provinceorstate:nevada

  • Right-Wing Extremists Are a Bigger Threat to America Than ISIS
    http://europe.newsweek.com/right-wing-extremists-militants-bigger-threat-america-isis-jihadist


    “Inside a storefront Chinese restaurant in upstate New York, neon light from a multicolored window sign glowed on the face of an extremist plotting mass murder. He had been seeking backing for his attack and, at this small establishment in Scotia, was meeting with a man who had agreed to take part in his scheme to build a radiation device, a weapon of mass destruction that would slowly and painfully kill anyone who walked near it.

    “Everything with respiration would be dead by morning,’’ the man who devised the attack told his confederate in tortured English. “How much sweeter could there be than a big stack of smelly bodies?”

    But there would be no attack. The purported accomplice at Ming’s Flavor restaurant in June 2012 was an FBI informant, and the discussion had been recorded. In the months that followed, another man joined the plot. Finally, in June 2013, with the conspirators hard at work on their ghastly weapon, armed FBI agents swooped in, storming a warehouse in Schaghticoke and arresting them.

    Their names were Glen and Eric.”

    Oregon Shooting Video May Galvanize, Incite Antigovernment Fringe | Southern Poverty Law Center
    https://www.splcenter.org/hatewatch/2016/01/29/oregon-shooting-video-may-galvanize-incite-antigovernment-fringe

    Timeline: Land Use and the ’Patriots’ | Southern Poverty Law Center
    https://www.splcenter.org/timeline-land-use-and-patriots

    Although there are many important dates and extremist crimes associated with this movement, the timeline that follows emphasizes Patriot resistance to the federal government, in particular over land use and related issues that came to the fore with the April 2014 Nevada standoff between federal agents and rancher Cliven Bundy, who refused to pay over $1 million in accumulated federal grazing fees.

    It also explores some of the antecedents to both the Bundy standoff and the Patriot movement, in particular such themes as the “county supremacy” ideology embraced by Bundy and his many armed supporters in the militia groups. The timeline starts in the infancy of our nation, when the Whiskey Rebellion became the first dramatic confrontation between local power and the growing centralized authority of the federal government. (Text version of the timeline available below the interactive.)

    Hate Map | Southern Poverty Law Center
    https://www.splcenter.org/hate-map
    https://b.tiles.mapbox.com/v4/splcenter.c818ae57/5/6/13.png?access_token=pk.eyJ1Ijoic3BsY2VudGVyIiwiYSI6ImM3NTZlMTgxYzhjN

  • Rebecca Mott : Conséquences


    https://tradfem.wordpress.com/2016/01/11/consequences

    Je n’utilise pas ce blog pour commenter l’actualité, mais les événements survenus en Allemagne m’ont rendue tellement en colère et malade.
    Comme je l’ai écrit dans mon dernier message, cela tient à la pure hypocrisie de la majorité des réactions, et à leur utilisation pour excuser le racisme et l’ignorance.
    Il s’agit de rendre invisible l’éléphant au milieu de la pièce, ou peut-être les deux éléphants qui sont dans cette pièce.
    De cacher que dans toutes les cultures, tous les milieux et à toutes les époques, des hommes rassemblés en masse ont violenté sexuellement les femmes.
    Que l’Allemagne s’est constituée en bordel de l’Europe – le viol, la violence mentale, la torture et même le meurtre de femmes et de filles sont acceptés tant que vous payez.
    Cette violence n’est inadmissible que si elle est faite à des femmes non prostituées et que si elle ne peut pas être dépeinte comme extérieure à la culture allemande.
    J’ai essayé de rester silencieuse, mais la bile me monte à la gorge.

    Traduction : Tradfem
    Article original : http://rebeccamott.net/2016/01/08/consequences

    Vous pouvez lire et soutenir #Rebecca_Mott ici : http://rebeccamott.net

    #prostitution #Allemagne #racisme #violences_sexuelles #Cologne #tradfem

    • cqfd : trop tard pour chialer alors que le non respect ou son impossibilité de la parité dans les flux migratoires incontrollés imposait d’imaginer la situation

    • Au risque de me planter, assistons nous encore une fois (ou comme d’habitude) à une forme de #cryptomnésie_sociale ?

      http://chiennesdegarde.com/article.php3?id_article=448

      Sur la base du constat que les minorités sont très souvent connotées négativement, deux chercheurs, Pérez et Mugny en 1990, proposent une théorie de l’influence minoritaire qui nous intéresse beaucoup. Ces deux chercheurs expliquent que le changement est le résultat du processus de dissociation : pour ne pas être associés aux attributs négatifs de la minorité tout en adoptant néanmoins et publiquement le point de vue minoritaire, les gens sont amenés à dissocier le contenu du message (qu’ils acceptent) de la source du message (qu’ils rejettent). Il est donc possible d’adopter un point de vue d’origine minoritaire sans pour autant associer ce point de vue à l’action de la minorité qui défend(ait) ce point de vue. Ce phénomène se nomme la cryptomnésie sociale.

      Autre réaction et mise en perspective chez #Crêpegeorgette :
      Les agressions sexuelles du nouvel an : des crimes sexistes à l’instrumentalisation raciste.

      Le fait est que les foules masculines matinales des transports en commun français sont déjà un danger pour les femmes donc les foules avinées en sont également un, comme l’Oktoberfest (10 viols rapportés chaque années, on soupçonne que 200 ne font pas l’objet d’une plainte ; autre lien) ; les fêtes de Bayonne (2011, 2013, 2014). Un article de slate de 2004 faisait d’ailleurs le point sur le problème des violences sexuelles pendant les fêtes où l’alcool coule à flot et disait que « Les exemples de violences sexuelles abondent dans l’histoire récente des grandes fêtes ou festivals et la litanie des victimes est longue ». En 2003, bien avant l’arrivée des demandeurs d’asile donc, trois associations allemandes ont lancé "Sichere Wiesn für Mädchen und Frauen afin de lutter contre les comportements sexistes, le harcèlement sexuel, les viols et les agressions sexuelles pendant l’Oktoberfest. Un point de sécurité réservé aux femmes existe pendant toute la durée de la fête ce qui montre l’importance du nombre d’agressions.

      http://www.crepegeorgette.com/2016/01/12/violence-sexuelles-instrumentalisation-raciste

      Comment tenir en respect et faire reculer le terrifiant pouvoir de l’imbécilité, qui semble comme jamais (vu de là où je me trouve) occuper le terrain, semer et exploiter ignorance, inintelligence et confusion ?

    • La #violence_sexuelle sera la norme aussi longtemps que le commerce du sexe sera légal et intégré à la culture allemande.

      Sinon, sa dernière phrase sonne malheureusement, définitivement, on n’achète pas la violence sexuelle !

    • Oui, @aude_v, je suis parfaitement d’accord avec ce qu’elle développe comme idée que la violence prostitutionnelle l’est par essence de l’achat d’un corps et qu’elle déteint sur l’ensemble de la société. La phrase que j’ai mise en exergue est différente de la dernière phrase de son texte.
      Et peut être est-ce un souci de traduction

      Ce que doivent apprendre les hommes de la foule, c’est de payer d’abord leur violence sexuelle, et alors personne ne s’en souciera.

      Parce qu’il y a confusion entre « payer leur violence sexuelle » au sens juridique, avec « payer leur violence sexuelle » au sens prostitutionnel. Dans tous les cas le sens cynique est différent mais reste gênant. On comprend qu’elle s’insurge contre la violence sexuelle qu’est la prostitution en ce qu’elle est une violence institutionnalisée acceptable, de là à proposer comme solution aux agresseurs d’user de la prostitution (c’est ce que je crois comprendre) ça fait un peu mal.

    • @aude_v Est-ce que l’expression « travail du sexe » en elle-même nie la dimension intime de la sexualité ? Je n’en suis pas certain (voir par exemple http://seenthis.net/messages/397820 )
      On est d’accord que dans le genre de société auquel on aspire, ce « travail » ne devrait pas exister. Mais dans l’actuelle, plein de femmes ont recours à la prostitution pour vivre.
      Quant au #travail_reproductif (c’est à dire faire naître et élever des enfants, gérer un foyer), c’est bien sûr bien autre-chose qu’un travail et cela comporte bien sûr nombre de prolongements non objectivables, mais c’est aussi une contribution dont le capitalisme profite gratuitement, une contribution qu’il externalise (pour le dire en termes économiques), tout comme une grande partie de ce que les sociologues appellent le care.
      Le fait de ne pas le reconnaître dans sa dimension de travail, pour le dire vite ça pose deux gros soucis : d’une part les #mères (sur qui repose aujourd’hui l’essentiel de ce travail, faute de partage des tâches convenable) sont déconsidérées (le qualificatif d’"inactif" pour une mère au foyer en dit long) (voir http://seenthis.net/messages/378617#message407092 http://seenthis.net/messages/419415 ) d’autre part ça crée un gros angle mort dans les critiques anticapitalistes (cf. l’expression « prolétaires de tous pays qui lave vos chaussettes ? ») qui gagnerait à être mieux mis en lumière.

    • @touti et @aude_v : un message d’un membre de la collective ayant travaillé sur cette traduction : « Il me semble clair que Rebecca termine son billet sur une note de sarcasme, qui est différent du cynisme que lui attribue touti et de la version moralisatrice et proche d’un chantage qu’elle propose en alternative. »

      [Edit : avec nos excuses @touti, message rectifié]

    • @aude_v

      tenter de leur rendre la vie moins merdique n’a pas à remplacer le fait qu’on doit dire non à l’exploitation des femmes par les hommes et le male entitlement.

      Bien évidemment, personne ici ne suggère l’inverse. Il reste malgré tout des problèmes matériels non résolus tant qu’on reste dans un système capitaliste et patriarcal, et ça ne me semble pas inutile de trouver des leviers intermédiaires en attendant la fin de l’économie et du patriarcat, qui malheureusement risque de prendre du temps.
      Aurais-tu un lien vers le texte de Delphy en question ?

    • @koldobika le tag #prostitution est très documenté sur seenthis. Dans le temps, cela m’a permis d’appréhender un peu mieux les confrontations et enjeux complexes qui existent. Je vois maintenant la prostitution en comprenant qu’un rapport sexuel monétisé est un viol. Je ne peux donc pas à partir de ce prorata, considérer qu’être violer soit assimilable à un travail. Mais c’est nettement plus complexe, à commencer par la responsabilité des situations sociales et politiques que la société (nous, nantis ou non prostituées) ne se donne pas les moyens de résoudre.

      merci @Tradfem

      un message d’un membre de la collective ayant travaillé sur cette traduction : « Il me semble clair que Rebecca termine son billet sur une note de sarcasme, qui est différent du cynisme que lui attribue touti et de la version moralisatrice et proche d’un chantage qu’il propose en alternative. »

      Merci au collective pour son travail, mais non, ce n’est pas clair, sinon il ne faudrait pas d’explication. Ah, et je suis une femme, ne vous en déplaise ;)

    • @aude_v

      Se battre pour la dignité et les conditions de travail et de vie des personnes concernées, c’est une chose, mais faire passer sous le vocable « travail du sexe » l’idée que c’est un travail comme un autre qui n’implique rien dans les rapports de domination, non...

      On est d’accord. La question reste comment, dans les termes actuels, on essaie d’améliorer la dignité et les conditions de travail et de vie des personnes concernées. Une posture qui consisterait à dire que ce qui a été essayé ne fonctionne pas et que seule la fin du patriarcat et du capitalisme résoudra la question laisse entre-temps un paquet de concernées sur le carreau, soit tout le contraire de ce qu’on leur souhaite.

    • @touti

      Je vois maintenant la prostitution en comprenant qu’un rapport sexuel monétisé est un viol.

      Pour ma part j’ai toujours vu les choses ainsi. Et ça se passe aussi malheureusement dans nombre de couples où la femme dépend financièrement du mari (et où la monétisation est indirecte).

      Je ne peux donc pas à partir de ce prorata, considérer qu’être violer est assimilable à un travail …

      Sauf que bon nombre de femmes pauvres ont recours à la prostitution pour survivre, et n’ont aucun droit social (à part celui de payer des impôts sur « estimation du train de vie » comme le disait Aude plus haut). C’est la situation matérielle actuelle.

    • Oui, eut égard à celleux qui se prostituent, je venais d’ajouter cette phrase, et je me tais ensuite.

      Mais c’est nettement plus complexe, à commencer par la responsabilité des situations sociales et politiques que la société (nous, nantis ou non prostituées) ne se donne pas les moyens de résoudre.

  • Petite synthèse à propos de la récente occupation d’un bâtiment fédéral par une #milice d’#extrême-droite en Oregon
    https://reason.com/blog/2016/01/03/armed-protesters-occupy-remote-federal-o
    (vu sur twitter https://twitter.com/CorentinSellin/status/683593205183574016 )

    Les événements d’#Oregon (occupation d’un bâtiment fédéral par une milice armée) sont liés à l’affaire #Bundy qui secoue l’Ouest depuis 2014.
    Depuis 1993, le fermier Bundy du Nevada fait paître ses troupeaux illégalement sur des terres fédérales. En 2013, il est condamné par un juge. En avril 2014, des US rangers vinrent appliquer ce jugement fédéral, confisquer le troupeau de Bundy. Ils sont repoussés par des miliciens. L’affrontement en avril 2014 entre les forces de l’ordre fédérales et les miliciens armés de Bundy est retransmis sur #FoxNews.
    Bundy, républicain père de 14 enfants, devient l’icône des conservateurs radicaux : Rand Paul, Bachmann lui apportent leur soutien. Sauf que Bundy livre vite à la TV son opinion raffinée sur les Afro-Américains « mieux dans l’esclavage ». https://www.youtube.com/watch?v=1Bf-AxkBp-0


    Le fermier est vite lâché par les élus républicains « ultras » mais sa ferme devient le « Fort Chabrol » de milices sécessionnistes armées et il coagule autour de lui tous ceux refusant la souveraineté de l’Etat fédéral comme la milice « Oath Keepers ».
    http://www.nytimes.com/2014/04/24/us/politics/rancher-proudly-breaks-the-law-becoming-a-hero-in-the-west.html
    Depuis 2014, il faisait paître son troupeau sous la protection de miliciens, appelant à la désobéissance.
    http://www.theguardian.com/us-news/2015/jun/01/cliven-bundy-standoff-grazing-rights-nevada-ranch
    Quand les Hammond de l’Oregon sont condamnés par un juge à 5 ans de prison pour incendie de terres fédérales, il voit l’opportunité.
    L’occupation du bâtiment fédéral de l’Oregon par les Oath Keepers et deux de ses fils est l’occasion de « dupliquer » la « rébellion ».
    L’occupation armée en Oregon est un acte clair de défiance/sécession de Bundy et des milices face à l’#Etat fédéral
    http://edition.cnn.com/2016/01/03/us/oregon-wildlife-refuge-protest
    et s’inscrit dans une mouvance des « Citoyens Souverains » rangée par le FBI/DHS 1ère menace #terroriste intérieure.
    http://edition.cnn.com/2015/02/19/politics/terror-threat-homeland-security
    Les « citoyens souverains » vénèrent le second amendement donnant le droit individuel de s’armer comme une protection face à l’Etat.

    #terrorisme #racisme #mafia #armes #armement #manche_de_pioche

  • Privilèges, pathologie et pouvoir
    Paul Krugman - 2 Janvier 2016

    Etre riche voilà qui peut être mauvais pour l’âme. Il ne s’agit pas seulement d’un vénérable extrait de croyance populaire ; c’est la conclusion de sciences sociales sérieuses, et confirmée par des analyses statistiques et des expériences. En, moyenne, les gens riches sont moins enclins à exprimer de l’empathie, moins susceptibles de respecter les normes et même les lois, plus susceptibles de tricher que ceux qui sont situés quelques échelons plus bas sur l’échelle sociale.

    Et même si l’on n’a pas de confirmation statistique, il est évident que l’extrême richesse peut faire de terribles dommages spirituels. Prenons quelqu’un dont la personnalité aurait pu n’être que désagréable dans des circonstances normales, et donnez-lui le genre de richesse qui lui permet de s’entourer de lèche-bottes et qui lui permet généralement d’obtenir ce qu’il veut. Il n’est pas difficile de voir comment il pourrait devenir égocentrique de façon presque pathologique et ne se souciant pas des autres.

    Que se passe-t-il donc pour un pays qui donne un pouvoir politique toujours plus important aux super riches ?

    L’Amérique moderne est une société dans laquelle une partie grandissante des revenus et des richesses est concentrée dans les mains d’un petit groupe de personnes, et ces personnes ont une gigantesque influence politique – dès les prémices de la campagne présidentielle 2016, environ la moitié des contributions sont venues de moins de 200 familles très riches. L’inquiétude habituelle quant à cette marche vers l’oligarchie c’est que les intérêts et les préférences politiques des très riches sont très différents de ceux de la population générale, et c’est très certainement là le plus gros problème.

    Mais il est également vrai que ceux qui deviennent puissants grâce à une politique fondée sur l’argent sont dans une grande proportion des égomaniaques pourris gâtés. Ce qui m’amène au cycle d’élection actuel.

    L’illustration la plus évidente de ce que je tente de démontrer est l’homme qui est aujourd’hui en tête au sein des républicains. Donald Trump aurait probablement été un vantard et une brute quelles que soient ses fonctions sociales. Mais ses milliards l’ont isolé de toutes les contraintes extérieures qui limitent les tendances des gens à se comporter en narcissistes complets ; personne n’a jamais été dans la position de lui dire « Vous êtes virés ! ». Et le résultat, c’est ce visage que l’on ne cesse de voir à la télé.
    Mais Trump n’est pas le seul milliardaire centré sur lui de manière affolante qui joue un rôle démesuré dans la campagne 2016.

    Dernièrement, des informations intéressantes à propos de Sheldon Adelson, le magnat du jeu de Las Vegas nous sont parvenues. Adelson a été impliqué dans certaines procédures judiciaires assez complexes, qui tournent toutes autour d’affirmations de fautes lors d’opérations à Macao, en lien avec le crime organisé et la prostitution. Au vu de son activité, cela n’est peut-être pas très surprenant. La surprise est venue de son comportement au tribunal, puisqu’il a refusé de répondre à des questions générales et s’est disputé avec la juge, Elizabeth Gonzales.

    Ainsi qu’elle l’a fait remarquer à juste titre, les témoins ne font pas ça.
    Puis Adelson a acheté le plus grand journal du Nevada. Alors que la vente était finalisée, on a dit aux journalistes du journal de tout laisser tomber et de se mettre à suivre les faits et gestes des trois juges, Gonzales y compris. Et alors que le journal n’a jamais publié aucun résultat de cette enquête, une attaque contre Gonzales, avec ce qui ressemble fort à une légende fictive, est apparue dans un petit journal du Connecticut dont le propriétaire est l’un des associés d’Adelson.
    Très bien mais pourquoi s’en soucierait-on ? Parce que les dépenses politiques d’Adelson font de lui un acteur de premier plan dans la politique républicaine - à tel point que les journalistes parlent régulièrement de la « primaire Adelson », dans laquelle les candidats font un pèlerinage jusqu’à Las Vegas pour signifier leur obéissance.

    Existe-t-il des cas similaires ? Oui, même si le degré d’égomanie n’atteint pas le niveau d’Adelson. Par exemple, je me surprends à penser au milliardaire de fonds spéculatifs Paul Singer, un autre très puissant au GOP, qui publia une lettre d’un investisseur déclarant que l’inflation était omniprésente – il le voyait grâce aux prix de l’immobilier dans les Hampton et des œuvres d’art de luxe. Les économistes ont bien ri de l’incident, mais réfléchissez simplement à la dose d’égocentrisme requise pour écrire quelque chose comme ça sans se rendre compte de la façon dont les non milliardaires vont le recevoir.

    Ou pensons à tous ces milliardaires qui, il y a quelques années, déclaraient, très sérieux et sans aucun signe d’embarras, que le Président Barack Obama faisait du tort à l’économie en laissant à penser que certains hommes d’affaire s’étaient mal comportés. Eh oui, vous comprenez, il les avait vexés.
Que les choses soient claires, la raison la plus importante pour s’opposer au pouvoir de l’argent en politique, c’est la façon dont il permet aux riches de truquer le système et de fausser les priorités politiques. Et la raison majeure pour laquelle les milliardaires détestent Obama c’est ce qu’il a fait à leurs impôts, pas à leurs sentiments. Le fait que ceux qui achètent de l’influence soient aussi des gens horribles n’est que secondaire.

    Mais ce n’est pas trivial. L’oligarchie, le pouvoir dans les mains de quelques-uns, a également tendance à devenir le pouvoir par des égoïstes monstrueux. Narcisstocratie ? Abrutigarchie ? En tous les cas, ce n’est pas beau à voir et cela va probablement être encore pire au cours de l’année qui nous attend.
    Source : http://www.rtbf.be/info/article/detail_privileges-pathologie-et-pouvoir-paul-krugman?id=9175855

    #200_familles aussi aux USA. Interpelant ! #trump #milliardaires #truquages #obama #olligarchie #usa #Las_vegas #journalistes #presse

    • Ce gars est très intéressant. Ses chroniques économiques sont parfois ardues et elles sont l’oeuvre d’un économiste non révolutionnaire. Dans ce contexte, elles sont généralement d’une belle rudesse argumentée à l’encontre des pyromanes égocentriques du système capitaliste.

    • Autre gars intéressant, Benoit Boussemart
      http://richessem.eklablog.com , La richesse des Mulliez et les grandes fortunes
      Je ferai une émission en direct avec lui ce Mercredi 6 janvier, sur Radio Campus Lille à 12h
      Je mettrai l’émission en ligne sur SeenThis.

      Des économistes intéressants, il y en a plein, et on ne les retrouve que trés rarement dans le figaro, l’obs, libé, le monde . . .
      Mais non, ce n’est pas de la censure. M’enfin,qu’est ce que vous croyez !

  • Report: Jordanian Air Force Pilots Came to Israel on “Cooperation Visit”
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.692251

    Jordanian pilots were hosted in Israel recently as part of their role in the country’s air force, but one refused to come and has been fired, according to Jordanian media reports.

    The report of the sacking has raised objections on Jordanian social media. The pilot, Majdi Asmadi, said he joined the air force to fight Israel, not visit it or collaborate with it.

    • Des pilotes militaires jordaniens invités par l’armée de l’air d’Israël
      Par i24news | Publié : 17/12/2015
      http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/95898-151217-des-pilotes-militaires-jordaniens-invites-par-l-armee-de-l-air-

      Un pilote jordanien, exclu de l’armée pour avoir refusé de se rendre Israël, enflamme les réseaux sociaux

      Une délégation de pilotes jordaniens a récemment été invitée par l’armée de l’Air israélienne dans le cadre d’une viste de coopération, mais un navigateur jordanien qui avait refusé de se rendre en Israël a été limogé de l’armée royale, rapportent les médias jordaniens.

      L’annonce de cette nouvelle a provoqué un débat passionné sur les réseaux sociaux en Jordanie. Le pilote Majdi Asmadi a indiqué qu’il s’était enrôlé dans l’aviation jordanienne pour combattre Israël et non pour visiter ce pays ou collaborer avec lui.

      Asmadi a été renvoyé de l’armée sans indemnités et sans que ses collègues qui se sont rendus en Israël n’en aient été informés.

      De nombreux posts sur Facebook expriment leur soutien à l’atttitude du pilote et sur sa déclaration de vouloir combattre Israël.

      En août dernier, les armées de l’air des deux pays ont pris part à des manoeuvres conjointes aux Etats-Unis. Les avions israéliens auraient, selon certains rapports, ravitaillé en vol les appareils militaires jordaniens qui faisaient route commune vers le Nevada.

  • Trump veut interdire aux musulmans d’entrer aux États-Unis
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201512/07/01-4928723-trump-veut-interdire-aux-musulmans-dentrer-aux-etats-unis.php

    Donald Trump, en tête des sondages des primaires républicaines pour la Maison-Blanche, a appelé lundi à barrer complètement l’entrée des musulmans aux États-Unis, « jusqu’à ce que nous soyons capables de déterminer et de comprendre ce problème », provoquant l’effarement dans le pays.

    #Attentats_du_13_novembre_2015_en_France #Donald_Trump #Fusillade_de_San_Bernardino #Islam #Islamophobie #Musulman #Religion #Stigmatisation #Élection_présidentielle_américaine_de_2016 #États-Unis

  • #Merry_Christmas!

    They are “just your ordinary American family”.

    Nevada state representative Michele Fiore, a Republican, posted her Christmas card to Facebook on Monday (local time) featuring her heavily-armed family smiling for the camera.

    “It’s up to Americans to protect America,” the caption read. “We’re just your ordinary American family”.

    The caption was signed “with love and liberty”.

    Along with the usual Christmas decorations, the card shows seven members of the family holding weapons, including her daughters, Sheena and Savanah, and her mother Lill.

    Grandchildren Jake, Jayden, Mara and Morrigan are also pictured.

    Jake, who Ms Fiore’s website says is at least five, is holding a Walther P22.


    Nevada Republican, Michele Fiore, sends family Christmas card featuring guns

    http://www.stuff.co.nz/world/americas/74780436/nevada-republican-michele-fiore-sends-f
    #armes #famille_ordinaire #USA #Etats-Unis #portrait_de_famille #photographie

    • Si, si, Jake, 5 ans révolus arbore son Walther P22.
      (la photo complète énumère les possesseurs et l’artillerie).

      Je remarque tout de même que le port du bébé ne facilite pas le défouraillage rapide. Tiens, si j’avais l’esprit d’entreprise, je m’attellerais bien au croisement du porte-bébé kangourou et du holster.

      Avec un bon démarchage dans les crèches, succès garanti au rayon para-artillerie des armureries états-uniennes.

    • Franchement j’arrive pas à débrancher de cette image.
      je l’ai montrée à ma fille de 12 ans qui s’intéresse à la politique pour qu’on en discute.
      Elle était sidérée (et je ne le suis pas moins).
      Comment une femme-politique peut-elle diffuser cette image intergénérationnelle pour dire : « voilà le monde idéal que nous voulons ».
      A ma fille j’ai dit : « Cette image est pour moi le symbole de l’échec de la démocratie étasunienne » dans le sens où une société qui ne peut apporter un sentiment de sécurité à ses membres échoue en ce qu’elle favorise un retour à la « loi de la jungle ».
      Mais le thème de la sécurité est tellement dévoyé, et alibi de tellement de dérives...
      Alors on peut se dire : les Etasuniens s’entretuent entre eux, et voilà !
      Mais quoi d’autre ?

    • A lire vos commentaires, la sidération est générale. Je me sens moins seul... c’est déjà ça, pour faire société.
      N’est-ce pas finalement ce qu’apportent les armes aux USA : un signe d’appartenance dont l’aspect mortifère est moins perçu là-bas qu’ici ?

    • @vazi, concernant le port d’armes aux USA, je pense il est vraiment perçu comme une liberté fondamentale, le même genre de fantasme d’autonomie que la voiture, ou ayant le même titre que le droit d’expression en France. J’avais été frappée vers 1995 quand je faisais des recherches sur le web sur les libertés qu’avec le mot « Privacy » qui signifie tout de même vie privé ou intimité je puisse tomber sur autant de défenseurs du port d’arme. Donc effectivement c’est une perception radicalement différente, et je pense qu’ils ne font pas le lien de réalité avec la mort, c’est un fantasme de toute puissance retranché derrière l’individualisme et ce qui reste de capacité d’agir quand l’organisation politique étatique ne défend pas les plus faibles ou ne protège pas l’exercice de la démocratie (telle qu’elle devrait être et même si @colporteur croit que c de l’angélisme). Je suis gênée parce que je ne suis pas vraiment surprise et que j’ai peur de juste participer à cette mise en exergue de la fascination de la bêtise qui tend à la promouvoir. Parce qu’il m’apparait parfaitement logique politiquement qu’émerge ce genre de monstres aux US ou en france. Du coup je suis en colère quand j’entends Aubry qui pleure son ignorance, PS sale bande d’hypocrites.

  • Zones Sensibles – John D’Agata – Yucca Mountain

    http://www.zones-sensibles.org/livres/john-dagata-yucca-mountain

    En 1980, un an après l’accident du réacteur de la centrale de Three Mile Island, le Comité américain de l’énergie atomique fait pression sur le Congrès pour que tous les déchets nucléaires du pays soient stockés sur un seul site. Ce sera Yucca Mountain, à 140 kilomètres de Las Vegas, Nevada. Ce livre révèle les moindres détails de ce projet d’enfouissement massif : les dizaines de millards de dollars nécessaires pour aménager la montagne ; le rôle des lobbyistes pro-nucléaires sur le vote des élus corrompus ; l’échec des géologues à rendre la montagne imperméable ; les 250 camions qui passeront chaque mois par le centre de Las Vegas, remplis de déchets radioactifs ; les manuels scolaires financés par l’État pour convaincre les élèves que le « nucléaire est écologique » ; le comité d’expert chargé d’inventer une enseigne indiquant la dangerosité du site et compréhensible dans 10 000 ans ; la visite guidée des entrailles de la montagne… Mais la force du texte ne réside pas seulement dans les cris suscités par la peur du nucléaire. Mêlant avec force détails enquête de terrain et dialogues personnels – où s’invitent Noam Chomsky, Edward Abbey et Edvard Munch –, John D’Agata scrute les néons d’une ville derrière lesquels les suicides se comptent en masse et où la démesure ultime prend la forme d’un hôtel stratosphérique indestructible. Un récit sombre et éblouissant, servi par une écriture cinématographique, qui s’avale aussi vite qu’une pastille d’iode et dont la chute est vertigineuse.

    • Oui, c’est Que faire de corps qui tombe, chez Vies parallèles, maison soeur de Zones sensibles. (Je l’ai lu à sa sortie donc ce n’est pas tout frais – j’y avais d’ailleurs pioché cette vieille info « insolite » http://seenthis.net/messages/358573 .)

      Jim Fingal est le fact-checkeur de Jim D’Agata, qui a écrit un essai sur le suicide de Levi Presley, dont il a déjà parlé dans Yucca Mountain. Il y est question de Las Vegas, de son urbanisme, de la construction du Stratosphere du haut duquel s’est jeté Levi, dont il tente de retracer le parcours avant sa mort. Au centre de chaque page on trouve l’essai de D’Agata, et tout autour, en rouge, les remarques de Fingal.

      La lecture de l’essai originel est constamment interrompue par les remarques de Fingal, ce qui n’aide pas tellement à profiter du style de D’Agata. Au début celui-ci répond à Fingal et tente de se justifier mais il abandonne vite la partie, et laisse l’autre passer au crible son texte. A la longue je me suis un peu lassé des détails donnés par le fact-checkeur. A la fin les deux auteurs en viennent au fond du problème et confrontent leurs positions sur la « non-fiction ».

      Ce qui rend le livre très intéressant, c’est que les deux ont raison. D’Agata cherche à donner du sens à cette histoire, à la faire ressentir d’une certaine façon au lecteur. Toutes les approximations ou les distorsions de la réalité dont il est l’auteur visent selon lui à rester fidèle à ce qu’il a ressenti et à l’idée qu’il voudrait partager. Je me suis senti du côté de D’Agata dès le début parce que Fingal est assez relou et pas très diplomate, mais on ne peut pas lui donner tord non plus. Il reproche à D’Agata de tromper le lecteur, et c’est vrai qu’il prend pas mal de libertés. Mais toutes les recherches qu’il fait sur la moindre phrase de l’essai sont intéressantes en elles-mêmes et montrent que la réalité est plus complexe et riche. Mais la quête de véracité de Fingal vire à l’obsession et on se demande si elle n’est pas vaine.

    • c’est un de mes livres préférés ! et j’ignorais qu’il avait un compagnon-de-pinaillage, que je vais m’empresser de rechercher :)

    • En anglais ça s’intitule The Lifespan of a Fact, et doté de la même exceptionnelle maquette

      Pas fini, mais déjà trouvé à redire : à la page 25, Fingal a oublié de vérifier le taux de chômage ?

      Le plaisir est aussi dans la dissection de ces phrases et statistiques qui sont assenées comme argument (5 contre 3, ce n’est pas tout à fait égal à 2 contre 1, mais ça a sonne mieux).


      #livre

  • NYC’s Taxis Finally Launch an App to Compete With Uber
    http://www.wired.com/2015/08/arrow-ny-taxis-app

    New York is launching the Uber of taxis.

    Insiders of the city’s taxi industry are finally launching an app that lets users hail cabs and pay for rides using a smartphone. It’s such a great idea you have to wonder what took so long.

    The app is called Arro and, as first reported by Crain’s, it’s in beta testing with 7,000 New York City cabs and could launch within weeks. Here’s how it works: A user launches the app, which gives a nearby cabbie the passenger’s name, pickup address, and cross street. The user, meanwhile, gets the driver’s name and ID number. The app saves credit card info, letting passengers pay the metered fare and tip automatically. Another advantage is no surge pricing; the app developers told Crain’s that fares always will be meter-based.

    Once a sure bet, taxi medallions becoming unsellable
    http://www.usatoday.com/story/news/2015/05/17/taxi-medallion-values-decline-uber-rideshare/27314735

    Until recently in America’s big cities, purchasing a taxi medallion—the city-issued license to operate cabs —was about as sound of an investment as they come.

    But with the rise of Uber and other ridesharing services, the value of taxi medallions are plummeting, leading cabbies and fleet owners throughout the USA worried that their industry will be decimated if local and state government doesn’t intervene.

    “I have had a pretty successful thing,” said Gary Karczewski, 65, a Chicago cabbie who inherited his medallion from his father 28 years ago and earned enough to purchase two homes and help send his two daughters to college by driving the equivalent of 80 times around the world. “My hope was to wind down soon and give whatever I could sell the medallion for to my mother. But I am not confident there’s a market now.”

    In Chicago, which has the country’s second biggest fleet with roughly 7,000 taxis, the median sale price for a medallion hovered around $70,000 in 2007 before reaching a median sales peak of $357,000 in late 2013.

    Since reaching that high point more than a year ago, the value of medallions in the Windy City have sharply declined and sales have ground to a near halt—with the city recording only seven medallion transfers in the first quarter of 2015—as the median sale price fell to about $270,000.

    The steady slide, which also is on display in New York, Philadelphia, Boston and elsewhere, has left many owner-operators and big fleet managers pessimistic about their once prized assets.

    Cabbies around the country complain that drivers for services like Uber, which use a smartphone app to connect riders with freelancers using their own vehicles, are disrupting the market and playing with an unfair advantage.

    Medallion owners also grumble that rideshare services in many markets aren’t subject to the same rules of the road. Uber’s contract drivers don’t face as stringent vehicle inspections, their drivers aren’t required to obtain a chauffeurs license, and they can adjust their fares based on demand.
    Taxi medallion values are plummeting in big U.S. cities

    The changing landscape has been put into stark relief by the diminishing value of the taxi medallion in once plum markets like New York, where in recent years they proved to offer a better return on investment than gold, oil and real estate.

    As a result of the booming value, the vast majority of medallions in big metros like New York and Chicago were gobbled up over the last several decades by investors and companies that rent the medallions to drivers.

    But times are changing. The upstart Uber, which has a reported valuation of $50 billion, collected more than $750 million in just New York City during its first four years of business there. Investor Carl Icahn announced on Friday that he was making a $100 million investment in Uber rival Lyft, calling the company a “tremendous bargain.”

    “What I think has happened is that competition for consumers has not caused a drop in medallion prices, because medallion values in no way are tied to the riding public,” said Uber global policy director Corey Owens. “What’s happened is that drivers have found they have better opportunities.”

    Earlier this month, the Philadelphia Parking Authority, which regulates the city’s taxi industry, had sold newly-created medallions for wheel-chair accessible taxis for $80,000 each. The bargain price came after the authority put the medallions on the market last fall, with an initial asking price of $475,000, but received no bids.

    In New York, taxi mogul Evgeny Friedman is locked in a court battle with Citibank, to whom he owes some $31 million after some medallion loans matured.

    Citibank is looking to seize 87 of Freidman’s 900 medallions in New York, which has seen medallion prices drop to about $870,000 last fall from a peak of about $1.2 million last spring. Freidman, the biggest medallion owner in the USA, also owns fleets in Boston, Chicago, New Orleans, and Philadelphia.

    In an April letter to creditors, New York taxi commission officials and other stakeholders, Freidman’s attorney, Brett Berman, called on industry regulators and medallion lenders to restructure and extend loans for his client and reform the industry.

    “If you want to ensure that medallion industry nationwide continues to operate, if you want to have services available to riders that don’t have iPhones, if you want to have drivers that are vetted, then there’s going to have to be a major change nationwide and city-by-city in terms of how they’re going about enforcing the rules,” said Ronn Torossian, a spokesman for Freidman.

    Even in Nevada, where the taxi industry has successfully fought off attempts by Uber to establish a beachhead in recent years, there are signs that government resistance to rideshare services is softening. Last week, the Nevada Senate approved legislation that would create regulations that would allow people to hail a ride using a smartphone.

    There are other signs that medallion industry’s vitality is on unsteady footing.

    Earlier this month, Medallion Financial Group—one of the country’s largest creditors to medallion owners—reported in its financial disclosures that nearly 4.1% of its loans were late 31 days or more in the first three months of 2015, up from 2.2% in the previous quarter.

    Charles Goodbar, a Chicago attorney who helps secure loans for medallion owners, said that financing has all but dried up. At the same time, new regulations, as well competition from ridesharing services, has reduced how much fleet owners in Chicago and elsewhere can lease their vehicles to cabbies.

    “There’s zero market,” said Goodbar, who also owns 59 medallions. “In my case, a buyer would have to come to the table with about $220,000 in cash per medallion, because there isn’t any financing available.”
    An UBER application is shown as cars drive by in Washington,

    An UBER application is shown as cars drive by in Washington, DC on March 25, 2015. (Photo: ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AFP/Getty Images)

    Ancillary industries are also feeling the pain.

    Carriage News, a New England industry newsletter closed shop in March, as medallion financing agencies slowed issuing loans, making advertising unnecessary.

    “The demise of Carriage News can be laid directly at the feet of the TNCs [transportation network companies] and the do-nothing politicians who allow these ... operations to continue to erode the taxi industry,” publisher Bob Keeley wrote in a front-page editorial announcing the 45-year-old publication’s demise.

    The taxi industry isn’t going out without a fight.

    In New York and Chicago, the industry has backed efforts for a universal hailing app in a bid to compete with rideshare outfits for riders that prefer the convenience of finding a ride with a couple of taps on their smartphone.

    And the trade association Taxicab, Limousine and Paratransit Association (TLPA) has launched a vigorous media nationwide campaign called “Who’s Driving You?” in an attempt to raise questions about Uber and other ridesharing companies safety record. The TLPA maintains a long list of alleged crimes and other embarrassing incidents by Uber drivers and drivers for other ridesharing outfits.

    After the latest high-profile incident last month in Houston, an alleged sexual assault by an Uber driver, the company faced an ultimatum from Mayor Annise Parker to tighten its oversight of drivers or face expulsion from the city. The company quickly responded to the city with a memo detailing how it would it planned to bolster vetting and dismiss drivers that aren’t registered

    In New York, the Taxi and Limousine Commission is weighing a proposal that would create an agency that oversee the implementation of smartphone apps used in the taxi industry.

    Under the proposal, the smartphone app operators would be required to approval before modifying their apps or face fines—a regulation that a powerful coalition of Silicon Valley companies told New York City Mayor Bill de Blasio would stifle innovation.

    “While we do not develop software for transportation providers, we are gravely concerned by the unprecedented decision to subject software available around the world to pre-release review by a city agency,” wrote the Internet Association, the tech coalition that includes Facebook, Google and Twitter.

    While more regulation on ridesharing companies may be inevitable, many medallion owners say that their best days are now in the rearview mirror.

    “It’s now become a race to the bottom,” said Karczewski, the Chicago medallion owner. “I’m at the end of my career, but guys who have a lot of skin in the game...What are they going to do?”

    #taxi #usa #uber #disruption

  • L’énigme du massacre des hippopotames nains | Dans les pas des archéologues
    http://archeo.blog.lemonde.fr/2015/08/18/lenigme-du-massacre-des-hippopotames-nains
    `

    C’est enfin le cas à Chypre où l’homme semble faire une arrivée fracassante il y a 12 500 ans : la première preuve de sa présence sur l’île le trouve pris sur le fait. A Aetokremnos, au sud de l’île, il laisse en effet derrière lui les restes d’un ou de plusieurs festins qu’on ne peut qualifier que de pantagruéliques : des centaines d’hippopotames nains, visiblement en partie rôtis au feu de bois. Les malheureux quadrupèdes ne semblent d’ailleurs pas avoir survécu à ces chasses faramineuses. Après, l’espèce s’éteint. Dans tous les autres sites de l’île occupés ensuite par les hommes, il n’y a plus aucune trace d’hippopotames nains.

    La mise en évidence de ce « massacre originel » est donc cruciale pour établir la responsabilité humaine dans cette extinction. C’est la thèse défendue depuis une vingtaine d’années par l’archéologue américain Alan Simmons de l’université du Nevada à Las Vegas, à la tête de l’équipe qui fouilla le site à la fin des années 1980. Mais de nouvelles analyses et datations réalisées au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, sous la direction d’Antoine Zazzo du CNRS, battent en brèche cette hypothèse. Selon les résultats de l’équipe, le festin n’aurait tout simplement pas eu lieu… et les hippopotames pourraient bien s’être éteints naturellement quelques siècles avant l’arrivée de l’homme.

    Dans le livre présentant les résultats de son équipe, pourtant, Alan Simmons est formel. Les premiers Chypriotes connus ont laissé des pierres taillées et des restes de repas − coquillages, poissons et oiseaux − au-dessus d’un imposant tas d’ossements, souvent brûlés (les restes du festin), sur une surface qui ne dépasse pas quelques dizaines de mètres-carrés : par endroits, les archéologues ne voyaient plus les sédiments, mais pratiquement que des os.

    Mais dès le début, les critiques ne sont pas tendres avec les hypothèses d’Alan Simmons. Le principal reproche concerne l’absence totale des traces caractéristiques que laissent habituellement les outils tranchants des hommes préhistoriques sur les os des animaux qu’ils dépècent. En outre, les petites pierres taillées présentes sur le site ne semblent pas vraiment adaptées à la découpe en série d’aussi gros animaux. Pire, aucun des chasseurs ne semble s’être jamais hasardé à casser les os des hippopotames pour en extraire la nourrissante moelle, un comportement franchement inhabituel.

    Qu’à cela ne tienne, réplique Alan Simmons, les premiers Chypriotes étaient sans doute d’excellents bouchers, qui dépeçaient artistement leurs animaux, sans laisser de traces. Ou la graisse abondante des hippopotames empêchait leurs outils de parvenir jusqu’à l’os. A moins que ces hommes n’aient rôti leurs proies en entier, à la broche, ce qui leur aurait évité d’avoir à les dépecer. Alan Simmons signale aussi que des ethnologues ont décrit des populations capables de dépecer des éléphants avec des petits éclats de pierre taillée.

    Pour démêler les fils de cette controverse, le mieux serait de dater directement les os des hippopotames. Mais le climat de Chypre joue ici un bien mauvais tour aux paléontologues : le collagène de l’os n’y subsiste jamais. Sans lui, impossible d’obtenir des dates fiables au carbone 14. On peut bien s’essayer à dater ce qui reste de l’os ou des dents, mais rien n’y fait : ils sont en général contaminés par le carbone du sol où ils reposaient, d’où des dates complètement faussées.

    Reste une seule possibilité, qu’a exploitée l’équipe du Muséum : les os calcinés. Ces derniers ont en effet la particularité quand ils brûlent à plus de 600°C de recristalliser, ce qui les rend beaucoup plus résistants aux contaminations du sol. Prélevant de nouveaux échantillons en 2009, l’équipe applique la méthode aux os d’hippopotames calcinés du site. Résultat : leurs dates sont presque identiques à celles des charbons du feu. Les deux événements seraient donc contemporains, et Simmons aurait raison ? Sans doute pas, car des expériences menées alors par l’équipe montrent que les os brûlés dans un feu de bois captent une grande partie du carbone que celui-ci génère. Ils peuvent donc paraitre beaucoup plus récents qu’ils ne sont en réalité. Rien à faire, le problème semble insoluble. Mais les chercheurs vont recevoir alors une aide inattendue.

    A gauche le phénomène de turquoise osseuse sur un des os d’hippopotames. A droite, un os normal - Jean-Denis Vigne

    Car en prélevant les échantillons pour leurs datations, les chercheurs sont frappés par un détail intrigant : plusieurs de ces os ont une teinte bleu-vert, pâle mais bien visible. Ils se lancent alors dans des analyses pour essayer d’en comprendre l’origine. Réalisées au Muséum et au Louvre, ces dernières ne vont pas tarder à identifier le coupable : des ions à base de manganèse.

    Le phénomène est en fait connu depuis longtemps : il s’agit de la turquoise osseuse. Au Moyen Âge, des moines s’étaient aperçus que lorsqu’ils déterraient des os anciens puis les faisaient brûler, ces derniers prenaient une teinte bleu-vert. Des artisans les taillaient ensuite pour en faire des bijoux, des ornements, etc.

    L’explication du phénomène, sur laquelle s’étaient déjà penchés les savants du XVIIIe siècle comme Réaumur, est la suivante. C’est en fait le manganèse, fréquemment présent dans le sol, qui migre peu à peu dans l’os au cours des siècles, essentiellement en surface. Une fois brûlé, il s’incorpore à l’os sous forme d’un ion qui donne une couleur bleu-vert. C’est bien ce qui se passe sur le site chypriote, ainsi que vont le confirmer les analyses.

    Autrement dit, les os des hippopotames ont passé un certain temps dans le sol avant d’être brûlés… Et vu la concentration en manganèse que les chercheurs ont relevée, ils y étaient sans doute déjà depuis plusieurs siècles quand ils ont été brûlés. Loin d’avoir chassé les hippopotames, les hommes seraient en fait tombés sur ce tas d’os sans doute à moitié enterré. Le bois étant plutôt rare à cette époque sur l’île, ils auraient utilisés les os comme combustible d’appoint pour leurs feux − les os brûlent bien, quoique moins longtemps que le bois.

    Bref, la coexistence de l’homme et des hippopotames nains n’est pas prouvée sur le site. Or c’était le seul cas connu à Chypre… Cela ne prouve pas que l’homme n’ait jamais chassé les hippopotames, ni qu’il n’ait contribué en rien à leur disparition. Mais comparé aux moas ou aux dodos, le dossier d’accusation est ici bien mince.

    Le climat de plus en plus aride qui régnait alors à Chypre depuis la fin de la période glaciaire a sans doute joué un rôle important dans l’extinction des hippopotames. En fait, Aetokremnos est loin d’être un cas isolé : il existe une trentaine de grottes ou d’abris à Chypre qui renferment ce genre d’accumulations d’os d’hippopotames. Ces derniers venaient peut-être y chercher désespérément de la fraîcheur et surtout le peu d’eau ruisselant des parois − les hippopotames ont besoin de s’hydrater très régulièrement.

    #extinction #paléontologie #megafaune #hippopotame_nains
    cc @raul @alvilda

  • The Drought Isn’t Just a California Problem

    California’s been getting a lot of attention for the drought, but it’s not alone in its lack of rain: This year is on track to be the driest on record for several western states. As the map below—a recent iteration from the US Drought Monitor—shows, virtually all of #Washington, #Oregon, and #Nevada are covered in swaths of “severe,” "extreme," or “exceptional” drought.


    http://www.motherjones.com/environment/2015/08/drought-isnt-just-california-problem
    #USA #Etats-Unis #sécheresse #eau #Californie #cartographie #visualisation #incendie #feu

  • How Radio Enthusiasts Are Listening to Earth’s Secret Symphony - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/how-radio-enthusiasts-are-listening-to-earths-secret-symphony

    Stephen McGreevy looked nervously at the sky. Outside his camper van in Nevada’s Black Rock Desert, angry black clouds gathered on the horizon as 30-mile-per-hour winds whipped across the flat expanse. At his feet, an array of copper wire—hundreds of feet of it—writhed like snakes. As rain beat against the roof, McGreevy hastily gathered the cable, shoved it in the van among a tangle of recording equipment, and hit the road. He was headed for Oregon, where he planned to have the array set up again before dawn in hopes of capturing strange sounds from the sky. The noises he was hunting were first discovered in the early days of radio. Soldiers on field telephones at the front lines of World War I would say that, some days, you could really hear the grenades fly—the staccato pops and (...)

  • The Caveman Guide to Parenting - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/the-caveman-guide-to-parenting

    Every evening as the sun sets, Robb Wolff begins his nightly ritual: While his two daughters play, he slowly dims the lights, just a few lumens every 20 to 30 minutes, until the house, in Reno, Nevada, is dark. The family is asleep before 8 p.m. and awake before dawn, as Wolff imagines our ancestors were millennia ago, before artificial light interrupted our “normal circadian rhythms.” Meanwhile, in Brooklyn, New York, Elyssa Starkman and her 5-year-old daughter read the public-school lunch menu together every morning. They discuss which items are okay to eat: yes to meats and veggies, no to grains and processed foods—a diet, Starkman says, that is more in line with what our Paleolithic ancestors ate. She and Wolff belong to a subgroup of moms and dads who practice what they call “Paleo (...)

  • 10 Pro-Gun Myths, Shot Down

    By cutting off federal funding for research and stymieing data collection and sharing, the National Rifle Association has tried to do to the study of gun violence what climate deniers have done to the science of global warming. No wonder: When it comes to hard numbers, some of the gun lobby’s favorite arguments are full of holes.


    http://www.motherjones.com/politics/2013/01/pro-gun-myths-fact-check
    #infographie #armement #statistiques #chiffres

  • La Sorbonne invite un mac pour les Journées des Femmes !
    mars 2015, par Claudine Legardinier
    http://www.prostitutionetsociete.fr/societe/air-du-temps-medias/la-sorbonne-invite-un-mac-pour-les

    C’est dans le cadre des Journées des Femmes que Dennis Hof, le propriétaire multimilliardaire du Bunny Ranch, le plus connu de ses sept bordels du Nevada, se voit ouvrir à deux battants, le 11 mars 2015, les portes d’une institution aussi prestigieuse que la Sorbonne… L’homme pense saisir l’occasion d’un débat pour obtenir une licence et ouvrir un « Bunny » à Paris. Prédisons lui, dès aujourd’hui, quelques bâtons dans les roues.

    La semaine du 8 mars, on en a le souffle coupé. Un mac se voit donc désormais tranquillement invité, à l’université, au même titre que n’importe quel intervenant. Le débat, en anglais, sur la légalisation de la prostitution, opposera ainsi le défenseur de l’esclavage sexuel industriel à Julia Bindel, éditorialiste au Guardian, fervente abolitionniste n’ayant pas, par bonheur, la langue dans sa poche.

    L’homme, en tournée mondiale – il a déjà sévi à Oxford University en Angleterre et au Trinity College en Irlande - est venu faire sa promo à Paris. Peu au courant, apparemment, des termes du débat en cours (la pénalisation des prostitueurs a relégué aux oubliettes la réouverture des maisons closes), il espère flatter ses auditeurs en vantant une « culture française » propice à l’épanouissement de la prostitution ; et au passage vendre son autobiographie à paraître le 17 mars : The art of the pimp tant il est évident qu’être proxo est un art.

    On peut parier que le bouquin va être rapidement traduit. On se demande d’ailleurs quel proxénète n’aura pas publié le sien : Madame Lisa a eu les honneurs de la maison Grasset en 2012, Dodo la Saumure ceux de Denoël en 2013. Tous en ont profité pour s’exprimer abondamment dans les medias. Réduire en esclavage des femmes est aujourd’hui l’assurance d’être publié et respecté ; et ainsi de recruter des « volontaires » à la pelle tant la communication est travaillée au millimètre.

    Heureusement, pendant que M. Dennis Hof s’échine à vouloir nous ramener au 19e siècle, des associations et des personnalités politiques s’emploient à nous faire entrer de plain pied dans le 21e : le 10 mars, à New York, dans le cadre de la 59e session de la Commission des Nations Unies sur le Statut des Femmes, la Coalition pour l’Abolition de la Prostitution a organisé un lancement international de l’Appel des Parlementaires pour l’Abolition de la Prostitution. Initié à Paris en novembre 2014, cet Appel a déjà été signé par 212 parlementaires de dix pays. Au final, Monsieur Dennis Hof pourrait bien être surpris par l’évolution des mentalités françaises, lui qui en est manifestement resté au folklore sur la fille de joie…

    #prostitution #proxenetisme #Sorbonne #féminisme #esclavage #misogynie

  • Old Mexico lives on | The Economist

    http://www.economist.com/news/united-states/21595434-old-mexico-lives

    On February 2nd 1848, following a short and one-sided war, Mexico agreed to cede more than half its territory to the United States. An area covering most of present-day Arizona, California, Nevada, New Mexico and Utah, plus parts of several other states, was handed over to gringolandia. The rebellious state of Tejas, which had declared its independence from Mexico in 1836, was recognised as American soil too. But a century and a half later, communities have proved more durable than borders. The counties with the highest concentration of Mexicans (as defined by ethnicity, rather than citizenship) overlap closely with the area that belonged to Mexico before the great gringo land-grab of 1848. Some are recent arrivals; others trace their roots to long before the map was redrawn. They didn’t jump the border—it jumped them.

    #états-unis #mexique #frontières #influences #cartographie #visualisation

  • Ground water is depleting in the Colorado River Basin - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/08/28/colo-a28.html

    Ground water is depleting in the Colorado River Basin
    By Stuart Winter
    28 August 2014

    A recent study of water loss in the Colorado River Basin since late 2004, published in Geophysical Research Letters, has determined that 75 percent of the loss came from underground sources. Seven western US states (Wyoming, Colorado, Utah, New Mexico, Nevada, Arizona and California) rely on the Colorado River and its tributaries for water for both individual use and agriculture. It is estimated that agriculture by itself currently uses approximately 60 percent of Colorado River ground water.

    #eau #états-unis #environnement #sécheresse #colorado

  • Adrain Chesser’s Photos Of Hunter-Gatherer Americans - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/adrain-chessers-photos-of-hunter-gatherer-americans-2014-5?op=1

    In 2007, photographer Adrain Chesser went to a traditional Native American ceremony called the Naraya when he was having a tough time in the wake of his mother’s death.

    While there, Chesser became acquainted with Finisia Medrano and J.P. Hartsong, who both lived as hunter-gatherers in the Great Basin, a part of the United States encompassing parts of Nevada, Utah, Oregon, and California.

    “When I heard they were living this wild and free existence, my head exploded,” Chesser told me.

    Chesser moved to Seattle so he could regularly visit the duo, who had begun to gather a group of people who were also committed to living a free existence in the wild. Before long, Chesser had spent six years following and documenting them and similar groups. Chesser says the experience changed his life.

    #nomadisme #chasseur_cueilleur #sauvage

  • Le réseau de turquoise des indiens Pueblos serait beaucoup plus important qu’on ne le pensait | Les découvertes archéologiques
    http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2014/04/le-reseau-de-turquoise-des-indiens.html

    Auparavant, les chercheurs pensaient que les turquoises Pueblos provenaient de mines environnantes, mais des preuves montrent que ces mines étaient éparpillées entre le Colorado, Le Nouveau Mexique, La Californie et le Nevada... Leur réseau serait donc bien plus conséquent...

    #archeologie #etats-unis

  • L’étrange flore intestinale des chasseurs-cueilleurs
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-etrange-flore-intestinale-chasseurs-cueilleurs-53339

    Une dernière surprise attendait les auteurs de ce travail, dirigé par Alyssa Crittenden, de l’université du Nevada, à Las Vegas. Ils ont noté une nette différence dans les microbiotes des hommes et des femmes hadzas. Une divergence issue de la division des tâches au sein de ce peuple nomade : les hommes sont chasseurs et se nourrissent principalement de viande et de miel. Les femmes, quant à elles, collectent les fruits ou les tubercules, qu’elles mangent en plus grande quantité. Chaque sexe doit avoir l’équipement bactérien adapté à ses besoins.

    #bactérie #intestin #santé

    • Étonnant, je n’étais pas tombé dans mes (maigres) lectures sur les chasseurs-cueilleurs sur cette division de l’alimentation. Est-ce que ça dénote une domination des hommes sur les femmes (la viande et surtout le miel étant prisés et plus dur à obtenir que le reste) ou juste l’éloignement géographique des deux sexes fait que des fois les hommes doivent manger pendant la chasse (et donc de la viande issue de la chasse) et les femmes mangent aussi lorsque les hommes sont partis à la chasse (donc ce qu’elles ont sous la main) ?

      En tout cas une chose est sûre, les tâches ingrates de l’anthropologie sont réservées aux jeunes femmes, évidemment. Heureusement que les Hadza sont « classe ».

      La tâche (peu enviable) de récupérer les fèces de ces hommes et ces femmes incombait à Stephanie Schnorr, doctorante à l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, basé à Leipzig (Allemagne). Lorsqu’il a fallu leur demander l’autorisation, celle-ci a été agréablement surprise par la réponse de l’un d’eux, nommé Panda, qui lui dit qu’ils en faisaient normalement cadeau à la terre, mais qu’ils feraient une exception pour elle et lui donneraient volontiers.

  • Former Drone Operators Reveal Air Force Plays Key Role in Secret CIA Assassination Campaign | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2014/4/17/former_drone_operators_reveal_air_force

    A new documentary film reveals how a regular U.S. Air Force unit based in the Nevada desert is responsible for flying the CIA’s drone strike program in Pakistan. “Drone” identifies the unit conducting CIA strikes in Pakistan’s tribal areas as the 17th Reconnaissance Squadron, which is located on the Creech Air Force Base, about 45 miles from Las Vegas. We are joined by the film’s director, Tonje Hessen Schei, and Chris Woods, an award-winning reporter who investigates drone warfare. Woods is featured in “Drone” and is working on a forthcoming book on U.S. drone warfare.

    #drone

  • Could Nevada Ranch Standoff be the next Waco Tragedy? | Police Beat
    http://www.filmsforaction.org/watch/could-nevada-ranch-standoff-be-the-next-waco-tragedy-police-beat

    Abby Martin reports on the Bureau of Land Management’s siege of a Cliven Bundy’s ranch in Nevada over cattle grazing on federal land, which has escalated into a heavily militarized standoff...