pour finir la journée je remercie les courageux abonnés qui suivent mon bavardage - parfois un peu flottant, tout comme l’attention qu’on parvient à porter avec cette conf’ qui dure de 11h30 à tôt les aubes tous les jours, son ambiance « man-in-the-middle » (coucou à un ou deux que j’ai aperçus le réseau, et ceux que je n’ai pas vus - car oui, on voit des attaques, ou parfois leur tentative avant de se précipiter pour tout déconnecter).
Se pose quand même la question « what’s a woman-in-the-middle » - and in between, ce soir il y avait aussi une rencontre Queer Hack ►http://naughtynerds.blogsport.eu/2011/12/18/queer-geeks-im-dezember-2011 - je pense qu’il est toujours en cours, malheureusement n’ai pas pu y être.
En revanche j’ai lu un peu de La grande conversion numérique - du « numéricien par accident », Milad Doueihi (ainsi qu’il se définit lui-même). ►http://homo-numericus.net/spip.php?article282 - une nouvelle édition est sortie (la première date de 2007). Je suis très triste de réaliser qu’il a fermé son blog, où il mêlait des citations philosophiques à ses chroniques numériques.
Lire @Miladus après des heures passées à entendre parler de conflits, de surveillance et d’intrusion a quelque chose de rassurant. Et pourtant, quand il écrit « Si la culture numérique est porteuse de nouveaux paradigmes du savoir et de l’identité, elle est aussi le lieu d’un affrontement conflictuel de paradigmes de la crédibilité et de la légitimité » - cela couvre déjà beaucoup de questions qui sont moin rassurantes que très tendues. Mais j’ai l’impression que Doueihi est l’un de ceux qui parviennent à construire les passerelles les plus solides et désirables, de l’avant à l’après TCP/IP - parce qu’il s’attache aux promesses des usages nés des technologies, à les définir et les nommer hors d’un « ordre nouveau », mais comme une civilisation.