provinceorstate:pas-de-calais

  • Les #identitaires ouvrent la Citadelle, un bar privé en plein cœur de #Lille - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/les-identitaires-ouvrent-la-citadelle-un-bar-prive-en-ia19b0n3722092

    C’est un estaminet douillet, avec son comptoir patiné, son chapelet de chopes, ses jeux traditionnels, ses affiches rétro, ses poutres apparentes, sa petite terrasse dans un patio. Ce serait, oui, un estaminet tout ce qu’il y a de plus classique sans ce sweat-shirt « Génération anti-racaille » exposé dans un coin, au-dessus d’une vitrine regroupant des ouvrages de références, tels « Immigration : la catastrophe » ou « Sale blanc ! ». Ce bar cosy du centre de Lille est le nouveau QG de Génération identitaire Flandre-Artois-Hainaut. « Le syndicat de défense des petits #blancs », résume dans un sourire son responsable.

    « On ne peut pas être français sans être blanc »

    Pas mécontent, #Aurélien_Verhassel. En 2014, au sortir d’une médiatique opération de « sécurisation » du métro, le trentenaire l’avait promis : Génération identitaire allait se doter d’un pied-à-terre lillois. Mission accomplie dès janvier 2015 et la location d’un immeuble de cachet au cœur de la ville. Le cercle privé, accessible sur adhésion, sera inauguré le 24 septembre prochain, après 18 mois de travaux. Le dogme ethnique des identitaires, pour qui « on ne peut pas être français sans être blanc, sauf exception », n’a visiblement pas refroidi le propriétaire. « Quand on voit GI par le prisme médiatique, on peut être inquiet, mais dès qu’on explique, ça détend l’atmosphère », affirme Aurélien Verhassel, orateur efficace et décomplexé, capable de citer Aimé Césaire comme Robert Ménard à l’appui de ses démonstrations.

  • Le mur de la honte #Migrants #Calais
    https://gauchedecombat.net/2016/09/09/le-mur-de-la-honte-migrants-calais

    Que notre civilisation dite moderne soit la plus prompte à en ériger un peu partout dans le monde en dit long sur notre degré d’évolution mentale… Comme cet enfant qui ferme l’entrée de sa chambre à clé pour qu’on ne vienne pas lui piquer ses jouets (Contre les murs) On se moquait du mur de … Lire la suite de Le mur de la honte #Migrants #Calais

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Calais jour après jour : Londres va construire un mur anti-migrants | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/091115/calais-jour-apres-jour-londres-va-construire-un-mur-anti-migrants

    Les travaux de construction d’un mur destiné à empêcher les migrants de s’introduire à bord de poids lourds à destination de la Grande-Bretagne vont commencer ce mois-ci, ont déclaré, selon Reuters, des responsables britanniques. Le ministre de l’immigration, Robert Goodwill, a évoqué mardi 6 septembre, devant les députés britanniques, ce renforcement du dispositif de « sécurité » à Calais. « La sécurité que nous mettons en place dans les ports est renforcée par des équipements », a-t-il affirmé, en référence à un ensemble de mesures, d’un montant de 17 millions de livres sterling (20,2 millions d’euros), qui a fait l’objet d’un accord en mars 2016 entre Londres et Paris. « Nous avons réalisé la clôture et maintenant, nous passons au mur », a-t-il précisé.

    Selon un porte-parole de la préfecture du Pas-de-Calais, le coût des travaux, évalué à 2,7 millions d’euros, est intégralement pris en charge par la Grande-Bretagne. Le mur, qui devrait mesurer quatre mètres de hauteur et longer la rocade sur un kilomètre, devrait être terminé à la fin de l’année. Selon un document diffusé lors d’une réunion publique, le mur sera construit en béton lisse pour décourager les tentatives d’escalade et recouvert de végétation.

    On s’approche de plus en plus de la situation que montre le film « Children of men ».

    #mur

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » - France 3 Nord Pas-de-Calais
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Contactée, La Poste confirme l’accident de travail d’Emeline Broequevielle le 19 février dernier, mais conteste la version de la victime. « Madame Broequevielle a déclaré par téléphone à son encadrant vouloir venir travailler sans aller consulter un médecin », indique la direction. « C’est faux ! », répond l’intéressée, qui répète qu’elle a subi la pression de cet encadrant et qu’elle n’a eu d’autre choix que de se rendre à son poste.

    « Lors de son arrivée au travail, Mme Broequevielle a déclaré ne pas se sentir bien. Alors qu’elle ne souhaitait pas l’intervention des pompiers, l’encadrant a néanmoins contacté le 15 », poursuit la direction dans un bref communiqué. « Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas appeler les pompiers ! Je suis allée les voir plusieurs fois et on m’a dit de d’abord faire mon travail avant d’appeler les secours », insiste Emeline.

    « Le transport de la salariée par une ambulance privée a permis de prendre les mesures médicales immédiates qui s’imposaient », précise encore La Poste. Mais finalement, c’est grâce à l’intervention de ses collègues qu’Emeline a été secourue trois heures après son arrivée au travail. Et notamment grâce au concours « autoritaire » d’un syndicaliste, qui fait depuis l’objet d’une mise à pied et d’une procédure disciplinaire, après avoir demandé la réunion de deux CHSCT extraordinaires et lancé une enquête sur ce qu’il s’est passé ce matin là, sur la plateforme de distribution du courrier à Villeneuve d’Ascq. Il a également déposé une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui.

    « Clairement, il m’a sauvé la vie. Sinon mes chefs m’auraient faite sortir en tournée, et je ne sais pas dans quel état je serais aujourd’hui. Je ne serais peut-être même plus là pour en parler », dit Emeline, rendant hommage à son collègue aujourd’hui en difficulté professionnelle. Sur le cas particulier de ce dernier, La Poste ne souhaite pas s’exprimer officiellement.

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » -
    France 3 Nord Pas-de-Calais | Publié le 05 septembre 2016 à 16:03, mis à jour le 06 septembre 2016 à 14:03
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Emeline Broequevielle, factrice âgée 25 ans, a été victime en février dernier d’un AVC sur son lieu de travail à la plateforme de distribution du courrier de La Poste à Villeneuve d’Ascq. Sa hiérarchie a attendu trois heures et plusieurs injonctions d’agents avant d’appeler les secours.

    • Previously on la Voix du nord : http://www.lavoixdunord.fr/region/expulsion-au-jardin-des-olieux-de-lille-decision-vendredi-ia19b0n370463

      La demande d’expulsion par la MEL (Métropole européenne de Lille) des migrants du jardin des Olieux a été examinée, ce mardi, au tribunal administratif par le juge des référés.

      Face à #Jean_François_Molla (celui qui a refusé la destruction des échoppes dans la jungle de Calais), 134 jeunes qui vivent dans la plus grande précarité depuis juin 2015. Des sans droits ni titres, au grand dam des collectifs qui leur viennent en aide et qui étaient nombreux, hier, à les accompagner jusque dans la salle d’audience. En défense, Me Émilie Dewaele a demandé de surseoir à l’expulsion et de laisser au moins deux mois aux associations pour trouver des solutions d’hébergement à ces jeunes migrants. Sera-t-elle entendue ?
      Décision vendredi.

    • Re cantines à #Calais

      Des conditions « pas remplies pour faire droit ». Dans son ordonnance, le juge estime que « les préoccupations exprimées par le préfet du Pas-de-Calais sont tout à fait compréhensibles » mais que « les conditions d’urgence et d’utilité requises » par la loi « ne sont pas remplies pour faire droit » à sa demande « que soient expulsés les gérants des 72 structures de vente illégales recensées » sur le site. Le juge des référés Jean-François Molla ne conteste pas que ces commerces « ne bénéficient d’aucune autorisation administrative » et que « certaines structures (....) ne respectent pas les règles sanitaires les plus élémentaires ».

      « Des lieux de rencontre apaisés entre migrants ». Toutefois, souligne-t-il, « ces épiceries, cafés, restaurants remplissent d’autres fonctions » que l’alimentation des migrants qui "vivent dans des conditions de précarité extrême et de total désœuvrement. Ces lieux, ajoute-t-il, « constituent des lieux de rencontre apaisés entre migrants et avec (les) bénévoles (...) ». Environ 4.500 migrants vivent sur ce site selon la préfecture, plus de 9.000 selon un comptage de deux associations rendu public vendredi.

      http://www.europe1.fr/societe/le-juge-rejette-la-demande-de-letat-de-fermer-les-echoppes-de-la-jungle-de-c

    • http://www.leparisien.fr/lille-59000/la-metropole-de-lille-deboutee-de-sa-demande-d-expulsion-d-un-camp-de-mig

      La Métropole de Lille (MEL) a été déboutée jeudi de sa demande en référé d’expulsion des migrants d’un parc de la ville par le tribunal administratif de Lille, a-t-on appris de sources concordantes.
      Dans sa décision, consultée par l’AFP, le juge administratif estime que la demande de la MEL, propriétaire du terrain occupé par plus de 130 migrants et qui agissait à la demande de la mairie de Lille, ne présente pas de caractère « d’utilité » ni « d’urgence ».

  • Jeux policiers 1 – Alliance et Le Figaro font la rentrée.
    La rentrée se fait concernant Calais sur une annonce du syndicat #Alliance_Police_Nationale relayée par Le Figaro : il y a 10 000 « migrants » à Calais.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/28/01016-20160828ARTFIG00122-calais-le-seuil-des-10000-migrants-franchi.php
    http://www.alliancepn.fr/media/jean-claude-delage-nous-ne-sommes-pas-les-gardes-barriere-des-anglais-147

    Ce chiffre n’a rien a priori d’extraordinaire, il rejoint celui du dernier recensement fait par les associations. Mais il est très supérieur à celui donné par la préfecture du Pas-de-Calais (6 900 personnes), qui est en principe basé sur les comptages… de la #police.

    En clair, soit Alliance bluffe et jette ce chiffre en l’air pour dramatiser son annonce de rentrée. Soit Alliance pense que les recensements faits par les associations sont plus fiables que ceux de la police. Soit les comptages de la police sont convergents avec ceux des associations, et la préfecture dissimule la réalité et ment intentionnellement.

    En dehors de ce pavé lancé dans les querelles de chiffres, le syndicat majoritaire de la police nationale reprend les positions de la #droite_politique concernant la question des #exilé-e-s_à_Calais : destruction du #bidonville et remise en cause des accords du Touquet. Et il s’agit bien d’annonces de rentrée qui précèdent les élections présidentielle et législatives, qui renvoient à la relation complexe entre #syndicats_policiers et pouvoirs politiques.

    Mais détruire le bidonville pour faire disparaître ce qui est visible, et renégocier les accords franco-britanniques de gestion de la frontière pour déplacer le « problème » sur le territoire voisin n’est qu’un boniment de campagne à l’heure où on promet qu’on va raser gratis et faire disparaître tous les problèmes.

    Les deux questions auxquelles répondre est que deviennent les personnes – qui ne vont pas disparaître même si les autorités détruisent pour la énième fois leurs habitations – et comment gérer cette #frontière – ce qui suppose effectivement une discussion, peut-être houleuse avec l’État voisin ?

    Par rapport à ces deux questions, le gouvernement s’est enfermé lui-même, niant la réalité quant à la situation réelle et au nombre de personnes, et fermant d’emblée la porte à toute évolution du statu quo concernant les accords franco-britanniques, malgré l’opportunité qu’ouvrait le vote pour le brexit. Et il ne lui reste que peu de mois pour changer de cap et montrer sa capacité à mettre en place des solutions viables.

    http://passeursdhospitalites.wordpress.com/2016/08/29/jeux-policiers-1-alliance-et-le-figaro-font-la-rent

  • 38 euros d’amende pour avoir insulté son employeur sur Facebook
    http://www.nextinpact.com/news/101134-38-euros-d-amende-pour-avoir-insulte-son-employeur-sur-facebook.h

    Le tribunal correctionnel de Saint-Omer (Pas-de-Calais) vient d’infliger une amende de 38 euros à un salarié qui avait insulté son employeur sur Facebook. Heureusement pour le coupable, son compte était paramétré de telle sorte que l’injure publique n’a pas été retenue par les juges. Ce sont cinq petits mots qui auront finalement coûté assez cher à leur auteur. 639 euros au total (si l’on ajoute un euro de dommages et intérêts et les 600 euros de frais de justice alloués à l’employeur victime). « Putain (...)

    #Facebook #surveillance #procès

  • Des #conteneurs maritimes convertis en prison, Actualité des PME
    lesechos.fr

    C’est une première pour un établissement pénitentiaire. Le centre de semi-liberté de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais) sera réalisé à partir de conteneurs, à raison d’une cellule par conteneur. Chacune, d’une surface de 11,7 mètres carrés, comportera une kitchenette et une salle de bains. Les 47 modules du futur centre, recouverts d’un bardage, seront livrés cet automne. Ils sont produits depuis le 18 juillet par la société Capsa, qui a décroché ce contrat en partenariat avec Eiffage.

    #prison #contrat_juteux #lesechos #capsa

  • Migrants : qui se cache vraiment sous le bénévole parisien ?

    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/08/23/migrants-qui-se-cache-vraiment-sous-le-benevole-parisien_4986671_1654200.htm

    Cet hiver, un jour de grand froid, Aubépine Dahan, 44 ans, a acheté trois bouteilles thermos grand format qu’elle a remplies de soupe bien chaude. Sur Marmiton, elle a cherché la recette du riz afghan et est allée servir son repas à la trentaine de migrants qui campaient, frigorifiés, place de la République. Cette docteur en sociologie n’avait jamais milité dans un syndicat ou un parti. Marquée par « ces images des colonnes de migrants de la route des Balkans à l’été 2015 », elle a décidé de leur venir en aide. Sans se douter que cet engagement la conduirait au tribunal.

    Cette mère de deux enfants, femme au foyer après avoir enseigné comme attachée temporaire dans plusieurs universités, encourt un an de prison. Le 7 août, elle a été gardée à vue durant neuf heures dans le commissariat du 20e arrondissement et est ressortie avec une convocation en justice pour le 9 novembre, pour « organisation d’une manifestation illicite » le 6 août à Paris.

    Marqués par des évacuations répétées de campements de migrants, les bénévoles parisiens ont été mis en première ligne cet été. Aux dires du directeur de France terre d’asile, Pierre Henry, le mois d’août « a été un enfer ». N’ayant pas les places d’hébergement nécessaires pour prendre en charge les 70 demandeurs d’asile qui arrivent quotidiennement dans la capitale, les services de l’Etat ont cherché à éviter les regroupements risquant d’aboutir à la formation de campements.

    « Solution digne »

    Les forces de l’ordre ont donc dispersé à tour de bras les migrants pour « préserver la salubrité et l’ordre public », « éviter la reconstitution de campements sur la voie publique », comme le rappelle la préfecture de région, qui s’enorgueillit d’avoir proposé plus de 15 000 offres d’hébergements depuis juillet 2015. De son côté, la préfecture de police a distribué des centaines d’obligations de quitter le territoire (OQTF). Offusqués par cette « gestion policière », Emmaüs solidarité et France terre d’asile ont d’ailleurs toutes deux annoncé, lundi 22 août, la suspension de leurs maraudes « le temps que l’on trouve des solutions plus humaines pour les primo-arrivants », rappelle Aurélie El-Hassak Marzorati, directrice d’Emmaüs. « Une solution va être proposée dans Paris avec l’ouverture du camp humanitaire, en septembre. Mais entre-temps, il nous faut une solution digne », insiste-t-elle.

    « Nous qui aidons les migrants, avons dénoncé ces rafles. Résultat, nous avons été stigmatisés tout l’été », déplore aujourd’hui la cinéaste Valérie Osouf. « Personne n’essaie pourtant de regrouper les arrivants pour créer des camps dans Paris, contrairement à ce que les autorités veulent faire croire pour nous discréditer », insiste pour sa part Sylvie Lhoste, la fondatrice du mouvement Entraides citoyennes, agacée elle aussi de cette critique permanente des bénévoles, « alors que l’Etat est bien content que nous nourrissions les exilés ».

    Dans les zones de tension que sont Paris, Vintimille (Italie) ou Calais (Pas-de-Calais), un malentendu s’installe entre les bénévoles et l’Etat, renforcé par un discours paradoxal des autorités. D’un côté, Emmanuelle Cosse, la ministre du logement, a appelé le 10 août à héberger des réfugiés chez soi et propose 1 500 euros par personne et par an aux associations qui s’engagent dans le dispositif. De l’autre, les soutiens aux migrants ont mauvaise presse au ministère de l’intérieur, qui soupçonne un militant du mouvement d’ultra-gauche « No Border » derrière chaque citoyen engagé.

    Un Niçois de 37 ans vient d’en faire l’expérience. Interpellé le 17 août près de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes) alors qu’il faisait monter dans sa fourgonnette huit migrants érythréens, il avait été présenté par la police comme un militant No Border. L’homme, qui a assuré n’appartenir « à aucune mouvance politique », a finalement bénéficié d’un classement sans suite, le procureur de la République de Nice ayant invoqué, dimanche 21 août, « l’immunité humanitaire » prévue par la loi.

    S’il reconnaît que « M. et Mme Tout-le-monde » font partie des bénévoles, le préfet d’Ile-de-France, Jean-François Carenco, chef d’orchestre des évacuations de campements, tient à souligner que « certaines personnes sont bel et bien là pour transformer l’aide aux migrants en un combat politique ».

    « Je n’ai pas enfreint la loi »

    Ce n’est pas le cas d’Aubépine Dahan. La Parisienne, qui « apprécie le modèle de société française avec sa laïcité et sa tolérance », n’a pas vraiment un profil révolutionnaire. D’ailleurs, le Collectif parisien de soutien aux exilés (CPSE) auquel elle adhère serait « le plus bobo des regroupements de la capitale », selon un habitant du 18e arrondissement, mobilisé depuis 2015, et fin observateur des forces en action. C’est surtout du « réconfort » qu’Aubépine Dahan voulait apporter « durant ce moment d’attente où le migrant, pas encore réfugié, a ce sentiment terrible de n’être personne », explique-t-elle.

    « Je n’ai pas enfreint la loi », observe celle qui croit assez dans l’Etat pour avoir choisi la filière Service public lors de ses études à Science Po, après sa maîtrise d’économie appliquée à Dauphine. Avec un autre soutien aux réfugiés, Houssam El-Assimi, lui aussi convoqué devant la justice, elle avait juste déposé un parcours de manifestation. « La préfecture a souhaité le voir transformé en simple rassemblement place de la République. Nous avons acquiescé, avec la réserve qu’il fallait que les migrants s’acheminent de leur campement vers République », résume celle qui estime avoir « géré au mieux tout l’après-midi en liaison permanente avec la préfecture, et en faisant tout pour éviter ces violences que nous refusons ».

    Houssam El-Assimi appartient, lui, au collectif La Chapelle debout. Le troisième groupe important, baptisé le Bureau d’aide aux migrants (BAM), existe à leurs côtés, constitué récemment en association.

    Sociologue de formation, observateur de la situation parisienne, Nicolas Jaoul estime que « si les soutiens de la première heure ont été des militants parisiens de partis à gauche du PS, le second groupe à intervenir a été celui, sociologiquement très mélangé, des voisins, les riverains des campements. Sont ensuite arrivés les jeunes issus de l’immigration qui, parce qu’ils parlent arabe, ont vite gagné une position stratégique à laquelle ils n’étaient pas habitués ».

    Durant tout l’hiver et ses multiples déjeuners servis aux migrants, Aubépine Dahan a particulièrement goûté ce melting-pot, « qui me rassurait sur la société française » se réjouit-elle. « On nous parle de société fracturée, mais dans l’aide aux exilés, le boulanger qui apporte ses baguettes côtoie le plus normalement du monde l’universitaire ou les dames retraitées qui ont fait une collecte », rappelle la jeune femme, « et personne ne demande à l’autre son métier », ajoute-t-elle. Etudiants, enseignants, artistes, interrogés par Le Monde, racontent intervenir par humanisme d’abord, pour rendre « un peu de dignité », « être en accord avec ses valeurs » ou conjurer « la honte de l’accueil indigne offert à ces gens ».

  • Échoppes de #Calais : « Nous sommes vraiment soulagés »
    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/08/12/echoppes-de-calais-nous-sommes-vraiment-soulages_4982134_1654200.html

    Peu après midi, vendredi 12 août, au cœur de la « jungle » de Calais, la bonne nouvelle commence à se répandre : le tribunal administratif de Lille a débouté la préfecture du Pas-de-Calais de sa demande en référé d’éradiquer tous les commerces informels sur le #camp_de_migrants. Une défaite pour l’Etat, et une victoire pour les associations. « Ça nous donne de l’espoir sur le fait qu’on puisse avoir une petite influence », se réjouit Maya Konforti, de l’Auberge des migrants.

    #justice_administrative

  • Le tribunal administratif de #Lille a débouté, vendredi 12 août, la préfecture du #Pas-de-Calais de sa demande en référé de fermeture des commerces informels installés dans le camp de la « #jungle » de Calais, selon le texte de la décision communiqué à la presse.
    Dans son ordonnance, le juge estime que « les préoccupations exprimées par le préfet du Pas-de-Calais sont tout à fait compréhensibles » mais que « les conditions d’urgence et d’utilité requises » par la loi « ne sont pas remplies pour faire droit » à sa demande « que soient expulsés les gérants des 72 structures de vente illégales recensées » sur le site.
    Quatre mille cinq cents #migrants vivent sur ce site, plus de 9 000 selon deux associations.
    Le tribunal administratif de Lille a débouté, vendredi 12 août, la préfecture du Pas-de-Calais de sa demande en référé de fermeture des commerces informels installés dans le camp de la « jungle » de Calais, selon le texte de la décision communiqué à la presse.
    Dans son ordonnance, le juge estime que « les préoccupations exprimées par le préfet du Pas-de-Calais sont tout à fait compréhensibles » mais que « les conditions d’urgence et d’utilité requises » par la loi « ne sont pas remplies pour faire droit » à sa demande « que soient expulsés les gérants des 72 structures de vente illégales recensées » sur le site.
    Quatre mille cinq cents migrants vivent sur ce site, plus de 9 000 selon deux associations.
    source : le monde/afp - 12.08.2016

    Alors que le tribunal administratif de Lille a rejeté la requête de la préfecture qui demandait la destruction des magasins et restaurants créés par les exilé-e-s, le dernier recensement de la population du #bidonville par Help Refugees et l’Auberge des Migrants vient d’être publié.
    Ce qui surprend d’abord, c’est l’ampleur de l’augmentation en un mois, de 7037 à 9106 personnes. Dont 865 enfants, parmi lesquels 670 sont non-accompagnés. Le groupe plus important est maintenant les exilé-e-s soudanais-e-s.

    http://passeursdhospitalites.wordpress.com/2016/08/12/bidonville-de-calais-recensement-daout-plus-de-9000

  • Comment ne pas empoisonner les bébés ?
    http://www.legrandsoir.info/comment-ne-pas-empoisonner-les-bebes.html

    Si vous avez (ou avez eu) des enfants, vous leur avez fait manger (ou vous le faites) de la bouillie en petits pots en verre. Et vous aviez trois bonnes raisons :
    – La confiance : la réglementation ne rigole pas avec la nourriture des bébés.

    – La préparation (chauffer le pot au bain-marie) est simple.

    – Le prix ne ruine pas les ménages.
    Or voici que déferle la vague écolo avec des informations nouvelles, avec des kyrielles d’associations qui enquêtent, analysent et nous démontrent qu’on creuse la tombe de nos petiots avec les dents qu’ils n’ont pas encore.

    . . . . . .

    Un exemple : Le petit pot Babybio (notez « bio ») : « Pomme de terre petits pois ». Que nous dit le fabricant pour nous rassurer (Il sait qu’on lit les étiquettes avec un soupçon d’inquiétude, voire de suspicion). Il dit :

    « Origine matière principale : Carotte : Pays-Bas, Pomme de terre : France (Pas-de-Calais), Maïs : France (Aquitaine), Tomate : France (Drôme) ».
    Bien ! Venus d’un peu partout, carottes, tomates et maïs sont entrés dans le pot « Pomme de terre petits pois ». Mais pas les petits pois (découragés par la longueur du voyage ?).
    On croit avoir mal lu, mais le vendeur va plus loin dans sa pub : « Ingrédients : Légumes* 82% (carottes des Landes*, pommes de terre*, maïs doux*, tomates*, persil*), Huile d’olive vierge extra*, eau de cuisson. Ingrédients issus de l’Agriculture Biologique. 
Peut contenir des traces de : fruits à noyau ».

    ( http://www.auchandirect.fr/bio-dietetique/bebe-bio/pomme-de-terre-et-petits-pois-des-6-mois/id1/454/48351 )


    Toujours pas de petits pois, mais du persil, de l’huile d’olive et un chouïa de fruits. Quant aux patates, elles ne viennent plus des Pays-Bas mais des Landes.

    . . . . . .
    #foutage_de_gueule #bébé #alimentation #bio #santé #agriculture

  • Caf : 80 000 foyers privés d’APL en août… et la plupart ne le savent pas
    http://www.marianne.net/caf-milliers-foyers-prives-apl-aout-plupart-ne-savent-pas-100244725.html

    Esther, 85 ans, a reçu la lettre couperet courant juin. « Vos droits changent à compter du 1er juillet », lui indique la Caisse d’allocations familiales (#CAF). L’aide au logement de quelques centaines d’euros dont elle bénéficiait jusqu’ici est purement et simplement supprimée. Esther vit à Nice et, pour la CAF, son loyer est jugé trop élevé. Esther habite le même logement depuis trente ans. Elle vient de perdre son mari. Sa retraite, désormais de 800 euros, ne suffit plus à payer son loyer de 940 euros, mais ses enfants ont choisi de l’aider plutôt que lui imposer un déménagement. « Qui accepterait de me louer un appartement, à mon âge ? », s’interroge-t-elle. Pour la vieille dame, la sanction est rude : sans #APL (aide personnalisée au logement), ses revenus mensuels chutent d’un mois sur l’autre de près de 300 euros, sans recours possible !

    Les villes chères sont les plus concernées

    Esther n’est pas la seule dans ce cas. Depuis le 1er juillet – les locataires ne s’en rendront compte qu’en août, les aides au logement étant perçues avec un mois de retard –, près de 80 000 foyers vont subir une baisse, voire la suppression, de leur APL si leur #loyer est manifestement trop élevé par rapport à la taille du ménage. Un rabotage qui concerne surtout les personnes vivant dans des villes chères comme Paris, Nice, Lyon… « Plus précisément 1,2% des #allocataires percevant les aides au #logement. Pour 98,8% des allocataires, il ne se passera rien ! » , se défend-on au ministère du Logement. Il n’empêche : pour près de 80% des foyers concernés, l’aide diminuera de 70€ en moyenne. Pour les 20% restants, elle va disparaître.

  • Des #réfugiés interdits d’entrer dans le camp de #Grande-Synthe
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120716/des-refugies-interdits-dentrer-dans-le-camp-de-grande-synthe

    L’accès à ce camp « humanitaire » est désormais interdit aux nouveaux arrivants voyageant sans famille qui représentent pourtant la majorité des #migrants. Médecins sans frontières, qui a conçu les lieux avec le maire de la ville, appelle son partenaire à renoncer à cette restriction.

    #France #asile #Calais #Damien_Carême

    • France, Grande-Synthe: Humanitarian camps are supposed to offer refugees shelter, not turn them away

      On Thursday 7 July, six Afghan men were refused entry to the migrant camp in Grande-Synthe. Set up in March 2016, the camp was constructed to offer shelter to all refugees needing safe lodging and basic services. The town council that manages the site in partnership with the French government and the camp manager, the AFEJI, now say that men travelling alone will not be allowed access to the camp. This decision comes amid growing pressure put on refugees by authorities in north France. MSF is extremely concerned by this decision and calls for it to be immediately overturned.

      http://www.msf.org/en/article/20160712-france-grande-synthe-humanitarian-camps-are-supposed-offer-refugees-sh

    • L’article complet paru sur Mediapart :

      L’accès à ce camp « humanitaire » est désormais interdit aux nouveaux arrivants voyageant sans famille qui représentent pourtant la majorité des migrants. Médecins sans frontières, qui a conçu les lieux avec le maire de la ville, appelle son partenaire à renoncer à cette restriction.

      Installé à Grande-Synthe dans le Nord, le premier camp en France de réfugiés aux normes internationales, fabriqué par Médecins sans frontières (MSF) grâce à la détermination du maire EELV Damien Carême, a durant quelques mois fait figure de modèle, tant les conditions de vie, tout en restant précaires pour les personnes hébergées, apparaissaient meilleures qu’ailleurs, notamment dans la « jungle » de Calais. Il semble pourtant que, depuis que l’État intervient sur le site, à la suite de la signature fin mai d’une convention avec la mairie organisant le partage des responsabilités, les règles d’entrée se durcissent au détriment des nouveaux arrivants.

      Depuis plusieurs jours, les hommes célibataires, débarquant sur place après avoir parcouru des milliers de kilomètres, se voient interdire l’accès aux lieux, constitués de cabanons en bois et bénéficiant de différents services (centre de soins, cuisines collectives, « maison des pouvoirs publics », scolarisation des enfants, navette pour faciliter les déplacements en ville, etc.).

      Dans un communiqué publié mardi 12 juillet, MSF dénonce la multiplication des cas de refoulement, y compris en direction des personnes vulnérables. « La vocation d’un camp humanitaire est d’accueillir les réfugiés, pas de les refouler », rappelle l’ONG. Six Afghans auraient ainsi trouvé portes closes le 7 juillet ; entre le 22 juin et le 2 juillet, 34 personnes auraient été concernées – dont trois mineurs, une personne handicapée et une femme enceinte. Malgré des places disponibles, l’organisme chargé d’assurer la gestion du lieu, l’Association des Flandres pour l’éducation, la formation des jeunes et l’insertion sociale et professionnelle (AFEJI), ne les aurait initialement pas laissées entrer.

      Ce refus opposé aux hommes seuls est assumé par la mairie. Or ce public constitue le gros de l’effectif du camp. « 80 % des gens qui composent ce camp sont des hommes voyageant seuls, indique Franck Esnée, chef de mission pour MSF. En leur refusant l’accès au camp, c’est à la vocation même de ce lieu destiné à héberger dignement les exilés quels qu’ils soient que les autorités décident de s’attaquer. » « Je ne vois pas en quoi des hommes fuyant la guerre en Irak et en Syrie [la plupart des personnes sont des Kurdes irakiens et syriens – ndlr] sont moins vulnérables que des femmes. On n’est pas loin d’une discrimination de genre », affirme-t-il. « Poser ce type de critères est dangereux : on commence avec les hommes seuls, poursuivra-t-on avec les familles et les mineurs ? » s’interroge-t-il.

      Dans un courrier en date du 8 juillet envoyé aux associations (pdf, 349.7 kB), Damien Carême, qui estime avoir réalisé un lieu « exemplaire », explique n’avoir pas varié de position. Se citant, il rappelle ce qu’il avait déclaré lors de la construction du camp :« Petit à petit, au rythme des départs, nous réduirons la taille du camp en retirant les abris, pour, à terme (sans fixer le terme), fermer ce camp. » Surpris par la mise en œuvre rapide de cet engagement adressé en priorité à ses administrés, les militants associatifs sont convaincus que l’accélération est imposée par l’État, qui, en signant la convention, n’a pas caché son intention de reprendre le contrôle sur un projet auquel il avait d’abord refusé d’apporter son soutien. Mais l’élu, interrogé par Mediapart, dément toute pression. « Les pouvoirs publics ne m’ont rien demandé, assure-t-il. Je dois être cohérent avec ma population. Je ne peux pas me permettre que le camp recommence à grossir. La ville de Grande-Synthe a besoin de renforts. J’appelle d’autres élus à prendre le relais et à dupliquer le modèle. »

      Constatant que la population du camp a chuté de 1 330 à 800 entre l’ouverture, en mars dernier, et aujourd’hui, soit quatre mois plus tard, le maire estime qu’il est temps de réduire la voilure. Pour empêcher que les partants soient remplacés par d’autres, il a décidé de retirer des abris – 62 en quelques jours. Les nouveaux venus sont invités à passer leur chemin, le camp étant désormais considéré comme complet avec les 800 personnes qui s’y trouvent.

      Comment expliquer la baisse du nombre d’occupants ? Certains ont réussi à rejoindre clandestinement l’Angleterre, ce qui reste l’objectif de la majorité des migrants en transit à Grande-Synthe ; d’autres auraient accepté de partir dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO), ces lieux répartis partout en France – destinés à l’origine à« vider » Calais – pour demander l’asile. Mais cette évolution, dont personne ne sait si elle est durable, ne veut pas dire que les arrivées vont cesser. Il est même possible qu’avec l’été, et la recrudescence des passages par la Méditerranée entre la Libye et l’Italie, elles réaugmentent.

      « Toute présence prolongée est proscrite »

      Même si le maire affirme être en phase avec l’État, un échange de notes laisse apparaître une certaine tension entre les deux parties. Signe de la pression qui s’exerce de plus en plus fortement sur les migrants, la sous-préfecture de Dunkerque a édicté, fin juin, de nouvelles normes, changeant radicalement la donne dans l’accueil jusque-là inconditionnel (retrouver le mot placardé dans le camp sur le blog Passeurs d’hospitalités du militant Philippe Wannesson). « Le campement de La Linière est ouvert aux migrants souhaitant déposer une demande d’asile en France », indique la sous-préfecture. « Il n’est en aucun cas destiné à être un campement dans l’attente d’un passage en Grande-Bretagne », précise-t-elle avant de poursuivre : « Toute présence prolongée est proscrite et pourrait se solder par une interdiction de rester dans le campement. » Autrement dit, sont jugées indésirables aussi bien les personnes en transit que celles stationnant longtemps. Et comme les demandeurs d’asile sont eux aussi conviés à partir pour procéder à leur demande dans les CAO, il ne reste plus grand-monde, dans cet esprit, à accueillir. Appuyé par MSF, le maire de Grande-Synthe a contesté, début juillet, cette interprétation, affirmant que le camp était « ouvert à tous, sans distinction ».

      Alors que les expulsions des campements de fortune se multiplient dans les Hauts-de-France (ex-Nord-Pas-de-Calais) [après ceux de Chocques et Steenvoorde, celui de Norrent-Fontes est menacé], MSF demande au gouvernement que « soit mise en œuvre une vraie politique d’assistance dans le nord de la France ». Concernant Grande-Synthe, l’ONG exhorte l’État et la mairie, en tant que coresponsables du camp, à continuer d’accueillir « sans restriction » celles et ceux qui s’y présentent. « Une décision contraire s’avérerait déplorable pour les migrants que ce camp promettait d’accueillir, mais aussi ruineuse pour celles et ceux qui démontrent chaque jour qu’une autre politique d’accueil est possible », dit-elle. « Nous devons refuser de nous soumettre à l’agenda du gouvernement qui veut faire croire qu’il y a moins d’arrivées. C’est faux ! » tempête Franck Esnée.

      Les liens entre MSF et Damien Carême, le « héros » de Grande-Synthe, comme l’avait désigné Le Monde, sont-ils en train de se distendre ? « Nous travaillons dans une relation de confiance depuis toujours, affirme le maire dans son courrier aux associations. Je veux qu’il en soit toujours ainsi car nous avons besoin les uns des autres. Il n’y a personne de plus engagé ou militant qu’un autre dans cette incroyable aventure collective. Il n’y a pas des bons qui seraient du côté des réfugiés et des méchants. » De son côté, MSF envisage son communiqué comme une « mise en garde ». Plus que Damien Carême, c’est l’État qui est visé.

    • Grande-Synthe : la vocation d’un camp humanitaire est d’accueillir les réfugiés, pas de les refouler

      Jeudi 7 juillet, six hommes afghans se sont vu refuser l’accès au camp de Grande-Synthe, créé en mars dernier pour abriter les exilés le temps qu’ils le souhaitent. D’après la municipalité – co-responsable du camp avec l’Etat et l’organisme chargé d’en assurer la gestion (l’AFEJI) –, cette interdiction d’accès au camp de la Linière s’applique désormais à tous les hommes seuls. MSF demande la révision d’une telle décision, qui intervient dans un contexte généralisé de pression redoublée par les autorités sur les réfugiés présents dans le nord de la France.

      http://www.msf.fr/presse/communiques/grande-synthe-vocation-camp-humanitaire-est-accueillir-refugies-pas-refouler

  • Déplacements domicile-travail : les #navetteurs de plus en plus nombreux - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271065252&cid=1250271055607

    La grande majorité (80%) des navetteurs se déplacent en voiture contre 51% des personnes travaillant dans leur commune de résidence. « La voiture est naturellement beaucoup plus utilisée dans les territoires peu denses, où les transports en commun sont moins développés », relève l’Insee, précisant qu’ils sont mobilisés principalement pour les longs trajets.

    #transport #mobilité

    • Par rapport à 1999, les « distances s’allongent » globalement pour les travailleurs, relève l’Insee. En 2013, la moitié des navetteurs résident à plus de 15 km de leur lieu de travail, soit 2 km de plus qu’en 1999. La proportion des personnes distantes de moins de 10 km de leur lieu de travail était de 33,7% en 2013. Quelque 30% de navetteurs résidaient entre 10 et 20 km, 28,5% entre 20 et 50 km et 8% entre 50 et 200 km de leur lieu de travail.

      C’est assez inquiétant comme phénomène pour ce qui est de la lutte contre les émissions polluantes et de CO2

    • http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1605

      En France, en 2013, 16,7 millions de personnes quittent quotidiennement leur commune de résidence pour aller travailler, soit deux personnes ayant un emploi sur trois. C’est dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Île-de-France que la proportion de navetteurs est la plus importante. Globalement, elle a augmenté de six points depuis 1999, témoignant de la déconnexion croissante entre lieu de domicile et lieu de travail. Les navetteurs se déplacent très majoritairement en voiture. Les habitants des communes très densément peuplées font toutefois exception, ces dernières étant mieux équipées en transports collectifs. Par rapport à 1999, les personnes ayant un emploi parcourent des distances plus longues pour aller travailler. La moitié d’entre elles réside à plus de 15 kilomètres de son travail, soit 2 kilomètres de plus qu’en 1999.

  • COP 21 : Que peuvent faire les citoyens ? Que doit faire l’Europe ?
    http://www.uef.fr/cop-21-que-peuvent-faire-les-citoyens-que-doit-faire-l-europe-426

    Le 23 mai 2016, l’UEF en collaboration avec le Mouvement Européen-Nord et les Jeunes Européens Fédéralistes de Lille Métropole ont organisé une conférence ayant pour thème la « COP 21 : Que peuvent faire les citoyens ? Que doit faire l’Europe ? ». Une conférence-débat à triple point de vue accueillant Gilles PARGNEAUX député européen rapporteur du Parlement Européen à la COP 21. Christian AUCOURT, délégué régional RTE Nord Pas-de-Calais. Chloé FABRE, secrétaire générale UEF France. Le compte rendu de cette (...)

    #Régions

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/20160523_cop_21_conference_lille.pdf?360/58dd19a08c2a143e9e3e20f1ffc9b287da2f0257

  • Charter Awards : le palmarès en images
    10 juin 2016 Par La Cimade Blog : Le blog de La Cimade
    https://blogs.mediapart.fr/la-cimade/blog/100616/charter-awards-le-palmares-en-images

    Enfermement et expulsion : La Cimade et ses partenaires décernent des prix aux préfectures les plus zélées . Sous le signe du voyage et de la générosité de l’administration française, les Charter Awards ont récompensé les préfectures qui se sont illustrées en 2015 par leurs pratiques illégales ou abusives .

    2 prix pour la préfecture du Pas-de-Calais : « Retour en Enfer », « Tarzan, roi de la jungle ».

    Le prix « Very Bad Trip » a été décerné à la préfecture de la Seine-Saint-Denis
    Le prix « 48 heures chrono » a été décerné à la préfecture de la Gironde
    Le prix « Je vais bien, ne t’en fais pas » a été décerné à la préfecture de Loire-Atlantique
    Le prix « Péril jeune » a été décerné à la préfecture de la Vienne
    Le prix « Maman, j’ai raté l’avion » a été décerné à la préfecture de Haute-Garonne
    Le prix « Fast and Furious » a été décerné à la préfecture de la Guadeloupe
    Le prix « La quête du Graal » a été décerné à la préfecture de la Guyane
    Le prix « Nos enfants chéris » a été décerné à la préfecture Doubs
    Le prix « Retour en Enfer » a été décerné à la préfecture du Pas-de-Calais
    Le prix « Tarzan, roi de la jungle » a été décerné à la préfecture du Pas-de-Calais

  • #Brexit : l’Union européenne renforcée ou fragilisée
    http://www.uef.fr/brexit-l-union-europeenne-renforcee-ou-fragilisee

    Conférence-débat animée par Michel GRELIER Conférencier européen TEAM EUROPE Lundi 13 juin 2016 à 18h30 Centre social des 5 Bonniers 20 Avenue de Bordeaux, Faches Thumesnil Inscription sur http://brexit-l-union-europeenne-renforcee-ou-fragilisee.evenium.net Les organisateurs : L’UNION DES FEDERALISTES EUROPEENS a pour objectif de promouvoir le fédéralisme, agir en faveur de l’unification européenne pour assurer la paix, la démocratie et la prospérité, rassembler tous les citoyens pour la (...)

    #Régions

    / Nord/Pas-de-Calais

    #Nord/Pas-de-Calais
    http://www.uef.fr/IMG/pdf/brexit_l_ue_renforcee_ou_fragilisee.pdf?354/67d0e6296f281031f82736537a0f620d64d23dd3

  • Install Party Linux Médiathèque de Roubaix - La Grand Plage
    http://www.mediathequederoubaix.fr/agenda/install-party-linux

    Vous souhaitez réinstaller votre ordinateur avec un système stable et gratuit ? Nous avons une solution pour vous !

    En partenariat avec les associations Club Linux Nord-Pas-de-Calais et Chtinux, nous vous proposons d’installer le système libre et gratuit : Linux.
    Si vous voulez découvrir ce qu’est Linux et comment s’en servir, inscrivez-vous aussi aux ateliers des 4 juin, 18 et 25 juin.

  • Nuit debout à Hénin-Beaumont : comment braver la grisaille du Front national
    http://www.bastamag.net/Medias-de-proximite-A-Henin-Beaumont-Nuit-debout-tente-de-braver-la-grisai

    Nuit debout existe aussi à Hénin-Beaumont dans le Nord-Pas-de-Calais, la municipalité fer de lance du Front national, dirigée depuis 2014 par l’un de ses vice-présidents Steeve Briois. Si le rassemblement est loin d’y mobiliser les foules, il remplit une fonction qui est peut-être devenue vitale après la prise de pouvoir locale du FN : se retrouver, partager, refaire un peu société. Reportage et rencontres sur un rassemblement Nuit debout, forcément pas tout à fait comme les autres. « Ici, il ne (...)

    #Inventer

    / Medias de proximité, #Politique, Indignés de tous les pays..., #Luttes_sociales, A la une

    #Medias_de_proximité #Indignés_de_tous_les_pays...

  • L’humour migrant de la maire de Calais par Christophe Kantcheff | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2016/04/lhumour-migrant-de-la-maire-de-calais-34604

    Rêvons un peu : « Chère Calaisiennes, chers Calaisiens, la préfète du Pas-de-Calais a engagé la destruction de la jungle de Calais. […] Il s’agit là, pour nous tous, d’une erreur colossale. […] Ce n’est pas une marge “contenue”, immonde, que les machines nettoieraient, c’est une ville-monde, l’identité même de ce qu’est devenue notre ville. Les bulldozers écrasant la jungle ne détruiraient pas que quelques planches et quelques toiles : c’est Calais même qu’ils enfonceraient dans la boue. » Quelle prose inspirée d’édile clairvoyante ! Quelle trouée splendide dans l’infâme repli sur soi ! Évidemment, imaginer que le lyrisme de Natacha Bouchart, la maire Les Républicains de Calais, qui en avait appelé à l’armée pour évacuer le bidonville, la porte davantage vers Malraux que vers Zemmour, relève d’un notable effort.

    C’est ce qu’a réalisé le Pôle d’exploration des ressources urbaines (Perou). Cette équipe d’architectes, photographes, philosophes et autres intellectuels s’est donné pour mission de dévoiler la ville-monde qui s’invente dans le bidonville de Calais. À l’occasion de l’exposition ayant lieu actuellement à la Cité de l’architecture, « Habiter le campement », à laquelle le collectif participe, celui-ci a eu la divertissante idée de fabriquer un Calais Mag comme jamais il n’existera : avec dedans moult propos humanistes et éclairés attribués à François Hollande, Xavier Bertrand et Natacha Bouchart, qui leur seraient inaccessibles dans la réalité. C’est terriblement cocasse et assassin. Son titre : « Réinventer Calais ».

    #calais #migrations #asile

  • Blocages des raffineries : quatre dépôts de carburant bloqués dans le Nord de la France
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11787-blocages-des-raffineries-quatre-depots-de-carburant-bloques-dans-le

    Alors que dans le Nord-Ouest des stations-service ferment faute d’approvisionnement, la CGT-Pétrole appelle à une généralisation des blocages.

    Update 18.05.2016 : Analyse détaillée du projet de loi EL KHOMRI / MACRON 2 par Gérard Filoche

    La CGT appelle vendredi matin au blocage des raffineries, une « étape supplémentaire », selon elle, afin d’obtenir le retrait de la loi travail. Interrogé sur France Info, Emmanuel Lépine, responsable de la branche pétrole du syndicat, a appelé à ce que les raffineries « arrêtent leurs installations de production de produits pétroliers ». « En quelque sorte, on coupe la source », a-t-il dit. « Le but n’est pas de créer la pénurie », a-t-il également expliqué, mais d’« obtenir le retrait de la loi travail ».

    Quatre dépôts de carburant, dans le Dunkerquois et le (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

    • Et ça marche !

      Carburants : interdiction de remplir des bidons dans le Nord – Pas-de-Calais, le point sur les stations à sec
      Publié le 20/05/2016 - Mis à jour le 20/05/2016 à 21:17
      Depuis ce jeudi matin, plusieurs dépôts pétroliers du Nord – Pas-de-Calais sont bloqués par des manifestants qui contestent la loi Travail. Les stations-service du nord de la France commencent à manquer de carburant ou se trouvent confrontées à des files d’attente très longues. Dans tout le Nord-Pas-de-Calais, interdiction de remplir des bidons.

      Le point sur les stations impactées ce vendredi soir.

      http://seenthis.net/messages/491387