provinceorstate:nevada

  • Quand une femme garde son nom de jeune fille, son mari serait considéré comme « moins masculin » - Biba
    https://www.bibamagazine.fr/lifestyle/societe/quand-une-femme-garde-son-nom-de-jeune-fille-son-mari-serait-considere-

    Cela fait partie de la tradition qui entoure le mariage : l’épouse abandonne son patronyme pour adopter celui de son mari. Mais la règle, pas vraiment en adéquation avec les courants féministes de notre époque, est de moins en moins suivie par les femmes. En effet, les jeunes mariées conservent plus que jamais leur nom de jeune fille après leur passage devant l’autel, selon une récente étude menée par les chercheurs de l’université du Nevada. La société pourrait se contenter de saluer ce mouvement général d’émancipation, mais étonnamment, ce sont les hommes qui en sont tenus responsables et qui en font les frais. On explique : les recherches (baptisées « Sex Roles », comprenez les rôles assignés à chacun des sexes) se sont ciblées sur la perception qu’a autrui des hommes dont les épouses ont choisi de garder leur nom de famille. Et les conclusions montrent que les clichés ont la vie dure : ces époux en question sont majoritairement considérés comme étant « moins masculins » et comme « ayant peu de pouvoir » dans le mariage. En résumé, ils ont perdu une part de virilité en n’ayant pas su s’opposer au choix (irraisonné, évidemment !) de leur tendre moitié. Mais bien sûr...
    Le « sexisme hostile »

    Pour obtenir ces résultats, l’équipe scientifique a soumis des sondages en ligne à des étudiants basés aux États-Unis et au Royaume-Uni. Chacun a dû réagir au scénario suivant : une jeune femme hétérosexuelle choisit de ne pas changer de patronyme après s’être mariée. Et comme on l’a dit, les conséquences de cette décision hypothétique impactent de manière inexpliquée le conjoint, alors vu comme « manipulable », « réduit au silence » et sans pouvoir de décision dans le couple. De précédentes études ont montré que l’épouse qui prend cette décision ne passe pas non plus outre les jugements : elle est considérée comme plus ambitieuse, plus stricte et plus puissante. Rachael Robnett, auteure de l’étude faite par l’université du Nevada, précise que ces termes sont d’ordinaire plutôt associés à des hommes. Selon elle, les personnes qui font ce genre de raccourcis (débiles, sans aucun doute) sont des « sexistes hostiles » : « Des études précédentes ont permis de dire que les gens qui font preuve de sexisme hostile ont des opinions négatives sur les femmes qui bousculent la répartition traditionnelle des rôles entre les sexes. [...] Ces mêmes personnes ont visiblement des avis bien arrêtés également sur les maris de ces femmes ».

    Le sujet n’évoque pas la perception qu’ont les sexistes des hommes qui prennent le nom de leurs conjointes lors du mariage.

    #domination_masculine #hétérosexisme #nom #mariage #symbole #pouvoir #virilité #amour

  • La ruée vers l’herbe aux Etats-Unis

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/17/la-ruee-vers-l-herbe-aux-etats-unis_5216162_3234.html

    Avec la légalisation de la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques dans vingt-neuf Etats, la production de cannabis est devenue une industrie florissante. Reportage dans la plus grande usine de marijuana, située au Massachusetts.

    C’est un entrepôt coincé entre l’autoroute et la forêt, dans la banlieue de Boston. Sur la façade bleue, aucune enseigne ni logo ne révèle ce qui se cache derrière les portes : l’une des plus grandes fermes de marijuana de la Nouvelle-Angleterre.

    Le parfum des fleurs, mélange de réglisse et d’herbe coupée, accueille les visiteurs dès l’entrée, et les escortera dans les moindres recoins de cette « usine ». Sur près de 3 000 mètres carrés, une succession de serres éclairées par de puissants projecteurs abrite une petite fortune : environ 1 million de dollars (849 304 euros) entre les plants et les fleurs déjà récoltées.

    Le propriétaire, Sage Naturals, a investi plus de 10 millions de dollars pour reconvertir cet ancien entrepôt. « Cela m’a pris beaucoup de temps de lever les fonds nécessaires », raconte Michaël Dundas, qui, jusqu’en 2012, exerçait comme avocat à San Francisco, conseillant des start-up dans la téléphonie mobile.

    La compagnie a planté ses premières graines à Milford à l’été 2016. Cette petite ville du Massachusetts est l’emblème du « green rush » – la ruée vers l’herbe – qui conquiert peu à peu l’Amérique. Dans cet Etat, la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques a été légalisée en 2012. Toujours illégale au regard de la loi fédérale, la consommation de marijuana a été ainsi autorisée dans vingt-neuf Etats du pays, le premier à avoir statué étant la Californie, en 1996.

    « Flower rooms »

    Devenu une véritable industrie, le cannabis a ses entrepreneurs, ses investisseurs, et même son salon, le MJBiz, organisé du 14 au 17 novembre à Las Vegas (Nevada). Ces pionniers du green business convoitent le marché nord-américain estimé à près de 7 milliards de dollars en 2016, et plus de 22 milliards à l’horizon 2021 selon ArcView, un cabinet de conseil.

    Dans l’une des « flower rooms », la récolte bat son plein. Posés sur des grilles à 40 cm du sol, des milliers des pots s’alignent en rangs serrés. Au plafond, des rangées de spots miment l’alternance du jour et de la nuit tandis qu’un système de climatisation sophistiqué régule la température et l’humidité.

    Casquette sur la tête et lunettes sur le nez, deux salariés coupent les branches avant de les suspendre à un cintre. Un plant donne entre 500 grammes et 1 kg de fleurs, et dans cet environnement parfaitement contrôlé, il est possible de réaliser plusieurs récoltes par an. « Nous cultivons entre 4 000 et 5 000 plants et produisons entre 400 et 500 livres de cannabis par mois [soit 180 à 220 kg] », indique Marc Vlachos, le responsable des cultures, recruté par Sage fin 2014 pour préparer les demandes d’autorisation.

    Chaque plant porte une étiquette avec un code-barres permettant une traçabilité tout au long de la chaîne, et le nom de la variété : Chocolope, Tangie, Grandaddy Purple ou encore Kushberry. Sage Naturals cultive une soixantaine de variétés de cannabis. Leur teneur en principes actifs – le THC et le CBD – diffère, et leurs propriétés supposées sont mises en avant pour séduire les patients. Les plants issus de croisements « maison » sont des secrets bien gardés. Une petite équipe de jardiniers veille sur la pépinière où les jeunes pousses grandissent, avant d’être replantées et placées dans les « flower rooms ».

    Soulager l’anxiété

    Une fois récoltés, les plants sont méticuleusement effeuillés et les fleurs mises à sécher. Dans les salles et les couloirs immaculés, des piles de seaux rouges et bleus abritent la précieuse récolte. Les grappes de bourgeons sont d’abord soigneusement détaillées. « Je travaille ici à mi-temps et le reste de la journée dans un salon de coiffure de la région. Quel que soit le lieu, je coupe ! », plaisante Karen Selznik, une employée de Sage Naturals.

    Son voisin, lui, est arrivé il y a un mois du Colorado, un des Etats pionniers dans le business de la marijuana, comme la Californie. « Cela fait dix ans que je travaille dans cette industrie, j’ai déménagé pour suivre son développement ici », explique Tommy Burgett, ses bras tatoués posés sur un bac de fleurs. De nombreux passionnés sont venus comme lui travailler à Milford, ou dans les deux dispensaires que Sage Naturals a ouverts près de Boston.

    Le premier a été inauguré en mars 2017 à Cambridge, à quelques minutes de la prestigieuse université Harvard. Situé en sous-sol, on y accède par un escalier discret, après avoir montré sa carte de patient. Sésame pour acheter de la marijuana, elle est délivrée par des médecins après une consultation médicale. Un peu plus de 41 000 patients ont ainsi été certifiés.

    Jason Sparrow, est l’un d’eux : ancien militaire, il a été grièvement blessé à la jambe gauche « Je viens de subir ma troisième opération. Le cannabis m’aide à supporter la douleur et m’a permis de réduire ma consommation de médicaments à base d’opiacés », explique-t-il. Vétéran de la guerre du Golfe, il a commencé à fumer du cannabis à son retour pour soulager l’anxiété liée à ce qu’il avait vécu pendant cette période. « Je devais m’approvisionner auprès des dealers dans la rue, mais je n’avais aucune idée de ce que j’achetais », ajoute Jason Sparrow qui estime dépenser 300 dollars par mois en marijuana.

    « Même atmosphère qu’à Amsterdam »

    Une centaine de patients viennent chaque jour s’approvisionner dans le dispensaire de Sage Naturals. Un menu leur est proposé avec différentes variétés de fleurs, mais aussi des huiles, des joints prêts à l’emploi, ou encore des brownies, tous fabriqués et emballés à Milford.

    « C’est très professionnel, on retrouve la même atmosphère qu’à Amsterdam », se félicite Lucas, qui préfère ne pas donner son nom de famille afin d’éviter des ennuis avec son employeur. Venu ici pour la première fois sur les conseils d’un ami, il consomme de la marijuana pour soigner une douleur au genou.

    Une autre cliente, Kristyna Gignac, fume pour diminuer son anxiété. « Ici, c’est un peu plus cher que dans la rue, mais les variétés sont meilleures. J’ai dépensé 400 dollars en une semaine car je voulais tout essayer ! », raconte-t-elle. Selon ArcView, les patients du Massachusetts devraient consacrer cette année 100 millions de dollars à leurs achats de marijuana et plus de 1 milliard de dollars dès 2020.

    Dans son cabinet situé dans un quartier chic de Boston, le docteur Robert Dye voit défiler toute sorte de patients, « de 20 à 90 ans ». « Ceux qui souffrent d’un cancer me sont adressés par les hôpitaux. Dans ces établissements, les médecins ne sont pas autorisés à délivrer des certificats car ils reçoivent des fonds fédéraux », souligne ce médecin old school, une gravure de chasse et son diplôme d’Harvard accrochés au-dessus de la tête.

    Bonne affaire pour les finances de l’Etat

    Depuis qu’il est autorisé à prescrire du cannabis, les patients se bousculent dans son cabinet. Une consultation supplémentaire a même été ajoutée le samedi. « Nous avons des publicités sur deux sites Internet spécialisés et nous venons juste de publier une annonce dans un journal local en espagnol », se félicite Jeannette Upil, son assistante. Un peu plus de 200 médecins ont été accrédités dans l’Etat.

    La marijuana est aussi une bonne affaire pour les finances du Massachusetts. Ce « green business » lui a déjà rapporté 7 millions de dollars en taxes et droits d’entrée, et la cagnotte ainsi constituée devrait atteindre 13 millions de dollars fin 2017. La légalisation de la marijuana à usage récréatif, votée en 2016, devrait doper ces revenus.

    Dans le Nevada, où c’est le cas depuis juillet, le gouvernement a empoché près de 3,7 millions de dollars en un seul mois et table sur un revenu annuel de 120 millions. En Californie, où la vente de la marijuana sera autorisée à partir du 1er janvier 2018, le gouvernement compte percevoir jusqu’à 1 milliard par an.

    Le Massachusetts pourrait ainsi empocher un peu plus de 180 millions de dollars, calcule Jeffrey Miron, professeur d’économie à l’université Harvard et auteur d’une étude publiée en 2010 sur l’impact budgétaire de la légalisation des drogues aux Etats-Unis. Selon ses estimations actualisées pour 2015, les Etats et le gouvernement fédéral pourraient collecter 21 milliards de dollars de taxes en légalisant la marijuana et économiser 17 milliards de dépenses liées à la prohibition.

    Le bénéfice pourrait être encore plus grand

    Outre la Californie, les grands gagnants seraient le Texas (avec une cagnotte évaluée à 738 millions de dollars), la Floride (545 millions) et l’Etat de New York (531 millions). « La marijuana peut être taxée jusqu’à 20 %-30 %. Au-delà, une partie des transactions bascule vers le marché noir », souligne l’universitaire.

    Selon lui, le bénéfice pourrait être encore plus grand si le commerce de la marijuana était purement et simplement dérégulé. « Toutes ces règles et autorisations sont inutiles. Personne ne se prononce sur le nombre de Starbucks dans la ville de Boston », plaide Jeffrey Miron, selon qui les dispensaires devraient être logés à la même enseigne que les autres commerces.

    De quoi faire s’étrangler Jeff Sessions, le ministre américain de la justice, qui déclarait en septembre : « Je n’ai jamais pensé qu’il était opportun de légaliser la marijuana. Il ne me paraît pas évident que le pays se porterait mieux, si on pouvait en acheter à tous les coins de rue. »

  • Le plus grand cimetière de locomotives de France, un immense gâchis
    https://reporterre.net/Le-plus-grand-cimetiere-de-locomotives-de-France-un-immense-gachis

    L’image est saisissante. Des centaines de #locomotives sont alignées sur une dizaine de #voies_ferrées. À chaque ligne correspond un modèle : ici les diesels, là les modèles des années 1970, et ainsi de suite. Au bout des lignes, les voies sont couvertes de verdure, des arbres transpercent les traverses. Une image fascinante de lignes symétriques où s’enchevêtrent l’industrie et la flore qui reprend ses droits ; une image de désolation pour les cheminots, qui voient les bijoux de leur travail mis au rancart.

    #société_du_déchet #gâchis

  • Eminem Rips Donald Trump In BET Hip Hop Awards Freestyle Cypher - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=LunHybOKIjU

    Eminem Rips Donald Trump In BET

    Intro

    This is the calm before the storm right here.

    Wait, how was I gonna start this off? I forgot. ...

    Oh yeah.

    Verse

    That’s an awfully hot coffee pot,

    Should I drop it on Donald Trump? Prob’ly not,

    But that’s all I got ’til I come up with a solid plot.

    Got a plan and now I gotta hatch it,

    Like a damn Apache with a tomahawk,

    I’m a walk inside a mosque on Ramadan,

    And say a prayer that every time Melania talks,

    She gets a mou— ah, I’m a stop.

    But we better give Obama props,

    ’Cause what we got in office now’s a kamikaze,

    That’ll prob’ly cause a nuclear holocaust,

    And while the drama pops,

    And he waits for s--- to quiet down, he’ll just gas his plane up

    And fly around ’til the bombing stops.

    Intensities heightened, tensions are risin’,

    Trump, when it comes to givin’ a s---, you’re stingy as I am,

    Except when it comes to having the balls to go against me, you hide ’em,

    ’Cause you don’t got the f---ing nuts, like an empty asylum,

    Racism’s the only thing he’s fantastic for,

    ’Cause that’s how he gets his f---ing rocks off and he’s orange,

    Yeah, sick tan,

    That’s why he wants us to disband,

    ’Cause he can not withstand,

    The fact we’re not afraid of Trump,

    F--- walkin’ on egg shells, I came to stomp,

    That’s why he keeps screamin’, “Drain the swamp!”,

    ’Cause he’s in quicksand.

    It’s like we take a step forwards, then backwards,

    But this is his form of distraction,

    Plus, he gets an enormous reaction,

    When he attacks the NFL, so we focus on that,

    Instead of talking Puerto Rico or gun reform for Nevada,

    All these horrible tragedies and he’s bored and would rather,

    Cause a Twitter storm with the Packers.

    Then says he wants to lower our taxes,

    Then who’s gonna pay for his extravagant trips,

    Back and forth with his fam to his golf resorts and his mansions?

    Same s--- that he tormented Hillary for and he slandered,

    Then does it more,

    From his endorsement of Bannon,

    Support for the Klansmen,

    Tiki torches in hand for the soldier that’s black,

    And comes home from Iraq,

    And is still told to go back to Africa,

    Fork and a dagger in this racist 94-year-old grandpa,

    Who keeps ignoring our past historical, deplorable factors,

    Now if you’re a black athlete, you’re a spoiled little brat for,

    Trying to use your platform or your stature,

    To try to give those a voice who don’t have one,

    He says, “You’re spittin’ in the face of vets who fought for us you bastards,”

    Unless you’re a POW who’s tortured and battered,

    ’Cause to him, you’re zeros,

    ’Cause he don’t like his war heroes captured.

    That’s not disrespecting the military.

    F--- that! This is for Colin, ball up a fist,

    And keep that s--- balled like Donald the b----,

    “He’s gonna get rid of all immigrants!”

    “He’s gonna build that thing up taller than this!”

    Well, if he does build it, I hope it’s rock solid with bricks,

    ’Cause like him in politics, I’m using all of his tricks,

    ’Cause I’m throwin’ that piece of s--- against the wall ’til it sticks,

    And any fan of mine who’s a supporter of his,

    I’m drawing in the sand a line, you’re either for or against,

    And if you can’t decide who you like more and you’re split,

    On who you should stand beside, I’ll do it for you with this: F--- you.

    End

    The rest of America stand up,

    We love our military, and we love our country,

    But we f---ing hate Trump.

    (End lyrics)

    • J’ai mis ceci pour comprendre un peu les paroles via la traduction automatique. Il semble que ca soit une réponse à des mesures ou déclarations contre les vétérants noirs, mais je suis pas sur de comprendre de quoi il s’agit. Je vais voire si je trouve des infos là dessus.

      edit ; c’est peut etre par rapport à ceci : http://www.rfi.fr/ameriques/20160531-etats-unis-promesse-veterans-embarrasse-donald-trump

      edit 2 - ou peut etre plutot ceci : http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/la-polemique-entre-donald-trump-et-les-sportifs-americains-en-sept-acte

    • Allez, je me suis lancé dans une traduction, parce que les autres étaient incomplètes :

      La Tempête
      Eminem, 2017

      C’est le calme avant la tempête ici
      Attends, comment je devais débuter ce freestyle
      J’ai oublié, ah oui...

      C’est une cafetière affreusement chaude,
      Dois-je la verser sur Donald Trump ? Probablement pas
      Mais c’est tout ce que j’ai en attendant une meilleure idée
      J’ai un plan là, et je vais le planter
      Comme un putain d’Apache avec son tomahawk
      Je vais entrer dans une mosquée pendant Ramadan
      Et dire une prière pour qu’à chaque fois que Melania parle,
      Elle ait sa... ah, je préfère m’arrêter

      Mais on doit donner à Obama le respect
      Parce que ce qu’on a à la Maison Blanche maintenant, c’est un kamikaze
      Qui va probablement provoquer un holocauste nucléaire
      Et pendant que le drame se déroule,
      Il attend que ça passe, il prendra son avion,
      Et volera jusqu’à ce que les bombes s’arrêtent

      De plus en plus intenses, les tensions augmentent
      Trump, quand il s’agit de t’en foutre, tu es aussi radin que moi
      Sauf quand il s’agit d’avoir des couilles contre moi, tu les caches
      Parce que tu n’as pas de putain de couilles, comme un asile vide

      Le racisme, c’est la seule chose dans laquelle il excelle,
      Parce que c’est comme ça qu’il prend son pied, et il est orange
      Oui, sacré bronzage
      C’est pour ça qu’il veut que nous nous divisions
      Parce qu’il ne peut pas supporter
      Le fait que nous n’avons pas peur de Trump

      Ras le cul de marcher sur des oeufs, maintenant je tape du pied
      C’est pour ça qu’il crie : « asséchez le marais »
      Parce qu’il est dans des sables mouvants
      C’est comme si nous faisions un pas en avant, puis un en arrière
      Mais c’est sa technique pour nous distraire

      En plus il obtient beaucoup de réactions
      Quand il attaque la NFL, donc on se focalise sur ça
      Au lieu de parler de Porto Rico
      Ou d’une réforme sur les armes dans le Nevada
      Ou de toutes ces horribles tragédies, et il s’ennuie, et il préfère
      Faire un scandale sur Twitter avec l’équipe des Packers

      Ensuite il dit qu’il veut baisser nos impôts
      Mais qui va payer ses voyages extravagants,
      Allers-retours avec sa famille pour des parties de golf, et ses résidences secondaires ?
      Les affaire avec les quelles il emmerdait Hillary en la diffamant
      Il fait pire
      Son approbation de Bannon
      Son soutien aux membres du Ku Klux Klan
      Qui portent des torches Tiki contre le soldat noir
      Qui revient d’Irak
      Et à qui on continue de dire de retourner en Afrique

      Une fourchette et un couteau dans ce grand père raciste de 94 ans
      Qui continue d’ignorer les épisodes déplorables du passé de notre histoire
      Et si tu es un athlète noir, tu es un enfant gâté
      Si tu essayes d’utiliser ton exposition ou ta renomée
      Pour essayer de donner une voix à ceux qui n’en ont pas
      Il dit : « vous crachez à la figure des vétérans qui ont combattu pour nous, salauds »
      Sauf si vous êtes un prisonnier de guerre, torturé et battu
      Pour lui vous êtes des zéros
      Parce qu’il n’aime pas les héros capturés
      Ca, ce n’est pas manquer de respect à l’armée
      Des conneries, ça c’est pour Colin, leve le poing !
      Et garde ça sous ta perruque, comme Donald la Salope !

      « Il va se débarraser de tous nos immigrés ! »
      "Il va construire un mur plus haut que ça !"
      Eh bien, s’il le construit, j’espère qu’il sera vraiment solide, avec des briques,
      Parce que comme lui en politique, j’utilise toutes ses astuces
      Parce que je jette cette merde contre le mur jusqu’à ce qu’il colle

      Et à n’importe lequel de mes fans qui le soutient également,
      Je tire un trait dans le sable : tu es soit pour, ou soit contre
      Et si tu n’arrives pas à choisir celui que tu préfères et que tu hésites
      Sur celui que tu dois soutenir, je vais le faire pour toi avec ceci :
      Va te faire foutre !

      Le reste de l’Amérique : levez vous !
      Nous aimons nos militaires, et nous aimons notre pays
      Mais, putain, nous détestons Trump

  • Facebook and Google Promote Politicized Fake News About Las Vegas Shooter | Alternet
    https://www.alternet.org/news-amp-politics/facebook-fake-news-las-vegas-shooting

    The flow of misinformation on Monday illustrated a particularly grim trend that has increasingly dominated viral online propaganda during US mass shootings – hyper-partisan trolls battling to blame the tragedy on opposing political ideologies.

    Police have identified Stephen Paddock as the suspect who opened fire from a high-rise hotel room, killing at least 58 and injuring more than 500 people. But before authorities named the 64-year-old Nevada man, some on the far right falsely identified the man behind the deadliest mass shooting in modern US history as Geary Danley. It’s unclear where exactly the hoax originated, but rightwing users aggressively promoted his name, seizing on evidence that he was a liberal.

    Despite the fact that the claims were unproven and coming from non-credible sources, Facebook’s “Safety Check” page, which is supposed to help people connect with loved ones during the crisis, ended up briefly promoting a story that said the shooter had “Trump-hating” views, along with links to a number of other hoaxes and scams, according to screenshots. At the same time, Google users who searched Geary Danley’s name were at one point directed to the 4chan thread filled with false claims.

    The rightwing users’ successful manipulation of social media algorithms to politicize a tragedy speaks to a relatively new pattern of online abuse. While users of Twitter and Reddit memorably misidentified the suspect behind the Boston marathon bombing in 2013, fake news during global tragedies and terrorist attacks over the last year has increasingly gone beyond careless reporting and retweeting to overt exploitation and targeted disinformation campaigns.

    #Fake_news #Las_Vegas

  • Nevada state law defines Las Vegas mass shooting as an act of terrorism
    http://www.independent.co.uk/news/world/americas/las-vegas-shooting-nevada-terrorism-state-law-act-police-stephen-padd

    Police investigating the mass shooting of concert-goers at a music festival in Las Vegas have said they are not treating the incident as an act of terrorism.

    But Nevada law suggests the Sunday night massacre of at least 50 people can be defined as such.

    Sans doute en attendant de savoir s’il ne s’était pas converti à l’Islam

    #terrorisme

  • Paradis pourri : « Smart islands » en Polynésie
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=983

    Parution du Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme, début septembre 2017. Voir ici

    En janvier 2017, une étonnante nouvelle surgit brièvement du flot de l’information permanente. Les Siliconiens du Seasteading Institute et le gouvernement de la Polynésie française ont signé un accord pour coloniser les lagons de plateformes de survie high tech. Scientifiques et industriels, entrepreneurs et politiciens, les mêmes technocrates qui en 200 ans de « progrès » emballé ont ravagé la Terre, nous poussent maintenant à la migration vers une autre planète : la Mer. Ce qu’il en reste du moins, une fois qu’ils l’ont vidée de ses poissons et remplie de leurs déchets. De l’eau à dessaler, des minerais, du pétrole, du vent, des courants pour faire tourner des myriades d’éoliennes et (...)

    « https://chimpanzesdufutur.wordpress.com »
    « http://hors-sol.herbesfolles.org » #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/paradis_pourri_.pdf

    • Pour le magazine Wired , porte - voix des techies , les villes flottantes seraient « le rêve ultime des entrepreneurs de la Silicon Valley : aucun signe de terre ni de civilisation à l’horizon ». Se ule une connexion haut débit les rattacherait au continent. Un tel attrait pour les régions reculées , de la part d’entrepreneurs de la high tech, a de quoi surprendre les Européens. Mais il faut voir, tous les matins, les salariés de Google, Microsoft, Moz illa, Facebook ou la NASA emprunter l’ Interstate 280 depuis San Francisco, longer les Monts Santa Clara, traverser parcs et réserves naturelles, et rejoindre leurs campus de Mountain View où ils se déplacent à vélo. Il faut les voir, partir le week - end en camping sauvage, soit dans les forêts de séquoias, soit aux portes de la Vallée de la Mort, au risque d’une rencontre avec un ours noir – le même qui orne le drapeau californien. On peut être ingénieur informatique la semaine, et aimer la nature sauvage le week - end. Tout techies qu’ils soient, les tâcherons de la Silicon Valley habitent le pays d’ Into the Wild et Captain Fantastic, des romans d’Henry David Thoreau et de Jack London (né à San Francisco), des courants primitivistes à la John Zerzan. Ils sont fascinés par les grands espaces qui ceinturent leur open space . En 2014, Macintosh nommait son système d’exploitation Yosémite, d’après le célèbre parc naturel californien. Alors le Pacifique sud... c’est un « rêve ultime » d’amateurs de nature. Ils l’aime nt, oui, comme les asticots aiment la viande. C’est-à-dire qu’ils la consomment et la détruisent.

      Depuis 2012, les Seasteaders organisent un festival nommé Ephemerisle. C’est l’équivalent aquatique de Burning Man, ce festival pseudo - tribal, autogéré, atti rant 70 000 personnes dans une véritable cité éphémère construite dans le désert du Nevada. Imaginez une sorte de rave party, mais sur l’eau. La bande - son en serait une musique régressive et répétitive, pseudo - chamanique, produite par ordinateur. L’esthéti que serait « tribale », l’organisation « nomade », et les drogues de synthèse. Chaque été, quelques centaines de jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, viennent jouer à l’autogestion sur des bâtiments flottants, le plus souvent bâtis de leur main. Ils y l isent de la littérature prétendument anarchiste, font la fête jour et nuit, séjournent dans des maisons flottantes. L’initiateur de l’événement est Patri Friedman, ingénieur chez Google, porte - parole du Seasteading. Il est aussi petit - fils et continuateur de l’économiste ultra-libéral Milton Friedman – petit-fils à grand-papa.

      #hors-sol #enquête #Polynésie #transhumanisme #Seasteading #mer #critique_techno

  • Poll finds U.S.-Mexico border residents overwhelmingly value mobility, oppose wall

    Residents who live along the U.S.-Mexico border overwhelmingly prefer bridges over fences and are dead set against building a new wall, according to a Cronkite News-Univision-Dallas Morning News poll.


    http://interactives.dallasnews.com/2016/border-poll

    #sondage #murs #opposition #résistance #USA #Mexique #frontières #barrières_frontalières

    • Vigilantes Not Welcome : A Border Town Pushes Back on Anti-Immigrant Extremists

      In late August last year, 39-year-old Michael Lewis Arthur Meyer exited La Gitana bar in Arivaca, Arizona, took out his phone, and started recording a video for his Facebook page: “So down here in Arivaca, if you like to traffic in children, if you like to make sure women and children have contraceptives before handing them off to the coyotes to be dragged through the desert, knowing they’re going to get raped along the way, if you’re involved in human trafficking or dope smuggling, these individuals have your back.”

      Meyer, who had a trim red beard, dark sunglasses, and a camouflage American flag hat, aimed his cellphone camera at a wooden awning on a small white bungalow across the street from La Gitana, panning between two signs with the words “Arivaca Humanitarian Aid Office” and “Oficina De Ayuda Humanitaria” in turquoise letters.

      The video went on for nine and a half minutes, as Meyer, the leader of a group called Veterans on Patrol, which had more than 70,000 followers on Facebook, talked about stopping border crossers and searching abandoned mineshafts for evidence of trafficked women and children. Every couple of minutes he would return to the aid office.

      “If you’re ever down here in Arivaca,” he told his audience, “if you want to know who helps child traffickers, if you want to know who helps dope smugglers, if you want to know who helps ISIS, if you want to know who helps La Raza, MS-13, any of ’em, any of the bad guys, these people help ’em.”

      The claims were false and outrageous. But Meyer had an audience, and people in town were well aware of how media-fueled anti-­immigrant vitriol and conspiracies could spill over into real-world violence. It had happened there before.

      Arivaca sits just 11 miles north of the Mexico border in a remote area of the Sonoran Desert. For about two decades, anti-immigrant vigilante groups have patrolled the region to try to remedy what they perceive as the federal government’s failure to secure the border. In 2009, the leader of one of these groups and two accomplices murdered two residents—a little girl and her father—during a home invasion and robbery planned to fund their activities. Meyer’s video brought that trauma back and was quickly followed by a series of incidents revolving around various vigilante groups, La Gitana, and the humanitarian aid office. When I visited in mid-September, the town was clearly on edge. “If we don’t do something about [the situation], we’re going to have bodies here again,” Arivaca’s unofficial mayor, Ken Buchanan, told me.

      Shortly before making his video, Meyer had been sitting in La Gitana with several volunteers from Veterans on Patrol. Megan Davern, a 30-year-old meat cutter with work-worn hands and long brown hair, was tending bar. She had heard that a rancher living along the border was having issues with a vigilante group trespassing and flying drones over his property.

      “I walked into the bar at four o’clock one day to start a shift, and I saw this big group of people in fatigues with empty gun holsters and a drone on the table, and I felt it was probably them,” Davern recalled.

      Davern had heard the group’s name before and quickly did some internet research, reading highlights as the men drank. The group was founded to provide support to homeless veterans. Then, in May 2018, Meyer—who is not a veteran and has a criminal history—claimed he had discovered a child sex trafficking camp at an abandoned cement factory in Tucson. The camp, he said, was part of a pedophilia ring, and on his Facebook page he shared posts linking it to the Clintons, George Soros, and Mexican drug cartels.

      Meyer, who showed up for rancher Cliven Bundy’s 2014 armed standoff with authorities in Nevada and was present during Bundy’s sons’ occupation of an Oregon wildlife refuge in 2016, declined an interview request. But the story he was spreading mimicked right-wing conspiracies like Pizzagate and QAnon, and though Tucson police investigated and debunked his claims, Meyer gained tens of thousands of social-media followers. With donations of supplies and gift cards pouring in from supporters, he vowed to gather evidence and save the women and children he claimed were being victimized.

      Davern watched as Meyer and the other Veterans on Patrol volunteers left La Gitana and started filming the first video. Toward the end of the video, she stepped out of the bar to confront them. “We’ve been hearing about you for a long time,” she said, as Meyer turned the camera on her. “I’d appreciate if you don’t come in anymore.”

      Banning Veterans on Patrol, Davern told me, was an easy decision: “We have a strict no-militia policy at the bar because of the history of militia violence in this town.”

      Arivaca is a quirky place. To start with, it’s unincorporated, which means there’s no official mayor, no town council, no police force. The 700 or so residents are an unlikely mix of miners, ranchers, aging hippies, artists, and other folks who stumbled across the odd little community, became enchanted, and decided to make it home. A single road runs through it, linking an interstate highway to the east and a state highway to the west. The next town is 30 minutes away; Tucson is 60 miles north.

      There’s no official mayor, no town council, no police force…The next town is 30 minutes away.

      Jagged hills covered in scraggly mesquite spread in every direction until they meet towering mountains at the distant southern horizon. The vast landscape swallows up the dividing line with Mexico, but the presence of the border looms large.

      By the early 2000s, a federal policy called Prevention Through Deterrence had pushed border crossers from urban areas to more hostile terrain like the desert around Arivaca. Migrant deaths skyrocketed, and Arivaca eventually became a staging ground for volunteers caching water and food in the desert. Some settled down, and residents opened the humanitarian aid office in 2012.

      The border crossers also caught the attention of vigilante groups, many of which had formed in the late ’90s in Texas and California, and which ranged from heavily armed paramilitary-type organizations to gangs of middle-aged men sitting on lawn chairs with binoculars. “They realized that ground zero was really on the Arizona border,” said Mark Pitcavage, who researches right-wing extremism at the Anti-Defamation League.

      One group known as the Minutemen started organizing Arizona border watches in 2005. “It was a big deal in the press,” said Heidi Beirich, a hate group expert at the Southern Poverty Law Center. Beirich credits the Minutemen with helping mainstream the demonization of undocumented migrants, calling the media-savvy group “probably the thing that started off what ultimately becomes Donald Trump’s anti-­immigrant politics.”

      But by 2007, the organization was splintering. One spinoff, Minutemen American Defense (MAD), was led by a woman named Shawna Forde, a name that no one in Arivaca would soon forget.
      “The whole town has those emotional scars.”

      Just before 1 a.m. on May 30, 2009, Forde and two accomplices murdered nine-year-old Brisenia Flores and her 29-year-old father, Raul, in their home. They also injured Brisenia’s mother, Gina Gonzales, before she drove them away by grabbing her husband’s gun and returning fire.

      Raul Flores was rumored to be involved in the drug trade, and Forde, a woman with a long criminal history, had devised a plan to rob his home and use the money to finance MAD.

      The murders shook Arivaca. “The whole town has those emotional scars,” Alan Wallen, whose daughter was friends with Brisenia, told me.

      The day that Meyer filmed that first Facebook video in Arivaca, Terry Sayles, 69, a retired schoolteacher with a long-standing research interest in far-right groups, was at his home in Green Valley, some 45 minutes away. Sayles had been following Veterans on Patrol since the cement plant conspiracy theory first surfaced. When he saw Meyer’s video outside La Gitana, he called the bar with a warning. “You guys know that you’re on Facebook?” he asked.

      “Oh, great,” Davern remembered thinking. Until then, she hadn’t realized Meyer’s video was online. “I didn’t know what the ramifications would be. Were people going to come into my work and harass me? Threaten me with violence? Were they going to find out where I live?”

      Around the time of Davern’s confrontation outside the bar, La Gitana put up a sign saying that members of border vigilante groups were not welcome inside. It didn’t mention Veterans on Patrol but instead singled out another group: Arizona Border Recon (AZBR).

      Tim Foley, the leader of AZBR, had moved to Arivaca in the summer of 2017. Before starting the group in 2011, Foley, who has piercing blue eyes and leathery skin from long hours in the sun, worked construction jobs in Phoenix until 2008, when the financial crisis hit. “Everything fell apart,” he told me over the phone.

      Foley said that after years of seeing immigration violations on work sites go unpunished, he went down to the border and decided to dedicate himself to stopping undocumented crossers. The Southern Poverty Law Center considers AZBR a nativist extremist group, but Foley now says his main mission is gathering intelligence on Mexican drug cartels.

      Just before I visited Arivaca, Foley was in Washington, DC, speaking at “The Negative Impact of Illegal Alien Crime in America,” a rally hosted by families of people killed by undocumented immigrants. Other speakers included former Maricopa County Sheriff Joe Arpaio, who is also a Trump pardon recipient; presidential adviser Kellyanne Conway; and Rep. Steve King, a Republican from Iowa with a history of racist and anti-immigrant rhetoric.

      A few days after Meyer filmed his video, a BearCat armored vehicle—the kind used by SWAT teams—came rolling into Arivaca. It had a mock .50-caliber machine gun affixed to a turret on its roof and belonged to the Utah Gun Exchange, a marketplace and media company based near Salt Lake City with a mission to build what one of its co-owners, 46-year-old Bryan Melchior, described as “web platforms that allow free speech and that promote and protect the Second Amendment.”

      Before coming to Arivaca, the group had followed survivors of the Parkland high school shooting around the country during the teens’ “March for Our Lives” tour. But after President Trump threatened to shut down the government over funding for his border wall, Melchior shifted his attention. “Ultimately, we came here to tell stories from the border, and that’s what brought us to Arivaca, because there are some outspoken public figures here. Tim Foley is one of them,” Melchior told me.

      Melchior, stocky with a scruffy salt-and-pepper beard and an ever-present sidearm, and his crew decided to get dinner at La Gitana. Davern was tending bar and asked the group what they were up to. When Melchior said they were a media company in town to tell border stories and that they were in touch with Foley, “the whole thing went to hell in a handbag,” he recalled.

      Davern said she left their initial conversation feeling optimistic that the Utah Gun Exchange’s platform could be a good avenue to reach a different audience with information about what life was actually like at the border. But when she found out it had a channel called BuildTheWallTV, she changed her mind.

      Melchior was down by the border when somebody sent him a picture of a new sign in La Gitana’s window listing the Utah Gun Exchange and Veterans on Patrol as groups that were not welcome. He later went into La Gitana with an open container of alcohol from a store across the street to ask about the sign. The interaction did not go well.

      The next day, Meyer came back to town ready to film again. Playing to an audience watching in real time on Facebook Live, he walked up to La Gitana, showed the signs hanging in the window, and knocked. “Do you stand by your convictions to tell tens of thousands of supporters [that they’re not welcome]?” he asked the bartender working that day.

      “Sure. Absolutely,” she replied.

      Meyer went on to say that Veterans on Patrol was going to build a wall around Arivaca to make it part of Mexico. He then walked across the street to again film the humanitarian office: “This town’s made it apparent they don’t want us. They’d rather have the illegals crossing over. They’d rather help traffic the children and the women.”

      To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm. “People are terrified,” Davern told me. “These people come to town and they’re threatening. Extremely threatening.”
      To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm.

      So they called a town meeting. It was held on September 9, and about 60 people came. Terry Sayles, the retired teacher from Green Valley, was there. He suggested that the town report Veterans on Patrol’s page to Facebook. The residents set up a phone tree in case they needed to quickly rally aid—local law enforcement is at least an hour away. Kelly and a couple of others formed a neighborhood watch of sorts. “We had a strategy that we had rehearsed so that if in fact there was some attempt by somebody to do harm, we could de-escalate it in a hurry and quietly defuse it,” he said.Arivacans weren’t so much concerned about Foley, Meyer, or Melchior, but about their followers, who might see their inflammatory videos and posts about Arivaca and take matters into their own hands. “Our greatest fear was some person incensed at the thought of this community engaged in sex traffic would come out here and have a shootout at our local tavern,” Dan Kelly, a Vietnam War veteran who lives in Arivaca, told me.

      One of the most important things, though, was channeling the spiraling fear into a productive reaction. “We worked hard to separate the emotional response to it and try to look at it logically and coldly,” Kelly said. “The visceral side, the emotional side, was the impetus to get organized and take a rational response.”

      Their containment approach worked. A couple of days after the meeting, Veterans on Patrol’s main Facebook account was taken down, stripping Meyer of his audience. The Utah Gun Exchange eventually packed up and left. Many people had refused to talk to the outlet. “Arivaca is the most unwelcoming town I’ve ever been to in my life,” Melchior complained to me.

      In January, Melchior was charged in Utah with felony drug and weapons possession. Meyer also faces legal trouble, some of it stemming from videos he took of himself trespassing on private property around Tucson. He currently has several cases pending in the Pima County court system.

      “There’s been significantly less obvious militia activity in Arivaca, which I contribute to a victory on our part,” Davern told me during a recent phone call. “There’s a lot less fear going around, which is great.” Town meetings continued for a while but have stopped for now. But to Davern, as long as Tim Foley is still in town, the issue isn’t resolved. “That person needs to leave,” she said, describing him as a magnet for conflict. High Country News detailed an incident in early March when locals eager to keep the peace dissuaded a group of reportedly self-described anarchists who had come to town to confront him.

      Foley knows what Davern and others in Arivaca think about him but insists there’s a silent majority in town that supports his presence. “They can keep calling me the bad guy. I already know I’m not, or else I still wouldn’t be walking the streets,” he told me. “I’m not moving. I’m staying in Arivaca. They can keep crying for the rest of their lives. I really don’t care.”

      Even at the height of their fear, a question hovered over the town’s residents: Were they overreacting?

      It’s a question more people across the country confront as they wake up to the reality of right-wing extremism and violence. When I was in Arivaca, the answer was clear to Clara Godfrey, whose nephew Albert Gaxiola was Shawna Forde’s accomplice in the Flores murders. He and Forde had met at La Gitana. “We can never say, ‘We didn’t know,’ again,” Godfrey told me. “If anything happens, we have to say, ‘We knew, and it was okay with us.’”

      https://www.motherjones.com/politics/2019/04/immigrant-vigilantes-arizona-border-arivaca

      Commentaire de Reece_Jones sur twitter :

      A truism of borders: the people who live there hate the way people in the interior politicize and militarize their homes.

      https://twitter.com/reecejhawaii/status/1116404990711492608
      ... ce qui me fait penser au fameux effet Tur_Tur !

  • Nevada Plans to Use Fentanyl in Upcoming Execution
    https://www.themarshallproject.org/2017/08/30/nevada-plans-to-use-fentanyl-in-upcoming-execution
    https://pbs.twimg.com/card_img/902928092628480000/hvA3I6PV?format=jpg&name=600x314

    Keeping with a recent trend of pharmaceutical industry opposition to the use of their products in executions, the drug manufacturer Pfizer ordered its distributors not to sell midazolam and hydromorphone to prisons. Nevada solicited bids for those drugs from suppliers and received zero offers. Earlier this month, Nevada officials announced a solution in the form of a new drug combination, which numerous experts say has never been used in a U.S. execution. At Dozier’s execution on November 14 — the state’s first in more than a decade — he will be injected with fentanyl (the well-known opioid), diazepam (the sedative better known as Valium), and cisatracurium (a muscle relaxant that causes paralysis).Though the U.S. Supreme Court has declared that some pain during an execution does not violate the Constitution’s ban on cruel and unusual punishment, the new combination is sure to revive debates over how executions are carried out.

  • Trevor Paglen: Orbital Reflector by Nevada Museum of Art — Kickstarter
    https://www.kickstarter.com/projects/nevadaart/trevor-paglen-orbital-reflector

    Orbital Reflector is a satellite that will have no commercial, military, or scientific purpose. Instead, it will be a public sculpture, visible from the ground without a telescope — a satellite that belongs to everyone.

    #satellite #art

  • Des #machines_à_voter américaines piratées en moins de deux heures
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/31/des-machines-a-voter-americaines-piratees-en-moins-de-deux-heures_5167048_44

    « Que l’on puisse pirater des machines à voter signifie qu’elles ont peut-être déjà été piratées par le passé. Cela remet quand même en cause la légitimité des présidents des Etats-Unis », s’inquiète Carsten Schürmann. Professeur en programmation à l’IT-University de Copenhague, il dirige DemTech, une cellule d’étude sur les technologies servant à voter au Danemark. Il est également le premier a avoir piraté l’une des trente machines électorales rassemblée à la Def Con, à Las Vegas (Nevada). La 25e édition de cette convention sur la cybersécurité, l’une des plus grandes au monde, avait lieu du 27 au 30 juillet.

    Au cours de cette manifestation, de nombreux ateliers-villages ont permis, par exemple, d’ouvrir des coffres-forts ou de chiffrer (et déchiffrer) des données. Pour la première fois depuis les débuts de la DefCon, un atelier a également réuni des machines électorales de différents modèles (#Sequoia, #Diebolds, etc.), récupérées sur eBay ou lors d’enchères publiques. Cet atelier a fait salle comble.

    Jusqu’à présent, « l’accès à ces machines a été plutôt limité pour les amateurs qui cherchent à débusquer les bugs système », explique Brian Knopf, à l’origine du projet de « village électoral » de la DefCon et chercheur en IOT (Internet des objets) pour Neustar, une entreprise américaine d’analyse pour la sécurité. « DefCon est donc une excellente opportunité (…) de jeter un œil à ces systèmes et de répondre à la question : peut-on les hacker ? »

    La question est presque rhétorique : de nombreux spécialistes en sécurité informatique s’inquiètent depuis des années des faiblesses des machines utilisées aux Etats-Unis, souvent anciennes. En juin, le département de la sécurité intérieure des Etats-Unis a confirmé que des hackeurs russes avaient conduit des repérages sur vingt et un systèmes électoraux durant l’élection présidentielle de 2016. Il n’y aurait toutefois aucune preuve que les votes aient pu être manipulés.

    L’inquiétude est d’autant plus justifiée qu’à la DefCon Carsten Schürmann n’a eu besoin que de une heure quarante pour pirater à distance une #Winvote, une vieille machine électorale décommissionnée en 2007 (mais utilisée en Virginie jusqu’en 2015).

    « Il y a plein de manières de pirater une machine : avec une clé USB, on infecte le matériel avec un virus. On peut aussi modifier les composants en démontant la machine. Mais la manière élégante de le faire est à distance, explique M. Schürmann au Monde. Pas besoin de toucher la machine ou d’interagir avec. Vous pouvez être à l’extérieur, dans une voiture, et changer tous les résultats de plusieurs machines par l’intermédiaire de votre ordinateur. »

    Pour le prouver, à la fin de la journée, au DefCon, des hackeurs ont transformé la Winvote… en juke-box.

  • The Bizarre Story Behind the FBI’s Fake Documentary About the Bundy Family
    https://theintercept.com/2017/05/16/the-bizarre-story-behind-the-fbis-fake-documentary-about-the-bundy-fam

    2017-05-16T16:00:22+00:00

    Ryan Bundy seemed uneasy as he settled into a white leather chair in a private suite at the Bellagio in Las Vegas. As the eldest son of Nevada rancher Cliven Bundy, who had become a national figure for his armed standoff with U.S. government agents in April 2014, Ryan had quite a story to tell.

    Eight months had passed since Cliven and hundreds of supporters, including heavily armed militia members, faced off against the federal government in a sandy wash under a highway overpass in the Mojave Desert. Now, here in the comforts of the Bellagio, six documentary filmmakers trained bright lights and high-definition cameras on Ryan. They wanted to ask about the standoff. Wearing a cowboy hat, Ryan fidgeted before the cameras. He had told this story before; that wasn’t the reason for his nerves. After all, the Bundy confrontation made national news after armed agents with the Bureau of Land Management seized the Bundy family’s cattle following a trespassing dispute and the accumulation of more than $1 million in unpaid grazing fees. But the Bundys, aided by their armed supporters, beat back the government, forcing agents to release the cattle and retreat.

    Images of armed Bundy supporters with high-powered rifles taking on outgunned BLM agents circulated widely on social media. As a result, the Bundys became a household name, lionized by the right as champions of individual liberty and vilified by the left as anti-government extremists.

    But something seemed off to Ryan about this interview in the Bellagio. While the family’s newfound fame had attracted fresh supporters to their cause, it had also inspired suspicion. With a federal investigation looming, who among these new faces could they really trust?

    Among the more recent figures in the Bundy orbit was this mysterious documentary film crew. The director, Charles Johnson, was middle-aged, with a silver goatee, slicked-back hair, and a thick southern accent. His assistant, who identified herself as Anna, was tall and blond. A website for their company, Longbow Productions, listed an address in Nashville, Tennessee, but the Bundys could find no previous examples of their work.

    American Patriot : Inside the Armed Uprising Against the Federal Government | FRONTLINE | PBS
    http://www.pbs.org/wgbh/frontline/film/american-patriot-inside-the-armed-uprising-against-the-federal-government
    https://www.youtube.com/watch?v=GZzgc5mAE6o


    Full documentaire visible sur Frontline mais avec un VPN pour des questions de droits.

  • The Caveman Guide to Parenting - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/-the-caveman-guide-to-parenting

    Just as Paleo dieters assume a mismatch between human biology and the food culture of the postindustrial West, Paleo parents believe that modern parenting habits don’t support healthy child development.Photograph by H. Armstrong Roberts / ClassicStockEvery evening as the sun sets, Robb Wolf begins his nightly ritual: While his two daughters play, he slowly dims the lights, just a few lumens every 20 to 30 minutes, until the house, in Reno, Nevada, is dark. The family is asleep before 8 p.m. and awake before dawn, as Wolf imagines our ancestors were millennia ago, before artificial light interrupted our “normal circadian rhythms.” Meanwhile, in Brooklyn, New York, Elyssa Starkman and her 5-year-old daughter read the public-school lunch menu together every morning. They discuss which (...)

  • Tesla ouvre sa « gigafactory » | Silicon 2.0
    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2017/01/05/tesla-ouvre-sa-gigafactory

    C’est une étape majeure que vient de franchir Tesla. Mercredi 4 janvier, le fabricant américain de voitures électriques a lancé la production de masse de batteries lithium-ion dans sa « gigafactory », son usine géante située dans le désert du Nevada, véritable pierre angulaire de sa stratégie de développement. Encore en construction (moins d’un tiers du projet a été achevé), celle-ci doit permettre de fortement abaisser le coût des batteries et ainsi d’assurer la rentabilité du modèle grand public que Tesla s’apprête à lancer.

    #véhicule_électrique #énergie_solaire
    #photovoltaïque

  • USA : Séisme 5,8 à la frontière entre la Californie et le Nevada + TOKYO
    http://www.brujitafr.fr/2016/12/usa-seisme-5-8-a-la-frontiere-entre-la-californie-et-le-nevada-tokyo.html

    les prémices d’un big one sont là depuis ce matin la terre a trembler 25 fois en Californie , pour rappel lors du tremblement de terre de Fukushima les mêmes prémices étaient présents avant le tremblement de terre de 9,3 , cela fait plusieurs semaines...

  • J – 138 : Aujourd’hui j’ai décidé que j’allais faire une petite séance de défonce de portes ouvertes. Clint Eastwood. Cinéaste de droite, et révisionniste. Son dernier film. Sully . Film de droite jusque dans son esthétique. Vous voyez la démonstration ne devrait pas poser trop de difficulté.

    Et du coup on peut même se poser la question de savoir ce que je pouvais bien faire dans une salle de cinéma pour voir le dernier film de Clint Eastwood, qui plus est avec ma fille cadette, la merveilleuse Adèle, qui mérite sans doute mieux, dans son parcours de formation, notamment au cinéma. De même que j’avoue une prédilection tout à fait coupable pour les films de James Bond, je dois reconnaître que j’aime par-dessus tout le film de catastrophe aérienne, même quand ils sont assez mauvais et j’en rate peu et du coup je peux dire qu’ils sont généralement unanimement mauvais, les pires étant souvent ceux de détournements d’avions avec sauvetage héroïque par des troupes d’élite, autant vous dire que ceux-là ne sont pas mes préférés. Expliquer pourquoi mon goût cinéphile est aussi déplorable, s’agissant des films de James Bond, est assez embarrassant, cela a beaucoup à voir je crois avec une certaine scène du premier James Bond dans laquelle on voir Ursula Andres sortir de l’eau dans un bikini blanc fort chaste à l’époque, complètement ravageur du point de vue de ma libido naissante, pré-adolescent, en colonie de vacances à Villars de Lans, le film projeté avec un vrai projecteur, sur un drap tendu dans la salle de ping-pong, la plupart d’entre nous assis parterre. Pour ce qui est des films de catastrophe aérienne, c’est un peu moins honteux, cela a à voir aussi avec un souvenir d’enfance, mais d’un tout autre ordre. Mon père était ingénieur en aéronautique, et il est arrivé, plus d’une fois, quand nous étions enfants, mon frère Alain et moi, qu’il soit appelé, c’était souvent le soir, au téléphone à la maison, pour conseiller à distance des équipes techniques ou carrément remettre son pardessus et sa cravate et repartir au travail faire face à des situations, dont il lui arrive aujourd’hui de parler plus librement et qui n’avaient rien de simple apparemment, certaines sont assez cocasses comme l’histoire de cette vieille dame qui avait été mal aiguillée, en partance dans un vol pour la Côte d’Ivoire et qui au bout d’une douzaine d’heures de vol s’étonnait auprès d’une hôtesse de n’être toujours pas arrivée, indocte qu’elle fut qu’elle était en fait sur le point de se poser à Singapore. D’autres anecdotes sont sans doute moins plaisantes. Un soir, nous regardions en famille un film dont je viens de retrouver le titre en faisant la rechercher suivante, « film de catastrophe aérienne » + « Burt Lancaster », il s’agit donc d’ Airport , film de 1970, dont de nombreuses scènes se passent dans la tour de contrôle d’un aéroport aux prises avec une situation de crise et dans lequel film un personnage se tourne vers le personnage interprété par Burt Lancaster, « et maintenant qu’est-ce qu’on fait Chef ? » Et mon frère Alain, rarement en manque de répartie, avait répondu : « On appelle De Jonckheere ». Les films de catastrophe aérienne vus à la télévision en famille avaient pour moi cet éclairage particulier que de temps en temps, ils faisaient sourire mon père qui commentait gentiment que certains situations étaient hautement improbables. Bref, je garde pour le souvenir d’Airport de George Seaton, 1970, comme pour celui de ces soirées de télévision familiales lointaines, une prédilection étonnante, eut égard à mon rapport assez critique en général à propos des films de fiction, donc, pour les films de catastrophe aérienne.

    Les films de catastrophe aérienne sont unanimement mauvais, j’aurais bien du mal à en sauver un dans le genre, peut-être le Vol du Phenix de Robert Aldrich avec James Stewart, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, mais le récit est assez étonnant.

    Et donc Sully de Clint Eastwood. Avec Adèle en plus. La honte.

    Depuis une dizaine d’années Clint Eastwood réécrit la grande narration performative et nationale des Etats-Unis, ne se contenant d’ailleurs pas toujours de réécrire avantageusement l’histoire de son pays, puisque son récit d’Invictus fait l’éloge inconditionnel de Nelson Mandela et voudrait nous faire croire que la nation multicolore sud africaine s’est bâtie sur la victoire des Bocks sur les All Blacks , comme c’est mignon, comme c’est loin de la réalité et comme surtout ce passe sous silence la pieuse tricherie du bon Mandela ( http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-05-02#2487 ), pareillement le récit d’American Sniper est à gerber, qui, même s’il frôle par endroits à quel point quelques soldats américains auront laissé des plumes dans cette guerre d’Irak du fils, continue de remarquablement regarder ailleurs quand il s’agirait de considérer le martyr de la population irakienne, mais que voulez vous Clint Eastwood il est américain, à ce titre, il pense que les éléments de sa nation ont des droits supérieurs et valent mieux que les habitants d’autres pays, pensez s’il va se pencher sur la souffrance d’un pays du tiers Monde même si ce dernier est pétrolifère, il est au contraire plus urgent de construire une statue de commandeur à un gars de chez lui, probablement con et inculte comme une valise sans poignée, mais très doué pour ce qui est de dégommer des Irakiens à distance, aussi con que soit ce type il est aux yeux de Clint Eastwood et d’une nation de lavés du bulbe l’homme providentiel, concert de klaxons à ses funérailles, pauvre type providentiel, pauvres types qui klaxonnent.

    Sully donc, surnom de Chesley Sullenberger admirable commandant de bord qui en janvier 2009, avec une maestria et un sang-froid, un peu hors du commun tout de même, a réussi à amérir sur l’Hudson alors qu’il venait de décoller de La Guardia et quelques minutes plus tard, de perdre les deux moteurs de son airbus A320, d’où la nécessité de se poser, mais, las, aucune possibilité d’aller se poser sur une piste voisine. Cette catastrophe aérienne évitée, les 155 passagers de ce vol, de même que le personnel de bord tous sauvés, par ce geste extraordinaire de Chesley Sullenberger, quelques jours plus tard, le maire de New York lui remet les clefs de la ville et quelques jours encore plus tard il est invité à la première cérémonie d’investiture de Barak Obama, c’est vrai qu’après les huit années catastrophiques de Bush fils, on pouvait y voir un signe prometteur, on remarque d’ailleurs que Clint Eastwood en bon républicain crasse de sa mère coupe bien avant.

    Bon c’est sûr avec un miracle pareil, vous avez un film. Encore que. L’incident en lui-même et le sauvetage, c’est suffisamment répété dans le film, ne durent que 208 secondes, le sauvetage des passagers ayant ensuite trouvé refuge sur les ailes de l’avion, une vingtaine de minutes, du coup évidemment, il faudra recourir à quelques artifices du récit, surtout en amont, le coup des trois passagers qui attrapent leur vol in extremis, le gentil commandant de bord qui connait tout le monde à La Guardia, même la vendeuse de sandwichs pakistanaise, et ensuite en aval, la célébration du héros, foin du miracle trop rapide pour le cinéma, en brodant un peu, vous l’avez votre film.

    C’est sans compter sur la volonté dextrogène du Clint Eastwood républicain de sa mère, il ne suffit pas que l’avion se soit posé, que les passagers soient sauvés, Sully est un homme providentiel et si vous n’aviez pas compris que d’aller poser son coucou sur les eaux glacées de L’Hudson en janvier était miraculeux, on va vous le montrer et vous le remontrer, un certain nombre de fois, quatre ou cinq fois si ma mémoire est bonne, et comme on peut douter que vous ayez vraiment compris que Sully il a vraiment été très fort, on vous montre aussi, cela aussi répété trois fois, ce qu’il aurait pu se passer s’il n’avait pas été assez fort, c’est-à-dire, l’avion aller se cracher sur les banlieues denses du New Jersey, sauf que ces dernières étant peu photogéniques, on dira que c’était l’Hudson River ou le sud de Manhattan et là autant vous dire que cela claque visuellement, et des fois que vous n’ayez toujours pas compris que cette scène est un remake d’un truc qui s’est déjà produit au même endroit un certain 11 septembre, dont la moitié des Américains seulement sont capables de savoir que c’était celui de l’année 2001 — ils savent juste que c’est nine-eleven comme ils disent —, on n’est pas aidé avec un public pareil, pas étonnant que le vieux Clint Eastwood républicain de sa maman il soit un peu obligé de souligner certains passages trois fois en rouge, bref si vous n’aviez pas suivi que c’était à cela que cela faisait référence, vous aurez une scène qui vous dira que oui, un tel miracle à New York cela fait du bien, qui plus est un miracle aéronautique. Bref du lourd, du charpenté, des câbles d’amarrage pour ficeller le récit. Vous avez compris que Sully c’était un héros ? Un type providentiel ? C’est bon je n’insiste pas ?

    Ben Clint Eastwood, républicain, je crois que je vous l’ai déjà dit, qui aime croire à la providence des grands hommes du cru, il ne voudrait pas non plus que vous ignopriez qu’en plus le héros, on l’a emmerdé vous n’avez pas idée, parce que voilà quand même on se demandait si à la base il n’aurait pas commis un erreur de jugement et que si cela se trouve, en fait, il aurait très pu aller poser son coucou sur la piste de Newark dans le New Jersey tout juste voisin et que là quand même, en choisissant un terrain aussi défavorable et risqué il a quand même pris un sacré pari, un pari à 155 âmes. Alors à la commission d’enquête, ils ont peut-être été un peu tatillons, blessants, peut-être, envers le héros national en tentant de lui opposer que certes l’histoire se finit bien encore que le zingue qui a dû coûter un bras, ben il est au fond de l’eau, sans doute pas réparable. A vrai dire, c’est possible, je n’en sais rien, je m’en fous un peu même. Je note aussi au passage que Clint Eastwood de la providence républicaine dans cet endroit du film commet surtout le plagiat assez éhonté d’un très mauvais film, Flight de Robert Zemeckis, et que si cela se trouve c’est avec cette enquête prétendument interminable qu’il comble et qu’il meuble, là où le récit dans sa durée originale n’est peut-être pas suffisant pour tenir le film entier, même répété à l’envi. A vrai dire je ne connais pas bien l’histoire et ma curiosité n’est pas si grande, moi ce que j’aime dans les films de catastrophe aérienne, ce sont les scènes d’avion — et là j’ai bien aimé, faut avouer, la scène avec les deux F4 au dessus du Nevada, mais je m’égare —, il y a sans doute eu une enquête, elle a peut-être été un peu pénible, ce n’est même pas sûr, elle est présentée dans le film comme un péché de l’adminsitration, pensez, Clint Eastwood de sa maman, il a appelé à voter Trump, alors pensez si effectivement il va faire les louanges de quelque administration que ce soit, ce que je sais, et que le film ne dit pas c’est que la semaine suivante, le Chesley Sullenberger il était l’invité de Barack Obama pour sa première investiture à la Maison Blanche, de là à penser qu’il n’avait pas beaucoup de raisons de s’inquiéter sur la suite de la fin de sa carrière...

    Et, finalement, ce n’est pas tout, il y a une chose qui est entièrement passée sous silence dans ce film, dans l’après accident, plutôt que de passer des témoignages, genre télé-réalité de passagers miraculés pour entrelarder le générique, Clint Eastwood s’est bien gardé de nous dire que Chesley Sullenberger, son Sully donc, avait, en fait, intelligemment profité de son quart d’heure warholien pour attirer l’attention du Sénat américain sur les dangers de la dérégulation aérienne aux Etats-Unis, les mauvaises pratiques de la formation des jeunes pilotes et la dépréciation alarmante de la profession (c’était une chose que j’avais lue je ne sais plus où, et dont il me semblait aussi l’avoir vue dans un film, Capitalism, a love story , de Michael Moore, cinéaste dont je ne pense pourtant pas le plus grand bien, mais, vous l’aurez compris, pas autant de mal que Clint Eastwood).

    En fait ce que cela m’apprend, c’est que cette érection de l’homme providentiel m’est insupportable, on l’a bien compris, surtout envers et contre toutes les logiques collectives pourtant possibles, c’est le principe de tout programme de droite, se goberger pendant que cela dure et quand cela ne dure pas, ne plus avoir d’autres alternatives que d’attendre que l’homme providentiel — comme Roosevelt a su le faire en insufflant un peu de communisme dans le moteur capitaliste, ce qu’Obama n’a pas su faire, non qu’il n’ait pas nécessairement essayé d’ailleurs, pourtant, comme le montre Laurent Grisel, dans son Journal de la crise , ce qui marche dans le capitalisme c’est le communisme —, ne sauve la situation pour pouvoir de nouveau se goinfrer, sans comprendre que l’on ne peut pas toujours compter sur les hommes providentiels, parce qu’ils n’existent pas davantage que le père Noël et pas davantage que James Bond.

    Alors si je peux promettre raisonnablement que je n’irai plus jamais voir un film de catastrophe aérienne, cela va me coûter davantage avec les films de James Bond, la faute à Ursula.

    Exercice #53 de Henry Carroll : Utilisez le flash pour capturer l’énergie d’une fête

    #qui_ca

  • A New Documentary Explores the Devastating Effects of Drone Warfare on Victims and Whistleblowers | Murtaza Hussain
    https://theintercept.com/2016/11/20/a-new-documentary-explores-the-devastating-effects-of-drone-warfare-on

    On the night of February 21, 2010, a group of families driving a convoy of vehicles through the valleys of Uruzgan Province, Afghanistan came into the sights of a Predator drone crew operating out of Creech Air Force Base in Nevada. Source: The Intercept

    • Le site officiel du #film #documentaire :

      #National_bird

      National Bird follows the dramatic journey of three whistleblowers who are determined to break the silence around one of the most controversial current affairs issues of our time: the secret U.S. drone war. At the center of the film are three U.S. military veterans. Plagued by guilt over participating in the killing of faceless people in foreign countries, they decide to speak out publicly, despite the possible consequences.

      Their stories take dramatic turns, leading one of the protagonists to Afghanistan where she learns about a horrendous incident. But her journey also gives hope for peace and redemption. National Bird gives rare insight into the U.S. drone program through the eyes of veterans and survivors, connecting their stories as never seen before in a documentary. Its images haunt the audience and bring a faraway issue close to home.

      http://nationalbirdfilm.com

  • Plongée dans mes archives de novembre 2004 (eh oui, je garde tout!).

    George W. Bush est réélu le 2 novembre contre John Kerry (et Ralph Nader dans le rôle de Jill Stein) alors que son bilan est terrible et que “tout le monde” pense la victoire de Kerry nécessaire et évidente...

    Les articles du New-York Times pourraient être publiés ces jours ci en changeant juste quelques noms propres, si ça vous amuse de les relire...

    Si l’analyse est bonne (mais ça se discute toujours: est-ce la “faute” des pauvres, incultes, sexistes et racistes, qui votent mal ou de l’establishment démocrate dans sa tour d’ivoire qui a perdu le contact avec la réalité?), les leçons, douze ans après, ne semblent pas avoir été tirées.

    D’autre part, l’un des articles (et un autre de Michael Moore que je n’inclue pas ici) insiste sur le fait que les jeunes, eux, ont “bien” voté, sous entendant que le vote républicain est un vote du passé et que l’avenir appartient aux démocrates. Douze ans plus tard, les jeunes sont devenus vieux et la promesse n’a pas été tenue...

    Op-Ed Columnist: Living Poor, Voting Rich
    NICHOLAS D. KRISTOF, The New York Times Company, November 3, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/03/opinion/living-poor-voting-rich.html
    =================================================
    OP-ED CONTRIBUTOR: The Day the Enlightenment Went Out
    GARRY WILLS, The New-York Times, November 4, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-day-the-enlightenment-went-out.html?_r=0
    ===============================================
    The Red Zone
    MAUREEN DOWD, The New-York Times, 4 November 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-red-zone.html
    ============================================
    A Blue City (Disconsolate, Even) Bewildered by a Red America
    JOSEPH BERGER, The New-York Times, November 4, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/nyregion/a-blue-city-disconsolate-even-bewildered-by-a-red-america.html
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    Scrooge’s nightmare
    Leonard Steinhorn, Salon, November 25, 2004
    http://www.salon.com/2004/11/25/new_silent_majority
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    On recevait aussi à l’époque des messages plus ou moins humoristiques sur la situation. Aujourd’hui ce serait plutôt sur Facebook, mais ce sont à peu près les mêmes:

    Blue America Charter
    Barbara Moran and Brian Collins, November 3, 2004

    Fellow citizens!

    It gives me great happiness to unveil our plans for the liberation of Blue America. For the past three years, we have, in conjunction with a handful of MIT engineers, been constructing a giant, cordless circular saw, which is now complete. With this saw, we plan to carve our thriving, prosperous eastern Blue nation away from the spreading infection of red america. We will then set a mighty sail, which will carry us around the tip of South America and allow us to join our Blue compadres on the West Coast. We will use our giant saw to free our friends, then join our two lands together and sail to a designated point in the Pacific Ocean. There, we will establish our new country: Blue America.

    Basic Tenets
    -----------------
    Blue America will be founded on the same ideals as the former United States of America. These ideals, sadly, have been decimated by the same red plague that scrambled the brains of so many of our unfortunate former fellow-citizens. These ideals include:
    - The Separation of Church and State
    - Freedom of Speech
    - Freedom of Assembly and Protest
    - Equal rights for all and due process under the Constitution

    Blue America will have many additional aspirations not shared by red america, including:
    - The goal of giving every citizen high quality education and health care (even prescription drugs!), regardless of their race, ethnic background or income
    - The right to a satisfying career with fair pay, job security and an eight-hour workday
    - Respect for other cultures and honesty in our dealings with other countries
    - The right to worship the deity of your choice (or not)
    - Family values, meaning the right of anyone to form a family if they wish
    - Compassion for the poor and sick
    - Belief in the value of: fresh food, recycling, renewable energy, independent bookstores and movie theatres, literacy, the free exchange of ideas, clean air, clean water, sushi, Julia Child cookbooks, Scrabble, humor, honesty, exercise, art, poetry, community gardens, mass transit, local cheese, the scientific process, the theory of Evolution, national parks, bicycles, music, sidewalks, trees, books, family farms, locally-owned diners with revolving pie cabinets, and decent coffee.

    Membership
    -----------------
    Membership in Blue America will be limited to residents of states that voted “blue” in the 2004 election, with the following exceptions:

    1. Red “carriers” (or “vectors”) who are currently living in Blue America are kindly asked to leave before the liberation.
    2. Members of certain Blue outposts in red america (like Austin, Texas) will be allowed to apply for Blue America citizenship.
    3. Members of Blue outposts in Ohio (Oberlin) will also be allowed to apply for citizenship. However, if accepted they must accept a one-year probationary period. Similarly, members of Blue outposts in Florida (South Beach) will also be allowed to apply, but must accept a two-year probationary period.
    4. Members of the Bush family are excluded for life, as are members of the Bush cabinet and all Fox News anchors, and Kid Rock. (Sorry, Colin Powell, but you had your chance.)

    Sports
    ---------
    The first official sports team of Blue America will be the Boston Red Sox (hereby re-named the Boston Blue Sox). However, red propagandist Curt Schilling will be cut from the Sox and banished to the worst team in baseball. Also, we’ll take Derek Jeter, if he’s interested.

    Timetable
    --------------
    Engineers have already begun separating northern Maine from the continent. We plan to be fully liberated and set sail on Blue Inauguration day, January 21, 2005. Pack your guitars, books and Hawaiian shirts, and let’s hear it for the blue, white and blue!

    Bring on the saw!
    Barb and Brian
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    Disaffected Americans look north to ’better government’
    MARINA JIMÉNEZ, 4 November 2004

    Some Americans are willing to do anything to avoid another four years of George W. Bush — even move to Canada.

    Joe Auerbach is so disappointed with Mr. Bush’s election victory that he is planning to give up a job as a systems analyst and leave his comfortable life in Columbus, Ohio, to move to a country with “a better government and more reasonable people.”

    “Today, once the Bush victory was clear, my e-mail was burning up with people vowing to leave the U.S. for Canada,” said Mr. Auerbach, 27.

    “I don’t want to be living in the U.S. when China decides we are a threat and when George Bush starts drafting computer engineers into the army. I’m morally opposed to the Bush administration.”

    He and several other disenchanted Americans are contacting immigration lawyers north of the border to see whether they qualify to immigrate to Canada. It is too soon to say whether this is political hot air or the start of a new trend in immigration.

    But among some middle-class, liberal Americans, there is a growing sense of political disengagement as they realize the majority of their fellow citizens support the conservative agenda of Mr. Bush, who received 51 per cent of the popular vote, winning more votes than any other president in U.S. history.

    “Mr. Auerbach is one of many middle-class Americans who have a philosophical difference with the direction the U.S. is taking,” said Sergio Karas, a Toronto immigration lawyer. “I have received several inquiries from people like him who want to move here.”

    Jacqueline Bart, a Toronto immigration lawyer, said she recently attended a conference in New York and more than a dozen U.S. lawyers asked her about sending their children to study in Canada. “There is a sense of hesitation about the direction Bush is taking the country in,” she said.

    Clyde Williamson, a libertarian from Ohio, feels the Bush administration is too conservative on social-justice issues such as gay rights, abortion and the medicinal use of marijuana. He is also opposed to the U.S.-led war in Iraq.

    “I don’t think the U.S. is going to turn into Nazi Germany or anything. But it is going to become a much more conservative country,” said the 29-year-old computer-security engineer.

    Others feel Mr. Bush’s unilateralist foreign policy is more troubling even than his social conservatism. A former U.S. diplomat who has already applied for permanent-resident status said yesterday that Mr. Bush’s election victory has accelerated his determination to relocate permanently to Vancouver.

    “I’m watching this administration preside over the virtual destruction of relations with the Muslim world — and, I fear, end up strengthening the forces of terrorism as a result,” he said.

    “The values of Canada are what I thought the values of the U.S. used to be: personal freedoms, a sense of need for a global community and consensus. The U.S. is losing its way.”

    A Toronto lawyer representing three U.S. soldiers who have fled to Canada to avoid fighting in Iraq said Mr. Bush’s re-election means more U.S. deserters are likely to seek refugee status north of the border.

    Jeffry House, a Vietnam-era draft-dodger who is steering the refugee claims of the three young men, says he has received about 80 e-mails from other U.S. soldiers stationed around the world, inquiring about escaping to Canada to avoid serving in Iraq. At least five U.S. soldiers are believed to have fled to Canada.

    Maria Iadinardi, spokeswoman for Citizenship and Immigration Canada, said it is too soon to say whether there has been a spike in the number of Americans being granted permanent residency, noting the number has fluctuated in recent years from a low of 4,437 in 1998 to a high of 5,604 in 2001.

    So far this year, 5,353 Americans have become permanent residents.
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    “Ladies and gentlemen, drop your borders: Now that George W. Bush has been officially elected, single, sexy, American liberals - already a threatened species - will be desperate to escape. These lonely, afraid (did we mention really hot?) progressives will need a safe haven. You can help. Open your heart, and your home. Marry an American. Legions of Canadians have already pledged to sacrifice their singlehood to save our southern neighbours from four more years of cowboy conservatism...” To be continued on:
    http://www.marryanamerican.ca
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    “As democracy is perfected, the office of president represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day the plain folks of the land will reach their heart’s desire at last and the White House will be adorned by a downright moron.”
    –- H.L. Mencken, journalist and satirist (1880-1956)
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    THINGS WE SHOULD DO NOW WHILE WE STILL CAN

    Get that abortion you’ve always wanted
    Drink a nice clean glass of water
    Two words - doggy style
    Cash your social security check
    See a doctor of your own choosing
    Hug your draft age child
    Visit Syria, or any foreign country for that matter
    Get that gas mask you’ve been putting off buying
    Move out of the red states
    Horde gas
    Buy all the porn you can carry
    Borrow questionable books from the library - constitutional law books, Catcher
    in the Rye, Harry Potter, Tropic of Cancer
    If you have an idea for an art piece involving a crucifix - do it now
    Two words - come out - then go back in - HURRY!
    Jam in all the Alzheimer’s stem cell research you can
    Stay out late before the curfews start
    Get within 6 feet of a stripper in a state where its still allowed
    Go see Bruce Springsteen before he has his “accident”
    Go see Mount Rushmore before the “W” addition
    Use the phrase - “you can’t do that - this is America”
    If you’re white - marry a black person, if you’re black - marry a white person.
    If you’re gay, learn to pass.
    Take a snowmobile-noise free walk in Yosemite, without being hit by a base-jumper.
    Enroll your kid in art or music class
    Start your school day “without” a prayer
    Pass on secrets of evolution to future genes
    Learn French
    Let’s go and live in France.
    Attend a commitment ceremony with your gay friends.
    Take a factory tour anywhere in the US.
    Try to take photographs of animals on the endangered species list.
    Visit Florida before the polar ice caps melt.
    Visit Nevada before it becomes radioactive.
    Visit Alaska before “The Big Spill”.
    Visit Massachusetts while it is still a State.
    =================================================
    Et deux sites web qui sont encore valables, 12 ans plus tard:

    http://www.sorryeverybody.com
    http://www.apologiesaccepted.com

    #Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles

  • 11月9日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-161109

    Top story: Jim Sciutto on Twitter: "Breaking: #Trump files Nevada voting lawsui… twitter.com/jimsciutto/sta…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 05:31:43

    Top story: @Gabbienain: ’When you trust your wife to vote for you, but not real… pic.twitter.com/1PP5EGoFZc, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp

    posted at 03:34:35

    Top story: @BraddJaffy: ’omg the Clinton campaign did the #MannequinChallenge o… pic.twitter.com/jmfh9mV2UT, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp

    posted at 01:31:44

    @diffandrep @BugsGroove @Kuboyurin @EstherHawdon Comment ça va ? posted at 00:01:36

  • La #guerre des #drones des #Etats-Unis dénoncée dans un #documentaire

    Le convoi s’était arrêté pour prier dans une région du sud de l’#Afghanistan, bastion des talibans, quand des missiles #Hellfire ont jailli du ciel, carbonisant les trois véhicules et exterminant 23 civils.

    Cette attaque de février 2010, fondée sur l’analyse d’images prises par des drones américains téléguidés par des opérateurs qui furent plus tard décrits comme « imprécis et non professionnels » lors d’une enquête militaire, a alimenté les critiques montantes envers la guerre des drones secrète des Etats-Unis.

    Les opérateurs qui ont confondu de simples voyageurs pour des insurgés avaient analysé depuis une base militaire du Nevada des enregistrements vidéos flous pris par un drone Predator en Afghanistan, et leur interprétation erronée a déclenché le massacre des milliers de kilomètres plus loin.

    Ils affirment n’avoir vu sur les images que des hommes à l’allure militaire, mais plusieurs victimes et blessés se sont révélés être des femmes, habillées de couleurs vives.

    Le drame, et ce qu’il révèle du programme militaire secret des drones américains, est au c ?ur de « National Bird », un documentaire dérangeant qui sort le 11 novembre aux Etats-Unis.

    Le film suit trois lanceurs d’alerte qui, rongés de culpabilité, ont décidé de parler.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-guerre-des-drones-des-etats-unis-denoncee-dans-un-document
    #film #USA

  • Aux Etats-Unis, les cols blancs menacés par la fin du travail
    https://www.crashdebug.fr/international/12585-aux-etats-unis-les-cols-blancs-menaces-par-la-fin-du-travail

    La raréfaction de l’emploi due aux avancées technologiques ne touche plus seulement les ouvriers. Et l’idée d’un revenu universel fait son retour, notamment pour compenser la perte d’activité.

    Vidéo tiré de l ’article : Des ex-ingénieurs de Google annoncent le lancement de « Otto » : un camion sans conducteur totalement autonome, actuellement déjà en test sur les routes du Nevada…

    Au début des années Obama, Andrew Stern, le président de l’Union internationale des employés de service (SEIU), était le syndicaliste le plus puissant des Etats-Unis. Sous sa direction, le SEIU était devenu le syndicat qui monte, le seul à gagner des adhérents dans un environnement en déclin. Avec ses 2 millions de membres, il avait déployé une force de mobilisation qui n’avait pas été pour rien dans la réélection de Barack (...)

  • Aux Etats-Unis, les cols blancs menacés par la fin du travail

    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/27/aux-etats-unis-les-cols-blancs-menaces-par-la-fin-du-travail_5021513_829254.

    La raréfaction de l’emploi due aux avancées technologiques ne touche plus seulement les ouvriers. Et l’idée d’un revenu universel fait son retour, notamment pour compenser la perte d’activité.

    Au début des années Obama, Andrew Stern, le président de l’Union internationale des employés de service (SEIU), était le syndicaliste le plus puissant des Etats-Unis. Sous sa direction, le SEIU était devenu le syndicat qui monte, le seul à gagner des adhérents dans un environnement en déclin. Avec ses 2 millions de membres, il avait déployé une force de mobilisation qui n’avait pas été pour rien dans la réélection de Barack Obama.

    En 2010, après s’être consacré pendant trente-huit ans à la défense des employés de fast-food, des vigiles et des salariés du nettoyage, Andrew Stern a créé la surprise en quittant le syndicalisme. A quoi sert de défendre l’emploi quand c’est la nature du travail elle-même qui est en jeu ? « Les bons emplois disparaissaient, explique-t-il, interrogé à San Francisco. Et je n’avais pas de réponse. »

    Pendant trois ans, il a mené l’enquête sur ce qu’il appelle les « Etats-Unis de l’anxiété ». Il en est revenu avec un livre (Raising the Floor : How a Universal Basic Income Can Renew Our Economy and Rebuild the American Dream, Public Affairs, non traduit) et une mise en garde. Tout comme les armées ou les entreprises pré­parent des plans d’urgence pour parer aux éventuelles crises, les Etats-Unis doivent s’atteler à des scénarios catastrophes : « Faire des plans pour le jour où il n’y aura plus de travail. »

    L’ancien syndicaliste se défend d’être un techno-sceptique. Mais c’est un « tsunami » qu’il voit arriver sur le marché du travail. « Non pas une autre récession ou un mauvais moment à passer : un changement radical de la manière dont le travail et l’économie vont opérer. » Exemple : les chauffeurs de camion. La profession – premier pourvoyeur d’emplois dans 29 Etats – est menacée par les véhicules sans conducteur (ceux-ci ont commencé à faire leur apparition sur les routes du Nevada en mai 2015) : 3,9 millions d’emplois sont menacés, affirme-t-il. Et plusieurs millions d’emplois induits – dans les assurances, la réparation mécanique, la restauration – vont être affectés.

    Accompagner la transition

    Selon Andrew Stern, les Américains subissent actuellement les effets de la mondialisation et de l’aggravation des inégalités. Mais la « prochaine grande vague de souffrance » va venir de la révolution technologique. Si rien n’est fait pour accompagner la transition vers la nouvelle économie, il prévoit une époque troublée, dont la colère actuelle, qui s’est traduite par la montée de Donald Trump ou de Bernie Sanders, ne donne qu’un aperçu. Pourquoi ? Parce que, cette fois, les cols blancs sont affectés, pas seulement les ouvriers.

    Il fait l’analogie avec les guerres du Vietnam et d’Irak. « A l’époque du Vietnam, la contestation a gagné la société parce que les jeunes Blancs de l’élite ne pouvaient pas échapper à la conscription. Pour l’Irak, c’était une armée de métier. La classe moyenne s’est sentie moins concernée : leurs enfants n’étaient pas en danger. » Il en va de même pour les destructions d’emplois. « Quand la technologie a d’abord frappé les cols bleus, dans l’acier, dans l’automobile, les gens ont dit : c’est un problème de formation. Maintenant, ce sont les comptables qui perdent leur emploi, les avocats, les analystes financiers, toutes les professions où les calculs sont remplacés par les algorithmes. Là où il y avait un problème de cols bleus, comme l’Irak, ça devient un problème de cols blancs, comme le Vietnam. C’est une évolution qui pourrait, de la même façon, entraîner une révolution politique. »

    Selon lui, la classe politique s’enlise, incapable de penser au-delà du mantra traditionnel : « Le marché va résoudre le ­problème. » Ou au-delà de sa confian­ce aveugle dans les vertus de la croissance. « Comme si c’était la solution à tous nos problèmes. Mais on voit bien que la croissance ne résout rien ! En dépit de la croissance, non seulement les salaires n’augmentent pas, mais le nombre d’emplois stables non plus, déplore-t-il. C’est pour cela que les Américains sont aussi en colère. »
    Dans son livre, Andrew Stern prend fait et cause pour l’« UBI » (universal basic income, revenu de base universel), un moyen de compenser la fragmentation du travail entraînée par l’ubérisation de l’économie ou, comme on le dit plus volontiers aux Etats-Unis, « l’économie à la demande » (gig economy). Le syndicaliste n’est pas le seul à s’être converti. Dans un pays traditionnellement rétif à l’intervention des pouvoirs publics dans l’économie, l’idée de revenu de base universel s’est propagée à une allure étonnante. Libertariens, « techies » de la Silicon Valley, figures progressistes, sont en train de s’y rallier : « D’étranges compagnons de route », reconnaît Andrew Stern.

    The « next big thing »

    Depuis quelques mois, colloques et prises de position se succèdent sur l’UBI. « Les camionneurs sont-ils une espèce en voie de disparition ? », lance le Lincoln Network, le think tank techno-conservateur de la Silicon Valley. Le site Reddit consacre un forum à ce qu’il qualifie de « next big thing » (« le prochain grand sujet »). « Qu’une coalition aussi large soit en train de se former autour de la même idée est un ­signe du futur », estime Tim O’Reilly, autorité dans le monde de la « tech », qui avait organisé un panel sur ce thème lors de la conférence annuelle de sa maison d’édition, O’Reilly Media, mi-octobre à San Francisco.
    Dans la Silicon Valley, le jeune prodige du capital-risque, Sam Altman, est passé des paroles aux actes. Après avoir puissamment contribué par ses investissements à l’ubérisation de l’économie, il a décidé de financer une expérience de revenu minimum qui va porter sur 1 000 personnes pendant cinq ans, à Oakland (Californie).

    C’est le premier projet de recherche sur ce sujet aux Etats-Unis. « Sam Altman est aux premières loges pour ce qui est des changements technologiques. Il est conscient des emplois qui sont perdus à cause des logiciels. Comme lui, la Silicon Valley a commencé à se rendre compte qu’il faudra peut-être à l’avenir distribuer les ressources de manière différente », justifie Elizabeth Rhodes, une chercheuse qui a abandonné Harvard pour se consacrer à l’expérience d’Oakland. Le projet n’est encore que dans sa phase pilote et ne porte que sur 100 personnes. Il faut régler des questions bureaucratiques, d’impôts, d’assurance-santé… Le revenu distribué devrait être de 2 000 dollars par mois.

    S’habituer à travailler moins

    A Washington, c’est l’intellectuel libertarien Charles Murray qui porte le fer pour le revenu universel. Très opposé à l’Etat-providence, chroniqueur parfois controversé du déclin de la classe moyenne blanche, il vient lui aussi de publier une nouvelle édition de son livre In Our Hands. A Plan to Replace the Welfare State (Rowman & Littlefield, non traduit), dans laquelle il plaide pour l’octroi d’un chèque de 10 000 dollars déposé chaque mois sur le compte en banque des Américains.

    Un montant apparemment généreux – Andrew Stern ne plaide que pour 1 000 dollars mensuels dans un premier temps – mais qui est censé compenser la disparition totale de l’aide sociale et des transferts de revenus, de la retraite aux subventions à l’agriculture. « Faisons un grand compromis avec la gauche », proposait-il début octobre à Andrew Stern, lors d’un forum du Cato Institute, le think tank libertarien de Washington.

    Quelles que soient leurs divergences idéologiques, l’intellectuel de droite et l’ancien syndicaliste font le même constat : un nombre « très important » d’emplois va disparaître. Les programmes de formation ne seront d’aucun secours. Il faudra que les Américains, tout stakhanovistes qu’ils soient, s’habituent à mener des vies « satisfaisantes » en travaillant moins.

    Le prochain chapitre de l’économie américaine, met en garde Andrew Stern, pourrait ressembler au film Hunger Games, qui met en scène une compétition féroce : « Le changement est iné­vitable. Ce qui ne l’est pas, c’est le progrès. »

  • Élisée Reclus, le géographe qui n’aimait pas les cartes !

    Aujourd’hui, chez Visionscarto on avait envie de se précipiter dans l’histoire et on publie trois archives qui retracent - grâce à Béatrice Collignon et Federico Ferretti - un peu de l’histoire et de l’œuvre des deux immenses géographes et cartographes (et humanistes) qu’étaient Élisée Reclus et Charles Perron.

    Charles Perron et la juste représentation du monde
    http://visionscarto.net/charles-perron
    par Federico Ferretti

    Élisée Reclus, le géographe qui n’aimait pas les cartes
    http://visionscarto.net/elisee-reclus-n-aime-pas-les-cartes
    par Federico Ferretti

    Le monde sans la carte
    http://visionscarto.net/le-monde-sans-la-carte
    par Béatrice Collignon

    N’oubliez jamais qu’ « Il n’en reste pas moins vrai que la Terre est ronde et que les cartes devraient logiquement l’être aussi... »

    #Anarchisme #Justice_spatiale #Cartographie #Enseignement #Géographie #Histoire #Socialisme_libertaire #Suisse #Utopies #Précurseurs

    • Elisée Reclus
      Édition établie et présentée par Alexandre Chollier et Federico Ferretti

      A l’heure où le pouvoir de la cartographie paraît sans limite, où, par la force et la vitesse de calcul, les artifices et les conventions qui l’ont rendue possible s’estompent de plus en plus et deviennent de plus en plus difficiles à discerner, son ambivalence doit être plus que jamais soulignée. A la fois remède et poison, #la_carte peut en effet figurer comme défigurer le monde, nous mettre en relation comme faire écran. A la réflexion, le cartographe n’est pas tant celui qui dessine la carte que celui qui va conserver en lui, coûte que coûte, la capacité d’être questionné par ce qu’il est en train de réaliser ou d’utiliser. Dans l’esprit d’Élisée Reclus (1830-1905) ce questionnement s’inscrit dans la volonté de nous en tenir toujours à la vérité géographique, quand bien même « toutes les représentations et tous les symboles de la vie sont sans grand rapport avec la vie elle-même », quand bien même « nos ouvrages sont dérisoires en regard de la nature ». Il sait que c’est un cas de conscience pour les géographes et les cartographes de toujours montrer la #surface_terrestre telle qu’ils la savent être et non telle que l’on voudrait qu’elle paraisse. Conscience cartographique donc, marquant le chemin à parcourir jusqu’à la « cartographie vraie », ainsi que la distance nous en séparant encore. Écrits cartographiques rassemble les #écrits_cartographiques majeurs, pour une part inédits, d’Élisée Reclus et de ses proches collaborateurs, Paul Reclus, Charles Perron et Franz Schrader. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’une cartographie capable de donner à sentir et percevoir l’unité terrestre, en son tout et en ses parties. Les objets (globes, cartes, reliefs) conçus et imaginés par Reclus et ses proches l’ont été dans ce but.

      http://www.heros-limite.com/livres/ecrits-cartographiques


      http://www.heros-limite.com/livres/lhomme-des-bois

      Le recueil L’homme des bois rassemble les écrits qu’Elisée Reclus (1830-1905), l’un des géographes les plus célèbres de son époque, et son frère aîné Elie Reclus (1827-1904), ont consacrés à l’Indien, l’habitant naturel des grands espaces américains, bien avant que ceux-ci ne deviennent Canada, Etats-Unis et Mexique que nous connaissons aujourd’hui.
      L’attention qu’Elisée Reclus porte aux #Indiens dans la Nouvelle Géographie Universelle (1876-1894), relève d’une démarche incluant pour la première fois, dans des ouvrages géographiques, la critique des crimes coloniaux, de la Conquista jusqu’aux Empires européens de la fin du 19e siècle. Les Indiens intéressent Reclus à la fois comme population indigène et en tant que victimes des persécutions et du racisme des prétendus civilisateurs blancs.
      Le géographe est fasciné par leur manière de vivre qui lui fournira, non pas des modèles, mais une source pour sa conception idéale de la société qu’il développera dans des écrits plus proprement anarchistes. #Elisée_Reclus a connu l’Amérique pendant son premier exil, de 1852 à 1857, en voyageant de la Louisiane jusqu’à la Sierra Nevada de Sainte-Marthe, où il avait essayé de fonder une communauté capable d’abriter d’autres exilés républicains européens, en s’inspirant de la très connue « utopie tropicale » d’Alexandre de Humboldt.
      Reclus deviendra célèbre aussi pour ses articles sur la guerre de sécession américaine, publiés dans la Revue des deux mondes de 1861 à 1865, qui lui valent la consécration comme porte-parole officieux du mouvement anti-esclavagiste américain. #Les_frères_Reclus sont passionnés par les moeurs des populations indigènes et y portent un regard qui ne relève jamais de la prétention de supériorité dudit « civilisé ».
      Les textes d’Elie sur la mythologie et la culture indiennes font écho aux articles de la Nouvelle Géographie Universelle d’Elisée. Il nous est paru important de présenter à la fois des textes d’Elisée et d’Elie, car leur étroite collaboration, commencée dans les milieux socialistes français et ayant contribué à la naissance du #mouvement_anarchiste international, se poursuit dans leurs carrières scientifiques respectives.
      Si Elie est bien moins connu que son frère, ses travaux comme #ethnographe et comme responsable de la bibliothèque de Hachette font de lui un des collaborateurs et des informateurs privilégiés de l’ouvrage encyclopédique d’Elisée.

      Les Apaches proprement dits se sont eux-mêmes donné l’appelation de Shis Inday ou hommes des bois. Ils parcourent, plutôt qu’ils n’habitent, le vaste #territoire à limites indécises, qui, des rives du Grand-Lac Salé au nord, descend vers Chihuahua au sud, et s’étend de la Californie et du Sonore à l’ouest, jusque dans le Texas et le Nouveau Mexique à l’est ; il est silloné par le Rio Grande qui débouche dans l’Atlantique, par un autre Rio Grande et par le Rio Gila qui se déversent dans le Pacifique.

      Les deux frères Reclus sont les premiers, parmi les scientifiques européens, à aborder l’Ailleurs de façon différente, pour arriver à penser le monde autrement. L’Ailleurs si souvent bafoué est longtemps demeuré inconnu. Dès le moment que nous le pensons, il nous apparaît plus proche. Si proche qu’il remet en cause nos manière d’être.