provinceorstate:rakhine

  • China says Rohingya issue should not be ’internationalized’ | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-myanmar-rohingya-china/china-says-rohingya-issue-should-not-be-internationalized-idUSKCN1M8062

    The Rohingya issue should not be complicated, expanded or “internationalized”, China’s top diplomat said, as the United Nations prepares to set up a body to prepare evidence of human rights abuses in Myanmar.

    The U.N. Human Rights Council voted on Thursday to establish the body, which will also look into possible genocide in Myanmar’s western state of Rakhine.

    China, the Philippines and Burundi voted against the move, whose backers said it was supported by more than 100 countries.

  • Un rouage dans la machine | Joe Freeman
    https://making-of.afp.com/un-rouage-dans-la-machine

    Maungdaw, Etat Rakhine (Birmanie) — A peine avions-nous posé le pied au bas de l’avion que les caméras tournaient déjà. Pas les nôtres. Celles du gouvernement. Nous sommes à la mi-mars et je me trouve en compagnie d’un petit groupe de journalistes dans une visitée organisée par le gouvernement de l’Etat septentrional de Rakhine, l’épicentre de la crise des Rohingyas en Birmanie. Source : Making-of

  • Le pivot US vers l’Asie et la balkanisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-pivot-us-vers-l-asie-et-la-balkanisation.html

    Les Rohingyas, nouvelle cause de l’impérialisme – deuxième partie

    Pendant les années 1990, les États-Unis ont planifié la destruction de la Yougoslavie puis construit la plus grande base militaire US au Kosovo (Camp Bondsteel), un lieu stratégique ouvrant l’accès à la Mer Caspienne riche en pétrole aux USA, et menaçant également les capacités de défense de la Russie. Afin d’atteindre ses objectifs, la CIA avait importé des combattants d’Afghanistan qui se sont livrés à un carnage de tueries et de destructions. Une campagne médiatique massive de désinformation imputa une partie des crimes des combattants appuyés par la CIA à leurs victimes – surtout des Serbes.

     

    Entre 1992 et 1995, les terroristes de la CIA ont assassiné 2383 Serbes à Srebrenica. Quand l’armée serbe bosniaque arriva enfin dans la ville, ils combattirent les terroristes. Entre cinq cents et un millier de Musulmans locaux furent exécutés. Personne ne sait combien d’entre eux étaient des terroristes.

    Les médias occidentaux ont utilisé des images d’hommes musulmans en détention pour affirmer qu’un massacre de jeunes hommes avait eu lieu. L’ignoble nettoyage ethnique de 150 villages serbes fut ignoré. L’ « Armée de Libération du Kosovo » de la CIA est accusée d’avoir massacré tout ce qui se tenait devant eux mais la « communauté internationale » a crié le mot « génocide » quand nombre d’entre eux ont été rassemblés et abattus. Les Serbes chrétiens ont été les boucs émissaires de l’Empire. Srebrenica est encore invoquée de nos jours pour justifier des « interventions humanitaires », et des activistes rohingya dans les capitales de l’Empire appellent désormais au bombardement humanitaire massif des citoyens birmans.

    Les Musulmans qui refusent de confronter de telles réalités historiques devraient se rendre compte qu’ils n’ont aucun monopole sur la souffrance ou sur la victimisation. Quand l’Empire a besoin de boucs émissaires il les trouve, quelle que soit leur religion ou leur ethnicité.

    Les patriotes birmans feraient bien d’étudier la destruction de la Yougoslavie car les états multi-ethniques comportant des divisions religieuses sont facilement écartelés quand l’impérialisme décide que des fiefs impotents sont plus aisément manipulés que des états-nations patriotiques.

    En novembre 2011, le Président Obama a déclaré que la région Asie-Pacifique était une « haute priorité » de la politique sécuritaire US.

    La politique US en Asie consiste à endiguer l’influence chinoise dans la région à travers le contrôle de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN, Association of South East Asian Nations) et l’encerclement de la Chine. Les USA possèdent déjà des bases militaires le long des côtes d’Asie du Sud-Est mais ont besoin de disposer d’une capacité de projection militaire étendue vers l’intérieur de l’Asie. L’éclatement ou la balkanisation d’états stratégiques dont la stabilité est vitale à la sécurité de la Chine servirait les intérêts géopolitiques des USA en Asie.

    Depuis que le Premier Ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra s’est prononcé en faveur du gouvernement du Myanmar, aboutissant dans leur inclusion au sein de l’ASEAN, les sanctions US contre le pays se sont révélées futiles. Contraindre la junte militaire à accepter l’agent des renseignements US Aung San Suu Kyi, comme présidente de facto n’a pas « ouvert » le pays aux intérêts US au rythme ou à l’échelle jugée acceptable par Washington. En fait, Aung San Suu Kyi a jusqu’à présent prouvé qu’elle possède son propre esprit et elle a adopté une ligne de plus en plus nationaliste, au désarroi de ses flagorneurs libéraux occidentaux. L’icône des droits de l’homme semble avoir redécouvert ses racines asiatiques et son portrait a, par conséquent, chu des murs des salles impériales occidentales.

    Des groupes terroristes financés par les Saoudiens et appuyés par les États-Unis entendent inventer un état distinct recouvrant des parties du Bangladesh et du nord de l’État de Rakhine – ce qu’ils appellent l’Arakanistan ou République Islamique de Rahmanland, qui adhèrerait à une stricte idéologie d’état wahhabite. Un document a fait surface en 2012 signé par Amir Ilham Kamil et Farid L. Shyiad, basés à Londres, et proclamant la création d’un tel état.

    Bien que l’authenticité du document cité plus haut ne puisse être vérifiée, le concept d’un état dénommé Arakanistan a depuis quelque temps été ouvertement discuté dans les médias bangladais, ainsi que dans certains livres.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a critiqué le gouvernement britannique pour n’en avoir pas assez fait pour poursuivre en justice les terroristes islamistes recensés sur son territoire. Des critiques de la guerre contre la terreur ont mis en avant la collusion profonde et constante des services de sécurité britanniques avec des terroristes d’al-Qaeda.

    Le gouvernement de Hasina est face à un cauchemar en puissance. Il existe des rapports crédibles selon lesquelles les services secrets bangladais [DGFI, Directorate General of Forces’ Intelligence, Directoire Général du Renseignement des Forces Armées, NdT] entraînent et protègent les terroristes de l’ARSA.

    Cet entraînement serait administré conjointement avec l’ISI, les services secrets pakistanais [Inter-Services Intelligence, Renseignements Inter-Services, NdT].

    Une enclave wahhabite au Myanmar donnerait aux USA une autre base d’opérations pour des jeux de guerre géopolitiques en Asie et troublerait la politique en expansion d’Une Ceinture, Une Route et de Nouvelles Routes de la Soie chinoise. Un tel état, semblable au Kosovo, servirait les intérêts géostratégiques étasuniens puisqu’il permettrait à Washington de contrôler le Golfe du Bengale et de faire obstacle à la voie terrestre pour l’importation chinoise de pétrole du Moyen-Orient. Les USA pourraient alors bloquer l’approvisionnement pétrolier de la Chine dans le Détroit de Malacca. L’exploitation par la Chine du champ gazier de Shwe, découvert en 2004, est un autre tracas majeur pour Washington.

    Le Myanmar s’est rapproché de la Chine ces dernières années avec la construction de pipe-lines devant pomper du pétrole depuis le port en eaux profondes de Kyaukphyu sur le Golfe du Bengale vers Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Le port en eaux profondes de Kyaukphyu doit avoir une capacité de traitement annuelle de 7,8 millions de tonnes de cargo.

    Le projet de pipe-line pétrolier et gazier Teellong chinois, courant du Golfe du Bengale à la province chinoise du Yunnan, a été construit au prix de 2,46 milliards de dollars. Il appartient conjointement à la China National Petroleum Corporation et à la Myanmar Oil and Gas Enterprise. Il est estimé que les pipe-lines seront à terme en mesure de pomper jusqu’à 12 milliards de tonnes de pétrole par an.

    La Zone Économique Spéciale de Kyaukphyu, qui s’étend sur plus de 1 700 hectares, est un autre projet conjoint sino-birman qui vise à industrialiser la région occidentale sous-développée du pays, en particulier l’État de Rakhine. Tel que souligné dans le récent discours de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi à Naypyidaw, le manque de développement économique est un facteur essentiel attisant la violence ethnique et religieuse dans l’État de Rakhine.

    Naypyidaw et Moscou ont signé un accord de défense important en juin de l’année dernière. Le Ministre de la Défense du Myanmar Myint New a dit que son pays espérait renforcer ses liens militaires avec Moscou dans un avenir proche.

    La coopération avec la Russie est un obstacle aux intérêts US.

    La diplomatie russe a corroboré la version des militaires birmans concernant les événements, suite aux attaques terroristes du 25 août. À la récente réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour évoquer le Myanmar, l’Ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia a dit :

    Ces derniers jours, nous avons reçu l’illustration du fait que l’ARSA [Armée Rohingya du Salut d’Arakan, NdT] est responsable du massacre de civils. Ce qui a aussi été trouvé, ce sont des caches d’armes explosives artisanales. Il existe des informations selon lesquelles les extrémistes ont forcé des membres de la communauté hindoue à quitter leurs maisons, et à migrer vers le Bangladesh voisin avec les Musulmans. En outre, il y a des informations selon lesquelles les terroristes ont brûlé des villages entiers, et ces preuves ont été confisquées aux combattants.

    Des photographies ont été confisquées aux terroristes qui devaient selon toute probabilité servir de rapports à la direction de l’ARSA ou à ses sponsors étrangers. Ces informations sont confirmées par la déclaration antérieure de Naypyidaw, qui avait dit que les instigateurs de l’éruption de violence dans l’État de Rakhine avaient pour objectif d’augmenter au maximum l’ampleur du désastre humanitaire, et d’en transférer la responsabilité au gouvernement.

    Le Président US Donald Trump a appelé à une « action rapide et forte » de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Président français Emmanuel Macron a également accusé le gouvernement birman de génocide. La Russie a averti l’Occident de ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays. Étant donnée la position pro-Rohingya assumée par les États-Unis, on peut suspecter une forme de soutien de la CIA en faveur des terroristes. Cependant, la réaction de l’administration Trump si l’État Islamique, d’ores et déjà actif en Arakan (Rakhine) parvient à occuper le territoire n’est pas claire. Les USA « assisteront » peut-être Naypyidaw dans la gestion des terroristes de la CIA, tout en continuant à nourrir l’insurrection en catimini.

    Fake news et « iceberg de désinformation »

    De nombreux exemples de fake news publiées par les organisations rohingya ont été démystifiés. Les exemples les plus notoires ont été des photos des suites du séisme cataclysmique de 2010 en Chine, où des moines bouddhistes avaient aidé à l’inhumation des victimes. Ces scènes tragiques furent « photo-shoppées » par des sites Internet pro-rohingya pour prétendre que des Bouddhistes avaient massacré des Rohingyas. Toutes les instances de fake news sont trop nombreuses pour être recensées ici mais la BBC a, pour une fois, fait du bon boulot pour mettre en lumière les exemples les plus connus.

    Toutefois, bien qu’ayant reconnu que des mensonges grotesques avaient été diffusés, pour étayer la théorie selon laquelle le gouvernement birman commettait un génocide contre la minorité bengalie dans l’État de Rakhine, la BBC continue d’affirmer qu’un tel génocide a vraiment lieu ; mais ils n’ont produit aucune preuve pour appuyer ces allégations.

    Peu de temps après les attaques terroristes du 25 août, le Vice-Premier Ministre turc Mehmet Simsek publia davantage de fake news à propos de massacres de Rohingyas par des Birmans, appelant la communauté internationale à intervenir. Après que le caractère frauduleux des informations ait été démontré par les autorités birmanes, Simsek fut contraint de reconnaître qu’il avait diffusé de la désinformation.

    Peu de temps après les attaques terroristes en août, l’Agence France Presse (AFP) publia une séquence vidéo de villageois birmans bouddhistes fuyant la violence, en affirmant qu’ils étaient rohingya. L’agence de presse fut pus tard contrainte d’avouer qu’elle avait menti.

    Il ne s’agissait pas du seul rapport de gens fuyant la violence et faussement étiquetés comme étant « rohingya ».

    De nombreux villageois hindous ont dit à des reporters qu’eux aussi, on les avait appelés « Rohingyas ».

    Il convient de préciser ici que « Rohingya » est un terme employé par des activistes liés à des agences et ONG basées hors du pays. Ce n’est pas un terme usité par les Musulmans bengalis pour se décrire eux-mêmes. Des Musulmans bengalis ont récemment expliqué à des reporters qu’ils ne se servent jamais du terme.

    De nombreux témoignages oculaires, y compris de personnes dont des membres de la famille ont été massacrés par les groupes terroristes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes par les médias de masse occidentaux.

    Une femme hindoue expliquait à des reporters birmans :

    Là-bas, ils [les terroristes de l’ARSA] sont venus, vêtus de noir, seuls leurs yeux étaient visibles.

    Puis ils nous ont attrapé ; ils avaient des bombes, des haches, des machettes, des couteaux, des balles.

    Ils nous ont maintenu d’un côté de la zone.

    Ils ont massacré les membres de ma famille l’un après l’autre. Puis quelques Musulmans ont ordonné – « tuez-les aussi. »

    Mon époux, mon beau-père, ma belle-mère et l’une de mes belles-sœurs furent massacrés devant mes yeux.

    L’un des fils de ma belle-sœur fut kidnappé par les Musulmans [terroristes de l’ARSA].

    Une fois de plus, cet atroce témoignage fut ignoré par les médias occidentaux en dépit de leurs affirmations d’empathie pour les victimes de la violence. Est-ce parce que les assassins ne s’accordaient pas au scénario de propagande éditoriale ?

    Une autre vidéo postée en ligne raconte l’histoire d’un Bouddhiste de Rakhine et de sa famille qui furent attaqués par une meute de terroristes bengalis. Il dit qu’il avait naguère eu des amis musulmans, mais qu’il n’a plus confiance en la communauté musulmane d’Arakan. Il est facile d’utiliser des termes péjoratifs pour décrire ces gens mais la haine commune croît avec chaque appel des communautés musulmanes à travers le monde pour « mettre fin au génocide des Rohingyas ». La vidéo montre l’horrible réalité du conflit ethnique, où la peur et la haine consument les âmes des hommes.

    Le gouvernement birman a accusé les ONG occidentales de collaboration avec les terroristes. Le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU a confirmé que leur nourriture arrive entre les mains des terroristes. Et des photos ont émergé d’ONG rencontrant ces terroristes. Les ONG occidentales se font vraiment du souci pour les civils innocents… La Conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi a défini la propagande occidentale contre son pays comme un « iceberg de désinformation » – peut-être les paroles les plus vraies jamais prononcées par cette Lauréate du Prix Nobel.

    Source : https://ahtribune.com/world/asia-pacific/rohingya-genocide/1972-balkanisation-asia.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    https://globalepresse.net

  • Burma’s Aung San Suu Kyi and the fraud of human rights imperialism - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2017/09/14/pers-s14.html

    The plight of hundreds of thousands of Rohingya Muslims fleeing the Burmese military’s rampage in the western state of Rakhine is a devastating exposure of the fraud of human rights imperialism practiced by the US and its allies and their chief political asset in Burma (Myanmar)—Aung San Suu Kyi.

    The brutality and scale of the military operations has been the occasion of a great deal of hypocritical handwringing in the UN and by those who have aggressively promoted Suu Kyi as a “democracy icon.” Despite the media and humanitarian agencies being barred from the operational area, there is substantial and mounting evidence that the Burmese army has been systematically torching villages and numerous eyewitness accounts of soldiers gunning down civilians.

    #birmanie #rohingyas

  • #Aung_San_Suu_Kyi à l’épreuve du calvaire des #Rohingyas
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230116/aung-san-suu-kyi-l-epreuve-du-calvaire-des-rohingyas

    La prix Nobel de la paix birmane, dont le parti vient de remporter une victoire électorale éclatante, trouvera-t-elle le courage politique d’imposer à la religion dominante – le bouddhisme – et à l’ethnie majoritaire – les Birmans – la reconnaissance des crimes perpétrés contre les #musulmans de l’État de Rakhine ?

    #International #Asie #Birmanie #génocide #Minorités #ONU

  • LeTemps.ch | Tragédies humaines vues du ciel

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7f6d83c2-4855-11e2-af70-1eb6d7d7767f/Trag%C3%A9dies_humaines_vues_du_ciel
    Angélique Mounier-Kuhn

    Les images satellite ne peuvent pas mentir. L’ONG Human Rights Watch y recourt de plus en plus pour étayer ses enquêtes, notamment sur la Birmanie, le Sri Lanka et la Syrie

    Mercredi 24 octobre en fin d’après-midi, le téléphone sonne dans les locaux genevois de Human Rights Watch (HRW). Au bout du fil, un correspondant birman de l’organisation de protection des droits de l’homme communique des informations préoccupantes : depuis quelques heures, des rumeurs d’affrontements circulent à l’ouest du pays, dans l’Etat de Rakhine. Un incendie aurait démarré, d’origine inconnue, qui ravagerait des quartiers d’habitations dans la ville côtière de Kyauk Pyu, majoritairement peuplée de musulmans rohingyas. A Genève, Peter Bouckaert, directeur des urgences chez HRW, prend l’alerte très au sérieux. Ces derniers mois, l’Etat de Rakhine a replongé dans les affrontements sectaires, dont les Rohingyas, minorité musulmane apatride et persécutée, sont les principales victimes. Depuis une première vague de violence en juin dernier, au moins 180 personnes ont péri et plus de 110 000 ont été déplacées. Le manque de volonté des autorités à endiguer les heurts opposant bouddhistes et musulmans est l’ombre la plus tenace au tableau enchanteur de la démocratisation birmane.

    • Avant/après, d’après le document de HRW.
      (lien vers le pdf dans l’article du 27/10/12 de HRW :
      http://www.hrw.org/news/2012/10/26/burma-new-violence-arakan-state )

      La conclusion du Temps est, sans doute, beaucoup trop optimiste :

      « Imaginez que nous en eussions disposé, comme c’était le cas de l’armée américaine, à l’époque du siège de Srebrenica, interroge Peter Bouckaert. Le cours de l’histoire en aurait peut-être été changé. »

      sachant qu’un peu plus haut dans l’article, la référence au Sri Lanka prouve explicitement le contraire :

      « Dans le cas du Sri Lanka, nous disposions de centaines d’images. Nous savions exactement ce qui se passait [ndlr : au moment de l’ultime offensive armée contre les Tigres tamouls, début 2009, les deux parties se sont livrées à des exactions massives contre les civils. Le massacre se déroulait à huis clos] », explique l’analyste. Sans qu’il s’étende, on comprend que son travail est resté sous le boisseau, les instances onusiennes redoutant que la publication d’images aussi explicites ne braque Colombo, l’incitant à bloquer tout accès humanitaire à la zone des combats.

      Je ne vois pas pourquoi l’ONU, impliquée en première ligne, aurait laissé publier les preuves de son absolue inefficacité, voire plus.
      Mais l’optimiste est directeur chez HRW, il a forcément raison ( le chef a … ), le pessimiste est juste l’analyste qui travaille sur les photos.

    • En fait, ceux qui analysent vraiment bien ces docs, et les utilisent sur le terrain, ce sont les gens d’Unosat à Genève, une structure de l’Onu qui fait parti de l’Unitar. Ils servent les travailleurs humanitaires, les responsables des grosses machines logistiques qui se mettent en branle lors des désastres, des guerres, etc...

      Ils ne disent pas que les images ne « mentent jamais ». Au contraire, ils sont plutôt très modeste et disent que l’interprétation de certaines images est extrêmement difficile et qu’ils ne sont jamais sur d’identifier un objet de manière sûre à 100 %.

      JE reconnais que dans l’article, l’expression « le cours de l’histoire aurait été changé » n’est pas pertinent. dans de nombreux cas, on a vu que le cours de l’histoire continue comme si de rien était même si on est relativement bien indormé des situations : colonisation en Palestine, discrimination des Rohingas depuis des décennies, etc...

    • sans #paywall via courrierinternational :
      http://www.courrierinternational.com/article/2012/12/26/des-cliches-qui-ne-mentent-pas

      mais semble-t-il une mouture différente de la phrase relevée par @simplicissimus

      Avant de rejoindre HRW, Josh Lyons travaillait pour l’ONU, à Genève. Devant son écran d’ordinateur, il y a scruté la plupart des terrains minés de ces dix dernières années : Sri Lanka, Géorgie, Ethiopie, Syrie… Sans qu’il s’étende, on comprend que son travail est resté sous le boisseau. Chez HRW, la mission de Josh Lyons a évolué : l’interprétation va de pair avec la publication. “Les images #satellite n’ont véritablement de valeur que lorsqu’elles deviennent publiques. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut exploiter leur potentiel“.

  • L’« irréductible » Aung San Suu Kyi ne cache pas les « nombreux défis » | dejunter la birmanie
    http://www.dejunterlabirmanie.fr/?p=2111

    Alors que le pays est confronté à une grave crise ethnique dans l’état du Rakhine (ouest du pays) qui a fait au moins 100 morts depuis le début du mois, la députée birmane s’est à nouveau montrée très prudente quant aux solutions pour résoudre les troubles entre musulmans et bouddhistes.

    #burma