provinceorstate:kosovo

  • La masculinisation des naissances. État des lieux et des connaissances - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POPU_1502_0201&WT.mc_id=POPU_1502

    Quand Amartya Sen lança il y a vingt-cinq ans son cri d’alarme sur les millions de femmes manquant dans le monde, c’était avant tout la surmortalité féminine qui expliquait ce relatif déficit et la prépondérance des hommes (Sen, 1990). La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955, principalement en raison des déséquilibres en Asie, et la part des hommes n’a cessé d’augmenter légèrement depuis. Mais depuis les années 1990, on a aussi observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Les rapports de masculinité à la naissance (RMN)

    #démographie #Population #parité #masculinisation_des_naissances

    • Juste pour précisé, que Sen était pas tout seul a faire se travail. Il était avec Martha Nussbaum... souvent oublié, elle a un aspect plus philosophique (une amélioration de la théorie des droits humains, en terme de capacité concrètes).
      J’ai fait un travail de mémoire de philo dessus, donc bon, faut bien que ça serve ;)

    • le sous-enregistrement par sexe est un biais classique des sources démographiques, de l’état civil au recensement. Il concerne en particulier l’enregistrement des naissances : celles du sexe préféré (masculin en général) sont l’objet de plus d’attention dans l’enregistrement. La crainte d’un sous-enregistrement féminin a longtemps brouillé l’étude de la distribution des sexes en Inde et masqué l’impact propre à la surmortalité féminine (Visaria, 1971) . Dans le cas chinois, les contraintes de la politique de planification des naissances dite de l’enfant unique peuvent encourager les parents à dissimuler certaines naissances non autorisées, et cela affecte au premier rang les naissances ou la population de filles (Goodkind, 2011 ; Cai, 2014). La métropole de Delhi a connu à l’inverse un sursaut entièrement fictif de naissances féminines en 2008, consécutif à la mise en place d’un programme de subvention aux parents de petites filles (UNFPA, 2012a). Le sous-enregistrement sélectif tend par conséquent à déformer le RMN réel, mais de tels cas sont difficiles à démontrer en l’absence de données externes comme les effectifs du recensement ou des enfants scolarisés (Goodkind, 2004).

      #sous_enregistrement #femmes_manquantes

      plus bas il est dit ceci qui me semble en contradiction avec le paragraphe que j’ai cité sur le non enregistrement administratif.

      Depuis Graunt et Arbuthnott (Campdell, 2001), il a été observé que les naissances masculines prédominaient, et les chiffres de l’état civil accumulés depuis le xviie siècle sont venus préciser cette observation.

      Au XVIIeme les femmes etaient justement sous-enregistré administrativement alors ces infos ne sont pas fiables. Et les historiennes féministes ont montré que dans les campagne jusqu’au moins 1970 les femmes paysannes n’etaient pas répértorié convenablement. C’est étonnant de se servir de ces infos tout en sachant que les femmes sont sous représenté dans les déclarations administratives. Alors si on étudie ces registres on risque fort de trouvé que le ratio était deja aussi déséquilibré en faveur des hommes au XVII. Au XVII en Europe c’était l’apogée de l’extermination des paysannes et les paysannes étaient du bétail et le sont toujours dans la plus part des pays (pas d’héritage, pas de terres, pas de revenus, travail non payé, obligation de porter les fils...). Voire « Caliban et la sorcière » de Federici.

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      Je commente au fur et à mesure de ma lecture désolé pour les editions à répétitions.

      Plutôt que de s’en tenir à des déclarations, qui ne reflètent qu’imparfaitement les intentions réelles ou les comportements ultérieurs, les mesures de comportements effectifs de fécondité offrent des indicateurs plus robustes des préférences révélées. Le rapport de masculinité de la dernière naissance, en régime de fécondité contrôlée, a ainsi été utilisé pour déceler l’existence de préférences, car les règles d’arrêt qui commandent la pratique contraceptive sont le produit des attentes et désirs des parents en matière de composition par sexe. Il est également possible de mesurer les comportements de fécondité en fonction de la composition atteinte par sexe en se servant des probabilités d’agrandissement . Ainsi, les naissances dans les fratries sans garçon sont souvent plus nombreuses que les autres comme le montrent les données des enquêtes EDS (Filmer et al., 2009). Ces méthodes peuvent être appliquées après une reconstitution familiale selon la méthode des enfants du ménage (ownchildren) sur des échantillons plus conséquents tirés des recensements (Guilmoto, 2012b).

      Cette partie modere ce que je disait sur l’incohérence d’utiliser les registres du XVII, XVIII, XIX et XX.

      au passage je note le problème de vocabulaire, plutot que « fratrie sans garçons » on pourrait dire les « sorories » ca permet pour une fois de ne pas dire frère ni garçons quant ils ne sont même pas là. et ca serait économique en place vu qu’il n’y a qu’un seul mot au lieu de trois et comme en francais dès qu’il y a un mâle à l’horizon on masculinise tout le monde, une « sororie » c’est obligatoirement sans garçons.

    • @nicolasm j’ai pas fini ma lecture mais les femmes sont aussi absentes de ce texte que de la surface de la terre. Tout le texte est centré sur la masculinité alors qu’on pourrait faire la même étude en parlant du manque de femmes plutot que de surpopulation masculine.
      et puis il y a des parties qui me chiffonnent comme ici :

      Au sein des mammifères, les groupes dominants sont censés avoir une part plus importante de naissances masculines que les autres selon la célèbre conjecture de Trivers-Willard. Cette hypothèse a d’ailleurs été parfois appliquée à l’espèce humaine dans une perspective sociobiologique, mais avec des résultats variables (Keller et al., 2001 ; Almond et Edlund, 2007) [11]
      [11] Gelman et Weakliem (2009) soulignent très justement...
      .

      Le mammifères c’est aussi les hyènes rayées chez qui il y a peu de mâles et niveau prédation c’est une espèce bien plus performante que les lions (mais que veux dire dominance dans ce texte ?). Parler des mammifères comme un groupe homogène par rapport à la question du sexe-genre ca me semble bizarre et parler de dominance aussi car on parle de dominance par rapport à quoi. La dominance c’est le nombre de cadavres qu’un individu est capable d’accumuler en plus de ses besoins alimentaire ou est-ce la taille d’un territoire ou le nombre de femelles que se réserve un mâle ou le nombre d’individus de la même espèce qu’un individu extermine (cf Chimpanzés Pan troglidytes ) ou les dégâts causé sur l’environnement par l’espèce ou la capacité à mourir jeune avec les dents qui te perce le crâne (cf Babiroussa) ou le nombre de fois ou tu te reproduit ? Sur chaque critère on pourrait parler de dominance, dominance dans le capacité à dormir, dominance sur la capacité à être en symbiose, dominance sur la capacité à l’empathie ... mais bon j’ai l’impression qu’on parle de dominance selon des critères patriarcaux de violence et de polygamie.
      Cette partie me semble vraiment fumeuse et très androcentré.

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    • Pour se débarrasser des enfants de sexe non désiré, la négligence et le manque de soins restent une méthode courante et la surmortalité des filles en témoigne (Fuse et Creenshaw, 2006 ; Nations unies, 1998, 2011). Mais le moyen le plus commun pour s’assurer d’une naissance du sexe voulu a longtemps consisté à répéter les grossesses, au prix d’une descendance finale accrue puisqu’il faut en moyenne deux naissances pour obtenir une naissance d’un sexe donné. En cas d’échec, l’adoption intrafamiliale, notamment celle d’un neveu patrilatéral ou d’un gendre considéré dès lors comme fils de la famille, était l’option finale pour satisfaire l’exigence de progéniture masculine et le prolongement de la lignée, comme cela était fréquent par exemple en Chine (Wolf et Huang, 1980). Dans certaines régions, une permutation de sexe est même envisageable. Elle permet de traiter des filles biologiques socialement comme des garçons pour répondre au manque de fils. On en distingue la trace dans la transformation temporaire de genre prépubertaire des bacha posh (filles « habillées en garçons ») en Afghanistan ou encore dans la conversion permanente des « vierges jurées » (sous serment ayant fait vœu de chasteté) (virgjinesha, burrnesha ou zavetovana devojka) en hommes observée au Monténégro, en Albanie et au Kosovo (Nordberg, 2014 ; Young, 2000).

      note pour plus tard, chercher des infos sur les bacha posh, virgjinesha, burrnesha et zavetovana devojka #genre #transgenre

    • Le biais masculin est fatiguant mais l’article est vraiment passionnant et riche en infos merci @reka . J’ai pas fini mal lecture mais j’ai parcouru les différentes parties en vitesse et on fini tout de même par parler de femmes manquantes. A plus tard et bonne journée

    • Je retombe sur cet article, avec le lien direct vers la revue Population http://www.ined.fr/fichier/rte/General/Publications/Population/articles/2015/N2/199-PopF2-2015-Guilmoto-Article.pdf

      Et cette synthèse sur les conséquences démographiques (août 2015).

      L’effet de la masculinisation des naissances sur le marché matrimonial - Focus - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
      http://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/masculinisation-des-naissances-et-marche-matrimonial

      La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955. La part des hommes augmente légèrement depuis principalement en raison des déséquilibres en Asie. Depuis les années 1990, on a observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Christophe Z. Guilmoto, dans un article de la revue Population fait un état des lieux et des connaissances sur cette masculinisation des naissances.

      Le Rapport de masculinité à la naissance (RMN) est de 110 garçons pour 100 filles en Inde et de 115 en Chine, alors que le niveau courant généralement observé est de 105. Même en cas d’un rapide retour à la normale du RMN, ces deux pays resteront majoritairement peuplés d’hommes jusqu’à la fin du siècle. Un des effets mécaniques du déficit contemporain de naissances féminines est la réduction du nombre de femmes adultes et donc aussi des naissances futures.

      La masculinisation parmi les adultes entraîne un déséquilibre du marché matrimonial hétérosexuel (marriage squeeze) et des mécanismes de formation des familles. Par exemple pour la Chine le surplus d’hommes en âge de se marier augmentera annuellement d’environ 1,3 millions durant les vingt prochaines années impliquant un excédent total de 41 millions d’hommes de plus de 22 ans en 2041.

      Autour de 2050, l’effectif d’hommes célibataires devrait dépasser de plus de 50 % celui des femmes en Chine et en Inde, ce qui donne une idée de l’ampleur de la saturation du marché matrimonial.

      Quels enseignements démographiques peut-on tirer pour l’avenir ?

      • Le déséquilibre du marché matrimonial sera beaucoup plus accentué que les seules comparaisons de structure par âge ne l’indiquent en raison de l’effet cumulatif des déséquilibres de sexe à la naissance sur le marché matrimonial. Les cohortes de futurs époux, qui se marient plus âgés, sont désormais plus grandes que celles de leurs épouses potentielles, car ils sont nés plusieurs années avant elles dans des cohortes plus fournies.
      • Le marché matrimonial restera perturbé après le retour à la normale du RMN en raison du retard au mariage des cohortes précédentes (effet d’accumulation progressive sur le marché matrimonial d’hommes célibataires, à chaque période on doit tenir compte des nouveaux candidats au mariage, mais également les populations restées précédemment célibataires).
      • Un accroissement de l’écart d’âge entre les époux atténuerait sensiblement le déséquilibre du marché matrimonial, mais une hausse du célibat féminin aurait un effet inverse.
      • Les surplus d’hommes célibataires attendus en Chine et en Inde sont d’un volume tel qu’aucun correctif par la migration internationale de femmes ne semble plausible.

      Ces développements semblent mener les pays à tradition patrilinéaire vers une situation totalement inédite. Une partie de la progéniture masculine tant souhaitée par les parents aujourd’hui pourrait être dans l’impossibilité de se marier dans le futur en raison de son surnombre, et par conséquent de perpétuer le lignage. En d’autres termes, ce régime ne semble pas démographiquement soutenable, et la sélection prénatale en faveur des garçons d’aujourd’hui devrait saper à terme les fondements de systèmes patrilinéaires qui reposent sur une reproduction familiale à travers la lignée masculine.

    • @simplicissimus le pire, c’est que cela risque, comme d’habitude, de se faire au détriment des femmes. Elles ne vont pas devenir plus importantes mais vont avoir une valeur marchande plus importante, ce qui devrait encore dégrader leur statut, avec des hommes riches qui vont se payer les femmes disponibles quasiment dès la sortie de l’œuf.
      Ce qui va être intéressant, c’est la réaction des hommes pauvres qui risquent de légitimer le recours à la violence pour obtenir leur « dû ».

  • Greece has become the EU’s third protectorate | openDemocracy
    https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/jan-zielonka/greece-has-become-eu’s-third-protectorate

    Les protectorats de l’Union Européenne dans les Balkans : le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine et désormais la Grèce.

    The EU looks increasingly like an empire, having just created its third protectorate in the Balkans. Greece will effectively be run by the EU the way Kosovo and Bosnia-Herzegovina already are.

    #Grèce #Bosnie_Herzégovine #Kosovo #protectorat #Union_Européenne

    • #Why_oh_why on se demande

      Why have Mrs. Merkel, Mr. Dijsselbloem and Mr. Juncker embraced these policies? Protectorates are by their nature utterly inefficient. Parachuted external envoys do not understand local culture, have no access to local networks, and apply solutions ill-suited to local environments. Cheating is the rule of the game in protectorates. The metropolis cannot admit its failure, and it therefore pretends that things are moving forward. The periphery cannot do without external help, but implementing imposed policies is not practical either. Even the most euro-enthusiastic observers stop short of arguing that EU policies in Kosovo, Bosnia-Herzegovina and now Greece are successful, but an exit strategy is feared even more than an ongoing stalemate.

  • ISIS Enshrines a Theology of Rape
    http://www.nytimes.com/2015/08/14/world/middleeast/isis-enshrines-a-theology-of-rape.html

    The systematic rape of women and girls from the Yazidi religious minority has become deeply enmeshed in the organization and the radical theology of the Islamic State in the year since the group announced it was reviving slavery as an institution. Interviews with 21 women and girls who recently escaped the Islamic State, as well as an examination of the group’s official communications, illuminate how the practice has been enshrined in the group’s core tenets.

    The trade in Yazidi women and girls has created a persistent infrastructure, with a network of warehouses where the victims are held, viewing rooms where they are inspected and marketed, and a dedicated fleet of buses used to transport them.

    A total of 5,270 Yazidis were abducted last year, and at least 3,144 are still being held, according to community leaders. To handle them, the Islamic State has developed a detailed bureaucracy of sex slavery, including sales contracts notarized by the ISIS-run Islamic courts. And the practice has become an established recruiting tool to lure men from deeply conservative Muslim societies, where casual sex is taboo and dating is forbidden.

    Enfin, un article qui pointe le fait que l’esclavage sexuel est, comme l’argent, un motif très direct pour attirer les volontaires. Le développement d’une espèce de gloubiboulga théologico-malsain pour emballer les comportements de sociopathes violents est intéressant.

    (En revanche, pas fana du principe d’opposer sur ce point « les sociétés musulmanes profondément conservatrices ». La culture du viol est omniprésente dans les sociétés occidentales, et rémunérer les combattants et mercenaires en les autorisant à violer les femmes n’est absolument pas une caractéristique des sociétés « musulmanes et conservatrices ».)

  • #Kosovo. The Thread.

    Kosovo: land of blackbirds, and the memory of death. Memory, above all. And yet this is the center not only of the most innocent and profound Christian spirituality in the Balkans, but also of the most sublime and little known Muslim mysticism. A mysticism which is ignored especially by those who wave flags of hate, march in uniforms, and live only to kill. A blood-soaked land where a 14th century Serb king, who was blinded by his father and killed by his son, is venerated as Saint Stephen by both Christians and Muslims, though very few people are aware of this fact.

    #religion #Saint_Stéphane #multiculturalisme #photographie #Monika_Bulaj #mémoire #spiritualité #Balkans #mysticisme
    via @albertocampiphoto

  • BALLAST Daniel Mermet : « On est tombé en panne de futur »
    http://www.revue-ballast.fr/daniel-mermet

    Et Là-bas si j’y suis ! (il rit) Debray a été génial, sur ce coup-là. Ça lui a valu une excommunication générale et un papier particulièrement répugnant de BHL dans Le Monde. C’est très difficile, au fond, de penser de façon autonome ; il faut vraiment apprendre ça à nos enfants. Je me souviens d’une grande manif’ dans ma jeunesse. Tous unanimes, on levait le poing, et j’ai vu un type partir dans l’autre sens : il fendait la foule à contre-courant. Je me suis dit : il faudra, au moins un jour, que je sois ce gars-là. On nous apprend l’individualisme, mais pas l’autonomie. Aller contre l’unanimisme, c’est dur, d’abord affectivement ; on n’a pas tous la carapace assez solide. Au Kosovo, une grande partie de la gauche molle soutenait cette « guerre humanitaire ». Charlie Hebdo nous avait dénoncés comme pro-Milošević, sous le titre « Serbie Inter ». Le livre de Serge Halimi et Dominique Vidal, L’Opinion, ça se travaille, a clairement montré comment les journalistes, même les plus futés, se sont fait bourrer le mou par le service de communication de l’OTAN.

    • Il y a une thématique que vous ne traitez jamais, à Là-bas, c’est celle du #féminisme. Pourquoi ? C’est un angle mort, un désintérêt ?

      (Il réfléchit) On a fait 5 000 émissions, vous êtes sûrs que... ? Mais vous avez raison, nous ne sommes pas les meilleurs là-dessus. Pourtant, ce combat est loin d’être gagné, même s’il y a eu des progrès énorme entre mon enfance et aujourd’hui. Les femmes de ma génération se sont battues et il y a eu des avancées formidables, dont les femmes plus jeunes ignorent souvent l’histoire. La bagarre n’est pas terminée, les salaires, on n’y est toujours pas. La domination masculine, c’est toujours vrai.

      Une dernière question, pour le voyageur que vous êtes : Glissant a écrit que « l’universel abstrait nous défigure ». Ça vous inspire quoi ?

      Depuis 25 ans, j’ai eu la chance de faire beaucoup de reportages à travers le monde, et l’aventure continue aujourd’hui. Pour comprendre, je suis de ceux qui ont besoin de ressentir, d’éprouver, de rencontrer physiquement. C’est plus lent, il y a des galères, mais derrière un écran d’ordinateur, vous n’avez que l’œil, et un peu l’oreille, pour comprendre... Vous êtes privé du reste. Et vous êtes seul. Ça devient virtuel, ça manque de chair. Un pilote de chasse de l’armée israélienne nous a montré comment il larguait ses bombes. Votre doigt effleure une touche sur un écran vidéo et un bref message vous confirme que « l’objectif est traité ». Pas de secousse, pas d’image. Vous venez de tuer cinquante personnes. Toute sa vie, Howard Zinn a réfléchi et écrit sur le bombardement. Mais il faut dire, cependant, que le terrain ne suffit pas : il faut aussi travailler les dossiers et les infos ! La phrase d’Édouard Glissant peut évoquer aussi la vieille question de l’universel et du particulier. J’ai beaucoup de veine : je suis né dans une banlieue bâtarde. C’est une chance. Ma mère nous disait : « Vous êtes des bâtards pure race. » Je n’ai pas ce que Bensaïd appelait « la glue des origines » – à part mes origines sociales. C’est plus facile d’être universaliste dans ces conditions ! En parlant d’origine sociale, je rappellerai ceci : l’émancipation, c’est aussi celle des maîtres : l’horizon de la lutte de classes, c’est libérer l’esclave et le maître du fait qu’il domine l’esclave, c’est libérer le dominant de ce qui le domine ! C’est un affrontement classe contre classe, oui, mais en tendant vers leur abolition, c’est-à-dire la disparition des esclaves et des maîtres. C’est ainsi que j’entends l’universalisme, et pas seulement en terme de classe. Évidemment qu’il existe des particularismes et des spécificités, mais j’aime assez la lecture française, sur cette question – je suis très réservé vis-à-vis du modèle communautariste anglo-saxon. Leur démocratie, c’est la lutte des différents groupes et sous-groupes entre eux. J’ai d’ailleurs le même rapport de méfiance avec les revendications autonomistes bretonnes ou basques.

      Mermet, jacobin ! C’est le mot de la fin ?

      (Il rit) Voilà !

    • il y a beaucoup de situations où rester neutre, c’est collaborer. La neutralité n’est pas seulement le paravent des opportunistes et des lâches, c’est aussi le masque du maintien de l’ordre conservateur dominant. La neutralité neutralise.

      C’est très difficile, au fond, de penser de façon autonome ; il faut vraiment apprendre ça à nos enfants.

  • Comment vivent les #Roms du #Kosovo ?

    Ils étaient au moins 100.000 avant 1999. Aujourd’hui, tout ou plus 30.000 Rroms, Ashkalis et Egyptiens vivent encore au Kosovo, tant dans les enclaves serbes que dans le sud, majoritairement albanais. Collectivement accusés de « collaboration » avec le régime serbe par les extrémistes albanais, ils ont été victimes d’un redoutable nettoyage ethnique, et restent toujours exclus et marginalisés au sein du nouvel État.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/rroms-kosovo

  • Demandeurs d’asile des #Balkans : la ruée vers l’#Allemagne

    L’Allemagne reste de loin la destination favorite des demandeurs d’asile originaires des Balkans occidentaux, en particulier du #Kosovo : ils représentent 78 000 des 180 000 demandes d’asile déposées au cours du premier semestre 2015, un chiffre en augmentation de 132% par rapport à l’année précédente.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/l-allemagne-premier-choix-pour-les-demandeurs-d-asile-des-balkans
    #asile #migration #réfugiés

  • #Kosovo : la police interpelle trois personnes soupçonnées d’être liées à l’#État_islamique

    Samedi 11 juillet, la police du Kosovo affirme avoir arrêté trois personnes soupçonnées d’être liées à l’organisation de l’État islamique (EI), à proximité de Pristina. Ces dernières semaines, les pays des Balkans auraient reçu « de nombreuses menaces » de la part de l’Etat islamique.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/kosovo-daesh.html
    #EI #ISIS

  • Kosovo : que vont devenir les Bochniaques de #Mitrovica ?

    Coincés entre les Albanais et les Serbes, ignorés par les accords de Bruxelles, les #Bochniaques de Mitrovica ont-ils encore une chance de survivre sur le long terme ? Aujourd’hui, ils ne seraient plus que 1 500 en ville, contre plus de 75 000 avant la guerre.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/bosniaques-a-mitrovica.html
    #ville_divisée #Kosovo #Balkans
    cc @ville_en

  • La #Suisse veut faire peur aux migrants à coups de #vidéos

    La Suisse projette de financer une mini-série au #Nigeria sur la réalité de l’immigration. La Confédération n’en est pas à son coup d’essai.

    http://www.tdg.ch/suisse/suisse-veut-peur-migrants-coups-videos/story/23327518
    #dissuasion #film #migration #asile #Nigeria #propagande #clip #SEM

    Informationsclip für Balkanstaaten BFM (Englisch)

    4245 persons from Serbia, Macedonia, Albania, Montenegro, Bosnia-Herzegovina and Kosovo sought asylum in Switzerland in the year 2012. Only 11 persons were granted asylum.

    Switzerland provides protection for people, who are seriously prosecuted. No asylum will be granted persons coming from safe countries with no threat to life or physical condition.

    The Swiss government as well as the European Union (EU) consider Serbia, Macedonia, Albania, Montenegro, Bosnia and Herzegovina and Kosovo as safe states.

    Asylum request from persons originating from these states will be processed immediately in Switzerland. The asylum-seeker must reckon with a return to their home within days.

    Whoever does not voluntarily leave, after receiving a negative adjudication, will be repatriated by the authority to their state of origin and may no more enter Switzerland for 3 years. This entry prohibition as a general rule is valid for the entire Schengen states. Persons from safe states will basically receive no return assistance and no travel money for returning as well.

    We need the rooms in our accommodation facilities for people who are genuinely threatened, coming from crisis regions und pressingly needing our protection. Prosecution free countries of the West Balkans do not belong to it. ( Mario Gattiker, Director of Swiss Immigration Authority)

    Asylum-seekers from these countries, are losing not only a lot of money with their journey to Switzerland, they also risk losing their travel freedom in the entire EU.

    “We want to inform people from these countries truly about our principle, so that they understand, that the expensive and troublesome journey to Switzerland is not worth it.” (Mario Gattiker, Director of Swiss Immigration Authority)

    https://www.youtube.com/watch?v=vi9anup5QSw


    #Balkans

    • Bund finanziert afrikanische Soap gegen Einwanderung

      Im Kampf gegen den Flüchtlingsstrom setzt Europa auch auf Aufklärung vor Ort, um Wirtschaftsmigranten die geringen Chancen auf Asyl aufzuzeigen. Amnesty International hält die dafür produzierten Filme zwar für nutzlos. Dennoch finanziert die Schweiz nun eine neue Fernsehserie für Westafrika.

      http://www.srf.ch/news/schweiz/bund-finanziert-afrikanische-soap-gegen-einwanderung
      #soap #Afrique_de_l'Ouest

    • La Suisse finance une série TV nigériane pour dissuader les migrants

      Casser le mythe de l’eldorado suisse et informer les candidats africains à l’immigration sur les risques du voyage vers l’Europe : c’est l’objectif d’une série TV nigériane, financée par la Suisse. Mais l’impact de ce projet à 450’000 francs est loin d’être évident.


      http://www.swissinfo.ch/fre/asile_la-suisse-finance-une-s%C3%A9rie-tv-nig%C3%A9riane-pour-dissuader-les-migrants/42977618
      #série_tv #film
      par @stesummi

    • Berne veut rendre le retour au Kosovo plus attractif

      Le Secrétariat d’Etat aux migrations finance des films illustrant des succès de Kosovars rentrés vivre dans leur pays. Le projet ne plaît pas à tout le monde.

      Près de 200’000 ressortissants kosovars vivent actuellement en Suisse. Venus dans les années 90 pour fuir la guerre, ils font désormais partie intégrante de la population helvétique. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui ont obtenu, au fil des ans, le passeport à croix blanche.

      Selon « SonntagsBlick », la Confédération cherche désormais à les motiver à rentrer chez eux. Le dominical révèle en effet que le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) finance un projet de films de la plate-forme albano-suisse, albinfo.ch, visant à rendre le retour de Kosovars de Suisse au Kosovo plus attractif.

      « Faire apparaître les aspects positifs »

      Berne a contribué à hauteur de 158’000 francs à la production de huit documentaires illustrant des succès de Kosovars rentrés dans leur pays. Ils seront diffusés sur une chaîne de la télévision publique kosovare. « Les films doivent faire apparaître les aspects positifs d’un retour à la maison », a expliqué le SEM au journal.

      Série télé pour dissuader les départs vers la Suisse

      L’an dernier, on apprenait que la Confédération a financé un feuilleton à succès, qui raconte les désillusions d’un jeune exilé, de Lagos à Berne. Treize épisodes de 45 minutes de « The Missing Steps » ont été vus par des millions de spectateurs au Nigeria, à la fin de 2017. Le but de cette série, tournée dans la pure tradition de Nollywood (la très populaire industrie du cinéma nigérian) : dissuader les candidats à l’émigration. Berne a investi 450’000francs pour le tournage, qui s’est déroulé au Nigéria et en Suisse. « Cette série est destinée à fournir des infos objectives sur la migration », avait expliqué à l’époque Lukas Rieder, porte-­parole du Secrétariat d’Etat aux migrations.

      L’Organisation internationale des migrations avait approuvé la démarche suisse, une des stratégies de la lutte contre l’immigration clandestine. Beaucoup de Nigérians savent ce qui les attend s’ils entreprennent le périple, estime le responsable adjoint de l’OIM à Lagos, Frantz Celestin, « mais le plus grand moteur de l’émigration, c’est l’ambition, et elle est souvent plus forte que la peur ».

      « SonntagsBlick » critique cependant que les clips n’abordent pas la réalité du Kosovo, c’est-à-dire une corruption qui paralyse le pays, et le chômage massif qui touche un tiers de la population. Le SEM, lui, se défend et assure que le but principal du projet n’est pas d’inciter les Kosovars à quitter la Suisse, mais de montrer le potentiel du pays balkanique tout en rappelant qu’un avenir là-bas est possible. Cela permet aussi d’« endiguer la migration irrégulière ».

      Un intérêt « discutable »

      Muriel Trummer d’Amnesty International se dit sceptique. Les personnes ne possédant pas le passeport suisse et retournant vivre dans leur pays d’origine risquent de perdre leur droit d’établissement si elles ne parviennent pas à se construire une nouvelle vie au Kosovo. Tout retour en Suisse serait alors impossible. Peter Meier de l’organisation suisse d’aide aux réfugiés va encore plus loin. L’intérêt de tels projets est très discutable. « Rien ne prouve qu’ils ont une influence sur la migration ». Selon lui, il serait plus utile d’investir cet argent dans des projets permettant d’améliorer à long terme les conditions sur place.

      https://m.20min.ch/ro/news/suisse/story/berne-veut-rendre-le-retour-au-kosovo-plus-attractif-17291594

    • En 2007 déjà...
      Campagne de sensibilisation en Afrique sur la migration irrégulière

      L’Office fédéral des migrations mène au Cameroun et au Nigéria une campagne d’information destinée à la population locale. Le but de cette campagne consiste à attirer l’attention des migrants potentiels sur les conséquences né-gatives de la migration irrégulière. L’Union européenne a également décidé de se joindre à ce projet pilote.

      Qui ne connaît pas ces images de bateaux surchargés, d’êtres humains jetés par-dessus bord par des passeurs sans scrupules ? Des images d’embarcations qui chavirent et de victimes qui meurent avant l’arrivée des secours. Le manque de perspectives économiques pousse bon nombre d’Africains à tenter leur chance en Suisse et en Europe.

      Or, ceux-ci nourrissent des espoirs illusoires, qui n’ont rien à voir avec la réalité quotidienne d’un clandestin dans le pays de destination.

      Afin de faire connaître les conséquences négatives et les dangers de la migration irrégulière, l’Office fédéral des migrations a lancé au début de l’année 2006 des campagnes d’information au Cameroun et au Nigéria. Ces séances d’information ont été accueillies avec un grand intérêt, particulièrement au niveau local. L’Union européenne participe désormais également au projet pilote lancé par la Suisse.

      Les campagnes d’information de l’ODM sont menées dans des pays où le potentiel de migration est élevé à cause de la situation économique instable. Elles s’adressent à des personnes qui veulent quitter leur pays pour des raisons économiques et non pour des motifs liés à l’asile. Les œuvres d’entraide ont salué cette initiative. L’ODM peut en outre s’appuyer sur l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), un partenaire de renommée internationale qui dispose depuis des années d’antennes sur place et entretient un excellent réseau de contacts.

      https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-15982.html
      #Cameroun #Nigeria

    • La Suisse, productrice de série télévisée nigériane pour dissuader les migrants de venir en Europe

      La série, intitulée « #Missing_Steps », chapeautée par l’acteur et réalisateur nigérian #Charles_Okafor, très célèbre dans son pays, raconte l’histoire d’un personnage de 20 ans éduqué mais criblé de dettes et qui décide de fuir vers un Etat européen. Arrivé sur place, il tente de résoudre ses problèmes financiers par tous les moyens et s’engage dans des affaires avec des trafiquants.


      https://francais.rt.com/international/34391-pas-paradis-suisse-finance-series-tele-nigeria-pour-dissuader-mig

    • La Suisse finance un projet au Cameroun pour freiner la migration clandestine

      Programme. Berne soutient pour la première fois des campagnes de sensibilisation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur le continent africain. L’une est en cours au Cameroun, une autre s’est terminée au Nigeria

      Les jeunes Africains rêvent souvent d’Europe. Ils sont prêts à emprunter des voies dangereuses, à embarquer dans des pirogues ou encore à se cacher dans des trains d’atterrissage d’avions pour assouvir ce rêve. Avec, souvent, des drames à la clé. C’est précisément ce que veut éviter l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Au Cameroun, elle dirige actuellement un programme pour sensibiliser les jeunes aux risques de la migration illégale. Et ce projet est entièrement financé par le gouvernement suisse, a appris Le Temp s.

      Le nom de la campagne ? « A la mémoire de Fodé et Yaguine : plus jamais ça ! ». Fodé et Yaguine sont deux Guinéens qui ont été retrouvés morts, le 2 août 1999, dans le train d’atterrissage d’un appareil belge qui quittait la Guinée-Conakry. Une lettre touchante, adressée à « Messieurs les membres responsables d’Europe », avait été retrouvée sur eux. Elle a rapidement fait le tour de la planète.

      Agir à la source

      Berne a déjà financé des campagnes de l’OIM, notamment en Albanie et en Roumanie ; elle le fait maintenant aussi en Afrique. Mais en toute discrétion.

      « Notre but n’est pas de dire aux migrants de rester chez eux, mais bien de les sensibiliser aux risques qu’ils encourent en choisissant la voie de la migration illégale », explique Laurentiu Ciobanica, porte-parole de l’OIM. « Ceux qui veulent partir du Cameroun doivent aussi être informés de ce qui les attend en Europe si leur départ n’a pas été bien préparé. » En clair, la campagne vise à contribuer à la réduction des flux migratoires irréguliers, via une information ciblée. En 2006, plusieurs dizaines de milliers d’Africains ont tenté de gagner les îles Canaries à bord de bateaux surchargés. 600 corps ont été retrouvés au large. Mais selon les autorités espagnoles, le nombre total des migrants qui ont péri durant la traversée était en réalité dix fois plus élevé.

      Pour la Suisse, il est important d’identifier, dans les dix provinces du Cameroun concernées, les secteurs où la population est la plus encline à la migration irrégulière vers l’Europe, et la Suisse en particulier. Si Berne applique depuis plusieurs années une politique d’« aide au retour », elle veut désormais aussi agir à la source des flux migratoires. Et encourager les pays concernés à organiser des campagnes d’information sur les dangers de la migration clandestine et de la traite des personnes.

      Eduard Gnesa, patron de l’Office fédéral des migrations (ODM) s’est rendu en mai à Yaoundé pour lancer la campagne. Il a également profité de son séjour en Afrique pour se rendre en République démocratique du Congo (RDC) et plaider le retour « volontaire » de quelque 800 Congolais en phase de renvoi en Suisse. A son retour, il n’a cependant pas souhaité donner de détails sur le projet.

      Aussi bien l’ODM que l’OIM refusent de révéler les coûts de la campagne, qui durera jusqu’à fin septembre. En revanche, il apparaît que l’ODM a aussi financé un programme identique au Nigeria, plus particulièrement dans l’Edo, le Delta et l’Anambra, régions d’où partent beaucoup de jeunes « aventuriers ».

      Partenariat avec l’UE ?

      « Notre office a effectivement mandaté en 2006 l’OIM afin de mettre en place deux campagnes d’information de masse, l’une au Nigeria et l’autre au Cameroun », confirme Dominique Boillat, porte-parole de l’ODM. « Le financement entre dans le budget normal de l’office », précise-t-il.

      La discrétion de la Suisse s’explique notamment par l’aspect pionner de ces campagnes d’information. Leurs effets sont encore difficiles à évaluer. « La Suisse aimerait surtout que l’UE entreprenne la même démarche, pour que de nouvelles campagnes de ce type voient le jour et soient menées en partenariat », observe un connaisseur du dossier. « Et certains pays européens ont fait savoir qu’ils étaient très intéressés. »

      Berne collabore déjà avec Bruxelles dans le cadre du projet pilote « Return ». Il s’agit de vols communs organisés par l’UE pour rapatrier de force des clandestins récalcitrants. La Suisse, qui a déjà expulsé des étrangers par ce biais, y trouve un avantage pécuniaire certain : le coût de chacun de ses propres « vols sous la contrainte » avoisine souvent les 100 000 francs.

      U Micheline Calmy-Rey entame lundi un déplacement de dix jours en Afrique. La présidente de la Confédération se rendra au total dans sept pays (Bénin, Ghana, Sénégal, Tchad, République démocratique du Congo, Burundi et Rwanda). La coopération au développement et la promotion de la paix figureront au menu des discussions. (ATS)

      Des migrants africains entassés dans un port des Canaries après une traversée éprouvante. Pour la Suisse, il importe d’agir sur place pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la migration illégale.

      https://www.letemps.ch/suisse/suisse-finance-un-projet-cameroun-freiner-migration-clandestine

      Nom de la campagne : « #A_la_mémoire_de_Fodé_et_Yaguine : plus jamais ça ! »

      #Fodé #Yaguine

    • Tiré de cet article :
      Politiques migratoires et cinéma. Entretien

      Dans le cadre de sa stratégie de prévention de la migration irrégulière, l’ODM vient de mandater le réalisateur László I. Kish pour réaliser un film documentaire à l’attention du Mali intitulé #Là_où_coulent_le_lait_et_le_miel, qui puisse désamorcer l’idéalisation des représentations courantes au Mali au sujet de la Suisse, aborder les conséquences réelles d’une émigration en montrant les difficultés rencontrées par des Maliens vivant en Suisse, enfin évoquer les chances et les obstacles du retour dans leur pays d’origine. Ce #film accompagne une pièce de #théâtre intitulée #Le_pays_où_on_fabrique_l’argent qui est jouée au #Mali depuis décembre 2008 et qui présente la même ligne narrative tout en insistant sur le vécu émotionnel du migrant qui éprouve solitude, mal du pays, honte et aliénation. L’idée de base de ces deux projets peut se traduire ainsi : « les personnes qui veulent quitter leur patrie ont le droit de savoir ce qui les attend ». La sortie de ce film est prévue pour l’été  2009, c’est donc une affaire à suivre…

      https://journals.openedition.org/decadrages/329#ftn6

  • Migranti, da Cameron risorse ma no a quote. Ungheria: muro anti-flussi a confine con Serbia

    Il premier britannico metterà a disposizione dell’Italia uomini e sostegno «per collaborare con i servizi segreti in Sicilia». Renzi: «Il problema non è solo nostro, Regno Unito è d’accordo»

    http://www.repubblica.it/esteri/2015/06/17/news/ungheria_pronta_a_recintare_confine_con_serbia_per_fermare_migranti-117061377/?ref=HREA-1

    #barrière_frontalière #mur #Hongrie #Serbie #migration #asile #réfugiés

    • Négyméteres kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt

      Négy méter magas kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt a bevándorlás megfékezésére egy 175 kilométeres szakaszon: ennek előkészítésére utasították Pintér Sándor belügyminisztert a szerdai kormányülésen – jelentette be Szijjártó Péter külgazdasági és külügyminiszter a szerdai kormányülés szünetében. A szerb lapok tanúsága szerint egyoldalú lépésről van szó, a Magyar Helsinki Bizottság szerint a kerítés értelmetlen, embertelen és érzéketlen megoldás.

      http://hvg.hu/itthon/20150617_itt_a_bejelentes_a_hatarzarrol

    • Les Hongrois dresseront-ils un mur contre la Serbie ?

      Il y a peu, j’ai indiqué que la Hongrie envisagerait de fermer sa frontière avec la Serbie, pour empêcher l’arrivée des demandeurs d’asile et migrants. La question semble avoir un corollaire possible : la construction d’un mur ou d’un autre rempart physique entre les deux pays ? A noter qu’à ce jour, la Hongrie n’a pas pris de décision officielle au sujet de la fermeture de la frontière. Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević. (Le journal „Večernje novosti“ est classé à droite sur l’échiquier politique de la presse serbe, il revendique le plus fort tirage des quotidiens.) Dragan Grcic

      http://serbie-droitshumains.blogspot.be/2015/06/les-hongrois-dresseront-ils-un-mur.html

    • Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević, du „Večernje novosti“ (Serbie). Dragan Grcic

      Les Hongrois bâtiront-ils un mur contre la Serbie ?

      Nos voisins du nord, qui ont un problème avec les migrants, nous renvoient la « patate chaude ». Une réunion conjointe des deux gouvernements aura lieu le 1er juillet à Budapest. La fermeture de la frontière n’aidera pas.

      Une session conjointe du gouvernement de Hongrie et de celui de Serbie se tiendra le 1er juillet 2015 à Budapest, elle portera sur la hausse du nombre de migrants qui traversent notre pays pour rejoindre l’Union européenne. La session a été fixée en concertation, après l’annonce par le premier ministre hongrois Viktor Orban d’une fermeture complète de la frontière entre les deux pays et ce, en raison de la hausse incessante de la migration depuis la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan...

      Depuis le début de l’année, 54.000 immigrants sont arrivés en Hongrie, et on estime que d’ici la fin de l’année 2015, ils seront 130.000. C’est pour cela que Orban a demandé que la Serbie mette fin à la vague des arrivants sur son territoire. Cependant, il demeure imprécis de savoir comment ce pays entend fermer la frontière.

      Elle peut le faire et aucune institution européenne ne pourrait l’en empêcher, quand bien même une telle décision présenterait des effets politiquement négatifs, a déclaré Radoš Đurović, directeur du Centre pour l’assistance et l’aide aux demandeurs d’asile. Une des option est d’élever un mur, à l’exemple de la Grèce et de la Bulgarie envers de la Turquie, mais cela s’est fait sans effet visibles. En effet, les personnes désespérées ont continué à fuir les guerres et la misère ; la seule chose qui a augmenté, ce sont les « prestations » des passeurs, ce qui a augmenté c’est la criminalité des trafiquants d’être humains, avec les problèmes de risques en matière sanitaire et de sécurité. Tout cela est connu aussi du premier hongrois, et se pose la question de savoir pourquoi sont formulées des déclarations d’une telle gravité.

      – En vertu de la réglementation dite de Dublin, et du système Euroblank, la Hongrie est considérée comme le premier pays d’entrée. Un migrant qui est pris alors qu’il tente de passer dans ce pays pour y demander asile immédiatement aux autorités hongroises, ne peut être renvoyé en Serbie. Ils sont placés dans un centre d’accueil et leurs empreintes digitales sont enregistrées. Mais ils fuient les centres d’accueil pour se rendre dans les pays européens développés. Lorsqu’ils s’y font pincer, la prise de leurs empreintes permet de prouver que leur premier pays d’entrée dans l’Union européenne était la Hongrie, ils y sont alors renvoyés – explique Đurović.

      Ainsi donc, en pratique, les pays riches résolvent leurs problèmes en envoyant les demandeurs d’asile à la périphérie de l’Union. La Hongrie devient un grand centre de concentration des migrants, avec lesquels elle ne sait que faire. Jusqu’à présent, le fardeau le plus élevé de la migration a porté sur la Grèce, l’Italie et l’Espagne, mais la Grèce, après un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, a été considérée comme un pays où les droits humains sont violés. La recommandation du tribunal est que tous les pays se doivent de respecter les demandeurs d’asile en ne les renvoyant pas vers la Grèce. Ainsi a augmenté le fardeau qui est tombé sur la Hongrie, et ce qui explique qu’elle tente de le partager avec la Serbie, en nous renvoyant la « patate chaude ».

      Pas de mesures unilatérales

      Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Serbie, Ivica Dačić, espère que la Hongrie ne prendra pas de mesures unilatérales. Il précise que la police serbe coopère avec ses collègues de la région, d’Allemagne et d’Autriche, et qu’il est manifeste que l’afflux des migrants est important et difficile à empêcher.

      – Les officiels hongrois tentent de fuir leurs obligations, en stimulant l’animosité de sa propre opinion envers les demandeurs d’asile, et ils se présentent devant les institution européennes comme les protecteurs des valeurs et de la culture européennes, qui seraient mises en danger par l’arrivée d’un tel nombre de demandeurs d’asile – interprète Đurović, qui ajoute que la Serbie ne devrait pas entrer dans une polémique sur cette thématique avec la Hongrie, car c’est ainsi qu’elle devra indirectement prendre la responsabilité des personnes qui sont passées par notre pays mais uniquement en transit.

      Il ajoute aussi que c’est une illusion que de vouloir arrêter le flot des réfugiés, ce qu’aucun pays n’est parvenu à faire, pas même les USA, dont la frontière avec le Mexique est surveillée par 40.000 policiers.

      – La Serbie doit faire tout ce qu’elle pourra pour les réfugiés sur son territoire : les protéger, aider les enfants, fournir une hébergement – explique Đurović.

      Dans le cas où la Hongrie fermerait la frontière, les réfugiés devraient rester plus longtemps dans la région frontalière, et il y aurait une augmentation des problèmes sanitaires, de sécurité et de vie, une hausse du taux de trafics et nous serions en permanence dans une situation humanitaire critique.

      La Constitution serbe garantit aux réfugiés le droit à une protection. Pour nous, la meilleure façon de réagir est l’introduction d’une protection temporaire pour les réfugiés de Syrie et d’Irak, une période de trois mois à un an – conclut Đurović.

      Source : V. Crnjanski Spasojević, Hoće li Mađari podići bedem prema Srbiji, „Večernje novosti“, 15 juin 2015. Traduction : Dragan Grcic (serbie-droitshumains.blogspot.com).

    • Reçu via la mailing list Eurotopics :

      La Hongrie veut construire une clotûre anti-immigration
      La Hongrie projette de construire une clôture barbelée de quatre mètres de haut sur le tracé de sa frontière avec la Serbie, afin d’empêcher les migrants d’entrer sur son territoire. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre hongrois de l’Intérieur, Péter Szijártó. Il faut protéger les frontières extérieures de l’UE, martèlent certains commentateurs. Pour d’autres, il est tristement symbolique que la Hongrie, à l’origine de la chute du rideau de fer il y a un quart de siècle, décide aujourd’hui d’ériger un nouveau mur de la honte.

      La Stampa - Italie
      Hongrie, le mur de la honte
      A la lumière de l’histoire, la construction d’un mur à la frontière hongroise paraît tout à fait inconcevable aujourd’hui, écrit le quotidien libéral La Stampa : "Un dimanche du mois d’août 1989, le rideau de fer commençait à tomber en Hongrie. 300 Allemands de l’Est, incrédules, s’engouffraient dans un trou pratiqué dans la clôture de la frontière autrichienne, en direction de l’avenir et de la liberté, sans que les gardes hongrois ne réagissent. Personne n’aurait pu croire alors que 26 ans plus tard seulement, un pays aussi chargé d’histoire et de symboles que la Hongrie, berceau de l’insurrection de Budapest de 1956, déciderait d’ériger un nouveau mur. … Si celui-ci ne formera pas un nouveau rideau de fer, il n’en sera pas moins un mur de la honte - le mur du racisme et de la discrimination ethnique. … Si l’Europe ne retrouve pas l’esprit de 1989, d’autres murs succéderont à celui érigé aujourd’hui par Orbán - des murs hauts et épais, comme ceux qui existent déjà dans les esprits d’un trop grand nombre d’Européens." (18.06.2015)
       » page d’accueil (La Stampa)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Immigration, » Histoire, » Hongrie, » Europe orientale
      Tous les textes disponibles de » Cesare Martinetti
      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Világgazdaság - Hongrie
      La clôture anti-immigration, une réaction abusive
      Le projet de construire un nouveau "rideau de fer" constitue une réaction exagérée et injustifiée, estime le journal économique Világgazdaság : "Dans un pays où le démantèlement du rideau de fer était devenu le symbole de la fin de la dictature, la décision de le reconstruire apparaît particulièrement ironique. … Cette clôture est une mesure drastique face au problème des réfugiés. Elle serait judicieuse seulement si elle apportait une véritable solution au problème. … Or ce mur de 175 km de long est une réaction tout à fait démesurée aux problèmes bien réels de l’immigration clandestine. … Le nombre actuel de migrants qui tentent de passer nos frontières ne justifient pas la construction de cette enceinte, dont les coûts paraissent de surcroît exorbitants." (17.06.2015)
       » article intégral (lien externe, hongrois)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Immigration, » Hongrie, » Europe orientale
      Tous les textes disponibles de » Levente Tóth
      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Pravda - Slovaquie
      L’Europe doit protéger ses frontières extérieures
      L’espace Schengen ne peut fonctionner qu’à la condition que ses frontières extérieures soient protégées, écrit le quotidien de gauche Pravda, après l’annonce du projet hongrois d’ériger une clôture à la frontière serbe : "Les personnes en détresse ont besoin d’aide. L’un des moyens pour l’UE d’assumer une responsabilité commune serait le modèle des quotas. Ceci dit, il serait bien plus fondamental de renforcer les frontières extérieures. Quand en 2012, les contrôles ont été intensifiés à la frontière gréco-turque, le nombre des réfugiés a notablement baissé. Ils se sont alors dirigés vers la Bulgarie, mais lorsque Sofia a décidé d’élever une barrière à sa frontière avec la Turquie, le nombre des réfugiés a de nouveau reculé. … D’où le projet du gouvernement Orbán. Nous entendrons dire de plus en plus souvent que le Vieux Continent se transforme en forteresse. Mais les moyens dont dispose l’Europe sont limités. C’est moins une question de sentiments que de raison." (18.06.2015)
       » page d’accueil (Pravda)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Immigration, » Hongrie, » Europe orientale, » Serbie
      Tous les textes disponibles de » Marián Repa
      Suivre les débats » Désaccords européens sur les quotas de réfugiés

      idnes.cz - République tchèque
      Non à l’accueil des réfugiés en Europe centrale
      L’accueil de réfugiés en Europe est une idée dangereuse et peu judicieuse, estime Jiří Weigl, directeur de l’institut Václav Klaus de Prague, dans une tribune au portail d’information idnes.cz : "On ne résoudra pas le problème de la pauvreté et de la guerre en accueillant les personnes touchées dans les régions les plus riches de la planète. Il convient d’arrêter cet exode, et non de le stimuler. Il est par ailleurs immoral de priver les pays pauvres de leurs élites. … Certains affirment que l’immigration est nécessaire pour enrayer le vieillissement et le dépérissement de l’Europe. C’est faux. Si tel était le cas, on n’observerait pas un chômage des jeunes de plus de 50 pour cent en Europe méridionale. Il est grand temps de venir en aide aux pays de la péninsule arabique, afin que les réfugiés restent dans la région. Les riches monarchies pétrolières sont davantage responsables des victimes de conflits auxquels elles participent elles-mêmes que la lointaine Europe centrale." (18.06.2015)
       » article intégral (lien externe, tchèque)
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      Tous les textes disponibles de » Jiří Weigl

    • Immigration: Majority Reject Building Of Security Fence Planned For Serbian Border

      Although the majority of Hungarians now think that immigration is a greater problem than emigration, most people believe that the security fence planned for the border with Serbia will not prevent refugees from coming to Hungary. The research, conducted by the think tank Publicus Intézet, reveals that Hungarian society is now split between those rejecting immigration and those harbouring solidarity towards migrants.

      http://hungarytoday.hu/news/immigration-majority-reject-building-security-fence-planned-serbian-bor

    • Hungary Begins Constructing Wall on Border With Serbia

      BUDAPEST — The Hungarian parliament passed legislation on July 6 paving the way for the construction of a 13-foot fence along its 110-mile southern border with Serbia to deter asylum seekers from using the route to enter Europe, Sputnik reports.

      http://i0.wp.com/inserbia.info/today/wp-content/uploads/2015/06/migrants-fence.jpg?resize=700%2C379
      http://inserbia.info/today/2015/07/hungary-begins-constructing-wall-on-border-with-serbia

    • Hungary begins work on border fence to keep out migrants

      Government says it has begun construction of a 150m ‘sample section’ of its planned 4m-high fence along the country’s southern border with Serbia


      http://www.theguardian.com/world/2015/jul/13/hungary-begins-work-on-border-fence-to-keep-out-migrants

    • Hungary: Protesters condemn ’absurd’ anti-migrant border fence with Serbia

      Hundreds of people have demonstrated in Budapest against “the project to build a fence along Hungary’s border with Serbia”:http://www.euronews.com/2015/07/13/hu... to stop migrants from coming in.

      Immigration and the country’s stance towards it have caused sharp divisions.

      The protest was “organised by Hungarian migrant solidarity group MigSzol”:http://www.migszol.com which has described the barrier as “evil and absurd”.

      https://www.youtube.com/watch?v=LJ3CdYjaf80

    • Deux mille manifestants à Budapest contre la clôture anti-migrants

      Tous les Budapestois n’étaient pas au lac Balaton mardi ! Environ deux mille d’entre eux étaient même en train de protester contre le projet du gouvernement Fidesz-Kdnp de clôturer la frontière hungaro-serbe.

      http://www.hu-lala.org/deux-mille-manifestants-a-budapest-contre-la-cloture-anti-migrants

      #manifestation

      Même si je soutiens et même si je ne comprends pas le hongrois... là, je ne suis pas d’accord !

    • Hungarian prisoners and soldiers to construct anti-migrant fence

      Hungarian prison inmates will ready the materials needed, and 900 soldiers will construct the barrier by December, officials said — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall, The Associated Press reports.


      http://m.csmonitor.com/World/Global-News/2015/0717/Hungarian-prisoners-and-soldiers-to-construct-anti-migrant-fence

      #faiseurs_de_murs

    • Hungary Puts Inmates to Work on Border Fence to Bar Migrants

      MORAHALOM, Hungary — Using materials prepared by inmates in Hungarian prisons, 900 soldiers will build a fence along Hungary’s border with Serbia by December to stem the torrent of migrants, officials said Thursday — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall.

      http://www.nytimes.com/aponline/2015/07/16/world/europe/ap-eu-hungary-anti-migrant-fence.html?smid=tw-share
      #prisonniers

    • Hongrie: la barrière antimigrants sera installée d’ici fin août

      La Hongrie achèvera l’installation de la barrière sur sa frontière avec la Serbie, destinée à endiguer le flux des migrants, d’ici le 31 août, soit bien plus tôt prévu précédemment, a annoncé samedi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.


      http://www.liberation.fr/monde/2015/07/25/hongrie-la-barriere-antimigrants-sera-installee-d-ici-fin-aout_1353866

    • Immigration. L’Europe sans frontières est morte en Hongrie

      A la frontière entre la Hongrie et la Serbie, les engins militaires ont commencé à ériger une clôture de barbelés qui deviendra un mur de 4 mètres, censé protéger Budapest du “tsunami des migrants”. Ces derniers tentent de saisir leur ultime chance pour entrer dans l’Union européenne.


      http://www.courrierinternational.com/article/immigration-leurope-sans-frontieres-est-morte-en-hongrie

    • Scaling the Wall

      In the wake of widespread political upheaval, Hungary has been on the receiving end of an unprecedented flow of migrants. According to the European border agency Frontex, an estimated 67,000 people have tried to illegally cross Hungary’s border between January and June 2015, a figure nearly ten times higher than during the same period in 2014. Most of the migrants came from Kosovo (35 percent), but a large number of them came from Afghanistan (26 percent) and Syria (20 percent) as well. During the summer months, migrants are increasingly coming from conflict zones: Afghanistan, Iraq, and Syria.

      https://www.foreignaffairs.com/articles/hungary/2015-07-30/scaling-wall

  • Back from Syria and Iraq, Bosnian fighters pose threat at home | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/06/11/us-mideast-crisis-bosnia-idUSKBN0OR1HL20150611

    Bosnian fighters returning from Syria and Iraq are forming regional militant networks that pose a direct threat to security in the Balkans and beyond, a study warned on Thursday.

    The returnees have formed links extending to Serbia, Montenegro, Macedonia, Albania and Kosovo, said the non-profit Sarajevo-based Atlantic Initiative, and may be radicalizing youngsters on the margins of society.

  • UN peacekeepers sexually abused hundreds of Haitian women & girls – report
    http://rt.com/news/266179-un-peacekeepers-haiti-sexual

    investigators interviewed 231 people in Haiti who claimed they were forced to perform sexual acts with UN peacekeepers in exchange for basic necessities.

    (...) A rapid increase in prostitution and abuse in Cambodia, Mozambique, Bosnia, Sudan and Kosovo were documented after UN peacekeeping forces moved in.

    hé oui les casques bleus n’apportent pas que le choléra !
    #nations-unies #casques_bleus #aide_humanitaire #prostitution #haïti

  • #Kosovo : 7 500 migrants rapatriés de l’UE en quatre mois

    Le ministère de l’Intérieur kosovar vient d’annoncer que 7 500 migrants ont été rapatriés au Kosovo ces quatre derniers mois. La plupart avaient quitté leur pays lors de la grande vague d’exode de l’hiver. Ils avaient demandé l’asile en Allemagne, Autriche, Suède, Belgique et France.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/kosovo-7-500-migrants-rapatries-en-quatre-mois.html
    #expulsion #renvoi #asile #migration #réfugiés

  • L’#externalisation de la #politique_migratoire européenne dans les #Balkans (1)

    Entre 2006 et 2013, l’analyse de dix pays des Balkans (#Albanie, #Bosnie-Herzégovine, #Bulgarie, #Croatie, #Kosovo, #Macédoine, #Monténégro, #Roumanie, #Serbie, #Slovénie) révèle une multiplication par deux du nombre de centres de détention d’étrangers, et une multiplication par quatre de la capacité d’accueil de ces centres. Derrière cet accroissement spectaculaire se cache une action coordonnée des institutions européennes visant à déléguer une partie de la gestion des populations migrantes aux pays des Balkans. En quoi consiste ce (premier) volet de l’externalisation de la politique migratoire dans les Balkans ?


    http://www.courrierdesbalkans.fr/bazar/blogs/carrefour-des-balkans-o-le-blog-de-morgane-dujmovic/blog-o-l-externalisation-de-la-politique-migratoire-europeenne-da
    #détention_administrative #rétention #migration #asile #réfugiés #cartographie #visualisation

  • #Kosovo : les réseaux scolaires et associatifs de l’islam radical

    Alors que le flux de départs de volontaires pour le jihad au Proche Orient ne se tarit, un rapport révèle comment les réseaux islamistes radicaux ont mis en place et continue de financer un réseau d’écoles à travers tout le Kosovo. Les structures de financement sont connues, mais les autorités de Pristina n’ont jamais pris aucune mesure sérieuse.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/kosovo-des-ecoles-financees-par-des-reseaux-islamistes.html
    #EI #ISIS #Etat_islamique #écoles

  • La Macédoine au bord d’une nouvelle guerre civile ? par Jean-Arnault Dérens

    Le gouvernement macédonien assure avoir défait le « groupe terroriste le plus dangereux des Balkans », mais au lendemain des violents affrontements du week-end à Kumanovo, nul ne connaît les motivations de ce mystérieux groupe. Le bilan est pourtant très lourd : huit policiers ont trouvé la mort, ainsi que quatorze « terroristes » – des Albanais, originaires de Macédoine et du Kosovo.

    Dès samedi, le gouvernement avait évoqué une infiltration venant « d’un pays voisin » – entendre le Kosovo. La ville de Kumanovo, où cohabitent Macédoniens et Albanais, se situe en effet à quelques kilomètres des frontières de ce pays, mais aussi de celles de la Serbie, en l’occurrence de la région de Presevo, où vit également une forte minorité albanaise. La police serbe a d’ailleurs envoyé des renforts dans cette région, où les tensions sont très vives.

    Néanmoins, aucune revendication n’a jamais été émise, et tous les partis albanais ont vivement condamné les opérations militaires du week-end, appelant la population albanaise à ne pas tomber dans le jeu de la « provocation ». Même le général Nikolovski, ancien chef d’état-major de l’armée macédonienne, qui avait dirigé les opérations militaires contre la guérilla albanaise en 2001, a reconnu que les Albanais n’avaient aujourd’hui « aucun intérêt à déstabiliser la région ».

    Une crise politique inédite

    Petit pays de 2,1 millions d’habitants, la Macédoine est plongée dans une crise politique inédite. Depuis janvier, #Zoran_Zaev, le chef de l’opposition sociale-démocrate, rend publics d’étonnants enregistrements qui révèlent comment le Premier ministre Gruevski et ses proches, notamment le tout-puissant chef des services secrets Nikola Mijalkov, contrôlent la justice et les médias, dirigent la corruption et gèrent le pays en marge des institutions légales. Nul ne sait comment l’opposition a réussi à se procurer ces enregistrements accablants, et le gouvernement dénonce un « complot de l’étranger » aux contours imprécis – de plus en plus désavouées par ses partenaires occidentaux, les autorités de Skopje se sont d’ailleurs beaucoup rapprochées de Moscou ces derniers mois.

    Lundi dernier, les dernières révélations ont montré comment les plus hautes autorités de l’Etat avaient essayé de masquer les responsabilités de la police dans le meurtre d’un étudiant macédonien, en 2011. Aussitôt, les parents de la jeune victime ont appelé à une manifestation, violemment réprimée par la police, qui a réuni des milliers de personnes dans le centre de #Skopje. Depuis, les rassemblements se poursuivent chaque jour à 18h, et, dimanche prochain, l’opposition appelle à un grand meeting.

    Dans ce contexte tendu, les incidents se multiplient. Dans la nuit du 20 au 21 avril, un poste de police a été attaqué par 40 « hommes armés », qui ont pris la fuite au bout de quelques heures. Aucune revendication n’a été transmise, l’identité de ces assaillants jamais éclaircie et la réalité même de l’opération demeure incertaine. Beaucoup de Macédoniens sont convaincus que le gouvernement a mis en scène cette pseudo-attaque terroriste pour essayer de détourner l’attention de l’opinion publique. L’affaire de #Kumanovo relève-t-elle d’un scénario du même type qui aurait dérapé ?

    Des risques énormes

    Jouer ainsi avec le feu présente des risques énormes. En 2001, la Macédoine avait déjà failli éclater. Six mois de conflit armé provoqué par l’apparition d’une guérilla albanaise s’étaient soldés par la signature des accords de paix d’Ohrid, qui prévoyaient des droits accrus pour la minorité. Bien peu de choses ont changé, même si un parti albanais est associé au pouvoir macédonien. En réalité, il s’agit d’un simple deal mafieux entre le VMRO-DPMNE de Nikola Gruevski et l’Union démocratique pour l’intégration (BDI), de l’ancien chef de la guérilla Ali Ahmeti, les deux formations s’entendant pour se partager les prébendes de l’État – des représentations diplomatiques jusqu’aux postes de fonctionnaires et même aux contrôles des péages d’autoroute.

    Alors que la Macédoine a le statut de pays candidat à l’intégration européenne depuis 2005, les officiels de l’UE se sont trop longtemps contentés de cette illusion de coopération intercommunautaire, faisant croire à la « stabilité » de la #Macédoine. En réalité, depuis les accords d’Ohrid, les deux principales communautés nationales du pays n’ont jamais cessé de s’éloigner toujours plus l’une de l’autre. Les villages sont monoethniques, les quartiers des villes de plus en plus ségrégués et Albanais et Macédoniens ont de moins en moins d’occasions de se rencontrer.

    La menace du radicalisme islamique

    Dans le même temps, le VMRO-DPMNE a connu une dérive autocratique sans cesse plus évidente, contrôlant les médias, la justice et l’ensemble de la vie sociale et économique. Même dans les petites entreprises privées, il est « recommandé » d’embaucher des militants du parti pour éviter les contrôles fiscaux. Les appels à l’aide de la société civile, étouffée par le pouvoir, qui la taxe de « cinquième colonne de l’étranger », n’ont jamais été entendus par la communauté internationale.

    Dernier facteur d’inquiétude, le radicalisme islamique a solidement pris pied dans le pays : ballotée entre les deux partis albanais rivaux – le BDI et ses adversaires du Parti démocratique des Albanais (PDSh) –, la Communauté islamique a perdu le contrôle d’un bon tiers des mosquées du pays où officient des prédicateurs radicaux. Beaucoup de jeunes musulmans de Macédoine – Albanais, Turcs ou Macédoniens musulmans – sont partis se battre au Proche-Orient. Dans le baril de poudre macédonien, où s’accumulent les frustrations, la moindre provocation revient donc à jouer avec des allumettes.

    http://www.rfi.fr/europe/20150510-macedoine-nouvelle-guerre-civile-affrontements-kumanovo-kosovo-albanais

    #crise

  • #Kosovo : « #The_Unidentified », le #documentaire choc sur les #crimes_de_guerre serbes

    Le documentaire The #Unidentified fait débat en Serbie depuis sa première, il y a quelques semaines. Il faut dire que son sujet, l’impunité des commanditaires des massacres pendant la #guerre au Kosovo, est sensible. Rencontre avec la réalisatrice, la journaliste #Marija_Ristić, responsable du projet #Balkan_transitional_justice au magazine BIRN. Avec en ligne de mire, la volonté de briser le silence qui entoure toujours ces crimes, seize ans après les faits.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/crimes-de-guerre-le-documentaire-the-unidentified-a-la-recherche-
    #Serbie
    cc @ville_en

  • Israël : sept personnes inculpées pour un trafic d’organes international - 13 Mai 2015
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/israel-sept-personnes-inculpees-pour-un-trafic-d-organes-international-13

    Une partie d’un réseau international de trafic d’organes et de greffes illégales a été démantelée ce mercredi. Sept Israéliens ont été inculpés mercredi à Tel-Aviv, accusés d’avoir donné à des malades israéliens des organes en provenance du Kosovo, d’Azerbaïdjan, du Sri Lanka ou de Turquie.

    Ils auraient réalisé des profits en se livrant « à des dizaines d’occasions » à des trafics d’organes entre 2008 et 2014, a affirmé le ministère dans un communiqué, en les accusant d’avoir exploité « la détresse économique des donneurs et la détresse médicale des receveurs ».

    Déjà connus des autorités

    Un des accusés, Avigad Sandlar, repérait les malades israéliens en vue de leur proposer des organes de personnes vivant au Kosovo, en Azerbaïdjan et au Sri Lanka. Un autre, Boris Wolfman, était chargé de repérer des donneurs potentiels, qui acceptaient de vendre un rein, au Kosovo et en Azerbaïdjan, avant d’étendre ses activités au Sri Lanka et à la Turquie.

    Le troisième inculpé, Moshé Harel, sévissait également au Kosovo avec un médecin turc, Yusuf Ercin Sonmez. Leurs deux noms avaient déjà été évoqués lors d’un procès en 2013 pour trafic d’organes au Kosovo mais aucune suite n’avait été donnée. Un autre inculpé, le docteur Zaki Shapira, considéré comme un expert en matière de greffes d’organes, était chef de service pour ce genre d’intervention à l’hôpital Beilinson près de Tel-Aviv jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite en 2003.

    #trafic_d'organes

  • #Macédoine : #Kumanovo en état de siège

    Des affrontements violents avec les forces de l’ordre et un groupe armé ont éclaté ce matin vers 4 H 30 à Kumanovo et se sont poursuivis tout au long de la journée. En fin d’après-midi, le quartier où les tirs ont eu lieu a été évacué. Peu avant 19 heures, la police a donné l’assaut. Trois policiers auraient été tués et 27 suspects arrêtés.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/macedoine-kumanovo-en-etat-de-siege
    cc @albertocampiphoto

  • Dieux des Balkans | Musée archéologie nationale
    http://musee-archeologienationale.fr/actualite/expositions/dieux-des-balkans


    (hauteur : 8 cm)
    © Musée national du Kosovo (Pristina)

    Du 22 mars au 22 juin 2015

    Cette exposition présentera une série de statuettes en terre cuite appartenant aux collections du Musée national du Kosovo (Pristina).

    Il s’agit de figurines mi-réalistes, mi-stylisées, propres à la civilisation de Vinča, importante culture du Néolithique moyen et récent de l’Est européen (seconde moitié du VIe millénaire et Ve millénaire avant notre ère) centrée sur les Balkans.

    Ces figurines correspondent à trois « divinités » assises sur un trône, en position de pouvoir, deux figurines féminines debout en attitude de prière, deux figures zoomorphes (un "Centaure" et un vase-couvercle en "tête de chat") et un vase rituel zoomorphe ("riton" d’allure porcine, à grande anse, sur quatre pieds).

    Les oeuvres en question sont caractéristiques d’une riche statuaire à caractère religieux et d’un style magnifique et original, trouvée en relative abondance dans des sites domestiques qui étaient en rapport avec des pratiques cultuelles au sein des habitats de pasteurs et paysans. Elles sont présentées pour la première fois dans un grand musée européen.

    L’objectif de cette exposition-dossier est double : 

    – révéler au public français la richesse et la qualité de la statuaire de la culture de Vinča, ainsi que la richesse de la Préhistoire récente des Balkans centraux ;

    – être l’acte inaugural d’une coopération entre la France et le Kosovo, dans le domaine de l’archéologie et du patrimoine, qui pourrait associer l’Institut national du Patrimoine (INP), l’Inrap, les Ecoles françaises d’Athènes et de Rome


    (hauteur : 29,7 cm)
    © Musée national du Kosovo (Pristina)

  • #livre
    State-Building in Kosovo: Democracy, Corruption and the EU in the #Balkans

    The history of #Kosovo is a complicated one which typifies the darker side of modern Balkan history. A loose entity for most of its history, it was an autonomous province under communist Yugoslavia and succumbed to bloody ethnic war in the 90s as long-term tensions between its historic Albanian and Serbian populations were exposed during the Yugoslav wars. Milosevic’s Serbia finally withdrew from Kosovo in 1999, after sustained bombing from NATO, and the province was handed over to a special UN body who governed until 2008, when the West allowed Kosovo to become independent. The aim was to erect a stable and well-governed democracy, but the outcome was a fragile state, which still threatens the stability of the Balkans and Europe’s internal security.


    http://www.balcanicaucaso.org/Libreria/Copertine/State-Building-in-Kosovo-Democracy-Corruption-and-the-EU-in-the-Balk
    #démocratie #corruption
    cc @albertocampiphoto

  • STEAMROLLED: A Special Investigation into the Diplomacy of Doing Business Abroad. | Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2015/01/30/steamrolled-investigation-bechtel-highway-business-kosovo

    One of Europe’s poorest countries wanted a road, so U.S. mega-contractor Bechtel sold it a $1.3 billion highway, with the backing of a powerful American ambassador. Funny thing is, the highway is barely being used—and the ambassador is now working for Bechtel.

    Story by Matthew Brunwasser
    Photographs by Matthew Lutton

    That contract was real: The 48-mile, four-lane Kosovo Highway, as it is known, was completed in November 2013 for roughly $1.3 billion — or about $25 million per mile — according to official government figures given to an international organization in Pristina, Kosovo’s capital. It was the most expensive public works project in Kosovo’s modern history, and it is arguably one of the highest-quality roads in the Balkans.

    But today, the highway is practically empty, used at less than one-third of its capacity, according to the government’s own traffic count and information provided by international economic experts.

    The road stretches through one of the poorest pockets of southeastern Europe. About one in three Kosovars live in poverty (on less than $2.18 per day), and the most basic infrastructure is weak or absent; in 2012, for instance, 58 percent of household subscribers reported daily cutoffs in water supplies. As of 2013, only one in seven Kosovars owned a car, giving the country one of the lowest automobile ownership rates in Europe. The highway’s black vein of asphalt now stands out against the Balkan countryside, as if mocking the surrounding poverty like a cruel Dickensian joke.

    #kosovo #ppp #arnaque

    • A chaque fois que ça m’est arrivé, que j’ai voyagé en compagnie de demandeurs d’asile déportés plus ou moins brutalement, j’ai vraiment honte. J’ai pu discuter un peu avec cette famille (trois enfants de l’âge des miens...). Le père est assez timide et il a peur, il n’a pas voulu me donner son nom et disait qu’ils restaient à Dusseldorf (dans ce cas ce sont des victimes de la directive « Dublin »), mais je ne suis pas sur qu’il dit la vérité. Peut-être sont-ils prévus sur une correspondance pour l’Arménie.