provinceorstate:ontario

  • Can a remote uranium mining town become a retirement mecca ? | Panethos

    https://panethos.wordpress.com/2015/01/22/can-a-remote-uranium-mining-town-become-a-retirement-mecca

    Que faire des villes minières fantôme ?

    While more of an academic publication than a great literary work of non-fiction, Boom Town Blues: Elliot Lake remains an enlightening and useful read. The book summarizes what can only be described as the “great experiment of Elliot Lake, Ontario.” Now, many of you may be wondering what news story did you miss about a great experiment? Truth is, I had not heard of this study either until I read the book. Essentially, since 1991, Elliot Lake, Ontario has been the protagonist of a bold experiment which explores whether a single-industry mining town can survive the mass closure of its primary source(s) of economic, personal, and social stability. In Elliot Lake’s case, it was the closure of multiple uranium mines.

    #ghost_town #Pyramiden #villes_minières #mines

  • CANADA : 37 millions d’abeilles retrouvées mortes
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/canada-37-millions-d-abeilles-retrouvees-mortes.html

    37 millions d’abeilles retrouvées mortes au Canada, après la plantation d’un grand champ de maïs OGM

    Des millions d’abeilles sont tombées raides mortes, quelques semaines après la plantation d’un champ de maïs OGM en Ontario, Canada. L’apiculteur local, David Schuit qui produit du miel à Elmwood a perdu environ 37 millions d’abeilles qui représentent au total à peu près 600 ruches.

    « Une fois qu’ils ont commencé à planter le maïs, elles sont mortes par millions », a déclaré Schuit. Bien que de nombreux apiculteurs accusent les néonicotinoïdes d’être la cause de l’effondrement des colonies d’abeilles et que de nombreux pays de l’UE ont interdit les néonicotinoïdes qui sont une classe d’insecticides qui agissent sur le système nerveux des insectes, le ministère américain de l’agriculture ne parvient pas à (...)

  • Inside the High-Stakes Battle to Control How You Talk to Friends | Wired Business | Wired.com
    http://www.wired.com/business/2014/02/ff_messagingwars/?cid=co19099634

    Before the scrum over who will control mobile messaging turned hot last week, with Facebook’s $19 billion purchase of WhatsApp, things got very, very cold. In December, an ice storm was blowing into the Canadian city of Waterloo, and even by Ontario standards it was epic. On the radio, the local newscasters were talking about flight cancellations and telling listeners to stay off the streets. Within 24 hours, 400,000 people would lose power for several days. But Ted Livingston, the CEO of Kik—perhaps the most daring of the messaging apps that are redefining how young users communicate in the mobile era—wanted to take me for a drive.

    #Facebook #WhatsApp #économie #mobile

  • Border Control Intervention in West Africa: Thinking Beyond the Global North

    Guest post by Philippe M. Frowd, a doctoral candidate in international relations at McMaster University, in Hamilton, Ontario, Canada, whose research examines border security measures in West Africa as a form of state building. In his dissertation, Philippe focuses on Spain’s role in preventing irregular migration from the region, the EU’s assistance to reinforce border infrastructures, and the growing use of biometric registration practices in national ID, passports, and visas.

    http://bordercriminologies.law.ox.ac.uk/thinking-beyond-the-north

    #Afrique_de_l'Ouest #migration #frontière #contrôle_frontalier #externalisation_des_frontières

  • Du côté de Castle Rock - Alice Munro
    http://www.telerama.fr/livres/rencontres-fortuites-du-cote-de-castle-rock,47850.php

    bel exercice généalogique et autobiographique dans lequel le réel et la fable s’emmêlent avec une rare connivence, jusqu’à fusionner. Une douzaine de chapitres permettent à Alice Munro de décliner, dans un premier temps, avec une précision rêveuse, l’album souvenir souvent âpre des générations qui l’ont précédée - depuis 1818 et l’exil de ses ancêtres écossais vers l’Amérique -, préparant ainsi le récit parfaitement exempt de nostalgie de sa propre jeunesse, étouffante, dans l’Ontario rural de l’immédiat après-guerre. A cet autoportrait de l’écrivaine en jeune fille passionnée autant qu’empêchée, entravée, l’ancrage généalogique, mais aussi géographique, donne une superbe profondeur méditative - plus qu’une gravité, une dimension métaphysique, aussi discrète qu’évidente et tangible, qui est la marque de tout l’œuvre d’Alice Munro.

    #livre #écosse #roman et aussi #nobel

  • #Pollution : les Equatoriens vont pouvoir poursuivre Chevron au Canada
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_pollution-les-equatoriens-vont-pouvoir-poursuivre-chevron-au-canada?id=8

    #Chevron a été condamné en #Equateur à verser une amende de 9,5 milliards de dollars pour avoir pollué de vastes zones de la forêt amazonienne entre 1964 et 1990 par Texaco, une société pétrolière américaine rachetée en 2001 par Chevron. Mais Chevron a toujours refusé de payer, affirmant que Texaco avait payé ce qu’elle devait en coûts de nettoyage lorsqu’elle a quitté l’Equateur dans les années 1990. Mardi, cette cour d’appel de l’Ontario a annulé une décision préalable de la justice canadienne qui avait débouté les villageois équatoriens. Ces derniers cherchent à obtenir la mise sous scellés de 12 milliards d’actifs de Chevron au Canada. Le groupe pétrolier a maintenant 30 jours pour transmettre sa défense. Il a indiqué mardi dans un communiqué qu’il étudiait la suite à donner à ce jugement sans exclure de porter l’affaire devant la Cour suprême canadienne.

  • Une femme refusée d’entrée aux #USA à cause de ses antécédants médicaux | Réseau International
    http://reseauinternational.net/2013/11/30/une-femme-refusee-dentree-aux-usa-a-cause-de-ses-antecedants-me

    Ellen Richardson, une résidente de la ville d’Ontario, au Canada , était à l’aéroport international Pearson à Toronto lundi, joviale et serviable pour son départ pour New York, d’où elle espérait commencer une croisière de 10 jours dans les Caraïbes, pour laquelle elle avait payé environ 6000 $, rapporte le « Portail The Star ».Toutefois, un agent des douanes et de la protection des frontières avec le ministère de la Sécurité intérieure a mis fin à son rêve en quelques minutes quand il a refusé l’entrée d’Ellen sur le territoire américain.

    « Il a été dit que mon entrée a été rejetée car j’ai eu une hospitalisation pendant l’été 2012 pour une dépression clinique », dit Richardson, qui est paraplégique. L’agent s’est retranché derrière la loi sur l’immigration et la nationalité aux États-Unis, l’article 212 qui interdit l’entrée aux personnes qui ont un trouble physique ou mental et qui serait une « menace à la propriété, la sécurité ou le bien-être de la personne ou d’autrui.

    #discrimination #santé #surveillance

    • Elle est paraplégique.

      Disabled woman denied entry to U.S. after agent cites supposedly private medical details | Toronto Star
      http://www.thestar.com/news/gta/2013/11/28/disabled_woman_denied_entry_to_us_after_agent_cites_supposedly_private_medi

      “I was turned away, I was told, because I had a hospitalization in the summer of 2012 for clinical depression,’’ said Richardson, who is a paraplegic and set up her cruise in collaboration with a March of Dimes group of about 12 others.

      Le motif tel qu’il est écrit :

      The agent gave her a signed document which stated that “system checks’’ had found she “had a medical episode in June 2012’’ and that because of the “mental illness episode’’ she would need a medical evaluation before being accepted.
      U.S. Customs and Border Protection media spokeswoman Jenny Burke said that due to privacy laws, “the department is prohibited from discussing specific cases.’’

  • Les deux Canadiens qui étaient détenus en Égypte ne peuvent quitter le pays | Radio-Canada.ca

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/10/05/014-canadiens-libres-loubani-greyson.shtml

    John Greyson, un cinéaste de Toronto, et Tarek Loubani, un médecin de London en Ontario, se sont enregistrés pour un vol à direction de Francfort, en Allemagne, avant d’être bloqués au quai d’embarquement. Leurs noms apparaissaient sur une liste noire émise par des procureurs, ont précisé les mêmes responsables, sous le couvert de l’anonymat.

    Les deux hommes ont pu récupérer leurs bagages et quitter l’aéroport, ont-ils ajouté.

    Leur libération a été confirmée samedi soir par les autorités canadiennes, une semaine après que les autorités égyptiennes eurent annoncé que leur détention serait prolongée de 45 jours.

  • Les Furies : Femmes et électrochocs en 2013
    http://les-furies.blogspot.ca/2013/04/femmes-et-electrochocs-en-2013.html

    Ce titre fait sursauter. Des électrochocs en 2013 ? Des images assez sombres nous viennent en tête des années 50-60, où les électrochocs étaient pratiqués à froid et servaient bien souvent comme outil pour punir et réprimer plutôt que pour soigner. Suite à de nombreuses critiques durant les années 70 et à l’arrivée de plusieurs traitements pharmaceutiques, l’utilisation des électrochocs a diminué.

    L’utilisation des électrochocs, maintenant appelée électroconvulsothérapie, ECT ou bien sismothérapie, semblent faire un retour en force dans beaucoup de pays occidentaux. Le nombre de séances d’électrochocs a doublé au Québec entre 1988 et 2003. En 2011, plus de 6000 traitements aux électrochocs ont été administrés à un nombre indéterminé de personnes à travers la province.

    Il existe peu de statistiques sur cette pratique au Québec. Les groupes communautaires québécois ont maintes fois demandé des chiffres au ministère de la santé. Parmi les chiffres obtenus par le comité Pare-chocs qui militent contre l’utilisation des électrochocs, on découvre entre autre que
    50% des électrochocs seraient donnés à des femmes de 50 ans et plus,
    41% à des personnes âgées de 65 ans et plus,
    Près de 10% à des femmes de 80 ans et plus,
    et 75% à des femmes.

    Force est de constater que les électrochocs sont bel et bien un enjeu féministe. D’ailleurs, le mouvement féministe a dénoncé à de mainte reprise l’aspect sexiste et patriarcal de la psychiatrie qui tend à diagnostiquer très facilement des problèmes de santé mentale aux femmes. On oublie facilement que derrière les étiquettes qu’on colle à ces femmes, se retrouve des réalités de vie forgées par des conditions structurelles, sociales et économiques. Si les diagnostics sont politiques, probablement que les traitements également !

    #psychiatrie #femme #femmes #sexisme #feminisme #electrochocs #violence

    • le retour... si ce vieux fantasme était jamais parti. Je suis régulièrement traité d’hystérique.
      J’ai lu ce texte qui accompagnait l’article

      Les électrochocs, une forme de violence contre les femmes - Bonnie Burstow, Ontario Institute for Studies in Education
      http://aocvf.ca/documents/electrochocs2.pdf

      Ca me terrorise cette manière de traiter les femmes agées. Est-ce qu’il y a des statistiques pour la France ? Les electrochocs semblent utiliser principalement pour « soigner » la dépression. Je vais voir ce que je trouve la dessus

      –-------

      Nombre d’ECT par an (électroconvulsivothérapie)

      France 70 000 en forte régression.
      Grande Bretagne 200 000
      États-Unis : 100 000 en forte régression.
      Québec, 8000 en 2003 contre la moitié en 1988 6

      (source SFAR 1999)
      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectroconvulsivoth%C3%A9rapie#Nombre_d.27ECT_par_an

      –------------

      Par contre, nous connaissons les taux d’administration d’ECT selon l’âge et le
      sexe. La revue Québec Science dans un dossier publié en 1997
      (8)
      ,
      nous
      apprend qu’en 1995 sur la totalité des électrochocs administrés, 0,6% l’ont été
      sur des moins de 19ans, le plus haut taux soit 16,2% à des femmes de 60-69
      ans et qu’au total 65,9% étaient des femmes contre 34,1% d’hommes. Les
      mêmes types de résultats sont cités par l’Agence d’Évaluation des Technologies
      et des Modes d’Intervention en Santé (AETMIS)
      (2)
      mais cette fois-ci les données
      sont fonction de la population globale
       : en 2001, le taux de séances pour 1000
      de population générale est de : 0,19 pour les 15-19ans, 3,41 pour les femmes de
      65 ans et plus (le plus haut taux) et 1,42 pour toutes les femmes contre 0,58 pour
      tous les hommes.

      Pour l’abolition des électrochocs !
      http://www.actionautonomie.qc.ca/parechocs/pdf/dernargumen.pdf

      –-----------------------

    • « Et si nous prenions le temps d’écouter les femmes dépressives, hystériques ou bipolaires ? »
      http://www.huffingtonpost.fr/thierry-delcourt/et-si-nous-prenions-le-temps-decouter-les-femmes-depressives-hysteriq

      Mais il est un fait social que Yasmina et de nombreuses patientes m’ont appris à découvrir et à ne jamais oublier, celui de ces « petits arrangements » pervers dans les familles et les institutions en charge d’être substituts parentaux, sans compter ceux des alcôves d’hommes qui ont le pouvoir de faire et de défaire une vie.

    • Vous êtes sures qu’on utilise encore le terme hystérique comme catégorie de maladie mentale ? Je vais vérifier, mais je ne crois pas. Je crois que c’est surtout un terme qui est passé dans le langage pour dénigrer une femme en colère ou véhémente. A suivre.

    • Le tableau est sans doute moins simple.
      Primo , la psychanalyse a fait grand cas de l’hystérie masculine, de sa naissance à Lacan. Deuxio , les électrochocs ne sont pas nécessairement cette maltraitance documentée par nombre d’écrivains et de patients, et qui fait retour, avec d’autres violences, dans des HP de plus en plus déshumanisés. Tout dépend des relations thérapeutiques dans lesquelles leur administration s’inscrit, de la manière dont ils sont administrés. Il ont par exemple été continuellement utilisés dans des hauts lieux de la psychothérapie institutionnelle (La Borde, La Chesnaie), pour ce que j’en comprends, comme moment d’ouverture, de retour à la verbalisation, quitte à en refuser l’administration à des patients qui - cherchant à soulager une angoisse inextinguible, à amender un état mélancolique aigu - en réclament une série, pour tenter autre chose.

    • @supergeante A priori oui, recoupé sur plusieurs sites.
      Mais par exemple, pour wikipedia « L’hystérie est en psychanalyse une névrose touchant les femmes et les hommes, aux tableaux cliniques variés, où le conflit psychique s’exprime par des manifestations fonctionnelles (anesthésies, paralysies, cécité, contractures...) sans lésion organique, des crises émotionnelles, éventuellement des phobies1. C’est une notion qui fait également partie de l’histoire de la psychiatrie et de la psychologie. »
      Alors que pour doctissimo :
      "La névrose hystérique touche essentiellement des jeunes femmes. Elle est la conséquence de la fixation symbolique de l’angoisse sur des symptômes physiques ou psychiques. L’angoisse n’est pas vécue comme telle : elle est convertie de façon inconsciente en pseudo-symptômes physiques.

      Cette névrose se développe sur des personnalités de type hystérique, qui présentent en général les caractères suivants :

      Un égocentrisme important ;
      Un besoin d’être apprécié de l’entourage qui les conduit à adapter leurs idées et leurs opinions à leur audience afin de mieux les séduire, voire à raconter des histoires (mythomanie) ;
      Une exubérance et une grande démonstrativité ;
      Une théâtralisation avec dramatisation de toutes les situations : ce sont des personnes qui se « mettent en scène »,
      Un besoin avide d’affection et de séduction qui conduit à érotiser les rapports sociaux tout en se retirant des que la situation devient plus impliquante ;
      Une tendance à nouer des liens assez factices.
      "

    • Euh Doctissimo, c’est sans doute utile pour butiner des infos, ne pas laisser aux médecins le monopole du savoir médical, mais ce site est essentiellement un vecteur des labos, des vendeurs, de la croyance en « la santé », et donc en l’occurrence de la psychologie comportementale..

      Sinon, ce dont le rapport sur L’utilisation des électrochocs au Québec ne dit rigoureusement rien, si ce n’est la question du consentement éclairé, c’est la #relation_thérapeutique dans laquelle s’inscrivent, ou pas, des séances d’électrochocs.

      Pour en rester aux électrochocs considérés isolément, techniquement, une version scientiste avec son enrobage de susurre éthico-légal :

      Les modalités ont en revanche beaucoup évolué, et le cadre réglementaire est précisément défini.
      Ainsi, l’anesthésie générale est devenue systématique, tout comme l’information et le consentement écrit du patient ou dans certains cas de son représentant légal. Surtout, (...) elle est devenue « un traitement très technique, et c’est désormais sur ce terrain-là que le débat se situe » : type de courant utilisé, position des électrodes, rythme d’administration...
      En France, comme dans la plupart des autres pays où elle est pratiquée, la sismothérapie est principalement proposée dans les troubles de l’humeur. « Malgré les progrès thérapeutiques récents (...), l’électroconvulsivothérapie (ECT) reste un traitement essentiel de la dépression. Sa place est unique dans les dépressions sévères, et l’ECT permet encore d’améliorer la survie du malade », (...).

      http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/15/volte-face-sur-l-electrochoc_1791344_1650684.html

      Les électrochocs, c’est donc une technique qui a connu des évolutions :

      L’utilisation de la technique unilatérale droite, d’impulsions courtes et de charges électriques moins importantes diminue la durée de cette période de confusion.

      http://www.psychomedia.qc.ca/forum/22701/page/1

      Mais ce type de description qui montre que le souci de « ne pas nuire » peut rester présent et susciter des transformations techniques en reste lui aussi à une vision qui isole l’"acte de soin" de la relation thérapeutique.

      Je parle par oui dire, faute de mieux. Mais j’ai été amené à en pas en rester à la lecture d’Aratud et d’autres, à faire attention à qui cause là dessus et d’où, et j’ai bien du modifier mon avis après avoir vu des patients en nettement meilleure forme après des électrochocs.

      Pour ce que j’en ai entendu dire, la période de confusion dite aussi période de réveil (anesthésique) qui suit ces séances constitue (ou pas...) un moment privilégié du soin, un (re)commencement. Entre être laissé à soi même en attendant que des médicaments prenne plus ou moins le relais des effets de l’électrochoc et être, d’emblée, partie prenante d’une relation, il y a un monde.

      ...il me paraît important que la spécificité de l’action de l’infirmier en psychiatrie s’affirme encore davantage. Dans le cas de l’ECT, la disparition du mot « choc » fait qu’il est assimilé toujours plus à un geste médicalisé et technique où la place de l’infirmier reste mal définie, voire pourrait passer aux yeux de certains comme superflue. Or, il m’apparaît toujours plus que l’accompagnement infirmier, notamment pendant la phase de réveil, est un élément important de ce soin, conditionnant en partie la réussite de l’ECT.
      En effet, auparavant, alors que l’on parlait encore de « dissolution du psychisme puis de reconstruction », ou, pour les psychanalystes de « tuer-ressusciter », de nombreux auteurs insistaient sur l’importance du réveil. La présence infirmière y trouvait tout son sens quand à un accompagnement et à un travail de reconstruction, aussi bien par rapport à la confusion qu’aux troubles mnésiques. Cette notion était très présente dans les protocoles concernant les cures de Sakel (choc insulinique), où le même infirmier se devait d’accompagner le patient pendant toute la durée de la cure.

      L’Ecrit, Clinique des Electrochocs (à destination des infirmiers psys)
      https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_69FC625981EB.P001/REF

      Depuis la formation d’infirmier en psychiatrie a été supprimée. C’était pourtant une de voies de la déhiérarchisation du soin (de la réduction du pouvoir des médecins comme pouvoir et puissance séparée) sur la quelle s’était appuyé bien des pratiques, allant jusqu’à inclure les autres personnels « de service » et les patients eux mêmes.
      Et les écrits que je trouve en ligne n’évoquent guère ce moment de reprise, de parole, accompagnée, la prise de notes, répétées, l’instauration d’une relation suivie qui pouvait y trouver place.

      Une petite histoire dans Pathique et fonction d’accueil en psychothérapie institutionnelle, #Jean_Oury. In Le contact. Ss la direction de Jacques Schotte
      http://www.lacanw.be/archives/institutionnalites/Le%20contact%20(J.%20Schotte%20ed.).pdf

      Je suis censé parler ici des rapports entre la #fonction_d'accueil et le pathique. Un vaste programme.
      J’aimerais, en guise de préambule, raconter une petite histoire, celle d’un accueil particulier qui s’est passé il y a plus de trente ans... J’avais été appelé d’urgence dans un village parce qu’une vieille dame était dans un état confusionnel, délirant, et particulièrement difficile. Ni la famille, ni le médecin ne pouvaient la décider à se faire soigner. J’intitulerai cette histoire non pas « La belle bouchère » mais « La vieille bouchère ». C’était en effet une grand-mère qui travaillait encore dans la boucherie d’un petit village. Elle était dans l’arrière-boutique quand je suis arrivé, en train de séparer les feuilles qui enveloppent la viande. Pour faire ce travail, elle tenait un énorme couteau, verticalement, l’extrémité du manche appuyé sur le tas de feuilles d’emballage. Rapidement, j’ai su qu’elle redoutait que le diable en personne ne vienne la chercher pour la punir de ses fautes, qu’il la mettrait dans une charrette, complètement nue, pour la promener dans le village. Voilà à peu près « l’accueil » tout à fait restreint dans lequel je me suis trouvé.
      Que faire ? Après quelques exhortations plus ou moins vigoureuses, j’ai constaté qu’on ne pourrait pas la convaincre de me suivre. Alors, comme par une inspiration à la Rosen — mais peut-être que les szondiens y reconnaîtront une « dimension » personnelle —, je suis entré dans son délire et lui ai dit : « Je suis Méphistophélès, mais je peux vous faire grâce de cette promenade, nue dans une charrette. Je veux simplement vous emmener dans ma voiture, et toute habillée ».
      Très rapidement, elle a fait ses valises et elle est montée dans ma voiture. Je l’ai emmenée en clinique. C’était en 1954. En arrivant, étant donné son état confusionnel, je lui ai fait un électrochoc qui a eu la vertu d’agir sur la confusion et de rétablir un niveau normal de la glycémie (parce qu’elle était également diabétique). Quand je l’ai revue, elle avait gardé une bonne conscience de cette première entrevue, mais, sur un mode très humoristique (elle était sortie de son état confusionnel), elle m’a dit : « Espèce de grande ficelle, va ! »
      L’accueil était réalisé. Il faudrait analyser à quel niveau... Elle est restée en clinique très peu de temps : cela s’est très bien passé. Voilà le premier exemple, presque cinématographique, des rapports entre l’accueil et le pathique.

      Un autre petite histoire, extraite d’un récit, où il se dit bien d’autres choses : 1971-1994, dans les lieux de la folie
      http://www.francis-berezne.net/index.php/sur-la-psychiatrie-11/36-opinions-dun-ancien-malade-sur-linstutution-psychiatrique

      J’arrive ([à La Borde] en janvier 72, après avoir été arrêté sur la voie publique, enfermé dans une cellule pendant une quinzaine de jours, cure de sommeil ou un machin de ce genre, et après un mois de placement d’office à Sainte Anne, dans l’attente d’une place libre à La Borde. J’insiste pour y aller, car je connais la clinique de réputation, et j’ai vu sur une scène parisienne un spectacle joué par ses pensionnaires qui m’a beaucoup ému. J’espère donc qu’on m’y soignera mieux que dans un service traditionnel, mais surtout je suis sûr que je n’y serai pas enfermé. Ca va plutôt mal quand j’arrive. Il n’y a pas grand chose à faire dans un premier temps qu’une série d’électrochocs. Dès que ça va mieux, je me dirige vers la salle de spectacle, car même si je viens de démissionner d’un poste d’enseignant aux Beaux Arts de Paris, les premiers jours à La Borde on me met en vacances de mes soucis professionnels, et je m’intéresse au théâtre. Je n’ai guère de souvenirs de ce premier séjour de quatre cinq mois, sinon des images, des sensations, rien de bien précis. Tellement peu précis que je me demande encore si j’ai fabriqué ces espèces d’étranges et familières poupées en bas nylon bourrés de coton hydrophylle, que j’ai aperçues un jour dans un musée d’art brut. Il y a certains états, psychothérapie institutionnelle ou pas, qui sont marqués d’une grande confusion, d’une grande incertitude, laquelle peut nourrir après coup un délire plus ou moins intense, psychothérapie institutionnelle ou pas.

      Certes, à La Borde mon délire s’apaise grâce aux activités et aux ateliers, aux entretiens et aux soins, mais la source de mon délire n’est pas épuisée, loin de là. J’ai beaucoup plus de souvenirs de mon deuxième séjour en 73, pareil, quatre cinq mois de suite, après une rechute assez sévère. Mon activité tourne encore autour du théâtre, mais aussi de l’écriture. Nous créons de façon collective un spectacle de grandes marionnettes inspirées du Bread et Puppet Theater, une troupe à la mode dans les années 68. Nous écrivons un spectacle sur ceux qui parlent et ceux qui se taisent, nous fabriquons des masques et des costumes sous lesquels nous nous dissimulons en incarnant des animaux. Nous jouons notre spectacle à La Borde devant un public Labordien. Je dis nous, et ça mérite qu’on s’y arrête un instant. J’ai du mal à préciser, c’est tellement loin, mais le #collectif me permet de ne pas être un mouton dans un troupeau, il me donne à nouveau le sentiment d’être quelqu’un.

      On nous bassine avec le CNR et ses tables de la loi mais on oublie l’esprit de résistance et les pratiques qu’il a suscité. La psychothérapie institutionnelle fut (est ?) de celle là, contre le délaissement meurtrier dont les fous firent l’objet pendant le Seconde guerre mondiale, et contre l. contre Oury répétait comme un antienne, « la psychothérapie institutionnelle ça n’existe pas ». Et il est évident qu’aujourd’hui la recrudescence de l’utilisation des électrochocs n’a le plus souvent rien à voir avec ce qui fut le premier souci de cette démarche, « soigner le soin, soigner l’institution ».

      Dans l’électricité sans les soviets, où réside au juste le problème ? Il me semble que c’est dans cet espace du collectif toujours plus colonisé de part en part par la gestion capitaliste et sa technocratie.

    • Putain colporteur, doctissimo est bien représentatif de son temps le glissement d’une définition scientifique vers une définition strictement sexiste d’une névrose qui devient la caractéristique et l’adjectif d’un seul sexe. Et tout ca par un média qui porte une caution médicale tout comme le monde celle de référence. Et les électrochocs c’est cool.

    • @unagi, les électrochocs « cool » ?! N’importe quoi.
      Subir une anesthésie, des décharges électriques, se retrouver dans un état de confusion, mais aussi se retrouver psychiatrisé ou avoir besoin de recourir à un asile, c’est pas « cool ». Et ce qui est pour le coup pas « cool » du tout du tout - loin des déprimes prolongées ou chroniques, plus ou moins invalidantes - c’est lorsque la #souffrance_psychique soit telle que dans certains cas, et sans même nécessairement agir pour mourir, sans même se suicider, il s’agisse de souffrir littéralement à en crever.

      Les tambouilles doctes et marchandes de Doctissimo visent à répondre, à leur façon, à un besoin d’appropriation par les malades eux mêmes de leur pathologie, des tactiques curatives, traitements, etc. Ce besoin là n’est pas nul. C’est de là qu’est née une expérience politique comme Act-up, par exemple. Évidemment Doctissimo c’est plutôt une poubelle, des gens s’y intoxiquent, d’autres récupèrent des choses et les assaisonnent à leur sauce. Le Monde j’ai précisé que c’était un point de vue scientiste, qu’est-ce qui fait mieux référence en matière de santé que le scientisme ?

      Oui, comme bien des catégories psychiatrique, hystérique est une insulte, et en l’occurrence une insulte sexiste. Mais enfin ce n’est pas parce qu’un terme est employé comme insulte qu’il en perd tout sens par ailleurs (pensons par ex. au mot « prolo », péjoratif ou au mieux - ?- condescendant ou nostalgique, et « esclave », descriptif et/ou péjoratif, n’est-ce pas variable ?). Quand bien même la psychiatrie scientiste l’a abandonné comme catégorie diagnostique :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hystérie

      Cette affection a disparu des nouvelles classifications du [super merdique, puisquil semble qu’il faille préciser] Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) et de la Classification internationale des maladies (CIM-10), remplacée par les catégories trouble de la personnalité histrionique ou trouble somatoforme. L’étiologie de l’hystérie, pendant un temps indissociable de sa représentation sociale, a beaucoup évolué en fonction des époques et des modes.

      « Paranoïaque » et « schizophrène » sont aussi devenu des insultes (plus destinées aux mecs ou à des femmes en position de pouvoir). De tels de passage dans la langue commune en disent long sur la stigmatisation de la #folie et le refus de prendre en compte l’existence même de la souffrance psychique. Soyons fun et cool, et responsables, soyons sains. Soyons compétitifs, et transparents à nous mêmes. Quelle blague.

      J’évoquais autre chose que ces exemples et méthodes de 1913 pour mettre les questions qu’ils soulevaient en perspective. Il n’y a pas d’"électrothérapie" qui vaille, mais des chocs électriques peuvent faire partie d’une stratégie de #soin. Voilà ce que je voulais signaler.

    • Je ne risquait pas de trouvé les statistiques des éléctrochocs pour la France :

      La CCDH a gagné son procès contre l’Assurance-Maladie pour l’obtention des statistiques d’électrochocs en France ! Les statistiques sont inquiétantes : plus de 25 000 séances d’électrochocs en 2017 en France… https://www.ccdh.fr/La-CCDH-a-gagne-son-proces-contre-l-Assurance-Maladie-pour-l-obtention-des-stat

      Si au départ, la CCDH a formulé cette demande, c’est parce qu’il n’existe aucune statistique officielle concernant le nombre d’électrochocs pratiqués chaque année dans notre pays. Ni les parlementaires, ni même les instances de santé comme la Haute autorité de santé etc. n’ont d’information sur ces pratiques dignes d’un autre temps.

      Or, les électrochocs sont remboursés par la Sécurité sociale. Cet acte est même codé « AZRP001 » dans la classification commune des actes médicaux.

      Les psychiatres ont toujours fait en sorte de cacher au grand public le fait que des électrochocs soient administrés en France, notamment car ces actes de barbarie ont tendance à « ternir » leur image, tant ils rappellent la violence pouvant régner au sein des hôpitaux psychiatriques.

      Cette bataille juridique a duré 1 an et trois mois. La CNAM a en effet communiqué au Tribunal administratif plusieurs mémoires pour justifier son refus de divulguer les informations.

      La CCDH précise qu’un électrochoc, qu’il soit réalisé avec ou sans anesthésie, est toujours, par définition, un traitement de choc aux conséquences irréversibles.

      C’est ainsi que le 11 janvier 2018, le Tribunal a ordonné à la CNAMTS de communiquer à la CCDH les statistiques d’électrochocs !

      A la lecture de ces statistiques, on constate 22% d’augmentation du nombre total d’électrochocs entre 2010 et 2017. Cette augmentation inquiétante est mise en lumière par la CCDH en alertant les autorités sanitaires sur la nécessité de faire interdire cet acte barbare.

      Tout ca ne dit pas le ration femmes/hommes mais on voie que la pratique augmente alors que ca devrait être l’inverse.

    • L’abus électrique des femmes : qui s’en soucie ?
      http://www.zinzinzine.net/abus-electrique-des-femmes.html

      Beaucoup de gens ignorent que l’électroconvulsivothérapie (ECT) – plus connue sous le nom d’électrochocs - continue d’être largement utilisée par la psychiatrie étasunienne [et pas seulement !]. Dans le dernier numéro de la revue Ethical Human Psychology and Psychiatry, le psychologue John Read et la co-autrice Chelsea Arnold notent : « L’archétype de la personne qui reçoit l’ECT reste, et ce depuis des décennies, une femme en détresse de plus de 50 ans. »

      Dans un examen détaillé des recherches sur l’ECT, Read et Arnold rapportent qu’il n’existe « aucune preuve que l’ECT soit plus efficace qu’un placebo dans la réduction de la dépression ou la prévention du suicide. » Iels concluent : « Compte tenu du risque élevé bien documenté concernant la dysfonction persistante de la mémoire, l’analyse du rapport coûts-bénéfices des ECT reste si faible que son utilisation ne peut être scientifiquement, ou éthiquement, justifiée. »

      Alors que la psychiatrie cite des études déclarant qu’un pourcentage élevé de patient·es connaitraient une amélioration grâce à l’ECT, à défaut d’un contrôle par placebo, ces études n’ont scientifiquement aucune valeur. Un nombre important de patient·es souffrant de dépression signalera une amélioration avec n’importe quel type de traitement. Une grande partie de l’efficacité de tout traitement de la dépression a à voir avec la foi, les croyances et les attentes. C’est pourquoi il est essentiel de comparer un traitement à un placebo afin de déterminer quelle part de l’amélioration doit être attribuée au traitement lui-même et quelle part à la foi, aux croyances et aux attentes. Dans la même veine, on peut trouver de nombreux témoignages de patient·es en faveur de l’ECT, comme on trouve des témoignages en faveur de n’importe quel traitement ; mais en science, ces témoignages sont qualifiés d’anecdotiques et signifient seulement qu’une personne croit qu’un traitement a fonctionné pour elle, et non que l’efficacité du traitement ait été scientifiquement prouvée.

      La psychiatrie est bien consciente de la mauvaise réputation de l’ECT, ce qui fait qu’aujourd’hui l’administration d’ECT n’est plus aussi éprouvante à regarder. Les patient·es reçoivent une anesthésie, de l’oxygène ainsi qu’un relaxant musculaire pour prévenir les fractures. Cependant, le but de l’ECT est de créer une crise convulsive, et ces « améliorations procédurales » de l’ECT augmentent le seuil d’atteinte de la crise convulsive, nécessitant ainsi une charge électrique plus élevée et plus longue, ce qui peut entraîner des lésions cérébrales encore plus importantes. Le « dosage électrique » standard est de 100 à 190 volts mais peut atteindre 450 volts. Ainsi, bien que pour les observateurices ces changement de procédures font que l’ECT ne semble plus autant relever de la torture qu’avant, les effets de l’ECT sur le cerveau causent toujours autant de dommages, sinon plus.

      « Les femmes sont soumises à l’électrochoc 2 à 3 fois plus souvent que les hommes », note Bonnie Burstow. Il n’y a aucune ambiguïté à cet égard, les femmes sont beaucoup plus susceptibles de recevoir un traitement par ECT que les hommes. Le rapport texan de 2016 a indiqué que les femmes avaient reçu 68% des traitements par ECT. Bien que les hommes soient aussi traité par ECT, comme pour les statistiques d’abus sexuels, les hommes sont soumis à l’ECT à un taux beaucoup plus faible. En ce qui concerne l’âge, le Texas a signalé que 61% des personnes ayant reçu une ECT avaient 45 ans et plus (l’âge en fonction du sexe n’était pas renseigné dans ce rapport).

      La psychiatre recommande généralement l’ECT pour les patient·es gravement déprimé·es après que divers antidépresseurs ne soient pas parvenus à améliorer les symptômes. La psychiatrie se focalise de plus en plus sur les symptômes et non sur les causes de notre malaise, et par conséquent, elle néglige souvent les sources évidentes de dépression telles que le deuil, les traumatismes non surmontés, ou d’autres formes de souffrances accablantes. Le livre ’’The International Nature of Depression’’ (1999) [La nature interactionnelle de la dépression], édité par les psychologues Thomas Joiner et James Coyne, documente des centaines d’études sur la nature interpersonnelle de la dépression ; dans une étude portant sur des femmes malheureuses en ménage diagnostiquées dépressives, 60% d’entre elles pensaient que leur ménage malheureux était la principale cause de leur dépression. C’est souvent des problèmes conjugaux ou bien l’isolement et la solitude qui alimente la dépression, mais il est plus facile et plus lucratif de proposer une ECT après l’échec des antidépresseurs que de faire tous les efforts thérapeutiques nécessaires pour prendre en compte la source de la dépression.

    • Les électrochocs doivent être abolis au Québec, réclament plusieurs groupes

      https://quebec.huffingtonpost.ca/2018/05/11/les-electrochocs-doivent-etre-abolis-au-quebec-reclament-plusieurs-groupes_a_23432617/?guccounter=1&guce_referrer_us=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8

      D’après des statistiques compilées par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), 66% des personnes ayant reçu des électrochocs en 2017 étaient des femmes. De ce nombre, 32% étaient âgées de 65 ans et plus et 0,7% étaient âgées de 19 ans et moins.

      Concernant la proportion plus élevée de femmes à recevoir des électrochocs, le docteur David Bloom souligne que les femmes sont plus à risque de souffrir de dépression majeure et donc d’avoir recours à ce traitement.

      Contre les électrochocs

      « On soutient que les électrochocs devraient être abolis parce que ce n’est pas efficace et que c’est dangereux. Ça cause un sérieux problème à la mémoire et ça peut endommager le cerveau. Il y a très peu de recherches qui sont faites pour réellement connaître les impacts à moyen et long terme des électrochocs », souligne le porte-parole du comité Pare-Chocs, Ghislain Goulet.

      M. Goulet, précise que son groupe s’oppose aux électrochocs depuis de nombreuses années, sans qu’il ne soit réellement écouté par le ministère de la Santé et des Services sociaux : « Ça fait plus de 10 ans qu’on est en contact avec le ministère de la santé et des services sociaux. Généralement, on n’a pas de réponse. Les premières années, il nous répondait pas. Le ministre Barrette n’a jamais accusé réception de nos lettres. »

      Le porte-parole du comité Pare-Chocs souligne que selon des témoignages de personnes ayant reçu des électrochocs, celles-ci auraient eu davantage de difficulté à socialiser après le traitement.

      Quelles répercussions ?

      Dans le formulaire de consentement que doivent remplir les patients avant de se soumettre à l’électroconvulsivothérapie, il est indiqué que la procédure peut provoquer de la confusion, des maux de tête, des courbatures ou raideurs musculaires, des nausées et des troubles de mémoire « généralement reliés au nombre et au type de traitements reçus ».

      Le document stipule que « ces troubles disparaissent habituellement dans les jours ou les mois suivant le traitement par électroconvulsivothérapie » et « qu’il est possible que certains souvenirs soient définitivement effacés. »

      Il est également indiqué que de rares complications, comme la dislocation ou fracture d’un os, la complication dentaire ou un rythme cardiaque irrégulier peuvent survenir.

      Le docteur David Bloom précise que si on peut mourir à la suite d’une telle procédure, cela est dû à l’anesthésie générale qui est appliquée et non à la méthode en tant que telle. « Le taux de décès est semblable à celui des gens qui subissent une chirurgie », indique-t-il. Il estime le taux de mortalité à la suite d’électrochocs à environ 2 sur 100 000.

      Le docteur estime entre 70 et 90% les chances que l’électroconvulsivothérapie ait un impact positif sur un patient souffrant de dépression majeure. Cette méthode serait ainsi potentiellement plus efficace que les antidépresseurs, dont M. Bloom estime le taux de réussite à environ 70%.

    • Les électrochocs, une forme de violence contre les femmes

      http://www.zinzinzine.net/electrochocs-une-forme-de-violence-contre-les-femmes.html

      En tant qu’avocate et survivante d’électrochocs, Carla McKague a souligné (Burstow, 1994) que les psychiatres qui sont favorables au traitement de choc se défendent souvent en disant que les électrochocs sont la plupart du temps administrés dans les cas de dépression et qu’en général, les femmes sont de deux à trois fois plus sujettes à la dépression que les hommes. Il y a du vrai dans cet argument. En effet, dans la société sexiste dans laquelle elles vivent, les femmes ont de bonnes raisons d’être plus déprimées que les hommes. Il est toutefois difficile de défendre cette position. Les lésions cérébrales, le contrôle et la terreur ne changent en rien les conditions d’oppression dans lesquelles vivent les femmes. De plus, comme cela a déjà été démontré, les électrochocs n’ont aucune efficacité particulière pour guérir la dépression. D’ailleurs, comme l’a découvert le Electro‑Convulsive Therapy Review Committee (1985), on administre de deux à trois fois plus d’électrochocs aux femmes qu’aux hommes, qu’elles soient ou non dépressives et quel que soit le diagnostic.

      Aucune de ces justifications ne fait le poids. Il est en effet difficile de justifier ce qui se produit à moins de regarder le phénomène par l’autre bout de la lorgnette, c’est-à-dire soit d’écarter la notion de « traitement » ou, ce qui semble plus approprié, de lui accorder beaucoup moins d’importance. Le fait est qu’il s’agit de coups et blessures et non pas d’un traitement légitime bien qu’il soit pratiqué dans un environnement médical. Les coups et blessures sont toujours horribles quelle que soit la personne qui les reçoit. Nous devons bien sûr nous préoccuper des hommes qui sont aussi victimes des électrochocs, mais, dans le cas qui nous occupe, ce sont surtout les femmes qui sont ciblées. Il y a des décennies, Ollie May Bozarth (1976), une survivante, décrivait le traitement de choc comme « une façon élégante de battre une femme » (p. 27) et cette description semble avoir un certain bien-fondé. Bien que la médicalisation camoufle la violence, les électrochocs constituent essentiellement une agression envers la mémoire, le cerveau et l’intégrité des femmes. C’est à ce titre que le traitement de choc peut vraiment être considéré comme une forme de violence contre les femmes.

      Breggin (1991) fait d’ailleurs allusion à cette forme de violence lorsqu’il cite un collègue qui disait au mari d’une patiente à qui il voulait administrer un traitement de choc que cela aiderait puisque le traitement fonctionnait comme une « fessée mentale » (p. 212). En tant que féministes, nous devons absolument mieux comprendre cette forme de violence. Il est également essentiel que nous abordions la question du point de vue des personnes touchées et que leurs témoignages et leurs problèmes quotidiens soient au cœur même de notre enquête.

      –---

      témoignage de Connie Neil (survivante des éléctrochocs) devant le Toronto Board of Health est très significatif :

      J’étudiais... en écriture dramatique. Comme chacun le sait, votre type d’écriture créative... dépend beaucoup de ce que vous êtes, de ce que sont vos souvenirs, vos relations antérieures, vos rapports avec les autres et de l’observation des rapports des autres personnes entre elles – ce genre de choses. Je ne peux plus écrire... Depuis le traitement de choc, il me manque entre huit et quinze ans de souvenirs et j’ai perdu les compétences acquises pendant ce temps, presque toutes mes études. J’ai une formation de pianiste classique... Le piano est toujours à la maison, mais… je ne peux plus en jouer. Je n’ai plus les habiletés nécessaires. Quand vous apprenez une pièce et que vous l’interprétez, elle s’inscrit dans votre mémoire. Mais pas dans la mienne. Je ne peux pas retenir ce genre de choses. Des gens s’approchent de moi et me parlent de choses que nous avons faites ensemble. Je ne sais plus qui ils sont. Je ne sais pas de quoi ils parlent, bien que, de toute évidence, j’ai déjà été leur amie. Ce que l’on m’a donné… c’est un électrochoc modifié et on considérait que c’était efficace. Par « efficace », je sais maintenant qu’on entendait que cela diminuait la personne. L’électrochoc a certainement eu cet effet sur moi… Je travaille maintenant comme commis à la paye pour le ministère des Travaux publics. J’écris des petits chiffres et c’est à peu près tout... C’est le résultat direct du traitement. (Phoenix Rising Collective, 1984, p. 20A-21A)

      Le fait que ce « traitement » soit utilisé sur des femmes agées, dépressive suite à une vie de discriminations et violences divers et variées et qui sont invisibilisées de plus en plus avec l’age, et donc pour les soigner on leur « diminue la personne », c’est à dire qu’on brise leur psychisme, on vide leur tête, on efface leur propres souvenirs.

      Ca me rappel une mannequin de défilé de mode que j’avais rencontré il y a 20ans (boulimique et cocaïnomane bien sur) et qui voulait me convaincre de faire des purges et lavement pour être vide comme elle. Je m’était demandé si cette beauté qui était si convoité chez elle par les hommes de tous les ages, n’était justement l’expression du vide intérieur.

      Le contrôle des épouses se trouve particulièrement au centre du phénomène. En général, c’est le psychiatre qui cherche le contrôle, parfois le mari a été incité à coopérer, parfois c’est le mari qui en est l’instigateur. Fréquemment, le mari est de connivence avec le corps médical pour que la femme soit prise dans la toile d’araignée d’un contrôle médico-conjugal complet.

      L’histoire de Wendy Funk (1998) porte explicitement sur le traitement de choc comme moyen de contrôle d’une épouse. En 1989, Wendy a subi des électrochocs en grande partie à l’instigation d’un médecin. Parlant de sexisme, Wendy rapporte la conversation suivante entre son mari et le médecin :

      « Pourquoi ne lui dites-vous pas de... passer plus de temps à la maison ? » demande le docteur King. « J’essaie, mais elle ne m’écoute pas », répond Dan en rigolant. « Vous n’êtes donc pas capable de contrôler le comportement de votre femme », d’ajouter le docteur King. (p. 15)

      Le docteur King a « expliqué » à Wendy que son « problème » venait du fait qu’elle négligeait sa maison et qu’elle perdait son temps à avoir des « préoccupations féministes » (p. 48). Prisonnière dans une institution psychiatrique, avec un mari qui faisait des pressions pour obtenir de la coopération et un médecin qui menaçait de l’envoyer loin de sa famille si elle n’acceptait pas le traitement de choc, Wendy a signé le consentement et a été soumise à une série d’électrochocs. Malgré l’amnésie importante qui en a résulté, Wendy a écrit que le psychiatre a encore insisté pour lui administrer encore plus d’électrochocs en lui disant : « Vous devriez vraiment avoir un traitement de choc ne serait-ce que pour le bien de votre famille. Inquiéter Dan à ce point à votre sujet n’est pas une chose qu’une bonne épouse devrait faire » (p. 91). Dans ce cas, le renforcement patriarcal du stéréotype de l’épouse et du comportement maternel est évident – le médecin est l’instigateur et le mari, un participant un peu hésitant.

      La plupart des survivantes qui ont témoigné lors des audiences et des femmes qui ont participé à la recherche ont reçu des électrochocs parce que leur mari avait signé le formulaire de consentement. Dans certains cas, il semble que les maris ont signé sans comprendre vraiment ce que le traitement de choc ferait à leur femme. Dans d’autres cas, il y a des raisons de croire qu’ils comprenaient très bien que leur femme subirait des dommages d’une manière ou d’une autre et que c’était exactement ce qu’ils voulaient (voir Warren, 1988).

      Dans un certain nombre de cas, les maris ont même applaudi ouvertement la perte de mémoire. Dans l’étude de Warren (1988), on a interviewé non seulement les femmes à qui on a administré des électrochocs, mais également les membres de leur famille et plusieurs maris ont exprimé leur satisfaction quant à la perte de mémoire. Par exemple, selon Warren (1988),

      Monsieur Karr a commenté la perte de mémoire à long terme de sa femme en disant que c’était la preuve que le traitement de choc était une réussite. Il a ajouté que sa mémoire n’était toujours pas revenue, particulièrement pour la période où elle était malade et « qu’ils avaient fait du bon travail. » Ces maris se sont servis des pertes de mémoire de leur femme pour établir leurs propres définitions de leur relation conjugale passée. (p. 294)

      Comme le démontrent différentes sources, la mainmise du mari et du médecin combinée à la peur de subir d’autres électrochocs suffit à inspirer la peur et, par conséquent, à contrôler les femmes. Une fois encore, l’expérience des femmes de l’étude de Warren (1988) est instructive. Dans un certain nombre d’entrevues, les femmes disent éviter d’aborder les problèmes avec leur mari « par peur d’une reprise du contrôle médico-conjugal sur leur vie… par peur de représailles sous la forme d’un traitement de choc » (p. 296). Les maris participent encore davantage à tisser la toile de contrôle médico-social en signant le consentement, en faisant des pressions sur leur femme pour qu’elle signe le consentement, en suggérant un traitement de choc, en agissant comme espion pour le compte du « docteur des électrochocs », en avisant le médecin des « mauvais comportements » de leur femme et en menaçant de dénoncer leur femme si elle ne se conforme pas (voir Burstow, 1994 ; Funk, 1998 ; Ontario Coalition to Stop Electroshock, 1984b ; Warren, 1988).

      Des histoires de contrôle comme celles de Wendy et de Connie sont courantes. En effet, lors des audiences, lorsque des survivantes parlaient du contrôle social que l’on avait exercé sur elles, je voyais, partout dans la salle, des femmes qui hochaient la tête en signe d’acquiescement. Il existe également des preuves objectives d’utilisations encore plus extrêmes des électrochocs pour contrôler les femmes. À cet égard, au Allen Memorial, non seulement on nettoyait le cerveau à fond par le traitement de choc mais on y implantait des messages à l’aide d’un magnétophone qui rejouait, des milliers et des milliers de fois, le même message pendant que les patientes dormaient. On passait, par exemple, le message suivant à une femme qui ne se sentait pas bien avec son mari : « Tu te sens bien avec ton mari » (cité dans Gillmor, 1987, p. 58). Dans le même ordre d’idées, le psychiatre de famille H. C. Tien a utilisé ouvertement les électrochocs pour influencer ce qu’il appelait le « relâchement de la mémoire » chez les femmes qui avaient des « difficultés conjugales ». Les transcriptions des dialogues entre Tien et un couple marié montrent, avant le traitement de choc, une femme qui se plaint que son mari la bat et qui dit qu’elle veut le quitter et, après chaque électrochoc, à l’instigation de Tien, une femme reprogrammée par son mari qui la nourrit au biberon. À la fin, la femme qui se dit satisfaite de son mari, est déclarée guérie et on lui donne un nouveau nom pour célébrer sa renaissance. Elle n’a plus jamais exprimé le désir de se séparer (pour plus de renseignements, voir Breggin, 1991).

    • Ici un hôpital français se vente de pratiqué cette méthode barbare et la patiente ne se souviens même pas des premières séances...
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-electrochocs-au-secours-de-la-depression-5181187

      Alors que dans les statistiques les violences faites aux femmes et aux enfants sont le plus souvent rapporté au médecins, ce sont les médecins qui font le moins de signalements aux services sociaux, à la justice ou même d’information préoccupante. Les médecins sont les premier·es à connaitre l’ampleur des violences faites aux femmes et aux enfants et ils les dissimulent et les laissé se poursuivre en les aggravant éventuellement à coups d’électrochocs, ou de valium, quant ils ne sont pas ouvertement du coté des conjoints ou parents agresseurs.

    • Oui je suis tétanisée aussi, j’avoue que ces lectures ne m’ont pas gonflé l’optimisme.
      Pour ton lien et le fait que les psychiatres prétendent que sous anésthésie c’est ok.
      J’ai trouvé cette présentation d’un psychiatre lors qu’un congrès de 2005 qui vente les éléctrochoques et les bienfaits de l’anesthésie, sur 15 patient·es testé il a trouvé moyen de luxé l’épaule d’un·e d’elleux.
      https://www.sfapsy.com/images/stories/deuxiemecongres/conferences/Sismotherapie.pdf

    • #maltraitances_médicales
      Je n’ai pas subi d’électrochoc mais j’ai été opéré par deux fois pour un cancer du sein il y a un an. La première fois, le chirurgien était furieux que je demande, dans un processus scientifique, à repasser une échographie après avoir tenté durant un mois de faire régresser la tumeur que j’avais. Il a finalement consenti parce que j’étais en larmes et que l’équipe m’a soutenu. Bon, le machin ne s’était pas amplifié, mais pas de régression. Sauf qu’à peine avais-je fait l’échographie, ils m’ont dit de me déshabiller et de passer la blouse bleue, de retirer mes lunettes (de super myope) puis ils m’ont descendu près du bloc sur un chariot et j’ai attendu 4 heures dans le noir avant l’intervention sans voir personne.
      Ils m’ont ensuite attachée puis endormie directement sur la table d’opération, je vois encore l’anesthésite s’acharner avec l’aiguille sur ma main, j’ai senti qu’on me plaquait un masque sur le nez et comme je suffoquais de ce gaz infect, on m’a dit « même des enfants le supportent » j’ai rétorqué que j’espérais juste qu’ils n’endorment pas les enfants avec cet odeur de pot d’échappement, puis j’ai sombré. Je me suis ensuite réveillée au milieu de la chirurgie si bien que la fois suivante, l’anesthésiste parlait d’éviter « d’être trop susceptible » et cette fois là je me suis réveillée 8h après l’opération de 30mn qui avait eut lieu le matin.
      Je m’arrête là parce que ce serait bien long de raconter les maltraitances subies, mais pour moi, la médecine est devenue un moyen de briser les êtres humains, à commencer par les femmes. La psychologue que j’avais vu la veille s’était déjà moqué de moi et de la façon dont je me tenais sur la chaise en me prévenant que j’avais une trop grande gueule et que les médecins n’aimaient pas ça.

    • Merci pour ton témoignage @vraiment
      Je suis désolé pour ce que tu as subie. Je ne trouve pas de mots. J’espère que tu va mieux. Je comprend que tu en vienne à dire que la médecine cherche à brisé les personnes. On voudrait achever les gens on ne s’y prendrait pas autrement.

  • Découverte d’un charnier d’enfants au Canada - WikiStrike.com
    http://www.wikistrike.com/article-decouverte-d-un-charnier-d-enfants-au-canada-117613638.html

    Fin 2011 à Brantford en Ontario, une page de l’histoire a été tournée avec la découverte d’une preuve médico-légale de l’inhumation d’enfants dans le plus ancien pensionnat indien du Canada.

    #Canada #enfants #indiens #Histoire

  • Le mouvement Idle No More [Nous ne sommes plus passifs] prend de l’ampleur | National
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201301/16/01-4611990-le-mouvement-idle-no-more-prend-de-lampleur.php

    Le mouvement de contestation autochtone Idle No More a pris de l’ampleur au pays, mercredi.

    Ses partisans ont bloqué des ponts, ralenti la circulation sur certaines routes et érigé un barrage sur une importante voie ferrée de VIA Rail, près de Marysville, en Ontario.

    Les leaders autochtones avaient réclamé des manifestations pacifiques, et il semble que leur appel ait été entendu.

    Les manifestants étaient non violents, donc, mais leurs demandes étaient variées. Elles concernaient tantôt les revendications territoriales, tantôt les changements sur la protection de l’environnement apportés par le plus récent projet de loi omnibus du gouvernement fédéral.

    Certains ont également évoqué l’importance de respecter les traités signés avec les Premières Nations.

    Sur la page Facebook du mouvement Idle No More, les organisateurs de certaines manifestations ont écrit qu’ils visaient à s’opposer aux politiques gouvernementales de manière respectueuse et pacifique.

    « Ça se fait », lit-on sur la page Web. « Ça se fait sans agression et sans violence. C’est un moment excitant, dynamique, qui saura nous transformer. »

    #IdleNoMore #Algonquins

  • School lifts ban on trans boy using male toilets
    Canadian trans student, 16, was previously told to use female washroom despite having transitioned before joining the school
    03 December 2012 | By Matthew Jenkin
    Canadian trans boy, 16, was previously told to use female washroom despite having transitioned before joining the school
    Photo by John Vetterli

    A transgender student in Canada is now allowed to use the men’s toilets after the school previously banned him.

    James Spencer, 16, was angry after Clarke High School in Ontario’s Durham Region, near Toronto, told him he can only use the female washroom or a private bathroom which requires a key from the office.

    Spencer enrolled at the school as a boy and collected signatures from about half the pupils for a petition in support of his complaint.

    Under pressure, the school has decided Spencer can now use the men’s toilets.

    ’We decided it would be most appropriate...and that’s the direction we’ve taken,’ said Martin Twiss, superintendent of education at the Kawartha Pine Ridge District School Board.

    The school has also made sure its private gender neutral toilet no longer requires a key, reported the Hamilton Spectator.

    Twiss added: ’We’re piloting (the accommodations) at this school...it’s certainly teaching us a lot.’

  • Luke MacFarlane
    http://www.serguapos.com/ae/ae53.html

    Luke MacFarlane

    Macfarlane was born Thomas Luke Macfarlane in London, Ontario, Canada. His father, Thomas (deceased), was the Director of Student Health Services at the University of Western Ontario, and his mother, Penny, is a mental health nurse at a London hospital. Macfarlane attended London Central Secondary School with twin sister Ruth and older sister Rebecca.



    Luke MacFarlane



    Acting career - Macfarlane went to school in L.B. Pearson school for the Arts, then later studied drama at Juilliard in New York City, where he starred in the productions of Romeo & Juliet, Richard III, The School Luke MacFarlaneof Night, Blue Window, The Grapes of Wrath, and As You Like It before graduating from the drama division in 2003.

    Macfarlane was one of the four leads in Juvenilia at the Playwrights Horizons Theater from November 14 December 21, 2003. He played the lead role in the American premiere of the play Where Do We Live, staged at the Vineyard Theatre in May 2004. The production was cited by the 2005 GLAAD Media Awards for Outstanding New York Theatre: Broadway and Off-Broadway. He also appeared with Jill Clayburgh and Hamish Linklater in the off-Broadway production of The Busy World is Hushed, again at Playwrights Horizons, in Summer 2006.[1] He reprised his role of Thomas for the L.A. Premiere at the Skirball Cultural Center from February 7-11 of 2007.

    On television, Macfarlane is perhaps best known for his role as as Scotty Wandell on ABC’s Brothers & Sisters , husband to one of the “brothers” of the show, Kevin Walker (played by Matthew Rhys).

    Macfarlane’s previous roles include Pvt. Frank “Dim” Dumphy on the 2005 FX network television series Over There.

    He played opposite Cynthia Nixon in Robert Altman’s Tanner on Tanner on the Sundance Channel.

    Luke was the last cast member to be added to the FOX pilot, Supreme Courtships, playing the role of conservative Allen Moore, described as a trust fund baby trying to prove he’s more than just a legacy in the court. The pilot was not picked up by Fox Broadcasting Company for the 2007–2008 season. In his latest travail for TV, Macfarlane was cast as the leading role in the upcoming two-part mini-series called Iron Road which filmed in China for five weeks and British Columbia for two weeks. This mini was shot from late April to mid June 2007, and was set to be released in April 2008, though it has not yet aired.

    Macfarlane was part of the one-night celebrity performed staging of Howard Ashman’s unproduced musical “Dreamstuff”. The musical was re-imagined by Howard’s partners Marsha Malamet and Dennis Green and performed one night only at Los Angeles’ Hayworth Theatre as part of the Bruno Kirby celebrity reading series, directed by Ugly Betty’s Michael Urie. Luke starred in the show alongside Eden Espinosa, Vicki Lewis, Fred Willard and David Blue.

    Luke MacFarlane

    2012_ The 32-year-old openly gay actor played Scotty Wandell on the ABC drama and now he’s taking on a very different role… straight gasp. Who says gay actors can’t play straight? (Macfarlane is openly gay.)
    “Erection” is currently being shown on the short film festival circuit. Written by Tannaz Hazemi and James Grimaldi, the 9-minute flick has MacFarlane playing a straight guy named Dean who has performance issues in the sack. While the actual short film isn’t available til the film festival season is over, I have a few screencaps from “Erection”. It may be a short film, but I doubt that anything Luke has, is “short”.

  • #Canada : le paradis des #compagnies_minières - Energies fossiles - Energies - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,energies_fossiles,canada_paradis_compagnies_minieres,1384

    Plus de 75% des sociétés mondiales d’exploration ou d’exploitation minière ont leur siège au Canada et près de 60% de celles qui sont cotées en bourse s’enregistrent à Toronto. Mais pour ces entreprises, le Canada n’est qu’un pays de transition : leurs capitaux sont la plupart du temps étrangers, provenant d’Australie, de Belgique, de Suède, d’Israël ou des USA et leurs concessions sont en Equateur, au Mali, en Indonésie ou en Roumanie. A titre d’exemple, « l’Ontario héberge plus de 1600 sociétés alors que seulement 43 mines y sont en service », constatent Alain Deneault et William Sacher (1), les auteurs de « Paradis sous terre » (2). Résultat : le Canada est devenu, pour les compagnies minières, l’équivalent de la Suisse pour les compagnies financières : un paradis fiscal et judiciaire. Ce qui donne au pays un rôle pivot dans le développement de l’industrie extractive mondiale.

    Plus globalement, les auteurs de « Paradis sous terre » notent une opacité grandissante autour de l’industrie minière depuis les années 2000 : « Des données qui étaient disponibles auparavant ne le sont plus. Par exemple, le gouvernement Harper a abrogé l’obligation, pour les compagnies minières, de publier des informations sur les déchets qu’elles produisent. Résultat ; il n’y a plus de données sur le sujet », dénonce William Sacher.

    #industrie #business #paradis_fiscaux

    • Selon une récente étude de Deloitte et E&B Data commandée par Minalliance (fédération minière), intitulée « Impacts économiques et fiscaux des sociétés minières au Québec », il ressort qu’au final, les employés et les clients des sociétés minières paient davantage d’impôts au Québec que les sociétés elles-mêmes. Ainsi, sur les 1,3 milliard de dollars que l’industrie minière a acquitté auprès du Trésor public québécois et fédéral en 2010, les sociétés n’ont versé que 349 millions de dollars à partir de leurs propres revenus. Les impôts versés par les travailleurs du secteur minier ainsi que les taxes de vente collectées par l’industrie minière auprès de ses clients atteignent, elles, près de 993 millions de dollars…En 2010, les dépenses minières contribuaient à hauteur de 3, 6 milliards au PIB québécois. Un montant qui devrait grimper à plus de 5,5 milliards de dollars par an pour les prochaines années, selon l’étude.

  • Bottled Water Giant #Nestlé Censors Critical Documentary | Common Dreams
    http://www.commondreams.org/headline/2012/10/17-3

    Pressure from bottled-water giant Nestlé Waters #Canada bullied a Canadian city into cancelling a screening of “Tapped,” an award-winning documentary critical of the buying and selling of clean drinking water as a commodity.

    Bottles are seen on a production line on July 19, 2010 in Vittel, at the mineral water bottling plant of Nestlé Waters Supply Company. (Photo: Jean-Christophe Verhaegen, AFP/Getty Images.) Water activist Maude Barlow, chairperson of the Council of Canadians, planned to attend Monday’s screening of “Tapped” in Guelph, Ontario, but discovered that the event had been cancelled after Nestlé’s director of corporate affairs expressed “disappointment” that the city was a co-sponsor of the screening. Nestlé questioned efforts by the city “to position itself as a business-friendly place to invest.”

    Barlow called Nestle’s letter “bullying,” and said in a radio interview Monday, “It really does matter who is going to make decisions around access to water in the future. Is it going to be a handful of corporations? Is it going to be service utilities? Is it going to be bottled water companies? Is it going to be water traders? Or is it going to be democratically-elected governments looking after water on behalf of their people?”

    ...

    On Monday, Tapped was screened at the University of Guelph before more than 350 people, according to Calzavara — far more than were originally expected before the controversy.

    #censure #eau

    • Un joli comparatif des systèmes de santé vu côté médecin. Il est amusant de voir les médecins Français rêver d’un système Québec like tandis que les Québecquois rêvent d’un Américain like et que les Américains rêvent d’autre chose encore…

  • jermalism : Abandonment Issues : Project Turnaround
    http://jermalism.blogspot.com/2012/02/abandonment-issues-project-turnaround.html

    Built in the mid 1980s, the facility in Hillsdale, Ontario operated as an adult offender agricultural work camp known as Camp Hillsdale until 1994, at which time it was shut down. In 1997, the Tory government re-opened the facility under the name Project Turnaround, Ontario’s first and only privately operated strict discipline facility for young offenders, based on the out of touch American boot camp model.

  • Face discovered in testicular tumour - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/8860498/Face-discovered-in-testicular-tumour.html

    When “faces” are discovered in unexpected locations they are often hailed as miracles, for example the mysterious appearance of Jesus in a frying pan or - even more improbably - on a toilet door in Glasgow

    ...

    G. Gregory Roberts and Naji J. Touma, from Queen’s University in Ontario, Canada, had conducted the ultrasound to examine an unusual mass in the testicle of a 45-year-old patient

  • Mais que fait Platini ?

    Over the past two years, as Nigeria progressed toward the Women’s World Cup, which begins Sunday in Germany, Uche said that she has used religion in an attempt to rid her team of homosexual behavior, which she termed a “dirty issue,” and “spiritually, morally very wrong.”

    “As economies have stagnated in countries like Nigeria and Uganda and many people have lost faith in progress, they have increasingly turned to conservative interpretations of Christianity and Islam, said Marc Epprecht, a historian who is the acting head of the department of global development studies at Queen’s University in Kingston, Ontario, and has researched gender and sexuality in Africa.

    Homophobia is an easy way to simplify the message of these churches,” Epprecht said. “ ‘Our church is more moral than that one. Come join us. You can have a good life on earth if you follow strict, simple beliefs.’ ”
    #football #worldcup #discriminations #fifa

    http://www.nytimes.com/2011/06/23/sports/soccer/in-african-womens-soccer-homophobia-remains-an-obstacle.html?_r=1

  • Dieu: c’est dans ta tête! » Article » OWNI, News Augmented
    http://owni.fr/2011/03/31/dieu-cest-dans-ta-tete

    Les américains Andrew Newberg et Eugene d’Aquili, auteurs du succès de librairie Why God Won’t Go Away : Brain Science and the Biology of Belief et initiateurs du terme “#neurothéologie”, le canadien Mario Beauregard de l’université d’Ontario, cherchent moins à neuro-localiser Dieu qu’à observer la traduction cérébrale d’états de consciences modifiés. “A chaque fois, on n’a aucune idée de ce qu’on va trouver”, confie un assistant de Mario Beauregard à la caméra venue filmer les expériences de cette équipe de neurobiologistes, pour le documentaire Le Cerveau mystique, réalisé en 2006 (l’intégralité à voir ci-dessous).

    En étudiant les états méditatifs de nonnes carmélites, ils tentent de comprendre le “#cerveau spirituel”. Mais là encore, de bout en bout de l’expérimentation, la tache est difficile : convaincre les religieuses, repérer le moment extatique sans pouvoir interrompre la méditation, et surtout, interpréter les données sans savoir précisément qu’y chercher. La neurothéologie avance donc à tâtons. Mais dans une visée moins philosophique que pratique : pour ces chercheurs, l’objectif est d’augmenter le bien-être des individus, bien plus que de jouer à la devinette ontologique.

    #religion

  • #Nuclear power plant #accidents: listed, visualised and ranked since 1952 | World news | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2011/mar/14/nuclear-power-plant-accidents-list-rank

    How often do nuclear power plants go wrong? How many accidents and incidents are there?
    We have identified 33 serious incidents and accidents at nuclear power stations since the first recorded one in 1952 at Chalk River in Ontario, Canada.

    #data #nucléaire