provinceorstate:georgie

  • Face à « l’anomalie » de la demande d’asile géorgienne, Castaner dégaine un Boeing 737
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/face-l-anomalie-de-la-demande-d-asile-georgienne-castaner-degaine-un-boein

    Le gouvernement veut s’attaquer à une « anomalie » : les Géorgiens sont devenus les premiers demandeurs d’asile en #France. D’après nos informations, un "charter" a ainsi décollé, vendredi 28 juin, en direction de Tbilissi, avec des enfants à bord, enfermés la veille en rétention. Une opération dénoncée sur le fond par plusieurs associations. Et qui se révèle un fiasco pour l’administration.

    #charters,_Christophe_Castaner,_réfugiés,_droit_des_étrangers,_asile,_rétention,_Georgie

  • Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les #oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période.

    Depuis 2011, Bretagne Vivante s’est joint au GEOCA pour mobiliser les observateurs sur les cinq départements de la Bretagne historique chaque dernier week-end de janvier.

    http://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins


    http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2018/01/01/voeux-vaches-cochons-et-roitelet-6012593.html

    Sometimes referred to as the Phantom of the North, the Great Grey Owl (Strix nebulosa) is a very large, highly-desired bird of the Northern Hemisphere. In terms of length, it takes first place as the largest species of owl, though it is outweighed by a number of others.

    This photo was taken by Adam Riley in Belarus


    The Brown-headed Barbet (Psilopogon zeylanicus) is a resident breeder in the Indian subcontinent. Not unlike a woodpecker, these barbets nest in a suitable hole in a tree that they will often excavate themselves.

    This incredibly detailed photo was taken by Rich Lindie in Sri Lanka.


    The African Emerald Cuckoo (Chrysococcyx cupreus) is a truly stunning bird that is found throughout most of southern Africa. A great way to pin-point its location is to listen out for its distinctive call – which sounds a lot like “Pretty Georgie”.

    This great photo was taken by Adam Riley.


    A beautiful resident of the forest edges and clearings of South and Central America, the Rufous-tailed Jacamar (Galbula ruficauda) almost exclusively feeds on flying insects. Perching on exposed branches, it will sally out to catch insects in flight – including moths, butterflies and dragonflies. A very cool bird!

    This photo was taken by Adam Riley.
    https://rockjumperbirdingtours.tumblr.com
    #ornithologie #photographie

  • GB Jones
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-pink-screens-festival/seances/article/gb-jones

    Certes, avant d’avoir vu le documentaire Queercore, nous ne connaissions pas non plus cette cinéaste et artiste queer underground canadienne. Pourtant, G.B. Jones. a collaboré aux premiers films de Bruce LaBruce et réalisé en 1990, sans un sou, son premier court métrage The Troublemakers, dressant le portrait jubilatoire d’un gang queer et rebelle, et de ses nombreuses actions souvent délictueuses. Dans son premier long en 2008, The Lollipop Generation, tourné dans le même esprit « do it yourself », on suit Georgie et ses nombreuses rencontres après qu’elle ait plaqué sa famille. Non-sens, déconnade et bricolage sont au coeur de cet opus avec en bonus une formidable bande-son ! •+ The Lollipop Generation G.B. Jones, 2008, CA, vo ang st fr, 70’ •+ The Troublemakers G.B. (...)

  • The Next Houston
    https://www.theatlantic.com/science/archive/2017/08/whats-the-next-houston/538200

    The last time a major hurricane struck #Miami directly, in 1926, it left almost 400 people dead, making it one of the 10 deadliest hurricanes on the record books in the United States. Yet that storm ravaged a sleepy, relatively small resort town of just 100,000. Today, the Miami metropolitan area has more than 6 million residents.

    [...] The scariest scenario is Miami. While the city is practically synonymous with storms—just ask the University of Miami—it has escaped a direct hit for 91 years, and with it the massive storm surge that might deal irreparable damage.

    “It won’t survive,” Craig Fugate, the former top emergency manager for both the federal government and the state of Florida, said in 2014.

    Miami-Dade planning first major evacuation in 12 years ahead of Hurricane Irma
    http://www.miamiherald.com/news/weather/hurricane/article171438137.html

    The planned instructions to flee the county’s A and B evacuation zones [...] represent the most dramatic example of Miami-Dade’s efforts to clear out in advance of a hurricane that reached Category 5 status on Tuesday. Miami-Dade’s schools chief canceled classes Thursday and Friday, and most governments and colleges announced similar shutdown plans for an already shortened holiday week.

    [...] About 420,000 people live in the A and B zones, according to county statistics. Miami-Dade last ordered those evacuated ahead of Hurricane Wilma in 2005.

    #Irma #ouragan

    • En temps « normal », Miami est déjà une pataugeoire.
      Le siège de Miami (2015)
      https://blogs.mediapart.fr/lyco/blog/150116/le-siege-de-miami

      « J’habite en face d’un parc », m’a dit Philip Stoddard, le maire de South Miami – également une ville à part entière. « Et il y a une partie plus basse qui se remplit quand il pleut. J’y promenais mon chien ce matin, et j’ai vu des poissons dedans. Mais bon sang, d’où sont venus ces poissons ? Ils sont venus du sous-sol. On a des poissons qui se baladent sous terre ! »

      « Cela signifie qu’on ne peut pas repousser l’eau », a-t-il poursuivi. « Donc à terme cette région doit être évacuée. Mon but est de travailler à une évacuation lente et sans heurt, plutôt que d’en avoir une brusque et catastrophique. »

    • L’arrivée d’Irma force l’évacuation de plus de 650 000 personnes en Floride
      http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1054589/floride-ouragan-irma-evacuation-penurie-eau-essence-rick-scott-miam
      La zone C aussi.

      Les évacués peuvent se réfugier dans des abris installés dans les terres intérieures de la Floride. Mais nombreux sont ceux qui prennent la route vers le nord, explique Denise Dumont, rédactrice en chef du Soleil de la Floride. « Le problème est que les hôtels sont pleins et les stations d’essence sont à sec », dit-elle.

      Et monter en direction nord n’est pas sans péril, du fait que la Caroline du Sud et la Georgie sont, elles aussi, en état d’urgence, bien qu’aucune évacuation n’y ait été ordonnée. Le Centre national des ouragans des États-Unis, à Miami, prévient qu’Irma pourrait atteindre la Georgie et les Carolines, après avoir fouetté la péninsule floridienne.

      Denise Dumont a elle-même tenté de trouver un vol qui l’emmènerait hors des États menacés. « Tout est complet pour aller n’importe où », dit-elle.

      [...] Le gouverneur de la Floride appelle les stations-service à demeurer ouvertes le plus longtemps possible. Des pétroliers approvisionnent actuellement la Floride et 4,5 millions de litres d’essence seront acheminés aux stations-service sous escorte policière, a précisé Rick Scott. Les employés des stations-service bénéficieront aussi de protection policière.

      Quelque 30 000 militaires veillent à la bonne marche des opérations. Les autorités réclament l’aide de bénévoles, car il en faut environ 17 000 pour venir en aide à la population.

  • Etats-Unis : déroute des démocrates aux élections partielles
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250617/etats-unis-deroute-des-democrates-aux-elections-partielles

    Ils voulaient en faire un référendum pour ou contre le gouvernement de Donald Trump, un test grandeur nature de mobilisation pour la résistance. Las, les démocrates n’ont emporté aucune des quatre dernières circonscriptions.

    #International #élection_partielle #Georgie #Parti_démocrate

  • Bouteille à la mer en direction des cartographes (au sens large) de seenthis (@reka, @fil, @simplicissimus, @cdb_77, @odilon etc...).

    Madeleine (18 ans, en pleines révisions de bac) : Papa j’ai vraiment du mal, j’ai sept cartes que je dois apprendre par coeur pour l’épreuve d’histoire-géo et je n’arrive pas à me les foutre en tête.

    Papa (c’est moi, 52 ans, en plein spleen sentimental) : Mémoriser ce serait mieux que foutre dans la tête , même si c’est un peu la même chose. As-tu reçu de la part de ton prof une méthodologie ?

    Madeleine : ben le prof il dit que c’est en mode par coeur, alors genre il ne va pas nous apprendre à apprendre quelque chose par coeur.

    Papa : je pourrais évoquer une théorie toute personnelle à propos de l’inculture visuelle généralisée qui du coup invaliderait le discours du prof mais j’imagine que cela ne t’intéresse pas trop genre ?

    Madeleine : tu pourrais m’aider ?

    Papa : il se trouve que je connais quelques éminents cartographes avec lesquels j’échange sur seenthis , je devrais leur poser la question.

    Madeleine : Seenthis c’est ton FB bio ? et ce sont tes amis ? Genre tu vas leur demande d’aider ta fille dans ses révisions de bac. Ils ont peut-être des vies tes amis seenthis .

    Papa : tu serais surprise, si cela se trouve cela peut les intéresser. Et du coup tu seras obligée de t’inscrire sous seenthis pour suivre la conversation.

    Madeleine, Papa je ne serais jamais ton amie sur ton FB bio !

    Papa : t’inquiète

    Bref chers amis cartographes de mon FB bio, est-ce qu’il existe des méthodes (une méthodologie) pour mémoriser une carte ? Je précise que Madeleine m’assure que par ailleurs (et j’ai vérifié) elle n’a pas de difficulté de compréhension des significations des cartes en question et elle a les connaissances théoriques attendues par ailleurs. Je dis ça parce que genre des fois les jeunes ils sont en mode ils n’ont pas trop appris le cours qui va avec genre .

    • Voilà un message qui conforte dans l’idée que cette épreuve est mal foutue, mal vécue..et c’est normal. En attendant qu’une vraie épreuve de carto puisse voir le jour (je l’imagine déjà), il ne faut surtout pas vouloir reproduire des choses trop pointues (et je suis le premier à avoir fait des choses trop complexes sur certains croquis !)..donc adapter le contenu à sa capacité à construire...dernier conseil : refaire, s’entraîner, en veillant à bien comprendre ce qui placé sur son fond de carte ;-) La mémoire visuelle n’est-elle pas un mythe ;-) ?

    • Il est très tard et je suis totalement carbonisé, mais je rebondis sur la proposition d’Odilon : il serait très bon de penser chacune des cartes, c’est-à-dire chacun des pays ou des régions - je ne me souviens plus du programme mais j’imagine Russie, Brésil, États-Unis au moins, selon plusieurs perspectives et principes :

      – un pays est toujours organisé de manière « dissymétrique » avec centre(s) actif(s) et périphérie, zones utiles et moins utiles, des régions attractives et d’autres répulsives, etc... et une ou plusieurs colonnes vertébrales ou pour utiliser un jargon géographique, un ou plusieurs corridors multimodaux (en somme une zone où y a plein de trucs qui circulent).

      – Il faut rester simple, un croquis dépouillé avec pas trop d’éléments dessus mais solidement argumenté avec une vraie intention cartographique et une légende bien construite (qui montre une géographie systémique) vaut mieux qu’un croquis très fouillé et encombré avec une légende mal pensée (qui montre une géographie descriptive)

      – il faudrait aussi sans doute pouvoir remettre la région ou le pays dans le contexte global mais je ne suis pas sur si c’est prévu et s’il y a ds fonds de cartes « monde » si c’est un pays qui tombe à l’examen.

      – Pour le dessin, toujours penser selon le principe 3 + 1 : n’importe quel dessin, tableaux, croquis, carte, c’est des surfaces, avec des points et des lignes - points et lignes sur plan, Kandinsky, 1926 - (3) qu’accompagnent du texte qui renseigne sur ces formes (+1) - Légende, toponymie, etc... quand on a bien compris ce système graphique, qu’on en a bien conscience, qu’on s’en est bien absorbé, on a réglé 50% du problème cartographique. Je mets ça là en illustration de ce que veux dire :

      il suffit ensuite de choisir une des trois formes graphiques aux éléments géographiques (que l’on doit connaître au préalable) à placer dans le croquis : un axe de développement, un corridor, c’est une ou des lignes, des zones attractives ou répulsives, des centres et des périphérie, c’est des surfaces, des centres de pouvoir, c’est des points, etc...

      Ce sont des principes un peu abstraits, mais j’espère que ça aide. En exemple une esquisse assez simple :

      Enfin, pour réussir une esquisse, il est toujours nécessaire de bien connaître son sujet, ça commence en fait par là : la carte n’est que le miroir de la connaissance, du savoir que l’on a préalablement absorbé sur le territoire qu’on se propose de cartographier. Il faut donc bien lire ce que les manuels disent de ces pays.

      Si j’avais un peu plus de temps, et en ayant pris connaissance des programmes, j’aurai bien fait un petit cours par skype (comme on est bio on évite l’avion). La semaine prochaine peut-être ?

    • Merci @odilon J’ai relégué ton consei d’apprendre par le dessin qui a semblé être une bonne idée à Madeleine.

      Merci @jcfichet Il me semblait aussi que les objectifs et les attentes de cette épreuve étaient pour le moins flous et on voit bien que les profs sont laissés en rase campagne sur le sujet. On note au passage que la plupart des profs d’histoire géo sont en fait des profs d’histoire (ce qui est le cas du prof de Madeleine qui est un très bon prof) et donc sur la géographie on voit bien que cela bricole plus que cela ne fabrique. Et de fait, quand la partie visuelle entre en ligne de compte eh bien cela devient très approximatif.

      Merci @reka, je vais montrer tout ça à Madeleine ce soir.

      De mon côté ce n’est pas hyperfacile parce que je suis chaque fois soupçonné (pas compéltement à tort) de vouloir tirer à moi la couverture théorique, notamment avec la nécessité d’appréhender les choses avec un minimum de culture visuelle (@reka, je vais cacher la référence à Kandiski sinon Madeleine va se demander si nous ne sommes pas de mèche !).

      Merci à toutes et tous, l’une retourne à ses révisions, l’autre à son spleen et les vaches seront bien gardées.

    • @odilon @philippe_de_jonckheere
      Ça s’appelle la mémoire #kinesthésique, en surchargeant tous les sens au moment de l’apprentissage, le souvenir reviendra avec tous ces stimulus.
      Ce sera donc plus facile de faire « remonter » le souvenir, car il sera rattaché :
      – à la douleur au genou lorsqu’on s’est cogné à l’angle du mûr
      – à la vive lumière du soleil à travers le verre dépoli

      L’autre approche, complémentaire c’est d’apprendre plus que le volume demandé. Adjoindre des anecdotes historiques, voire personnelles « Jacob a du montrer 3 fois ses papiers en passant la frontière entre la Georgie et la Russie, la route de Tbilissi était déjà périlleuse, mais ce n’était rien en comparaison de l’agressivité dans le regard de ces jeunes recrus russes endoctrinées ».

      Mes souvenirs de sciences cognitives sont loin. (et pourtant j’ai un master)

    • @perline Je dois à la vérité de dire que je grossis nettement le trait en mode exagération s’agissant de la manière d’exprimer les choses de Madeleine, c’est juste que je la taquine souvent sur certains tics verbaux.

      Par ailleurs je dois aussi dire que c’est drôlement bath de recevoir une telle réponse à mon message initial parce que cela me donne raison dans une autre discussion avec Madeleine, dans laquelle la qualité est placée plus haut que la quantité dans mon échelle de valeurs.

      Et dire que l’année prochaine elle ne sera peut-être plus tous les soirs à la maison pour croiser le fer avec moi sur ce genre de sujets ! voilà une perspective qui fait grossir le spleen du moment !

    • Mon mode de mémorisation est le #storytelling : je me raconte des voyages, des échanges, des conflits, des chantiers - et si je note ce que je raconte le résultat est une carte. Pouvoir mémoriser une carte commence donc par savoir la lire pour s’en faire des histoires - à force de faire de la vulgarisation #Openstreetmap je me rends compte que l’alphabétisation cartographique est un obstacle répandu... Ceux pour qui la carte n’est qu’un dessin et non un signifiant auront bien du mal à la mémoriser.

    • @aude_v C’est une très mauvaise imitation de Madeleine d’ailleurs. Je suis ridicule. Ce soir je réaborde la question de ces muadites cartes avec Madeleine avec toutes ces merveilleuses lumières qui se sont penchées sur le problème, mercie encore à toutes et tous.

      @perline pdj arotruc desordre.net (fut un temps on la trouvait cette adresse, mais maintenant c’est souvent recouvert, c’est vrai, je vais y réfléchir).

    • Dans mon souvenir, carte vierge et reperes mnémotechniques : la Russie à droite etc... Par ailleurs, ce qui m’a beaucoup aidé ce sont les jeux avec la mappemonde avec mon père. Où est Ulan Bator ? La terre Adélie ? Bon après mes parents jouent aussi à chercher des mots dans le dico ou réciter des poèmes et les départements, ce sont des vieux de la vieille.

  • The Dazzling Light of Sunset
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/echoes-of-ji-hlava/article/the-dazzling-light-of-sunset

    Salomé Jashi, 2016, GE, VO KA ST ANG, 74’

    Dariko est la seule journaliste de l’unique station de télévision locale d’une petite ville de Georgie. C’est à travers ce prisme que Salome Jashi choisit d’évoquer la Georgie contemporaine, tiraillée entre traditions fascinantes mais limitantes, et monde moderne et libéral, libérant mais destructeur de liens, d’échelles. De la découverte d’une espèce rare de hibou, au suivi de la féroce politique locale, le quotidien de la petite station télé en offre elle même un portrait intrigant, tout comme celui de la salle de spectacle locale où l’on assiste à des répétitions, spectacles et cérémonies qui rythment le film. Ajoutons que dès la scène d’ouverture, la présence de musique traditionnelle géorgienne donne le ton, grave et puissant, du combat d’un peuple pour (...)

  • The Dazzling Light of Sunset
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/echoes-of-ji-hlava/article/a-dazzling-light-of-sunset

    Salomé Jashi, 2016, GE, VO KA ST ANG, 74’

    Dariko est la seule journaliste de l’unique station de télévision locale d’une petite ville de Georgie. C’est à travers ce prisme que Salome Jashi choisit d’évoquer la Georgie contemporaine, tiraillée entre traditions fascinantes mais limitantes, et monde moderne et libéral, libérant mais destructeur de liens, d’échelles. De la découverte d’une espèce rare de hibou, au suivi de la féroce politique locale, le quotidien de la petite station télé en offre elle même un portrait intrigant, tout comme celui de la salle de spectacle locale où l’on assiste à des répétitions, spectacles et cérémonies qui rythment le film. Ajoutons que dès la scène d’ouverture, la présence de musique traditionnelle géorgienne donne le ton, grave et puissant, du combat d’un peuple pour (...)

  • Une analyse profonde et brillante de Jean-Mich’ Alberola sur son travail :

    http://www.liberation.fr/evenements-libe/2016/03/17/jean-michel-alberola-mon-travail-releve-de-l-etoilement-je-fais-des-conne

    "L’expression « Georgie l’oukase » m’a immédiatement renvoyé à Georges Lucas, le réalisateur de Star Wars, et à Georg Lukács, philosophe et sociologue de la littérature hongroise. Ce penseur de l’aliénation est l’auteur d’un des plus beaux livres sur Karl Marx, Le Jeune Marx. J’ai rajouté en haut de la une le nom de ces quasi-homonymes, en écho au titre. C’est moins un jeu de mot qu’un glissement de mot, qui catalyse trois points de vue différents sur le pouvoir : populaire, politique, philosophique. Je joue sur le décalage apparent entre des univers très éloignés, mais il ne s’agit pas d’humour... Je suis toujours premier degré. La guerre des étoiles est quelque chose de très sérieux ! [...] C’est aussi une manière de démystifier le politique. Je ne fais pas de distinction entre la culture « populaire » et la culture « savante » qu’incarne Georg Lukács. Entre le low et le high. Les grands livres de science-fiction ou de fantasy, tels que Tous à Zanzibar de John Brunner, sont des livres politiques ; Le seigneur des anneaux, de J. R. R. Tolkien, est une réflexion sur le nazisme ; La guerre des étoiles questionne le pouvoir."

    C’est au palais de Tokyo. Comme disait l’autre rigolez pas c’est avec votre pognon.

    #art_engagé #star_wars_questionne_le_pouvoir_les_oies_et_les_sycomores #l'association_libre_pour_les_non_comprenants #l'abus_de_Witz_rend_con_comme_un_Wit

  • Les dispersants chimiques censés lutter contre les marées noires sont contreproductifs

    http://pourquoilecielestbleu.cafe-sciences.org/articles/flash-info-chimie-46-les-dispersants-chimiques-

    En décembre 2015, une équipe de recherche a publié un article alarmant sur les conséquences de l’utilisation de dispersants dans le Golfe du Mexique suite à la marée noire de Deepwater Horizon.(1) D’après les recherches de Sara Kleinstienst, de l’université de Georgie et ses collègues, les dispersants utilisés sont même contre-productifs. En effet, ils ont constaté que la dégradation du pétrole par les micro-organismes, qui se traduit par l’oxydation des hydrocarbures qui le compose est considérablement ralentie par l’ajout des dispersants.

    Comparant les populations des micro-organismes qui dégradent ces hydrocarbures, les scientifiques se sont rendus compte qu’elles augmentaient en présence de pétrole brut, mais au contraire diminuait lorsqu’on y ajoutait des dispersants chimiques. En fait, la présence de ces dispersants favorise les micro-organismes qui les dégradent EUX, au détriment des micro-organismes qui dégradent les hydrocarbures…

  • L’ex-patron de La Poste Jean-Noël Rey tué dans l’attaque de Ouagadougou - rts.ch - Valais
    http://www.rts.ch/info/regions/valais/7418487-lexpatron-de-la-poste-jeannoel-rey-tue-dans-lattaque-de-ouagadougou.html

    David Bagnoud, président de la commune valaisanne de Lens, a confirmé l’information du Nouvelliste selon laquelle l’un des deux ressortissants suisses était l’ex-directeur de La Poste suisse et ancien conseiller national Jean-Noël Rey. L’autre Suisse décédé dans l’attaque terroriste est l’ancien député et ancien président du district de Sierre Georgie Lamon.

    « C’est dramatique. Ils avaient fait beaucoup pour ce pays », a notamment déclaré David Bagnoud. Les deux personnalités étaient venues au Burkina Faso pour inaugurer la cantine d’une école. Cette école avait été financée par l’association Yelen, créée par Georgie Lamon. Ce dernier avait souvent levé des fonds dans la commune de Lens pour soutenir des projets au Burkina Faso.

  • Voilà un billet qui vaut vraiment le détour (enfin, pour les cartographes surtout).

    Cartographie de l’État islamique : vu ce soir deux représentations cartographiques intéressantes, la première, impressionnante ; donne une image spectaculaire en superposition de l’EI sur l’Irak et la Syrie (je n’en avais pas vu de telle encore) et la deuxième , un des exemples des tentatives de représentation globales (verticales et horizontales) du mouvement djihadiste international.

    A Dummy’s Guide to Mapping Daesh — Medium
    https://medium.com/@dietoff/a-dummy-s-guide-to-mapping-daesh-1a5caa157314

    https://cdn-images-2.medium.com/max/800/0*JwlScCvYOEH9lymw%2E

    I saw a map of the “Islamic State” for the first time in a documentary from 2014. The conquered territory depicted in this map was unlike any other representation of a state that I have ever seen before (Fig. 1). I associate country maps with colored shapes describing a continuous area, surrounded by a boundary that neatly separates it from other national states (there are of course exceptions). This state, in contrast, appears to sitting like a giant, blood-red spider between Syria and Iraq.

    –—

    Daech, une stratégie globale : Tout un monde

    http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/11/26/daech-isis-strategie-globale-etat-islamique-15169.h

    Téléchargeable là :
    http://understandingwar.org/sites/default/files/ISIS's%20Global%20Strategy.pdf

    Sur le site du think tank américain Institute for the Study of War, Harleen Gambhir propore une carte du monde indiquant les trois niveaux de la stratégie globale déployée par Daech. En rouge foncé, c’est le cercle intérieur, le territoire où Daech opère déjà ou entend s’étendre militairement. Cela comprend l’Irak, la Syrie mais aussi la Jordanie, Israël et les Territoires palestiniens. 2ème niveau, en oragne, l’espace où Daech établit des succursales et faire œuvre de déstabilisation.

    #syrie #irak #ei #daech

  • France Culture consacre une semaine entière à la comète de Baltimore :

    « Billie Holiday : une vie, une voix (1/5) : “Lady Sings the Blues” »

    http://www.franceculture.fr/emission-continent-musiques-d-ete-billie-holiday-une-vie-une-voix-15-l

    Son visage, tour à tour d’adolescente effrontée, de tapineuse sans vergogne, de « princesse nègre », de star titubante, de junky décharnée, romance sa vie. Son chant, pas le plus juste, ni le plus virtuose, ni le plus populaire, en dit plus encore. Billie Holiday est la voix du jazz, celle qui l’incarne pour le profane et témoigne des vicissitudes de la triple condition d’artiste, femme, et noire. Une vie et une voix qui ont dessiné une figure mythologique : Lady Day.

    #Billie_Holiday #jazz #blues #zique

  • USA : Tremblements de terre et panaches de gaz dans le ciel des États-Unis
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/usa-tremblements-de-terre-et-panaches-de-gaz-dans-le-ciel-des-etats-unis.h

    Voici une image que vous pourrez revoir dans la vidéo qui suit :

    Explication :

    C’est en même temps que ces panaches de gaz apparaissent sur les images satellites , dans une vaste région des États-Unis qui comprend la Georgie , l’Alabama , Mississipi , Louisiane , Oklahoma ... bref , la région de la faille de New Madrid.

    Ce sonts les tremblements de terre plus à l’ouest qui exercent une pression sur les régions situées plus à l’est , causant l’éjection des gaz , selon l’auteur de la vidéo.

    L’explication est intéressante , elle mérite d’être considérée.

    Voici la vidéo - Bon visionnement ...

    Mentionnons aussi que ces éjections de gaz du côté centre-est des États-Unis semblent confirmer ce que j’écrivais le 23 novembre 2014 au sujet du (...)

  • KGB, torture et terreur soviétique :
    voilà pourquoi la Lettonie craint la Russie

    http://www.lettonie-francija.fr/KGB-torture-terreur-russe-Vaira-Vike-Freiberga-895?lang=fr

    « La Lettonie était un pays indépendant et neutre quand elle a été envahie par les troupes soviétiques en 1940. Durant les cinquante années suivantes, la Lettonie a subi un régime soviétique oppressif, dirigé depuis Moscou. »

    « Depuis que la Lettonie a rétabli son indépendance en 1991, ces reliques physiques sont les principaux rappels de l’occupation soviétique. Mais les souvenirs de l’époque soviétique sont relancées en matière de sécurité, par l’intervention de la Russie , notamment en Georgie et en Ukraine. »
    Par deux fois, la Russie soviétique a déjà envahi la Lettonie

    « Pour beaucoup de Lettons, les actions agressives récentes de la Russie envers ses voisins ramenent les souvenirs quand l’Union soviétique a envahi la Lettonie non pas une fois, mais deux fois au cours de la Seconde Guerre mondiale. »

    « En 1939 les personnes étaient convaincues qu’elles étaient en sécurité.
    C’est très triste quand vous lisez les mémoires des gens.
    Lors du dernier été de l’indépendance lettone en 1940, avant que les troupes russes ne défilent, ils vraiment vivaient une vie heureuse en se disant : Nous sommes absolument sûrs, que rien ne peut nous toucher. »

    « Lorsque les Soviétiques sont arrivés, l’une des premières choses qu’ils ont fait c’est commencer à expulser des Lettons qui, selon eux, étaient une menace.
    Dans la nuit du 14 Juin 1941, ce sont 15.000 Lettons qui ont été réveillés dans la nuit et forcé de venir à la gare. Ils ont été poussés dans des wagons de ce type. »

    « Parmi ces 15.000 personnes expulsées 2.400 étaient des enfants.
    En partant, ils ont essayé de lancer des notes d’adieu qui se sont dispersées sur les pistes, certaines d’entre elles sans jamais atteindre les familles concernées. »

    « Parmi les 15.000 expulsés qui ont été transportés, plus de la moitié sont morts.
    Quelques uns qui voulaient éviter la déportation et le pire, ont échappé. Ojars Eriks Kalnins a été l’un de ceux qui ont échappé. Aujourd’hui, il est président du Comité des affaires étrangères de la Lettonie. »

    « Mes parents ont vécu la dernière guerre. J’ai fini par grandir aux États-Unis, puis je suis retournée (en Lettonie), et je n’aurais jamais imaginé en retournant en Lettonie que je ferais face à la même chose qu’ils ont vécu. »
    "J’espère que l’histoire ne se répète pas".

    Dans cette vidéo, Madame Vaira Vike Freiberga, ex-Présidente de la Lettonie entre 1999 et 2007 et actuelle Présidente du Club de Madrid est interviewée. Elle a rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises au cours de ses deux mandats, et déclarait en débt d’année 2014 que l’ancien agent du KGB qu’est Poutine et la Russie « pousseront aussi loin que possible, et tant qu’ils n’auront pas de résistance ils pousseront encore plus loin. »
    http://www.lettonie-francija.fr/Vike-Freiberga-ONU-Poutine-Russie-717

    Depuis, d’autres faits sont apparus en Ukraine et lui donnent raison. Les troupes russes font régulièrement des incursions en augmentation sur les territoires baltes maritimes ou aériens. Ce qui fait dire au journaliste américain Paul Roderick Gregory dans un article de Forbes paru ce 23/9/2014 : "Le président russe Vladimir Poutine est plus dangereux que la menace de la faction djihadiste « Etat islamique », et peut détruire l’OTAN". http://www.lettonie-francija.fr/Lettonie-cible-guerre-Poutine-Ukraine-otan-879?lang=fr

    https://www.youtube.com/watch?v=kksq7Rlt5-o&feature=youtu.be

  • Mesurer son stress avec des google glasses - MIT Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/97799313803

    Des chercheurs du MediaLab du MIT et de l’école d’informatique interactive de l’institut de Technologie de Georgie ont lancé le projet Bioglass, qui a pour but d’utiliser les périphériques de Google pour mesurer le rythme cardiaque et respiratoire du porteur, et donc son niveau de nervosité ou de stress. Ce qui est intéressant dans ce projet, c’est que Bioglass n’utilise pas de systèmes de capteurs additionnels, mais se contente de recourir à la camera, au gyroscope et à l’accéléromètre déjà incorporés aux glasses. Pour cela, les chercheurs mesurent le “ballistocardiogramme”, c’est à dire l’ensemble des micro-mouvements associés à l’activité du coeur. Une technique connue depuis 1870, précise la Technology Review, mais rarement utilisée à cause de l’équipement très précis qu’elle requiert. Aujourd’hui, continue (...)

    #quantified_self

  • #USA : l’état de #Georgie autorise les #armes dans les aéroports et les bars
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/usa-l-etat-de-georgie-va-autoriser-le-port-d-armes-dans-les-aeroports-et-le

    Les responsables religieux auront également la possibilité d’autoriser les armes dans les lieux de culte, s’ils le souhaitent.

    Le projet de loi initial soutenu par le gouverneur républicain Nathan Deal prévoyait même que le port d’armes soit autorisé sur les campus... Mais ce dernier point a finalement été amendé pour faciliter l’adoption de la loi -finalement, seuls les enseignants, sous certaines conditions, pourront porter leur arme en cours.

    A l’annonce de cette décision, la #National_Rifle_Association (NRA) a salué « une victoire historique pour le #deuxième_amendement » -le deuxième amendement de la constitution américaine garantit depuis 1791 à tout citoyen américain le droit de porter une arme. A l’inverse, la députée de l’Arizona Gabrielle Giffords, elle-même victime d’une fusillade en 2011, a dénoncé ce projet de loi, tout comme Colin Goddard, survivant de la fusillade survenue en 2007 sur le campus de Virginia Tech.

    La nouvelle #loi élimine également la nécessité de laisser ses empreintes digitales pour renouveler sa licence de port d’armes, ainsi que la possibilité de poursuivre des criminels qui utiliseraient des armes à feu illégales en situation de légitime défense.

    Et ce n’est pas tout,
    http://www.washingtonpost.com/blogs/govbeat/wp/2014/04/23/what-georgias-expansive-new-pro-gun-law-does

    Firearms dealers no longer need to maintain records of sales and purchases.

    No one is allowed to maintain a database of information on license holders that spans multiple jurisdictions.

    #Etats-Unis #lobbying

  • Batoumi ou le « miracle » touristique géorgien
    Gare de l’Est - Podcast - Eur dioNantes

    http://www.euradionantes.eu/blog/2013/07/13/12-07_gare-de-l-est

    Avec Nicolas Landru et Aurore Charbonneau

    Plongée dans la deuxième zone la plus touristque de Géorgie après Tbilissi, la ville nouvelle de Batoumi qui compte moins de 200 000 habitants.

    #georgie #caucase #batoumi #adjarie

  • Il est interdit de partager sur Internet le « I Have a Dream » de Martin Luther King | Slate
    http://www.slate.fr/lien/67399/martin-luther-king-i-have-a-dream-piratage-copyright

    Ce lundi 21 janvier, c’est le Martin Luther King, Jr. Day, le jour où les Etats-Unis célèbrent la mémoire du combattant des droits civiques. Un événement qui va prendre un relief particulier cette année puisque Barack Obama va, sur les marches du Capitole, prêter serment pour un second mandat sur la Bible de King.

    Mais il est un hommage que ses admirateurs ne pourront pas lui rendre, c’est celui de réutiliser librement son célèbre discours « I Have a Dream », prononcé le 28 août 1963 sur les marches du Lincoln Memorial de Washington : celui-ci est en effet sous #copyright, les droits appartenant aux héritiers de King, qui en ont confié l’administration à la société britannique EMI Publishing, aujourd’hui propriété de Sony.

    Vendredi, une vidéo du discours était mise en ligne sur Vimeo par le groupe Fight for the Future en l’honneur du Internet Freedom Day, une journée célébrant le premier anniversaire du blackout de l’Internet américain décidé l’an dernier pour lutter contre les projets Stop Online Piracy Act (SOPA) et Protect IP Act (PIPA), depuis suspendus.

    ah les rats ! les rapaces ! les scélérats !

    • Pour ce « Martin Luther King Day », le discours de Martin Luther King est en copyright et interdit de partage par ses héritiers, seulement en vente au prix de 20$.
      Je ne pense pas que Martin Luther King aurait apprécié.
      Par conséquent je l’écoute, lui, et je passe outre.
      http://youtu.be/fIshI_qxxew

      Traduction du discours :
      "I have a Dream
      de Martin Luther King, Jr.

      traduction : Terrie-Ann WELCH
      Texte original

      Delivré sur les marches du Lincoln Memorial à Washington D.C. le 28 octobre 1963.

      Je suis heureux de pouvoir être ici avec vous aujourd’hui, à une manifestation dont on se rappellera comme étant la plus grande manisfestation pour la liberté dans l’histoire de notre pays.
      Il y a cent ans, un grand Américain, à l’ombre de qui nous sommes aujourd’hui, a signé la Proclamation d’Emancipation. Ce décret capital est arrivé comme une grande lumière d’espoir pour les millions d’esclaves qui avaient été brûlés par les flammes de l’injustice qui consume. Il est venu comme une aurore joyeuse pour terminer la longue nuit de leur captivité.

      Mais, un siècle plus tard, le Noir n’est toujours pas libre ; un siècle plus tard la vie du Noir est toujours tristement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination ; un siècle plus tard, le Noir vit isolé sur une île d’indigence au milieu d’un vaste océan de prospérité ; un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les coins de la société américaine et il se trouve en exilé dans sa propre terre.

      Nous sommes donc venus ici aujourd’hui pour dramatiser une condition honteuse. Dans un sens, nous sommes venus à la capitale de notre pays pour toucher ce qui nous est dû. Quand les architectes de notre république ont écrit les mots magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils ont signé un billet à ordre, dont tous les Américains devaient hériter. Ce billet était une promesse qu’à tous les hommes, oui, les hommes noirs aussi bien que les hommes blancs, seraient garantis les droits inaliénables de vie, de liberté, et de poursuite du bonheur.

      Il est clair aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses engagements en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a donné au peuple noir un chèque sans provisions ; un chèque qui nous est revenu marqué « fonds insuffisants ». Nous refusons de croire que la banque de la justice soit en faillite. Nous refusons de croire qu’il y ait des fonds insuffisants dans les grandes chambres fortes d’opportunité de cette nation. Par conséquent, nous sommes venus ici pour encaisser notre chèque, le chèque qui nous donnera sur demande les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

      Nous sommes venus à ce lieu sacré pour rappeler au peuple américain l’urgence extrème du présent. Ce n’est pas le moment de nous adonner au luxe de nous détendre ou de nous contenter de la drogue tranquillisante d’une solution graduelle. Il est temps maintenant de rendre réelles toutes les promesses de la démocratie ; il est temps maintenant de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour nous avancer vers le sentier brillant de la justice raciale ; il est temps maintenant d’aider notre nation à se dégager des sables mouvants de l’injustice raciale pour l’installer sur le roc solide de la fraternité ; il est temps maintenant de faire que la justice devienne une réalité pour tous les enfants de Dieu. Ce serait une erreur fatale pour la nation de refuser de voir l’urgence du moment. Cet été étouffant du mécontentement légitime du Noir ne finira pas jusqu’à ce qu’arrive un automne vivifiant de liberté et d’égalité.

      1963 n’est pas une fin, mais un commencement. Et ceux qui espèrent que le Noir avait besoin de passer sa colère et qu’il est maintenant satisfait, auront un rude réveil si la nation revient à sa routine. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce que le Noir obtienne ses droits de citoyenneté. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler les fondements de notre nation jusqu’à ce que le jour clair de la justice se lève à l’horizon.

      Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui a le pied sur le seuil attrayant qui mène au palais de la justice. Tout en cherchant à obtenir la place qui nous est dûe, nous ne devons pas être coupables d’actions mauvaises. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant dans la tasse de l’amertume et de la haine. Nous devons pour toujours conduire notre lutte sur un plan élevé de dignité et de discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majesteuses où l’on réfute la force physique avec la force de l’âme.

      L’esprit militant, nouveau et merveilleux, qui a pénétré la communauté Noire, ne doit pas nous amener à manquer de confiance en tous les Blancs, parce que beaucoup de nos frères blancs, comme le prouve leur présence ici aujourd’hui, se rendent maintenant compte que leur destinée est liée à notre destinée, et ils sont arrivés à la réalisation que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons pas cheminer seuls. Et en cours de chemin, nous devons promettre que nous marcherons toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas retourner en arrière.

      Il y a ceux qui demandent aux partisans des Droits Civiques,"Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons jamais satisfaits tant que le Noir sera victime des horreurs indicibles de la brutalité de la police ; nous ne serons jamais satisfaits tant que nos corps, lourds de la fatigue du voyage, nous ne pourrons pas obtenir un logement dans les motels de la grand’route et dans les hôtels des villes ; nous ne serons pas satisfaits tant que la mobilité essentielle du Noir consistera à aller d’un ghetto plus petit à un autre plus grand ; nous ne serons jamais satisfaits tant qu’on dépouillera nos enfants de leur amour-propre et tant qu’on les privera de leur dignité avec des pancartes qui déclarent : « Pour les Blancs Seulement. » Nous ne serons pas satisfaits tant que le Noir du Missippippi ne pourra pas voter, et le Noir de New York croira qu’il n’a rien en faveur de quoi il peut voter. Non ! Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits jusqu’à ce que « la justice dévale comme un torrent et le droit comme un fleuve puissant. »

      Je n’ignore pas que certains d’entre vous sont venus ici après de grandes épreuves et tribulations. Quelques-uns parmi vous sont récemment sortis de prisons étroites. Quelques-uns parmi vous sont venus de régions où, dans votre quête pour la liberté, vous avez été meurtris par les orages de la persécution et rendus chancelants par les vents de la brutalité de la police. Vous êtes les vétérans de la souffrance inventive. Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice. Retournez dans le Mississippi ; retournez dans l’Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Georgie ; retournez en Louisiane ; retournez aux bas quartiers et aux ghettos des villes du nord sachant que, d’une manière ou d’une autre, cette situation doit être et sera changée ! Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir !

      Donc, mes amis aujourd’hui je vous dis que quoique nous devions faire face aux difficultés d’aujourd’hui et de demain, j’ai tout de même un rêve. C’est un rêve qui est profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu’un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo : « Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve qu’un jour sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l’injustice, qui étouffe dans la fournaise de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.

      J’ai Un Rêve Aujourd’hui !

      Je rêve qu’un jour, au fin fond de l’Alabama, avec ses racistes pleins de haine —avec son gouverneur des lèvres de qui dégoulinent les mots de l’interposition et de la nullification—un jour, même là, en Alabama, les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs.

      J’ai Un Rêve Aujourd’hui !

      Je rêve qu’un jour, chaque vallée sera rehaussée et chaque colline et chaque montagne sera aplanie, les aspérités seront nivelées et les endroits torteux seront rendus rectilignes, et « la gloire de Dieu sera révélée et tout ce qui est chair le verra ensemble. »

      C’est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud. Avec cette foi nous pourrons tailler dans la montagne du désespoir, la stèle de l’espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer la cacophonie des discordes de notre nation en une belle symphonie de la fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, aller en prison ensemble, défendre la cause de la liberté ensemble, sachant qu’un jour nous serons libres. Et ce sera le jour, ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter avec une signification nouvelle :"Ma patrie c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où mes aïeux sont morts, terre fierté du Pélerin ; que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté." Et si le destin de l’Amérique est d’être une grande nation, tout cela doit devenir vrai.

      Que la liberté retentisse donc des collines prodigieuses du New Hampshire jusqu’aux imposantes montagnes du New York. Que la liberté retentisse du sommet des majesteuses Alleghenies de Pennsylvanie. Que la liberté retentisse des pics couronnés de neige des Rocheuses du Colorado. Que la liberté retentisse des versants mamelonés de la Californie. Mais non seulement cela. Que la liberté retentisse du haut de Stone Mountain en Georgie. Que la liberté retentisse du haut de Lookout Mountain au Tennessee. Que la liberté retentisse de chaque colline, et des moindres monticules dans le Mississippi. « Que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté ! »

      Et quand cela se produira, quand nous permettrons à la liberté de retentir, quand elle retentira dans chaque village, et dans chaque hameau, dans chaque état et dans chaque ville, nous serons à mesure de hâter l’arrivée du jour où tous les enfants de Dieu, noirs et blancs, juifs et non juifs, protestants et catholiques, pourrons chanter en se tenant la main ces mots du vieux Negro Spiritual : « Libres enfin, libres enfin ; béni soit le Tout-Puissant, nous sommes libres enfin ! »

      Je suis heureux de pouvoir être ici avec vous aujourd’hui, à une manifestation dont on se rappellera comme étant la plus grande manisfestation pour la liberté dans l’histoire de notre pays.
      Il y a cent ans, un grand Américain, à l’ombre de qui nous sommes aujourd’hui, a signé la Proclamation d’Emancipation. Ce décret capital est arrivé comme une grande lumière d’espoir pour les millions d’esclaves qui avaient été brûlés par les flammes de l’injustice qui consume. Il est venu comme une aurore joyeuse pour terminer la longue nuit de leur captivité.
      Mais, un siècle plus tard, le Noir n’est toujours pas libre ; un siècle plus tard la vie du Noir est toujours tristement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination ; un siècle plus tard, le Noir vit isolé sur une île d’indigence au milieu d’un vaste océan de prospérité ; un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les coins de la société américaine et il se trouve en exilé dans sa propre terre.

      Nous sommes donc venus ici aujourd’hui pour dramatiser une condition honteuse. Dans un sens, nous sommes venus à la capitale de notre pays pour toucher ce qui nous est dû. Quand les architectes de notre république ont écrit les mots magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils ont signé un billet à ordre, dont tous les Américains devaient hériter. Ce billet était une promesse qu’à tous les hommes, oui, les hommes noirs aussi bien que les hommes blancs, seraient garantis les droits inaliénables de vie, de liberté, et de poursuite du bonheur.

      Il est clair aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses engagements en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a donné au peuple noir un chèque sans provisions ; un chèque qui nous est revenu marqué « fonds insuffisants ». Nous refusons de croire que la banque de la justice soit en faillite. Nous refusons de croire qu’il y ait des fonds insuffisants dans les grandes chambres fortes d’opportunité de cette nation. Par conséquent, nous sommes venus ici pour encaisser notre chèque, le chèque qui nous donnera sur demande les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

      Nous sommes venus à ce lieu sacré pour rappeler au peuple américain l’urgence extrème du présent. Ce n’est pas le moment de nous adonner au luxe de nous détendre ou de nous contenter de la drogue tranquillisante d’une solution graduelle. Il est temps maintenant de rendre réelles toutes les promesses de la démocratie ; il est temps maintenant de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour nous avancer vers le sentier brillant de la justice raciale ; il est temps maintenant d’aider notre nation à se dégager des sables mouvants de l’injustice raciale pour l’installer sur le roc solide de la fraternité ; il est temps maintenant de faire que la justice devienne une réalité pour tous les enfants de Dieu. Ce serait une erreur fatale pour la nation de refuser de voir l’urgence du moment. Cet été étouffant du mécontentement légitime du Noir ne finira pas jusqu’à ce qu’arrive un automne vivifiant de liberté et d’égalité.

      1963 n’est pas une fin, mais un commencement. Et ceux qui espèrent que le Noir avait besoin de passer sa colère et qu’il est maintenant satisfait, auront un rude réveil si la nation revient à sa routine. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce que le Noir obtienne ses droits de citoyenneté. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler les fondements de notre nation jusqu’à ce que le jour clair de la justice se lève à l’horizon.

      Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui a le pied sur le seuil attrayant qui mène au palais de la justice. Tout en cherchant à obtenir la place qui nous est dûe, nous ne devons pas être coupables d’actions mauvaises. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant dans la tasse de l’amertume et de la haine. Nous devons pour toujours conduire notre lutte sur un plan élevé de dignité et de discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majesteuses où l’on réfute la force physique avec la force de l’âme.

      L’esprit militant, nouveau et merveilleux, qui a pénétré la communauté Noire, ne doit pas nous amener à manquer de confiance en tous les Blancs, parce que beaucoup de nos frères blancs, comme le prouve leur présence ici aujourd’hui, se rendent maintenant compte que leur destinée est liée à notre destinée, et ils sont arrivés à la réalisation que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons pas cheminer seuls. Et en cours de chemin, nous devons promettre que nous marcherons toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas retourner en arrière.

      Il y a ceux qui demandent aux partisans des Droits Civiques,"Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons jamais satisfaits tant que le Noir sera victime des horreurs indicibles de la brutalité de la police ; nous ne serons jamais satisfaits tant que nos corps, lourds de la fatigue du voyage, nous ne pourrons pas obtenir un logement dans les motels de la grand’route et dans les hôtels des villes ; nous ne serons pas satisfaits tant que la mobilité essentielle du Noir consistera à aller d’un ghetto plus petit à un autre plus grand ; nous ne serons jamais satisfaits tant qu’on dépouillera nos enfants de leur amour-propre et tant qu’on les privera de leur dignité avec des pancartes qui déclarent : « Pour les Blancs Seulement. » Nous ne serons pas satisfaits tant que le Noir du Missippippi ne pourra pas voter, et le Noir de New York croira qu’il n’a rien en faveur de quoi il peut voter. Non ! Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits jusqu’à ce que « la justice dévale comme un torrent et le droit comme un fleuve puissant. »

      Je n’ignore pas que certains d’entre vous sont venus ici après de grandes épreuves et tribulations. Quelques-uns parmi vous sont récemment sortis de prisons étroites. Quelques-uns parmi vous sont venus de régions où, dans votre quête pour la liberté, vous avez été meurtris par les orages de la persécution et rendus chancelants par les vents de la brutalité de la police. Vous êtes les vétérans de la souffrance inventive. Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice. Retournez dans le Mississippi ; retournez dans l’Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Georgie ; retournez en Louisiane ; retournez aux bas quartiers et aux ghettos des villes du nord sachant que, d’une manière ou d’une autre, cette situation doit être et sera changée ! Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir !

      Donc, mes amis aujourd’hui je vous dis que quoique nous devions faire face aux difficultés d’aujourd’hui et de demain, j’ai tout de même un rêve. C’est un rêve qui est profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu’un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo : « Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve qu’un jour sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l’injustice, qui étouffe dans la fournaise de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.

      J’ai Un Rêve Aujourd’hui !

      Je rêve qu’un jour, au fin fond de l’Alabama, avec ses racistes pleins de haine —avec son gouverneur des lèvres de qui dégoulinent les mots de l’interposition et de la nullification—un jour, même là, en Alabama, les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs.

      J’ai Un Rêve Aujourd’hui !

      Je rêve qu’un jour, chaque vallée sera rehaussée et chaque colline et chaque montagne sera aplanie, les aspérités seront nivelées et les endroits torteux seront rendus rectilignes, et « la gloire de Dieu sera révélée et tout ce qui est chair le verra ensemble. »

      C’est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud. Avec cette foi nous pourrons tailler dans la montagne du désespoir, la stèle de l’espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer la cacophonie des discordes de notre nation en une belle symphonie de la fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, aller en prison ensemble, défendre la cause de la liberté ensemble, sachant qu’un jour nous serons libres. Et ce sera le jour, ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter avec une signification nouvelle :"Ma patrie c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où mes aïeux sont morts, terre fierté du Pélerin ; que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté." Et si le destin de l’Amérique est d’être une grande nation, tout cela doit devenir vrai.

      Que la liberté retentisse donc des collines prodigieuses du New Hampshire jusqu’aux imposantes montagnes du New York. Que la liberté retentisse du sommet des majesteuses Alleghenies de Pennsylvanie. Que la liberté retentisse des pics couronnés de neige des Rocheuses du Colorado. Que la liberté retentisse des versants mamelonés de la Californie. Mais non seulement cela. Que la liberté retentisse du haut de Stone Mountain en Georgie. Que la liberté retentisse du haut de Lookout Mountain au Tennessee. Que la liberté retentisse de chaque colline, et des moindres monticules dans le Mississippi. « Que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté ! »

      Et quand cela se produira, quand nous permettrons à la liberté de retentir, quand elle retentira dans chaque village, et dans chaque hameau, dans chaque état et dans chaque ville, nous serons à mesure de hâter l’arrivée du jour où tous les enfants de Dieu, noirs et blancs, juifs et non juifs, protestants et catholiques, pourrons chanter en se tenant la main ces mots du vieux Negro Spiritual : « Libres enfin, libres enfin ; béni soit le Tout-Puissant, nous sommes libres enfin ! »
      Martin Luther King
      #MLKDAY

  • GEORGIA : FACES OF RESISTANCE : Bout

    http://georgieresistance.blogspot.fr/2012/09/boutique-shop.html
    DVD du film documentaire GEORGIE : VISAGES DE RESISTANCE

    Géorgie : Visages de Résistance est un long-métrage documentaire indépendant réalisé par Mery Zourabichvili et Stefan Garel.
 


    Un voyage à la rencontre du peuple géorgien et de sa longue et protéiforme tradition de résistance.
 


    Prix du meilleur documentaire au Deep Fried Field Festival 2011

    Prix : 12 EUR

    Réalisation : Mery Zourabichvili, Stefan Garel
    Format : PAL
    Région : 0 (toutes régions)
    Langues : Géorgien, anglais, français / sous-titres français
    Date de sortie DVD : 20 septembre 2012
    Durée : 66 mn
    Autorisation SDRM 3953

    #georgie #caucase

  • Aux États-Unis, le ridicule pour tuer la « guerre aux #femmes » | Ça se passe en 2012 ! #bassine !
    http://www.rue89.com/rue69/2012/05/21/aux-etats-unis-le-ridicule-pour-tuer-la-guerre-aux-femmes-232349

    au Kansas, une loi récemment signée par le gouverneur Sam Brownback autorise désormais les pharmaciens à non seulement refuser de vendre à une femme les contraceptifs prescrits par son médecin, mais en plus de lui rendre l’ordonnance afin de l’empêcher d’aller dans une autre pharmacie pour les obtenir. Les pharmaciens n’ont qu’à invoquer leurs convictions religieuses ;

    en Georgie, un projet de loi propose d’inculper de crime les femmes victimes d’une fausse couche si elles sont dans l’incapacité de prouver qu’elles ne l’ont pas provoquée. Un autre suggère de redéfinir les victimes de viols comme « accusatrices ». Si voté, un troisième obligerait les femmes à continuer de porter un fœtus mort jusqu’au terme de la grossesse « comme les vaches » ;

    au Wisconsin, le projet de loi SB 507 propose d’inculper les parents célibataires de négligence et d’abus psychologiques, tandis que le gouverneur Scott Walker a abrogé la loi de rémunération égale entre hommes et femmes ;

  • Action : Etats-unis. Troy Davis risque d’être exécuté le 21 septembre en Georgie | Isavelives.be
    http://www.isavelives.be/fr/node/7869

    Troy Davis a été condamné à mort en 1991 pour le meurtre de l’officier de police Mark Allen MacPahil à Savannah, en Géorgie en 1989. Aucune preuve physique ne lie directement Troy au meurtre : l’arme du crime n’a jamais été trouvée. L’accusation contre Troy Davis se base principalement sur des témoignages, mais depuis son procès, 7 des 9 témoins clés se sont rétractés ou ont changé leur témoignage, certains faisant état de pressions policières.

    #peine_de_mort