provinceorstate:washington

  • Moscou : les initiateurs de la résolution française sont obnubilés par l’idée du coup d’Etat en Syrie - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/10/moscou-les-initiateurs-de-la-resolution-francaise-sont-obnubiles-par-l-idee-du-coup-d-etat-en-syrie.html

    Après le véto de Moscou contre le projet français de résolution sur la Syrie présenté au Conseil de sécurité, le ministère russe des Affaires étrangères a accusé ses auteurs de défendre les terroristes de l’ex-Front Al-Nosra.

    « Le texte de la résolution, présentée évidemment pour flatter les Etats-Unis après leur refus de se plier aux accords russo-américains en Syrie, altérait gravement la situation et possédait un caractère politisé, unilatéral et assymétrique. L’escalade des tensions sur le territoire syrien a été complètement attribuée au gouvernement de Bachar al-Assad », a fait savoir le ministère russe des Affaires étrangères.

    « De plus, on a essayé ouvertement de mettre à couvert les combattants du Front Fatah al-Cham [ex-Front Al-Nosra depuis qu’il a rompu avec al-Qaïda] et les autres terroristes qui les ont rejoints en interdisant les survols d’Alep en dépit de l’obligation des pays-membres de l’ONU de lutter contre la menace terroriste par tous les moyens », a-t-il ajouté.

    Il a en outre précisé que la résolution française ne mentionnait pas le fait que la crise humanitaire avait été « provoquée de manière artificielle par le refus des terroristes de laisser passer les convois humanitaires, menaçant de les attaquer en août et en septembre derniers. De plus, d’après la diplomatie russe, le projet français de résolution ne mentionnait pas les étapes qui auraient pu conduire à une résolution de la crise syrienne, sabotée plusieurs fois par ceux qui sont « maternés » par les pays occidentaux.

    « Cette tentative avortée d’abuser de l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU a confirmé que les initiateurs du projet français de résolution étaient obsédés par l’idée d’un changement inconstitutionnel du pouvoir en Syrie grâce aux groupes terroristes qui bénéficient de l’aide étrangère », conclut le ministère russe des Affaires étrangères.

    Le 8 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté sur deux projets distincts de résolution sur la Syrie. Le projet français n’a pas passé la rampe car la Russie a fait usage de son droit de veto, estimant que la création d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus d’Alep profiterait aux terroristes. Le projet russe, qui suggérait le rétablissement de l’accord de cessez-le-feu conclu à Genève entre Washington et Moscou le 10 septembre en laissant les combattants du Front Fatah al-Cham [l’ex-Front Al-Nosra] quitter la ville, a lui aussi été rejeté par le Conseil de sécurité des Nations unies.

  • Le Portugais António Guterres, ancien haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés devrait devenir le nouveau secrétaire général de l’organisation, les candidat(e)s d’Europe de l’Est ayant échoué à s’attirer les bonnes grâces de Washington et de Moscou. Après son entrée en fonction, le 1er janvier 2017, il reviendra à cet ancien premier ministre de « décider s’il souhaite davantage être “secrétaire” ou “général”. »

    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/THAROOR/55756 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/38732 via Le Monde diplomatique

  • Syrie : Paris tente de sauver la trêve, Washington mise sur la force
    http://www.lecourrierderussie.com/international/proche-orient/2016/10/syrie-paris-treve-washington-force

    Selon les organisations humanitaires, 275 000 personnes vivent aujourd’hui dans les quartiers de l’est d’Alep contrôlés par l’opposition. Cet article Syrie : Paris tente de sauver la trêve, Washington mise sur la force a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Malgré les tensions, Washington octroie 38 milliards de dollars d’aide militaire à Israël - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1007060/malgre-les-tensions-washington-octroie-38-milliards-de-dollars-daide-

    Les Etats-Unis vont octroyer 38 milliards de dollars d’aide militaire à Israël sur dix ans, une nouvelle assistance record malgré les fortes tensions entre les alliés à propos de l’Iran et du processus de paix avec les Palestiniens.

    Ce protocole d’accord rendu public mardi « constitue le plus important engagement d’assistance militaire bilatérale dans l’histoire des Etats-Unis », a souligné le département d’Etat dans un bref communiqué annonçant une cérémonie de signature formelle, mercredi, au ministère américain des Affaires étrangères.

    Washington n’a pas voulu confirmer le montant de l’assistance pour les années 2019-2028, mais un responsable israélien a confirmé le chiffre de 38 milliards de dollars sur dix ans évoqué par la presse. L’accord actuel expire en 2018 et octroie 30 milliards de dollars sur dix ans.

    #israël #yop_la_boum

  • #États-Unis : Kshama Sawant, une élue rouge au pays des billets verts
    http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/etats-unis-kshama-sawant-une-elue-rouge-au-pays-des-billets-verts_18066

    Au pays où le capitalisme est presque une religion d’État, Kshama Sawant, 43 ans, n’est pas une élue comme les autres. C’est même une curiosité dans le paysage politique américain. Cette ancienne professeure d’économie est l’une des rares « marxistes », sinon la seule, élues dans une grande ville des États-Unis : elle siège au conseil municipal de Seattle, bastion progressiste de plus de 650 000 habitants dans l’État de Washington (nord-ouest du pays).

    #marxisme

  • LA SORTIE DE LA TURQUIE DE L’OTAN MENACE L’IMPUNITE AMÉRICAINE
    http://vilistia.org/archives/11962

    GÉOPOLITIQUE EURO CONTINENTALISM 01.09.2016 turquie Paul Craig Roberts Si la Turquie sortait de l’OTAN, d’importants bouleversements auraient lieu à travers le monde. La Turquie était sous contrôle de Washington depuis de nombreuses années. Mais l’implication flagrante des États-Unis dans la … Lire la suite →

    #OTAN #TURQUIE_POLITIQUE

  • Alors qu’il était sur le point de disparaitre, le diable de Tasmanie développe une résistance à son cancer

    http://www.gurumed.org/2016/09/01/alors-quil-tait-sur-le-point-de-disparaitre-le-diable-de-tasmanie-dveloppe-

    En un peu plus de 20 ans, la maladie “Devil Facial Tumour Disease” (DFTD) a ravagé la population de diables de Tasmanie sur l’île australienne, ce qui a entrainé une réduction globale de 80 % de l’espèce. Le cancer transmissible se distingue par des tumeurs faciales rouges et suintantes, fatales dans presque 100 % des cas, 6 mois après avoir contracté la maladie.

    Sur la base de modèles statistiques, les populations de diable sur la bordure Est de l’île, où les chercheurs ont d’abord détecté la maladie en 1996, devraient déjà être éteintes, mais cela n’a pas eu lieu. De petites populations s’accrochent encore à la vie, parce que, comme de nouvelles preuves le suggèrent, les diables de Tasmanie pourraient développer une résistance à leur mortel cancer.

    En 2015, des chercheurs ont annoncé qu’ils avaient détecté une deuxième souche, génétiquement distincte de DFTD, désignée DFT2 (la plus ancienne souche étant DFT1) chez 8 diables de Tasmanie au sud-est de l’île. L’étude publiée cette semaine ne porte que sur DFT1 et les chercheurs s’efforcent actuellement d’en apprendre plus sur DFT2. Étonnamment, l’émergence d’une deuxième souche pourrait donner lieu à un certain optimisme.
    Selon le coauteur de l’étude, le généticien évolutionniste Andrew Storfer, de l’université d’Etat de Washington :

    L’émergence de l’évolution de la deuxième tumeur est curieuse. Les chance que cela se produise en 20 ans semble très éloignée.

    Qu’un tel un évènement, aussi rare, se produisent deux fois, de façon indépendante dans une espèce et dans un laps de temps aussi court, est une indication que les diables ont pu rencontrer cet ennemi dans le passé. Storfer souligne que c’est une hypothèse, une supposition qui devra être testée.

    Selon Storfer :

    Peut-être qu’ils sont juste sujets aux cancers transmissibles comme celui-ci.Peut-être qu’ils sont déjà passés par là et, bien que dévastateur, ils le feront à nouveau.

  • Syrie : Le Président russe préparerait une nouvelle surprise pour ses adversaires en Syrie.
    http://vilistia.org/archives/11725

     samedi 27 août 2016, par Comité Valmy Syrie : la méga-surprise de Poutine Le déploiement des chasseurs de combat russes en Iran contenait un message : en Syrie, toutes les options militaires sont possibles. En représailles, Washington a joué la « carte kurde » … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT #SYRIE_PLAN_PAIX_2013_/_2014_/_2016 #TURQUIE_RUSSIE_IRAN_OCS

  • 18th Century Sloop Washington Discovered in Lake Ontario.
    http://www.shipwreckworld.com/articles/sloop-washington-discovered-lake-ontario

    A rare 18th century built sloop, Washington (also known as Lady Washington), has been discovered in Lake Ontario off the shores of Oswego, New York by a team of shipwreck explorers.  Jim Kennard, Roger Pawlowski, and Roland Stevens located the sloop in late June utilizing high resolution side scan sonar equipment.
    […]
    Historical significance of the discovery of the sloop Washington
    The sloop Washington is the oldest fully intact commercial sailing vessel to have been lost and found in the Great Lakes. The oldest military ship, HMS Ontario, was lost in 1780 and was discovered by our team in 2008. The Washington was the first ship to sail on both lakes Erie and Ontario. Previously there were no drawings or half hull model of the sloop Washington for archaeologists to study. Now with imagery and measurements there is a better understanding of the design of this very rare 18th century sailing vessel. Sloops on the Great Lakes were soon replaced by schooners which were much more efficient to operate.

  • Les interdictions du ‘burkini’ en France ont à voir avec bien autre chose que la religion ou l’habillement

    Washington – Il y a quelque chose qui donne le tournis dans ces arrêtés d’interdiction du burkini qui fleurissent sur le littoral français. L’évidence de la contradiction – imposer des règles sur ce que les femmes peuvent porter sur la base de l’idée qu’il est injuste pour les femmes de devoir obéir à des règles sur ce que les femmes peuvent porter – montre clairement que quelque chose de plus profond doit être à l’œuvre.

    « Les « burkinis » sont à la base des maillots de bain qui recouvrent tout le corps en conformité avec les normes musulmanes relatives à la pudeur, et mercredi, le premier ministre Manuel Valls s’est jeté dans le débat enflammé sur les interdictions prononcées sans quelques villes balnéaires du pays, dénonçant ce vêtement qu’on voit rarement comme un élément de « l’asservissement des femmes. »

    Ceci ne porte évidemment pas réellement sur une tenue de bain. Les sociologues disent que cela n’a pas non plus un rapport premier avec la protection des femmes musulmanes contre le patriarcat, mais que c’est en lien avec une volonté d’éviter à la majorité non musulmane de la France de devoir se confronter à un monde qui change : un monde qui leur demande d’élargir leur vision de l’identité quand beaucoup voudraient qu’elle demeure telle qu’elle était.

    « Ce genre de déclaration [celle de Manuel Valls, NdT] est une manière de sanctionner [le sociologue emploie le verbe to police qui signifie contrôler, surveiller] ce qui est français et ce qui n’est pas français, » explique Terence G. Peterson, un professeur de la Florida International University qui étudie la relation de la France avec les immigrés musulmans et avec le monde musulman.

    Si cette bataille sur l’identité prend de l’ampleur au lendemain des attentats terroristes [Nice et Saint-Etienne du Rouvray, NdT], elle fait en réalité rage sous une forme ou une autre depuis des dizaines d’années dans la société française, affirme le Professeur Peterson. Ce qui semble être une confrontation sur une petite question de vêtement islamique porte en réalité sur ce que signifie être français.

    Pendant l’époque coloniale, quand la France contrôlait de vastes régions musulmanes, le voile était devenu un « symbole hyperchargé » explique le Professeur Peterson. Le voile était considéré comme un symbole de l’arriération des Musulmans et les normes vestimentaires féminines françaises, plus flexibles, étaient considérées comme un signe de supériorité culturelle, des façons de voir qui justifiaient le colonialisme.

    Le colonialisme est au fondement de la crise d’identité que vit la France actuellement parce qu’il a ancré un sentiment d’identité nationale française en tant que distinct et supérieur aux identités musulmanes – tout en promettant l’égalité aux Musulmans colonisés qui avaient commencé à immigrer en France en grand nombre. La choc qui en résulte prend souvent la forme de débats sur les tenues vestimentaires.

    Le voile est resté un symbole puissant de l’altérité quand le colonialisme s’est effondré après la seconde guerre mondiale et que les Musulmans des pays colonisés ont afflué en France. Mais maintenant, cette altérité se joue à l’intérieur même d’un pays qui tente de définir sa propre identité post-coloniale.

    Au fil des générations, le voile s’est répandu chez les Musulmanes françaises, en tant que pratique religieuse et, peut-être, comme symbole de leur héritage culturel particulier. Il était un signe visible de la manière dont la France elle-même, ainsi que son rôle dans le monde, était en train de changer.

    Le résultat a été que le voile est devenu le symbole non seulement d’une différence religieuse mais du fait que les Français « de souche » n’avaient plus le monopole de la définition de l’identité française. La France était devenue une nation multiculturelle et multiethnique où les traditions signifiaient différentes choses pour différentes personnes.

    Le symbole du voile à l’époque coloniale en tant que signe de l’infériorité musulmane en a fait une cible commode pour les arguments selon lesquels l’identité française « traditionnelle » devait demeurer non seulement dominante mais la seule identité culturelle en France.

    Les burkinis peuvent sembler effrayants car ils sont perçus comme menaçant ce type particulier d’identité française par l’expression d’une forme alternative d’identité – dans ce cas, en tant que Musulmans. Beaucoup de Français, au lieu de croire que ces identités peuvent coexister, les perçoivent comme nécessairement concurrentes.

    Il existe même un mot français péjoratif pour qualifier l’introduction de ces identités alternatives, le « communautarisme » dont le développement est considéré comme une crise nationale.

    Des articles d’habillement musulmans comme le voile ou le burkini sont devenus des symboles du fait que l’identité nationale française n’est plus le domaine réservé de groupes de populations qui vivent dans ce pays depuis des siècles. Des décisions comme les interdictions cet été du burkini ont pour but d’empêcher une redéfinition élargie de l’identité française en contraignant les Musulmans non seulement à s’assimiler mais aussi à adopter l’identité plus étroite et rigide [celle qui exclut les Français issus de l’immigration musulmane, NdT].

    C’est une méthode à laquelle la France a recouru pendant des dizaines d’années, et qui a à chaque fois échoué.

    John Bowen, anthropologue à la Washington University de Saint-Louis, explique que la France a rendu à essayer ce genre de restrictions aux moments où elle affrontait des tensions aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur en relation avec les Musulmans et le monde musulman.

    Les choses ont commencé en 1989 avec la fameuse affaire du foulard quand trois collégiennes françaises avaient été exclues pour avoir refusé de retirer leur coiffe. Ostensiblement, la raison était que les foulards étaient des symboles religieux visibles et qu’ils contrevenaient donc avec la loi française sur la laïcité, ou sécularisme. Mais la laïcité était dans la législation depuis 1905 et les foulards sur la tête étaient néanmoins autorisés en général.

    Ce qui a changé, écrivait le Professeur Bowen dans un livre sur le sujet, ce sont des événements dans le monde qui ont fait que l’Islam a semblé être une force particulièrement pernicieuse. En 1989, le leader de l’Iran, l’Ayatollah Rouhollah Khomeini avait signé un décret contre l’écrivain Salman Rushdie. A la même époque, des Algériens avaient constitué le Front Islamique du Salut (FIS), un parti tenant d’une ligne dure et qui basculera ensuite dans l’insurrection.

    Interdire les foulards dans les écoles françaises devenait une manière de gérer l’anxiété générée par les événements à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et d’affirmer le droit de protéger les valeurs françaises.

    Les foulards à l’école sont revenus sur le devant de la scène nationale en 1993 et 1994 quand les autorités françaises craignaient de voir de jeunes hommes membres de familles immigrées algériennes rejoindre les rangs de l’insurrection islamiste en Algérie. Après les attentats du 11 septembre 2001, le voile cristallisa une fois de plus les peurs à l’égard de communautés musulmanes qui étaient à l’écart de la culture et de la société française dominantes.

    Et cet été, la France est sous le choc d’une série d’agressions terroristes et est de plus en plus préoccupée par les jeunes Musulmans qui vont en Syrie pour rejoindre l’Etat Islamique ou d’autres organisations djihadistes. Une fois de plus, certains en France voient le processus d’assimilation comme une question de sécurité nationale.

    Le voile est un symbole qui a une puissance anxiogène spécifique en matière d’assimilation parce qu’il est porté par choix. Tandis que des caractéristiques fixes comme la race ou la couleur de la peau n’impliquent aucun jugement sur la culture ou les valeurs françaises, l’habillement implique une décision de se différencier – de donner la priorité à son identité culturelle ou religieuse par rapport à celle de son pas d’adoption.

    Les interdictions vestimentaires ont pour but, en effet, de faire pression sur les Musulmans français pour qu’ils se détournent de tout sentiment d’identité communautaire et adoptent l’identité française étroitement définie qui préexistait avant leur arrivée. Mais essayer de forcer à l’assimilation peut avoir l’effet contraire : dire aux Musulmans français qu’ils ne peuvent pas avoir simultanément une identité musulmane et une identité française, les forcer à choisir, c’est ainsi les exclure de ce que recouvre l’identité nationale au lieu de les convier à y contribuer.

    La France a un autre choix : elle pourrait élargir sa définition de l’identité nationale pour inclure les Musulmans français tels qu’ils sont. C’est quelque chose qui peut effrayer beaucoup de Français, qui le vivrait comme renoncer à une identité « traditionnelle » confortable et non comme l’ajout d’une nouvelle dimension à celle-ci. En l’absence d’acceptation de ce changement, il existe une volonté de faire pression sur les Musulmans français pour résoudre la crise identitaire, mais cette démarche employée pendant des dizaines d’années n’a apporté que peu de progrès – et beaucoup de tensions.

    [ Amanda Taub , The New York Times, 18 août 2016 traduit par Djazaïri ]

    https://mounadil.wordpress.com/2016/08/19/burkini-et-crise-de-lidentite-francaise-vus-par-le-new-york-time

  • SYRIE : REPONSE A UN HISTORIEN AUTO-PROCLAME… | Proche&Moyen-Orient.ch | Richard Labévière | 15 août 2016
    (Depuis l’Echo des montagnes d’Armoy – Haute-Savoie)
    http://prochetmoyen-orient.ch/syrie-reponse-a-un-historien-auto-proclame

    Avec la reconquête annoncée d’Alep par l’armée nationale syrienne, Jean-Pierre Filiu – l’égérie des « révolutions arabes » – perd ses nerfs et remet le couvert1 : « la non-intervention des démocraties occidentales et de l’ONU dans le conflit syrien, depuis 2011, résonne en écho historique de la non-intervention prônée par les mêmes démocraties occidentales et la Société des Nations (SDN) lors de la guerre d’Espagne, de 1936 à 1939. Pas plus alors qu’aujourd’hui cette politique de passive complicité n’aura réussi à épargner à l’Europe des vagues de réfugiés et une violence sans précédent pour chaque époque respective. Je persiste et signe comme historien dans ce parallèle que beaucoup rejettent ». Diantre !

    Cette imprudente persistance couronne cinq années d’une propagande échevelée, déformante et particulièrement désinformante quant à la situation qui prévaut en Syrie et dans la sous-région. Multirécidiviste acharné, Jean-Pierre Filiu nous répète inlassablement depuis l’été 2011 quatre himalayennes bêtises :

    Bachar al-Assad est l’unique responsable de la guerre civile et par conséquent de ses quelques 300 000 victimes (oubliant un peu vite qu’environ 90 000 soldats de l’armée gouvernementale sont tombés au champ d’honneur pour défendre leur pays contre les hordes jihadistes) ;
    c’est le même Bachar qui a inventé Dae’ch et les autres factions terroristes qui détruisent la région (même si les meilleurs analystes expliquent que ce terrorisme est le produit du démantèlement de l’Irak en 2003 par l’armée anglo-américaine) ;
    les démocraties occidentales doivent aider la « rébellion modérée » (on la cherche depuis cinq ans sans l’avoir trouvée ou plutôt si… dans l’imagination de quelques poètes grassement rémunérés) ;
    enfin, Bachar al-Assad doit partir (comme si cette décision dépendait des vapeurs d’un universitaire de quatrième zone, voire des proclamations du président de la République française ou du sultan de la grande Turquie démocratique).(...)

    • Merci @Loutre, la journée commence bien !

      "Retournement de la fin de la Guerre froide, le terme d’idiot utile est aujourd’hui réveillé par les néo-conservateurs américains pour qualifier amicalement les intellectuels de gauche européens – comme notre cher « historien » – souvent invités par les think-tanks américains afin de soutenir la « politique sunnite » de Washington, de Tel-Aviv et de Paris… En effet, les idiots utiles d’aujourd’hui sont littéralement fascinés par les Etats-Unis et leurs coups tordus démocratiques. Mais ces nouveaux idiots utiles sont dangereux.

      Un jour, ils devront, sans doute, assumer leur responsabilité active dans le départ des gamins paumés de nos banlieues vers les jihad syriens, irakiens et africains, dans l’expansion du terrorisme contemporain et dans le soutien complice des pétromonarchies dictatoriales du Golfe. A force de décrire une rébellion syrienne comparable aux joyeuses bandes romantiques des Brigades internationales de la Guerre d’Espagne, il ne faut pas s’étonner de voir des gosses en rupture d’identité culturelle, familiale et sociale faire le serment des Brigands de Schiller"

  • Il n’est pas “un des nôtres”...
    http://www.dedefensa.org/article/il-nest-pas-un-des-notres

    Il n’est pas “un des nôtres”...

    1er août 2016 – Je poursuis par conséquent la chronique d’hier dans ce Journal dde.crisis, en notant une remarque de notre excellent accompagnateur-commentateur Perceval-78, sur le Forum du même texte, et disant ceci :

    « Ah mais que si, dans la saison 4 le président Underwood en campagne électorale est victime d’une tentative d’assassinat par un ex journaliste, attentat dont il se remettra difficilement par le biais d’une greffe de foie.

     » La rumeur, Washington bruisse de rumeurs, dit que Claire pourrait tuer son mari dans la saison 5 pour avoir le poste de Présidente. »

    La remarque concerne un passage précis (voir plus loin) du texte en question, et ce qui m’intéresse est bien sûr, tout en en reconnaissant l’intérêt général, de préciser que sur ce point de (...)

  • Coups Inside NATO : A Disturbing History – Consortiumnews
    https://consortiumnews.com/2016/07/27/coups-inside-nato-a-disturbing-history

    ... the assumption that NATO has always before respected peaceful political change within its ranks is false. The historical record — which may fuel Turkish paranoia — suggests that anti-communist solidarity within the alliance has too often taken precedence over the fine democratic sentiments endorsed in NATO’s founding document.

    Before this summer’s botched attempt, for example, Turkey previously experienced military coups in 1960, 1971, 1980 and 1997. Comforted by the staunch anti-communism of its military, U.S. officials rarely batted an eye when Turkish officers took charge. In some cases, Washington may have had foreknowledge of the plots.

    The 1960 coup was engineered by Colonel Alparslan Türkes, reportedly a liaison officer to the #CIA and founder of a NATO-backed “counter-guerrilla” paramilitary organization.

    After that coup, which led to mass purges of judges, prosecutors and universities, the New York Times called it “gratifyingly reassuring” that “the new rulers declare that they remain completely loyal to the United Nations and to both NATO and CENTO.”

    Following the bloody 1980 coup, a story in the New York Times noted, “Officials in Turkish military circles privately suggested recently that the armed forces would not intervene unless they received prior approval from Washington.”

    In this article, I examine two other military interventions within the democratic heart of NATO: the Greek military coup of 1967 and the attempted overthrow of the Italian government in 1970. Both cases offer disturbing evidence of U.S. support.

    #OTAN #coup_d'etat

  • Deux soldats français des forces spéciales tués en Libye
    19 juillet 2016, 22h50
    http://www.leparisien.fr/international/deux-soldats-francais-des-forces-speciales-tues-en-libye-19-07-2016-59802

    Leur présence dans l’est de la Libye n’était plus vraiment un secret depuis le printemps. Deux soldats des forces spéciales françaises ont été tués dimanche lorsque l’hélicoptère qui les transportait a été abattu par une milice de Benghazi.

    Selon l’agence américaine Associated Press, qui cite des militaires libyens, c’est un missile sol-air et des tirs d’armes lourdes qui ont touché l’appareil.

    Déployés discrètement afin d’appuyer l‘Armée nationale libyenne (ANL) du Général Khalifa Haftar, ces éléments étaient chargés de combattre la branche libyenne de Daech dans l’est du pays. Ils forment également les membres de l’ANL.

    Le ministère de la Défense a refusé de commenter cette information classée en théorie Secret Défense.

    leparisien.fr

    • Libye : Le Foll confirme la présence de forces spéciales françaises en Libye mais pas la mort de deux soldats
      par Alexis Morel mercredi 20 juillet 2016
      http://www.franceinfo.fr/emission/l-interview-politique/2015-2016/libye-le-foll-confirme-la-presence-de-forces-speciales-francaises-en-liby

      Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n’a pas confirmé mercredi matin sur France Info la mort de deux soldats des forces spéciales françaises dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi en Libye. « J’ai vu cette information, je l’ai lue comme tout le monde, je ne confirme rien, Jean-Yves Le Drian [ministre de la Défense-ndlr] est à Washington, il prépare avec les Américains une attaque coordonnée des forces de la coalition contre Mossoul ».

      Interrogé sur le fait que la France mène actuellement des opérations secrètes en Libye, le porte-parole du gouvernement a répondu : « Oui, les forces spéciales sont là. Bien sûr pour aider et puis faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes ».

    • Libye : trois militaires français tués
      Mis à jour : 20-07-2016 11:22
      http://www.metronews.fr/info/libye-trois-militaires-francais-tues/mpgt!u7lkTkj9PC1c

      INTERNATIONAL - Le ministère de la Défense a annoncé mercredi matin la mort de trois militaires français « en service commandé » en Libye.

      Trois soldats français ont été tués en Libye, annoncent les autorités. « Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye », a écrit mercredi matin dans un communiqué le ministère, sans plus de précisions.

      « Il salue le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme », ajoute le communiqué. Le ministre adresse ses « condoléances » aux familles et proches des trois militaires et « les assure de la reconnaissance de la Nation ».

      Crash d’hélicoptère

      L’agence Associated Press avait indiqué dès lundi soir que des soldats des forces spéciales françaises avaient été tués dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi (Libye). Selon l’agence américaine, citant des militaires libyens, c’est un missile sol-air et des tirs d’armes lourdes qui ont abattu l’appareil.

      La France admettait jusqu’ici que ses avions militaires survolaient ce pays pour collecter de l’information et du renseignement. Elle n’avait en revanche jamais confirmé la présence de forces spéciales françaises en Libye, évoquée notamment par le quotidien Le Monde.

  • La justice estime que Microsoft n’a pas à transmettre aux Etats-Unis des données stockées en Europe
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/14/la-justice-estime-que-microsoft-n-a-pas-a-transmettre-aux-etats-unis-des-don

    Les autorités américaines ne peuvent pas exiger que Microsoft leur transmette le contenu de courriels échangés par un de ses utilisateurs et stockés dans un serveur en Europe, a décidé jeudi 14 juillet une cour d’appel des Etats-Unis.

    La législation américaine « n’autorise par les tribunaux à émettre et faire exécuter par des fournisseurs de services basés aux Etats-Unis des mandats destinés à faire saisir le contenu de courriels de consommateurs qui sont stockés exclusivement sur des serveurs à l’étranger », écrit cette cour de Manhattan, à New York, dans son arrêt.

    Elle donne ainsi raison au groupe informatique américain, opposé au gouvernement américain depuis plusieurs années dans ce dossier. Microsoft refuse d’exécuter un mandat judiciaire américain exigeant qu’il transmette le contenu des messages échangés sur son service de messagerie par un utilisateur soupçonné de trafic de drogue.

    J’imagine que c’est parti pour la Cour suprême…

    • Rapide revue des arguments…

      Microsoft wins landmark appeal over seizure of foreign emails | Reuters
      http://www.reuters.com/article/us-microsoft-usa-warrant-idUSKCN0ZU1RJ

      Microsoft had said the warrant could not reach emails on the Dublin server because U.S. law did not apply there.

      The Redmond, Washington-based company also said enforcing the warrant could spark a global “free-for-all,” where law enforcement authorities elsewhere might seize emails belonging to Americans and stored in the United States.

      Federal prosecutors countered that quashing warrants such as Microsoft’s would impede their own law enforcement efforts.

      But Judge Carney said limiting the reach of warrants serves “the interest of comity” that normally governs cross-border criminal investigations.

      She said that comity is also reflected in treaties between the United States and all European Union countries, including Ireland, to assist each other in such probes.

      Some law enforcement officials have said obtaining such assistance can, nonetheless, be cumbersome and time-consuming.

      The Justice Department is working on a bilateral plan to streamline how U.S. and British authorities request data from companies in each other’s country.

      A bipartisan bill was introduced in the U.S. Senate in May to clarify when and where law enforcement may access electronic communications of U.S. citizens.

      Circuit Judge Gerard Lynch, who concurred in the judgment, urged Congress to modernize the “badly outdated” 1986 law to strike a better balance between law enforcement needs and users’ privacy interests and expectations.

      Lynch said the law, as it stands now, lets Microsoft thwart an otherwise justified demand to turn over emails by the “simple expedient” of choosing to store them outside the United States.

      I concur in the result, but without any illusion that the result should even be regarded as a rational policy outcome, let alone celebrated as a milestone in protecting privacy,” he wrote.

      The case is In re: Warrant to Search a Certain E-Mail Account Controlled and Maintained by Microsoft Corp, 2ndU.S. Circuit Court of Appeals, No. 14-2985.

  • Venezuela : les cinq plus grands mensonges des médias - Hugo Chavez
    http://b-tornare.overblog.com/2016/06/venezuela-les-cinq-plus-grands-mensonges-des-medias.html#top

    Titre original de l’article : « Las cinco grandes mentiras sobre Venezuela en medios extranjeros »

    La campagne médiatique contre le Venezuela n’est pas un conte de fées, c’est une réalité. TeleSUR indique cinq grands mensonges.

    Les médias internationaux, les Etats-Unis ou autres qui cherchent à s’emparer des ressources du Venezuela propagent de grands mensonges sur ce pays.

    Washington et la CIA profitent de la médiocrité politique de l’opposition vénézuélienne et de leur faiblesse pour l’argent et le pouvoir afin de les utiliser comme pointe de lance et pour les installer au gouvernement par la voie de la force, puisqu’ils n’y ont pas réussi par la voie électorale. Voici quelques fausses idées :

    #déstabilisation #propagande

  • OTAN, réassureur militant, par Philippe Leymarie
    http://blog.mondediplo.net/2016-06-17-OTAN-reassureur-militant #st

    A quelques jours du sommet transatlantique de Varsovie, les pays de l’#OTAN, emmenés par le traditionnel parrain américain, n’ont pas craint de chatouiller l’ours russe. Baptisées gentiment « Anaconda », les manœuvres d’une vingtaine d’armées de l’organisation transatlantique à la lisière de la Russie ont constitué « le plus grand exercice depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide ».

    http://zinc.mondediplo.net/messages/29966 via Le Monde diplomatique

  • Obstruction parlementaire
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/06/16/Obstruction-parlementaire

    image Instagram - article de Wired

     

    Non, ça ne rentre pas dans la série des petits bonheurs, mais plutôt des choses qui semblent hallucinantes, quand on n’appartient pas à cette culture.

    Vous vous rappelez sûrement du grand classique de Mister Smith va à Washington, film culte dans lequel James Stewart incarne un jeune homme naïf, idéaliste et enthousiaste, qui croit vraiment au pouvoir de la démocratie et au rôle noble du Sénat qu’il pare de tous les honneurs alors qu’il va vite se rendre compte de la gangrène de la corruption du pouvoir. Les temps ont sûrement tellement changé depuis les années d’avant-guerre, et pourtant. La démocratie américaine est faite d’inertie absolument monumentale, les individus délégant à leurs élus - quand ils sont seulement aller voter, ce qui n’est pas très souvent le (...)

    #West_Side_Stories #Pulse_-_Orlando #Sandy_Hook_Elementary #tragédie

  • The Nature Of The Nazi State And The Question Of International Criminal Responsibility Of Corporate Officials At Nuremburg : Revisiting Franz Neumann’s Concept Of Behemoth At The Industrialists Trials
    http://nyujilp.org/wp-content/uploads/2013/02/43.4-Lustig.pdf

    Après la lecture de cet article on comprend mieux pourquoi les juges soviétiques du premier procès de Nuremberg expriment souvent un jugement différent de celui des juges désignés par les alliés de l’Ouest. En 1947 le conflit entre l’URSS et les puissances de l’Ouest empêche leur participation aux cours de justice internationale.

    Ce sont alors uniquement des juges de pays capitalistes qui décident sur la responsabilité pour la guerre et les massacres et du sort des industriels allemands. En conséquence les juges sont obligés de baser leurs démarche sur des paradigmes, textes de lois et définitions juridiques qui ne fournissent pas d’arguments suffisants pour identifier la responsabilité des chefs de l’industrie nazie.

    Les idées politiques et juridiques de l’Ouest servent à justifier et stabiliser un système économique identique à celui qui conduit à l’introduction du système nazi en Allemagne. Par des jugements reconnaissant ce fait le système économique et politique de l’Ouest aurait été mis en question. A cause de cette proximité entre le monde des juges et des coupables il est impossible pour les tribunaux des vainqueurs occidentaux d’identifier et de juger les profiteurs économiques du nazisme.

    Le texte suivant décrit les détails de ce dilemme sans le nommer explicitement.

    German industrialists did terrible things during Nazi rule. Yet, they were not held responsible for most of these acts at the subseqeunt trials at Nuremberg.1 History provides several explanations for this impunity gap. In this article I focus on the influence of a conceptual gap on this result. This article explores how various conceptions of the Nazi totalitarian state influenced the prosecution and decisions of the Industrialist Trials at Nuremberg. Drawing on archival materials, I argue that the debate over the Industrialist responsibility could be read as a struggle between competing theories of the totalitarian state.

    This paper exposes how Franz Neumann (1900-1954), who was involved in the Nuremberg trials during its early stages, informed central elements in the prosecutors’ theory of business responsibility at Nuremberg.2 Inspired by the *967 Hobbesian terminology, Neumann used the antinomy of the Behemoth archetype as a contrast to the common understanding of the modern state as a Leviathan. For Neumann, like many others, the Hobbesian Leviathan embodied a conventional conception of the modern state. In that conception, the state is the sole entity which exercises monopoly over violence within a specific territory. In its totalitarian form, the Leviathan exercise of control is cohesive and absolute. Unlike the understanding of the Nazi state as a Leviathan, the Behemoth model lacked a centralized control over violence and was characterized by competing authorities.

    These conflicting theories of the Nazi regime proved highly consequential for the allocation of business responsibility at Nuremberg. The prosecution, who followed central aspects in Neumann’s theory of the Nazi state as Behemoth, argued that the industrialists were equal partners with other groups such as the party and the military in the decision to go to war and in practices of spoliation and enslavement. In terms of structure and operations, the Behemoth theory of the totalitarian state focused on its incoherence and lack of rule of law. The judgments of the Tribunals, though different from one case to another, chose to depict Nazi Germany as a mega-Leviathan. These epistemological choices translated to different theories of responsibility. In the Neumanesque scheme, businesses shared responsibility equally with other actors. In the *968 strong Hobbesian state, envisioned by the Tribunals’ decisions, the companies were subordinates of the state, both in the decision to go to war and later in the involvement in its crimes. But the judges at the Industrialist Trials also followed the Neumannesque lead, conveyed by the prosecution. Though choosing to regard the Nazi state as Leviathan, they implicitly accepted the importance of the state as a key to establishing criminal responsibility in international law. The emphasis on the state and its structure is evident in their reasoning, but departs from a description of the Nazi state as Behemoth. Instead, the decisions described the Nazi totalitarian state as reminiscent of the Hobbesian Leviathan; a state characterized by complete control, coherence, and authority over the Industrialist actors.

    The judges’ choice of the Hobbesian theory was not incidental. The notion of the state as a monolithic power that monopolizes violence is often a default-position in the theory of international legal responsibility. But the Hobbesian model of the state is an ideal-type. Neumann’s critique sought to expose the extent to which the Nazi regime deviated from this ideal-type model. The Tribunals’ insistence on a functioning Leviathan in Nazi Germany significantly limited their ability to scrutinize the practices of business actors. Regarding the ideal-type of the Leviathan as an assumed reality undermined its normative significance. At the same time, the prosecutors’ use of Neumann’s Behemoth ran the risk of interpreting his critique as an acceptance of this model as a basis for responsibility under international law. My critique, therefore, is not a call to follow the prosecutors and adopt Neumann’s model as a basis for international criminal responsibility. Rather, Neumann’s critical analysis is examined here to expose the need for an informed understanding of the state, and the political regime more broadly, in a theory of responsibility in international law.

    The state is not the only corporate structure considered in this article. Alongside the theory of the state, I expose the disregard of the company itself, its corporate structure and governance as well as its relationship with the institutions of the state. The article critically examines the ramifications of this disregard. I argue that understanding these corporate structures (of the state and the company as well as the relationship between them) is essential for a theory of individual responsibility *969 of business officers in international law. Indeed, the greatest novelty of the International Military Tribunal at Nuremberg (IMT) was the recognition of individual responsibility under international law for the commission of international crimes.3 According to this historical precedent, “the screen between international law and the individual, normally constituted by state sovereignty, was pierced.”4 However, the attempt to “pierce the sovereign veil” of the corporate entity of the state, and later the company in the Industrialist Trials, without an informed understanding of the structure of authority that constituted them, had the problematic consequence of reifying both.

    Die Transformation des Ausnahmezustands. Ernst Fraenkels Analyse der NS-Herrschaft und ihre politische Aktualität
    https://docupedia.de/zg/Fraenkel,_Der_Doppelstaat
    Le social-démocrate Ernst Fraenkel développe sa théorie du double-état après avoir exercé le métier d’avocat sous les nazis jusqu’à son émigration. Il ne resoud pas le dilemme capitaliste mentionné plus haut et sert aujourd’hui aux adeptes de la théorie du totalitarisme à développer l’idée de l’identité des système oppressifs nazis et stalinistes.

    Wie Carl Schmitt dachte Fraenkel das NS-Regime vom Ausnahmezustand her. „Die Verfassung des dritten Reiches ist der Belagerungszustand. Die Verfassungsurkunde des dritten Reiches ist die Notverordnung vom 28.2.1933.” Mit diesen Sätzen begann Fraenkel seine Analyse des Doppelstaats. Aber während Schmitt nur absolute Zustände des Entweder-Oder kannte und 1921 eine bloß „kommissarische Diktatur”, die die bestehende Verfassung für eine begrenzte Zeit suspendiere, von der „souveränen Diktatur” unterschied, die eine „wahre Verfassung” herbeizuführen suche, um wenig später jenen berühmten programmatischen Satz zu formulieren: „Souverän ist, wer über den Ausnahmezustand entscheidet”, dynamisierte Fraenkel den Gedanken des Ausnahmezustands.

    Sein „Doppelstaat” war die Analyse eines politischen und rechtlichen Transformationsprozesses.

    Nach dem Krieg war Fraenkel bis 1950 als Legal Adviser der US-Behörden in Südkorea tätig und an der Ausarbeitung der südkoreanischen Verfassung beteiligt. Anschließend wurde er Berater des amerikanischen Hohen Kommissars in Deutschland und nahm 1953 einen Ruf als Professor für Vergleichende Lehre der politischen Herrschaftssysteme an der Freien Universität Berlin an. Seine theoretischen Überlegungen für ein modernes, pluralistisches Demokratiekonzept prägten die Politikwissenschaft der folgenden Jahrzehnte.

    Mit seinen Analysen zum Nationalsozialismus befasste sich Frankel kaum noch. Erst als 1969 eine Neuauflage von „The Dual State” in den USA erschien, gab er dem Drängen vieler seiner Freunde nach und stimmte einer deutschen Ausgabe zu, die aus dem Amerikanischen rückübersetzt werden musste.

    Es kennzeichnet die theoretische Anschlussfähigkeit des „Doppelstaats”-Konzepts, dass jüngst auch Forscher auf Fraenkel Bezug nehmen, die sich mit der Geschichte der Sowjetunion beschäftigen. Stefan Plaggenborg zum Beispiel hat Fraenkels Konzept in innovativer Weise umgedreht und nach den Bedingungen gefragt, wie sich aus der Anomie des Bürgerkriegs und dem stalinistischen Maßnahmenstaat Ende der 1950er-Jahre ein sowjetischer Normenstaat ent-wickeln konnte.

    THE NORMATIVE AND PREROGATIVE STATE — Helen Suzman Foundation
    http://hsf.org.za/resource-centre/hsf-briefs/the-normative-and-prerogative-state

    In a land mark study of government in the Third Reich[1] , Ernst Fraenkel distinguished between the normative and positive state. His thesis has been given crisp expression as follows by Richard Evans:

    On the one hand was the ‘normative state’, bound by rules, procedures, laws and conventions, and consisting of formal institutions, such as the Reich Chancellery, the Ministries, local authorities and so on, and on the other there was the ‘prerogative state’, an essentially extra-legal system that derived its legitimation entirely from the supra-legal authority of the leader.

    1942 - Review of The Dual State : A Contribution to the Theory of Dictatorship, By Ernst Fraenkel, WASHINGTON UNIVERSITY
    LAW QUARTERLY Vol. 27
    http://openscholarship.wustl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=3934&context=law_lawreview

    Lenhard on Wildt, ’Hitler’s Volksgemeinschaft and the Dynamics of Racial Exclusion : Violence against Jews in Provincial Germany, 1919-1939’ | H-Antisemitism | H-Net
    https://networks.h-net.org/node/2645/reviews/6717/lenhard-wildt-hitlers-volksgemeinschaft-and-dynamics-racial-exclusio

    Wildt refers to Ernst Fraenkel’s book The Dual State in describing two apparently contradictory political spheres which were constitutive for the National Socialist reign of terror: on the one hand, the “normative state” under the rule of law, which was valid only for members of the Volksgemeinschaft; on the other hand, the violence of the paramilitary groups SA and SS, who drew the boundaries between “us” and “them.”[3] The application of Fraenkel’s theory enables Wildt to withstand the fashionable addiction within social sciences to Carl Schmitt’s existentialist distinction between friend and foe—a distinction that justifies rather than explains the struggle against the Jews.[4] Consequently, Wildt strictly deals with Schmitt only as a historical source. And yet one has to bring to mind some crucial problems in Fraenkel’s theory as well: Is a state that suspends parts of its constitution and imprisons the political opposition still under the rule of law? Is thus a concomitance between the “normative state” and the “prerogative state” even thinkable?

    Wildt solves these problems by painting the picture of a multiple power structure with competing factions within the framework of the National Socialist state. The fight between these groups—or, as Max Horkheimer put it aptly, “rackets”—revealed a corrosion of the state’s monopoly on violence and led to new dimensions of anti-Semitic attacks (p. 147).[5] Regional chapters of the NSDAP and the SS behaved differently and sometimes even contradictorily; local non-party members occasionally joined boycott actions against Jewish shops or damaged Jews’ property. But Wildt makes clear right from the start that the “bystanders” and “passers-by” were also part of the National Socialist project—deliberately or not. Either one was “in” or “out”—tertium non datur, although the status of “Aryans” could change quickly with regard to their behavior. Passivity under these circumstances meant participation, and thus the creation of the Volksgemeinschaft needed a public stage where people could either partake in the “play” or just remain part of the audience.

    #histoire politique #droit #nazis #Allemagne #USA

  • Bonne description générale des dynamiques militaires (évolution des fronts) et géopolitiques (positionnements des acteurs extérieurs) actuelles de la guerre en Syrie par Caroline Galactéros (ex-enseignante en stratégie à l’école de Guerre et à HEC) :
    http://linkis.com/over-blog.com/Vvh4m
    Mis à part quelques réserves (nombre d’hommes de l’armée régulière iranienne au sol, usage immodéré du vocabulaire confessionnaliste jusque dans le titre, front sud d’Alep non-traité...) l’ensemble me semble assez exact et exhaustif.
    A titre d’exemple, une chose peu facile à rendre comme le jeu complexe des Américains vis à vis de Nousra semble bien analysé :

    Si les Etats-Unis et les Occidentaux ont eu au départ des relations très troubles avec le Front Al-Nosra, Washington considère depuis quelques temps officiellement l’officine d’Al-Qaïda comme un groupe terroriste, d’ailleurs exclu du « cessez-le-feu » conclu à la toute fin du mois de février 2016. En revanche, envisager une collaboration avec Moscou (une campagne commune de frappes aériennes avait d’ailleurs été proposée pour le 25 mai par Vladimir Poutine, essuyant une nouvelle fin de non recevoir américaine) reviendrait à admettre pour Washington la nécessité d’envisager des actions renforçant le pouvoir de Damas. La position américaine, volontairement encore très floue pour entretenir un certain chaos et préserver les apparences, a dans les faits sensiblement évolué sous la pression constante de Moscou.

    Seul vrai gros bémol la conclusion qui décrit les dynamiques actuelles de manière un peu trop favorables à l’axe Téhéran-Damas et ne souligne pas assez les difficultés du régime et de ses alliés dans les combats autour d’Alep où les forces du Tigre, pourtant réputées efficaces, ont essuyé de sérieux revers au nord, et au sud où l’armée et les forces appuyées par l’Iran ne cessent de reculer au risque, si la dynamique n’est pas stoppée, de perdre la voie d’approvisionnement d’Alep par Damas via Ithryah - et en tout cas de voir les bénéfices de sa sécurisation suite aux frappes aériennes russes commencées en 2015, annulés.