provinceorstate:champagne

  • Nous avons enterré l’aéroport et célébré la ZAD
    https://grenoble.indymedia.org/2018-01-18-Nous-avons-enterre-l-aeroport-et

    Entre 150 et 200 personnes se sont réunies le mercredi 17 janvier à 19h sur la place Notre Dame pour fêter ensemble l’arrêt officiel du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Champagne, batucada et confettis ont accompagné l’inauguration d’une nouvelle place grenobloise : la place Notre Dame des Landes ! L’occasion de rappeler que de Grenoble à Nantes, nous célébrons d’une même voix la victoire d’une lutte qui dure depuis plusieurs dizaines d’années. Mais comme le rappelait une banderole pendant (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales

    #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales

  • A #Argenteuil, des policiers musellent des habitants à coups de procès-verbaux

    Plusieurs jeunes de la #cité_Champagne, à Argenteuil, affirment faire l’objet de contrôles violents, accompagnés d’#insultes et d’#humiliations de la part de policiers. L’une des pratiques consiste à infliger des salves de #procès-verbaux, sans motifs apparents. Plusieurs habitants tentent de rassembler assez d’éléments pour obtenir #justice.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/101217/argenteuil-des-policiers-musellent-des-habitants-coups-de-proces-verbaux
    #France #banlieue #police #violences_policières

  • Au Havre, Ruffin refuse de soutenir la famille d’Adama Traoré - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ecy6U6Ffvs4


    Les déclarations de Ruffin datent de fin septembre, mais c’est toujours bon les piqûres de rappel au cas où certain·e·s auraient manqué l’info ou oublié.
    Sa réponse puante et fuyante suit un discours de Youcef Brakni sur scène.
    Je vous résume le contexte tiré de cette page : https://www.montraykreyol.org/article/adama-traore-la-lourde-faute-politique-de-francois-ruffin

    L’objectif dudit meeting était de réunir travailleurs, activistes et personnalités politiques pour « trouver des convergences » de lutte contre la politique antisociale du gouvernement Macron. Invités de marque : l’ex-candidat à la présidentielle, Philippe Poutou (NPA), le député François Ruffin (FI) ou encore Assa Traoré, porte-parole du Comité Adama. Sur la scène face au micro, l’activiste Youcef Brakni a la parole. Le militant de la Seine-Saint-Denis souligne d’abord la combativité d’Assa Traoré en ces termes élogieux et politiques : « C’est vraiment une guerrière ! C’est notre leader, c’est la leader du quartier à Baumont-sur-Oise, à Champagne, à Bruyère et le succès politique du Comité Adama, on le doit énormément à la personnalité hors-normes d’Assa Traoré ! »
    Il interpelle ensuite François Ruffin, présent sur la scène : « Je vais offrir ce beau T-shirt [sur lequel est inscrit : ’Justice pour Adama - Sans justice, vous n’aurez jamais la paix’] à notre député du peuple, François Ruffin, et pourquoi je le lui offre ? Pour qu’il puisse, je l’espère, inch’Allah, le porter à l’Assemblée Nationale et interpeller le ministre de l’Intérieur sur le cas d’Adama Traoré, pour demander l’interdiction définitive de la clé d’étranglement qui est à l’origine de la mort d’Adama Traoré... Il y a 10 ans, Lamine Dieng a été tué dans un fourgon de police par une technique de clé d’étranglement ; il y aura bientôt 20 ans, Abdelkader Bouziane avait 16 ans lorsqu’il a été tué par des policiers de la BAC d’une balle dans la tête [...] Lamine Dieng, y a 10 ans ; Abdelkader Bouziane, y a 20 ans ; et dans les 2 cas, évidemment : impunité totale des forces de l’ordre. Grâce à un tandem de choc contre lequel on lutte encore aujourd’hui : les syndicats de police et la justice ».

    La réponse cinglante et digne d’Assa Traoré par écrit une dizaine de jours plus tard : http://revolutionpermanente.fr/Assa-Traore-repond-a-Francois-Ruffin

    Les militants blancs qui veulent se faire passer pour anti-racistes et qui tournent les talons à la 1ère occasion ! Ceux là c’est vraiment les pires !
    La cerise sur le gâteau c’est que suite à ça, sur le web des articles élogieux ont été écrits à propos de la position de Ruffin sur… les blogs à tendance nationaliste, extrême droite etc.
    Et je n’ai lu nulle part un désaveu de la part de son groupe politique d’affiliation à l’assemblée nationale, mais peut-être ai-je laissé passer l’info (j’avoue que ça m’étonnerait)
    #ruffin #adama_traoré #racisme #police #violences_policières #france_insoumise

    • Je serais moins gentille que toi. Pour moi, ça prouve qu’on peut être de gauche, d’extrême gauche, anarchiste etc et être raciste. La particularité dans ce cas là, c’est que tout le vernis idéologique qui veut que le racisme est censé être combattu empêche que ce dit racisme s’exprime de la même façon que dans les autres mouvements politiques.
      Alors on brode, on trouve des excuses, on fait mine de…, on est même persuadé d’être anti raciste mais de fait, dès qu’il y a 1 mobilisation autour d’un·e noir·e, un·e arabe, le vernis s’écaille rapidement.
      D’ailleurs concernant les rapports de classe, j’avais lu que son film était très méprisant vis à vis des ouvriers qu’il filmait. Bon comme je ne l’ai pas vu, je ne vais pas m’étendre sur le sujet mais de toute façon ce gars déjà à l’époque dans les émissions de radio on sentait qu’il avait du mal à se décentrer.
      De plus je me souviens avoir lu, faudrait que je retrouve la citation, qu’il avait dit que lui il trouvait ça mal d’être constamment contre la police, qu’il fallait arrêter à gauche d’être toujours dans ce combat contre les violences policières. Discours typique du gars qui n’a jamais fait l’expérience de ce que sont les forces de l’ordre dans les quartiers populaires et qui en tire néanmoins un avis de merde.

    • Jaurès était raciste et pourtant...

      J’ai découvert avec consternation ces récits de viols collectifs en milieu militant « de gauche » en Italie ou je ne sais plus où précisément.

      Le chemin semble désespérément se rallonger quand on essaie d’estimer le moment où on arrivera tous au même niveau de conscience sur l’ensemble des sujets.

      Mais oui, son avis, là, il est merdique. Pas d’indulgence possible à son égard, tu as raison.

  • Hildegarde de Bingen, l’invention de la « création au féminin »
    https://www.franceculture.fr/conferences/institut-francais-de-la-mode/hildegarde-de-bingen-linvention-de-la-creation-au-feminin

    Religieuse, compositrice, savante, femme de lettres, Hildegarde de Bingen a été l’une des premières femmes à s’imposer dans un monde de l’esprit dominé par les hommes. Dans un contexte historique où la notion de « nouveauté » n’était pas favorisée, elle a imposé une œuvre novatrice, au féminin !

    #conférence #audio #moyen-age #femmes #historicisation #Hildegarde_von_Bingen #recluses #vierges #virginité #nonnes #compositrice

    • Pour l’elixir de scolopendre.

      « La scolopendre est chaude et a les plus grandes vertus pour le foie, le poumon et les entrailles malades. Prendre de la scolopendre, faire cuire abondamment dans du vin, ajouter du miel pur, et faire bouillir à nouveau, puis écraser du poivre long et deux fois autant de cannelle, faire bouillir avec le vin. Passer dans un linge. On obtient ainsi une potion. Boire à jeun ou après les repas. Cela fait du bien au foie, purge les poumons, guérit les entrailles malades, fait disparaitre la pourriture et les maladies intérieures. »

      http://www.biomanie.be/fr/catalog-10/epices-et-herbes/melange-pour-faire-l-elixir-de-scolopendre
      Ce mélange contient tous les ingrédients pour faire l’élixir avec 2 litres de vin rouge
      Du coup c’est juste une fougère en poudre (et pas le terrible myriapode que je pensait) avec un peu de miel, poivre et cannelle et on te vend ca 120€ le kg en naturopathie et t’as meme pas le pinard pour ce prix là !

    • Les autrices religieuses du XIIeme

      Codex Guta-Sintram
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Guta-Sintram

      Le manuscrit contient un colophon détaillant sa création : il est achevé en 1154, rédigé par la chanoinesse Guta, du couvent Schwarzenthann et enluminé par le chanoine Sintram de Marbach. L’abbaye de Marbach est en effet un ancien monastère double de chanoines fondé en 1089, les chanoinesse s’étant installée dans leur Couvent de Schwartzenthann (de) (actuelle commune de Wintzfelden) en 1124.

      Sur Heloïse abesse dont l’œuvre n’as pas été conservée
      https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9lo%C3%AFse_(abbesse)

      Herrade de Landsberg (ou Herrade de Hohenbourg ou Herrade dite de Landsberg) abbesse, poète, enlumineuse et encyclopédiste.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Herrade_de_Landsberg


      Illustration de la Philosophie par Herrade de Landsberg sur d’autres sources on dit que c’est le 7 arts liberaux.

      Élisabeth de Schönau
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_de_Sch%C3%B6nau

      Élisabeth de Schönau, en allemand Elisabeth von Schönau, (née en 1129 près de Cologne - morte le 19 juin 1164 au monastère de Schönau im Taunus, dans les environs de Strüth en Rhénanie-Palatinat) est une visionnaire allemande et une sainte catholique du XIIe siècle.

      Elle est cité comme visionnaire qui à subit et forgé le mythe des 11000 vierges. Elle souffrait d’un manque de crédibilité car elle n’avais pas d’assises culturelle ( et probablement la haute origine sociale) d’une Hildegard. Cas de création contrainte sous la pression de son frère Egbert (je sais pas comment ca s’écrit). Elle meurt à 35 ans à force d’épuisement lié à l’ascèse.

    • Pour les laïcs
      Marie de France (1145-1198)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_France_(po%C3%A9tesse)

      Marie de France, fl. 1160-12101, est une poétesse qui vécut en France et surtout en Angleterre2. Ses fables adaptées d’Ésope furent lues et imitées du XIIe au XVIIIe siècle. Le romantisme au XIXe siècle redécouvrit ses lais, contes en vers rédigés en ancien français dans la scripta anglo-normande. Marie de France appartient à la génération des auteurs qui illustrèrent l’amour courtois en littérature, entre autres par l’adaptation des légendes orales bretonnes ou matière de Bretagne. Elle est la première femme connue à avoir écrit des poèmes en français.

      Marie de Champagne et Aliénor d’Aquitaine sont mentionnées à la fin.
      Il y aurais des femmes lettrées en Italie à cette époque.

    • Lingua Ignota
      Langue inconnue de Hildegard


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lingua_Ignota

      La Lingua Ignota (en latin « langue inconnue ») a été décrite au XIIe siècle par l’abbesse de Rupertsberg, Hildegarde de Bingen, une sainte de l’Église catholique romaine, dans un ouvrage intitulé Lingua Ignota per simplicem hominem Hildegardem prolata.

      La langue s’écrit avec 23 caractères, les litterae ignotae, et était apparemment utilisée pour une mystique particulière.

      Hildegarde de Bingen décrit partiellement cette langue dans un ouvrage intitulé Lingua Ignota per simplicem hominem Hildegardem prolata, qui nous est parvenu en deux manuscrits datant tous deux approximativement de 1200, le Wiesbaden Codex et un manuscrit de Berlin. Le texte est un glossaire de 1 011 mots en Lingua Ignota, dont la plupart des gloses sont en latin, parfois en allemand. Les mots apparaissent a priori comme des néologismes, souvent nommés par plusieurs adjectifs. Grammaticalement, la Lingua Ignota semble une relexification partielle du latin, ce qui en ferait une langue construite en intégrant un nouveau vocabulaire à une grammaire existante.

      L’usage de la langue nous est inconnu. Nous ignorons également si d’autres que sa créatrice l’utilisaient. Au XIXe siècle, certains pensaient que Hildegarde souhaitait faire de la Lingua Ignota une idéolangue universelle. Il est cependant aujourd’hui généralement admis que la Lingua Ignota fut mise au point comme un langage secret. Tout comme pour sa « musique inentendue », elle a pu lui venir par inspiration divine[réf. nécessaire]. À supposer que la langue ait été créée par Hildegarde de Bingen, il s’agirait alors d’une des plus anciennes langues construites connues.

      Dans une lettre adressée à Hildegarde, son ami le prévôt Wolmarus, appréhendant la mort d’Hildegarde, lui demanda « Ubi tunc vox inauditae melodiae ? Et vox inauditae linguae ? » (Descemet, p. 346, « Où donc est la voix de la mélodie inentendue ? Et la voix du langage inentendu ? » ), suggérant que l’existence du langage d’Hildegarde était connue, mais il n’y eut aucune initiative qui pût permettre à sa langue d’être préservée après sa mort.

  • PILGRIM - Lilith Lane
    https://lilithlanemusic.bandcamp.com

    "Troisième album pour la chanteuse et pianiste australienne Lilith Lane. Si je précise qu’elle est pianiste, c’est juste à titre informatif puisque, sur ce nouvel album, elle n’en joue pas une seule note, à l’inverse des deux premiers, qui étaient justement centrés autour de cet instrument. On se souvient aussi l’avoir vue et entendue accompagner le norvégien Mark Steiner avec ses 88 touches. Mais, ici, point de piano. C’est même un disque minimaliste que #Lilith_Lane a enregistré, avec juste une basse (ou une contrebasse), une batterie et une guitare. Et basta ! Le seul écart qu’elle s’autorise est une basse fuzz sur « Baby elephant print (Gina) », jouée par Mike Mariconda (Raunch Hands, Devil Dogs), qui a aussi mixé le #disque dans son antre d’Austin, alors que la chose a été enregistrée à Madrid, avec des musiciens espagnols. Très international tout çà. Contrairement à ses précédents albums, aux sonorités et aux arrangements luxuriants, « Pilgrim » est nettement plus dépouillé et intimiste. Pas de grandes envolées lyriques, pas de fulgurances électriques, mais des chansons calmes, tranquilles, au mieux midtempo (comme « Champagne », et son rythme boogie lancinant, ou « Can’t get enough », rock’n’roll sautillant), des chansons qui font la part belle à la voix de Lilith Lane. On pense quelquefois aux Cowboy Junkies dans cette volonté de privilégier l’atmosphère, avec ce chant d’une apparente fragilité, comme suspendu dans un espace-temps parallèle, cette guitare en retrait qui aligne des accords velvetiens, cette basse casanière, cette batterie ne fait que ce qu’il faut pour assurer la prise. Un disque à découvrir, une fois franchi l’écueil d’une pochette pas terrible."
    Fanzine 442eme Rue

    "Une #blueswoman sur #Beast_Records ? Une belle chez la bête ? En écoutant cet album de l’Australienne Lilith Lane, on pense au cercle, finalement plutôt restreint, des blueswomen contemporaines : Polly Jane Harvey, Allison des Kills... ’Pilgrim’ a été enregistré live à Madrid et mixé à Austin par Mike Mariconda (Raunch Hands, Devil Dogs...). Le disque est sorti en vinyle et CD sous deux pochettes différentes. Ne vous laissez pas rebuter par leur aspect mystico-religieux : blues rampant, envoûtant ou séduisant déviant parfois vers la country ("Can’t Get Enough"), l’ambiance western spaghetti ("I Get Wicked") ou la méchante ballade à tomber ("Higher Than This"), ’Pilgrim’ est un fort bel album. Le genre de disque qui ne vous lâche plus après deux écoutes."
    FR, Rock Hardi

    http://beastrecords.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=127&Itemid=50
    #blues

  • LA THÉORIE DU RUISSELLEMENT - Le Bon Sens

    Qu’est-ce que la « théorie du ruissellement » dont on entend beaucoup parler en ce moment, tandis qu’Emmanuel Macron veut faire des milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches ? Pourquoi cette théorie est-elle complètement inefficace ? Comment faire pour redistribuer effectivement la richesse et faire fonctionner l’économie réelle ?

    https://www.youtube.com/watch?v=DwH7sFczReg

  • Mineurs isolés étrangers + Affaire du Quai de Valmy | l’Egregore
    http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article1991

    Le samedi 30 septembre, le comité Denko Sissoko organisait à Reims un après-midi de rencontres et d’échanges entre des MIE de Reims, Châlons-en-Champagne et Lille. Ce fut un succès avec de nombreux échanges fructueux et une étape cruciale dans la construction de la mobilisation.

    Dans la deuxième partie, nous entendons le témoignage d’un des inculpés de l’affaire de la voiture de police du Quai de Valmy à Paris. Durée : 1h. Source : Radio Primitive

    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047541/3083412_20171002-MIE-Quai-de-Valmy.mp3

  • Les pesticides « néonics » menacent les fondations de la biodiversité Le Devoir - 19 septembre 2017 - Sarah R. Champagne

    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/508300/les-pesticides-neonicotinoides-menacent-toute-la-biodiversite

    On les connaissait comme les « tueurs d’abeilles ». Or, il semble maintenant confirmé que les pesticides de la classe des #néonicotinoïdes, largement utilisés au Canada, présentent une « sérieuse menace mondiale » pour l’ensemble de la #biodiversité.
     
    Le Groupe de travail sur les #pesticides_systémiques rend public mardi à Ottawa un nouveau rapport qui conclut que les pesticides de cette famille tuent d’autres insectes terrestres et aquatiques qui sont à la base de notre chaîne alimentaire.
     
    Une quinzaine de scientifiques de ce groupe international a analysé la quasi-totalité de la littérature scientifique sur les effets de ces pesticides sur l’environnement publiée depuis 2014. Sur plus de cinq cents études parues en trois ans, un consensus se dégage : les néonicotinoïdes sont toxiques pour d’autres invertébrés, comme les vers de terre, et pour les invertébrés aquatiques. Les #abeilles, surveillées de plus près par les apiculteurs, furent en quelque sorte des lanceuses d’alerte.
     
    Le rapport du groupe de travail compile en outre de nouvelles preuves des effets délétères des néonicotinoïdes sur les pollinisateurs. Des effets qui peuvent survenir « à retardement » même après l’exposition à de faibles doses, notent-ils dans un article à paraître dans la revue Environmental Science and Pollution Research.
     
    Effet domino  
    Les néonicotinoïdes ont donc des impacts « mesurables et mesurés » sur une faune beaucoup plus large que les abeilles, confirme Jean-Marc Bonmatin, vice-président de ce groupe de travail. Ces conséquences produisent un « effet en cascade » expliquait-il au Devoir depuis le Centre national de recherche scientifique d’Orléans en France, avant son départ pour Ottawa.
     
    « Si l’on supprime la nourriture ou une partie de la nourriture à des prédateurs, comme les poissons, les batraciens ou les oiseaux, on les détruit aussi », souligne le scientifique. Des #intoxications aiguës, un effet plus direct, ont aussi été observées chez des petits prédateurs ayant mangé des proies contaminées ou ingéré des semences traitées avec ces produits.
     
    M. Bonmatin ne cache pas être alarmé par ce constat renforcé : « C’est hélas à mettre dans la perspective de la sixième extinction des espèces qui se produit à grande vitesse sur la planète. L’homme, quand il détruit la biodiversité, en général détruit les espèces dites “supérieures”, comme les rhinocéros ou d’autres mammifères. Les pesticides détruisent la base de la chaîne alimentaire, les fondations mêmes de la biodiversité sur terre. »
     
    Les néonicotinoïdes ont aussi des effets sur l’humain, notamment reconnus par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. La liste de ses effets commence à s’allonger, explique M. Bonmatin : cancérogènes, perturbateurs endocriniens, liés au spectre de l’#autisme.
     
    « À part les venins foudroyants de certains animaux, ils présentent des niveaux de toxicité jamais égalés. Ils sont plus de 5000 fois plus toxiques que ne l’était le DDT dans les années 1970, par exemple. Comment pouvez-vous imaginer que, s’ils tuent tous les invertébrés, ils soient inoffensifs pour l’humain ? », demande l’écotoxicologue.
     
    Implications locales  
    Le choix du Canada pour présenter cette étude n’est pas anodin pour le Groupe de travail sur les pesticides systémiques. « Porter ce message en Amérique du Nord se veut une forme d’encouragement, pour influer sur ce qui se passe. Et le Canada a le potentiel d’être un bon élève sur le continent », dit-il.
     
    Cette catégorie de pesticides a été détectée à grande échelle dans l’environnement partout dans le monde, et notablement au Canada. Sa présence est généralisée dans les rivières des zones agricoles du Québec depuis au moins 2011. En 2015 et 2016, des néonicotinoïdes ont été détectés dans 100% des échantillons prélevés, a indiqué au Devoir le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Les taux observés dans les rivivières en milieu agricole dépassent les normes dans une forte proportion. Un échantillon affichait même une concentration de 4,5 g/l, soit plusieurs dizaines de fois le maximum à partir duquel l’on considère la vie aquatique menacée.
     
    Au Québec, presque toutes les semences de maïs et environ la moitié des semences de soya sont traitées depuis 2008 avec les insecticides de type néonicotinoïdes, selon l’Ordre des agronomes du Québec.
     
    Objections  
    Des semences qui représentent 85 % des volumes de grains totaux vendus dans la province, un marché de 1,1 milliard de dollars, évaluent les Producteurs de grains du Québec (PGQ). L’association désapprouve les nouvelles restrictions prévues par Québec, dans une réglementation qui doit être adoptée cet automne.
     
    L’usage prophylactique, c’est-à-dire de manière préventive au moment du semis, est injustifié et ne devrait plus être permis, selon M. Bonmatin : « Est-ce que je vais prendre des antibiotiques tout l’hiver au cas où je vais attraper une grippe ? » Tout comme les médicaments les plus toxiques ne sont administrés qu’en dernier recours, les néonicotinoïdes pourraient n’être prescrits que lorsque les autres solutions ont échoué, devant une « peste » réelle et confirmée.
     
    Producteurs de grains du Québec craint une baisse de rendement des cultures, affirmant que le gouvernement sous-estime les impacts économiques de la réglementation à venir, évalués à 8,5 millions de dollars pour le moment. Dans un communiqué, ils affirment que « le projet de réglementation est soutenu par des bases scientifiques trop faibles », en objectant par exemple que l’interdiction de ces pesticides s’est traduite par une utilisation accrue d’autres pesticides en certains endroits et par des coûts de remplacement plus élevés.
     
    Un recul de la production qui est loin d’être prouvé aux yeux de M. Bonmatin. Il invite surtout à considérer des solutions de rechange qui ont fait leurs preuves. La « lutte intégrée » contre les organismes nuisibles est à privilégier, un mélange de mesures biotechnologiques, chimiques et physiques.
     
    Un rapport présenté en mars au Conseil des droits de l’homme des Nations unies déboulonnait le mythe de la nécessité des pesticides, en accusant la puissante industrie de commercialisation de nier systématiquement les risques pour la santé humaine pour l’environnement.
     
    Le Fonds mondial pour la nature (#WWF) avertissait quant à lui la semaine dernière que plus de la moitié des espèces canadiennes sont menacées. La population de plus de 50 % des 903 espèces d’oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens s’est effondrée au cours des 40 dernières années, affirme le WWF.

  • Comment l’alcool détruit la jeunesse
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-16-septembre-2017

    Le professeur Amine Benyamina et la journaliste Marie-Pierre Samitier lance un cri d’alarme dans l’ouvrage « Comment l’alcool détruit la jeunesse » (Albin Michel).

    Le professeur revient sur les failles de la loi Evin, le rôle des lobbies de l’alcool, ce que change la « loi Macron », comment les jeunes sont ciblés par les publicités d’alcools, les seuils à ne pas franchir selon l’OMS, et son mode de communication. Amine Benyamina met en évidence un paradoxe. Le budget de l’alcoolodépendance est dix fois supérieur aux rentrées de l’alcool : 130 milliards de dollars, contre des taxes qui rapportent 3,5 milliards.

    #alcool #drogue #lobby #santé #jeunes

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 8 SEPTEMBRE 2017 | L’envolée
    http://lenvolee.net/emission-de-lenvolee-du-8-septembre-2017

    - Lettres : Philippe à Lannemezan, Gaëtan à Chalons-en-Champagne, Alexia à Nice, Ricardo à Billwerder à Hambourg, un prisonnier anonyme à Billwerder à Hambourg.
    – Retransmission : Emission de france culture « femme et voyou » avec Sylvia interviewée en tant que fille de Bébert, ancien prisonnier qui vient de se faire sa dernière belle.
    – Brève : Contre la loi travail, Appel à la manifestation du 12 et au procès, du 19 au 23, à propos de la voiture de flics brulée en mai dernier.

    #L'envolée #prison #audio

    Du 19 au 22 septembre 2017, 9 personnes passeront en procès, accusées de l’attaque d’une voiture de #flics quai de Valmy à Paris le 18 mai 2016. Deux attendent toujours en taule, dont l’une depuis maintenant plus d’un an, tandis que six autres sont sous contrôle judiciaire et que la dernière est encore recherchée. Ce jour-là, en plein mouvement contre la « loi travail », des policiers se rassemblent place de la République pour geindre contre la « haine anti­-flics ». Une vrai provocation après deux mois de manifestations réprimées à coup de lacrymos, de grenades, de matraque, d’arrestations. Une contre­-manifestation est appelée et interdite, mais elle s’élance malgré tout dans les rues de Paris, croisant sur son passage une voiture sérigraphiée avec deux flics à son bord, qui est attaquée puis brûlée. Pour beaucoup, ce geste a donné de l’air. Comme ça donne de l’air quand ça pète à Beaumont suite à l’assassinat d’Adama Traoré, à Aulnay suite au viol de Théo, ou quand une voiture de police crame à son tour devant le comico du 19e le soir du meurtre de Shaoyo Liu, ou encore quand les rues d’Hambourg s’embrasent pendant le G20. Comme ça donne de l’air chaque fois que sont renvoyées aux flics un peu de l’humiliation et des brutalités qu’ils infligent au quotidien.

    #loi_travail #terrorisation #la_rousse #roussins #robocop #boîtes_de_six
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/09/13/voiture-de-la-rousse-roussie-deux-communiques

  • *A l’Observatoire de Paris, un bureau d’enquêtes (presque) incollab le*

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/09/04/a-l-observatoire-de-paris-un-bureau-d-enquetes-presque-incollable_5180957_16

    Enigmes criminelles ou archéologiques, fêtes cultuelles ou curiosités profanes… A l’Observatoire de Paris, on répond à toutes les questions sur la marche du ciel.

    Lorsque la lettre, signée ­Patrick Kearney, portant l’adresse de la prison d’Etat de Mule Creek (Californie) est arrivée, Pascal Descamps a d’abord cru à une plaisanterie. Mais, vérification faite, l’auteur de ce courrier aux larges caractères manuscrits était bel et bien le célèbre tueur en série californien des années 1970. Condamné à la réclusion à perpétuité pour 21 meurtres, mais probablement responsable au total de 43, l’assassin qui exécutait ses victimes (souvent des homosexuels) dans sa voiture, avant de les violer, de les découper en morceaux et de les abandonner dans le désert, posait à l’astronome une question simple mais curieusement décalée au regard de sa ­situation personnelle. En admettant que cela soit possible, interrogeait-il depuis sa cellule, combien de temps faudrait-il à un vaisseau spatial, soumis à une accélération constante de 9,81 ms-2, pour ­atteindre la vitesse de la lumière ? Serait-ce 353 jours, 19 heures, 45 minutes et 23 secondes ?

    « Un statut d’expert »

    Responsable, et unique employé, du trop confidentiel Service de calculs astronomiques et de renseignements de l’Institut de ­mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) de l’Observatoire de Paris et du CNRS, Pascal Descamps a vite appris à n’être surpris de rien. Conformément à une tradition ancienne, remontant à l’époque, antérieure à 1998, où le Bureau des longitudes, créé par la Convention, avait seul en France la capacité de prévisions en matière de mouvements des corps célestes, il est chargé de ­répondre aux questions adressées à l’Observatoire de Paris par le ­public. Qu’il s’agisse de particuliers, de professionnels ou de la justice. Successeur de Patrick ­Rocher, parti à la retraite en juillet 2015, il en avait, au 1er mai, déjà traité 616, consacrant à cette activité la moitié de son travail de chercheur, là où l’administration avait prévu un tiers de mi-temps.

    C’est que, explique-t-il, donner une suite à ces sollicitations, ­reçues par la poste ou par courriel, peut être « chronophage ». Passe encore, lorsqu’il s’agit uniquement, comme six fois sur dix, de fournir une éphéméride d’heure de lever et de coucher du soleil et de la lune ou de décrire des phénomènes célestes tels que l’éclipse solaire du 21 août. Admettons également que peu de temps soit ­nécessaire pour dissiper les craintes de ceux qui, comme cette dame, s’inquiètent systématiquement de savoir si les astéroïdes ­géocroiseurs évoqués à la radio ne vont pas s’écraser incessamment sur Terre. Tout cela était prévu !

    Mais lorsque le problème touche à un point particulier de l’histoire de l’astronomie ou concerne une technique spécifique impliquant des calculs poussés, la ­réponse peut être longue à formuler. Une récente controverse à propos de la démonstration de la bissection de l’excentricité de l’orbite terrestre par l’astronome du XVIIe siècle, Jean Dominique ­Cassini (1625-1712), n’a-t-elle pas entraîné deux mois de travail pour Pascal Descamps ?

    Or, ce dernier est également tenu d’aider les lycéens à préparer leur travail d’initiative personnelle encadré (TIPE), d’indiquer aux différents cultes français qui en font la demande les dates et heures des fêtes religieuses liées aux cycles lunaire et solaire – comme le début du ramadan ou la rupture du jeûne qui dépendent de la position géographique des ­fidèles. Et de fournir, contre rétribution, aux journaux de chasse, de pêche et depuis peu d’agronomie – avec le développement de la culture du vin par « biodynamique lunaire » – les éphémérides qu’ils commandent.

    « Enfin, rappelle Pascal Descamps, l’Observatoire de Paris a un statut d’expert. Et, à ce titre, il répond à des réquisitions judiciaires. » La reconstitution d’un assassinat nocturne oblige les juges d’instruction à s’informer des phases de la Lune et des conditions d’éclairement à l’heure supposée du crime. Et il n’est pas rare que la police judiciaire veuille vérifier si un éblouissement, causé par une position particulière du Soleil, pourrait expliquer certains accidents mortels de voiture, ­d’hélicoptère ou d’avion. Dans les ­années 1990, le témoignage d’un conducteur qui avait écrasé un piéton avait ainsi été validé.

    Dans ses nouvelles fonctions, se félicite l’astronome, il y a toujours l’excitation de l’insolite. Cette ­succession d’énigmes grandes ou moins grandes, posées par des particuliers, qu’il faut s’efforcer de résoudre en glanant renseignements et astuces dans le champ fertile du savoir humain. Certes, admet le scientifique, le lot cache quelques fruits gâtés, comme ce courriel anonyme relatif à la date prochaine d’une obscure conjonction astrale liée manifestement à des actes de sorcellerie, ou cette lettre signée « Langage de velours » dont l’auteur refusait obstinément de recourir au genre féminin et s’obligeait à employer un ­curieux vocabulaire où les mots « Terre » et « galaxie » étaient remplacés par ceux, improbables, de « planétoïde » et de « galactisme ».

    Questions diverses

    Mais ces courriers recèlent aussi de véritables perles, souvent poétiques. Ecrivain de science-fiction souhaitant connaître l’effet qu’aurait la présence de deux ou trois lunes supplémentaires autour de la Terre. Violoniste désireux de débuter un concert à ­l’instant exact du crépuscule. ­Publicitaire aspirant à organiser un événement une nuit où la pleine lune serait posée juste au sommet de la tour Eiffel observée depuis le Trocadéro…

    Beaucoup de questions, précise le chercheur, proviennent d’historiens et d’archéologues qui en ­appellent aux astronomes pour associer des dates aux phénomènes célestes dont ils retrouvent les traces dans des archives. Ces derniers leur servant aussi bien de jalons pour établir des chronologies d’événements que, comme dans le cas des gravures rupestres des Pléiades de la montagne sacrée du Bego (Alpes-Maritimes) ou celui de l’alignement des fours du premier âge du fer d’Eyrein (Corrèze), d’indices de la présence d’un rituel.

    Ainsi, Pascal Descamps raconte avoir expertisé des graffitis de la cathédrale de Nevers (Nièvre) faisant allusion à une possible, mais imaginaire après vérification, éclipse du Soleil en l’an 1606. Et son prédécesseur Patrick Rocher se souvient avoir fourni des renseignements sur des questions aussi diverses que l’état de la voûte céleste au moment des expéditions de La Pérouse, la façon particulière dont était fixée l’heure du début de la journée dans la ville de Florence à l’époque de Mona Lisa, ou encore le moment des lunaisons qui marquaient, pense-t-on, le commencement des cérémonies cannibales des Taïnos des Caraïbes. En relevant la longueur des ombres sur une vieille photographie, le même spécialiste, en poste de 2002 à 2015, a réussi à découvrir à quelle ­période de l’année 1916 était survenue, dans le quartier du Montparnasse à Paris, une rencontre, longtemps inconnue des historiens, entre le peintre Picasso et le poète et romancier Max Jacob.

    La méthode n’a pas, pour autant, réponse à tout, surtout lorsque les événements recherchés remontent loin dans le passé. En raison des incertitudes de positionnement causées par le ralentissement irrégulier de la rotation de la Terre, Patrick Rocher a dû se ­contenter d’une fourchette de cent huit ans (entre 1848 et 1740 av. J.-C), pour préciser l’année d’une éclipse solaire citée dans un calendrier ­babylonien qu’une assyriologue souhaitait dater. Et selon Pascal Descamps, faute de nouvelles sources, il ne sera jamais possible de savoir quand exactement est survenue la bataille de Gabaon au cours de laquelle, comme chacun le sait, Josué a obtenu de Dieu qu’il « arrête le Soleil ».

    Mais qu’importent ces échecs ! Le métier apporte assez de satisfactions pour ne pas perdre son temps en vaines lamentations. Pascal Descamps a, par exemple, rendu récemment un petit service aux responsables d’une mosquée en construction à Clamart (Hauts-de-Seine), qui s’interrogeaient sur le meilleur moyen de déterminer la direction de La Mecque. Le défi était ici de proposer une méthode élégante par sa simplicité. Celle adoptée ne faisait ainsi appel ni à un GPS ni à une boussole, mais à la seule arme que le sage s’autorise à porter : un simple bâton fiché dans le sol dont l’ombre portée, à un certain moment, indiquait aux croyants vers où se tourner pour retrouver la ville sainte.

    Les Indiens caraïbes et la constellation du Scorpion

    « Pourriez-vous me fournir les dates des levers et des couchers ­héliaques de la constellation du Scorpion et de l’amas des Pléiades pour l’année 1650 dans les Petites Antilles ? » Telle est la question qu’a adressée Benoît Roux, doctorant à l’université de Reims-Champagne-Ardenne spécialiste des « Indiens caraïbes » du XVIIe siècle, à l’astronome Pascal Descamps. Le lever héliaque (dit du « matin ») d’un astre indique le moment de l’année où ­celui-ci devient visible avant le lever du Soleil. Très utilisé dans l’Antiquité, il était signalé dans les calendriers pour les étoiles les plus remarquables. Des sources européennes rendent compte de cette pratique chez les Amérindiens. Mais, explique Benoît Roux, « ces documents ne donnent pas de détails sur les observations ni sur la conjoncture astrale tenue pour significative ». En comparant les dates calculées par Pascal Descamps aux temps – celui de la guerre, de la pêche… – marquant la vie des Amérindiens, et aux événements climatiques saisonniers de la région, l’étudiant espère affiner la connaissance du calendrier caraïbe.

  • Ardennes : des salariés licenciés doivent rembourser une partie des indemnités... 9 ans après avoir quitté leur usine
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13782-ardennes-des-salaries-licencies-doivent-rembourser-une-partie-des-i

    Tout juste dégeulasse...., c’est vraiment de la ’com’ et une austérité à géométrie variable, par ce que pour DONNER 2 milliards d’€uro à la côte d’Ivoire, ça il y as pas de soucis...

    Des salariés de l’entreprise Ardennes Forge à Charleville-Mézières (Ardennes) le 5 janvier 2007. (MAXPPP)

    Les 47 ex-salariés d’Ardennes Forge de Nouzonville (Ardennes) ont été condamnés, jeudi par la Cour de cassation, à rembourser une partie des indemnités de licenciement qu’ils ont perçus, il y a neuf ans.

    Neuf ans après la fermeture de l’usine Ardennes Forge à Nouzonville, dans les Ardennes, les 47 ex-salariés sont condamnés à rendre une partie des indemnités de licenciement qu’ils ont perçues, rapporte France Bleu Champagne-Ardenne, jeudi 20 juillet. La décision a été prise par la (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Réchauffement_Climatique : Les Vins Anglais Veulent Concurrencer Le #Champagne | Le Blog Du Bureau De Londres | Franceinfo
    http://blog.francetvinfo.fr/bureau-londres/2017/07/17/rechauffement-climatique-les-vins-anglais-veulent-concurrencer-le-

    Les #vignobles de #Grande-Bretagne ont le vent en poupe. Avec la hausse généralisée des températures, le sud-est de l’Angleterre affiche désormais des conditions climatiques similaires à la région Champagne d’il y a une trentaine d’années. De nouvelles exploitations ouvrent en permanence et le secteur accroît rapidement sa productivité et son savoir-faire.

    #viticulture

  • Djelil, 15 ans, expulsé + I. Bouchaara menacée de licenciement + frontière franco-italienne | RESF
    http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article55088

    Djelil, 15 ans et 8 mois, 3 semaines au CRA Saint-Exupéry, expulsé ... avec Michel Françoit (RESF Lyon).

    Ibtissam Bouchaara à nouveau menacée de licenciement pour avoir, en tant que déléguée du personnel, établi et rendu public un rapport constatant des conditions d’accueil et de travail déplorables au foyer « Bellevue » à Châlons en Champagne

    A la frontière franco-italienne et un mot sur la justice en bout de pistes à Roissy, avec Laure Palun (ANAFE). Durée : 1h en plusieurs fichiers. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://radioresf.toile-libre.org/sons/2017-07-05 RESF sur FPP 443/2017-07-05 RESF sur FPP 443 - 4 - la frontiere franco italienne et la justice en zone d’attente.mp3

  • Quand le travail tue La Brique - Éric Louis - 5 juillet 2017
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/912-quand-le-travail-tue

    Louis est cordiste, travailleur itinérant, il nous offre depuis plus d’un an, le récit de ses expériences au travail, dans les usines ou sur des terrains dangereux.
    Chaque année en France, 500 personnes trouvent la mort sur leur lieu de travail.
    Éric Louis met des mots, ses mots, sur ces morts.


    J’arrive ce lundi sur le site industriel Cristanol, à Bazancourt. Je suis d’après-midi. 12 h 30, les gars de l’équipe du matin débauchent. Ils sortent cernés, marqués, transpirants, mais souriants : leurs sept heures de pioche, de pelle et de marteau-piqueur sont derrière eux. Ils nous vannent, évoquant ce qui nous attend. Prennent le temps de fumer une clope avant la douche. Il y a là des connaissances de chantier, Christophe, Raphaël. Des nouveaux venus, Clovis et François. Et puis je revois Quentin. Les retrouvailles sont de courte durée. Le silo nous attend, avec sa chaleur étouffante, sa matière colmatée.

    Un brave, Quentin.
    J’avais rencontré Quentin pour la première fois il y a un an, à cet endroit précis justement. C’était pendant une quinzaine caniculaire. Il ne manifestait aucune plainte, même sous 40 degrés à l’ombre. Et d’ombre il n’est pas question dans cette usine. Le silo métallique dans lequel nous officions étincelle sous le soleil de plomb, que pas un souffle de brise ne vient adoucir. Combien fait-il à l’intérieur ? On n’a pas de thermomètre. Une chose est sûre, il fait plus chaud que dehors. Pourtant, il faut piocher, pelleter, suffoquer sous un masque de caoutchouc anti-poussière. « J’ai jamais transpiré autant de ma vie » m’avait-il dit un jour en enlevant sa combinaison jetable détrempée, au sortir de cette étuve.

    Au fil des discussions, pendant les pauses, il me racontait qu’il venait des Côtes-d’Armor, avec son antique 306 Peugeot à bout de souffle. On est en Champagne ici. Ça fait une tirée pour venir suer sang et eau pour à peine onze balles de l’heure.

    Après une période de glande, assumée, il s’était pris en main. Aucun organisme ne voulait financer la formation de cordiste qu’il projetait d’effectuer ? Il se la paierait lui-même. Pas loin de 4 000 euros quand même ! Et pas au coin de sa rue, dans le sud de la France. La mission locale lui a finalement alloué 500 balles, afin de « couvrir » ses frais de déplacement et d’hébergement. Pour cinq semaines. 14,28 euros par jour. Royal ! Il avait acheté son équipement, nécessaire au boulot. Plus de 1 000 euros.

    Il n’en était pas aigri pour autant. Lors de ses chantier à Bazancourt, il logeait dans un foyer de jeunes travailleurs. En relatait l’austérité, et la rigidité du règlement. Y inviter quelqu’un semblait mission impossible. Pourtant, il y était parvenu, afin de venir en aide à Paul, qui, dans la galère, avait opté pour le camping sauvage dans un bois, à quelques dizaines de mètres de la clôture de l’usine.

    On avait transpiré ailleurs, ensemble. Lors d’un décrassage de cuve, il y a quelques mois. Des heures de nettoyeur haute pression, afin d’enlever une sorte de grosse merdasse marron des parois. Puis d’autres heures au fond, à délayer, racler le tout pour le faire s’écouler dans un pauvre tuyau de 80 millimètres de diamètre. En cette fin de journée qui n’avait de printanière que la date sur le calendrier, je le vois encore tremblant de la tête aux pieds en se rhabillant. « Mets ta capuche, la plus grosse déperdition de chaleur, c’est la tête. » D’autant qu’il a le cheveu ras, Quentin. On se réchauffait au cul des gros compresseurs mobiles d’une société de nettoyage. Enivrés par leurs gaz d’échappement. Assourdis par leurs vrombissements.

    Mercredi 21 juin 2017, aujourd’hui c’est l’été.
    Midi trente, la chaleur nous écrase. Nous attendons l’équipe du matin. Ils tardent à sortir, les gars, on dirait. Autant de répit pour nous.
    Le bruit d’une sirène enfle au loin. Puis se rapproche. Deux véhicules légers de pompiers entrent sur le site. Ils se dirigent vers les silos. Ils s’affairent autour du petit, tout à gauche. Nous on bosse dans le gros, tout à droite, pas d’inquiétude.

    Mais les pompiers grimpent à l’échelle à crinoline. Cela veut dire que les trappes du bas sont fermées. Et seuls les cordistes sont autorisés à intervenir dans les silos par le haut. Il arrive que nos donneurs d’ordre nous fassent bosser ponctuellement ailleurs que sur la mission prévue afin de pallier un problème inopiné. Par cette chaleur, un gars aura fait un malaise. Pas de panique, les secours sont là.

    Seulement, vers 13 heures, d’autres véhicules de secours arrivent. Durant les longues minutes qui suivent, c’est une noria de camions rouges qui passent la barrière d’entrée de l’usine, ralentissant à peine. Une quinzaine, au total. Puis des véhicules de la gendarmerie.

    L’angoisse nous étreint. L’insupportable touffeur caniculaire n’est plus qu’un problème secondaire.

    Charles décide d’aller aux nouvelles.

    Durant son absence, une employée du site arrive du lieu de l’accident, empressée. Je lui quémande des informations, arguant qu’il s’agit d’un de nos collègues. « Je ne peux pas communiquer pour l’instant. »
    Quelques minutes plus tard, même demande à une gendarmette que j’avais vu entrer sur le site auparavant. « Je ne sais rien, je viens d’arriver. »
    Inquiète de nous voir griller clopes sur clopes en plein cagnard, une salariée de l’usine nous apporte des bouteilles d’eau. Propose de nous fournir de quoi manger. On n’a pas le cœur à manger.

    Puis Charles revient. Il nous rapporte les paroles lapidaires et définitives de Christophe, un de nos équipiers du matin : « On a perdu Quentin. »

    Nous savons ce que ça veut dire. Il est enseveli. Même si des paroles chargées de fol espoir tentent inutilement de conjurer l’inacceptable vérité qui s’insinue en nous. Une poche d’air... Peut-être que...

    Nous passons de longues minutes à repousser la dramatique réalité qui nous dépasse, dérisoire réflexe lié à la nature humaine.
    Devant nous passe une camionnette marquée Identification Criminelle. Jefferson, pompier volontaire, nous dit ce que cela signifie.

    Désormais, nous parlerons de Quentin au passé.

    Dans PQR, il y a PQ.
    Plus tard, rentré à la maison, je consulte un article sur le site internet de L’Union, le quotidien local. Pour accéder à lecture, il me faut fermer une fenêtre de proposition d’abonnement. Sous la rubrique faits divers, je me tape le récit très succinct, au milieu duquel brille une publicité. Le nom de Quentin n’est même pas cité. Contrairement à celui du directeur de l’usine. Je suis écœuré.

    J’y apprends que les pompiers du GRIMP (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) n’ont pas voulu descendre dans le silo, estimant les conditions trop dangereuses.

    Des questions seront à poser. À cet instant, à chaud, je prends le parti de ne pas éclabousser la mémoire de Quentin par la polémique.

    Vraiment, c’était un bon gamin. Rien de péjoratif ni condescendant dans ce terme. J’ai très largement l’âge d’être son père. Il n’en était que plus respectueux. Écoutant et appliquant les consignes.

    Posé, enjoué, gentil, attachant, volontaire, courageux... les mots me manquent. J’ai peine à le dire, mais pour quelqu’un d’autre que lui, je n’aurais peut-être pas écrit cette chronique. Pas sous cet angle en tout cas. Hier, il m’a dit « Au fait, j’ai lu ton bouquin. Trop stylé ! Y a des passages qui m’ont bien fait marrer. » Ce sont les dernières paroles que j’aurai entendu de sa bouche.

    Quentin était plein de vie. Et d’envie de vivre. Aujourd’hui, il est mort. Mort loin de chez lui, à l’issue d’une pénible journée d’un travail ingrat. Dans une semi-obscurité. Dans l’épaisse poussière d’un silo en ferraille chauffé à blanc, cependant que dehors le soleil brille.
    Il n’aura pas eu une belle mort, Quentin.

    À 21 ans, il n’y a pas de belle mort.

    Éric Louis

    #La_Brique #Mort_au_travail #Accident_du_travail

  • Lille 3000 : Champagne 19 Juin 2017 - Écrit par Lille43000
    http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-short/867-champagne

    Christophe Itier, notable macroniste lillois qui souhaite en finir avec l’État-providence (1) , a été battu dans la première circonscription du Nord. Le soir du premier tour, il assurait pourtant à ses soutiens (2) : « On se retrouve ici la semaine prochaine pour fêter la victoire » .

    Ceci explique sans doute le fou rire général qui a saisi les élèves de l’École Néogonzo de Lille (ENL) (3) , hier, lors de l’annonce des résultats. Après avoir perdu aux côtés de Pierre de Saintignon (4) – patronal-socialiste –, il perd à nouveau aux côtés d’Emmanuel Macron (5) , son actuel business manager . Vers qui se tournera-t-il pour perdre les prochaines élections ? On ne préfère pas y penser, et on compatit plutôt avec les salariés de la Sauvegarde du Nord (6) qui, pour beaucoup, voyaient en ce scrutin l’occasion rêvée de se débarrasser de leur directeur.

    (1) http://www.directions.fr/Piloter/organisation-reglementation-secteur/2016/5/-Reinventons-le-modele-social-post-Etat-providence---2047691W
    (2) http://www.lavoixdunord.fr/176625/article/2017-06-12/christophe-itier-rem-comme-s-il-y-etait
    (3) http://lille43000.com/index.php/l-ecole-neogonzo-de-lille-enl/quelques-mots
    (4) http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-peignoir/187-pas-de-doute-monsieur-pierre-de-saintignon-est-un-socialiste
    (5) http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-peignoir/861-comment-j-ai-vomi-violemment-lors-du-discours-de-macron
    (6) http://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/908-le-talentueux-monsieur-itier

    #Lille #Christophe_Itier #râteau

  • Conditions d’émergence d’une bioéconomie durable au sein de la SFR Condorcet.
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=6cfeb830-c135-4ec8-b28e-882b0e025bd7

    Présentation du prochain axe thématique « Conditions d’émergence d’une bioéconomie durable » au sein de la SFR Condorcet. par Martino Nieddu et Rémy Caveng

    Pour une bioéconomie soutenable : présentation du projet BIOCA (Bioéconomie en Champagne - Ardenne) par Martino Nieddu

    La bioéconomie comme principe de construction d’un monde commun par Rémy Caveng

  • A Marseille, les dessous bien peu reluisants du nouveau tourisme portuaire
    https://www.bastamag.net/A-Marseille-les-dessous-bien-peu-reluisants-du-nouveau-tourisme-portuaire

    Désormais premier port de croisière français et vingtième mondial, Marseille se frotte les mains. Il faut dire que la municipalité, depuis vingt ans, n’a pas ménagé ses efforts pour transformer l’ancien port industriel en destination privilégiée des touristes du monde entier. Les immenses navires, gorgés de passagers, se bousculent désormais aux portillons de ses nouvelles gares maritimes. Champagne ! Mais si la mairie dirigée par Jean-Claude Gaudin se félicite de retombées financières discutables, elle (...)

    #Décrypter

    / #Enquêtes, #CQFD, Pollutions , #Société_de_consommation, A la une

    #Pollutions_

  • Les Garcons Bouchers - La biere
    https://www.youtube.com/watch?v=rphfvoQtB1Y

    Le clip des Garçons bouchers, avec François Hadji-lazaro.
    Grande époque du punk français et de la musique alternative.
    Je me rappelle les avoir vu à ce moment là en première partie de La Souris Déglinguée... François osant sortir une vielle à roue au milieu de cette déjante punk.

    #musique #repérage

  • Champagne et vins fins : Le Pen père fait payer le Parlement européen - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/champagne-et-vins-fins-le-pen-pere-fait-payer-le-parlement-europeen?onglet

    Datée du 28 décembre 2016, la facture ressemble à un inventaire des plus grands Bordeaux : « Pomerol », « Saint-Émilion », « Saint-Estèphe », « Saint-Julien »… Amateur de champagne, Jean-Marie Le Pen a également sélectionné des cuvées de chez « Krug », « Dom Pérignon » ou « Bollinger ». En tout, plus de cent bouteilles lui ont été livrées dans son manoir de Montretout, à Saint-Cloud, pour un montant dépassant les 8 500 euros. Mais la facture, elle, est partie à Bruxelles. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’eurodéputé a fait supporter le coût de ces achats dispendieux par le Parlement européen.

    D’après nos informations, Jean-Marie Le Pen a pioché, pour ce faire, dans une enveloppe de fonds publics théoriquement mise à disposition des parlementaires pour couvrir des frais de secrétariat ou de représentation. Passée inaperçue dans un premier temps, cette facture aurait fini, tout récemment, par faire tiquer les services du Parlement, qui ont visiblement enclenché une batterie de vérifications auprès du caviste installé dans le très chic Ier arrondissement de Paris.

    S’il s’avère que Jean-Marie Le Pen a enfreint les règles « maison » sur l’usage de ces fonds, il pourrait lui être demandé de rembourser. Car l’argent des contribuables européens n’a pas vocation à garnir les caves de leurs représentants. Sollicité par Mediapart à Bruxelles, ainsi qu’à Montretout où il a ses bureaux, le fondateur du FN n’a pas retourné nos appels.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Champagne et vins fins : Le Pen père fait payer le #Parlement_européen
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/champagne-et-vins-fins-le-pen-pere-fait-payer-le-parlement-europeen

    Mediapart révèle que l’eurodéputé #Jean-Marie_Le_Pen a utilisé une partie des fonds alloués à sa communication pour se faire livrer une centaine de bouteilles de grands crus dans son manoir de Saint-Cloud. Coût de l’opération : plus de 8.500 euros.

    #France #FN

  • La croisière abuse-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/la-croisiere-abuse-2274

    @Ad Nauseam - Désormais premier port de croisière français, Marseille se frotte les mains – les immenses navires se bousculent au portillon. Champagne ! Mais si la municipalité se félicite des (prétendues) retombées financières, elle ne dit mot des lourdes nuisances qui accompagnent ce tourisme caricatural. Histoire (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Chroniques d’exil et d’hospitalité | l’Egregore
    http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article1936

    Rencontre avec Olivier Favier, autour de son livre « Chroniques d’exil et d’hospitalité. Vies de migrants, ici et ailleurs » (paru en mai aux éditions le passager clandestin). Olivier Favier est historien, traducteur, reporter, blogueur ; il a passé trois ans au contact des migrants, et a réuni des entretiens, des analyses, des portraits, des reportages, qui décrivent à la fois les traversées des uns et des autres, les lois européennes, les conditions d’accueil à Calais et ailleurs... Olivier Favier a constaté pendant ces trois années passées aux côtés des migrants, combien accueillir dignement des êtres humains qui ont fui la guerre, la dictature, la misère, n’était pas une évidence communément partagée... La rencontre, organisée par RESF Châlons-en-Champagne, s’est faite en présence de mineurs en (...)

    http://sons.audioblog.arteradio.com/audioblogs/sons/3047541/3079306_20170313-Chroniques-d-exil.mp3

  • Emission de radio du collectif des Olieux, du 20 février 2017 Radio Campus Lille - Collectif Davids

    Une émission en grande partie consacrée à 2 lanceuses d’alerte sur les conditions de (non)accueil des mineurs isolés étrangers. Au programme :

    – Présentation du collectif et de l’émission
    – Discours d’Adeline, championne d’Europe de boxe française, prononcé à la mairie de Lille le 4 janvier 2017 pour refuser la médaille de la ville car cette dernière ne fait rien pour les mineurs isolés étrangers
    – Empêché de s’exprimer à la mairie, Hadj prend la parole sur Campus
    – Interview d’Adeline
    – Interview téléphonique d’Ibtissam Bouchaara. Éducatrice à Châlons-en-Champagne, elle dénonce publiquement la maltraitance par le département de la Marne des mineurs isolés étrangers

    La suite : http://www.campuslille.com/index.php/entry/emission-de-radio-du-collectif-des-olieux

    Bonne écoute.


    #Audio #Radio #Radio_Libres #Témoignage #Lille #Olieux #Radio_Campus_Lille #maltraitance #Boxe #lanceuses_d_alerte #mineurs_isolés #Mineurs_étrangers.

  • L’émission du #collectif_des_Olieux du lundi 20 février de 15 à 16h sur Radio Campus Lille, 106.6 FM. Une émission en grande partie consacrée à 2 lanceuses d’alerte sur les conditions de (non)accueil des mineurs isolés étrangers. Au programme :

    – Présentation du collectif et de l’émission
    – Discours d’Adeline, championne d’Europe de boxe Française, à la mairie de Lille. Magnifique crochet du gauche au gratin en refusant la médaille de la ville en raison de leur mépris des jeunes mineurs isolés des Olieux.
    – Empêché de s’exprimer à la mairie, Hadj prend la parole sur Campus
    – Interview d’Adeline
    – Interview téléphonique d’#Ibtissam_Bouchaara. Éducatrice à Châlons-en-Champagne, elle dénonce publiquement la maltraitance par le département de la Marne des mineurs isolés étrangers

    Bonne écoute. Fête tourner !

    http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/2017-02-20/15h.mp3