provinceorstate:virginie

  • Handicap : la rage de vivre
    https://www.franceinter.fr/emissions/dans-quel-monde-on-vit/dans-quel-monde-on-vit-22-aout-2017

    Cara Zina, ancienne punk, amie de Virginie Despentes, et écrivaine française, signe cette année un nouveau roman chez Libertalia. Handi-gang raconte l’histoire d’un jeune adolescent handicapé et de sa bande d’amis, valides ou non, qui se révoltent contre un système inadapté à leurs besoins. A la suite d’une agression à l’école, Sam et ses amis décident d’agir pour rendre visible cette minorité dont ils font partie : les handicapés. Une piste de réflexion sur le handicap, la dépendance, et l’émancipation...

    #handicap

  • http://zad.nadir.org/spip.php?article4740 - ZAD

    Désherbage et plantations au Jardin des plantes aromatiques et médicinales

    Chantier sur le futur hangar-séchoir.

    Les après-midi à partir de 14h.

    – jeudi 14 septembre

    – mercredi 20 septembre

    – mercredi 27 et jeudi 28 septembre

    Ouvert à toutes et tous avec vigilance sur nos rapports de domination. rdv au lieu-dit « le tertre » à Notre dame des landes à côté de la ferme de Bellevue

    Virginie et Xavier

    Paysans Herboristes, nous déménageons notre activité cette année sur la Zad.

    09 80 65 42 45

    tisanes@letrespetitjardin.net
    -- www.letrespetitjardin.net

    #ZAD #NDDL #NotreDameDesLandes

  • La prochaine crise systémique est déjà là
    http://www.dedefensa.org/article/la-prochaine-crise-systemique-est-deja-la

    La prochaine crise systémique est déjà là

    Le FMI a récemment alerté les Usa sur la situation de leurs firmes dont le niveau d’endettement facilité par des taux d’intérêts très faibles risquent de compromettre la stabilité du système financier. (1) C’est le cas particulièrement du secteur de l’énergie, de l’immobilier où la dette représente 4 à 6 fois les fonds propres. L’actuelle reprise des forages pour exploiter le gaz de schiste au Dakota, au Texas et en Virginie avec de nouveaux prêts accordés bénéficie de la remontée du cours du baril depuis la restriction de l’offre mondiale résultant des accords Russie-Séoud pour l’OPEP. La demande mondiale est atone, en accord avec la stagnation de la croissance mondiale. Un rebond de la consommation mondiale au deuxième trimestre est lié à un appétit plus important de (...)

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • La semaine où le monde a frôlé l’apocalypse nucléaire

    http://www.slate.fr/story/149934/la-semaine-ou-le-monde-a-frole-la-guerre-nucleaire

    C’est l’un des grands mystères de la Guerre froide : comment le monde a-t-il fait pour ne pas disparaître lors de la deuxième semaine de novembre 1983 ?

    Une grande partie de notre survie est due aux actions –ou plutôt à l’inaction– d’un officier de l’armée de l’air américaine, Leonard Perroots, mort en janvier dernier. Que nous ayons frôlé l’anéantissement, au contraire, est imputable au bellicisme rhétorique et militaire de Ronald Reagan, à la terreur qu’il a suscité chez les Soviétiques et au tragi-comique d’un malentendu qui aurait pu nous coûter très cher.

    Comme un National Intelligence Estimate, un document du renseignement américain venant d’être rendu public, le détaillait en 1987 :

    « La stratégie de guerre nucléaire [des Soviétiques] […] ne les prédispose pas à faire preuve de retenue s’ils estiment très probable la survenue d’une guerre nucléaire. Ils pensent d’ailleurs qu’une telle réserve pourraient mettre en péril leurs chances dans cette guerre. Les Soviétiques sont très enclins à vouloir tirer les premiers afin de maximiser les dommages infligés aux forces américaines, tout en minimisant les dégâts subis par la société et les forces soviétiques. »

    C’est à ce moment délicat que les États-Unis et leurs alliés décident de simuler une attaque nucléaire sur l’Union soviétique et ses alliés du Pacte de Varsovie. Effectué par des soldats alliés dans toute l’Europe, la simulation, surnommée Able Archer 83, fait partie d’un exercice militaire orchestré par le QG de l’Otan à Bruxelles, le ministère britannique de la Défense et le Pentagone, son objectif est de « tester les procédures de commande et de personnel, avec un accent tout particulier mis sur la transition entre des opérations conventionnelles et des opérations non-conventionnelles, y compris l’usage d’armes nucléaires ».

    C’est là qu’intervient Leonard Perroots, un agent du renseignement militaire américain dont le rôle sera crucial dans cette histoire. Quand débute Able Archer 83, cet homme originaire de Virginie Occidentale a plus de trente ans d’expérience derrière lui dans les services de renseignement de l’US Air Force en Europe. Tout en supervisant Able Archer 83, il remarque que les forces soviétiques (les vraies, pas celles de la simulation) ne cessent d’augmenter leurs niveaux d’alerte. Mais au lieu de réagir comme il se doit, Perroots ne fait rien. S’il avait relevé le niveau d’alerte des dispositifs militaires européens –ce qui n’aurait pas été absurde–, les Soviétiques auraient pu en conclure que exercice était bel et bien une préparation d’attaque déguisée. L’instinct de Perroots permettra d’arrêter la course vers la guerre et sans doute d’éviter une passe d’armes nucléaire.

  • Charlottesville : les dirigeants du FN prennent leur distance avec Donald Trump
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/17/charlottesville-les-dirigeants-du-fn-prennent-leur-distance-avec-donald-trum

    Le Front national (FN) prend, lui aussi, ses distances avec Donald Trump, qui est de plus en plus isolé aux Etats-Unis après ses propos sur les événements de Charlottesville. Invité de France Inter, jeudi 17 août, le député FN du Nord Sébastien Chenu a critiqué les déclarations du président états-unien, qui a renvoyé dos à dos les militants d’extrême droite et les contre-manifestants antiracistes qui se sont affrontés samedi à Charlottesville, en Virginie.

    « Je pense que la vocation d’un président, c’est d’unir son peuple sur des objectifs et non pas s’enfermer dans des polémiques blessantes, choquantes, probablement historiquement compliqué à gérer pour les Etats-Unis, explique M. Chenu. Donald Trump se trompe en agissant ainsi. »

  • Nouvelles de Charlottesville
    http://www.dedefensa.org/article/nouvelles-de-charlottesville

    Nouvelles de Charlottesville

    Une séquence brutale a eu lieu vendredi et samedi dans la ville de Charlottesville, en Virginie, État où naquirent notamment Thomas Jefferson, rédacteur de la Déclaration d’Indépendance de 1776 et troisième président des USA, et Robert E. Lee, général commandant en chef de l’Armée de la Virginie du Nord, en réalité de facto principal officier général de toutes les forces armées de la Confédération des États sudistes durant la Guerre de Sécession. C’est autour d’une statue de Robert E. Lee sur le point d’être abattue et du Parc Lee qui doit être rebaptisé Parc de l’Emancipation (des esclaves, supposerons-nous), qu’eurent lieu les bagarres entre deux groupes, l’un des AltRight (autour de 300, qui avaient organisé la manifestation initiale) et l’autre des Antifa (en (...)

  • Solidarité avec les antiracistes et antifascistes de Charlottesville-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/solidarite-avec-les-antiracistes-2514

    @Ad Nauseam - Samedi, une jeune femme est morte et 19 autres personnes ont été blessées lors d’une manifestation antifasciste à Charlottesville en Virginie, après qu’un jeune néonazi fonce volontairement dans la foule avec sa voiture.

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Strange fruit | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2017/08/13/strange-fruit

    Ah, les jolies petites villes de Virginie. Charlottesville ou la nostalgie du « bon vieux temps » …

    Celle-là, c’est la ville natale de Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis. Elle a reçu en 2003 le titre de la « ville la plus agréable à vivre des États-Unis ».

  • #néonazis et suprémacistes américains envahissent #Charlottesville : un mort
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130817/neonazis-et-supremacistes-americains-envahissent-charlottesville-un-mort

    Des secouristes à l’aide d’une victime après qu’une voiture a foncé dans la foule, le 12 août, à Charlottesville, en Virginie. © Reuters Une coalition de groupes néonazis et suprémacistes blancs organisait, samedi, un grand rassemblement contre le projet de la municipalité de Charlottesville visant à enlever une statue du général Lee, héros sudiste de la guerre de Sécession. Plusieurs centaines de militants racistes ont affronté durant toute la journée des contre-manifestants. Une voiture a foncé dans la foule, tuant une personne et en blessant dix-neuf autres.

    #International #Donald_Trump #racisme #suprémacistes_blanc

  • Donc une dizaine d’heures après ce qu’il s’est passé à Charlottesville, j’ai épluché tous les articles de google news (Edit : mauvaise formulation, j’ai regardé tous les titres en fait) sur le sujet, et voici les seuls titres pour lesquels on a l’info complète, à savoir qu’une voiture a foncé dans un groupe s’opposant à la manifestation des suprémacistes blancs :

    USA : un véhicule percute des manifestants antiracistes, un mort, plusieurs blessés (vidéo)
    Sputnik France il y a 9 h

    Les images de la voiture percutant des manifestants anti-« Alt-right » à Charlottesville (VIDEOS CHOC)
    RT en français il y a 6 h

    USA : une voiture fonce dans une foule d’opposants à une manifestation d’extrême droite, un mort
    RT en français il y a 10 h

    Charlottesville : panique après la charge d’une voiture contre des manifestants anti « Alt-right »
    RT en français [dans l’encadré google sur les vidéos]

    Alors, faut être un organe de propagande stalinien pour savoir écrire des titres pertinents ?

    Nos médias « neutres » bien de chez nous ils ont plutôt tendance à trouver que la fête des racistes blancs a été gâchée...

    Un rassemblement de la droite radicale américaine vire au drame, Libération

    #médias

  • Sur les campus américains, la lutte contre les agressions sexuelles vire à la paranoïa | Slate.fr
    http://m.slate.fr/story/148629/campus-americains-lutte-agressions-sexuelles

    Une centaine de procès de ce genre ont été initiés ces dernières années. En 2016, un étudiant de l’université Washington and Lee en Virginie a obtenu des dommages et intérêts de la part de sa fac apres avoir ete expulsé pour agression sexuelle. Une fille l’avait accusé de viol, mais le contexte était très ambigü : elle avait de nouveau couché avec lui après l’agression présumée, et leurs communications électroniques étaient restées amicales. La personne en charge de l’enquête pour le campus avait récemment fait un exposé sur ce qu’on appelle le « gray rape » (« viol gris ») : le concept controversé selon lequel un rapport sexuel que l’on regrette après coup, dont on n’est pas bien sûr qu’on voulait tout à fait, peut être considéré comme un viol.

    • Cet article en fait des tonnes pour deux ou trois cas qui sont j’en suis sur tres bien défendus par le systheme judiciaire américain. Il y a des cas de fausses accusation, mais il a aussi le fait que les agresseur.euse.s nient presque toujours les faits, y compris face aux preuves. L’article ne donne aucune statistique pour voire si cette paranoïa est justifié. Y a t’il vraiment une augmentation des dénonciations d’agression sexuelle dans les facs et dans leur répression par les facs ? Du coup le texte donne des armes aux masculinistes, agresseur.euse.s sexuels et dominant.e.s en propageant la notion de « gray rape » ou en faisant croire qu’il y aurait une augmentation des fausses accusations.
      #backlash #instrumentalisation #culture_du_viol #viol #université

    • Tu as raison, l’article est très superficiel dans sa présentation des faits.

      Je trouve intéressante cette possibilité pour les établissements américains de sanctionner sans attendre. Cela donne l’impression d’inverser l’injustice. Mais injustice toujours.

      Mais comme tu le dis, peu de données ni d’études pour étayer la réflexion.

    • Je pense pas que le viol ou les agressions sexuelles puissent être tolere dans le règlement d’une école ou n’importe quelle institution. En cas de viol, vu que c’est un crime et non un délit il doit y avoir à mon avis un proces obligatoirement mais pour les délits ( agressions sexuelles, vols, agression physique, harcelement...) il me semble que les établissement prennent leurs dispositions depuis toujours. Le droit américain doit être different mais Ca m’étonnerait qu’il ne fasse pas de distinction entre délits et crimes.
      Si on t’accuse d’un délit à tord et que tu es viré de la fac pour Ca tu peu contesté la décision au tribunal (aux USA en France ça m’étonnerait) mais Ca veux pas dire que c’est un probleme généralisé d’injustice. Aussi va savoir combien de ces hommes qui sont reconnus accusés a tords par les institutions sont juste des agresseurs avec de bons avocats qui sont parvenus à renversé la situation a leur aventage. A part Ca je trouve tout de même tres bien que les hommes se soucient enfin un peu de commetre des agressions sexuelles et des viols. jusqu’ici c’était uniquement aux femmes de faire avec la peur du viol, la peur d’être violé et de restreindre leurs libertés. Là peut être que dans certaines facs aux USA les hommes commences a avoir peur de violer, peur de commetre des viols et des agressions sexuelles. C’est tres bien que cette nouvelle peur s’installe chez les hommes et s’efface chez les femmes, pourvu que ça continue dans ce sens et que les hommes apprennent a respecte les limites posé par les femmes.

      Le probleme avec ces cas de prétendues fausses accusations, c’est que au lieu de focalisé les hommes sur la nécessité pour eux d’apprendre à ne pas violer et a ne pas agressé, ce qu’ils sont loin de savoir et de vouloir savoir, ce genre d’anecdote leur permet de se victimisé, de detruire les avancées pour les femmes et de retablir la domination masculine.

    • Je partage totalement ton point de vue.

      Je me souviens d’un film où toute l’intrigue reposait sur une fausse accusation de viol par une gamine, prise au sérieux par tout le monde, l’accusé ayant sa vie gâchée pour quelques années, jusqu’au dénouement où la gamine revient sur ce qu’elle a dit. Mais il s’agissait bien d’une fausse accusation, le film nous le montre dès le début. Et il s’agissait donc bien d’une erreur judiciaire. A l’époque, j’étais jeune, et j’étais totalement choqué par l’injustice. Avec le recul, je suis tout autant choqué par ce film, mais par le choix d’en faire une histoire et d’en faire des tonnes, au point de nous faire accepter que pour éviter de telles injustices, il faut évidemment systématiquement s’assurer que la parole des femmes est vraie, au prix de souffrances démultipliées pour toutes celles qui ont effectivement été violées. Les deux injustices sont insupportables.

      La difficulté du viol n’est pas totalement spécifique en terme de jugement par l’institution. Il s’agit très souvent de juger parole contre parole, et pour avoir été contraint de vivre de tels jugements, l’injustice n’est vraiment pas évidente à éviter. Ou en tout cas, ce sentiment de n’être qu’une montagne de viande baladée et soupesée par l’institution judiciaire... est vraiment difficile à vivre.

    • Il est connu (et même l’article en parle un peu) que le fait que des textos amicaux soient échangés, et même que des relations sexuelles soient répétées par la suite, n’empêche pas que le premier rapport ait été un viol. Pourtant ici c’est presque systématiquement utilise pour discréditer la victime...

  • « Le travail manuel est trop souvent dévalué »

    http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/08/08/le-travail-manuel-est-trop-souvent-devalue_5169833_4415198.html

    L’universitaire Matthew Crawford a fait le choix, un jour, de quitter un emploi dans un prestigieux think tank pour réparer des motos. Une activité plus stimulante sur le plan intellectuel, justifie-t-il.

    Matthew Crawford est chercheur associé à l’université de Virginie, aux Etats-Unis. Après des études de physique, il se tourne vers la philosophie. Déçu par un premier emploi, il décide de se faire mécanicien. Matthew Crawford fonde Shockoe Moto, un atelier de réparation de motos. Il est également l’auteur de deux ouvrages largement remarqués : Contact (La Découverte, 2016) et Eloge du carburateur (La Découverte, 2010).

    Vous avez vous-même fait l’expérience d’un changement de carrière, en quittant la direction d’un think tank pour ouvrir un atelier de réparation de motos. Pourquoi avez-vous changé de métier ?

    Cet emploi dans un endroit consacré à la réflexion avait toutes les apparences d’un travail stimulant. C’était, il est vrai, un second choix. Jeune diplômé, j’espérais rejoindre une université, mais je n’ai rien trouvé. Lorsqu’un contact m’a indiqué que ce think tank cherchait un nouveau directeur exécutif, j’ai cru que ce poste était prometteur.

    Mais dès les premières heures, j’ai compris qu’il n’offrait aucune liberté de pensée. Il fallait simplement atteler son esprit à formuler les meilleurs arguments possibles dans un certain débat, ce qui demande de réfléchir à partir d’une conclusion prédéterminée. Il faut donc imaginer les arguments et l’enchaînement logique pour arriver au résultat attendu, ce qui est un exercice intellectuel un peu vain. Je n’arrivais pas toujours à me convaincre moi-même. C’était démoralisant.

    Comment avez-vous fait pour tenir ?

    Je n’aimais pas ce travail, mais j’avais besoin d’argent. Je suis donc resté cinq mois. Et pendant tout ce temps, je rêvais de réparer des motos. Grâce à un ami, j’avais découvert les bases de ce métier au cours de mes études post-doctorales et je me demandais déjà s’il serait possible d’en vivre. Dans ce think tank, je passais donc une partie de mes journées à feuilleter des catalogues d’outils, en comptant combien de temps je devrais garder cet emploi avant de pouvoir me les payer.

    Après cinq mois, j’avais rassemblé tout le matériel nécessaire. J’ai donc démissionné et je me suis mis à travailler sur des deux-roues. D’abord, dans mon garage, puis j’ai trouvé un peu plus grand. A vrai dire, j’avais très peu d’expérience, je connaissais mieux les voitures. J’ai donc appris sur le tas. Mais comparativement au boulot dans ce think tank, c’était génial. Avec une moto, on ne triche pas ; soit elle démarre, soit elle ne démarre pas.

    Votre expérience vous a-t-elle amené à reconsidérer la valeur du travail intellectuel ?

    Etablir un diagnostic mécanique pour une moto en panne puis la réparer constitue un travail très stimulant sur le plan intellectuel. Certaines idées préconçues nous poussent pourtant à croire le contraire. On continue d’accorder une plus grande valeur au travail intellectuel effectué dans un bureau, comme s’il était forcément plus intéressant, plus exigeant, alors qu’en fait, l’économie de la connaissance crée beaucoup de ces emplois sans intérêt, qui n’engagent en rien votre intelligence.

    Entre le travail intellectuel et le travail manuel, une opposition factice existe toujours dans l’esprit de bien des gens et conduit à dévaluer le second. Si on se salit les mains, c’est que l’on fait un boulot idiot. Ce préjugé existe toujours.

    Renverser ce préjugé demande d’établir une épistémologie du travail manuel. Quelles peuvent en être les bases ?

    Martin Heidegger m’a aidé à dépasser ces préconceptions et à mieux comprendre mon expérience du travail. C’est bien connu, ce philosophe explique que notre façon de connaître un objet provient de notre interaction avec lui. On n’apprend pas ce qu’est un marteau en le contemplant mais en l’employant. Ce fut pour moi un point de départ pour réfléchir à ce que serait une connaissance incarnée.

    Lorsque vous essayez de comprendre pourquoi une moto ne fonctionne pas, vous formulez différentes hypothèses sur l’origine de cette panne. Mais les causes peuvent interagir les unes avec les autres, ce qui rend les choses encore plus complexes. Vous lancez donc votre enquête sur la base de pressentiments plutôt que de règles. Ces intuitions sont le fruit de l’expérience. Le philosophe hongrois Michael Polanyi (1891-1976) fournit une définition de ce que pourrait être cette intuition lorsqu’il parle de connaissances personnelles, un type de connaissances acquis uniquement après avoir été longtemps en contact avec l’objet de ce savoir.

    Vous dites que le travail manuel est dénigré par des clichés persistants. Mais ne le considère-t-on pas, à l’inverse, avec un peu trop de romantisme, comme s’il permettait d’échapper aux contraintes du monde moderne ?

    Il y a en effet un grand appétit pour cette vision du travail manuel, que ce soit pour en vanter les prétendues vertus thérapeutiques, le réduire au mouvement, très populaire aux Etats-Unis du « faites-le vous-même » (« do it yourself »), ou pour l’assimiler à du développement personnel. Mais c’est avant tout la figure de l’artisan, dont certains intellectuels se sont saisis pour en développer une vision romantique, qu’il s’agisse du luthier ou du forgeron fabricant l’épée d’un samouraï. Je m’intéresse davantage aux plombiers et aux électriciens, des métiers dévalués mais qui permettent à ceux qui font le choix de cette carrière de bien vivre et de rencontrer chaque jour de nouveaux défis. En m’intéressant à ces métiers, j’ai voulu éviter toute esthétisation.

    Ma principale préoccupation consiste à rappeler qu’il est essentiel de trouver un travail qui ne vous rende pas plus idiot que vous ne l’êtes. Tant d’emplois sont abrutissants ; un sommet est atteint avec la chaîne de montage. Mais l’environnement physique dans lequel travaillent un plombier, un électricien, un mécanicien varie trop d’une journée à l’autre pour que ces métiers puissent être réduits à l’exécution répétitive d’une procédure. Il faut savoir improviser et s’adapter. Et je crois que cela permet de se sentir davantage comme un être humain et moins comme le rouage d’une machine.

    La vraie question n’est pas tant de savoir si vous travaillez avec vos mains ou dans un bureau, mais si vous exercez votre jugement au travail. Et c’est sur cette base que je crois qu’il faut renouveler notre regard sur les métiers manuels. Certes, ils ne sont pas pour tout le monde, mais trop souvent ils sont dévalués dès l’école et on rappelle trop peu les possibilités qu’ils offrent. Les enfants sont poussés à aller à l’université ; je crois qu’il est important de rappeler qu’il y a d’autres possibilités qui sont plus enrichissantes qu’on ne le dit. Il y a différentes voies d’accès à la connaissance ; s’asseoir en classe puis dans un bureau n’est pas la seule qui existe. Si vous êtes un garçon de 16 ans qui tente de construire une voiture de course, soudainement la trigonométrie va vous intéresser parce que vous en voyez l’utilité.

    Ne craignez-vous pas de dénigrer le rationalisme à une époque où la science est attaquée de toutes parts ?

    Non, je crois au contraire aider à rétablir l’importance de la science en l’inscrivant dans un contexte plus large. Travailler avec des choses physiques signifie que vous êtes constamment en contact avec les éléments de la nature. Si l’on parcourt l’histoire de l’innovation technologique, on se rend compte que très souvent des percées dans la recherche n’ont pas précédé des développements technologiques – elles en sont plutôt le fruit. Par exemple, le moteur à vapeur a été développé par des mécaniciens qui avaient observé la relation entre la température et la pression. Et c’est grâce à l’essor de ce moteur qu’une branche de la physique, la thermodynamique, est sortie de certaines impasses dans lesquelles elle se trouvait alors.

    Aristote avait également observé que si l’on se coupe des choses se trouvant dans la nature, du monde physique, il devient facile de construire des dogmes sur la base de quelques observations. Les métiers manuels se caractérisent par leur déférence envers le monde réel et je crois que c’est un trait que partage la science. Quand vous dessinez un système de ventilation pour un immeuble ou quand vous essayez de comprendre pourquoi il est en panne dix ans plus tard, ce sont des tâches qui demandent d’engager son esprit et ses aptitudes intellectuelles.

    Se rapprocher du monde matériel, comme vous le proposez, est largement une entreprise personnelle. Mais ce projet a-t-il une dimension politique ?

    Je crois que mon message peut rapprocher des électorats qui s’opposent aujourd’hui, les classes moyennes supérieures et les classes populaires. Lorsque vous entreprenez de réparer vous-même votre frigo, très rapidement vous découvrez à quel point c’est difficile. C’est une véritable leçon d’humilité. La prochaine fois que vous ferez appel à un professionnel de ce métier, vous aurez alors davantage de choses en partage, vous pourrez mieux apprécier son travail.

    Cette expérience, dans une période de profondes divisions comme aujourd’hui, est fondamentale sur le plan politique, parce qu’elle nous sort des enclaves réelles et virtuelles dans lesquelles nous vivons. Il est fort probable que ce professionnel habite dans la périphérie et qu’il se déplace dans la ville où résident ses clients. Cette ségrégation se traduit par l’érection de frontières politiques, parce que l’espace de partage entre classes sociales est en train de disparaître. Tenter de faire par soi-même ces petits travaux peut permettre de faire émerger un peu plus d’empathie entre des gens qui ne se ressemblent pas.

  • Des #machines_à_voter américaines piratées en moins de deux heures
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/31/des-machines-a-voter-americaines-piratees-en-moins-de-deux-heures_5167048_44

    « Que l’on puisse pirater des machines à voter signifie qu’elles ont peut-être déjà été piratées par le passé. Cela remet quand même en cause la légitimité des présidents des Etats-Unis », s’inquiète Carsten Schürmann. Professeur en programmation à l’IT-University de Copenhague, il dirige DemTech, une cellule d’étude sur les technologies servant à voter au Danemark. Il est également le premier a avoir piraté l’une des trente machines électorales rassemblée à la Def Con, à Las Vegas (Nevada). La 25e édition de cette convention sur la cybersécurité, l’une des plus grandes au monde, avait lieu du 27 au 30 juillet.

    Au cours de cette manifestation, de nombreux ateliers-villages ont permis, par exemple, d’ouvrir des coffres-forts ou de chiffrer (et déchiffrer) des données. Pour la première fois depuis les débuts de la DefCon, un atelier a également réuni des machines électorales de différents modèles (#Sequoia, #Diebolds, etc.), récupérées sur eBay ou lors d’enchères publiques. Cet atelier a fait salle comble.

    Jusqu’à présent, « l’accès à ces machines a été plutôt limité pour les amateurs qui cherchent à débusquer les bugs système », explique Brian Knopf, à l’origine du projet de « village électoral » de la DefCon et chercheur en IOT (Internet des objets) pour Neustar, une entreprise américaine d’analyse pour la sécurité. « DefCon est donc une excellente opportunité (…) de jeter un œil à ces systèmes et de répondre à la question : peut-on les hacker ? »

    La question est presque rhétorique : de nombreux spécialistes en sécurité informatique s’inquiètent depuis des années des faiblesses des machines utilisées aux Etats-Unis, souvent anciennes. En juin, le département de la sécurité intérieure des Etats-Unis a confirmé que des hackeurs russes avaient conduit des repérages sur vingt et un systèmes électoraux durant l’élection présidentielle de 2016. Il n’y aurait toutefois aucune preuve que les votes aient pu être manipulés.

    L’inquiétude est d’autant plus justifiée qu’à la DefCon Carsten Schürmann n’a eu besoin que de une heure quarante pour pirater à distance une #Winvote, une vieille machine électorale décommissionnée en 2007 (mais utilisée en Virginie jusqu’en 2015).

    « Il y a plein de manières de pirater une machine : avec une clé USB, on infecte le matériel avec un virus. On peut aussi modifier les composants en démontant la machine. Mais la manière élégante de le faire est à distance, explique M. Schürmann au Monde. Pas besoin de toucher la machine ou d’interagir avec. Vous pouvez être à l’extérieur, dans une voiture, et changer tous les résultats de plusieurs machines par l’intermédiaire de votre ordinateur. »

    Pour le prouver, à la fin de la journée, au DefCon, des hackeurs ont transformé la Winvote… en juke-box.

  • On a retrouvé l’étude citée par Virginie Despentes sur les filles, les garçons et les yaourts salés - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170712.OBS2015/on-a-retrouve-l-etude-citee-par-despentes-sur-les-filles-les-ga

    Des petites filles et des petits garçons sont assis à une table et doivent goûter une cuillère d’un immonde yaourt salé puis dire « Trop bon, Yogures Glotone [le nom du faux yaourt] ! »

    La méthode n’a rien de scientifique. Mais l’on voit bien que la réaction des filles est différente de celle des garçons. Ces derniers grimacent, peinent parfois à dire le slogan.

    Les filles grimacent parfois un peu elles aussi, mais reprennent vite leurs esprits et tentent de ne pas laisser transparaître leur dégoût.

    Derrière, les rires sont plutôt gras : il faut dire que l’objet du faux casting n’est pas de montrer que les femmes sont conditionnées à être conciliantes et à ne pas afficher leurs goûts dès l’enfance. Il s’agit d’une émission de divertissement et le but était de montrer que... les femmes mentent depuis l’enfance.

    #stéréoptype de #genre

  • Standing Rock vs. Tigerswan - Part. IV
    https://lundi.am/Standing-Rock-vs-Tigerswan-Part-IV

    Nous publiions les semaines passées deux traductions d’articles parus sur The Intercept (ici, là et là, relatant les pratiques particulièrement douteuses d’agences de sécurité privées dans le cadre de la répression du mouvement d’opposition à la construction du Dakota Access Pipeline (DAPL). Cette semaine, nous vous présentons le troisième article de cette série, exposant les liens complexes, mais avérés, entre ces agences de sécurité privées et les forces de l’ordre. Comme le DAPL, Mariner East 2 appartient à Energy Transfer Partners [ETP]. Le pipeline et censé parcourir 563 km, transportant de l’éthane, du butane et du propane à travers l’Ohio, la Pennsylvanie et la Virginie de l’Ouest jusqu’à une plateforme multimodale près (...) Source : Lundi (...)

    • « Merci à tous les quatre d’avoir été avec nous », salue Jean-Baptiste Boursier. Rassurez-vous, le débat reprend dix minutes après avec de nouveaux invités. Dont Jean-Michel Aphatie, qui ne craint pas d’effectuer une deuxième journée de travail après son boulot de Franceinfo. Son analyse du discours présidentiel est lumineuse : « Je trouve qu’il n’a rien dit mais qu’il l’a bien dit. » Ça vaut mieux que l’inverse. « C’est un Macron un peu vide, un peu creux. Mais intelligent aussi. » Virginie Le Guay, du Parisien, renchérit : « C’était parfois ennuyeux, parfois un peu en boucle. Mais c’était de bonne tenue. » Comme les débats de BFMTV, en fait : creux, ennuyeux, vides, mais très intelligents et de très bonne tenue grâce au talent des invités.

      Réunir Christophe Barbier, Apolline de Malherbe, Jean-Baptiste Boursier, Laëtitia Krupa, Thierry Arnaud, Bruno Jeudy, Jean-Michel Aphatie, Virginie Le Guay sur un même plateau, tu parles d’un scoop. Et c’est comme ça tous les jours, 24/24.
      Chérie sort le 12, j’vais faire un carton !

  • Résurgence ou renaissance : l’héritage ordolibéral. Entretien avec Thomas Biebricher (2 juillet 2017)
    http://www.vacarme.org/article3055.html

    Avec l’émergence de la crise des dettes souveraines en Europe au printemps 2010, le mot « ordolibéralisme » a fait — ou plus précisément refait — surface dans le discours public. En cause, le vif engouement des autorités allemandes, et du ministre des Finances Wolfgang Schäuble en particulier, pour des principes connus pour être fondamentalement ordolibéraux : la rigueur budgétaire et une gouvernance strictement attachée aux règles. De même, bien que leur champ d’action s’étende largement au-delà des frontières allemandes, les institutions européennes sont, elles aussi, considérées comme un pur produit de la pensée ordolibérale, notamment en raison du label « Made in Germany » qu’on leur a légitimement attribué.

    L’ordolibéralisme est la branche allemande de ce que l’économiste et historien Philip Mirowski a appelé la « pensée collective néolibérale ». Les multiples ramifications de cet arbre généalogique incluent la section de l’École autrichienne de Friedrich Hayek, l’École de Chicago de Milton Friedman et l’École du Choix Public de Virginie, ou « économie constitutionnelle », menée par James Buchanan et Gordon Tullock. Les ordolibéraux doivent leur nom au journal Ordo, fondé en 1848 par les économistes de l’École de Fribourg, Walter Eucken et Franz Böhm. Cependant, la sensibilité intellectuelle ordolibérale n’a pris corps que dans les années 1930, se nourrissant du travail de Wilhelm Röpke, Alfred Müller-Armack et Alexander Rüstow, parmi d’autres.

    Bien que la doctrine ordolibérale ait été largement reconnue comme la principale source d’inspiration de « l’économie sociale de marché » de l’Allemagne d’après-guerre — et ainsi comme une influence majeure sur Konrad Adenauer et Ludwig Erhard, les deux premiers chanceliers de la République fédérale d’Allemagne — sa marque, pourtant durable, dans les prises de décisions politiques a longtemps été maintenue dans l’ombre par la prééminence du Keynésianisme jusqu’au milieu des années 1970 et, après cela, par d’autres courants de la pensée néolibérale, particulièrement ceux de Hayek et Friedman. Comment comprendre et analyser la récente résurgence de l’ordolibéralisme, à la fois en Allemagne et dans l’Union européenne ? Quelles sont les caractéristiques distinctives de la branche ordolibérale du néolibéralisme ? Ce sont les questions que nous avons posées à Thomas Biebricher, dont le travail explore l’éventail des formes que revêt le néolibéralisme en se concentrant sur le grand frère allemand de la famille néolibérale, l’#ordolibéralisme.

  • « En direct de Mediapart » : le procès des #comparutions_immédiates
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280617/en-direct-de-mediapart-le-proces-des-comparutions-immediates-0

    Dans ce dernier Mediapart Live de la saison, retour sur nos enquêtes consacré à l’opération Zero Impunity, puis, à 20 h 30, le #procès_des_comparutions_immédiates. Cette #Justice en temps réel se veut rapide, intense, sévère. Elle est souvent inhumaine. Des magistrats du #Syndicat_de_la_magistrature vont entendre toutes sortes de témoins : avocats, ancien prévenus, ancienne ministre de la justice, sociologue, etc. Avant de rendre leur jugement.

    #France #Apcars #Arié_Alimi #Clarisse_Taron #flagrants_délits #Françoise_Cotta #Frédéric_Lauféron #Georges_Fenech #Louise_Tort #Marylise_Lebranchu #Serge_Portelli #Virginie_Gautron

  • Dans quel Monde on vit -
    Interview de Virginie Despentes
    http://www.rtbfradioplayer.be/radio/liveradio/lapremiere?rpAodUrl=http://rtbf-pod.l3.freecaster.net/rod/rtbf/geo/open/F/FJh1g8TBom.mp3&rpSt=10&rpSrp=3.0

    — Vous avez dit : « Les hommes sont lents ».
    -- […] Je trouve qu’ils sont lents, en tant que groupe. Déjà ils ont été assez lents à comprendre que le féminisme les concernaient. On ne pouvait pas avoir toute une partie de la population qui voulait changer le monde, changer la façon de vivre, l’espace public, et que eux allaient juste… rien changer. Ça doit se faire ensemble ou alors il faut qu’on soit dans des sociétés non-mixtes. Mais si on est dans une société mixte il ne peut pas y avoir un féminisme actif avec une population masculine passive. Il faut que ça se fasse dans une discussion, dans des frottements ou même des conflits.

    Là où je trouve que les hommes très très lents c’est sur des questions comme le viol ou le harcèlement de rue ou le harcèlement au travail […] Ça fait plus de trente ans que je vois toujours la même chose : des filles qui se réunissent pour en parler ; on va quand même pas se réunir comme ça des siècles et des siècles […] Ceux qui doivent en parler, se poser le problème, ce sont les agresseurs, c’est-à-dire les hommes : c’est aux hommes de se demander « qu’est-ce que vous foutez avec le viol », par exemple. Spa nous : en général, on viole très peu. Donc vous, en tant que groupe, qu’est-ce que vous foutez avec le viol ? Est-ce que vous pensez que c’est nécessaire, pour nous tenir […] Y’a quelque chose, parce que sinon, quand y’a un viol, vous vous rassembleriez pour vous demander comment faire pour arrêter ça. C’est pas une force supérieure à vous qui s’empare de vous, spa Satan. Satan vous habite pas quand vous violez. Donc qu’est-ce que c’est que votre culture, qu’est-ce que vos comportements, votre rapport à l’alcool, au groupe, à la féminité… Qu’est-ce que vous pouvez changer ? Parce que ceux qui doivent arrêter de violer, c’est les hommes. Nous on peut pas… on n’est pas au maximun, mais quasiment. Parce qu’après, la seule solution intéressante qu’on peut apporter, en tant que femme, c’est sortir avec un bazooka et dès qu’on voit un mec qui bouge, boum, on l’allume avant de savoir si oui ou non c’est un agresseur […]

    Ceux qui doivent renoncer par rapport au viol, au harcèlement et à toute une série de comportements qui changent complètement la façon qu’ont les femmes de se déplacer en ville mais aussi d’être chez elles et dans leur corps, tout le temps, ce sont les hommes. Y’a des choses qu’on peut, nous, faire : on peut faire plus de films, plus produire, se débrouiller pour avoir des postes de pouvoir et changer des représentativités… Mais les viols, les gars, ça reste votre problème. Ou alors dites-nous « nous on trouve ça bien parce c’est pratique qu’il y ait des violeurs, c’est un peu comme les terroristes : il font le boulot pour que vous vous teniez toutes tranquilles, y’en a 3 ou 4 qui font ce sale boulot et nous on profite de ça. » Mais dites-le nous clairement.

    Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    #viol #CultureDuViol #PassivitéMasculine

    • @aude_v : oui, c’est moi qui ai retranscrit (c’est loooong) et j’ai volontairement éludé certaines répétitions de mots (courantes à l’oral mais nuisant à la compréhension de l’écrit) et laissé des « spa » au lieu de « ce n’est pas » parce qu’après tout, c’était ainsi dit et tout aussi efficace à l’écrit.

      Ce faisant… c’est étonnant comme elle parle vite parfois, dans un registre très oral et comme sa pensée reste cependant limpide et facile à suivre (ou c’est chez moi seulement que ça fait mouche ?)

      #transcript

    • L’insupportable violence du féminisme - Crêpe Georgette
      http://www.crepegeorgette.com/2017/08/09/insupportable-violence-feminisme

      Andrea Dworkin demandait en 1983, il y a 34 ans, aux hommes pourquoi ils étaient si lents à comprendre les choses. Pourquoi étaient-ils si lents à comprendre que les femmes sont dans l’urgence d’arrêter d’être violées, d’arrêter d’être frappées, d’arrêter d’être tuées, d’arrêter d’être blâmées pour avoir été violées, frappées et tuées. Pourquoi 34 ans après l’êtes-vous toujours autant ? Pourquoi mon urgence devrait être de chercher les bons mots, le « des » au lieu du « les » pour ne pas vexer votre ego et vivre sous la menace que vous passiez du statut de faux allié à celui d’ennemi déclaré.

      #lenteur

    • Andrea Dworkin : Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol | TRADFEM
      https://tradfem.wordpress.com/2014/11/15/je-veux-une-treve-de-vingt-quatre-heures-durant-laquelle-il-ny-au

      Et s’il devait y avoir une requête, une question ou une interpellation humaine dans ce cri, ce serait ceci : pourquoi êtes-vous si lents ? Pourquoi êtes-vous si lents à comprendre les choses les plus élémentaires ? Pas les choses idéologiques compliquées ; celles-là, vous les comprenez. Les choses simples. Les banalités comme celles-là : les femmes sont tout aussi humaines que vous, en degré et en qualité.

    • Il y a fort à parier que vous n’avez pas entendu parler de ces affaires dans les médias nationaux, hormis un entrefilet sur un site quand l’affaire permet un titre racoleur comme « il tue sa femme à coups de casseroles ». Une simple anecdote. Il faut sortir ces affaires de la case « faits divers ». Un meurtre antisémite, raciste ou homophobe n’est pas un fait divers. Ce qui nous induit en erreur en l’occurrence, c’est qu’il y a une relation particulière entre la victime et l’assassin. Ces hommes ne tuent pas toutes les femmes. Ils tuent les leurs. Mais ils les tuent parce que ce sont des femmes et qu’ils sont des hommes. Autrement dit parce qu’ils croient encore à la possession des unes par les autres. Donc ils refusent à ces femmes leurs droits d’êtres humains libres. En cela, ils rejoignent les crimes de discrimination. Tous disent la supériorité de quelques uns.

      Ce n’est pas de l’actualité régionale, c’est un problème national. Ces affaires devraient donc être relayées dans les médias nationaux. Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde. C’est dire que les violences faites aux femmes sont un sujet négligeable. Pour que cela devienne le problème de tous, les médias ont également une responsabilité. Ils doivent s’emparer du sujet. Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer.

    • En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres - parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons : on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

      Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que son ex compagne, Nicole, 47 ans, sorte d’une supérette et il lui a foncé dessus en voiture. Le mari de Doris, 60 ans, a choisi la batte de base-ball. Après 33 ans de mariage, il la soupçonnait d’infidélité. C’était en janvier dernier. En mars, Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer a tué Marcelle, 90 ans, à coups de casserole. Il a déclaré « elle a ce qu’elle mérite. Je l’ai fracassée ». Le 12 juin dernier, c’était l’anniversaire d’Émilie, 34 ans. Son mari dont elle venait de se séparer, Guillaume, 37 ans, mécanicien, lui a ligoté les chevilles et les poignets sur les rails d’un TGV Paris/Nantes. D’après l’autopsie, elle était vivante au moment du passage du train. En mai, avec le calvaire de Marion, 41 ans, j’ai découvert la qualification légale de « viol ayant entraîné la mort ».

    • @dudh48 c’est faux, il y a un très grand nombre de personnes impliquées dans l’éducation de chaque enfant. Sans compter que les femmes elles-mêmes sont éduquées depuis l’enfance à subir ce genre de choses et à trouver ça « normal ». Donc bah oui clairement, la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      On sait par l’anthropologie qu’il existe et a existé d’autres sociétés sans culture du viol et moins voire pas patriarcales. Sans dire qu’il n’y a pas d’autres soucis mais juste déjà ça montre que ça existe, et que donc ce n’est pas un truc inhérent, obligatoire.

      Si tu es un homme, tu peux commencer par ne pas être comme ça, et à éduquer les jeunes garçons de ton entourage à ne pas être comme ça, même si toi tu n’as pas d’enfants (les neveux, les enfants des amis, etc).

    • @philippe_de_jonckheere , je ne trouve rien de mieux à dire que de remettre ici la citation que tu as choisie : Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde.
      Et si le constat de @dudh48 :

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      est globalement vrai, il faut aider à une prise de conscience orientée vers l’éducation des garçons, venant des adultes éclairés, hommes ou femmes.

    • L’homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c’est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L’histoire humaine est, dit-on, l’histoire d’une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte.
      Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie.

      Je me demande quelle partie de sa phrase d’intro est fausse du coup ...

    • @rastapopoulos

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      Il me semble que surtout les garçons passe à côté d’un truc que je combats dans l’éducation de mes trois filles (disons encore deux en activité) : la répartition genrée des tâches par exemple (je déteste le bricolage mais je manque rarement une occasion d’impliquer mes filles dans l’apprentissage du maniement de certains outils, notamment mécaniques, et il est consternant de voir comment elles sont résistantes à cela, de peur d’être différentes de leurs camarades. De même il me semble qu’un bon éveil à des mécanismes plus intellectuels cette fois-ci qui vise à instruire tout ce petite monde (filles et garçons, indifféremment) à propos des impensés sexistes n’est lui pas non plus réservé aux seuls garçons.

      Enfin j’ajoute que la lecture de Beauté Fatale de @mona est obligatoire pour les enfants des deux sexes.

      Mais je comprends ce que tu veux dire par surtout les garçons

    • On parle de mise à mort des femmes par les hommes qui sont leurs conjoint et pas de trucs pseudo métaphysiques sur le sens de la vie et les gros malheurs des looser au masculin ! Je t’en ficherait des accidents de la vie et de recyclage quant on parle de mecs qui butent les femmes. C’est quoi le rapport ?

      @dudh48 quant tu dit ceci

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      En fait tu dit que l’oppression des femmes c’est de la faute des femmes puisque ce sont elles qui éduquent et pas celle des hommes. Les pauvres choux si c’est des bitards criminels c’est la faute de leurs mamans... Ca saoul ce stéréotype c’est hyper macho et c’est franchement mal venu ici alors qu’on parle de FEMINICIDE. L’éducation des enfants est faite par toute la société et à ne s’arrête pas a l’enfance. Par exemple pour toi @dudh48 il est encor temps d’apprendre que tes considerations hyper généralistes et vagues sur la vie, la mort au masculin, sont tres sexistes et n’ont rien a faire ici.

      C’est irritant de voire que vous parlez pas de la violence masculine et des femmes assassinées, la discutions deviens un flatte-scrotum pour savoir qui est le bon pere qui éduque ces filles à ne pas se faire tuer par leurs amoureux ou de la branlette de phallosophe sur les looser ces pauvres couilles accidentées et les méchantes mères responsables du sexisme...

      L’éducation des hommes à la violence et au mepris des femmes elles vien aussi de vous, ici, qui au lieu de réfléchir a la responsabilité des hommes dans l’exécution des femmes, vous servez du sujet pour vous faire moussé l’ego.

    • Je rebondis sur les propos de @rastapopoulos qui disait que :

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      et je me rappelle qu’en 2014, il y eut des initiatives institutionnelles prise par certain-es enseignant-es avec l’ABC de l’égalité. Mais par manque de courage politique, ladite institution a préféré céder au chantage du lobby réactionnaire de la « Marche pour tous ».
      En matière d’éducation et de changement des mentalités, rien n’est jamais acquis et tout est à construire ou reconstruire. Ne pas baisser les bras ni baisser sa garde.

      Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer

      Et c’est bien sur cette démarche qu’on doit se mobiliser.

    • @mad_meg je suis tout à fait d’accord et je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ». Car pour l’égalité là oui il faut éduquer tous les enfants à tout faire, mais pour la violence, c’est surtout ceux (masculin car majoritaire, ya toujours des exceptions blabla on s’en fout) qui sont ou seront responsables des violences qu’il faut éduquer à ne pas l’être. Même si on peut apprendre aux petites filles à manger plus, être plus musclées et savoir se défendre, ce n’est qu’une mauvaise conséquence, ce n’est pas en priorité aux victimes ou futures victimes à apprendre à éviter la violence, c’est aux coupables ou futurs coupables d’apprendre à ne pas être violents comme ça.

      Il n’y a rien de naturel, c’est un processus social, que les garçons apprennent depuis tout petit (cf la remarque anthropologique). Non l’homme n’est pas un loup pour l’homme ni pour la femme « de tout temps et en tout lieu », cela dépend des sociétés, donc des éducations.

      À dire que c’est « naturel », bah forcément alors « c’est comme ça », on ne peut rien faire et on ne fait rien, comme un gros nul, et on suit les préceptes de Dame Nature. C’est marrant comme les gens suivent « la nature » quand ça les arrange et pour d’autres sujets là disent qu’on est des humains, qu’on est différent, etc.

    • @aude_v Peggy SASTRE écrit pour Slate, L’Obs et des livres. J’étoile rarement les billets issus de ces publications, voir jamais.
      Le paragraphe de présentation, à la suite de celui relevé par @nicolasm :

      Si les hommes ont le pouvoir, c’est parce que les femmes l’ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l’histoire de notre espèce. Et ces millions d’années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu’indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes.

      Ce docteur en philosophie des sciences, nous éclaire d’une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, si les 250 pages de son bouquin sont à l’avenant de cette présentation, il doit briller aussi fort que les périodiques qui la publie.
      Salutaire coup de gueule de @mad_meg

      Ce n’est pas parce qu’on vit en 2017 que Saint-Macron, le Jésus français va sauver le monde. Il n’est que Jésus et c’est un fils très obéissant envers Dieu le père (François Hollande) et le Saint-Esprit (la mafia de la finance et du grand patronat). La sainte trinité veut juste restaurer l’esclavage. Que les esclaves soit homme ou femme lui importe peu, tant qu’ils travaillent et ferment leur gueule.

      @dudh48 tu as oublié de placer « le fruit de nos entrailles » dans tes #élucubrations.

    • @rastapopoulos

      je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ».

      Oui, tu as raison, la présence dans mon esprit de deux conversations, celle-ci et une autre à la maison, m’a fait faire une sortie de route. Mille pardons pour ma contribution au désordre de cette discussion qui a effectivement le défaut du désordre et de partir dans des directions pas toutes fécondes.

    • @rastapopoulos c’etait pas à toi que je pensait en fait, mon coup de gueule etait pour @dudh48 et @philippe_de_jonckheere qui s’est reconnu.

      Je suis d’accord avec le fait d’éduquer spécifiquement les garçons et les hommes à la réduction de leur violence, de leur egoisme, de leur autosatisfaction, de leur egocentrisme. Je pense qu’il faut que les hommes et les garçons perdent de leur assurance, de leur confiance en eux en tant qu’hommes. Il faut que les hommes aient peur de dire des biteries aux femmes ou a propos des femmes et tout particulièrement avec les féministes vu que les hommes se sentent toujours pertinent pour nous faire la leçon comme ici sur la vie, la mort, la loose, la place des femmes dans la responsabilité du sexisme...
      Alors petit conseil en particulier @dudh48 qui est nouveau et qui connais pas encore les féministes d’ici et qui connais pas nom plus mon grand dévouement dans le pétage de bonbons. Le rôle des hommes vis à vis du sexisme c’est de s’adresser aux autres hommes (et pas pour s’envoyer des lauriers !) et de pointé les responsabilité des hommes (et aussi les votres comme ici ce mansplanning que tu nous inflige @dudh48 ), pas de faire la leçon aux femmes ou de chercher les responsabilité des femmes.
      Il y a plein de tags très bien achalandés que je te conseil de fouillé @dudh48 si le sujet des violences faites aux femmes t’intéresse. #domination_masculine #culture_du_viol #fraternité #mégèrisme #violences_masculine #condition_masculine #mâle-alphisme #male_gaze #male_entitlment #sexisme #misogynie et #féminisme #historicisation #effacement_des_femmes #féminicide #virilo-carnisme ... et ne rate pas non plus #alliés #pro_féministes et toutes les discutions sur la place des hommes dans le féminisme qui sont nombreuses sur @seenthis
      Bonne lecture

    • @dudh48 je ne te connais pas. T’as vécu ! t’as donné ta part et tu es épuisé ! pauvre chaton ! ici t’es pas sur twitter ou snapchat ou que sais-je encore ? je ne sentais pas ce fil dès le départ et là tu dérapes mon gars ! tu n’insultes pas @mad_meg de cette façon et personne d’autre d’ailleurs ; de quel droit ?
      Il y a 3 heures, « la grande prêtresse » , te donnais des pistes à suivre et bon nombre de tags . Ta réponse est impulsive et complètement déplacé. Je suis au regret de te dire que je ne te suit plus sur @seenthis et que je suis à 2 doigts de te bloquer, connard. Tu seras le second avec @francoiscarmignola1 une enclume celui-la !
      non seulement tu es parano mais tu m’as tout l’air d’un tocard de première ! m’étonnes pas que tu milites pour la france insoumise.

    • Voila un bel exemple de réaction d’un certains type d’homme quand des femmes, feministes de surcroît, osent leur dire qu’ils racontent n’importe quoi : insultes, victimisation, détournement du sujet, rabaissement de l’interlocutrice... Le tout en trente petites lignes.
      Joli combo @dudh48 !

    • merde ! ton cas est plus grave que je ne pensais @dudh48
      tu as raté l’occasion d’avoir une discussion constructive avec @mad_meg je ne suis pas son disciple mais j’ai échangé précédemment avec elle, entre autre, sur le féminisme et j’en suis toujours ressorti enrichi.
      Adieu @dud48

    • Grande prêtresse virago en chasse c’est sympas. Je brûlerait quelques frivolitées sur l’autel d’Artemis en pensent à toi @dudh48

      Pour revenir à la discutions d’origine, réduire l’éducation aux seuls enfants je trouve cela un peu réducteur et assez pratique pour que les adultes ne s’éduquent pas. Changer de mentalité ca se fait tout au long de la vie et je désespère pas de voire les pépés et mémés apprendre des choses. Par exemple avec rezo.net puis seenthis je me suis beaucoup éduqué et j’imagine que je ne suis pas là seule et j’espère que ca va continuer et que même @dudh48 y arrivera.
      Le truc aussi pour les enfants et la réduction de la question de l’éducation aux enfants, c’est que perso je suis bientôt morte, c’est à dire dans 20-30ans si je suis optimiste. Et j’ai pas d’enfants et je porte pas spécialement d’espoir en l’humanité au prétexte qu’elle soit jeune. Du coup si je doit subir sans rien pouvoir y changer le sexisme des adultes, sous le prétexte fumeux qu’illes seraient immunisé·e·s à l’éducation ca me déprime trop.

      Par rapport à la violence masculine, la question de l’education me fait pensé aussi au travail d’éducation des hommes violents, on fait ca aux usa et en espagne. Je reviens si je trouve de la documentation là dessus. Ca me semble bien plus utile que l’incarceration avec d’autre machos dans un univers hypermacho du concour de bite permanant qu’est la prison. Et ces programmes ne sont envisageables que si on pense que l’éducation c’est pas que pour les mouflets et leurs mômans.
      Sinon par rapport à la violence, ca semble beaucoup être des exécution pour cause de rupture. Ces hommes refusent toute autonomie à la femme qu’ils disaient aimer. Au passage j’ai ce texte qui peu donner des pistes intéressantes
      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm

      ps- Merci à mes fidèl·l·es sectatrices et sectateurs pour votre soutiens ! ;P

    • Bon sang, ça fait même sortir Mona de sa réserve... si longue ! :-D

      Soutien à tou•te•s, l’éducation du troll sera longue ;-) A la première réponse un peu ferme, il n’hésite pas à montrer sa virilité et à insulter la femme qui lui tient tête... quelle sera la suite ? En fait, ce n’est même pas un troll, c’est peut être juste génétique ; un homme reste un homme, tout ça... ? :-D

    • Je prône la destruction de l’humanité puisqu’elle s’avère être une espèce nuisible.

      quelle confusion @dudh48 après une telle déclaration je doute que tu aies beaucoup d’interlocuteurs.ices ici ! ceci n’est pas de l’insoumission mais du nihilisme même si certains adeptes de cette doctrine me semble plus avertis que toi, triste sire !

    • Merci @mad_meg et merci à tout·es les participant·es de #seenthis qui ensemble élaborent régulièrement depuis plusieurs années un discours politique vivant qui a fait avancer ma pensée sur le féminisme et mon rapport au monde en temps que femme. La pertinence de nos confrontations face à la difficile capacité de chacun·e a accepter les critiques ou à faire tomber nos propres barrières éducatives sont toujours d’une grande richesse.
      Déconstruire sans cesse les discours essentialistes, racistes et dominateurs reste une gageure face à l’arrogance du conservatisme.
      Cela permet de se sentir moins seul·e et de s’appuyer sur cette belle pensée commune lorsqu’il faut rapidement reconnaitre et agir contre cette oppression.

    • Si vous saviez comme j’aime les femmes, comme je tremble quand l’une d’elles souffre, comme j’ai envie de l’étreindre entre mes bras, comme je voudrais avoir des seins pour qu’elle puisse y reposer sa tête et me confier son chagrin.

      Les tueurs de femmes peuvent tenir le même discours que toi. Les pères incestueux aussi ainsi que les violeurs. Ils disent tuer par amour. L’amour des hommes c’est ce qui tue et viol les filles et les femmes en masse, c’est ce dont parle l’article. Venir laver tes propos misogynes et ton comportement sexiste dans ton prétendu l’amourrr de nos nibards et la jouissance que nos chagrins te procure ca ne fonctionne pas.

      Sur le sujet j’ai trouvé ceci : Au nom de l’amour : les violences dans le couple
      https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-8-page-34.htm

      Il y avait un texte super sur le blog « Comment ne pas être féministe ? » mais le blog a disparu #tristesse

      @aude_v @touti et tou·te·s merci pour vos messages de soutiens. Afin de pouvoir poursuivre sur le sujet des violences masculines dans le couple j’ai ouvert une nouvelle discussion ; https://seenthis.net/messages/609847

    • Non @dudh48, ce n’est pas comme ça qu’on fait des excuses.
      Tu n’as pas non plus droit à aller te cacher derrière le nihilisme, ton arrogance prouve bien l’impasse de tes propos. Apprends à élaborer ta pensée et reviens nous voir quand tu auras grandi.

    • Un autre point commun à nombre de ces affaires c’est le suicide du meurtrier.

      L’auteure n’insiste pas trop là-dessus, pourtant c’est révélateur de la perversité des ressorts de la violence masculine et du déni des hommes autoproclamés féministes qui reproduisent de bonne foi la domination masculine, souvent en évoquant d’une manière ou d’une autre la « tendresse », la « passion » ou l’« amour ». Hors-sujet.

      FAITES-VOUS SOIGNER !

      (à cette échelle de nuisance il ne s’agit plus seulement de pathologie individuelle)

      À ce propos, je crois, sur la violence masculine cf. ce strip :

      « Un sentiment sauvage apparaît, comment allez-vous le gérer ? »

      (compléter le 2, « je monte un fight club », avec « je la menace / je la frappe / je la tue »)

      La réponse 3 « j’en parle à mes proches, je crois que j’ai peur de l’abandon », présentée de façon légère, parait facile, encore faut-il avoir le courage de l’assumer dans une société patriarcale hétéronormée viriliste. Courage infiniment moins coûteux que celui d’une femme qui décide de s’émanciper.

      https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/04/14/parlons-de-nos-sentiments

    • Au sujet des hommes qui prétendent être dominé par leur femme et disent vivre en régime matriarcale j’ai trouvé ce texte ;

      Non, la Germaine n’est pas une preuve qu’on vit dans un matriarcat
      La femme qui gère et mène son foyer subit une charge mentale, et c’est pas l’fun

      http://urbania.ca/249506/non-la-germaine-nest-pas-une-preuve-quon-vit-dans-un-matriarcat

      Il y a aussi le myth de la bretagne matriarcale, très présent chez les machos bretons. Il y a des variantes. J’ai croisé de nombreux hommes qui se prétendent féministes parceque leur grand-mère n’était pas totalement une serpillière H24 7/7j. Dès qu’une femme n’est pas un paillasson paf c’est le matriarcat ! Et ces pauvre hommes vivent dans le matriarcat depuis que mémé les a forcé à finir leur soupe.

    • Je la reposte ici :

      @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • Par rapport au nouveaux paternage, à l’education et cette dérésponsabilisation des hommes dans leur domination et culpabilisation des pères. Je remet le lien :

      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm#no6

      En même temps, des théories féministes sur l’identité de genre se développaient sur la base de la théorie psychanalytique de la relation objectale ; elles soutenaient que les mères étaient seules responsables de la domination masculine à cause de leur manière d’éduquer les enfants (Dinnerstein, 1976 ; Chodorow, 1978) [6][6] La base de cette théorie est la suivante : « Les femmes.... Certaines critiques de ces théories féministes des relations objectales considéraient les hommes plus comme des victimes que comme des agents de la domination patriarcale et blâmaient en premier lieu les femmes puisqu’elles élèvent seules les enfants et détiennent le pouvoir émotionnel (Segal, 1987 ; Brittan, 1989 ; Connell, 1987 ; Cornwall et Lindisfarne, 1994). Par ailleurs, il faut relever que l’idée selon laquelle l’augmentation de l’investissement affectif des hommes auprès des enfants correspond à une diminution de l’autorité patriarcale dans les familles est contestée par les récentes études historiques, basées sur du matériel autobiographique, des pratiques de « paternage » au XIXe siècle (Tosch, 1996, 1999 ; Davidoff et al., 1999). Par exemple, Tosch a montré, dans son étude sur les pères de classe moyenne et sur la construction de l’identité masculine dans la première moitié du XIXe siècle, que ces pères étaient souvent très impliqués dans la « relation affective » avec leur enfant, mais que cette éducation « virile » était uniquement liée aux valeurs d’autorité morale paternelle et cherchait surtout à transmettre aux fils les caractéristiques « masculines ». Tosch soutient que, en dépit des variations historiques des rôles paternels, la règle du père perdure, car l’autorité paternelle demeure liée aux idées d’estime de soi, de statut et d’identité masculine.

      et

      Des groupes tels que les Families need fathers prétendent que les femmes sont responsables de ces inégalités évidentes dans la division sexuelle du travail, car elles exercent le « pouvoir domestique » à la maison et refusent de le partager avec les hommes. Certaines féministes libérales ont repris ce concept de « pouvoir » domestique : elles soutiennent que, puisque les femmes sont supposées devoir élever les enfants, cela leur donne un pouvoir « caché ». C’est leur responsabilité d’encourager les compétences masculines (Backett, 1987). Les féministes du New Labour ont aussi adopté ce discours culpabilisant les femmes, qui influence les politiques sociales récentes et considère les mères comme un obstacle majeur à l’augmentation de la participation des hommes à l’éducation des enfants (Williams, 1998).
      21

      Ces discours accompagnent une focalisation accrue sur la valeur genrée différente de l’investissement des pères, qui consolide les arguments soutenant que les enfants ont besoin de leurs pères. Le fait que les pères s’occupent moins de leurs enfants n’a ainsi plus d’importance, puisque leur contribution au développement de l’enfant repose sur les valeurs morales et masculines (supérieures) qu’ils apportent à la relation père-enfant (Williams, 1998). Par exemple, Burges et al. (1997) démontrent que « le manque de preuves de l’investissement paternel dépend de la nature des soins paternels plutôt que de leur absence ». D’autres chercheurs, aux États-Unis, Hawkins et Dollahite (1995), affirment que les « pères ne sont pas des mères et ne doivent pas essayer de l’être ». Ils considèrent que l’activité paternelle la plus importante est la « responsabilité éthique des hommes pour les générations futures », « leur travail de relation » et la « stimulation intellectuelle qu’ils procurent aux enfants à travers le jeu ».

      sur la violence masculine et le contexte des séparation

      La violence domestique, les enfants et le droit de visite
      32

      La violence masculine contre les femmes a été reconnue par le Home Office  [7][7] Le département du gouvernement anglais responsable... comme un problème vaste et considérable, et à partir du témoignage d’enquêtes locales (voir par exemple Mooney, 1993 ; Radford et Dominy, 1996), il semble qu’une femme sur quatre soit susceptible d’en faire l’expérience au cours de sa vie (Home Office, 1999). Ces enquêtes ont également révélé qu’un tiers au moins des femmes subissent des violences accrues après la séparation (voir aussi Mirlees-Black, 1995). On ne sait pas actuellement combien d’enfants vivent la violence domestique au quotidien ou sont affectés par ses conséquences dans le contexte postérieur à la séparation, mais l’enquête British Crime de 1996 a montré que la moitié des femmes qui subissaient des violences domestiques étaient des mères (Mirlees Black et Byron, 1999).

      Des études féministes concernant l’impact de la violence domestique sur les enfants sont venues s’inscrire en faux contre les idées reçues présentant les mères comme les plus susceptibles de maltraiter physiquement ces derniers dans ce contexte. Ces études ont révélé une corrélation élevée entre violence domestique et mauvais traitements physiques par le même auteur. Par exemple, en examinant 116 rapports hospitaliers sur des cas de mauvais traitements envers les enfants où la violence domestique était également présente, les chercheurs américains Stark et Flitcraft ont découvert que les pères violents étaient trois fois plus susceptibles d’être les principaux auteurs de maltraitance des enfants que les mères (Stark et Flitcraft, 1988). Une autre étude américaine (Bower et al., 1988) a révélé une corrélation élevée entre la gravité de la violence domestique et la gravité des mauvais traitements physiques infligés aux enfants par des pères, dans un échantillon spontané de 775 mères qui avaient subi des violences domestiques. Ces auteurs ont affirmé que les deux formes de violence visaient le « maintien de la dominance familiale » (Bower et al., 1988 : 166). Dans une moindre mesure, des études ont également examiné les connexions entre la violence domestique et les agressions sexuelles envers les enfants perpétrées par les pères. Hooper (1992), par exemple, dans une enquête à petite échelle sur les mères, a trouvé que cette violence était souvent utilisée pour les empêcher de percevoir l’agression sexuelle contre l’enfant, tandis que Hester et Pearson (1988), en examinant 44 dossiers d’enfants placés sous protection ont estimé que la violence domestique et l’agression sexuelle envers l’enfant par le même auteur étaient co-présentes dans la moitié des cas.

      je vais finir par le cité en integralité !

      Au vu des textes mentionnés ci-dessus, on comprend que beaucoup de recherches entreprises sur les pères se soient concentrées sur les plus ou moins prétendues contraintes imposées à leurs relations avec leur enfant, et en particulier sur le « paternage » en contexte de post-séparation et de post-divorce. Toutefois, dans ce domaine, les recherches ont mis en évidence des découvertes étonnamment cohérentes, même si ces recherches ont été menées à partir d’une pluralité de perspectives différentes, dont toutes n’étaient pas féministes. Par exemple, elles constatent que la préoccupation de la majorité des pères lors de la séparation n’est pas de satisfaire les besoins et les intérêts des enfants, mais la perception de leur propre perte en pouvoir direct et contrôle des femmes et des enfants, et ce, qu’il y ait ou non usage de violence domestique (Simpson et al., 1995 ; Arendell, 1995 ; Smart et Neale, 1999).
      39

      Smart et Neale ont interrogé aussi bien des mères que des pères dans leurs investigations sur le « parentage » après divorce et ils ont constaté que, en dépit de quelques exceptions individuelles, la majorité des hommes interrogés considèrent la décision des femmes de mettre fin à leur relation comme un coup porté à leur identité masculine, et que souvent ils cherchent, par réaction, à créer « le plus de grabuge possible », utilisant pour cela leurs relations avec les enfants. Or, loin de s’opposer à ces relations, les préoccupations des mères concernent généralement la non-fiabilité des engagements des pères quant à l’exercice du droit de visite et leurs capacités à prendre soin des enfants. Smart et Neale racontent également comment la plupart des pères considèrent tout effort pour normaliser les relations avec les enfants ou pour répondre au souci des mères concernant la qualité de ces relations, comme une limitation de leurs droits à la possession de l’enfant. Toutefois, la plupart des pères ne souhaitent pas avoir la responsabilité de s’occuper à plein temps des enfants mais veulent « voir les enfants lorsqu’ils en ont envie – ils ne veulent pas que les mères se plaignent s’ils les ramènent en retard, ou s’ils leur ont fait manger n’importe quoi, ils veulent davantage voir les enfants, mais seulement lorsque cela les arrange, et non lorsque cela arrange les mères » (Smart et Neale, 1999 : 146).
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      Les mères, de leur côté, voient les enfants et les pères comme détenteurs de droits, mais pas elles, et elles se perçoivent comme n’ayant à l’égard des enfants que des responsabilités. Cette étude a mis en lumière des différences genrées significatives quant à la manière dont les mères et les pères se perçoivent comme parents, les mères sentant qu’on attend d’elles qu’elles donnent la priorité aux besoins des enfants, se préoccupent de la qualité des soins et de l’attention apportés aux enfants lors des visites, tandis que les pères se soucient davantage de leurs propres droits de propriété sur les enfants et de l’effet de ces derniers sur leur propre statut masculin.
      41

      L’étude de Simpson et al. (1995) a débouché sur des constatations analogues, mais centrées sur le sentiment de perte éprouvé par les pères lors de la séparation et du divorce. Selon eux, ce qui préoccupe le plus les pères, c’est la perte non seulement d’un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la famille, mais aussi de leur statut paternel et de leur influence sur les enfants. Pour prendre un exemple de préoccupation particulière, ils mentionnent le désir d’inculquer leurs propres valeurs aux enfants, et la crainte que ceux-ci n’adoptent les valeurs maternelles.

    • Une chose est remarquable : tandis qu’il était clair que les pères faisaient usage de violence à la fois contre les mères et les enfants, et que cela concernait le contrôle et l’autorité qu’ils exerçaient alors qu’ils vivaient encore en famille, nombre de ces pères s’affirmaient comme nouveaux pères qui s’impliquent régulièrement et s’occupent des enfants pendant que les mères travaillent, et un petit nombre d’entre eux affirmaient être ceux qui gagnent l’argent du ménage.

    • Condoléances pour ton père @vanderling

      @touti Je peu pas écouté l’interview mais je met ici la fin de la retranscription

      Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    • Je m’en souviens de ton histoire de bretelles de sous-tifs @phalene . Tu ferais mieux de pas venir rajouté du déni à ton machisme. Dans cette histoire tu t’es ridiculisé tout seul en étant incapable de parler de la liberté des femmes sans venir nous infliger tes émotions érotiques d’hétéro. Le voile c’est pas à toi un mec blanc profitant des privilèges historiques de la colonisation et du patriarcat combiné de venir dire aux femmes ex-colonisées comment elles doivent s’habillées.
      C’est assez incroyable la force du déni masculin.

      Pour mémoire voici la discution en question :
      https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      Pour la peine je vais ajouter #humaniste_nibardophile sur le lexique de mégèrisme
      @phalene et @dudh48 merci pour l’inspiration et le divertissement.

      edit : en fait humanisme priapique ca fonctionne pas mal aussi

    • ces mots de Virginie Despentes qui pointe la lenteur des hommes (en tant que groupe) à régler leur problème de violence

      Quand une femme est violente et qu’elle ne le reconnait pas, elle a raison d’exercer une violence symétrique ?
      C’est pour ça que la meute ne lui dit rien, voir l’encourage dans sa violence ?

    • Despentes ne parle pas de cas individuels. On peut toujours trouver des exceptions, dans TOUT il y a des exceptions, c’est pas pour ça que ça dit des choses sur la société dans sa globalité.

      La violence des femmes est clairement anecdotique, sur la société entière, et quand elle existe en plus c’est la majorité du temps en réaction/défense (les stats de meurtres de conjoints par des femmes montrent que la majorité était violentée, ce qui n’est jamais le cas dans l’autre sens).

      À l’intérieur de cette déjà minorité, on peut obligatoirement en trouver une minorité de la minorité où ce n’est pas le cas et où telle femme est totalement en tord, forcément : tout existe. Mais ça ne va pas dire beaucoup de choses sur l’état de notre société.

    • Et sinon à part ça, oui les femmes ont le droit mille fois d’exercer une violence symétrique pour se défendre et même en prévention, vu qu’elles savent clairement (et mieux que toi ou moi) ce qui les attend dans la majorité des cas, et ce qu’elles ont déjà enduré avant, de la part de personnes de la classe sociale des hommes. Elles vont pas tendre l’autre joue, c’est bien gentil de demander la non-violence toujours aux mêmes.

    • Ok, une façon comme un autre de botter en touche.
      Ce que tu rappelles est acquis pour moi, je me suis visiblement mal exprimé mais je n’ai pas « appris à élaborer ma pensée » comme dit plus haut.
      J’aurais dû bien préciser que je parlais de comportement de violence sur seenthis. Je parlais de la meute juste au dessus, ça me paraissait implicite, ça ne l’était pas.

    • c’est vrai qu’il y a un effet de meute comme tu dit mais c’est une violence VERBAL en réponse à des propos misogynes (Violence verbale aussi). Je comprend que pour toi la misogynie d’un @dudh48 ca ne te dérange aucunement et tu ne vie pas cela comme une agression, mais c’est de la violence verbale pour les femmes. Et personnellement je répond à la violence, je ne tend pas l’autre joue.

    • @nicod_ C’est pas une meute, c’est #seenthis pour moi, ou un cluster dans seenthis si certains ne s’y retrouvent pas (#seens8 :p)

      Franchement le gars qui s’épanche en disant bouhou l’humanité c’est pourri autant tous crever dans un fil sur le fait que les femmes meurent de manière systémique... ça mérite un retour de flammes ...

      Et @mad_meg n’est pas la dernière à reconnaître qu’elle s’est emportée sur un malentendu ou dans le genre, donc d’après les nombreux échanges que j’ai pu voir, sa méthode permet assez vite de gratter le vernis pour voir ce qu’il y a en dessous. Ça passe ou ça casse, ça demande juste un peu d’efforts et d’intelligence au gars qui se prend un coup de gueule dessus.

    • @nicod_ : le gars là, il cherche. Il impute des trucs qui n’existent pas, il continue d’insulter en s’adressant aux femmes qui lui ont répondu... à lui qui « défend les femmes par ses multiples engagements dans la vie réelle » (sur Internet)... mais peut tout à fait s’en violenter une ou deux sur les rézosocios, sans que ça ne le choque une seconde. Ni toi d’ailleurs. T’es dans l’métro, une personne agresse une autre personne, tout le métro réagit, c’est juste de l’effet de meute ? La « meute », là, tu trouves qu’elle a écharpée le pauvre ego blessé par l’horrible agression de mad_meg ? Y-a pas un petit peu d’échange et de discussion, et de pincettes même, pour ne pas le faire fuir trop vite ? :-)

    • @dudh48 Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective. Ta provocation (pour appeler les choses comme ça, ce qui leur donne beaucoup de crédit) est pour le moins médiocre, en fait elle est même nulle. Retourne dans ta chambre d’adolescent (qui sent le tabac froid, la sueur et le sperme sec), ici c’est une conversation de grandes personnes. Tu en seras peut-être un plus tard. Encore qu’il soit permis d’en douter.

      cc @seenthis : cette personne sent très mauvais (et pas que le sperme sec)

    • Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective .../...

      Et même si on n’est pas forcément d’accord, et que même on s’engueule, on argumente pour faire valoir son point de vue. Et lorsqu’on s’aperçoit qu’on a dit des conneries, on s’excuse et on réfléchit avant de continuer à s’enfoncer.

      Mais le bonhomme semble rétif à toute tentative qui lui permettrait d’améliorer sa personnalité : il préfère casser le nouveau jouet qu’il vient d’acquérir plutôt que d’en lire le mode d’emploi qui lui permettrait d’en profiter de la meilleure façon. Tant pis pour lui.

    • donc ta contribution au sujet c’est de nous dire que y a des choses plus grave, et que la violence machiste c’est à cause des comportement masochistes des femmes et de leur connerie de pas trouvé les moyens de s’en sortir.
      Bravo mec