nous sommes le 5 janvier et le protocole sanitaire annoncé le 2 par Blanquer pour entrer en pratique le 3 est déjà abandonné car il est inapplicable.
    Ce n’est pas de l’amateurisme, c’est une mise en danger délibérée.
    Une seule réponse, le droit de retrait.
    #BlanquerDemission »


    https://twitter.com/realmarcel1/status/1478729350719680524?cxt=HHwWmMC5ydCgwIUpAAAA
    Rupture de stocks d’auto tests, le ministre autorise que les tests à J+2 et J+4 ne soient pas réalisés, donc le Mininistère de l’éducation s’assoit sur le protocole qu’il met en place ! #COVID19 #ProtocoleTousInfectes

  • « On a tous peur d’être contaminés » : dans le CRA de Lyon, les retenus s’inquiètent de la propagation du Covid-19 - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/37231/on-a-tous-peur-detre-contamines--dans-le-cra-de-lyon-les-retenus-sinqu

    « On a tous peur d’être contaminés » : dans le CRA de Lyon, les retenus s’inquiètent de la propagation du Covid-19
    Par Marlène Panara Publié le : 15/12/2021
    Plusieurs retenus du centre de rétention administrative (CRA) de Lyon Saint-Exupéry ont entamé, la semaine dernière, une grève de la faim de quelques jours. Ils dénoncent des conditions sanitaires déplorables, qui augmentent les risques de contamination au coronavirus. Pour les associations, l’enfermement est incompatible avec la prévention de la maladie."Les gens deviennent fous ici". Ces derniers jours, au sein du centre de rétention administrative (CRA) de Lyon Saint-Exupéry, dans le sud-est de la France, la tension est manifeste. « Dans les bâtiments, c’est impossible de se protéger du Covid. On a tous peur d’être contaminés », confie Amanhy, entré au CRA il y a 15 jours. Le 13 décembre, le collectif Anti CRA de Lyon signalait la découverte d’au moins six cas positifs au coronavirus. D’après l’exilé angolais, il y aurait aujourd’hui 10 personnes malades, placées en isolement. Pour dénoncer un protocole sanitaire insuffisant, qui favorise les risques de contaminations, une partie des retenus a entamé le 8 décembre une grève de la faim."En pleine 5e vague […] aucune mesure sanitaire sérieuse n’est prise pour protéger ou soigner les personnes", dénonce Anti CRA Lyon sur sa page Facebook. D’après une proche de retenu citée par l’association lyonnaise, « aucune mesure de protection [n’a été prise] pour les personnes retenues qui vivaient déjà dans une grande promiscuité » et « où une personne malade peut attendre plusieurs jours avant de voir un médecin ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#contamination#CRA#protocolesanitaire#promiscuite#enfermement

  • Covid-19 : les écoles regardent avec angoisse la cinquième vague arriver
    https://www.telerama.fr/enfants/covid-19-les-ecoles-regardent-avec-angoisse-la-cinquieme-vague-arriver-7005

    ❝En un mois, le nombre de classes fermées a plus que triplé. Alors que le seuil d’alerte est dépassé dans tout le pays, les mesures sanitaires actuelles pourraient être insuffisantes pour protéger les écoles. Télérama fait le point sur la situation et le protocole en vigueur.

    L’école élémentaire Blanche, située à Paris, au début de la rue du même nom, s’est soudain vidée. Toutes les classes ont fermé les unes après les autres… sauf celle de CM1. « Une mère et ses deux enfants se sont fait tester positif et ont averti l’école. Ils ont fermé la classe. Puis les autres cas sont apparus, et les autres classes ont fermé. Vu le nombre de gens positifs autour de nous, soit on n’a pas de bol, soit la vague va être conséquente », glisse Philippe Moreau Chevrolet, parent d’elève. C’est une petite musique qui flotte, en arrière-plan des discussions de parents : « La semaine dernière, j’ai reçu le même jour deux appels de personnes différentes qui me disaient qu’elles devaient garder leur enfant à la maison », raconte Marion, parent d’élève, étonnée de la coïncidence.

    Et si c’était le signe avant-coureur d’une flambée de l’épidémie dans les établissements scolaires ? Les données du ministère de l’Éducation nationale viennent en tout cas confirmer l’impression d’accélération. La semaine dernière, 4 048 classes étaient fermées en raison de l’épidémie de Covid-19 contre seulement 1 246 le 22 octobre. « Ce seuil n’avait jamais été atteint depuis la rentrée de septembre », rappelle Guislaine David, cosecrétaire générale du Snuipp-FSU.

    Ces fermetures, dont la part s’élève à environ 1,5 %, épargnent le second degré, les collèges et les lycées n’étant pas concernés par la règle qui consiste à renvoyer toute une classe à la maison au premier cas de Covid. « À Saint-Denis, on est monté jusqu’à 60 % des cas confirmés parmi les élèves en éviction d’une école », souligne Marie-Hélène Plard, représentante du Snuipp-FSU de la Seine-Saint-Denis, qui n’a pas le sentiment pour autant que ça « explose » dans les écoles du département pour le moment.

    Bientôt le retour des cours à distance ? Le seuil d’alerte fixé à 50 contaminations pour 100 000 habitants est dépassé dans tous les départements de France métropolitaine.

    Quoi qu’il en soit, la hausse de ces dernières semaines est de mauvais augure, alors que le seuil d’alerte fixé à 50 contaminations pour 100 000 habitants est dépassé dans tous les départements de France métropolitaine. « La cinquième vague démarre de façon fulgurante », a ainsi alerté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Face au rebond de l’épidémie, le protocole sanitaire est repassé en niveau 2 sur tout le territoire national, avec le grand retour du masque dès le CP, partout où les élèves avaient été autorisés à l’enlever…
    Manque de tests

    Une mesure qui ne suffira sans doute pas à enrayer la propagation de l’épidémie, à en croire Guislaine David : « Si l’on ne veut pas favoriser la contamination dans les écoles, il faut les doter de capteurs de CO2, et éventuellement de purificateurs d’air, mais aussi déployer des tests de manière beaucoup plus massive et régulière, comme le font certains pays européens. » C’est peu dire qu’on est encore loin du compte avec 141 000 tests et des poussières réalisés la semaine du 8 au 15 novembre pour… 6,5 millions d’élèves dans le premier degré et 12 millions au total. Pour Rodrigo Arenas, porte-parole de la FCPE, c’est le nerf de la guerre. Il ne trouve « pas logique de renvoyer chez eux des gamins qui ne sont pas malades, ni concernés par les formes graves de la maladie. Et c’est très compliqué à gérer pour les parents qui, dès lors qu’ils sont en capacité de télétravailler, n’ont pas droit à un congé pour enfant malade ni au chômage partiel lorsque l’élève est évincé sans être positif… »

    Pour limiter la casse, dix départements pilotes expérimentent une alternative aux fermetures de classe systématiques : tester rapidement les autres élèves s’il n’y a pas plus de trois cas positifs, afin que ceux qui sont négatifs puissent continuer à étudier en présentiel. Certains ont cependant été pris de court par la reprise épidémique, comme les Landes, où une vingtaine de salles de classes affichaient portes closes en début de semaine dernière car les laboratoires n’avaient pas réussi à suivre le rythme.

    « On ne connaît pas les critères censés déclencher le passage aux niveaux supérieurs du protocole sanitaire », déplore Marie-Hélène Plard. Capteurs de CO2 et purificateurs d’air partout où c’est nécessaire, campagnes massives de tests, sanitaires mobiles, obligation de limiter le brassage à la cantine… Pour éviter que la situation des écoles se dégrade, à l’approche des fêtes, beaucoup reste à faire.

    À SAVOIR
    Le masque est-il obligatoire ?
    À l’intérieur, tous les personnels et les élèves doivent le porter à compter de l’école primaire. Ces élèves du primaire peuvent cependant le retirer à l’intérieur pour pratiquer une activité physique – laquelle ne doit pas s’apparenter à un sport de contact –, à condition de respecter les règles de distanciation. À l’extérieur, c’est le « droit commun » qui s’applique : si le masque n’est pas obligatoire dans la rue, alors il ne l’est pas non plus dans la cour de récréation. Et inversement.

    Les élèves peuvent-ils se mélanger ?
    Dans les couloirs et la cour de récréation, les niveaux ne doivent pas être brassés. À la cantine, le protocole est en revanche peu contraignant : « La stabilité des groupes est recherchée et, dans la mesure du possible, les mêmes élèves déjeunent tous les jours à la même table dans le premier degré », indique le protocole sanitaire.

    Qu’est-ce qui déclenche une fermeture de classe ?
    Dans le premier degré, la classe est fermée au premier cas de Covid, sauf dans dix départements pilotes qui sont censés, s’il n’y a pas plus de trois cas positifs, tester les enfants d’une même classe et isoler seulement ceux qui sont contaminés. Dans le second degré, lorsqu’un ou plusieurs élèves ont le Covid, la classe reste ouverte. Les seuls à devoir s’isoler sont les élèves cas contacts non vaccinés.

    Quelles sont les conditions du retour en classe ?
    Les élèves ne pourront revenir au bout de sept jours qu’après obtention d’un test négatif réalisé au terme de cette période. Les responsables légaux doivent fournir une attestation sur l’honneur que leur enfant est bien négatif, sinon la quarantaine peut être prolongée jusqu’à quatorze jours.

    Les parents peuvent-ils demander un arrêt de travail en cas de fermeture ?
    Ceux qui ne peuvent pas télétravailler bénéficient de mesures exceptionnelles : du chômage partiel pour les salariés du privé, une autorisation spéciale d’absence pour les agents de la fonction publique, un arrêt de travail dérogatoire pour les travailleurs indépendants. En revanche, pour ceux qui ont la possibilité d’exercer leur activité de chez eux, aucun dispositif n’est prévu : cela dépend du bon vouloir de l’employeur.

    #covid #écoles #protocole_sanitaire #savahètetounoir

  • Dis-moi Seenthis, toi qui sait tout :
    – Y a-t-il des modèles de capteurs de CO2 recommandés pour installer dans les classes (école, collège) ?
    – Savez-vous où ça s’achète ?
    – Quelqu’un a-t-il une expérience de ça, comment ça s’est géré avec l’école, qui a financé…, y a-t-il des résistances à prévoir ?

  • HCR - Déclaration attribuable au chef du HCR Filippo Grandi sur la nécessité de mettre fin aux restrictions liées au Covid-19 concernant l’asile aux États-Unis
    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/press/2021/5/60a752c4a/declaration-attribuable-chef-hcr-filippo-grandi-necessite-mettre-fin-restrict

    Déclaration attribuable au chef du HCR Filippo Grandi sur la nécessité de mettre fin aux restrictions liées au Covid-19 concernant l’asile aux États-Unis. "J’appelle le gouvernement des États-Unis à lever rapidement les restrictions en matière de santé publique concernant l’asile qui demeurent en vigueur aux frontières et à rétablir l’accès aux procédures d’asile pour les personnes dont la vie en dépend, conformément aux obligations énoncées par la législation internationale et les droits humains. Je me félicite des plans élaborés par le gouvernement américain en vue d’une réforme indispensable et du renforcement des capacités de gestion des procédures aux frontières, ainsi que des mesures positives qui ont été prises pour exempter de ces restrictions sévères les enfants non accompagnés et certaines familles qui endurent des situations de grande vulnérabilité. Ce système, qui autorise l’admission d’un petit nombre de demandeurs d’asile chaque jour, comporte toutefois de nombreux risques et n’est pas une réponse appropriée. Il est nécessaire d’adopter d’urgence des mesures supplémentaires pour permettre l’accès via les points d’entrée qui demeurent fermés à la plupart des demandeurs d’asile en raison de l’arrêté de santé public « Title 42 » adopté par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, ou Centers for Disease Control and Prevention (CDC), en vigueur depuis le mois de mars 2020.L’arrêté de santé publique « Title 42 » a entraîné l’expulsion de centaines de milliers de personnes vers le Mexique ou leur pays d’origine, en leur refusant l’accès aux procédures d’asile. L’accès garanti à un territoire sûr et l’interdiction de renvoyer les demandeurs d’asile sont des préceptes fondamentaux de la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et du droit des réfugiés, que les gouvernements sont tenus de respecter pour protéger les droits et la vie des réfugiés. Les expulsions ont également eu de graves conséquences humanitaires au nord du Mexique.Au HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, nous faisons valoir depuis le début de la pandémie que la protection de la santé publique et celle de l’accès aux procédures d’asile, un droit fondamental, sont pleinement compatibles. Au pic de la situation d’urgence de santé publique, de nombreux pays ont mis en place des protocoles tels que le dépistage sanitaire, les tests et les mesures de quarantaine, afin de protéger simultanément la santé publique et le droit de demander l’asile.J’encourage l’administration américaine à continuer son travail pour renforcer son système d’asile et diversifier les voies d’accès sûres afin que les demandeurs d’asile ne soient pas forcés de recourir à de périlleuses traversées orchestrées par des passeurs. Le HCR se tient prêt à apporter son appui pour la mise en œuvre de telles mesures.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#UNHCR#asile#politiquemigratoire#pandelie#refugie#droit#sante#depistage#santepublique#protocolesanitaire

  • A Madrid, 55 pays des cinq continents réunis pour réactiver le tourisme international
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/21/a-madrid-55-pays-des-cinq-continents-pour-reactiver-le-tourisme-internationa

    A Madrid, 55 pays des cinq continents réunis pour réactiver le tourisme international. La foire internationale du tourisme de Madrid, Fitur, a été le dernier grand salon professionnel du genre célébré avant la pandémie, en janvier 2020. Elle est à présent le premier grand événement du secteur à reprendre un format présentiel en Europe. Du 19 au 23 mai, Fitur prévoit d’accueillir 10 000 visiteurs dans le palais des expositions Ifema – le même qui, durant la première vague de la pandémie, avait été transformé en un vaste hôpital de campagne pour malades du Covid-19. A présent, l’Espagne, avec un taux d’incidence de moins de 150 cas pour 100 000 habitants sur quatorze jours, a remonté la pente et attend avec impatience l’approbation du certificat vert européen par l’Union européenne – le passe sanitaire – pour réactiver le secteur du tourisme. Ce dernier pesait pour 13 % du produit intérieur brut en 2019.
    Si les perspectives sont loin des chiffres de 2020, quand plus de 11 000 entreprises de 165 pays et régions du globe et 150 000 professionnels avaient fait le déplacement, le gouvernement espagnol a misé gros sur une édition de Fitur dont le slogan est « Tourism is Back » (« le tourisme est de retour »). Afin de faciliter la venue de représentants d’un maximum de pays possibles, il a donné à l’événement un caractère d’« intérêt public », lui permettant de concéder facilement aux participants étrangers des visas pour « voyage essentiel » et de permettre aux entreprises espagnoles qui y participant de déduire leurs frais de leurs impôts. Près de 5 000 entreprises de 55 pays des cinq continents, 50 000 professionnels et 37 représentations officielles internationales, sont ainsi attendues. De la Colombie à la Russie, en passant par l’Egypte, l’Italie, le Mexique, les Maldives, la Tunisie ou la Turquie, l’événement veut marquer un grand coup. Pour accéder au palais de l’Ifema, toutes les personnes accréditées doivent fournir un test PCR de moins de 72 heures, ou un test antigénique si elles se trouvent déjà en Espagne. La jauge sera fixée à 50 % et le port du masque, bien entendu, obligatoire. Enfin, les professionnels qui n’auront pas fait le déplacement pourront se connecter sur la nouvelle plate-forme numérique Fitur Live Connect.Sur place, dans un espace consacré à la « mobilité sûre », près de vingt-trois protocoles de sécurité « anti-Covid » seront présentés. Et vendredi 21 mai, l’application qui doit être mise en fonctionnement en Espagne une fois le certificat digital vert européen approuvé sera dévoilée officiellement en présence du chef du gouvernement, le socialiste Pedro Sanchez. « L’Espagne est prête », a insisté ces derniers jours la ministre du tourisme, Reyes Maroto, qui a qualifié Fitur de « point d’inflexion pour réactiver le secteur du tourisme ». Pour le président du comité d’organisation de Fitur et président d’Iberia, Javier Sánchez-Prieto, la foire va démontrer « qu’il est possible de conjuguer santé et économie ». L’Espagne espère accueillir, cet été, 50 % des 83 millions de touristes internationaux qu’elle avait accueillis en 2019, soit plus de 40 millions de personnes, contre 19 millions en 2020.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#tourisme#mobilitesure#protocolesanitaire#tauxincidence#passeportvaccinal#certificateuropeen#protocoledesecurite

  • Tête-à-queue en Suède à propos des changements de sexe
    par TRADFEM
    L’Hôpital Karolinska de Suède met fin à l’utilisation des bloqueurs de puberté pour les moins de 16 ans : Nouvelle déclaration de politique générale de l’hôpital Karolinska - @SEGMtweets

    Le « protocole néerlandais » pour le traitement des mineurs souffrant de dysphorie de genre vient d’être abandonné en raison de ses risques de préjudice médical et de ses avantages incertains.

    L’hôpital Karolinska, en Suède, a récemment publié une nouvelle déclaration de principes concernant le traitement des mineur.e.s souffrant de dysphorie de genre à sa division pédiatrique des services liés au genre. Cette politique, qui est entrée en vigueur en avril 2021, a mis fin à la pratique consistant à prescrire des agents bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles aux mineur.e.s de moins de 16 ans. Les interventions hormonales pour les jeunes âgé.e.s de 16 à 18 ans sont toujours autorisées, mais uniquement dans le cadre de recherches approuvées par le comité d’examen éthique suédois, après un consentement éclairé approfondi ou sont divulgués les risques et incertitudes considérables des interventions hormonales, et en tenant compte du niveau de maturité du ou de la mineure et de sa capacité à donner un consentement réellement éclairé.

    Il s’agit d’un tournant décisif. La Suède est le premier pays dont un hôpital renommé a explicitement répudié le protocole néerlandais, qui autorise l’administration d’agents bloqueurs de puberté à l’âge de 12 ans (et de plus en plus souvent à partir de 8-9 ans, au stade précoce de la puberté connu sous le nom de Tanner 2), et d’hormones transsexuelles à l’âge de 16 ans. C’est également le premier pays à se démarquer officiellement des directives du World Professional Association for Transgender Health (WPATH). Ce lobby s’est longtemps positionné comme l’autorité mondiale en matière de santé des transgenres.(...)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/05/tete-a-queue-en-suede-a-propos-des-changements-de-sexde

    #transgenrisme #droitsdesenfants #BigPharma #Suède #protocolenéerlandais

  • Bientôt chez nous, après la vache folle, la vache nourrie à l’acide palmitique !
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_buttergate-au-canada-de-l-huile-de-palme-qui-deteriore-la-qualite-du-beu

    En ce moment, c’est le Buttergate * au Canada.

    Le lait ne mousse plus, le beurre ne ramollit plus à température ambiante, le fromage devient caoutchouteux, au Canada pour l’instant.
    Peu de recherches ont été faites sur l’impact réel de l’ajout d’acide palmitique dans la nourriture des vaches, alors que le lait y est considéré là bas comme un bien public, produit sur base de quotas, subventionné, et coûte bien plus cher que chez nous.

    Le lait, là bas est donc plus riche en acides gras saturés, en excès, ces lipides peuvent à terme, durcir les parois cellulaires et boucher les artères.
    Quand à l’impact sur la santé des animaux, la question ne sera pas posée.

    Dire que nos dirigeants essayent de nous faire croire qu’ils défendent notre santé, Mort de Rire !

    Nous vivons dans un monde merveilleux !
    Pas de #protocole de test, bien sur !

    http://richessem.eklablog.com/cnews-19-fevrier-19h-debat-zemmour-verdier-molinie-a206656222

    #canada #lait #beurre #fromage #vaches #acide_palmitique #huile_de_palme #nourriture #MDR

  • Braie-quingue-niouze :

    L’éducation nationale allège son protocole sanitaire
    http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2021/02/12022021Article637487417571258240.aspx

    En pleine expansion des variants du Covid 19, le ministère de l’#Education_nationale vient de modifier discrètement ses consignes sanitaires en revenant sur les cas de fermetures de classes. Une décision prise pendant des congés scolaires qui va à contre-sens du discours gouvernemental sur la nécessité de contenir la propagation des nouveaux variants. Et qui va mettre en danger personnels et élèves dès le retour des vacances.

    #protocole_sanitaire (à géométrie variable)

  • Parole de ministre (sic)

    #Frédérique_Vidal :

    « 40% des étudiants ne reviennent pas en présentiel, car le mode d’enseignement à distance leur convient »


    https://twitter.com/publicsenat/status/1360169286938025984

    Oui, elle l’a dit, elle a vraiment dit ainsi... je me suis un peu violence hier soir pour passer en revue les commentaires sur twitter, il n’y a pas un seul, pas un qui ne la remet pas à sa place, la Ministre !

    Je retranscris ici ses propos en entier, pour ne pas les oublier...

    « Au moment où nous avons décidé d’instaurer le couvre-feu partout en France à 18h, dans le même temps, nous avons valider des #protocoles_sanitaires suffisamment robustes pour que les #étudiants puissent retourner à l’université et dans les écoles et puissent retrouver leurs professeurs et se retrouver entre eux. On commence à avoir un premier bilan de ce qui se passe... évidemment c’était sur la base du volontariat... On voit qu’en réalité 40% des étudiants ne reviennent pas en présentiel alors qu’ils pourraient le faire, parce que finalement le mode d’enseignement à distance est un mode d’enseignement qui leur convient et que, pour une partie d’entre eux, ils ne souhaitent pas revenir en présentiel »

    (je vous jure, j’ai copié-collé, je n’ai rien inventé, elle l’a dit !)

    #Vidal #ESR #enseignement_supérieur #université #étudiants #distanciel #présentiel #enseignement_à_distance #statistiques #chiffres #mensonge #mensonge_d'Etat #vouloir #pouvoir