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  • Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

  • ‘Frost Boy’ in China Warms Up the Internet, and Stirs Poverty Debate - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/13/world/asia/frozen-boy-china-poverty.html

    BEIJING — On a bitterly cold morning this month, Wang Fuman, 8, set out for school as he usually did, walking 2.8 miles through mountains and streams until he reached the warmth of his third-grade classroom.

    When Fuman arrived two hours later, his classmates erupted in laughter. The freezing temperatures had covered his hair, eyebrows and eyelashes with frost, making him look like a snowman. His cheeks were chapped and bright red.

    Fuman’s teacher at the Zhuanshanbao primary school, in the southern province of Yunnan, snapped a photograph and posted it on WeChat, a popular Chinese messaging app. Soon, the boy became an internet sensation, hailed by commenters as a symbol of the raw determination of rural residents, who make up about 43 percent of China’s population .

    The state-run media called him “frost boy” and “ice boy.”

    #Chine #Médias_sociaux #Belles_histoires

  • Say hello to Southeast Asia’s New Silk Roads — Pepe Escobar
    https://www.rt.com/op-edge/354485-hello-southeast-asias-silk-road

    One thing is the real high-stakes game being played in the South China Sea. Another thing entirely is Southeast Asian economic integration, via the ASEAN Economic Community – which implies a central strategic role for ASEAN.

    The key problem is a real disconnect between mainland and maritime ASEAN. The Philippines and Indonesia are very much focused on South China Sea issues. Cambodia, Laos, Thailand – but also Brunei - lean towards accommodation with China. The others tend to sit on the fence. And then there’s Vietnam as a pivot; with an interest in the South China Sea but not keen on antagonizing China - a next-door neighbor and major trade partner.

    It’s mainland Southeast Asia, not maritime Southeast Asia that should be the key driver for regional development in the near future. Some figures tell the story. The Greater Mekong sub-region – which includes the southern Chinese provinces of Yunnan and Guangxi – has more than 400 million people with half of ASEAN’s GDP of $2.5 trillion. Cambodia, Laos, Myanmar, Thailand and Vietnam bear a market of 250 million people and a GDP of $700 billion; even without Vietnam, that’s a GDP of around $500 billion and a market of 150 million people.

    They are all expanding like crazy; the Mekong mainland is growing as much as six percent a year.

    […]

    So watch Southeast Asia. The whole show is not only about maritime Southeast Asia – which is a hostage of the complex, conflicting big power China-US relationship; quite a few key geopolitical implications will derive from the development push of the Greater Mekong sub-region - and the progressive integration of mainland Southeast Asia.

  • Illegal timber trade destroying Myanmar’s forests uncovered in new report
    http://news.mongabay.com/2015/09/illegal-timber-trade-destroying-myanmars-forests-uncovered-in-new-rep

    An illegal timber trade has flourished for the past twenty years, extracting Myanmar’s frontier forests and taking them over land into China virtually unimpeded.

    A new report by the London-based Environmental Investigation Agency (EIA) details the illicit trade, which the report’s authors say is one of the largest illegal timber markets in the world, worth hundreds of millions of dollars every year.

    EIA’s Julian Newman told mongabay that one of the biggest drivers of the illegal timber trade is Chinese demand for rosewood (or hongmu). Supplies from other countries are dwindling, Newman said, and some species, like Thai rosewood, are protected under the Convention on International Trade in Endangered Species (CITES).

    Chinese traders have focused on Myanmar, primarily cutting and moving the logs into China’s Yunnan province through Kachin State, where ethnic groups have been at war with the Myanmar government for the better part of the past two decades.


    https://eia-international.org/wp-content/uploads/EIA-Organised-Chaos-FINAL-lr1.pdf

    #bois #bois_de_rose #forêt #exploitation_forestière_illégale #Chine #Birmanie

  • Un village tibétain millénaire victime d’un vaste incendie
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/01/11/un-village-tibetain-millenaire-victime-d-un-vaste-incendie_4346519_3216.html
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_p7zkWigjZ8

    Dukezong, un village tibétain millénaire situé dans le district de Shangri-La, dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a été ravagé samedi 11 janvier par un gigantesque incendie, qui a endommagé plus de 240 habitations.

    Le feu, qui a commencé en milieu de nuit, a rapidement pris de l’ampleur à travers les rues de Dukezong, constituées principalement de constructions tibétaines traditionnelles en bois, a indiqué l’agence de presse officielle Chine nouvelle.

    Plus de 1 000 pompiers et volontaires ont été mobilisés pour circonscrire l’incendie, mais celui-ci n’a été totalement maîtrisé et n’a été éteint qu’en fin de matinée (heure locale) samedi, soit neuf heures plus tard.

    DESTRUCTION D’ANTIQUITÉS

    Des photos diffusées par les sites de médias d’Etat montraient de gigantesques flammes dévorant les maisons d’un quartier entier et projetant d’aveuglantes lueurs orangées dans la nuit noire, tandis que des secouristes s’activaient parmi les gravats en lisière du feu.

    Plus de 2 600 habitants de Dukezong ont été évacués par les autorités, précisait Chine nouvelle, soulignant qu’aucun blessé n’avait été signalé. Les flammes, outre des bâtiments d’habitation et des échoppes, ont également détruit des antiquités et des pièces d’art tibétaines : un thangka (peinture sur toile) de valeur est ainsi parti en fumée. Les dégâts et pertes économiques pourraient se chiffrer à plus de 100 millions de yuans (12 millions d’euros), selon le site d’informations Zhongguo Xinwen Wang.

    Selon Chine nouvelle, les investigations se poursuivent sur les causes de l’incendie, mais les enquêteurs ont écarté l’hypothèse d’un départ de feu criminel.

    Fondé il y a 1 300 ans et comptant quelque 700 foyers sur une superficie de 16 kilomètres carrés, Dukezong est réputé être l’une des localités tibétaines dont le patrimoine architectural et les habitations traditionnelles en bois étaient les mieux conservés.

    #Tibet
    #Asie

  • La #Chine des #campagnes en #œuvres #pop-up

    « We are Tiger Dragon People », œuvres sur planches animées de #Colette #Fu, rend hommage aux rites et aux habitants de la province du Yunnan, dans le sud chinois. Précieux et chatoyant.

    Je dois reconnaitre que c’est assez bluffant de technique artistique

    http://next.liberation.fr/arts/2013/11/21/la-chine-des-campagnes-en-oeuvres-pop-up_961041

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 18/11/2013

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 11.03.13

    Coca-Cola accusé de #cartographie illégale en Chine

    Le géant américain des sodas #Coca-Cola a assuré mercredi 13 mars « coopérer pleinement » avec les autorités chinoises, après avoir été accusé d’avoir cartographié #illégalement une partie de la province du #Yunnan (sud-ouest) dans le cadre d’opérations de distribution de ses produits.

    Quand la cartographie du territoire chinois devient le nouveau « hochet » nationaliste des autorités locales

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/03/13/coca-cola-accuse-de-cartographie-illegale-en-chine_1847268_3216.html

  • Chine/Birmanie : Les réfugiés kachin manquent d’aide et sont confrontés à des exactions | Human Rights Watch

    http://www.hrw.org/fr/news/2012/06/25/chinebirmanie-les-r-fugi-s-kachin-manquent-d-aide-et-sont-confront-s-des-exacti

    Un hangar industriel ouvert dans la province du Yunnan en Chine, occupé pendant la nuit par plusieurs centaines de réfugiés kachin qui pendant la journée cherchent du travail, de la nourriture et des médicaments.

    « Le gouvernement chinois a généralement toléré les réfugiés kachin séjournant au Yunnan, mais il doit maintenant s’acquitter de ses obligations légales internationales pour s’assurer que ces réfugiés ne soient pas renvoyés et que leurs besoins fondamentaux soient satisfaits. La Chine n’a aucune raison légitime de les repousser vers la Birmanie ou de les laisser sans nourriture et sans abri. »
    Sophie Richardson, directrice pour la Chine

    (Bangkok, le 26 juin 2012) - Plusieurs milliers de réfugiés appartenant à l’ethnie Kachin de Birmanie sont isolés au Yunnan, en Chine, où ils encourent le risque de retour à une zone de conflit et manquent d’une aide humanitaire nécessaire, a déclaré Human Rights Watch dans un nouveau rapport publié aujourd’hui. Le gouvernement chinois devrait immédiatement fournir une protection temporaire et permettre aux Nations Unies et aux agences humanitaires un accès sans entrave aux réfugiés kachin au Yunnan qui ont fui les exactions de la guerre en Birmanie, a ajouté Human Rights Watch.