#Mir_Streiked !
„Mir Streiked!“ ist die Hymne für der Schweizerischen Frauen*streiktag 2019. SASA, KimBo, Mer Ayang und Sascha Rijkeboer komponieren in ihrer musikalischen Unterschiedlichkeit ein Lied, das gleichzeitig bewegt, anklagt und mobilisiert.
▻https://www.youtube.com/watch?v=m001Efj0ymI&feature=share
#grève_féministe #14_juin #femmes #grève #Suisse #chanson #14_juin_2019 #hymne
#musique_et_politique (ping @sinehebdo)
v. aussi le #manifeste académique de la grève :
▻https://seenthis.net/messages/777511
et une tribune sur le #féminicide, tribune publiée en lien avec la grève :
▻https://seenthis.net/messages/780868
Chaque expulsion est violente ; à quand un retournement de cette violence contre l’État ?
16 avril, à l’aube, les flics débarquent dans un appartement de Leysin pour emmener de force une famille toute entière, grands-parent.es, parent.es, et enfant.es. Une expulsion forcée vers la géorgie, après des années de vie dans ce village.
Des médecins avaient averti : « Nous relevons une importante anxiété et des angoisses massives en lien avec sa situation administrative, à tel point que Monsieur D. n’envisage pas d’autres solutions que de se tuer s’il devait être renvoyé de Suisse… Nous ne pouvons exclure un passage à l’acte suicidaire en cas de renvoi ». Ce qu’il fait, en pleine arrestation, en s’entaillant profondément les avant-bras à quatre reprises. Les flics lui scotchent des bandages sur les blessures, avant de l’embarquer de force et de l’attacher dans une ambulance. Il est transporté comme ça jusqu’à l’aéroport de Genève, où une personne qu’il ne pense pas être du corps médical lui recoud les plaies, si mal qu’à Tbilissi, un médecin constate qu’un bras est déjà infecté.
La mère est ligotée aux jambes et aux poignets, un masque sur la tête, jusqu’à l’aéroport où elle est attachée sur une chaise roulante. Dans l’avion, une autre famille de 4 personnes, le reste est rempli de flics. Les enfant.es, tous les trois né.es ici, sont aujourd’hui traumatisé.e.s, iels ne dorment et ne mangent plus.
Les parent.e.s et grand-parent.e.s, yézidis, étaient arrivé.e.s en suisse en 2011. Le couple avait été tabassé en géorgie jusqu’à ce que la femme perde le bébé qu’elle portait dans son ventre.
Les soi-disant « suicides » dans les camps (« centre pour requérant.es d’asile ») ou n’importe ou ailleurs, c’est des meurtres commis par l’état. La lente dégradation de la santé mentale des personnes racisées, causée par leurs conditions de vie et le racisme quotidien, c’est une manière de les tuer à petit feu, de s’en débarrasser, quand iels ne sont pas enfermé.es ou expulsé.es.
Les soi-disant « retours volontaires », c’est littéralement avec ces flingues sur la tempe qu’ils sont obtenus, ceux qui servent aux expulsions de force. Quelles autres violences faut-il encore laisser faire pour que chacun.e.x s’empare réellement des « armes de l’état » et rétorque ? Pas celles qu’il prétend magnanimement concéder à travers ses pantin.es politicien.nes, mais celles qu’il utilise concrètement contre les gens…
La violence coloniale et post-coloniale n’a pas de frontières.
Il en faut au moins autant pour détruire les frontières que les états construisent à travers leurs systèmes de fichage, leur idéologie raciste, leurs barbelés, leurs camps, leurs flics, leurs entreprises dévouées, leurs fonctionnaires bien appliqué.es.
Témoignage d’un voisin ami de la famille
Le 16 avril vers 6 heures du matin, nous entendons des cris provenants de la maison. Je monte voir et rencontre un grand nombre de policiers à l’entrée et dans l’appartement de la famille D. Ils me disent de redescendre dans mon appartement. Je leur demande s’ils ont un mandat de perquisition. Un des policiers qui à l’air d’être en charge, sort trois feuilles où, après avoir demandé mon nom, l’écrit sur une d’elles et signe lui-même, sans que j’aie pu lire quoi que ce soit. Est-ce que ce papier aurait dû être donné aux Davrishyan le 5 avril pour qu’ils aient ces 10 jours mentionnés pour faire recours ? Si c’est le cas, aucun d’eux n’a rien reçu. Toujours est-il qu’il est mentionné que le soussigné, (moi-même), certifie avoir notifié la présente ordonnance à E. alors que je n’ai ni pu lire ce papier et qu’il a été signé par ce policier et que je n’ai pu ni voir ni parler à Erik. Lorsque je demande justement à voir E., on me l’interdit.
J’entend ensuite les cris de M. qui appelle mon nom avec dans sa voix une telle détresse qui me pousse à aller voir ce qui se passe. La police me prend avec force. Un ordre est donné à deux policiers de me ramener dans mon appartement. Lorsque je demande au moins de pouvoir leur dire au revoir après 6 années d’amitié entre nous, ils me l’interdisent à nouveau. J’entrevois passer E., tout ensanglanté et groggy, puis M. et sa belle-mère, en pyjama, criant à la mort. Ligotée aux jambes et aux poignets, un masque sur la tête, M. restera ainsi jusqu’à Genève où elle sera attachée sur une chaise roulante. Les 3 enfants, dont l’un d’eux atteint d’autisme, sont témoins de cette scène de violence digne de l’arrestation des plus grands meurtriers de la planète, envers leur parents dont le plus grand crime est celui d’éviter qu’un autre crime soit commis contre eux, comme ils en ont déjà été victimes et qui hantent leurs cauchemars au point de préférer ôter leur vie plutôt que de retourner dans l’enfer qu’ils ont connu et qui les attend là-bas.
Les D. sont d’une extrême gentillesse, ils sont toujours prêts à rendre service. Nos 3 enfants mutuels ont grandi ensemble, les 2 plus grands étant dans la même classe d’école. Ils sont Yézidis, minorité religieuse persécutée. Ils ont un système de castes et n’ont pas le droit de se marier hors caste. Ce qui a été le cas d’E. qui se marie par amour et s’enfuient pour ne pas avoir de problèmes. Sa femme est tellement mise sous pression par sa propre famille qu’elle rentre à la maison. Divorce. Lui se fait tabasser et fait de la prison. Lorsqu’il rentre en relation avec M., son épouse actuelle, elle se fait elle même tabasser par les membres de la famille de l’ex-femme, elle perd l’enfant qu’elle avait en elle et ils lui disent qu’elle n’aura jamais de descendance. C’est pour ça qu’elle a vécu un tel stress depuis, avec cette peur constante d’être renvoyée a l’horreur, et cette angoisse que ses enfants subissent le même sort que son premier. Lorsqu’elle reçoit récemment l’information à nouveau qu’ils vont être renvoyés, elle passe 2 semaines à Nant, en hôpital psychiatrique. Les médecins de famille sont consultés au niveau de leur santé et les 2 préconisent de ne pas les renvoyer au vu de leur santé. Ils suspectent que le cas d’autisme d’un de leur enfants se soit aggravé lors du renvoi de la grand maman, et que le renvoi de la famille lui fait risquer une décompensation. Les rapports médicaux de médecin de l’institut psychiatrique de « Nant » stipulent qu’E. suite à ses problèmes d’anxiétés dû à ce qu’il a vécu en Géorgie et à la peur de devoir y retourner, risque de passer à l’acte suicidaire s’il devait être déporté. Ils n’ont ni famille ni maison en Géorgie. Trois enfants en bas âge qui ont vécu uniquement en Suisse depuis 8 ans. Leur seule famille et à Leysin, le frère d’E. et sa famille qui sont en situation légale, réfugiés pour les mêmes raisons, mais ayant pu avoir le statut avant le durcissement des lois. E. a été rembarqué, les bras lacérés, et c’est seulement à Genève qu’ils lui ont recousu sommairement les bras. Ils sont arrivé en Géorgie et un médecin lui demande qui lui avait fait un aussi mauvais travail et que la plaie était déjà infectée…
Un avion spécial attendait leur famille et une autre de 4 personnes à destination de la Géorgie "Tout le reste du Boeing était rempli par des policiers..."
▻https://renverse.co/CHAQUE-EXPULSION-EST-VIOLENTE-A-QUAND-UN-RETOURNEMENT-DE-CETTE-VIOLENCE-CON
#renvois #expulsions #asile #réfugiés #Leysin #Géorgie #Suisse #Vaud
Droit de Rester | Vaud expulse violemment une famille yézidie
▻https://asile.ch/2019/05/07/droit-de-rester-vaud-expulse-violemment-une-famille-yezidie
Le collectif Droit de rester rédige sur son blog le récit de l’expulsion violente d’une famille géorgienne, appartenant à la minorité yézidie, qui s’est déroulée à Leysin le 16 avril 2019. Le témoignage du voisin de cette famille, qui y figure, décrit une opération de police traumatisante et irrespectueuse des liens tissés avec sa propre […]
]]>Le Centre Wiesenthal à l’école de formation d’enseignants de Lausanne : « Annulez cette session haineuse qui enseigne la délégitimation d’Israël. » - Centre Simon Wiesenthal | CSW Europe
Il s’agit d’un cours où je suis invité à animer une conférence et un atelier carto.
Dans une lettre adressée à Guillaume Vanhulst, recteur de la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP) de Lausanne, Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, s’est dit scandalisépar une campagne haineuse en trois étapes, intrinsèquement anti-juive, orchestrée les 29 et 30 avril prochain sur le campus de la HEP :
Et comme le ridicule ne tue pas, vous savourez ce passage inouï qui m’aurait fait exploser de rire s’il n’était pas aussi pitoyable :
Le Centre demandait instamment à la HEP « de ne pas accueillir cette initiative éminemment politique, composée d’activistes – en lieu et place d’universitaires de renom – déterminés à mener une campagne regorgeant d’antisémitisme ».
La lettre remarquait en outre que, « ironie du sort, ‘‘Hep-Hep’’ était au XIXe siècle le cri de ralliement des émeutiers allemands qui lançaient des pogroms meurtriers contre les Juifs. Ces émeutes ont commencé à Wurzbourg en 1819 et se sont propagées dans les villes de Rhénanie et de Bavière. ‘‘Hep’’ serait l’acronyme du latin Hierosolyma est perdita(« Jérusalem est perdue »), utilisé auparavant par les Croisés ».
▻http://www.wiesenthal-europe.com/fr/news-releases-2019/485-le-centre-wiesenthal-a-l-ecole-de-formation-d-enseignants-de-
Le Centre Wiesenthal à l’école de formation d’enseignants de Lausanne : « Annulez cette session haineuse qui enseigne la délégitimation d’Israël. »
]]>Sciences Po censure une #conférence sur l’apartheid israélien
Le 20 mars 2019 devait se tenir à Sciences Po un événement sur l’apartheid israélien dans le cadre de l’Israeli Apartheid Week. Deux jours avant l’événement, Sciences Po a décidé d’annuler la conférence. Voilà la réponse des organisateurs-rices à cette censure politique. Tou-te-s au 96 boulevard Raspail le 20 mars à 19h, en soutien au peuple palestinien et contre la répression !
►https://blogs.mediapart.fr/collectif-lintersection/blog/190319/sciences-po-censure-une-conference-sur-l-apartheid-israelien
#apartheid #Israël #Sciences_po #palestine #France
#Grève_du_climat en #Suisse romande : « Les petits pas ne suffisent plus. Il faut un changement de système »
Samedi 2 février 2019 des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans de nombreuses villes de Suisse pour revendiquer des mesures concrètes dans le but de répondre à la crise climatique. Cette journée de mobilisation faisait suite à la grève du climat du 18 janvier 2019 lancée par le collectif national « Grève du climat/Klimastreik ». Démarré en Suisse alémanique, ce mouvement pour la justice climatique s’est propagé dans d’autres villes, notamment en Suisse romande et au Tessin. Une nouvelle grève nationale est prévue le vendredi 15 mars 2019 dans le cadre d’une grève mondiale pour le climat.
Ces mobilisations nationales s’inscrivent dans plusieurs initiatives à l’échelle mondiale, à commencer par les journées de grève climatique lancées par la jeune collégienne Suédoise, Greta Thunberg, depuis le 20 août 2018 se traduisant par une présence régulière devant le parlement de Suède pour réclamer des mesures urgentes en faveur du climat. Mais aussi par les journées de grève collectives, les jeudis ou vendredi, entamées depuis septembre 2018 par les élèves et étudiant-e-s en Australie.
Ces mobilisations doivent nous interroger sur le potentiel d’une génération en mouvement. Comme ce fut le cas en 2003, avec les mobilisations massives de la jeunesse contre la guerre en Irak, en Suisse comme ailleurs, la jeunesse est sensible à une « question de société ». Cette fois-ci, la question de la crise écologique remet en cause les fondements même de notre existence. Les moyens d’actions utilisés, notamment l’outil de la « grève » qui implique le refus de se rendre aux cours, sont un indice de politisation du mouvement.
Les positions sur l’écologie sont multiples, ce qui exprime l’hétérogénéité du mouvement. D’une part, les appels à la responsabilité individuelle et aux changements des comportements (alimentation, moyens de transport et consommation de masse) sont présents. De l’autre, la compréhension du fait que la résolution de la crise climatique passe par un changement de système se répand au sein du mouvement. Les mobilisations en cours, les débats et les actions futures permettront peut-être de saisir l’indissociabilité de la crise écologique et sociale qui secoue nos sociétés depuis des années. C’est dans la mobilisation que les jeunes et les autres générations qui les ont rejoints pourront développer leurs réflexions et revendications à ce sujet.
Pour l’instant, une chose est claire. Il existe un décalage flagrant entre l’immobilité des autorités et les exigences des personnes mobilisées. En même temps qu’un mouvement pour la justice climatique se construit à l’échelle nationale, la Commission environnementale du Conseil des États entre en matière sur un projet de loi visant à diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, par rapport à 1990, dans le but de se conformer à l’Accord de Paris sur le climat. Ce projet fait suite au rejet de la révision de la loi sur le CO2 au Conseil national en décembre 2018. C’est le sommet de la « radicalité » des autorités suisses en matière d’environnement… pour le grand plaisir des grandes sociétés et holdings actives dans ce pays. Et il est jugé largement insuffisant par les manifestant.e.s.
Dans le but de comprendre ce mouvement, nous sommes allés à la rencontre de deux élèves du gymnase la Cité de Lausanne qui sont parmi les organisateurs et organisatrices de la grève dans le Canton de Vaud. Leur contribution est importante et représente une voix directe de la jeunesse mobilisée qu’il faut écouter et soutenir (A.M. / CLB-Genève).
#Suisse : L’annulation des examens en question pour la grève des femmes du 14 juin Pauline Rappaz/oang - 18 Février 2019 - RTS
▻https://www.rts.ch/info/regions/10221132-l-annulation-des-examens-en-question-pour-la-greve-des-femmes-du-14-jui
Les femmes sont appelées à une grève le 14 juin, pour lutter contre les discriminations sexistes. La question d’une annulation des épreuves ce jour-là se pose, en pleine période d’examens.
Il s’agirait de permettre aux étudiants et enseignants qui le souhaitent de pouvoir participer à la mobilisation, mais les cantons romands sont divisés sur la question.
Les cantons de Vaud et du Jura appellent ainsi les écoles à renoncer aux examens du 14 juin, pour que les étudiants et les gymnasiens puissent faire grève et soutenir les femmes.
Aucune exception possible en Valais
A Genève, la cheffe du Département de l’instruction publique, Anne Emery-Torracinta, indique à la RTS que « l’organisation de la fin de l’année n’est pas encore finalisée, mais il a été demandé aux établissements de ne pas prévoir d’examens le 14 juin, quitte à prolonger la session d’un jour ou en prévoir deux la même journée ». A Fribourg, le Conseil d’Etat doit répondre d’ici à fin avril à une question posée le 10 février par deux députés.
Dans le canton du Valais, les examens seront maintenus « sans exception possible », a précisé le chef de l’Education Christophe Darbellay à la RTS.
A Neuchâtel, en revanche, la conseillère d’Etat Monika-Maire Hefti en a fait une affaire personnelle. Elle a décidé « de permettre à toutes les filles et tous les garçons qui sont aux études et à leurs enseignants de pouvoir participer à cette grève qui marque une avancée, comme nous l’avons déjà fait en matière d’égalité, mais aussi tout le chemin qu’il y a encore à parcourir. »
Les hautes écoles aussi divisées
A l’échelon des écoles, l’Université de Genève a dû répondre à une demande des syndicats et des associations d’étudiants. Mais le recteur Yves Flückiger l’a rejetée.
« Malheureusement cette date est un peu particulière, c’est vraiment les dates d’examens, et modifier une date dans cette période-là était extrêmement lourd », explique-t-il, faisant remarquer que cela entraînerait des conséquences importantes notamment pour les étudiants étrangers qui rentrent dans leur pays. « C’était difficile de faire supporter ces conséquences à l’ensemble de la communauté. »
Le discours est diamétralement opposé à la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale. « C’est urgent et nécessaire de s’engager pour que toute la diversité soit représentée dans la société », souligne sa rectrice Luciana Vaccaro. « Il n’y a pas seulement une question de droit naturel, comme le droit des femmes, mais aussi une question de répercussions sociétales dans le domaine de la connaissance. »
La rectrice veut donc faire en sorte que les examens soient annulés le 14 juin. Une discussion est prévue au sein du comité directeur de la HES-SO pour permettre aux étudiants de participer activement à la grève des femmes.
#discriminations #sexisme #femmes #enseignement #examens #14Juin #grève
]]>#Suisse : Les anguilles saisies à Genève ont été relâchées dans le lac de Morat Estelle Braconnier/Feriel Mestiri - 8 Février 2019 - RTS
▻https://www.rts.ch/info/economie/10204141-les-anguilles-saisies-a-geneve-ont-ete-relachees-dans-le-lac-de-morat.h
Des alevins d’anguilles saisis le 19 janvier à l’aéroport de Genève par l’Administration fédérale des douanes (AFD) ont été relâchés vendredi dans le lac de Morat. La saisie a mis au jour un trafic international qui transite par la Suisse.
« Ces petites anguilles avaient déjà subi un long voyage en avion et une petite partie des alevins saisis étaient morts avec le transport. Donc la priorité était de les mettre à l’eau le plus rapidement possible », explique à la RTS Frédéric Hofmann, inspecteur cantonal de la pêche du canton de Vaud.
Pour ces alevins d’anguilles, appelés aussi civelles, le voyage a été moins long que prévu. Enfermés dans des sacs plastiques et cachés dans les bagages de sept voyageurs interpellés à l’aéroport de Genève, ils auraient dû poursuivre leur chemin jusqu’en Asie.
Cinq des sept trafiquants interpellés sont toujours incarcérés dans la prison de Champ-Dollon, à Genève. Une semaine auparavant, deux personnes avaient déjà été arrêtées à Zurich avec des valises remplies de civelles. Elles ont été repérées lors du contrôle de leur bagage aux rayons X.
Après plusieurs arrestations en Europe, notamment en France, les trafiquants d’anguilles testeraient-ils la route suisse ? « Il s’agit d’un réseau de trafiquants, principalement asiatiques, qui partent du Portugal ou de l’Espagne, qui transitent par différents pays, passent par la Suisse et repartent en direction de l’Asie », explique Jean-Claude Duvoisin, enquêteur à l’Administration fédérale des douanes.
Trafic international pesant des dizaines de millions
Un vaste trafic international s’est organisé depuis 2010 et l’interdiction d’exporter les anguilles hors d’Europe. Mais les Asiatiques sont très friands de cette chair. Ce marché noir pèse aujourd’hui des dizaines de millions de francs. Les civelles saisies en Suisse étaient destinées à l’engraissement dans des fermes chinoises.
Selon les trafiquants, les anguilles rapporteraient autant que la vente de stupéfiants, mais avec les ennuis en moins. Pourtant, les sanctions tendent à se durcir avec la multiplication des arrestations et des peines de prison.
« En Suisse, ils risquent jusqu’à trois ans de prison, puisque c’est un délit », précise Jean-Claude Duvoisin. En plus d’une peine privative de liberté, une amende pouvant aller jusqu’à 40’000 francs est prévue par la Loi sur les espèces protégées.
#anguilles #frontières #alevins #douane #trafic #pêche #civelles #Portugal #Espagne #Chine
]]>La construction du Centre fédéral « mise de côté »
On n’aurait pas pensé trouver une information d’une telle importance en lisant un énième article sur « l’affaire Maudet » mardi 22 dans la Tribune de Genève...
...Et pourtant, On a pas rêvé, c’est écrit noir sur blanc que : « d’autres éléments liés à la détention et faisant aussi partie des desseins de Pierre Maudet sont également mis de côté. C’est le cas du centre fédéral pour les requérants d’asile qui était prévu à proximité de l’aéroport ». « Mis de côté », « qui était prévu »... On dirait que ce projet raciste de criminalisation, d’enfermement et de précarisation des personnes demandant l’asile ne verra pas le jour tout de suite.
C’est une douce éclaircie dans le sombre paysage de l’enfermement et de la répression bâti à Genève par Pierre Maudet. Mais on ne baissera pas la garde ! Nous ne voulons pas de centre fédéral au #Grand-Saconnex ni ailleurs mais surtout on en veut ni maintenant ni après !
▻https://renverse.co/La-construction-du-Centre-federal-mise-de-cote-1881
#centre_fédéral #centres_fédéraux #Maudet #Genève #asile #migrations #réfugiés #restructuration
Le Conseil fédéral veut ancrer le vote électronique dans la loi ats/gma - 19 Décembre 2018 - RTS
▻https://www.rts.ch/info/suisse/10082721-le-conseil-federal-veut-ancrer-le-vote-electronique-dans-la-loi.html
Le Conseil fédéral a ouvert mercredi la procédure de consultation permettant d’ancrer l’exploitation du vote électronique dans la loi. Une révision partielle de la loi fédérale sur les droits politiques (LDP) doit mettre fin à la phase d’essai.
La révision partielle de la LDP mettra un terme à la phase d’essai du vote électronique, en cours depuis 2004. Le Conseil fédéral estime qu’il est temps d’introduire le système à titre de procédure ordinaire, après presque quinze ans de tests.
Le projet de réforme a été élaboré sur la base des conclusions d’un groupe d’experts qui a confirmé que le système pouvait être proposé en toute confiance. Le vote électronique sera introduit progressivement en favorisant la sécurité plutôt que la vitesse, précise le Conseil fédéral.
Les cantons décideront
Les conditions que le vote électronique devra remplir pour pouvoir être utilisé lors des élections et votations fédérales devront être conformes à la loi. Les cantons et les électeurs décideront eux-mêmes s’ils veulent proposer et utiliser le vote électronique ou non.
Le public aura accès aux informations sur le système et son exploitation. Le code source sera notamment rendu public et l’électeur pourra vérifier et contrôler si son vote a fidèlement été transmis et enregistré.
Un risque d’ingérence ?
« Est-ce que la Suisse a besoin d’un autre système ? Non. Nous avons un système qui fonctionne parfaitement et il n’y a pas de raisons de se faire vulnérables. Par exemple, aux Etats-Unis, deux ans après l’élection présidentielle, on ne sait pas encore ce qui est arrivé et si les Russes ont essayé d’influencer les votes », a déclaré mercredi le conseiller national Claudio Zanetti (UDC/ZH) dans un débat de l’émission Forum de la RTS.
« L’expérience genevoise a démontré très clairement qu’il n’y a pas ce problème-là. Il n’y a aucun système qui est parfait. Le système de vote électronique ne remplacera pas les systèmes existants, mais il viendra en plus », lui a répondu le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD).
#vote_électronique #démocratie #élections #vote #machines_à_voter #politique #anti-démocratique #suisse #élection #aveuglement
]]>Des universités japonaises pénalisaient les filles trop douées - Les Echos Start
▻https://start.lesechos.fr/continuer-etudes/etudier-a-letranger/des-universites-japonaises-penalisaient-les-filles-trop-douees-13667.
Le ministère de l’Education avait lancé, à l’automne dernier, un grand #audit des #concours_d'entrée de tous les établissements, publics comme privés, après la mise à jour de pratiques discriminatoires au sein de l’#Université_médicale_de_Tokyo. La prestigieuse fac avait admis en août que son comité de sélection s’arrangeait pour que les #filles ne représentent jamais plus de 30 % du nombre d’élèves reçus au sein de chaque promotion. Certains candidats garçons recevaient ainsi des points bonus sur la seule justification de leur #genre.
Des efforts de justification
Cette stratégie de discrimination avait, selon la direction de l’université, été mise en place pour contenir les pénuries de médecins dans les hôpitaux du pays. L’établissement expliquant que les femmes devenues médecins peinaient souvent à accepter les lourdes conditions de travail exigées pour ces postes et étaient même tentées de démissionner pour se consacrer à leurs familles après le mariage.
Après avoir été, à leur tour, dénoncé publiquement par le ministère de l’éducation, d’autres universités ont tenté de justifier, à leur tour, les pénalités appliquées à toutes les candidates. Un effort qui a été souvent moqué par les réseaux sociaux.
]]>Voix d’Exils | L’image des migrants dans les médias
▻https://asile.ch/2018/11/01/voix-dexils-limage-des-migrants-dans-les-medias
Voix d’Exils, sous la plume de Arslan Zoheir Bouchemal, signe un compte rendu intéressant des Assises de l’immigration du canton de Vaud. L’image des migrants dans les médias a été discutée au cours d’échanges horizontaux entre spécialistes, représentants des médias, membres d’associations et de partis politiques, et services administratifs du domaine. Le Comptoir des médias […]
]]>24 Heures | Vaud renvoie de plus en plus de femmes et d’enfants de force
▻https://asile.ch/2018/10/18/24-heures-vaud-renvoie-de-plus-en-plus-de-femmes-et-denfants-de-force
La journaliste Camille Kraft a mené une enquête journalistique sur la pratique des autorités vaudoises concernant l’évolution des pratiques de renvoi. De son analyse ressort que l’expulsion des femmes et enfants a beaucoup augmenté ces dernières années. Ce constat est-il en lien avec les pressions récentes émises par Berne induisant des coupes dans les subventions […]
]]>Inquiétante mesure de censure dans la formation continue enseignante à Lausanne | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/heimbergch/blog/151018/inquietante-mesure-de-censure-dans-la-formation-continue-enseignante
C’est à la demande de la conseillère d’État responsable de l’enseignement public dans le canton de Vaud qu’une formation continue consacrée à la Nakba de 1948 pour les Palestiniens a été suspendue, c’est-à-dire censurée. Ce qui constitue un dangereux précédent pour la liberté intellectuelle dans le monde enseignant et dans celui de sa formation.
C’est à la demande de la conseillère d’État responsable de l’enseignement public dans le canton de Vaud qu’une formation continue consacrée à la Nakba de 1948 pour les Palestiniens a été suspendue, c’est-à-dire censurée. Il a été fait valoir que le programme annoncé aurait été « déséquilibré ». Ce qui constitue un dangereux précédent pour la liberté intellectuelle dans le monde enseignant et dans celui de sa formation.
]]>SOS Asile Vaud | Du travail forcé ? Oui, mais tolérable en Érythrée
►https://asile.ch/2018/10/15/sos-asile-vaud-du-travail-force-oui-mais-tolerable-en-erythree
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/10/Capture-d’écran-2018-10-15-à-15.01.43.png
Dans un article publié dans le bulletin de SOS Asile, Lucien Colliander et Sarah Frehner reviennent sur l’arrêt du Tribunal administratif fédéral (TAF) du 10 juillet 2018 dans lequel les juges ont reconnu que le service militaire érythréen était du travail forcé. Les juges ont toutefois conclu que les renvois vers l’Érythrée étaient licites et […]
]]>Demain, les Suisse·sses votent pour/contre l’ #initiative appelée "Initiative pour la #souveraineté_alimentaire" .
Le site de l’initiative :
En Suisse, 2 à 3 exploitations agricoles ferment leurs portes chaque jour. En 30 ans, le #revenu_paysan a baissé de 30% et plus de 100’000 emplois ont disparu. La #Suisse dépend de plus en plus des #importations en matière d’alimentation, et notre santé se dégrade face à la perte en qualité de notre #nourriture, toujours plus chargée en intrants chimiques. En outre, la nature pâtit d’une exploitation trop agressive des sols. Même les institutions officielles le disent : en 2008, un rapport de 400 experts, mandatés par la Banque Mondiale, se positionne face au modèle agricole productiviste actuel : « business as usual is not anymore possible ». Face à ce constat alarmant, un changement de cap de nos politiques agricole et alimentaire est indispensable.
L’initiative pour la souveraineté alimentaire soutient une #agriculture qui, dans un espace rural vivant et créateur d’emplois, produit une #alimentation_saine et de proximité permettant des prix, des conditions de travail et des salaires justes ; elle participe par ailleurs à un commerce international équitable et une exploitation durable des ressources.
Pour une une alimentation saine et de proximité
Aujourd’hui, quelques grandes entreprises dominent le système alimentaire et mobilisent des terres agricoles, avec pour seul objectif le prix le plus bas, sans tenir compte des aspects sociaux et environnementaux. L’accès aux ressources (terre, eau, semences et biodiversité) est la base d’une agriculture paysanne qui produit une alimentation socialement juste et écologique : naturellement sans OGM !
Pour une agriculture diversifiée et sans #OGM !
Le rôle premier de l’agriculture est de nourrir la population avec une alimentation saine tout en préservant les ressources naturelles. La souveraineté alimentaire place les besoins de l’être humain au centre des enjeux alimentaires et agricoles plutôt que de répondre aux seules attentes du marché.
Pour des #prix, des #salaires et des #conditions_de_travail justes
Depuis 2000, les prix des produits agricoles ont diminué de 12% pour les paysan·ne·s alors qu’ils ont augmenté de 5% pour les consommateurs·trices. Plus de transparence dans la formation des prix, des marges et dans la gestion des quantités produites, permettra d’obtenir des prix rémunérateurs pour les paysan·ne·s, des conditions de travail justes et harmonisées pour les salarié·e·s agricoles et des prix accessibles à la consommation.
Pour un commerce international équitable !
Les changements climatiques, l’augmentation du prix du pétrole, la spéculation sur les aliments et les crises politiques affecteront de manière croissante le marché global. La souveraineté alimentaire contribue à la réduction de la dépendance aux marchés internationaux en valorisant l’agriculture locale, au Nord comme au Sud. Les importations doivent respecter les critères sociaux et environnementaux et les exportations ne doivent pas nuire aux marchés agricoles d’autres régions.
Pour la santé, la nature et le climat !
Pour garantir une alimentation diversifiée et un système alimentaire durable, il faut des fermes en nombre et de toutes tailles. Elles doivent fournir une large gamme de produits, selon des modes de production variés. L’équilibre doit être conservé tant dans nos champs que dans nos assiettes. Moins de viande mais plus locale, issue d’animaux bien traités et nourris avec de l’herbe et des fourrages locaux. Moins de transports inutiles et de gaspillage alimentaire et plus de produits frais !
Pour la création d’#emplois dans un espace rural vivant
#Paysannerie, artisanat de transformation, commerce et consommation de proximité font vivre l’#espace_rural. Les structures locales de production, de transformation, de stockage et de distribution doivent être encouragées, favorisant un tissu social et économique fort. La traçabilité des produits est ainsi garantie tout en créant des places de travail. Un gage d’avenir pour les jeunes générations !
Curieuse de voir les résultats des urnes demain...
]]>#Amanil, âgé de 20 mois et né en #Suisse a été renvoyé par #vol_spécial ce matin à 6h45 vers la #Grèce.
Amanil est né en Suisse le 1er décembre 2016. Sa maman est originaire d’Erythrée, où elle a rencontré son papa, avec qui elle s’est mariée en 2013. Le couple a fuit l’Erythrée et après un long voyage est arrivé en Grèce. La maman d’Amanil y a obtenu l’asile, mais pas son papa. La maman d’Amanil a eu la chance d’être ponctuellement aidée par une église éthiopienne, mais elle n’avait pas de logement, ni argent, ni accès aux soins, ni nourriture. Lorsqu’elle est tombée enceinte d’Amanil, elle a décidé de quitter le pays et de demander l’asile en Suisse où Amanil est né il y a presque deux ans.
La maman d’Amanil a voulu éviter à son fils de connaître la précarité de la rue. C’est pourquoi elle s’opposait à son renvoi à Athènes. La Suisse a en effet refusé d’entrer en matière sur sa demande, au prétexte qu’elle avait le statut de réfugiée en Grèce – les persécutions subies en Érythrée ont en effet été reconnues et la Grèce a admis qu’elle ne pouvait pas rentrer dans son pays d’origine.
Le HCR, Amnesty International, Human Rights Watch et MSF dénoncent régulièrement la situation des réfugié∙e∙s en Grèce. Les services d’aide aux réfugiés étant extrêmement précaires en Grèce, la plupart des réfugié∙e∙s n’ont ni logement ni travail et vivent dans la rue. C’est le cas non seulement des demandeurs d’asile, mais aussi des personnes qui ont obtenu la reconnaissance de leur statut de réfugié.
Amanil ne connait ni l’Érythrée ni la Grèce. Il ne connait pas non plus son papa, dont la trace s’est perdue en Grèce. Il ne connait que le foyer EVAM d’Ecublens. Mais aujourd’hui, ce matin à 4h, il a été réveillé par une dizaine de policiers ; il a vu sa maman pleurer et il a été obligé de partir avec elle.
À l’heure actuelle, nous sommes sans nouvelle d’Amanil et de sa maman, qui doivent pourtant être arrivés à Athènes. Nous exigeons de savoir où est la famille, quelle a été leur prise en charge à leur arrivée, et s’il est garanti qu’Amanil et sa maman auront un toit pour vivre et une aide sur le long terme en Grèce. Nous avons malheureusement de bonnes raisons d’en douter.
Mais aussi nous voulons savoir pourquoi les autorités vaudoises s’acharnent ainsi sur les plus faibles, renvoient des familles, des petits enfants ; comment est-il possible de ne pas comprendre qu’une jeune mère souhaite à son bébé de ne pas grandir dans la rue ? comment est-il possible de parler d’un renvoi « sans contrainte » (communication du spop), lorsqu’il y a une dizaine de policiers pour embarquer une jeune femme, des cris, des larmes, et ceci devant témoins ? Les autorités vaudoises ont apparemment perdu tout sens des notions de bienveillance, d’accueil,et refusent de reconnaître la violence d’une expulsion par vol spécial. Ont-elles aussi perdu tout sens des responsabilités en renvoyant ainsi une maman et son fils de 20 mois dans les rues athéniennes ?
Nous exigeons des réponses et l’arrêt de tous les renvois mettant en cause des enfants.
Collectif Droit de rester, 4 septembre 2018
reçu via la newsletter du refuge de Lausanne, avec ces deux photos en pj :
#renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Vaud #réfugiés_érythréens #mineurs #enfants #enfance
cc @isskein
A l’école genevoise, le #Kosovo n’existe pas
Les cartes géographiques murales dans les classes font du Kosovo une province serbe. Elles ont été achetées à l’entreprise Michelin, en France. Le Département de l’instruction publique reconnaît une erreur.
« Madame, il est où le Kosovo sur la carte ? » demande un élève. Réponse hypothétique de l’enseignant : « En #Serbie, Toto. » C’est la blague de la rentrée scolaire genevoise, qui fera sans doute davantage grimacer que sourire. Mais elle est vraisemblable. En effet, sur les cartes murales du monde et de l’Europe des classes des degrés primaire et secondaire dont le Département de l’instruction publique (DIP) a fait l’acquisition, le Kosovo n’existe pas. Il n’est qu’une province serbe, alors que son indépendance a été reconnue. Diable, il va falloir que les professeurs se montrent fins diplomates.
Comment cette bourde a-t-elle été rendue possible, dans un canton où la communauté kosovare est très présente ? « L’absence des frontières politiques du Kosovo n’a pas été remarquée par les acheteurs sur le moment, répond Pierre-Antoine Preti, porte-parole du DIP. Il n’y a aucune volonté délibérée de la part du DIP, qui va désormais s’employer à corriger cette erreur. » Comment ? Dans un premier temps, la commande 2018-2019 sera renvoyée à l’expéditeur. Les commandes suivantes seront conformes aux frontières politiques européennes, assure le département.
Exigence de cartes plastifiées résistantes
Chaque année, Genève procède au réassort des cartes murales donnant des signes de fatigue. Le canton vient de faire l’acquisition de 73 exemplaires. La Direction générale de l’enseignement obligatoire (DGEO) a passé commande au français Michelin, manifestement pas à la page puisque l’Hexagone, comme la Suisse, a reconnu le Kosovo en 2008, peu après sa déclaration d’indépendance unilatérale.
Genève aurait été mieux inspiré en achetant local. En Suisse, le numéro un des éditeurs touristiques est Hallwag Kümmerly+Frey et ses cartes sont à jour. Le DIP n’ignorait pas ce fournisseur lorsqu’il a procédé au choix, l’acquisition étant passée par la centrale commune d’achat du Département des finances, qui veille à l’application des règles usuelles des marchés publics.
Mais la DGEO avait sur le produit des idées bien arrêtées. Elle souhaitait des cartes plastifiées plus résistantes à l’usage scolaire, une exigence formulée avec le soutien d’experts pédagogiques dans le domaine de la géographie. Dommage qu’attachés à ces considérations techniques, ils en aient oublié le fond. Et comme le concurrent suisse de Michelin ne proposait pas cette plastification dans le format désiré, c’est l’entreprise française qui l’a emporté.
« La communauté kosovare mérite toute notre considération »
Au grand dam aujourd’hui de la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta, qui regrette l’absence des frontières nationales du Kosovo sur ces documents : « La communauté kosovare présente sur notre territoire mérite toute notre considération. La Suisse fut l’un des premiers pays à reconnaître ses frontières nationales. »
Du côté des politiques, on reste pantois devant la gaffe : « C’est grave, car on constate qu’on a mis l’accent sur l’emballage, et pas sur le contenu, réagit Jean Romain, député PLR au Grand Conseil. Enseigner, c’est d’abord transmettre des connaissances, les plus justes possible. » François Lefort, député vert au parlement : « Le DIP devient un habitué des bourdes. Soit par ignorance, soit par manque d’intérêt. C’est regrettable. »
Pour un enseignant du primaire, cette affaire est dommageable : « C’est blessant pour les élèves kosovars, et cela pourrait créer des remous même au sein des familles. A nous de saisir l’occasion de faire un peu de géopolitique pour expliquer les choses. » Francesca Marchesini, présidente du Syndicat des enseignants du primaire (SPG), salue la volonté du DIP de corriger le tir. « Même si le problème n’a pas été soulevé par le corps enseignant avant ce réassort. » Les cartes actuellement dans les classes souffrent en effet de ce même manquement.
« Au détriment aussi des entreprises suisses »
Au Syndicat des enseignants du Cycle d’orientation (Famco), Julien Nicolet, membre du bureau, relève un autre choix problématique, selon lui : la renonciation à l’Atlas mondial suisse, publié par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’Instruction publique, au profit d’un atlas des Editions De Boeck, en Belgique : « Les données statistiques sont anciennes, la cartographie est médiocre, certaines régions, comme la péninsule Ibérique, ne sont pas traitées, et les noms sont francisés à outrance. Ces économies de bouts de chandelle ne riment à rien. »
Elles posent aussi une autre question : « L’obligation d’épargner se traduit par des économies de court terme. Dans les deux cas d’espèce, elles sont au détriment aussi des entreprises suisses. Comment dit-on se tirer une balle dans le pied en wallon ? » plaisante un enseignant.
A Genève, les 3500 cartes géographiques suspendues dans les classes totalisent une valeur de 65 000 francs. Pas cher pour ce qu’elles procurent de rêves, mais cher pour y voir figurer des erreurs. Cela ne risque pas d’arriver dans le canton de Vaud, qui a rompu depuis des années avec la tradition en n’achetant plus de cartes murales du monde, leur préférant la projection. Demeure une seule carte en papier, celle du canton. Une valeur sûre qui évitera à Toto de chercher le Kosovo dans le Gros-de-Vaud.
▻https://www.letemps.ch/suisse/lecole-genevoise-kosovo-nexiste
#polémique #cartographie #école #éducation #Suisse
cc @reka
Les fumées des incendies géants en Californie traversent la Suisse
Rens - 17 Aout 2018 - RTS
▻http://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/9782014-les-fumees-des-incendies-geants-en-californie-traversent-la-suisse.html
La série d’incendies qui a touché la Californie ces dernières semaines a un impact jusqu’en Suisse. Les fumées projetées par les feux aux Etats-Unis ont atteint l’Europe dès mercredi, dont le ciel suisse.
Depuis le 27 juillet, le « Golden State » est frappé par le plus grand incendie jamais observé sur ses terres. Les feux, qui ne sont toujours pas entièrement maîtrisés, ont ravagé 128’000 hectares, soit une superficie proche de la ville de Los Angeles. Au moins huit personnes ont perdu la vie.
Les fumées issues de ces incendies aux Etats-Unis sont projetées dans l’air et peuvent parcourir des milliers de kilomètres au gré des vents.
En raison d’un courant d’ouest au-dessus de l’Atlantique, elles ont atteint plusieurs pays d’Europe en dix jours (voir ci-dessous). Parmi eux, on retrouve l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie ou encore la République tchèque. Et la Suisse n’est pas épargnée.
MétéoSuisse a observé ces fumées californiennes au-dessus de Payerne, dans le canton de Vaud, à une altitude située entre cinq et dix kilomètres.
Les particules ont également été mesurées à une altitude plus basse - entre trois et sept kilomètres - à la station de recherche du Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, note MétéoSuisse.
Selon l’institut météorologique, ces fumées n’influencent que très peu la qualité de l’air en Suisse. En revanche, elles « illustrent bien le caractère mondial des problématiques climatiques », précise-t-il sur son blog.
#Suisse #Californie #incendies #fumées #vents
]]>Le canton de #Vaud déclare la guerre aux publicités sexistes
Le Conseil d’Etat vaudois veut interdire toute forme de publicité sexiste dans l’espace public. Il a proposé lundi au Grand Conseil de modifier la loi sur les procédés de réclame.
▻http://www.rts.ch/info/regions/vaud/9689661-le-canton-de-vaud-declare-la-guerre-aux-publicites-sexistes.html
#suisse #publicité #interdiction #sexisme #femmes #publicité #espace_public #affiches
signalé par @albertocampiphoto
Les détentions à la limite de la légalité
Les pratiques concernant la détention administrative de requérants déboutés divergent selon les cantons. Le CF est appelé à mettre de l’ordre.
Le recours à la détention administrative pour assurer le #renvoi d’un requérant d’asile peut être parfois à la limite de la légalité. Les cantons ont des pratiques très disparates. Le constat, tiré par les parlementaires, vaut aussi pour la détention de mineurs.
Dans un rapport publié jeudi, la commission de gestion du National dénonce par ailleurs une grande gabegie dans le traitement des données. Le Conseil fédéral est appelé à mettre de l’ordre.
Une détention administrative peut être ordonnée si l’on craint qu’une personne tente de se soustraire à son renvoi et que ce dernier est susceptible d’être exécuté dans un délai prévisible. Elle ne doit pas dépasser 18 mois. Les mineurs de plus de 15 ans peuvent être concernés, mais pas les moins âgés. La détention des mineurs est limitée à 12 mois.
Problème de légalité
Selon une évaluation menée par le Contrôle parlementaire de l’administration (CPA) sur les cas entre 2011 et 2014, la détention administrative est un moyen efficace pour assurer un renvoi. Elle n’était toutefois pas nécessaire dans tous les cas.
Il s’agit d’une grave atteinte au droit fondamental à la liberté des personnes concernées. La détention administrative doit donc être proportionnée, relève la commission de gestion. Or l’enquête du CPA montre une grande divergence de pratiques entre les cantons.
La commission « ne peut exclure que, dans certains cas, le principe de proportionnalité n’ait pas été suffisamment respecté et que, par conséquent, la détention ne soit pas légale ». Les requérants pourraient être traités différemment suivant le canton d’attribution.
Divergences
Les divergences peuvent en partie s’expliquer par l’âge, le sexe ou le pays d’origine des requérants. Ces facteurs une fois corrigés, il reste toutefois un fossé entre les 61% de détenus parmi les personnes à renvoyer dans le cadre de Dublin à Obwald et les 24% à Genève.
Dans les cas non-Dublin (rejet de la demande ou non-entrée en matière), le taux varie de 4% à Genève et au Tessin à 20% à Obwald. Des différences apparaissent aussi concernant le succès de la mesure : le taux de départ des personnes détenues n’est que de 52% en Valais alors qu’il atteint 80% à Genève.
La commission de gestion appelle le Conseil fédéral à veiller à une plus grande harmonisation des pratiques cantonale et au respect du principe de proportionnalité. Le gouvernement devra aussi vérifier si les bases légales assurent une protection suffisante des droits fondamentaux.
Mineurs
La question des mineurs détenus préoccupe aussi. Le CPA a constaté plus de 100 cas de moins de 15 ans détenus avec leurs proches et une prévalence énorme dans le canton de Berne. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a toutefois fait valoir des problèmes de saisie des données.
Résultat : il n’a pas été possible d’établir clairement comment les détentions de mineurs détenus avec leurs parents sont enregistrées. Le gouvernement est appelé à examiner ce couac.
Il n’en reste pas moins que cette pratique pose problème en soi. Genève, Vaud et Neuchâtel n’y recourent d’ailleurs pas. La commission invite le Conseil fédéral à exclure les mineurs de moins de 15 ans de la détention administrative et à favoriser d’autres possibilités d’exécution du renvoi des familles.
Pour les plus de 15 ans, la mesure ne doit être ordonnée qu’en dernier ressort et il faudrait aménager des places de détention spécialement adaptées.
Autre grande critique : la gabegie dans la gestion des données par la Confédération. Il n’est ainsi pas possible de savoir combien de personnes à renvoyer sont passées dans la #clandestinité. Le CPA estime que cela concerne environ un tiers des requérants déboutés.
Des moyens appropriés doivent être mis en place pour une saisie en bonne et due forme, réclame la commission de gestion. D’autres mesures doivent être prises pour assurer un enregistrement correct des données.
Le moment où il faut saisir une détention n’est par exemple pas clair. Il y a des divergences entre le remboursement des frais aux cantons et les informations obtenues par les SEM.
Depuis octobre 2016, le SEM a l’obligation du surveiller l’#exécution_des_renvois. Des #sanctions_financières peuvent être infligées aux cantons. La commission de gestion attend de ces dernières qu’elles favorisent une #harmonisation_cantonale. Le CPA met toutefois en garde : on risque de ne pas respecter la réglementation Dublin qui a posé des règles plus strictes pour la détention depuis 2015.
▻https://m.tdg.ch/articles/5b34c296ab5c3729ee000001
#Suisse #mineurs #enfants #enfance #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #familles #disparitions #expulsion #ça_dépend_du_canton #Dublin #proportionnalité #expulsion #droits_fondamentaux #droits_humains
REISO | Migration LGBTI : une minorité oubliée
▻https://asile.ch/2018/06/28/reiso-migration-lgbti-une-minorite-oubliee
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/06/Screenshot-2018-6-28-REISO-Revue-d’information-Social-et-Santé-de-Suisse-roma
Le nombre de demandes d’asile déposées pour des raisons d’orientation sexuelle ou d’identité de genre est en augmentation. Actuellement, la Suisse discrimine cette minorité et ne tient pas compte de ses vulnérabilités spécifiques. Article écrit par Eric Périat, répondant Accueil & Ecoute VoGay, infirmier et conseiller en santé sexuelle au Checkpoint Vaud, Gestalt-thérapeute. Cliquez ici […]
]]>Le renvoi d’une famille scandalise les professionnels de la santé
Le médecin traitant et la psychologue d’une requérante déboutée sortent de leur réserve pour dénoncer son expulsion.
Le renvoi récent d’une maman d’origine bosniaque, avec ses deux enfants, suscite de vives critiques sur la façon dont l’opération a été menée. Dénoncée dans un premier temps par deux associations de défense des réfugiés (notre édition du 25 mai), l’action policière fait sortir de sa réserve le médecin traitant de la famille. « Je ne suis pas d’accord qu’on leur inflige un tel traitement, tonne le docteur Laurent Lob.
On peut être d’accord ou pas avec la loi, mais il y a la manière dont on l’applique. » La psychologue chargée de cette mère de famille tempête elle aussi. Le récit qu’elle donnera après avoir contacté sa patiente à son arrivée à Sarajevo suscite l’inquiétude des professionnels de la santé. Ils déplorent le manque de considération pour des personnes à la #santé_mentale fragilisée par leur vécu. Les propos de Laurent Lob confirment la version dénoncée en premier lieu par le collectif Droit de rester.
Il rappelle que la mère de famille a perdu son mari pendant la guerre en ex-Yougoslavie. En Suisse depuis neuf ans avec son second mari, elle a donné naissance à un garçon (15 ans) et une fille (7 ans), née en Suisse. L’incertitude sur leur statut de réfugié, qui s’est ajoutée au #traumatisme du passé, a débouché sur des problèmes psychologiques qui ont mené le père à Cery. C’est là qu’il était lorsque les forces de l’ordre ont emmené le reste de la famille. « Les deux enfants portent déjà en eux cette #angoisse_familiale, dit le docteur Lob.
La façon dont ils ont été expulsés ajoute une #agression : on ne peut pas faire irruption à 3 h du matin chez eux, on ne peut pas les séparer de leur mère ! »
Aller simple pour Sarajevo
« Son fils n’arrête pas de répéter : « Maman est-ce que je rêve ? Je crois que j’ai rêvé. » La petite, quant à elle, dira : « Maman, on peut rentrer à la maison maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait là, où est-ce qu’on est ? » C’est ainsi que la psychologue Sabina Herdic Schindler a retranscrit les propos de la mère de famille, qu’elle a pu joindre juste après son arrivée à Sarajevo. Elle s’en veut d’avoir tenté de rassurer sa patiente. « J’ai cru à tort qu’ils n’avaient pas de crainte à avoir, dit-elle. Des enfants mineurs, un père hospitalisé, pas d’assignation à résidence et un dossier en cours de réexamen à Berne. » Elle se remémore un cas similaire, où les policiers venus expulser une famille ont tourné les talons en constatant que le père était absent. « Dans le cas présent, il n’y avait même pas un interprète et la dizaine de personnes qui sont entrées à la lumière de lampes de poche ne se sont pas présentées », dénonce la psychologue. La retranscription de la conversation entre la mère et sa psychologue dépeint le vécu traumatisant de cette expulsion.
Il commence au moment où la #police fait irruption dans ce logement de Prilly. Les forces de l’ordre ont obtenu de l’EVAM les clés de l’appartement. Il est 3 h du matin environ : « C’est à ce moment que les policiers en uniforme, sans allumer la lumière, vont réveiller Madame avec des lampes torches. Elle n’arrête pas de demander : « Qu’est-ce qui se passe ? » Mais n’arrive pas à comprendre ce qu’on lui dit. Elle se souvient de mots comme partir, police, Sarajevo.
Très agitée et prise de panique, elle cherche à se lever, prendre un médicament (ndlr : un calmant), mais on lui ordonne de rester assise et de ne pas faire de bruit. (...) Les enfants sont réveillés par les personnes présentes, pas par leur mère. Ils ne comprennent strictement rien. Le garçon me dira qu’il était pris de #peur et de #panique (...) il croit que c’est lui qu’on est venu chercher. (...) À chaque fois que Madame essayait de parler à ses enfants pour les rassurer ou leur expliquer ce qui se passe, on lui interdisait de parler. » La suite du récit se déroule sur quatre pages. Emmenés à l’aéroport, leurs téléphones confisqués, le garçon placé dans une autre voiture que sa mère et sa sœur, sans qu’elles sachent où il se trouve. C’est un #vol_spécial qui les attend, avec des escales à Tirana, Pristina, Belgrade et Sarajevo. C’était leur première fois en avion.
Surveillance aux WC
Entre Prilly, Genève et Sarajevo, divers épisodes semblent douloureux, comme les entraves à la communication entre la mère et ses enfants, tous séparés par des accompagnants. Ou humiliant, comme cette scène où la mère, malade, doit faire ses besoins en présence de deux personnes. « Elle avait la diarrhée, ça sentait très fort et elle était observée par deux personnes », relate Sabina Herdic Schindler. La petite fille de 7 ans n’échappera pas non plus à cette surveillance aux toilettes. À l’aéroport de Sarajevo, les policiers rendront les téléphones confisqués, assortis d’une enveloppe de 500 francs en guise d’adieux.
« La façon dont cela s’est passé est grave, dit la psychologue. L’intégrité de la famille n’a pas été respectée et on n’a fait preuve d’aucun #respect pour leur détresse, sans tenir compte de leur situation médicale. » Le médecin de famille n’est pas loin de comparer les méthodes employées aux rafles opérées pendant la Seconde Guerre mondiale. « C’est irresponsable car cette intervention laissera des séquelles, dit Laurent Lob. Mais je ne jette pas la pierre aux intervenants car certains souffrent aussi de ces opérations : je suis deux policiers, dont l’un a quitté la police... Ils ne vont pas bien psychologiquement non plus. »
Réactions tous azimuts •
Les associations de défense des réfugiés ont été les premières à dénoncer une intervention « inhumaine ». Les professionnels de la santé ont emboîté le pas en parlant ouvertement de leur patiente - avec son accord.
En outre, un courrier de psychiatres et psychologues circule dans le milieu afin de récolter des signatures. Ces professionnels s’inquiètent « des séquelles psychologiques et des traumas provoqués par de tels événements sur des enfants et des parents, déjà traumatisés par un passé de guerre ». Dénonçant « l’irrespect du droit fondamental de l’être humain d’être bien traité et soigné », ils demandent le retour de la famille « afin que les soins médicaux en cours soient poursuivis pour chacun dans des conditions de sécurité et de dignité humaine ». Ce courrier sera adressé au Tribunal administratif où un recours a été déposé, dans l’espoir de réunir à nouveau la famille en Suisse. Le Parti socialiste a aussi relayé le cas devant le Grand Conseil en déposant une interpellation demandant des éclaircissements au Conseil d’État.
« Il y a dans cette affaire des éléments choquants, incompréhensibles, qui dépassent la ligne rouge fixée lors des débats que nous avons tenus à propos de la loi sur les étrangers », commente Gaétan Nanchen, secrétaire général du PS Vaud. Les enseignants de Prilly, où étaient scolarisés les deux enfants, ont adressé un courrier courroucé au conseiller d’État Philippe Leuba. Enfin, les élèves et amis des deux enfants expulsés leur ont adressé des messages de soutien et d’espoir.
Conseiller d’État à la tête du Département de l’économie, de l’innovation et du sport, Philippe Leuba dirige le Service de la population (SPOP) chargé de la mise en œuvre des lois fédérales et cantonales en matière de migration. Face à la critique des médecins, il réagit en précisant que le SPOP n’a pas de compétence médicale.
« C’est l’organisation #OSEARA, sur mandat du Secrétariat d’État aux migrations, qui garantit les conditions sanitaires du renvoi ; elle est habilitée à annuler un départ si la santé d’une personne frappée d’une décision de renvoi est enjeu. Sur la base des documents médicaux que les milieux médicaux ont bien voulu donner, l’OSEARA n’a pas relevé de contre-indication médicale au retour. Par ailleurs, un représentant de la Commission nationale de prévention de la torture est systématiquement présent pour chaque vol spécial. » Le ministre insiste : « Personne ne procède à un renvoi de gaieté de cœur. » La famille ayant refusé toutes les aides au retour, « le vol spécial est légalement la seule option pour effectuer un renvoi.
L’organisation du vol spécial est de la compétence de la Confédération. » Si la famille a été réveillée en pleine nuit, c’est en raison du #plan_de_vol. « L’horaire est dicté par un impératif lié au pays d’accueil. On ne peut pas prévoir un vol qui arriverait tard dans la journée, au moment où les instances chargées d’accueillir les personnes ne travaillent plus. » Le conseiller d’État souligne que le renvoi s’est déroulé « sans recours à la force, sans détention et sans assignation à résidence préalable ».
Et d’ajouter : « De tous les cantons, Vaud est celui qui a mis en place des procédures les moins contraignantes pour les familles. ».
▻https://www.24heures.ch/vaud-regions/renvoi-famille-scandalise-professionnels-sante/story/30928044
#expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #débouté #Vaud #Suisse
cc @isskein
Nadia Lamamra : Le genre de l’apprentissage, l’apprentissage du genre | Cairn.info
▻https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2018-1-page-152.htm
Lamamra est partie des récits de 46 apprenti·e·s du canton de Vaud qui ont arrêté leur formation (23 filles et 23 garçons, dont neuf sont en situation pionnière, c’est-à-dire dans des métiers dits de l’autre sexe). Ces données, issues d’une recherche plus ancienne qu’elle a menée avec Jonas Masdonati [2]
[2] Nadia Lamamra et Jonas Masdonati (2009). Arrêter une...
entre 2006 et 2007, centrée sur les ruptures d’apprentissage en Suisse romande, sont revisitées à nouveaux frais. S’il s’agissait, au départ de cette recherche, de « mieux comprendre les processus et les implications d’une rupture de contrat de formation professionnelle, en partant du point de vue des jeunes » [3]
[3] Jonas Masdonati et Nadia Lamamra (2009). « La relation...
(Masdonati et Lamamra, 2009), il est surtout question ici de comprendre comment le processus d’intégration dans un nouveau milieu (le monde professionnel) est non seulement marqué par le genre, mais produit aussi du genre en raison de l’organisation des métiers et des hiérarchies qui y règnent et qui façonnent les interactions entre les membres des collectifs professionnels. La relecture des entretiens sous l’angle du genre permet ainsi de voir la rupture prématurée de la formation comme un révélateur de ce qui s’est mis en place en amont de la période de formation professionnelle, de ce qui se produit au quotidien de l’apprentissage dans les différents secteurs d’activité, mais aussi des conséquences de ces expériences, en aval, sur l’organisation des métiers, les conditions de l’emploi et l’insertion professionnelle des femmes et des hommes. Le chapitre 5, qui traite des arrêts en termes de processus, se conclut en effet par le constat que, « derrière des raisons semblables que filles et garçons évoquent pour expliquer leur rupture d’apprentissage, on observe ‹ des réalités professionnelles qui diffèrent, […] la question des performances concern[ant] surtout les garçons, alors que les filles sont davantage confrontées à un encadrement défaillant » (p. 143), qui laisse place au harcèlement et à la violence et fait expérimenter à l’ensemble des apprenti·e·s des rapports inégalitaires liés à la division sexuelle du travail.
Les analyses approfondies de Lamamra lui permettent de développer une thèse extrêmement intéressante. D’une part, la socialisation professionnelle repose sur ce qui a déjà été insufflé avant, à l’école, par le curriculum caché. D’autre part, la formation professionnelle et la ségrégation horizontale qui la marque suivent des règles imposées par les métiers eux-mêmes. Ces deux processus se rencontrent durant la formation professionnelle, les jeunes poursuivant leurs apprentissages de genre au travers de leurs apprentissages professionnels, qui reposent tous sur une division des tâches inégalitaire. Un des bons exemples de la manière dont le tissage fin entre socialisation professionnelle et socialisation de genre se fait au fil du livre concerne les façons dont ces jeunes ont vécu les tâches qui leur ont été imposées. Les travaux d’entretien et de ménage auxquels sont souvent assigné·e·s les apprenti·e·s de première année se donnent ainsi à voir comme l’expérimentation d’une condition subalterne et ils sont jugés particulièrement dégradants par les jeunes hommes, car ce type de travaux renvoie très directement à la condition dominée des femmes et à la division sexuelle du travail, alors même qu’ils aimeraient être perçus comme des « presque professionnels » et que, pour y parvenir, ils font parfois montre de comportements de virilité défensive. Les jeunes femmes qui sont dans des situations pionnières comprennent quant à elles ces tâches considérées comme féminines comme une réassignation de genre, qui s’avère particulièrement cruelle dans leur cas : elle leur rappelle qu’en tentant de pénétrer dans des bastions masculins, elles ont fait un choix de métier qui constitue une transgression qu’elles doivent payer.
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Ainsi, souvent, l’expérience de l’apprentissage ne prend pas les mêmes formes pour les filles et les garçons, ou pour les personnes qui s’engagent dans une voie « classique » conforme à leur sexe et celles, atypiques, qui tentent une mobilité de genre. Les propos des apprenti·e·s révèlent en effet les difficultés du passage du monde scolaire, relativement mixte, à un monde professionnel très fortement sexué. Ils mettent en lumière la brutalité des apprentissages de genre que leur impose, sous le couvert de la formation à un métier et à ses normes, leur nouvel environnement professionnel.
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La dureté de ces nouveaux apprentissages qui concernent les normes et les hiérarchies dans les métiers justifie amplement l’hypothèse de Lamamra : les troubles (anxiété, moindre confiance en soi, symptômes dépressifs ou conduites à risque) constatés chez les jeunes ayant arrêté prématurément leur formation sont en fait le résultat de la souffrance qui a marqué la période de leur apprentissage. Le recours aux travaux de la psychodynamique du travail dans la seconde partie du livre permet d’étayer le propos et de montrer que « le métier qui entre dans la peau est une souffrance, les futur·e·s professionnel·le·s apprennent la pénibilité, les horaires, les cadences, les relations de travail, la hiérarchie, mais elles et ils apprennent aussi les normes de genre » (p. 181). Les analyses de Lamamra concernant les évocations de la souffrance permettent en outre de comprendre que quitter sa place d’apprenti·e peut équivaloir à une libération, les arrêts prématurés d’une formation se révélant aussi comme des stratégies de résistance active à l’apprentissage de positions subalternes et/ou, en ce qui concerne les jeunes hommes, à une forme de déclassement particulièrement difficile à vivre.
]]> UN SCANDALE DE PLUS, UNE VIOLENCE ETATIQUE DE PLUS, UN RENVOI DE PLUS, DES DROITS HUMAINS NIÉS.
Hier matin (17 mai), les polices lucernoises et vaudoises sont venues chercher une femme nigériane et son bébé de 3 mois (assignés au canton de Lucerne) afin de procéder à leur renvoi en Italie selon les Accords Dublin.
Les polices cantonales se sont mobilisées pour aller chercher cette femme et son bébé jusqu’à Renens (Canton de Vaud), débarquant au domicile du compagnon de Madame et père de l’enfant, lui-même en possession d’un permis B de réfugié, érythréen et vivant en Suisse depuis 3 ans ! Une véritable traque…
Une demande de reconsidération auprès du Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) et une démarche de reconnaissance en paternité sont pourtant en cours pour faire valoir leur droit à rester auprès de leur compagnon et père… Mais cela n’a pas empêché les autorités cantonales et fédérales en matière de migration de faire exécuter cette déportation immonde et cela n’a pas empêché non plus les 8 policiers d’emmener Madame et de les mettre elle et son bébé dans un avion à destination de Florence, tout en précisant qu’elle pourrait revenir en Suisse une fois la #reconnaissance_de_paternité avérée... !
Selon les dernières informations, Madame et son fils sont arrivés à Florence et ont été placés dans un camp, partageant une chambre avec trois autres personnes. Le bébé se porte bien.
Cependant des questions subsistent face à la violence de ces pratiques et de ces agissements :
Comment le SEM, le SPOP, Mme Sommaruga, etc. justifient-ils cette violence d’Etat ?
Comment justifient-il de séparer cette famille, d’arracher ce bébé de 3 mois et cette femme à leur compagnon/père ?
Comment les autorités justifient-elles d’aller jusqu’à traquer ce bébé et sa mère jusqu’au domicile du père pour effectuer un tel renvoi et de passer outre les démarches juridiques en cours ??
Pourquoi cet acharnement, y compris sur des personnes extrêmement vulnérables ?
Dans quelques mois, la reconnaissance en paternité sera terminée, le regroupement familial sera validé et Madame pourra revenir vivre en Suisse. Mais le trauma de son arrestation par 8 policiers, de sa déportation et de son placement dans un camp à Florence se sera ajouté aux autres horreurs subies lors de son parcours migratoire et restera indélébile. Violence gratuite, #violence d’Etat. Envers des hommes, des femmes et enfants. Au nom de quoi ?
Nous n’avons que très peu de mots pour dire…
Les lois suisses semblent devenues des passe-droit pour violer les droits humains en toute impunité ! Par leurs pratiques, Le SEM, le SPOP, Sommaruga, et la police, sont aujourd’hui des criminel.le.s !
Ces décisions, ces pratiques et ces violences ne font que nourrir notre révolte. Nous résisterons ! Nous continuerons sans cesse de porter la voix d’une société civile qui se veut solidaire !
Le collectif R
–-> Reçu par email via le collectif R : ►http://desobeissons.ch
#renvois #expulsions #réfugiés #asile #migrations #renvoi_Dublin #Italie #Suisse #Vaud #vie_familiale #it_has_begun #déshumanisation #regroupement_familial #vulnérabilité
cc @isskein
Des psychologues dénoncent les « abus » des psychiatres superviseurs Alexandra Richard/kkub - 11 Mai 2018 - RTS
▻http://www.rts.ch/info/suisse/9561750-des-psychologues-denoncent-les-abus-des-psychiatres-superviseurs.html
De nombreux psychologues dénoncent le « système féodal » qui les lie aux psychiatres, à qui ils doivent reverser jusqu’à 70% de leurs revenus. Ils mettent en cause le modèle de la délégation qui génère des abus.
Pour être remboursés par l’assurance maladie de base, les psychologues doivent en effet être supervisés par un médecin-psychiatre. Un projet de réforme était prévu, mais il a été gelé récemment par le Département fédéral de l’intérieur.
La RTS a recueilli de nombreux témoignages de psychologues, qui évoquent des abus dans leur relation de travail avec le psychiatre qui les supervise. Les mots sont forts : « exploitation », « relation féodale », « prostitution ».
« Chaque mois, environ 30% de mes revenus étaient prélevés par le psychiatre, sans aucune contre-prestation », raconte Christine Gertsch, psychologue-psychothérapeute à Genève. « Avec le temps, j’ai vraiment eu l’impression de travailler dans une relation de proxénétisme, pour un patron qui touche (de l’argent) alors que je fais le travail », déclare-t-elle.
Pression sur la productivité
Un autre psychologue en formation dans le canton de Vaud, qui a tenu à rester anonyme, reverse quant à lui plus de 50% de son revenu. Quand ils sont en période de formation, pour trouver une place, certains vont jusqu’à accepter que le psychiatre leur ponctionne 70% de leur salaire. Cela s’accompagne parfois d’une pression très forte sur la productivité, comme l’explique cette psychologue en fin de formation dans le canton de Neuchâtel, qui dit s’être sentie « comme une machine à faire de l’argent ».
« Je devais faire huit consultations par jour », témoigne-t-elle. « Or, quand on fait un travail d’une certaine complexité, où l’on s’occupe notamment de familles, huit heures de consultation à la suite, c’est beaucoup. » Une situation non négociable, comme lui a répondu son superviseur après qu’elle a tenté de lui en parler. « Dans le monde de la santé mentale, une réponse pareille de la part d’un employeur est choquante », estime-t-elle.
Inquiétant pour la prise en charge
Un psychologue surchargé et sous pression est en effet problématique pour le patient. C’est particulièrement inquiétant en ce qui concerne la prise en charge, à plus forte raison si le psychiatre est absent. Si le modèle de délégation a justement été pensé pour garantir la sécurité du patient - avec la responsabilité et la supervision des thérapies prises en charge par le psychiatre -, tel n’a pas été le cas dans les postes occupés par ces témoins.
Une autre thérapeute en formation a affirmé ne pas oser déranger le psychiatre de peur d’être licenciée comme un de ses collègues, alors qu’elle était confrontée à des patients avec un potentiel suicidaire. Un autre, encore, a financé lui-même son encadrement à l’extérieur du cabinet, parce qu’il était livré à lui-même, sans aucun suivi.
#Suisse #psychologie #santé #économie_comportementale #psychiatrie #psychiatre #santé_mentale #racket #thérapies #supervision #exploitation #thérapeute
]]> Bonjour à toutes et tous,
Comment exprimer un ressenti lorsque ce sont cent personnes qui parlent toutes en même temps, cent personnes qui vivent les choses, chacune à sa manière ? La mort de Mike laisse en chacune et chacun de nous une trace singulière, un vide ; que nous essayons ensemble et individuellement de ne pas laisser s’effondrer en trou noir. Colère rentrée, tristesse, sensation d’étouffer, incompréhension, sentiment d’#injustice : où se situer, quoi faire ?
(...)
Parallèlement, nous avons rendu plusieurs visites aux pompes funèbres et à l’ambassade du Nigeria, afin de préparer le transport du corps de Mike. Pour assurer sa conservation, il a été embaumé, un processus rendu plus difficile (et plus coûteux) par l’autopsie approfondie qui a été menée par la médecine légale. Son #corps se trouve maintenant en réfrigération, à #Lausanne.
Le transport doit quant à lui être encore autorisé par les autorités nigérianes, lesquelles exigent un certificat spécifiant la cause exacte du décès — un document que nous ne pourrons obtenir qu’une fois établi par le médecin légiste le rapport définitif d’autopsie (et les analyses toxicologiques, notamment, peuvent encore prendre du temps). Ce n’est que depuis l’année passée que le Nigeria demande un tel document, après qu’un corps atteint par le virus Ebola a été introduit sans contrôle dans le pays. Nous espérons quant à nous que ce processus ira au plus vite, afin que le corps de Mike puisse être restitué à sa famille et enterré selon les rites qui ont accompagné sa vie.
Nous demandons une fois de plus humblement votre aide pour faire face aux coûts de la garde du corps et de son rapatriement. Les Pompes Funèbres Générales ont établi un devis de CHF 9’136 (pdf joint à ce message). Nous leur avons déjà versé CHF 3’000 à titre d’acompte et avons envoyé CHF 500 à la compagne de Mike, à Valencia en Espagne. Heureusement, nous avons déjà reçu de nombreux dons et voulons dire un grand merci à toutes celles et ceux qui en sont la source : à travers le compte ouvert par Droit de Rester et deux soirées de soutien à Neuchâtel et à Lausanne, pas loin de CHF 3’500 nous sont arrivés. Restent donc un peu plus de CHF de 5’500 à rassembler. Pourriez-vous s’il-vous-plaît faire suivre ce message autour de vous, afin que d’autres personnes sensibles à cette situation puissent faire peut-être elles aussi un don de 50 ou 100 francs ? Les petits cours d’eau font les grandes rivières.
CCP : 17-549478-7 / Coordination Asile Lausanne, Case Postale 5744, 1002 Lausanne / IBAN : CH21 0900 0000 1754 9478 7 / Mention : « Mike »
Sur un autre plan, l’avocat engagé par la famille de Mike avec notre soutien, Me Simon Ntah, s’est saisi de l’affaire avec sérieux. Au cours des semaines qui ont suivi la mort de Mike, plusieurs témoins sont apparus, les policiers ont été auditionnés par le Ministère public en présence de l’avocat, un rapport préliminaire d’autopsie a été rendu. Les informations relatives à ces derniers points ont été relatées par la presse : nous vous renvoyons à l’article du 24Heures ci-dessous et au 19h30 de la RTS du 21 mars.
►https://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/policiers-lausannois-feront-face-justice/story/29578626
▻https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/vd--deces-dun-nigerian-des-agents-de-police-sont-entendus-comme-prevenus?id=9429
Le relatif soulagement qu’on peut ressentir à l’annonce de ces nouvelles – savoir que ces 6 policiers ont effectivement été prévenus d’#homicide par négligence – ne change cependant rien au fait que de nombreux autres événements impliquant racisme et violence ont pu et, à n’en pas douter, se sont produits dans le plus complet silence. L’ignorance dans laquelle se trouvent la plupart des gens, en Suisse, quant à ce qui se passe sous leurs fenêtres, de jour comme de nuit, est alarmante. Le déni de racisme, brandi encore par M. Hildebrand dans le Lausanne Cité la semaine dernière, doit interpeller et ne pas être laissé sans réponse. Le #racisme prospère précisément par le bais des institutions : la stigmatisation des personnes migrantes et en particulier des personnes racisées est renforcée par les directives et l’autorité du Secrétariat d’Etat aux Migrations, par les politiques cantonales de chasse aux personnes sans-papiers et, sur un autre plan, de chasse aux travailleurs précarisés de la drogue, dans les rues de Lausanne et ailleurs. Ne pas reconnaître qu’il existe des béances dans l’égalité d’accès aux droits pour des personnes étrangères précarisées et/ou racisées en Suisse est inadmissible.
Face à ce déni, on se rend compte à quel point il est essentiel de pouvoir compter sur les oreilles et les voix de nombreuses personnes, qu’elles soient politisées ou non. À commencer par toutes celles et ceux qui sont venu-e-s à la manifestation du 10 mars, puis au rassemblement du 20 mars. Et ce sont aussi des soutiens politiques : il y a dix jours, David Payot, Karine Clerc, Didier Divorne et Marc Vuilleumier – pour le groupe POP & Gauche en mouvement – ont ainsi cosignés un communiqué qui rejoint certaines de nos prises de position et assume une ligne claire.
►http://www.popvaud.ch/2018/03/29/communique-deces-de-mike-a-lausanne
Ce ne sont pas les seuls. Au cours du mois de mars, nous avons à nouveau joint nos forces avec SolidaritéS Vaud, le Collectif Afro-Swiss, l’Alliance contre le profilage racial, Droit de Rester, le groupe Ensemble à Gauche, le Collectif R ainsi que la Ligue suisse des droits de l’Homme section vaudoise, sans oublier le Collectif St-Martin ni l’association du Sleep-In ainsi que le Collectif Outrage. Et bien d’autres sont venus, des personnes nigérianes vivant à Lausanne ou ailleurs en Suisse, et des personnes suisses qui ne tolèrent pas que de tels actes de la part des forces de police puissent avoir lieu. Nous souhaitons que ces rassemblements portent des fruits et qu’ils se propagent à l’avenir au-delà des frontières du canton et de la Suisse. Together we stand.
C’est un combat de longue haleine. La façon dont le postulat d’Ensemble à Gauche au Conseil communal a été repoussé le 27 mars le montre assez. Nous saluons la manière dont Pierre Conscience a défendu ce postulat, ainsi que les interventions de Claude Calame et le soutien d’une partie des Verts. Il est frappant de voir à quel point la majorité du Conseil refuse de considérer les problèmes de racisme et d’#abus_policier dans leur dimension systémique, à l’horizon de la politique suisse en matière d’immigration et d’asile, des rapports économiques et politiques de domination qui existent entre l’Europe et l’Afrique, ainsi qu’à l’intérieur des frontières de la Suisse. Pour les personnes que cela intéresse, il est possible de regarder l’enregistrement vidéo de ce débat sur internet : ▻http://www.sonomix.ch/live/lausanne/996
C’est un combat dont la valeur pour la vie s’éprouve au jour le jour et c’est là que nous trouvons nos forces. En continuant de rassembler des témoignages sur les discriminations, les #violences et/ou les abus policiers ; en communiquant, en refusant de fermer sa gueule, en écrivant aux journaux, en réagissant via des courriers de lecteur ou des lettres à la rédaction lors du traitement racisant de certains sujets ; en ne se laissant pas prendre au jeu de la haine sur les réseaux sociaux tout en dénonçant les cas de racisme, voire en portant plainte ; en prêtant attention à ce qui se passe autour de nous dans la rue, dans les magasins, sur les lieux de travail, dans les institutions, dans les milieux culturels ; en ouvrant de nouveaux lieux d’accueil respectueux et dignes ; en donnant la voix à ceux et celles qui en sont privés ; en s’investissant pour créer le changement.
Merci pour votre lecture, et en vous souhaitant plein de bonnes choses pour ce début de printemps !!!
Les membres du Collectif Jean Dutoit
#police #violences_policières #Suisse #Vaud #asile #migrations #réfugiés #mourir_dans_la_forteresse_Europe
Message reçu d’un membre du collectif Jean Dutoit, par email.
]]>Presque, mais pas encore ... La tulipe des bois (T. sylvestris), da...
▻https://diasp.eu/p/6990740
Presque, mais pas encore ... La tulipe des bois (T. sylvestris), dans le canton de Vaud
]]>Drave du Printemps (Draba verna), une minuscule étoile blanche, trè...
▻https://diasp.eu/p/6909892
Drave du Printemps (Draba verna), une minuscule étoile blanche, très fréquente au bord des chemins, les graviers et les prés maigres. Vaud 2018. ▻http://www.apercufloresuisse.info/erophila_verna.php #spring #wildflowers #nature #photos
]]>SSP Vaud | Appel en soutien des MNA du canton de Vaud
▻https://asile.ch/2018/03/13/ssp-vaud-appel-soutien-mna-canton-de-vaud
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/03/Capture-d’écran-2018-03-13-à-11.15.05.png
Le Syndicat du Service Public du canton de Vaud soutien la mobilisation des éducateurs et éducatrices des foyers pour Mineurs non accompagnés (MNA) de l’Établissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM). Les conditions de vie et de travail y sont jugées inférieures à celles en vigueur dans tous les foyers pour mineurs du canton. Le texte […]
]]>#Droit_d’asile : entre #répression policière et #chantage financier
OPINION. La politique d’asile restrictive menée par le Département fédéral de justice et police dirigé par la socialiste Simonetta Sommaruga est injustifiable, estime le professeur honoraire de l’Université de Lausanne Claude Calame.
Par la presse, nous avons appris que depuis le 1er octobre 2016 le Département fédéral de justice et police a jugé opportun de punir le Canton de Vaud. Son Secrétariat d’Etat aux migrations a supprimé, dans plus d’une centaine de cas, la subvention accordée aux cantons pour l’aide sociale, l’assurance maladie obligatoire et l’encadrement des requérantes et requérants d’asile ; en l’occurrence la somme en jeu tourne apparemment autour du million de francs.
La cheffe du département a justifié cette mesure de #rétorsion en invoquant l’une des dispositions qu’elle a introduites dans la dernière version de la loi sur l’asile, entrée en vigueur le 1er octobre 2016. Le nouvel article 89.b.2 précise : « Si le fait de ne pas remplir ses obligations en matière d’exécution comme le prévoit l’art. 46 ou de ne les remplir que partiellement entraîne une prolongation de la durée du séjour de l’intéressé en Suisse, la Confédération peut renoncer à verser au canton les indemnités forfaitaires. » La Confédération « peut » et non pas « doit ». Une fois encore, Mme Simonetta Sommaruga donne des textes de #loi l’interprétation la plus restrictive et en exige l’application la plus sévère qui soit.
Traumatisme des renvois
Certes, cela ne nous a pas échappé : au lendemain même de l’acceptation en juin 2016, par voie de référendum, d’une loi qui avait été donnée comme favorable aux requérant.es d’asile par l’accélération prévue du traitement des demandes, Simonetta Sommaruga s’est permis de tancer en particulier le Canton de Vaud. Celui-ci manquerait à son devoir d’expulsion des déboutées et déboutés de l’asile, toutes catégories confondues.
Les conséquences de cet avertissement ne se sont pas fait attendre : interventions brutales de la gendarmerie dans les centres de l’EVAM, séparation arbitraire de familles en vue de l’expulsion, comparution de #déboutés les fers aux pieds devant le juge de paix, arrestations de réfugiés en pleine rue, #assignations_à_résidence en vue du renvoi, mesures d’intimidation auprès des personnes qui tentent de soutenir les « #dublinés ». Ils ne sont autres que des demandeurs d’asile, qu’au mépris de la #clause_de_souveraineté offerte par les accords de Dublin III signés par la Suisse, on renvoie dans le pays où ils ont été enregistrés à l’occasion de leur entrée dans l’Union européenne ; il s’agit en général de l’Italie ou de la Grèce qui sont contraintes d’assumer des dizaines de milliers de demandeuses et demandeurs d’asile.
Aux traumatismes subis dans le pays d’origine par les faits de guerre ou par les violences qui provoquent l’exil, aux traumatismes endurés dans des parcours terrestres puis maritimes marqués par des rackets, viols, réduction en esclavage, enfermement en camp de concentration, sinon par la mort dans le naufrage d’embarcations de fortune, s’ajoutent, par la politique inflexible conduite par le SEM sous la direction de Simonetta Sommaruga, ministre socialiste, les traumatismes de #renvois et d’#expulsions marqués par la contrainte et le mépris : exécutés dans des conditions indignes de la personne humaine à l’issue d’arrestations musclées, certains « vols spéciaux » ont débouché sur la mort de personnes qui, pour seul délit, ont tenté de fuir une situation de précarité physique et psychique extrême et de trouver un abri en Suisse.
Diminution drastique des demandes
La conséquence est double. D’une part, cette politique répressive a conduit à une diminution drastique des demandes d’asile en Suisse : 39 523 demandes déposées au SEM en 2015 (sans battre le « record » de 1999 : plus de 46 000), 27 207 en 2016, 18 088 en 2017 (avec un taux d’acceptation de 25% seulement) ! En contraste, les étrangers fortunés continuent à être accueillis sans la moindre question posée sur l’origine de leur patrimoine ; ils continuent à pouvoir acquérir les appartements de luxe érigés à leur intention sur les rives de nos lacs, profitant du fait que l’investissement dans l’immobilier n’est pas soumis à la (faible) loi contre le blanchiment de l’argent sale.
D’autre part, Mme Simonetta Sommaruga, par une politique d’asile axée sur l’expulsion, est parvenue à aider l’UDC à dresser la population contre les réfugiées et réfugiés, tout en faisant fi des droits élémentaires d’hommes, de femmes et d’enfants en état de grande précarité. La Suisse a pourtant tous les moyens, financiers, politiques et moraux, pour les accueillir.
▻https://www.letemps.ch/opinions/2018/01/30/droit-dasile-entre-repression-policiere-chantage-financier
#Suisse #renvois #Vaud
Lettre ouverte | Claude Calame réagit au non-versement des indemnités forfaitaires au canton de Vaud
▻https://asile.ch/2018/01/11/lettre-ouverte-claude-calame-reagit-non-versement-indemnites-forfaitaires-cant
Dans une lettre ouverte à la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, Claude Calame dénonce la décision de la Confédération d’avoir recours à la sanction pécuniaire comme mesure de rétention contre un taux de renvois jugé trop bas des requérants d’asile déboutés. L’information selon laquelle les indemnités forfaitaires concernant l’aide sociale, l’assurance maladie obligatoire et l’encadrement des […]
]]>OSAR | Dailly est trop isolé pour un centre fédéral
▻https://asile.ch/2017/12/28/osar-dailly-isole-centre-federal
Situé à 1250 m d’altitude, le site militaire de Dailly dans le canton de Vaud (commune de Lavey-Morcles) est trop isolé pour accueillir un centre fédéral destiné au traitement des procédures d’asile accélérées. Installer les requérant-e-s d’asile dans cet endroit non desservi par les transports publics reviendrait à les isoler complètement. Il serait nettement préférable […]
]]>Erreurs de la part des autorités et risques dans le cadre d’un renvoi Dublin : Non au renvoi imminent d’un réfugié afghan !
Muslem a fui l’Afghanistan, sentant sa vie et son intégrité sérieusement menacée en lien avec divers événements. Il s’est d’abord rendu en Norvège où vit sa fiancée, mais les autorités norvégiennes n’ont pas pris au sérieux ses motifs d’asile. A défaut d’un mariage civil formalisant le lien avec sa fiancée (qui a obtenu un statut de réfugié), il n’a pas pu régulariser sa situation par ce biais non plus. Il a alors fui le pays pour éviter à tout prix d’être renvoyé vers l’Afghanistan.
Après plusieurs mois passés en Turquie, il est venu en Suisse où trois de ses frères sont établis depuis longtemps, avec des titres de séjours. Muslem a déposé une demande d’asile à son arrivée, mais les autorités suisses ne sont pas entrées en matière (selon les accords Dublin) et ont prononcé une décision de renvoi vers la Norvège.
Récemment, Muslem a été assigné à résidence par les autorités du canton de #Vaud (mesures prises pour assurer son renvoi), mais de peur d’être arrêté à tout moment, il n’a pas respecté cette décision. Le non-respect de l’assignation représente un délit, aux yeux de l’État, ce qui autorise la police à venir l’arrêter au sein même des locaux du Service de la Population (administration cantonale), où il est obligé de pointer régulièrement pour obtenir l’#aide_d’urgence. Jeudi 16 novembre, Muslem a été embarqué et mis en détention à la prison de la Favra, à Genève, en vue d’un renvoi forcé !
Nous dénonçons fermement cette nouvelle décision de renvoi ainsi que son exécution par le canton de Vaud. Les autorités ferment les yeux sur plusieurs aspects importants de sa situation personnelle, et menacent gravement sa sécurité :
1. Lors des auditions, Muslem a déclaré avoir passé plusieurs mois en Turquie avant de venir en Suisse. Or, quand une personne sort de l’espace Schengen durant plus de deux mois, la procédure Dublin est censée redémarrer à zéro : autrement dit, les autorités suisses ne peuvent légalement pas le renvoyer vers la Norvège. Elles auraient au moins dû l’entendre au sujet de ce séjour en Turquie, qu’il peut prouver par différents moyens, mais elles n’ont évidemment pas jugé utile de s’attarder sur ce « détail »… cela rendrait plus compliqué le refoulement en masse des pseudo-"cas Dublin" que pratique le SEM.
2. Muslem risque un #renvoi_en_cascade vers l’Afghanistan, élément qui n’a pas du tout été pris en compte dans l’examen de sa situation. Pourtant, Amnesty International et la Cimade dénoncent vivement les renvois vers l’Afghanistan suite à l’issue qu’ont connu plusieurs réfugiés refoulés vers ce pays (1) et à ce titre, elles dénoncent également les renvois vers la Norvège après une demande d’asile déboutée et le risque de renvoi en cascade vers l’Afghanistan (2). Dans ce contexte, les autorités en Suisse avaient une responsabilité concernant la considération de sa situation et des risques encourus en cas de renvoi vers la Norvège, éléments qui n’ont évidemment pas été examinés.
3. Muslem a trois frères ainsi qu’autres membres de sa famille en Suisse, raison pour laquelle il a finalement re-demandé l’asile ici. Le SEM, comme à l’accoutumée, n’a pas jugé nécessaire de prendre en compte cet élément dans le traitement de sa situation.
Et finalement, comme d’habitude, le SPOP du Canton de Vaud a exécuté la décision de renvoi du SEM, froidement, automatiquement et aveuglément, sans se préoccuper de sa situation réelle. A nouveau, une succession de décisions et d’actes d’obéissance qui sont en train de broyer et d’envoyer une personne vers la mort. … la « banalité du mal » dans sa réalité brute.
Actuellement, Muslem est en détention administrative à la Favra, il a commencé une grève de la faim dès son incarcération et son état de santé se dégrade de jour en jour. Sa famille et ses ami-e-s sont extrêmement inquièt-e-s pour lui.
Nous appelons chacun et chacune à informer de cette situation alarmante les personnes que vous jugez utiles, pour que Muslem soit libéré, pour qu’il ne soit pas expulsé et refoulé vers la Norvège et ainsi probablement, vers l’Afghanistan !
Quelques suggestions de personnes à contacter :
Steve Maucci, Chef du Service de la Population (SPOP) : steve.maucci@vd.ch / Jean-Vincent Rieder, Chef de division asile du (SPOP) : jean-vincent.rieder@vd.ch
Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, Dép. économie et sport (y-c SPOP/asile) philippe.leuba@vd.ch
Béatrice Métraux, Conseillère d’Etat, Dép. des institutions et de la sécurité : beatrice.metraux@vd.ch
Nuria Gorrite, Présidente du Conseil d’Etat : nuria.gorrite@vd.ch
Pierre-Yves Maillard, Conseiller d’Etat, dép. santé et action sociale : pierre-yves.maillard@vd.ch
Cesla Amarelle, Conseillère d’Etat, Dép. formation jeunesse et culture (enfants scolarisés) : cesla.amarelle@vd.ch
Jacqueline De Quattro, Conseillère d’Etat, dép. sécurité et environnement, jacqueline.dequattro@vd.ch
Pascal Broulis, Conseiller d’Etat, dép. des finances et rel. extérieures pascal.broulis@vd.ch
Denise Graf, coordinatrice asile à Amnesty International Suisse dgraf@amnesty.ch
et autres ONG….
(1) ▻http://www.lacimade.org/wp-content/uploads/2017/10/Synthese_FR.pdf
(2) ►https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2017/05/10/alerte-nouvelles-expulsions-vers-la-norvege-risque-
Reçu via la mailing-list du #Collectif_R (Lausanne, Suisse), le 29 novembre 2017
#migrations #asile #réfugiés #réfugiés_afghans #Dublin #renvois #expulsions #Suisse #renvois_Dublin #migrerrance #détention_administrative #rétention #assignation_à_résidence
« La Suisse ne doit pas s’agenouiller devant le bailli Jean-Claude Juncker » RTS - Romain Clivaz & hend - 15 Novembre 2017
▻http://www.rts.ch/info/suisse/9088466--la-suisse-ne-doit-pas-s-agenouiller-devant-le-bailli-jean-claude-juncke
Le Conseil fédéral devrait adopter ce mercredi l’enveloppe de 1,3 milliard de francs destinée à l’élargissement de l’UE. Un prix « bien trop élevé », selon Kevin Grangier, membre de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre.
L’Union européenne (UE) considère ce milliard de cohésion comme une forme de cotisation pour accéder au marché communautaire. Pour rappel, les Suisses ont accepté ce projet en 2006 à plus de 53%. Cette enveloppe devrait ainsi être adoptée mercredi par le Conseil fédéral, une semaine avant la possible visite en Suisse - non confirmée par Bruxelles - du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
Pour Kevin Grangier, membre de l’action souverainiste ASIN, ce montant est beaucoup trop élevé. « Notre pays n’est pas un pays qui s’agenouille devant le bailli Juncker. Et je regrette que le Conseil fédéral, une fois de plus, sans rien obtenir en retour, lâche ce fameux milliard pour permettre à Monsieur Juncker de venir chez nous », a dénoncé mercredi le membre de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), sur les ondes de la RTS.
« Parler d’égal à égal »
Kevin Grangier a également plaidé pour des compensations : « Cet argent, c’est celui des Suisses et il serait bien mieux chez nous plutôt que quelque part dans un pays européen où il ne sert à rien du tout. Et je ne vois pas pourquoi on doit le verser s’il n’y a pas de compensations équivalentes d’autre part ».
Kevin Grangier n’a par ailleurs pas exclu un référendum de la part de l’ASIN : « En fonction de la décision du Conseil fédéral, et ce qui sera négocié en échange de ce milliard, il pourrait y avoir un référendum. On doit discuter d’égal à égal avec Bruxelles ».
Lausanne Ils interpellent le mauvais requérant gambien. Ce dernier meurt en cellule
Les gardes-frontière ont confondu Lamine F. avec un autre requérant portant le même nom et signalé à Lucerne. L’homme décédé souffrait d’épilepsie.
▻https://mobile2.lematin.ch/articles/59f4881dab5c3726a9000001
#mourir_dans_la_forteresse_europe #asile #migrations #réfugiés #Dublin #erreur (fatale) #renvoi_dublin #détention_administrative #décès #Suisse #Lausanne #détention_administrative #rétention #mourir_en_détention_administrative #Lamine_F #Lamin_F
Genève | Détention administrative de mineurs sur le sol genevois : qu’en est-il ?
▻https://asile.ch/2017/10/23/geneve-detention-administrative-de-mineurs-sol-genevois-quen
Au début du mois d’octobre 2017, Madame Frédérique Perler, députée et vice-présidente des Verts genevois, demandait au Conseil d’Etat où en étaient les négociations concernant la détention administrative des mineurs. En effet, le canton héberge sur son sol un centre de détention administrative « concordataire » liant les cantons de Genève, Vaud et Neuchâtel. Aucun des trois […]
]]>Les cantons romands inégaux face au renvoi d’étrangers à l’#aide_sociale
Alors que la loi permet de renvoyer les étrangers qui restent longtemps dépendants de l’aide sociale, la pratique des cantons est très variable. L’an dernier, Berne a supprimé 11 permis B ou C contre 113 pour le canton de Vaud.
▻https://www.rts.ch/info/suisse/8977992-les-cantons-romands-inegaux-face-au-renvoi-d-etrangers-a-l-aide-sociale.
#Suisse #renvois #expulsions #permis_B #permis_C
De retour sur le cyclamen de Naples, avec une très belle station à ...
▻https://diasp.eu/p/5987825
De retour sur le cyclamen de Naples, avec une très belle station à Buchillon, Vaud #cyclamen #wildflowers #naturephotos
]]>De retour sur le cyclamen de Naples, avec une très belle station à ...
▻https://diasp.eu/p/5987821
De retour sur le cyclamen de Naples, avec une très belle station à Buchillon, Vaud #cyclamen #wildflowers #naturephotos
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