provinceorstate:kosovo

  • Some refugees are trying to leave Europe because of the way they’ve been treated

    A number of refugees are reportedly returning to their home countries after receiving poor treatment in Europe. Asylum seekers from Afghanistan, Iraq and Kosovo are among those disillusioned with life in Europe, according to a report in The Local.

    http://i100.independent.co.uk/article/some-refugees-are-trying-to-leave-europe-because-of-the-way-they
    #asile #migrations #réfugiés #retour_dans_le_pays_d'origine #migration_à_l'envers

    signalé par @forumasile

  • De l’utilisation du noir dans une carte thématique. Ici franchement, ça me fait peur ! Encore un autre Index,la liberté de penser" signalé par Marianne Slotta sur Facebook que je remercie.

    Pour retrouver l’Allemagne et le Danemark en rouge, et le Kosovo en vert, la construction de l’indice doit être particulièrement intéressant.

    On trouvera le rapport qui explique la démarche derrière l’index ici :

    http://freethoughtreport.com/download-the-report

    #indice #index #liberté #démocratie #droits_humains

    • @reka Ton étonnement est sans doute partagé par la majorité de mes compatriotes. Le rapport prend la perspective des agnostiques et athées - avec des résultats surprenant pour la plupart des habitants des pays « chrétiens ».

      Les auteurs du rapport considèrent que la séparation entre l’église et l’état constitue un prérequis pour l’exercice de la libre expression. Ce n’est pas le cas en Allemagne où les églises sont toujours étroitement liées avec l’état et massivement présentes dans les institutions quasi-étatiques.

      Chez nous tu peux finir en prison pour blasphème et tu peux perdre ton travail pour non-appartenance à une église spécifique. Dans ce cas tu ne sera pas protégé par le code du travail parce que ton entreprise appartient à une église. Avant ton licenciement tu n’avais aucune possibilité de négotier quoi que ce soit ton syndicat n’ayant aucun droit dans le domaine de l’église. Droit de grève ? Tu rigoles ...

      L’omniprésence des institutions religieuses ouvre grand les portes pour l’extrémisme islamique. Une association soi-disant religieuse n’a qu’á revendiquer l’égalité de traitement pour les cultes pour s’introduire dans les domaines centrales de l’état. Ainsi les cours de religion islamique dans les écoles d’état à Berlin sont dispensés par des représentants d’associations sous contrôle de la droite religieuse turque. Imagines les adeptes de l’archevêque Lefebvre donner des cours de religion dans les écoles parisiennes ;-)

      cf. page 499 ff Standard, full edition (PDF, 542 pages)
      https://drive.google.com/uc?export=download&id=0By-M5O9MchGhSlZrRG82c2huQ3M

      Systematic discrimination based on religious identity, affiliation, belief or practice has been reported.

      ... pire encore ...

      Religious education (RE) is mandatory in most states and there is no adequate substitute for unaffiliated children.

      Le rapport traite la qualité de la libertés d’expression qui est tout le temps menacés par le pouvoir des églises.

      Many public universities do have state funded faculties for Christian theology. Catholic bishops in the state of Bavaria have the power of veto in philosophical faculties to prevent an unwanted professor.

      Bref : En Allemagne tant que tu fais partie d’une grande église et paies tes impôts tu n’a pas grand chose à craindre. Par contre si tu es agnostique ou athée tu es systématiquement privé de droits élémentaires. D’où la couleur rouge. L’Arabie saoudite est marquée en noir. On y discute même pas.

      Gläserne Wände | Bericht zur Benachteiligung nichtreligiöser Menschen in Deutschland
      http://www.glaeserne-waende.de

      Dr. Thomas Heinrichs, Rechtsanwalt und Experte für Weltanschauungs- und Religionsverfassungsrecht, nennt einen Grund, warum kirchenferne Menschen in der Bundesrepublik bis heute Bürger zweiter Klasse sind. „Das Recht der Religionen und Weltanschauungsgemeinschaften in der BRD ist in seinen wesentlichen Zügen aus der Weimarer Reichsverfassung übernommen worden. Zwar kennt die Weimarer Reichsverfassung die formale Gleichstellung aller Religionen und Weltanschauungsgemeinschaften, faktisch aber orientiert sich das Recht am Muster der Kirche. Wer nicht als Kirche organisiert ist und wer nicht in der Rechtsform der Körperschaft existiert, erscheint rechtlich und auch faktisch als Religion bzw. Weltanschauung zweiter Klasse. Dies hat sich bis heute nicht geändert. Noch immer ist in Recht und Politik die ‚Kirche‘ die normsetzende Form von Religion und Weltanschauung. Alle anders organisierten Religionen und Weltanschauungen werden strukturell benachteiligt.“

      OK, la peine de mort pour apostasie n’existe plus chez nous, mais on est tout sauf une société fondée sur la liberté et l’égalité de ses membres.

      Plus de détails sur la discrimination des non religieux en Allemagne : Bericht Gläserne Wände
      http://vg07.met.vgwort.de/na/275689f14d464e68abd21c141c1ac0d4?l=http://www.glaeserne-waende.de/media/2015/08/Glaeserne-Waende-2015-web.pdf
      Ce rapport définit cinq éléments de discrimination

      - das Vorenthalten von Rechten oder das Erschweren des
      Zugangs zu ihnen,
      – die Verweigerung von angemessener Mitwirkung an der
      Willensbildung im öffentlichen Bereich,
      – die Einschränkung der persönlichen Weltanschauungs- oder
      Gewissensfreiheit,
      – die Einschränkung der Berufsfreiheit,
      – der Zwang zur Finanzierung religiöser Aktivitäten oder zur
      Mitwirkung daran.

      #religion #theocratie #histoire #syndicalisme #église #Allemagne

  • Un trafiquant d’organes israélien, activement recherché par Interpol, a été interpellé vendredi à l’aéroport Atatürk d’Istanbul.
    http://fr.sputniknews.com/international/20151209/1020152414/trafic-organes-turquie-refugies.html

    D’après la chaîne allemande Deutsche Welle, le citoyen israélien d’origine ukrainienne Boris Walker (de son vrai nom Wolfman), suspect de trafic d’organes et de fraude, a été appréhendé à l’aéroport Atatürk, situé aux alentours d’Istanbul.
    M. Walker, poursuit la chaîne, se serait rendu en Turquie dans le but de récupérer les organes de réfugiés syriens fuyant les répressions du groupe terroriste Etat islamique (EI).
    Selon Deutsche Welle, les organes en question, dont le montant variait entre 70 et 100.000 euros, étaient transplantés clandestinement dans des hôpitaux turcs.
    Quarante jours après son arrestation, la justice turque a ordonné l’extradition du trafiquant présumé vers Israël. Au demeurant, les autorités turques et israéliennes se sont abstenues de tout commentaire.
    Auparavant, Wolfman a été accusé entre 2008 et 2014 de trafic d’organes et de transplantations illégales au Kosovo, en Azerbaïdjan, et au Sri Lanka.

    #trafic_d'organes #Turquie #Israël #Kosovo #Syrie

  • Close the camps | L’externalisation de la politique migratoire européenne dans les Balkans
    http://asile.ch/2015/12/10/close-the-camps-lexternalisation-de-la-politique-migratoire-europeenne-dans-le

    De 2006 à 2013, l’analyse de dix pays des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie) révèle une multiplication par 2 du nombre de centres de détention d’étrangers, et par 4 de leur capacité d’accueil. Cet accroissement spectaculaire résulte d’une action coordonnée des institutions européennes visant à déléguer la gestion des […]

  • How Many Muslim Countries Has the U.S. Bombed Or Occupied Since 1980?
    Glenn Greenwald, The Intercept, le 6 novembre 2014
    https://theintercept.com/2014/11/06/many-countries-islamic-world-u-s-bombed-occupied-since-1980

    Syria has become at least the 14th country in the Islamic world that U.S. forces have invaded or occupied or bombed, and in which American soldiers have killed or been killed. And that’s just since 1980.

    Let’s tick them off: Iran (1980, 1987-1988), Libya (1981, 1986, 1989, 2011), Lebanon (1983), Kuwait (1991), Iraq (1991-2011, 2014-), Somalia (1992-1993, 2007-), Bosnia (1995), Saudi Arabia (1991, 1996), Afghanistan (1998, 2001-), Sudan (1998), Kosovo (1999), Yemen (2000, 2002-), Pakistan (2004-) and now Syria. Whew.

    #USA #Musulmans #Guerre #décompte

    #Iran #Libye #Liban #Koweit #Irak #Somalie #Bosnie #Arabie_Saoudite #Afghanistan #Soudan #Kosovo #Yemen #Pakistan #Syrie

    • Gen. Wesley Clark Weighs Presidential Bid: “I Think About It Every Day”
      StoryMarch 02, 2007
      https://www.youtube.com/watch?v=JOtbNC4oJ54


      https://www.democracynow.org/2007/3/2/gen_wesley_clark_weighs_presidential_bid

      GEN. WESLEY CLARK : I knew why, because I had been through the Pentagon right after 9/11. About 10 days after 9/11, I went through the Pentagon, and I saw Secretary Rumsfeld and Deputy Secretary Wolfowitz. I went downstairs just to say hello to some of the people on the Joint Staff who used to work for me, and one of the generals called me in. He said, “Sir, you’ve got to come in and talk to me a second.” I said, “Well, you’re too busy.” He said, “No, no.” He says, “We’ve made the decision we’re going to war with Iraq.” This was on or about the 20th of September. I said, “We’re going to war with Iraq? Why?” He said, “I don’t know.” He said, “I guess they don’t know what else to do.” So I said, “Well, did they find some information connecting Saddam to al-Qaeda?” He said, “No, no.” He says, “There’s nothing new that way. They just made the decision to go to war with Iraq.” He said, “I guess it’s like we don’t know what to do about terrorists, but we’ve got a good military, and we can take down governments.” And he said, “I guess if the only tool you have is a hammer, every problem has to look like a nail.”

      So I came back to see him a few weeks later, and by that time we were bombing in Afghanistan. I said, “Are we still going to war with Iraq?” And he said, “Oh, it’s worse than that.” He reached over on his desk. He picked up a piece of paper. And he said, “I just got this down from upstairs” — meaning the secretary of defense’s office — “today.” And he said, “This is a memo that describes how we’re going to take out seven countries in five years, starting with Iraq, and then Syria, Lebanon, Libya, Somalia, Sudan and, finishing off, Iran.” I said, “Is it classified?” He said, “Yes, sir.” I said, “Well, don’t show it to me.” And I saw him a year or so ago, and I said, “You remember that?” He said, “Sir, I didn’t show you that memo! I didn’t show it to you!”

  • Les Français et le savonnage des #mains après être allé aux toilettes

    L’association internationale WIN, qui regroupe 75 des plus grands instituts d’études internationaux parmi lesquels BVA, publie les résultats de son questionnement sur une pratique d’#hygiène. Cette enquête menée dans 63 pays mesure la part d’individus se lavant automatiquement les mains avec du #savon après être allé aux toilettes. Les principaux enseignements de l’enquête figurent ci-dessous.

    62% des Français se savonnent automatiquement les mains après être allé aux #toilettes
    Si 62% des Français uniquement adoptent donc un comportement parfaitement vertueux, il est à souligner que l’on trouve un taux plus important de « bons élèves » en la matière chez les femmes (66%), les 50 ans et plus (65%), les étudiants (64%) et les salariés (63%). A l’inverse, la part d’individus se lavant automatiquement les mains avec du savon après être allé aux toilettes est significativement inférieure à la moyenne nationale chez les hommes (56%) et les 25-34 ans (54%).

    Le savonnage des mains après être allé aux toilettes : la France 50ème sur 63 pays en termes de pratique
    La France apparaît plutôt en retrait sur l’adoption de cette pratique d’hygiène, les Français se positionnant au 50ème rang mondial.

    C’est en Arabie Saoudite (1er, 97%), en Bosnie (2ème, 96%), en Algérie (3ème, 94%), au Liban (3ème, 94%), en Papouasie-Nouvelle-Guinée (3ème 94%) et en Turquie (3ème, 94%) que l’on mesure les comportements les plus vertueux alors qu’en Colombie (7ème, 93%), en Afrique du Sud (7ème, 93%), au Vietnam (7ème, 93%), au Panama (10ème, 92%) et en Géorgie (11ème, 91%), plus de 9 habitants sur 10 adoptent automatiquement cette pratique également. A l’inverse, on observe dans trois pays Asiatiques, des taux de pratique inférieurs à 50% : en Corée-du-Sud (61ème, 39%), au Japon (62ème, 30%) et en Chine (63ème, 23%).

    En Europe, il est intéressant d’observer que la Bosnie (2ème, 96%), la Grèce (13ème, 85%), le Kosovo (14ème, 85%) et le Portugal (14ème, 85%) occupent les premières positions. En dehors de l’Allemagne (27ème, 78%) et du Royaume-Uni (34ème, 75%) et de l’Europe du Nord (taux supérieur à 75% en Islande, Suède, Finlande), la pratique est nettement moins développée en Europe de l’Ouest où la France (50ème, 62%) devance légèrement l’Espagne (52ème, 61%), la Belgique (53ème, 60%), l’Italie (57ème, 57%) et les Pays-Bas (60ème, 50%).

  • Combattre le terrorisme avec les armes du droit

    Quand François Hollande parle de « guerre », il tient le même discours que George W. Bush après le 11-Septembre. Si l’on veut éteindre leu feu terroriste, il est temps d’apporter une réponse conforme au droit international, estime Marcelo Kohen, professeur de droit international à l’Institut de hautes études internationales et du développement (Genève).

    Extraits

    Il y a presque une quinzaine d’années, six jours après les attentats du 11 septembre, j’ai publié un article d’opinion dans ces mêmes colonnes sous le titre « L’arme de la civilisation, c’est le droit ». Entre-temps, il y a eu les guerres d’Afghanistan, d’Irak, de la Libye, du Mali et d’autres régions d’Afrique. Le conflit israélo-palestinien s’enlise dans sa spirale quotidienne de violence sans que la communauté internationale ne fasse quoi que ce soit pour le régler une fois pour toutes. Depuis lors, non seulement le terrorisme n’a pas été vaincu, mais il s’est développé de façon exponentielle. A Al-Qaïda s’ajoute maintenant les Daech et autres Boko Aram. Le terrorisme contrôle désormais une partie du territoire de deux Etats au Moyen-Orient et des Européens sont embrigadés par centaines, voire par milliers.

    Mon article dans « Le Temps » du 17 septembre 2001 était un plaidoyer pour combattre le terrorisme avec les armes du droit, tant sur le plan interne qu’international. Malheureusement, le droit a été sans cesse laissé de côté. Recours à la force et renversement des régimes sans autorisation du Conseil de sécurité ou détournant cette autorisation ; maintien du camp de détention de Guantánamo, lequel jette l’opprobre sur l’état de droit et les droits humains sans pour autant renforcer d’un pouce la sécurité des Etats-Unis.

    Echanges d’hypocrisies entre Russes, qui ont enlevé un morceau de territoire à l’Ukraine, en Crimée, et Occidentaux, qui avaient auparavant enlevé un morceau de territoire à la Serbie, au Kosovo. Les uns et les autres se rappelant l’existence de certains principes fondamentaux de droit international, tel celui du respect de l’intégrité territoriale, uniquement quand cela les arrange....
    ... Peuples européens se laissant tromper par les chants des sirènes xénophobes qui poussent à combattre le tchador ou la construction de nouveaux -et impossibles- minarets, au lieu de se concentrer sur l’essentiel, accentuant le clivage même que les terroristes appellent de tous leurs vœux.
    L’unilatéralisme militaire ne mène nulle part

    Presqu’une quinzaine d’années après le 11-Septembre, les réflexes ataviques se manifestent à l’identique. François Hollande a tenu, presque mot par mot, le même discours que George W. Bush. Son maître mot a été « la guerre ». Certes, la situation aujourd’hui n’est pas la même qu’en 2001. Il faut se battre aujourd’hui contre un ennemi ayant désormais une assise territoriale. Or, bombarder massivement la vile syrienne faisant office de fief de Daech en raison de l’attentat terroriste n’est pas précisément la démonstration d’une politique raisonnée. Assimiler la lutte contre le terrorisme à la « guerre » est un chemin semé d’embuches. Cette qualification ne rend pas en soi la lutte plus efficace. Le terroriste est un criminel, pas un combattant. L’unilatéralisme militaire ne mène nulle part.

    Les conditions sont réunies depuis un bon moment pour que les grandes puissances utilisent une fois pour toutes les moyens de la sécurité collective décrits par la Charte des Nations unies. Pour ce qui est de la situation en Syrie et en Irak, il semble qu’il ait fallu le 13 novembre pour que certains dirigeants s’aperçoivent qu’il fallait travailler d’entente avec la Russie. ...

    ... Le mot d’ordre devrait, d’abord, être celui d’en finir avec le contrôle territorial de Daech ; ensuite pourra-t-on parler de la nécessaire démocratisation de la Syrie. Cela exige une action concertée au sein du Conseil de sécurité, dans le cadre du Chapitre VII de la Charte, qui vise non seulement l’indispensable volet militaire, mais aussi les volets économique et politique. Car il n’est un secret pour personne que certains Etats de la région favorisent, ou à tout le moins laissent agir, Daech.

    Une situation due aux errements des grandes puissances

    Que personne ne se trompe. La situation actuelle n’est pas le résultat des « imperfections » du droit international ou du prétendu angélisme de ceux et celles qui prônent son respect. L’afflux des réfugiés qui fuient ceux-là même qui commettent les attentats est le résultat des errements des grandes puissances en Irak, en Libye et en Syrie depuis des années. Les moyens de la sécurité collective sont là à la disposition des Etats depuis belle lurette. L’arsenal des instruments internationaux de lutte contre le terrorisme aussi. Que certains gouvernements décident d’agir seuls ou dans une coalition organisée autour du commandement exclusif et incontesté d’une seule puissance est un choix politique dont les conséquences se font durement sentir aujourd’hui.
    ...

    Lorsqu’on laisse de côté le droit pour combattre le terrorisme, c’est parce que le terrorisme a imposé sa vision des choses.

    Certes, tout système juridique est perfectible. Il n’est toutefois pas besoin d’adapter le droit humanitaire aux conditions de la lutte anti-terroriste pour mener celle-ci efficacement. Le terroriste qui se trouve en Europe est un criminel de droit commun qui doit être arrêté, jugé et condamné. Les terroristes qui font partie des forces combattantes en Syrie et en Iraq et qui commettent les pires exactions imaginables contre les populations civiles et les forces armées qui les combattent commettent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui méritent d’être traités comme tels. Les outils sont là. Il ne manque que la volonté politique pour les utiliser.

    http://www.letemps.ch/opinions/2015/11/18/combattre-terrorisme-armes-droit

    Repris ici :
    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2015/11/21/combattre-le-terrorisme-avec-les-armes-du-droit

    #France #attentats #politique-étrangère #Hollande #États-Unis #Bush #occident-qui-tue #refus-du-droit #refus-du-droit-international

  • 13-Novembre : l’Occident ne peut combattre le jihadisme en soutenant ses parrains !
    http://www.dedefensa.org/article/13-novembre-loccident-ne-peut-combattre-le-jihadisme-en-soutenant-ses-par

    13-Novembre : l’Occident ne peut combattre le jihadisme en soutenant ses parrains !

    Depuis plusieurs années, j’ai pu comprendre, étayer et documenter le fait que les réseaux jihadistes sont non seulement des ennemis mortels des peuples à travers le monde, mais qu’ils sont aussi des forces clandestinement utilisées par les États occidentaux et leurs alliés du golfe Persique dans la satisfaction d’intérêts profonds inavouables. En mars dernier, dans un important article intitulé « L’État islamique, cancer du capitalisme moderne », Nafeez Ahmed avait résumé cette instrumentalisation récurrente de milices jihadistes par les principales puissances de l’OTAN et leurs partenaires afin de déstabiliser l’Afghanistan, la Bosnie, le Kosovo, la Libye puis la Syrie. Comme l’a souligné le journaliste Marc de (...)

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

      _____________________________________________
      Migreurop@rezo.net
      abonnement/desabonnement via le web a http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/migreurop
      * archives : http://listes.rezo.net/archives/migreurop

  • Mathare si ya Mamako! (Mathare is not your mother’s!) and other insults for justice
    http://africasacountry.com/2015/11/mathare-si-ya-mamako-mathare-is-not-your-mothers-and-other-insults-

    In June 2015, an Afro-capitalist owner of a not-so-popular radio station grabbed one of the only playing fields in the densely populated poor urban settlement of Kosovo, Mathare. It was.....

    #INEQUALITY_PAGE #development #inequality #Kenya #SAIH

  • Kosovo : après l’exode, la douloureuse fin du « rêve allemand »

    L’hiver dernier, entre novembre et mars, plus de 100 000 Kosovars, souvent les plus pauvres, ont quitté leur pays pour l’Allemagne. Une rumeur folle prétendait que Berlin leur accorderait l’#asile. Aujourd’hui, alors que les centres d’accueil sont submergés par les #réfugiés syriens, ces Kosovars sont rapatriés en masse. Après avoir vendus leurs maigres biens pour partir, ils se retrouvent à la case départ, complètement démunis. Reportage.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/kosovo-apres-l-exode-massif-la-triste-fin-du-reve-allemand.html

    #migrations #Kosovo #exode #Allemagne #déboutés #renvoi #expulsion #rapatriement

    • L’Allemagne organise le retour des « mauvais migrants »

      Dans la petite chambre de la famille Hasani, des Kosovars originaires de Mitrovica, les valises sont déjà prêtes. C’est comme si elles n’avaient jamais été défaites. « Retour à la case départ, constate, cynique, Besim, le père, 38 ans. On a tout sacrifié, on s’est endettés pour arriver jusqu’ici, et la seule chose que l’Allemagne trouve à nous offrir, c’est un billet d’avion retour ». Neuf mois après avoir quitté son pays pour l’Allemagne, la famille s’apprête à être rapatriée, comme le seront sans doute aussi les quelque 320 autres demandeurs d’asile originaires du Kosovo, d’Albanie ou du Monténégro qui vivent avec eux dans le centre d’Ingolstadt, en Bavière.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/11/03/en-allemagne-un-retour-express-pour-les-migrants-des-balkans_4802377_3214.ht

    • Reçu via la mailing-list de Migreurop

      Selon le ministre allemand Thomas de Maizière, qui s’est exprimé dans une interview au Stuttgarter Nachrichten, l’Allemagne « n’exclut pas » la possibilité de procéder à l’expulsion massive de réfugiés vers la Slovénie et la Croatie. Il ’agit de personnes dont la demande d’asile aura été rejetée en Allemagne. Notamment des personnes originaires des Balkans, dont des Albanais, et des Afghans issus de régions considérées comme sûres, comme Kaboul.

      Source: Mezijer: Njemačka će možda masovno vraćati izbjeglice u Hrvatsku i Sloveniju, Byka, 5 octobre 2015.
      http://www.6yka.com/novost/90874/mezijer-njemacka-ce-mozda-masovno-vracati-izbjeglice-u-hrvatsku-i-sloveniju

  • Kosovo Islamic Body Accused of Tolerating Extremists
    http://www.balkaninsight.com/en/article/kosovo-islamic-body-accused-of-tolerating-extremists-10-28-2015

    The event was held by “Fol Tash” (“Speak Now”), a Kosovar media portal run by moderate Islamic theologians, researchers and imams, who seek to explain traditional Islamic values as opposed to the violent practices of organisations such as the Islamic State.

    Most of the participants felt that Kosovo’s official Islamic body had failed to prevent the growth of extremism and the emerging Wahhabist ideology backed by Saudi Arabian funds.

    “Saudi Arabia has allocated more money for this ideology than it has for aid for the poor in countries with a Muslim majority, specifically the Saudi government and its NGOs, which are state-controlled,” Bekim Jashari, editor of “Fol Tash”, said.

    More than 200 fighters from Kosovo have reportedly joined the ranks of ISIS and Al Nusra in Syria and Iraq. Around 40 hardliners, including imams and alleged former fighters, are being tried in courts following a crackdown on suspected groups and individuals from autumn 2014 to spring 2015.

  • Reçu via la liste migreurop:

    Décision du 9 octobre 2015 fixant la liste des #pays_d'origine_sûrs
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031327527

    Article 1

    Sont considérés comme des pays d’origine sûrs au sens de l’article 37
    et de l’annexe I de la directive du 26 juin 2013 susvisée :

    1° La République d’Albanie ;
    2° La République d’Arménie ;
    3° La République du Bénin ;
    4° La Bosnie-Herzégovine ;
    5° La République du Cap-Vert ;
    6° La Géorgie ;
    7° La République du Ghana ;
    8° La République de l’Inde ;
    9° L’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) ;
    10° La République de Maurice ;
    11° La République de Moldavie ;
    12° La République de Mongolie ;
    13° La République du Monténégro ;
    14° La République du Sénégal ;
    15° La République de Serbie ;
    16° La République du Kosovo.

    Article 2

    La décision du 30 juin 2005 modifiée fixant la liste des pays
    d’origine sûrs est abrogée.

    Contrairement aux décisions publiées précédement, ils ont cette fois-ci
    publié une liste complète, alors qu’avant ils ne publiaient que les
    modifications.

    En cherchant un peu dans mes archives (incomplètes) de la newletter de
    Legifrance, il semble qu’au moins le Bengladesh et la Turquie auraient
    été retirées (après avoir été ajoutés au moins une fois). Par contre, je
    ne sais pas ce qui aurait été ajouté cette fois çi.

    Est-ce que quelqu’un ayant une version complete de la liste précédente
    pourrait faire le point et nous dire ce qui a changé ?

    #pays_sûrs #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #France #liste_des_pays_sûrs

  • Magic camels and gritty docs: stories from the ’new east’ at London film festival | Film | The Guardian

    http://www.theguardian.com/film/2015/oct/09/bfi-london-film-festival-2015-new-east

    https://www.youtube.com/watch?v=9PereQR9lSk

    If 2014 was the year of Leviathan – the brooding, black comic epic that won best film in London and prompted controversy in Russia and beyond – then 2015’s BFI London film festival sees other new east nations come to the fore.

    Kosovo is represented for the first time (in Visar Morina’s Babai), and rising Bulgarian star Svetla Tsotsorkova will screen her debut feature Thirst. Elsewhere, Romanian crime dramas jostle for space with Polish black comedy and magical camels from Russia’s remote Kalmyk region.

    #cinéma #europe_de_l_est #soviétisme #russie #espace_post_soviétique

  • Dans la « #jungle » de #Calais : « Médicalement, ce que nous avons vu est inacceptable »
    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/10/07/dans-la-jungle-de-calais-medicalement-ce-que-nous-avons-vu-est-inacceptable_

    Nous sommes quatre citoyens dont trois soignants. Nous avons l’habitude de gérer la maladie, le malheur de la maladie, c’est notre métier. A l’appel de Médecins du monde (MDM), nous nous sommes rendus à Calais cet été pour offrir notre aide. Et nous avons été choqués par ce que nous y avons vu.

    Ce qu’on y désigne couramment comme « la jungle » n’est rien d’autre qu’un #bidonville de plus de 3 000 personnes installé sur une décharge publique battue par les vents, « la zone industrielle des dunes ». On ne s’y croit plus en #France mais dans un pays pauvre. Ou en guerre. Ou victime d’une catastrophe. Et encore… L’une de nous était en Albanie, près de la frontière du Kosovo en 1999 : le camp de réfugiés était mieux tenu, tous avaient un abri.

    #pays_des_droits_de_l'homme "#socialistes" "#gauche" #président_poire

  • Au coeur d’un foyer expérimental pour le retour au pays des déboutés du droit d’asile

    A Vitry-sur-Orne, en Moselle, le gouvernement teste un dispositif à destination des déboutés du droit d’asile : un centre d’hébergement dont l’objectif est d’accélérer les retours. La méthode ? Un subtil mélange d’incitation et de coercition. Visite en exclusivité.


    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/au-coeur-d-un-foyer-experimental-pour-le-retour-au-pays-des-deboutes-du-dro
    #déboutés #renvoi #expulsion #Balkans #Kosovo #test
    Un sujet intéressant : @albertocampiphoto @daphne @marty

  • #Kosovo : #Suhareka, la ville des émigrés

    Environ un quart des Kosovars habiteraient à l’étranger. Voilà en tout cas le chiffre qu’avancent les autorités de Pristina. À Suhareka, dans le district de Prizren, cette proportion atteint le tiers de la population locale. Aujourd’hui, ils investissent de plus en plus sur place. Reportage dans cette commune sinistrée depuis la fin de la guerre.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/kosovo-suhareka-ville-des-emigres.html
    #émigration #migrations

  • Voici la traduction (extraits) d’un article de Deutsche Welle. D. Grcic (reçu via la mailing-list de Migreurop)

    Centre bavarois pour l’accueil et le renvoi des demandeurs d’asile des Balkans

    A #Ingolstadt a été ouvert le premier centre pour l’hébergement des
    demandeurs d’asile en provenance des Balkans. Le traitement de leurs demandes devrait y être rapide et efficace, après quoi ils devraient être embarqués à bord d’un avion et renvoyés.

    Il n’y avait ni le ruban rouge habituel ni les grands ciseaux.
    Peut-être le temps a-t-il manqué pour l’organiser ? Le gouvernement de Bavière s’est dépêché de mettre en œuvre son plan d’expulsion des demandeurs d’asile qui proviennent des Balkans, et mardi la ministre de Bavière aux questions sociales Emilia Müller a visité Manching, à proximité d’Ingolstadt, pour assister à l’ouverture du premier centre allemand d’accueil, exclusivement destiné aux demandeurs dans les pays que le gouvernement allemand considère comme étant « sûrs ». Le centre a été ouvert à peine un mois après que l’idée d’un tel centre a été lancée par le Premier ministre bavarois Horst Seehofer.

    La caserne « Max Immelmann » à Ingolstadt été transformée en un centre pour demandeurs d’asile « qui n’ont aucune chance de rester » ou, comme le ministère l’a précisé dans un communiqué de presse : pour les demandeurs d’asile de #Bosnie-Herzégovine, de #Serbie et de #Macédoine, des pays qui figurent sur la liste des pays sûrs, ainsi que les personnes qui proviennent du #Kosovo, du #Monténégro et d’#Albanie, et que la Bavière considère comme devant également faire partie de la liste des « pays sûrs ».

    A la lumière du drame survenu à la gare ferroviaire principale de
    Budapest, où les réfugiés ont été autorisés à monter dans le train
    pour Munich, la ministre Müller a précisé qu’il fallait s’y attendre.
    « Presque tous les demandeurs d’asile qui sont arrivés en Hongrie,
    veulent venir en Allemagne », a déclaré la ministre Müller aux
    journalistes à l’occasion de l’ouverture de ce centre. « Quand vous
    demandez aux gens où ils désirent se rendre, ils crient : ’l’Allemagne,
    l’Allemagne, Munich’ ! ».

    Pour la ministre Müller, et les médias réunis, a été improvisée une
    demie-heure de visite du nouveau centre pour demandeurs d’asile où, semble-t-il, tout est prêt pour la réception des locataires. Dans les bâtiments du complexe d’Ingolstadt sont déjà hébergés 250 demandeurs d’asile, et on en attend encore 250 dans les prochains jours. Le centre de la caserne « Max Immelmann » est le premier d’un total de trois centres, qui devraient être ouverts dans cette région et qui pourraient recevoir un maximum de 1.500 demandeurs d’asile.

    Si tout se produit selon les plans du ministère, l’enregistrement, la
    prise des empreintes digitales, la visite médicale et les audiences
    des demandeurs d’asile devraient être achevés dans un délai de quatre à six semaines. Et pas seulement cela – le renvoi des demandeurs d’asile dans les pays dont ils sont issus, lequel pourrait être organisé à l’aéroport local de Ingolstadt, si l’armée le permet.

    « A Manching, tous les participants au processus se trouvent réunis
    sous le même toit », dit Müller. « Voici l’administration, les
    représentants des institutions d’enregistrement des étrangers, les
    représentants de l’Office fédéral aux migrants et réfugiés, ainsi que
    les représentants du tribunal administratif. Tout se fera ensemble, ce
    qui va certainement accélérer le processus. »

    (…)

    « Si vous êtes ici pour des raisons économiques, alors l’audition sera
    assez courte, autour d’une heure », explique Carsta Müller, qui vient
    d’entrer dans ses nouvelles fonctions. « Mais s’il s’agit d’un cas de
    persécution, alors une audition peut durer de quatre à cinq heures. »

    Le travail de Carsta Müller consiste à interviewer les demandeurs
    d’asile. On s’attend à ce que les entretiens soient courts et l’asile,
    dans la plupart des cas, sera refusé.

    La tâche du centre est de « filtrer » ceux qui demandent l’asile pour
    des raisons économiques, ce qui peut être conclu sur la base de leur
    nationalité, Carsta Müller reconnaît qu’elle s’attendait seulement à
    de courtes audiences, ajoutant que 99% des demandes d’asile des
    réfugiés des Balkans sont rejetées. « Les Albanais sont, par exemple,
    fort sincères. Ils disent immédiatement qu’ils sont venus pour trouver
    un emploi ou pour faire des études. »

    Pendant ce temps, la ministre d’État bavaroise Emilia Müller tente
    d’expliquer que le centre n’a pas pour vocation de faire peur aux
    gens. « Nous traitons tous les demandeurs d’asile de la même façon,
    sans tenir compte du fait qu’ils viennent des Balkans occidentaux ou
    bien s’ils ont quitté une zone de guerre. Nous leur donnons à tous un
    hébergement », dit-elle, en ajoutant qu’elle espère que « dans les pays
    comme l’Albanie ou la Bosnie-Herzégovine ont comprendra rapidement que
    les chances d’obtenir l’asile sont vraiment minces ».

    (...)

    Source : Ben Knight, Bavarski centar za prihvat i vraćanje tražitelja
    azila sa Balkana, Deutsche Welle, 2 septembre 2015. Traduction : Dragan
    Grcic (serbie-droitshumains.blogspot.com).
    #pays-sûr #pays_d'origine_sûr #Balkans #asile #migrations #réfugiés #pays_sûr

  • Kosovo 2.0 - Portrait Srbija: Visualizing Fluid Social Identities

    http://www.kosovotwopointzero.com/en/article/1846/portrait-srbija-visualizing-fluid-social-identities

    “I returned ‘home’ to create a portrait, one which would hopefully alter the minds of many ignorant people in the West. I came back to try to create a real visual and emotional understanding of this new country, that we all now know as Serbia.”

    #balkans #serbie #kosovo #nela_milic

    • J’aime bien cette citation (je m’y reconnais...)

      “Being a genetic ‘mix’ of Serb (50 percent), Scottish (25 percent), English (around 18 percent) and French (around seven percent), and raised in England, has always clouded where my sense of identity and where my national ‘loyalty’ lies. I suppose I lay in no man’s land, or in the realm of ‘hybridity’.”

      – Natasa, project manager of the Portrait Srbija project

  • #Kanjiža, dernier arrêt avant d’entrer dans l’UE (Politika)

    Dans leurs GPS, les Syriens les plus favorisés ont indiqué cette ville
    frontalière, où ils attendent la nuit avant de passer la « frontière
    verte ». Photo (A. Isakov) : le repos avant de surmonter le dernier
    obstacle : la frontière hongroise.

    Kanjiža – Je ne dirai pas mon vrai nom, mais seulement le surnom de
    dr. Tony, parce que si ce soir nous ne parvenons pas à franchir la
    frontière, je ne souhaite pas voir mon nom dans le journal, dit de
    façon catégorique ce médecin qui a quitté la Syrie il y a 3 mois.
    « J’ai pleuré toute la nuit quand j’ai quitté Damas et j’ai pleuré
    chacune des nuits qui ont suivi. C’est très dur, non seulement sur le
    plan physique, c’est difficile, mais c’est encore plus difficile sur
    le plan émotionnel, quand on doit quitter sa ville, son pays, toute la
    vie qui était la sienne », précise le Syrien.

    Dans les cafés du jardin de Kanjiža, les seuls clients sont des
    migrants de Syrie. Presque tous les jeunes gens parlent anglais et
    appartiennent à la couche instruite des migrants. Le médecin Tony
    montre son jeune frère juriste, son frère plus âgé a longtemps
    enseigné en Chine, parmi d’autres on trouve dans ce groupe des
    étudiants en économie et en droit maritime. Tony est visiblement le
    chef informel de ce groupe, car tandis que nous conversons d’autres
    l’abordent, et il leur donne de l’argent pour faire des achats dans
    les environs, pour ce qui sera la dernière et sans doute la plus
    importante des étapes de leur voyage : le passage de la frontière avec
    l’Union européenne.

    Les migrants se rendent à Kanjiža depuis 2009, explique Robert Lacko,
    président du Conseil municipal de Kanjiža, mais à l’époque il
    s’agissait de petits groupe de dix ou vingt personnes. A la fin de
    l’année passée, il y a eu une vague de migrants venant du Kosovo et
    puis, à partir du mois de mars de cette année, il y a eu un véritable
    boum des migrants, dans cette ville frontalière de 9.000 habitants, où
    chaque jour se suivent près de 1.500 malheureux, pour la plupart de
    Syrie.

    Jusqu’à présent, il arrivait en moyenne jusqu’à 1.000 personnes, mais
    la semaine passée, après que la Hongrie ait annoncé la construction
    d’une clôture le long de la frontière, le nombre de ceux qui arrivent
    a augmenté. La société de transports en autocars „Lasta” compte quatre
    lignes régulières jusque Kanjiža, mais presque chaque jour il y a eu
    jusqu’à 12 départs depuis Belgrade, le maximum que l’on connaît est le
    jour où il y a eu 20 autocars. Tous sont remplis de migrants. Nous
    avons essayé de trouver un accord pour qu’ils ne soient pas
    transportés au centre de Kanjiža, mais plutôt de les laisser à
    proximité de la « ligne verte » [NdT : la frontière avec la Hongrie],
    mais cela n’a pas été possible. Dans les GPS de navigation de leurs
    téléphones a été enregistrée cette route et ils n’en dévient pas. Du
    reste, ils sont à des milliers de kilomètres de leur maison et n’ont
    pas d’autre choix que de suivre la route qui leur a été décrite –
    explique Lacko.

    Les migrants ont rempli le parc du centre de Kanjiža à 50 mètres du
    siège du conseil municipal. Il y en a dans le parc de Banja Kanjiža
    mais aussi le long de la rivière Tisa. Pour eux, Kanjiža est
    simplement un répit et à partir de 17h jusque minuit, tous se rendent
    dans le village voisin de Martonoš qui, avec 1.500 d’habitants, à ces
    heures du soir est deux fois plus important. Le but de ces migrants,
    ce sont les 300 mètres de la zone forestière qui séparent la Serbie de
    la Hongrie, et le passage de la frontière, ou bien ils attendent leur
    « correspondance ». Comment on peut avoir appris à Damas l’existence du
    parc de Kanjiža et de la « frontière verte » de Martonoš, ce n’est pas
    une si grande énigme.

    – Nous supposons qu’il y a une vingtaine d’entre eux qui se sont
    engagés professionnellement dans la conversion des Syriens à travers
    la frontière, et ils se relaient. A part cela, selon différentes
    sources, tout est organisé par des Syriens qui vivent ici légalement,
    qui ont les documents requis, et leur travail se fait par le biais du
    téléphone [NdT : en Serbie on peut acheter une carte SIM sans donner
    son identité], et ils sont donc presque insaisissables – souligne
    Lacko.

    Cette migration comprend une haute technologie et entraîne le fait que
    la population migrante à Kanjiža est significativement différente de
    celle qui arrive à Subotica, car dans l’ancienne fabrique de briques
    de Subotica ont trouve surtout des Afghans démunis qui ont faim et
    vont pieds nus, alors qu’à Kanjiža il s’agit pour la plupart de
    Syriens, et les paquets et sacs-à-dos autour d’eux indiquent que bien
    qu’ils ont voyagé plusieurs mois, ils ne sont pas venus sans rien.

    Le médecin Tony confirme que chacun a pu payer pour cette partie de
    Belgrade jusqu’à la frontière les frais de taxi qui se montent à près
    de 1.500 euros. De la frontière jusque Vienne cela coûte encore 1.500
    euros. Mais la plupart d’entre eux sont arrivés avec les transports
    publics, en train ou en autocar.

    – Nous ne demandons rien, nous n’avons besoin de rien, seulement d’un
    endroit où prendre une douche. Mais on ne nous laisse pas dans le
    hôtels, on ne nous permet pas de passer la nuit n’importe où. Ici,
    dans ces sacs en plastique il y a les vêtements que nous avons
    achetés, nous avons acheté de la nourriture et de l’eau. J’ai tous mes
    papiers et le passeport, mais même à Belgrade on n’a pas voulu me
    donner d’argent via Western Union. Nous le voyons quand ils nous
    vendent les cigarettes plus chères que ce qu’elles coûtent, nous
    achetons tout nous-mêmes, et c’est probablement bien ici dans les
    magasins. Nous sommes conscients de notre situation de migrants
    illégaux, et nous savons que nous n’avons aucun droit à nous rebeller.
    Au contraire, nous disons tous merci – raconte Tony. Leurs expériences
    dans les camps en Turquie, où ils ont laissé les femmes, étaient très
    difficiles, et ils racontent l’hostilité des habitants de Macédoine.
    Ils ont rencontré la première main amicale dans un village, ils ont
    oublié son nom, dans le sud de la Serbie, proche de la frontière avec
    la Macédoine. Ils avancent que leur séjour à Belgrade a été difficile,
    et ici à Kanjiža il s’agit d’un répit pour reprendre le souffle avant
    de traverser la frontière. Ils ont appris que l’on construit une
    clôture, mais qu’importe, disent-ils, si c’est nécessaire, il faut y
    arriver. L’objectif de Tony, c’est la Finlande, car il est en contact
    avec un ami qui est déjà en Finlande et qui lui a expliqué qu’après 45
    jours, il sera en mesure de faire venir son épouse qui est restée dans
    un camp de Turquie. Il explique comment est son épouse, elle est
    ingénieur, et elle envisage de s’inscrire à un master et
    d’entreprendre un doctorat.

    C’est justement sur une zone proche de Martonoš que la Hongrie a
    commencé lundi à construire la barrière de fil de fer barbelé visant à
    arrêter la traversée illégale de la frontière avec la Serbie, et d’ici
    vendredi devraient être posées les premiers 150 mètres de clôture (…).

    En attendant, Kanjiža est parvenue à ce jour à faire face au problème
    des migrants. Lacko explique que le plus difficile est qu’aucun niveau
    du gouvernement n’a de solution à ce problème, mais plutôt des
    solutions au jour le jour des problèmes urgents, et il y a un
    sentiment d’un piétinement sur place plutôt qu’une solution à long
    terme. Il existe encore la possibilité de placer Kanjiža en situation
    d’urgence, et c’est au niveau municipal que cette décision doit être
    prise.

    – Le problème, c’est que nous avons fait appel à l’aide de l’État et
    de la Province et nous ne savons toujours pas comment cela arrivera et
    sous quelle forme. Si c’est une aide financière qui arrive à la
    société communale „Komunalac”, qui porte la plus forte charge de
    nettoyage et de ramassage des déchets et le nettoyage dans Kanjiža des
    déchets laissés par les migrants, ce serait une partie de la solution,
    mais si l’argent arrive sur le budget de la Ville, alors pendant un
    mois nous ne pourrons l’utiliser tant que cela n’aura pas été mis à
    l’ordre du jour des appels budgétaires de la commune – nous précise
    Lacko.

    Ce jeudi [16 juillet] au matin, des bouteilles d’eau sont arrivées de
    la Province, de la nourriture, des couches et des produits d’hygiène
    pour soutenir la commune de Kanjiža, pourtant Lacko précise que
    d’après leurs expérience passées, les migrants ont peur et ne veulent
    rien recevoir d’autre que des bouteilles d’eau.

    Source : Aleksandra Isakov, Kanjiža – poslednja sirijska čekaonica pred
    vratima EU, Politika, 18 juillet 2015. Traduction : Dragan Grcic.

    #Serbie #asile #réfugiés #migrations #Balkans
    reçu via newsletter Migreurop

    • Et quelques jours après... voici encore un message de D. Grcic via la newsletter Migreurop

      Depuis quelques jours la presse serbe fait état de discussions sur le
      thème de la mise en état d’urgence de certaines villes en raison d’un
      afflux important de migrants, qui transitent par la Serbie pour se
      rendre dans un pays de l’UE.

      Des journalistes croates se sont rendus dans une de ces villes,
      Zaječar, et ils en ramènent un reportage tout différent de ce qui est
      affirmé par les autorités.

      La question des migrants est en effet devenue un sujet qui est utilisé
      de façon politique et de très nombreuses rumeurs circulent depuis des
      mois déjà, dont celles de risques d’épidémies et d’infiltration des
      réfugiés par des militants de l’État islamique ou d’Al Qaeda.

      Des articles de presse, il y a quelques jours, faisaient état de
      40.000 migrants bloqués à la frontière bulgare et qui souhaiteraient
      passer en Serbie.

      Plusieurs articles ont annoncé le souhait d’autorités locales de
      mettre en place un état d’urgence, mais à ce jour le gouvernement
      serbe n’a pas repris cette idée, au contraire on trouve trace de
      certains officiels qui disent qu’il ne doit pas être instauré.

      Voici la traduction d’un article publié sur le site serbe de B92. Qui
      nous rappelle qu’un regard par la presse étrangère est parfois
      bienvenu – quand il s’agit de journalistes qui se rendent sur place,
      ici dans « l’enfer de Zaječar ».

      Dragan Grcic

      ARTICLE TRADUIT DU SERBOCROATE

      Ils ont inventé les migrants car ils n’avaient pas d’argent pour la
      Guitariade (Jutarnji list)

      Les journalistes du quotidien de Zagreb « Jutarnji List » se sont rendus
      à Zaječar, après les informations sur la situation dramatique de cette
      ville en raison de la vague de réfugiés.

      Les autorités de la ville ont appelé à l’instauration de l’état d’urgence.

      Cependant, comme on peut le lire dans « Jutarnji », les journalistes ont
      trouvé sur place une image tout à fait différente…

      À Zaječar, vile de l’est de la Serbie, à la frontière de la Bulgarie,
      en raison de l’afflux des réfugiés, la volonté d’instaurer l’état
      d’urgence.

      La manifestation traditionnelle des Jeunes sportifs de cette ville a
      été annulée pour des raisons de sécurité, sur recommandation de la
      Cellule de sécurité. Les habitants ont peur, la ville est inondée de
      réfugiés qui proviennent de Syrie, Irak, Afghanistan, Somalie…

      Menace d’épidémie : parmi les habitants, la rumeur veut qu’ils
      pourraient propager le virus d’Ebola.

      Une panique supplémentaire a été ajoutée par l’adjoint au maire de
      Zaječar, Milko Todorović, qui a déclaré qu’il existe une crainte
      fondée que figurent parmi les réfugiés des terroristes de l’État
      islamique.

      Todorović a semé la panique en affirmant qu’à la frontière bulgare
      attendent 40.000 nouveaux réfugiés.

      Zaječar se trouve à seulement 15 kilomètres de la frontière avec la
      Bulgarie, le point frontalier est Vrška Euka.

      Les médias écrivent que les réfugiés ont littéralement dévalisé tous
      les vergers sur leur passage, et que la pénurie de pêches et
      d’abricots a fait doubler prix de ces fruits sur les places du marché.

      On parle d’une catastrophe humanitaire qui menace la Serbie,
      confrontée à un tsunami de réfugiés.

      À Bogovađa, près de Lajkovac, les réfugiés d’Afrique du nord et
      d’Asie, selon les médias, pillent les monastères et détruisent tout
      sur leur passage, souvent ils entrent dans des appartements, et la
      population locale, pour se protéger, doit souvent se faire justice
      elle-même.

      Le ministre du Travail Aleksandar Vulin, qui est compétent pour les
      questions sociales, est vite venu dans une des villes plus
      vulnérables, Zaječar, pour répondre personnellement à une situation
      dramatique.

      Ce n’est pas croyable. En Hongrie, où il y a déjà beaucoup de
      réfugiés, des centaines chaque jour, le gouvernement a remis de
      l’ordre.

      Les immigrants en provenance d’Afrique et d’Asie sont fatigués et
      hagards, à moitié affamés et effrayés, mais décents et loquaces, et en
      dépit de la présence d’un verger de pêches, ils sont tous rassemblés
      de l’autre côté de la rue, à l’ombre, car il fait plus de 35 degrés,
      ils attendent que la police permette leur transfert à Szeged et
      Debrecen, et aucun d’entre eux n’a pris le moindre fruit.

      Sous l’impression de ce que nous avons pu voir en Hongrie, écrit
      Jutarnji list, où des milliers de réfugiés ont submergé les villes
      frontières et et où tout se produit de façon pacifique et organisée,
      sans le moindre conflit, le président du conseil municipal de Zaječar,
      Saša Mirković est le plus ardent défenseur de l’instauration de l’état
      d’urgence. Il m’adresse au maire Velimir Ognjenović.

      Sa secrétaire, pourtant, dit que le maire n’a pas une seule minute de
      temps libre.

      C’est qu’il est très occupé par la visite du ministre Vulin et par la
      situation en ville.

      Le chef de la police de Zaječar Goran Tomić refuse de communiquer sans
      l’accord du ministère de l’intérieur (MUP) et quand nous l’avons
      contacté, il nous a répondu par message électronique qu’il ne pouvait
      lui donner l’autorisation de nous parler !

      En dépit des descriptions apocalyptiques de la situation, nous avons
      décidé de nous rendre dans l’enfer de Zaječar, dans l’est de la
      Serbie, à proximité de la frontière bulgare, pour voir de nos propres
      yeux le drame que connaît cette ville.

      Nous sommes arrivés dans la ville vers midi, justement lorsque le
      ministre Vulin y était, accompagné par le maire de Zaječar Ognjenović,
      le chef de la police Tomić et le chef du district régional Vladan
      Paunović, achevant une visite de la ville.

      « À Zaječar, il n’y a pas d’invasion des demandeurs d’asile.
      Aujourd’hui, après un long temps, j’en ai vu dans la rue, mais comme
      vous vous en convaincrez par vous-même, ce n’est qu’une poignée,
      peut-être une trentaine de personnes », explique la journaliste Sonja
      Kamenković.

      Décontenancés, nous nous rendons dans le centre de Zaječar ou, dans le
      parking situé près du monument dédié à Nikola Pašić, à l’ombre d’un
      tilleul, sont assis une vingtaine, tout au plus une trentaine de
      réfugiés.

      Quelques autres se reposent dans une café voisin. Les jeunes hommes
      avec qui nous parlons proviennent d’Afghanistan, et leurs familles
      viennent d’Irak.

      Le plus âgé, chef de famille, dit qu’ils viennent de Mossoul. Il est
      assis avec un groupe de femmes syriennes. Ils attendent que la police
      de Zaječar leur remette un « ausweis ». Ils disent qu’ils sont entrés en
      Serbie via la Macédoine. Ils souhaitent se rendre à l’ouest, ils
      veulent s’établir en Allemagne ou dans un autre pays riche de l’Union
      européenne.

      Le chauffeur de taxi Bratislav Nikolić négocie avec un petit groupe
      leur transport jusque Belgrade pour 100 euros.

      « Croyez-moi, je les conduirai sans rien », dit Nikolić, qui se vante
      auprès des réfugiés présents qu’il n’a jamais eu un seul incident.

      Il est surprenant que les autorités parlent de la proclamation de
      l’état d’urgence à Zaječar, dit-il, car de temps en temps il y a 10 ou
      20 réfugiés qui arrivent. Aucun d’entre eux n’a pour destination
      finale la Serbie.

      À Zaječar, tout est normal. Les citoyens passent tous sans faire
      attention à la poignée de gens présents et qui sont assis paisiblement
      et personne ne fait rien.

      « Ils ne me dérangent pas. Je ne connais personne à qui ils auraient
      fait du mal. Nous comprenons ces personnes misérables et nous savons
      qu’elles ne font que passer ici, et que Zaječar n’est pas la ville où
      elles souhaitent rester. Et moi aussi, si je le pouvais, croyez-le, je
      partirais d’ici avec eux », nous raconte une jeune femme.

      En compagnie de quelques journalistes locaux, nous nous rendons à la
      conférence de presse du ministre Vulin.

      Au premier étage du bâtiment, le ministre Vulin, habillé avec
      décontraction, en chemise noire et sans veston ni cravate, félicite le
      gouvernement de Zaječar qui s’est bien chargé de la vague de migrants.
      Il précise, cependant, qu’il n’y a pas lieu d’instaurer l’état
      d’urgence.

      Le chef de la police locale, Tomić, dont nous avons essayé d’obtenir
      les données sur le nombre des réfugiés arrivés à Zaječar ces derniers
      jours, se justifie en disant qu’il ne peut s’exprimer sans l’accord du
      ministère de l’intérieur !

      Nous nous demandons donc pourquoi, avec le maire de Zaječar,
      Ognjenović, il se tient près du ministre Vulin et des journalistes,
      qui d’ailleurs lui non plus n’a pas fourni le moindre chiffre.

      Tout le mystère des réfugiés de Zaječar, que nous n’avons toujours pas
      vus, mais qui ont presque conduit à l’état d’urgence, nous allons
      bientôt le découvrir dans une pâtisserie à 200m de l’hôtel de ville,
      grâce à l’ancien maire, aujourd’hui conseiller municipal de
      l’opposition, Boško Ničić.

      Avant d’entamer la discussion, il nous demande combien de réfugiés
      nous avons vus dans Zaječar : dix, vingt ou trente ?

      « Car c’est pour cela que l’on veut instaurer l’état d’urgence ? » - il
      nous pose la question en riant.

      « Tout cela, c’est une grosse farce, à l’image du gouvernement local »,
      poursuit-il.

      « Il y a quelques jours devait se tenir à Zaječar une manifestation
      traditionnelle des sports pour les jeunes. Bien que les dépenses
      n’étaient pas élevées, moins de 10.000 euros, les coffres de la
      municipalité sont totalement vides et ils n’avaient pas cet argent.
      C’est pour cela qu’ils ont annulé la manifestation, en se justifiant
      par des problèmes de sécurité dus à une vague de réfugiés. Bientôt, le
      29 juillet devrait débuter le 29e Festival traditionnel de la guitare,
      la Guitariade de Zaječar. L’événement dure 4 jours et coûte dans les
      100.000 euros. Mais bien sûr, ils n’ont pas cet argent. Je ne pense
      pas qu’il y aura beaucoup d’interprètes, parmi lesquels on annonçait
      Gibonni, qui viendraient sur leurs propres fonds et participeraient
      sans honoraires. La seule sortie était la proclamation de l’état
      d’urgence pour pouvoir annuler la manifestation. Au lieu de dire que
      la ville a les caisses vides, on a inventé l’invasion des immigrés,
      qui étaient sur le point d’envahir Zaječar. Ils avaient besoin d’un
      état d’urgence. Depuis 700 jours qu’ils sont au pouvoir, les autorités
      ont a ce jour bloqué 500 jours », déclare l’ancien maire de Zaječar,
      Boško Ničić.

      Et il ajoute : « Il y a 15 minutes en voiture pour arriver à la
      frontière bulgare. Allez-y et vous verrez combien de réfugiés ont
      l’intention de venir à Zaječar ».

      La première ville en Bulgarie, après le poste frontière de Vrška Čuka, est Kula.

      A une proche pompe à essence, nous demandons à la vendeuse si elle
      voit passer des réfugiés. Elle dit qu’il n’y en a plus depuis
      longtemps. Nous continuons jusque Vidin, une petite ville de 50.000
      âmes, sur le Danube, où la rivière sépare la Bulgarie de la Roumanie.
      Pas de trace de réfugiés.

      Nous revenons à Zaječar. Là où nous avions rencontré une trentaine de
      réfugiés quelques heures plus tôt, sous un vieux tilleul du
      centre-ville, près du monument à Nikola Pašić, lui le natif de Zaječar
      et qui fut naguère le Premier ministre du Royaume de Serbie, et
      ensuite du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, sont seulement
      assis quelques Afghans.

      Manifestement, les réfugiés sont quelque part ailleurs. Pour eux – une
      autre vie, quelque part ailleurs.

      Source : « Nema para za Gitarijadu, izmislili migrante », B92, 20 juillet
      2015. Traduction vers le français : Dragan Grcic.

  • #Chambon-le-Château : une terre d’accueil

    A Chambon-le-Château, en #Lozère, le maire a eu une idée audacieuse pour lutter contre la désertification rurale. Depuis 2003, le village accueille une cinquantaine de demandeurs d’asile, des étrangers menacés de mort dans leur pays. Des Syriens, des Albanais, des Nigérians. Leurs enfants vont tous à l’école du village avec les petits Chambonnais. Peggy Campel, la directrice, leur apprend à parler français. A Chambon-le-Château, le « vivre ensemble » et la solidarité s’expérimentent au quotidien. En 2008, des habitants se sont même mobilisés pour soutenir une famille du Kosovo qui allait être expulsée.

    http://television.telerama.fr/tele/magazine/grands-reportages,15249149,emission96013195.php
    #solidarité #accueil #réfugiés #France #asile #migrations

  • Western Balkan Exodus Puts Pressure on Germany and EU - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/international/europe/western-balkan-exodus-puts-pressure-on-germany-and-eu-a-1049274.html

    Krasniqi is not a war refugee, nor was he persecuted back home. In fact, he has nothing to fear in his native Kosovo. He says that he ran away from something he considers to be even worse than rockets and Kalashnikovs: hopelessness. [...]

    ... it is difficult to be somebody in Kosovo, unless you have #influence or are part of the #mafia, which is often the same thing. Taken together, the wealth of all parliamentarians in Kosovo is such that each of them could be a millionaire. But Krasniqi works seven days a week as a bartender, and earns just €200 ($220) a month.

    But a lack of prospects is not a recognized reason for asylum, which is why Krasniqi’s application was initially denied. The 30,000 Kosovars who have applied for asylum in Germany since the beginning of the year are in similar positions. And the Kosovars are not the only ones. This year, the country has seen the arrival of 5,514 Macedonians, 11,642 Serbians, 29,353 Albanians and 2,425 Montenegrins. Of the 196,000 people who had filed an initial application for asylum in Germany by the end of July, 42 percent are from the former Yugoslavia, a region now known as the Western Balkans.

    #Balkans #migration #migrants