provinceorstate:rhône-alpes

  • Un an après la libération de Kobané
    http://www.uef.fr/un-an-apres-la-liberation-de-kobane

    À propos d’une réunion-débat à Lyon : « Un an après la libération de Kobané », et d’une rencontre avec Mme. Marie-Christine VERGIAT, Présidente du groupe d’amitié kurde du Parlement européen. Cette réunion, « Un an après la libération de Kobané – Comment soutenir le peuple kurde dans la défense de ses droits et dans la construction du confédéralisme démocratique ? » était organisée par l’association Amitiés Kurdes de Lyon et Rhône-Alpes, fondée en février 2015 à l’initiative de la CIMADE et présidée par Thierry (...)

    #Tribunes

  • Portiques dans les lycées et aberrations de #Wauquiez

    La semaine a été marquée en France par une menace d’un nouveau genre : des alertes à la bombe signalées par des appels anonymes à huit prestigieux lycées parisiens. La question de la sécurité des écoles se pose de manière accrue. Laurent Wauquiez, numéro 2 de Les Républicains et nouveau président d’#Auvergne-Rhône-Alpes, n’a pas attendu cette semonce pour dégainer sa solution : en visite au lycée de Moirans (Isère) le 21 janvier, il a annoncé vouloir équiper les 322 établissements de la grande région de #portiques_de_sécurité. Et a désigné #Moirans comme lycée pilote, où le dispositif sera opérationnel à la rentrée de Pâques. Objectif affiché : lutter contre le #terrorisme, l’intrusion d’armes à feu et le trafic de drogue. La mesure faisait partie des promesses de sa campagne régionale. Elle n’en demeure pas moins ridicule. D’abord, il s’agit d’un gouffre financier : la facture à Moirans, réglée par le conseil régional, s’élèverait à 100 000 euros, selon l’élu. D’après ses calculs, cela devrait coûter pour l’ensemble du territoire 20 millions d’euros. Or, 322 (lycées) multiplié par 100 000, ça fait 32,2 millions d’euros… Et Laurent Wauquiez s’est bien gardé d’évoquer la question des frais de fonctionnement. Qui surveillera le portique ? Certainement pas un agent scolaire qui, en cas de doute, n’a pas le droit de mettre la main dans le sac d’un élève sans son accord. Seul un officier de police judiciaire peut se livrer à une fouille non consentie. Par ailleurs, l’installation d’un tel équipement devra être soumise au vote du conseil d’administration de chaque lycée, composé d’enseignants, d’administratifs et de parents d’élèves. On peut raisonnablement douter de l’unanimité que recueillera cette saillie sécuritaire. Car de fait, le temps requis pour une entrée au compte-gouttes des lycéens favorisera les attroupements. A Moirans, avec 976 élèves, à raison de trois secondes chacun, cela prendrait près de quarante-neuf minutes. Imaginez un ado peu enclin à déballer ses affaires, une machine au réglage trop sensible, et la moyenne explose.

    http://www.liberation.fr/france/2016/01/29/portiques-dans-les-lycees-et-aberrations-de-wauquiez_1429955
    #sécurité #écoles #France #surveillance
    L’auteure, Maïté Darnault, fait partie du collectif @wereport

  • Canut Infos---Canut Infos du Vendredi 29 janvier
    http://blogs.radiocanut.org/canutinfos/2016/01/29/canut-infos-du-vendredi-29-janvier

    LOCAL – Des mails pro jihad envoyés par une catho – Etat d’urgence en Rhône-Alpes + groupe « jamais-déchus » NATIONAL – Reportage Notre dame des Landes – actualité NDDL – Les barbies – Les migrants à Calais – Etat d’urgence actualité … Continuer la lecture (...)

  • Plus y’a de chômeurs, moins y’a d’accueil
    http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/2016/01/plus-ya-de-chomeurs-moins-ya-daccueil.html

    Modernitude : Pôle emploi s’associe à un “génie” du big data pour combattre le chômage
    http://www.france24.com/fr/20160127-pole-emploi-paul-duan-big-data-chomage-application-bayes-impact

    Décrit comme un génie du "#big_data", il est, en outre, fondateur d’une ONG pour “changer le monde” à coups d’algorithme. Un algorithme pour réduire le taux #chômage en France et réussir là où François Hollande a jusqu’à présent échoué. #Pôle_emploi a décidé de vérifier si celui mis au point par le jeune entrepreneur français Paul Duan peut contribuer à réduire le nombre de personnes sans #emploi, a annoncé l’organisme public mardi 26 janvier dans un communiqué.

    Marronnier : le #relooking pour les chômeurs à Pôle emploi
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pole-emploi-experimente-des-seances-relooking-pour-les-chomeurs-145391259

    Au Pôle Emploi d’Harfleur, près du Havre, des séances de « relooking » ont débuté en fin d’année dernière. En plus de revoir leur CV et lettre de motivation, les demandeurs d’emplois sont conseillés sur leur image. Une expérimentation qui a vocation à s’étendre.

    Pôle emploi / Convention assurance chômage :les négociations s’ouvrent, les agences pôle emploi ferment, personnels et #chômeurs protestent
    http://paris.demosphere.eu/rv/44346
    Préavis de #grève des agents Pôle emploi dans plusieurs régions (IDF, Auvergne, Rhône Alpes, ...) le 8 février.

    #accueil

  • Suivi de la COP 21, quel rôle pour l’Union européenne et les Nations unies
    http://www.uef.fr/suivi-de-la-cop-21-quel-role-pour-l-union-europeenne-et-les-nations-unies

    Nous avons le plaisir de vous informer que : l’Union européenne des fédéralistes (UEF #Rhône-Alpes) et la Commission politique "Fédéralisme mondial" de l‘UEF France les Jeunes Européens Lyon la Maison de l’Europe et des Européens de Lyon Presse Fédéraliste organisent une conférence de M. Bruno CHARLES,

    Vice-président de la Métropole de Lyon

    en charge du développement durable, de la biodiversité, de la trame verte et de la politique agricole « Suivi de la COP 21 _Quel rôle pour l’Union européenne et les (...)

    #Régions

    / Rhône-Alpes, Commission « fédéralisme mondial »

    #Commission_« fédéralisme_mondial »
    http://www.uef.fr/IMG/pdf/conference_cop_21_lyon.pdf?306/da20dbcd4c6b08abcb8bc69b3bb46d30a9f07650

  • Compte-rendu du Comité directeur UEF-Rhône-Alpes du 12 janvier 2016
    http://www.uef.fr/compte-rendu-du-comite-directeur-uef-rhone-alpes-du-12-janvier-2016

    La section Rhône-Alpes a tenu mardi 12 janvier 2016 son premier Comité directeur de l’année. Cette réunion a suivi un pot de nouvel-an consacré aux voeux et à la « reprise de carte ».

    #Régions

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/12_01_2016_uef_ra_com_dir_v0.pdf?305/ebd79a0e026af946ba75afaf12a3d4f9955406ff

  • L’espace de #veille des Mdiathques Valence Romans Sud Rhne Alpes - Le numrique et le nomade - tude sur les usages du livre numrique dans les bibliothques publiques de la rgion Rhne-Alpes
    http://faceb.viabloga.com/news/le-numerique-et-le-nomade-etude-sur-les-usages-du-livre-numerique-da

    « Cette étude a été réalisée par Mabel Verdi, Docteur en Sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) dans le cadre d’un post-doctorat à l’Enssib. Elle a étudié un échantillon de 10 bibliothèques publiques de la Région Rhône-Alpes qui disposent d’une offre de lecture numérique. Les médiathèques Valence Romans Sud Rhône-Alpes étaient du lot. »

  • Si vous êtes militant anti-nucléaire adhérent ou pas au Réseau Sortir du Nucléaire ce mail vous rappelle l’existence d’un Congrès qui se déroulera à Angers les 12,13 et 14 février.

    Ce Congrès a pour ambition de réunir toutes les composantes du mouvement antinucléaire français afin de repenser ensemble le fonctionnement structurel et stratégique du Réseau Sortir du Nucléaire.

    Ce Congrès a pour objectif de s’interroger, de réfléchir, de débattre et de décider d’un nouveau fonctionnement du Réseau, en particulier pour lui donner une assise plus horizontale, au plus près des groupes de terrain qui le composent.

    Il est donc ouvert à tous les groupes antinucléaires, qu’ils soient adhérents au Réseau Sortir du Nucléaire ou pas.

    Tous les détails sont là :

    http://www.sortirdunucleaire.org/congres

    On ne peut que se réjouir de cette perspective.
    Mais, problèmes :
    – la gouvernance du Réseau est en crise depuis l’Assemblée générale de février 2010, suite au “débarquement” de l’ensemble des administrateurs, puis au licenciement du porte parole historique Stéphane LHOMME.
    – une équipe de 17 salariés a pris en quelque sorte le pouvoir, renforcé par des statuts et un Règlement intérieur taillés sur mesure.
    – une trop grande partie des ressources de SDN sont utilisées pour payer salaires, charges et frais annexes, au détriment du financement de la lutte.

    Résultat : une large majorité de groupes ont quitté cette fédération et souhaitent aujourd’hui construire une autre structure. Plusieurs projets existent dont SDN 2016.

    Et, exemple de la main mise des salariés sur le Réseau, notre impossibilité de communiquer et de diffuser les différents projets aux groupes, aux militants, aux sympathisants, aux donateurs... les salariés étant les seuls à disposer des fichiers !
    --
    Le nouveau Réseau SVN
    SORTONS VITE DU NUCLEAIRE
    Fédération nationale des groupes anti-nucléaires

    LE PROJET

    1 - Principe directeur
    – Le Réseau SVN doit tout mettre en œuvre pour être le plus efficace possible pour lutter contre le nucléaire et donc en sortir le plus vite possible ()
    – avoir une excellente visibilité nationale et locale pour être la référence en matière de lutte contre le nucléaire.
    – donner la parole, l’initiative, l’organisation de la communication et de l’action, aux groupes qui "militent" durement sur le terrain.
    – donner une vraie représentativité aux groupes militants à travers un fonctionnement démocratique de proximité - avec le souci de donner également une représentativité aux militants individuels et aux donateurs.
    – laisser la possibilité aux groupes de collecter le nerf de la guerre
    – proposer une représentation "directe" par la désignation ou l’élection de véritables délégués des bassins nucléaires (les bassins naturels autour des INB), des bassins d’idées et des bassins de compétences, que nous appelerons bassins thématiques. Cette notion de bassin date d’avril 2010. Voir explications au chapitre suivant.
    – ne pas utiliser un système de décision-votation rigide, contraignant et budgétivore, qui implique une présence physique, en un lieu unique et distant. Donc préférer tous les systèmes de communication et d’aides à la décision via internet.
    – mettre en place une équipe légère (5 salariés maximum), et éventuellement résidants dans les bassins géographiques.
    – faire appel à la sous-traitance pour tout ce qui concerne la logistique (ce qui apporte économie et souplesse.

    2 - Les bassins nucléaires et les bassins thématiques
    Tous ceux qui ont travaillé à la refondation, à la régionalisation et à une nouvelle architecture connaissent bien la définition des bassins.
    La notion de bassins est simple. C’est la zone qui entoure une INB. Si on y ajoute tous les sites concernés par la présence de radioactivité, ces bassins sont hélas nombreux en France. Chacun des grands bassins nucléaires est peuplé de groupes qui fonctionnent, qui communiquent, qui agissent. Là où il n’y a pas encore de groupes, SVN initiera la constitution de groupes et leur apportera son soutien.
    On a tous entendu parlé de : Brennilis, La Hague, Flamanville, Penly, Le Blayais, Tricastin, Le Bugey, Soulaines, la Champagne-Lorraine avec le projet de la poubelle FA-VL, BURE avec la folie de la poubelle HA et MA-VL... Pour les anciens, il est même facile de mettre les noms de plusieurs associations, de leurs leaders et porte-parole, sur ces sites tristement célèbres.
    Il existe aussi des bassins d’idées, par exemple : les antinucléaires militaires, les associations type Enfants de Tchernobyl, ou les associations qui s’intéressent à Fukushima, celles qui sont concernées par les victimes des essais nucléaires, ceux qui s’occupent des aliments irradiés, etc… Il existe également les bassins de compétences : ceux qui s’intéressent à la fusion, aux réacteurs du futur, aux pathologies radio-induites, au cumul des faibles doses, etc...
    D’où cette liste, qui n’est qu’une base :
    Les bassins géographiques
    – Bretagne
    – Normandie
    – Nord
    – Est des poubelles nucléaires
    – Est des centrales nucléaires
    – Paris et Ile-de-France
    – Aquitaine
    – Midi-Pyrénées
    – Languedoc-Roussillon
    – Provence - Côte d’Azur
    – Rhône-Alpes
    Les bassins thématiques
    – Tchernobyl
    – Fukushima
    – la fermeture des réacteurs
    – la gestion des déchets
    – les mines d’uranium
    – EPR
    – ITER
    – ASTRID
    – la radioprotection (santé et environnement)
    – les faibles doses
    – le nucléaire militaire
    – le nucléaire médical
    – l’aide aux victimes du nucléaire
    – les alternatives énergétiques
    – les relations avec : gouvernement, parlement, ASN, IRSN ANCCLI…
    – l’entité groupes sympathisants
    – l’entité militants indépendants et donateurs
    Le principe est de désigner ou d’élire un délégué (et un suppléant) dans chacun de ces bassins. Si le bassin est "riche" en associations, pourquoi pas deux ou trois délégués en fonction de divergences géographiques ou historiques - Remarque : le nombre de députés ou de conseillers régionaux dans un département est bien fonction du nombre d’habitants - Le délégué élu par ses militants ou ses adhérents, et donc un des leurs, pas un parachuté. Il est mobilisé, expérimenté et reconnu. Chacun sait, là où ça chauffe, là on ne veut pas d’implantation nucléaire, combien les militants sont attachés à leurs terres, leurs terroirs, leurs racines, leur qualité de vie. Il est important de respecter cette géographie.
    Les délégués élus dans les bassins sont géographiquement très proches de leur base. Au moindre problème, ils peuvent chacun consulter leurs militants. L’information circule bien, souvent et vite.
    Reste à finaliser un découpage et une représentation avec les entités existantes. Au vu du nombre de bassins, on peut imaginer une trentaine de délégués qui éliront parmi eux les 5 administrateurs (et leur suppléant), une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes. C’est donc une élection "indirecte", comme pour les sénateurs.
    Mais on peut envisager aussi un mode d’élection de ces 5 administrateurs directement par les membres des groupes, comme pour les députés. C’est simplement plus compliqué à organiser, et ce sera plus difficile de faire connaître un responsable de groupe de Lille à un membre d’un groupe de Marseille...
    Dans quelques régions, des coordinations existent déjà. Leur expérience facilite leur intérêt pour ce projet, pour l’adapter à leur réalité, pour le finaliser et bien sûr pour encourager les autres régions à bouger. L’attentisme dans cette auto-construction n’apportant rien, et le temps presse.
    Rien de vraiment nouveau dans ce type d’organisation, ce modèle existe déjà au niveau de syndicats et de partis politiques. Et il n’y a pas lieu de parler ici de structure pyramidale tellement décriée, puisqu’il n’y a que deux niveaux :
    groupes d’un bassin -> représentant des groupes

    3 - Les groupes militants et les militants indépendants
    La notion de groupe militant doit être précisée. Ne sont reconnus et ne peuvent être représentés dans le réseau SVN que les groupes structurés qui militent, ceux qui sont actifs, qui communiquent, qui agissent. Les entités écologiques, politiques, artistiques, commerciales, etc… qui se déclarent anti-nucléaires par simple conviction seront considérées comme des sympathisants. Ils auront d’ailleurs la possibilité de communiquer entre eux et leurs délégués pourront communiquer, échanger avec les groupes de leurs régions pour exprimer leurs idées. Ils auront un délégué.
    Les militants indépendants, non rattachés à un groupe, et les donateurs constitueront chacun une entité. Les militants isolés et les donateurs qui le souhaitent pourront avoir ainsi leur représentant, et pourront communiquer, échanger, participer à la vie du réseau SVN (consultation, votes électroniques, doodle…), et participer à des actions régionales et nationales.

    4 - Les salariés
    A l’évidence le nombre des salaires doit être réduit au minimum : au départ, le nombre de 5 permanents semble suffisant pour assurer les fonctions de :
    – secrétariat,
    – comptabilité,
    – porte-parolat & relations avec le pouvoir et les autres ONG,
    – communication écrite,
    – communication numérique (internet et vidéo).
    Et une équipe reserrée, comme celle-là n’a pas besoin d’encadrement, ni de directeur, ni de directeur financier, ni de DRH…
    Ces salariés pourraient œuvrer directement dans les bassins, voire y résider, au lieu d’être regroupés dans un même lieu. Les salariés qui assurent communication et porte-parolat devraient être basés en Ile-de-France pour pouvoir être au plus près des grands media, notamment les chaînes de télé nationales et les correspondants des média étrangers.
    Un maximum de taches peuvent être externalisées, professionnalisées et confiées à des prestataires de services voire à des bénévoles :
    – piges Presse,
    – PAO : conception de documents, dossiers, tracts...- graphisme et internet, (ce qui permettrait d’avoir un site de qualité fait par des professionnels) - Et il est beaucoup moins onéreux de sous-traiter l’architecture et la "tenue" d’un site par un prestataire professionnelle, que de payer des permanents.
    – lobbying,
    – Production régulière de vidéo, notamment une Emission mensuelle en direct sur internet, ou à l’occasion d’événements.
    – organisation d’événements, manifestations…
    – gestion des stocks des imprimés, matériel divers... et des expéditions.
    Il n’y a pas de problèmes de confidentialité. Les plus grandes entreprises commerciales externalisent quantités de services, y compris l’informatique, et sont encore sur le marché...

    5 - Financement : dons et cotisations
    Certains vont jusqu’à imaginer qu’ils pourraient être versés à des entités délocalisées. Voire même que les dons aillent directement à une association locale, qui assurerait la collecte. Le collecteur serait donc défini selon le code postal du financeur.
    De plus l’effet régionalisation pourrait avoir un effet bénéfique :
    – il renforcerait la crédibilité du groupe local et régional
    – il pourrait amplifier la générosité du donateur. En effet les donateurs de la région de Dieppe, par exemple, pourraient être satisfaits de savoir que leur dons servent directement à la lutte contre PENLY 3 ! Bien évidemment une répartition permettrait d’alimenter les autres bassins plus pauvres, ainsi que les bassins thématiques…
    Par ailleurs les demandes de dons pourraient être ciblées. On constate que pour une cause qu’il a à coeur, un donateur se montre plus généreux. On pourrait demander au donateur s’il souhaite que son argent serve à la lutte cotre ITER, l’EPR, la poubelle nucléaire de Bure, ou si il préfère aider Les Enfants de Tchernobyl, ou l’avocat qui travaille sur ICEDA… Chacun sait que lorsqu’on explique à un donateur potentiel, à quoi sert un litre de pectine, combien il faut de litres de pectine par jour, et combien coûte un litre de pectine, les dons suivent...

    6 - Fonctionnement
    Les délégués des différents bassins échangent par un réseau intranet dédié. Ils participent à des réunions téléphone et des réunions physiques quand c’est nécessaire. Ils sont bénévoles, mais il est possible d’étudier la prise en charge de tout ou partie des frais. On peut même envisager une rémunération variable pour les délégués. Voire la présence d’un salarié (pas forcément à plein temps) dans chaque bassin.
    Comme expliqué au point 2 : une trentaine de délégués éliront parmi eux les 5 administrateurs, une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes.
    Les 5 administrateurs qui ne sont que des exécutifs, élisent un président qui transmet les décisions à l’équipe des salariés. Ceci afin d’éviter que trop de personnes soient sur le dos des salariés. Le président est l’interface avec les salariés. Il peut donner l’impulsion, recevoir les doléances des uns et des autres. Il est aussi conciliateur. C’est lui qui organise la tenue d’une réunion physique des délégués, des administrateurs. Son rôle est d’appliquer les décisions prises par les délégués.

    7 - L’Assemblée générale
    Elle n’a plus raison d’être. Elle est purement festive. Il n’y a plus de CA à élire. Les délégués sont nommés par les militants de base. Il y a toujours un délégué dans chaque bassin puisqu’il est désigné ou élu par les représentants des groupes. Si un bassin venait à disparaitre il y aurait un délégué de moins dans le collège. C’est bien une représentativité "régionalisée", "décentralisée"...
    Cette Assemblée générale (nouvelle formule) est l’occasion de débattre de sujets, d’organiser des réunions thématiques, d’inviter des intervenants extérieurs, de fixer des objectifs, des orientations, de définir les feuilles de route, voire de lancer des motions, et de "faire la fête" : un peu de festif dans le militantisme ne nuit pas…

    8 - SNV est en auto-construction
    Ce document donne les bases de l’auto-construction d’un projet que chaque groupe peut s’approprier. Il suffit que chacune des entités formule des critiques, des ajouts, des améliorations… Ce projet n’est la propriété de personne. Il ne demande qu’à vivre.
    La première version a été rédigée début avril 2010.

    9 - Les bases de la STRATEGIE de SVN aujourd’hui

    Il faut beaucoup d’humilité quand on parle de stratégie. Elle aussi, est en auto-détermination. Elle est vivante et issue d’une créativité permanente. Elle sera ce que les militants et les groupes adhérents décideront. Sûr, elle sera plurielle. On peut déjà en donner les contours assortis de quelques remarques :

    9-1 - Le nouveau Réseau SVN : SORTONS VITE DU NUCLEAIRE se doit d’être :
    – un contre-pouvoir reconnu vis à vis de l’Etat et du lobby nucléaire,
    – un outil efficace dans le combat contre le nucléaire, aux côtés des autres organisations,
    – un mouvement mobilisateur pour les groupes et les militants isolés.

    9-2 – Ce n’est pas un Réseau quel qu’il soit qui nous fera sortir du nucléaire. Cette industrie est aux mains d’un puissant lobby international, l’AIEA, dont l’Etat français est un des membres les plus actifs. Seuls le peuple des citoyens en a le pouvoir - à moins que la survenue d’un accident n’accélère les choses ! Et encore, en voyant l’exemple du Japon, certains en doutent...

    9-3 – Pour sortir du nucléaire, il faut que les citoyens soient pleinement informés et donc bien conscients : - des risques et des dangers en cas d’accident majeur, notamment les rejets sur de longues distances.
    – de l’impact sur la santé des humains et sur l’environnement, causé par les rejets permanents des sites nucléaires en exploitation, - du fait que la sureté n’existe pas dans le nucléaire.

    9-4 – C’est donc une affaire de communication – d’autant plus difficile qu’il faut en outre contrer la communication mensongère du lobby pro-nucléaire, et que nous n’avons pas les mêmes moyens financiers... Mais on ne peut pas réussir durablement uniquement avec des actions de communication, il faut un travail de fond. Il faut produire des dossiers et les diffuser. D’où les Cellules de réflexion spécialisées :
    #1 - Cellule Stratégie
    #2 - Cellule Communication
    #3 - Cellule Créativité
    #4 - Cellule Action (locale dans les bassins nucléaires, les bassins thématiques - nationale - internationale)
    #5 - Cellule Relations extérieures ( politiques, syndicats, ONG, Parlement, Ministères, CLI-ANCCLI–ASN-IRSN-HCTISN-GT...)
    #6 - Cellule Scientifique (dont le médical)
    #7 - Cellule Lobbying
    #8 - Cellule Aide aux victimes du nucléaire (essais des bombes atmosphériques - Tchernobyl - Fukushima...)
    #9 - Cellule A définir ( dite par affinité - des militants ou des responsables qui travaillent ensemble depuis un certain temps - par exemple la cellule CIgéOut.com)
    Ces cellules ont un rôle essentiel : analyse en profondeur de tous les sujets, notamment en fonction de l’actualité. Il en découlera une aide précieuse, des conseils, un éclairage et une expertise sur les orientations stratégiques directement auprès des groupes, des bassins, des régions et des administrateurs.

    9-5 – Toute communication, toute action sont intrinsèquement intéressantes. Il faut donc laisser à chaque militant et à chacun des groupes le soin d’agir le plus efficacement possible selon son bassin nucléaire ou son bassin thématique, selon son talent, selon son niveau de mobilisation, selon ses ressources... SVN doit être un Réseau, où les points de vue différents peuvent s’exprimer, où les divergences politiques peuvent être débattues, où les modes de communication et d’action peuvent être analysés avant d’être mis en œuvre.

    9-6 – SVN doit exploiter au maximum l’actualité pour profiter des relais médiatiques locaux et nationaux (exemples : Fessenheim, Bure, FA-VL à Soulaines, Bastille de Grenoble, Vaujours, la tournée Naoto, anniversaire Fukushima, les élections municipales, le changement de ministre de l’écologie, le tremblement de terre de Barcelonnette...).

    9-7 – Parmi les groupes, il y a ceux : - qui ne font rien, - qui distribuent des tracts aux citoyens à la moindre occasion, - qui organisent des rassemblements, des réunions, des manifs, des actions ronds-points... - qui sont heureux de participer à une chaîne humaine, - qui bloquent des transports de déchets ou de combustible, - qui déboulonnent des pylônes, - qui voudraient aller plus loin... Et là, il y a beaucoup à réfléchir avant de faire ! Le Réseau SVN définira clairement sa position concernant les actions non violentes mais illégales qui seraient organisées spontanément par des groupes membres ou sympathisants se réclamant du Réseau SVN. (SVN ne se positionne pas comme un Réseau "activiste" et sera très vigilent sur les notions d’organisation et de soutien à certaines initiatives locales "spontanées", leur promotion, leur publicité, leur organisation, etc.)
    – qui rêvent d’une grande action nationale annuelle festive, éventuellemnt en unité avec les anti-nucléaires des autres grandes organisation nationales comme Greenpeace. Et ils ont raison. Rien n’empêche d’ailleurs que ce soit le 1° mai : journée de revendications, de souvenir, de fête.... Les grandes organisations syndicales nationales contactées n’y voient d’ailleurs pas d’inconvénient. Et le 1° mai est proche du 26 avril.
    Enfin SVN pourrait organiser une méga action nationale chaque année.
    Exemple : CHOOZ devant ! Du 16 au 21 septembre 2014. Puisque le gouvernement organise un PPI (Plan particulier d’intervention), pourquoi ne pas soutenir l’opération au lieu de la critiquer. Pourquoi ne pas se mettre à la disposition de l’Etat pour agir et communiquer dans les écoles, les hopitaux, les hypermarchés, etc...

    9-8 – Il y a ceux qui veulent une sortie immédiate, d’autre en 5 ans, d’autres en...

    9-9 – Bref, il y a une véritable biodiversité chez les militants anti-nucléaires. Et c’est tant mieux ! SVN fera tout pour rassembler des groupes qui peuvent apparaître hétérogènes par leur taille, leur structure, leurs modes de lutte, leurs propres objectifs. La priorité est de fédérer toutes les bonnes volontés, d’organiser des groupes de réflexion et d’action, qui, par affinité, vont pouvoir travailler ensemble.
    La simple idée d’agir ensemble permettra d’unir, de stimuler, de motiver et d’inciter d’autres militants et groupes à rejoindre SVN ! Mais cet agir ensemble ne doit pas forcément être une règle absolue. On peut imaginer aussi des actions locales ou nationales différentes, complémentaires, synchronisées ou pas. C’est aux groupes de définir les règles eux-mêmes, en fonction de leurs capacités, de leurs désirs pour être le plus pertinent et le plus efficace par rapport à l’actualité et à la réalité de leur terrain de lutte.
    En conséquence, les différents bassins géographiques et thématiques n’auront pas la même forme, la même dimension, ni la même vision partagée. Et cela n’a pas d’importance.
    Les groupes ne sont pas non plus uniformes quant à leurs objectifs (lutte contre une installation, lutte contre une idée).
    Les groupes doivent être considérés comme des viviers où on doit aller puiser la matière première de ce qui pourra être transformé en force de frappe.
    Ce n’est pas en rassemblant 14 personnes dont un accordéoniste devant les grilles de l’ANDRA à Bure, ou devant les grilles de la Préfecture de l’Aube (c’est du vécu) qu’on empêche un projet. Mais...
    Ce n’est pas en distribuant une vingtaine de lettres façon corbeau dans un village qu’on.... Mais...
    Ce n’est pas en distribuant des photocopies dans la boîte aux lettres de 11 conseillers municipaux qu’on... Mais ...
    Ce n’est pas en fleurissant les tombes de 4 cimetières de villages ciblés par l’ANDRA avec des Prières d’intercession qu’on... Mais...
    Ce n’est pas en franchissant les grilles d’une centrale nucléaire qu’on.... Mais..
    On peut même promouvoir les promenades de bisounours, surtout si on les réserve à des mamans militantes, qui, avec petits et landaus, iraient dans les maternités proches des INB, à la rencontre des procréatrices pour leur expliquer les risques des rejets des radionucléides sur les foetus et les bébés, avec remise d’un petit livret pédagogique...

    9-10 – SVN n’aura pas le monopole de la lutte anti-nucléaire. Elle entend seulement rassembler tous les militants et toutes les organisations qui souhaitent Sortir Vite du Nucléaire.

    9-11 – Pour finaliser SVN, il n’existe pas de scénario tout ficelé prêt à l’emploi. Il existe aujourd’hui des bases solides. Il reste à finaliser ce réseau ensemble à partir de l’expérience et des idées de chacun. La priorité étant de rassembler et non de diviser. Sachant que les individualités fortes qui ont besoin de mettre en avant leur message devraient pouvoir s’épanouir au sein des cellules de réflexion.

    10 – Les "bénéfices" pour les groupes adhérents : retour sur investissement
    Les groupes pourront aussi bénéficier de :

    10-1 - La formation des militants et le partage des compétences et des connaissances.
    La montée en puissance de la compétence des groupes est essentielle. Les animateurs de l’ANCCLI le répètent régulièrement à propos de leurs membres. Le nucléaire est un sujet complexe. Un vaste programme de formation en région sur des week-end ou des Universités d’été doit être mis en place, à la demande, sur des thèmes comme : risques nucléaires, santé, environnement, faibles doses, alternatives énergétiques, droit, juridique, informatique, internet, techniques de communication, édition, graphisme, réalisation d’un bulletin local, tract, affiche, dossier, communiqué, vidéo, animation de réunion, action non-violente...
    A l’occasion de manifestations ou de réunions locales, des stages et ateliers thématiques, des conférences peuvent animés par des personnes ressources, des experts indépendants…

    10-2 - Un site internet SVN - avec un portail qui pourrait héberger les sites des groupes. Ce qui augmenterait la visibilité, la qualité de la forme et du contenu, la notoriété, et bien sûr diminuerait les coûts.

    10-3 - Le développement des outils informatiques. Dont une utilisation optimale d’internet, des réseaux, notamment de Facebook et de Twitter. Et pourquoi pas une application Smartphone de la localisation des groupes militants, des sites nucléaires...

    10-4 - La mutualisation de la création des documents et des outils nécessaires aux groupes : tracts, affiches, dossiers, communiqués, badges, auto-collants, banderoles, matériel divers… Ce qui améliorerait la qualité, la lisibilité, la visibilité, l’image et donc l’impact des supports nécessaires dans les bassins. En respectant les délais, on peut même envisager un matériel régionalisable grâce à la possibilité du repiquage. De plus la centralisation de l’impression pourrait réduire les coûts.
    Par ailleurs l’analyse sérieuse de l’impact des communications et des actions donnera des orientations stratégiques et permettra la promotion de ce qui marche bien.

    () SORTONS VITE DU NUCLEAIRE est la traduction communicante de : "Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire". Expression qui explicite bien l’objectif, mais qui ne peut pas être un slogan puisqu’il génère, en général, un rejet immédiat du citoyen non averti. (la différence entre la promesse du message et l’expression du slogan)
    Bien évidemment :
    Le nucléaire est éthiquement, techniquement, moralement et socialement inacceptable. Il faut l’arrêter au plus vite. Et ce serait mieux maintenant, avant la catastrophe. Voir les explications à propos de cets interventions sur Europe 1, le 13 février 2014, et sur France Inter, le 24 avril 2014.
    Cet arrêt du nucléaire passe par :
    – l’arrêt des importations de combustible,
    – l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium,
    – l’arrêt du retraitement,
    – l’arrêt de tous les réacteurs,
    – l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs,
    – l’arrêt de la recherche sur les réacteurs du futur, (ITER, ASTRID, etc.)
    – la mise en place d’une recherche internationale sur la gestion des déchets nucléaires,
    – la mise en place d’une politique sérieuse d’économie de l’énergie électrique, le développement maximum et rapide des sources d’énergie renouvelables actuelles et futures.

    D’où les axes suivants :
    – supprimer le gaspillage de l’énergie et promouvoir la sobriété énergétique,
    – développer toutes les énergies renouvelables disponibles, voire favoriser la recherche sur de nouvelles énergies,
    – utiliser de façon transitoire les centrales thermiques existantes,
    – interdire l’utilisation de l’électricité pour le chauffage domestique et industriel,
    – reconvertir les emplois de la production nucléaire dans la transition énergétique, l’arrêt des installations nucléaires et leur surveillance,
    – décentraliser les moyens de production voire les libérer,
    – mettre en place une politique sociale de l’énergie,
    – dénoncer le mensonge : non, le nucléaire n’est pas la solution à la lutte contre l’effet de serre,
    – arrêter immédiatement l’utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire tant pour la propulsion que dans l’armement.

    --
    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=494
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    #nucleaire #sortirdunucleaire

  • Les usagers de l’eau en France, rappel historique, par Paul Linossier
    http://www.eauxglacees.com/Les-usagers-de-l-eau-en-France

    Les mobilisations des usagers de l’eau en France remontent au début des années 90, époque à laquelle les dérives de la gestion déléguée, impulsées par la première loi de décentralisation de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, élu président de la République en mai 1981, atteignirent des sommets. La révolte des abonnés débuta en région Rhône Alpes en 1994. Elle fut provoquée par de substantielles augmentations de la facture d’eau après l’application de la loi sur l’eau de 1992 qui (...)

  • Voeux et Comité directeur UEF-Rhône-Alpes mardi 12 janvier 2016
    http://www.uef.fr/voeux-et-comite-directeur-uef-rhone-alpes-mardi-12-janvier-2016

    Compte-rendu de la réunion du Bureau de l’UEF #Rhône-Alpes Mercredi 9 décembre 2015 – MDEE de Lyon En cette fin d’année perturbée, nous vous adressons nos vœux les meilleurs de bonnes Fêtes de fin d’année pour vous et vos proches. Nous souhaitons aussi vous indiquer quelques points importants pour l’UEF en 2016 : l’UEF fêtera en 2016 son 70° anniversaire ! Un colloque commémoratif est prévu fin 2016 en France ; l’UEF Europe tiendra son Congrès à Strasbourg (10 / 12 juin). Nous envisageons un « voyage (...)

    #Régions

    / Rhône-Alpes

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/151215_lettre_invitation_voeux_uef_ra.pdf?300/067c2cbd5b199fc81cfc0f11825634e6e9d42a9c
    http://www.uef.fr/IMG/pdf/091215_reunion_bureau_uef_ra.pdf?301/93cb579b2aaa82516bb2a87bd93fbfbd196c7a90

  • Wauquiez, Pécresse, Retailleau : cette droite dure qui a siphonné le FN
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/11040-wauquiez-pecresse-retailleau-cette-droite-dure-qui-a-siphonne-le-fn

    Chez Les Républicains, les grands vainqueurs du second tour des régionales sont les tenants de l’autoproclamée « droite qui s’assume » au sein du parti. Ils ont visiblement ramenés au bercail des électeurs qui s’étaient échappés vers le Front national au premier tour.

    Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau. WITT/SIPA - SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA

    « Immigration, ça suffit ! Hollande, ça suffit ! Bruxelles, ça suffit ! » Ce tract diffusé dans l’entre-deux-tours des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes a de furieux airs de propagande du Front national. Et pourtant, l’homme à la parka rouge qui apparaît sur le document est bien Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay, grand pourfendeur de l’assistanat, de l’Union européenne et du mariage gay, l’a emporté dimanche dans la nouvelle (...)

  • Qui est Laurent Wauquiez, le nouveau président de la région Rhône-Alpes-Auvergne ?
    http://rebellyon.info/Qui-est-Laurent-Wauquiez-le-nouveau

    Celui qui n’hésite pas à se qualifier lui-même d’« affreux réactionnaire » a beau avoir nommé son mouvement La droite sociale, il fait partie des droitards les plus affirmés de son parti (Les Républicains). Pour vous mettre tout de suite au parfum, c’est le genre de type qui peut faire des déclarations dans le genre « Je n’aime pas les brevets de bien-pensance, qui consistent à dire qu’il ne faut pas parler avec Éric Zemmour, Michel Houellebecq ou Patrick Buisson ». On a les modèles qu’on peut...

    • Derrière l’épouvantail de l’#assistanat : la chasse aux #pauvres et aux #étrangers

      L’assistanat est devenu le thème phare de Laurent Wauquiez lorsqu’en 2011, ministre chargé des Affaires européennes, il déclarait sur Europe 1 [7] que « l’assistanat est aujourd’hui l’un des vrais cancers de la société française parce que ça n’encourage pas les gens à reprendre un travail, parce que ça décourage ceux qui travaillent ». En ligne de mire lors de cette intervention les récipiendaires du #RSA et les étrangers qui ont l’outrecuidance « très facilement, de bénéficier de nos différents outils de #solidarité ». À l’époque, le journal Le Monde avait publié un article qui faisait la démonstration que les exemples chiffrés donnés par Laurent Wauquiez pour justifier ses propos sur l’assistanat étaient bidons. Depuis, il a pris différentes positions dans la même veine, suggérant notamment qu’il serait plus responsabilisant de ne pas être payé lorsqu’on est en arrêt maladie :

      Si jamais, quand vous tombez malade, cela n’a aucun impact sur votre indemnité et votre salaire, ce n’est pas très responsabilisant. Du coup, on a un peu l’impression que la sécurité sociale est quelque chose sur lequel on peut tirer sans qu’il y ait un impact. (RMC Info, le 16 novembre 2011).

      Reconnaissons quand même qu’élu député en 2004 à l’âge de 29 ans, après quelques années de carrière comme haut-fonctionnaire [8], Laurent Wauquiez s’y connaît en assistanat puisque ça fait 11 ans qu’il vit sous les dorures de la Républiques et qu’il encaisse des #salaires très confortables grâce à l’État depuis des années. Bon, lui donne dans l’assistanat quatre étoiles puisque pour débiter des âneries à l’assemblée il touche environ dix fois le montant du RSA chaque mois (5 148,77 euros nets auxquels il faudrait ajouter son salaire de maire du Puy-en-Velay et, donc, celui de président du Conseil Régional).

      Son rapport à la question, il l’a théorisé (enfin quand Laurent Wauquiez théorise en général ça ressemble plutôt au café du commerce) dans un livre publié en 2011 et intitulé La lutte des #classes_moyennes. Quiconque a un peu de culture politique ou de connaissances sociologiques s’étouffe dès la lecture du titre. Qui a le courage d’aller un peu plus loin dans la lecture (et surtout pas mal de temps à perdre) ne peut que constater l’indigence des pages suivantes. Le nouveau président de la région se vante de briser un « tabou » en donnant la parole à ceux qui seraient des « sans voix » ayant « des difficultés à boucler leur budget en fin de mois ».
      Soit, mais qui sont les classes moyennes dont parlent Laurent Wauquiez ? Et bien les foyers dont les revenus se situent entre 1500 et 5000 euros mensuels, soit pas moins de 43 millions de personnes.

      #réactionnaire #droite_sociale

    • RSA et nazisme : comment Laurent Wauquiez justifie sa droitisation
      http://lelab.europe1.fr/rsa-et-nazisme-comment-laurent-wauquiez-justifie-sa-droitisation-26378

      ...comment le tout nouveau président de la région Rhône-Alpes-Auvergne en est-il arrivé là ? Comment « le jeune Wauquiez-Motte qui affichait une sensibilité de gauche », écrit L’Obs dans un portrait qui lui est consacré ce jeudi 17 décembre, a-t-il fini par être qualifié de « populiste » par son ancien mentor ?

      L’intéressé révèle une partie de la réponse à l’hebdomadaire, via un raisonnement qui allie histoire du nazisme et opposition au RSA. Il explique ainsi tout d’abord que « c’est le terrain, la confrontation avec des situations difficiles » qui l’a fait évoluer. Il raconte ensuite « la seconde rupture », en 2009, alors qu’il était secrétaire d’Etat du gouvernement Fillon chargé de l’Emploi.

      « Pendant deux ans, j’avais joué les courtisans, j’étais lisse, sans conviction : je ne servais à rien », commence-t-il par développer alors qu’il était lors de cette période de « deux ans », secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement. Puis il ajoute :

      J’ai réfléchi à ce que je voulais porter, aux #classes_moyennes, à la façon dont elles avaient basculé vers le #nazisme parce que la République de Weimar n’avait pas su s’occuper d’elles. Lors de la bataille du RSA, je me suis libéré des logiques courtisanes.
      Un parcours du centre-droit vers la droite dure qui reste en travers de la gorge d’un « leader centriste » qui raconte à L’Obs :

      Il a commencé à la gauche de Jacques Barrot et le voilà plus facho que Le Pen.

      Ni #riches ni #prolos... pipo.

  • De Grenoble à Lyon, un voyage dans trois univers politiques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051215/de-grenoble-lyon-un-voyage-dans-trois-univers-politiques

    La ligne de train Grenoble-Lyon, le chercheur en science politique Fabien Escalona la prend très souvent. De Grenoble la « rouge-verte » à Lyon la socialiste version Collomb, en passant par les « terres froides » du Nord-Isère où le FN progresse, il raconte la campagne dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis son wagon.

    #France #politologue #régionales_2015 #TER

  • #oeuvres en #frac (Acteurs de l’éco)
    http://www.wereport.fr/articles/oeuvres-en-frac-acteurs-de-leco

    En Auvergne comme en Rhône-Alpes, la #fusion des régions et les prochaines élections laissent planer nombre d’incertitudes au sujet du devenir des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac). En jeu, la gestion et la diffusion communes, du moins parallèles, d’un #stock d’œuvres devenu considérable au fil du temps. Une mutualisation à laquelle les deux entités devront...

    #Articles #Culture #Economie #acteurs_de_l'économie #art #biennale #région

  • #AOC/#AOP laitières : le match des nouvelles régions | La Géothèque
    http://geotheque.org/aoc-aop-fromage-match-nouvelles-regions

    La première observation, qui s’impose assez rapidement, est de constater que malgré son statut privilégié dans la culture gastronomique française, le fromage ne peut pas servir de fondement culturel à l’échelle régionale8. Car, si certains ensembles régionaux sont bien dotés en AOC laitières et fromagères (pour le détail méthodologique, le lecteur peut se référer à l’article sur les AOC) d’autres le sont nettement moins. De fait, deux blocs s’opposent : d’un côté on relève des régions fortement fromagisées avec Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, tandis qu’à l’opposé on retrouve la Bretagne et les Pays-de-la-Loire où l’AOC semble un mot absent du vocabulaire courant (on notera qu’avec ou sans fusion le résultat était le même, quoique plus équilibré). Pourtant, cette partition n’a rien d’étonnant puisque l’on retrouve ici la vieille distinction entre, d’un côté, les régions qui commercialisent des fromages afin de valoriser un système herbager dans des zones difficiles (régions montagneuses, humides et éloignées des marchés d’écoulement – Massif-Central, Alpes, Jura qui produisent des fromages volumineux, à pâtes dures, pressées ou persillées) en s’engageant dans des démarches de qualité (via la labellisation AOC) ; et de l’autre, des régions engagées de longue date dans systèmes productifs productivistes intégrés à l’industrie agro-alimentaire (système breton et sa diffusion). Entre les deux, on retrouve une constellation de fromages dont la présence témoigne à la fois d’une forme de valorisation de la complémentarité des milieux (avec la conservation d’un pastoralisme diffus) et du maintien de la polyculture au sein des exploitations ; mais aussi d’une situation initiale à proximité de marchés urbains susceptibles d’écouler une production de petits fromages frais et à pâtes molles. On retrouve aujourd’hui ces AOC de fromages à pâtes molles dans des régions fortement urbanisées comme le bassin parisien (exemple typique des bries de Meaux et de Melun) ou dans des régions desservies par les transports de longue date et bien reliées aux consommateurs (la vallée du Rhône, le Val de Loire, la Normandie…). Certes aujourd’hui la proximité des marchés n’est plus une contrainte technique liée au transport frigorifique9 qui expliquerait la présence et la localisation de telle ou telle production, mais elle peut demeurer pleinement explicative avec la valorisation actuelle des produits locaux et de proximité dans les circuits courts.

    #fromage #cartographie #visualisation

  • #Inégalités : où en sont les #régions ?
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2104

    Les élections régionales auront lieu les 6 et 13 décembre prochains [1]. Les régions ont pour principale mission le développement économique, social et culturel. Elles ont aussi un rôle primordial en matière de formation professionnelle, de gestion des lycées et du transport. Entre elles, les écarts sont très nets. La concentration des pouvoirs politiques, économiques et médiatiques en Île-de-France y localise une grande partie des emplois de cadres et de la richesse. Le nouveau découpage ne changera rien à cette domination, mais il pourrait avoir des effets locaux à l’intérieur des régions, par exemple si l’Auvergne profite de son regroupement avec Rhône-Alpes, plus riche. Encore faudrait-il que des politiques de #redistribution se mettent en place au sein de ces nouvelles régions, ce qui n’est en rien assuré. Les nouvelles entités ne disposent que de budgets très réduits pour cela.

  • « Plus de 440.000 inscrits à Pôle emploi travaillent en réalité à plein temps », ils pourraient « sortir des chiffres du chômage »
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021448501046-plus-de-440000-inscrits-a-pole-emploi-travaillent-en-realite-a

    La Dares détaille le #temps_de_travail des #chômeurs de catégories B et C. Certains pourraient sortir des chiffres du chômage.
    C’est une évolution qui apporte un regard plus précis, et instructif, sur la complexe réalité du chômage : le ministère du Travail publie désormais le détail du temps de travail des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C, qui regroupent ceux ayant en partie travaillé dans le mois. Il en ressort en particulier qu’on retrouve parmi les C plus de 440.000 personnes ayant travaillé 151 heures ou plus, autrement dit à temps plein ou quasi ! On en dénombre aussi 305.000 ayant travaillé de 120 à 150 heures, soit au moins deux tiers du temps.
    De quoi relativiser la réalité du chômage en catégories A, B et C, qui atteint 5,4 millions de personnes. C’est une bonne nouvelle pour le gouvernement alors que ce chômage dit « toutes catégories » reste fortement orienté à la hausse, en septembre comme sur un an. Mais les chiffres de la Dares incitent aussi à une autre lecture, moins positive pour l’exécutif : alors que la catégorie A, qui regroupe les chômeurs n’ayant pas du tout travaillé dans le mois et fait office de baromètre médiatique et politique du chômage, compte désormais 3,55 millions d’inscrits , on note qu’en catégorie B, on retrouve 165.000 inscrits ayant travaillé moins de 20 heures et 193.000 moins de 39 heures. Bref, quelque 360.000 demandeurs dans une situation proche de ceux inscrits en catégorie A.
    Anticipation
    Il est certes contre-intuitif de retrouver des salariés à temps complet inscrits à Pôle emploi. Mais rien ne les en empêche : la démarche est volontaire, lors de l’actualisation mensuelle de sa situation. Ce ne sont pas des ex-chômeurs ayant retrouvé et oublié de se désinscrire : ceux-là sont automatiquement rayés des listes pour « défaut d’actualisation ». Nombre de raisons peuvent expliquer qu’ils restent inscrits, analyse-t-on à #Pôle_emploi : leur nouvel emploi est bien moins payé que le précédent et ils ont ainsi droit à une allocation complémentaire ; ils ont repris un emploi faute de mieux mais restent en quête d’un meilleur poste ; ils sont en CDD et restent inscrits en prévision de sa fin ; ils sont en CDI mais anticipent d’être bientôt au chômage . Ce total de 440.000 personnes concernées interpellent d’autant plus l’exécutif et Pôle emploi qu’il a fortement augmenté ces derniers mois.
    Pour tenter d’y voir plus clair et de mieux faire coller la réalité des chiffres à celles de la situation des inscrits, Pôle emploi a lancé en octobre une opération test dans trois régions (Rhônes-Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées), avant une éventuelle généralisation. Selon un document envoyé par la direction régionale de Rhône-Alpes à ses agences et révélé lundi par l’AFP, la démarche cible les demandeurs travaillant à temps plein « depuis au moins trois mois », et « non indemnisés » (hors intermittents et assistantes maternelles), soit « 11.850 demandeurs d’emploi » en Rhône-Alpes. Objectif : « leur proposer une cessation d’inscription ou un transfert » de la catégorie C vers la catégorie E, qui regroupe les personnes dispensées de recherche d’emploi... et qui n’est pas comptabilisée dans les chiffres du chômage.
    En réaction, l’association de défense des chômeurs #Recours_Radiation dénonce des « grandes manoeuvres pour faire baisser les chiffres du chômage ». Pôle emploi s’en défend vivement : les publics ciblés « n’ont aucun intérêt à rester inscrits » en catégorie C « dans la mesure où ils ne peuvent prétendre ni à des droits à allocations, ni à des aides » et « ne font l’objet d’aucun suivi ou accompagnement ». L’opérateur public indique en outre qu’une bascule en catégorie E ne modifierait en rien leur traitement futur s’ils perdent leur poste ou si leur durée de travail diminue. Il assure que le dernier mot reviendra aux inscrits, sans bascule de force d’une catégorie à l’autre. « L’écrasante majorité des gens concernés par le test vont probablement rester en catégorie C », y prédit-on.

    Ils définissent les chômeurs comme #demandeurs_d'emploi mais voudraient ne pas inscrire les demandeurs d’emploi comme chômeurs lorsqu’ils en ont un.

  • Comité directeur UEF-Rhône-Alpes
    http://www.uef.fr/comite-directeur-uef-rhone-alpes

    Voici l’ordre du jour du prochain Comité directeur de l’UEF-Rhône-Alpes qui se tiendra : Mardi 27 octobre 2015 à 18h30 Maison de l’Europe et des Européens 242, rue Du Guesclin – 69003 LYON (Métro place Guichard ou tram T1 mairie du 3e) L’ordre du jour sera le suivant : Introduction par Jean-Francis BILLION Suites à donner à l’AG 2015 de l’UEF #Rhône-Alpes Suites à donner à l’AG 2015 de l’UEF France Dont Mise en place des 4 Commissions politiques de l’UEF France (participation des adhérents et membres (...)

    #Régions

    / Rhône-Alpes

  • Projection de « Je ne suis pas féministe, mais... »
    http://rebellyon.info/Projection-de-Je-ne-suis-pas-feministe

    Le 15 Octobre à Lyon, projection de « Je ne suis pas féministe, mais… » dans le cadre de la Quinzaine pour l’Égalité Femmes-Hommes en Rhône-Alpes, en présence de la réalisatrice Sylvie Tissot, à l’Université Lyon 2 à 18h. - Infos locales / Rapports sociaux de genre, (...) — Infos locales, Rapports sociaux de genre, Discriminations, http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/lyon2-quais_54828#18/45.75089/4.83872, https://jenesuispasfeministemais.wordpress.com/agenda/15-octobre-lyon

  • La Haute-Savoie lance une opération d’abattage massive de bouquetins
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/10/08/la-haute-savoie-lance-une-operation-d-abattage-massive-de-bouquetins_4785810

    Seulement la préfecture ne prévoit pas uniquement l’abattage des bouquetins contaminés, mais aussi celui de ceux « non testés séronégatifs en 2015 et ne faisant pas partie du noyau sain constitué ». Cela signifie que des bêtes non dépistées en 2015, pour diverses raisons, seraient également abattues. Resteraient donc 60 à 70 bêtes à la fin de l’opération.

    Selon plusieurs associations de protection de la biodiversité, d’autres solutions préconisées par des experts étaient envisageables pour endiguer la propagation de l’enzootie. « Le préfet préfère la méthode brutale et il risque de diffuser la brucellose au massif voisin des Aravis », prévient Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna).

    Je me disais que ça ressemblait à la méthode #manche_de_pioche

    Favorables à l’arrêté préfectoral, les agriculteurs de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) des Savoie ont à l’inverse salué une « sortie de crise ». Ils mettent en avant la « préservation de la santé humaine face à une maladie contagieuse », la « préservation de la filière agricole locale » comme des autres massifs et espèces.

    Sachant qu’aujourd’hui aucun élevage ait été contaminé #on_tue_d'abord_on_réfléchit_après

    • Epidémie de brucellose sur les bouquetins du massif du Bargy
      http://www.haute-savoie.gouv.fr/Politiques-publiques/Protection-et-sante-animale/Veterinaires-et-sante-animale/Epidemie-de-brucellose-sur-les-bouquetins-du-massif-du-Bargy

      Mesures prises par les services de l’Etat contre la propagation de la brucellose

      Dans ces circonstances, afin de limiter les risques de propagation de la maladie, il a été décidé en septembre 2013 :

      d’abattre les bouquetins du massif du Bargy dont la classe d’âge était la plus atteinte et la plus à même d’entretenir la maladie au sein de la population de bouquetins (animaux participant à la reproduction), c’est-à-dire les animaux de 5 ans et plus.
      de poursuivre au printemps 2014 la capture et les analyses sérologiques d’une partie des animaux restants, afin d’évaluer la nouvelle prévalence de la maladie

      233 bouquetins de 5 ans et plus ont été abattus en octobre 2013 dans ce cadre.
      Cette décision d’abattre les animaux les plus âgés a été prise dans un contexte où il n’existe pas de solution alternative satisfaisante. En effet, la vaccination des animaux n’est pas disponible et la détection de l’ensemble des animaux séropositifs est très difficile à mettre en oeuvre en situation réelle.
      Cette décision a été prise suite aux recommandation de l’avis de l’Anses du 4 septembre 2013 qui n’envisage que deux solutions : l’abattage partiel des individus âgés (option retenue en octobre 2013) ou l’abattage total. Dans ses conclusions, elle confirme bien que ces actions d’abattage sont « les plus à même de réduire drastiquement » le risque de contamination.
      Les prélèvements réalisés en 2014 montrent que la maladie n’a pas globalement progressé ni régressé sur l’ensemble de la population mais qu’elle s’est fortement aggravée chez les bouquetins de moins de cinq ans.

      Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, a demandé, à la suite des débats du conseil national de protection de la nature tenu à Paris le 20 novembre 2014, que le protocole d’éradication de la brucellose des bouquetins du Bargy intègre les dernières données scientifiques disponibles. Il n’y aura par conséquent pas d’abattage total des bouquetins du massif du Bargy dans les jours qui viennent. Un nouveau protocole sera élaboré,conformément à la stratégie d’assainissement que la ministre a demandé de mettre en oeuvre avant la prochaine estive.

    • « L’abattage massif des bouquetins du Bargy est contre-productif »
      http://ecologie.blog.lemonde.fr/2015/10/09/labattage-

      L’abattage des bouquetins se poursuivait, vendredi 9 octobre, dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie. En cause : le caprin, espèce protégée depuis 1981, est accusé par les éleveurs de contaminer leurs bêtes à la brucellose, une maladie infectieuse qui a resurgi dans le département en 2012, alors qu’elle y avait été éradiquée en 1999. Environ deux tiers du cheptel vont être euthanasiés, soit quelque 230 bêtes, en application d’un arrêté préfectoral du 16 septembre qui vise à constituer « un noyau sain parmi la population des bouquetins du Bargy ». La préfecture prévoit l’abattage des bêtes contaminées (qui représentent 40 % du cheptel), mais aussi de certaines qui n’ont pas pu être dépistées en 2015. Seulement 75 à 80 animaux devraient être épargnés.

      Une opération dénoncée par les scientifiques, notamment François Moutou, vétérinaire et épidémiologiste retraité, qui a fait partie, ces trois dernières années, à deux groupes de travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (Anses), à l’origine de plusieurs rapports assez critiques sur les abattages massifs, dont le dernier publié en juillet 2015. Entretien.

      Je ne discute pas la nécessité d’éliminer des bouquetins contaminés, mais le fait de tuer l’ensemble du cheptel, ce qui est inutile et même contre-productif. L’opération d’octobre 2013 a conduit à une aggravation de la situation. Les tests menés au printemps 2014 ont montré que 43 % du cheptel était désormais contaminé, contre 36 % auparavant. Surtout, toutes les classes d’âge sont concernées, y compris les jeunes. L’abattage massif, en supprimant les mâles adultes, a permis aux jeunes jusqu’alors dominés d’accéder aux femelles, ce qui les a contaminés à leur tour.

      En vidant le Bargy, on risque également de contaminer les massifs alentour, notamment celui des Aravis. Les bouquetins sont des animaux sociaux, qui se déplacent beaucoup, particulièrement en période de rut. En éliminant les grands mâles du Bargy, on augmente les chances de voir des mâles environnants rejoindre les femelles survivantes.

      http://seenthis.net/messages/290818

    • Il y a toujours des interactions et des liens entre les êtres vivants et leur milieu naturel qui ne s’organisent pas à l’échelle de nos connaissances restreintes. Si la sauvegarde de cette vie pouvait être pensée comme primordiale, tendre à la la préservation de cet équilibre le serait également. Le programme serait simple : préservation des espaces sauvages, des passages nécessaires au travers de nos modernités (routes etc), du nombre d’animaux, de leur non interaction avec les animaux d’élevages. Il est inutile de détruire un élément d’un ensemble écologique en espérant sauver son système alors qu’on en contraint une réorganisation parfaitement hypothétique. Faut-il vraiment citer tous les exemples qui le prouvent ? Il n’y a vraiment que des rouages administratifs bornés par le profit économique pour cracher une solution de tuerie, solution ultime cruelle qui sonne symboliquement l’échec de cette politique austère et mortifère, profondément injuste et parfaitement inutile.

    • Les opérations d’abattage de bouquetins dans un massif des Alpes françaises, décidé pour éviter la propagation aux élevages d’une maladie, vont être suspendues en attendant un recours en justice qui doit être examiné le 19 octobre, a affirmé dimanche la Fondation Nicolas Hulot.

      ...

      L’opération d’abattage avait commencé jeudi pour deux jours, une « première étape » au cours de laquelle 70 bouquetins ont été abattus.

      http://www.liberation.fr/societe/2015/10/11/bouquetins-suspension-de-l-abattage-en-attendant-une-decision-de-justice_

    • Un article pour faire accepter l’idée qu’il n’y a pas de solution autre que l’abattage ?

      Haute-Savoie : « On connaît nos vaches par leur prénom. Peuvent-ils en dire autant des bouquetins ? »
      http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/haute-savoie-on-connait-nos-vaches-par-leurs-prenoms-peuvent-ils-en-dir

      Pour Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature (FRAPNA), cette méthode n’est pas la bonne : « Cela peut paraître séduisant, mais ça ne marche pas. L’abattage de 2013 a bien montré son inefficacité. » Les tirs massifs pourraient pousser les bouquetins du Bargy à se déplacer vers le massif des Aravis, tout proche, et empirer la situation.

      Lui préconise plutôt de capturer les animaux, les tester grâce à un dispositif in situ déjà expérimenté, puis relâcher les individus sains et euthanasier les bouquetins contaminés. Irréalisable, tranche Jean Hars : « Ça veut dire approcher les animaux à moins de 20 m. C’est impossible de tous les capturer ! » Pour le vétérinaire responsable du dossier, « si on demande l’abattage, ce n’est pas par plaisir. C’est la solution la plus faisable ».

    • « On connaît nos vaches par leur prénom. Peuvent-ils en dire autant des bouquetins ? »

      Je trouve ce titre très éclairant.
      pour ma part, je lis dans le mépris perpétuellement affiché par les divers acteurs de la filière carniste - des éleveurs aux consommateurs - envers les oppositions et les critiques un phénomène similaire à celui que... Jocelyne Porcher, qui n’est elle même pas avare d’un semblable mépris, a observé au sein des employés d’un même abattoir, mépris, hiérarchie, qui sépare radicalement les « tueurs » des « non-tueurs ».

      Qui tue ou accepte que l’on tue pour manger semble se tenir pour participant magiquement d’une connaissance supérieure de la vie - et considère qu’à ce titre, qui refuse cela se tiendrait irrémédiablement en deça d’une compréhension à laquelle seule l’acceptation de la pratique de la mise à mort donnerait accès. ( Quand Porcher parle des souffrances des employés des abattoirs dans un article de sociologie sur la souffrance au travail, elle emploie le terme de « mise à mort », elle parle de tuer. Mais quand elle s’en prend aux opposants à l’élevage, dans une presse plus généraliste, - ou quand les défenseurs de l’élevage reprennent et promeuvent son discours - c’est pour laisser entendre que ces derniers doivent avoir un problème ... avec « la mort qui fait partie de la vie ».
      Il est vrai que la mise à mort, elle, relèverait plutôt d’autre chose.
      Il y a un double discours, et des choses dont les carnistes, pour reprendre le concept forgé par Mélanie Joy, ne parlent qu’entre initiés .

      mais c’est un sujet sur lequel je compte revenir tôt ou tard ;

  • Le cèdre bleu pleureur de l’Atlas, élu plus bel arbre 2015
    http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2015/10/02/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas-elu-plus-bel-arbre-2015_4781533_1652731.ht

    Le #cèdre de l’Atlas est une espèce originaire d’Afrique du Nord. Planté dans le domaine de la Vallée-aux-Loups il y a cent-cinquante ans par un pépiniériste, l’arbre a fait l’objet d’une #mutation, survenue d’une manière inexpliquée, qui explique sa couleur saphir et son port pleureur. Plutôt que de l’arracher, l’homme a entretenu l’arbre mutant ; ce qui a permis la création de cette espèce unique en son genre. Ses semblables sont tous issus d’une bouture ou d’une greffe, ce qui fait de lui l’ancêtre de sa sous-espèce.

    #arbre

  • #Rhône-Alpes : assemblée générale 2015
    http://www.uef.fr/rhone-alpes-assemblee-generale-2015

    L’Union européenne des fédéralistes Rhône-Alpes (section régionale de l’UEF-France) a tenu son Assemblée générale (la précédente datait de février 2014) trois semaines avant la prochaine Assemblée générale de l’UEF-France qui se déroulera à Paris le samedi 26 septembre 2015. La réunion, à laquelle ont participé 22 membres (15 s’étant fait représenter, dont des adhérents des Jeunes Européens France retenus à Marseille par leur propre AG nationale), soit au total 60 % des membres à jour de cotisation 2014 et/ou (...)

    #Régions

    / Rhône-Alpes

  • Assemblée générale UEF-Rhône-Alpes 2015
    http://www.uef.fr/assemblee-generale-uef-rhone-alpes

    L’assemblée générale annuelle de l’UEF-Rhone-Alpes se tiendra : Samedi 5 septembre à 9 heures 242 rue DUGUESCLIN Maison de l’Europe et des Européens Lyon/Rhône-Alpes 69003 Lyon (Tram T1 Mairie du 3°/métro B Place Guichard) en présence de Florent BANFI, seul candidat déclaré à ce jour à la Présidence de l’UEF France dans la perspective de l’Assemblée générale de l’UEF France qui se tiendra à Paris le 26 septembre 2015, selon la décision de notre Comité directeur (d’autres candidats éventuels seraient de la même (...)

    #Régions

    / #Rhône-Alpes

    http://www.uef.fr/IMG/doc/bulletin_d_inscription_ag_uef_ra.doc?239/bc504d054e080bc7bafb7e9fcae81358688d5274
    http://www.uef.fr/IMG/doc/invitation_ag_uef_5_septembre_2015.doc?240/f772830631459ce59a824a13af5e5af9dc25ce9c