Les rues genevoises en voie de #féminisation
Trop masculine, la nomenclature des rues fait débat en #Suisse romande. A Genève, le #collectif féministe #L’Escouade a rebaptisé, depuis début mars, une vingtaine d’artères avec des noms de femmes. L’initiative trouve un écho au Grand Conseil.
A Genève, seules 5,6% des rues portent des noms de femmes. Soit le taux le plus bas de Suisse romande après Sion (5,2%). Un score peu enviable que le collectif féministe L’Escouade veut améliorer. Depuis le 1er mars, il rebaptise toutes les deux semaines une dizaine d’artères au moyen de plaques violettes en hommage à des femmes artistes, militantes, écrivaines ou encore diplomates que l’histoire a laissées de côté. L’initiative « 100Elles* », réalisée en partenariat avec la ville de Genève et un groupe d’historiennes, trouve un relais politique au Grand Conseil où une députée veut pérenniser le projet.
Trop masculine, voire parfois politiquement incorrecte, la nomenclature des rues est fréquemment remise en question, en Suisse et ailleurs. Preuve tangible de la mémoire collective, elle agit comme un baromètre de la sensibilité, rendant soudain encombrantes certaines personnalités jadis encensées. A Neuchâtel, l’espace dédié au scientifique Louis Agassiz, éminent glaciologue également auteur de thèses racistes, a été débaptisé l’an dernier au profit de Tilo Frey, première élue noire au Conseil national. En matière de genre, le déséquilibre actuel apparaît lui aussi comme le reliquat d’un monde où les femmes ne comptaient pas ou peu. Face à la pression, les villes tentent de renverser la tendance. A l’instar de la municipalité lausannoise, qui a récemment décidé d’attribuer les quatre premiers noms de rues du futur écoquartier des Plaines-du-Loup à des femmes.
Dans le canton de Genève, seules 41 rues sur 589 rendent hommage à des femmes. La plus populaire des héroïnes de l’Escalade, la Mère Royaume, Catherine Cheynel de son nom de jeune fille, n’a droit qu’à une ruelle de 150 mètres aux Pâquis. Parmi les rares élues, on trouve la journaliste Emilie Gourd, l’écrivaine Alice Rivaz ou encore la doctoresse Marguerite Champendal. « Symbole de la domination masculine dans l’histoire et, partant, dans l’espace public, ce déséquilibre n’est pourtant pas motivé par des critères de sélection objectifs », souligne Myriam Gacem, membre de L’Escouade. La loi ne fait en effet aucune mention du genre : la personne honorée doit avoir marqué de manière pérenne l’histoire de Genève et être décédée depuis plus de dix ans. Force est de constater que la marge d’interprétation a laissé place à l’arbitraire.
#Asymétrie de genres
Des femmes illustres, ambitieuses par leur œuvre ou leur engagement, Genève en regorge. Sur mandat de L’Escouade, onze historiennes de l’Université de Genève en ont retenu cent et effectué un travail minutieux pour retracer des parcours souvent inconnus du grand public. Sur la liste qui sera égrenée jusqu’au mois de juillet, on trouve ainsi Marguerite Frick-Cramer (1887-1963), première femme déléguée du CICR, Hélène Gautier-Pictet (1888-1973), fondatrice du Centre de liaison des associations féminines genevoises, Jeanne Henriette Rath (1773-1856), artiste peintre qui a financé le musée bien connu de la place de Neuve, ou encore Alexandra Kollontaï (1872-1952), ambassadrice de l’URSS et fervente féministe.
A partir de quand juge-t-on que quelqu’un a marqué durablement l’histoire ? Pour Daniela Solfaroli Camillocci, professeure à l’Institut d’histoire de la Réformation et membre du groupe d’historiennes, le choix est éminemment politique. « Historiquement, des critères de sélection subjectifs ont produit des asymétries de genres, observe-t-elle. Ecrire l’histoire des femmes en insistant sur leurs affects, définir leur identité à travers leur affiliation au groupe familial ou encore perpétuer leur caractère exceptionnel, tous ces réflexes ont contribué à une invisibilisation des femmes dans l’espace public. »
Reconfigurer l’espace public
Exhumer des parcours oubliés peut sembler compliqué. En se plongeant dans les archives d’Etat, d’institutions et d’associations, tout comme dans la littérature secondaire, les chercheuses ont pourtant été confrontées à une abondance de matière. « Travailler en groupe nous a permis d’ouvrir nos perspectives, pour représenter des milieux sociaux, des identités et des trajectoires les plus variés possible », souligne Daniela Solfaroli Camillocci. Certains milieux sociaux défavorisés n’ont en revanche laissé aucune trace. La sélection inclut donc des figures collectives, les « trente immortelles de Genève » ou encore les horlogères, pour combler ces vides. Reste que les enjeux de la mémorialisation évoluent constamment : « Les choix d’aujourd’hui ne seront pas les mêmes dans vingt ans. »
Au parlement, une motion de la députée d’Ensemble à gauche Jocelyne Haller, soutenue par les socialistes, les Verts et le PDC, donne trois ans au canton pour féminiser les rues genevoises sur la base de la liste établie. « Donner des noms de femmes aux ouragans semble aller de soi, relève-t-elle. Lorsqu’il s’agit de rues ou d’établissements scolaires, c’est plus compliqué. » A quelques mois de la grève des femmes, le sujet dépasse selon elle le clivage gauche-droite. Si sa proposition n’est pas discutée d’ici au 14 juin, elle n’exclut pas de demander l’urgence.
Volonté politique
A Genève, le « réflexe féminin » est déjà présent, assure Sandrine Salerno, cheffe du Département des finances. « Ce projet s’inscrit dans la politique de l’égalité que mène la ville pour valoriser le travail des femmes. » A défaut de débaptiser massivement, la ville compte plutôt profiter des nouveaux quartiers pour honorer des femmes. « Dans le secteur de la gare des Eaux-Vives, toutes les nouvelles rues ont des noms de femmes, précise Rémy Pagani, chef du Département de l’aménagement et des constructions. Le futur pont du CEVA, à Carouge, sera celui des Orpailleuses. » Une fois complète, la liste des « 100Elles* » sera envoyée à toutes les communes pour les sensibiliser.
Lire aussi : La seconde vie des sorcières sur Wikipédia
Selon quel processus nomme-t-on une rue ? Les communes donnent des préavis à la commission de nomenclature qui soumet les propositions au gouvernement pour validation. « En 2012, ce dernier avait modifié la réglementation pour privilégier les dénominations courtes se référant à la toponymie locale, puis il est revenu en arrière en 2015, rappelle Geneviève Arnold, ancienne membre de la commission. Nous y étions personnellement opposés considérant les enjeux de mémoire et de préservation de l’histoire locale. »
Baptiser et débaptiser
Débaptiser une rue, en revanche, est un processus rare, long et complexe. Il faut motiver la demande auprès de la commission de nomenclature avec des sources historiques. Et cela ne se fait pas toujours sans accroc. « En 2012, la rue Sautter a dû être renommée pour cause de travaux, se souvient Geneviève Arnold. Le choix d’honorer Gabrielle Perret-Gentil (1910-1999), gynécologue et obstétricienne qui s’est notamment battue pour le droit des femmes à l’avortement, n’a pas fait l’unanimité au sein du conseil d’Etat ni des Hôpitaux universitaires de Genève qui auraient préféré un homme. » Par le passé, le processus de dépabtisation s’est aussi observé dans le sens inverse. En Vieille-Ville, la rue des Belles-Filles, jadis lieu de rendez-vous libertins, est aujourd’hui la rue de l’écrivain et pasteur Etienne Dumont (1759-1829).
▻https://www.letemps.ch/suisse/rues-genevoises-voie-feminisation
#Genève #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #toponymie_politique
Pour archivage, article paru le 5 avril 2019
#Toponymie_féministe dans le cadre de la #grève_féministe qui a lieu aujourd’hui en #Suisse...
#toponymie #14_juin_2019 #re-nomination #repabtisation #action_toponymique
Sur la grève :
►https://seenthis.net/messages/785233
#Suisse : La population a progressé moins fortement en #2018
À fin 2018, la population de la Suisse a atteint 8 542 300 habitants, soit 58 200 personnes (+0,7%) de plus qu’en 2017. La #croissance_démographique reste sous la barre de 1%, soit une progression comparable à celles du début des années 2000. Le #solde_migratoire et l’accroissement naturel sont en baisse. Tels sont les résultats provisoires de la statistique de la population et des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS).
La population est passée de 8 484 100 personnes en 2017 à 8 542 300 en 2018 (+0,7%). Tous les cantons voient leur population augmenter, à l’exception de Neuchâtel et du Tessin. Ce dernier affiche un excédent de décès, alors que la diminution de population dans le canton de Neuchâtel découle d’un excédent de départs vers d’autres cantons. Schwyz enregistre l’accroissement de population le plus important, soit 1,2% de plus sur une année.
Le solde migratoire reste le principal facteur de croissance
En 2018, la Suisse a enregistré 171 700 immigrations, soit une légère augmentation de 0,4% par rapport à 2017, dont 24 000 arrivées de Suisses et 147 600 de ressortissants étrangers. Le nombre des émigrations progresse de 0,9% et s’élève à 126 200. Cette valeur se décompose en 31 800 départs de Suisses et 94 400 de ressortissants étrangers. Le solde migratoire continue à baisser (–1,0%) et s’élève à 45 500 personnes. Schwyz et Zürich sont les cantons qui présentent les soldes migratoires – international et interne – les plus importants par rapport à leur population.
Le deuxième facteur de croissance est l’accroissement naturel de la population, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès. Il s’établit provisoirement à 18 600, soit 8,9% de moins qu’en 2017. Fribourg est le canton qui présente le plus fort accroissement naturel. Le Tessin affiche l’excédent de décès le plus important.
Croissance moins rapide de la population étrangère
La Suisse compte 8 542 300 habitants, dont 6 395 300 ressortissants suisses (74,9%) et 2 147 000 ressortissants étrangers (25,1%). La population suisse s’accroît de 37 600 personnes, soit 0,6% de plus que l’année précédente. La population résidante permanente étrangère progresse de 20 600 personnes, soit 1,0% de plus qu’en 2017. Le taux d’accroissement est stable chez les Suisses depuis 2014. Chez les étrangers, il est en diminution depuis 2016.
Le canton de Genève enregistre la plus forte proportion de population étrangère, soit 40%. Le nombre de ressortissants étrangers a progressé de 0,6%, passant de 198 600 en 2017 à 199 800 en 2018. Appenzell Rhodes-Intérieures affiche la part d’étrangers la plus faible, soit 11%. Leur nombre a diminué de 0,7% pour atteindre 16 100 personnes.
Une population vieillissante
La population âgée est de plus en plus nombreuse. Elle est essentiellement constituée de femmes. Le nombre de personnes de 65 ans ou plus est passé de 1 550 400 en 2017 à 1 577 600 en 2018, soit 1,8% de plus.
Les personnes de plus de 64 ans représentent 18% de la population alors que les jeunes âgés de 0 à 19 ans constituent 20%. Parmi ces seniors, on compte 80 hommes pour 100 femmes contre 102 hommes pour 100 femmes chez les 20-64 ans. Dans la population féminine, on constate que la part des 65 ans ou plus est déjà supérieure à celle des jeunes femmes (20,3% contre 19,3%). Chez les hommes, par contre, la proportion de seniors est toujours inférieure à celle des jeunes hommes (16,6% contre 20,7%). Le Tessin est le canton qui compte le pourcentage le plus élevé de personnes de plus de 64 ans (22,6%), Fribourg celui qui en compte le moins (15,7%).
Le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus augmente de 2,2%, pour atteindre 443 900. Parmi les plus de 79 ans, on compte 61 hommes pour 100 femmes. Près de 1600 personnes ont 100 ans ou plus. Leur nombre progresse de 4,4% par rapport à 2017. Chez les centenaires, le rapport de masculinité s’élève à 20 hommes pour 100 femmes.
▻https://www.bfs.admin.ch/bfs/en/home/news/press-releases.assetdetail.7926999.html
#solde_naturel #démographie #statistiques #chiffres #vieillissement_de_la_population
Le Courrier | Un centre fédéral dédié aux expulsions à Genève ?
▻https://asile.ch/2019/02/04/le-courrier-un-centre-federal-dedie-aux-expulsions-a-geneve
Retraçant l’histoire des centres fédéraux d’asile dans le canton de Genève, marquée par une forte opposition des milieux de défense du droit d’asile, Aldo Brina estime que l’implantation d’une nouvelle structure de ce type au Petit-Saconnex aurait à compter avec un regain de mobilisation citoyenne. Opinion publiée dans Le Courrier du 30 janvier 2019. Cliquez […]
]]> Le canton de Genève renonce à sa plate-forme de vote électronique Alexandra Richard/lan - 28 Novembre 2018 - RTS
▻https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10028542-le-canton-de-geneve-renonce-a-sa-plate-forme-de-vote-electronique.html
Le canton de Genève renonce à sa plate-forme de vote électronique, a appris mercredi la RTS. Le Conseil d’Etat ne va plus investir dans son système qui demandait à être révisé.
Ce sont donc des raisons financières qui seraient à l’origine de la décision et pas un problème de sécurité du vote électronique.
Rien à voir a priori avec le test de piratage réalisé il y a un mois. Des hackers, engagés pour vérifier la sécurité du vote électronique, étaient parvenus à manipuler le système genevois : ils avaient réussi à rediriger l’électeur potentiel vers un autre site.Cette faille aurait pu être réparée. Mais Genève ne veut plus investir dans son projet. Il aurait dû dépenser plus de deux millions pour réviser son système et améliorer la sécurité.
Encore en place en 2019
La plate-forme genevoise sera encore exploitée en 2019, pour les élections fédérales en particulier. Et dès l’année suivante, Genève devrait trouver une alternative pour permettre à ses citoyens de voter électroniquement, surtout ceux qui ne peuvent pas se déplacer facilement, comme les Suisses de l’étranger ou les personnes handicapées.
A la dernière statistique, en septembre 2017, ils étaient près de 60% à avoir choisi la voie électronique pour voter à Genève.
Système de la Poste
L’alternative sera probablement le système de la Poste, seul autre modèle utilisé actuellement en Suisse. Ce modèle sera lui aussi testé par l’équipe de pirates informatiques au début de l’année prochaine.
La Poste aura alors le monopole sur le vote électronique. La Suisse dépendrait d’un seul système, comme l’a expliqué Laurent Wehrli, conseiller national PLR et membre du comité de l’Organisation des Suisses de l’étranger, dans La Matinale de mercredi.
Le dépouillement en question
Mais pour Jean-Christophe Schwaab, ancien conseiller national socialiste vaudois, cette solution va « modifier le débat sur le vote électronique : on va moins parler de sécurité et de fiabilité, mais on va à présent parler de privatisation du dépouillement des scrutins ».
Confier le dépouillement des scrutins à une entreprise privée, « cela revient à confier les clés de la démocratie à une entreprise privée. Le dépouillement d’un scrutin est l’essence même de la démocratie, il ne doit pas être confié à une entreprise privée. », a-t-il relevé dans la Matinale.
#vote_électronique #démocratie #élections #vote #machines_à_voter #politique #anti-démocratique #capitalisme #suisse #élection
]]>Audit | Prise en charge des mineurs non accompagnés : un avenir hypothéqué
▻https://asile.ch/2018/11/12/audit-prise-en-charge-des-mineurs-non-accompagnes-un-avenir-hypotheque
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/11/MANIF_EVAM_0091.jpeg
Encadrement, scolarité, santé, alimentation, projets de vie et professionnels, conditions d’hébergement. La Cour des comptes du canton de Genève a dressé en février 2018 un panorama de la prise en charge des requérants d’asile mineurs non accompagnés (RMNA). Sa lecture fait souvent froid dans le dos si l’on s’imagine un instant qui sont ces jeunes […]
]]>Invitation au rassemblement contre le renvoi d’Ayop - Vendredi 19 octobre, 18h aux canons
#Ayop_Aziz, une des nombreuses victimes de l’#incendie meurtrier des #Tattes a été arrêté dimanche 7 octobre, jugé pour séjour illégal et condamné à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi.
Pour s’opposer à ce nouvel acte ignoble des autorités genevoises, et dans l’espoir qu’une forte mobilisation puisse conduire à sa libération et sa régularisation, Perce-Frontières appelle à un rassemblement ce vendredi 19 octobre à 18h, au canons devant l’Hôtel de Ville.
Voici le texte diffusé par Perce-Frontières le 15.10.2018 :
Ni détention ni renvoi, Ayop restera !
Les autorités genevoises s’enfoncent dans leur déni de #responsabilité, de #justice et d’humanité.
Ayop Aziz, l’une des victimes de l’incendie meurtrier des Tattes de 2014 a été arrêté dimanche 7 octobre et condamné dans la foulée à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria. Les autorités genevoises sont donc prêtes à éliminer les derniers témoins de cette tragédie dont ils portent la responsabilité, et cela alors même que l’enquête traîne depuis 5 ans et que les victimes n’ont jamais reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation.
Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie se déclare au foyer des Tattes, le plus grand lieu d’hébergement pour requérant.e.s d’asile de Suisse. Une personne y trouve la mort et des dizaines d’autres, sont gravement blessées, et en garderont les séquelles à vie.
Ayop Aziz est l’une de ces victimes. En se défenestrant pour échapper aux flammes, il s’est fracturé le crâne et en garde une longue cicatrice sur le front. Les conséquences de cette blessure sont notamment des céphalées très graves qui exigent un suivi médical important et l’empêchent encore totalement de travailler.
À l’automne 2015, une première tentative de renvoi avait été évitée grâce à une forte mobilisation. Après plusieurs rassemblement en ville et à l’aéroport, Pierre Maudet avait suspendu la procédure afin qu’Ayop puisse poursuivre ses soins. Dimanche 9 octobre, Ayop a de nouveau été arrêté puis jugé jeudi, et condamé à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria, alors qu’il est originaire du Tchad. Il est enfermé au centre de détention de Frambois.
La machine à expulser prend dans ce cas un visage stratégique. Cinq ans après l’incendie, l’enquête du Ministère public n’est toujours pas parvenue à son terme, et aucune des victimes, dont de nombreuses ont déjà été expulsées, n’a reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation. La responsabilité de l’Hospice général et de l’État a été pourtant largement démontrée.
L’état de délabrement du foyer comme des structures d’hébergement en général ainsi que la surpopulation virant à l’entassement des habitant.e.s est largement en cause. Suite à une expertise indépendante, un rapport a été publié en mai 2017 qui confirmait la défaillance du système de protection incendie du bâtiment. Il pointait également le verrouillage des voies de secours qui ont contraint les personnes piégées par les flammes à sauter de leurs fenêtres en même temps qu’elles empêchaient l’intervention des pompiers.
Le renvoi d’Ayop s’inscrit donc dans la suite d’un long déni de responsabilité des autorités genevoises face à cette tragédie et à ses conséquences mortelles, d’un déni de justice à l’égard des victimes, et d’un déni d’humanité dans les moyens qu’elles mettent en œuvre pour éliminer les derniers témoins du drame. Mauro Poggia, qui était en charge de l’Hospice général au moment de l’incendie et dont la responsabilité est donc directement engagée est aujourd’hui chef de la police. Il aura donc la lourde responsabilité de mettre en œuvre un renvoi ordonné par l’OCPM, toujours aux mains de Pierre Maudet, et de porter le poids de cette abjection. Seule une forte mobilisation peut maintenant faire plier les autorités, et nous sommes déterminé.e.s à la mener !
Nous exigeons :
– La libération immédiate d’Ayop et sa régularisation, ainsi que celle des autres victimes de l’incendie.
– La reconnaissance par les autorités de leurs responsabilité et l’indemnisation des victimes de l’incendie des Tattes.
Contre le mépris des autorités et leurs politiques ignobles !
Contre tous les renvois !
Contre les centres de détention et le futur centre fédéral !
Ayop restera !
#Genève #Suisse #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #incendie_des_tattes
]]>Genève | Une carte interactive à l’attention des nouveaux arrivants
▻https://asile.ch/2018/10/15/geneve-une-carte-interactive-a-lattention-des-nouveaux-arrivants
Le BIE (Bureau de l’intégration des étrangers du Canton de Genève) a élaboré une carte interactive à l’attention des personnes nouvellement arrivées dans le canton. La carte regroupe plus de 260 adresses de lieux liés notamment à l’administration, à la santé, au logement et à l’emploi. Cette carte permettra d’avoir accès à une multitude d’informations […]
]]>Nouvelle procédure d’asile : les explications de Cynthia Gani.
►https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/nouvelle-procedure-dasile-les-explications-de-cynthia-gani-?id=9814114&station=a
#restructuration #asile #procédure_d'asile #suisse #migrations #réfugiés #révision #accélération_des_procédures #loi #révision #loi_sur_l'asile #centre_fédéral #procédure_d'asile #droit_d'asile
Dans le sujet de la RTS, on peut voir la nouvelle carte des centres (appelés avant #centres_d'enregistrement_et_de_procédure, #CEP, désormais appelés #centres_fédéraux) :
En Suisse :
On y apprend que le centre de #Boudry sera le centre principal pour le traitement des demandes d’asile (#centre_de_procédure). Les autres, #Chevrilles, #Vallorbe, #Le_Grand_Saconnex (#Genève), accueilleront les requérants d’asile en attente d’une réponse (#procédure_étendue, soit toutes celles et ceux qui probablement recevront une réponse positive...) ou en attente d’un renvoi (#déboutés). Dans le centre #Les_Verrières on trouvera les fameux (sic) #récalcitrants.
Accélération des procédures = but de la réforme ?
Depuis très longtemps, @vivre et quelques autres associations ont compris que c’était juste une belle histoire... et que la réalité était bien autre...
Sur les « récalcitrants » :
▻https://asile.ch/tag/recalcitrant
v. ici, sur le site de @vivre, les articles avec le mot-clé « accélération des procédures » :
▻https://asile.ch/tag/acceleration-des-procedures
Et notamment cette analyse suite aux déclaration de Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale (socialiste !) en charge du dossier « asile » :
►https://asile.ch/2016/03/23/cherchez-lerreur
Les détentions à la limite de la légalité
Les pratiques concernant la détention administrative de requérants déboutés divergent selon les cantons. Le CF est appelé à mettre de l’ordre.
Le recours à la détention administrative pour assurer le #renvoi d’un requérant d’asile peut être parfois à la limite de la légalité. Les cantons ont des pratiques très disparates. Le constat, tiré par les parlementaires, vaut aussi pour la détention de mineurs.
Dans un rapport publié jeudi, la commission de gestion du National dénonce par ailleurs une grande gabegie dans le traitement des données. Le Conseil fédéral est appelé à mettre de l’ordre.
Une détention administrative peut être ordonnée si l’on craint qu’une personne tente de se soustraire à son renvoi et que ce dernier est susceptible d’être exécuté dans un délai prévisible. Elle ne doit pas dépasser 18 mois. Les mineurs de plus de 15 ans peuvent être concernés, mais pas les moins âgés. La détention des mineurs est limitée à 12 mois.
Problème de légalité
Selon une évaluation menée par le Contrôle parlementaire de l’administration (CPA) sur les cas entre 2011 et 2014, la détention administrative est un moyen efficace pour assurer un renvoi. Elle n’était toutefois pas nécessaire dans tous les cas.
Il s’agit d’une grave atteinte au droit fondamental à la liberté des personnes concernées. La détention administrative doit donc être proportionnée, relève la commission de gestion. Or l’enquête du CPA montre une grande divergence de pratiques entre les cantons.
La commission « ne peut exclure que, dans certains cas, le principe de proportionnalité n’ait pas été suffisamment respecté et que, par conséquent, la détention ne soit pas légale ». Les requérants pourraient être traités différemment suivant le canton d’attribution.
Divergences
Les divergences peuvent en partie s’expliquer par l’âge, le sexe ou le pays d’origine des requérants. Ces facteurs une fois corrigés, il reste toutefois un fossé entre les 61% de détenus parmi les personnes à renvoyer dans le cadre de Dublin à Obwald et les 24% à Genève.
Dans les cas non-Dublin (rejet de la demande ou non-entrée en matière), le taux varie de 4% à Genève et au Tessin à 20% à Obwald. Des différences apparaissent aussi concernant le succès de la mesure : le taux de départ des personnes détenues n’est que de 52% en Valais alors qu’il atteint 80% à Genève.
La commission de gestion appelle le Conseil fédéral à veiller à une plus grande harmonisation des pratiques cantonale et au respect du principe de proportionnalité. Le gouvernement devra aussi vérifier si les bases légales assurent une protection suffisante des droits fondamentaux.
Mineurs
La question des mineurs détenus préoccupe aussi. Le CPA a constaté plus de 100 cas de moins de 15 ans détenus avec leurs proches et une prévalence énorme dans le canton de Berne. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a toutefois fait valoir des problèmes de saisie des données.
Résultat : il n’a pas été possible d’établir clairement comment les détentions de mineurs détenus avec leurs parents sont enregistrées. Le gouvernement est appelé à examiner ce couac.
Il n’en reste pas moins que cette pratique pose problème en soi. Genève, Vaud et Neuchâtel n’y recourent d’ailleurs pas. La commission invite le Conseil fédéral à exclure les mineurs de moins de 15 ans de la détention administrative et à favoriser d’autres possibilités d’exécution du renvoi des familles.
Pour les plus de 15 ans, la mesure ne doit être ordonnée qu’en dernier ressort et il faudrait aménager des places de détention spécialement adaptées.
Autre grande critique : la gabegie dans la gestion des données par la Confédération. Il n’est ainsi pas possible de savoir combien de personnes à renvoyer sont passées dans la #clandestinité. Le CPA estime que cela concerne environ un tiers des requérants déboutés.
Des moyens appropriés doivent être mis en place pour une saisie en bonne et due forme, réclame la commission de gestion. D’autres mesures doivent être prises pour assurer un enregistrement correct des données.
Le moment où il faut saisir une détention n’est par exemple pas clair. Il y a des divergences entre le remboursement des frais aux cantons et les informations obtenues par les SEM.
Depuis octobre 2016, le SEM a l’obligation du surveiller l’#exécution_des_renvois. Des #sanctions_financières peuvent être infligées aux cantons. La commission de gestion attend de ces dernières qu’elles favorisent une #harmonisation_cantonale. Le CPA met toutefois en garde : on risque de ne pas respecter la réglementation Dublin qui a posé des règles plus strictes pour la détention depuis 2015.
▻https://m.tdg.ch/articles/5b34c296ab5c3729ee000001
#Suisse #mineurs #enfants #enfance #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #familles #disparitions #expulsion #ça_dépend_du_canton #Dublin #proportionnalité #expulsion #droits_fondamentaux #droits_humains
Voici le parcours que doivent faire, chaque semaine, les personnes déboutées de l’asile pour obtenir une aide d’urgence de 10 francs par jour (maximum, c’est moins pour les familles). Interdit-e-s de travail, ces personnes n’ont que cette aide pour survivre.
1. Foyer (je n’ai pas pris celui d’Anières, mais je vous laisse imaginer)
2. Police de l’aéroport pour obtenir le premier tampon
3. Bureaux de l’OCPM pour obtenir un deuxième tampon
4. Hospice général pour recevoir l’aide
5. Retour au foyer
J’ai pris les tracés des transports publics. Selon les itinéraires des TPG, au plus court, sans les temps d’attente aux différents guichets des différentes étapes, il y en a pour 2 heures et 4 minutes au minimum. Chaque semaine.
Pour dix francs par jour.
Vous croyiez que nous étions à l’ère de l’efficience administrative ? Demandez à Pierre Maudet, cette procédure est de son ressort.
#genève #suisse #asile #procédure_d'asile #migrations #réfugiés #article_12 #cartographie #visualisation #déboutés #aide_d'urgence #migrerrance (? ou autres mots seraient suggérés)
Carte et texte de Aldo Brina, posté sur FB, le 18.04.2018
]]>Sur France Inter, des procès de sorcières au temps de l’Inquisition - Radio - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/radio/sur-france-inter,-des-proces-de-sorcieres-au-temps-de-linquisition,n5545050
Accusées de complot satanique, plus de soixante mille personnes ont péri sur le bûcher entre les XVe et XVIIe siècles. Contrairement aux idées reçues, la chasse aux sorcières — qui prend sa source au Moyen Age — atteint son paroxysme dans les années 1580-1650, au temps de Montaigne et de Descartes. Même l’humaniste Jean Bodin a sombré dans l’obscurantisme en publiant une Démonomanie, expliquant comment reconnaître les crimes de sorcellerie, torturer pour obtenir des aveux et se protéger des possédés…
Les femmes au bûcher
Dans La marche de l’Histoire, sur France Inter, Jean Lebrun fait un récit captivant de ces procès avec son invitée Sophie Houdard, spécialiste de littérature religieuse. Ensemble ils parcourent les livres fondateurs de l’Inquisition, dont Le Marteau des sorcières, écrit par deux dominicains, Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, et qui incrimine essentiellement les femmes. Rien de nouveau sur le bûcher de notre société patriarcale…
Cour des comptes | Audit sur la prise en charge des mineurs non accompagnés à Genève
▻https://asile.ch/2018/02/27/cour-comptes-audit-prise-charge-mineurs-non-accompagnes-a-geneve
Synthèse de l’audit très attendu de la Cour des comptes genevoise relatif à l’audit mené auprès des différents acteurs du canton de Genève sur la prise en charge et la gestion des mineurs non-accompagnés, publié le 27 février 2018. Plusieurs recommandations sont formulées. Le rapport est librement disponible sur www.cdc-ge.ch. 1 Rapport n° 118 — Audit […]
]]>Cour des comptes | Audit sur la prise en charge des mineurs non accompagnés à Genève
▻https://asile.ch/2018/02/28/cour-comptes-audit-prise-charge-mineurs-non-accompagnes-a-geneve
Synthèse de l’audit très attendu de la Cour des comptes genevoise relatif à l’audit mené auprès des différents acteurs du canton de Genève sur la prise en charge et la gestion des mineurs non-accompagnés, publié le 27 février 2018. Plusieurs recommandations sont formulées. Le rapport est librement disponible sur www.cdc-ge.ch. 1 Rapport n° 118 — Audit […]
]]>Canton de Genève | Projet “Nouveaux Jardins” de l’EPER pour 2018
▻https://asile.ch/2017/12/04/canton-de-geneve-projet-nouveaux-jardins-de-leper-2018
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2017/12/18_NJ_Flyer_inscriptions_français_tandemBN-300x212.jpg
Le projet propose désormais à des personnes migrantes précarisées, récemment arrivées en Suisse, de jardiner en tandem avec une personne habitant le même quartier depuis plus longtemps. Les « Nouveaux Jardins » ont ainsi pour but principal de favoriser la création de liens locaux et ainsi l’inclusion sociale des personnes réfugiées au sein de leur lieu de […]
]]>Solidarité Tattes | Appel Dublin : la parole aux sages-femmes
▻https://asile.ch/2017/10/23/solidarite-tattes-appel-dublin-parole-aux-sages-femmes
Dans le cadre de l’Appel contre l’application aveugle du règlement Dublin, des sages-femmes du canton de Genève constatent que les recommandations les plus essentielles concernant l’environnement de la maternité ne sont pas appliquées aux requérantes d’asile. Article de Solidarité Tattes
]]>Sécheresse : L’Allondon bientôt vidée de son eau ? Le Courrier - 11 octobre 2017 - Camille Pagella
La rivière franco-suisse a atteint cet été son plus faible débit jamais enregistré. Les associations de pécheurs incriminent le pompage abusif des golfs et des centres équestres.
« L’Allondon, j’ai appris à nager dedans, c’est impossible d’imaginer cela aujourd’hui. » Roger Matty, président de l’Association des pécheurs du Pays de Gex, se désole. Et pour cause, l’Allondon a atteint en août son plus faible débit jamais enregistré pour cette période de l’année. Son homologue suisse, le président de la Fédération des sociétés de pêche genevoises (FSPG), Christophe Ebener, a, lui, interpellé le président du Conseil d’Etat, François Longchamp, il y a un mois. « Nous sommes atterrés de constater que le captage des petits cours d’eau en France voisine n’a toujours pas été sérieusement considéré par l’administration genevoise », signe-t-il.
Mesures exceptionnelles
Cette année, le problème a pris une autre dimension. Pour lutter contre le manque de pluie et la chaleur caniculaire de l’été, le département de l’Ain avait décidé l’interdiction du pompage de l’eau dans tout le Pays de Gex, à l’exception de l’eau destinée à être bue. « Nous avons fait face à une sécheresse exceptionnelle cette année, il a fallu donc prendre des mesures tout autant exceptionnelles », explique Guillaume Marsac, directeur général adjoint de la Communauté de communes du Pays de Gex et hydrogéologue de profession.
Malgré cet arrêté préfectoral, les pécheurs , d’une part et d’autre de la frontière, accusent les golfs d’avoir continué à pomper dans les nappes d’accompagnement de l’Allondon, préférant recevoir une amende plutôt que d’arrêter d’arroser leurs greens. Une version que corrobore en partie Guillaume Marsac : « Nous avons été témoins d’un certain nombre d’infractions que nous avons immédiatement dénoncées à la Police de l’eau. Les personnes incriminées ont reçu des amendes pour non-respect du code de l’eau. » Il tempère toutefois : « La première responsable de l’assèchement de l’Allondon est la sécheresse elle-même, la crise est principalement liée à l’absence de précipitations. »
Le Léman à la rescousse ?
Les golfs contactés se renvoient la responsabilité entre eux ou pointent du doigt l’eau utilisée par l’agriculture. « Cela fait vingt ans qu’il y a des problèmes d’eau dans la région et les golfs sont toujours les premiers incriminés, car notre sport est mal vu. Mais il ne faut pas oublier qu’il est important pour notre région et qu’il y génère plus d’emplois que l’agriculture », dénonce le propriétaire d’un golf du Pays de Gex.
Alors comment régler cette situation ? Christophe Ebener et Roger Matty ont un vœu pieux : que le lac Léman puisse être relié au Pays de Gex d’une manière ou d’une autre. Une solution pas irréaliste, selon Gilles Mulhauser, directeur général de l’eau du canton de Genève et cosecrétaire de la Commission transfrontalière de l’eau : « En ce moment, nous faisons un inventaire global et exhaustif de toutes les sources en eau de la région et de leur volume pour explorer toutes les possibilités. A terme, nous pourrions utiliser les plus grosses sources comme le lac pour pallier le déficit des plus petites ou, du moins, trouver des mesures intermédiaires qui concerneraient les gros utilisateurs d’eau comme les lieux de loisirs ou l’agriculture. »
#EAU #golfs #centres_équestres #Agriculteurs #France #Suisse #Gaspillage #Arrosage
]]>Planquez-vous, les filles !
Vaste débat que la #tenue_vestimentaire des filles. Une école de #Vallorbe vient de s’y lancer, par un #code_vestimentaire qui réserve la majeure partie de ses attentions aux tenues féminines. Il insiste sur les leggings, les trous au-dessus des genoux, les dos nus, les ventres nus, les décolletés devant ou derrière... Un code non genré indiquant tant aux filles qu’aux garçons que laisser trop de chair apparaître à un âge où les hormones sont en ébullition n’aurait-il pas été préférable ?
La conclusion de la journaliste dans son édito :
Un code vestimentaire ne sert à rien s’il n’est pas accompagné d’un décryptage de la sexualisation des corps des filles dans la société.
▻https://www.lecourrier.ch/152124/planquez_vous_les_filles
#habits #vêtements #habillement #genre #filles #femmes #école #Suisse
Genève envisage un impôt punitif pour sauver les #caissiers
Dans le canton de Genève, les détaillants qui installent des #caisses_automatiques pourraient être frappés par un impôt élevé. Avec des répercussions financières importantes pour les grands distributeurs Migros et Coop
Témoignages croisés | Sensibilisation dans les écoles
▻https://asile.ch/2017/07/26/temoignages-croises-sensibilisation-ecoles
Sensibiliser les jeunes aux réalités des migrations et de l’asile ? Voici ce qu’a proposé dans les établissements secondaires du canton de Genève le projet Migr’asile, coordonné par Vivre Ensemble, durant l’année scolaire 2016-2017. Migr’asile regroupe six associations actives dans le domaine migratoire, régulièrement sollicitées par les écoles pour présenter les réalités du terrain par […]
]]>#Grenz-kultur-weg
▻http://www.grenz-kultur-weg.ch
#frontière #sentier_thématique #marche #art #Suisse #France
Le site internet n’est vraiment pas bien foutu... mais le projet est intéressant... la création d’un sentier sur la frontière franco-suisse, où trouve de la place aussi l’art...
J’ai découvert ce projet en regardant le #film #7000_bornes_une_frontière de #Alex_Mayenfisch
La Suisse est petite mais sa frontière est longue et l’imbrication avec les États limitrophes omniprésente. Monde de l’entre-deux, marque dans l’espace mais aussi dans l’Histoire et donc dans le temps, la frontière sépare, la frontière unit.
Cours des comptes GE | Audit de gestion relatif à l’aide apportée aux migrants par l’Hospice général
▻https://asile.ch/2017/06/23/cours-comptes-ge-audit-de-gestion-relatif-a-laide-apportee-aux-migrants-lhospi
Le 23 juin 2017, la Cour des comptes du canton de Genève a publié un nouveau rapport : “Audit de gestion relatif à l’aide apportée aux migrants par l’Hospice général”.
]]>Genève : manifestation Monstrueuse pour Malagnou
▻https://rebellyon.info/Geneve-Manifestation-Monstrueuse-pour-17965
A Genève, la maison de Malagnou appelle à une manifestation de solidarité le 1er juillet 2017. L’Etat de Genève, sourd à nos revendications, refuse d’entrer en matière quand au renouvellement de notre bail pour quatre années supplémentaires.
/ Une, #Logement_-_Squat, #Manif
]]>Les bannis du caddie - Le Temps
►https://www.letemps.ch/suisse/2017/05/19/bannis-caddie
*
Les bannis du caddie*
En Suisse, ceux qui volent ou troublent l’ordre public peuvent être exclus des supermarchés durant des années. Et sévèrement punis s’ils tentent d’y pénétrer. Enquête sur une pratique qui a le vent en poupe
Jérémy* se balade dans les rues de Genève. En ce 25 mars 2017, le ciel est grisâtre mais par chance, il ne pleut pas. Deux jours auparavant, ce Français domicilié à Bourg-en-Bresse a fêté ses 35 ans. Le jeune homme, qui touche l’aide sociale en France, étend son pas dans les rues basses et pousse la porte de la Coop City Fusterie, située rue du Commerce. Quelques minutes plus tard, Jérémy se fait arrêter puis mettre en détention aux « Violons » (cellules de commissariat) de l’Hôtel de police, boulevard Carl-Vogt.
Une pratique discrète, mais répandue
Ce jour-là, Jérémy n’a commis d’autre crime que d’entrer dans ce supermarché alors qu’il n’en avait pas le droit. Il sera condamné le lendemain à 300 francs d’amende, ainsi qu’à payer 250 francs de frais de procédure, selon l’ordonnance pénale émise par le Ministère public genevois le 26 mars dernier, et que Le Temps a pu consulter. En droit, le Français s’est simplement rendu coupable de « violation de domicile ».
Notre enquête dévoile une pratique aussi discrète que répandue : l’interdiction de supermarchés visant une population de petits voleurs récidivistes, de sans papiers, de marginaux et de personnes psychologiquement fragiles. Des damnés de la terre devenus bannis du caddie – parce que les supermarchés, avant d’être des lieux publics, sont des endroits privés dont on peut être exclu presque sur un claquement de doigt.
En deux mois, dans les cantons de Genève et de Vaud, une quinzaine de condamnations ont été prononcées contre ceux qui enfreignent des interdictions d’entrée
En Suisse, l’article 186 du Code Pénal punit « celui qui, d’une manière illicite et contre la volonté de l’ayant droit, aura pénétré dans une maison, dans une habitation, dans un local fermé […] ». Les centres commerciaux, tout comme les casinos ou les stades de football, peuvent décider d’interdire l’accès à la personne de leur choix au motif qu’elle « trouble l’ordre et la tranquillité », comme le dit l’article 52 de la Loi sur les établissements publics (LEPu).
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exemple
Sur Internet, les associations de commerçants mettent en ligne un formulaire-type. Il suffit de le télécharger et de l’envoyer à la personne visée par l’interdiction pour que la décision soit officielle. Parfois, une copie de ce formulaire est envoyée à la police cantonale, mais cela n’est pas obligatoire. L’interdiction dure en général de un à trois ans.
Une miche de pain, un mois de prison
Cette procédure est courante. Coop, Manor et Migros, notamment, en sont parfaitement familiers : des interdictions d’entrée sont émises tous les mois par ces enseignes. Ainsi, dans les ordonnances pénales rendues depuis deux mois dans les cantons de Genève et de Vaud et que nous avons pu consulter, plus d’une quinzaine de condamnations concernait des personnes faisant l’objet de telles interdictions.
Cette mesure est censée être préventive, mais elle peut parfois donner lieu à l’effet inverse, soit une multiplication des procédures qui accablent le sujet
Pascal Rytz, avocat
Parmi les cas récents se trouve celui de Khaled*, 43 ans, sans domicile fixe. Le 1er avril dernier, celui-ci « pénètre sans droit chez Manor à Genève, alors qu’il fait l’objet d’une interdiction d’entrée dans le commerce pour une durée de 3 ans » depuis le 10 mars 2017, est-il écrit dans l’ordonnance signée par la procureure Alexandra Jacquemet le jour même. Ce n’est pas le seul crime de Khaled : ce jour-là, chez Manor, ce SDF dérobe « une miche de pain pour un montant de 3.60 ». L’homme, d’origine algérienne, a été immédiatement condamné à un mois de prison ferme, ainsi qu’à s’acquitter des frais de procédure, évalués à 250 francs. Interrogé sur cette affaire, Manor répond ne pas vouloir faire de commentaire.
Dans cet exemple, comme dans d’autres, l’interdiction d’entrer vient s’ajouter à d’autres délits et aggrave la peine du coupable. « Elle induit un effet d’engrenage, relève Pascal Rytz, avocat dans les cantons de Genève et Vaud. Cette mesure est censée être préventive, c’est-à-dire empêcher que la personne qui y est soumise ne récidive. Mais elle peut parfois donner lieu à l’effet inverse, car celui qui ne se soumet pas à la volonté de l’ayant droit et commet par exemple un vol sera encore plus sévèrement puni, en raison du concours d’infractions. »
Un nombre de cas « insignifiant »
Combien de personnes, en Suisse, sont interdites de supermarché ? Impossible de le savoir – les trois enseignes que nous avons interrogées, Migros, Coop et Manor, ne communiquent pas les chiffres. Et se défendent de toute discrimination. « Fondamentalement, notre clientèle est honnête et respectueuse du personnel, relève Ramon Gander, porte-parole de la Coop. Cela n’arrive que très rarement que nous prononcions des interdictions d’entrées et cela n’a lieu qu’en tout dernier recours. »
A la Migros, Aurélie Deschenaux « ne donne pas de chiffres, en revanche, nous pouvons dire que, comparé aux 344,8 millions de tickets de caisse de caisse imprimés chaque année, le chiffre est insignifiant… » En 2015, 6595 condamnations ont été prononcées en Suisse pour violation de la propriété privée, selon l’Office fédéral de la statistique. Une minorité concernait probablement les centres commerciaux du pays.
L’interdiction d’entrer dans ces supermarchés n’est pas théorique. Les enseignes se donnent les moyens de la faire respecter. Si Jérémy a pu se faire arrêter le 25 mars dernier, et Khaled le 1er avril, c’est que dans chaque magasin, les services de sécurité possèdent la liste des indésirables et sont chargés de les refouler s’ils entrent, quitte à ce que l’échange soit musclé. Souvent, il s’agit d’agents employés par Securitas, qui appliquent les consignes du supermarché.
Punition par exclusion
Il arrive également que les bannis du caddie soient interdits simultanément de pénétrer à plusieurs endroits. Comme Esmeralda*, une Lausannoise née en 1967, exclue du centre commercial Métropole, mais aussi de la Migros de Sévelin et de celle du Flon. L’interdiction émise par une enseigne concerne en effet souvent tous les magasins de cette enseigne situés dans le même canton.
Pour la personne concernée, cette mesure a un impact existentiel. En la privant d’accès aux rayons des supermarchés, on ne l’empêche pas seulement de faire ses courses. On l’écarte aussi de ce lieu de consommation, et par extension, de vie, qu’est le supermarché. C’est une punition par l’exclusion, qui renforce la marginalisation.
Ceux qui sont mis au ban des supermarchés sont souvent impossibles à joindre. Mais notre enquête révèle des profils divers. D’abord des étrangers sans-papiers, hommes ou femmes, célibataires ou pères de famille, qui ont en général commis un larcin au sein du magasin, parfois anecdotique, mais qui peut aussi atteindre des montants plus importants, de l’ordre de plusieurs centaines de francs, surtout lorsqu’il s’agit de parfums ou de vêtements de marque. Une partie d’entre eux sont des récidivistes. Il s’agit de personnes en grande difficulté qui souffrent parfois d’une dépendance à la drogue.
Réflexe judiciaire
Dans d’autres cas, ce sont simplement des gens fragiles. Il en va ainsi de Nicolas*, domicilié à Lausanne, qui fait actuellement l’objet d’une interdiction de pénétrer dans le centre Métropole 2000 situé près du Pont Chauderon. Il a été condamné le 9 mars à 15 jours de prison.
Depuis quelques années, Nicolas commet des petits vols, ce qui l’a conduit à se faire exclure de plusieurs supermarchés dans le canton. A chaque fois, les infractions sont mineures, mais elles se multiplient. Et la violation de domicile vient alourdir à chaque fois la peine.
Il arrive, dans des cas exceptionnels, que nous revenions sur notre décision
Piero Pastore, directeur romand de Privera
C’est la société immobilière Privera qui est responsable de Métropole 2000, avec 34 autres centres commerciaux dans toute la Suisse. Le directeur romand de Privera, Piero Pastore, émet des interdictions de ce type une à deux fois par mois envers des « personnes mal intentionnées », explique-t-il. Si celles-ci violent cette interdiction, il porte systématiquement plainte à la police. Piero Pastore estime que cette démarche est normale pour maintenir l’ordre au sein de sa grande surface.
« Il arrive, dans des cas exceptionnels, que nous revenions sur notre décision, explique-t-il. Une fois, une personne âgée soumise à une interdiction nous a expliqué qu’il était très important qu’elle puisse accéder au centre pour y faire ses courses. Elle nous avait dérobé des produits pour un montant total d’une cinquantaine de francs. Elle a rédigé des lettres d’excuse, remboursé le montant du préjudice, et nous l’avons autorisée à venir à nouveau. Mais cela n’arrive pas souvent. »
L’arsenal s’étend
Bannir quelqu’un d’un supermarché, d’un café, d’un magasin de vêtements est courant. Mais pour l’avocat Pascal Rytz, cette mesure devrait être de plus en plus utilisée par les autorités judiciaires, qui ne veulent plus remplir les prisons avec des délits mineurs et cherchent d’autres moyens de surveiller les coupables et empêcher qu’ils ne récidivent. Interdire l’entrée, c’est une autre manière de les contrôler.
Récemment, un nouvel outil juridique est venu compléter l’arsenal déjà existant. L’article 67 b du Code Pénal, en vigueur depuis 2015, étend la notion d’interdiction d’entrer dans une zone géographique déterminée. Exclusion sociale, exclusion spatiale.
*Nom connu de la rédaction
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]]>Le temps des réfugiés | L’affaire Musa bientôt à la Cour européenne des droits de l’homme ?
▻https://asile.ch/2017/03/29/temps-refugies-laffaire-musa-bientot-a-cour-europeenne-droits-de-lhomme
De retour de Croatie où ils avaient été brutalement renvoyé de Suisse en septembre 2016, dans le cadre d’un renvoi Dublin exécuté par le canton de Genève, Slava, Hazna et Walat Musa attendent à présent la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) sur leur recours contre la décision de non-entrée en matière sur leur deuxième […]
]]>Une application collecte les #bruits de #Genève
Le but de l’application développée par l’EPFL est d’établir une #cartographie du bruit pour évaluer la qualité de vie dans le canton.
▻http://www.lecourrier.ch/146501/une_application_collecte_les_bruits_de_geneve
#paysage_sonore #santé_publique #sons #app
L’application s’appelle NoiseCapture et est en train d’être développée par l’EPFL :
Une app pour mesurer l’environnement sonore dans le canton de Genève
02.02.17 - L’EPFL invite les possesseurs de #smartphone #Android, habitant le canton de Genève ou de passage, à enregistrer les bruits qui les entourent. L’objectif ? Etablir une #cartographie_participative de l’#environnement_sonore du canton afin d’y évaluer la #qualité_de_vie.
▻http://actu.epfl.ch/news/une-app-pour-mesurer-l-environnement-sonore-dans-l
]]>#Éducation #sexuelle à la télévision nationale de la Norvège — Partie 1
▻http://canal311.com/fr/education-sexuelle-television-nationale-norvege-11
L’avantage de Pubertet est qu’il est diffusé à la télévision nationale. En outre, les chapitres sont téléchargés sur Internet. Tous les jeunes peuvent y accéder » soutient Normann, qui avoue avoir regardé la série avec ses enfants âgés de onze ans. » Ils ont apprécié le spectacle et j’ai profite de l’occasion pour leur parler de sexe » a-t-elle ajouté.
Comme prévu, et compte tenu de sa fonction didactique, le spectacle n’a pas de limites d’âge. Il est adapté à tous les publics. » Les règles applicables aux medias en Norvège établissent qu’une limitation n’aura lieu que si le contenu est nocif pour le jeune public ». Voici ce que la responsable de la production avance, puis elle ajoute : » Pubertet ne nuit pas à personne. Bien au contraire ».
]]>Souriez, vous êtes suspects !
Les #caméras_de_vidéosurveillance sont partout sur le domaine public. Avec le terrorisme et le sentiment d’insécurité ambiant, elles rassurent une population qui, dans l’ensemble, les voit d’un œil bienveillant. Mais ce système de lutte contre la criminalité est controversé. On craint des atteintes massives à la protection de la personnalité, qui feraient que chacun de nos faits et gestes serait désormais épié, espionné. Ainsi à #Genève, une expérience unique en Suisse, celle d’une surveillance en direct 24 h sur 24 h de tout un quartier, vient d’être terminée. Dans d’autres villes par contre, comme #Thoune (BE), on a fait ses comptes et finalement... retiré toutes les caméras des rues !
▻http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8066017-souriez-vous-etes-suspects.html#8066019
#surveillance #Suisse #vidéosurveillance #vidéo #sécurité
C’est fou comme dans ce reportage on voit qu’il y a un consensus fou de la population pour la vidéosurveillance...
#Francisco_Klauser (prof. UNINE et expert de vidéosurveillance interrogé dans le reportage), vers la minute 20’50, chargé d’évaluer le grand projet de vidéosurveillance des #Pâquis (Genève) :
« La première tendance qui se dégage c’est que les gens ne sont pas vraiment gênés par le système de vidéosurveillance, il y a une sorte d’approbation généralisée. Par contre, au même temps, si on leur demande ’qu’est-ce que vous souhaiteriez que ça soit fait pour améliorer la sécurité ?’, on constate que la présence humaine, la présence policière et même l’éclairage public est préféré au système de vidéosurveillance. »
La journaliste pose la question à Francisco : « ’Ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre’, vous êtes d’accord avec cette phrase ? »
Francisco : « Non. Si les gens qui disent cela iraient au bout de cette réflexion, on devrait mettre des caméras dans chaque chambre à coucher, parce que c’est dans cet espace là qu’il y a plus de violences. Les statistiques le montre, la maison privée, l’appartement, est un espace à risque. Alors il faudrait dire à ces gens ’vous n’avez rien à vous reprocher, mettez des caméras’. Vous verrez que cet argument est quand même relatif »
]]>Solidarité Tattes | Pétition adressée au Conseil d’Etat (Genève) pour le retour des Musa
▻http://asile.ch/2016/10/06/petition-adressee-au-conseil-detat-geneve-pour-le-retour-des-musa
Pétition adressée au Conseil d’Etat du canton de Genève Pour le retour des aînés MUSA auprès de leur plus jeune frère et de leur famille ! Pour que cesse l’application aveugle et absurde du règlement Dublin à Genève ! Cliquez ici pour signer la pétition mise en ligne par le Collectif Solidarité Tattes.
]]>Lettre du Conseil administratif de la Ville de Genève concernant la « fratrie Musa »
▻http://asile.ch/2016/09/06/lettre-conseil-administratif-de-ville-de-geneve-concernant-fratrie-musa
Le 5 septembre 2016, le Conseil administratif de la Ville de Genève a envoyé un courrier au Conseil d’Etat de la République et canton de Genève demandant « d’examiner avec toute l’attention requise le dossier de la famille Musa » et a sollicité un réexamen du cas « dans un but humanitaire ».
]]>J’ai décidé de ne pas seulement m’énerver pour les attaques contre les #cyclistes à Genève (v.cet article de la TdG : ▻http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/cyclistes-paient-prix-fort-infractions/story/17916252), mais également de faire une petite action... A chaque fois qu’une piste cyclable est encombrée par une voiture, scooter ou similaire, au lieu de seulement m’énerver, je sortirai mon appareil photo pour montrer les dangers qu’encourent les cyclistes à #Genève.
Parcours maison-bureau. Deux véhicules qui n’ont rien à faire sur des pistes cyclables. Photos prises le 15.07.2016.
[Genève] Relogement des réfugiés du Foyer Frank-Thomas : Ultimatum de l’Hospice général et repas de soutien
▻https://renverse.ch/Relogement-des-refugies-du-Foyer-Frank-Thomas-Ultimatum-de-l-Hospice-genera
Depuis plusieurs semaines, les réfugiés vivant au Foyer Frank-Thomas luttent contre une destruction absurde de leur logement voulue par l’Etat de Genève qui souhaite raser un foyer de 135 places pour aménager une route d’accès au chantier du CEVA. Appel à les soutenir encore une fois sur place, 6 ch. Frank-Thomas, le mercredi 4 juillet, pour un repas.
]]>« Nous ne pouvons rester sourds au désarroi de parents d’enfants, de riverains à l’idée d’un projet qui vise à implanter un centre permanent de 200 jeunes réfugiés non accompagnés, âgés de 15 à 18 ans, sur une parcelle contiguë aux écoles enfantine et primaire
d’Aïre » dixit Daniel Rochat du comité de l’Association des
intérêts d’Aïre-Le Lignon (AIALI, ▻http://www.aiali.ch) dans la Tribune de Genève, le 24.05.2016.
ARRGGHHH !
#école #peur #asile #migrations #réfugiés #Genève #xénophobie #Aïre #NIMBY #logement #hébergement
]]>[Genève] Intégration des migrant-e-s : mais de qui se moque l’Hospice général ?
▻https://renverse.ch/Geneve-Integration-des-migrant-e-s-mais-de-qui-se-moque-l-Hospice-general-5
L’institution en charge de la politique sociale du Canton de Genève et de l’accueil des requérant-e-s d’asile, régulièrement en première ligne du racisme institutionnel, se distingue dans la presse dans un concours de mauvaise foi.
« ▻http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/12369771 »
« ▻http://www.nkvf.admin.ch/dam/data/nkvf/Berichte/2014/asylzentren/bericht-bfm-d.pdf »
14 – 21.03.2016 | Semaine d’actions contre le racisme
▻http://asile.ch/2016/03/07/du-14-au-21-03-2016-semaine-dactions-contre-le-racisme
Afin de souligner la « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale » du 21 mars, la semaine d’actions contre le racisme se déroulera en Suisse du 14 au 21 mars. Le bureau de l’intégration des étrangers (BIE) du canton de Genève a choisi cette année pour thème central la problématique de l’asile.
]]>Centrale nucléaire du Bugey : Genève dépose plainte - Le Temps
▻https://www.letemps.ch/suisse/2016/03/02/centrale-nucleaire-bugey-geneve-depose-plainte
Allo, la presse française ?
Représentés par l’avocate et ancienne ministre française de l’Environnement Corinne Lepage, la Ville et le canton de Genève annoncent le dépôt d’une plainte pénale contre X concernant la centrale nucléaire française du Bugey. Motifs invoqués : mise en danger de la vie d’autrui et #pollution des eaux.
]]>La « Semaine Contre le Racisme » célèbrera l’intégration des étrangers en Suisse
▻http://forumasile.org/2016/02/26/la-semaine-contre-le-racisme-celebrera-lintegration-des-etrangers-en-sui
Du 14 au 21 mars prochain, Genève célèbrera la Semaine contre la racisme avec pour thème central la problématique de l’asile. C’est le bureau de l’intégration des étrangers (BIE) du canton de Genève qui organise cet événement avec ses partenaires. Les préjugés à l’encontre des personnes qui relèvent du domaine de l’asile sont importants. Cette […]
#News
[Genève] 10.02.16 Discussion sur les grèves de décembre 2015 à #Genève
▻https://renverse.ch/Geneve-Discussion-sur-les-greves-de-decembre-2015-a-Geneve-514
En novembre et décembre 2015, des grèves de fonctionnaires et de maçons ont balayé le canton de Genève avec plusieurs manifestations de plus de 10’000 personnes. Mercredi 10 février à la Makhno à 18h aura lieu une discussion avec plusieurs acteurs de ces grèves.
]]>L’arrivée annoncée de migrants fâche à #Lully
La #résistance est vive contre l’accueil d’une cinquantaine de jeunes hommes dans l’abri situé sous l’école primaire.
Genève compte près de 700 requérants de plus
▻http://forumasile.org/2015/12/08/fin-novembre-2015-geneve-compte-pres-de-700-requerants-de-plus
Genève a accueilli 1’300 nouveaux requérants d’asile en 2015. A cela s’ajoute les naissances, les arrivées d’autres cantons pour les regroupements familiaux et les réactivation de dossiers, soit 600 personnes de plus à la charge de l’Hospice Général. Dans le même temps, le canton de Genève a été allégé de 1’200 départs à l’étranger ou vers […]
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