provinceorstate:yucatan

  • #NEW_SEVEN_WONDERS_OF_THE_WORLD

    Les #Sept_Nouvelles_Merveilles_du_Monde
    https://www.travelchannel.com/interests/outdoors-and-adventure/articles/new-seven-wonders-of-the-world
    consulté le 03/06/2018

    The following list of the New Seven Wonders is presented without ranking, and aims to represent global heritage.
    In 2007, more than 100 million people voted to declare the New Seven Wonders of the World. The following list of seven winners is presented without ranking, and aims to represent global heritage.

    #Great_Wall_of_China (#China)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-great-wall-of-china.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581549051.jpeg
    Built between the 5th century B.C. and the 16th century, the Great Wall of China is a stone-and-earth fortification created to protect the borders of the Chinese Empire from invading Mongols. The Great Wall is actually a succession of multiple walls spanning approximately 4,000 miles, making it the world’s longest manmade structure.

    #Christ_the_Redeemer Statue (#Rio_de_Janeiro)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-christ-the-redeemer.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581548898.jpeg
    The Art Deco-style Christ the Redeemer statue has been looming over the Brazilians from upon Corcovado mountain in an awe-inspiring state of eternal blessing since 1931. The 130-foot reinforced concrete-and-soapstone statue was designed by Heitor da Silva Costa and cost approximately $250,000 to build - much of the money was raised through donations. The statue has become an easily recognized icon for Rio and Brazil.

    #Machu_Picchu (#Peru)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-machu-picchu.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581548990.jpeg
    Machu Picchu, an Incan city of sparkling granite precariously perched between 2 towering Andean peaks, is thought by scholars to have been a sacred archaeological center for the nearby Incan capital of Cusco. Built at the peak of the Incan Empire in the mid-1400s, this mountain citadel was later abandoned by the Incas. The site remained unknown except to locals until 1911, when it was rediscovered by archaeologist Hiram Bingham. The site can only be reached by foot, train or helicopter; most visitors visit by train from nearby Cusco.

    #Chichen_Itza (#Yucatan_Peninsula, #Mexico)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-chichen-itza.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581548887.jpeg
    The genius and adaptability of Mayan culture can be seen in the splendid ruins of Chichen Itza. This powerful city, a trading center for cloth, slaves, honey and salt, flourished from approximately 800 to 1200, and acted as the political and economic hub of the Mayan civilization. The most familiar ruin at the site is El Caracol, a sophisticated astronomical observatory.

    The Roman #Colosseum (#Rome)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-roman-coloesseum.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581548881.jpeg
    Rome’s, if not Italy’s, most enduring icon is undoubtedly its Colosseum. Built between A.D. 70 and 80 A.D., it was in use for some 500 years. The elliptical structure sat nearly 50,000 spectators, who gathered to watch the gladiatorial events as well as other public spectacles, including battle reenactments, animal hunts and executions. Earthquakes and stone-robbers have left the Colosseum in a state of ruin, but portions of the structure remain open to tourists, and its design still influences the construction of modern-day amphitheaters, some 2,000 years later.

    #Taj_Mahal (Agra, #India)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-taj-mahal.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581548979.jpeg
    A mausoleum commissioned for the wife of Mughal Emperor Shah Jahan, the Taj Mahal was built between 1632 and 1648. Considered the most perfect specimen of Muslim art in India, the white marble structure actually represents a number of architectural styles, including Persian, Islamic, Turkish and Indian. The Taj Mahal also encompasses formal gardens of raised pathways, sunken flower beds and a linear reflecting pool.

    #Petra (#Jordan)
    https://travel.home.sndimg.com/content/dam/images/travel/fullset/2015/10/12/new-seven-wonders-petra.jpg.rend.hgtvcom.616.462.suffix/1491581549062.jpeg
    Declared a World Heritage Site in 1985, Petra was the capital of the Nabataean empire of King Aretas IV, and likely existed in its prime from 9 B.C. to A.D. 40. The members of this civilization proved to be early experts in manipulating water technology, constructing intricate tunnels and water chambers, which helped create an pseudo-oasis. A number of incredible structures carved into stone, a 4,000-seat amphitheater and the El-Deir monastery have also helped the site earn its fame.

    En 2007, plus de 100 million de personnes ont voté pour élire les Sept Nouvelles Merveilles du Monde.
    La #Grande_Muraille_de_Chine (#Chine) :
    Construite antre le Vème siècle avant J.C. et le XVIème siècle, la Grande Muraille de Chine a été conçue pour protéger les frontières de l’Empire chinois des invasions mongoles. Aujourd’hui, la Grande Muraille est une succession de multiples murs qui s’étend sur environ 6 500 kilomètres : il s’agit de la plus longue construction humaine au monde.
    La statue du #Christ_Rédempteur (Rio de Janeiro) :
    La statue du Christ Rédempteur se dresse sur le mont du Corcovado depuis 1931. Cette statue de 40 mètres de haut a été conçue par Heitor da Silva Costa et a coûté environ 250 000 dollars (une grande partie du financement provient de dons).
    Le Machu Picchu (#Pérou) :
    La cité inca du Machu Pichu est supposée avoir été le centre de la capitale Inca Cusco. Construite au milieu du Vème siècle, la citadelle a été par la suite abandonnée par les Incas. Le site, qui n’a été découvert qu’en 1911 par l’archéologue Hiram Bingham, n’est accessible qu’à pied, en train ou en hélicoptère depuis Cusco.
    Chichen Itza (#Péninsule_du_Yucatan, Mexico) :
    La puissante cité de Chichen Itza, probablement construite entre le IX ème et le XIIIème siècles, était le centre économique et politique de la civilisation maya. Les ruines les plus visitées sont celles de l’observatoire astronomique El Caracol.
    Le #Colisée (Rome) :
    Construit au Ier siècle avant J.C., le Colisée a pu accueillir, pendant environ 500 ans, presque 50 000 spectateurs pour les spectacles de gladiateurs et autres événements publics. À cause de tremblements de terre et de vols, le Colisée est aujourd’hui en ruines.
    Le Taj Mahal (Agra, #Inde) :
    Mausolée construit pour la femme de l’Empereur Mongol Shah Jahan, la Taj Mahal a été construit entre 1632 et 1648. Cette structure de marbre blanc comprend un certain nombre d’influences et de styles architecturaux, parmi lesquels les styles persan, islamique, turque et indien.
    Pétra (#Jordanie) :
    Déclaré site mondial de l’UNESCO en 1985, Pétra était la capitale de l’Empire nabatéen au Ier siècle avant J.C. Cette civilisation était apparemment très avancée dans la maîtrise de l’irrigation, ce qui a permis de créer un pseudo-oasis.

    Mon commentaire sur cet article :
    La volonté mondiale de choisir « Sept Nouvelles Merveilles du Monde » montre bien que l’art peut permettre de redéfinir les « codes » établis. On remarque en effet que les « Sept Merveilles du Monde », dont la liste datait de l’Antiquité, se trouvaient toutes aux alentours de la Méditerranée (la pyramide de Khéops à Gizeh en Égypte, les Jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, le temple d’Artémis à Éphèse, le mausolée d’Halicarnasse, le colosse de Rhodes et le phare d’Alexandrie). Plus encore, presque aucune de ces œuvres mystiques n’existe encore aujourd’hui : ces merveilles n’étaient que le symbole de la puissance culturelle et du développement avancé des « civilisations européennes ». Les « Sept Nouvelles Merveilles du Monde » permettent de sortir de cet européanocentrisme en reconnaissant la magnificence de civilisations « autres ».

  • Un nouveau scénario pour expliquer l’extinction de masse du Crétacé-Paléogène il y a 66 millions d’années. Bye bye les dinosaures ...

    Les dinosaures sont morts de froid | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2017/01/23/les-dinosaures-sont-morts-de-froid/?xtor=RSS-3208

    VOUS l’avez peut-être apprise à l’école comme la frontière entre l’ère Secondaire et l’ère Tertiaire. Mais entre-temps les dénominations ont changé, le Secondaire et le Tertiaire ont disparu des nomenclatures géologiques et cette délimitation a été rebaptisée « extinction Crétacé-Paléogène » (ou extinction K-Pg, d’après les initiales allemandes). Ce qui n’a pas varié, en revanche, c’est ce qui s’est produit il y a 66 millions d’années : une extinction de masse qui a frappé un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les plus célèbres sont évidemment les dinosaures non-aviens. Même si certains défendent encore l’idée que la cause de cet événement majeur dans l’histoire de notre planète est à chercher dans les immenses éruptions volcaniques dites des trapps du Deccan (dans l’ouest de l’actuelle Inde), la plupart des géologues se sont ralliés à l’hypothèse de la collision de notre planète avec un astéroïde d’une dizaine de kilomètres de diamètre. Le cataclysme s’est produit dans ce qui est aujourd’hui la péninsule du Yucatan, au Mexique.

    Quand, en 1980, le physicien américain Luis Alvarez publie dans Science – en compagnie de son fils Walter, de Frank Asaro et d’Helen Michel – l’étude présentant ce scénario de choc cosmique, on pense que la cause de l’extinction massive de la quasi-totalité des gros animaux terrestres est une sorte d’hiver nucléaire provoqué par toutes les poussières mises en suspension dans l’air lors de l’impact. L’atmosphère aurait été sensiblement obscurcie et le blocage des rayons solaires aurait stoppé la photosynthèse des plantes, qui sont à la base de la chaîne alimentaire. Toutefois, des études plus récentes ont estimé que le rôle d’écran durable ne pouvait avoir été tenu par ces poussières… La suspicion s’est alors tournée vers des aérosols contenant du soufre.

    De quoi, donc, sont exactement morts les dinosaures ? Pour répondre à la question, une équipe allemande du Potsdam Institute for Climate Impact Research vient de publier, dans les Geophysical Research Letters (GRL), une étude où elle explique avoir pour la première fois couplé la collision avec l’astéroïde à un modèle de simulation du climat. Ce afin d’évaluer les effets à long terme, et sur l’ensemble de la planète, de ladite collision. Transportons-nous donc 66 millions d’années en arrière, à la fin du Crétacé. Le taux de dioxyde de carbone est nettement plus élevé qu’aujourd’hui, et les températures aussi : la température moyenne à la surface de la Terre est de 18,9°C. Et voilà que vient nous percuter un projectile rocheux. Le choc est à la limite de l’imaginable : l’énergie produite est plusieurs milliards de fois supérieure à celle de la bombe atomique d’Hiroshima.

    Effet parasol

    Ce n’est pas tant cette donnée qui intéresse nos chercheurs que la quantité de soufre injectée dans l’atmosphère : 100 gigatonnes, soit 10 000 fois plus que la masse de soufre libérée lors de l’éruption volcanique du Pinatubo (Philippines) en 1991, qui fit baisser la température mondiale de 0,4°C. Dans la stratosphère, les aérosols à base de soufre créent une sorte d’effet parasol : ils diffusent le rayonnement solaire dans toutes les directions et en renvoient donc une partie vers l’espace, ce qui donne une perte d’énergie au niveau du sol. Avec 100 milliards de tonnes de soufre se retrouvant d’un coup tout autour de la planète, l’effet parasol est particulièrement puissant et brutal puisque, dans un premier temps, plus de 98 % des rayons du Soleil n’atteignent plus le sol !

    Non seulement les plantes sont presque entièrement privées de leur source d’énergie mais, comme le révèle l’étude, la conséquence principale de ce blocage presque total de la lumière solaire est un refroidissement sévère et persistant pendant des années, voire des décennies suivant les scénarios retenus. Suivant le plus sévère, qui prévoit que les aérosols à base de soufre résident une dizaine d’années dans la stratosphère, la température perd 34°C, passant, en moyenne, de près de 19°C à -15°C. Dans l’hypothèse la moins rude, privilégiée par les auteurs de l’étude, la chute est tout de même de 27°C et la Terre se retrouve sous le point de congélation pendant quelques années. La banquise voit sa surface multipliée par six, ce qui a pour conséquence d’augmenter l’albédo de la planète, c’est-à-dire sa capacité à renvoyer les rayons solaires vers l’espace puisqu’ils sont réfléchis par les glaces. Il y a là une sorte de cercle vicieux inverse de celui que nous vivons actuellement avec le réchauffement climatique, qui, en faisant fondre la banquise, réduit l’albedo de la planète et alimente encore plus son réchauffement…

    A la différence de ce que nous constatons maintenant, la cause du refroidissement planétaire lors de l’extinction K-Pg – les aérosols soufrés – a assez rapidement disparu. Néanmoins, les bouleversements des écosystèmes ont été immenses. En plus d’avoir fait mourir de faim et de froid les dinosaures non-aviens sans pour autant éradiquer les petits mammifères et oiseaux (lesquels sont les dinosaures aviens), l’événement a aussi chamboulé les océans. Ceux-ci ont d’une certaine manière été passés au shaker. L’hiver terrible qui s’est subitement installé a refroidi les eaux de surface qui ont coulé : les couches d’eau les plus profondes sont remontées, emportant avec elles leurs nutriments. Selon l’étude des GRL, cet afflux de nutriments en surface a donné un coup de fouet à la production de plancton. Or ces blooms planctoniques, qui s’accompagnent d’une grande consommation de l’oxygène dissous dans l’eau et de l’émission de toxines, sont souvent néfastes aux écosystèmes marins. L’article conclut que le refroidissement de la planète a sans doute aussi eu, par ricochet, des conséquences létales dans les océans. Toucher au climat n’est jamais anodin…

    Pierre Barthélémy

    #effondrement #collapsologie

  • Déclaration du CNI et de l’EZLN contre la répression à Chablekal, Yucatán
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3810

    NOTE : L’État du Yucatán et la ville de Mérida particulièrement, bénéficiant d’une étroite collaboration policière et militaire de la part des États-Unis et d’Israël, attire également LES INTÉRÊTS DE LA FRANCE, qui y a renforcé ces derniers mois sa collaboration diplomatique, notamment avec la ville de NANTES, en vue de futurs investissements touristiques. Il est à noter que les unités de police du RAID et du GIPN de Marseille ont entre autre contribué à former sur place les unités d’élite de la police (...)

    #Luttes_contre_le_monde_qui_veut_cet_aéroport

  • K’ÀAK’ CHI’ : la cité Maya perdue de la 23ème constellation découverte par un môme <3
    Pourvu que cette découverte profite avant tout aux peuples #natifs, #indigènes, #autochtones, #indiens ou comme iels se nomment...

    http://www.journaldemontreal.com/2016/05/07/un-ado-decouvre-une-cite-maya

    William Gadoury s’est intéressé aux Mayas à la suite de la publication du calendrier maya annonçant la fin du monde en 2012.

    L’ado a trouvé 22 constellations dans un Codex Maya de Madrid.

    En reliant les étoiles des constellations pour créer des formes et en appliquant avec des transparents les constellations sur une carte Google Earth, il a constaté que cela correspond aux cités mayas de la péninsule du Yucatan.

    Au total, les 142 étoiles correspondent à 117 cités mayas.

    Les étoiles les plus brillantes représentent les plus importantes cités.

    De plus, la méthode utilisée par William fonctionne avec les #civilisations #aztèques, #incas et #harapa en #Inde.

    23e constellation

    Il a trouvé dans un livre de référence maya une 23e constellation qui était manquante. En reliant les trois étoiles, il s’est aperçu qu’il manquait une cité maya sur la carte.

    Il a partagé cette découverte avec l’Agence spatiale canadienne qui lui a fourni des images satellites de la #NASA et de l’agence japonaise #JAXA.

    Il a visité aussi une centaine de sites web distributeurs d’images satellites qui lui ont permis de mettre la main sur des images datant de 2005, une année où un grand feu avait dévasté la région, ce qui a rendu plus visibles les vestiges de sa cité perdue.

    #Mayas #Mexique #Chiapas #Belize #civilisation

    • J’avoue avoir cru à un article du Gorafi à la lecture du titre moi aussi et m’attendais presque à ce que le môme s’appelle Esteban ! Pareil, la lecture de l’article m’a laissé une sensation mitigée, mais les références semblent exactes, la réflexion qui a mené l’ado assez... logique et le professeur semble réellement être un chercheur : https://www.researchgate.net/profile/Armand_Larocque
      Mais effectivement j’ai à la fois hâte et suis en même temps inquiète d’en apprendre plus : les populations locales ont été tellement pillées que je me demande si je préfèrerai pas que ça reste en l’état : une nouvelle qui fait rêver...

    • du coup je copie : http://seenthis.net/messages/487447 :
      Une cité maya découverte par un ado grâce aux étoiles ? - Libération : http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/09/une-cite-maya-decouverte-par-un-ado-grace-aux-etoiles_1451449

      William Gadoury a 15 ans et son heure de gloire a sonné. Mais il était encore enfant quand il a commencé ses recherches en solitaire. Ce jeune Québécois se passionne pour la civilisation des Mayas depuis 2012 et la controverse autour d’une fin du monde prophétisée par la fin de leur calendrier. Mais ce n’est pas cela qu’il choisit d’étudier. William découvre l’expertise maya en matière d’astronomie, les grandes cités dont elle a parsemé l’Amérique centrale et à 12 ans, il lui est venu l’idée de vérifier s’il n’y avait pas un lien entre les astres et la géographie… si les Mayas ne tentaient pas de reproduire au sol les figures qu’ils voyaient dans le ciel.

      Depuis, il enchaîne les « expo-sciences », au Québec, en peaufinant sa théorie à mesure qu’il engrange les médailles. Sa conclusion intéresse aujourd’hui les archéologues et des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ils veulent l’aider à écrire sa toute première étude dans une publication scientifique. Selon William Gadoury, les cités mayas reproduisent les constellations. Et il reste à découvrir une grande cité perdue dans la jungle, au Belize, dont il croit avoir repéré des vestiges sur Google Earth.

    • Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique. Et que croyez-vous qu’on fit ? On la sollicita. Interrogée par mail, sa réponse est cinglante : « cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! » En clair, utiliser des constellations grecques comme Cassiopée et les appliquer aux civilisations maya serait une hérésie. L’archéologue balaie d’une main la trouvaille de notre génie : « inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toutes façons, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3 000 ans d’Histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » En effet, il est dur d’imaginer que les Mayas avaient un plan d’urbanisme calqué sur les étoiles qu’ils auraient déployé sur trois millénaires. D’ailleurs, rappelle l’archéologue, "les villes sont des fondations politiques, socio-économiques, circonstancielles. Il n’y a pas de grand dessein maya et la forêt tropicale se gère comme n’importe quel milieu naturel, millénaire après millénaire. Ce n’est pas la planète Mars.

      Et qu’en pense le professeur d’archéologie précolombienne Eric Taladoire, également spécialiste des civilisations maya et par ailleurs superviseur de l’édition française des trois codex maya utilisés par notre génie en herbe (qui pose en photo avec) ? Sa réponse est pire : « non seulement je souscris totalement aux propos de Marie-Charlotte Arnauld, mais j’en rajoute. Autant j’envisageais une manipulation de cet adolescent par des journalistes désireux de se faire de la pub à bon marché, autant la consultation de la longue notice de Wikipedia sur ce découvreur m’incite à penser à une manipulation préparée avec soin ». En effet, le jeune homme de 15 ans dispose d’une notice sur l’encyclopédie en ligne taillée sur mesure. Cette dernière stipule néanmoins que « l’admissibilité de cet article est à vérifier ». Motif : possibilité de canular.
      http://www.arretsurimages.net/articles/2016-05-10/La-trop-belle-histoire-de-la-cite-maya-decouverte-par-un-ado-quebeco
      #canular #hoax

    • Comme l’article citait la NASA,

      William Gadoury […] est devenu une petite vedette à la NASA […] alors que sa découverte est sur le point d’être diffusée dans une revue scientifique.

      j’ai été jeté un œil sur leur site, où il est parfaitement inconnu. Une recherche sur “maya” donne quelques articles (fort intéressants) mais rien sur le haut fait du moment.

      Parmi les résultats :
      NASA, University Scientists Uncover Lost Maya Ruins — From Space (article de février 2006)

      Spotting ancient Maya ruins — a challenge even on the ground — has been virtually impossible from the sky, where the dense Central American rainforest canopy hides all but a few majestic relics of this mysterious civilization. Now, NASA archaeologist Dr. Tom Sever and scientist Daniel Irwin of NASA’s Marshall Space Flight Center in Huntsville, Ala., and archaeologist Dr. William Saturno of the University of New Hampshire in Durham are using advanced, space-based imaging technology to uncover the ruins. High-resolution satellite imaging, which detects variations in the color of plant life around the ruins, can pinpoint sites of Maya settlements from space. The research, primarily conducted at the National Space Science and Technology Center in Huntsville and the University of New Hampshire, is made possible by a partnership between NASA and the Guatemalan Institute of Anthropology and History.

      Et un Feature article d’août 2004
      Mayan Mysteries
      http://earthobservatory.nasa.gov/Features/Maya

      avec cette photo de la frontière entre Mexique et Guatemala


      The razor-sharp border between Mexico and Guatemala, as seen in this 1988 Landsat image, shows the impact of high rural population on the rainforest. Guatemala’s sparsely populated Petén district stands in stark contrast to the stripped and tilled landscape of Mexico. This image prompted the leaders of Mexico and Guatemala to set aside long-standing tensions and focus on preserving the rainforest.

      bip @reka

    • La trop belle histoire de la cité maya découverte par un ado québécois - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/articles/2016-05-10/La-trop-belle-histoire-de-la-cite-maya-decouverte-par-un-ado-quebeco

      Parmi les journalistes sceptiques, on compte tout de même Morgane Kergoat, journaliste web à Sciences et Avenir. Interrogée par @si, elle nous raconte avoir vu passer l’info ce week-end mais avoir refusé de la relayer sur le site de Sciences et Avenir : « je trouvais l’histoire un peu trop romancée. J’ai surtout tiqué en apprenant que le jeune homme s’était étonné de savoir que les Mayas avaient construit leurs cités loin des rivières. Or c’est très naïf comme vision. Comme toutes les civilisations verticales, les Mayas ont bénéficié des cours d’eau des montagnes. J’y ai vu une méconnaissance du sujet ».

      Eric Taladoire, également spécialiste des civilisations mayas et par ailleurs superviseur de l’édition française des trois codex mayas utilisés par notre génie en herbe (qui pose en photo avec) ? Sa réponse est pire : « non seulement je souscris totalement aux propos de Marie-Charlotte Arnauld, mais j’en rajoute. Autant j’envisageais une manipulation de cet adolescent par des journalistes désireux de se faire de la pub à bon marché, autant la consultation de la longue notice de Wikipedia sur ce découvreur m’incite à penser à une manipulation préparée avec soin ». En effet, le jeune homme de 15 ans dispose d’une notice sur l’encyclopédie en ligne taillée sur mesure. Cette dernière stipule néanmoins que « l’admissibilité de cet article est à vérifier ». Motif : possibilité de canular.

      Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique. Et que croyez-vous qu’on fit ? On la sollicita. Interrogée par mail, sa réponse est cinglante : « cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! » En clair, utiliser des constellations grecques comme Cassiopée et les appliquer aux civilisations mayas serait une hérésie. L’archéologue balaie d’une main la trouvaille de notre génie : « inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toutes façons, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3 000 ans d’Histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » En effet, il est dur d’imaginer que les Mayas avaient un plan d’urbanisme calqué sur les étoiles qu’ils auraient déployé sur trois millénaires. D’ailleurs, rappelle l’archéologue, « les villes sont des fondations politiques, socio-économiques, circonstancielles. Il n’y a pas de grand dessein maya et la forêt tropicale se gère comme n’importe quel milieu naturel, millénaire après millénaire. Ce n’est pas la planète Mars ».

      Autre argument : « le Belize est archi-prospecté par des centaines d’archéologues, aucun grand site n’a échappé à tout ce monde-là, ni aux paysans ». Enfin, toujours selon l’archéologue, « obtenir des images satellitaires de la NASA ne veut pas dire qu’on a la caution scientifique de la NASA. D’ailleurs, les chercheurs intéressés ne sont pas nommés et les deux chercheurs mexicains contactés n’ont même pas daigné répondre. Bref, tout ça est utile pour ramasser 1 000 dollars et payer son voyage au garçon. Triste que les journalistes acceptent ces canulars ! »

  • Monsanto Handed ’Double Whammy’ by Mexican Courts Over Planting GMOs
    http://ecowatch.com/2015/11/09/monsanto-mexican-court-gmos

    Opponents of genetically modified organisms (GMOs) have claimed victory after Mexico’s Supreme Court blocked last week a move that would allow the cultivation of GMO soy in the Mexican states of Campeche and Yucatan. In a separate appeals court decision, a federal judge upheld a 2013 ruling that barred companies such as Monsanto and DuPont/Pioneer from planting or selling their GMO corn within the country’s borders.

    #non #ogm #mexique

  • Plancher marin + Gulf Stream + écosystèmes = ils savent !
    http://www.brujitafr.fr/2015/04/plancher-marin-gulf-stream-ecosystemes-ils-savent.html

    Au moins quatre personnes sont mortes et seize autres ont été blessées mercredi à l’aube dans une explosion et l’incendie d’une plateforme pétrolière de la compagnie d’Etat mexicaine Pemex dans le Golfe du Mexique, au large de la péninsule du Yucatan.

    Zone de production de 78% du pétrole mexicain

    La Sonde de Campeche, à 85 kilomètres de la côte mexicaine, est depuis les années 70 l’une des plus importantes zones d’extraction du pétrole mexicain. Cette zone maritime où opèrent quelque 200 plateformes de Pemex, produit 78% du pétrole brut du Mexique.

    Le Mexique, qui reçoit de Pemex quelque 30% de ses recettes fiscales, a été durement affecté récemment par la baisse des prix du pétrole, contraignant le gouvernement à opérer des coupes sombres dans les dépenses de l’État.

    La crise provoquée par la chute du (...)

  • Le monde sous les eaux | aris
    http://aris.papatheodorou.net/2014/05/le-monde-sous-les-eaux

    World Under Water est un projet interactif qui vise à sensibiliser sur le réchauffement climatique en mettant en scène l’une de ses conséquences possible, la montée des eaux.

    Nous pouvons accéder ainsi à six villes de par le monde (Barcelone Dubaï, Londres, Kamakura, New York, Paris, Singapour et Yucatan) et observer le résultat de ce phénomène en navigant dans les images de lieux connus les pieds dans l’eau.

    http://i2.wp.com/aris.papatheodorou.net/wp-content/uploads/2014/05/world-under-water.png?w=920

    #écologie #réchauffement_climatique #html5 #Google_Street_View #WebGL

  • Atlas Caraïbe

    http://atlas-caraibe.certic.unicaen.fr/fr

    Quelles sont les dynamiques qui animent la grande Caraïbe ?

    C’est à cette question que veut répondre en permanence cet atlas électronique.

    De l’archipel qui s’étire sur près de 4000 kilomètres - de la pointe de la Floride ou des côtes du Yucatan au Venezuela - au continent, du Panama à Porto-Rico ou de Cuba à Trinidad, les réalités sont très diverses mais en même temps partagent des familiarités, autant dans leur histoire que dans leur quotidien et dans la perception du monde qu’ont leurs habitants.
    La Caraïbe est une mosaïque.

    Mosaïque de très petites entités dans l’archipel, mosaïque de plus grandes îles dans les Grandes Antilles, mosaïque encore des côtes des grands pays sur son pourtour qui appartiennent aussi à la grande Caraïbe, même si cette appartenance a été différemment perçue au fil des siècles écoulés.

    C’est autour de la mer que s’organise la grande Caraïbe, sur les 4,3 millions de km² de la mer Caraïbe et du golfe du Mexique. Cette mer a été le véhicule de la construction historique, économique, politique et culturelle de toutes ces sociétés, de leur air de famille comme de leur variation et différences. C’est une Méditerranée américaine.

  • Petit zoom sur les #élections présidentielles mexicaines (#PRI vainqueur, décompte officiel toujours en cours - terminé à 99,8% à 7h30 le 6/07)

    État du Yucatán, celui où la participation électorale a été la plus forte (77,4% pour une moyenne nationale de 63,1%)

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    Un point représente une casilla (bureau de vote, en fait un bordereau de transmission), il y en a 2240. L’axe horizontal donne le taux de participation électorale de la casilla, l’axe vertical donne le résultat du candidat du PRI (graphique de droite) ou du PRD (graphique de gauche).

    Jusqu’à un seuil de 82%-83%, il n’y a pas de lien entre taux de participation et résultat des partis. Au delà de ce seuil, on voit nettement que le score du PRI augmente avec la participation (indice de bourrage des urnes) et que celui du PRD diminue (indice de substitution de bulletins). Soupçons de #fraude, donc.

    Dans le quadrant (participation > 83% et PRI >30%) cela représente 600 casillas , soit un bon quart de l’ensemble.

    PS : le même exercice sur le Distrito Federal (Mexico et sa banlieue, 10% des casillas du pays) ne fait pas apparaître de phénomène similaire.