provinceorstate:léon

  • #Nicaragua : grève nationale de 24 heures contre le président Daniel Ortega.

    Nicaragua amaneció en paro nacional en protesta contra Ortega
    http://www.el-nacional.com/noticias/latinoamerica/nicaragua-amanecio-paro-nacional-protesta-contra-ortega_283216


    Foto: AFP

    Nicaragua amaneció este jueves en paro nacional, en protesta contra el presidente Daniel Ortega, a quien la oposición le exige que libere a los presos políticos y respete los derechos humanos.

    A pesar de que el gobierno amenazó con tomar medidas contra los negocios que se sumaran al paro nacional de actividades, el cierre de establecimientos fue notorio, aunque no total, en las primeras horas del día.

    El paro nacional fue evidente en ciudades como Camoapa, Chichigalpa, Chinandega, Ciudad Sandino, El Viejo, Granada, Jinotepe, León, Nueva Guinea, Managua, Matagalpa y Tipitapa.

    La mayoría de negocios cerrados en la mañana eran las grandes y medianas empresas; por el contrario, la mayor parte de los comercios que abrieron sus puertas fueron los pequeños comerciantes.

  • The Wolf House
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/171-offscreen-12th-edition/offscreenings/article/the-wolf-house

    Joaquín Cociña & Cristobal León, 2018, CL, dcp, VO ST FR EN, 75’

    L’utopie communautaire germaniste en plein cœur du Chili l’oppresse. Maria, jeune adolescente d’origine teutonne préfère fuir les flamkuchs et autres culottes alpines pour la sécurité toute relative d’une maison mutante au milieu des bois. Accompagnée de ses deux enfants cochons, elle façonne un nouveau monde clos et claustrophobe : celui de la famille auto-référente nourrie par la terreur de l’extérieur. Coups de craie, peintures et miniatures domestiques s’animent dans cette maison de poupées carcérale où l’isolement et la peur constituent les bases de l’éducation. Sur fond de conptines aux faux airs rassurants, cette sublimation douce-amère de certains fantasmes de l’enfance est une réinterprétation virtuose du mythe du grand (...)

  • Cuatro desenlaces posibles para la crisis en Venezuela – El Nacional (por AFP)
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/cuatro-desenlaces-posibles-para-crisis-venezuela_269775

    Pour l’AFP, quatre scénarios de sortie de crise : dialogue, invasion, implosion (du régime), retranchement
    Au passage, il est rappelé que le charisme représente un tiers du corps électoral.


    Foto : AFP/GETTY IMAGES

    Expertos consultados por AFP no descartan una posible invasión extranjera al país para remover a Maduro del poder

    ¿Diálogo? ¿Invasión militar? Tras la avalancha de sucesos del último mes, muchos se preguntan si el desenlace de la crisis venezolana está cerca y cómo será.
    […]
    Negociación
    La plantea Maduro, pero Guaidó advierte que cualquier diálogo debe llevar a la salida del oficialista, a quien el Parlamento declaró “usurpador” por considerar fraudulenta su reelección. Con ese argumento, se juramentó como presidente encargado el 23 de enero.
    […]
    Venezuela contabiliza cuatro intentos fallidos de diálogo desde que Maduro llegó al poder en 2013.

    Invasión
    Primer país en reconocer a Guaidó, Estados Unidos no descarta una acción militar, aunque hasta ahora ha optado por el “colapso económico para desestabilizar” a Maduro, según el analista Luis Vicente León.

    Los expertos consideran que el detonante podría ser una acción armada contra la ayuda norteamericana en alimentos y medicinas, en severa escasez, que Guaidó planea ingresar desde los vecinos Colombia y Brasil.

    Maduro considera esa “ayuda humanitaria” como el inicio de una intervención militar.
    […]
    Advierte, además, que una intervención podría desatar una violencia anárquica por parte de grupos civiles armados progobierno como en Libia y Siria.

    Puede que “esos grupos se pulvericen, pero el riesgo existe”, añade. El chavismo representa un tercio del universo electoral.

    Implosión
    Para los analistas, el elemento determinante siguen siendo los militares. Aunque han aparecido fisuras en la Fuerza Armada, el alto mando continúa leal a Maduro.

    Para un “colapso interno necesitas que los militares y los chavistas se desmarquen. Sería el final de la revolución”, observa León.
    […]
    Atrincheramiento
    Maduro podría atrincherarse y cerrar filas “al estilo cubano”, apunta Ayuso, con “consecuencias muy penosas” para una población devastada por la escasez y una hiperinflación que el FMI proyecta en 10.000.000% para este año.

    El país, que obtiene 96% de sus ingresos del petróleo, debe buscar mercados para unos 500.000 barriles diarios que viene exportando a Estados Unidos, la mitad de su producción y 75% de su flujo de caja.

    Es un escenario terrible porque no resuelve el problema y empeora el país”, subraya León.

    Además, se abriría una fase de “mayor represión” contra los opositores, “en camino a un gobierno militar puro y duro”, advierte Ayuso.

  • Vox se fundó con un millón de euros del exilio iraní | España | EL PAÍS
    https://elpais.com/politica/2019/01/18/actualidad/1547834274_728411.html

    El exilio iraní no financió solo la campaña electoral europea de Vox de 2014, sino que costeó también el día a día del partido ultra desde su creación hasta la llegada de esos comicios. Gastos como la fianza y el alquiler de la céntrica sede de la formación en la calle Diego de León de Madrid, los salarios de la plantilla, el sueldo del líder, Santiago Abascal -que en 2014 ocupaba el cargo de secretario general-, muebles y ordenadores corrieron a cargo del caudal económico extranjero. Vox ingresó las transferencias internacionales de los seguidores del Consejo Nacional de la Resistencia de Irán (CNRI) en una caja común que sufragó gastos corrientes desde el primer día, según la hoja de cálculo secreta de las donaciones a la que ha tenido acceso EL PAÍS.

    El Pais enfonce le clou... Pourquoi des « Contras » iraniens financeraient-ils un parti d’extrême-droite en Espagne ?

    #immigration #vox

  • Le genre urbain

    Derrière la modernité des modes de vie urbains dans les pays occidentaux, l’on serait tenté de penser que la présence des #femmes dans la ville et leurs pratiques spatiales ne diffèrent finalement pas ou peu de celles des hommes ou du moins qu’elles ont accès, si elles le souhaitent, aux différentes ressources de la vie urbaine. Or de nombreuses recherches révèlent que l’on a tendance à occulter les différences de sexe dans l’espace urbain et dans l’expérience que les femmes et les hommes en font. Ainsi, cette indifférenciation n’est qu’apparente et conduit le plus souvent à reproduire les représentations dominantes et des formes de hiérarchisation. Enfin, l’approche par le genre de l’urbain ne se limite pas – loin s’en faut – à la seule question des femmes dans l’espace public, comme en témoigne la diversité des thématiques abordées dans ce dossier.
    Ce numéro des Annales de la recherche urbaine vise donc à analyser les interrelations entre le genre et l’espace urbain, prises dans leurs différentes dimensions. Un premier résultat s’impose à la lecture de ce dossier : ces interrelations sont complexes et invitent à des lectures multicausales et fines des rapports sociaux dans l’espace urbain. Qu’il s’agisse des usages de l’espace, de sa perception ou de son mode de production, l’analyse des espaces urbains au prisme du genre revêt un intérêt (heuristique et pratique) indéniable. Ceci étant, les articles dévoilent comment le genre se combine avec de multiples autres variables (classe sociale, origine ethno-raciale, type d’espace urbain, capital social et culturel, etc.), rendant vaine toute lecture univoque ou simpliste. Aussi, il s’agit d’analyser et de comprendre les rapports sociaux de sexe tels qu’ils se déploient dans l’espace urbain, mais aussi de montrer en quoi l’espace urbain participe – ou pas – à la production et à la reproduction des rapports sociaux de sexe et des normes de genre. Au-delà de la seule description des inégalités, il est question de mettre en lumière les principes et les implications idéologiques, politiques et épistémologiques de cette catégorisation. Afin de rendre compte des logiques complexes qui articulent le genre et la ville, sont analysées une multiplicité de situations et de territoires, centraux ou périphériques, en France et ailleurs (Algérie, Brésil, Colombie, Japon).

    Interroger la vulnérabilité des femmes dans l’espace urbain

    À partir d’une ethnographie visuelle conduite à Medellín, Camilo León-Quijano décrit les contraintes et les formes de contrôle formels et informels (regards, sifflements, harcèlement de rue) qui se mettent en place pour orienter et contrôler les pratiques sociospatiales des femmes dans certains lieux de la ville, notamment les espaces verts ou les transports en commun. La photographie constitue un outil efficace pour rendre compte d’une expérience qui n’est pas toujours objectivée en tant que telle et pour comprendre le rapport genré des acteurs à l’espace. Marie Gilow et Pierre Lannoy, quant à eux, montrent comment les peurs féminines prennent corps dans certains lieux de passage, comment ce sentiment d’insécurité est amplifié par certaines caractéristiques situationnelles et configurations spatiales, qui peuvent susciter des angoisses du fait des impressions sensorielles qu’elles génèrent. Selon eux, outre les agressions sexistes, réelles ou redoutées, l’interprétation que les usagères opèrent de leur environnement tant physique que social révèle aussi les représentations que les femmes ont d’elles-mêmes, et l’intériorisation de l’idée d’une vulnérabilité spécifiquement féminine. Certaines politiques de rénovation urbaine peuvent donc avoir des effets significatifs sur le sentiment de sécurité et sur les usages de l’espace. Même si l’usage féminin des espaces publics urbains reste surtout utilitaire et fonctionnel, alors que les hommes l’utilisent pour y flâner, se rencontrer entre amis et discuter, l’organisation de festivités nocturnes et le réaménagement des parcs et jardins dans plusieurs quartiers de Batna en Algérie décrits par Farida Naceur permettent une (ré)appropriation progressive de ces espaces par les femmes et le développement de nouvelles pratiques urbaines émancipatrices. Pour sa part, Marine Maurin analyse comment les femmes sans abri limitent leur insécurité la nuit en développant des ressources et des stratégies qui vont au-delà du recours aux dispositifs d’assistance. Certaines de ces tactiques dites de « la débrouille » sont communes aux hommes dans la même situation, quand d’autres relèvent d’une adaptation aux contraintes et aux dispositions auxquelles leur sexe les assigne.
    L’introduction du genre dans les études urbaines ne dispense pas d’une réflexion sur la production des catégorisations et de normes de genre et de sexualité. Comme le rappelle l’article de synthèse de Marianne Blidon, le genre n’est pas synonyme de femmes et inclut des catégories comme les gays, les lesbiennes, les queers ou les personnes trans qui troublent la congruence entre sexe, genre et sexualité et questionnent les fondements de l’hétéronormativité des espaces urbains. L’expérience de l’insulte vécue par des lesbiennes interrogées par Sarah Nicaise met en évidence la manière dont sont mobilisés dans l’espace public les principes qui structurent l’ordre du genre et des sexualités quand des femmes ont une présentation de soi qui s’écarte de la norme. Entre gestion du stigmate, évitement et résistance, elle montre quelles sont les conditions sociales d’une opposition aux harcèlements sexué et sexuel qui s’exercent dans les villes. Deux facteurs semblent déterminants : d’une part les ressources détenues et mobilisables par ces femmes homosexuelles, et d’autre part la socialisation et l’appartenance à un collectif contestataire qui met à distance la violence du stigmate et aide à se prémunir de l’infériorisation qu’il génère.
    Ces différents articles nous invitent à réfléchir au sens et aux formes de la vulnérabilité sans la penser comme allant de soi. Ils invitent aussi à déplacer le regard de celles qui subissent le harcèlement de rue, ainsi que des politiques publiques.

    Produire du genre par la socialisation à la mobilité et la conception de dispositifs spatiaux

    À partir de l’exemple de la pratique du vélo, David Sayagh met en lumière des mécanismes comme l’évitement des prises de risque physique ou la possession d’un matériel garantissant une pratique apaisée. Ils conduisent en effet à des différenciations fortes entre les adolescents et les adolescentes et surtout, ils induisent des effets dans le rapport à l’espace et à la mobilité urbaine. Cette approche par les capabilités place les processus d’incorporation de dispositions sexuées au centre de l’analyse.
    Pour autant, si la socialisation à la mobilité joue un rôle dans la différenciation des pratiques urbaines et l’appropriation de l’espace public, ce n’est pas la seule dimension. Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim montrent ainsi, à partir d’une comparaison entre commune rurale et commune de zone urbaine sensible, le poids des appartenances sociales et l’effet du lieu de résidence chez les adolescent.es. Les ressources sociales familiales, les stratégies éducatives parentales et la trajectoire scolaire sont déterminantes chez les ruraux, quel que soit leur sexe. Les effets de la stigmatisation et l’appartenance au groupe pèsent plus fortement chez les adolescents de milieu populaire vivant en Zus, de même que la réputation s’avère plus déterminante pour les adolescentes de ces quartiers. C’est d’ailleurs souvent le cas : l’argument du genre masque des enjeux de classe.
    Marion Tillous analyse les arguments qui ont prévalu pour justifier la mise à disposition de wagons de transport dédiés aux femmes à Tokyo et à São Paulo. Dans le premier cas, au début du XXe siècle, il s’agissait d’une demande bien accueillie des classes dominantes qui souhaitaient échapper à la proximité sociale. Dans le second, au début du XXIe siècle, la demande, moins audible et plus controversée, est exprimée par des femmes issues des classes laborieuses qui subissent mobilité contrainte, exploitation économique et harcèlement récurrent. Leur voix ne porte cependant pas et les organisations représentatives sont mises à l’écart des espaces de prise de décision. Or, faire entendre sa voix est déterminant pour favoriser la mise en œuvre de dispositifs de séparation ou inversement pour refuser des formes de mise à l’écart et de ségrégation.
    À partir de l’exemple de l’organisation de la prostitution à Campinas, Diana Helene montre le rôle des économies morales et des processus de catégorisation des identités féminines dans la structuration de l’espace urbain. Ici, la concentration et la relégation en périphérie de la ville des activités prostitutionnelles visent à préserver les femmes dites respectables et les familles du stigmate de « putain ». Des femmes plus âgées contestent toutefois cette mise à l’écart et revendiquent un droit à la centralité, au prix d’une certaine discrétion et d’une défense collective de leurs droits.

    Les politiques publiques à l’épreuve du genre

    On serait tenté là aussi de penser que les politiques publiques ont évolué et donnent une place comparable aux hommes et aux femmes dans la conception des projets, leur nature et leur destination. En effet, face aux injonctions internationales, le gender mainstreaming tend à s’imposer dans la production et la gouvernance urbaines sous différentes formes. En témoignent la signature de la Charte européenne des femmes dans la cité (1990) ou celle de l’Égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques locales (2006), la mise en place d’observatoires de l’Égalité femmes/hommes, la parité dans les instances décisionnelles, l’attention en faveur de l’emploi de noms de femmes pour l’appellation des rues, la production de statistiques sexuées, mais aussi le développement de budgets sexués afin de vérifier qui bénéficie des investissements publics, ou encore le soutien de la collectivité à des associations de femmes. Comme l’analyse l’article de Lucile Biarrotte, ces politiques publiques dédiées à l’émancipation des femmes sont le fruit d’intenses échanges d’idées et de pratiques à toutes les échelles. Leur diffusion internationale se réalise souvent à partir d’initiatives locales présentées comme exemplaires. En ébaucher une vue d’ensemble et les mettre en écho permet de mesurer le chemin qu’il reste à parcourir notamment quand ces politiques se réduisent à quelques aménagements – ouverture de crèches, amélioration de l’éclairage public, élargissement des trottoirs pour permettre le passage des poussettes, réfection des trottoirs pour faciliter la marche avec des talons, réservation de places de parking repeintes en rose pour l’occasion dans des zones commerciales… –, qui une fois réalisés permettent de considérer que la case femme étant cochée, l’on est quitte des politiques d’égalité.
    En effet, rares sont les villes qui proposent une approche intégrée de ces questions, à l’image de la ville de Vienne, qui apparaît comme précurseur et fait figure de modèle. Claire Hancock et Marylène Lieber rappellent que cette intégration repose sur cinq fondements : l’utilisation d’une terminologie et d’un langage non sexistes, la collecte et le traitement de données sexuées, la valorisation de l’égal accès aux services municipaux, l’encouragement à une participation paritaire concernant les prises de décision, et la prise en compte d’un égal traitement comme base des politiques publiques. Plusieurs auteures s’accordent pour montrer qu’un des biais de ce rattrapage est parfois de considérer le genre comme une catégorie descriptive. Elles lui reprochent aussi de le réduire à la seule catégorie « femme », catégorie qui est souvent pensée au singulier et appréhendée de manière homogène, voire réifiée ou essentialisée. Pour ces raisons, le bilan de ces politiques n’est pas toujours à la hauteur des attentes en termes d’égalité.
    Si la mixité sociale figure parmi les credo maintes fois répétés sinon explicités des politiques urbaines, la mixité entre les hommes et les femmes demeure un impensé dans bien des cas, comme le soulignent nombre de chercheurs. Dans ces conditions, on peut s’interroger sur la manière dont l’organisation spatiale telle qu’elle est produite par les politiques d’aménagement prend en compte la question du genre, et en particulier les discriminations liées au sexe ou, au contraire, contribue à « assigner » des places à chacun, sans y prendre garde. À ce propos, Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal questionnent les vertus de la mixité sociale, telle qu’elle est valorisée et développée actuellement dans nombre de quartiers d’habitat social français, et ses effets en termes de rapport sociaux de sexe. Bien souvent, cela se traduit par le régime de la coprésence, ce qui ne suffit pas à la réalisation d’objectifs souvent ambitieux en matière d’interactions sociales. Il convient donc, selon eux, de ne pas jouer la carte d’une catégorie d’habitants – les femmes des milieux populaires ou les classes moyennes – au détriment d’une autre – les hommes des milieux populaires ou plus largement les classes populaires –, mais de reconnaître la légitimité de tou.te.s les habitant.e.s à occuper l’espace résidentiel. Légitimité qui inclut également les jeunes hommes perçus comme « indésirables », ou plus largement pensés comme les « causes » des problèmes (sécuritaires, égalitaires, sociaux, etc.) relatifs à l’espace public, alors même qu’ils en sont les « révélateurs ».
    L’étude ethnographique conduite sur les plages urbaines de la zone sud de Rio par Claire Brisson va dans le même sens. Elle analyse ainsi les exemples de concordance entre masculinité racialisée prescrite dans et par les médias et masculinité de protestation de certains jeunes hommes noirs issus de milieux populaires. Elle montre que ces performances de la masculinité doivent être situées – inscrites dans un lieu –, car les masculinités sont ancrées physiquement et socialement dans l’espace. Les usages urbains de la plage révèlent donc une multiplicité d’identités qui ne s’accordent pas nécessairement les unes aux autres et qui imposent de ne pas réifier des catégorisations pouvant s’avérer stigmatisantes.
    Au final, le genre est un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et les représentations qui leur sont associées (masculin/féminin). Le genre est donc à la fois une construction sociale, un processus relationnel et un rapport de pouvoir qui s’intrique avec d’autres. Dans ces conditions, produire une analyse au prisme du genre ne doit pas s’accompagner d’une cécité à d’autres rapports de domination enfermant ainsi dans un faux dilemme entre antiracisme et antisexisme, pour reprendre le titre de l’article de Claire Hancock et Marylène Lieber. Ce dossier nous invite par conséquent à considérer les femmes – et les hommes – dans leur diversité, sans leur assigner de rôle a priori, mais également à s’assurer qu’elles – et ils – ne sont pas instrumentalisées à l’encontre d’autres publics. Dans cette perspective, la prise en compte du genre et son intégration aux politiques publiques devient un levier d’action qui peut rendre effectif le droit à la ville.

    Virginie Bathellier, Marianne Blidon,
    Marie-Flore Mattei, Bertrand Vallet
    Sommaire

    Marianne Blidon : Genre et ville, une réflexion à poursuivre

    Claire Hancock, Marylène Lieber : Refuser le faux dilemme entre antisexisme et antiracisme
    Penser la #ville_inclusive

    Lucile Biarrotte : Féminismes et aménagement : influences et ambiguïtés
    La diffusion internationale d’initiatives d’urbanisme dédiées à l’#émancipation
    des femmes

    Marie Gilow et Pierre Lannoy : L’#anxiété urbaine et ses espaces
    Expériences de femmes bruxelloises

    Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim : La socialisation à la #mobilité n’est-elle qu’une question de genre ?
    L’exemple des adolescents de catégories populaires du rural et de zones urbaines sensibles

    Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal : Ressentis stigmatiques et résistances de certains jeunes #hommes « indésirables »

    Sarah Nicaise : #Stigmatisation et pratiques urbaines
    Une expérience partagée par des femmes homosexuelles dans les espaces publics

    Marion Tillous : Des #voitures de #métro pour les femmes
    De #Tokyo à #São_Paulo, enjeux et controverses d’un #espace_réservé

    Claire Brisson : Masculinité(s) noire(s)
    Géographies d’un stigmate sur la #plage d’#Ipanema

    Farida Naceur : Des femmes dans l’#espace_public
    #Places et #jardins à #Batna

    Camilo León-Quijano : Une ethnographie visuelle du genre à #Medellín
    #Photographie et #pratiques_urbaines

    David Sayagh : Construction sociospatiale de capabilités sexuées aux pratiques urbaines du #vélo

    Marine Maurin : Femmes #sans-abri : vivre la ville la #nuit
    Représentations et pratiques

    Diana Helene : L’invention du #Jardim_Itatinga et la #ségrégation urbaine de la #prostitution


    http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/le-genre-urbain-r91.html
    #revue #genre #villes #urban_matter #aménagement_du_territoire #urbanisme #homosexualité #LGBT #féminisme

  • Celle à la jupe de serpents

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Celle-a-la-jupe-de-serpents

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    Une gravure de Posada reproduite sur la page de couverture du livre de León-Portilla Tonantzin Guadalupe nous fait entrevoir ou, plutôt, pressentir ces correspondances souterraines, ces substitutions clandestines, ces glissements vertigineux d’un univers mental à un autre univers mental. Ce fragment d’une gravure nous montre la population d’un village mexicain agenouillée devant l’apparition miraculeuse d’une image de la Vierge de Guadalupe Tepeyac au cœur d’un agave majestueux.

    Faisons maintenant une petite incursion dans l’univers religieux des Aztèques : nous pouvons voir au Musée d’anthropologie de Mexico une statue gigantesque, d’une rare et terrifiante beauté. Elle représente Coatlicue, la déesse mère primitive avec sa jupe de serpents entrelacés. (...)

    #Mexique #histoire #religion #dualité #Terre_Mère #sacrifice #peuples_originaires #cosmovision

  • #Octavio_Salazar : Elle de Verhoeven ou la violée complice
    http://tradfem.wordpress.com/2017/01/09/elle-de-verhoeven-ou-la-violee-complice

    Je peux imaginer que les quatre petits mâles accusés d’avoir abusé sexuellement d’une jeune femme dans un village proche de Pozoblanco (province de Cordoue), et qui ont récidivé aux fêtes San Fermín[1], vont adorer le dernier film de #Paul_Verhoeven. Le polémique réalisateur avait déjà annoncé dans quelques interviews le côté “novateur” de sa proposition : “L’idée d’une femme qui est violée mais qui se refuse à assumer un rôle de victime est quelque chose de nouveau au cinéma”.


    Cette même affirmation renferme l’erreur sur laquelle se base le réalisateur de Elle : l’histoire du cinéma est remplie de films où on nous montre des agressions sexuelles et des viols ; des films dans lesquels les femmes sont réduites à des objets silencieux, voire même complices des agissements dégradants commis sur leur corps et contre leur sexualité. Il y a par exemple les viols multiples que nous a même montrés sur un ton badin #Pedro_Almodóvar, ou l’épisode du film récent Kiki, de #Paco_León, dans lequel un homme drogue sa compagne pour la posséder pendant qu’elle dort. C’est-à-dire que dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, le récit prédominant est celui qui a été mis en place par l’œil d’un créateur masculin qui pense que les désirs de la moitié de l’Humanité à laquelle il appartient doivent se traduire en une sorte de droit qui finit par instrumentaliser l’autre moitié.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.tribunafeminista.org/2016/10/elle-de-verhoeven-o-la-violada-complice

    #Octavio_Salazar_Benítez est un proféministe espagnol, professeur de Droit constitutionnel à l’Université de Cordoue. Vous pouvez consulter son blog ici : http://lashoras-octavio.blogspot.com.es
    #Isabelle_Huppert #viol #cinéma

  • Entretien avec Octavio_Salazar
    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/11/il-y-a-des-gens-qui-considerent-la-prostitution-comme-etant-moins

    – Quels exemples de films allez-vous utiliser dans votre conférence ?

    -- Le cinéma se base normalement sur l’invisibilisation des clients ; il y a beaucoup de films où les femmes prostituées sont les personnages principaux, mais dans la plupart des films les clients n’apparaissent que d’une façon très secondaire, ils sont traités de manière acritique, il n’y a aucun film où ce rôle de sujet prostitueur est remis en question. J’ai essayé de jouer avec quelques films évidents, comme “Pretty Woman”, parce que je pense qu’il incarne l’exemple suprême de la relation qui s’établit entre une femme prostituée et un archétype de sujet masculin élevé au plus haut degré. Je me centrerai aussi sur le film “Princesses” de Fernando León de Aranoa, où il y a une vision extrêmement paternaliste sur ces femmes et où l’invisibilité la plus absolue des clients apparaît.

    – Pourquoi les hommes vont dans des bordels ?

    -- Dès qu’on analyse la prostitution, on met l’accent sur les femmes prostituées, quelle est leur situation, s’il faut légaliser ces relations comme une nouvelle relation de travail, s’il faut la protéger, s’il faut l’interdire… mais on oublie l’élément essentiel de cette relation, la prostitution existe parce qu’il y a des individus qui y ont recours. Il faut analyser la question depuis plusieurs angles, il faut s’interroger sur comment le fait d’avoir recours à la prostitution a aussi un lien avec une certaine conception de la masculinité

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.elnortedecastilla.es/palencia/201610/18/muchos-hombres-consideran-prostitucion-20161017194736.html

    Octavio Salazar est professeur titulaire de Droit Constitutionnel à l’Université de Cordoue et membre du Réseau Féministe de Droit Constitutionnel et du Réseau des Hommes pour l’Egalité.
    #Prostitution #Masculinité #

  • [OAXACA] : Face à l’assassinat du jeune libertaire punk Salvador Olmos García « Chava »
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3989

    OAXACA : Face à l’assassinat du jeune libertaire punk Salvador Olmos García « Chava » 26 juin 2016 Recueil de textes contre l’oubli (résumé) __ [HUAJUAPAN DE LEÓN- OAXACA] Salvador Olmo Garcia, LA VENGEANCE SERA ANONYME… Apprendre qu’un de tes amis a été assassiné par les corps de l’État (police, armée, paramilitaires, narco, peu importe) est une chose que je ne pensais plus jamais entendre. Savoir que cet ami était un de ces anarcopunk qui existent encore, toujours actif et s’intéressant aux luttes de (...)

    #International

  • En quête du Saint-Graal (France 5)
    https://www.crashdebug.fr/dossiers/12234-en-quete-du-saint-graal-france-5

    Pour terminer cette journée avec des choses moins terre à terre, un documentaire pointé par Spartou (Contributeur anonyme) qui semble être excellent.

    Bonne fin de journée, ; )

    Amicalement,

    f.

    Synopsis

    Objet mythique, le Saint-Graal ou Saint-Calice est le vase utilisé par Jésus au cours de la Cène. Puis, il aurait recueilli le sang du Christ lors de la Crucifixion. Sa quête a donné lieu à de multiples représentations littéraires et picturales ainsi qu’à de nombreuses hypothèses. En 2014, l’historienne Margarita Torres découvre deux parchemins indiquant que l’objet sacré aurait été offert à Ferdinand Ier le Grand, roi de León (Espagne) de 1037 à 1065. Un récit qui pourrait être accrédité par la présence et la description d’une coupe en onyx dans une église de la région de León.

    Critique de la (...)

    #En_vedette #Dossiers

  • [Toledo] Presentación del logotipo de la Sección Sindical de CNT de los trabajadores de mantenimiento de la J.C.C.M.
    http://internationalworkersassociation.blogspot.com/2013/11/toledo-presentacion-del-logotipo-de-la.html

    La Sección Sindical de C.N.T. de los trabajadores de mantenimiento de los edificios de la Conserjería de Presidencia y Administraciones Públicas de la Junta de Comunidades de Castilla la Mancha -J.C.CM.- presenta en sociedad su logotipo, elegido en asamblea de trabajadores entre los distintos modelos presentados.Dicho logotipo está basado en el popular emblema de la CNT donde Hércules estrangula al León de Nemea. Representa al proletariado, que gracias a su fuerza, a su autodominio, a su astucia (...)

  • [León] Comunicado de apoyo a l@s trabajador@s de Everest
    http://internationalworkersassociation.blogspot.com/2013/11/leon-comunicado-de-apoyo-ls-trabajadors.html

    Desde la CNT de León queremos mostrar nuestro rechazo al Expediente de Extinción de Empleo que quieren aplicar a los trabajadores del Grupo editorial EVEREST.Una vez más los que pagan la mala gestión de la empresa son los/as trabajadores/as, alguno de ellos/as con más de 30 años de antigüedad generando beneficios para esta empresa. Ahora, al ver mermadas supuestamente sus ventas, no duda en mandarles directamente al paro.Se aprovechan de la Reforma Laboral y de la “crisis del libro” para (...)

  • Un anarchiste dans la révolution mexicaine,
    Práxedis G. Guerrero (1882-1910)

    http://lavoiedujaguar.net/Un-anarchiste-dans-la-revolution

    Sixième enfant d’une riche famille de propriétaires terriens catholiques, Práxedis G. Guerrero naît le 28 août 1882 dans l’hacienda de Los Altos de Ibarra (Guanajuato). Il fréquente les écoles privées de León où il rencontre pour la première fois son ami Francisco Manrique. De retour dans sa famille, ses lectures (Darwin, par exemple) l’éloignent de la religion.

    En 1899, il écrit ses premiers articles qu’il envoie aux journaux El Heraldo del Comercio, de León, et El Despertador, de San Felipe. En mai 1901, il devient correspondant au Diario del Hogar, le journal anti-Porfirio Díaz de Filomeno Mata. Il se consacre ensuite aux affaires familiales tout en lisant la presse d’opposition comme El Demofilo de Juan Sarabia et El Hijo del Ahuizote de Ricardo Flores Magón. En novembre 1901, il est intégré, à sa demande, comme sous-lieutenant de cavalerie à la « Seconde Réserve militaire ». Le 2 avril 1903, à Monterrey, dix mille libéraux manifestent contre la réélection du général Bernardo Reyes comme gouverneur de l’État du Nuevo León, celui-ci ordonne aux federales d’ouvrir le feu : quinze manifestants sont tués et il y a de nombreux blessés. Quand la nouvelle de ce massacre parvient à Práxedis — que la lecture de Gorki, Tolstoï, Bakounine et Kropotkine a fait évoluer —, il quitte la Seconde Réserve militaire (...)

  • Aniversario de Nino Bravo – Te quiero, te quiero
    http://chewbone.rickshide.com/2013/08/03/aniversario-de-nino-bravo-te-quiero-te-quiero

    Nino Bravo nació en un pequeño pueblo valenciano, Ayelo de Malferit el 3 de agosto de 1944.=====La canción de hoy, que normalmente se asocia a la voz de Nino Bravo, fue escrita por Augusto Algueró y Rafael de León para Raphael, que la estrenó durante una gira por Hispanoamérica con un éxito apreciable. Al regresar [...]

    #Flamenco-Fado

  • La lutte des mineurs continue et se radicalise en Espagne, voici quelques nouvelles vidéos.

    Hier, les troupes spéciales de la garde civile ont pris d’assaut la commune minière de Ciñera (province de Léon) Voir la vidéo qui date d’hier.

    Ils ont procédé à plusieurs arrestations. Le Léon et les Asturies sont en état de siège avec de nombreux check-points.

    Et pourtant les mineurs ne se rendent pas, ils se radicalisent. Dans une trentaine de communes des Asturies et du Léon, ont lieu des véritables combats y compris dans les collines.

    Plus de 5.000 mineurs s’affrontent aux forces de la garde civile dépêchées par le gouvernement pour mater la grève. C’est le laboratoire européen de répression des salariés en lutte radicale.

    En 1934, c’était le colonel FRANCO (deux ans avant le coup d’Etat de 1936) qui avait maté la grève des mineurs dans le sang. Aujourd’hui, l’histoire se répète.
    Dans une des vidéos vous pourrez observer l’assaut contre la commune de Ciñera, les arrestations qui s’ensuivent suite à la prise du village et la réaction de la population qui depuis les balcons insulte les flics.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=i5YlQW8V7fk

    http://www.youtube.com/watch?v=vvRfsu1l9M0

    #resistenciaminera