provinceorstate:israel

  • Le Conseil central de l’OLP soutient la suspension de la reconnaissance de l’Etat d’Israël
    AFP - 29 oct 2018 - Mise à jour 30.10.2018 à 00:00
    https://information.tv5monde.com/info/le-conseil-central-de-l-olp-soutient-la-suspension-de-la-recon

    Les membres du Conseil central palestinien, un organe clé de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), se sont prononcés lundi en faveur de la suspension de la reconnaissance de l’Etat d’Israël et de l’arrêt de la coopération sécuritaire en Cisjordanie avec l’Etat hébreu.

    Les membres du Conseil central ont émis le souhait que cette suspension se prolonge jusqu’à la reconnaissance de l’Etat palestinien par Israël, à l’issue de deux jours de réunion à Ramallah en Cisjordanie occupée.

    Le Conseil central palestinien autorise l’OLP, l’entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens des Territoires et de la diaspora, et l’Autorité Palestinienne à « mettre fin à leurs obligations (...) concernant les accords avec les autorités d’occupation », selon un communiqué.

    Il s’agit de suspendre l’historique reconnaissance d’Israël remontant à 1988, jusqu’à ce que l’Etat hébreu reconnaisse l’Etat palestinien, avec Jérusalem comme capitale, ainsi que de cesser toute coopération dans le domaine sécuritaire.

    • Territoires palestiniens : l’OLP menace de ne plus reconnaître Israël
      Par RFI Publié le 30-10-2018 - Avec notre correspondant à Jérusalem,Guilhem Delteil
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20181030-territoires-palestiniens-olp-menace-israel-plus-reconnaitre

      C’est un organe clé de la vie politique palestinienne qui s’est réuni dimanche 28 et lundi 29 octobre à Ramallah. Le conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine devait définir une nouvelle stratégie, alors qu’elle se trouve dans une situation délicate. La réconciliation avec le Hamas qui contrôle la bande de Gaza n’avance pas et les Etats-Unis ont cessé l’essentiel de leur aide aux Palestiniens. Dans ce contexte, le conseil central recommande une mesure assez radicale : le retrait de la reconnaissance par l’OLP de l’Etat d’Israël.

      Son communiqué final marque l’agacement croissant de l’Organisation de libération de la Palestine. Depuis la signature des accords d’Oslo il y a 25 ans, elle attend la création d’un Etat palestinien. Et le texte publié ce lundi soir dénonce les « atteintes continues aux accords signés de la part d’Israël ».

      Vers un arrêt de la coopération sécuritaire ?

      Face à l’absence d’avancées et aux pressions exercées par l’administration Trump, le conseil central de l’OLP recommande donc de retirer la reconnaissance d’Israël jusqu’à ce que le pays reconnaisse à son tour la Palestine comme un Etat, dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

      Cette reconnaissance d’Israël date de 1988 et avait été un prélude aux accords d’Oslo. Son retrait, accompagné de l’arrêt de la coopération sécuritaire, pourrait marquer la fin de ce processus engagé au début des années 90.

      Mais cette menace palestinienne n’est pas récente. Elle avait déjà été formulée en janvier dernier ainsi qu’en 2015. Pour l’instant, elle n’a jamais été mise en oeuvre par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Mais cette fois-ci, un comité a été créé pour étudier les moyens d’appliquer cette recommandation. Et le ministre israélien de l’Economie accuse l’OLP de « torpiller le processus de paix ».

  • Manifestation de solidarité avec les migrants ! Bravons l’état d’urgence !
    https://paris-luttes.info/manifestation-de-solidarite-avec-4183

    malgré l’interdiction de la manifestation, celle-ci est maintenue et plus de 46 organisations appellent à rejoindre les migrants sur le pavé parisien ce dimanche.

    #migrants #etat_durgence #attentats #VosGuerresNosMorts #Paris #securitaire

    • certaines organisations appellent à maintenir la manifestation, d’autres, sans appeler, assureront une présence place la Bastille, certaines enfin n’appellent plus à manifester et n’y seront pas présentes.

      la liste initiale des signataires

      ATMF, Attac, BAAM (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants), CGA, CGT Educ’action 93, CISPM, CNDF, CSP 75, Collectif Avenir Educs, Collectif Austerlitz, Collectif 3 C, Collectif Sans-Voix Paris 18, Collectif 20 e solidaire avec les migrants, Collectif de solidarité aux réfugiés de Gennevilliers, DAL, Droits devant !!, Écologie sociale, EÉLV Paris, Ensemble !, EuroPalestine, Fasti, Fédération anarchiste, Femmes migrantes debout, Femmes égalité, Gisti, IJAN, LDH, 8 Mars Pour TouTEs, Mouvement Utopia, MRAP (fédération de Paris), NPA, PCF, PCOF, PG, RESF, SNPES-PJJ-FSU IDF, STRASS, SUD éducation, UD CGT Paris, UJFP, Union des syndicats CNT de la région parisienne, Union syndicale Solidaires...

    • [mel reçu] Comme vous le savez, il y a plusieurs semaines un collectif d’organisations qui avait déjà appelé à manifester en faveur des migrantEs le 4 octobre a décidé d’organiser une nouvelle manifestation le dimanche 22 novembre. Demain donc.

      Suite aux attentats, le gouvernement a décidé d’interdire les manifs en Ile de France jusqu’au 30 novembre.
      Malgré cela certaines organisations ont décidé de maintenir l’appel.

      Elles ont reçu un certain nombre de soutiens.

      Vous trouverez ci-dessous des textes encourageant à se rassembler à Bastille à 15h demain :

      – Le communiqué unitaire des organisateurs
      – un texte de Denis Godard
      – une Déclaration de Noël Mamère et de Sergio Coronado sur l’interdiction de la manifestation de solidarité avec les migrants le 22 novembre 2015
      – un texte de soutien de Pouria Amirshahi, député PS - destiné à être lu demain
      Bonne lecture

      Le communiqué unitaire

      L’ensemble des organisations signataires de l’appel à manifester, le 22 novembre, en solidarité avec les migrants condamne l’interdiction qui frappe cette manifestation.
      Après les terribles attentats qui ont endeuillé Paris, cette manifestation serait l’occasion de réaffirmer notre solidarité avec l’ensemble des victimes et participerait de la réponse aux attentats qui ont ensanglanté Paris..
      Qu’ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers ils/elles sont aussi des victimes des guerres, des violences et de la misère qui les ont contraintEs à quitter leurs pays.
      Parmi les organisations certaines appellent à maintenir la manifestation, d’autres, sans appeler, seront présentes place la Bastille, certaines enfin n’appellent plus à manifester.
      Toutes se retrouveront dans les plus brefs délais pour envisager les suites à donner à nos mobilisations en solidarité avec l’ensemble des migrantEs.

      Un texte de Denis Godard, membre de la Liste des Sans Voix

      Ils ne nous empêcherons pas de manifester !

      Il faut que nous soyons nombreux et nombreuses à manifester ce dimanche.

      Parce nous pleurons nos mortEs victimes de Daesh et que nous pleurons les victimes de la politique des frontières, les victimes des violences policières dans nos quartiers, les victimes des bombes françaises.

      Parce que plus de solidarité est la réponse. Parce que le pouvoir veut l’interdire.

      Parce que 10 mois après les tueries de janvier dernier, les réponses données alors par le pouvoir (accentuation des interventions militaires, renforcement de la police, lois sécuritaires) n’ont - au mieux - pas empêché les tueries de novembre.
      Parce que les mêmes logiques sont à l’oeuvre. En pire.

      Parce que l’hystérie sécuritaire et nationaliste de toutes les forces dominant ce pays ne fera qu’enfanter de nouveaux monstres et préparer les drames à venir. Parce que nous ne voulons pas pleurer de nouveaux morts.

      Parce que nous avons croisé dans les luttes de ces derniers mois aux côtés des migrantEs beaucoup plus d’hospitalité, de générosité, de détermination et de courage que chez les va-t-en-guerre qui dirigent ce pays. Parce que nous vomissons les fascistes et les racistes qui s’attaquent aux migrantEs et aux musulmanEs.

      Parce que s’il existait des frontières pour ces valeurs d’hospitalité, de générosité, de justice sociale et d’égalité il est évident qu’elles ne seraient ni géographiques ni religieuses.

      Parce que, dans une dizaine de jours, ceux qui appellent à la guerre se réuniront pour - soit-disant - traiter de l’avenir de la planète. En nous interdisant la rue.

      Parce que si nous ne résistons pas aujourd’hui, il sera plus difficile encore de résister demain.

      Parce que tous les arguments qui justifient de ne pas bouger aujourd’hui seront encore plus convaincants demain.

      Parce que les collectifs de sans-papiers et des migrants croisés sur les campements nous appellent à nous joindre à eux et elles ce dimanche.

      Parce que LA France n’existe pas. C’est une fiction que veulent construire à la fois Daesh et le gouvernement français, la droite et les fascistes. Parce qu’au nom de cette fiction des tueurs peuvent s’attaquer à n’importe qui EN France et qu’au nom de cette fiction le gouvernement s’attaque tous les jours à la majorité d’entre nous EN France et ailleurs.

      Parce que mettre la sécurité au dessus de la liberté serait le signe d’un peuple esclave, d’un peuple déjà mort.

      Parce que notre pays n’a pas de frontières. Il est syrien contre Bachar et Daesh. Il est palestinien contre l’Etat d’Israel. Il est kurde à Kobané en résistance, égyptien sur la place Tahrir en révolution, sénégalais et malien dans un foyer expulsé, soudanais et afghan sur un campement à Paris. Il est anglais à Calais. Il a des parents algériens, marocains, tunisiens quand il se fait harceler par la police. Il est syndicaliste à Air France et sans-abri pour imposer la réquisition des logements vides.

      Parce que notre pays s’appelle lutte pour la justice et l’égalité.

      Parce que ce pays est la seule alternative à ce monde qui sombre dans la folie guerrière et meurtrière.

      Il faut que nous soyons nombreux et nombreuses ce dimanche 22 novembre à 15H00 place de la Bastille.

      Parce que nous sommes debout. Ensemble. Parce que nous sommes vivantEs.

      Déclaration de Noël Mamère et de Sergio Coronado sur l’interdiction de la manifestation de solidarité avec les migrants le 22 novembre 2015

      L’Etat d’urgence pour qui ?

      La préfecture a décidé d’interdire la manifestation appelée en solidarité avec les réfugiés et les migrants le 22 novembre 2015. Elle autorise par contre l’ouverture des Centres commerciaux ce même dimanche. Quelle est la raison de ces décisions ? Comment supposer qu’une manifestation pacifique de solidarité est plus menacée par l’action des terroristes qu’un centre commercial ou un marché de Noël aux Champs Elysées.

      Nous dénonçons cette interdiction contre une manifestation de soutien à des êtres humains qui ont fui la violence et la guerre et qui ont connu parfois à une tout autre échelle vécu ce que nous avons subi le 13 novembre à Paris.

      Certaines organisations ont décidé de maintenir cet appel à manifester. La responsabilité des pouvoirs publics, et en particulier celles de la préfecture et du Ministère de l’Intérieur, se trouverait directement en cause en cas de troubles à l’ordre public. La limitation de la liberté d’expression fait le jeu des ennemis de la démocratie et de la liberté.

      Texte de soutien de Pouria Amirshahi, député PS, destiné à être lu demain lors du rassemblement.

      Mesdames, messieurs,

      Le monde est plein de promesses. Les sciences, les technologies, les médecines les connaissances donnent espoir. Mais le monde est traversé aussi de convulsions terribles, qui voient les désordres et les inégalités, les injustices et les guerres surgir. Les migrants, demandeurs d’asile ou pas, sont d’abord les migrants de ces calamités. Leur porter secours, les accueillir et veiller concrètement à tarir les causes de leurs exils forcés est de la responsabilité des démocraties. Nous sommes loin de cet esprit volontariste et généreux. Bien des dirigeants ont peur parce qu’ils ont décrété que les citoyens avaient peur. C’est d’ailleurs partiellement vrai. Mais qui leur fait peur ? Il faut oser dire la vérité : accueillir bien, c’est agir contre le désordre ; agir pour le développement c’est aussi construire un monde plus sûr.

      Pour beaucoup d’entre nous, il y a aussi une empathie devenue viscérale, une solidarité nécessaire à notre conscience. Certains nous le reprochent, croyant nous insulter en disant : « tiens, les droits-de-l’hommistes » ! Nous assumons. Je suis parce que nous sommes. Nous sommes des êtres humains.

      C’est pour ces raisons que nous sommes réunis. Par solidarité, mais pour réfléchir aussi aux désordres du monde, aux responsabilités qui les aggravent, aux solutions qu’ils exigent. Celles et ceux qui fuient ces derniers temps sont, pour beaucoup, issus de Syrie et d’Irak. Ils fuient le malheur, ils fuient aussi des assassins. Ces assassins, dont certains ont sévi sur notre sol en janvier et en novembre, mais aussi en Tunisie, au Liban et ailleurs.

      En réponse, l’état d’urgence a été voté ; il s’applique. Mais en quoi l’interdiction d’une telle manifestation de solidarité constitue-t-elle une menace ou un trouble à l’ordre public ? En rien. Au contraire, dans un moment de sidération, de surenchère sécuritaire, de vocabulaire toujours plus guerrier, nous savons que les citoyens ne peuvent s’en remettre aux seules autorités de l’Etat, surtout quand l’Etat adopte une législation, temporaire espérons-le, d’exception, exorbitante de droit commun. Notre meilleure arme face aux désordres du monde, qui a ses causes, ses responsables et ses conséquences, c’est nous-mêmes, citoyens d’une démocratie. Nous devons nous réunir, nous parler, nous rassembler et manifester nos opinions. Voilà ce que Daesh et d’autres veulent interdire. Voilà ce que nous voulons préserver.

      Le rassemblement d’aujourd’hui constitue aussi une façon de rendre hommage aux morts d’ici et de là-bas...et de soutenir ceux qui fuient les assassins. C’est cela, aussi, la solidarité avec les migrants.

      Pouria Amirshah

    • A Paris, une manifestation pro-migrants se transforme en défilé anti-état d’urgence (pas encore lu, rien que le titre est... expéditif, bien qu’il souligne une dimension réelle)
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/22/a-paris-une-manifestation-pro-migrants-se-transforme-en-defile-anti-etat-d-u

      ils disent :

      ce qui aurait dû être un rassemblement

      Parole de flic.

      La manifestation interdite a donc bien eu lieu, malgré l’opposition de la police !
      Ce qui fut scandé : « état d’urgence, état policier, vous n’en nous priverez pas du #droit_de_manifester », « so so solidarité avec les réfugiés », « so so solidarité avec les #sans-papiers ».
      Les manifestants ont du plusieurs fois forcer les barrages de gardes mobiles, courir pour éviter que la manif soit à nouveau bloquée, subir quelques coups de tonfa et utilisation de gazeuses lacrymos, mais, bien que certaines orgas (et de leurs militants trop disciplinés...) aient choisi de s’en tenir à un rassemblement statique devant l’opéra Bastille, la manif a eu lieu.
      De même, le convoi Notre Dame des Landes Paris a été bloqué aujourd’hui par la police avant de pouvoir avancer vers Paris, liberté de mouvement et d’expression assortie d’un avertissement policier selon lequel cette manifestation ne pourrait accéder à l’Ile de France.

      Caner sur le droit de manifestation ce serait piétiner les ouvriers morts de Fourmies (1891), les manifestants du 17 octobre 1961, de Charonne (1962) et de tant d’autres tués par la police, c’est aussi très précisément renoncer à ce que Daech attaque.

    • #résistance et #bravo merci pour la vidéo excellente, on y voit la preuve que formés à la politique, au militantisme, à la solidarité, la détermination pour rester ensemble, s’organiser et esquiver tout en souplesse les CRS armés sort gagnante du rapport de force inévitable. Pff, chapeau #éducation_politique

    • RT (Ruptly TV) a réalisé un long montage de la journée d’hier ; j’ai sauté rapidement, on entend surtout les slogans, et vers la fin un témoignage d’un sans papier (si j’ai compris).

      https://www.youtube.com/watch?v=rh9zyUEiH5E

      Streamed live on Nov 22, 2015

      A demonstration in support of refugees is set to take place in Paris on Sunday, November 22. The rally will take place at the place de la Bastille square despite the ban on gatherings enforced by French authorities. Participants include the french trade union, movement Utopia, MRAP (federation of Paris), EuroPalestine group and French Anarchists Federation

    • COP21 - Droit de manifester
      Actualités du convoi Notre-Dames-des-Landes - Paris

      > contact presse dédié au convoi : 07 68 17 95 78
      > adresse mail : mslcnddlpress@riseup.net
      > Notre blog : http://marchesurlacop.noblogs.org
      > Notre compte twitter : http://twitter.com/MSLC21
      > CAP sur la COP - The movie, vers la COP21 :
      > https://www.youtube.com/watch?v=OuN5Xa1MBv8


      >
      >
      > Après 2h de blocage de la nationale 23 et du convoi par la police,
      > celui-ci a été libéré. Les participants au convoi avait décidé d’un
      > commun accord de refuser de décliner leur identité et donc se laisser
      > ficher. Alors que les soutiens de la région commençaient à se rendre sur
      > place, le ministère de l’intérieur a finalement accepté de laisser
      > repartir librement le convoi, en se contentant d’une déclaration au
      > mégaphone. Un policier a affirmé dans le micro que le convoi serait
      > interdit d’accès à Saclay, l’étape avant paris et qu’un périmètre de
      > « sécurité » serait déployé autour de la ferme de l’agriculteur qui devait
      > nous accueillir. Il a aussi annoncé que toute tentative de passer à
      > Saclay ou en île de France serait sévèrement réprimé.
      >
      > Cette mesure nous apparaît comme un signe de plus de la volonté de
      > museler toute contestation sociale et environnementale lors de la cop
      > 21.
      >
      > Pourl’heure le convoi continue sa route et sera ce soir à Angers à la
      > salle daviais. Nous invitons les comités qui se sont mobilisé ce matin à
      > nous retrouver sur place et les remercions chaleureusement de leur
      > soutien.

    • Récit d’une manifestation sous état d’urgence

      https://paris-luttes.info/recit-d-une-manifestation-sous-4236?var_mode=calcul

      Depuis plusieurs mois, les migrants se battent au quotidien et manifestent pour leurs droits. Ce dimanche 22 novembre 2015, une nouvelle manifestation de soutien dont l’appel circule depuis plusieurs semaines est prévue de Bastille à République. Depuis la mise en place de l’état d’urgence toutes les manifs sont interdites. Récit à la première personne et photo-reportage d’une manifestation sous état d’urgence.

      @parpaing @colporteur @la_taupe

    • Etat d’urgence : la police dénonce au parquet 58 personnes ayant bravé l’interdiction de manifester
      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/12771-attaquesparis-urgence-police-denonce-parquet-personnes.ht

      ...dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Bastille et ont défilé jusqu’à la place de la République, mobilisant « un important dispositif de sécurisation » de la part des forces de l’ordre, ce qui les a « détournées de leur mission prioritaire de sécurisation générale », explique la préfecture de police.

      La police a procédé à « 58 #identifications de personnes n’ayant pas respecté l’#interdiction_de_manifester », qui ont été transmises au Procureur de la République de Paris « pour application des suites judiciaires prévues par la loi ». Les contrevenants « s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et à une amende de 7.500 euros », rappelle la #préfecture de police.

    • on espère que nombreux nous serons à répondre à cet appel :

      Dimanche 29 novembre, nous appelons à braver l’état d’urgence et à nous retrouver à 14h sur la place de la République
      http://www.liberation.fr/debats/2015/11/24/bravons-l-etat-d-urgence-manifestons-le-29-novembre_1415769

      sinon la manœuvre consistant à assigner à résidence, traquer, perquisitionner quelques militants pour que nous tous n’osions plus manifester ou très très calmement si ce n’est dans les formes autorisées, controlées, gérées par le gouvernement risque de réussir, au moins pour un temps (j’ai entendu Cazeneuve dire qu’après trois mois, il s’autoriserait peut-être bien à faire perdurer encore l’état d’urgence).

      A la veille de la COP21, perquisitions, assignations à résidence et appels à manifestations
      http://paris-luttes.info/a-la-veille-de-la-cop21-4281

      Et lorsque l’on perd du terrain, on a du mal à le regagner derrière, surtout quand l’état utilise l’outil de l’état d’exception couplé à l’outil antiterroriste...

      J’espère que nombreux nous serons ce dimanche, Place de la République, 14h.

  • Compte-rendu et photos des manifestations « Palestine Résiste » et « Solidarité avec le Kurdistan, pour la paix et des élections libres en Turquie »
    http://www.millebabords.org/spip.php?article28390

    « Mobilisons-nous contre l’impunité de l’État d’Israel, face aux massacres et à la répression : la solidarité est notre arme ! » Après une semaine de résistance populaire en Cisjordanie occupée par l’État d’Israel et particulièrement dans la ville assiégée de Jérusalem où le peuple palestinien continue de (...) — Publications, Capitalisme, Fascisme/antifascisme, International, Marseille, Palestine, Répression, Manif/rassemblements

  • BDS France : Juliette Gréco, ne vous produisez pas pour l’apartheid
    http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3597%3Abds-france-juliette-g

    Paris,

    le 6 avril 2015

    Juliette GRECO, au nom de la justice, refusez de blanchir l’apartheid

    Chère Juliette Gréco,

    Vous faites partie des artistes qui ont traversé le temps et dont les chansons et l’histoire sont connues de tous. A travers vos chansons, vous véhiculez des valeurs telles que la justice, l’amour de la liberté. A de nombreuses reprises vous avez fait acte de résistance, comme au Chili sous le gouvernement de Pinochet où courageusement vous vous êtes lancée dans un répertoire de chansons antimilitaristes.

    Au nom de ces valeurs, nous vous interpellons sur le concert où vous êtes annoncée à Tel-Aviv le 4 mai prochain.

    L’Etat d’Israël admet ouvertement qu’il utilise les artistes internationaux comme vous pour tenter de redorer son image, aussi nous espérons que pour votre dernière tournée, vous ferez un autre choix que celui de blanchir et de normaliser par votre concert là-bas l’occupation, la colonisation et l’apartheid israélien.

    Nous souhaiterions en effet attirer votre attention sur le fait que l’Etat d’Israel refuse de respecter le droit international et s’obstine à violer de nombreuses résolutions de l’ONU. A titre d’exemple :

    – La résolution 194 qui donne le droit au retour des réfugiés palestiniens.
    – La résolution 242 qui exige le retrait de l’armée israélienne des territoires occupés.
    – La résolution 3236 qui réaffirme le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien.

    Israel continue de priver le peuple palestinien de ses droits les plus élémentaires. En Cisjordanie, il y a toujours plus de 150 colonies israéliennes, le mur de ségrégation est toujours en place malgré l’avis de 2004 de la Cour internationale de justice qui en dénonce le caractère illégal et appelle à son démantèlement. Des centaines de check-points militaires et un système de permis digne de l’Apartheid empêchent les Palestiniens d’aller au travail, les enfants d’aller à l’école, les agriculteurs de récolter, les femmes enceintes et les grands malades d’atteindre l’hôpital.

    A Gaza, après les bombardements criminels d’Israël contre toute une population civile qui ont eu lieu durant l’été 2014 (plus de 2200 Palestiniens assassinés dont 500 enfants selon les Nations-Unies), le gouvernement israélien maintient encore son blocus et la population continue de subir une souffrance énorme.

    A Jérusalem Est, plus de 2000 maisons ont été détruites par les autorités israéliennes ; actuellement, plus de 5000 enfants que ces mêmes autorités refusent d’enregistrer ne sont toujours pas scolarisés et des dizaines de milliers de personnes n’ont plus de maison, toute reconstruction étant quasiment interdite par Israël.

    Face à l’impunité d’Israel, la société civile palestinienne soutenue par la frange la plus progressiste des citoyens israéliens a mis en place en 2005 la campagne BDS (Boycott- Désinvestissements-Sanctions) . Cette campagne internationale non-violente s’inspire de la campagne contre l’Apartheid en Afrique du Sud, elle ne vise pas des personnes, mais un régime politique et ses institutions.

    Juliette Gréco, pour votre dernière tournée, vous qui avez récemment déclaré vouloir partir « joliment », nous vous implorons d’entendre l’appel pour un boycott culturel d’Israël lancé par le peuple palestinien opprimé à l’attention des artistes du monde entier dont vous faites partie, les invitant à ne pas blanchir l’apartheid israélien en se produisant là bas comme si de rien n’était.

    Nous vous demandons aujourd’hui de ne pas cautionner les nombreuses violations des droits humains universels et à ce titre de rejoindre les personnalités qui ont choisi de ne plus se produire en Israël tant que son gouvernement ne respectera pas le droit international.

    Parmi les artistes qui ont refusé de participer au blanchiment des crimes de l’Etat d’Israel : Cassandra Wilson, Natacha Atlas, Cat Power, Gilles Vigneault, Roger Waters, Elvis Costello, Carlos Santana, Annie Lennox, Vanessa Paradis, Llasa, Gil Scott-Heron, Jello Biafra ou Massive Attack, et aussi Peter Brook, Susan Sarandon, Ken Loach, Mike Leigh....

    Nous restons à votre entière disposition pour vous fournir toute information supplémentaire.

    Sincèrement vôtre,

    La campagne BDS France

  • Briser les 11 mythes qu’Israël a construit sur le Hamas, Gaza, et les crimes de guerre

    http://www.huffpostmaghreb.com/2014/07/31/briser-les-11-mythes-que-_n_5637397.html

    Alors que les trêves « humanitaires » se multiplient sans succès et qu’une issue diplomatique peine à se concrétiser, le directeur politique du Huffington Post UK, Mehdi Hassan, discrédite 11 mythes avancés par l’État d’Israel autour du conflit en s’appuyant sur des rapports officiels d’ONG, de l’ONU, ainsi que des articles publiés dans des médias internationaux et des sources présentes sur le terrain.

    #gaza #hamas #israël #démystification

  • Israel has little to fear from the International Criminal Court -
    | Haaretz
    By Anshel Pfeffer | May 20, 2014 |
    http://www.haaretz.com/weekend/jerusalem-babylon/1.591596

    In the dysfunctional state of Israeli-Palestinian relations, the “nuclear option” for the Palestinians would be joining the International Criminal Court as a member state and exercising that membership to launch war crimes investigations against Israel. At least, that’s the view of many in Israel, which, like the United States, is not a member of the ICC.

    But to judge by comments made by the ICC’s former chief prosecutor, Luis Moreno-Ocampo — who, even two years after leaving his post in The Hague, remains the controversial court’s most persuasive advocate — Israel has little to worry about. 

    Last week, on his first visit to Israel, Moreno-Ocampo was full of praise for the local legal system and eager to point out that joining the ICC could backfire for the Palestinians. “Being here in Israel is not liking talking about international justice in Boston or Sweden,” said Moreno-Ocampo, who was here as a guest of the Fried-Gal Transitional Justice Initiative at the Hebrew University of Jerusalem’s law school. “The issues here are not academic.”

    But he isn’t at all sure that if the Palestinian Authority were to join the ICC — or if Israel were to join, for that matter — the international court would actually play an active role in the conflict.

    The ICC’s job is to investigate and prosecute only in cases in which the local legal system is not performing. “In a dictatorship they can make you disappear and kill you,” said Moreno-Ocampo. “But here, even if the situation is awful, you cannot disappear; you have the rule of law.”

    He is wary of being yet another foreigner who “comes here and says I can solve your problems.” Saying Israel has “great lawyers here,” the former chief prosecutor said if Israel’s Supreme Court could find a way to win the Palestinians’ trust, perhaps it could adjudicate claims the Palestinians want to bring before the ICC. For the ICC to rule on Israel’s activities, he said, “the Palestinians have to prove that the [Israeli court’s] decision was to shield the defendants. They would have to prove that it wasn’t a fair proceeding.”

    Moreno-Ocampo rejected a Palestinian request that the ICC launch a war crimes investigation against Israel after its May 2010 raid on a Gaza-bound flotilla, which ended in the deaths of nine Turkish nationals. “I told them that I can’t offer you success because you are not considered a state,” the former chief prosecutor recalled. “First go to the United Nations and when they recognize you, come back.”

    The Palestinian Authority did go to the United Nations, and its status has since been upgraded to non-member observer state, making it eligible to join the court. All the same, Moreno-Ocampo said ICC membership could be a double-edged sword for the Palestinians, since it would also open them up to investigation for alleged war crimes, such as rocket fire and bombings targeting Israeli civilians.

    “The ICC could help the Palestinians, but it could also increase the conflict,” said Moreno-Ocampo. “And the Palestinians should ask themselves how they would do it, because if you want to include everything since 2002 [when the ICC was established], that could include things done by the Palestinians. Another alternative is to start from 2015, not investigate past events and now that Hamas is part of the government, that would prevent them from committing more crimes.” 

    Moreno-Ocampo’s warnings may seem strange to those who see the ICC as an interventionist organization of busybodies, but he doesn’t see the international court as an institution that should necessarily be conducting many global investigations.

    Twelve years after the international court was founded, it is hard to find many supporters. In addition to Israel, the United States, Russia, China and India have not signed or ratified the treaty that established the ICC. The small number of indictments that have led to trials have all been focused on Africa, leading to accusations of bias. There are also indications that the court has not been particularly effective.

    Sudanese President Omar Bashir, who in 2008 became the first sitting head of state to be indicted of war crimes and genocide, has become the ICC’s most high-profile case, but he seems no closer to trial five years after the court issued a warrant for his arrest. Likewise, the ICC’s attempts to participate in the prosecution of senior members of the former Libyan regime have been rebuffed by the new rulers in Tripoli, and the court has not taken any substantive steps toward involvement in prosecuting Syrian President Bashar Assad, though he is directing the murder of tens of thousands of civilians in Syria’s civil war.

    Moreno-Ocampo has no doubt that “Bashar will face a court” one day. “Who thought that one day Gadhafi would be brought down, or that his son or [Muammar Gadhafi’s intelligence chief Abdullah] Senoussi would be put on trial.” When I remind him that Gadhafi was brutally lynched and that the ICC has been kept out of the Libyan trials, he replies that the international court served its role by launching an investigation and issuing a warrant for Senoussi’s arrest.

    “They [the Libyans] were grateful for what we did because we showed them the world didn’t accept him and they want to show that they can do better themselves,” said Moreno-Ocampo. “We are changing the world in that sense. We didn’t prosecute a case in Colombia, for example, but they changed the way they do things and prosecuted cases themselves because of the ICC. The world needs different tools to manage conflicts.”

    The former chief prosecutor is certain the ICC’s impact will be felt over decades, not necessarily because of the cases that actually go through the court but because it is drawing a line between war crimes that can only be prosecuted by an international forum and cases that will be increasingly dealt with by the countries where the war crimes took place.

    “Law enforcement is national, but acts of terror need global investigations,” said Moreno-Ocampo. “We’re living in a new age when people under 25 from Argentina, Italy and Russia are communicating around the world with each other and are very similar. This is the global community which will demand common standards.” The best outcome of for the ICC, he said, is that “there will be zero cases. That is the best because it means we are having an effect. The law is not for judges; it’s for people.”

    The success of the ICC, maintains Moreno-Ocampo, should not be measured by the number of its successful prosecutions, but by the change its very existence is making in the way governments investigate their own security forces. He is certain that even the Israel Defense Forces “changed its orders just because of the ICC.”

  • POUR QUI S’INTERESSE EN PROFONDEUR A LA SOCIETE ISRAELIENNE,
    un texte d’Ilan Pappe sur la compassion qu’il peut avoir pour

    les sionistes libéraux qui ont eu le mérite de révéler les fondations immorales de l’Etat d’Israel (Benni Morris),

    les Juifs arabes israéliens, qui malgré leur racisme anti-arabe virulent, sont eux-mêmes victimes du racisme dirigé contre les Palestiniens,

    les ultra-orthodoxes qui considèrent un Etat juif comme une hérésie

    les juifs russes qui vivent dans des ghettos culturels

    Can we find compassion for Israelis in 2013 ? | The Electronic Intifada
    http://electronicintifada.net/content/can-we-find-compassion-israelis-2013/12056