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  • Container port throughput growth in Q3 the highest for almost seven years - The Loadstar
    https://theloadstar.co.uk/container-port-throughput-growth-q3-highest-almost-seven-years

    In the clearest sign yet that the lingering effects of the 2009 global financial crisis on the shipping industry have come to an end, global container port throughput figures surged in the third quarter of this year.

    According to Alphaliner’s quarterly port survey – which covers the 200 ports representing around 75% of global container handling – global throughput grew 7.7% year-on-year.

    This was the highest rate of growth since the beginning of 2011, which, in turn, had marked the end of a worldwide inventory restocking phase in the aftermath of the crash.
    […]
    Growth at China’s ports, including Hong Kong, hit 9.3%, outpacing other ports in both North and South-east Asia, which grew 4.3% and 4.2% respectively.

    The strongest ports were container gateways, rather than transhipment hubs. The chief import receiving gateways of Los Angeles, New York and Rotterdam all saw double-digit increases, although growth was more muted at Antwerp and Hamburg, which saw increases of 5.8% and 1.2% respectively.

    And double-digit growth was also seen at a host of Chinese export gateways.

  • Sujets ou objets ? Détenus et expérimentation humaine Barron H. Lerner docteur en médecine, docteur en philosophie

    Source : Academic Commons – Columbia University, le 03/05/2007

    Dans les années 50, les détenus de ce qu’on appelait alors, à Philadelphie, la prison Holmesburg, ont reçu des inoculations de condyloma acuminatum [verrues ano-génitales], de candidoses cutanées et de virus causant verrues, herpès simplex et zona. [1] Pour participer à cette recherche et à des études les exposant à la dioxine et à des produits de guerre chimique, on les a payés jusqu’à 1500 $ par mois. Entre 1963 et 1971, des chercheurs d’Oregon et de Washington ont irradié des prisonniers sains et leur ont prélevé à plusieurs reprises des échantillons de biopsie des testicules ; ces hommes ont par la suite fait état d’éruptions, de desquamation et d’ampoules sur le scrotum, ainsi que de difficultés sexuelles. [2] Des centaines d’expériences similaires ont incité le gouvernement fédéral à interdire strictement en 1978 la recherche impliquant des prisonniers. Le message était : de telles méthodes de recherche sont fondamentalement abusives et par conséquent immorales.

    Un récent rapport de l’Institut de Médecine (l’OIM) a pourtant rouvert cette porte close, en avançant que non seulement une telle recherche peut être effectuée de façon acceptable, mais que les prisonniers méritent d’être inclus dans des études au moins ceux qui pourraient en profiter directement. L’analyse des justifications aux restrictions américaines à la recherche en prison et à ses applications peut offrir des lignes directrices aux actuels débats politiques.

    On connaît depuis longtemps la vulnérabilité des prisonniers aux abus. Dès 1906, par exemple, les critiques ont noté à quel point il aurait été difficile à des prisonniers de refuser de participer à une expérience sur le choléra qui a finalement tué 13 hommes. [3] Cependant, les enquêteurs cherchaient périodiquement « des volontaires » parmi de telles populations captives dont le placement en institution offrait aux chercheurs l’accès à des sujets peu susceptibles d’échapper au suivi.

    De telles recherches n’ont pour la plupart pas cherché à profiter aux participants. En 1915, par exemple, le chercheur du service de santé publique Joseph Goldberger a inoculé la pellagre à des prisonniers du Mississippi sains, auxquels la liberté conditionnelle a été offerte en échange de leur participation. Ceux qui se sont inscrits ont éprouvé des symptômes très graves de la maladie, y compris diarrhée, éruption cutanée et confusion mentale. [3] Goldberger a, cependant, prouvé son hypothèse que la pellagre était une maladie de carence vitaminique qui pourrait être guérie par l’ingestion de vitamine B, à présent connue comme acide nicotinique. Grâce à ce travail, comme la découverte de l’insuline et des premiers agents antimicrobiens, l’entre-deux-guerres a été une époque d’avancées pour la recherche scientifique.

    La Seconde Guerre mondiale a transformé l’expérimentation contestable sur des prisonniers en une entreprise artisanale. Tandis que d’autres Américains risquaient leurs vies sur les champs de bataille, les prisonniers ont joué leur rôle en participant à des études qui les ont exposés à la blennorragie, à la gangrène gazeuse, à la dengue et à la malaria. [1] L’urgence de la guerre a conduit à délaisser toute considération de consentement digne de ce nom.

    Il est ironique que le plus important coup de pouce qu’ait reçu une pareille expérimentation fût une conséquence, après-guerre, du procès de Nuremberg au cours duquel vingt médecins nazis furent jugés et qui a donné naissance au Code de Nuremberg, un ensemble de principes ayant pour but d’interdire l’expérimentation sur des humains sans leur consentement. Quand les avocats de la défense ont laissé entendre que les scientifiques américains avaient mené pendant la guerre des recherches analogues à celles des nazis, un témoin à charge, Andrew C. Ivy, a cité des expériences sur la malaria impliquant des prisonniers de l’Illinois comme un exemple de recherche non coercitive « idéale ». La publication en 1948 des conclusions d’Ivy a aidé à institutionnaliser l’expérimentation en prison pour le quart de siècle suivant. [4]

    C’est une expérience impliquant une autre population vulnérable qui a interrompu la recherche en prison. En 1972, un journaliste d’Associated Press a dévoilé que des hommes noirs pauvres du Sud atteints de syphilis avaient été délibérément laissés sans traitement pendant 40 ans, afin que les chercheurs puissent étudier le cours naturel de la maladie. Dans le contexte de la campagne pour les droits civils et des protestations contre la guerre du Viêtnam, une telle recherche a été condamnée. Le scandale a conduit à la formation de la Commission nationale pour la Protection des sujets humains de recherche biomédicale et comportementale et finalement au Rapport Belmont, qui a recommandé de réorganiser l’expérimentation humaine en appliquant les principes de respect des personnes, de non-malfaisance et de justice.

    Dans le cas des recherches en prison, le nouveau cadre se révèle particulièrement restrictif. En 1978, le ministère de la Santé et des Services à la personne (DHHS) a adopté des règles qui ont limité de plusieurs façons la recherche financée au niveau fédéral impliquant des prisonniers, en stipulant, par exemple, que les expériences ne pourraient faire courir qu’un risque minimal aux sujets. La préoccupation primordiale était que les prisons sont des environnements en eux-mêmes coercitifs dans lesquels un consentement éclairé ne peut jamais être obtenu. Le fait que des recherches offrent récompense financière, allègement de l’ennui et perspective d’une obtention de liberté conditionnelle plus rapide les rend même encore plus problématiques.

    Telle était l’opinion qui dominait jusqu’à 2004, lorsque le DHHS a demandé à l’OIM de revoir sa position à ce sujet. En août 2006, l’OIM a publié son rapport qui a reconnu qu’il serait judicieux de laisser la situation en l’état. Par exemple, la population carcérale américaine comprend un nombre disproportionné de personnes vulnérables : les membres de groupes minoritaires, ceux atteints de maladie mentale, d’infection au VIH et autres maladies infectieuses graves. Les prisons sont généralement surchargées et leurs services médicaux sont insuffisants. Tous ces facteurs ont suggéré que n’importe quel allègement des restrictions pourrait mener à la répétition des précédentes erreurs.

    La commission de l’OIM, bien que sensible aux « abus déraisonnables » du passé, a cependant conseillé que des expériences comportant plus de risques que le risque minimal soient autorisées, sous réserve que des études impliquant des médicaments ou autres interventions biomédicales devaient apporter un bénéfice potentiel aux prisonniers. La commission a aussi conseillé plusieurs garde-fous, comme la création d’une base de données publique des expériences en prison, la limitation de la recherche aux interventions ayant démontré innocuité et efficacité, l’assurance que les études incluent une majorité de sujets non prisonniers et l’exigence que les propositions de recherche soient examinées par des comités de contrôle institutionnels comprenant des représentants des prisonniers.

    La décision de la commission est valable pour plusieurs raisons. La première pourrait être qualifiée d’historique. Pendant la plus grande partie du 20e siècle, malgré les découvertes de Nuremberg et d’autres avertissements ponctuels, l’expérimentation humaine a été largement considérée comme « une bonne chose », qui ferait avancer la science et bénéficierait à la santé. La réaction de retournement contre l’expérimentation en prison est survenue dans les années 70, quand l’autorité était mise en question dans toute la société. Aucun mécanisme n’était en place pour garantir les droits de sujets vulnérables. Interdire toute recherche risquée dans les prisons était donc judicieux.

    On a l’habitude de dire que ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la répéter. Mais la décision de conserver les actuelles restrictions à cause des abus du passé conduirait à négliger plusieurs importants développements. Depuis 1978, un réseau de comités de révision institutionnels a été établi dans les instituts nationaux de santé, dans d’autres organismes gouvernementaux et des sites de recherche universitaire par tout le pays. Avec « le consentement éclairé » à présent entré dans le langage commun, les sujets d’étude sont plus conscients de leurs droits. Et, en grande partie à la suite du travail des militants de la lutte contre le sida et contre le cancer du sein, des personnes malades et à risques, même celles qui appartiennent aux populations potentiellement vulnérables, poursuivent à présent activement leur participation aux protocoles de recherche. Bien que tous ces développements ne soient pas clairement positifs, les ignorer eux et les opportunités qu’ils peuvent offrir aux prisonniers devrait être une attitude de régression. Comme dit le rapport de l’OIM, « Le respect des prisonniers exige aussi la reconnaissance de leur autonomie. »

    Un autre argument en faveur de l’assouplissement des restrictions est l’assertion que toute recherche en milieu carcéral est problématique pourrait ne pas être correcte. À la lumière des abus, les critiques ont tout naturellement soutenu que l’expérimentation humaine en prison a échoué parce qu’elle a lieu dans un environnement coercitif qui dénature n’importe quelle possibilité de consentement éclairé. Mais c’est une théorie qui peut et doit être examinée empiriquement par des études formelles du processus de consentement dans les prisons. De plus, comme le philosophe Carl Cohen en a débattu, la recherche à l’extérieur des prisons a souvent tout autant d’éléments coercitifs – si on admet que la coercition est employée, elle peut ne pas avoir grand-chose à voir avec la condition de prisonnier. [5]

    Finalement, rétablir, puis contrôler la recherche en prison offrirait à la société l’opportunité d’un contrôle continu et d’une réévaluation. En effet, la commission de l’OIM a trouvé que beaucoup de recherches non réglementées en prison avaient été menées sans tenir compte des directives de 1978. Nombre d’expériences tristement célèbres en prison ont impliqué la tromperie active des participants à l’étude – un abus facile à éviter si l’initiative entière est menée honnêtement. Il est même possible que de telles recherches, en ouvrant une fenêtre sur la vie carcérale, attirent utilement l’attention sur les lacunes des services médicaux en prison.

    Les nouvelles réglementations doivent cependant être abordées avec appréhension. Comme le sociologue Erving Goffman l’a montré dans son livre de 1961 « Asiles, “des institutions totales” », des prisons peuvent se moquer totalement des droits de leurs habitants. Peut-être devrait-on exiger de toute personne qui s’engage dans une recherche à l’intérieur des murs d’une prison qu’il lise ce livre.

    Le docteur Lerner est maître de conférence de médecine et de santé publique à l’Université Columbia, New York.
    1. Hornblum AM. They were cheap and available : prisoners as research subjects in twentieth century America (Ils étaient bon marché et disponibles : les prisonniers comme sujets de recherche dans l’Amérique du vingtième siècle). BMJ 1997 ; 315:1437-41.
    2. Welsome E. The plutonium files : America’s secret medical experiments in the Cold War (Les dossiers du plutonium : les expériences médicales secrètes de l’Amérique pendant la guerre froide). New York : Delta, 1999:362-82.
    3. Lederer SE. Subjected to science : human experimentation in America before the Second World War (Soumis à la science : l’expérimentation humaine en Amérique avant la Seconde Guerre mondiale). Baltimore : Johns Hopkins University Press, 1995.
    4. Harkness JM. Nuremberg and the issue of wartime experiments on US prisoners : the Green Committee. (Nuremberg et la question des expérimentations en temps de guerre sur des prisonniers américains : le Comité Vert) JAMA 1996 ;276:1672-5.
    5. Cohen C. Medical experimentation on prisoners (L’Expérimentation médicale sur les prisonniers). Perspect Biol Med 1978 ;21:357-72.

    Source : Academic Commons – Columbia University, le 03/05/2007, lien https://www.les-crises.fr/sujets-ou-objets-detenus-et-experimentation-humaine-par-barron-h-lerner

  • When a black fighter won ‘the fight of the century,’ race riots erupted across America
    https://timeline.com/when-a-black-fighter-won-the-fight-of-the-century-race-riots-erupted-acros

    On Independence Day, 1910, race riots ignited across America. Jack Johnson, a black boxer, had defeated the white Jim Jeffries in a heavyweight fight in the middle of the Reno desert. Cities around the nation, including Houston, New York, St. Louis, Omaha, New Orleans, Little Rock, and Los Angeles, erupted with the anger and vindication of a racially divided country.

    The day after, newspapers set on the difficult task of tallying the aftermath. “One man was shot in Arkansas, two negroes were killed at Lake Providence, La.; one negro was killed at Mounds, Ill., and a negro fatally wounded in Roundeye, Va.,” reported one local newspaper, explaining that “the tension that existed everywhere vented itself out chiefly in street shuffles.”

    A report from Houston read, “Charles Williams, a negro fight enthusiast, had his throat slashed from ear to ear on a streetcar by a white man, having announced too vociferously his appreciation of Jack Johnson’s victory in Reno.”

    In Manhattan’s San Juan Hill neighborhood, a mob set fire to a black tenement, while blocking the doorway to prevent the occupants’ escape. In St. Louis, a black crowd marched the streets, pushing No one knows how many died in the wake of Johnson-Jeffries fight, but records show between 11 and 26 were killed. Likely hundreds were assaulted or beaten. To quell the disturbance, cities barred the fight video from being shown in theaters, and Congress tried to pass a bill to ban the screening of all boxing films.

    William Pickens, president of the all-black Talladega College, was heartened by the symbolic victory, acknowledging it came at a great cost. “It was a good deal better for Johnson to win and a few negroes to be killed in body for it,” he said, “than for Johnson to have lost and negroes to have been killed in spirit by the preachments of inferiority from the combined white press.”

    As Johnson biographer Geoffrey C. Ward pointed out, “No event yielded such widespread racial violence until the assassination of Dr. Martin Luther King, Jr., fifty-eight years later.”whites off the sidewalk and harassing them, before being clubbed and dispersed by police.

    In Washington, two white men were fatally stabbed by black men, with 236 people arrested in that city alone. And in Omaha, a black man was smothered to death in a barber’s chair, while in Wheeling, West Virginia, a black man driving an expensive car — just as the playboyish Jack Johnson was famous for — was beset by a mob and hanged.

  • Maths en-vie - Comprendre des concepts mathématiques grâce aux LEGO

    http://www.ac-grenoble.fr/ien.st-gervais/mathsenvie/spip.php?article94

    https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/62114/nombres-et-calculs/cm1-cm2-6eme/lego-et-fractions

    Professeure de mathématiques pour les 3ème année dans une école de l’Etat de New York, Alycia Zimmerman a eu l’ingénieuse idée d’utiliser les fameuses briques pour expliquer à ses élèves certains concepts mathématiques.

    #lego #enseignement #mathématiques #maths

  • Five years after Superstorm Sandy, millions remain vulnerable to future catastrophes - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2017/11/01/sand-n01.html

    Five years after Superstorm Sandy, millions remain vulnerable to future catastrophes
    By Philip Guelpa
    1 November 2017

    October 29 marked the five-year anniversary of landfall by the hurricane known as Superstorm Sandy on the New York/New Jersey coast. The storm resulted in at least 182 deaths in the US and the Caribbean, including 43 in New York City, and caused an estimated $71 billion in losses in the US alone. Half a decade on, many are still suffering the impacts of that storm and much of the population remains vulnerable to catastrophic damage from future storms, preparations for which have barely begun or remain totally unaddressed.

    #désastres #sandy #catastrophe #ouragan #Sandy #new_york #états-unis

  • Harcèlement sexuel : 7.000 femmes du monde de l’art signent une lettre ouverte
    https://www.romandie.com/news/858277.rom

    Cindy Sherman, Laurie Anderson, Jenny Holzer... Certaines des plus grandes artistes contemporaines, de célèbres galeristes et commissaires d’exposition se sont jointes à plus de 7.000 femmes pour dénoncer le harcèlement sexuel dans le milieu de l’art.

    « Nous sommes artistes, administratrices, assistantes, curatrices, critiques d’art, directrices, éditrices, étudiantes, galeristes, chercheurs, stagiaires et universitaires travaillant dans le monde de l’art contemporain, et nous avons été victimes d’attouchements, rabaissé.e.s, harcelé.e.s, infantilisé.e.s, méprisé.e.s, menacé.e.s et intimidé.e.s par celles et ceux en position de pouvoir (...) », écrivent les signataires, dans la version du texte en français.

    La lettre est intitulée « not surprised » (pas surprises) en référence à une oeuvre de Jenny Holzer, connue pour ses installations en formes de déclamations magistrales : « abuse of power comes as no surprise » ("l’abus de pouvoir n’est pas surprenant").

    Cette initiative a commencé par un groupe de discussion entre une poignée de femmes qui s’est rapidement étendu à plus de cent participantes à travers le monde, en réaction à la démission la semaine dernière de Knight Landesman, qui était co-directeur du magazine ArtForum, l’un des plus influents du monde de l’art.

    Il est accusé de harcèlement sexuel dans une plainte déposée dans l’Etat de New York par une ancienne employée d’Artforum, Amanda Schmitt, qui fait aussi référence à des allégations de harcèlement contre huit autres personnes.

    C’est une nouvelle personnalité puissante qui est mise en cause pour son comportement abusif à l’encontre de femmes, dans la foulée de l’affaire Harvey Weinstein.

    « Il est urgent de partager nos témoignages sur le sexisme normalisé, les traitements inégaux, les conduites inappropriées, et le harcèlement sexuel dont nous faisons l’expérience régulièrement, de manière généralisée et avec intensité », poursuit la lettre ouverte.

    « Une démission au sein d’un magazine d’art contemporain de renommée internationale ne résout ni l’étendue ni le caractère insidieux du problème : celui d’un milieu professionnel perpétuant des structures de pouvoir vétustes au détriment d’un comportement éthique », insiste cette missive qui avertit : « nous ne serons plus silencieu.x.s.e.s ».

    « Nous (...), appelons les institutions artistiques, les instances gouvernementales culturelles ainsi que tous nos collègues à s’interroger sérieusement sur la manière dont ils ou elles ont joué, ou ont pu jouer, un rôle dans la perpétuation des inégalités entre les sexes et des abus pré-cités et, surtout, à la façon dont ils ou elles comptent gérer ces problèmes dans le futur ».

    « Le cas Harvey Weinstein a ouvert la brèche dans plein d’autres milieux », et à la suite de la démission de M. Landesman « on s’est rendu compte qu’on avait toutes eu des expériences de ce genre », a expliqué à l’AFP Martha Kirszenbaum, une commissaire d’expositions et l’une des cent premières signataires de la lettre.

    Depuis le début de l’affaire Weinstein, le producteur de cinéma déchu accusé par des dizaines de femmes de harcèlement, agressions sexuelles ou viol, des personnalités ont été mises en cause dans le journalisme, la gastronomie, la mode, entre autres.

    (©AFP / 31 octobre 2017 06h52)

  • “A Night at the Garden” Is the Most Terrifying Movie You Can Watch This Halloween
    https://theintercept.com/2017/10/29/a-night-at-the-garden-is-the-most-terrifying-movie-you-can-watch-this-
    https://vimeo.com/237489146

    Terrifying Movie You Can Watch This Halloween
    Jon Schwarz

    The obscure 2008 movie “Synecdoche, New York,” written and directed by Charlie Kaufman, originated when Sony Pictures Classics approached Kaufman about creating a horror film. Kaufman, best known for deeply wacky scripts like “Being John Malkovich,” agreed. But he wasn’t interested in making the kind of paint-by-numbers movie for teenagers that appears to take place in another dimension. Instead, he later said, he wanted to make a horror film for adults, “about things that are scary in the real world, and in our lives.”

    I can attest that Kaufman succeeded. In fact, I found “Synecdoche, New York” so frightening that I’ll never watch it again. Slasher movies like “Friday the 13th” and its 11 sequels are ultimately pleasurable — they end and you wake up from the dream buzzing with the adrenaline evolution gives you to escape predators, yet realize you are not in fact being stalked by Jason Voorhees. But when “Synecdoche, New York” is over and the lights come up, you understand that what was hunting its characters is hunting you too, outside the theater, in reality.

    No other movie had ever given me the same jolt of pure dread until I saw the new Field of Vision documentary “A Night at the Garden,” directed by Marshall Curry. (Field of Vision is a division of First Look Media, as is The Intercept.)

    Curry’s film, watchable above, is just six minutes long, and is a tiny masterpiece. It should be taught in history and filmmaking courses, as well as in classes about human psychology.

    On its surface, it’s simply about a rally held by the German-American Bund in February 1939 at the old Madison Square Garden at Eighth Avenue and 50th Street in Manhattan.

    The Bund – meaning “federation” – never metastasized to any appreciable size. Estimates vary, but its dues-paying membership did not top 25,000. However, it was allied with the Christian Front, an organization inspired by the notorious anti-Semitic demagogue Father Charles Coughlin. Tens of millions of Americans tuned into Coughlin’s weekly radio show; one of his slogans was “Less care for internationalism and more concern for national prosperity.”

    The Christian Front helped turn out a capacity crowd of almost 20,000 people. It’s particularly notable that this was possible in New York, then as now a symbol of liberalism, and suggests both organizations enjoyed significant passive local support far beyond those who attended.

    The marquee outside reads that it is a “Pro American Rally” — to be followed the next day by the Rangers playing the Detroit Red Wings, and the day after that by Fordham facing Pittsburgh in college basketball. The night begins with marchers filing in with dozens of American flags and then standing before a huge backdrop of George Washington.

  • Engaging City Leaders in the Global Compact Process: Recommendations for Action

    Heads of state and government gathered at the UN General Assembly in New York last month against the backdrop of a burgeoning refugee crisis in South Asia and a lingering one across the Middle East and Europe. City leaders from across the globe also convened to discuss the role that cities play in providing assistance to refugees.

    https://www.brookings.edu/blog/metropolitan-revolution/2017/10/17/engaging-city-leaders-in-the-global-compact-process-recommendations-for-a
    #urban_refugees #réfugiés #asile #migrations #urban_matter #villes #réfugiés_urbains #Global_compact #New_York_Declaration #recommandations

    • Joint ngo recommendations on durable solutions for the global compact on refugees’ programme of action

      The Norwegian Refugee Council, the Danish Refugee Council, the International Rescue Committee and Save the Children are pleased to share with you their joint recommendations on durable solutions for the Global Compact on Refugees’ Programme of Action, ahead of the High Commissioner’s Dialogue on Protection Challenges.

      https://www.nrc.no/joint-ngo-recommendations-on-durable-solutions-for-the-global-compact-on-refugee

    • #Puerto_Vallarta : La route vers le Pacte Mondial pour les Migrations

      Une pensée avant tout aux populations de cette planète qui n’auront jamais la chance ou les moyens
      de mettre un pied dans cette station balnéaire au bord de l’océan Pacifique. Qu’elles sachent que sur
      cette terre, il existe des endroits où les classes moyennes et aisées savourent leurs vacances en
      consommant à longueur de journées tous les plaisirs que peuvent leur apporter les tropiques. Bien
      souvent au nez des autochtones, pauvres, qui se transforment en serviteurs dociles aux petits soins
      des touristes. Tel est Puerto Vallarta, le petit village mexicain devenu une cité touristique prisée par
      les touristes canadiens, américains et européens, avec ses grands hôtels, ses clubs de vacances et
      shopping center, ainsi que tous les méfaits au niveau social et environnemental qu’apporte le
      tourisme de consommation.

      Face à la complexité des problèmes mondiaux, les Etats se plaisent également à se retrouver dans
      ces paradis terrestres, bien loin des populations, pour réfléchir sur le sort de l’humanité. La
      migration, un fait banal et naturel depuis que l’homme est apparu sur terre, est devenue un de ces
      problèmes mondiaux. Le paradoxe est qu’en ce XXIème siècle, qui se veut celui de toutes les
      évolutions et de la démonstration de la puissante maitrise de l’Homme sur la nature, le simple fait
      qu’un homme veuille quitter un endroit pour s’installer dans un autre est devenu un drame mondial.
      Au point que des réunions se multiplient, à coût de millions de dollars, pour trouver des « solutions »
      aux « mouvements migratoires ». La migration est-elle un si grand danger pour l’avenir de notre
      planète ?

      De New York….

      En septembre 2015, en adoptant les Objectifs de Développement Durable (ODD), Les Etats
      membres des Nations Unies ont accepté d’ici à 2030 de « réduire les inégalités dans les pays et d’un
      pays à l’autre » (ODD 10). Mais ils ont surtout donné leur aval pour « faciliter la migration et la
      mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en
      oeuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées. » (Cible 10.7 des ODD). En acceptant
      cette cible, les Etats reconnaissaient implicitement les inégalités dans ce monde en matière de
      migration et surtout de mobilité. Les hommes ne sont pas égaux face au passeport. C’est un fait bien
      connu. Et cette inégalité est profondément injuste car on ne choisit pas l’endroit où l’on nait ni les
      parents qui vous conçoivent. Mais de cette première décision, que l’Homme subit de la nature,
      apparait une inégalité qui fait que des milliards de personnes sur cette terre n’ont pas le droit de
      voyager sans une autorisation de sortie appelée « visa ». Pour se déplacer dans le petit village
      planétaire qu’est le Monde, un passeport allemand ne vaut pas un passeport togolais.

      Alors s’il fallait réduire les inégalités « d’un pays à l’autre » cela devrait donc commencer par
      remettre en place la nature égalitaire des Hommes face au passeport. Et cela par la reconnaissance
      d’une citoyenneté planétaire liée simplement à notre nature d’Homme. Nous sommes, en effet, tous
      des êtres humains vivant sur la même planète, avec un sang rouge dans nos veines, un coeur qui bat
      et des émotions. Nous sommes tout autant co-responsables de la gestion de ce monde qui
      appartient à tous. L’intégration des points sur la mobilité et la migration dans les ODD va constituer
      en soit une révolution par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des
      années 2000 qui ont passé sous silence ce point délicat dont certains pays ne voulaient surtout pas
      discuter à l’époque. Les tragédies en mer Méditerranée et surtout les drames que vont vivre les
      demandeurs d’asile et les travailleurs migrants sur tous les continents en 2015 et 2016 vont
      rapidement amener la référence à la mobilité et à la migration des ODD au devant de la scène.

      La mise en oeuvre des ODD étant une prérogative des Nations Unies, il revenait donc à cette dernière
      d’ouvrir un débat en son sein une bonne fois pour toutes et de lancer les discussions sur ces sujets
      épineux que sont la mobilité et la migration. Les essais pour ouvrir un tel débat n’avaient pas
      manqué par le passé mais bien souvent les initiatives des Nations Unies pour asseoir un cadre
      normatif afin de gérer les questions liées à la migration ont systématiquement été rejetées par bon
      nombre de pays. Pour preuve, la convention des Nations Unies sur le droit de tous les travailleurs
      migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990 n’a été ratifiée par aucun pays
      européen et du Moyen Orient, plus d’un quart de siècle après son adoption. Les recommandations
      des conférences internationales sur la population et le développement sont bien souvent restées
      sans suites.

      Il a fallu tout un savoir faire diplomatique pour arriver en 2006 à un début de discussion au sein des
      Nations Unies sur la « Migration et le Développement ». Koffi Annan, alors Secrétaire Général des
      Nations Unies, va réussir à convaincre les Etats de discuter sur les « apports de la migration en
      termes de développement » avec la promesse d’éviter les sujets qui fâchent concernant les visas, le
      regroupement familial, la détention des migrants, les expulsions, l’intégration etc. Du Dialogue de
      Haut Niveau sur la Migration de 2006 naitra le Forum Mondial sur la Migration et le
      Développement. Ce forum, qui a lieu depuis dix ans, va rester un cadre informel, au cours duquel les
      pays se rencontrent et parlent à longueur de journées de l’apport des migrants, sans prendre des
      décisions pour améliorer leur bien être. Après dix années à ce rythme, le monde va finalement se
      réveiller sur le drame quotidien des migrants. Les Nations Unies n’auront plus alors d’autres choix
      que de convoquer un sommet des Chefs d’Etat, le 19 septembre 2016, pour commencer un
      processus multilatéral décisionnel autour de la migration.

      A New York, le 19 septembre 2016, une déclaration va être adoptée reprenant, sous forme de
      constat, la plupart des sujets dont certains pays refusaient jusqu’alors de discuter au niveau
      multilatéral. La déclaration va surtout permettre de s’accorder sur un processus multilatéral devant
      aboutir à l’adoption de deux pactes d’ici à la fin 2018 : Un Pacte Mondial pour des Migrations sûres,
      ordonnées, régulières et Un Pacte Mondial pour les Réfugiés. L’idée de ces deux pactes a été
      acceptée par les Etats les plus réticents à condition qu’ils ne soient pas légalement contraignants. Ces
      pactes devant être selon eux un ensemble d’engagements politiques auxquels doivent adhérer les
      Etats. Ainsi, ces derniers n’auront pas l’obligation juridique en tant que tel de les mettre en oeuvre
      mais se promettent juste d’en tenir compte dans la formulation de leur politique migratoire
      nationale. Un si beau compromis, destiné à satisfaire tout le monde, n’a pas su convaincre Donald
      Trump, le Président américain, qui décida du retrait des Etats Unis du processus multilatéral
      d’adoption du Pacte Mondial pour les Migrations à la veille de la réunion au Mexique.

      … A Puerto Vallarta

      Dans la belle cité ensoleillée de Puerto Vallarta, il s’est agi de faire le bilan général des consultations
      menées ces derniers mois autour du Pacte Mondial pour les Migrations. En tout six réunions de
      consultations thématiques ont rassemblé des centaines d’organisations entre New York, Genève et
      Vienne. A cela il faut ajouter, les consultations multi-acteurs, les discussions lors de grands
      évènements internationaux en lien avec la migration, les consultations au niveau régional. Rien que
      pour l’Afrique, il a fallu organiser cinq réunions de consultations sous régionales interétatiques, une
      réunion de consultation pour la société civile africaine et pour finir une grande réunion de
      consultation continentale à Addis-Abeba afin d’aboutir à un document synthèse des
      recommandations africaines. Les processus onusiens sont connus pour leur empreinte écologique et
      les émissions de gaz à effet de serre en termes de transport aérien, séjour en hôtel et consommation
      d’énergie.

      Les réunions de consultation se sont également étendues au niveau national. Une cinquantaine de
      pays ont pris la peine d’organiser des échanges entre les différentes structures étatiques travaillant
      sur la migration et la société civile afin d’avoir une position à présenter pour le Pacte Mondial.
      Malgré la pluralité des réunions de consultations menées et des rapports délivrés, il a été jugé bon
      d’organiser une ultime réunion bilan à Puerto Vallarta, pour écouter à nouveau l’ensemble des
      acteurs.

      La note officielle envoyée aux délégations en amont de l’évènement présentait la rencontre de
      Puerto Vallarta comme un espace d’échange et de débat entre les pays. La réunion donna donc
      l’occasion aux différents Etats d’exprimer leur position sur le Pacte Mondial et surtout après le retrait
      des Etats Unis d’Amérique. Au-delà de condamnations formulées par quelques Etats, surtout latino-américains,
      sur la position des Etats Unis, l’argument américain a prévalu dans la plupart des
      interventions : « le droit de déterminer en toute souveraineté qui peut ou pas entrer sur son sol ».

      Certains pays, tout en acceptant la prise en compte des différentes conventions internationales sur
      les droits humains dans la rédaction du Pacte Mondial, refusent de voir dans le pacte la
      reconnaissance du droit à la mobilité de tous les Hommes sans aucune restriction. Pour eux, il est
      fondamental que le Pacte Mondial mentionne le droit des pays à contrôler l’entrée et le séjour des
      personnes étrangères dans leur pays en fonction des besoins en main d’oeuvre de leur économie et
      de leur société. Quelques Etats vont même jusqu’à demander que le Pacte Mondial inscrive le fait de
      sanctionner les situations d’irrégularité des migrants. Le Pacte Mondial doit, à leurs yeux, être un
      outil pour lutter contre la migration irrégulière, le trafic des migrants et la traite des travailleurs
      migrants. Il doit, selon eux, clairement notifier la responsabilité partagée des pays face à la gestion
      des migrations et insister sur la responsabilité des pays d’origine d’accepter le retour, même forcé,
      de leurs migrants en situation irrégulière.

      Pour d’autres le Pacte Mondial devra donner des indications claires pour la création de canaux de
      mobilité légale à leurs citoyens. Certaines délégations ont, dans leurs interventions, demandées que
      le Pacte Mondial mette fin au régime des visas qui bloque le droit à la mobilité de leur population.
      Pour la petite histoire, bon nombre de délégations officielles africaines n’ont pas pu prendre part à la
      réunion à cause de l’obligation d’avoir un visa pour transiter par les Etats Unis sans quoi les
      compagnies aériennes ne pouvaient les embarquer. Les déclarations lues par les pays sont revenues
      sur les problèmes liés à l’intégration des migrants et les règles de droits humains devant être
      respectées en cas de retour des migrants en situation irrégulière. Ces pays ont souhaité voir ces
      points pris en compte par le Pacte Mondial. D’autres Etats ont réclamé la fin des détentions pour les
      migrants en situation irrégulière et en particulier pour les enfants en mobilité. Ils ont insisté sur le fait
      que le pacte établisse des règles pour faciliter la réunification familiale afin de résoudre le problème
      des enfants séparés de leur parent à cause des politiques migratoires des pays de destination.

      La discrimination dont sont victimes les migrants et les actes xénophobes qui se multiplient un peu
      partout dans le monde ont été mentionnés par quelques Etats comme devant avoir des approches de
      solution mentionnées dans le Pacte Mondial. Pour ce faire, des Etats en sont venus à présenter des
      exemples de bonnes pratiques qu’ils ont développées sur le plan national ou aux niveaux des villes et
      des communautés à la base pour faciliter l’intégration des migrants en matière d’accès à la
      citoyenneté, à l’éducation, à la santé, au travail, à la protection sociale, etc. Dans l’espoir que ces
      bonnes pratiques fassent échos et que cela soit pris comme norme dans la rédaction du Pacte
      Mondial. Les expériences réussies d’intégration et de libre circulation des personnes au niveau
      régional dans certaines parties du monde ont également été citées comme base à prendre en
      compte pour le Pacte Mondial.

      Un des points les plus importants, des échanges à Puerto Vallarta, a porté sur les mécanismes de
      mise en oeuvre et de suivi du Pacte Mondial après son adoption en 2018. Les Etats, dans leur
      majorité, ont réclamé des indicateurs mesurables pour vérifier le degré auquel les uns et les autres
      respecteront les engagements formulés dans le Pacte Mondial. L’Organisation International pour les
      Migrations (OIM), devenue une agence onusienne depuis le sommet du 19 septembre 2016, est vue
      par beaucoup d’Etats comme la structure de l’ONU devant être à la pointe de la mise en oeuvre du
      Pacte Mondial. Cela n’est pas sans soulever un débat quant au rôle joué jusqu’alors par l’OIM dont
      les projets de prestation de services aux Etats qui le financent rentrent en conflit parfois avec la
      défense des droits des migrants. En outre, la nature mixte des migrations et la complexité des
      déterminants de la migration ont amené quelques pays à proposer que la mise en oeuvre du Pacte
      Mondial soit coordonnée entre les différentes agences onusiennes. Quelques Etats ont réclamé un
      mécanisme indépendant de reporting pour le suivi de la réalisation des engagements et avec des
      cadres dédiés à cet effet, voire la détermination de nouvelles attributions au Dialogue de Haut
      Niveau sur la Migration et au Forum Mondial sur la Migration et le Développement. Et comment
      finance-t-on tout cela ?

      Telle est une des questions à laquelle la réponse sera donnée dans le draft zéro du Pacte Mondial qui
      sera publié au mois de février 2018. Les négociations entre les Etats qui s’annoncent déjà assez
      houleuses s’étaleront jusqu’au mois de juillet avec la possibilité de l’adoption du Pacte et son
      ouverture à signature lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2018. Le Rendezvous
      est toutefois pris à Marrakech au Maroc au mois de décembre 2018 en marge du prochain
      Forum Mondial sur la Migration et le Développement pour le lancement du nouveau pacte devant
      gérer la mobilité et les migrations humaines dans le monde.

      (Ecrit par Samir ABI, Secrétaire Permanent de l’Observatoire Ouest Africain des Migrations)

      http://www.obsmigration.org/fr/2017/12/puerto-vallarta-route-vers-pacte-mondial-migrations

      En anglais :
      www.obsmigration.org/en/2017/12/puerto-vallarta-the-way-to-the-global-compact-for-migration/

  • THE U.S. WILL INVADE WEST AFRICA IN 2023 AFTER AN ATTACK IN NEW YORK — ACCORDING TO PENTAGON WAR GAME
    https://theintercept.com/2017/10/22/the-u-s-will-invade-west-africa-in-2023-after-an-attack-in-new-york-ac

    WHEN THE PENTAGON peers into its crystal ball, the images reflected back are bleak.

    On May 23, 2023, in one imagining from the U.S. military, terrorists detonate massive truck-bombs at both the New York and New Jersey ends of the Lincoln Tunnel. The twin explosions occur in the southern-most of the three underground tubes at 7:10 a.m., the beginning of rush hour when the subterranean roadway is packed with commuters making their way to work.

    The attack kills 435 people and injures another 618. Eventually, we’ll come to know that it could have been much worse. The plan was to drive the trucks to “high profile targets” elsewhere in Manhattan. Somehow, though, the bombs detonated early.

    This spectacular attack, which would result in the highest casualties on U.S. soil since 9/11, isn’t the hackneyed work of a Hollywood screenwriter — it is actually one of the key plot points from a recent Pentagon war game played by some of the military’s most promising strategic thinkers. This attack, and the war it sparks, provide insights into the future as envisioned by some of the U.S. military’s most important imagineers and the training of those who will be running America’s wars in the years ahead.

  • Qui est Ronan Farrow, le « tombeur » d’Harvey Weinstein ?

    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/10/13/ronan-farrow-le-tombeur-d-harvey-weinstein_5200274_3476.html

    Fils de Woody Allen et Mia Farrow, le journaliste et juriste a recueilli des témoignages de victimes du producteur hollywoodien.

    Ronan Farrow, qui a publié dans le New Yorker les ­révélations qui ont fait un paria du producteur Harvey Weinstein, l’un des hommes les plus puissants d’Hollywood, n’est pas tout à fait un journaliste ordinaire. A 29 ans, il a déjà eu plusieurs carrières : diplomate, militant, avocat. Il est aussi fils de stars. Son père est Woody Allen. Sa mère Mia Farrow. Un couple orageux, dont la rupture, en 1992, lorsque le cinéaste est tombé amoureux de Soon-Yi, la fille adoptive de l’actrice, a fait les délices de la presse new-yorkaise à scandales.

    Ronan Farrow n’a jamais pardonné à son père ce qu’il a qualifié de « transgression morale », au point d’abandonner le prénom que le réalisateur lui avait choisi à la naissance – Satchel, comme son joueur de base-ball favori Satchel Paige. Depuis des années, le jeune homme n’a cessé de défendre ­Dylan, une autre de ses sœurs adoptives, qui a accusé Woody ­Allen de l’avoir agressée sexuel­lement alors qu’elle avait 7 ans. Avec leur mère Mia Farrow, la tribu fait corps à chaque fois que le réalisateur d’Annie Hall est invité pour un hommage. En 2015, lorsque son père a présenté son film L’Homme irrationnel à Cannes, Ronan Farrow a signé un texte dans le Hollywood Reporter qui expose son analyse de la couverture – ou la non-couverture – par la presse des accusations d’agressions sexuelles contre les puissants.

    Surdoué

    Quand Ronan-Satchel est né, en décembre 1987, à New York, la famille baignait dans un mélange de bohème multiethnique et de snobisme de l’Upper East Side. A la maternelle, l’enfant avait déjà un psychiatre. Très jeune, il était familier des gros titres et des paparazzis. Ses grands-parents étaient l’actrice irlandaise Maureen O’Sullivan, la Jane du Tarzan Johnny Weissmuller, et le réalisateur australien John Farrow, autre couple en dysfonctionnement chronique. Le fils de stars a toujours été surdoué. A 15 ans, il sortait de l’université Barnard, à New York, le plus jeune diplômé (en biologie et philosophie) de l’histoire de l’institution. A 16 ans, il était admis à la faculté de droit de Yale. A 21 ans, il passait le barreau de New York, tout en travaillant comme chargé du droit humanitaire à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. « Je brûlais de faire mes preuves », a-t-il dit au magazine Esquire. Loin de « l’ombre imposante de parents célèbres ». A 23 ans, il rédigeait les discours de Richard Holbrooke, l’envoyé spécial de Barack Obama pour l’Afghanistan. Après la mort du diplomate, il est devenu le conseiller à la jeunesse de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

    Ronan Farrow n’avait que 5 ans quand il a été pris dans le tumulte du divorce de ses parents. Mia Farrow, l’héroïne du Rosemary’s Baby de Polanski, a toujours mené une vie hors du commun. A 21 ans, elle a épousé Frank Sinatra, qui en avait trente de plus. En deuxième mariage, le compositeur et chef d’orchestre André Previn. Woody Allen l’a fait tourner dans treize de ses films, de Zelig à La Rose pourpre du Caire. Ils sont restés douze ans ensemble, mais ils ne se sont jamais mariés. Militante passionnée, courant d’expéditions humanitaires en séjours au Darfour, Mia Farrow a adopté 11 enfants, parmi les plus déshérités de la terre. En 1992, la tribu – et l’industrie cinématographique – a été secouée par un tremblement de terre lorsque Mia Farrow a découvert chez Woody Allen des photos d’une de ses filles adoptives, nue. Soon-Yi Previn, 21 ans, avait été adoptée en ­Corée à l’âge de 8 ans par Mia et André Previn. Elle a trente-cinq ans de moins que le cinéaste. La liaison a fait scandale.

    Une enquête de dix mois

    Dylan, 7 ans, n’a plus voulu voir son père adoptif. Le traumatisme n’a jamais disparu. Pour la Fête des pères, en 2012, Ronan a publié un Tweet sardonique. « Bonne Fête des pères. Ou, comme on dit dans ma famille, bonne fête des beaux-frères. »

    En 2013, après le département d’Etat, Ronan Farrow a été recruté par MSNBC, la chaîne câblée, pour une émission de l’après-midi censée s’adresser aux « millenials ». Il était trop sérieux. L’émission n’a duré qu’un an. Depuis 2015, il reste sous contrat avec NBC pour des grands sujets d’investigation. L’enquête sur les agressions sexuelles dont est accusé Harvey Weinstein lui a pris dix mois. Il y dénonce un système de couverture des agressions sexuelles à Hollywood, par la presse, les agents, les intermédiaires chargés des relations publiques, aboutissant à une « culture d’acquiescement ». Pourquoi a-t-il choisi de publier son scoop dans le New Yorker plutôt que sur la chaîne qui l’emploie ? Mercredi 11 octobre, les responsables de NBC ont nié avoir refusé son enquête par crainte de nuire à un homme aussi influent qu’Harvey Weinstein. L’enquête n’était « pas publiable en l’état », ont-ils affirmé. Interrogé – sur la même chaîne MSNBC –, Ronan Farrow a réfuté cette explication, soulignant que le New Yorker avait immédiatement accepté le dossier. Il s’est néanmoins gardé d’accuser directement la chaîne d’avoir cédé à des pressions.

    Dans son texte de 2015 au Hollywood Reporter, Ronan Farrow estime que la presse ne saurait s’exonérer de l’écoute des victimes au motif qu’il n’y a pas de plainte. « Notre rôle est encore plus important quand le système légal ne remplit pas sa mission auprès des vulnérables confrontés aux puissants, écrit-il. Souvent les femmes ne peuvent pas ou ne veulent pas porter plainte. Le rôle d’un reporter est celui de porteur d’eau pour elles. » Selon lui, une nouvelle génération de médias, « libérés des années de journalisme d’accès », commence à enquêter sur les agressions sexuelles commises par les « moguls » d’Hollywood ou d’ailleurs. « Les choses changent », assure-t-il.

  • Vu d’Espagne. Aux États-Unis, la fronde anti Christophe Colomb s’organise

    Le “#Colombus_Day”, célébré chaque année pour commémorer la découverte de l’Amérique par le navigateur gênois, fait polémique outre-Atlantique. Il est de plus en plus remplacé par des hommages aux “peuples indigènes”, déplore ce quotidien conservateur madrilène.


    https://www.courrierinternational.com/article/vu-despagne-aux-etats-unis-la-fronde-anti-christophe-colomb-s
    #résistance #USA #Etats-Unis #peuples_autochtones #mémoire #célébration #commémoration

  • Assemblée générale des Nations Unies
    Débat général de la 72e session

    Liban | S.E. M. General Michel Aoun, Président |21 septembre 2017

    Lebanon | Assemblée générale des Nations Unies
    https://gadebate.un.org/fr/72/liban

    M. MICHEL AOUN, Président du Liban, a affirmé que les attentats du 11 septembre qui ont frappé New York, il y a 16 ans, ont été le point de départ d’une guerre internationale contre le terrorisme, une guerre qui s’est ramifiée, déviant de ses objectifs en mettant le feu dans beaucoup de pays, surtout au Moyen-Orient. Elle a donné naissance et nourri un fanatisme des plus redoutables, s’est-il alarmé, son but étant d’exterminer l’humain, la civilisation et la culture. Ce terrorisme a fait tache d’huile et s’est étendu aux cinq continents d’une manière aveugle avec des méthodes d’une cruauté inégalée et personne ne peut prédire quelles peuvent être ses limites et quand sera sa fin.

    Dès le début du conflit syrien, a-t-il poursuivi, il était évident que le Liban allait en subir directement les conséquences et être déstabilisé par le terrorisme. Pourtant, il a réussi à éviter l’implosion et à préserver son unité nationale et sa sécurité interne malgré les divisions politiques, s’est félicité son Président. Le Liban a en outre réussi à éliminer les terroristes qui s’y sont infiltrés et vient de remporter une « victoire majeure » le long de sa frontière avec la Syrie. Reste toutefois que le Liban assume aujourd’hui un fardeau considérable qui dépasse ses forces pour avoir accueilli dans ses maisons, ses écoles et ses hôpitaux un nombre considérable de réfugiés syriens. M. Aoun a expliqué que la population a augmenté de 50% depuis l’arrivée des réfugiés et des migrants et que sa densité de population est passée de 400 à 600 par m2, une situation qui a un impact direct sur la situation économique du Liban. Le Président a également indiqué que les terroristes ont utilisé certains rassemblements de migrants pour y trouver refuge, d’où l’urgence d’organiser le retour des migrants vers leur pays d’origine, d’autant plus que la majorité des régions d’où ils sont originaires sont à présent sécurisées en Syrie. « Prétendre qu’ils ne seront pas en sécurité dans leur pays est à présent une excuse irrecevable », s’est-il exclamé.(...)

    transcription d’un extrait de la vidéo à partir de la traduction française

    Israël répond depuis toujours à toute tentative de solution, par la force militaire et la spoliation du droit. Le Liban en est le meilleur témoin, puisque Israël viole sa souveraineté et la résolution 1701 de façon permanente. Dernièrement les avions de guerre israélien ont bombardé la Syrie à partir de l’espace aérien libanais, puis ils ont simulé une attaque, survolant la ville de Saïda à basse altitude, semant la panique et provoquant des dégâts matériels en passant le mur du son, ajoutant à cela l’implantation d’appareils d’espionnage sur le sol libanais. Ce comportement n’est pas nouveau puisqu’il dure depuis 7 décennies. Pas moins de 100 intrusions, Terre, mer et air dans le territoire libanais sont enregistrés chaque mois. À chaque fois, le Liban porte plainte auprès de l’ONU mais ce dernier n’arrive pas à y mettre fin.

    Monsieur le Président, ces 7 décennies de guerre israélienne ont prouvé que ni le canon, ni le char, ni l’avion n’apportent de solution, ni de paix. Pas de paix sans droit, pas de justice sans le respect du droit. Le crime commis envers les Palestiniens en les chassant de leur terre ne sera jamais réparé par un nouveau crime commis envers les libanais.

    Le Liban ne peut pas devenir une patrie de substitution pour ces Palestiniens, ils doivent garder le doit de retour dans leur pays. La volonté de supprimer l’UNWRA n’est qu’un premier pas vers la suppression du statut de réfugié pour aboutir à leur intronisation. Or, jamais le Liban n’acceptera l’implantation ni de réfugiés, ni de migrants sur sa terre quelque soit le prix et c’est à nous et à personne d’autre de prendre cette décision.

    #Liban

  • Face à la rue, Macron assume le risque de l’impopularité
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14007-face-a-la-rue-macron-assume-le-risque-de-l-impopularite

    VIDÉO - À l’approche de la présentation des ordonnances sur le travail, le chef de l’État voit les contestations se multiplier.

    Emmanuel Macron face à la grogne de la rue, deuxième round. Sorti plutôt rassuré du ring la semaine dernière après sa première confrontation avec les opposants à sa réforme du marché du travail, le président de la République a renfilé, un rien bravache, ses gants de boxe. Et décliné à sa façon la maxime « raffarinienne » selon laquelle « ce n’est pas la rue qui gouverne ».

    « Je crois dans la démocratie, mais la démocratie ce n’est pas la rue », a expliqué le chef de l’État depuis New York où il assistait à l’Assemblée générale de l’ONU. « Si je respecte ceux qui manifestent, je respecte aussi les électeurs français, et ils ont voté pour le changement », a-t-il ajouté (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • INSTALLATIONS & PARTICIPATION DU PUBLIC
    #références_art #liste

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    ...écrire/dessiner.
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    http://illegalart.org/projects/to-do
    To do : post-its, New York, 2006
    par Illegal Art

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    http://candychang.com/work/before-i-die-in-nola
    Before I die : paroi extérieure d’une maison abandonnée, transformée en tableau - Nouvelle Orléans, installée depuis 2011

    http://candychang.com/work/post-it-notes-for-neighbors
    Post-it Notes for Neighbors - Brooklyn 2008
    par Candy Chang

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    http://plaid-london.com/work
    Adopting Britain, 70 years of migration : Les visiteurs de l’exposition peuvent répondre à « Where do you come from » et accrocher leur papier sur le mur dédié - Southbank Centre 2015
    par le studio Plaid London

    _


    http://isamuseum.org
    What #isamuseum ? : l’artiste invite le public à répondre sur un site à 5 questions sur les musées - au J. Paul Getty Museum, 2013
    par Sam Durant http://samdurant.net/index.php/project/what-isamuseum

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    Take what you need, give what you can : tableaux où accrocher et prendre des messages de « psychologie positive » - DIY

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    https://www.moma.org/learn/moma_learning/roman-ondak-measuring-the-universe-2007
    Measuring the universe : note la taille des visiteurs sur un mur, au départ blanc puis rempli des prénoms et tailles - MoMA 2007
    par Roman Ondak

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    Studio Roller : rouleau de papier fixé sur mur
    par l’entreprise George et Willy

    _


    https://studiomoniker.com/projects/your-line-or-mine
    Your Line or Mine : installation permettant aux visiteurs de participer à la création d’une animation stop-motion, en suivant ou non la règle donnée de relier les points sur la feuille - Stedelijk Museum
    par le studio Moniker

    _


    http://www.grabkowska.com/?p=326
    What made me : installation dans une exposition, invitant le public à répondre à des questions à l’aide de fil, créant une data visualisation IRL
    par Dorota Grabkowska→ ▻http://www.grabkowska.com
    & Kuba Kolec→ ▻https://www.behance.net/user/?username=kubature

    _________________________________________________
    ...parler.
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    http://insearchofthetruth.net
    In search of the Truth : visiteurs invités à entrer dans une structure gonflable pour enregistrer leurs paroles, sur le sujet « La vérité est... » - exposé à travers le monde depuis 2011
    par 4 artistes (Ryan Alexiev, Jim Ricks, Will Sylvester, Hank Willis Thomas)

    _


    https://lechemindepaysant.org/porteurs-de-paroles/porteur-de-paroles
    Porteur de paroles : messages affichés dans la rue à l’occasion d’un évènement et invitant les passants à discuter ("débats publics") autour des thèmes proposés -sera affiché le 7 octobre à Orléans
    par 5 jeunes orléanais à l’origine de l’association Sur le chemin dépaysant

    _________________________________________________
    ...voter/toucher/bouger.
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    http://sagmeisterwalsh.com/work/all/the-happy-show
    How happy are you ? : dans l’exposition The Happy Show, les visiteurs sont invités à prendre un chewing gum de la case correspondant à leur niveau de bonheur
    par Stefan Sagmeister



    Graphic design : now in production : système de vote pour les visiteurs, avec des jetons et boîtes - 2012
    par le Hammer Museum https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/graphic-design-now-in-production

    _


    https://www.behance.net/gallery/16250313/Spend-my-Time
    Spend my Time : vote des visiteurs en retirant des morceaux de papier - 2014
    par Dol Jirung

    _


    http://liveprojectsnetwork.org/project/songboard
    Sgonboard : installation de balles à 2 couleurs - Londres 2012
    par des étudiants de l’Université des Arts de Londres

    _


    http://ruhry.at/en/work/items/untitled-hello-world.html
    Hello World : message à partir de boutons lumineux - 2011
    par Valentin Ruhry


    https://vimeo.com/121878247


    panneaux interactifs - Retail design expo, Londres 2015
    par Dalziel & Pow http://www.dalziel-pow.com/projects/interactive-animations-retail-design-expo

    https://vimeo.com/158471656



    http://www.losiento.net/entry/wired-magazine-lettering
    Wired Magazine Lettering : lettrage à l’encre dans du papier bulle
    par Lo Siento Studio

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    #mylegomasterpiece : devant des rénovations, une façade où les clients d’un hôtel peuvent utiliser un jeu de construction - Manhattan 2014
    par Yotel hôtel

    _________________________________________________
    ...faire agir.

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    Subway Hopscotch - Berlin
    par Brad Downey→ ▻http://www.braddowney.com

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    https://twitter.com/DuncanCook10/status/911127680241881088/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fpositivr.fr%2Fcasa-ceramica-sol
    carrelage : illusion d’optique fonctionnant dans le sens où l’on entre, dans l’entreprise Casaceramica - Manchester UK


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    MESSAGES


    https://www.rt.com/news/257929-vienna-gay-traffic-lights
    feux de signalisation de Vienne « gay-friendly » à l’occasion de l’Eurovision 2015
    par la mairie de Vienne ?

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    http://www.aurelien-nadaud.com/fr/la-rubalise
    Le Gaff et La Rubalise : interventions en ville avec différents médiums
    par Aurélien Nadaud

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    http://candychang.com/work/street-notes
    Street notes : écritures au sol au spray/craie - New York 2007-2010
    par Candy Chang

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    http://miguelmarquezoutside.com
    street art : interventions avec des messages humoristiques
    par Michael Pederson

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    https://staging.artsy.net/show/dvir-gallery-latifa-echakhch-hadash
    Vendredi 11 août 1989 : texte au mur, avec lettres « tombées » au sol - expositions depuis 2014
    par Latifa Echakhch

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    jeux géants : souvent DIY

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    http://www.plotmag.com/blog/2015/11/was_glaubst_du_denn
    Was glaubst Du denn ?! : des faits sur certaines personnes, de leurs accomplissements à leurs traits de personnalité. Les visiteurs tournent le message pour voir de qui il s’agit - musée en Allemagne

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    https://www.youtube.com/watch?v=gI04Nrz364M


    zZz is playing : Grip : simulation d’effets de vidéo, avec des gymnastes sur un trampoline portant des pancartes - Stedelijk museum 2007
    par Moniker (Roel Wouters)→ ▻ https://studiomoniker.com



    https://www.behance.net/gallery/27213691/Utah-Valley-University-Environmental-Stairs-Graphics
    escaliers de l’université de l’Utah Valley
    par Matt Bambrough



    (photo instagram de Tina Cutri)
    Mirroirs installés à Paris, avec message positif, par un street artiste inconnu

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    When I see you : utilisation de gobelets
    par les street-artists australiens Hyde et Seek

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    Crisis : street art à partir de pièces
    par SpY http://www.spy-urbanart.com

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    signalétique sur tissée grille -auteur inconnu

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    Grafting Architecture : signalétique sur grillage grand format - Biennale d’Architettura de Venecia 2014
    par le studio Bildi Grafiks→ ▻ http://www.bildi.net

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    https://www.behance.net/gallery/21064565/rio-mall-wayfinding-system
    signalétique végétale : au Rio Leninsky Mall - 2014
    par le studio The bakery

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    http://www.tommyperezdesign.com/projects/atozoe
    A to Zoë : alphabet conçu par un designer et sa fille, avec différents matériaux
    par Tommy Perez

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    signalétique bois+papier
    par IMA Signage Design→ ▻ http://youyisi.zcool.com.cn

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    https://www.youtube.com/watch?time_continue=120&v=tDIXnbufDu0


    Rain works : messages apparaissant lorsqu’il pleut
    par l’entreprise Rainworks & ses clients

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  • Les principales chaînes mondiales d’information en continu, par Cécile Marin (@mdiplo, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/chaines-info

    FBI, DOJ Eye Russian Media Outlets as ’Foreign Agents’
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=19989

    Alyona Minkovski : (…) I used to work for #RT. I hosted a show at RT America. And they all exist under this kind of umbrella structure of Russian government-funded media organizations. Sputnik and RT both have offices in DC. Sputnik now has an FM station that they’ve taken over. RT America, the DC, New York, Miami bureau, they have their own programing that’s different from what RT International does, that airs just in the United States. (…) So I think that something like this raises a lot of questions because there are a lot of good people who are trying to do good journalism at those organizations, and there’s a lot of questionable journalism at those organizations, too. But whether or not you should use a World War II era law that makes these entities register as foreign agents, I think should make us ask a lot questions because then there’s a certain precedent being set because normally that’s not actually enforced from what I understand here in the United States. When Russia actually kicked out a lot of NGOs because they had a same foreign entity law that was passed, human rights organizations widely criticized it.

    RT trouble le concert de l’information internationale, par Maxime Audinet
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/AUDINET/57379

    Fort de 2 100 employés et disposant de bureaux dans 19 pays, le groupe s’est développé grâce aux moyens importants mis à sa disposition par l’État russe. Selon un sondage de l’institut Ipsos conduit en novembre 2015 dans 38 pays, ses chaînes sont regardées par 70 millions de personnes chaque semaine ; une audience qui se situe derrière celle du service international de la British Broadcasting Corporation (BBC), mais devant celle de la Deutsche Welle et de France 24. Avec respectivement 8 et 36 millions de téléspectateurs hebdomadaires, RT est en outre la cinquième chaîne internationale la plus regardée aux États-Unis et en Europe, ses cibles prioritaires. Depuis son lancement, son budget a décuplé, passant de 29 à 290 millions d’euros — près d’un quart des dotations publiques accordées aux médias. RT s’est adaptée rapidement à la promotion des contenus sur Internet, en utilisant massivement les technologies numériques virales (retransmission vidéo en direct, images à 360 degrés). Le groupe a ouvert de multiples comptes sur les réseaux sociaux, ainsi que sur YouTube, où il se présente comme la première source d’information du monde, avec 4,5 millions d’abonnés toutes chaînes confondues.

    #médias #information #télévision

  • Changement climatique : le double discours d’Exxon Mobil

    http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/08/24/changement-climatique-le-double-discours-d-exxon-mobil_5175970_1652612.html

    Dès 1979, le pétrolier connaissait les effets des énergies fossiles, mais prétendait le contraire vis-à-vis du grand public

    Le document a beau dater de 1979, il n’a rien à envier aux textes les plus anxiogènes publiés aujourd’hui sur le changement climatique : « Au rythme actuel de leur combustion, les ressources fossiles provoqueront des effets environnementaux dramatiques avant 2050. » Qui produisait ce genre de littérature voilà près de quatre décennies, dix ans avant la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ?

    Ce n’est ni une organisation écologiste, ni un gouvernement, ni une agence des Nations unies, mais les scientifiques du pétrolier Exxon – célèbre pour avoir financé, des années durant, le mouvement climatosceptique américain. Le texte en question n’était pas destiné à être rendu public : il fait partie des dizaines de documents internes de l’entreprise révélés en 2015 par le site InsideClimate News et le Los Angeles Times, montrant que les cadres de la société avaient une connaissance fine du risque climatique dès le début des années 1980.

    Dans une étude publiée mercredi 23 août par la revue Environmental Research Letters, Geoffrey Supran et Naomi Oreskes, deux historiens des sciences de l’université Harvard (Cambridge), ont comparé ces documents confidentiels – ainsi que d’autres textes rédigés par des chercheurs d’Exxon pour des colloques ou des revues savantes – à ceux que le pétrolier destinait au grand public sur le réchauffement. Ils ont ainsi étudié plus de 150 documents scientifiques produits entre 1977 et 2014 par Exxon, Mobil ou ExxonMobil – le fruit de la fusion des deux entreprises en 1998 – et les publirédactionnels publiés par ces sociétés dans le New York Times au cours de la même période.

    Publi-rédactionnel publié par la société Mobil en 1996 dans le New York Times.

    Selon les auteurs, « en tenant compte des expressions de doute raisonnable, 83 % des articles scientifiques et 80 % des documents internes [de l’entreprise] reconnaissent que le changement climatique est réel et causé par l’homme, contre seulement 12 % de ses publirédactionnels, dont 81 % expriment au contraire des doutes » sur la réalité du phénomène ou sur sa cause anthropique. « Etant donné cette divergence, nous concluons qu’ExxonMobil a trompé le public », ajoutent les auteurs.

    Le double langage est parfois saisissant. Ainsi, en 1982, un document interne d’Exxon, faisant état des débats en cours dans la communauté scientifique sur le sujet, indique : « Notre meilleure estimation est que le doublement de la concentration atmosphérique actuelle [de CO2] pourrait élever la température moyenne d’environ 1,3 °C à 3,1 °C. » Or, en 1997, alors que le réchauffement anthropique n’est déjà plus une simple projection mais une réalité mesurable, Mobil fait paraître un communiqué assurant, entre autres : « Les scientifiques ne peuvent pas prédire avec certitude si les températures augmenteront, ni de combien, ni où les changements se produiront. »

    Publi-rédactionnel publié en mars 2000 par la société Exxon Mobil, dans le New York Times.

    Dans les années 1990 et 2000, ExxonMobil s’offre avec régularité ces publi-informations, évoquant systématiquement la science climatique comme « incertaine », trop en tout cas pour justifier des mesures. « Il ne faut pas mettre la charrue politique avant les bœufs scientifiques », argumentait l’un de ces textes.

    Pour ExxonMobil, jamais des travaux d’histoire des sciences n’ont eu un enjeu aussi considérable. En effet, la révélation des documents internes du pétrolier a déclenché en 2015 l’ouverture de plusieurs enquêtes aux Etats-Unis. L’agence fédérale de contrôle des marchés financiers, de même que l’Etat de New York, cherche à savoir si l’entreprise a délibérément trompé les investisseurs en leur cachant certaines informations dont elle avait connaissance. D’autres plaintes ont été récemment déposées, en particulier par des communautés touchées par l’élévation du niveau de la mer, estimant que le pétrolier a contribué à dissimuler la réalité des risques climatiques.

    Pour sa défense, ExxonMobil a mis en ligne, voilà plus d’un an, une série de documents scientifiques produits par ses propres chercheurs, arguant que la compagnie avait au contraire contribué à la connaissance du climat. « Nous ne contestons pas cela, mais il y a très peu de monde qui dispose d’un accès à la littérature scientifique et très peu disposant des compétences pour comprendre cette littérature, rétorque Geoffrey Supran. Au contraire, les publirédactionnels étaient destinés à toucher des millions de personnes et manifestaient la volonté de l’entreprise de maintenir le public et les responsables politiques dans l’ignorance des résultats de la science. » ExxonMobil n’a pas donné suite aux sollicitations du Monde.

  • COOKIE MUELLER « FEMALE TROUBLE »
    https://laspirale.org/photo-534-cookie-mueller- female-trouble.html

    Muse de John Waters et de Nan Goldin, cette reine de l’underground fut décrite par le cinéaste comme « un écrivain, une mère, une hors-la-loi, une actrice, une styliste, une go-go danseuse, une sorcière-guérisseuse, une harpie des arts, et par dessus tout, une déesse ».

    Native de Baltimore, une ville ruinée, minée par les conflits raciaux, la drogue et la criminalité, #Cookie_Mueller a croisé sur son parcours chaotique Jim Morrisson, Jimi Hendrix, la Manson Family, Anton LaVey, Basquiat, Keith Haring, les Ramones, Klaus Nomi, Patti Smith, Blondie, Sonic Youth et le photographe Robert Mapplethorpe. Ses écrits cultes, enfin traduits en français, sont publiés chez Finitude, l’occasion de revenir sur la légende de cette icône méconnue.

    Portraits de Cookie Mueller par Nan Goldin, Robert Mapplethorpe, John Waters, Lawrence Irvine, Anthony Scibelli, Don Herron.

    #laspirale


    Cookie in Tin Pan Alley, New York City, 1983
    #photographie #Nan_Goldin http://www.artnet.fr/artistes/nan-goldin/cookie-in-tin-pan-alley-new-york-city-a-fQImYOIP8D1UeutFdmwt2w2
    http://www.artnet.fr/artistes/nan-goldin/3
    “Cochonneries” nouvelle de Dorothy Karen “Cookie” Mueller dans Ladyland - anthologie de #littérature féminine américaine des regretté 13E Note éditions.
    https://laisseparlerlesfilles.com/2014/05/12/ladyland-anthologie-de-la-litterature-feminine-americaine-fut

    Dreamland news is a site devoted to the life and work of filmmaker #John_Waters.
    Here you’ll find the latest news about Waters personal appearances, films, books, DVDs, his vigilant Fans, and a tribute to the one and only Divine.
    http://dreamlandnews.com

  • Why Was an Italian Graduate Student Tortured and Murdered in Egypt? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/15/magazine/giulio-regeni-italian-graduate-student-tortured-murdered-egypt.html?_r=0

    The target of the Egyptian police, that day in November 2015, was the street vendors selling socks, $2 sunglasses and fake jewelry, who clustered under the arcades of the elegant century-old buildings of Heliopolis, a Cairo suburb. Such raids were routine, but these vendors occupied an especially sensitive location. Just 100 yards away is the ornate palace where Egypt’s president, the military strongman Abdel Fattah el-Sisi, welcomes foreign dignitaries. As the men hurriedly gathered their goods from mats and doorways, preparing to flee, they had an unlikely assistant: an Italian graduate student named Giulio Regeni.

    He arrived in Cairo a few months earlier to conduct research for his doctorate at Cambridge. Raised in a small village near Trieste by a sales manager father and a schoolteacher mother, Regeni, a 28-year-old leftist, was enthralled by the revolutionary spirit of the Arab Spring. In 2011, when demonstrations erupted in Tahrir Square, leading to the ouster of President Hosni Mubarak, he was finishing a degree in Arabic and politics at Leeds University. He was in Cairo in 2013, working as an intern at a United Nations agency, when a second wave of protests led the military to oust Egypt’s newly elected president, the Islamist Mohamed Morsi, and put Sisi in charge. Like many Egyptians who had grown hostile to Morsi’s overreaching government, Regeni approved of this development. ‘‘It’s part of the revolutionary process,’’ he wrote an English friend, Bernard Goyder, in early August. Then, less than two weeks later, Sisi’s security forces killed 800 Morsi supporters in a single day, the worst state-sponsored massacre in Egypt’s history. It was the beginning of a long spiral of repression. Regeni soon left for England, where he started work for Oxford Analytica, a business-research firm.

    From afar, Regeni followed Sisi’s government closely. He wrote reports on North Africa, analyzing political and economic trends, and after a year had saved enough money to start on his doctorate in development studies at Cambridge. He decided to focus on Egypt’s independent unions, whose series of unprecedented strikes, starting in 2006, had primed the public for the revolt against Mubarak; now, with the Arab Spring in tatters, Regeni saw the unions as a fragile hope for Egypt’s battered democracy. After 2011 their numbers exploded, multiplying from four to thousands. There were unions for everything: butchers and theater attendants, well diggers and miners, gas-bill collectors and extras in the trashy TV soap operas that played during the holy month of Ramadan. There was even an Independent Trade Union for Dwarfs. Guided by his supervisor, a noted Egyptian academic at Cambridge who had written critically of Sisi, Regeni chose to study the street vendors — young men from distant villages who scratched out a living on the sidewalks of Cairo. Regeni plunged into their world, hoping to assess their union’s potential to drive political and social change.

    But by 2015 that kind of cultural immersion, long favored by budding Arabists, was no longer easy. A pall of suspicion had fallen over Cairo. The press had been muzzled, lawyers and journalists were regularly harassed and informants filled Cairo’s downtown cafes. The police raided the office where Regeni conducted interviews; wild tales of foreign conspiracies regularly aired on government TV channels.

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    RECENT COMMENTS

    Manon 31 minutes ago
    Thank you for shedding light on the horrible death of my compatriot and the responsibilities of the Egyptian authorities.
    Emanuele Cerizza 31 minutes ago
    Great reporting. Thank you Mr. Declan Walsh for this solid view on Giulio Regeni’s ill fated death. More and more we Italians have to...
    oxerio 32 minutes ago
    If a foreign person come in NY or Palermo or Shanghai or Mexico City and became to investigate about local gang, or local mafia’s...
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    Regeni was undeterred. Proficient in five languages, he was insatiably curious and exuded a low-intensity charm that attracted a wide circle of friends. From 12 to 14, he served as youth mayor of his hometown, Fiumicello. He prided himself on his ability to navigate different cultures, and he relished Cairo’s unruly street life: the smoky cafes, the endless hustle, the candy-colored party boats that plied the Nile at night. He registered as a visiting scholar at American University in Cairo and found a room in Dokki, a traffic-choked neighborhood between the Pyramids and the Nile, where he shared an apartment with two young professionals: Juliane Schoki, who taught German, and Mohamed El Sayad, a lawyer at one of Cairo’s oldest law firms. Dokki was an unfashionable address, but it was just two subway stops from downtown Cairo with its maze of cheap hotels, dive bars and crumbling apartment blocks encircling Tahrir Square. Regeni soon befriended writers and artists and practiced his Arabic at Abou Tarek, a four-story neon-lit emporium that is Cairo’s most famous spot for koshary, the traditional Egyptian dish of rice, lentils and pasta.

    Photo

  • A Statistical and Demographic Profile of the US Temporary Protected Status Populations from El Salvador, Honduras, and Haiti

    This report presents detailed statistical information on the US Temporary Protected Status (TPS) populations from El Salvador, Honduras, and Haiti. TPS can be granted to noncitizens from designated nations who are unable to return to their countries because of armed conflict, environmental disaster, or other extraordinary and temporary conditions. In January 2017, an estimated 325,000 migrants from 13 TPS-designated countries resided in the United States. This statistical portrait of TPS beneficiaries from El Salvador, Honduras, and Haiti reveals hardworking populations with strong family and other ties to the United States. In addition, high percentages have lived in the United States for 20 years or more, arrived as children, and have US citizen children. The paper finds that:

    The labor force participation rate of the TPS population from the three nations ranges from 81 to 88 percent, which is well above the rate for the total US population (63 percent) and the foreign-born population (66 percent).
    The five leading industries in which TPS beneficiaries from these countries work are: construction (51,700), restaurants and other food services (32,400), landscaping services (15,800), child day care services (10,000), and grocery stores (9,200).
    TPS recipients from these countries live in 206,000 households: 99,000 of these households (almost one-half) have mortgages.
    About 68,000, or 22 percent, of the TPS population from these nations arrived as children under the age of 16.
    TPS beneficiaries from these nations have an estimated 273,000 US citizen children (born in the United States).
    Ten percent of El Salvadoran, nine percent of the Haitian, and six percent of the Honduran TPS beneficiaries are married to a legal resident.
    More than one-half of El Salvadoran and Honduran, and 16 percent of the Haitian TPS beneficiaries have resided in the United States for 20 years or more.
    The six US states with the largest TPS populations from these countries are California (55,000), Texas (45,000), Florida (45,000), New York (26,000), Virginia (24,000), and Maryland (23,000).
    Eighty-seven percent of the TPS population from these countries speaks at least some English, and slightly over one-half speak English well, very well, or only English.
    About 27,000, or 11 percent, of those in the labor force are self-employed, having created jobs for themselves and likely for others as well.

    TPS status should be extended until beneficiaries can safely return home and can successfully reintegrate into their home communities. Most long-term TPS recipients should be afforded a path to lawful permanent resident (LPR) status and ultimately to US citizenship.

    http://cmsny.org/publications/jmhs-tps-elsalvador-honduras-haiti
    #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_salvadoriens #réfugiés_honduriens #réfugiés_haïtiens #USA #Etats-Unis #rapport #Haïti #Honduras #El_Salvador #statistiques #chiffres

  • Computer vision uncovers predictors of physical urban change
    http://www.pnas.org/content/114/29/7571.full


    Fig. 1.
    Computing Streetchange: (A) We calculate Streetscore, a metric for perceived safety of a streetscape, using a regression model based on two image features: GIST and texton maps. We calculate those features from pixels of four object categories—ground, buildings, trees, and sky—which are inferred using semantic segmentation. (B–D) We calculate the Streetchange of a street block as the difference between the Streetscores of a pair of images captured in 2007 and 2014. (B) The Streetchange metric is not affected by seasonal and weather changes. (C) Large positive Streetchange is typically associated with major construction. (D) Large negative Streetchange is associated with urban decay. Insets courtesy of Google, Inc.

    Significance
    We develop a computer vision method to measure changes in the physical appearances of neighborhoods from street-level imagery. We correlate the measured changes with neighborhood characteristics to determine which characteristics predict neighborhood improvement. We find that both education and population density predict improvements in neighborhood infrastructure, in support of theories of human capital agglomeration. Neighborhoods with better initial appearances experience more substantial upgrading, as predicted by the tipping theory of urban change. Finally, we observe more improvement in neighborhoods closer to both city centers and other physically attractive neighborhoods, in agreement with the invasion theory of urban sociology. Our results show how computer vision techniques, in combination with traditional methods, can be used to explore the dynamics of urban change.

    Abstract
    Which neighborhoods experience physical improvements? In this paper, we introduce a computer vision method to measure changes in the physical appearances of neighborhoods from time-series street-level imagery. We connect changes in the physical appearance of five US cities with economic and demographic data and find three factors that predict neighborhood improvement. First, neighborhoods that are densely populated by college-educated adults are more likely to experience physical improvements—an observation that is compatible with the economic literature linking human capital and local success. Second, neighborhoods with better initial appearances experience, on average, larger positive improvements—an observation that is consistent with “tipping” theories of urban change. Third, neighborhood improvement correlates positively with physical proximity to the central business district and to other physically attractive neighborhoods—an observation that is consistent with the “invasion” theories of urban sociology. Together, our results provide support for three classical theories of urban change and illustrate the value of using computer vision methods and street-level imagery to understand the physical dynamics of cities.

    • Data and Methods
      We obtained 360∘ panorama images of streetscapes from five US cities using the #Google_Street_View application programming interface. Each panorama was associated with a unique identifier (“panoid”), latitude, longitude, and time stamp (which specified the month and year of image capture). We extracted an image cutout from each panorama by specifying the heading and pitch of the camera relative to the Street View vehicle. We obtained a total of 1,645,760 image cutouts for street blocks in Baltimore, Boston, Detroit, New York, and Washington, DC, captured in 2007 (the “2007 panel”) and 2014 (the “2014 panel”).* We matched image cutouts from the 2007 and 2014 panels by using their geographical locations (i.e., latitude and longitude) and by choosing the same heading and pitch. This process gave us images that show the same place, from the same point of view, but in different years (Fig. 1 B–D).

  • Alexis Carrel et notre civilisation destructrice
    http://www.dedefensa.org/article/alexis-carrel-et-notre-civilisation-destructrice

    Alexis Carrel et notre civilisation destructrice

    On va laisser en parler un qui a le don de les énerver, les médias et les « élites », j’ai nommé Alexis Carrel. Prix Nobel de médecine quand même, et grande star en Amérique à l’époque de Roosevelt. Le chirurgien avait enlevé ses gants pour dire ses quatre vérités, car il savait avant les Orlov, Kunstler et autres collapsologues que nous étions bien condamnés. On cite l’édition américaine que le prestigieux Carrel avait présentée à New York avant la Guerre :

    « En somme, la société moderne, cette société engendrée par la science et la technologie, commet la même faute que toutes les civilisations de l’Antiquité. Elle crée des conditions de vie où la vie de l’individu et celle de la race deviennent impossibles. Elle justifie la boutade du doyen Inge : Civilization is a (...)

    • Terminons. Je sais qu’on peut lui reprocher ici et là quelques phrases (Carrel est notamment russophobe, comme nos élites, mais il a l’excuse de la peur du stalinisme).

      #Nicolas_Bonnal … et #Alexis_Carrel

      dans la série des quelques phrases, on peut lire utilement toute la sous-partie XII Le développement de la personnalité du ch. VIII La reconstruction de l’homme de L’Homme, cet inconnu, quasi conclusion de l’ouvrage.

      Le développement de la personnalité.
      Il faut rendre à l’être humain, standardisé par la vie moderne, sa personnalité. Les sexes doivent de nouveau être nettement définis. Il importe que chaque individu soit, sans équivoque, mâle ou femelle. Que son éducation lui interdise de manifester les tendances sexuelles, les caractères mentaux, et les ambitions du sexe opposé.
      […]
      Les parents ont dans l’éducation une fonction dont ils ne peuvent pas se libérer, à laquelle ils doivent être préparés. N’est-il pas étrange qu’une grande partie du temps des jeunes filles ne soit pas consacrée à l’étude physiologique et mentale des enfants, et des méthodes d’éducation ? La femme doit être rétablie dans sa fonction naturelle, qui est non seulement de faire des enfants mais de les élever.
      […]
      Il y a encore le problème non résolu de la foule immense des déficients et des criminels. Ceux-ci chargent d’un poids énorme la population restée saine. Le coût des prisons et des asiles d’aliénés, de la protection du public contre les bandits et les fous, est, comme nous le savons, devenu gigantesque. Un effort naïf est fait par les nations civilisées pour la conservation d’êtres inutiles et nuisibles. Les anormaux empêchent le développement des normaux. Il est nécessaire de regarder ce problème en face. Pourquoi la société ne disposerait-elle pas des criminels et des aliénés d’une façon plus économique ? Elle ne peut pas continuer à prétendre discerner les responsables des non-responsables, punir les coupables, épargner ceux qui commettent des crimes dont ils sont moralement innocents. Elle n’est pas capable de juger les hommes. Mais elle doit se protéger contre les éléments qui sont dangereux pour elle. Comment peut-elle le faire ? Certainement pas en bâtissant des prisons plus grandes et plus confortables. De même que la santé ne sera pas améliorée par la construction d’hôpitaux plus grands et plus scientifiques. Nous ne ferons disparaître la folie et le crime que par une meilleure connaissance de l’homme, par l’#eugénisme, par des changements profonds de l’éducation et des conditions sociales. Mais, en attendant, nous devons nous occuper des criminels de façon effective. Peut-être faudrait-il supprimer les prisons. Elles pourraient être remplacées par des institutions beaucoup plus petites et moins coûteuses. Le conditionnement des criminels les moins dangereux par le fouet, ou par quelque autre moyen plus scientifique, suivi d’un court séjour à l’hôpital, suffirait probablement à assurer l’ordre. Quant aux autres, ceux qui ont tué, qui ont volé à main armée, qui ont enlevé des enfants, qui ont dépouillé les pauvres, qui ont gravement trompé la confiance du public, un établisse- ment euthanasique, pourvu de gaz approprié, permettrait d’en disposer de façon humaine et économique. Le même traitement ne serait-il pas applicable aux fous qui ont commis des actes criminels ? Il ne faut pas hésiter à ordonner la société moderne par rapport à l’individu sain. Les systèmes philosophiques et les préjugés sentimentaux doivent disparaître devant cette nécessité. Après tout, c’est le développement de la personnalité humaine qui est le but suprême de la civilisation.
      — °—

  • Pourquoi pas la guerre civile ?
    http://www.dedefensa.org/article/pourquoi-pas-la-guerre-civile

    Pourquoi pas la guerre civile ?

    Du côté des diverses tendances qui se retrouvent plus dans l’opposition aux pressions déstructurants du parti progressiste-sociétal (l’“opposition”, démocrates en tête) que dans le soutien à Trump, mais qui continuent à regarder Trump comme un signe de ralliement, il est notable de constater la montée d’une rhétorique privilégiant l’hypothèse d’une guerre civile au cas où les adversaires de Trump réussiraient à le destituer ou à complètement paralyser son action. Parmi les interventions symboliques et significative dans ce sens, celle du commentateur-radio immensément populaire qu’est Michael Savage (également, dans ce sens, celle de la commentatrice de FoxNews Jeanine Pirro, – “Judge Jeanine”, – ancienne procureure de l’État de New York et commentatrice judiciaire également (...)

  • A Statistical and Demographic Profile of the US Temporary Protected Status Populations from El Salvador, Honduras, and Haiti

    This report presents detailed statistical information on the US Temporary Protected Status (TPS) populations from El Salvador, Honduras, and Haiti. TPS can be granted to noncitizens from designated nations who are unable to return to their countries because of armed conflict, environmental disaster, or other extraordinary and temporary conditions. In January 2017, an estimated 325,000 migrants from 13 TPS-designated countries resided in the United States. This statistical portrait of TPS beneficiaries from El Salvador, Honduras, and Haiti reveals hardworking populations with strong family and other ties to the United States. In addition, high percentages have lived in the United States for 20 years or more, arrived as children, and have US citizen children. The paper finds that:

    The labor force participation rate of the TPS population from the three nations ranges from 81 to 88 percent, which is well above the rate for the total US population (63 percent) and the foreign-born population (66 percent).
    The five leading industries in which TPS beneficiaries from these countries work are: construction (51,700), restaurants and other food services (32,400), landscaping services (15,800), child day care services (10,000), and grocery stores (9,200).
    TPS recipients from these countries live in 206,000 households: 99,000 of these households (almost one-half) have mortgages.
    About 68,000, or 22 percent, of the TPS population from these nations arrived as children under the age of 16.
    TPS beneficiaries from these nations have an estimated 273,000 US citizen children (born in the United States).
    Ten percent of El Salvadoran, nine percent of the Haitian, and six percent of the Honduran TPS beneficiaries are married to a legal resident.
    More than one-half of El Salvadoran and Honduran, and 16 percent of the Haitian TPS beneficiaries have resided in the United States for 20 years or more.
    The six US states with the largest TPS populations from these countries are California (55,000), Texas (45,000), Florida (45,000), New York (26,000), Virginia (24,000), and Maryland (23,000).
    Eighty-seven percent of the TPS population from these countries speaks at least some English, and slightly over one-half speak English well, very well, or only English.
    About 27,000, or 11 percent, of those in the labor force are self-employed, having created jobs for themselves and likely for others as well.

    http://cmsny.org/publications/jmhs-tps-elsalvador-honduras-haiti
    #statistiques #asile #chiffres #migrations #réfugiés #Haïti #Hondura #El_Salvador #USA #Etats-Unis