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  • Avortement : au tour de la Louisiane de restreindre l’IVG | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177858/loi-anti-avortement-louisiane-etats-unis-democrates

    Ces derniers mois, les lois visant à restreindre l’avortement se sont multipliées dans le Sud des États-Unis. C’est désormais en Louisiane que la Chambre des représentants vient d’adopter une loi interdisant l’avortement dès lors que les premiers battements du cœur de l’embryon peuvent être repérés. Cela revient à interdire l’IVG au-delà de la sixième semaine de grossesse, moment où les battements de cœur commencent généralement à être décelables.
    Une loi portée par des démocrates

    Adopté à 79 pour et 23 contre dans une Chambre contrôlée par les républicains, le projet de loi a cependant été écrit par un sénateur démocrate et a reçu le soutien du gouverneur John Bel Edwards, autre démocrate candidat à la réélection en cette saison législative. Cette configuration est assez nouvelle, les opposants aux lois restrictives sur l’avortement trouvant habituellement leurs soutiens politiques chez les démocrates, depuis que leur parti avait adopté dans les années 1990 un slogan pour un avortement « sûr, légal et rare ».

    Le gouverneur Edwards a cependant un engagement de longue date contre l’avortement, qui avait déjà été un thème mis en avant dans sa précédente campagne de 2015.

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    C. Denise Marcelle, démocrate membre de la Chambre des représentants a déclaré qu’« il devrait être inadmissible que nous restions assis ici à dicter quoi faire avec le corps d’une femme ».

    Le vote a pourtant eu lieu ce mercredi 29 mai, alors qu’une série d’amendements visant à établir des exceptions en cas de viol ou d’inceste ont été rejetés. Seules les femmes présentant un « risque grave » de santé seraient susceptibles d’être autorisées à avorter au-delà de la détection d’un rythme cardiaque fœtal. Les médecins qui pratiqueraient tout de même des avortements risqueraient deux ans de prison.

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    Les détracteurs du droit à l’avortement espèrent que la vague législative de restriction de l’IVG qui a gagné l’Alabama, la Géorgie, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri et l’Ohio, permettra de revenir sur le droit constitutionnel à l’avortement entériné par le Roe v. Wade en 1973, en portant l’affaire devant la Cour suprême.

    La loi doit entrer en vigueur en novembre prochain, mais sera contestée par les mouvements de défense des droits civiques.

    Au Mississipi, un juge de la Cour fédérale de district a récemment bloqué une loi similaire qui devait entrer en vigueur au premier juillet, estimant qu’elle « empêchait le libre choix d’une femme, qui est essentiel à la dignité et à l’autonomie d’une personne ». Dans l’Arkansas, le Kentucky, l’Iowa et le Dakota du Nord, l’application ce type de loi a également été empêchée, en dépit de l’avis favorable des gouverneurs.

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    La nomination à la Cour suprême du juge Brett M. Kavanaugh par le président Donald Trump en octobre 2018 a cependant donné une majorité conservatrice à la Cour suprême, ce sur quoi misent les dits « pro-life » pour revenir sur la jurisprudence concernant le droit à l’avortement.

    • Les hommes hétéros des USA doivent se faire vasectomiser pour ne pas participer à cette torture de masse des femmes. Il serait temps de leur faire comprendre que ces lois font de chacun d’eux un bourreau. Si ils persévèrent dans la sexualité fécondante ils sont coupables de barbarie. Les hommes hétéros qui prennent le risque de féconder des femmes dans les pays interdisant l’IVG sont criminels.
      Leurs penis sont des furoncles.
      Ce qui leur sort de la verge c’est du pus.
      Il va falloir que je fasse un dessin là dessus.

    • Je ne voie pas le rapport entre la contraception masculine et l’extermination de masse. Je ne voie pas non plus de virilisme dans ma volonté de pointé le fait que les femmes ne se fécondent pas seules. Mais merci @igor_babou de me comparé à Solanas, c’est toujours agréable de sentir la peur chez l’oppresseur et de constater que j’ai visé juste.

      #mansplanning #fraternité #déni

      A part ca j’ai écrit un début de nouveau sort, j’en ai demandé la traduction à une amie anglophone pour le faire tournée aux USA afin qu’ @igor_babou ne soit pas le seul nécessiteux à bénéficier de mes bienfaits.

      Aux hommes hétéros des USA et des pays qui interdisent l’IVG qui prennent le risque de féconder.

      Il serait temps de comprendre,
      Que ces lois font de vous des bourreaux.
      Elles font de vos bourses des poires d’angoisses,
      De vos verges, des furoncles,
      Et de votre sperme, du pus
      qui pourrit la vie des femmes par le ventre.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Car une grossesse non désirée,
      C’est un viol ininterrompu de 9 mois.
      Vous qui prenez le risque d’ensemencer,
      Dans les pays interdisant l’IVG,
      Vous êtes la lie de l’humanité,
      Votre sperme vous pouvez garder.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous qui acceptez la baise en pays sans IVG,
      Vos enfants en priorité on doit faire passé.
      Car l’interdiction de l’avortement
      C’est le moyen que vous avez trouvé
      Pour nous imposer votre descendance
      Des violeurs et des tortionnaires.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous êtes plus ignobles que les législateurs,
      Car c’est de vos pénis que vous détruisez
      Celles que vous prétendez aimer.
      A vous de vous mobiliser
      Et de ne plus êtres les déchets putrides
      Que ces lois font automatiquement de vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Si vous ne voulez pas être confondus
      Avec un canon chargé à l’agent orange
      C’est à vous de lutter contre Trump
      Et de vous en démarquer.
      Les femmes ne se fécondent pas toutes seules,
      Les fauteurs d’IVG c’est vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      #mégèrisme

    • @igor_babou

      Pour ce que j’en comprends, il n’y aucune connotation génocidaire et/ou viriliste dans les propos de @mad_meg. Ils sont plutôt destinés à instiller, chez ceux qui brandissent à tort et à travers leurs attributs fécondants (et par là même oppressifs), le même dégout révolté que ces comportements inspirent à celles qui en pâtissent.

      Les phallus sont des instruments de domination symbolique autant que des armes de guerre bien concrète. C’est peut-être difficile à intégrer lorsqu’on en est porteur, mais l’enjeu mérite largement de refuser une axiologie faussement neutre.

    • Il ne me semble pas avoir lésiné sur les arguments. Toi tu ne fait que me traiter d’idiote et de nazie. Tu peu quitter seenthis si tu es aussi couillon que tu en as l’air et qu’une personne suffit à te privé de toutes les autres. En attendant je vais te bloquer ca fera des vacances à tout le monde et je te laisse avec ton auto-certificat de mec jamais macho parce qu’il a fait un discours pour soutenir une femme excellente à l’institut prout-prout.

    • Oui c’est ce raccourcie qui lui permet de me traiter de genocidaire.

      en tout cas je remercie cet igor de m’avoir confirmé que je suis sur la bonne voie. Tant que l’IVG est un truc de femmes tout va bien et il n’y a aucun homme dans la discussion, mais dès que le moindre effort de responsabilisation est demandé à un homme les masques tombent. Je relève aussi le manque d’humour total du gonze et comme d’habitude il n’as été voire aucun des liens qui lui ont été fournis car le pouvoir divin de ses couilles sacrée lui donnent la science infuse.

    • en écoutant Liogier dans un débat il explique que les hommes utilisent une « stratégie de méconnaissance » qui n’est pas l’ignorance, mais un choix délibéré de ne pas se former ou étudié un sujet.
      C’est à mon avis la stratégie adopté par ces hommes, méconnaitre intentionnellement la contraception.
      https://seenthis.net/messages/784526

      #domination_masculine #stratégie_de_méconnaissance

      Autre technique de domination mise en évidence dans la meme discusion ; la confusion - le hors sujet.
      exemple - sur #me_too parlé de « on ne peu plus séduir » alors que Metoo dénonce les agressions sexuelles et non la séduction. La séduction n’as aucun rapport avec le sujet.
      exemple - sur un appel à la résponsabilisation des personnes en capacité d’en fécondé d’autres dans des pays interdisant IVG, un dominant répond ; massacre de masse, y a des femmes qui veulent pas d’IVG, et #tone_policy
      #stratégie_de_domination

  • #CBP terminates controversial $297 million #Accenture contract amid continued staffing struggles

    #Customs_and_Border_Protection on Thursday ended its controversial $297 million hiring contract with Accenture, according to two senior DHS officials and an Accenture representative.
    As of December, when CBP terminated part of its contract, the company had only completed processing 58 applicants and only 22 had made it onto the payroll about a year after the company was hired.
    At the time, the 3,500 applicants that remained in the Accenture hiring pipeline were transferred to CBP’s own hiring center to complete the process.

    CBP cut ties with Accenture on processing applicants a few months ago, it retained some services, including marketing, advertising and applicant support.
    This week, the entire contract was terminated for “convenience,” government speak for agreeing to part ways without placing blame on Accenture.
    While government hiring is “slow and onerous, it’s also part of being in the government” and that’s “something we have to accept and deal with as we go forward,” said one of the officials.
    For its efforts, CBP paid Accenture around $19 million in start-up costs, and around $2 million for 58 people who got job offers, according to the officials.
    Over the last couple of months, CBP explored how to modify the contract, but ultimately decided to completely stop work and return any remaining funds to taxpayers.
    But it’s unclear how much money, if any, that will be.

    In addition, to the funds already paid to Accenture, CBP has around $39 million left to “settle and close the books” with the company, an amount which has yet to be determined.
    In November 2017, CBP awarded Accenture the contract to help meet the hiring demands of an executive order on border security that President Donald Trump signed during his first week in office. The administration directed CBP to hire an additional 7,500 agents and officers on top of its current hiring goals.
    “We were in a situation where we needed to try something new” and “break the cycle of going backwards,” said a DHS official about why the agency started the contract.

    Meanwhile, hiring remains difficult for the agency amid a surge of migrants at the southern border that is stretching CBP resources thin.
    It “continues to be a very challenging environment,” said one official about hiring efforts this year.

    In fact, one of the reasons that CBP didn’t need Accenture to process applicants, is because the agency didn’t receive as many applications as it initially planned for.
    The agency has been focused on beating attrition and has been able to recently “beat it by a modest amount,” said the official. “Ultimately we would like to beat it by a heck of a lot, but we’re not there yet.”

    https://edition.cnn.com/2019/04/05/politics/cbp-terminate-hiring-contract-accenture/index.html
    #frontières #contrôles_frontaliers #USA #Ests-Unis #complexe_militaro-industriel #business

    • Border Profiteers

      On a recent sunny spring afternoon in Texas, a couple hundred Border Patrol agents, Homeland Security officials, and salespeople from a wide array of defense and security contractors gathered at the Bandera Gun Club about an hour northwest of San Antonio to eat barbecue and shoot each other’s guns. The techies wore flip-flops; the veterans wore combat boots. Everyone had a good time. They were letting loose, having spent the last forty-eight hours cooped up in suits and ties back at San Antonio’s Henry B. Gonzalez convention center, mingling and schmoozing, hawking their wares, and listening to immigration officials rail about how those serving in enforcement agencies are not, under any circumstances, Nazis.

      These profiteers and bureaucrats of the immigration-industrial complex were fresh from the 2019 #Border_Security_Expo —essentially a trade show for state violence, where law enforcement officers and weapons manufacturers gather, per the Expo’s marketing materials, to “identify and address new and emerging border challenges and opportunities through technology, partnership, and innovation.” The previous two days of panels, speeches, and presentations had been informative, a major in the Argentine Special Forces told me at the gun range, but boring. He was glad to be outside, where handguns popped and automatic rifles spat around us. I emptied a pistol into a target while a man in a Three Percenter militia baseball hat told me that I was a “natural-born killer.” A drone buzzed overhead until, in a demonstration of a company’s new anti-drone technology, a device that looked like a rocket launcher and fired a sort of exploding net took it down. “This is music to me,” the Argentine major said.

      Perhaps it’s not surprising the Border Security Expo attendees were so eager to blow off steam. This year’s event found many of them in a defensive posture, given the waves of bad press they’d endured since President Trump’s inauguration, and especially since the disastrous implementation of his family separation policy, officially announced by former Attorney General Jeff Sessions in April of 2018, before being rescinded by Trump two-and-a-half months later. Throughout the Expo, in public events and in background roundtable conversations with reporters, officials from the various component parts of the Department of Homeland Security rolled out a series of carefully rehearsed talking points: Immigrations and Customs Enforcement (ICE) and Customs and Border Patrol (CBP) need more money, personnel, and technology; taking migrants to hospitals distracts CBP officers from their real mission; and the 1997 Flores court settlement, which prohibits immigration enforcement agencies from detaining migrant families with children for more than twenty days, is undermining the very sovereignty of the United States. “We want a secure border, we want an immigration system that has integrity,” Ronald Vitiello, then–acting head of ICE, said in a keynote address to the hundreds of people gathered in San Antonio. “We have a generous immigration system in this country, but it has to have integrity in order for us to continue to be so generous.”

      More of a technocrat than his thuggish predecessor Thomas Homan, Vitiello also spoke at length about using the “dark web” to take down smugglers and the importance of having the most up-to-date data-management technology. But he spoke most adamantly about needing “a fix” for the Flores settlement. “If you prosecute crimes and you give people consequences, you get less of it,” he said. “With Flores, there’s no consequence, and everybody knows that,” a senior ICE official echoed to reporters during a background conversation immediately following Vitiello’s keynote remarks. “That’s why you’re seeing so many family units. We cannot apply a consequence to a family unit, because we have to release them.”

      Meanwhile, around 550 miles to the west, in El Paso, hundreds of migrants, including children and families, were being held by CBP under a bridge, reportedly forced to sleep on the ground, with inadequate medical attention. “They treated us like we are animals,” one Honduran man told Texas Monthly. “I felt what they were trying to do was to hurt us psychologically, so we would understand that this is a lesson we were being taught, that we shouldn’t have crossed.” Less than a week after the holding pen beneath the bridge closed, Vitiello’s nomination to run ICE would be pulled amid a spate of firings across DHS; President Trump wanted to go “in a tougher direction.”

      Family Values

      On the second day of the Border Security Expo, in a speech over catered lunch, Scott Luck, deputy chief of Customs and Border Protection and a career Border Patrol agent, lamented that the influx of children and families at the border meant that resources were being diverted from traditional enforcement practices. “Every day, about 150 agents spend their shifts at hospitals and medical facilities with illegal aliens receiving treatment,” he said. “The annual salary cost for agents on hospital watch is more than $11.5 million. Budget analysts estimate that 13 percent of our operational budget—the budget that we use to buy equipment, to buy vehicles for our men and women—is now used for transportation, medical expenses, diapers, food, and other necessities to care for illegal aliens in Border Patrol custody.”

      As far as Luck was concerned, every dollar spent on food and diapers is one not spent on drones and weapons, and every hour an agent spends guarding a migrant in a hospital is an hour they don’t spend on the border. “It’s not what they signed up for. The mission they signed up for is to protect the United States border, to protect the communities in which they live and serve,” he told reporters after his speech. “The influx, the volume, the clutter that this creates is frustrating.” Vitiello applied an Orwellian inversion: “We’re not helping them as fast as we want to,” he said of migrant families apprehended at the border.

      Even when discussing the intimate needs of detained migrant families, the language border officials used to describe their remit throughout the Expo was explicitly militaristic: achieving “operational control,” Luck said, requires “impedance and denial” and “situational awareness.” He referred to technology as a “vital force multiplier.” He at least stopped short of endorsing the president’s framing that what is happening on the border constitutes an invasion, instead describing it as a “deluge.”

      According to the Migration Policy Institute, a non-partisan think tank, the U.S. immigrant population has continued to grow—although at a slower rate than it did before the 2007 recession, and undocumented people appear to make up a smaller proportion of the overall population. Regardless, in fiscal year 2018, both ICE and CBP stepped up their enforcement activities, arresting, apprehending, and deporting people at significantly higher rates than the previous year. More than three times as many family members were apprehended at the border last year than in 2017, the Pew Research Center reports, and in the first six months of FY 2019 alone there were 189,584 apprehensions of “family units”: more than half of all apprehensions at the border during that time, and more than the full-year total of apprehended families for any other year on record. While the overall numbers have not yet begun to approach those of the 1980s and 1990s, when apprehensions regularly exceeded one million per year, the demographics of who is arriving at the United States southern border are changing: fewer single men from Mexico and more children and families from Guatemala, Honduras, and El Salvador—in other words, an ever-wider range of desperate victims of drug gangs and American policies that have long supported corrupt regimes.

      This change has presented people like Luck with problems they insist are merely logistical: aging Border Patrol stations, he told us at the Expo, “are not luxurious in any way, and they were never intended to handle families and children.” The solution, according to Vitiello, is “continued capital investment” in those facilities, as well as the cars and trucks necessary to patrol the border region and transport those apprehended from CBP custody to ICE detention centers, the IT necessary to sift through vast amounts of data accumulated through untold surveillance methods, and all of “the systems by which we do our work.”

      Neither Vitiello nor Luck would consider whether those systems—wherein thousands of children, ostensibly under the federal government’s care, have been sexually abused and five, from December through May of this year, have died—ought to be questioned. Both laughed off calls from migrant justice organizers, activists, and politicians to abolish ICE. “The concept of the Department of Homeland Security—and ICE as an agency within it—was designed for us to learn the lessons from 9/11,” Vitiello said. “Those needs still exist in this society. We’re gonna do our part.” DHS officials have even considered holding migrant children at Guantánamo Bay, Cuba, according to the New York Times, where a new $23 million “contingency mass migration complex” is being built. The complex, which is to be completed by the end of the year, will have a capacity of thirteen thousand.

      Violence is the Point

      The existence of ICE may be a consequence of 9/11, but the first sections of fencing along the U.S.-Mexico border—originally to contain livestock—went up in 1909 through 1911. In 1945, in response to a shift in border crossings from Texas to California, the U.S. Border Patrol and the Immigration and Naturalization Service recycled fencing wire and posts from internment camps in Crystal City, Texas, where more than a hundred thousand Japanese Americans had been imprisoned during World War II. “Although the INS could not erect a continuous line of fence along the border, they hoped that strategic placement of the fence would ‘compel persons seeking to enter the United States illegally to attempt to go around the ends of the fence,’” historian Kelly Lytle Hernández, quoting from government documents, writes in Migra! A History of the U.S. Border Patrol. “What lay at the end of the fences and canals were desert lands and mountains extremely dangerous to cross without guidance or sufficient water. The fences, therefore, discouraged illegal immigration by exposing undocumented border crossers to the dangers of daytime dehydration and nighttime hypothermia.”

      Apprehension and deportation tactics continued to escalate in the years following World War II—including Operation Wetback, the infamous (and heavily propagandized) mass-deportation campaign of 1954—but the modern, militarized border era was greatly boosted by Bill Clinton. It was during Clinton’s first administration that Border Patrol released its “Strategic Plan: 1994 and Beyond,” which introduced the idea of “prevention through deterrence,” a theory of border policing that built on the logic of the original wall and hinges upon increasing the “cost” of migration “to the point that many will consider it futile to continue to attempt illegal entry.” With the Strategic Plan, the agency was requesting more money, officers, and equipment in order to “enhance national security and safeguard our immigration heritage.”

      The plan also noted that “a strong interior enforcement posture works well for border control,” and in 1996, amid a flurry of legislation targeting people of color and the poor, Congress passed the Illegal Immigration Reform and Immigrant Responsibility Act, which empowered the federal government to deport more people more quickly and made it nearly impossible for undocumented immigrants to obtain legal status. “Before 1996, internal enforcement activities had not played a very significant role in immigration enforcement,” the sociologists Douglas Massey and Karen A. Pren wrote in 2012. “Afterward these activities rose to levels not seen since the deportation campaigns of the Great Depression.” With the passage of the Patriot Act in 2001 and the creation of the Department of Homeland Security and Immigration and Customs Enforcement in 2002, immigration was further securitized and criminalized, paving the way for an explosion in border policing technology that has further aligned the state with the defense and security industry. And at least one of Border Patrol’s “key assumptions,” explicitly stated in the 1994 strategy document, has borne out: “Violence will increase as effects of strategy are felt.”

      What this phrasing obscures, however, is that violence is the border strategy. In practice, what “prevention through deterrence” has meant is forcing migrants to cross the U.S.-Mexico border in the desert, putting already vulnerable people at even greater risk. Closing urban points of entry, for example, or making asylum-seekers wait indefinitely in Mexico while their claims are processed, pushes migrants into remote areas where there is a higher likelihood they will suffer injury and death, as in the case of seven-year-old Jakil Caal Maquin, who died of dehydration and shock after being taken into CBP custody in December. (A spokesperson for CBP, in an email response, deflected questions about whether the agency considers children dying in its custody a deterrent.) Maquin is one of many thousands who have died attempting to cross into the United States: the most conservative estimate comes from CBP itself, which has recovered the remains of 7,505 people from its southwest border sectors between 1998 and 2018. This figure accounts for neither those who die on the Mexican side of the border, nor those whose bodies remain lost to the desert.

      Draconian immigration policing causes migrants to resort to smugglers and traffickers, creating the conditions for their exploitation by cartels and other violent actors and increasing the likelihood that they will be kidnapped, coerced, or extorted. As a result, some migrants have sought the safety of collective action in the form of the “caravan” or “exodus,” which has then led the U.S. media and immigration enforcement agencies to justify further militarization of the border. Indeed, in his keynote address at the Expo, Luck described “the emerging prevalence of large groups of one hundred people or more” as “troubling and especially dangerous.” Later, a sales representative for the gun manufacturer Glock very confidently explained to me that this was because agents of al-Shabaab, the al-Qaeda affiliate in Somalia, were embedded with the caravans.

      Branding the Border

      Unsurprisingly, caravans came up frequently at the Border Security Expo. (An ICE spokesperson would later decline to explain what specific threat they pose to national security, instead citing general statistics about the terrorist watchlist, “special interest aliens,” and “suspicious travel patterns.”) During his own keynote speech, Vitiello described how ICE, and specifically its subcomponent Homeland Security Investigations, had deployed surveillance and intelligence-gathering techniques to monitor the progress of caravans toward the border. “When these caravans have come, we’ve had trained, vetted individuals on the ground in those countries reporting in real time what they were seeing: who the organizers were, how they were being funded,” he said, before going on an astonishing tangent:

      That’s the kind of capability that also does amazing things to protecting brands, property rights, economic security. Think about it. If you start a company, introduce a product that’s innovative, there are people in the world who can take that, deconstruct it, and create their own version of it and sell it as yours. All the sweat that went into whatever that product was, to build your brand, they’ll take it away and slap it on some substandard product. It’s not good for consumers, it’s not good for public safety, and it’s certainly an economic drain on the country. That’s part of the mission.

      That the then–acting director of ICE, the germ-cell of fascism in the bourgeois American state, would admit that an important part of his agency’s mission is the protection of private property is a testament to the Trump administration’s commitment to saying the quiet part out loud.

      In fact, brands and private industry had pride of place at the Border Security Expo. A memorial ceremony for men and women of Border Patrol who have been killed in the line of duty was sponsored by Sava Solutions, an IT firm that has been awarded at least $482 million in federal contracts since 2008. Sava, whose president spent twenty-four years with the DEA and whose director of business development spent twenty with the FBI, was just one of the scores of firms in attendance at the Expo, each hoping to persuade the bureaucrats in charge of acquiring new gear for border security agencies that their drones, their facial recognition technology, their “smart” fences were the best of the bunch. Corporate sponsors included familiar names like Verizon and Motorola, and other less well-known ones, like Elbit Systems of America, a subsidiary of Israel’s largest private defense contractor, as well as a handful of IT firms with aggressive slogans like “Ever Vigilant” (CACI), “Securing the Future” (ManTech), and “Securing Your Tomorrow” (Unisys).

      The presence of these firms—and indeed the very existence of the Expo—underscores an important truth that anyone attempting to understand immigration politics must reckon with: border security is big business. The “homeland security and emergency management market,” driven by “increasing terrorist threats and biohazard attacks and occurrence of unpredictable natural disasters,” is projected to grow to more than $742 billion by 2023 from $557 billion in 2018, one financial analysis has found. In the coming decades, as more people are displaced by climate catastrophe and economic crises—estimates vary between 150 million and 1 billion by 2050—the industry dedicated to policing the vulnerable stands to profit enormously. By 2013, the United States was already spending more on federal immigration enforcement than all other federal law enforcement agencies combined, including the FBI and DEA; ICE’s budget has doubled since its inception in 2003, while CBP’s has nearly tripled. Between 1993 and 2018, the number of Border Patrol agents grew from 4,139 to 19,555. And year after year, Democrats and Republicans alike have been happy to fuel an ever more high-tech deportation machine. “Congress has given us a lot of money in technology,” Luck told reporters after his keynote speech. “They’ve given us over what we’ve asked for in technology!”

      “As all of this rhetoric around security has increased, so has the impetus to give them more weapons and more tools and more gadgets,” Jacinta Gonzalez, a senior campaign organizer with Mijente, a national network of migrant justice activists, told me. “That’s also where the profiteering comes in.” She continued: “Industries understand what’s good for business and adapt themselves to what they see is happening. If they see an administration coming into power that is pro-militarization, anti-immigrant, pro-police, anti-communities of color, then that’s going to shape where they put their money.”

      By way of example, Gonzalez pointed to Silicon Valley billionaire Peter Thiel, who spent $1.25 million supporting Trump’s 2016 election campaign and followed that up last year by donating $1 million to the Club for Growth—a far-right libertarian organization founded by Heritage Foundation fellow and one-time Federal Reserve Board prospect Stephen Moore—as well as about $350,000 to the Republican National Committee and other GOP groups. ICE has awarded Palantir, the $20 billion surveillance firm founded by Thiel, several contracts worth tens of millions of dollars to manage its data streams—a partnership the agency considers “mission critical,” according to documents reviewed by The Intercept. Palantir, in turn, runs on Amazon Web Services, the cloud computing service provided by the world’s most valuable public company, which is itself a key contractor in managing the Department of Homeland Security’s $6.8 billion IT portfolio.

      Meanwhile, former DHS secretary John Kelly, who was Trump’s chief of staff when the administration enacted its “zero-tolerance” border policy, has joined the board of Caliburn International—parent organization of the only for-profit company operating shelters for migrant children. “Border enforcement and immigration policy,” Caliburn reported in an SEC filing last year, “is driving significant growth.” As Harsha Walia writes in Undoing Border Imperialism, “the state and capitalism are again in mutual alliance.”

      Triumph of the Techno-Nativists

      At one point during the Expo, between speeches, I stopped by a booth for Network Integrity Systems, a security firm that had set up a demonstration of its Sentinel™ Perimeter Intrusion Detection System. A sales representative stuck out his hand and introduced himself, eager to explain how his employer’s fiber optic motion sensors could be used at the border, or—he paused to correct himself—“any kind of perimeter.” He invited me to step inside the space that his coworkers had built, starting to say “cage” but then correcting himself, again, to say “small enclosure.” (It was literally a cage.) If I could get out, climbing over the fencing, without triggering the alarm, I would win a $500 Amazon gift card. I did not succeed.

      Overwhelmingly, the vendors in attendance at the Expo were there to promote this kind of technology: not concrete and steel, but motion sensors, high-powered cameras, and drones. Customs and Border Patrol’s chief operating officer John Sanders—whose biography on the CBP website describes him as a “seasoned entrepreneur and innovator” who has “served on the Board of Directors for several leading providers of contraband detection, geospatial intelligence, and data analytics solutions”—concluded his address by bestowing on CBP the highest compliment he could muster: declaring the agency comparable “to any start-up.” Rhetoric like Sanders’s, ubiquitous at the Expo, renders the border both bureaucratic and boring: a problem to be solved with some algorithmic mixture of brutality and Big Data. The future of border security, as shaped by the material interests that benefit from border securitization, is not a wall of the sort imagined by President Trump, but a “smart” wall.

      High-ranking Democrats—leaders in the second party of capital—and Republicans from the border region have championed this compromise. During the 2018-2019 government shutdown, House Homeland Security Committee Chairman Bennie Thompson told reporters that Democrats would appropriate $5.7 billion for “border security,” so long as that did not include a wall of Trump’s description. “Walls are primitive. What we need to do is have border security,” House Majority Whip Jim Clyburn said in January. He later expanded to CNN: “I’ve said that we ought to have a smart wall. I defined that as a wall using drones to make it too high to get over, using x-ray equipment to make it too wide to get around, and using scanners to go deep enough not to be able to tunnel under it. To me, that would be a smart thing to do.”

      Even the social democratic vision of Senator Bernie Sanders stops short at the border. “If you open the borders, my God, there’s a lot of poverty in this world, and you’re going to have people from all over the world,” he told Iowa voters in early April, “and I don’t think that’s something that we can do at this point.” Over a week later, during a Fox News town hall with Pennsylvania voters, he recommitted: “We need border security. Of course we do. Who argues with that? That goes without saying.”

      To the extent that Trump’s rhetoric, his administration’s immigration policies, and the enforcement agencies’ practices have made the “border crisis” more visible than ever before, they’ve done so on terms that most Democrats and liberals fundamentally agree with: immigration must be controlled and policed; the border must be enforced. One need look no further than the high priest of sensible centrism, Thomas Friedman, whose major complaint about Trump’s immigration politics is that he is “wasting” the crisis—an allusion to Rahm Emanuel’s now-clichéd remark that “you never want a serious crisis to go to waste.” (Frequently stripped of context, it is worth remembering that Emanuel made this comment in the throes of the 2008 financial meltdown, at the Wall Street Journal’s CEO Council, shortly following President Obama’s election.) “Regarding the border, the right place for Democrats to be is for a high wall with a big gate,” Friedman wrote in November of 2018. A few months later, a tour led by Border Patrol agents of the San Ysidro port of entry in San Diego left Friedman “more certain than ever that we have a real immigration crisis and that the solution is a high wall with a big gate—but a smart gate.”

      As reasonable as this might sound to anxious New York Times readers looking for what passes as humanitarian thinking in James Bennet’s opinion pages, the horror of Friedman’s logic eventually reveals itself when he considers who might pass through the big, smart gate in the high, high wall: “those who deserve asylum” and “a steady flow of legal, high-energy, and high-I.Q. immigrants.” Friedman’s tortured hypothetical shows us who he considers to be acceptable subjects of deportation and deprivation: the poor, the lazy, and the stupid. This is corporate-sponsored, state-sanctioned eugenics: the nativism of technocrats.

      The vision of a hermetically sealed border being sold, in different ways, by Trump and his allies, by Democrats, and by the Border Security Expo is in reality a selectively permeable one that strictly regulates the movement of migrant labor while allowing for the unimpeded flow of capital. Immigrants in the United States, regardless of their legal status, are caught between two factions of the capitalist class, each of which seek their immiseration: the citrus farmers, construction firms, and meat packing plants that benefit from an underclass of unorganized and impoverished workers, and the defense and security firms that keep them in a state of constant criminality and deportability.

      You could even argue that nobody in a position of power really wants a literal wall. Even before taking office, Trump himself knew he could only go so far. “We’re going to do a wall,” he said on the campaign trail in 2015. However: “We’re going to have a big, fat beautiful door on the wall.” In January 2019, speaking to the American Farm Bureau Association, Trump acknowledged the necessity of a mechanism allowing seasonal farmworkers from Mexico to cross the border, actually promising to loosen regulations on employers who rely on temporary migrant labor. “It’s going to be easier for them to get in than what they have to go through now,” he said, “I know a lot about the farming world.”

      At bottom, there is little material difference between this and what Friedman imagines to be the smarter, more humane approach. While establishment liberals would no doubt prefer that immigration enforcement be undertaken quietly, quickly, and efficiently, they have no categorical objection to the idea that noncitizens should enjoy fewer rights than citizens or be subject to different standards of due process (standards that are already applied in deeply inequitable fashion).

      As the smorgasbord of technologies and services so garishly on display at the Border Security Expo attests, maintaining the contradiction between citizens and noncitizens (or between the imperial core and the colonized periphery) requires an ever-expanding security apparatus, which itself becomes a source of ever-expanding profit. The border, shaped by centuries of bourgeois interests and the genocidal machinations of the settler-colonial nation-state, constantly generates fresh crises on which the immigration-industrial complex feeds. In other words, there is not a crisis at the border; the border is the crisis.

      CBP has recently allowed Anduril, a start-up founded by one of Peter Thiel’s mentees, Palmer Luckey, to begin testing its artificial intelligence-powered surveillance towers and drones in Texas and California. Sam Ecker, an Anduril engineer, expounded on the benefits of such technology at the Expo. “A tower doesn’t get tired. It doesn’t care about being in the middle of the desert or a river around the clock,” he told me. “We just let the computers do what they do best.”

      https://thebaffler.com/outbursts/border-profiteers-oconnor

  • The Challenge of Going Off Psychiatric Drugs | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2019/04/08/the-challenge-of-going-off-psychiatric-drugs

    Laura had always assumed that depression was caused by a precisely defined chemical imbalance, which her medications were designed to recalibrate. She began reading about the history of psychiatry and realized that this theory, promoted heavily by pharmaceutical companies, is not clearly supported by evidence. Genetics plays a role in mental disorder, as do environmental influences, but the drugs do not have the specificity to target the causes of an illness. Wayne Goodman, a former chair of the F.D.A.’s Psychopharmacologic Drugs Advisory Committee, has called the idea that pills fix chemical imbalances a “useful metaphor” that he would never use with his patients. Ronald Pies, a former editor of Psychiatric Times, has said, “My impression is that most psychiatrists who use this expression”—that the pills fix chemical imbalances—“feel uncomfortable and a little embarrassed when they do so. It’s kind of a bumper-sticker phrase that saves time.”

    Dorian Deshauer, a psychiatrist and historian at the University of Toronto, has written that the chemical-imbalance theory, popularized in the eighties and nineties, “created the perception that the long term, even life-long use of psychiatric drugs made sense as a logical step.” But psychiatric drugs are brought to market in clinical trials that typically last less than twelve weeks. Few studies follow patients who take the medications for more than a year. Allen Frances, an emeritus professor of psychiatry at Duke, who chaired the task force for the fourth edition of the DSM, in 1994, told me that the field has neglected questions about how to take patients off drugs—a practice known as “de-prescribing.” He said that “de-prescribing requires a great deal more skill, time, commitment, and knowledge of the patient than prescribing does.” He emphasizes what he called a “cruel paradox: there’s a large population on the severe end of the spectrum who really need the medicine” and either don’t have access to treatment or avoid it because it is stigmatized in their community. At the same time, many others are “being overprescribed and then stay on the medications for years.” There are almost no studies on how or when to go off psychiatric medications, a situation that has created what he calls a “national public-health experiment.”

    Roland Kuhn, a Swiss psychiatrist credited with discovering one of the first antidepressants, imipramine, in 1956, later warned that many doctors would be incapable of using antidepressants properly, “because they largely or entirely neglect the patient’s own experiences.” The drugs could only work, he wrote, if a doctor is “fully aware of the fact that he is not dealing with a self-contained, rigid object, but with an individual who is involved in constant movement and change.”

    A decade after the invention of antidepressants, randomized clinical studies emerged as the most trusted form of medical knowledge, supplanting the authority of individual case studies. By necessity, clinical studies cannot capture fluctuations in mood that may be meaningful to the patient but do not fit into the study’s categories. This methodology has led to a far more reliable body of evidence, but it also subtly changed our conception of mental health, which has become synonymous with the absence of symptoms, rather than with a return to a patient’s baseline of functioning, her mood or personality before and between episodes of illness.

    Antidepressants are now taken by roughly one in eight adults and adolescents in the U.S., and a quarter of them have been doing so for more than ten years. Industry money often determines the questions posed by pharmacological studies, and research about stopping drugs has never been a priority.

    Barbiturates, a class of sedatives that helped hundreds of thousands of people to feel calmer, were among the first popular psychiatric drugs. Although leading medical journals asserted that barbiturate addiction was rare, within a few years it was evident that people withdrawing from barbiturates could become more anxious than they were before they began taking the drugs. (They could also hallucinate, have convulsions, and even die.)

    Valium and other benzodiazepines were introduced in the early sixties, as a safer option. By the seventies, one in ten Americans was taking Valium. The chief of clinical pharmacology at Massachusetts General Hospital declared, in 1976, “I have never seen a case of benzodiazepine dependence” and described it as “an astonishingly unusual event.” Later, though, the F.D.A. acknowledged that people can become dependent on benzodiazepines, experiencing intense agitation when they stop taking them.

    In the fifth edition of the DSM, published in 2013, the editors added an entry for “antidepressant discontinuation syndrome”—a condition also mentioned on drug labels—but the description is vague and speculative, noting that “longitudinal studies are lacking” and that little is known about the course of the syndrome. “Symptoms appear to abate over time,” the manual explains, while noting that “some individuals may prefer to resume medication indefinitely.”

    Audrey Bahrick, a psychologist at the University of Iowa Counseling Service, who has published papers on the way that S.S.R.I.s affect sexuality, told me that, a decade ago, after someone close to her lost sexual function on S.S.R.I.s, “I became pretty obsessive about researching the issue, but the actual qualitative experience of patients was never documented. There was this assumption that the symptoms would resolve once you stop the medication. I just kept thinking, Where is the data? Where is the data?” In her role as a counsellor, Bahrick sees hundreds of college students each year, many of whom have been taking S.S.R.I.s since adolescence. She told me, “I seem to have the expectation that young people would be quite distressed about the sexual side effects, but my observation clinically is that these young people don’t yet know what sexuality really means, or why it is such a driving force.”

    #Psychiatrie #Big_Pharma #Addiction #Anti_depresseurs #Valium

    • Le problème, c’est que les psychiatres ont surtout le temps pour prescrire, pas pour creuser. Et que le temps de guérison entre frontalement en conflit avec le temps de productivité.

      Le temps de guérir est un luxe pour les gens bien entourés et avec assez de moyens financiers.

      Et il manque toujours la question de base : qu’est-ce qui déclenche ses réponses psychiques violentes ?

      J’aurais tendance à dire : un mode de vie #normatif et étroit qui force certaines personnes à adopter un mode de vie particulièrement éloigné de ce qu’elles sont, de ce qu’elles veulent. Notre société est terriblement irrespectueuse et violente pour tous ceux qui ne se conforme nt pas au #modèle unique de la personne sociale, dynamique et surtout, bien productive !

      #dépression

  • The Rise of the #greypreneur
    https://hackernoon.com/the-rise-of-the-greypreneur-319660fa61cc?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Over 50 and Winning the Gig EconomyToday, 60% of workers aged 45+ have experienced prejudice and unfairness in the workplace based on their age, sometimes even going far enough to reach termination and replacement. Yet, by the time we reach 2024, around 25% of the US workforce will be aged 55 and over — here’s how older professionals are succeeding.Of all the self-employed individuals in the US, 49% are Baby Boomers. But the freedom and independence of self-employment and entrepreneurship didn’t happen overnight; it’s the sum of experience. “Many baby boomers are not interested in retirement. They’re always interested in building something,” says Sylvia DeWitt, administrator of the Iowa Entrepreneurs Coalition. For older corporate professionals faced with the risks of being replaced with (...)

    #sharing-economy #gig-economy #baby-boomers #careers

  • US academics feel the invisible hand of politicians and big #agriculture | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2019/jan/31/us-academics-feel-the-invisible-hand-of-politicians-and-big-agriculture

    [...] over the past 30 years, as public funding for university research has dried up, private industry money has poured in. And with industry money comes industry priorities. #agribusiness has funded research that has advanced its interests and suppressed research that undermines its ability to chase unfettered growth. The levers of power at play can seem anecdotal – a late-night phone call here, a missed professional opportunity there. But interviews with researchers across the US revealed stories of industry pressure on individuals, university deans and state legislatures to follow an #agenda that prioritises business over human health and the environment.

    Take Iowa, a state that is, in both identity and capacity, American farm country. According to data released by the US Department of Agriculture (USDA) in October 2018, the state produces more commodity corn and hogs – and in many years, soybeans – than any other US state. In Iowa, pigs outnumber people by nearly eight to one.

    For decades, deep relationships have existed between the agriculture industry and the state’s politicians – and increasingly those alliances are catching the state’s universities in their crosshairs. In 1980, when the federal government passed the Bayh-Dole Act, encouraging universities to partner with the private sector on agricultural research, leaders at academic institutions were incentivised to seek money from agribusiness. Two of the state’s universities in particular seem to have felt the reach of this policy: Iowa State, which is a land-grant institution, and the University of Iowa, which doesn’t have an agriculture school but feels the pressure of agribusiness #influence. Researchers at both institutions told us they had felt the direct impact of agribusiness dollars on their work.

    #etats-unis #recherche #universités #universitaires#partenariat#corruption #décideurs #conflit_d'intérêt

  • Among economists, there is near-universal acceptance that immigration generates huge benefits

    The progressive case for immigration - Free exchange

    https://www.economist.com/finance-and-economics/2017/03/18/the-progressive-case-for-immigration

    [pay wall]

    “WE CAN’T restore our civilisation with somebody else’s babies.” Steve King, a Republican congressman from Iowa, could hardly have been clearer in his meaning in a tweet this week supporting Geert Wilders, a Dutch politician with anti-immigrant views. Across the rich world, those of a similar mind have been emboldened by a nativist turn in politics. Some do push back: plenty of Americans rallied against Donald Trump’s plans to block refugees and migrants. Yet few rich-world politicians are willing to make the case for immigration that it deserves: it is a good thing and there should be much more of it.

    #migrations

  • Et le « bloomer » libéra le corps des sportives - Libération
    https://www.liberation.fr/sports/2018/12/08/et-le-bloomer-libera-le-corps-des-sportives_1696434

    Au XIXe siècle, la militante féministe Amelia Bloomer affronte les moqueries lorsqu’elle encourage le port d’une tenue révolutionnaire : le « bloomer », une culotte bouffante qui deviendra un vêtement sportif accompagnant l’essor de la bicyclette.

    Chaque samedi avec RétroNews, le site de presse de la BNF, retour sur un épisode de l’histoire du sport tel que l’a raconté la presse française. Aujourd’hui, comment un vêtement a permis l’émancipation sportive des femmes.

    Au milieu du XIXe siècle, un nouveau vêtement féminin fait son apparition : le bloomer, un pantalon court surmonté d’une jupe, qui donnera les shorts-culottes aujourd’hui portés par diverses sportives, en athlétisme, au volley ou au tennis. Il tient son nom de la militante féministe Amelia Bloomer qui en fut la plus grande avocate, dès 1851. Mais faire accepter ce vêtement dans les sociétés corsetées du XIXe ne fut pas sans obstacles, comme le racontent les journaux de l’époque.

    Le Constitutionnel du 2 octobre 1851 fait ainsi état d’une soirée de présentation à Londres du « nouveau costume américain pour dames » plutôt mouvementée : « Jusqu’à l’arrivée des bloomers en costume, on ne saurait décrire le désordre ni rapporter le feu roulant des plaisanteries. » Organisée par une certaine Mme Dexter, la présentation de ces bloomers n’aura pas lieu face aux railleries du public pourtant venu en nombre.

    « Le tyran : c’est la mode »

    « Encore les bloomers ! », titre le Constitutionnel quelques jours plus tard. A l’occasion d’un nouveau défilé, « les dispositions avaient été prises pour que l’ordre ne fût point troublé », précise le journal. Une Américaine de 26 ans vient présenter ces tenues : « Huit dames accoutrées d’une manière assez bizarre entrent dans la salle. […] Il est impossible au public de garder plus longtemps son sérieux. » Une nouvelle fois, les bloomers ne sont pas pris au sérieux, alors que l’Américaine se lance dans une plaidoirie féministe pour ce nouveau vêtement : « Les dames américaines ont réfléchi qu’il y avait un autre esclavage à abolir, esclavage contre lequel la religion, la morale, la loi sont impuissantes. Vous avez déjà nommé le tyran : c’est la mode. […] La toilette actuelle des dames exerce sur elles une torture physique, spirituelle et morale. » Puis, l’oratrice fait applaudir Amelia Jenks Bloomer, « l’auteur de cette innovation ».

    A cette époque, l’idée du bloomer apparaît tellement saugrenue à certains qu’une pièce comique, les Blooméristes ou la Réforme des jupes*, est mise en scène au Théâtre du Vaudeville, comme le raconte le Siècle, le 2 février 1982. Pour le journaliste du Siècle, Amelia Bloomer est même une « excentrique insulaire qui a attaché son nom à l’idée la plus saugrenue qui ait pu poindre dans une cervelle humaine, celle de masculiniser les femmes par le costume d’abord, par les habitudes ensuite ». Dans les Blooméristes ou la Réforme des Jupes, l’héroïne, Mlle Césarine, « a été élevée à la façon bloomerienne ; elle fume comme un Turc, tire le pistolet comme Lepage, manie le fleuret comme le professeur italien Raimondi ».

    Répression du bloomer

    Finalement, c’est en Californie que le bloomer se démocratise d’abord, fin XIXe : dans le Petit Parisien du 24 janvier 1898, on raconte ainsi qu’il « s’est fondé à San Francisco un club de jeunes femmes et de jeunes filles qui ont décidé d’adopter d’une façon permanente le port de la culotte bouffante américaine ». Ces centaines de « miss appartenant aux meilleures familles » s’exercent par ailleurs « à tous les sports athlétiques généralement réservés au sexe fort. La course à pied, le canotage, le cricket, le football n’ont plus de secret pour elles. […] Ajouterons-nous que ces dames font beaucoup d’équitation et montent à cheval comme les hommes, – à califourchon… N’est-ce pas un peu cavalier tout de même ? »

    Le bloomer est adopté massivement par les femmes cyclistes. Le journal parisien Gil Blas relate un fait divers survenu à Washington et lié au port du bloomer, « objet de réprobation des puritains aux Etats-Unis ». « Une maîtresse correction infligée à deux dames de Washington par le mari de l’une d’elles, M. Redman » : aperçue à bicyclette vêtue d’un bloomer dans les rues de la capitale américaine, Mme Redman reçut des « coups de cravache » de son mari, tandis que son amie se voit administrer une paire de claques. L’auteur de ces violences fut exempté de l’amende de 50 francs qu’il encourait. Pire : « Il a été hautement félicité par le juge, comme ayant bien mérité de la société en s’élevant publiquement contre une coutume déplorable. Ce magistrat a même exprimé le regret de ne pouvoir appliquer l’amende à Mme Redman pour la corriger de la mauvaise habitude de s’habiller en homme. »

    A Chicago, la répression va loin également : le port du bloomer est interdit. La bicyclette est partout aux Etats-Unis, comme le relate la Petite Gironde du 16 juin 1895 : « Rien ne manque à la gloire de la bicyclette en Amérique, pas même la persécution ! […] Ce projet est ainsi rédigé : […] il sera illégal pour toute personne de sexe féminin […] de se promener ou d’essayer de se promener en bicycle ou de se montrer dans les rues, avenues ou voies publiques habillée ou déguisée en costume à jupe courte, vulgairement connu sous le nom de bloomers. » « Il est clair qu’interdire à une femme la culotte et le jupon court pour aller à bicyclette cela équivaut à lui interdire la bicyclette », conclut le journal : « On ne peut songer pédaler avec une robe à traîne. »

    « La femme nous a pris la culotte ! »

    Le débat sur les femmes cyclistes et leur accoutrement traversera l’Atlantique : en France, le docteur Léon Petit donne une conférence pour évoquer les bienfaits de la bicyclette pour les femmes. Elle est retranscrite dans la Presse du 19 janvier 1896 : « Mères, fillettes, grands-mères, enfants, petites bourgeoises, grandes dames, accourez au sport nouveau ! » Lui aussi voit dans le vêtement qui accompagne la pratique un mélange des genres, tout en s’en accommodant : « Le costume rationnel ? La culotte, emblème de l’égalité avec l’homme, la culotte ; symbole de la force et du pouvoir, la culotte depuis si longtemps désirée et enfin conquise ! Ah ! messieurs, c’est un coup terrible porté à notre prestige ! La femme nous a pris la culotte, et il faut bien reconnaître qu’elle la porte mieux que nous ! »

    Suite et fin de l’histoire. Un siècle et quelques plus tard, les débats sur le vêtement sportif féminin ne se sont pas arrêtés, bien au contraire. Pour preuve : la polémique, fin août, autour de la combinaison noire de Serena Williams lors du dernier Roland-Garros, jugée trop excentrique, et qui a entraîné la mise en place d’un « code vestimentaire », effectif à l’occasion des prochains Internationaux de France.

    https://www.liberation.fr/sports/2018/12/08/et-le-bloomer-libera-le-corps-des-sportives_1696434

    #femmes #sexisme #mode #culotte #misogynie #histoire

    * texte complet de la pièce : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62636114.texteImage

    • Fiche Wikipédia sur Amélia Bloomer
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Amelia_Bloomer

      Histoire du port du pantalon par les femmes
      https://lemundemfinue2013.wordpress.com/2013/11/29/le-port-du-pantalon

      C’est en Perse que l’on voit les premiers pantalons féminins. Jusqu’au XVIIIème siècle les femmes ont essayé de l’adopter mais sans succès. Souvent les gouvernements leur en ont interdit l’usage, surtout pour les femmes qui travaillent. Dans certaines entreprises, les employées en contact avec la clientèle n’ont pas le droit de porter le pantalon. Par exemple les hôtesses de l’air d’Air France devaient porter des jupes jusqu’en 2005, signe d’élégance.

      –-----
      Bloomers – A Fashion Revolution
      http://www.victoriana.com/bloomer-costume

      No description of 19th century women’s fashions would be complete without some mention of the notorious lady, Amelia Jenks Bloomer, who had the courage to attempt to introduce reform in the conventional dress for women. It is said that the first man who carried an umbrella was mobbed through the streets of London because of its oddity; therefore, it is not surprising that the first woman who took on “pantalettes” as part of her public dress became at once the object of vulgar curiosity and idle gossip.


      Hand-colored lithograph of the music cover for the “Bloomer Waltz, (costume for summer)” published in 1851 showing a woman in the notorious bloomer costume walking along a path in a wooded area.

      Amelia Bloomer was an American women’s rights advocate who proclaimed her strong views regarding reform in feminine attire in her publication The Lily. In 1849 she took up the idea, previously originated by Mrs. Elizabeth Smith Miller, of wearing a short skirt and loose trousers gathered round the ankles.


      A Currier & Ives rendition of the bloomer costume, c1851.

      Reportedly, Elizabeth Smith Miller began wearing the outfit of Turkish pantaloons and a knee length skirt after seeing this type of clothing on a trip to Europe. This design was an attempt to preserve a Victorian woman’s modesty while providing freedom of movement in household activities. The name of “bloomers” gradually became popularly attached to any divided skirt or knickerbocker dress for women because of Amelia Bloomer’s strong advocacy.

      Clipping of Elizabeth Cady Stanton (left) wearing the controversial bloomer costume in 1851. Stanton’s cousin Elizabeth Smith Miller introduced the outfit and editor Amelia Bloomer publicized its healthful and liberating benefits in her newspaper The Lily.

      The costume that Bloomer advocated was sometimes referred to as the Camilla, consisting of short skirts reaching just below the knees, and long pantalettes. The bloomer costume was popular for some time by most of the leaders in the women’s rights movement.


      Glass negative portrait photograph circa 1855-1865.


      bloomer costume

      The bloomer outfit was changed numerous times but eventually discarded because of the amount of attention given to its criticism in the press. Nevertheless, the name “bloomers” survived in women’s fashion as a generic term for Turkish-style pantaloons, divided skirts, and for the knickerbockers worn by women when riding bicycles in the 1890s.

      #pantalon #bloomer #femmes #mode #histoire #historicisation

      Amelia Bloomer
      https://lacasavictoriana.com/2010/08/12/amelia-bloomer

      Aunque hoy en día muchos sólo recuerdan a Amelia Bloomer como la creadora de una moda revolucionaria en su época, los bloomers – conocidos en español como pantalones bombachos -, Bloomer fue también una incansable defensora de los derechos de la mujer en una sociedad para la que una mujer era sólo el pilar de la familia, y trataba de dejar en un segundo plano sus facetas culturales, creativas, políticas o trabajadoras.

      Merece la pena conocer un poco más sobre esta sobresaliente mujer, que no sólo luchó por las mujeres desde un punto de vista social, sino que incluso intentó cambiar la rígida moda victoriana por prendas más cómodas y apropiadas para las diferentes actividades a las que la mujer se estaba incorporando.


      La activista por los derechos de las mujeres, Amelia Jenks Bloomer nació en Homer, New York en 1818. Cuando tenía 22 años se casó con el abogado norteamericano Dexter Bloomer, quien la animó a defender sus ideas a través de su periódico The Seneca Falls Courier y a colaborar activamente en la defensa del sufragio femenino y los derechos de las mujeres a través de oranizaciones femeninas del área de Seneca Falls, llegando a participar en la famosa Seneca Falls Convention en 1848 (esta convención paso a la posteridad por ser la primera en la que se defendieron los derechos de la mujer en todos los ámbitos sociales y de la que salió el documento Declaration of Sentiments, donde se recogían los puntos fundamentales acordados en esa reunión)

      En Enero de 1849, animada por Elizabeth Cady Stanton y Susan B. Anthony – otras defensores de los derechos de la mujer, comenzó a publicar su propio periódico The Lily, una publicación completamente dedicada a la mujer y a sus intereses y desde donde intentaba enfocar los temas femeninos – educación, disciplina, moda y sufragio – desde un punto de vista reformista, reclamando un papel más destacable e igualitario de la mujer en la sociedad.

      En 1850. a través de su periódico, presentó un nuevo estilo de vestuario para las mujeres “activas” inspirado en los trajes tradicionales turcos. La presentación de sus pantalones para mujeres provocaron una oleada de indignación entre la sociedad e insultos de la prensa – de hecho existe la expresión “making a bloomer “ que podría traducirse como meter la pata, cuyo origen fue la presentación de los citados pantalones y que toma el apellido de Amelia como parte de la expresión.

      Estos pantalones eran como unas enaguas largas, flojas y ligeramente hinchadas que se estrechaban en el tobillo; sobre ellas iba una falda más corta que las habituales faldas victorianas. Aunque el diseño desde el punto de vista estético puede resultar discutible, lo cierto es que resultaban cómodos y fueron la antesala de los pantalones para uso femenino.

      Fueron muchas las mujeres que se atrevieron a usarlos, a pesar de ser ridiculizadas y de las burlas que tuvieron que soportar; algunas los usaban por el convencimiento de que representaban un avance para la comodidad de las mujeres lejos del encorsetamiento que imponía la moda victoriana; otras lo hicieron por reivindicación, usando los “bloomers” como un símbolo de la igualdad de derechos de la mujer.

      Pero fueron las feministas las primeras en dejar de usarlos, ya que pensaron que los bloomers estaban desviando la atención de sus reivindicaciones y tenían miedo no ser tomadas en serio por sus ideas.


      Así, el bloomerismo – termino acuñado en la época para denominar esta moda – fue perdiendo adeptos, pero sorprendentemente volvió para convertirse en todo un fenómeno representante de lo moderno, en 1890, con la llegada de la “fiebre de la bicicleta”, ya que era mucho más cómodo montar en bici con bloomers y no con faldas. Eso sí, su renacer trajo consigo alguna variación estética, como un tejido más adecuado, como el tweed, y la supresión de la falda superpuesta.

      Después del revuelo causado por los revolucionarios pantalones, Amelia y su marido se mudaron a Ohio, donde él publicó Western Home Visitor y ella vendió su The Lily. Un par de años después se mudaron a Iowa; pero en ambos lugares y a pesar de no tener ya su propia publicación Amelia Bloomer siguió participando activamente a favor de los derechos de la mujer y colaborando con grupos y asociaciones sufragistas. Murió el 31 de Diciembre de 1894 en Council Bluffs, Iowa.

    • J’avais pas joint l’image d’illustration que fournis libé et qui contiens une autre manifestation de la continuité de la misogynie


      Sur la droite de l’image
      « Le trottin de modiste ne pourra plus se troussé hélas ! »
      qui rappel le « troussage de domestique » et « droit d’importuné » dans lequel nous croupissons toujours.
      #culture_du_viol #humour

      Ca rappel l’importance du pantalon pour les femmes, c’est pour elle une protection contre le viol et les agressions sexuelles et ceci interdit par les hommes et les femmes de droite.

    • Je note ce paragraphe sur le #vélo et l’entrave faite aux #femmes de pratiquer la #bicyclette.

      A Chicago, la répression va loin également : le port du bloomer est interdit. La bicyclette est partout aux Etats-Unis, comme le relate la Petite Gironde du 16 juin 1895 : « Rien ne manque à la gloire de la bicyclette en Amérique, pas même la persécution ! […] Ce projet est ainsi rédigé : […] il sera illégal pour toute personne de sexe féminin […] de se promener ou d’essayer de se promener en bicycle ou de se montrer dans les rues, avenues ou voies publiques habillée ou déguisée en costume à jupe courte, vulgairement connu sous le nom de bloomers. » « Il est clair qu’interdire à une femme la culotte et le jupon court pour aller à bicyclette cela équivaut à lui interdire la bicyclette », conclut le journal : « On ne peut songer pédaler avec une robe à traîne. »

  • CIMON, the International Space Station’s artificial intelligence, has turned belligerent - NZ Herald
    https://www.nzherald.co.nz/world/news/article.cfm?c_id=2

    CIMON was programmed to be the physical embodiment of the likes of ’nice’ robots such as Robby, R2D2, Wall-E, Johnny 5 … and so on.

    Instead, CIMON appears to be adopting characteristics closer to Marvin the Paranoid Android of the Hitchhiker’s Guide to the Galaxy — though hopefully not yet the psychotic HAL of 2001: A Space Oddysey infamy.

    Put simply, CIMON appears to have decided he doesn’t like the whole personal assistant thing.

    He’s turned uncooperative.

    Open the pod bay doors, HAL?

    No. Not quite. Not yet.

    In this case, the free-floating IBM artificial intelligence was — for the first time — interacting with ESA astronaut Alexander Gerst.

    Watch the whole interaction here - the creepiness factor ramps up from 3 minutes 30.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=133&v=3_2Jy1Ur0js

    #IA #robot #kubrick

  • Gaîté Lyrique | Données fantômes : ce qui n’est pas compté et qui compte
    https://gaite-lyrique.net/article/donnees-fantomes-ce-qui-nest-pas-compte-et-qui-compte

    Certaines données sont collectées, d’autres sont manquantes. Qu’est-ce qui préside à ce choix ? L’artiste et chercheuse nigérienne-américaine Mimi Onuoha interroge les façons dont les individus sont catégorisés. Elle s’attache à mettre en évidence que la collecte, l’enregistrement et l’archivage des données sont liés aux questions de contrôle et de pouvoir.

    Le fait qu’un groupe de fans inconditionnels de la comédie musicale Hamilton ait créé un document partagé recensant l’intégralité des paroles avant même que la bande originale du spectacle ne soit commercialisée méritait par exemple de figurer dans cette liste. Autre exemple : en 2016, un utilisateur de Reddit a mis à disposition les métadonnées de toutes les histoires publiées à ce jour sur fanfiction.net, un site connu pour ses fictions écrites par des fans.

    Et ainsi de suite : le nombre de ballons de football produit quotidiennement par l’usine Wilson Sporting Goods de la ville d’Ada, dans l’Iowa (soit 4000 en 2008) ; le nombre de hot-dogs avalés par les Américains à chaque fête de l’Independance Day (soit 150 millions selon les dernières estimations) ; l’emplacement de toutes les toilettes publiques d’Australie (plus de 17000)."
    Qu’est-ce qu’une donnée ?

    "Mitchell Whitelaw, universitaire australien, définit les données comme « des mesures extraites du flux de la réalité ». En général, lorsqu’on pense à de grands ensembles de données, il s’agit de choses importantes : le recensement d’une population, les données de l’Organisation mondiale de la santé, et toutes les informations amassées par les grandes entreprises comme Google, Amazon ou Facebook.

    De ce point de vue, cette définition est admirablement concise et efficace. L’emploi du verbe « extraire » désigne avec pertinence les données comme des matières premières. De la même manière que Shosana Zuboff parle de « capitalisme de surveillance » en expliquant que le capitalisme actuel monétise des données recueillies par le biais d’une surveillance généralisée, la formulation de Mitchell Whitelaw évoque la conception des entreprises : les données sont des ressources à exploiter. Dans une société capitaliste, enregistrer des données ne peut être que bon pour les affaires. Le monde est ainsi enregistré, classifié, rendu déchiffrable, rentable.

    Plus loin dans le livre, les auteurs soulèvent un point déterminant de cette classification du monde. « Aucun système de classification n’est capable d’organiser la réalité pour tout le monde », préviennent-ils. « Exemple : le rouge, l’orange et le vert des feux tricolores ne fonctionnent pas pour les personnes non voyantes, elles ont besoin d’un signal sonore. Si l’on considère ces schémas de classification comme le moyen d’organiser le passé, il est facile d’oublier ceux qui en ont été exclus. »

    Quant à ma liste, son rapport direct avec ces concepts d’extraction de ressources et de surveillance omniprésente n’est pas forcément évident. Elle regroupe des ensembles de données qui sont peut-être assez inédits, mais ils sont le summum de la quantification, ce sont des faits extraits de pans insolites de la réalité. Une définition plus simple me vient à l’esprit.

    Données : choses que nous mesurons et qui comptent à nos yeux.

    C’est ce qui fait toute la beauté de cette étrange liste. Si la définition de Mitchell Whitelaw décrit le monde comme n’étant qu’une immense source de matières premières à extraire pour remplir les cellules bien alignées d’un fichier Excel, la mienne affirme l’inverse : tous les ensembles de données sont créés par des êtres humains dans un but bien précis.❞

    Missing Datasets : les informations manquantes

    "Voici quelques exemples de données que nous ignorons :

    Le nombre de personnes vivant dans des sous-locations illégales à New York,
    La traçabilité des armes vendues aux États-Unis et les informations sur leurs propriétaires,
    Le nombre de gens expulsés des États-Unis selon l’État où ils vivaient,
    Le nombre de Rohingyas en Birmanie.

    J’emploie le terme « Missing Datasets », pour désigner ces informations manquantes, angles morts d’un monde qui semble aujourd’hui criblé de données. Autant de fantômes qui font penser à la liste scotchée sur un coin de mon bureau. Ces données représentent tout autant la réalité de notre monde, summum d’une quantification qui a été mise de côté. Nous ne mesurons que les choses qui nous intéressent suffisamment. Les données manquantes ont aussi de la valeur, mais elles ne peuvent pas être mesurées.

    La complexité et le désordre de ces données sont passionnants, car elles trahissent un certain type de pouvoir. Une absence toujours remarquée laisse entrevoir le spectre d’un autre monde, où les priorités seraient différentes. Aucune donnée n’existe sur les violences policières faites aux Amérindiens, mais que se passerait-il si c’était le cas ?

    Ces données manquantes n’apportent aucune réponse, mais elles font office de rappel cinglant : nous sommes responsables de la manière dont nous cataloguons le monde. En choisissant les données à prendre en compte et en leur allouant une crédibilité, nous déterminons les limites de notre monde. Si tel est le cas, alors nous sommes aussi capables de changer cet état de fait, et à chaque instant, de changer notre monde."

    #Données #Données_manquantes #Classification

    merci @fil, c’est passionnant

  • Ce n’était pas un héros – John McCain était un criminel de guerre – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/03/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guer

    Le décorum et la décence humaine exigent que nous nous abstenions de parler mal d’un malade aux portes de la mort. Cette règle est nulle et non avenue lorsque la personne qu’on est censé pleurer est responsable de la mort et du massacre continu d’innombrables humains à travers le monde. Pardonnez-moi si je refuse de faire l’éloge de ce sénateur de l’Arizona, un belliciste. Même un rendez-vous imminent avec son créateur ne peut modérer la désinvolture de McCain. Comme un barbare montrant ses stéroïdes, Johnny Boy insiste pour pousser à déclencher une guerre impie après l’autre.

    McCain a utilisé le fait d’être un ancien du Vietnam pour se catapulter au sommet de la classe politique, même s’il a peu fait pour aider les anciens combattants qui subissent les ravages des guerres qu’il ne cesse de pousser à faire. Je ne cache pas mon admiration pour les anciens combattants. Après avoir été confronté à deux ans de difficultés et avoir appelé des vétérans sans abri, mes voisins et mes amis, je peux témoigner de la valeur et de la gentillesse de ceux qui ont servi dans notre armée. Ce qui fait des anciens combattants des héros, ce n’est pas le nombre de fois où ils ont déclenché des guerres et leur valeur n’est pas quantifiée par le nombre de tués à leur actif. C’est leur générosité et leur esprit de don qui en font de véritables guerriers dignes d’éloges et d’honneur.

    Les vrais héros sont ceux qui se battent dans les guerres et qui rentrent chez eux pour servir même s’ils combattent leurs propres démons. J’ai écrit sur mes expériences avec des anciens combattants à de nombreuses occasions. Cela me brise le cœur tous les jours en voyant des vétérans aux prises avec le PTSD (syndrome de stress post-traumatique) et aux immenses difficultés à se réadapter à la vie après avoir vu l’enfer déchaîné contre leurs semblables. Mon propre père était un vétéran et mes deux grands-pères étaient des héros de guerre qui ont combattu l’armée de Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je suis un homme qui a toujours vénéré les gens qui portent l’uniforme pour servir leur pays. Cette révérence a été amplifiée par la magnitude lorsque je me suis fait des amis au cours des deux dernières années parmi une litanie de vétérans de Caroline du Sud, de Géorgie, du Tennessee et de l’Iowa jusqu’au Colorado. La gentillesse des vétérans qui m’ont maintenu dans la bonne humeur pendant ma période d’adversité est une dette que je ne pourrai jamais rembourser. Beaucoup étaient confrontés à des difficultés d’indigence et de détresse, tout en continuant à aider les autres – c’est la quintessence d’être un héros.

    Je connais des héros de guerre ; J’ai rencontré des héros de guerre. John McCain n’est pas un héros de guerre. Les réalisations passées ne compensent pas la malveillance actuelle. À l’origine de la souffrance humaine de ce monde, il y a un complexe militaro-financier hors de contrôle qui n’existe que pour voler la richesse des autres nations et tuer des millions de personnes à travers le monde. Cette même machine de mort est à l’origine des luttes que traversent les anciens combattants. Nos politiciens immoraux – des présidents aux sénateurs et aux membres du Congrès – continuent de déclarer les guerres illégales en utilisant des prétextes mensongers comme la « protection de la démocratie » pour commettre des crimes en violation directe des Conventions de Genève. S’il y avait une justice dans ce monde, Clinton, Bush, Obama, Trump et chaque marchand de guerre néo-conservateur et néo-libéral seraient envoyés au Tribunal International de La Haye et jugés pour crimes contre l’humanité. Si Clinton, Bush, Obama et Trump auraient été des as dans le jeu de cartes des criminels de guerre, John McCain serait le roi de cœur. Cet homme n’avait jamais assez de guerres. C’est un mélange de Dr. Folamour et de major frappant les tambours de guerre. Pendant près de quatre décennies, il a défilé devant le Sénat et a encouragé un flux continu de guerres. Liban, Grenade, Panama, Irak 1, Somalie, Bosnie, Kosovo, Irak 2, Afghanistan, Libye et Syrie ne sont là que quelques-unes des guerres que notre gouvernement en état de guerre continue a faites pour des profits et des massacres. Et si l’on commence à compter les guerres secrètes causées par notre gouvernement, la liste des pays frappés avec des balles et des bombes par nous dépasse la liste des pays que nous n’avons pas encore agressés. Mon pays natal L’Ethiopie est victime de cette atroce machine de guerre. Ce qui se fait sous nos noms est en train d’arriver à nos côtes alors que les mondialistes dépravés détruisent maintenant l’Amérique de l’intérieur (lire en anglais « When a Conscience Begets a Colonial Bullet ».)

    McCain a approuvé chacune de ces guerres. Il n’y a pas eu une guerre contre laquelle il s’est opposé pendant sa carrière à Washington DC. Après avoir vu les horreurs de la guerre, la plupart des gens reviennent avec le but d’y mettre fin. Pas McCain ! Ce qu’il a connu à Hanoi Hilton est bien inférieur aux ravages qu’il a commis dans le monde, car il a été l’un des principaux défenseurs de la guerre et le plus grand partisan de la politique guerrière au Congrès. S’il ne consacrait qu’une partie de l’effort qu’il déploie pour pousser à faire des guerres à aider les anciens combattants, je pourrais lui donner au moins un petit peu de crédit comme être humain. Au lieu de cela, il a voté à plusieurs reprises contre les droits des Anciens Combattants et hier, il s’est envolé pour Washington DC pour voter contre les soins de santé.

    Je n’écris pas cela comme un parti pris comme la plupart des experts des médias de l’établissement. Je reste très claire au sujet de l’Obamacare. L’Affordable Care Act a été une arnaque et un cafouillage qui a profité au secteur des assurances, car il nous a tous jetés dans un système de soins de santé cassé qui va rapidement imploser (lire en anglais « Obamacare, Obama’s Scam »). Cependant, McCain ne s’est pas rendu à Washington DC pour défendre les petites gens ou pour promouvoir un système d’assurance maladie plus équitable. Il a pris le micro pour défendre les intérêts des entreprises et à nouveau pour colporter l’idéologie brisée de l’économie par ruissellement. McCain ne voit rien de mal à dépenser des billions de dollars sur le complexe militaro-financier, mais il refuse de soutenir des politiques de santé qui garantiraient aux anciens combattants et au reste des Américains le même type de couverture dont lui et ses collègues législateurs bénéficient. Nous sommes une nation dirigés par des hommes sans loi et des criminels de guerre. Trop souvent, nous appelons héros des canailles non pas parce qu’ils le méritaient, mais parce qu’ils ont réussi à gagner la gloire et le statut. Avoir combattu dans une guerre ne fait pas de lui un héros car si tel était le cas, Hitler en serait un lui-aussi parce qu’il a également combattu dans une guerre (la Première Guerre mondiale) et a été victime d’armes chimiques. Nous avons raison de qualifier Adolf de monstre parce que nous le jugeons en fonction de ce qu’il a fait après avoir quitté l’uniforme. Dans le même esprit, je juge McCain non pas pour son service au Vietnam, mais pour ce qu’il a fait une fois devenu sénateur. Les mains de McCain sont couvertes par le sang de millions de personnes qui ont péri au cours des 40 dernières années de guerres interminables qu’il a endossé et poussé à faire. Ce n’est pas un héros, c’est un criminel de guerre.

    Pour conclure, une phrase de Kennedy :

    « L’humanité doit mettre fin à la guerre avant que la guerre ne mette fin à l’humanité. » ~ John F. Kennedy

    Teodrose Fikre

    Article original : https://ghionjournal.com/no-hero-mccain

    Traduit de l’anglais par La Gazette du Citoyen

    Paru le 26 juillet 2017 sous le titre No Hero : John McCain is a War Criminal                                                                                                                                             https://arretsurinfo.ch/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guerre

    • John McCain : salut pourriture ! Gabriel PROULX - 3 septembre 2018 - Le Grand Soir
      https://www.legrandsoir.info/john-mccain-salut-pourriture.html
      . . . . .
      Alors qu’il était jeune pilote dans l’aviation de guerre des États-Unis, John McCain, fils d’un amiral 4 étoiles, forge son mythe héroïque dans le ciel du nord du Vietnam. Là-bas, il bombarde une usine de fabrication d’ampoules électriques et quelques champs de riz, avant que ceux qu’il bombardait n’osent répliquer en abattant avec précision son avion de guerre. Il aurait pu être lynché sur place par une foule en colère, mais il a plutôt été sauvé par ceux qu’il bombardait. Ayant eu droit à un logement adéquat pour son statut de fils d’amiral, les histoires sur les tortures qu’il aurait subi, appartiennent plus à la catégorie des rumeurs qu’à celle des faits historiques, en l’absence de preuves. C’est ici que s’arrête le mythe sur son héroïsme militaire supposé.

      Quoi qu’il en soit, John McCain a toujours gardé une haine raciste pleinement assumée en public contre le peuple vietnamien qu’il a bombardé, mais qui ne l’a pas tué en retour. Alors qu’il participait en 2000 à la course pour l’investiture républicaine à la présidence des États-Unis, John McCain lançait encore des insultes racistes contre le peuple vietnamien.


      Dans les années 70, après son retour du Vietnam, John McCain a milité aux États-Unis pour le maintien de la politique de bombardements massifs contre le Cambodge, sous prétexte que les Vietnamiens avaient des lignes logistiques dans la jungle de ce pays. Les bombardements aveugles des États-Unis contre des villages cambodgiens, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi la population rurale du Cambodge, sont la cause directe de la montée au pouvoir de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, principalement un mouvement de fermiers enragés par les morts dans leurs familles sous les bombes des États-Unis.

      John McCain, qui était pilote de guerre dans cette région quelques années plus tôt, devait être au courant de l’ampleur des destructions dans la campagne du Cambodge, mais il est évident que tout ce qui lui importait à ce moment était de tuer des Vietnamiens, qu’ils soient militaires ou civils.

      John McCain a ensuite soutenu, avec un fanatisme peu commun, chaque guerre d’agression des États-Unis, ainsi que chaque action militaire, ouverte ou par procuration, contre des socialistes, partout dans le monde. Durant sa croisade anti-communiste, il n’a pas hésité un seul instant à collaborer avec des nazis, des terroristes et même les fondateurs du groupe terroriste Al-Qaïda.

      Après l’implosion et la chute de l’URSS, John McCain a soutenu la destruction de la Yougoslavie par l’OTAN, avant de soutenir avec zèle le bombardement massif des infrastructures civiles de la Serbie.

      Devenu sénateur républicain de l’Arizona, où les gens voteraient pour tout candidat investi par le parti républicain, John McCain a voté en faveur de l’invasion de l’Afghanistan, au nom de la guerre contre ses anciens amis anti-communistes d’Al-Qaïda.

      Il a ensuite soutenu la guerre d’agression illégale des États-Unis contre l’Irak, basée sur une montagne de mensonges peu convaincants. McCain a défendu l’invasion de l’Irak par son pays pendant des années, malgré l’absence d’un début d’argumentaire crédible pour défendre sa position. Peu de temps avant sa mort, il aurait laissé entendre que la guerre qui a complètement détruit l’Irak et a causé la mort de plus d’un million de citoyens de ce pays, aurait été « peut-être une erreur ». Dans le merveilleux monde de l’impérialisme occidental, détruire un pays au complet sur la base de purs mensonges inventés pour faire rouler le complexe militaro-industriel et voler du pétrole, ce n’est pas un crime, mais une malheureuse erreur...

      Soutien indéfectible de l’apartheid sioniste israélien, John McCain n’a jamais exprimé assez bruyamment son adoration pour chaque crime de guerre commis par l’armée israélienne contre le peuple palestinien sous son occupation militaire coloniale. Quand il se rendait en Israël, à de multiples reprises, avec son ami et collègue sénateur de Caroline du Sud, Lindsay Graham, John McCain n’était plus le « grand patriote » des EU, mais un valet d’Israël, un pays étranger qui a long savoir-faire dans le domaine de l’ingérence dans les affaires internes occidentales par corruption de politiciens.

      Le même John McCain a dénoncé en 2008 la réaction défensive de la Russie devant une attaque de l’armée géorgienne contre la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud. La deuxième guerre d’Ossétie du Sud a duré 4 jours. Dans son attaque suicidaire basée sur les mauvais calculs géopolitiques du gouvernement géorgien du fasciste Mikhail Saakachvili (qui milite aujourd’hui en Ukraine du côté des nazis les plus fanatiques), l’armée géorgienne a essuyé la perte de 171 morts et de 1 147 blessés. 224 civils géorgiens ont trouvé la mort durant ces 4 jours de combats, alors qu’environ 300 civils sud-ossètes ont été tués durant l’attaque initiale de leur capitale, Tskhinvali, par l’armée géorgienne.

      Sur la base de ces données, John McCain, qui était en campagne électorale en tant que candidat officiel du parti républicain à la présidence des États-Unis, a déclaré que s’il était élu président, il allait bombarder la Russie, une puissance nucléaire, pour sa « guerre d’agression sauvage » contre la Géorgie. Rien de moins, de la part d’un homme qui retirait une grande fierté des guerres de son pays contre des nations pauvres, causant au passage des millions de victimes civiles, allant des centaines de milliers de morts au nombre incalculable de blessés et de réfugiés.

      McCain a ensuite apporté un support bien sélectif aux révoltes du mal nommé « printemps arabe » à partir de 2011. Après avoir complètement ignoré les événements de Tunisie, McCain a soutenu la campagne de destruction de la Libye par l’aviation de l’OTAN et ses mercenaires islamistes sur le sol libyen, dont Al-Qaïda. John McCain et ses collègues Lindsay Graham et Marco Rubio (sénateur républicain de Floride) se sont rendus en Libye occupée pour apporter de vive voix leur soutien à des miliciens islamistes qui commettaient à ce moment même des exactions contre les libyens noirs, qu’ils accusaient de tous leurs problèmes.

      Il faut savoir que la Libye était au début de 2011 le pays le plus prospère du continent africain, avec un indice de développement humain et un niveau de vie comparable à celui des pays européens de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Libye « démocratisée » à la sauce libérale occidentale est un enfer terrestre, avec l’un des pires niveaux de vie du monde, une infrastructure en ruines, jamais reconstruite après les bombardements de l’OTAN, une guerre civile qui s’éternise, des ressources pétrolières en cours de pillage par des compagnies occidentales et pour couronner cette grande réussite d’exportation de la démocratie libérale par une « intervention humanitaire » de l’OTAN : des marchés d’esclaves à ciel ouvert.

      Dans le cadre du printemps arabe, John McCain n’avait rien à faire des répressions violentes subies par le peuple du Bahreïn. Après tout, le monarque absolu du Bahreïn est un allié des États-Unis et de l’Arabie saoudite, dont le régime totalitaire fut un autre parrain de la carrière politique de McCain.

      John McCain s’est ensuite rendu en Syrie, pour apporter son soutien aux fameux « rebelles modérés » qui venaient d’un peu partout dans le monde dans le but parfaitement altruiste de créer un régime « démocratique » en coupant les têtes des infidèles et en pratiquant l’esclavage sexuel des femmes et des petites filles qui appartenaient à la mauvaise religion. Sur les photos de sa réunion avec les bons rebelles, on retrouve un McCain souriant, entouré de membres d’Al-Qaïda et flanqué d’un certain Abou Bakr al-Baghdadi, avant que ce terroriste irakien ne soit mieux connu comme le chef du mouvement terroriste État Islamique (Daech).

      John McCain retournera ensuite à ses racines anti-communiste et russophobe, lorsqu’il se rendra à Kiev pour se mêler directement des affaires politiques internes de l’Ukraine. Il monte sur un podium pour livrer un discours « pro-démocratie » profondément anti-russe, flanqué d’un certain Oleh Tyahnybok, chef d’un parti politique ukrainien ouvertement nazi qui appelle assez régulièrement à exterminer les russes et la « juiverie bolchévique ». Un autre nazi ukrainien bien connu, Andriy Parubiy, sera plus tard reçu par McCain dans son bureau de sénateur aux États-Unis. Il est important de noter que les alliés sionistes et israéliens de McCain n’ont jamais vu le moindre problème dans ses relations avec des nazis ukrainiens.

      Enfin affaibli par la maladie, John McCain, qui était considéré par la base Démocrate comme la risée de la politique étasunienne pour sa campagne présidentielle de 2008 assez désastreuse, sera élevé au rang de héros de la « résistance » contre le président Donald Trump en 2017 pour avoir accusé ce dernier d’être un agent russe. John McCain s’est ensuite mis à voir des espions et des ingérences russes partout.

      Jusqu’à son dernier souffle, John McCain aura défendu bec et ongles la guerre génocidaire infligée par le régime saoudien au peuple yéménite. Il a voté contre toutes les propositions visant à mettre un terme aux livraisons d’armes au régime saoudien dans le cadre de sa guerre d’agression contre le Yémen, tout comme il a voté contre toutes les propositions pour améliorer l’accès de ses compatriotes moins fortunés à des soins de santé abordables. Lui avait droit aux meilleurs soins pour sa maladie, mais pas les pauvres et les exploités du système.

      Pour un homme qui nous est présenté comme ayant été « héroïque » dans sa vie, qui voulait déclencher la Troisième Guerre mondiale pour répondre à 4 jours de guerre entre la Russie et la Géorgie, il est assez révélateur qu’il n’avait strictement rien à faire du sort du peuple yéménite. Sur les bombardements aveugles de l’Arabie saoudite contre des marchés, des fermes et des écoles au Yémen, qui ont causé un grand nombre de morts et de blessés chez les enfants yéménites, John McCain s’acharnait à dire que les saoudiens étaient « justifiés » dans leurs actions, que les victimes de cette guerre étaient toutes à blâmer sur les Houtis, qui ne font pourtant que défendre leur territoire. Sans le soutien des États-Unis et des Britanniques, les Saoudiens seraient incapables de continuer leur campagne de bombardements aveugles contre les infrastructures civiles du Yémen. Si cela devait arriver, quelques fabricants d’armes aux États-Unis feraient un peu moins de bénéfices et c’est le droit de ces marchands de morts de profiter d’un génocide que McCain a défendu jusque sur son lit de mort.

      Conclusion sur une vie trop longue :
      John McCain était visiblement un homme de peu de jugement, qui n’avait rien à faire des victimes des bombes fabriquées aux EU. Après tout, qu’est-ce qu’un enfant mort ou mutilé sous les bombes de son pays ou d’un de ses alliés, dans un pays pauvre situé de l’autre côté du monde, quand les grands fabricants d’armes sont aussi généreux pour les coffres-forts de votre carrière politique ? John McCain avait bien compris cela. Ce n’est pas pour rien que les milieux réellement progressistes aux États-Unis considèrent McCain comme le politicien le plus militariste de mémoire d’homme dans leur pays.

      Criminel de guerre, terroriste, sioniste, grand ami des nazis, des monarques absolus et autres ennemis des peuples, la disparition de John McCain est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde. Il aura au moins vécu assez longtemps pour voir cette Russie qu’il détestait tant, faire échouer ses sinistres plans pour l’Ukraine et la Syrie.

      Les grands médias se lamenteront de l’hostilité entre Trump et McCain. Le manque de respect de Trump pour McCain sera dénoncé sur toutes les tribunes. Pourtant, les seuls qui devraient pouvoir s’exprimer aux funérailles de McCain, se sont les familles de ses innombrables victimes.

      Voici donc l’expression de tout mon respect pour John McCain et l’ensemble de son œuvre :

      John McCain : Salut pourriture !

      Gabriel Proulx 
Coporte-parole du PCQ

  • Woody Harrelson, en liberté surveillée

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2018/05/22/woody-harrelson-en-liberte-surveillee_5302517_766360.html

    Fils d’un tueur à gages, l’acteur américain ne cesse de jouer avec la loi, à l’image de son rôle de corsaire dans « Solo, A Star Wars Story ».

    « Trente secondes… Vingt-cinq… Vingt… » Le compte à rebours égrené par le staff de Disney n’anticipe pas la mise sur orbite du dernier vaisseau maison, Solo, A Star Wars Story, toujours fixée au mercredi 23 mai dans l’essentiel des salles du système solaire. « Quinze… Dix… Cinq… » Il s’agit, sur un registre plus terrestre, de rappeler à notre photographe qu’il ne dispose que de deux minutes chrono pour tirer le portrait de Woody Harrelson. L’Américain, qui incarne un corsaire interstellaire dans le nouveau spin-off de la franchise, est du genre diligent : « Woody souhaite impérativement quitter l’hôtel à midi pile… », argumente un stormtrooper déguisé en attaché de presse.

    Deux jours plus tôt, le 15 mai, le divertissement de Ron Howard a été fraîchement reçu lors de sa présentation hors compétition sur la Croisette ; le tournage s’était éternisé, et l’acteur exige que, cette fois, le planning soit respecté à la seconde près. Rien que de très « prévisible », comme dirait avec fatalisme son personnage : depuis que la série Cheers l’a révélé, dans les années 1980, Harrelson s’arrange toujours pour se trouver dans des situations limites. Qui d’autre a autant joué avec la loi, qu’il s’agisse de la faire appliquer ou, au contraire, de s’en affranchir effrontément ?

    Sur grand et petit écran, il s’est improvisé garant des institutions policières (True Detective, Triple 9, Three Billboards), militaires (La Ligne rouge, Des hommes d’influence, La Planète des singes), médicales (The Sunchaser), voire étatiques (L.B. Johnson, après Kennedy). Mais il a tout aussi habilement enfilé les haillons du hors-la-loi : outrage aux bonnes mœurs (Larry Flint), kidnapping (Wilson), fraude bancaire (Le Château de verre), meurtre (Tueurs nés, Sept psychopathes), grand banditisme (No Country for Old Men), son casier est chargé.

    Blockbusters et productions indés

    De Defendor à Insaisissable 2, il lui arrive même de se dédoubler en cours de film : ainsi de Self Control, où il campe avec autant d’implication un gigolo travesti et un agent de sécurité. Lorsqu’on l’interroge sur cette drôle de règle qui régit sa filmographie, Dr. Woody bafouille – « euh, ouais… » –, et Mr. Harrelson bredouille – « il y a du vrai… ». Car, dans son cas, l’antique dilemme yankee – flic ou voyou – fait résonner une corde particulièrement intime. Tour à tour condamné pour paris illégaux, vols à main armée et meurtres, son père est mort en prison, en 2007. Dans les années 1970, cet ex-vendeur d’encyclopédies texan a fait la « une » des journaux pour s’être attribué, sous l’emprise de drogues, l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, après avoir avoué celui d’un juge fédéral, commandité par un trafiquant.

    Comment tuer le père quand le vôtre est tueur à gages ? A la séparation de ses parents, en 1968, Woody suit sa mère en Iowa, puis étudie le théâtre et la littérature dans une université de l’Indiana. Il fréquente des cercles ultracatholiques, où il se lie avec le futur vice-président de Donald Trump, Mike Pence. Mais réalise bientôt, comme il le confiera à Playboy en 2009, que « la Bible est un instrument pour contrôler les gens », et s’éprend d’autres causes : méditation hindouiste, véganisme, légalisation du cannabis, anarchisme. Cette volte-face ne diminue guère la fréquence de ses visites en prison, au contraire : « Mon papa est l’une des personnes les plus charmantes et érudites que je connaisse, dira-t-il ainsi, en novembre 1988. Mais je me demande encore s’il mérite ma loyauté. Je le regarde comme quelqu’un qui pourrait devenir mon ami, plutôt que comme celui qui était mon père. »

    Sa loyauté, il l’offrira au cinéma, qui fera dire tout et son contraire à ses yeux bleu revolver, à ses maxillaires maximaux, à son sourire oblique : parangon de convivialité ou misanthrope patenté, ici meneur d’équipes, là loup solitaire, Harrelson est crédible à chaque extrémité du jeu social. Sur l’échiquier esthétique, de même, il évolue sur les côtés, alternant blockbusters à grands frais et productions indés, drames graves et pochades potaches.

    Une liberté toute surveillée, qu’il doit à quelques anges gardiens. Ecoutez-le évoquer la mèche postiche qu’il affiche dans Solo, chipée non pas à Chewbacca, mais à une amie productrice : « C’est une idée d’Allison Shearmur. Je tenais à ma calvitie, mais Allison refusait qu’on lui réponde non… Elle est morte juste après le tournage, à 54 ans, d’un cancer. Sans sa force de conviction, je n’aurais joué ni dans Hunger Games, ni dans Solo. Je venais de tourner ma première réalisation, Lost in London. Imaginez quand j’ai dû dire à ma famille : “Hum, je vais devoir rester à Londres neuf mois de plus !” Ron Howard [qui a remplacé Phil Lord et Chris Miller en cours de production] a fait un boulot épatant : deux semaines pour monter les décors, soixante-dix jours pour boucler le tournage, du grand artisanat ! »

    Ascèse et excès

    Des prouesses, Harrelson aussi en a troussé. Tourné en un seul plan-séquence dans 24 décors différents, Lost in London a été diffusé en direct dans 550 cinémas, le 19 janvier 2017 : « C’est une déclaration d’amour un peu bancale à ma femme. J’y reviens sur l’une des pires nuits de ma vie. Elle m’a hanté pendant des années, jusqu’à ce que je réalise qu’il y avait peut-être là matière à une fiction comique et cathartique. » Londres, 7 juin 2002 : un tabloïd le montre au bras de trois femmes de petite vertu, en petite tenue. S’ensuivent une « terne » performance théâtrale, des échanges échaudés avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Lukas Haas dans une boîte de Soho, une course-poursuite en taxi avec les flics, et quelques heures derrière les barreaux.

    Autre prison – dorée celle-là –, autres anges gardiens : à 56 ans, Woody vit à Hawaï avec sa femme et leur chienne, Monkey, qu’il aime « presque autant » que leurs trois enfants, confesse l’ex-barman de Cheers en ingurgitant un breuvage brunâtre. Et de mentionner ses plus proches amis hawaïens, les quasi-homonymes Owen Wilson et Willie Nelson, sans qui « Lost in London n’aurait pas été drôle du tout ». La comédie sort le 25 mai sur plusieurs plates-formes de streaming : « A terme, je pense que les petits films de ce genre seront voués à n’être vus qu’à la maison... Dorénavant, les gens ne se déplacent en salles que pour les grosses machines, façon Disney. Vous pouvez trouver ça triste, mais c’est la réalité. »

    « Quinze… Dix… Cinq… Zéro ! » Il faut décoller de Cannes, tonne le stormtrooper. Des souvenirs remontent : « J’ai trop fait la fête ici… Il y a trente ans, en rentrant de Grèce, je suis tombé sous le charme de cette station balnéaire. J’ai loué un appartement, pour un mois. J’avais mis au point une petite routine vacancière, croissants et compagnie… Jusqu’à ce que le Festival nous tombe dessus : j’ai vu une ville paisible se transformer en Babylone. Waouh ! Heureusement, ma pote Diane Keaton veillait sur moi. » Ainsi va la vie de Woody Harrelson, toute d’ascèse et d’excès mêlés, valeureusement borderline.

  • A Grass-Roots Movement For Healthy Soil Spreads Among Farmers : The Salt : NPR
    https://www.npr.org/sections/thesalt/2018/04/09/597617822/a-grass-roots-movement-for-healthy-soil-spreads-among-farmers

    In American farm country, a grass-roots movement is spreading, a movement to keep more roots in the soil. (Not just grass roots, of course; roots of all kinds.) Its goal: Promoting healthy soil that’s full of life.

    I met three different farmers recently who are part of this movement in one way or another. Each of them took me to a field, dug up some dirt, and showed it off like a kind of hidden treasure.

    “You can see how beautiful that soil [is],” said Deb Gangwish, in Shelton, Neb. “I’m not a soil scientist, but I love soil!”

    “You can pick it up and it smells like dirt,” Bryce Irlbeck told me, as we stood in a field near Manning, Iowa. “You can go on a lot of arms in Iowa and the dirt doesn’t smell like dirt anymore.”

    #sols #agriculture

  • Alerte #santé_publique
    https://www.globalhealthnow.org

    Je me suis abonné avec le temps à des tas de newsletters et de flus rss pour suivre les questions de santé publique. Beaucoup trop, et désormais la newsletter GHN semble me donner tout ce dont j’ai besoin (et même sans doute trop).

    Exemple ce matin :

    Reservoir Dogs
    A vaccine used to treat dogs with leishmaniasis could help stop the disease’s spread to humans, University of Iowa researchers found.

    The strain of Uganda’s cholera outbreak is compounded by the flood of 70,000 Congolese refugees who’ve arrived this year, sharing crowded quarters where disease spreads easily. The International Federation of Red Cross

    Some recruiters make birth control mandatory for Sri Lankan women seeking work in the Middle East, desperate to support their families amid civil war at home. The Guardian

    Ireland’s measles outbreak has swelled to 40 confirmed cases after beginning in Limerick in January; an outbreak control team has been deployed. TheJournal.ie

    Over 200 previously unknown viruses found in fish, frogs and reptiles have been unveiled by researchers; they date back hundreds of millions of years to the advent of modern animals. Nature

    A Harder Death for People with Intellectual Disabilities – The New York Times

    Facebook sent a doctor on a secret mission to ask hospitals to share patient data – CNBC

    2018 March for Science will be far more than street protests – Science

    Clinical trials may be based on flimsy animal data – Science

    How The NRA Worked To Stifle Gun Violence Research – NPR’s Here & Now

    Negative fateful life events and the brains of middle-aged men – University of California - San Diego via ScienceDaily

    Solving Japan’s Fertility Crisis – IPS

    In Detroit, Baby Steps to Better Births – US News

    Why I did a vasectomy: Kerala man’s post on family planning is a must-read – The News Minute

    Taboo talk in Mali marriages overlaps with healthy choices – Futurity

    The Controversial Process of Redesigning the Wheelchair Symbol – Atlas Obscura

    #veille #ressources

  • Les archives de Dada et de Fluxus disponibles en ligne
    https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/les-archives-de-dada-et-de-fluxus-disponibles-en-ligne/87361

    Deux des mouvements parmi les révolutionnaires de l’histoire de l’art, Dada et Fluxus, qui datent respectivement du début du XXe siècle et des années 1960, pourront être redécouverts dans deux plateformes d’archives tout juste créées. C’est l’université de l’Iowa, dépositaire de nombreux documents, qui s’est chargée de numériser et mettre en ligne ses pièces historiques.

    #archives #communs

    • “Ne travaillez pas, n’aimez pas, ne lisez pas, pensez à moi ; j’ai trouvé le rire nouveau qui donne le laissez-passer. Il n’y a rien à comprendre, vis pour ton plaisir, il n’y a rien, rien, rien que la valeur que tu donneras toi-même à tout.”


      http://www.editions-allia.com/fr/livre/233/jesus-christ-rastaquouere

      Se moquer sans répit, tout dézinguer : voilà le seul programme de ce livre incroyable, introuvable depuis près de 15 ans. Picabia, féroce, met à mal les idées, les sentiments, les principes, les conventions, déconstruit la réalité, rit de tout et de rien, et même de lui. Un véritable livre de chevet impertinent, construit de fulgurances poétiques teintées de dérision, de nihilisme, qui dérangent autant qu’elles amusent. Jugez plutôt : ‘‘Je ne donne ma parole d’honneur que pour mentir’’, ‘‘Ah ! cachez-vous donc pour manger, mais faites l’amour dans les arbres en hiver, et en été, en sortant du bain, au bord de la mer.’’ Ou encore : ‘‘Le plus grand plaisir est de tricher, tricher, tricher, toujours tricher. Trichez donc, mais ne le cachez pas ! Trichez pour perdre, jamais pour gagner, car celui qui gagne se perd lui-même.’’ Jouer, c’est vivre... Tricher aussi.
      Sans aucun doute le grand texte de #Dada à Paris et le chef-d’œuvre littéraire de #Picabia, dont il est à l’image : brillant, scandaleux, provocateur, désinvolte. Ridiculisant l’art et les artistes, la littérature et les écrivains, les bourgeois et les poètes, rejetant toute forme d’autorité, Jésus-Christ Rastaquouère est exemplaire de l’esprit d’une époque.

      #Allia
      https://seenthis.net/messages/466591

  • Atelier populaire d’#urbanisme

    L’Atelier Populaire d’Urbanisme de la Villeneuve est une initiative lancée à l’automne 2012 pour construire une alternative au projet de rénovation urbaine de l’urbaniste Yves Lion et de la ville de Grenoble alors dirigé par M.Destot.

    Ce projet décidé "d’en haut avait suscité beaucoup des oppositions de la part d’habitants qui refusaient la logique qui a mené à la démolition du 50 galerie de l’Arlequin, la construction d’un nouveau parking et le redécoupage du réseau routier. Un collectif contre la démolition, ensuite surnommé Vivre à la Villeneuve a lancé la mobilisation, dénoncé la fausse concertation et a lancé un appel à la ministre du logement pour la remise en cause du projet de rénovation urbaine.

    En 2013, à l’occasion du 40ème anniversaire de la Villeneuve et à l’initiative du collectif interassocati Villeneuve Debout, une multitude d’ateliers ont aboutit à la formulation d’un projet urbain stratégique et démocratique. Ce projet a montré qu’une autre approche de l’urbanisme est possible, issue « d’en bas », basée sur les intérêts des habitants, et qui visent les logiques de pouvoir d’agir des habitants.

    http://www.assoplanning.org

    #association_planning #grenoble #droit_à_la_ville #logement #Villeneuve #droit_au_logement #activisme_urban #urban_matter #villes #méthodes_participatives #savoirs_citoyens #savoirs_pratiques #savoirs_théoriques #community_organizing #advocacy_planning #désorganisation_sociale #empowerment

    Les liens et documents qui suivent dans ce fil de discussion sont tirés d’informations que j’ai entendu dans un cours donné par David Gabriel, co-auteur du livret « Les tours d’en face » (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01261860/document)

    • #Saul_Alinsky

      Saul David Alinsky, né le 30 janvier 1909 à Chicago et mort le 12 juin 1972 à Carmel (Californie), est un écrivain et sociologue américain, considéré comme le fondateur du groupement d’organisateurs de communauté (community organizing) et le maître à penser de la gauche radicale américaine.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Alinsky

      Un livre de Saul Alinsky: «#Rules_for_radicals»
      –-> ici des extraits choisis

    • #Jane_Jacobs

      Jane Jacobs (née Jane Butzner 4 mai 1916 à Scranton, Pennsylvanie - 25 avril 2006 à Toronto) est une auteure, une militante et une philosophe de l’architecture et de l’urbanisme. Ses théories ont sensiblement modifié l’urbanisme nord-américain.

      Jane Jacobs a passé son existence à étudier l’urbanisme. Ses études sont basées sur l’observation : elle commença par observer les villes, reporter ce qu’elle observe, puis créa des théories pour décrire ses observations. Elle a changé le cours de l’urbanisme dans de nombreuses villes nord-américaines, y compris Toronto.

      En 1944, elle épouse Robert Hyde Jacobs, avec qui elle a eu deux fils, James Kedzie (né en 1948) et Edward Decker (né en 1950) et une fille, Mary. En 1968, durant la guerre du Viêt Nam, elle quitte les États-Unis avec ses fils afin de leur éviter le service militaire et trouve refuge au Canada.

      En 1980, elle offre une perspective « urbanistique » sur l’indépendance du Québec dans son livre The Question of Separatism : Quebec and the Struggle over Sovereignty.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Jacobs

    • #Personnalisme

      Le personnalisme, ou #personnalisme_communautaire, est un courant d’idées fondé par #Emmanuel_Mounier autour de la revue Esprit et selon le fondateur, recherchant une troisième voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme. Le personnalisme « post-mounier » est une philosophie éthique dont la valeur fondamentale est le respect de la personne. Le principe moral fondamental du personnalisme peut se formuler ainsi : « Une action est bonne dans la mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle est mauvaise. »1

      Il a eu une influence importante sur les milieux intellectuels et politiques français des années 1930 aux années 1950. Il a influencé, entre autres, les milieux de l’éducation populaire et plus tard de l’éducation spécialisée2, et les libéraux-chrétiens notamment conservateurs dont Chantal Delsol.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalisme

    • Forum social des quartiers populaires :

      Le #FSQP sera un lieu d’échanges et de confrontations autour des expériences militantes dans les quartiers.
      Pour dépasser les discours abstraits, l’ambition est de déboucher sur des perspectives de luttes communes, tant au niveau national que local, autour des questions suivantes :

      > Apartheid urbain
      La politique de rénovation urbaine brasse des milliards d’euros sans réelle participation des habitant-e-s des quartiers. Quel pouvoir des habitant-e-s pour le futur de leur quartier ?

      > Education au rabais
      L’école joue mal son rôle d’accès au savoir dans nos quartiers. Elle devient un lieu de discrimination, de gardiennage et de sélection programmée vers des voies de garage. Quelle relation entre l’école et le quartier (élèves, parents, etc.) ?

      > Police-Justice
      Les multiples révoltes populaires contre les crimes policiers depuis une trentaine d’années révèlent la gestion policière et judiciaire des banlieues. Trop de jeunes sont destinés au parcours piégé : échec scolaire - police - justice - prison. Comment s’organiser face aux violences policières, une justice de caste et des prisons hors-la-loi ?

      > Engagement politique et social
      Les quartiers ne sont pas des déserts politiques. Il est nécessaire de confronter les différentes formes d’engagement et d’en faire un bilan (les limites du milieu associatif, la participation aux élections, les associations musulmanes, etc.). Vers un mouvement autonome des quartiers populaires ?

      > Chômage et précarité
      Les taux de chômage et de précarité (intérim permanent) atteignent des « records » dans les banlieues. Le fossé entre les syndicats et les cités marque l’abandon des classes populaires par la gauche. Quelles relations entre les quartiers et le mouvement ouvrier ?

      > Les anciens dans la cité
      La question de la vieillesse dans les banlieues n’est pas prise en compte dans les grands plans de solidarité nationaux. Quelles formes de solidarité et de mobilisation pour les anciens ?

      > Histoire et mémoire
      Malgré l’occultation par les institutions et les problèmes de transmission de la mémoire, l’histoire des luttes des quartiers et de l’immigration est riche d’expériences et d’enseignements. Comment transmettre nous-mêmes cette Histoire aux plus jeunes ?

      > Les musulmans entre criminalisation et engagement dans la cité
      Les musulmans subissent un climat islamophobe et des lois d’exception. Comment y faire face ? Quelle implication des organisations musulmanes dans les luttes sociales et politiques des quartiers ?

      > Cultures des quartiers
      Les banlieues sont des lieux de brassage, de solidarités et d’invention culturelle. Comment défendre et mettre en valeur cette richesse ?

      Nous avons décidé que la question des femmes et de leurs luttes sera transversale à l’ensemble des thèmes.


      http://fsqp.free.fr/archives-2007-2012

    • William Foote Whyte

      William Foote Whyte (né le 27 juin 1914 et mort le 16 juillet 2000), était un sociologue américain surtout connu pour son étude ethnologique de sociologie urbaine, Street Corner Society.

      Pionnier de l’#observation_participante, il vécut quatre ans dans une communauté italienne de Boston alors qu’il étudiait par ailleurs à Harvard dans le but d’analyser l’organisation sociale des gangs du North End.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Foote_Whyte

    • Street Corner Society. La structure sociale d’un quartier italo-américain

      Street Corner Society fait partie du petit nombre des classiques de la sociologie mondiale. Mais si la description saisissante que fait William Foote Whyte de la vie d’un quartier italien de Boston dans les années trente a connu un succès durable aux États-Unis, ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un modèle pour les recherches d’ethnologie urbaine. Reconnu bien au-delà des cercles universitaires, Street Corner Society est en effet de ces livres qui font passer un souffle d’air frais dans le territoire austère des sciences sociales.
      À l’écoute des humeurs de la rue, écrit dans une langue exempte de tout jargon et proche de la meilleure prose journalistique, cette fascinante immersion dans la vie d’un quartier, de ses sous-cultures et de ses systèmes d’allégeance a bouleversé les images convenues de la pauvreté urbaine et de l’identité communautaire. Référence majeure pour quiconque affronte les problèmes de l’observation participante en sociologie, Street Corner Society constitue également une lecture délectable pour le profane et un portrait savoureux de la comédie humaine dans sa version italo-américaine.

      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Street_Corner_Society-9782707152879.html

    • #Edward_Chambers

      Edward Thomas Chambers (April 2, 1930 – April 26, 2015) was the executive director of the Industrial Areas Foundation from 1972 to 2009, a community organizing group founded by Saul Alinsky.[1] Chambers was born in Clarion, Iowa to Thomas Chambers and Hazella Downing.[2] He is credited with developing systematic training of organizers and leaders of congregation-based community organizations, and establishing relational meetings (or “one-on-ones”) as a critical practice of organizers. He is the author of Roots for Radicals: Organizing for Power, Action, and Justice (Continuum International Publishing Group, 2003, ISBN 0-8264-1499-0.[3]). A memorial article in The New Yorker called him “community organizing’s unforgiving hero.” [4] He died of heart failure in Drimoleague, Ireland in 2015.[2]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_T._Chambers

      The Power of Relational Action

      In this booklet, Ed Chambers mulls about the building of relationships in public life that allow us to share our values, passions and interests with one another — what he calls “mixing human spirit.” He describes the art of the relational meeting or “one-to-one,” which he helped develop and which is now being used by clergy, leaders and organizers around the United States and in several other countries to build their congregations and community institutions and to take joint action for the common good.

      http://actapublications.com/the-power-of-relational-action

    • La production d’études comme instrument de mobilisation dans le cadre de la campagne pour un « revenu décent londonien » (London Living Wage)

      A recent campaign led by London Citizens - a coalition of churches, mosques, trade unions, schools and other associations - brought on the forefront the issue of low paid workers. The production of studies is the linchpin of this campaign for decent wages. It is more the process of making the studies, linked to the methods of community organizing, rather than the end product itself that has established the opportunity and feasibility of new wages policies. The urban study is here considered as a tool for mobilization. Its authors, its subjects and its addressees are the actors of the London Living Wage campaign.

      7Le travail des employés de London Citizens est basé sur la construction de relations avec les habitants membres des 160 groupes de l’alliance. Dans son contrat de travail, il est stipulé qu’un community organizer doit effectuer une moyenne hebdomadaire de quinze entretiens en face à face (appelés « #one_to_one »). Ces entretiens ne sont ni retranscris ni soumis à une analyse statistique mais ont pour but de construire une relation d’égal à égal avec chacun des membres de l’alliance. Ils permettent aux community organizers d’acquérir une connaissance des problèmes auxquels font face les citoyens de leur alliance. L’organisation a également pour but de former des leaders dans chaque groupe membre. Ces leaders sont encouragés à relayer ce travail de développement de relations au sein de leur institution. Ils sont par exemple invités à organiser des house meetings, des réunions dans leur domicile ou sur leur lieu de travail avec des amis, voisins ou collègues. Les leaders et les employés de London Citizens imaginent alors des idées de campagne en fonction des intérêts des personnes rencontrées. C’est toujours grâce à ces entretiens et réunions qu’ils peuvent ensuite tester ces idées avec d’autres personnes. Ce processus participatif est finalisé lors d’assemblées annuelles où les institutions membres votent, parmi les idées évaluées, les campagnes à mener dans l’année.

      http://journals.openedition.org/geocarrefour/8114?lang=en

    • #Theory_U

      Theory U is a change management method and the title of a book by #Otto_Scharmer.[1] During his doctoral studies at Witten/Herdecke University, Scharmer studied a similar method in classes taught by Friedrich (Fritz) Glasl, and he also interviewed Glasl.[2] Scharmer then took the basic principles of this method and extended it into a theory of learning and management, which he calls Theory U.[1] The principles of Theory U are suggested to help political leaders, civil servants, and managers break through past unproductive patterns of behavior that prevent them from empathizing with their clients’ perspectives and often lock them into ineffective patterns of decision making.[3][4]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Theory_U

      La théorie U d’#Otto_Scharmer

      Ces 5 étapes visent à capter de nouveaux modes d’émergence et à rénover l’approche collaborative et la conduite de projet. La théorie U est donc un modèle de conduite du changement fondé sur la conscience de l’urgence pour la mise en place de solutions durables et globales. Les 9 environnements d’apprentisssage qu’il propose constituent une réponse concréte aux questions posées.

      http://4cristol.over-blog.com/article-la-theorie-u-d-otto-scharmer-98615598.html

    • L’ambition démocratique du community organizing

      La mise en place, depuis quelques années, des méthodes de community organizing peut-être envisagée comme une tentative de dépassement des limites du système représentatif. Par un rappel des ressorts de leur développement, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, et par l’observation de leur mise en pratique au sein de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, cet article s’attache à montrer ce qui fait l’originalité de ces démarches : rapport pragmatique au pouvoir, mobilisation autour des « colères » des habitants, actions collectives centrées sur le conflit. Un regard sur l’objectif de prise d’autonomie des habitants, formulé par les fondateurs de l’alliance, permet d’inclure une analyse de la structure et des méthodes du community organizing sous l’angle des processus d’émancipation qu’elles sont susceptibles de favoriser.

      https://www.cairn.info/revue-mouvements-2015-3-p-168.htm

  • Elizabeth Catlett - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Catlett

    #Elizabeth_Catlett (April 15, 1915[2] – April 2, 2012)[3] was an African-American graphic artist and sculptor best known for her depictions of the African-American experience in the 20th century, which often had the female experience as their focus. She was born and raised in Washington, D.C. to parents working in education, and was the grandchild of freed slaves. It was difficult for a black woman in this time to pursue a career as a working artist. Catlett devoted much of her career to teaching. However, a fellowship, awarded to her in 1946, allowed her to travel to Mexico City, where she would work with the Taller de Gráfica Popular for twenty years and become the head of the sculpture department for the Escuela Nacional de Artes Plásticas. In the 1950s, her main means of artistic expression shifted from print to sculpture, though she would never give up the former.

    Her work is a mixture of abstract and figurative in the Modernist tradition, with influence from African and Mexican art traditions. According to the artist, the main purpose of her work is to convey social messages rather than pure aesthetics. While not very well known to the general public, her work is heavily studied by art students looking to depict race, gender and class issues. During her lifetime, Catlett received many awards and recognitions including membership in the Salón de la Plástica Mexicana, the Art Institute of Chicago Legends and Legacy Award, honorary doctorates from Pace University and Carnegie Mellon and the International Sculpture Center’s Lifetime Achievement Award in contemporary sculpture.

    #art #femmes #historisation

  • In 1907, Indiana became the first state to pass a law permitting the sterilization of “confirmed criminals, idiots, imbeciles and rapists.” The Ishmaels were invoked in the drafting of the legislation, under which over 2,300 people were sterilized.

    Meet the Ishmaels, America’s ‘worst’ family
    Eugenicists studied this band of ‘paupers, beggars and thieves, criminals, prostitutes, wanderers.’

    https://timeline.com/ishmaels-americas-worst-family-1bacd94969b5

    The 1933 Chicago World’s Fair was christened “A Century of Progress.” A lot had changed since the first world’s fair in 1893: zeppelins soared, Ford’s assembly line had brought automobiles to the masses, and pre-fabricated homes were the wave of the future.

    And eugenics was now considered by many to be a legitimate science. As such, it received its own exhibit at the fair. One panel in the eugenics exhibit showed the genealogy of the best family in America: the Roosevelts. Juxtaposed to that was another panel, showing the genealogy of the worst family in America: the Ishmaels.

    “Among certain charity workers and eugenicists at the time,” says Nathaniel Deutsch, a history professor at UC Santa Cruz and author of Inventing America’s “Worst” Family, “any poor white Upland Southerner living in or around Indianapolis could just be called an Ishmaelite or a member of the Tribe of Ishmael as a way of stigmatizing them.”

    By the 1930s, the term “Tribe of Ishmael” had come to designate thousands of people who were not all part of the biological same family — though eugenicists sought to prove hereditary connections between them. They were “a group of degenerates found in Indiana, Kentucky, Ohio, Illinois, Missouri and Iowa,” claimed a leaflet from roughly 1921, which tallied 10,000 so-called Ishmaelites. They were “paupers, beggars and thieves, criminals, prostitutes, wanderers.” The leaflet conceded that “some have become good citizens,” but “the great majority are still mating like to like and producing unsocial offspring.”

  • Thousands of major sites are taking silent anti-ad-blocking measures | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2017/12/27/thousands-of-major-sites-are-taking-silent-anti-ad-blocking-measures

    It’s no secret that ad blockers are putting a dent in advertising-based business models on the web. This has produced a range of reactions, from relatively polite whitelisting asks (TechCrunch does this) to dynamic redeployment of ads to avoid blocking. A new study finds that nearly a third of the top 10,000 sites on the web are taking ad blocking countermeasures, many silent and highly sophisticated.

    Seeing the uptick in anti-ad-blocking tech, University of Iowa and UC Riverside researchers decided to perform a closer scrutiny (PDF) of major sites than had previously been done. Earlier estimates, based largely on visible or obvious anti-ad-blocking means such as pop-ups or broken content, suggested that somewhere between 1 and 5 percent of popular sites were doing this — but the real number seems to be an order of magnitude higher.

    The researchers visited thousands of sites multiple times, with and without ad-blocking software added to the browser. By comparing the final rendered code of the page for blocking browsers versus non-blocking browsers, they could see when pages changed content or noted the presence of a blocker, even if they didn’t notify the user.

    #Publicité #Ad_blockers #Bloqueurs_de_pub

  • How Donald Trump Taught Conservatives to Defend Roy Moore | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/our-columnists/how-donald-trump-taught-conservatives-to-defend-roy-moore?mbid=nl_Daily+1

    n early 2016, at a campaign rally in Iowa, Donald Trump famously said, “I could stand in the middle of Fifth Avenue and shoot somebody and I wouldn’t lose voters.” Much of the rest of Trump’s campaign, and his subsequent Presidency, has seemed like a test of that declaration. He talked on tape about sexually assaulting women and won the general election. He fired the F.B.I. director, who was investigating him and his campaign for potentially criminal conduct, and Republicans yawned. He has used Twitter to escalate a standoff with a renegade nuclear state, and his supporters have defended it as a brilliant strategy. It has become a journalistic cliché to point out that Trump survives scandals and outrages that would sink other politicians.

    In Alabama itself, the Post reported on Friday, “Republican leaders mostly circled the wagons behind Moore.” One Alabama Republican compared the relationship between Moore and the fourteen-year-old girl to that of Mary and Joseph, Jesus’ parents. The Covington County G.O.P. chairman, William Blocker, was blunter, telling Daniel Dale, of the Toronto Star, “There is NO option to support Doug Jones, the Democratic nominee. When you do that, you are supporting the entire Democrat party.”

    These defenses are shocking, but they square with Trump’s when it comes to the extremes to which partisanship now pushes people. Many wonder how evangelical Christians, a core constituency for Moore in Alabama, will react. In the Trump era, Moore might have a chance at retaining support from these voters.

    #Politique_USA #Idéologie #Fracture

  • End of the road: will automation put an end to the American trucker? | Technology | The Guardian
    https://www.theguardian.com/technology/2017/oct/10/american-trucker-automation-jobs

    https://www.youtube.com/watch?v=Qb0Kzb3haK8

    Jeff Baxter’s sunflower-yellow Kenworth truck shines as bright and almost as big as the sun. Four men clean the glistening cab in the hangar-like truck wash at Iowa 80, the world’s largest truck stop.

    Baxter has made a pitstop at Iowa 80 before picking up a 116ft-long wind turbine blade that he’s driving down to Texas, 900 miles away.

    Baxter, 48, is one of the 1.8 million Americans, mainly men, who drive heavy trucks for a living, the single most common job in many US states. Driving is one of the biggest occupations in the world. Another 1.7 million people drive taxis, buses and delivery vehicles in the US alone. But for how long? Having “disrupted” industries including manufacturing, music, journalism and retail, Silicon Valley has its eyes on trucking.

    #transport #circulation #camion_auto_piloté #véhicule_auto_piloté

  • Poll finds U.S.-Mexico border residents overwhelmingly value mobility, oppose wall

    Residents who live along the U.S.-Mexico border overwhelmingly prefer bridges over fences and are dead set against building a new wall, according to a Cronkite News-Univision-Dallas Morning News poll.


    http://interactives.dallasnews.com/2016/border-poll

    #sondage #murs #opposition #résistance #USA #Mexique #frontières #barrières_frontalières

    • Vigilantes Not Welcome : A Border Town Pushes Back on Anti-Immigrant Extremists

      In late August last year, 39-year-old Michael Lewis Arthur Meyer exited La Gitana bar in Arivaca, Arizona, took out his phone, and started recording a video for his Facebook page: “So down here in Arivaca, if you like to traffic in children, if you like to make sure women and children have contraceptives before handing them off to the coyotes to be dragged through the desert, knowing they’re going to get raped along the way, if you’re involved in human trafficking or dope smuggling, these individuals have your back.”

      Meyer, who had a trim red beard, dark sunglasses, and a camouflage American flag hat, aimed his cellphone camera at a wooden awning on a small white bungalow across the street from La Gitana, panning between two signs with the words “Arivaca Humanitarian Aid Office” and “Oficina De Ayuda Humanitaria” in turquoise letters.

      The video went on for nine and a half minutes, as Meyer, the leader of a group called Veterans on Patrol, which had more than 70,000 followers on Facebook, talked about stopping border crossers and searching abandoned mineshafts for evidence of trafficked women and children. Every couple of minutes he would return to the aid office.

      “If you’re ever down here in Arivaca,” he told his audience, “if you want to know who helps child traffickers, if you want to know who helps dope smugglers, if you want to know who helps ISIS, if you want to know who helps La Raza, MS-13, any of ’em, any of the bad guys, these people help ’em.”

      The claims were false and outrageous. But Meyer had an audience, and people in town were well aware of how media-fueled anti-­immigrant vitriol and conspiracies could spill over into real-world violence. It had happened there before.

      Arivaca sits just 11 miles north of the Mexico border in a remote area of the Sonoran Desert. For about two decades, anti-immigrant vigilante groups have patrolled the region to try to remedy what they perceive as the federal government’s failure to secure the border. In 2009, the leader of one of these groups and two accomplices murdered two residents—a little girl and her father—during a home invasion and robbery planned to fund their activities. Meyer’s video brought that trauma back and was quickly followed by a series of incidents revolving around various vigilante groups, La Gitana, and the humanitarian aid office. When I visited in mid-September, the town was clearly on edge. “If we don’t do something about [the situation], we’re going to have bodies here again,” Arivaca’s unofficial mayor, Ken Buchanan, told me.

      Shortly before making his video, Meyer had been sitting in La Gitana with several volunteers from Veterans on Patrol. Megan Davern, a 30-year-old meat cutter with work-worn hands and long brown hair, was tending bar. She had heard that a rancher living along the border was having issues with a vigilante group trespassing and flying drones over his property.

      “I walked into the bar at four o’clock one day to start a shift, and I saw this big group of people in fatigues with empty gun holsters and a drone on the table, and I felt it was probably them,” Davern recalled.

      Davern had heard the group’s name before and quickly did some internet research, reading highlights as the men drank. The group was founded to provide support to homeless veterans. Then, in May 2018, Meyer—who is not a veteran and has a criminal history—claimed he had discovered a child sex trafficking camp at an abandoned cement factory in Tucson. The camp, he said, was part of a pedophilia ring, and on his Facebook page he shared posts linking it to the Clintons, George Soros, and Mexican drug cartels.

      Meyer, who showed up for rancher Cliven Bundy’s 2014 armed standoff with authorities in Nevada and was present during Bundy’s sons’ occupation of an Oregon wildlife refuge in 2016, declined an interview request. But the story he was spreading mimicked right-wing conspiracies like Pizzagate and QAnon, and though Tucson police investigated and debunked his claims, Meyer gained tens of thousands of social-media followers. With donations of supplies and gift cards pouring in from supporters, he vowed to gather evidence and save the women and children he claimed were being victimized.

      Davern watched as Meyer and the other Veterans on Patrol volunteers left La Gitana and started filming the first video. Toward the end of the video, she stepped out of the bar to confront them. “We’ve been hearing about you for a long time,” she said, as Meyer turned the camera on her. “I’d appreciate if you don’t come in anymore.”

      Banning Veterans on Patrol, Davern told me, was an easy decision: “We have a strict no-militia policy at the bar because of the history of militia violence in this town.”

      Arivaca is a quirky place. To start with, it’s unincorporated, which means there’s no official mayor, no town council, no police force. The 700 or so residents are an unlikely mix of miners, ranchers, aging hippies, artists, and other folks who stumbled across the odd little community, became enchanted, and decided to make it home. A single road runs through it, linking an interstate highway to the east and a state highway to the west. The next town is 30 minutes away; Tucson is 60 miles north.

      There’s no official mayor, no town council, no police force…The next town is 30 minutes away.

      Jagged hills covered in scraggly mesquite spread in every direction until they meet towering mountains at the distant southern horizon. The vast landscape swallows up the dividing line with Mexico, but the presence of the border looms large.

      By the early 2000s, a federal policy called Prevention Through Deterrence had pushed border crossers from urban areas to more hostile terrain like the desert around Arivaca. Migrant deaths skyrocketed, and Arivaca eventually became a staging ground for volunteers caching water and food in the desert. Some settled down, and residents opened the humanitarian aid office in 2012.

      The border crossers also caught the attention of vigilante groups, many of which had formed in the late ’90s in Texas and California, and which ranged from heavily armed paramilitary-type organizations to gangs of middle-aged men sitting on lawn chairs with binoculars. “They realized that ground zero was really on the Arizona border,” said Mark Pitcavage, who researches right-wing extremism at the Anti-Defamation League.

      One group known as the Minutemen started organizing Arizona border watches in 2005. “It was a big deal in the press,” said Heidi Beirich, a hate group expert at the Southern Poverty Law Center. Beirich credits the Minutemen with helping mainstream the demonization of undocumented migrants, calling the media-savvy group “probably the thing that started off what ultimately becomes Donald Trump’s anti-­immigrant politics.”

      But by 2007, the organization was splintering. One spinoff, Minutemen American Defense (MAD), was led by a woman named Shawna Forde, a name that no one in Arivaca would soon forget.
      “The whole town has those emotional scars.”

      Just before 1 a.m. on May 30, 2009, Forde and two accomplices murdered nine-year-old Brisenia Flores and her 29-year-old father, Raul, in their home. They also injured Brisenia’s mother, Gina Gonzales, before she drove them away by grabbing her husband’s gun and returning fire.

      Raul Flores was rumored to be involved in the drug trade, and Forde, a woman with a long criminal history, had devised a plan to rob his home and use the money to finance MAD.

      The murders shook Arivaca. “The whole town has those emotional scars,” Alan Wallen, whose daughter was friends with Brisenia, told me.

      The day that Meyer filmed that first Facebook video in Arivaca, Terry Sayles, 69, a retired schoolteacher with a long-standing research interest in far-right groups, was at his home in Green Valley, some 45 minutes away. Sayles had been following Veterans on Patrol since the cement plant conspiracy theory first surfaced. When he saw Meyer’s video outside La Gitana, he called the bar with a warning. “You guys know that you’re on Facebook?” he asked.

      “Oh, great,” Davern remembered thinking. Until then, she hadn’t realized Meyer’s video was online. “I didn’t know what the ramifications would be. Were people going to come into my work and harass me? Threaten me with violence? Were they going to find out where I live?”

      Around the time of Davern’s confrontation outside the bar, La Gitana put up a sign saying that members of border vigilante groups were not welcome inside. It didn’t mention Veterans on Patrol but instead singled out another group: Arizona Border Recon (AZBR).

      Tim Foley, the leader of AZBR, had moved to Arivaca in the summer of 2017. Before starting the group in 2011, Foley, who has piercing blue eyes and leathery skin from long hours in the sun, worked construction jobs in Phoenix until 2008, when the financial crisis hit. “Everything fell apart,” he told me over the phone.

      Foley said that after years of seeing immigration violations on work sites go unpunished, he went down to the border and decided to dedicate himself to stopping undocumented crossers. The Southern Poverty Law Center considers AZBR a nativist extremist group, but Foley now says his main mission is gathering intelligence on Mexican drug cartels.

      Just before I visited Arivaca, Foley was in Washington, DC, speaking at “The Negative Impact of Illegal Alien Crime in America,” a rally hosted by families of people killed by undocumented immigrants. Other speakers included former Maricopa County Sheriff Joe Arpaio, who is also a Trump pardon recipient; presidential adviser Kellyanne Conway; and Rep. Steve King, a Republican from Iowa with a history of racist and anti-immigrant rhetoric.

      A few days after Meyer filmed his video, a BearCat armored vehicle—the kind used by SWAT teams—came rolling into Arivaca. It had a mock .50-caliber machine gun affixed to a turret on its roof and belonged to the Utah Gun Exchange, a marketplace and media company based near Salt Lake City with a mission to build what one of its co-owners, 46-year-old Bryan Melchior, described as “web platforms that allow free speech and that promote and protect the Second Amendment.”

      Before coming to Arivaca, the group had followed survivors of the Parkland high school shooting around the country during the teens’ “March for Our Lives” tour. But after President Trump threatened to shut down the government over funding for his border wall, Melchior shifted his attention. “Ultimately, we came here to tell stories from the border, and that’s what brought us to Arivaca, because there are some outspoken public figures here. Tim Foley is one of them,” Melchior told me.

      Melchior, stocky with a scruffy salt-and-pepper beard and an ever-present sidearm, and his crew decided to get dinner at La Gitana. Davern was tending bar and asked the group what they were up to. When Melchior said they were a media company in town to tell border stories and that they were in touch with Foley, “the whole thing went to hell in a handbag,” he recalled.

      Davern said she left their initial conversation feeling optimistic that the Utah Gun Exchange’s platform could be a good avenue to reach a different audience with information about what life was actually like at the border. But when she found out it had a channel called BuildTheWallTV, she changed her mind.

      Melchior was down by the border when somebody sent him a picture of a new sign in La Gitana’s window listing the Utah Gun Exchange and Veterans on Patrol as groups that were not welcome. He later went into La Gitana with an open container of alcohol from a store across the street to ask about the sign. The interaction did not go well.

      The next day, Meyer came back to town ready to film again. Playing to an audience watching in real time on Facebook Live, he walked up to La Gitana, showed the signs hanging in the window, and knocked. “Do you stand by your convictions to tell tens of thousands of supporters [that they’re not welcome]?” he asked the bartender working that day.

      “Sure. Absolutely,” she replied.

      Meyer went on to say that Veterans on Patrol was going to build a wall around Arivaca to make it part of Mexico. He then walked across the street to again film the humanitarian office: “This town’s made it apparent they don’t want us. They’d rather have the illegals crossing over. They’d rather help traffic the children and the women.”

      To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm. “People are terrified,” Davern told me. “These people come to town and they’re threatening. Extremely threatening.”
      To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm.

      So they called a town meeting. It was held on September 9, and about 60 people came. Terry Sayles, the retired teacher from Green Valley, was there. He suggested that the town report Veterans on Patrol’s page to Facebook. The residents set up a phone tree in case they needed to quickly rally aid—local law enforcement is at least an hour away. Kelly and a couple of others formed a neighborhood watch of sorts. “We had a strategy that we had rehearsed so that if in fact there was some attempt by somebody to do harm, we could de-escalate it in a hurry and quietly defuse it,” he said.Arivacans weren’t so much concerned about Foley, Meyer, or Melchior, but about their followers, who might see their inflammatory videos and posts about Arivaca and take matters into their own hands. “Our greatest fear was some person incensed at the thought of this community engaged in sex traffic would come out here and have a shootout at our local tavern,” Dan Kelly, a Vietnam War veteran who lives in Arivaca, told me.

      One of the most important things, though, was channeling the spiraling fear into a productive reaction. “We worked hard to separate the emotional response to it and try to look at it logically and coldly,” Kelly said. “The visceral side, the emotional side, was the impetus to get organized and take a rational response.”

      Their containment approach worked. A couple of days after the meeting, Veterans on Patrol’s main Facebook account was taken down, stripping Meyer of his audience. The Utah Gun Exchange eventually packed up and left. Many people had refused to talk to the outlet. “Arivaca is the most unwelcoming town I’ve ever been to in my life,” Melchior complained to me.

      In January, Melchior was charged in Utah with felony drug and weapons possession. Meyer also faces legal trouble, some of it stemming from videos he took of himself trespassing on private property around Tucson. He currently has several cases pending in the Pima County court system.

      “There’s been significantly less obvious militia activity in Arivaca, which I contribute to a victory on our part,” Davern told me during a recent phone call. “There’s a lot less fear going around, which is great.” Town meetings continued for a while but have stopped for now. But to Davern, as long as Tim Foley is still in town, the issue isn’t resolved. “That person needs to leave,” she said, describing him as a magnet for conflict. High Country News detailed an incident in early March when locals eager to keep the peace dissuaded a group of reportedly self-described anarchists who had come to town to confront him.

      Foley knows what Davern and others in Arivaca think about him but insists there’s a silent majority in town that supports his presence. “They can keep calling me the bad guy. I already know I’m not, or else I still wouldn’t be walking the streets,” he told me. “I’m not moving. I’m staying in Arivaca. They can keep crying for the rest of their lives. I really don’t care.”

      Even at the height of their fear, a question hovered over the town’s residents: Were they overreacting?

      It’s a question more people across the country confront as they wake up to the reality of right-wing extremism and violence. When I was in Arivaca, the answer was clear to Clara Godfrey, whose nephew Albert Gaxiola was Shawna Forde’s accomplice in the Flores murders. He and Forde had met at La Gitana. “We can never say, ‘We didn’t know,’ again,” Godfrey told me. “If anything happens, we have to say, ‘We knew, and it was okay with us.’”

      https://www.motherjones.com/politics/2019/04/immigrant-vigilantes-arizona-border-arivaca

      Commentaire de Reece_Jones sur twitter :

      A truism of borders: the people who live there hate the way people in the interior politicize and militarize their homes.

      https://twitter.com/reecejhawaii/status/1116404990711492608
      ... ce qui me fait penser au fameux effet Tur_Tur !

  • Macedonian ‘Moby-Dick’ Translator Ognen Čemerski, 42, Was a Meticulous Linguist and Engaged Educator
    https://globalvoices.org/2017/08/30/macedonian-moby-dick-translator-ognen-cemerski-42-was-a-meticulous-lin

    The challenges of translating a maritime novel into a ‘landlocked’ language

    Čemerski spent about 12 years working on the translation of “Moby-Dick,” a project initiated during his undergraduate studies at Graceland University in Iowa, USA. He conducted it as a scientific endeavor, and used it as basis of his masters’ thesis in linguistics.

    “Moby-Dick or the Whale” by Herman Melville, translated into Macedonian by Ognen Čemerski. Photo by GV, CC-BY.
    This was not the first translation of “Moby-Dick” in Macedonian. There was one edition published in the 1980s, translated from Serbo-Croatian, which did not produce a lasting impact.

    The main problem of translating a book from 1851 about sailing and whaling was that the Macedonian language lacked maritime terminology. Most of the ethnic Macedonian population had been landlocked during the last centuries, having little contact with the sea in general and sailing in particular. In order to overcome this, Čemerski had to re-construct the vocabulary by first discovering the origins of the English terms, and then trace their equivalents in Macedonian or other Slavic languages.

  • Sexism Killed My Love for Philosophy Then Mary Astell Brought It Back - Issue 51: Limits
    http://nautil.us/issue/51/limits/sexism-killed-my-love-for-philosophy-then-mary-astell-brought-it-back

    In 2004, I spent many hours walking the dirt paths of the Driftless Area, an undulating region in the Midwest left untouched by glaciers from Earth’s ice ages. In some parts the cracked earth exhales a cool air generated by underground ice. It’s a reminder of history easy to forget—until the frigid air wends its way through subterranean rock and wraps around a wanderer’s ankles.I’d recently moved over 1,000 miles away from my East Coast university, returning to Iowa, my home state, where my then-partner was teaching. I had just finished my coursework and exams, and I was moving on to my dissertation. When I’d started my program years before, I’d imagined spending my final years as a graduate student at a world-class library, sharing ideas and coffee with brilliant colleagues, working at the (...)

    • Reading A Serious Proposal, I was surprised to find that Astell offered complex arguments about the nature of mind and body, tackling some of the same issues of metaphysics and epistemology as René Descartes and John Locke. Yet her core message was simple: educate women so they can pursue personal happiness and contribute to society.

  • The millennial left’s war against liberalism - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/made-by-history/wp/2017/07/20/the-millennial-lefts-war-against-liberalism

    The left is back — and millennials are leading the way. “Socialism” was the most searched word on the Merriam-Webster website in 2015, and a 2016 poll showed that 43 percent of Iowa Democrats described themselves as “socialists.” Despite the setback of President Trump’s electoral victory, the left continues to grow. Publications like the magazine Jacobin, launched by millennial Bhaskar Sunkara, now reach more than 1 million website visitors each month.

    But the millennial left is not a return to the New Left of the 1960s — the student radicals, hippies and Yippies who raised hell in their efforts to end the Vietnam War and change American culture to make it less racist and sexist and more authentic. Rather it invokes the ideas of the Old Left of the 1930s — the militant labor unions, socialists and even communists who, in the context of the worst economic depression in American history, sought a genuine alternative to capitalism.

    #gauche #Etats-Unis

  • Jim Danger Coppoc
    Hier, à 06:02 · Ames, Iowa, États-Unis ·

    Sometimes I use lifespans to give my students a sense of the scale of history.

    America is 241 years old. That’s three grandmothers, all in a row.

    Slavery (nominally) ended two elderly humans ago.

    Most nursing homes have at least someone rattling around who lived before women could vote. Japanese Internment camps are only one smelly grandpa old. Segregation is somebody’s racist dad. The Cold War is just one grad student behind us.

    Gay marriage is still in diapers. Universal health care hasn’t even been born yet.

    Today is Loving Day. June 12, 1967. About a third of the United States is older than the legal right for interracial couples to marry. Every single boomer you know was born into a world where that right did not exist.

    I know times are scary. But we are getting better, all the time. And we’re doing it faster than any nation in recorded history. Sometimes the pendulum swings backward for a while, but as the man said, the arc of the moral universe does still always bend toward justice.

    So Happy Loving Day. Let’s take them where we can get them.