provinceorstate:berne

  • Entremonde au Salon du livre anarchiste de #Berne :
    http://buechermesse.ch/?lang=fr

    Le salon du livre offre un éventail des publications anti-autoritaires, de sensibilité anarchiste ou proche des anarchistes, émanant d’éditions ou de groupes venus de Suisse, d’Allemagne, de France, d’Italie, etc. Autour du salon se tiennent des exposés et des débats, des lectures, des concerts…

    #anarchisme #édition #livres

    • Sans-papiers en Suisse : étude 2015

      Berne. Quelque 76 000 sans-papiers vivent en Suisse. C’est le chiffre auquel aboutit une nouvelle étude du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). La plupart des sans-papiers sont venus en Suisse sans documents de voyage valables ou comme touristes. Environ neuf sans-papiers adultes sur dix exercent une activité lucrative. Le plus grand groupe est formé par des personnes en provenance d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.

      https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/aktuell/news/2016/2016-04-25.html

  • AMD parle aussi de ses finances pour le premier trimestre 2016
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/31373-amd-parle-aussi-de-ses-finances-pour-le-premier-trimestre-2

    Si Microsoft noie le poisson de ses finances en berne et Intel rigole en croulant sous l’oseille, chez AMD c’est moins la fête. L’heure est venue pour Lisa Su de parler du bilan trimestriel de l’entreprise et, comme c’était attendu, c’est surtout l’espoir qui fait tenir la firme, plus que les chiffres présentés... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • L’esclavage moderne existe en #Suisse

    Une étude mandatée par la police fédérale fait la lumière sur le trafic et l’#exploitation des #travailleurs_étrangers en Suisse. La chercheuse Johanna Probst en commente les résultats.

    La traite des femmes finissant dans des réseaux de prostitution a déjà été largement documentée en Suisse. Mais une autre forme de trafic humain demeure ignorée : celui des travailleurs – non sexuels – engagés par des intermédiaires peu scrupuleux pour des salaires et des conditions indignes. Aucune étude n’avait jamais été réalisée en Suisse pour mesurer l’ampleur du phénomène.

    Le Groupe d’experts européens sur la lutte contre la traite (GRETA) s’en est d’ailleurs inquiété. La police fédérale a mandaté en 2014 le Forum suisse de l’étude des migrations et de la population de l’université de Neuchâtel pour combler ce vide. L’une des trois chercheuses, Johanna Probst, a présenté les résultats aux autorités, après un an et demi d’une enquête focalisée sur quatre cantons (Genève, Zurich, Berne et le Tessin).

    http://www.lecourrier.ch/138332/l_esclavage_moderne_existe_en_suisse
    #travail #trafic_d'êtres_humains

  • Biopiraterie : l’édulcorant « naturel » de Pepsi et Coca a un goût amer pour les Guaranis
    http://multinationales.org/Biopiraterie-l-edulcorant-naturel-de-Pepsi-et-Coca-a-un-gout-amer-p

    La stévia, nouvel édulcorant miracle de l’industrie #Agroalimentaire ? Cette plante sud-américaine est utilisée notamment par #Coca-Cola et Pepsi dans leurs nouveaux sodas « naturels ». « Tellement bon, presque trop bon pour être vrai », dit leur slogan publicitaire. De fait, ces entreprises n’utilisent en réalité qu’un dérivé industriel de la stévia, et ignorent superbement les droits des indigènes Guarani, qui la cultivent depuis des siècles. Connaissez-vous la stévia ? Cette petite plante d’Amérique du sud (...)

    Actualités

    / La Déclaration de Berne (DB), #France_Libertés, Agroalimentaire, Coca-Cola, #PepsiCo, #Cargill, #Agriculture_et_alimentation, #Greenwashing, #marketing, biodiversité, #communautés_locales, #alimentation, matières (...)

    #La_Déclaration_de_Berne_DB_ #biodiversité #matières_premières
    "https://pepsinext.ca/fr"
    "http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Securite/Produits-alimentaires/Stevia-rebaudiana-produits-base-de-stevia"
    "https://www.ladb.ch/fileadmin/files/documents/Biodiversitaet/DB_Stevia_FR_2-16.pdf"
    https://www.ladb.ch
    "http://www.cirad.fr"
    http://www.france-libertes.org

    • Parmi les industries mises en cause : Cargill, un géant états-unien spécialisé dans la fourniture d’ingrédients alimentaires et dans le négoce de matières premières, DSM, un géant néerlandais de la chimie, Pepsi Co ou encore Coca-Cola. « Ces entreprises contrôlent le marché au moyen de #brevets et parviennent à vendre les glycosides de stéviol comme l’édulcorant naturel du futur ». Parallèlement, l’utilisation traditionnelle des feuilles de stévia comme édulcorant est, elle, interdite dans la plupart des pays industrialisés.

      #biopiraterie

  • Berne, 09.04.2016 | Manifestation « Safe passage »
    http://asile.ch/2016/04/05/30931

    Samedi 9 avril, à Berne, se tient de 14h à 18h, une manifestation pour le respect des droits des réfugiés. Rendez-vous est donné à 14h sur la Place fédérale. SafePassage : Ensemble pour une Union Européenne humaine ! Ensemble pour la défense des droits humains ! Ensemble pour la défense de la dignité humaine !

  • Merci de déranger ?

    Article Local Valide publié le lundi 4 avril 2016 à 21:28 | Place à défendre (PAD) ! |

    Mis a jour : le lundi 4 avril 2016 à 22:06

    Mot-clefs : Logement/squat Médias Répression Resistances contrôle social luttes étudiantes/lycéennes salariales
    Lieux : Rennes

    « Investir une ancienne caserne de gendarmerie ce jeudi 31 mars pour que la jeunesse puisse s’exprimer sur les libertés, quoi de plus logique ? » (OF, 31/03/2016)

    Ils sont là, tous les quatre, vêtus comme un jour de deuil national, sur cette émouvante photo publiée dans l’édition du 1er avril du quotidien Ouest-France : la maire de Rennes, Nathalie Appéré, qui essaie de retenir ses larmes en tripotant le petit porte-clés Vinci qu’elle garde toujours au fond de sa poche ; le bétonneur en chef Sébastien Sémeril, affichant un sourire affligé d’enterrement qui sent bon les cours de communication politique ; Didier Le Bougeant, un peu absent peut-être, a sorti son vieux keffieh poussiéreux, celui qu’il portait à la belle époque (tu te souviens Didier, comme on y allait en ce temps-là !), pour se persuader qu’il n’a pas complètement retourné sa veste ; et le petit hobbit à lunettes Hubert Chardonnet, recalé au dernier rang, et obligé de sauter sur place pour voir ce qui se passe (1).

    Ils sont là, ils prennent cette mine pincée et déconfite des moments graves et solennels. Point aveugle de la scène, vers lequel pourtant presque tous les regards convergent : cette béance creusée dans la rue Jean Jaurès par les manifestants, la veille, quand ils y ont pris quelques dizaines de pavés, et qu’ils ont oublié de les remettre - béance que les agents municipaux présents ont dû venir recouvrir rapidement de ciment, pour cacher cette horrible plaie ouverte dans la capitale de région. Au loin, caché par un panneau de chantier, le Parlement de Bretagne, auquel les forces de l’ordre ont énergiquement bloqué l’accès pendant toute la journée du 31 mars. Et Nathalie Appéré, après avoir contenu un moment son émotion devant ce petit morceau de sa ville mis à sac, qui se lâche enfin : « C’est révoltant ! » (OF 01/04/16)

    On s’étonnera quand même que la maire de Rennes ait choisi ce terme (« révoltant »), scandé un peu plus tôt dans tous les coins de la ville par les mêmes manifestants (mais à propos cette fois de l’infâme projet de loi El Khomri). Mais Nathalie Appéré-Pommier nous a habitué, depuis le début de son mandat, à être toujours à la remorque de l’Histoire, et à incarner seulement l’avant-garde zélée du monde d’avant (celui où un gouvernement socialiste n’hésitait pas à s’agenouiller servilement devant le MEDEF, et à lui lécher goulûment les bottes) (2).

    C’est pourquoi nos quatre corbeaux municipaux, serrés dans leurs habits noirs, pleurent sur la réputation salie de leur petite ville modèle pour cadres dynamiques upper class et vieilles bourgeoises réactionnaires (et tous les investisseurs parigos, qui devraient débouler bientôt en TGV), délestée de trente ou quarante de ses plus beaux pavés (3). Ils pleurent devant cette horde de malotrus, de saligauds, de méchants, de pas beaux, qui n’a montré aucun respect pour le petit central business district qu’ils s’évertuent à construire pilotis après pilotis autour de la place Sainte-Anne, pour appâter tous ceux qui ne trouvent rien à redire au même projet de loi El Khomri (ou qui le trouvent trop timide encore à leur goût). Déranger un peu, pourquoi pas ; mais ces fichus « protestataires » auraient au moins pu attendre d’être dans une caserne de gendarmerie abandonnée, le soir, entre une « disco soupe », un « concert d’artistes engagés » et un « débat géant » (4).

    Hormis qu’on ne rappellera jamais assez ici, contre les médias en général et Ouest-France en particulier, mais aussi contre la propagande préfectorale et municipale, que si des affrontements ont eu lieu rue Jean Jaurès (rue Jean Jaurès où, au passage, de nombreux manifestants ont été encore une fois les victimes de la répression policière, et où un syndicaliste de 60 ans a été lourdement violenté par les forces dites de l’ordre, comme le montre très clairement une vidéo diffusée par le quotidien 20 Minutes), c’est en réponse à une violence première, une violence intolérable, infiniment plus « révoltante » que ces trois morceaux de caillasse arrachés à la chaussée : à savoir la décision concertée du préfet de région et de la maire de Rennes de bloquer l’accès à l’hypercentre aux manifestants - quitte à employer la manière forte (et on sait qu’elle ne le fût pas à moitié).

    Motif invoqué ? Quinze polos et huit casquettes Lacoste dérobés dans une boutique à l’occasion de la manifestation du 24 mars ? La façade de la mairie barbouillée de peinture colorée ? D’autres incivilités encore (trois tags et deux affiches collées sur les murs de la ville), signalées d’un tweet à M. Chardonnet via sa légendaire application RenCitéZen (plus haut Hubert, plus haut, on ne voit pas ta barbe) ? Évidemment, il s’agit là de simples prétextes, mis au service d’un projet politique de plus grande envergure. Et ce n’est donc pas un hasard si, après la cumularde Nathalie Appéré, Ouest-France donne longuement la parole à l’omniprésent Dominique Fredj, aujourd’hui président de l’association des commerçants Rennais : « Nous sommes démoralisés, désabusés. [...] Le combat de rue s’est installé et tous les commerces du centre-ville ont été pris en otage. C’est une perte sèche de chiffres d’affaires, qui va une nouvelle fois s’élever en milliers d’euros (5). »

    Car voilà ce qu’il faut sauvegarder à tout prix à Rennes, voilà ce qui doit mobiliser toutes les forces politiques rassemblées (quitte à étouffer la voix du peuple, et à donner un mégaphone au leader de l’opposition) : les bénéfices des membres du Carré rennais (6) ! Comme si quelques milliers d’euros de plus ou de moins dans les caisses des boutiquiers du centre-ville pouvaient avoir un quelconque poids sur la balance de l’Histoire - et obliger le peuple à rester chez lui, et à ravaler sa colère (7) !

    Mais que le chiffre d’affaire des commerçants de l’hypercentre de Rennes, et plus encore ceux des boutiques bling-bling à la mode Lacoste, baisse un jour de manifestation, voilà au contraire tout ce qu’il faut pour nous réjouir ! Comme si l’espace public ne devait être que le lieu des intérêts commerciaux et économiques ; comme s’il n’était pas toujours aussi, et d’abord (antériorité historique et ontologique), le lieu de la politique ! Et on comprend bien, à l’inverse, en voyant leur mine en berne, quelles sont les basses préoccupations de nos quatre paltoquets municipaux, avec leur logo du Carré rennais tatoué sur le cul : privatiser toujours davantage ce même espace public, pour en faire un lieu privilégié d’accumulation du capital (vocation affichée de la Société publique locale Destination Rennes) - ce qui doit évidemment passer, on le voit exemplairement ici, par sa complète dépolitisation (8).

    Pas besoin d’« imaginer Rennes ensemble en 2030 », comme les mêmes le proposent encore aux Rennais pour les infantiliser davantage , ou de prendre part à cette infâme comédie qu’est la « Fabrique citoyenne » - ou alors autant aller faire la nouba avec les gendarmes-fantômes de la caserne Guillaudot. Car tout est déjà plié d’avance ici, et pour les quarante prochaines années : des boutiques cossues, des touristes d’affaires, des Parisiens friqués, des aménagements bling-bling, des hôtels de luxe, des promoteurs business class, et des cordons de CRS pour protéger les affaires de cette petite clique de nantis rassemblée sous la grande bannière du « vivre en intelligence » (9). Voilà la ville de demain (mais aussi d’aujourd’hui pour une bonne partie) imaginée par ces quatre fossoyeurs des libertés publiques. Les jeunes révoltés et les manifestants ? Ils pourront bien aller tourner en rond tout l’après-midi autour de la place Charles de Gaulle ou faire des ricochets avec leurs pavés dans les étangs des Gayeulles.

    À moins... À moins que les choses se passent autrement. Car derrière le visage gentiment consterné et contrit de Nathalie Appéré, de Sébastien Sémeril, de Didier Le Bougeant et d’Hubert Chardonnet (saute encore Hubert, saute !), rassemblés en photo de famille sur le pavé de la rue Jean Jaurès, est-ce qu’on ne lit pas aussi la crainte - celle qu’éprouve tout « responsable » quand il réalise que ce ne sont pas des enfants, qu’il a devant lui (des enfants qu’on prie toujours d’aller « déranger » ailleurs), mais des adultes, qui commencent à en avoir marre qu’on leur dise toujours quoi faire et où aller ?

    Le 31 mars, à Rennes, en plus de manifester contre la loi El Khomri, les lycéens, les étudiants, les chômeurs, les salariés et tous les autres, manifestaient aussi pour le droit à exprimer leur colère là où ils veulent, y compris dans l’hypercentre - qui ne saurait être confisqué par une poignée de marchands cupides et de cumulards aux dents longues (10).

    Qu’on se le tienne pour dit : chaque fois que le préfet et la maire de Rennes, main dans la main avec les marchands du Carré rennais, leur en interdira l’accès, cette interdiction constituera par elle-même une provocation et une violence insupportables et inacceptables, face auxquelles toute action collective visant à en annuler les effets, aura pour elle une légitimité invincible et totale.

    L’espace public n’est pas un centre commercial !

    La rue est à nous !

    Le 4 avril, et à chaque nouvelle journée d’action, manifestons dans l’hypercentre de Rennes !

    Place à défendre (PAD !)
    pad35@riseup.net
    http://place-a-defendre.blogspot.fr

    (1) Sylvain Le Moal était là aussi, mais apparemment tout le monde s’en fout !

    (2) Il n’est évidemment pas anodin que la scène que nous décrivons ici se déroule rue Jean Jaurès.

    (3) On voit bien d’ailleurs (et c’est ce qui fait tout le croustillant de la scène), que les deux agents municipaux, dans leurs combinaisons colorées, n’ont rien à voir avec ces quatre notables en goguette. Celui de gauche a en effet du mal à se retenir de rire, devant l’incongruité de la scène, et on sent l’autre infiniment gêné de se retrouver immortalisé aux côtés de ces rabats-joie dits « socialistes ».

    (4) Au soir du 31 mars, le CRIJ Bretagne organisait une soirée « Merci de déranger ! » à la caserne de gendarmerie Guillaudot, « autour du thème des Libertés ». Suite aux « débordements en cours ce jeudi soir », la Ville de Rennes et la préfecture décidèrent de l’annuler. Cf. « Rennes. La soirée dans l’ancienne gendarmerie est annulée », site : ouest-france.fr, 31/03/2016.

    (5) Et de continuer : « Comment peut-on maintenant vivre dans une ville avec des manifestations d’une telle violence ? [...] Par ailleurs, je tiens à féliciter les forces de l’ordre qui ont protégé l’hypercentre. Les policiers ont été remarquables. » (CRIJ Bretagne et Carré rennais : même combat ?)

    (6) Bertrand Plouvier a en effet demandé au préfet, après la manifestation du 31 mars, « l’interdiction de toute nouvelle manifestation jusqu’à nouvel ordre » et tiendra Nathalie Appéré personnellement responsable, en cas de nouvel épisode de violence, de « non-assistance à ville en danger » [sic]. Cf. Ouest-France, 01/04/2016.

    (7) Non disons bien ici sa « colère ». Que les journaux qui continuent de parler de « grogne », chaque fois que le peuple prend la rue, et donc la parole, ne s’étonnent pas si les mêmes pavés finissent un jour dans leurs fenêtres.

    (8) Même processus de « dépolitisation » à l’université de Rennes 2, où jamais la direction n’a autant œuvré à rendre une grève et une occupation impossibles.

    (9) Nantis qui n’en ont évidemment rien à carrer des mauvaises conditions de travail des salariés, voire même, le plus souvent, qui en profitent abondamment.

    (10) Et nous ne soutiendrons jamais assez ceux qui, au sein même de la municipalité, ont le courage de défendre ce droit sacré.

    https://nantes.indymedia.org/articles/34020

  • Du kidnapping comme mode de suppression de toute contestation
    http://www.madaniya.info/2016/03/20/du-kidnapping-comme-mode-de-suppression-de-toute-contestation

    L’ambassadeur d’Arabie saoudite à Berne (Suisse) a alerté le cabinet royal sur les prémisses d’une grave crise entre la confédération Hélvétique et le Royaume d’Arabie saoudite qui pourrait prendre la forme d’un convocation, au pénal, de l’ambassadeur saoudien et de diverses autres personnalités politiques.

    L’affaire remonte à 2003 du temps du règne du Roi Fahd et de l’invasion américaine de l’Irak.

    Les personnes qui pourraient faire l’objet de cette convocation sont les suivantes :

    – Le Prince Abdel Aziz Ben Fahd, le propre fils de l’ancien roi Fahd (1982-2005)
    – Saad Hariri, ancien premier ministre du Liban et compagnon festif du prince Abdel Aziz, alias azouz
    – Saleh Al Cheikh, ministre des Affaires islamiques

    L’enquête, qui viserait ces trois personnes, porterait sur l’enlèvement d’une personne, réalisé sur le territoire suisse, en coordination avec l’ambassadeur saoudien. Un groupe d’avocats a réussi à convaincre le parquet général de Genève d’engager une procédure visant à enquêter sur les conditions de la disparition du prince Sultan Ben Turki Ben Abdel Aziz, petit fils du fondateur du Royaume.

    Sultan a été enlevé dans le palais du Roi Fahd à Genève, à la suite d’un traquenard, drogué et exfiltré de Suisse via un avion d’évacuation sanitaire vers l’Arabie saoudite où il a été maintenu sous contrôle entre hospitalisation et résidence surveillée. Son tort est d’avoir dénoncé un vaste réseau de corruption entre Rafic Hariri, ancien premier ministre du Liban et père de Saad et des princes de la famille royale saoudienne. Son rapatriement forcé a été décidé alors.

    Avec, en fin d’article, lien vers :
    Saudi prince alleges kidnap (2004, Brian Whitaker)
    http://www.theguardian.com/world/2004/jan/22/saudiarabia.brianwhitaker

    A Saudi prince who launched a campaign against corruption is claiming that he was kidnapped in Switzerland by members of the royal family, drugged, flown to Saudi Arabia, detained in hospital for two months under armed guard and then held under house arrest.
    Prince Sultan bin Turki, a nephew of King Fahd, told the story of his alleged abduction in a phone conversation with the Associated Press from the Saudi capital, Riyadh - his first reported contact with the outside world since he disappeared last June.

    et al-Akhbar, juillet 2015, abordant l’affaire dans le cadre des « Saudi Leaks », dont Madaniya reprend les grandes lignes :
    « مجتهد » يسرّب برقيات سعودية : سويسرا تلاحق الحريري وأمراء | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/236900

    غرّد الناشط السعودي الشهير «مجتهد»، على حسابه على «تويتر»، أن السفارة السعودية في جنيف أبلغت الديوان الملكي السعودي عن بوادر أزمة كبيرة تتمثل في احتمال استدعاء جنائي للسفير السعودي وشخصيات سيادية أخرى.

    ووفقاً لـ»مجتهد»، الذي ينقل عن نص رسالة مسربة من سفارة الرياض في سويسرا، يشمل الاستدعاء عبدالعزيز بن فهد بن عبدالعزيز وصالح آل الشيخ وزير الشؤون الإسلامية وسعد الحريري رئيس وزراء لبنان الأسبق وأسماء أخرى. وجاء في رسالة السفارة للملك أن الاستدعاء سيكون للتحقيق على خلفية جريمة خطف جرت على الأراضي السويسرية شارك فيها المذكورون بالتنسيق مع السفارة.

  • Punis pour un abri

    Enquête. De plus en plus de citoyens suisses sont condamnés pour avoir hébergé un migrant sous leur toit. La statistique mélange passeurs et résidents aux motivations humanitaires.

    Ils ont déplié leur canapé pour leur cousin, venu de Syrie. Préparé la chambre d’amis pour la voisine de leur mère, débarquée d’Erythrée. Gonflé un matelas d’appoint pour un Afghan sans permis qui dormait dans la rue, sur un tas de cartons.

    Pour avoir ouvert leur porte à un étranger sans papiers, ces résidents suisses ont été condamnés par la justice de leur canton. Héberger un clandestin est strictement interdit au titre de l’article 116 de la loi fédérale sur les étrangers sur « l’incitation à l’entrée, à la sortie ou au séjour illégaux ». La peine peut aller jusqu’à un an de prison mais, dans la plupart des cas, les coupables écopent de jours-amendes, qui viennent noircir leur casier judiciaire et grever leur compte en banque.

    En 2014, 875 personnes ont été condamnées au titre de cet article 116 en Suisse. Un chiffre qui est en forte hausse ces trois dernières années : en 2013, elles n’étaient que 807 et 582 en 2012, selon les données de l’Office fédéral de la statistique.

    Lorsqu’elle a été promulguée, la loi sur les étrangers était censée renforcer la lutte contre les trafics d’êtres humains. A l’origine, l’article 116 permettait de punir notamment les passeurs et autres intermédiaires qui s’enrichissent sur le dos des migrants, en leur faisant payer très cher le chemin vers la liberté – et la Suisse. Mais depuis son entrée en vigueur, en 2008, les arrestations de trafiquants ont été rares.

    Nombreux cas romands

    L’article 116 est utilisé d’une tout autre façon. A Berne, le Ministère public ne donne pas de détails sur la manière dont il est appliqué. Mais, selon les informations de L’Hebdo, les affaires dont il est question concernent en grande majorité des citoyens qui ont offert le gîte à un migrant, qu’il soit clandestin illégal ou requérant en attente d’un permis.

    Entre un quart et un tiers de ces condamnations ont lieu en Suisse romande. En 2014, on n’en comptait pas moins de 107 dans le canton de Vaud au titre de l’article 116 alinéa 1 a, qui concerne en particulier les habitants hébergeant un étranger sans permis. La proportion est sensiblement la même à Genève.

    Chasse aux sorcières ?

    Comment expliquer l’entêtement de la justice à traquer ces familles, alors même que les tribunaux manquent de moyens ? Sans parler de « chasse aux sorcières », l’avocat Arnaud Moutinot estime qu’il y a une volonté ferme de poursuivre ces personnes, sans exception. « Avant la nouvelle loi sur les étrangers, les habitants qui hébergeaient des clandestins n’étaient que rarement embêtés, explique ce spécialiste, membre de la Commission des droits de l’homme de l’Ordre des avocats de Genève. Mais la nouvelle législation a durci la politique criminelle vis-à-vis des migrants et donc, par ricochet, également vis-à-vis de ceux qui les soutiennent. »

    Lorsqu’un clandestin entré illégalement en Suisse est arrêté par la police, il est immédiatement soumis à un interrogatoire. Mais, souvent, les officiers ne lui demandent pas s’il a eu recours à un passeur et combien il a payé pour franchir la frontière. En revanche, ils cherchent à savoir où il dormait. Une fois l’adresse donnée, le locataire, ou propriétaire, de l’appartement est systématiquement poursuivi. Arnaud Moutinot mentionne le cas d’une personne qui hébergeait un ami, étudiant à l’université. Le permis de séjour de son hôte n’a pas été renouvelé et le logeur a dû payer une amende… Pour l’avocat, mettre une telle énergie dans ces affaires est « regrettable, alors qu’on pourrait déployer ces ressources pour lutter contre les réseaux de passeurs et la criminalité autour de la migration ».

    D’autres avocats spécialisés dans les droits de l’homme confirment la multiplication des cas, mais ne les suivent que rarement dans la mesure où, souvent, ils sont traités par ordonnance pénale et ne finissent pas en procès.

    Pas de mobilisation en suisse

    Quelques affaires sont cependant remontées jusqu’au Tribunal fédéral. L’une d’entre elles est particulièrement parlante. En 2008, un Vaudois rencontre une Camerounaise, avec qui il a une relation amoureuse. A plusieurs reprises, elle dort chez lui, sans cependant s’y installer. « Il a prétendu ignorer totalement le fait que cette personne était sans papiers, expliquant qu’on ne demandait pas ses papiers à la personne avec qui on entretenait une relation amoureuse », est-il mentionné dans le jugement. L’homme a finalement été acquitté par le Tribunal fédéral. Mais, fréquemment, les condamnés paient leur amende et ne font pas recours.

    En France, depuis 2013, il n’est plus interdit d’aider un sans-papiers en lui offrant le gîte et le couvert. Le « délit de solidarité », comme la presse le surnommait, a été supprimé après les plaintes des associations qui viennent en aide aux clandestins de la jungle de Calais. En Suisse, aucune mobilisation politique n’a encore eu lieu sur le sujet.

    http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/punis-pour-un-abri

    #Suisse #délit_de_solidarité #asile #migrations #réfugiés

  • Lutter contre la #haine sur le net - Slideshare
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141594188418

    L’indispensable Olivier Ertzscheid (blog, @affordanceinfo), maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à la Roche-sur-Yon, publie sur Slideshare une présentation réalisée pour ses étudiants à l’occasion des assises de la lutte contre la haine sur internet. Une présentation qui met en perspective les questions de droit en rapport des discours de haine sur le net, insistant sur l’ouverture nécessaire d’un #dialogue entre les #plateformes et leurs utilisateurs pour “mettre en délibéré la partie du code qui relève de l’éditorialisation” des contenus qui posent problèmes. A lire ! 

  • Libre-échange contre forêt pluviale
    http://www.lecourrier.ch/137499/libre_echange_contre_foret_pluviale

    Dans l’Etat malaisien de Sarawak sur l’île de Bornéo, pas plus de 11% de forêts pluviales subsistent de nos jours estime le Fonds Bruno Manser. L’exploitation forestière a laissé la place à de gigantesques plantations de palmiers qui viennent alimenter le marché mondial en huile à prix cassé.

    Pour une coalition d’ONG et d’organisations paysannes suisses, l’accord de libre-échange négocié actuellement par la Suisse avec la Malaisie – le sixième tour des pourparlers a eu lieu cette semaine à Berne – ne peut faire qu’accentuer ce processus en cours dans une partie de ce pays d’Asie. En Malaisie, une superficie égale à celle de la Suisse est désormais consacrée à la fameuse palme industrielle1.

    Une baisse des tarifs douaniers sur son huile entrainerait sans nul doute une augmentation des importations de ce produit en Suisse et favoriserait donc la déforestation dans le pays producteur.

    De surcroît, une présence grandissante de cet oléagineux de qualité nutritionnelle discutable sur le marché helvétique pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé de la population en Suisse et viendrait mettre en difficulté les producteurs de colza (lire ci-dessous). D’où l’entrée dans la bataille de la Fédération romande des consommateurs, du syndicat Uniterre, de l’Union suisse des paysans et de la Fédération suisse des producteurs de céréales.

    #Malaisie #industrie_palmiste

  • Action directe contre la recherche sur les OGM en solidarité avec Billy, Silvia et Costa – 25 février 2016
    https://xconfrontationx.wordpress.com/2016/03/20/action-directe-contre-la-recherche-sur-les-ogm-en-solidar

    Le Département fédéral de l’environnement à Berne a été attaqué à la peinture le 25 février dernier. Du 22 au 28 février, un appel a été lancé pour une semaine d’action internationale contre les nuisances technologiques et le monde qui les produit. C’est dans ce cadre que nous sommes allées, le 25 février, déverser une […]

    https://1.gravatar.com/avatar/af5bf7a8a9ec87a4405279c3f854f031?s=96&d=identicon&r=G

  • Soutien massif de la commune bernoise de #Hasle aux requérants

    Plus de 75% des citoyens de la commune bernoise de Hasle ont dit oui dimanche au maintien du centre d’accueil pour requérants. Son ouverture en 2015 avait pourtant suscité une forte opposition.

    http://www.rts.ch/info/regions/berne/7536231-soutien-massif-de-la-commune-bernoise-de-hasle-aux-requerants.html
    #solidarité #accueil #Suisse #asile #migrations #réfugiés #logement #hébergement #Berne

  • Le marché des GPU a fait 2,4% de mieux sur Q4 que sur Q3 2015 d’après Jon Peddie
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/30952-le-marche-des-gpu-a-fait-24-de-mieux-sur-q4-que-sur-q3-2015

    En novembre, on avait l’analyse du troisième trimestre 2015 (Q3 2015) du marché des GPU par Jon Peddie Research et ce mois ci, on a le droit à celle du quatrième et dernier trimestre (Q4 2015) du même segment. Malgré un marché PC en berne, la rentrée et la période de Noël ont bien fait leur taf et c’est un gain de 2,4% qui est compté d’un trimestre à l’autre... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • Les citoyens suisses dans le monde avec et sans visa
    http://visionscarto.net/citoyens-suisses-avec-et-sans-visa

    Titre : Les citoyens suisses dans le monde avec et sans visa Mots-clés : #Suisse #Visas #Frontières #Espace_Schengen #Étranger Sources : Secrétariat d’État aux migrations (SEM), Berne, 2015 ; Embassy-finder.com Apparition(s) : Dans la revue « Vivre ensemble » 156 et sur le site Internet de l’association. Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : Janvier 2016

    #Collection_cartographique

  • Politique des visas : comment la Suisse partage le monde
    http://visionscarto.net/la-suisse-partage-le-monde

    Titre : Politique des visas : comment la Suisse partage le monde Mots-clés : #Suisse #Visas #Frontières #Espace_Schengen Sources : Secrétariat d’État aux migrations (SEM), Berne, 2015 ; Embassy-finder.com Apparition(s) : dans la revue « Vivre ensemble » 156 et sur le site Internet de l’association. Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : Janvier 2016

    #Collection_cartographique