provinceorstate:berne

    • Grüne wollen Asylvergabe lockern

      Wegen der dramatischen Verhältnisse im Mittelmeer verlangt die Partei die Wiedereinführung des Botschaftsasyls.

      Ein gewichtiges Problem sei für die Grünen «die unsägliche Situation im Mittelmeer», betont der Fraktionschef. Es sei schlicht unhaltbar, dass die Schweiz via Internationale Organisation für Migration die libysche Küstenwache finanziere. Tatsächlich überwies der Bund hierfür eine Million Franken, wie der SonntagsBlick publik machte.

      https://www.blick.ch/news/politik/unsaegliche-situation-im-mittelmeer-gruene-wollen-asylvergabe-lockern-id725138
      #Glättli #Balthasar_Glättli

    • La Suisse nie toute complicité dans les exactions contre les migrants en Libye

      La protection des droits des réfugiés et des migrants est une priorité absolue, y compris en Libye, assure le gouvernement suisse. Ce en réponse aux accusations d’Amnesty International selon lesquelles les pays européens sont complice des « mauvais traitements infligés aux réfugiés et aux migrants » dans les centres de détention libyens.

      https://www.swissinfo.ch/fre/societe/rapport-d-amnesty-international_la-suisse-nie-toute-complicit%C3%A9-dans-les-exactions-contre-les-migrants-en-libye/43752324
      #complicité

    • La Suisse participe au refoulement des migrants en Libye
      Source : le journal officiel du Département fédéral des affaires étrangères...

      La Confédération a alloué un million de francs aux gardes-côtes libyens. Cette politique a contribué à freiner les traversées, mais elle équivaut à soutenir le racket des migrants, dénoncent plusieurs ONG.

      Un million de francs suisses pour les gardes-côtes libyens. C’est la somme qui a été engagée par la Suisse en 2017 dans le cadre d’un programme européen mené par l’Organisation internationale des migrations (OIT). « Trois modules de formation ont été conduits avec les autorités compétentes en matière de sauvetage en mer et de migrations », rapporte Emmanuelle Jaquet von Sury, porte-parole du Département fédéral de justice et de police (DFJP). « Un focus particulier a été mis sur l’enregistrement des migrants suite aux opérations de sauvetage en mer afin de pouvoir assurer leur suivi, également dans les lieux de détention. »

      Les gardes-côtes ont reçu des équipements de sauvetage, incluant 2500 pièces, dont des gilets de sauvetage, des trousses de premiers secours, et des couvertures, indique le DFJP. La Suisse n’est pas sur place pour vérifier le déroulement de ce programme, « mais la présence dans la majorité des ports à l’ouest de Tripoli de représentants de l’OIM et du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) permet d’assurer une assistance et une certaine protection lors du débarquement et notamment l’enregistrement et la détection de cas particulièrement vulnérables », assure la porte-parole. Cependant, « la situation de conflit en Libye réduit parfois la mobilité du personnel OIM et complique la mise en œuvre du projet. »
      Accusations de racket et d’interceptions meurtrières en mer

      De leur côté, plusieurs ONG accusent les gardes-côtes libyens de participer au racket des migrants. Les équipages des Libyan Coast Guards (LCG) auraient même provoqué des noyades. C’est ce que dit un rapport publié fin 2017 par Amnesty International, qui cite un incident arrivé le 6 novembre, au cours duquel des manœuvres d’une frégate des gardes-côtes auraient contribué à la noyade d’une cinquantaine de personnes.

      Le DFJP déclare ne pas avoir d’informations officielles permettant de confirmer cet incident. « Le nombre alarmant de naufrages en mer Méditerranée, avec 2832 décès en 2017, nous oblige cependant à contribuer à une meilleure protection des migrants. Le projet de l’OIM pour le sauvetage en mer a été mis en œuvre afin de poursuivre cet objectif humanitaire », avance Emmanuelle Jaquet von Sury. Amnesty dénonce un double langage. « Les États européens, qui connaissent parfaitement les graves violations dont sont victimes les réfugiés et migrants en Libye ont choisi de contrôler les migrations en soutenant les autorités libyennes. En stoppant les traversées, ils bloquent des milliers de personnes dans un pays où elles sont systématiquement soumises à des abus et où elles n’ont peu ou pas de chances de trouver une protection. »

      « Les personnes sauvées en mer nous disent qu’elles préféreraient mourir plutôt que de retourner en détention en Libye », rapporte Caroline Abu Sa’Da, directrice de SOS Méditerranée Suisse, association qui participe aux opérations de sauvetage menées par le navire Aquarius. Elle estime qu’il est impossible de faire confiance aux LCG. « Qui sont ces gardes-côtes ? Ce sont plutôt des milices qui opèrent des interceptions et qui ramènent les migrants en détention – où les conditions sont atroces –, empêchant parfois un secours par une ONG. La Suisse ne peut pas se voiler la face en se satisfaisant du fait que ces unités sortent des gens de l’eau. »

      Organisatrice en novembre 2017 à Berne de la troisième rencontre du Groupe de contact pour la Méditerranée centrale, « la Suisse s’aligne sur une politique européenne répressive, qui a pour but d’empêcher l’accès des migrants à l’Europe », estime Vincent Chetail, directeur du Centre des migrations globales de l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. L’Union européenne (UE) a fourni 46 millions d’euros en 2017 pour renforcer les capacités d’intervention des autorités libyennes. Elle met en avant le fait que cette politique a entraîné l’an passé une diminution sensible des traversées. Cette stratégie a permis le sauvetage en mer des 14 000 personnes, avance le DFJP. « La Libye, qui n’a pas ratifié la Convention de Genève sur les réfugiés, n’est pas un pays d’asile. Il n’est ni sûr, ni protecteur. Il n’y a pas de régime en place et les fonds alloués seront détournés, rétorque le professeur de droit international, qui estime que l’Europe se rend ainsi complice d’abus. »
      Poussés vers des traversées encore plus dangereuses

      L’expert dénonce une politique inefficace et de nature à accroître les dangers. « Les traversées à partir de la Libye ou de la Tunisie empruntent les voies les plus faciles. Si ces accès sont bloqués, les flux migratoires vont se déplacer ailleurs, augmentant les risques de traversées dangereuses pour la vie humaine. » Le fondateur du Centre des migrations globales juge que c’est toute la vision des migrations qui est faussée. « En 2015, le nombre de demandeurs d’asile arrivés en Europe s’est élevé à 1,2 million de personnes, soit 0,2 % de la population de l’UE, et c’était un pic statistique. On ne peut donc pas parler d’afflux massif. Les vrais enjeux consistent à aider à la reconstruction de la Libye et à repenser une poltique migratoire, notamment en ouvrant des voies d’accès légales vers l’Europe. » Selon Amnesty International, près d’un demi-million de personnes auraient pris la mer entre 2015 et 2017, entraînant plus de 10 000 morts. Les exilés présents en Libye dépasseraient les 400 000 personnes, selon l’OIM, avec un total estimé de 20 000 migrants en détention.

      Présent à Berne en novembre 2017 à la troisième rencontre du Groupe de contact, aux côtés du HCR et de l’OIM, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui visite des centres de détention en Libye, rappelle qu’« une politique migratoire doit également avoir pour ambition de réduire l’utilisation de la détention comme moyen de gestion de la migration et de réduire les abus sur les migrants. » L’organisation a recommandé de « renforcer la gestion des restes humains et celle des données sur les personnes décédées et de faciliter la transmission d’informations sur le fait et le lieu de disparition aux familles des disparus », indique Thomas Glass, porte-parole.

      En Méditerranée, l’hiver n’a pas arrêté les traversées. Le mardi 16 janvier, les équipes de l’Aquarius ont mené cinq opérations de sauvetage d’affilée, permettant de secourir 505 personnes. Le même jour, les garde-côtes italiens, qui ont coordonné un total de 11 opérations de sauvetage – par des ONG et de navires marchands – ont calculé que 1400 personnes avaient été secourues au large de la Libye. « Il est impossible de couvrir l’intégralité de la zone de sauvetage avec les trois bateaux d’ONG qui restent sur la zone, a commenté SOS Méditerranée, appelant les États européens à s’engager à mettre en place une flotte de sauvetage européenne pour éviter des milliers de morts annoncées. »

      http://www.revue.ch/fr/editions/2018/02/detail/news/detail/News/la-suisse-participe-au-refoulement-des-migrants-en-libye

  • Des vélos en libre-service « sauvages » font irruption en Suisse alémanique RTS - jvia - 18 Aout 2017
    http://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/8850610-des-velos-en-libre-service-sauvages-font-irruption-en-suisse-alemanique.

    Une flotte de 900 vélos en libre-service de la firme singapourienne O-Bike ont été installés à Zurich début juillet. Et ce n’est que le début d’une expansion qui fait réagir la presse alémanique.

    Installés en une nuit à Zurich, les O-Bike ne vont pas tarder à débarquer à Winterthour, Berne, Lucerne et Bâle, annonce la société qui les produit. Une expansion qualifiée d’"agressive" que relaie la presse locale depuis un mois et demi.

    Contrairement au Vélib ou au Publibike, il n’y a pas de station. On loue son vélo pour 1 franc 50 la demi-heure via une application, puis on le laisse sur n’importe quelle place publique appropriée après utilisation. Un GPS permet ensuite de localiser les deux-roues.

    « Pas illégal »
    La pratique fait tiquer les élus locaux, qui craignent le chaos et réfléchissent à des réglementations. On reproche à O-bike d’utiliser l’espace public sans rien payer et de monopoliser les parkings.

    « Nous ne faisons rien d’illégal. Ce n’est pas interdit de parquer des vélos dans l’espace public », répond vendredi Sis Timberg, responsable d’O-Bike Europe, dans le TagesAnzeiger. A Zurich, elle dit avoir convenu avec les autorités que « les vélos sont tolérés tant que l’ordre est gardé ».

    Concurrents asiatiques à l’assaut du marché suisse
    La société O-Bike est sise à Singapour et s’inspire d’un modèle chinois. En Asie, il existe actuellement 30 services de location de vélos en concurrence, et plusieurs d’entre eux ont déjà investi le marché européen. O-Bike est notamment présente aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Allemagne.

    Et si son extension sur le marché suisse est déjà annoncée (400 vélos vont par exemple être installés à Winterthour en septembre/octobre, selon le TagesAnzeiger), l’arrivée de ses concurrents ne va pas se faire attendre. La société chinoise OFO dit notamment vouloir s’implanter en Suisse, à Zurich et dans d’autres grandes villes.

    #O-Bike #Suisse #Vélo #Déplacement #Vélib #Publibike commercialisation de l’#espace_public

  • Le #Danube, terre d’exil
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150817/le-danube-terre-d-exil

    Sur les rives du Danube, de la Roumanie à la Bulgarie et à la Serbie, des régions entières sont en train de se vider, plombées par une démographie en berne et par un #exode massif des forces vives vers l’Europe occidentale. Dans les campagnes des #balkans, il ne restera bientôt plus que des personnes âgées pour se rappeler l’histoire oubliée de cette grande #Migration.

    #International #Economie

  • Aux Pays-Bas, la fin du gaz de Groningue ? La Croix Jean-Claude Bourbon - le 16/02/2017 *
    http://www.la-croix.com/Economie/Monde/Aux-Pays-Bas-Groningue-2017-02-16-1200825272

    Dans les Hauts-de-France, 1,3 million de clients français vont devoir revoir leur installation de gaz avec l’arrêt progressif des livraisons en provenance des Pays-Bas. Mais pourquoi donc le « gaz B » de Hollande déserte la France ?

    Dans les Hauts-de-France, le gaz qui alimente les foyers français provient du gisement de Groningue aux Pays-Bas. Ce « gaz B », au moins grand pouvoir calorifique que le « gaz H » distribué dans le reste de la France, va bientôt disparaître de l’Hexagone.

    Une baisse de la production prévue
    Aux Pays-Bas, les dernières analyses effectuées en septembre indiquent que le champ gazier, le plus grand d’Europe, sera épuisé dans 17 ans au rythme actuel d’extraction. Le gisement de Groningue avait été découvert en 1959 et est exploité par NAM, une société commune entre Shell et Exxon Mobil. « Le gaz naturel néerlandais est près de se tarir », avait déclaré Peter Hein van Mulligen, économiste en chef du Bureau central des statistiques (CBS), en expliquant que 80 % des réserves ont déjà été utilisées.

    Mais la production de ce gaz naturel, elle, a déjà bien diminué sans attendre l’épuisement de la réserve. Depuis 2010, elle a été divisée par deux. Et en septembre dernier, le parlement néerlandais avait adopté une motion demandant au gouvernement d’évaluer chaque année si la production de gaz au gisement de Groningue peut être réduite davantage.

    Des secousses telluriques dues à l’extraction du gaz
    De fait, les conditions d’extraction du gaz sont au cœur du débat qui agite le pays, avec la multiplication des secousses telluriques aux abords du gisement. Elles sont liées aux poches vides qui se multiplient sous la terre une fois que le gaz a été extrait. Ces tremblements de terre ont démarré dans les années 1990 mais se sont accélérés ces dernières années. Les propriétaires de logements ont d’ailleurs mené de nombreuses actions en justice pour obtenir des indemnisations.

    Cette réduction de la production de gaz est une mauvaise nouvelle pour les finances publiques néerlandaises. En 2013, le gouvernement néerlandais avait tiré 13 milliards d’euros de ses ressources gazières. Ces recettes ont chuté à 5 milliards d’euros en 2015, en raison de la baisse de la production mais également du recul des prix du gaz, avec une demande européenne en berne. En 2014, les Pays-Bas étaient encore le troisième pays fournisseur de gaz pour la France, avec 12 % des approvisionnements tricolores, derrière la Norvège (43 %) et la Russie (14 %), mais devant l’Algérie (11 %).

    #Pays-Bas #Hollande # Gaz_naturel #Energie #tremblements_de_terre #Nord #Pas_de_Calais #HDF

    • Statistics of seismic events at the Groningen field | SpringerLink
      https://link.springer.com/article/10.1007/s10518-016-0007-4

      Abstract
      Depletion of gas fields, even in a tectonically inactive area can induce earthquakes. This is the case for the Groningen gas field, located in the north of the Netherlands. Increased seismic activity raised public concern which led to the government trying to understand the cause of the earthquakes and optimize production such as to minimize the risk of induced seismicity. The main question is how production is correlated with induced seismicity. In this paper we deal with the statistics of seismic events using Bayesian model comparison and a Bayesian change point model. We have developed a method to assess seismic event rate, its changes and tendencies. These statistical analyses are in agreement with each other and find a constant event rate up to 2003, an increasing event rate from 2003 to 2014 and a preference for a decreasing event rate from early 2014 to now. Seasonality in the production and the number of events is present. The seasonality indicates a delay ranging between 2 and 8 months between seismicity and production changes. The question of interest is whether the production reduction since January 2014 has had an effect on the seismicity occurring in the Groningen field. The number of events in the Groningen field in the area affected by the production change has been reduced significantly. We present evidence that changes in seismicity are closely related to changes in production.

      (gros !) #paywall de Springer…

  • A 93 ans, il combat sans relâche les trolls sur Internet - SWI swissinfo.ch
    https://www.swissinfo.ch/democratiedirecte/d%C3%A9mocratie-num%C3%A9rique_a-93-ans--il-combat-sans-rel%C3%A2che-les-trolls-sur-internet/43293372

    Né en 1924, Pierre Rom, qui est toujours actif au sein du Parti libéral-radical (PLR / droite) de la ville de Berne, dont il a été le secrétaire, est un « guerrier de l’Internet » d’#Opération_Libero. Le mouvement a émergé dans les milieux étudiants après le « oui » du peuple suisse à l’initiative contre l’immigration de masse le 9 février 2014.

    Il milite pour le maintien des relations bilatérales avec l’Union européenne mais aussi pour donner des impulsions libérales dans tous les secteurs de l’économie et de la société. Avec ses campagnes ciblées sur les réseaux sociaux, Opération Libero s’est immiscé avec succès dans le débat politique en Suisse germanophone.
    Les « guerriers de l’Internet » d’Opération Libero agissent dans les colonnes des commentaires des médias en ligne et participent aux débats sur les pages Facebook de leurs adversaires politiques. Cette « guerre de l’information » sur le Net est un phénomène bien connu depuis le déclenchement du conflit en Ukraine au printemps 2014. 
    Des « armées de trolls » bien organisées au service des deux parties au conflit se sont battues sans relâche sur le web, y compris sur les sites des principaux médias européens. Une tactique qui est également de plus en plus utilisée par des partis et des organisations helvétiques.

    Au sein d’Opération Libero, l’idée est née lorsque l’organisation elle-même est devenue la cible d’attaques d’internautes en colère. « Les partisans de l’initiative dite de mise en œuvre du renvoi des criminels étrangers [refusée en février 2016 par le peuple suisse] ont inondé notre page de messages », explique Adrian Mahlstein, responsable des réseaux sociaux chez Opération Libero. Il a ainsi été décidé de contre-attaquer avec les mêmes armes.
    […]
    Lors de la dernière campagne présidentielle française, il a défendu ardemment Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. Il en est convaincu : les mouvements tels qu’« En Marche ! » représentent l’avenir de la politique telle qu’il l’imagine.

    Les chiffres sur les réseaux sociaux lui donnent raison. De nombreux partis populistes de droite, à l’instar de l’AfD en Allemagne, de l’UKIP en Grande-Bretagne ou du Front national en France, comptent trois fois plus de partisans sur Internet que les partis gouvernementaux établis. En Suisse, Opération Libero compte plus de 23’000 fans sur sa page Facebook. Le mouvement a ainsi dépassé en peu de temps les deux principaux partis du pays, à savoir l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) et le Parti socialiste.

    A cet égard, la Suisse fait figure d’exception en Europe. Dans l’environnement bruyant des réseaux sociaux, ce sont généralement les populistes de tous poils qui tiennent la vedette. « L’art consiste à vulgariser des sujets complexes et à transmettre avec succès des positions modérées sur les réseaux sociaux », affirme le politologue Lukas Golder. La démocratie directe est d’une aide précieuse.

  • Ventes en berne, revenus publicitaires en chute libre, crédibilité mise à mal… c’est un constat assez unanime : la #presse_écrite va mal en France. À la fois cause et conséquence de cette crise, le phénomène de concentration des #médias_français entre les mains d’un nombre toujours plus réduit de #grandes_fortunes est régulièrement pointé du doigt. Et cela sans que les gouvernements successifs semblent s’émouvoir outre mesure.

    Ce pourrissement de la situation de la #presse fait un contraste saisissant avec le projet du Conseil national de la résistance (#CNR) et les fameuses « ordonnances de 1944 » sur la #liberté_de_la_presse du Gouvernement provisoire de la République française qui promettaient notamment une presse libérée des puissances d’argent. Comment, en quelque 70 ans, et même beaucoup plus rapidement, un tel renversement a-t-il été possible ? C’est la réalité des changements promis par ces ordonnances, et leur déconstruction progressive jusqu’à aujourd’hui, que nous proposons d’éclairer ici.

    http://www.acrimed.org/Petite-histoire-des-ordonnances-de-1944-sur-la
    #Acrimed : : petite histoire des ordonnances de 1944 sur la liberté de la presse et de leur destin.
    http://yetiblog.org/index.php?post/2529

  • L’adage «Don’t feed the troll» ne fonctionne pas toujours | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/134282/adage-dont-feed-troll

    Ces derniers temps, trois cas de harcèlement ont retenu mon attention.

    Flo Marandet, prof d’espagnole, la trentaine, mariée, militante féministe active sur les réseaux sociaux. En juillet dernier, elle commence à recevoir des messages d’insultes, appels au viol et tout le toutim. On appelle ça, « le Classico ». Elle décide de les ignorer selon l’adage qui veut qu’on ne doit pas nourrir le troll, autrement dit lui accorder la moindre attention. Ça se calme certains jours mais ça finit toujours par redémarrer. Au bout de cinq mois de harcèlement, elle change alors de stratégie et décide de porter plainte. Elle l’annonce sur sa page Facebook. En l’apprenant, les agresseurs franchissent allègrement plusieurs degrés dans l’intimidation pour qu’elle retire sa plainte. D’abord, les menaces redoublent. Exemple : « Hé si tu lis ce message salope, fais attention à toi, ici on n’a rien à perdre tu vois. Si y’a un mec qui chope ton adresse, tu risques de prendre cher alors je te conseil vivement de retirer tes menaces futiles sur Facebook éspèce de trainée, on n’a peur ni de la justice ni de toi. »

    Ensuite, ils la dénoncent pour propos antisémites (qu’elle n’a jamais tenus évidemment) auprès de la Licra qui ne tombe pas dans le panneau. Ils contactent alors le collège où elle travaille pour la dénoncer. Elle serait antisémite, elle pénaliserait les garçons, elle tiendrait des propos militants en cours etc. Ils contactent également le rectorat, et même des parents d’élèves. Elle n’a pas retiré sa plainte mais elle est terrorisée. Elle vient d’obtenir 8 jours d’ITT et une prescription d’anxiolytiques. La journaliste de LCI qui a publié un article sur cette affaire a elle-même subi un déferlement de promesses de viols.

    Caroline de Haas, également militante féministe. En janvier 2016, elle est aussi victime de messages d’insultes, appels au viol, menaces. 200 messages par minute. Elle hésite un peu mais décide de porter plainte pour être en accord avec ses principes, elle qui répète régulièrement aux victimes de harcèlement de ne pas laisser faire. Elle poursuit deux personnes, pour des messages sur Facebook et Twitter, comme « va te faire violer par tes migrants salope de collabo tu te feras raser la tête poufiasse ». Mais là, surprise. Le parquet classe l’affaire en non-lieu. En fait, les deux entreprises –Facebook et Twitter– ont refusé de fournir les IP des profils en question, sans aucune explication. Ils ne « commentent pas les cas particuliers ». Et sans identification possible, fin de l’histoire. Résultat pour Caroline de Haas : pas mal d’argent et de temps perdu. Et un terrible sentiment d’impuissance.

    Ian Brossat, la trentaine, est élu communiste de la ville de Paris, et homosexuel. Lui aussi reçoit des dizaines de messages d’insultes et menaces de mort et viol. Comme Flo, il choisit de les ignorer. Mais au bout de deux ans, il en a ras le bol. Il se rend compte que l’adage d’internet ne semble pas fonctionner. Il décide de porter plainte en avril 2015, il en fait une action politique pour dénoncer l’homophobie, pour tous ceux qui ne peuvent pas, ou n’osent pas le faire. Le procès vient d’avoir lieu.Ian Brossat avait choisi de poursuivre deux comptes précis. David Perrotin a suivi l’audience pour Buzzfeed. Il raconte qui sont les harceleurs. Un homme de 37 ans, banquier au chômage. Il a écrit notamment : « Salut la petite fiotasse, alors tu t’es bien fait enculer dernièrement par le fion lol ?! » Message qu’il explique ainsi : « J’étais mal réveillé, c’était un lundi matin, c’était par rapport à la politique HLM de la ville de Paris. Je plaide l’immaturité et la bêtise. »

    L’autre accusée est une femme, Nadia A., absente à l’audience parce que déjà incarcérée pour une autre affaire. « Ton cul est réservé ce soir ? On devine par qui ? SALE PD. HONTE SUR VOUS TOIT BOUR MOI LE CUL PLAINTE UMP PENAL. » Elle plaide : « J’ai tweeté cela car Ian Brossat est très arrogant sur Twitter. Dès qu’il n’est pas d’accord, il bloque » et « Je n’ai pas mesuré la portée et le sens de mes propos. » Deux à trois mois avec sursis ont été requis.

    #harcèlement #sexisme #misogynie #homophobie #culture_du_viol

    • a la fin de cet article un texte sur la bienveillance de twitter vis à vis des harceleureuses.
      https://www.buzzfeed.com/charliewarzel/twitter-echoue-depuis-dix-ans-a-lutter-contre-le-harcelement

      Depuis toujours, ou presque, Twitter a non seulement fait preuve de tolérance vis-à-vis du harcèlement et des discours haineux, mais pour ainsi dire tout mis en œuvre pour les encourager. Aujourd’hui le réseau social a une croissance en berne et des utilisateurs de plus en plus remontés. Comment la plateforme qui se posait en « champion de la liberté d’expression dans le parti pour la liberté d’expression » compte-t-elle régler le problème ? BuzzFeed News a recueilli les témoignages de ceux qui tentent de répondre à cette question depuis bientôt dix ans.

      #zuckerberk

    • Oui ce que tu dit est conforme à ce qu’explique le texte sur buzzfeeder. Les personnalités publiques sont les seuls pour lesquels il peu y avoir un politique de modération anti-harcelement. Pour les particulier.e.s le texte dit que Twitter ne fait rien du tout. Pour le cas de Macron Ca doit être un effet de sur protection certainement opportuniste, car les boîtes du genre Twitter doivent bien aimer le neo-liberalisme décomplexé de ce mec et toutes les défiscalisation que ce fourtiquet va leur offrir. du coup pas touche au Macron, c’est leur Grisbi.

  • Autour d’un pactole de la #mafia caché à #Martigny

    Près de 1 million de francs appartenant à la ’#ndrangheta ont été confisqués, en 2009, en #Suisse. Après huit ans de procédure, Berne s’apprête à transférer la somme aux autorités italiennes. Les fonds découlaient du trafic de #cocaïne du clan calabrais des #Nirta, lié aux narco-trafiquants colombiens. Une affaire qui rebondit suite à la retentissante arrestation, fin janvier, du chef du Parquet du Val d’Aoste. Il est accusé d’avoir favorisé un entrepreneur italien, proche du clan Nirta, établi à Martigny, où tout a commencé.


    https://www.lacite.info/politiquetxt/pactole-ndrangheta-cache-martigny
    #drogue #trafic_de_drogue #Valais

  • 15 ans, sans famille, cherche refuge en #Suisse

    En 2014, près de 800 mineurs non-accompagnés ont demandé l’asile en Suisse. En tant que migrants, mineurs et sans parents, ils sont triplement vulnérables et sont en principe protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant. Mais en Suisse, des cantons les laissent végéter, avec à peine de quoi se nourrir convenablement, en attendant leur possible renvoi. La Suisse, berceau du droit humanitaire, ferme les yeux sur un gaspillage d’années de vie précieuse.

    En Suisse, les demandeurs d’asile mineurs non accompagnés sont répartis dans les cantons par la Confédération, sans qu’il ne soit tenu compte des infrastructures sur place. Certaines situations sont choquantes.

    Ainsi Haben, 15 ans, a été placé dans un centre pour adulte près d’Aarau avec une cinquantaine d’autres mineurs. Pour ne pas dépenser son maigre argent de poche, le jeune Erythréen passe sa journée au lit et ne mange que des pâtes.

    Dans le canton de Vaud, du Valais ou de Zurich il en va tout autrement. Jabbar, 16 ans, originaire d’Afghanistan, vit au foyer protégé pour mineurs non accompagnés de Malley (VD) où il est entouré d’une équipe éducative. Avec les 45 autres pensionnaires il peut se concentrer sur l’école et le sport, en attendant une réponse de Berne à sa demande d’asile.

    La Confédération de son côté assure que les tous cantons respectent la Convention des droits de l’enfant. Or l’enquête de Temps Présent démontre que la Suisse, berceau du droit humanitaire, ferme les yeux sur des situations qu’elle dénoncerait ailleurs.

    http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/6434741-15-ans-sans-famille-cherche-refuge-en-suisse.html#6434743
    #mineurs #MNA #enfants #enfance #mineurs_non_accompagnés #vidéo

    Un reportage sorti il y a 2 ans qui a fait beaucoup de bruit en Suisse, surtout pour la situation des MNA dans le canton d’#Argovie... je mets ici pour archivage...

  • La #Suisse en pole position dans la course au #Conseil_de_l’Arctique

    Les ministres des affaires étrangères des pays riverains de l’Arctique se réunissent aujourd’hui, 11 mai, en Alaska. Ils pourraient confirmer l’adhésion de la Suisse en tant que membre observateur du Conseil de l’Arctique. Selon le français Mikaa Mered, spécialiste de la région, parmi tous les pays candidats, Berne serait même le mieux placé.

    https://www.lacite.info/politiquetxt/suisse-pole-position-course-conseil-arctique
    #arctique

  • « Mon voisin vote Front national », par Willy Pelletier (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/PELLETIER/56999


    Je connais le coin, c’est là qu’est né mon père, son père, le père du père de son père, etc.
    Après, des coins comme ça, il y en a plein. Comme dans mon bled, en Gascogne, mais aussi quand nous sommes allés, il y a 15 jours dans une ville coincée entre les Pays de la Loire et la Normandie : vitrines en berne, infrastructures en lente dégradation, des restos qui font cantoches et où même les petits patrons vont se rencontrer.
    Quand ils parlent de redémarrage économique, à la TV, tu as l’impression qu’ils ont demandé à l’INSEE de ne plus compter les périphéries, seulement les centres métropoles et leur banlieue à bureaux… enfin, là où ils sont loués…

    Quant aux antagonismes exacerbés par le cirque présidentiel, ça m’a frappée. Et puis, en réparant mon blog, je me suis tapée les vieux articles et j’ai vu que c’était la même chose à chaque élection, à croire qu’elles ne servent qu’à ça, à bien nous éparpiller…
    Merci à @aude_v pour son signalement https://seenthis.net/messages/594804#message595046

    Une fin d’après-midi dans sa serre, l’air s’était alourdi sur la fertilité grasse du sol — mais nous avions enquillé les verres —, Éric me dit : « Tu répètes pas à Anissa, vu que t’es parisien, elle veut pas qu’on te dise, j’ai voté Marine, moi, deux fois… Quand je l’entends, elle me fout les poils cette femme… Je sais pas, c’est comme elle parle des Français, t’es fier… Le parti à la Marine, dans le coin, je connais des gens qu’il a bien aidés… J’étais près de payer ma cotise et tout, mais j’ai arrêté, même de voter… On a été fâchés un an pour ça avec Thierry et Marie-Paule… Elle, c’est une rouge, elle bosse au collège, à la cantine… Moi j’étais pas fâché, c’est une connerie… Ils voulaient plus nous voir. Toi, tu te fâcherais pour ça ? Tu trouves que c’est grave, toi ? »

    Je n’ai pas répondu, j’étais ivre, et dans la senteur âcre, profonde, des verdures de la serre, j’étouffais. Je n’ai pas trouvé ça grave non plus. Peut-être parce que mon existence s’était resserrée autour de ce hameau isolé ? Peut-être parce que, depuis trois ans, des militants, je n’en vois plus autant ? De « 100 % militant », je suis devenu « militant en retrait », moins pris par les groupes auxquels j’ai donné tant. Peut-être parce qu’avec la reconnaissance dans le milieu restreint où ma vie militante est « validée », je n’ai plus à prouver que je suis un militant modèle ? Peut-être parce qu’Éric est une de ces personnes qu’on quitte en étant de meilleure humeur ?

    À chaque aller-retour à Leclerc ou Carrefour, je croise des gens sans le sou, abandonnés. Alentour, des routes au goudron troué, des départementales parfois fermées… Dans les bourgs traversés, il n’y a plus ni bureau de poste, ni médecins, ni infirmières, ni pharmacie, quasiment plus de bistrots, pas d’accès Internet, mais des magasins clos et parfois, aux fenêtres, des drapeaux bleu, blanc, rouge. Des classes de primaire et des églises ferment. Les associations de sport mettent la clé sous la porte. Les sociétés de chasse et les majorettes se renouvellent mal. Le volume des impayés EDF (5) explose. Les jeunes s’enfuient dès qu’ils peuvent. Les dénonciations de voisins au centre des impôts augmentent, les violences intrafamiliales et les « dragues » des filles à la limite de l’agression aussi. Pas d’emplois. Dans chaque village, des maisons anciennes et détériorées, en vente. À Noyon, Chauny, Compiègne, Soissons, hiver après hiver, des trains sont supprimés. Dans la campagne, les cars circulent de moins en moins.
    Les lieux de rencontre se disloquent

    Et puis, à l’entrée des bourgs, des panneaux jaune vif, un œil (iris bleu ciel) au centre, avec l’avertissement « Voisins vigilants » (les cambriolages sont pourtant exceptionnels). Ici, tout se dégrade continuellement depuis vingt ans. Ce ne sont pas seulement les lieux de rencontre qui se disloquent (faute de gens pour s’en occuper) ; les moyens d’y accéder disparaissent eux aussi : les routes, l’argent, les réseaux d’accès. Les communes entre Chauny, Soissons, Noyon, Vic (sauf rares ghettos de riches) sont quasi ruinées. Les anciens sont trop pauvres pour secourir leurs enfants, et les enfants sont trop pauvres pour secourir leurs parents. C’est dans ce contexte que le FN réalise des scores élevés (6).

    • Dés qu’il s’agit d’électeurs du FN c’est de suite la descente dans une certaine France profonde et cerise sur le gâteau Anissa qui vient du Maroc. Tous les poncifs électoraux sont défoncés. Que serait l’analyse trumpiste sans un ou deux rednecks ?
      Je trouve ca toujours un peu débectant.
      Et mon voisin cadre qui a fait des études, qui vit bien ça vie je peux lui en balancer une ?
      Je ne dis pas que l’article est sans qualités, mais c’est tout à fait l’exemple de pourquoi je ne lis plus le diplo.

    • Lui parle de ce qu’il connait… dans d’autres classes sociales, on sait tenir sa langue et se serre les coudes, mais oui, j’en connais à tous étages et pour des tas de motifs différents.
      Le racisme bourgeois passe d’autant mieux qu’il se fait feutré et pontifiant, qu’il est souvent à mille lieux de Dupont Lajoie auquel on pense toujours !

    • Je ne sais plus si c’est un texte de Baldwin ou de Zinn qui centre l’image raciste du petit blanc et qui déroule tout autour la litanie des lois ségrégatives et violentes votées par
      le gouvernement américain et les élites politiques et économiques de chaque état.
      Lu sur twitt : Ce n’est pas que les francais ne soient pas racistes, homophobes et sexistes mais c’est qu’ils ne l’assument pas dans le vote.
      Tout le monde crie au fascisme mais le racisme passe à la trappe, ce n’est plus une donnée repoussoir.
      Ce n’est pas débectant quant à l’auteur mais ca l’est quant au diplo.

    • Oui et non, on a vu avec les chiffres, les analyses démographiques, par exemple dans l’émission avec Emmanuel Todd, que oui, il y a bien des cadres, des riches, qui votent FN, mais pas tant que ça. Par rapport à d’autres partis, c’est très faible, et par rapport à leur électorat ouvriers+employés c’est faible aussi. Donc, bah si, ya bien raison de parler de ce gros morceau de leur électorat.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 29 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13560-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, enfin le week end, de notre côté cela va être chahuté, car il faut que je rapatrie le PC à Chalouette, etc., du reste elle récupère bien, mais je la dispense toujours de corrections pour l’instant, malgré son insistance. ; )

    Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée.

    f.

    Actualités françaises :

    29.04.2014

    Présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan annonce son soutien à Marine Le Pen (Atlantico.fr)

    Nicolas Dupont-Aignan, futur Premier ministre de Marine Le Pen ? (Agoravox.fr)

    Jean-Luc Mélenchon ne donne ni consigne, ni sa voix à Marine Le Pen (France 24.com)

    Whirlpool : les syndicats et la direction se sont rencontrés, deux repreneurs jugés "sérieux" (France Tv Info.fr)

    La croissance française en berne au premier trimestre (Le Point.fr)

    Logement neuf : hausse (...)

    #En_vedette

  • Héberger un réfugié | L’OSAR cherche à nouveau des familles d’accueil
    https://asile.ch/2017/04/26/heberger-refugie-losar-cherche-a-nouveau-familles-daccueil

    « Qui se sent bienvenu, soutenu et bénéficie de l’estime d’autrui pourra (…) commencer plus rapidement une nouvelle existence », estime l’OSAR qui tente de donner un nouveau souffle à son projet « Familles d’accueil ». Lancé en 2014 dans les cantons d’Argovie, Berne, Genève et Vaud, ce projet pilote propose à des particuliers de loger des réfugiés chez […]

  • UE : début des contrôles systématiques des Européens aux frontières extérieures

    Les Européens vont faire l’objet de contrôles systématiques aux frontières extérieures de l’UE à partir de vendredi, en application d’une nouvelle législation européenne qui cible les « combattants étrangers » se rendant ou revenant d’Irak et de Syrie.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/ue-debut-des-controles-systematiques-des-europeens-aux-fronti
    #contrôles_systématiques_aux_frontières #frontières #Schengen (fin de -) #it_has_begun #asile #UE #EU #Europe #migrations #frontières_extérieures #fermeture_des_frontières #surveillance #ordre_public #sécurité #terrorisme
    cc @i_s_

    • Renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen

      Berne, 05.04.2017 - À l’avenir, les banques de données de recherche européennes et nationales seront consultées systématiquement en cas de contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Lors de sa séance du 5 avril 2017, le Conseil fédéral a approuvé cette modification du règlement pertinent de l’Union européenne (UE). Le nouvel acte législatif entrera en vigueur le 7 avril 2017.

      https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-66251.html

    • Les autorités françaises prolongent illégalement les contrôles aux frontières intérieures Schengen, les associations saisissent le Conseil d’Etat [Action collective - Communiqué]

      Le 26 octobre 2017, l’Anafé, La Cimade et le Gisti ont demandé au juge des référés du Conseil d’Etat de suspendre en urgence la décision des autorités françaises de prolonger les contrôles aux frontières intérieures jusqu’au 30 avril 2018.

      Le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, mis en œuvre par la France depuis le 13 novembre 2015, puis prolongé plusieurs fois en raison de l’état d’urgence, devait prendre fin le 31 octobre. Pourtant, les autorités françaises ont fait savoir à l’Union européenne (UE), par le biais d’une note envoyée le 3 octobre dernier, qu’elles comptaient prolonger – une fois de plus – ces contrôles systématiques aux frontières en invoquant pour seul motif le « risque d’attentat terroriste qui demeure élevé sur le territoire français ».

      Alors que l’état d’urgence doit prendre fin ce mercredi 1er novembre, cette décision, en contradiction avec les règles de l’espace Schengen qui limitent à deux ans la possibilité de mener des contrôles systématiques à leurs frontières intérieures, porte de graves atteintes aux droits des personnes et à la liberté de circulation.

      Depuis 2015, des dizaines de milliers de personnes ont fait l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire français (63 732 en 2016). Une partie importante d’entre elles sont des personnes en quête de protection, comme l’attestent les observateurs et associations présents à la frontière franco-italienne.

      Alors que le motif invoqué pour la mise en place de cet arsenal de contrôles aux frontières est la lutte anti-terroriste, il est très clair que l’objectif premier est de limiter drastiquement la liberté de circulation des personnes migrantes au sein de l’UE et tout particulièrement de celles venant d’Italie, de Grèce et d’Espagne. Ceci est flagrant dans le Briançonnais, dans la vallée de la Roya ou encore à Menton où des centaines de militaires, policiers, gendarmes sont déployées aux cols et dans les gares et refoulent quotidiennement des personnes migrantes vers l’Italie, sans respect des procédures légales.

      C’est également manifeste dans les aéroports, où l’entrée en France est refusée à des touristes ou des personnes en situation régulière, en provenance d’un autre Etat de l’espace Schengen. Ces individus sont alors enfermés en zone d’attente pour être renvoyés.

      Par ailleurs, des contrôles discriminatoires, fondés sur l’apparence et le faciès, sont exercés systématiquement, sur tout le territoire, à l’égard des personnes perçues par les forces de l’ordre comme migrantes.

      Nos organisations demandent donc urgemment aux autorités françaises de mettre fin aux contrôles systématiques aux frontières intérieures systématiques afin de revenir à un espace Schengen où la liberté de circulation redevient la norme et non l’exception.

      Le recours a été préparé par deux étudiantes du M2 droits de l’homme de l’Université Paris Nanterre en lien avec les associations requérantes.

      http://www.anafe.org/spip.php?article440

    • Prolongation of the temporary reintroduction of border controls at the French internal borders in accordance with Article 25 of Regulation (EU) 2016/399 on a Union Code on the rules governing the movement of persons across borders (Schengen Borders Code)
      http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-12811-2018-INIT/x/pdf

      Commentaire de Marine DE HAAS reçu via la mailing-list Migreurop (09.10.2018)

      La France vient de prolonger – pour la 12ème fois – les contrôles systématiques à ses frontières intérieures, jusqu’à avril 2019.

      Comment le temporaire devient permanent.

      La notification est disponible en anglais et en français sur le site du Conseil européen : http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-12811-2018-INIT/x/pdf

      La justification apportée triple :
      – La menace terroriste est toujours forte et imminente (deux attaques en 2018 et 5 attentats déjoués selon les services de renseignement)
      – Le processus de renforcement des frontières extérieures n’est pas complètement finalisé
      – Le G7 aura lieu en France en avril prochain
      Les chiffres des arrestations aux frontières sont censés prouver l’intérêt de cette mesure, alors qu’aucun chiffre sur les poursuites engagées effectivement n’est donné.
      Les lieux de contrôles ne sont pas mentionnés à nouveau, ils restent donc les mêmes (décision de décembre 2015 ici).

  • Bruxelles : 14 illégaux blessés, le parquet ouvre une information judiciaire RTBF avec Belga - 4 Avril 2017

    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_accident-sur-le-ring-interieur-de-bruxelles-13-passagers-de-la-camionnet

    Douze adultes et deux mineurs d’âge en séjour illégal se trouvant à bord d’une camionnette qui a percuté la berne centrale du viaduc de Vilvorde sur le ring intérieur de Bruxelles, mardi matin, ont été blessés. Les jours des deux mineurs et de trois adultes sont en danger. Le conducteur du véhicule immatriculé en Allemagne a été privé de liberté et sera auditionné dans la journée, indique le parquet de Bruxelles qui a ouvert une information judiciaire du chef de trafic d’êtres humains et entrave méchante à la circulation.

    Course poursuite

    La police de la route avait repéré vers 03h00 une camionnette qui circulait à contre-sens sur l’autoroute à hauteur de Nivelles. Une fois que le conducteur a vu la police, il a fait demi-tour en direction du ring de Bruxelles, avant d’être pris en chasse par plusieurs voitures des forces de l’ordre.

    Le conducteur a tenté de percuter les voitures de police à hauteur de Neder-over-Heembeek, où il a ensuite perdu le contrôle de son véhicule et heurté la berme centrale du viaduc de Vilvorde.

    L’Office des étrangers avisé

    A l’arrière du véhicule se trouvaient quatorze personnes, dont deux mineurs d’âge, en situation illégale sur le territoire. Toutes ont été blessées lors de l’accident et ont été emmenées à l’hôpital pour y être soignées. L’identification de ces personnes est en cours et l’Office des Etrangers a été avisé.

    L’accident a engendré de gros embarras de circulation sur le ring intérieur de Bruxelles. Dans un premier temps, deux des trois bandes de circulation étaient obstruées. Le temps d’attente était estimé à une heure.

    Vers 08h00, le Centre flamand du trafic routier a indiqué sur son compte Twitter qu’elles avaient été dégagées.

    #Migrants #Bruxelles #police #Belgique

  • Une enfance crucifiée

    Jusqu’en 1981 plus de 100’000 enfants en Suisse ont été placés de force dans des familles ou dans des institutions. Parce que leurs parents étaient trop pauvres ou jugés peu vertueux. Véritable enfer, l’institut Marini, dans le canton de Fribourg a hébergé des milliers d’enfants. Beaucoup y ont été battus, violés, certains même sont peut-être décédés suite à des mauvais traitements. Temps Présent a enquêté sur cette réalité souvent insoutenable. Car si pendant des années, la souffrance de ces malheureux est restée cachée, aujourd’hui l’Eglise a choisi de faire face à son passé aussi sombre soit-il et d’ouvrir ses dossiers.

    Ils s’appellent Michel, Daniel, Bernard, Jean-Louis ou encore Jacques… Ils ont tous bientôt 80 ans et pourtant ils sont encore marqués par leur passage à l’institut Marini. Les coups au quotidien, les humiliations, la peur de s’endormir dans le dortoir car le surveillant venait les chercher pour les violer…. Tout est encore présent dans leur mémoire. Pendant des années, ils ont vécu avec cette souffrance enfouie car personne ne voulait les écouter. Mais aujourd’hui grâce à la persévérance et au combat de l’un d’eux, l’évêque, Monseigneur Morerod a accepté de regarder le passé en face. Il a mandaté deux historiens pour dépouiller les archives de l’institut Marini et recueillir la parole des témoins encore vivants. Leurs conclusions sont accablantes. Les enfants, qui pour la plupart étaient des enfants placés, étaient à la merci des prêtres. Certains même étaient devenus des objets sexuels qu’ils se passaient entre eux.

    Le travail des historiens permet aussi de mesurer toute la stratégie d’occultation de l’Eglise, une institution intouchable dans le canton de Fribourg de l’époque. Il s’écoule toujours 10 ans entre les premières dénonciations et les sanctions... quand il y en a ! Car force est de constater que les prêtres pouvaient agir en toute #impunité. La punition la plus sévère consistait juste à les déplacer.

    Temps Présent a eu accès au dossier des enfants de Marini et expose l’ampleur de ce scandale.


    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8388461-une-enfance-crucifiee.html#8388463
    #enfants_placés #prêtres #Fribourg #Institut_Marini #viols #abus_sexuels #maltraitance #histoire #enfants #enfance #Suisse #Eglise #violence
    cc @daphne @marty

    • Malgré une « réparation », tout n’est pas réglé

      Enfant, #Rita_Soltermann fut placée dans une ferme de la vallée d’Emmental. Dès cet instant, elle devint un être humain de seconde zone. Les mesures prises au niveau national pour réparer la souffrance subie, lui semblent justifiées ce qui ne veut pas dire que les cicatrices qui subsistent de cette époque disparaissent pour autant.

      Il y a des fleurs, des fleurs, des fleurs partout dans la salle de séjour de Rita Soltermann, la presque octogénaire de Niederönz (BE)... et 350 petits cochons en porcelaine qui font sourire le visiteur mais rappellent à Rita Soltermann sa jeunesse qui était tout autre que rose. À l’âge de six ans, Rita Soltermann fut placée dans une famille de fermiers de montagne sans enfants. Rita était alors le quatorzième enfant placé de suite dans cette famille – une main-d’œuvre gratuite qui peinait sur les pentes abruptes de cette ferme isolée de montagne.

      Il fallait se lever à 6h, nourrir d’abord les poules et ensuite les cochons. Ses vêtements restaient imprégnés des odeurs de l’étable quand elle se hâtait à rejoindre l’école sans possibilité de pouvoir auparavant faire sa toilette. Rita Soltermann l’admet sans ambages : « Je puais. » Une fois l’école finie, il fallait se changer et retourner travailler. Faire ses devoirs un jour de semaine était impensable, donc rien d’étonnant que ses résultats scolaires laissaient à désirer et ne lui permettaient pas de suivre un quelconque apprentissage. Dès le départ, ses cartes étaient faussées : « Si tu débutes comme ça, tu restes toute ta vie bouche-trou. On reste un être de seconde zone. »
      À dos de cochon

      Nourrir les cochons était un moment privilégié dans la vie de l’enfant. Elle aimait bien les cochons, devenus ses compagnons de peine qui lui procurent des rares moments de bonheur : « Parfois, je montais à dos d’une truie et quittais la porcherie. » À l’école, on l’appelait la « Söirittere » – Rita, la dompteuse de cochons.

      Rita Soltermann est l’une des milliers de victimes des mesures de coercition prises par l’État. Son destin est typique de celui des enfants auxquels l’administration a volé la jeunesse – et ceci à des fins d’assistance. Les enfants issus de familles défavorisées étaient placés, d’autres étaient détenus dans des centres ou proposés à l’adoption. Les enfants des communautés yéniches ont été enlevés à leurs familles sous le prétexte de leur assurer un avenir convenable. D’autres ont été castrés ou stérilisés sur demande de l’État. Depuis des années, les débats sont vifs en Suisse au sujet de la réparation et réhabilitation des personnes lésées durant ce sombre chapitre de l’histoire suisse qui a pris fin en 1981.

      Le Conseil fédéral et le Parlement ont fait un grand pas en avant en s’attelant à un travail de mémoire en concertation étroite avec les victimes qui bénéficieront d’un montant de solidarité de CHF 25 000. Ils sont plus de 9000 victimes, pour la plupart âgées, qui ont déposé une demande (voir également la « Revue » 4/2018). Rita Soltermann est l’une d’elles.

      Est-ce que ce geste changera le regard que l’on jette sur son propre destin ? Ce n’est pas si simple, pense Rita Soltermann. Il est certes très important que l’injustice subie soit reconnue comme telle mais en fin de compte, il ne pourra pas y avoir de véritable réparation. « Le fait, étant enfant, de ne pas avoir ressenti d’amour, de ne jamais avoir été serré dans les bras de ses parents, est une expérience irréversible. » Elle ne pourra pas non plus effacer le souvenir du désespoir qui l’a submergée quand, jeune maman, elle a dû lutter pour que son propre enfant ne lui soit pas enlevé. Le geste de solidarité de la part de la Confédération est important : « Mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan. »

      Les associations des victimes s’insurgent également contre cette solution en disant qu’une réparation ne suffira pas à effacer les traces. Robert Blaser, membre de l’organisation « Fremdplatziert » (placé chez autrui) constate que l’État a certes fait beaucoup mais a également sous-estimé des réactions comme par exemple le réflexe de défense contre tout ce qui est représentatif de l’administration : « Nombreux sont ceux qui considèrent que l’autorité – l’État, le canton, la commune et l’Église – a joué le rôle d’auteur des mesures. Et nombreux sont ceux qui ne comprennent pas que cet auteur veuille leur donner de l’argent. » La contribution de solidarité est, selon Blaser, plutôt « une reconnaissance de l’injustice commise » sans que les conditions de vie se soient pour autant améliorées. Pour les victimes vivant aujourd’hui dans une situation précaire, le montant serait même désastreux, insiste Blaser : « À savoir cinq salaires mensuels en contrepartie d’une vie salopée. » Selon lui, ce geste n’a rien d’une réparation. Luzius Mader, en charge du dossier, mandaté par le gouvernement, ne lui donne pas tout à fait tort. Il parle de geste de solidarité et non de réparation (voir interview en page 19).
      Appel aux fermiers

      Werner Zwahlen, membre de l’association « Netzwerk verdingt » (réseau placé) est d’avis que les prestations de solidarité ne peuvent en aucun cas changer l’histoire d’une vie. Son réseau avait espéré qu’un versement régulier tel une rente serait retenue à la place d’un versement unique. Une petite aide financière mensuelle aurait constitué une sorte de « coupure avec le passé ». Zwahlen et ses coéquipiers considèrent en outre que ce n’est pas à la Confédération seule de s’occuper du travail de mémoire historique. Les communes, cantons et organisations rurales sont réticents à s’y engager à fond. Kurt Gäggeler du « Netzwerk verdingt » regrette que les fermiers n’envisagent pas de « réhabiliter leurs fermes, à savoir de les laver de la malédiction du passé ». À ce jour, il n’existe pas encore d’initiative à ce sujet. Hans Jörg Rüeggsegger, président de la puissante Union suisse des paysans (USP) à Berne, a récemment commenté la suggestion de Gäggeler en disant qu’il ne connaissait aucune ferme qui se sentirait stigmatisée pour les événements passés.

      Que la réparation versée par l’État ne suffise pas à elle seule, est également l’avis de Daniel Huber de la « Radgenossenschaft der Landstrasse » (Association des gens du voyage) qui s’engage en faveur des Sinté et des Yéniches. Donner de l’argent comme geste de solidarité est « bien et justifié ». Toujours est-il que dans la vie de tous les jours, les gens du voyage tels les Yéniches et les Sinté ne sont pas bien accueillis. Selon Huber : « L’espace vital des gens du voyage rétrécit, les fermiers sont tenus de ne pas leur accorder d’aires de stationnement. » Le contraste entre la position bienveillante de la Confédération et la réalité serait simplement trop frappant.
      Une grand-mère entourée d’une multitude de fleurs

      De retour à Niederönz, Rita Soltermann revient sur d’autres facettes d’une vie sans jeunesse. Elle a fait la connaissance de sa sœur cadette seulement à l’âge de 68 ans. Une preuve de plus qu’en tant qu’enfant placé, on appartient à « une famille sans histoire commune ». Et elle ajoute que le risque de perpétrer la violence et la maltraitance est grand : « Je ne me suis rendu compte que j’étais une mère très sévère, jusqu’à donner des claques. » Elle en est aujourd’hui désolée mais cette violence doit être en elle ce qui ne l’empêche pas de ressentir un grand bonheur : dans sa vie de couple, elle se sent aujourd’hui protégée, entourée par une famille aimante.

      Selon toute vraisemblance, il y a des choses qui s’arrangent. La « dompteuse de cochons » d’antan se consacre aujourd’hui à ses fleurs et est devenue « ds Margritli-Grosi », la « grand-mère aux marguerites » : c’est ainsi que ses petits-enfants l’appellent quand elle leur sourit parmi ses fleurs.


      https://www.revue.ch/fr/editions/2018/05/detail/news/detail/News/malgre-une-reparation-tout-nest-pas-regle

    • « Le montant est une preuve de solidarité »

      Luzius Mader* était chargé de la part du gouvernement fédéral du dossier « Mesures de coercition à des fins d’assistance et de placement extrafamilial ». Voici son constat à demi-parcours, somme toute positif.

      « Revue Suisse » : Jusqu’en 1980, l’État a infligé des souffrances à de nombreux enfants. Êtes-vous satisfait de ce qui a été réalisé en matière de réparation ?

      Luzius Mader : Oui, je suis globalement satisfait, d’autant plus que par rapport aux approches précédentes, nous avons su lancer le processus politique d’un travail de mémoire indispensable. Ce processus politique est achevé tandis que le travail sur les aspects scientifiques et humains se poursuit.

      Vous étiez confronté au problème de devoir trouver des solutions politiquement applicables. Est-ce que ce volet politique pourra répondre aux attentes des victimes ?

      Dans la mesure où nous voulions obtenir des résultats concrets, nous devions, dans un premier temps, tenir compte du cadre politique. Un échec de plus aurait été fatal.

      Vous vous êtes réunis autour d’une table avec les victimes. C’était une expérience douloureuse ?

      Dans un premier temps, nous devions créer une confiance réciproque. Il fallait dépasser le stade de confrontation « auteurs-victimes ». C’était à moi de leur faire comprendre que les personnes réunies autour de la table n’étaient ni l’un ni l’autre, qu’elles étaient seulement désireuses de contribuer au travail de mémoire.

      Pour beaucoup parmi elles, la perspective restait donc inchangée : En tant que victimes, elles devaient soumettre leur demande à l’instance incriminée, à savoir l’État.

      Il n’y avait pas d’autre solution. C’était à l’État de nommer une institution prête à prendre en charge la lourde tâche. C’est tout à fait justifié : l’État doit assumer le rôle qu’il a joué, qu’il y a eu injustice et que de ce fait, il endossera sa responsabilité. Cette prise de position est au cœur même du problème.

      Au maximum 20 000 personnes auraient pu faire valoir le statut de victimes, 9000 demandes ont été déposées.

      Un chiffre qui correspond tout à fait à nos attentes, d’autant plus qu’il démontre que les obstacles psychologiques pour déposer une requête ont pu être surmontés par les victimes.

      Les victimes reconnues comme telles bénéficient de CHF 25 000. Est-ce qu’un tel montant est suffisant pour remédier à une vie semée d’injustices ?

      Je ne pense pas, j’évite toujours de parler d’indemnisation ou de réparation. Le montant est seulement une preuve de solidarité. Un geste nécessaire car une attestation du statut de victime couchée sur papier ne pourra suffire. Vu les courriers de remerciements, nombreuses sont les victimes qui l’ont compris ainsi.

      Le montant ne suffira pas à faire changer la situation financière d’une personne qui, suite aux souffrances subies, bénéficie aujourd’hui d’aides sociales.

      Tout à fait. Ce ne sont pas CHF 25 000 qui changeront fondamentalement une vie, d’autant plus que nombreux sont les ayants droit qui ont atteint un âge avancé. Mais le montant est exonéré d’impôt et n’engendre pas de réduction des prestations complémentaires. Dans ce contexte, ce n’est pas à l’État de donner d’une main pour mieux reprendre de l’autre.

      Les mesures mises à ce jour en œuvre ont été prises au niveau national. Mais ce sont les communes et cantons qui ont pris à l’époque les décisions qui ont fait souffrir tant de personnes. Ils s’en lavent les mains ?

      Non, les communes et cantons ont fait un travail remarquable lorsqu’il s’agissait de faire des recherches dans leurs archives et de créer des guichets d’accueil. Les communes comme Berne et Köniz ont entre autres versé des montants conséquents à une aide d’urgence. À l’heure actuelle, huit cantons ont financièrement contribué au budget de solidarité. Le fait qu’ils contribuent est plus important que le montant versé.

      Fin mai, vous avez pris votre retraite en abandonnant votre poste de directeur suppléant de l’Office fédéral de la justice. Pour vous, le thème est donc clos ?

      Je continuerai à m’occuper du sujet et diriger la commission consultative qui étudie les contributions de solidarité et à représenter les intérêts de la Confédération quant au travail de mémoire scientifique.

      * Luzius Mader était directeur suppléant de l’Office fédéral de la justice et dirigeait la table ronde en faveur des victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance et de placement extrafamilial.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2018/05/detail/news/detail/News/le-montant-est-une-preuve-de-solidarite

  • Les polices romandes sceptiques face aux lunettes contre les pointeurs laser Rts.ch - Berne - Ludovic Rocchi/ jzim - 20 Mars 2017 _
    https://www.rts.ch/info/regions/berne/8476295-les-polices-romandes-sceptiques-face-aux-lunettes-contre-les-pointeurs-l

    Certains manifestants n’hésitent pas à utiliser des pointeurs laser sur les forces de l’ordre

    Dangereux pour les yeux, les pointeurs laser sont de plus en plus souvent utilisés lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. Ces dernières s’équipent de lunettes de protection, mais des doutes émergent sur leur efficacité.

    Ces lunettes portent le doux nom de « Terminator », elles sont importées d’Allemagne et sont vendues environ 130 francs la paire par une entreprise bernoise.

    Mais la société - qui se vante d’équiper déjà de nombreux corps de police - refuse de s’exprimer sur la fiabilité de son produit. Il est en fait très complexe de couvrir l’ensemble du spectre des pointeurs lasers.

    Lésions à Berne malgré ces lunettes
    Alors que la vue est aussi assombrie lors des interventions la nuit, plusieurs grenadiers bernois équipés de lunettes Terminator ont récemment subi des lésions oculaires, lors d’affrontements autour de la Reithalle.

    Des événement qu’il faut d’abord analyser avant de condamner le dispositif, indique le porte-parole de la police bernoise Christoph Gnägi. « Ces lunettes sont un moyen de protection comme un casque, et ne garantissent jamais un niveau de sécurité de 100%. C’est la raison pour laquelle il faut bien essayer d’élucider les circonstances exactes des événements », a-t-il déclaré à la RTS.

    L’enquête en cours intéresse tous les autres corps de police qui ont aussi acheté des lunettes Terminator, soit plus de 3000 paires essentiellement du côté alémanique.
    Attitude de prudence à privilégier

    Les Romands sont plus sceptiques, à l’image du commandant neuchâtelois Pascal Lüthi. Il n’en a commandé qu’une vingtaine de paires pour l’instant : « Il y a des questions encore ouvertes notamment en termes d’efficacité et de condition d’utilisation. Ce qui est important à ce stade, c’est de ne pas donner un faux sentiment de protection. Une attitude de prudence s’impose par rapport à cette problématique de ces pointeurs laser. »

    La police zurichoise se montre pour sa part plus positive. Elle a mené une étude de marché il y a deux ans et rappelle que « les tests étaient concluants ». Des propos à mettre en balance avec l’épreuve du feu que les Bernois ont déjà subie sur le terrain.

    #Laser #Police #Manifestation #violence #terminator

  • http://www.desordre.net/photographie/numerique/quotidien/index.htm

    Je repasse en une (un bien grand mot) ce texte (un bien grand mot) de présentation des séries d’images du Quotidien (un bien grand mot aussi), parce qu’il fixait rendez-vous aux visiteurs et lectrices du Désordre début 2017 pour un nouveau tryptique, celui regroupant une image de l’année 2014, une de l’année 2015 et une de l’année 2016. C’est chose faite ( http://www.desordre.net/photographie/numerique/quotidien/index005.htm ). Et voilà donc comment je présentais cette série, début 2014.

    Chaque début d’année, je me livre à cet exercice : je choisis une et une seule photographie pour chaque journée de l’année tout juste écoulée. Donc à la question, mais alors tu prends au moins une photographie tous les jours ?, absolument tous les jours ?, la réponse est, ben oui, on pourra dire que j’aurais passé une grande partie de ma vie avec un gros truc noir qui me bouche la vue. Et naturellement c’est l’occasion de faire de cette rubrique, Tous les jours, un point d’entrée sur d’autres recherches en développement dans le reste du site dans le cours de l’année en question (l’image est parfois clicable qui permet justement cette ouverture).

    J’ai entamé cette série consciemment en 2007, on peut donc accéder aux séries de 2008, 2009, 2010, 2011, 2012 et donc 2013 que je viens de terminer.

    Cela ne s’arrête pas là. Fin 2007, j’ai eu l’idée d’un triptyque, que j’ai appelé le Quotidien (quand j’y pense je ne suis pas très fort pour les titres, les meilleurs titres ce sont souvent mes amis et mes proches qui me les soufflent, B. par exemple a eu l’idée lumineuse de Dans les lignes de sa main pour Robert Frank, là franchement elle m’a tiré d’un terrible embarrras, donc quand vous trouvez que le titre est bon, dites-vous que c’est sûrement parce que je n’y suis pour rien, sinon s’il est mauvais c’est qu’il est bien de moi). Ce triptyque prend au hasard une des photos de la série Tous les jours de 2005 pour l’associer avec une autre image tirée au hasard parmi les images de 2006 et une troisième au hasard parmi les images de 2007.

    Fin 2010, j’ai eu le plaisir de proposer un nouveau triptyque avec les années 2008, 2009 et 2010. Et, vous me connaissez, je me léchais déjà les babines à l’idée que fin 2013 je pourrai produire à la fois un nouveau triptyque et à la fois une page qui reprendrait un carré de neuf photographies prises au hasard parmi les années, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013. Pour tout vous dire je piaffais d’une impatience un peu inquiète tout de même, parce que ce qui fonctionnait à l’état de triptyque, rien ne m’assurait que cela fonctionnerait aussi sous la forme de ce collage de neuf images.

    Et j’ai eu raison à la fois de piaffer et à la fois d’être inquiet, parce quand j’ai lancé la première sonde, le premier script, force est de constater que le résultat était plus souvent décevant que réjouissant. Certes, des fois le hasard faisait bien les choses, mais le plus souvent le hasard bâclait l’affaire, sans compter que la mise en page des neuf images, cela paraît idiot, mais était tout sauf une réussite (je fais statistiquement peu de photographies verticales, leur rareté pose justement un problème pour ce qui est de les accueillir souplement). Bref il a fallu resserrer les boulons ce qui fut fait de la façon suivante, une fois sur dix, une ou plusieurs images sont remplacées par des blancs, ce qui rend la mise en page moins monotone. La taille des images a été reprise de telle sorte que l’ensemble reste visible sur un écran qui ferait 1024 pixels de large. Les tailles des images ne sont pas les mêmes partout, il y a de petites variations sur lesquelles le hasard s’appuie pour construire des pages que l’on espère plus belles de cette façon, moins monotones. Et, last but not least, pour accéder au rafraîchissement de la page, il arrive de temps en temps que le lien actif soit placé sur une seulement des neuf images, pas toujours la même, ça c’est pour vous ralentir un peu, de telle sorte que vous ayez une vraie chance, pour chacune des 239 427 255 106 832 018 688 000 possibilités de pages (et pour les amateurs de réseaux asociaux, je vous enjoins d’attendre d’avoir vu TOUTES ces possibilités avant de vous empresser de signaler une telle page sur ce qui vous tient lieu de ligne de vie) de tisser une narration qui vous est personnelle pour lier entre elles les neuf images que le hasard s’ingénie à vous proposer de façon désordonnée. Au passage on note immodestement comment un certain Jean-Marie Queneau est littéralement enfoncé avec ses misérables cent mille milliards de petits bouts rimés.

    Sans compter qu’aussi nombreux que vous soyez à regarder cette page, et même plusieurs propositions de cette page, il est peu probable que deux visiteurs voient, ne serait-ce qu’une seule fois, la même combinaison. CQFD : cette page n’est pas partageable sur les réseaux asociaux, vous ne pourrez pas dire, tiens regarde-ça !, « ça » n’existe que par très faible intermittence. Et vous n’imaginez même pas à quel point cette pensée m’est agréable.

    Il ne me reste plus qu’à vous donner rendez-vous début 2017 pour un nouveau triptyque, début 2020 pour un autre triptyque encore, et fin 2020 pour un nouveau « carré » qui cette fois comportera seize images tirées au hasard. Je peux rêver d’être encore dans les parages fin 2029 pour un carré de 25, fin 2038 pour un carré de 36, fin 2053 pour un carré de 49 images, en aurais-je encore les forces alors ?, à l’âge de 89 ans tout de même, en revanche je déclare forfait pour 2068 pour un carré de 64 images, désolé, je m’y suis pris trop tard.

    Et puisqu’il est question d’un certain nombre de possibilités de lectures, vous êtes allé faire un tour sur les derniers mois de la Vie ? Parce que là autant vous le dire tout de suite avec 18.000 fichiers images (pour la seule année 2013) jetés sur la page avec autant de paramètres aléatoires, notamment l’emplacement de chaque image tirée au hasard et l’opacité déterminée de façon aléatoire également, le nombre de possibilités doit excéder, et de loin, le nombre de molécules présentes sur Terre. Et ce n’est que la première année. Dès le mois prochain j’entame une nouvelle page de la Vie, intitulé Toute la Vie, et qui amalgamera désormais toutes les photos de cette rubrique toutes années confondues. La page d’accueil du Désordre étant ce qu’elle est également, extrêmement résistante au calcul de probabilités, et qui envoie vers autant de pages qui sont faites de cette façon désormais curieuse et non fixe, autant vous dire que dorénavant plus personne ne voit la même chose sur le site du Désordre. On ne peut donc plus rien partager (signaler) dans le Désordre. Les réseaux asociaux sont enfoncés à leur tour, le nombre de leurs participants ne sera jamais suffisant pour produire des doublons du Désordre. On ne peut pas reproduire le Désordre. Le Désordre gagne.

    Bref en 2053 le Désordre régnera, je serai le maître incontesté d’Internet et du nombre de molécules présentes dans toute la galaxie.

    On se rassure comme on peut.

    J’imagine que c’est le moment où jamais, étant donné les considérations chiffrées du jour, de vous souhaiter une bonne année, comme dirait une connaissance, historien de son état, on est repartis comme en 14.

    Et sinon for something completely different , ce n’est pas tant que la rubrique Qui ça ? soit en berne mais disons que ses récentes chroniques sont pour le moment un peu trop personnelles pour être intégrées ici. Mais que @reka se rassure, je continue de prendre des produits, et de la bonne.

  • Table ronde : Cartographie du vécu et de l’imaginé - Association France Palestine Solidarité
    http://www.france-palestine.org/Table-ronde-Cartographie-du-vecu-et-de-l-imagine

    ARTISTE(S) ET COLLABORATEUR(S) : Marwan Rechmaoui, Youri Cayron et Romain Rivalan

    Rencontre avec l’artiste libanais Marwan Rechmaoui et les artistes français basés à Marseille Youri Cayron et Romain Rivalan, autour des « cartographies du vécu et de l’imaginaire ». Où il sera notamment question de la série UNRWA de Marwan Rechmaoui, inspirée d’un projet lancé par une ONG afin de créer une « Palestine virtuelle » reliant les communautés vivant dans cinq camps de réfugiés palestiniens au Liban.

    L’artiste Marwan Rechmaoui est né en 1964 à Beyrouth (Liban). Une ville dont, au fil de ses travaux, il révèle la géographie sociale et politique extrêmement complexe. Il utilise des matériaux industriels comme le béton, le caoutchouc, le goudron et le verre, pour créer des œuvres monumentales. Son travail a été présenté lors d’expositions au Liban et à l’étranger, notamment au Musée Granet d’Aix-en-Provence (2013), la Serpentine Gallery de Londres (2012), la Saatchi Gallery de Londres (2009), le Centre Paul Klee de Berne (2009), la Biennale de Sharjah (2005)…

    #cartographie #art #imaginaire #palestine

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 17 mars 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13376-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Chers ami(e)s, bonjour. Pas très présent sur le blog j’en suis désolé, mais d’un autre coté il n’y as pas beaucoup d’actualité, et ce n’est pas la Revue de presse de ce matin qui me démentiras, bref, on s’adapte...

    En attendant, je vous remercie de votre fidélité, et voici les nouvelles du jour. ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    17.03.2017

    Le pouvoir d’achat des Français reste en berne (L’Humanité.fr)

    François Fillon : l’enquête étendue à "l’affaire des costumes" (Atlantico.fr)

    VIDEO. "Envoyé spécial". Front national : les hommes de l’ombre (France Tv Info.fr)

    En France c’est 450€ d’amende si un maraîcher vend des fruits et légumes en dehors du catalogue officiel (Agoravox.fr)

    16.03.2017

    LuxLeaks : réduction en appel des peines des (...)

    #En_vedette

  • ODAE roman | Un Sri lankais passe deux ans en prison après son renvoi : la CourEDH condamne la Suisse
    http://asile.ch/2017/03/14/odae-roman-sri-lankais-passe-deux-ans-prison-apres-renvoi-couredh-condamne-sui

    Dans un arrêt du 26 janvier 2017 (Cas X c. Suisse, requête n°16744/14), la Cour européenne des droits de l’Homme (CourEDH) a condamné la Suisse pour avoir renvoyé en 2013 un requérant d’asile débouté au Sri Lanka, où il a été arrêté et maltraité à son arrivée. La Suisse a ainsi violé l’art. 3 CEDH […]

    • «Grundsätzlich zumutbar»

      Ein Tamile sucht in der Schweiz Asyl. Unter Zwang wird er nach Sri Lanka zurückgeschafft, wo er sich seither verstecken muss. Die Geschichte von einem, der zwischen die Fronten der schweizerischen Asylpraxis und des sri-lankischen Überwachungssystems geraten ist.


      https://www.woz.ch/1747/abgeschoben-nach-sri-lanka/grundsaetzlich-zumutbar
      #Sri-Lanka #aéroport #zone_de_transit

    • Communiqué de Droit de rester (Suisse), reçu par mail le 15.03.2018 :

      VOL SPÉCIAL VERS LE SRI LANKA QUI MET EN DANGER LES PERSONNES EXPULSÉES

      Mercredi 14 mars, la Suisse a renvoyé de force 21 Tamouls par #vol_spécial, accompagnés par la traditionnelle horde de policiers...comme des criminels. Leur crime ? Avoir demandé l’asile en Suisse, avoir cherché protection dans notre pays.

      Dans ce vol spécial se trouvaient 2 Tamouls qui résidaient dans le canton de Vaud depuis plusieurs années. Ce sont nos amis. Ils avaient fui le Sri Lanka pour sauver leur vie. Pour ne pas être arrêtés. Pour ne pas être torturés.

      Les autorités vaudoises ne les ont pas crus. Eux ils obéissent à Berne, la Berne sourde à toute mise en garde. Depuis octobre 2016, le Secrétariat d’Etat aux Migrations a changé sa pratique et considère « raisonnablement exigibles » les renvois des requérants d’asile sri lankais. La Suisse a signé un accord migratoire avec le gouvernement sri lankais pour faciliter la réadmission des déboutés de l’asile en provenance de ce pays. Mais la Suisse semble ignorer que la situation post-conflit dans ce pays n’est pas encore stabilisée et sûre pour tous les habitants du Sri Lanka.

      Pour la première fois depuis la fin de la guerre en 2009, l’État d’urgence a été instauré le 6 mars au Sri Lanka et les réseaux sociaux ont été bloqués suite à de graves violences intercommunautaires. Des foules bouddhistes ont mené des émeutes anti-musulmanes ayant fait au moins trois morts, plus d’une dizaine de blessés et détruits de nombreux bâtiments, commerces et mosquées. La chaîne Al Jazeera a également récemment diffusé un documentaire hallucinant sur les tortures et les mauvais traitements subis actuellement par des opposants tamouls au Sri Lanka.

      Qu’en est-il de nos amis maintenant ? Comment se sont passés ces renvois forcés et leur arrivée dans ce Sri Lanka troublé ? Nous craignons le pire et nous faisons tout ce qui est possible pour avoir de leurs nouvelles.

      Seront-ils eux aussi dédommagés par la Confédération suisse en raison de mauvais traitements subis suite à leur renvoi forcé par la Suisse ? En effet, deux Tamouls ont déjà été dédommagés par la Suisse après avoir été arrêtés et torturés après leur renvoi au Sri Lanka. La dernière décision en date vient d’ailleurs d’être rapportée ce dimanche 11 mars par la SonntagsZeitung et la Zentralschweiz Sonntag. Après un recours au Tribunal fédéral, un arrangement extrajudiciaire a été proposé à l’avocat du Tamoul torturé suite à son renvoi par le Département des finances. Combien de cas similaires la justice suisse devra-t-elle encore juger suite à ces nouveaux renvois forcés ?

      Nous accusons le SEM, mais aussi le Conseiller d’État Leuba et le SPOP de non-assistance à personne en danger. Expulser ces jeunes vers le Sri Lanka et ses dangers est aussi criminel que les agissements du gouvernement sri lankais.

      Nous exigeons l’arrêt immédiat de tout renvoi au Sri Lanka et l’octroi d’un permis stable à ses ressortissants qui luttent depuis longtemps pour plus de justice. Droit de rester pour tou.te.s appelle à manifester contre les renvois aux Sri Lanka mercredi prochain 21 mars à Lausanne. Un rassemblement aura lieu à 17h30 à la Place Chauderon. La manifestation traversera le centre ville avant de se terminer symboliquement devant le Tribunal fédéral.

      #réfugiés_tamouls #accords_de_réadmission #réfugiés_sri-lankais

  • Suisse Le laser a la cote chez les casseurs - 9 policiers Suisses bléssés Le Matin - 28 Février 2017 - Benjamin Pillard
    http://www.lematin.ch/suisse/Le-laser-a-la-cote-chez-les-casseurs/story/29776820

    En plus des « traditionnels » barricades, engins pyrotechniques, vitrines brisées et véhicules en feu, les images rendant compte des violents heurts survenus samedi soir en ville de Berne entre manifestants et forces de l’ordre montrent aussi de larges faisceaux de lumière verte. De puissants rayons lasers, pointés par les protestataires en direction des policiers.

    Dans les villes alémaniques, ces petits appareils font partie intégrante de la panoplie des casseurs, au même titre que les pierres, bouteilles et autres pétards, et ce depuis plusieurs années (à Zurich fin 2014, à la Foire de Bâle et dans la capitale fédérale au printemps 2013…). Si bien que les gendarmes, bernois notamment, partent systématiquement en mission équipés de lunettes spéciales antilasers pour ce type d’intervention. Contrairement aux agents des corps de police romands. Du moins pour l’instant ; les black blocs à l’œuvre dans les villes vaudoises ou genevoises n’ayant encore jamais fait usage de ces dangereux rayons susceptibles d’occasionner des lésions irréversibles à la rétine s’ils sont plus puissants que 1 milliwatt.
    . . . . . .

    #police #Manifestation #Laser #Suisse #Berne

    Drôles de pub sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/572538

  • La police s’équipe d’une nouvelle arme contre les manifestant-es
    https://larotative.info/la-police-s-equipe-d-une-nouvelle-2097.html

    Nantes, 25 février. Une partie des manifestant-es est obligée de se replier vers la préfecture, avant de repartir pour tenter de rejoindre l’avant du cortège. Mais l’avancée du groupe est interrompue par une charge de la BAC, casquée et masquée, qui se rue sans raison sur un manifestant et le plaque violemment au sol. Les personnes autour sont repoussées à coup de matraques et par l’envoi d’une volée de grenades assourdissantes. Forcément, elles reculent. Pour voir apparaître soudain un rayon vert qui les cible. C’est un pointeur laser, équipé sur un LBD. Le rayon balaye la foule, désignant successivement chaque personne marquée comme une victime potentielle. On était habitué-es à voir les policiers viser à hauteur de visage ; là, l’effet psychologique est décuplé.

    #violences_policières #répression #armes #terreur

  • #Suisse : bloquons Berne !
    http://lahorde.samizdat.net/2017/02/16/suisse-bloquons-berne

    Lu sur Renverse.co Le « Comité Citoyen Foyer Suisse » prévoit de manifester sur la place Fédérale pour la « démocratie directe » et la stricte application de l’Initiative de l’immigration de masse le 18 Mars 2017. A la tête du comité d’organisation se trouve Nils Fiechter (Jeunes UDC) qui s’est fait remarquer dernièrement par ses propos sur les [&hellip

    #International #antifas #Bern #blocages #extrême_droite #nazis