provinceorstate:palestine

  • #Daniel_Barenboïm : il est absolument essentiel de reconnaître l’État de #Palestine | ONU Info

    https://news.un.org/fr/story/2018/11/1028871

    Le chef d’orchestre et Messager pour la paix des Nations Unies, Daniel Barenboïm, a rencontré, vendredi, à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Au micro d’ONU Info, le maestro a indiqué avoir surtout abordé la question du conflit israélo-palestinien, et souligné la nécessité de reconnaître au plus vite l’État de Palestine.

    « Nous avons parlé, surtout du conflit israélo-palestinien, sur lequel nous sommes du même avis. Nous sommes assez pessimistes à court terme, il faut garder l’espoir à long terme », a-t-il déclaré.

    « On ne peut pas attendre du peuple palestinien, qui a été occupé plus de 50 ans, d’aller négocier avec son oppresseur », a ajouté Daniel Barenboïm.

    Le maestro, créateur en 1999 de l’orchestre West-Eastern Divan Orchestra - qui au fil des ans a réussi la prouesse de faire jouer ensemble près de 1.000 musiciens palestiniens et israéliens - a fait valoir que le conflit israélien-palestinien ne peut se résoudre militairement ou politiquement.

    #israël #colonisation

  • Leïla Shahid : « En reconnaissant l’État de Palestine, la France serait à la hauteur de ce qu’elle veut être »
    Le Journal des Activités Sociales de l’énergie - Pierre Barbancey - 5octobre 2018
    http://communication-ccas.fr/journal/leila-shahid-en-reconnaissant-letat-de-palestine-la-france-serait
    https://i1.wp.com/communication-ccas.fr/journal/wp-content/uploads/sites/4/2018/10/61267_-_Leila_Shahid.jpg?fit=1024%2C678

    (...) Parallèlement, la situation mondiale relève du chaos. Vous avez des États arabes qui soudain deviennent les alliés d’Israël contre les Iraniens. Et l’Irak et la Syrie, qui étaient des piliers du monde arabe et sont maintenant décomposés. L’Union européenne se noie dans un verre d’eau – si je peux me permettre l’expression – pour quelques milliers de migrants, la guerre commerciale fait rage… Et la situation palestinienne intérieure est très grave avec une population qui ne se retrouve pas dans sa direction politique, qu’elle soit Hamas ou qu’elle soit Fatah. Tout cela fait que personne ne se préoccupe de notre problème et qu’il s’agit d’un feu vert pour Benjamin Nétanyahou. Cela ne signifie pas que les Palestiniens n’ont pas d’avenir. Mais ils se trouvent à un moment charnière où ils doivent redéfinir tous les critères de leur combat. (...)

  • « Ramener le gouvernement israélien au respect du droit n’est en rien une manifestation d’antisémitisme »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/15/ramener-le-gouvernement-israelien-au-respect-du-droit-et-a-la-raison-n-est-e

    L’Europe doit cesser de regarder ce conflit comme une séquelle de ses responsabilités dans le génocide des juifs et de la manière dont y ont été traités les survivants. Ramener le gouvernement israélien au respect du droit et à la raison, dénoncer sa politique, n’est en rien une manifestation d’antisémitisme. Antisémitisme, dont nous combattons les manifestations insupportables qui se produisent partout en Europe.

    Nous appelons l’Union européenne à promouvoir une conférence internationale en charge du règlement du conflit sur la base des résolutions des Nations unies, à peser par tous moyens, y compris par des sanctions, sur les autorités israéliennes et à reconnaître l’Etat de Palestine. La France doit agir en ce sens, en procédant elle-même à cette reconnaissance sans délai.

    #justice #Israël #palestine

    • voilà

      Israël fête ses 70 ans d’existence. Sa proclamation en 1948 au lendemain de la seconde guerre mondiale marquée par le génocide des juifs d’Europe, a été accueillie dans le monde comme un refuge pour les survivants et comme un espoir. En même temps, elle a dépossédé les Palestiniens d’une partie importante de leur pays et représenté pour eux une catastrophe, la Naqba. Soixante-dix ans plus tard, l’Etat d’Israël est une réalité, comme l’est aussi le fait que des millions de Palestiniens vivent dans une situation insupportable d’occupation, d’enfermement à Gaza, de discriminations en Israël ou d’exil.

      Depuis 1948, ces deux réalités s’entrechoquent entraînant du sang et des larmes, entravant l’avenir des peuples de la région et produisant ses effets jusqu’en Europe et dans le reste du monde. L’occupation et la colonisation poursuivies par Israël depuis 1967 de territoires ne faisant pas partie de ses frontières internationalement reconnues aggravent une situation régionale, par ailleurs, bouleversée par de nombreux conflits et fait peser de lourdes menaces sur la paix mondiale.

      Ce qui n’est pas supportable, c’est la négation assumée des droits du peuple palestinien par la force brute de la répression et des armes. S’appropriant les terres, cantonnant les Palestiniens à des territoires de plus en plus réduits, les différents gouvernements israéliens détruisent de plus en plus sûrement tout espoir que deux Etats puissent vivre en paix, côte à côte, avec Jérusalem comme capitale commune. Le résultat de leur politique interroge, certes, sur la possibilité de cette solution.

      Peser sur les deux parties
      La poursuite continue de la colonisation, conduisant à l’installation de quelque 700 000 colons en Cisjordanie, a sapé les espoirs suscités par le processus d’Oslo. Mais il est clair que l’hypothèse louable d’un seul Etat ouvert à tous avec les mêmes droits se heurte aux aspirations nationales des deux peuples. L’établissement de deux Etats dans les frontières de 1967, garantissant une solution aux réfugiés et établissant Jérusalem comme capitale des deux pays, reste, au moins à court et moyen terme, la seule solution viable.

      Il est illusoire de penser que laisser le gouvernement israélien et l’autorité palestinienne face à face permettrait d’avancer dans cette voie. Seule l’intervention de la communauté internationale permettra de peser sur les deux parties, en particulier sur les autorités israéliennes qui se sentent revêtues de l’impunité que leur confère le soutien indéfectible des Etats-Unis.

      C’est donc à l’Union européenne d’agir. L’Europe doit cesser de regarder ce conflit comme une séquelle de ses responsabilités dans le génocide des juifs et de la manière dont y ont été traités les survivants. Ramener le gouvernement israélien au respect du droit et à la raison, dénoncer sa politique, n’est en rien une manifestation d’antisémitisme. Antisémitisme, dont nous combattons les manifestations insupportables qui se produisent partout en Europe.

      Nous appelons l’Union européenne à promouvoir une conférence internationale en charge du règlement du conflit sur la base des résolutions des Nations unies, à peser par tous moyens, y compris par des sanctions, sur les autorités israéliennes et à reconnaître l’Etat de Palestine. La France doit agir en ce sens, en procédant elle-même à cette reconnaissance sans délai.

      Les signataires de la tribune : Tewfik Allal, militant associatif ; Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE ; Bertrand Badie, professeur à l’IEP Paris ; Françoise Basch, universitaire ; Sophie Basch, professeur à Sorbonne Université ; Esther Benbassa, sénatrice EELV, universitaire ; Sophie Bessis, historienne, Françoise Blum, ingénieure CNRS ; Barbara Cassin, chercheur CNRS ; Mouhieddine Cherbib, militant associatif CRLDH Tunisie ; Alice Cherki, psychanalyste ; Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne ; Michel Deyfus, directeur de recherche au CNRS ; Dominique Guibert, président de l’AEDH ; Christiane Hessel, présidente d’honneur de Les enfants, le jeu, l’éducation ; Alain Joxe, directeur d’études à l’EHESS ; Robert Kissous, militant associatif ; Abdelatif Laabi, écrivain ; Nicole Lapierre, socio-anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS ; Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH ; Jean-Claude Lefort, député honoraire ; Catherine Lévy, sociologue CNRS ; Gilles Manceron, historien ; Michel Mousel, militant politique ; Fabienne Messica, sociologue ; Bernard Ravenel, historien ; Vincent Rebérioux, LDH ; Malik Salemkour, président de la LDH ; Abraham Ségal, documentariste ; Taoufiq Tahani, universitaire, président d’honneur de l’AFPS ; Athéna Tsingarida, professeure à l’Université libre de Bruxelles ; Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH ; Marie-Christine Vergiat, députée européenne ; Georges Vigarello, EHESS ; Sylviane de Wangen, comité de rédaction de Confluences Méditerranée.

  • Le massacre à Gaza et l’humiliation ajoutée aux blessures palestiniennes, par Al-Quds Al-Araby - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-massacre-a-gaza-et-lhumiliation-ajoutee-aux-blessures-palestiniennes

    L’humiliation est encore aggravée, après les souffrances des martyrs et des blessés, par la couverture médiatique en Europe et aux Etats-Unis. Ces médias parlent « d’affrontements » aux « frontières » entre les manifestants et l’armée d’occupation. Comme si les hommes, femmes, vieillards et enfants de Gaza, sans oublier les invalides, possédaient des armes lourdes ; et comme si l’occupation reconnaissait l’Etat de Palestine ou les frontières avec la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Ils ignorent aussi la présence militaire, coloniale et économique effective de l’occupation israélienne dans Gaza même, qui ne se matérialise pas seulement par le blocus terrestre, maritime et aérien, mais aussi par une agression méthodique permanente et des opérations militaires sans interruption.

  • La République tchèque rouvrira en mai son consulat honoraire à Jérusalem
    AFP / 25 avril 2018 19h48
    https://www.romandie.com/news/La-Republique-tcheque-rouvrira-en-mai-son-consulat-honoraire-a-Jerusalem/912193.rom

    Prague - Le ministère tchèque des Affaires étrangères a annoncé mercredi la réouverture en mai du consulat honoraire à Jérusalem, tandis que le président Milos Zeman a réitéré à cette occasion son souhait que Prague déplace dans cette ville son ambassade, actuellement à Tel Aviv.

    Mais ce souhait ne pourrait être réalisé que si le gouvernement tchèque l’approuve, ce qui n’est pas acquis.

    « La République tchèque a décidé d’ouvrir en mai un consulat honoraire à Jérusalem Ouest et avant la fin de l’année un Centre tchèque, également à Jérusalem Ouest », a déclaré le ministère, dans un communiqué.

    Cette décision « n’a aucune influence sur l’accord final concernant Jérusalem », « La République tchèque respecte pleinement la position commune de l’Union européenne qui considère Jérusalem comme la future capitale des deux Etats, c’est-à-dire de l’Etat d’Israël et du futur Etat de Palestine », poursuit-il.

    Ouvert au début des années 1990, le consulat honoraire tchèque à Jérusalem avait été fermé en 2016, en raison du décès du consul honoraire, a précisé à l’AFP la porte-parole du ministère tchèque, Michaela Lagronova.

    Le président Zeman, connu pour ses positions pro-israéliennes, a redit mercredi soir qu’il voudrait voir l’ambassade de son pays transférée à Jérusalem.

    « Je me souviens d’une rencontre avec le (Premier ministre d’Israël) Benjamin Netanyahu. Il m’a dit : si vous le faites (le transfert de l’ambassade à Jérusalem, ndlr), je vous donnerai ma propre maison », a affirmé M. Zeman, au cours d’une cérémonie organisée au Château de Prague, à l’occasion du 70e anniversaire de la création de l’Etat hébreu. (...)

  • Mahmoud Abbas exhorte les Européens à reconnaître la Palestine
    Philippe AGRET et Alix RIJCKAERT | AFP22 janvier 2018
    https://fr.news.yahoo.com/mahmoud-abbas-demande-%C3%A0-lue-reconna%C3%AEtre-letat-palestine-033

    Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) s’exprime au côté de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, le 22 janvier 2018 à Bruxelles

    Bruxelles (AFP) - En froid avec l’administration Trump, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé lundi à Bruxelles les 28 Etats membres de l’UE à reconnaître « rapidement » la Palestine comme un Etat indépendant.

    « Nous considérons vraiment l’Union européenne comme une véritable partenaire et amie et pour cette raison, nous appelons ses Etats membres à reconnaître rapidement l’Etat de Palestine », a plaidé M. Abbas, venu chercher le soutien des Européens après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    Pour le président de l’Autorité palestinienne (AP), « il n’y a pas de contradiction entre une reconnaissance et la reprise des négociations » de paix avec Israël.

    Il a été reçu par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les 28 ministres des Affaires étrangères en marge de leur réunion mensuelle, comme l’avait été le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 décembre.

    En l’accueillant, Mme Mogherini a redit « l’engagement ferme de l’UE pour la solution à deux Etats » (israélien et palestinien), « avec Jérusalem comme capitale partagée ».

    « Ce n’est pas le moment de se désengager » du processus de paix, a lancé Mme Mogherini alors que la direction palestinienne refuse désormais de considérer les Etats-Unis comme un médiateur « légitime » et que Mahmoud Abbas a accusé Israël d’avoir « mis fin » aux accords de paix d’Oslo (1993), censés conduire à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.

    La visite de Mahmoud Abbas à Bruxelles coïncidait avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient (Egypte, Jordanie et Israël), boycottée par les Palestiniens.

    Au moment où le président Abbas s’exprimait à Bruxelles, M. Pence annonçait devant le parlement israélien que l’ambassade américaine en Israël ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019.

    – ’Masse critique’ -

    L’UE veut contribuer à relancer les négociations de paix pour sauvegarder la solution à deux Etats, mais la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas aujourd’hui sur la table.

    "Il n’y a pas de « masse critique » pour reconnaître un Etat palestinien", a reconnu le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn. Certains Etats membres pourraient cependant bientôt franchir le pas, comme la Slovénie, selon des sources palestiniennes.

    Tout au plus, les Européens envisagent de proposer la perspective d’un « accord d’association » entre l’UE et l’AP, comme il en existe un avec Israël.

    La France et l’Espagne, notamment, y sont favorables. « Nous voulons passer d’un accord intérimaire à un accord d’association et qu’on engage dès à présent un processus dans cette direction », a plaidé le Français Jean-Yves Le Drian.

    Mais l’idée n’a pas été discutée avec M. Abbas, selon Mme Mogherini, précisant que la discussion se poursuivrait entre les 28 « dans les prochaines semaines ».

    « Nous n’en sommes qu’à une étape très préliminaire », avait déjà prévenu un haut responsable européen, expliquant qu’un accord d’association ne pourrait être signé qu’à condition que l’UE ait reconnu la Palestine comme un Etat indépendant.

    Malgré le rappel constant des « positions inchangées » de l’UE —sur la solution à deux Etats dans les frontières de 1967, la colonisation israélienne ou le statut de Jérusalem—, les 28 ne peuvent masquer des « divergences de vue et des différences d’approche », reconnaît-on à Bruxelles.
    (...)
    Les 28 ont également adopté lundi des sanctions contre sept hauts responsables du régime vénézuélien, en raison de la répression de l’opposition, et contre 17 Nord-Coréens impliqués dans les tests nucléaires et de missiles de Pyongyang.

  • La “solution à aucun état” : décoloniser la Palestine au-delà de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est avec Sophia Azeb
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/16/la-solution-a-aucun-detat-decoloniser-la-palestine-au-dela-de-l

    LÉOPOLD LAMBERT : Il y a trois ans, nous nous sommes rencontrés pour parler du pouvoir de l’imagination dans la lutte politique, et de votre idée de ce qu’on avait alors appelé la « solution à aucun état » pour l’avenir de la Palestine. Le 23 Décembre 2016, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 2334 qui condamne la construction et l’existence des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Il semble qu’il y ait un relatif consensus parmi les médias libéraux et les politiciens d’utiliser le terme “colonisation” quand il s’agit de se référer à ces colonies. Bien que nous devrions probablement nous réjouir que l’organisation d’initiatives comme la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) sont sans aucun doute l’un des éléments-clé derrière le vote d’une telle résolution, je pense que nous partageons tous les deux une forte prudence concernant ce genre de textes qui ne conçoivent la colonisation qu’au travers le spectre très étroit des « territoires palestiniens occupés », plutôt qu’au travers la totalité de l’apartheid israélien en Palestine. Serais-tu d’accord pour dire que la vision proposée par cette résolution ainsi que le discours libéral habituel est dangereux, puisqu’il adopte la totalité de la terminologie de ce qu’on appelle la “solution à deux états,” qui créerait un Etat de Palestine très précaire sur un morceau de territoire limité et fragmenté, et en fin de compte légitimerait, rétroactivement, la violence coloniale déployée contre les Palestiniens depuis 1947 ?

  • 20 minutes - « L’Etat de Palestine » admis à Interpol
    27 septembre 2017 11:22
    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/27141636

    Interpol a approuvé mercredi l’adhésion de « l’Etat de Palestine », a indiqué l’organisation internationale policière, malgré la forte opposition d’Israël

    « L’Etat de Palestine et les îles Salomon sont désormais pays membres », a annoncé Interpol sur le réseau social Twitter, en marge de son assemblée générale organisée dans la capitale chinoise Pékin.

    New member countries State of Palestine and Solomon Islands bring INTERPOL’s membership to 192. #INTERPOLGApic.twitter.com/9LaggaQ6op– INTERPOL (@INTERPOL_HQ) 27 septembre 2017

    #Palestine

    • Interpol approves membership for State of Palestine
      Sept. 27, 2017 1:21 P.M. (Updated: Sept. 27, 2017 1:24 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=779211

      BETHLEHEM (Ma’an) — Interpol announced Wednesday that its General Assembly voted to admit Palestine as a new member country of the international police organization, despite adamant opposition by Israel.

      A statement on Interpol’s website said the vote brought the total number of members states of the body to 192, after the Solomon Islands was also admitted.

      Interpol’s General Assembly, currently meeting in Beijing for its 86th annual session, approved each application by more than a two-thirds majority vote, the statement said. Some 75 countries voted in favor, with 24 voting against and 34 abstaining, according to reports.

      During the session, Interpol said it also adopted a resolution regarding the criteria under which countries can apply for membership of the organization in the future, which includes a guideline that “a requesting country will also need to confirm that it meets the conditions for statehood.”

      The Palestinian Ministry of Foreign Affairs welcomed the results of voting and the approval, and minister Riyad al-Malki thanked all members who voted in favor of the State of Palestine.

      He pointed out that Palestine will continue its pursuit to raise its state and position internationally and defend the rights of its people of security and freedom.

    • Coup porté à Israël, la “Palestine” devient membre d’Interpol | The Times of Israël
      http://fr.timesofisrael.com/coup-porte-a-israel-la-palestine-devient-membre-dinterpol

      75 des 133 membres électeurs ont soutenu la candidature de Ramallah lors d’un scrutin à bulletin secret, malgré les objections d’Israël et des Etats-Unis

      Lors de l’assemblée générale annuelle d’Interpol qui a eu lieu à Pékin, la candidature des Palestiniens a recueilli 75 voix « pour », 24 voix « contre » et 34 abstentions.

    • http://fr.timesofisrael.com/coup-porte-a-israel-la-palestine-devient-membre-dinterpol

      Ce vote peut être considéré comme une défaite cinglante pour Israël, dans la mesure où Jérusalem affirme depuis longtemps que sa position au sein de la communauté internationale n’a jamais été plus forte et que la majorité arabe automatique tend à s’éroder rapidement.

      Et comme la Palestine a été admise au sein d’Interpol à l’occasion d’un vote à bulletin secret, il est difficile pour les responsables israéliens d’affirmer que les nations du monde soutiennent secrètement l’Etat juif, même si elles ne désirent pas pour le moment s’afficher à ses côtés publiquement.

  • Fatah et Hamas | Chronique de Palestine
    Abdel Bari Atwan - 18 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/fatah-et-hamas

    (...) Les rencontres entre le Hamas et Fateh ont abouti à des accords supposés lourds de conséquences. Le Hamas a exprimé sa volonté de dissoudre immédiatement son gouvernement (Conseil d’administration) à Gaza et d’organiser des élections à la présidence et à la législature de l’AP, ainsi qu’au Conseil national de Palestine. Il a également convenu de restructurer son appareil de sécurité et de donner tous les pouvoirs à un « gouvernement d’accord national » pour une période intérimaire en attendant la formation d’un « gouvernement d’unité nationale ».

    Mais on recherche en vain dans tous les documents et déclarations, la moindre référence à la fin de la coordination répressive entre l’Autorité palestinienne et Israël, ou à la réactivation de la résistance sous toutes ses formes contre l’occupation, ou au rétablissement des allocations aux prisonniers politiques palestiniens dans les prisons de l’occupation, ou à l’annulation des réductions de salaire pour les employés à Gaza. Aucune mention de ces problèmes n’a été faite.

    L’accomplissement le plus récent et plus importante des Palestiniens a été de forcer le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu à abandonner ses projets de renforcer le contrôle israélien sur la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Cette victoire a été obtenue sans l’implication directe ou indirecte ni du Fatah ni du Hamas, ni d’aucune des autres factions qui sont sur le point de s’engager dans une autre série de dialogues et de rapprochements pouvant leur donner plus de crédibilité.

    Cela résume avec précision et sans détour l’état actuel de la politique palestinienne.
    Ils veulent que nous nous nous réjouissions de la dissolution du Conseil d’administration de Gaza et du fait que les représentants du Hamas et du Fatah s’embrassent, au motif que la réconciliation serait sur la bonne voie. Pas de problème, nous respecterons leurs souhaits. Mais jusqu’à quel point pouvons-nous être optimistes, et combien de semaines ou de mois faudra-t-il ? Quels sont les mécanismes pratiques pour la mise en œuvre des accords ? Comment le nouveau gouvernement sera-t-il constitué ? Y aura-t-il des garanties de véritables réformes dans toutes sortes de domaines ou que la corruption sera réellement éradiquée ? (...)

    • ONU Assemblée générale des Nations Unies
      Débat général de la 72e session
      https://gadebate.un.org/fr/72/%C3%A9tat-de-palestine
      État de Palestine
      S.E. M. Mahmoud Abbas, Président

      20 septembre 2017

      « Nous ne pouvons continuer d’être une Autorité sans autorité », a-t-il lancé, ajoutant que les Palestiniens ne peuvent rester les bras croisés face à la menace sur leur existence nationale, politique et sociale et sur leurs terres. Nous devons prendre des mesures différentes pour préserver notre existence nationale et laisser ouverts les horizons de paix et de sécurité. Parmi ces mesures, il a rappelé que la Palestine a invité la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête et à poursuivre les autorités israéliennes impliquées dans les colonies de peuplement et les agressions contre le peuple palestinien. Il a aussi indiqué que la Palestine va poursuivre son processus d’accession aux conventions, protocoles et organisations internationales, en droite ligne du statut d’Observateur qu’il a acquis auprès des Nations Unies.

  • Emmanuel Macron. Battre Le Pen, et ensuite ?
    5 mai 2017 Par La rédaction de Mediapart
    4. Environnement : le nucléaire, pourquoi ? International, les questions clés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/emmanuel-macron-battre-le-pen-et-ensuite-0

    17:03 Plénel : Pourquoi êtes-vous, d’après ce qu’on a compris, contre la reconnaissance unilatérale de la Palestine ? La Palestine est au coeur, vous le savez, d’une sorte de, comme l’a dit Edgar Morin, presque d’un cancer, qui est au coeur de la région. La Suède, symbole du libéralisme sur notre continent l’a reconnue, les BRICS qui sont au coeur de ce que vous rappeliez sur le climat, avec la Chine, le Brésil, la Russie, l’Inde, la chine, l’Afrique du Sud l’ont reconnue. Pourquoi vous, avez-vous cette position de retrait sur cette question ?
    Macron : parce que j’ai une position pragmatique. Quel est le problème aujourd’hui ? On a plutôt un dirigeant palestinien qui est plus modéré et a pris ses responsabilités. Et on a un durcissement de la position israélienne avec des vrais sujets d’insécurité, moi je respecte la démocratie israélienne . J’ai exprimé mes désaccords à plusieurs moments sur le non-respect des accords d’Oslo. Aller prendre une position nationale pour favoriser ou en tout cas pour dire : « Je reconnais de manière unilatérale la Palestine » Est-ce que ça sert l’avancée du débat sur place ? C’est totalement contre-productif. Ça fait que le jour d’après, je ne parle plus une seule seconde avec Israël.
    Plénel : ou bien cela vaut dire le principe d’égalité quand même,
    Macron : Non, je ne touche pas....
    Plénel : deux états … de droit...
    Macron : mais c’est très différent, je défends ce principe (18:21). Ministre, je suis allée en Israël, j’ai été m’exprimer devant le CRIF, j’ai défendu la théorie des deux états, l’engagement français pour les deux états, la condamnation de la colonisation et cætera. Je le fais, constamment, mais une autre chose est d’aller reconnaître unilatéralement la Palestine, qui dans le temps que nous vivons est un point de déséquilibre qui fait que vous perdez toute relation avec l’état d’Israël. J’assume là aussi une filiation avec l’histoire française qui n’est jamais tombée d’un côté ou de l’autre. Reconnaître l’état de Palestine aujourd’hui, de manière unilatérale dans le contexte, c’est faire le choix d’un camp et c’est complètement se couper avec l’autre. La force de la diplomatie française c’est d’avoir toujours tenu ce point d’équilibre qui fait que l’on est un des rares partenaires qui parle aux deux. Je veux préserver cela parce que si on veut être utile à l’humanité, à la région, à celles et ceux qui y vivent, c’est la capacité à parler aux deux qui nous rend efficace, pas d’aller s’amuser, nous à reconnaître unilatéralement, ce qui ne changera la vie de personne sur le terrain, y compris d’ailleurs des Palestiniens.
    (19:13)

    Plénel : Est-ce que ce pragmatisme diplomatique s’étant au cas de la Russie, vous êtes le seul candidat à ne pas vous être prononcé pendant la campagne sur le maintien ou non des sanctions économiques européennes...
    Macron : Je me suis prononcé sur le maintien du processus de Minsk, qu’il faut suivre dans son évolution, je l’ai dit à plusieurs reprises.
    Plénel : Vous êtes pour ou contre le maintien des sanctions ?
    Macron : Mais je suis pour le maintien des sanctions tant que le processus n’est pas respecté et l’évaluation de ce processus au plus vite possible. Je ne veux pas qu’on bloque le sujet avec le ... une espèce de ...de... en quelque sorte de situation de stérilisation où les deux parties ne respectent pas le processus. Or la vraie difficulté du processus de Minsk, c’est que l’Ukraine, elle-même est en train de dévier, et donc ce sujet est éminemment complexe. Vous me reconnaîtrez une faible complaisance à l’égard de la Russie. Un pragmatisme pour dire, on doit parler à la Russie sur le sujet syrien, parce qu’ils sont là, ils sont autour de la table et le problème, c’est même qu’ils sont autour de la table sans nous, quand on regarde Astana. Donc, évidemment qu’il faut parler avec la Russie, et évidemment que nous avons une histoire commune et que je distingue le peuple russe de son dirigeant mais nous n’avons pas les mêmes valeurs que Wladimir Poutine et en l’espèce quand il enfreint le droit international, il y a un processus mis en place, il faut le respecter. (20:30)
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1237&v=mwaJp3QKy9o


    #Macron #Palestine #Russie

    • Présidentielle française : à quoi ressemblerait la politique africaine d’Emmanuel Macron ?
      Publié le 05 mai 2017
      Par Marwane Ben Yahmed
      http://www.jeuneafrique.com/mag/433802/politique/presidentielle-francaise-a-quoi-ressemblerait-politique-africaine-demm

      Le dossier israélo-palestinien

      « (...) Le conflit israélo-palestinien doit être traité de manière spécifique. Raison pour laquelle je ne souhaite pas réactiver l’approche euro-méditerranéenne de l’UPM [Union pour la Méditerranée], qui justement n’a pas pu se concrétiser à cause de ce dossier.

      Notre rôle est de protéger Israël dans la région, mais aussi de nous tenir aux côtés du peuple palestinien et de faire aboutir l’objectif de deux États. Il faut une reconnaissance pleine et entière des deux pays pour envisager une véritable cohabitation entre eux.

      C’est pour cela que je condamne de la même manière la politique de colonisation menée par Israël, non conforme au droit international et aux accords d’Oslo, comme celle de boycott lancée à son encontre. La France parle aux deux parties et jouit d’une vraie légitimité. Nous avons donc un rôle important à jouer. Le cadre, selon moi, doit être onusien. » (...)

  • Val-de-Marne : la maire de Valenton est officiellement palestinienne Île-de-France & Oise>Val-de-Marne>Valenton|F.D.|02 avril 2017, 10h50
    http://www.leparisien.fr/valenton-94460/la-maire-de-valenton-est-officiellement-palestinienne-02-04-2017-6817368.

    « Vous ne savez pas combien c’est important ce genre de manifestation », a lancé samedi Noha Rashmawi, aux dizaines de valentonnais réunis samedi sous un barnum près de l’espace Mandela. Une cérémonie était organisée avec les habitants au cours de laquelle la représentante de l’ambassadeur de Palestine en France a remis à la maire (PCF) de Valenton (Val-de-Marne) Françoise Baud la citoyenneté palestinienne, en présence de représentants de l’APJF (association de jumelage entre les camps de réfugiés et les villes françaises).

    « C’est un combat qu’elle mène avec sincérité, on est venus la soutenir », glisse une habitante. Le passeport de Françoise Baud lui avait été « délivré » dès mercredi à la Mission de Palestine en France. « Cette citoyenneté, je tiens à la partager pleine d’émotion avec tous les citoyens de Valenton », a expliqué l’élue, qui a cité Nelson Mandela : « Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ».

    Depuis des années, la ville se bat en effet pour « la reconnaissance de l’Etat de Palestine », et pour la libération de Marwan Barghouti, citoyen d’honneur de la ville. L’événement de samedi a également servi à lancer la campagne de solidarité pour la libération de Jamal Abu-Leil. Le principal artisan du jumelage entre Valenton et Balata (un camp situé à proximité de Naplouse en Cisjordanie), à travers lequel par exemple, depuis septembre 2016, 14 jeunes Palestiniens du camp de Balata apprennent le français, est en rétention administrative depuis un an.

  • Présidentielle : les 10 points de l’accord entre Yannick Jadot et Benoît Hamon
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/24/presidentielle-les-10-points-de-l-accord-entre-yannick-jadot-et-benoit-hamon

    Le document, que « Le Monde » publie, comprend notamment une « sortie progressive du nucléaire », « une Constitution pour une VIe République » et « l’abrogation de la loi travail ».

    MON ENNEMI... C’EST LA FINANCE !!!

    • JLM sur Facebook

      L’ OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE DES ACCORDS PS/EELV
      Que vaut l’accord en 4 pages entre le PS et Jadot ? Quelles garanties ce dernier a-t-il reçues ? À part les circonscriptions, bien sûr. Il en faudrait car le bilan de l’accord de 2012 n’est pas brillant. Voici quelques uns des pires reniements de ce document en 18 pages signé par EELV et le PS en 2012. Liste partielle de ce qui n’a pas été tenu :

      1. séparation des activités de dépôt et de financement et des activités spéculatives
      2. limitation de la rémunération des traders
      3. plafonnement des frais bancaires
      4. interdiction du travail de nuit et des tâches physiques pour les travailleurs de plus de 55 ans
      5. rétablir la hiérarchie des normes (merci la loi El Khomri)
      6. permettre la présence des salariés et de leurs représentants dans les instances de décision et de rémunérations des grandes entreprises
      7. rétablir le repos dominical
      8. réaliser l’égalité salariale femmes-hommes
      9. retour au barème de l’impôt sur la fortune d’avant 2007
      10. réforme de la fiscalité sur les grosses successions
      11. mise à plat des niches fiscales et sociales
      12. 20% de la surface agricole utilisée en bio (6 % aujourd’hui !)
      13. création d’un ministère de la Mer
      14. taxe européenne sur les transactions financières de 0,05 %
      15. abolition du secret bancaire
      16. repenser le rôle et les missions de la Banque centrale européenne (BCE) afin de l’autoriser à racheter des emprunts d’États
      17. salaire minimum européen
      18. aide publique au Développement à 1 % du PIB d’ici à la fin de la législature
      19. reconnaissance de l’État de Palestine
      20. droit de vote et éligibilité aux élections locales pour les étrangers résidant en France depuis cinq ans et plus

      Alors ? Stop ou encore ? L’obsolescence programmée des accords est une spécialité du PS.

      JLM

  • 20 pays recrutent encore des enfants soldats
    https://www.franceculture.fr/geopolitique/20-pays-recrutent-encore-des-enfants-soldats

    Les 20 pays concernés sont : Afghanistan, République centrafricaine, République Démocratique du Congo, Irak, Israël et État de Palestine, Liban, Libye, Mali, Birmanie, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, République arabe syrienne, Yémen, et dans des situations non saisies par le Conseil de sécurité de l’ONU : Colombie, Inde, Nigéria, Pakistan, Philippines, Thaïlande.

    #enfants_soldats merci @reka

  • Emmanuel Macron : « Faire de la destitution d’Assad un préalable à tout a été une erreur »
    LE MONDE | 24.01.2017 à 03h52 • Mis à jour le 24.01.2017 à 07h52 | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/24/emmanuel-macron-faire-de-la-destitution-d-assad-un-prealable-a-tout-a-ete-un

    Arrivé en début de soirée à Beyrouth, le candidat à la présidentielle a donné une conférence à l’Ecole supérieure des affaires (ESA), un établissement de management français implanté en surplomb de la corniche. Face à un public d’environ 400 personnes, composé d’expatriés, d’étudiants libanais et de binationaux, le fondateur du mouvement En marche ! a vanté les mérites de la « révolution économique et sociale », qu’il espère conduire en cas de victoire au scrutin du printemps.

    Mais Proche-Orient oblige, l’ancien locataire de Bercy s’est aussi aventuré sur des terrains qui lui sont moins familiers, la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien, revendiquant en matière de diplomatie « une filiation gaullo-mitterrandienne ».

    (...) Rejet du boycott d’Israël

    Sur la question israélo-palestinienne, M. Macron s’est placé en revanche dans la droite ligne de l’actuel hôte de l’Elysée. Soutien à la solution à deux Etats, mais refus de toute pression effective sur Israël. Il a ainsi réitéré son rejet du BDS (boycottage, désinvestissement, sanctions), un mouvement international, qui appelle à sanctionner l’Etat juif aussi longtemps que se poursuit l’occupation des territoires palestiniens. « Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus », a dit le candidat, en référence à un arrêt de la Cour de cassation, en 2015, qui a rendu ce mot d’ordre illégal. Des juristes avaient estimé à l’époque que cette décision contrevenait à la liberté d’expression.

    M. Macron a aussi refusé de s’exprimer sur l’idée d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine, avant même la conclusion d’un accord de paix. Cette mesure, conçue comme un moyen de préserver la solution à deux Etats, menacée par la colonisation juive en Cisjordanie, avait été adoptée en 2014 par l’Assemblée nationale. Bien que le Parti socialiste fût à l’initiative de ce vote, d’une portée purement symbolique, M. Hollande a pour l’instant refusé de le traduire en acte.

  • Palestinian Embassy to be opened in Vatican city for the first time
    Jan. 12, 2017 10:30 P.M. (Updated: Jan. 12, 2017 10:30 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774890

    BETHLEHEM (Ma’an) — The inauguration of the first Palestinian Embassy in the Vatican city will take place on Saturday January 14, and will be attended by Palestinian President Mahmoud Abbas and Pope Francis, according to a statement from a spokesperson for the Palestine Liberation Organization (PLO).

    • Mahmoud Abbas au Vatican samedi pour rencontrer le pape
      Nicolas Senèze, à Rome, le 12/01/2017 à 11h56
      http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Mahmoud-Abbas-Vatican-samedi-pour-rencontrer-pape-2017-01-12-1200816653

      Le président palestinien vient à Rome inaugurer la nouvelle ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Le pape François recevra, samedi matin 14 janvier à 10 heures au Vatican, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Rome où il doit inaugurer, le même jour, l’ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Depuis l’entrée en vigueur de l’accord global entre le Saint-Siège et l’État de Palestine, signé le 26 juin 2015 au Vatican, la mission palestinienne auprès du Saint-Siège a en effet été élevée au rang d’ambassade.

  • VOIR LE VOIR - Un imagier de John Berger

    http://strabic.fr/John-Berger-voir-le-voir-ways-of-seeing-B42

    Les Éditions B42, fer de lance pour l’établissement en France d’une culture critique du graphisme, rééditent un petit classique de l’analyse visuelle : le Ways of Seeing de John Berger.

    #John_Berger déchirant violemment une peinture au début de la première émission Ways of Seeing (voir vidéo plus bas).

    Didactique comme un manuel scolaire, radical comme un manifeste, Voir le Voir est un livre dont on doit se saisir pour étudier les tours et détours des images. Dans le désordre, quelques-uns de ces enseignements pratiques : les images fixent l’éternité des figures et nous situent dans le monde, elles nous permettent d’accéder à la singularité de l’autre, le contexte d’inscription de l’œuvre influence notre interprétation de celle-ci, regarder les images en face c’est sélectionner puis exclure une partie du monde à travers un cadre...

    • Palestine
      Un lieu qui pleure
      par John Berger | février 2009
      http://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/BERGER/16830

      Quelques jours après notre retour de ce qu’on croyait être, jusqu’à récemment, le futur Etat de Palestine, et qui est maintenant la plus grande prison (Gaza) et la plus grande salle d’attente (Cisjordanie) du monde, j’ai fait un rêve.

      J’étais seul, debout, dévêtu jusqu’à la taille, dans un désert de grès. Puis la main de quelqu’un ramassait au sol des poignées de terre et me les jetait à la poitrine. Ce geste était empreint de considération et non d’agressivité. Avant de m’atteindre, la terre ou le gravier se transformait en morceaux de tissu déchirés, probablement du coton, qui s’enroulaient telles des bandelettes autour de mon torse. Puis ces lambeaux de tissu se transformaient à nouveau et devenaient des mots, des phrases. Ecrits non par moi, mais par le lieu.

      En me remémorant ce rêve, l’expression de « sol écorché » n’a cessé d’aller et venir dans ma tête. Cette expression décrit un lieu ou des lieux où tout, aussi bien au sens matériel qu’immatériel, a été décapé, dérobé, balayé, soufflé, détourné, tout sauf la pauvre terre palpable.

  • La Haye : Les raisons de la jubilation des Palestiniens et des craintes d’Israël
    26 décembre | Amira Hass pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/la-haye-les-raisons-de-la.html

    Les 26 ans écoulés et les différences entre les deux résolutions mettent l’accent sur ce qui est bien connu : ces résolutions, particulièrement, dans le contexte israélien, n’ont aucun poids ; pour autant, les Palestiniens jubilent et Israël est furieux.

    La raison de la satisfaction d’un côté et de la fureur de l’autre est la même : la Cour Pénale Internationale de la Haye. Il y a deux ans, le 1er janvier 2015, Abbas a signé une déclaration au nom de « L’État de Palestine » stipulant qu’il accepte la compétence de la Cour sur les activités menées dans ses territoires depuis le 13 juin 2014 (c’est à dire qu’il s’adressait à la Cour pour qu’elle examine la suspicion de crimes de guerre commis dans ses territoires). La veille, le 31 décembre 2014, Abbas avait signé une requête pour adhérer au Statut de Rome (sur la base duquel la Cour a été fondée).

    Il fit cela en grande partie sous la pression de la base palestinienne parce qu’il ne pouvait pas continuer à nier la conclusion de toute la Palestine qui était qu’Israël ne voulait pas la paix. Le document présenté à la Cour de La Haye contient des informations quant aux suspicions de crimes de guerre commis par Israël à Gaza à l’été 2014 et dans les colonies. La poursuite à La Haye en est toujours à l’examen initial visant à statuer sur l’opportunité d’enquêter sur les suspicions de crimes de guerre à partir du 13 juin 2014.

    #ONU #CPI #Palestine #Israël

  • Israël a peur de la Suède
    Par Zouhir MEBARKI - Jeudi 15 Decembre 2016 - L’Expression - Le Quotidien
    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/lenvers_du_decor/256268-israel-a-peur-de-la-suede.html

    Une femme fait trembler l’Etat hébreu. Elle est suédoise. Elle est ministre des AE. Son programme aujourd’hui prévoit une visite en Israël. Netanyahu refuse de la recevoir. Il interdit à ses ministres de la rencontrer. Un cas unique dans les annales de la diplomatie. Voici pourquoi...

    Ombres et lumière. La ministre des Affaires étrangères de Suède, Margot Wallström, est en visite au Moyen-Orient. Hier, elle était à Ramallah où elle a été reçue par le président palestinien, Mahmoud Abbas. Sa tournée doit se poursuivre aujourd’hui en Israël. Cependant, le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a décidé de ne pas la recevoir et a interdit à tous les officiels israéliens de le faire. La ministre suédoise devient de ce fait persona non grata en Israël. C’est une situation inédite dans les relations entre des pays qui échangent, pourtant, des représentations diplomatiques. Avant d’aborder les raisons de ce voyage voyons comment et pourquoi on en est arrivé à une telle situation ? Depuis son arrivée, en octobre 2014, au ministère suédois des Affaires étrangères, Margot Wallström, n’a jamais accepté d’être bâillonnée par la pensée unique occidentale s’agissant du conflit israélo-palestinien. Le 30 octobre 2014, elle a annoncé que son pays reconnaissait l’Etat de Palestine. Ce fut le premier pays d’Europe après le Portugal et le Vatican à reconnaître la solution de « deux Etats ». Ce qui fera tache d’huile en Europe. Beaucoup d’autres pays du Vieux Continent suivront l’exemple suédois par la suite. Pour rappel, actuellement, pas moins de 135 pays ont reconnu l’Etat de Palestine. Pour rappel également, la proclamation de l’Etat palestinien a eu lieu à Alger le 15 novembre 1988 et le premier pays à l’avoir reconnu est l’Algérie.(...)

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    Netanyahu Refusing to Meet Swedish FM
    December 14, 2016 5:24 AM
    http://imemc.org/article/netanyahu-refusing-to-meet-swedish-fm

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has reportedly refused to meet with pro-Palestinian Swedish Foreign Minister, Margot Wallstrom, who is due to visit on Thursday.

    According to Haaretz, Wallstrom will arrive in Israel on Thursday, but will be met by no Israeli officials, who claimed the move is due to scheduling conflicts, but informed sources attributed the snub to Sweden’s pro-Palestine position.

    The Swedish FM will not meet with any Israeli officials during her stay, with the government effectively boycotting her over her controversial statements on the Israeli-Palestinian conflict.

    #Suède #Margot_Wallström

  • Today could have been Palestine’s 65th birthday
    The State of Palestine could have been 65 years old today if the UN partition plan of 1947 had been accepted by the Arab world. A just and lasting peace between two sovereign states is still prejudiced by the false narrative that Palestinians were the only refugees created in 1947.

    Irwin Cotler Nov 29, 2012
    read more: http://www.haaretz.com/opinion/today-could-have-been-palestine-s-65th-birthday.premium-1.481326
    http://www.haaretz.com/opinion/today-could-have-been-palestine-s-65th-birthday.premium-1.481326

    Today, the Palestinian Authority is seeking Observer Status at the UN General Assembly with a view to securing a UN General Assembly vote later in the day. The November 29 is no random date – it marks the 65th anniversary of the UN Partition Resolution of 1947. It is sometimes forgotten – and often not even known – that this was the first-ever blueprint for an Israeli-Palestinian “two states for two peoples” solution. Regrettably, while Jewish leaders accepted the resolution, Arab and Palestinian leaders did not – which they had a right to do if they felt it did not comport with their objectives or interests.
    However, what they did not have a right to do was to launch a war of aggression against the nascent Jewish state. Nor did they have a right to launch a war against their own Jewish nationals – a documented pattern of state-sanctioned repression and persecution – disenfranchising them, dispossessing them of their – detaining, murdering and expelling them. This double aggression resulted in two sets of refugees: Palestinian refugees resulting from the Arab war against the Jewish State, and Jewish refugees resulting from the Arab war against their own Jewish nationals.
    Yet the false Middle East narrative – prejudicial to authentic reconciliation and peace between peoples as well as between states – continues to hold that there was only one victim population, Palestinian refugees; that Israel was responsible for the Palestinian Nakba (catastrophe) of 1947-8; and that, as Prof. Rami Khouri of the American University of Beirut recently wrote – during the Israel-Hamas hostilities – “As long as the crime of dispossession and refugeehood that was committed against the Palestinian people in 1947-48 is not redressed through a peaceful and just negotiation that satisfies the legitimate rights of both sides, we will continue to see enhancements in both the determination and the capabilities of Palestinian fighters.” In his words, “Only stupid or ideologically maniacal Zionists fail to come to terms with this fact”.
    But his revisionist view of history ignores the fundamental fact that had the UN Partition Resolution been accepted, there would have been no 1948 Arab- Israeli war, no refugees, and none of the pain and suffering of these past 65 years. Indeed, another event falling on today’s date - the annual UN-organized International Day of Solidarity with the Palestinian People – could this year have been a day commemorating the 65th anniversary of the establishment of both the State of Israel and the State of Palestine.

  • Accords Sykes-Picot : Aux origines du chaos au Moyen-Orient. Par Jonathan Lefèvre — 15 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/accords-sykes-picot-aux-origines-du-chaos-au-moyen-orient.par-jona

    La « nouvelle » carte post-Empire ottoman signée par Mark Sykes et François Georges-Picot en 1916. La France s’approprie la partie en bleu, la Grande-Bretagne celle en rouge.
    Dessinez un cercle sur du sable avec un ami. Tracez avec lui une ligne au milieu de ce cercle. Décidez que ce qui est au nord vous appartient et que ce qui est au sud lui revient. Vous êtes la France et votre ami est la Grande-Bretagne. Nous sommes en 1916 et vous venez d’entériner les accords dits de Sykes-Picot qui dépècent l’Empire ottoman.
    « La ligne de partage n’avait pas de rationalité autre qu’une idée simpliste : tout ça, c’est du sable, on trace un trait, on ne tient pas compte des territoires des tribus, des tracés de fleuves, des voies de communication, de la géographie. C’est une ligne purement géométrique. Tout a été fait avec désinvolture. » Voici en résumé les accords Sykes-Picot selon l’historien James Barr.1
    L’Empire ottoman (1299-1923) connait son apogée à la fin du 17e siècle. A l’époque, il compte, outre la Turquie (son cœur), les Balkans, la péninsule arabique, l’Afrique du Nord et une partie de l’Europe centrale. Il n’a rien à envier aux États européens.
    « Bien avant les révolutions industrielles du 19e siècle en Europe du Nord, l’Empire ottoman était très avancé sur le plan agricole et sur le plan commercial, ses réseaux s’étendant jusqu’en Chine, contrôlant l’Afrique du Nord, disposant de bases militaires dans la mer Rouge… », explique Mohammed Hassan, ancien diplomate éthiopien et spécialiste du Moyen-Orient.2
    Mais cette puissance n’allait pas durer éternellement. Depuis 1830, l’Empire perd des territoires. La Grèce déclare son indépendance. La Serbie devient autonome. La France occupe l’Algérie. L’Egypte se soulève… « Depuis un certain temps, ce même Empire ottoman devait se battre pour une politique de centralisation. (…) Cette lutte entre pouvoir central et régions séparatistes a affaibli l’Empire face aux autres grandes puissances. Or, de son côté, la Grande-Bretagne s’était industrialisée très rapidement, elle était même devenue une sorte de superpuissance. (…) De plus en plus endetté, l’Empire ottoman s’est retrouvé étranglé par les prêts accordés par les puissances française et britannique. Alors est apparu un nouvel acteur puissant sur la scène impérialiste : l’Empire allemand », continue Mohammed Hassan.
    Colère sociale au sein de l’Empire
    Qui poursuit : « Le rapport de force évoluait au désavantage des autorités ottomanes : l’augmentation des dettes, la montée d’une bourgeoisie compradore (par opposition à la bourgeoisie nationale, la compradore est entièrement liée aux intérêts extérieurs, NdlR) et l’accroissement du pouvoir financier du système bancaire international, tout cela faisait perdre à l’Empire ottoman son indépendance économique et politique. (…) Tout ceci a augmenté la pauvreté dans l’Empire ottoman, provoquant une véritable colère sociale. » 
    En 1914, c’est donc un empire en déclin qui entre en guerre aux côtés de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Des nationalistes arabes s’activent depuis un siècle à combattre l’empire de l’intérieur et rêvent d’un État démocratique qui s’étendrait sur toute l’Arabie.
    Les autorités de l’empire veulent à tout prix le sauvegarder et reprendre des territoires perdus au fil des ans. Mais même au sein du peuple turc, des divisions sont là. Des nationalistes, qui porteront Mustafa Kemal Atatürk au pouvoir de la toute nouvelle République de Turquie en 1923, se font de plus en plus nombreux.
    Alors que la bataille de Verdun fait rage (700 000 morts entre Français et Allemands en 9 mois), les Français et les Britanniques pensent déjà à l’après-guerre. Deux diplomates, Mark Sykes et François Georges-Picot, travaillent à un projet qui tient très à cœur aux deux puissances de la Manche : le partage du Moyen-Orient.
    Les deux pays ont depuis longtemps des convoitises sur la région. La France avait été avec les puissances européennes à l’origine du statut spécial de semi-autonomie dont bénéficiait depuis 1864 le Mont Liban (chaîne de montagnes qui traverse le pays et une partie de la Syrie). Ce statut fut mis en place à la suite des massacres de chrétiens en 1860 dans la montagne libanaise. Sous Napoléon III, Paris avait alors dépêché une force navale pour les secourir. Du moins, c’était là la raison officielle de cette première « ingérence humanitaire »…
    Les Britanniques, eux, veulent à tout pris consolider « leur » route des Indes et s’inquiètent de « leurs » frontières égyptiennes et du Canal de Suez.
    Les capitalistes britanniques et français ont donc leurs propres intérêts dans la région. « Les Britanniques exercent une hégémonie stratégique, tandis que les Français ont une implication principalement territoriale et sont à la manœuvre dans les chemins de fer turcs, les ports, les routes, l’électricité. Le modèle français s’exprime dans l’éducation et la culture des élites locales, ce qui induit un autre niveau d’exigence que celui des Anglais. Avant même la guerre, en 1912, la Grande-Bretagne renonce à toute ambition sur la Syrie et le Liban, qui n’ont pas, à ses yeux, d’importance stratégique ; la France, elle, estime avoir sur cette zone des droits historiques qui remontent aux Croisades. En revanche, les Britanniques tiennent tout particulièrement à contrôler la rive orientale du canal de Suez, qu’ils détiennent », explique James Barr.3
    Pour un État arabe indépendant

    Fayçal (à l’avant-plan), fils du chérif de la Mecque, Hussein, mène la « Grande révolte arabe » contre l’Empire ottoman en 1916 mais sera trahi par la Grande-Bretagne. Après avoir été défait par la France, il est nommé roi d’Irak.
    Face au nationalisme turc, les nationalistes arabes pensent pouvoir se servir des volontés britanniques de combattre l’Empire ottoman pour revendiquer un État indépendant. Pour cela, il leur faut un chef qui les représente afin de négocier un tel État avec la superpuissance britannique. « Les leaders nationalistes arabes de Damas et de Bagdad craignent que leurs pays n’échappent à l’oppression ottomane que pour subir un partage entre la France et l’Angleterre. Par le Protocole de Damas (mai 1915), ils précisent leur revendication d’un État arabe unique et indépendant et se placent, pour y parvenir, sous la bannière de la famille Hachémite, dont le chef est le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali. Il s’agit de monnayer leur appui total dans la guerre contre la promesse de leur indépendance. De son côté, la Grande-Bretagne, soucieuse de trouver des alliés dans la lutte contre l’armée ottomane appuyée par les Allemands, accepte sur le papier la constitution d’un Empire arabe, sous la conduite de Hussein. L’accord se réalise, tant bien que mal, sous la forme d’échanges de lettres entre Hussein, qui expose ses demandes le 14 juillet 1915, et le Haut-Commissaire britannique au Caire, Mac-Mahon, qui précise ses intentions notamment dans une lettre du 24 octobre 1915. La correspondance se poursuivra afin de limiter les points de divergence. »4
    Chérif Hussein et Lawrence d’Arabie

    Sir Mark Sykes. Ce conseiller diplomatique signera les accords pour la Grande-Bretagne.
    Les accords Sykes-Picot sont conclus le 16 mai 1916. Ils tiennent en fait en un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays : Paul Cambon et Edward Grey. L’Italie et la Russie tsariste sont tenus au courant de ces accords secrets, qui prévoient deux zones d’influence, dites bleue et rouge, qui seront confiées à la France et à la Grande-Bretagne pour qu’elles y créent des États sous administration directe ou indirecte. L’accord prévoit aussi deux autres zones où serait édifié le futur État arabe indépendant, avec des conseillers français et anglais.
    Le chérif Hussein accepte donc d’engager la lutte. Conduites par l’un de ses fils, Fayçal, et conseillées par Thomas Edward Lawrence (ou Lawrence d’Arabie, voir encadré), des services de renseignement britanniques, les troupes du chérif Hussein entrent dans la bataille le 5 juin 1916. Connue comme la « Grande révolte arabe », la guérilla a pour but de refouler l’armée ottomane vers le nord et de faciliter les manœuvres britanniques dans la même direction, mais à partir de l’Égypte.
    L’URSS dénonce les accords
    Les accords Sykes-Picot, secrets, trahissent la promesse faite aux Arabes qui s’étaient soulevés contre les Turcs. C’est Moscou qui brise le silence diplomatique. Dès leur arrivée au Kremlin en 1917, les communistes découvrent ces accords et les rendent publics.
    L’annonce de ces accords secrets qui tuent dans l’œuf toute possibilité d’indépendance pour les nationalistes arabes met ces derniers en colère.
    Après la fin de la guerre, en 1919, la Conférence de la paix de Paris entérine ces accords. La Société des nations (SDN, ancêtre de l’ONU) confie la Syrie et le Liban à la France pendant que les Britanniques« reçoivent » l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Un an plus tard, le traité de Sèvres confirme le partage au profit des deux puissances occidentales.
    Fayçal, mis au courant de l’accord par la France et la Grande-Bretagne avant que l’URSS ne le rende public, ne peut accepter. Poussé par l’élan de la « Grande révolte », il déclare la guerre à la France qui, en 1920, a pris possession des terres qui lui revenaient selon les termes de l’accord. En juillet, les troupes de Fayçal sont défaites aux portes de Damas (Syrie). Cet échec signe la fin de l’appui des Britanniques à sa famille, les Hachémites, au profit des Saoud, famille encore au pouvoir aujourd’hui en Arabie saoudite. En compensation, les Hachémites reçoivent l’Irak (Fayçal) et la Transjordanie (Abdallah, un autre fils d’Hussein) de la part de la Grande-Bretagne.
    La source de nombreuses turbulences
    « Sykes-Picot appartient au passé. Cependant, les règles qui ont sous-tendu sa rédaction et les conduites qui ont présidé à son application sont plus que jamais à l’œuvre », observe le professeur de sociologie politique et de relations internationales Joseph Maïla.5
    Le peuple irakien, parmi tant d’autres exemples, peut en témoigner. Le 17 janvier 1991, 29 pays (dont la Belgique) envahissent l’Irak. Le but était de chasser l’armée irakienne du Koweït, qu’elle avait envahi en août 1990… et de préserver les intérêts stratégiques des Occidentaux dans la région.
    En 43 jours, cette coalition internationale effectue 100 000 bombardements aériens, lance 450 roquettes Tomahawk et largue 265 000 bombes. Une grande partie des infrastructures sociales et économiques d’Irak sont détruites. Le pays est rejeté dans l’ère pré-industrielle pour une très longue période. Après le retrait irakien du Koweït, le Conseil de sécurité des Nations Unies décrète un embargo jusqu’en mai 2003, après la chute du président Saddam Hussein.
    Le nombre de morts dus à l’embargo est énorme. D’après les chiffres du ministère irakien de Santé publique (chiffre pour fin 2002), 1 806 915 civils, dont 750 000 enfants de moins de 5 ans, sont morts à cause de l’étranglement économique.
    Aujourd’hui encore, des plans américains ou autres pour « refaire » les frontières du Moyen-Orient sont à l’œuvre. Le peuple syrien, irakien, libyen ou palestinien peut en témoigner.
    Lawrence d’Arabie (1888-1935)

    T.E. Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, à gauche. (Photo Thomas Lowell)
    Des millions de personnes ont entendu parler des accords Sykes-Picot sans le savoir. En effet, dans la superproduction hollywoodienne de 1963, Lawrence d’Arabie, le héros se sent trahi par ces accords.
    Thomas Edward Lawrence est un jeune officier britannique passionné d’architecture et d’archéologie qui a passé quelques années en Orient avant le début de la Première Guerre mondiale. Envoyé là-bas, il va rejoindre Fayçal dans son combat pour un État arabe indépendant. Du moins dans le film qui l’a rendu célèbre au monde entier.
    Car, dans les faits, Lawrence d’Arabie, s’il a bien combattu les Turcs aux côtés des Arabes, ne voulait pas d’un État arabe indépendant, mais d’une Syrie indépendante.
    Pour celui qui voua une admiration sans bornes à l’armée britannique jusqu’à sa mort, son pays ne devait pas se désengager de la région.
    Néanmoins, il est resté dans l’histoire comme un des rares Occidentaux à comprendre la révolte dirigée par Fayçal, et il prendra les accords Sykes-Picot comme une trahison de sa hiérarchie.
    La Palestine et la déclaration Balfour
    Dans les accords Sykes-Picot, il y a une zone bleue et une zone rouge. Il y a aussi une zone brune. Cette zone, c’est celle de la Palestine. La « déclaration Balfour », qui suivra en 1917, amorce la création d’un État juif.
    Pour revenir à la naissance d’Israël, il faut retourner au début du 19e siècle. « Quels facteurs expliquent la convergence entre les objectifs de l’Organisation sioniste mondiale, présidée par le Dr Chaïm Weizmann, et les buts de l’Angleterre impériale au Moyen-Orient ? (…) Les sionistes qui, comme Weizmann et ses amis, misent sur la victoire alliée, font le siège du Premier ministre britannique Lloyd George et de son ministre des Affaires étrangères Lord Balfour. Ceux-ci semblent avoir été sensibles à l’argument selon lequel promettre aux juifs un foyer national constitue le moyen le plus efficace pour aider Wilson, fort de l’appui de la communauté juive américaine, à engager les Etats-Unis dans la guerre aux côtés des Alliés ; de plus la création de ce “foyer juif” en Palestine permettrait de renforcer la sécurité de l’accès au canal de Suez et à l’Egypte. Assuré ensuite de l’acquiescement de Paris, Rome et Washington, Lord Balfour cherche une formule acceptable pour ses collègues du gouvernement », explique l’historien et spécialiste du Moyen-Orient Jacques Thobie.6

    « Weizmann avait suggéré à Londres de reconnaître la Palestine “en temps que patrie du peuple juif” qui aurait le droit “d’y établir une vie nationale”. A l’intérieur du Cabinet, Lord Curzon insiste sur les dangers de la réaction des Arabes. Finalement, la lettre de Balfour – dite improprement “déclaration” – à Lord Rothschild, représentant le comité politique de l’Organisation sioniste, se contente d’“envisager favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif”, étant entendu que seront sauvegardés les “droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine”. (…) La relative prudence britannique est liée à ses objectifs mêmes : en offrant des garanties aux immigrants juifs, l’Angleterre s’assure dans la guerre le soutien de nombreux juifs de Russie et d’Europe centrale, alors que se développe en Russie un processus révolutionnaire où des juifs jouent un rôle actif, affermit son implantation dans la province de Palestine, prépare entre Arabes et sionistes d’inévitables conflits imposant la présence de l’arbitre anglais dans cette région charnière des possessions africaines et asiatiques de l’Empire.
    Sykes utilise dans ce sens le mouvement sioniste, ce qui conduira à la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 annonçant l’établissement “en Palestine” d’un Foyer national juif. La stratégie britannique va reposer sur l’occupation du terrain avec l’encouragement donné à la révolte arabe de s’étendre à la Syrie (mais non à la Palestine) et sur une succession de déclarations officielles allant dans le sens de l’autodétermination. Pour Londres, le droit des peuples signifie le droit de choisir la tutelle britannique ».7
    Et les États-Unis dans tout ça ?
    Officiellement, les États-Unis du président Woodrow Wilson se sont tenus à l’écart du morcellement du Moyen-Orient et des accords Sykes-Picot en raison d’une politique étrangère basée sur la « liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Hum…
    « Quand Wilson appelle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il parle des peuples blancs. C’est quelqu’un de raciste. Un des pires présidents ségrégationnistes de l’histoire des États-Unis. Donc les Arabes poseront problème parce qu’il ne sait pas s’ils sont blancs ou pas », constate l’historien français Henry Laurens.8
    « Le président Woodrow Wilson ne se sent aucunement lié par les accords “secrets” contractés par ses partenaires. Il se pose en défenseur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, bien qu’il ne soit pas très clair dans son esprit si cela vaut aussi pour les peuples non blancs, comme les “bruns” (les Arabes) et les “jaunes” – pour les “noirs”, il n’en est pas question. »9
    Surtout, durant ses deux mandats (1913-1921), il va justement sortir de la logique « isolationniste » pour occuper le Mexique (1914-1917), Haïti (une occupation qui durera de 1915 à 1934), la République dominicaine (1916-1924) ou le Nicaragua(tout au long de son mandat).
    « Aucune nation ne peut vivre longtemps refermée sur elle-même et l’Ouest finirait nécessairement par dominer l’Est. L’Est doit être ouvert et transformé, qu’on le veuille ou non ; les standards de l’Ouest doivent lui être imposés. »10
    Bref, ce défenseur du Klu Klux Klan et du ségrégationnisme défend le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »… quand ça l’arrange …
    Jonathan Lefèvre | 18 octobre 2016
    1.« A line in the sand », James Barr, Simon & Schuster, 2011. Citation parue dans L’Obs le 16 mai 2016 •
    2. « La stratégie du chaos, impérialisme et Islam », Grégoire Lalieu et Michel Collon, entretiens avec Mohammed Hassan, Investig’Action et Couleur Livres, 2011, p. 63 •
    3. « La division du Moyen-Orient fut un calcul stratégique », L’Express, 23 décembre 2014 •
    4. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, p. 42 •
    5. « Les accords Sykes-Picot, cent ans après », Joseph Maïla, Études mai 2016 
    6. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, pages 45-46 •
    6. Idem .
    8. « Les Français et les Anglais ont dessiné les frontières, et les Arabes ont colorié la carte », L’Orient-Le Jour, 16 mai 2016 •
    9. « Comment l’Empire ottoman fut dépecé », Henry Laurens, Le Monde Diplomatique, avril 2003 •
    10. Cité dans « American colonial Empire : The limit of power’s reach », Items & Issues (Social Science Research Council)
    Source : Pour la Palestine

  • Israël multiplie les crimes en Cisjordanie occupée - International
    El Watan, le 29.09.16
    http://elwatan.com/international/israel-multiplie-les-crimes-en-cisjordanie-occupee-29-09-2016-329689_112.ph

    Des dizaines de Palestiniens, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont devenus des SDF cette semaine. L’armée israélienne a démoli leurs maisons pour les avoir érigées sans permis de construire. Lundi au petit matin, des bulldozers de l’armée d’occupation épaulés par d’importantes unités israéliennes lourdement armées ont démoli des maisons palestiniennes, en plus d’une salle de classe d’une école à El Qods occupée et annexée par Israël en 1967.

    « Les bulldozers israéliens accompagnés de centaines de soldats ont pris d’assaut le village de Tor depuis l’aube et ont commencé à démolir quatre maisons habitées depuis cinq ans », a déclaré, à l’agence de presse palestinienne Wafa Ahmad Abou Holi, propriétaire de l’une des maisons démolies, les autres appartenant à ses frères. « Les Israéliens pratiquent la politique de déplacement et d’expropriation des Maqdessis (habitants d’El Qods). Par ces mesures, ils veulent les déraciner.

    C’est pourquoi ils détruisent nos maisons », a-t-il dénoncé.
    Un peu plus tard, les bulldozers israéliens ont détruit une salle de classe dans une école dans le regroupement Bédouin (Abou Enouar) à l’est de la ville d’El Qods. Cette classe accueillait 45 écoliers et écolières. Pour le représentant du regroupement bédouin, Daoud El Djahaline, le stratagème est clair : « L’occupation vise à vider les quelque 500 hectares habités par le regroupement bédouin et qui sont des terres de la localité d’Abou Diss. »

    Les Israéliens mettent en pratique un projet colonial dénommé « E1 » conçu pour isoler le nord du sud de la Cisjordanie et couper toute continuité territoriale dans l’Etat de Palestine. « 113 familles, composées de 600 personnes, sont menacées de déplacement. L’occupation a émis plus de 250 décisions de démolition d’habitations dans le regroupement Abou Enouar pour faire partir les citoyens et saisir leurs terres », a-t-il précisé à Wafa.

  • Abbas : le Royaume-Uni doit reconnaître l’Etat palestinien en raison des conséquences de Balfour
    http://vilistia.org/archives/12128

    22 sept. 2016, 18:23 © TIMOTHY A. CLARY Source : AFP Lors de la session plénière de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président de l’État de Palestine à demander à Londres de présenter ses excuses au sujet … Lire la suite →

    #ETAT_PALESTINIEN

  • Etat de Palestine -CPI : les criminels de guerre israéliens semblent avoir le trouillomètre à zéro…
    http://vilistia.org/archives/11595

    Amira Hass Publié le 18 août 2016 dans Crimes de guerres/contre l’humanité, Diaspora juive, Droits humains,Gaza, Justice internationale, Mouvement de solidarité, Services secrets israéliens, Terrorisme d’Etat, Violences anti-arabes Il se présente comme “Abu Nabil”, mais l’Arabe n’est pas sa langue … Lire la suite →

    #ETAT_PALESTINIEN #Israël-réflexions

  • Etat de Palestine – Mahmoud Abbas représente les intérêts israéliens et américains, pas les droits des Palestiniens
    http://vilistia.org/archives/11472

    Par Muslim Press le 16 août 2016 Iran Israël Palestine Navid Nasr : « Abbas a joué le même rôle pour les Palestiniens que Quisling a joué en Norvège sous l’occupation nazie. » Mahmoud Abbas avec Benyamin Natanyahou Muslim Press a demandé à Navid Nasr son … Lire la suite →

    #ETAT_PALESTINIEN

  • Quel Jérusalem ? Les plans directeurs mal connus d’Israël
    20 juin 2016
    Par Nur Arafeh, le 31 mai 2016 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine | Source : Al-Shabaka
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/06/20/quel-jerusalem-les-plans-directeurs-mal-connus-disrael

    (...)Le plan le plus connu des trois plans directeurs israéliens pour la ville est le Plan directeur Jérusalem 2020, qui n’a pas été soumis à l’opinion publique alors même qu’il a été publié pour la première fois en 2004. Les moins connu sont le Plan Marom, plan commandé par le gouvernement pour le développement de Jérusalem, et le Plan « Jérusalem 5800 », connu aussi sous le nom de Jérusalem 2050, qui est le résultat d’une initiative du secteur public et qui se présente comme un « plan directeur transformationnel pour Jérusalem » (voir plus bas).

    Comme les plans d’Israël pour 2050, « l’idée » que l’Autorité Palestinienne (AP) se fait de Jérusalem remonte à 2010 lorsque le Plan de Développement Stratégique Multi-secteur pour Jérusalem Est (SMDP) pour 2011-2013 a été publié. Et le plan national de développement actuel pour 2014-2016 se réfère simplement au plan de 2010. En plus, alors que la direction palestinienne parle de Jérusalem Est, qu’Israël a occupée et illégalement annexée en 1967, comme de la capitale de l’État de Palestine et zone de développement prioritaire, 0,44 % seulement du budget 2015 de l’AP sont alloués au ministère des Affaires de Jérusalem et au gouvernorat de Jérusalem.

    Dans cet exposé politique, Nur Arafeh, membre politique d’Al-Shabaka, analyse les trois plans directeurs pour Jérusalem et explique comment ils visent à transformer la ville en un centre de tourisme et de technologie de pointe, et la façon dont ils utilisent la planification urbaine pour transformer la démographie de la ville. Elle met l’accent sur les dangereuses nouvelles lois qu’Israël a réactivées ou fait passer pour faire progresser la colonisation de la ville – la Loi sur le Bien des Absents et la « loi sur la troisième génération ». Elle s’intéresse aussi au rôle de l’AP et de la communauté internationale, ainsi que des organisations de la société civile, et elle identifie les mesures applicables que ceux qui s’inquiètent du sort de Jérusalem pourront utiliser. (1)(...)