provinceorstate:argovie

  • Le Conseil fédéral veut ancrer le vote électronique dans la loi ats/gma - 19 Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10082721-le-conseil-federal-veut-ancrer-le-vote-electronique-dans-la-loi.html

    Le Conseil fédéral a ouvert mercredi la procédure de consultation permettant d’ancrer l’exploitation du vote électronique dans la loi. Une révision partielle de la loi fédérale sur les droits politiques (LDP) doit mettre fin à la phase d’essai.

    La révision partielle de la LDP mettra un terme à la phase d’essai du vote électronique, en cours depuis 2004. Le Conseil fédéral estime qu’il est temps d’introduire le système à titre de procédure ordinaire, après presque quinze ans de tests.

    Le projet de réforme a été élaboré sur la base des conclusions d’un groupe d’experts qui a confirmé que le système pouvait être proposé en toute confiance. Le vote électronique sera introduit progressivement en favorisant la sécurité plutôt que la vitesse, précise le Conseil fédéral.

    Les cantons décideront
    Les conditions que le vote électronique devra remplir pour pouvoir être utilisé lors des élections et votations fédérales devront être conformes à la loi. Les cantons et les électeurs décideront eux-mêmes s’ils veulent proposer et utiliser le vote électronique ou non.

    Le public aura accès aux informations sur le système et son exploitation. Le code source sera notamment rendu public et l’électeur pourra vérifier et contrôler si son vote a fidèlement été transmis et enregistré.

    Un risque d’ingérence ?
    « Est-ce que la Suisse a besoin d’un autre système ? Non. Nous avons un système qui fonctionne parfaitement et il n’y a pas de raisons de se faire vulnérables. Par exemple, aux Etats-Unis, deux ans après l’élection présidentielle, on ne sait pas encore ce qui est arrivé et si les Russes ont essayé d’influencer les votes », a déclaré mercredi le conseiller national Claudio Zanetti (UDC/ZH) dans un débat de l’émission Forum de la RTS.

    « L’expérience genevoise a démontré très clairement qu’il n’y a pas ce problème-là. Il n’y a aucun système qui est parfait. Le système de vote électronique ne remplacera pas les systèmes existants, mais il viendra en plus », lui a répondu le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD).

    #vote_électronique #démocratie #élections #vote #machines_à_voter #politique #anti-démocratique #suisse #élection #aveuglement

    • Le Parlement jurassien refuse finalement le vote électronique

      Mercredi, le Parlement jurassien a refusé en deuxième lecture l’introduction du vote électronique. De nombreux élus avaient déjà émis des doutes sur la fiabilité de ce mode de scrutin lors du premier vote, accepté par deux voix d’écart.

      Dix cantons proposent actuellement le vote électronique en phase d’essai. Cinq d’entre eux (Fribourg, Bâle-Ville, Saint-Gall, Neuchâtel et Genève) admettent aussi bien les électeurs suisses de l’étranger que des électeurs domiciliés sur leur territoire. Dans les autres cantons (Berne, Lucerne, Argovie, Thurgovie et Vaud) seuls les électeurs vivant à l’étranger ont la possibilité de voter par voie électronique.

  • #UDC : ceux qui toujours disent non

    Au moment où l’UDC perd sur une initiative identitaire, la retraite de la politique de #Toni_Brunner signe symboliquement la fin d’une période, écrit notre chroniqueur Yves Petignat.

    Toni Brunner aura été un vrai bonheur pour l’UDC. Carré de propos, jovial et nature, porte-parole fidèle de la pensée de Christoph Blocher, le paysan aubergiste d’Ebnat-Kappel aura présidé, durant huit ans, de 2008 à 2016, une #droite nationale-conservatrice à laquelle tout réussissait : élections, votations, initiatives populaires. Au moment où l’UDC perd sur une #initiative identitaire pour elle, la souveraineté et l’autodétermination, sa retraite de la politique à 44 ans signe symboliquement la fin d’une période. Celle où son parti dictait l’agenda politique grâce à l’immigration, à la crise de l’asile, à la peur de l’islam. Celle aussi où l’agressivité hargneuse, étrangère aux mœurs helvétiques, divisait le pays jusqu’au sein du gouvernement.

    Réadaptation du contenu

    Reconquête du deuxième siège au Conseil fédéral, renvoi des étrangers criminels, interdiction des minarets, frein à l’immigration, l’UDC n’a pas seulement atteint un sommet aux élections de 2015 avec 29,5% des voix, elle a surtout imposé sa vision isolationniste au reste du pays. Il lui suffisait alors d’être le parti qui toujours dit non. Toni Brunner jette l’éponge tandis que l’échec programmé des négociations européennes va contraindre tous les dirigeants politiques, y compris ceux de la droite isolationniste, à repenser leur stratégie. Alors que l’UDC, avec l’appui libéral-radical, ne peut plus échapper aux responsabilités du pouvoir. Au moment encore où, dans les cantons et plus particulièrement en Suisse romande et dans les zones périurbaines de Zurich ou d’Argovie, l’UDC enregistre ses premiers revers. Certes, il ne faut pas s’attendre à un brusque affaissement électoral en 2019. Mais cela nécessitera une réadaptation du contenu et du style politiques. La tentative de sobriété de la campagne du 25 novembre en était un avant-goût. Raté.

    Le discours monomaniaque sur l’#immigration a servi. Il fait de moins en moins effet. Les Suisses ont d’autres soucis, comme l’indiquent les sondages et le baromètre CS des préoccupations des Suisses. La hausse continue des coûts de la #santé et des #primes_maladie ainsi que la #prévoyance_vieillesse viennent largement en tête, y compris chez les jeunes. Seuls les électeurs de l’UDC continuent à placer la migration avant, même si les chiffres de l’#asile et ceux de l’immigration ont chuté. Or, bien que parti de gouvernement, l’UDC n’a pas de proposition sur l’#assurance_maladie ou la stabilisation de l’#AVS. Contrairement aux partis populistes européens, comme le Rassemblement national en France, l’UDC n’a pas de #discours_social. Ni environnemental ou économique d’ailleurs. Sinon celui, ultralibéral, de la #responsabilité_individuelle et du #moins-d’Etat.

    Cesser d’être à l’image de son maître

    Ce parti va devoir aussi réviser sa rhétorique anti-européenne. Certes, dans un premier temps, il baignera dans l’euphorie de l’échec inévitable des négociations avec l’#UE sur l’accord institutionnel. Mais, selon les effets politiques et économiques, face au risque de marginalisation des universités et chercheurs suisses, devant les difficultés d’#exportation des entreprises sur le marché européen, il lui faudra offrir aux Suisses d’autres solutions créatives. Abandonner le jeu de l’#opposition_systématique pour redéfinir nos relations avec l’UE. A défaut, même majoritaire, il continuera à se plaindre d’ostracisme. Mais un parti protestataire peut-il, sans se renier, cesser d’être à l’image de son maître à penser, « der Geist, der stets verneint », l’esprit qui toujours dit non ?

    https://www.letemps.ch/opinions/udc-toujours-disent-non
    #Suisse #populisme #extrême_droite #migrations #réfugiés #anti-Europe #université

  • Suisse : Un « frigo » romain remis en marche à Kaiseraugst, en Argovie RTS - Ats/ebz - 2 Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/9456389-un-frigo-romain-remis-en-marche-a-kaiseraugst-en-argovie.html

    Des chercheurs bâlois tentent de remettre en route un « frigo » romain découvert lors de fouilles à Kaiseraugst (AG). Il s’agit de vérifier combien de temps la neige et la glace subsistent dans cette cavité de quatre mètres de profondeur.
    Les Romains avaient coutume d’utiliser de telles fosses murées comme réfrigérateurs durant l’été. Ils les remplissaient de neige et de glace l’hiver, puis recouvraient le tout de paille.


    L’équipe de Peter-Andrew Schwarz, de l’Université de Bâle, a déjà effectué deux essais sur le « frigo » d’Augusta Raurica. Le premier a échoué en raison d’une météo trop chaude et aussi du fait que les scientifiques avaient déversé toute la neige en une seule fois.

    Couches bien isolées
    Le deuxième, en plusieurs étapes et avec l’adjonction de blocs de glace, a été plus concluant. Pour ce troisième essai, les chercheurs entendent tester la méthode des puits de glace pratiquée autrefois par les « nevaters » sur l’île de Majorque.
    Concrètement, il s’agit d’accumuler des couches de neige de 20 à 30 centimètres bien isolées les unes des autres et séparées par de la paille. Les travaux vont durer vraisemblablement jusqu’à vendredi. Le site est ouvert au public.

    #Suisse #froid #énergie #environnement #écologie

  • 15 ans, sans famille, cherche refuge en #Suisse

    En 2014, près de 800 mineurs non-accompagnés ont demandé l’asile en Suisse. En tant que migrants, mineurs et sans parents, ils sont triplement vulnérables et sont en principe protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant. Mais en Suisse, des cantons les laissent végéter, avec à peine de quoi se nourrir convenablement, en attendant leur possible renvoi. La Suisse, berceau du droit humanitaire, ferme les yeux sur un gaspillage d’années de vie précieuse.

    En Suisse, les demandeurs d’asile mineurs non accompagnés sont répartis dans les cantons par la Confédération, sans qu’il ne soit tenu compte des infrastructures sur place. Certaines situations sont choquantes.

    Ainsi Haben, 15 ans, a été placé dans un centre pour adulte près d’Aarau avec une cinquantaine d’autres mineurs. Pour ne pas dépenser son maigre argent de poche, le jeune Erythréen passe sa journée au lit et ne mange que des pâtes.

    Dans le canton de Vaud, du Valais ou de Zurich il en va tout autrement. Jabbar, 16 ans, originaire d’Afghanistan, vit au foyer protégé pour mineurs non accompagnés de Malley (VD) où il est entouré d’une équipe éducative. Avec les 45 autres pensionnaires il peut se concentrer sur l’école et le sport, en attendant une réponse de Berne à sa demande d’asile.

    La Confédération de son côté assure que les tous cantons respectent la Convention des droits de l’enfant. Or l’enquête de Temps Présent démontre que la Suisse, berceau du droit humanitaire, ferme les yeux sur des situations qu’elle dénoncerait ailleurs.

    http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/6434741-15-ans-sans-famille-cherche-refuge-en-suisse.html#6434743
    #mineurs #MNA #enfants #enfance #mineurs_non_accompagnés #vidéo

    Un reportage sorti il y a 2 ans qui a fait beaucoup de bruit en Suisse, surtout pour la situation des MNA dans le canton d’#Argovie... je mets ici pour archivage...

  • Héberger un réfugié | L’OSAR cherche à nouveau des familles d’accueil
    https://asile.ch/2017/04/26/heberger-refugie-losar-cherche-a-nouveau-familles-daccueil

    « Qui se sent bienvenu, soutenu et bénéficie de l’estime d’autrui pourra (…) commencer plus rapidement une nouvelle existence », estime l’OSAR qui tente de donner un nouveau souffle à son projet « Familles d’accueil ». Lancé en 2014 dans les cantons d’Argovie, Berne, Genève et Vaud, ce projet pilote propose à des particuliers de loger des réfugiés chez […]

  • Panne à la centrale nucléaire Suisse de Leibstadt au lendemain de son redémarrage RTS - ats/gax/tmun - 18 février 2017

    http://www.rts.ch/info/suisse/8398388-panne-a-la-centrale-nucleaire-de-leibstadt-au-lendemain-de-son-redemarra

    La centrale nucléaire de Leibstadt (AG) a dû être éteinte, après un incident jugé « sans gravité » par son exploitant et les autorités. Cet incident intervient en pleine controverse sur le redémarrage.
    L’arrêt a été effectué manuellement vendredi soir à 23h28. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a été immédiatement avertie. Les mesures effectuées autour de la centrale n’ont révélé aucune augmentation de la radioactivité, écrit l’IFSN.

    L’autorité de surveillance de la Confédération a classé l’incident à « 0 » sur l’échelle internationale de dangerosité.


    La centrale nucléaire avait été re connectée au réseau vendredi à 17h33, après une pause forcée de six mois. Des tests de fonctionnalité avaient été effectués pour amener progressivement l’installation à son niveau normal d’exploitation, explique la société d’exploitation KKL dans un communiqué.

    Dysfonctionnement du système de filtrage
    Mais vendredi en soirée, lors d’une opération sur le condensateur des turbines, le système de filtrage et d’échappement du gaz n’a pas fonctionné comme prévu. Selon la procédure en vigueur, le réacteur a été éteint manuellement et de façon ordonnée, poursuit KKL. Ce condensateur se trouve dans une salle des machines qui fait partie du domaine non-nucléaire de la centrale.

    Le système d’échappement va être remis en état durant le week-end. KKL prévoit de reconnecter la centrale au réseau dès lundi.
    Tant l’IFSN que l’exploitant ont assuré que cet incident n’a rien à voir avec les assèchements constatés en août 2016, qui avaient conduit à l’arrêt de la centrale. Les experts avaient alors détecté des traces d’oxydation sur des barres de combustibles dues à des états d’ébullition critiques ("dryouts" ou assèchements).

    Une manifestation organisée par les Verts devant la centrale a par ailleurs dénoncé samedi une réouverture « irresponsable ». L’installation aurait dû rester fermée jusqu’à ce que la cause des assèchements soit éclaircie. Une quarantaine de personnes étaient présentes.

    Demande des autorités allemandes
    Le ministère allemand de l’Environnement demande à rencontrer au plus vite les autorités suisses de surveillance afin de recevoir des explications.

    Critiquant la décision, la secrétaire d’Etat au ministère allemand de l’Environnement, Rita Schwarzelühr-Sutter, a jugé « regrettable » que la centrale soit à nouveau connectée au réseau bien que les causes des dommages à l’enveloppe des réacteurs ne semblent pas être totalement clarifiées.

    Des organisations contre le redémarrage de la centrale
    De nombreuses voix, dont Greenpace et la Fondation suisse pour l’énergie, ont aussi critiqué la reprise de l’activité de la centrale. Une pétition lancée par le conseiller national Balthasar Glättli (Verts/ZH) a été signée par 16’000 personnes et remise à l’IFSN.

    Une douzaine d’organisations de Suisse et d’Allemagne avaient également demandé l’arrêt de la centrale dans une lettre au Conseil fédéral. Le Land allemand du Bade-Wurtemberg et le Vorarlberg autrichien sont aussi intervenus pour reporter l’ouverture de la centrale.

    #Suisse #Argovie #nucléaire #IFSN #Leibstadt #poubelle #Bade-Wurtemberg #Vorarlberg

  • #migrations #histoire #citation #Sénèque #Empire_romain

    Vu ici :
    PARTOUT CHEZ SOI ?
    Migrations et intégrations dans l’Empire romain

    L’exposition temporaire comporte deux volets thématiques, l’un présenté au Musée romain d’Avenches, l’autre au Musée romain de Vallon.

    Les objets exposés racontent des histoires d’hommes, de femmes et d’enfants dont les destins sont marqués par la mobilité, la délocalisation ou les carrières militaires. Ils mettent l’accent sur un aspect jusqu’ici peu exploré de l’histoire, l’intégration des « indigènes » à l’époque romaine alors que l’Empire était globalisé.

    Le choix des thèmes présentés – migrations, intégration, globalisation, « multiculturalité », pluralités religieuses, etc. – ne manquera pas d’interpeller le visiteur. Il réalisera que l’ensemble de ces notions, qui nous semblent très modernes, existaient déjà dans l’Antiquité.

    Cette exposition est directement inspirée de celle que le Musée de Vindonissa/Windisch (AG) et l’Archéologie cantonale d’Argovie avaient élaborée en 2012 en collaboration avec des musées allemands et autrichiens.


    http://aventicum.org/index.php/fr/musee-romain/exposition-temporaire
    #exposition #Avenches #Suisse

  • #Oberwil-Lieli, la ville la plus bête du monde, est suisse
    https://gauchedecombat.net/2016/05/28/oberwil-lieli-la-ville-la-plus-bete-du-monde-est-suisse

    Triomphe de la bêtise crasse, de l’entre-soi et de l’égoïsme. Oberwil-Lieli est une commune suisse du canton d’Argovie, située dans le district de Bremgarten, à moins d’une vingtaine de kilomètres de Zurich. Alors qu’elle ne compte que 2.200 habitants, sa population comporte pas moins de 300 millionnaires. Pourtant, ces pauvres gens ont refusé d’accueillir 10 […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Le Temps | Payer 290’000 francs ou accueillir neuf réfugiés : le choix qui divise l’un des plus riches villages d’Argovie
    http://asile.ch/2016/04/30/le-temps-payer-290-000-francs-ou-accueillir-neuf-refugies-le-choix-qui-divise-

    Oberwil-Lieli, dans le canton d’Argovie, est le théâtre d’une bataille sur l’asile. Dimanche, les citoyens de cette bourgade sont rappelés aux urnes pour ce choix : accueillir neuf réfugiés, ou payer.

  • Il fuit la Suisse pour rentrer chez lui... en Syrie

    Sous la menace grandissante du groupe EI, George Melke a quitté son pays d’origine en 2013 pour venir en Suisse. Mais il n’a pas tenu le coup longtemps. Il critique avant tout les conditions de vie dans les centres pour requérants.

    https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBhsaHR0cDovL2ltZy53ZWx0LmRlL2ltZy9hdXNsYW5kL2Nyb3AxNTAyNzgyNjM
    http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/21466266
    #Syrie #réfugiés_syriens #logement #accueil #hébergement #retour_au_pays #asile #migrations #réfugiés #camps #Aarau #Argovie #Suisse

    • _ Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps _

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.


      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      Examen par le HCR

      De son côté, le HCR « va regarder de près le rapport anti-incendie » évoqué par les autorités zurichoises, a écrit un porte-parole, Adrian Edwards, dans un courrier électronique.
      Ces petites maisons, facilement montables et peu onéreuses, ont déjà été déployées par centaines dans des camps de réfugiés au Tchad, en Ethiopie et en Irak, selon le site internet de « Better Shelter ». Depuis cet été, quelque 1200 maisonnettes ont aussi été montées en #Grèce pour accueillir le flux croissant de migrants.

      Les autorités cantonales suisses avaient demandé une vérification du respect des normes anti-incendie après qu’une étude allemande a mis en doute cette semaine la fiabilité des informations données par le HCR et des experts suédois.

      Première en Argovie

      Fin octobre, les cabanes Ikea avaient été présentées en première suisse en Argovie pour servir de centre d’urgence pour requérants d’asile. Le canton prévoyait d’en acquérir 200 pour héberger des réfugiés dans des halles industrielles.
      Il avait choisi un premier site : les halles des ateliers d’entretien de l’autoroute A3 à Frick (AG). Trois cents personnes devaient y séjourner dès le printemps 2016.
      Le Département argovien des affaires sociales a indiqué vendredi soir qu’il renonçait à ce projet, suite aux résultats négatifs du test anti-incendie réalisé à Zurich.

      Cabanes démontées

      Dans la métropole alémanique, les cabanes qui ont déjà été installées seront donc démontées. L’organisation AOZ, qui devait gérer l’hébergement de 250 réfugiés dès le 4 janvier prochain dans une halle de la Foire de Zurich, doit désormais trouver une alternative pour loger les personnes concernées.

      D’une capacité de cinq personnes chacune, les cabanes de 17,5 m2 ne disposent pas de fenêtres, mais de plusieurs bouches d’aération. Ces installations donnent accès à la lumière du jour, contrairement aux abris de la protection civile. Montées en une demi-journée, elles sont en outre peu coûteuses : 1200 francs suisses par abri et 500 francs suisses par lit et armoire.

      Source : http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837
      +
      Le fondateur d’Ikea rattrapé par ses relations avec les nazis - L’Express

      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-fondateur-d-ikea-rattrape-par-ses-relations-avec-les-nazis_10

      Proche d’un leader nazi
      Même après la guerre, #Ingvar_Kamprad est resté ami avec Per Engdahl (décédé en 1994). Elisabeth Aasbrink a rappelé notamment qu’il avait invité le leader #nazi à son premier mariage en 1950 - épisode admis par Ingvar Kamprad dans la biographie autorisée qui lui est consacrée. Elisabeth Aasbrink a également découvert que le jeune Kamprad, qui a admis avoir rejoint le Nouveau mouvement suédois de Per Engdahl, avait auparavant été membre d’un groupuscule plus extrémiste, le Rassemblement socialiste suédois (SSS). Sa carte de membre portait le numéro 4014. 

      Autre élément nouveau dans le livre, la police de sécurité suédoise, la Saepo, avait ouvert un dossier intitulé "nazi" sur le compte d’Ingvar Kamprad en 1943, l’année où il avait fondé, à 17 ans, une petite entreprise, Ikea, dans un village du sud de la Suède. Elisabeth Aasbrink a précisé ne pas avoir pu consulter ce dossier au-delà de l’année 1949. Dans la partie du document à laquelle elle a eu accès, la journaliste a lu qu’Ingvar Kamprad affirmait à l’époque "avoir recruté des membres (...) et ne semblait pas manquer une occasion de servir le parti", le SSS. 

      Ni le Suédois, domicilié en Suisse depuis 1978, ni son porte-parole ne pouvait être joint pour un commentaire jeudi soir. Sur son site Internet, Ikea a souligné que "ce qui s’est passé il y a 70 ans est quelque chose pour laquelle Ingvar a présenté ses excuses à de nombreuses reprises (...) et cela n’a rien à voir avec les activités d’Ikea". "Ingvar a dédié sa vie d’adulte à Ikea et aux valeurs démocratiques que représente Ikea", est-il ajouté. 

      #administration_du_désastre

    • Zurich a changé d’avis...
      Zurich : les réfugiés n’emménageront pas dans des cabanes Ikea

      Asile - Les réfugiés accueillis à Zurich seront finalement logés dans des installations en bois aggloméré. Ces dernières remplacent les cabanes Ikea initialement envisagées.

      http://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/zurich-les-refugies-n-emmenageront-pas-dans-des-cabanes-ikea-477132

  • Allez... un peu de #cartographie_électorale... pour déprimer encore un peu...
    La droite conservatrice a progressé presque partout en #Suisse

    Avec 29,4% des voix récoltées lors des élections législatives de dimanche, l’UDC a dépassé son score historique de 2007. Le premier parti du pays arrive en tête dans près de deux districts sur trois. En Suisse francophone, c’est la droite libérale (PLR) qui a affiché la plus grande progression, au détriment notamment du Parti socialiste.

    2015 :


    2011 :

    Variation #UDC :


    http://www.swissinfo.ch/fre/force-des-partis-sous-la-loupe_la-droite-conservatrice-a-progress%C3%A9-presque-partout-en-suisse/41732626
    #élections #visualisation

  • DÉCEPTION : Les réseaux ne font pas les élus - Suisse - lematin.ch
    http://www.lematin.ch/suisse/reseaux-elus/story/13791682

    Ce week-end, les « superconnectés » du Parlement ont été largués dans les urnes. Au début de la campagne, les sortants Aline Trede (Les Verts/BE), Balthasar Glättli (Les Verts/ZH), Jean Christophe Schwaab (PS/VD) et Beat Flach (Vert’libéraux/AG) squattaient pourtant les quatre premières places d’un classement très pointu de Blick. Le journal alémanique avait noté tout le Parlement en fonction de l’activité de ses membres sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Google +, Linkedln).

    Dimanche, il a fallu déchanter. Aline Trede n’a pas été réélue dans le canton de Berne, où les Verts ont perdu un siège. Balthasar Glättli a été réélu à Zurich, mais son score a été faible, alors qu’il était considéré comme un des « geeks » à Berne aux côtés de Jean Christophe Schwaab. Celui-ci, comme Adèle Thorens (Les Verts/VD), est en ballottage en attendant le second tour du Conseil des Etats dans le canton de Vaud. Le quatrième a sauvé de justesse le siège des Vert’libéraux en Argovie, où il arrive dernier élu. Et, pour la petite histoire, Christoph Mörgeli (UDC/ZH), excellent onzième de ce ranking, a perdu son siège.

    Adèle Thorens, elle, pointait fièrement à la septième place de Blick. Aujourd’hui, elle est prise d’un grand doute : « Après les résultats de dimanche, je me suis vraiment fait la réflexion : quel est l’impact des #réseaux_sociaux ? Peut-on faire changer d’avis des personnes ? Ils permettent certainement de maintenir le lien avec les sympathisants, c’est le côté positif, mais comme instrument électoral, il nous faut sérieusement revoir la question. »

  • Les #hommes aussi peuvent subir des #violences_conjugales

    Zwüschehalt. « La halte ». C’est le nom d’un refuge tenu secret situé près d’Aarau, dans le canton d’Argovie, qui accueille les hommes battus et maltraités. Depuis cinq ans, il permet à une vingtaine d’hommes par an de retrouver un peu de paix, loin d’un foyer où les conflits étaient devenus chroniques.


    http://lacite.website/2014/12/28/hommes-peuvent-subir-violences-conjugales
    #genre #Suisse

  • La #Suisse ne fait pas envie aux réfugiés syriens

    paru sur Mediapart, 27 septembre 2015 | Par Agathe Duparc

    La Suisse reste pour l’instant à l’écart des flux migratoires qui traversent certains pays européens, et elle fait le minimum vis-à-vis de Bruxelles. Les réfugiés syriens ne s’y précipitent pas. Son système d’asile, longtemps considéré comme l’un des plus accueillants d’Europe, est aujourd’hui grippé. Explications et reportage.

    Genève (Suisse), de notre correspondante. - Une porte grillagée qui s’ouvre chaque jour vers 18 heures et se referme à 9 h 45 le matin, sous la surveillance de vigiles. Quatre dortoirs de lits superposés éclairés au néon, équipés d’une armoire en fer bleu pour deux, avec extinction des feux à 22 heures. Une salle à manger avec huit grandes tables et au mur une télévision. Des douches et des toilettes. Le tout surmonté de gros tuyaux d’aération qui distillent un petit air frais qui pourrait rappeler celui d’une chambre mortuaire.

    Ismaïl (à gauche) et son compagnon Rambo, devant l’entrée du "bunker" de Clarens © DR
    Bienvenue sous terre, dans l’abri de la protection civile (PC) de Clarens, sur le territoire de la commune de Montreux (canton de Vaud) où sont installés depuis le 1er septembre une cinquantaine de jeunes Africains, Érythréens pour la plupart, mais aussi quelques Afghans et Somaliens. Construit sous une école communale, ce « bunker » appartient au patrimoine helvétique. Il est l’un de ces innombrables abris antiatomiques qui, du temps de la guerre froide, ont poussé comme des champignons et ne servent aujourd’hui plus à grand-chose. Sauf, dans certains cantons, à loger des réfugiés.

    Ismaïl, 19 ans, originaire de Hargeisa (la deuxième plus grande ville au nord de la Somalie), a traversé les déserts. Il s’est fait rançonner par des passeurs en Libye, a failli mourir sur un bateau en Méditerranée, puis s’est faufilé à travers les frontières européennes. Il voulait rejoindre son frère en Allemagne, mais s’est finalement retrouvé en Suisse cet été, enregistré dans le centre de Chiasso (Tessin) où il a déposé une demande d’asile. Le voilà qui fait visiter son nouveau refuge. « J’ai été très surpris quand j’ai appris qu’on allait nous mettre sous terre. Je n’ai pas fait tout ça pour vivre sous terre », dit-il à plusieurs reprises, alors que la distribution des barquettes de nourriture vient de commencer dans le couloir.

    En surface, la nouvelle installation a provoqué quelques inquiétudes chez les habitants du quartier et les parents des enfants de l’école qui se trouve au dessus. Une réunion d’information a eu lieu. La majorité d’entre eux, dont beaucoup sont d’origine étrangère, n’ont rien trouvé à redire. Pourvu que les migrants « soient polis et ne traînent pas dans la cour de l’école », comme l’explique un père rencontré aux alentours.

    Le bunker de Clarens, qui contient 76 places, est le dernier des douze abris PC gérés par l’Établissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) dans tout le canton. L’EVAM, une structure de droit public, est mandaté par les autorités cantonales « pour héberger, encadrer et assister dans leurs démarches les requérants d’asile, mais également ceux qui ont reçu une admission provisoire, et ceux qui ont été déboutés de leur demande », explique Evi Kassimidis, sa porte-parole.

    Distribution de nourriture sous terre, dans l’abri de la protection civile de Clarens
    Pourquoi installer des gens sous terre ? « Il y a six ans, notre premier abri de la protection civile à Nyon était réservé aux seuls cas Dublin [ceux qui devaient être renvoyés dans le 1er pays européen où ils avaient été contrôlés - ndrl], maintenant nous avons des requérants d’asile et des gens qui ont reçu une admission provisoire. Certains y restent pendant des mois et des mois », regrette Abdellah Essaidi, responsable de l’animation dans plusieurs structures de jour de l’EVAM – les lieux qui prennent le relais durant la journée pour accueillir ces réfugiés du sous-sol. Il arrive ainsi que certains d’entre eux tombent malades, ou fassent une dépression, perdant la notion du temps.

    Sur son site internet, l’EVAM précise que « les arrivées en Suisse de personnes qui déposent une demande d’asile continuent à un rythme soutenu » et que devant cet afflux, toutes les structures d’accueil sont « au maximum de leurs capacités ». « Dans les foyers EVAM, les salles communes ont été transformées en dortoirs. Face à ce manque de places chronique et devant l’urgence de la situation, le recours aux abris PC se révèle à nouveau inévitable », lit-on dans un communiqué.

    Pourtant, si l’on s’en tient aux faits, la Suisse continue à être un paisible îlot de tranquillité et de prospérité, pour l’instant largement épargné par la crise des réfugiés qui secoue l’Europe. À la mi-septembre, le contraste était saisissant : d’un côté, les images de dizaines de milliers de réfugiés cheminant sur les routes de l’Europe, principalement des victimes du conflit en Syrie ; de l’autre, les chiffres de l’asile publiés par le secrétariat d’État aux migrations (SEM) à Berne.

    Pour le mois d’août, la Suisse a reçu 3 899 demandes d’asiles (deux de plus que le mois précédent), dont 1 610 déposées par des Érythréens, 461 par des Afghans et seulement 401 par des Syriens. Pour les huit premiers mois de l’année 2015, ce chiffre est de 19 668 personnes (dont 1 425 Syriens ), alors que les États membres de l’UE et de l’AELE enregistraient environ 550 000 demandes de janvier à juillet 2015 (contre 304 000 durant la même période de 2014).

    En 2014, 23 764 requêtes ont été déposées en Suisse, dont 6 923 par des Érythréens et 3 819 par des Syriens. Le secrétariat d’État aux migrations constate ainsi que, pour l’instant, la Suisse n’est « pas la destination privilégiée des migrants » et n’a « été que faiblement touchée par les flux migratoires qui traversent les pays du sud-est de l’Europe ».

    © EVAM

    Collectif No Bunkers

    Comment expliquer ce peu d’empressement ? Stefan Frey, porte-parole de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR), rappelle que « dans le parcours des migrants, la diaspora joue un rôle très important », or en Suisse la communauté syrienne est de faible importance.

    Mais ce n’est pas tout. Si pendant longtemps le système d’asile suisse a joué un rôle d’aimant – 83 000 personnes (dont 53 000 Kosovars) avaient trouvé refuge dans le pays durant les guerres en ex-Yougoslavie –, il s’est durci ces dernières années sous les coups de boutoir de l’UDC le parti nationaliste-populiste.

    Sur le total des demandes traitées en 2014, 26 % ont abouti à une décision positive (permis B de réfugié statutaire), il y a eu 27 % de décisions de non-entrée en matière, et 46 % des requêtes ont été rejetées. En cas de refus : soit les autorités estiment que la personne doit être renvoyée dans son pays et elle est alors définitivement déboutée de sa demande ; soit on lui accorde l’admission provisoire (permis F), estimant que le renvoi dans le pays d’origine est impossible en raison d’une guerre ou de situations de violence.

    C’est justement là que le bât blesse pour les Syriens : plus de 58 % d’entre eux se voient attribuer une admission provisoire, et seuls 35 % obtiennent un statut de réfugiés, contre une moyenne de 70 % dans les autres pays européens. À cela s’ajoutent des délais d’attente qui s’étirent souvent sur plusieurs mois. Dans une récente interview à la NZZ am Sonntag, Anja Klug, responsable du HCR, estime que la Suisse « applique une politique trop restrictive à l’égard des requérants d’asile syriens ». « Les personnes n’étant admises que provisoirement doivent composer avec le risque de se faire renvoyer de Suisse à tout moment », rappelle-t-elle.

    Certes le système helvétique a l’avantage d’être parfaitement rodé, presque militaire. Une fois passés par l’un des cinq centres fédéraux d’enregistrement et de procédure (Vallorbe, Bâle, Altstätten, Kreuzlingen et Chiasso), les requérants sont pris en main, dispatchés dans les 26 cantons selon un pourcentage calculé à partir du nombre d’habitants. Zurich accueille 17 % des réfugiés, Berne 13,5 %, Vaud 8 %, Argovie 7,7 %, Saint-Gall 6 %, Genève 5,6 %... (voir la brochure 2015 de l’EVAM).

    Les cantons doivent ensuite leur offrir un logement, une aide financière, une assurance maladie, des cours de langue et une assistance pour trouver du travail. Ce qui représente, en moyenne, un coût de 1 200 francs suisses (1 100 euros) par personne et par mois tout compris, selon des chiffres récemment publiés dans Le Temps. Ceux qui ont été déboutés peuvent bénéficier d’une aide d’urgence minimale pendant quelque temps.

    Mais dans les faits, le système souffre de nombreuses failles. Trouver du travail est une gageure. Le taux d’activité des réfugiés statutaires qui ont entre 18 et 65 ans est de 20 % durant les cinq premières années et de 48 % au bout dix ans de présence en Suisse. Seul un quart de ceux qui sont admis provisoirement travaillent après ce même laps de temps.

    Le collectif No Bunkers © renverse.ch
    Pour l’hébergement, les disparités sont grandes. Si le canton de Vaud n’hésite pas à loger les gens sous terre, Genève a connu cet été une petite révolution. Le collectif « No Bunkers », qui protestait contre le transfert de 80 déboutés de l’asile dans des abris PC, a occupé pendant presque deux mois la Maison des arts et du Grutli, puis une salle de spectacle genevoise.

    Soutenus par la municipalité, ils ont finalement fait plier le canton à la mi-août, obtenant la promesse d’être relogés dans un bâtiment vide d’ONU-Sida en janvier prochain. Les abris PC dans lesquels dorment encore quelque 250 personnes devraient fermer leur porte en 2016. Certains d’entre eux sont d’une saleté repoussante, sans ventilation et avec des punaises de lits à profusion.

    En Argovie, des tentes militaires ont été dressées pour abriter durant 110 jours maximum des requérants, exclusivement des hommes. La mesure a suscité l’indignation au sein de la gauche. Stefan Frey, le porte-parole de l’OSAR, estime que s’il s’agit d’une solution provisoire, elle est plus acceptable « que de parquer des êtres humains dans des abris PC sans ventilation, comme des taupes sous terre ».

    Pour Abdellah Essaidi, de l’EVAM, pas étonnant que les réfugiés syriens préfèrent pour l’instant se diriger vers d’autres pays. « Les gens qui fuient leur pays parlent beaucoup au téléphone et sur Facebook. Ils sont très bien informés sur les conditions d’accueil ici. Quand un Syrien appelle de Turquie son cousin qui vit en Suisse et qui lui raconte qu’il attend depuis trois ans une réponse, et qu’un autre cousin en Allemagne lui dit qu’il vient d’obtenir l’asile, le choix est vite fait », explique-t-il, précisant qu’une refonte du système d’asile est en cours en Suisse pour boucler 60 % des procédures en 140 jours.

    A contrario, explique-t-il « le pays apparaît depuis 2013 comme un eldorado pour nombre de jeunes Érythréens » qui fuient la dictature de Issaia Afeworki ou craignent d’être happés par un service national civil ou militaire qui peut durer des années avec une solde de misère. En 2014, environ 85 % des requérants érythréens ont reçu une protection (permis B et F), venant rejoindre une diaspora de plus en plus importante. La tendance se poursuit pour 2015, comme l’explique le secrétariat d’État aux migrations dans une note précisant que « la majorité de ces requérants viennent dans notre pays par détresse et parce qu’ils ont besoin de notre protection ».

    La famille Khatib en attente d’un permis de réfugié

    Pour rencontrer des Syriens, il faut se rendre au foyer de Crissier, l’une des structures de l’EVAM, à l’ouest de Lausanne : trois bâtiments plantés au milieu de la forêt à proximité de l’autoroute de contournement. Les lieux sont paisibles et beaucoup d’enfants jouent dans la cour. Quelque 350 réfugiés y sont logés en famille, dont un vingtaine de Syriens.

    Le Foyer de l’EVAM à Crissier © EVAM
    Originaire de la ville côtière de Tartous, les Khatib sont arrivés en juillet 2014, via Beyrouth : les deux parents, leurs fils de 16 et 17 ans et leurs filles de 19 et 22 ans. Le fils aîné risquait d’être enrôlé dans l’armée. Le plus jeune avait été arrêté par la police après avoir graffité un mur. Il a fallu tout laisser derrière soi : des proches, une maison et une entreprise de taxi. La famille a rejoint deux oncles maternels qui avaient obtenu l’asile en 2012 et vivent aujourd’hui à Genève et Montreux.

    Mais il a vite fallu déchanter. En attente d’un logement près d’Yverdon, les Khatib vivent toujours dans un minuscule studio avec deux lits superposés et trois matelas par terre. Il y a quelques semaines, une mauvaise nouvelle est tombée : ils ont obtenu une admission provisoire de rester en Suisse, alors « que la guerre ne va pas s’arrêter », estime la fille aînée, Fatima. Très pâle, elle dit ne rien comprendre à cette décision, se demandant « pourquoi le reste de la famille, nos oncles, leurs femmes, leurs enfants, mes grands-parents ont obtenu un permis B [réfugié statutaire] et nous, un permis F... ». Un recours a été déposé. La jeune femme aimerait pouvoir rejoindre son mari qui vit en Allemagne, à Kemnitz, mais elle a dû donner tous ses papiers à Berne.

    La Suisse affirme pourtant avoir déjà beaucoup fait pour l’accueil des victimes du conflit syrien. Vendredi 18 septembre, alors que l’Union européenne se déchirait encore autour de la relocalisation de 120 000 réfugiés, le conseil fédéral a convoqué la presse pour annoncer sa « participation » au premier programme de répartition adopté en juillet par l’Union européenne, celui qui porte sur 40 000 réfugiés.

    Berne s’engage à prendre en charge jusqu’à 1 500 personnes sur deux ans, uniquement celles qui ont déjà été enregistrées en Italie ou en Grèce. Mais ce geste ressemble à un tour de passe-passe puisque « le nombre des personnes admises à ce titre sera déduit du contingent de 3 000 personnes à protéger dont l’accueil a été décidé par le Conseil fédéral en mars 2015 » comme le précise le communiqué de presse. Stefan Frey, le porte-parole de l’OSAR, a dénoncé « une mascarade ».

    En mars dernier, les autorités helvétiques avaient accepté d’offrir 2 000 places au titre d’un programme de réinstallation, sur deux ans, en collaboration avec le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR). Il s’agit d’identifier dans les pays avoisinants du conflit les réfugiés syriens les plus vulnérables (victimes de torture, femmes seules, malades, etc.) et de leur octroyer un statut de réfugiés avant même qu’ils n’arrivent en Suisse. En plus de cela, Berne s’est engagée à accorder, dès cette année, 1 000 visas humanitaires pour faciliter le regroupement familial. Moins de 500 personnes sont arrivées. Ce programme, présenté comme une « action humanitaire », est désormais amputé des 1 500 places destinées aux Syriens déjà arrivés en Europe. Et tant pis pour les réfugiés « les plus vulnérables ».

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    Le chargé de presse du secrétariat d’État aux migrations, Martin Reichlin, se défend en faisant valoir que, depuis 2011, le pays a accordé sa protection à 9 000 Syriens, mélangeant ainsi ceux qui obtiennent un permis de réfugié et ceux qui sont admis à titre provisoire. De son côté la conseillère fédérale (ministre) Simonetta Sommaruga s’est dite prête à participer au second plan de répartition (120 000 réfugiés), finalement adopté à Bruxelles après un vote mardi 22 septembre. Selon la clé de répartition, 4 500 réfugiés supplémentaires devraient être dirigés vers la Suisse. Mais aucune annonce n’a encore été faite.

    À un mois des élections législatives fédérales du 18 octobre, la question des réfugiés divise la classe politique. La gauche, relayée par plusieurs ONG, fustige la réponse « bien trop timide » de Berne face à la crise migratoire mondiale. « Un contingent total de 3 000 réfugié(e)s [est] devenu totalement obsolète au vu des événements dramatiques de ces dernières semaines », dit le Parti socialiste. Pour la droite bourgeoise, pas question d’en faire plus. Pour le Parti libéral radical (PLR), « les demandeurs d’asile de Syrie qui sont accueillis en Suisse doivent bénéficier de la protection provisoire afin qu’ils retrouvent rapidement leur pays une fois la situation stabilisée ». Le parti réclame « des évaluations individuelles » sur les réfugiés admis pour « éviter que des terroristes ne s’infiltrent dans les quotas ». En tête des sondages avec 29 % d’intentions de vote, les nationalistes-populistes de l’Union démocratique du centre (#UDC) s’indignent, eux, de devoir participer aux programmes de répartition de réfugiés de l’UE, et demandent la réintroduction immédiate des contrôles aux frontières.

    #asile #migrations #réfugiés

  • Médias : #Hitler sur un petit pot de crème

    Antoine Fleury, historien et professeur honoraire de l’UNIGE. Hitler et #Mussolini ont figuré sur des opercules de #crèmes_à_café dans le canton d’#Argovie. Un consommateur scandalisé à fait casser net le contrat entre la #Migros et le producteur de la série de portraits de personnalités historiques. Qu’en pense l’historien ?

    http://ht.ly/Dh8xT

    v. aussi :
    Des portraits d’Hitler sur des pots de crème à café

    Une filiale de Migros a produit des dosettes de crème à café, illustrées par des portraits d’Adolf Hitler et Benito Mussolini. Migros a rompu ses relations commerciales avec la société qui avait conçu ces illustrations.

    http://www.tdg.ch/suisse/portraits-hitler-pots-creme-cafe-migros/story/19507922
    #Suisse

  • Bilan positif pour le centre fédéral de #Bremgarten

    La Confédération et les autorités communales tirent un #bilan positif trois mois après l’ouverture du #centre_fédéral_pour_requérants de Bremgarten, dans le canton d’Argovie. Aucun problème n’a été signalé. Les craintes de la population étaient infondées.

    Le centre accueille actuellement 113 requérants d’Afrique du Nord, d’Erythrée, d’Ethiopie, d’Afghanistan, du Pakistan, du Congo, de Russie et des Balkans, ont indiqué les responsables. Il a été occupé en moyenne à plus de 80 %.

    La pression n’est plus aussi forte qu’il y a quelques mois en raison de la baisse du nombre de demandes d’asile, a indiqué le porte-parole de l’Office des migrations (ODM), Michael Glauser.

    Le centre est géré par 17 personnes qui occupent 13,5 postes. S’y ajoute le personnel pour la sécurité dont le nombre n’a pas été précisé par les responsables.

    Comportements corrects

    Le maire de Bremgarten Raymond Tellenbach (PLR) tire aussi un bilan positif. La présence des requérants n’a pas posé de problèmes.

    Seul le nombre de vols dans les commerces a légèrement augmenté, mais sans gravité. La sécurité de la population a été assurée en tout temps, a encore indiqué le maire. Les requérants se sont comportés correctement en ville et ils ont respecté les #périmètres_d'interdiction.

    Ces périmètres avaient provoqué une polémique avant l’ouverture du centre. Finalement, seules les infrastructures scolaires et sportives sont considérées comme des #zones_sensibles auxquelles les requérants n’ont pas accès sans être accompagnés.

    http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Bilan_positif_pour_le_centre_federal_de_Bremgarten.html?cid=37270294

    #migration #asile #réfugiés #Suisse

    ARRGGHHHH...

    v. aussi :
    http://seenthis.net/messages/162473

    et http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/08/03/bremgarten-ag-ouverture-du-centre-national-pour-requerants-dasile

    • Interdictions de périmètre frappant les requérants d’asile

      Cet été, la convention que l’Office fédéral des migrations (ODM) a passée avec la commune de Bremgarten à propos de l’exploitation d’un centre d’hébergement pour requérants d’asile a défrayé la chronique. Les médias ont indiqué que les requérants d’asile avaient l’interdiction de fréquenter la piscine et les installations sportives, ou alors moyennant des restrictions. S’agissait-il d’une interdiction de périmètre, d’une prescription ou d’une recommandation ? Cela n’était pas clair ou a donné lieu à diverses interprétations. La convention entre l’ODM et la commune de Bremgarten peut désormais être consultée sur le site Internet de l’ODM.

      Pour exclure à l’avenir tout nouveau malentendu, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes :

      1. Peut-il nous garantir non seulement que ni les conventions que l’ODM a passées avec des communes à propos de l’exploitation d’un centre d’hébergement pour requérants d’asile, ni les règlements intérieurs qui en découlent, n’interdisent aux requérants de se rendre à certains endroits dans les communes concernées, mais aussi qu’il en ira de même des futures conventions ?

      2. Estime-t-il aussi que les interdictions de périmètre ne peuvent être prononcées qu’individuellement, quand une personne trouble ou menace la sécurité et la tranquillité publiques, et qu’elles doivent servir à lutter contre la criminalité ?

      3. Partage-t-il l’avis selon lequel il serait discriminatoire d’interdire aux requérants d’asile de fréquenter une piscine ?

      4. Peut-il nous garantir non seulement que les conventions que l’ODM a passées avec des communes qui abritent un centre d’hébergement pour requérants d’asile ne contiennent ni interdictions de périmètre ni mesures similaires, mais aussi qu’il en ira de même des futures conventions ?

      5. Des personnes qui bénéficient de l’aide d’urgence dans une commune du canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures ont l’interdiction de quitter le territoire communal. Le Conseil fédéral a-t-il connaissance de ce cas ? Sur quelle base juridique cette interdiction repose-t-elle ?

      https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20133798

    • Interdictions de périmètre à Bremgarten : une violation des droits fondamentaux ?

      Les requérant-e-s d’asile du nouveau centre d’hébergement de Bremgarten (AG) ne peuvent pas se déplacer librement sur le territoire de la commune. L’Office fédéral des migrations (ODM) a signé, avant l’ouverture du centre, un accord avec les autorités communales de Bremgarten prévoyant que les requérants d’asile ne puissent pas accéder à plusieurs endroits de la ville. L’association de défense des droits humains « augenauf » a révélé l’affaire début août dans une lettre ouverte à Simonetta Sommaruga, avant que la convention signée entre la Confédération et Bremgarten ne soit finalement mise en ligne.

      http://www.humanrights.ch/fr/droits-humains-suisse/interieure/asile/loi/interdictions-de-perimetre-requerants-de-bremgarten-violent-droits-fonda

    • Asile en 2013: la bataille de Bremgarten
      de Johan Rochel

      Qui aurait pensé qu’une bataille symbolique se jouerait dans la petite commune de Bremgarten ? Le 6 août passé, la commune de 6500 habitants du canton d’Argovie a vu s’ouvrir sur ses terres un centre de requérants d’asile conduit par la Confédération. Selon les informations parues dans la presse, l’Office fédéral des migrations (ODM) aurait accepté certaines « conditions » posées par la commune et ses autorités, les plus sensibles concernant l’interdiction d’accès à la piscine, aux terrains de sports ou à d’autres places publiques.
      Bon gré mal gré, le climat délétère autour de l’asile transforme notre façon de percevoir la réalité et je serais prêt à parier que la plupart des lecteurs ont parcouru la phrase précédente sans sourciller. Exiger d’interdire la piscine ou le stade de foot aux demandeurs d’asile est devenu politiquement acceptable, même auprès d’un office fédéral. C’est dire si l’affaire de Bremgarten, qui pourrait être vue comme une aventure estivale, est en fait une bataille de la plus haute importance. Excusez la formule grandiloquente, mais il n’en va ni plus ni moins que de la défense de certains principes absolument fondamentaux de notre pays.

      Le premier de ces principes, c’est bien sûr la non-discrimination. Et pour débusquer une discrimination et montrer son absurdité, l’arme absolue reste l’analogie. Imaginons donc que la commune de Bremgarten souhaite interdire l’entrée de sa piscine à tous les amateurs de musique pop. C’est choquant, car c’est discriminant. Pourquoi moi, qui aime la musique pop, n’aurais-je pas le droit d’aller à la piscine ? L’absurdité apparaît particulièrement flagrante car la pop et la piscine n’ont rien à voir ensemble. En d’autres mots, ’interdiction n’a aucun lien avec le critère discriminant. Le même constat s’applique pour les demandeurs d’asile.

      Les seules interdictions acceptables sont celles qui reposent sur des critères objectifs et vérifiables. Imaginons ainsi la piscine de Nyon durant la période du Paléo. Une interdiction d’entrer pour les personnes à l’hygiène trop douteuse (venant directement du camping) serait acceptable, car en lien direct avec la piscine et ses activités. Imaginons la même piscine refusant l’accès aux personnes alcoolisées ou cherchant visiblement à semer le troube. Acceptable, car en lien direct avec l’utilisation pacifique de la piscine. Imaginons finalement une obligation de s’inscrire ou de fractionner le groupe si l’on vient avec beaucoup de monde. Acceptable, sinon la piscine ne fonctionne plus.

      Mais à Bremgarten, ce n’est ni l’hygiène, ni le comportement alcoolique ou violent qui donnent lieu à une interdiction, mais seulement le fait d’être Autre, d’avoir un titre de séjour spécifique. A ce titre, il n’est pas surprenant que les esprits s’échauffent autour de la « piscine », lieu hautement symbolique. C’est en effet dans la piscine que les corps se touchent et, par l’intermédiaire de l’eau partagée, se mélangent. C’est là que l’Autre se fait le plus clairement voir et sentir comme Autre. Mais c’est également là que les plus sombres histoires de ségrégation remontent à la surface.

      Le deuxième principe, c’est l’exigence d’efficacité des lois en vigueur. En plus d’être discriminants, les règlements de la commune de Bremgarten sont profondément contreproductifs et même dangereux. D’une part, il suffit d’avoir passé quelques jours dans un tel centre pour voir que l’ennemi de tous, c’est l’inaction. Ne rien faire de ses journées fait le nid des angoisses, des tentations et des passages à l’acte peu recommandables. Les activités sportives apparaissent comme une activité facile et à la portée de tous pour contrer cet immobilisme. Attention ! Il ne s’agit même pas de chercher à intégrer les demandeurs d’asile (horrible pensée), mais de mettre en place des simples mesures pour prévenir les débordements.

      En plus d’être contreproductives dans la pratique, ce genre d’interdictions contribue à renforcer le climat détestable qui règne sur l’asile. En prétextant prévenir un incendie, on légitime le travail des pyromanes en tout genre et rend plus difficile celui des pompiers. Si la piscine et le terrain de foot sont interdits, pourquoi ne pas pousser le raisonnement et forcer les demandeurs d’asile à rester dans les abris PC toute la journée, moyennant une heure de promenade ? Au final, tous les acteurs du système d’asile, y compris les habitants des communes concernées, ne peuvent que perdre dans le jeu qu’ils engagent parfois eux-mêmes.

      J’ai eu la chance de faire du service civil dans un centre de demandeurs d’asile de la région biennoise. J’ai emmené des groupes faire du parcours vita, organisé des matchs de foot sur le terrain communal, mis sur pied des visites au bord du lac. A raison, personne n’aurait compris pourquoi ces activités auraient pu être interdites aux demandeurs d’asile. Alors pourquoi la piscine de Bremgarten ? En cet été 2013, il faut mener et gagner la bataille de Bremgarten.

      http://www.hebdo.ch/les-blogs/rochel-johan-une-suisse-en-mouvement/asile-en-2013-la-bataille-de-bremgarten

    • Rayonverbote für Asylsuchende in Zürich kein Thema

      Im geplanten Bundes-Asylzentrum in Altstetten sollen keine Rayonverbote für die Bewohner gelten. Der Stadtrat hält nichts von Einschränkungen, wie sie im Aargauer Städtchen Bremgarten ausgesprochen wurden.

      In Bremgarten dürfen die im Bundes-Asylzentrum untergebrachten Menschen sich nur sehr eingeschränkt bewegen. Neben vielen anderen Orten sind die Badi sowie die Plätze bei der Schule und vor der Kirche tabu. Die Gemeinde hat die Regeln zusammen mit dem Bundesamt für Asylwesen ausgehandelt.

      http://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/region/Rayonverbote-fuer-Asylsuchende-in-Zuerich-kein-Thema/story/29942708

    • Bundesamt für Migration räumt Fehler ein

      Ein Stadtplan Bremgartens zeigt 32 Tabuzonen für Asylsuchende. Dass er einem offiziellen Dokument angehängt ist, bezeichnet der Bund als «Versehen».
      Im Anhang der Vereinbarung findet sich der Plan, den der TA am Dienstag publik gemacht hat. Er zeigt 32 Orte und Zonen. Wie Bremgartens Stadtammann Raymond Tellenbach (FDP) gegenüber dem TA mehrfach erklärt hat, ist er davon ausgegangen, dass der Plan verbindlich und die Bewegungsfreiheit der Asylsuchenden dort eingeschränkt sei – und zwar nicht nur auf Schul- und Sportarealen, wie die Vereinbarung explizit festhält, sondern auch an den anderen eingezeichneten Stellen – etwa auf Kirchenvorplätzen. BFM-Direktor Mario Gattiker hingegen sagt, es handle sich um einen falschen Plan (TA von gestern).

      http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/Bundesamt-fuer-Migration-raeumt-Fehler-ein-/story/15015309
      #zones_tabou

    • «Schau mir in die Augen, Angst!»

      Die Antwort von Alt-Regierungsrat Markus Notter auf eine Frage in seiner Rubrik in der «Zeit», ob man die Ängste vor der Personenfreizügigkeit nicht ernster nehmen sollte, war ziemlich ungehalten: «Ich kann das Geschwafel vom Ernstnehmen der Ängste vor der Zuwanderung nicht mehr hören. Was hat uns denn in diesem Land in den letzten vierzig Jahren mehr beschäftigt als die Angst vor den Ausländern?» Die Antwort ist zwar unwirsch – aber reichlich erfrischend. Endlich einer, der diese Floskel nicht bemüht.

      http://blog.derbund.ch/politblog/index.php/19596/schau-mir-in-die-augen-angst

    • Nicolas Bideau muss das Image der Schweiz wieder aufpolieren

      Die vergangene Woche war nicht gerade dazu angetan, das Image der Schweiz im Ausland aufzupolieren. Die US-amerikanische Fernseh- und Kino-Ikone Oprah Winfrey belegte die Titelseiten mit ihrer Aussage, sie sei in einer Zürcher Luxusboutique Opfer rassischer Diskriminierung geworden – auch wenn sie später versuchte, die Tragweite ihrer Anklage herunterzureden. Ob nun an den Vorwürfen etwas dran ist oder sie einfach nur die Gelegenheit beim Schopf packte, sich und ihren neuen Film ins Gespräch zu bringen – Schweiz Tourismus jedenfalls fühlte sich bemüssigt, eine Entschuldigung anzubringen (ein bisschen übereilt, wie man später einräumte). Um der Angelegenheit in der Lesart der internationalen Medien noch zusätzliches Gewicht zu verleihen, erklärte die Gemeinde Bremgarten im Kanton Aargau mehrere Gebiete für Asylbewerber zu Sperrzonen, insbesondere öffentliche Schwimmbäder und Sportanlagen.

      http://blog.derbund.ch/politblog/index.php/19793/fran-ais-affaire-oprah-winfrey-l-asile-version-bremgarten-plombent-l-im