• « L’hospitalisation sous contrainte est trop souvent la porte d’entrée dans les soins psychiatriques », Martine Frager-Berlet, administratrice de l’association Les ailes déployées

    En tant que mère d’un fils soigné en #psychiatrie depuis plus de vingt ans et membre active d’associations de familles concernées, le débat suscité par l’accusation de « laxisme » dirigée contre la psychiatrie, faisant suite à des faits divers sanglants, me fait réagir vivement. « La France est le pays qui détient le record des hospitalisations sous contrainte », répondent des responsables, et cette affirmation est malheureusement vraie, ce que l’on devrait plutôt déplorer.
    Les personnes atteintes de maladies psychiques sévères – environ 3 millions en France – ne demandent pas spontanément des #soins, au moins pendant une première période de leur maladie chronique, parfois pendant plusieurs années. Le plus souvent, ce sont leurs proches qui contactent les services de psychiatrie, mais ceux-ci demandent que la personne malade vienne elle-même au centre médico-psychologique (CMP) de son quartier. La plupart du temps, quand elle va mal, elle ne veut pas y aller.

    Il faut donc attendre que la situation, dont les proches s’inquiètent, devienne intenable pour que des services interviennent – non pas les services de psychiatrie mais la #police ou les pompiers s’ils se reconnaissent compétents. Il faut pour cela une mise en danger ou une infraction. A ce moment-là, plusieurs semaines, plusieurs mois, ou même plusieurs années, peuvent s’être écoulés depuis la première alerte. La « crise » devient alors une « urgence », qui seule est considérée par les services de psychiatrie comme justifiant d’imposer au malade une hospitalisation.

    Des interrogations sur les missions de la psychiatrie

    Cette procédure est, de fait, la seule en vigueur en France pour apporter des soins à un malade psychique qui ne reconnaît pas sa maladie. L’hospitalisation sous contrainte est trop souvent la porte d’entrée dans les soins psychiatriques. Quand le patient sort de l’hôpital et retourne vivre dans son logement ou chez ses proches, il n’est pas seul, il a son ordonnance, sur laquelle sont inscrits les médicaments qu’il doit prendre.
    A-t-il compris qu’il est malade, accepte-t-il de se reconnaître comme tel et qu’il doit se soigner pour ne pas rechuter ? Là n’est pas la question selon l’hôpital : il faut libérer son lit et il a rendez-vous au CMP un mois plus tard. Va-t-il y aller ? Pendant combien de temps prendra-t-il son traitement ? Les rechutes sont fréquentes et elles se traduisent par une nouvelle hospitalisation sous contrainte, retour à la « case départ ». Il n’est donc pas étonnant que ce type d’hospitalisation soit très fréquent en France. Cela signifie-t-il que la psychiatrie a assuré ses missions ?

    Le code de la #santé_publique prévoit que les services de psychiatrie doivent assurer « un recours de proximité en soins psychiatriques (…) y compris sous forme d’intervention à domicile (…) Ils mettent à la disposition de la population (…) des services et des équipements de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale ». Et « dans chaque territoire de santé, l’agence régionale de santé organise un dispositif de réponse aux urgences psychiatriques ». Or, on l’aura compris, ce n’est clairement pas le cas.

    Une maltraitance institutionnelle

    Les hospitalisations sous contrainte, intervenant lorsque la crise est devenue aiguë, donnent lieu souvent à une mise à l’#isolement et parfois sous #contention (le malade est attaché à son lit) dans des conditions qui sont peu respectueuses de la dignité, ni même des textes applicables.

    La loi du 26 janvier 2016 prévoit en effet que « l’isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d’un #psychiatre, prise pour une durée limitée ». Ces « soins » psychiatriques sont très mal vécus par les patients et ils aggravent le désordre psychique et le rejet des soins : ils constituent, dans les établissements qui les pratiquent encore, une maltraitance institutionnelle.

    Que faire alors ? Intervenir dès que l’alerte est donnée, accompagner l’entourage qui a besoin de comprendre ce qu’il se passe, venir à domicile avant que la personne ne soit en crise aiguë sont des recommandations qui ont fait leur preuve. Après la crise, on le sait, le traitement chimique ne suffit pas, les patients ont aussi besoin dans la durée de #psychothérapies, d’#activités thérapeutiques (incluant le corps), de pédagogie sur leur maladie (#psychoéducation), de contacts avec des malades rétablis (#pair-aidance), de groupes de parole, de projets qui les tirent vers l’envie de se soigner.

    Favoriser l’inclusion dans la société

    Aujourd’hui, ici et là en France, des initiatives sont prises pour des soins psychiatriques de qualité, pourquoi sont-ils le fait de telle équipe motivée et volontaire au lieu d’être généralisés ? On l’oublie trop souvent : l’objectif de la psychiatrie ne se résume pas à empêcher la personne malade de nuire aux autres ou de se nuire à elle-même mais elle doit viser en priorité à favoriser le rétablissement, c’est-à-dire la capacité d’agir de cette personne, afin de favoriser son inclusion dans la société.
    Si des soins sont prodigués dès les premières alertes, un rétablissement durable se produira plus rapidement. Enfin, la « prévention des maladies psychiques » passe par l’information et la déstigmatisation de ces maladies du cerveau qui n’ont rien de plus honteux que les autres.

    Pour conclure, quelques lignes extraites d’un texte écrit par mon fils au sujet de sa première hospitalisation sous contrainte, que je cite avec son autorisation : « Mon droit à la dignité a directement été violé car j’ai été déshabillé de force par deux infirmiers, j’appelle ça une humiliation… Le monde nous laissait en plan, la vie à l’état statique. L’inexistence. Tout sauf du soin et de l’humanité. »

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/18/l-hospitalisation-sous-contrainte-est-trop-souvent-la-porte-d-entree-dans-le

    #urgences_psychiatriques #hospitalisations_sous_contrainte

  • Cher Raphaël Glucksmann - François Ruffin
    https://francoisruffin.fr/cher-raphael-glucksmann
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    Voilà plusieurs fois que vous me tendez la main, « il faudra parler avec Monsieur Ruffin ». Il le faut, oui, ce dialogue, avec vous. Permettez-moi de démarrer cet échange ici...

    Mes meilleurs vœux, d’abord, de bonheur, politique comme personnel, de paix partout et pour tous.

    Voilà plusieurs fois que vous me tendez la main, « il faudra parler avec Monsieur Ruffin ». Il le faut, oui, ce dialogue, avec vous, dont la voix compte, et avec d’autres.

    Permettez-moi de démarrer cet échange ici.

    A l’automne 2018, à la veille d’un hiver en jaune, vous déclariez avec franchise : « Quand je vais à New-York ou à Berlin, je me sens plus chez moi, a priori, culturellement, que quand je me rends en Picardie ». Tout le monde ou presque vous était tombé dessus : « déconnexion », « gauche bobo », « nomade sans ancrage », etc. Votre propos ressort aujourd’hui, et à nouveau pour vous dénoncer comme « hors sol ».

    J’avais, pour ma part, apprécié votre lucidité. C’était en vérité une autocritique de classe, si l’on prenait soin de vous citer plus longuement : « Moi, je suis né du bon côté de la barrière socio-culturelle, je fais partie de l’élite française, j’ai fait Sciences-Po, comme la majorité des gens qui nous gouvernent. Quand je vais à New-York ou à Berlin, je me sens plus chez moi, a priori, culturellement, que quand je me rends en Picardie. Et c’est bien ça le problème. Ce qu’il faut essayer de faire, c’est sortir de soi-même… » J’avais lu et apprécié votre essai, Les Enfants du vide (2018), qui pointait lui aussi cet entre-soi des élites, qui était traversé de ce retour sur vous-même, critique.

    Comme vous le savez, la Picardie, j’en suis, j’y vis, j’y suis élu. Je la laboure depuis vingt-cinq maintenant que je suis « sorti de moi-même », d’usines en boites d’intérim, de sa ruralité à ses quartiers, du Ponthieu au Vimeu. Je sais pour qui je me bats. Mille vies, mille récits, qui m’habitent, me portent, quand, par une nuit triste à Paris, dans une Assemblée quasi-vide, je me demande : « A quoi bon ? » Ce sont des paroles, des prénoms, d’Annie, d’Ahmed, de Jacky, d’Hayat qui me regonflent pour ferrailler sur des alinéas au Palais Bourbon, pour batailler entre deux éditorialistes à la télévision.

    Je pars de là, de chez moi.

    Parce que, avec sincérité, sans agressivité, vos propos, ces derniers temps, me paraissent pour de bon hors sol, déconnectés, sans ancrage. Je n’y retrouve plus rien du « retour sur soi-même », mais au contraire tout – pardonnez ma franchise – d’une élite qui avance, avec arrogance et inconscience. C’est un chemin inquiétant pour la gauche, même pour le centre-gauche. C’est un grand bond en arrière, comme si les vingt dernières années n’avaient pas compté.

    Une phrase m’a alerté, notamment : « Le personnel politique ne prend plus le risque de l’impopularité. »

    C’est faux. Rien n’est plus faux. Depuis quarante ans, nos dirigeants ne font que ça, « prendre le risque de l’impopularité ». Fermer des maternités, vous croyez que c’est populaire ? Couper les budgets de la santé ? Geler les salaires ? Repousser l’âge de la retraite ? Imposer le libre-échange avec la Chine ? Baisser les impôts des plus riches ? etc.

    Depuis des décennies, et ils en sont fiers, eux prennent des « mesures impopulaires ». Ils appellent ça « des réformes courageuses ». Mais quel est ce « courage » ? C’est le « courage » non pas de dompter les marchés financiers déchaînés, non pas d’affronter les firmes multinationales, non pas de combattre ces nouvelles puissances, mais au contraire de plier, de se courber devant elles. De mériter leur confiance, de flexibiliser le travail pour elles, de diminuer leur fiscalité. Et, pour ça, de montrer du « courage », mais du courage face à qui ? Face aux peuples, aux peuples qui jugent ces réformes injustes, qui voient leurs conquêtes rognées, leur sécurité entamée, leur bien-être érodé… Alors, oui, le « courage » d’aller contre les caissières et les infirmières, contre les enseignants et les étudiants, contre les cheminots et les ouvriers, mais jamais contre les banquiers et les actionnaires, contre les mécènes des campagnes électorales. Le « courage » d’être faible avec les forts et fort avec les faibles : le voilà, le « courage » tant vanté. Le « courage » d’une démocratie contre le demos…

    Alors, prendre le risque d’être impopulaire, je veux bien, mais auprès de qui ? Des ouvriers écrasés par la mondialisation ou des financiers qui se sont gavés ? De la bonne société qui vous applaudit, et moi parfois aussi, ou des petits, des sans-grades, des éternels laissés pour compte qui demandent, à raison, stabilité et protection ?

    Il nous faut la démocratie, aujourd’hui, pleinement, « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », et non pas sans lui et contre lui. Il nous faut d’autant plus la démocratie avec le choc climatique à affronter, qui réclame un peuple rassemblé, œuvrant ensemble, comme le décrivait le commissaire au plan Jean Monnet après-guerre : « Je ne sais pas encore exactement ce qu’il faut faire, mais je suis sûr d’une chose, c’est qu’on ne pourra pas transformer l’économie française sans que le peuple français participe à cette transformation. » Et plus loin : « Toute la nation doit être associée à cet effort. »

    Enfin, dans quel esprit je vous écris tout ça ? Je ne veux pas d’un retour des « deux gauches irréconciliables ». Ce serait la certitude de la défaite, la voie ouverte au pire.

    Car, oui, je vois se dessiner le tableau. Une partition même où chacun joue son solo, se tourne le dos : une gauche radicale qui fait tout pour effrayer, et un centre-gauche tout pour désespérer. Une gauche radicale qui n’assume pas sa nouvelle centralité, qui ne s’élargit pas, qui ne grandit pas. Un centre-gauche qui revient en arrière, qui revient sur les ruptures, nécessaires, avec le triptyque concurrence-croissance-mondialisation.

    Je le fais sans agressivité, mais avec sincérité. Avec un franc désaccord.
    Mais surtout avec inquiétude pour l’avenir de notre camp celui de la gauche et du progrès humain.

    Cordialement,
    François Ruffin.

    #Politique #France #François_Ruffin

    • Une interpellation de Raphaël Glucksmann qui se pose en humaniste sans jamais faire référence au génocide en cours à Gaza dont il est complice, en dit long sur le positionnement de Ruffin !

      Il est l’heure de choisir. Soit la gauche radicale « qui effraie » (le bourgeois), soit la gauche de droite pour un désespoir mortifère.

      « La bourgeoisie exaspérée, racisme dégondé, se propose de rendre la société entière raciste avec elle, pour mieux se maintenir quand tout condamne son ordre. Et c’est Mélenchon qu’on accuse de draguer les banlieues avec cynisme »
      F. LORDON https://seenthis.net/messages/1036989

      #AileDroiteLFI

    • La différence

      S’il y a un paradoxe dans cette période spécialement sombre, c’est qu’il y surnage malgré tout quelques motifs d’espoir. Entre soutien inconditionnel, loi « immigration » et « régénération » — régénération... —, une puissante clarification est en train de s’opérer. Sur le plan idéologique au moins, la tripartition vasouillarde a volé en éclats. Il ne reste plus que deux blocs. Un bloc de droite extrême, RN-LR-Renaissance, dont l’homogénéisation s’effectue sous nos yeux et sur tous les plans : le RN confirmant son libéralisme économique foncier par ralliement à l’euro, d’un côté ; de l’autre LR devenu un parti ouvertement d’extrême-droite, rejoint par Renaissance, aspirateur de la bourgeoisie exaspérée raciste : confirmation par Attal, SNU, abaya, uniforme à l’école, autorité et réarmement à tous les étages, sous la houlette de qui la fascisation du pays s’apprête à connaître — en effet — un « nouvel élan », un « second souffle ». Hommage de l’extrême droite avant même son arrivée à Matignon : « Attal a piqué nos idées ».

      L’extrême péril de cette convergence-là ne laisse en face qu’un bloc pertinent : celui qui la reconnaît comme telle, la dénonce comme telle, et se constitue dans le projet explicite de la combattre. À l’évidence, LFI est devenu l’élément central de ce bloc-là. C’est bien pourquoi elle est l’objet hystérisé des poids et mesures. Il faut y voir un excellent signe. La domination néglige les ennemis négligeables — ou bien fait des courtoisies aux opposants récupérables, couvertures de presse avantageuses, articles fréquents et flatteurs, « lui au moins », « pas comme l’autre », etc. Être attaqué par cette presse, si possible violemment, est l’unique indice de la qualité oppositionnelle. Dans l’univers des médias bourgeois et de leurs consécrations à l’envers, il n’y en a pas d’autre. Il faut prendre celle-là comme un honneur.

      L’attaque violemment stigmatisante, trahissant elle-même ses inquiétudes par ses propres outrances, a aussi pour excellente propriété d’accuser une différence. Or la différence est devenue le capital politique le plus précieux dans une période qui n’a fait que remplacer le même par le même au travers des alternances sans alternatives, toutes euro-libérales, autoritaires, tendanciellement racistes. Ça n’est pas la fusion du bloc de droite extrême qui contredira ce mouvement : elle le porte au contraire à son comble. Si bien qu’une différence, il n’en reste plus qu’une dans le paysage de la politique institutionnelle : c’est la FI...

      ... Conditions

      Si la clarification a sa force propre, elle demeure toutefois sous deux hypothèques. La première tient à la conversion toujours problématique de la logique idéologique en logique électorale — écart de la condition nécessaire et de la condition suffisante. La résorption de l’écart tient en grande partie à la promotion de la différence comme différence sociale. Mais à condition de ne pas oublier que la différence sociale — le débat public le démontre négativement depuis des décennies — n’a aucune chance de se faire entendre tant que l’idée de la différence tout court n’est pas d’abord installée dans les esprits, et son porteur identifié comme tel dans le débat public. Se faire reconnaître comme la différence, voilà la tâche première. Après quoi il est possible de faire entendre que cette différence est principalement sociale.

      La seconde est de plus long terme. Sans doute le bloc antifascisation est-il homogène d’être antifascisation. Il l’est probablement moins au fil du dépli des conséquences. Car combattre la convergence extrême-droitière comme telle, c’est-à-dire comme l’expression qu’elle est de la domination bourgeoise devenue folle, implique de se donner pour ennemi la domination bourgeoise. À l’évidence on ne peut pas compter identiquement sur tous les éléments du bloc en cette matière. On ne parle pas ici des professionnels de la posture sans suite, des sociologues convaincues que « l’Europe sociale est la meilleure manière de rendre moins attractifs les discours de l’extrême-droite », ou de l’antifascisme bourgeois qui ne veut rien savoir ni rien toucher des causes de la fascisation. On ne parle pas davantage des partis du milieu, #PS, #EELV, #PC, satellites grotesques, prêts à toutes les compromissions, voués à finir concassés par la polarité des blocs. Le parti médiatique de la #gaucheDeDroite peut trépigner tant qu’il veut à l’idée de rechaper un #VieuxPneuHollando-Glucksmanniste à faire rouler dans l’espace supposément rouvert entre FI et macronisme extrême-droitisé : dans ses rêves (qui ne survivront pas aux insignifiantes européennes, comme d’habitude). Dans l’acuité extrême des enjeux en train de se former, tous ces débris sont heureusement condamnés à l’inanité. Non, c’est bien de la FI qu’il s’agit, composante centrale, et pourtant questionnable, du bloc...

      Clarification Frédéric Lordon Les blogs du Diplo 17 janvier 2024

    • La France est fébrile.

      Raphaël Glucksmann va répondre à François Ruffin, qui l’a qualifié de « hors-sol, déconnecté, sans ancrage » dans une note de blog.
      Info Libé : « Une élite qui avance avec arrogance et inconscience »

    • « Ruffin commence à flipper. Le garçon est embarqué dans le piège sempiternel des socdems : je racole à gauche et je gouverne à droite. De surcroît, il leur sert aujourd’hui de diviseur dans la LFI, puis se fera pulvériser à l’approche de l’échéance présidentielle. Déloyal et Naïf ! »

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1763988900123377664/pu/vid/avc1/540x540/g1zLem1QpK886pdH.mp4?tag=12


      Je considère comme acté qu’il y a des ruptures, à gauche, avec le libre-échange, avec la concurrence et le marché partout. Qui revient en arrière sur ces ruptures est mort, politiquement mort. Qui revient en arrière ne sera plus un camarade.

      https://twitter.com/AppiusCoockie/status/1764237069390340104

  • [A Question Of Listening] # 035 - #stress et hypothalamo-beat
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/035-stress-et-hypothalamo-beat

    « La réaction de stress est un ensemble de réponses de notre organisme face à une situation qui nous demande de nous adapter » , une situation nouvelle, exigeante ou contraignante ou, plus exactement, une situation que nous nous représentons comme telle – ce qui explique qu’un environnement soit vu comme stressant par l’un et pas nécessairement par l’autre. Les réponses sont physiques, liées à la libération d’hormones dans le sang (accélération du rythme cardiaque, transpiration, chaleur…) ; cognitives (pensées, croyances, souvenirs), issues de l’interprétation par le cerveau des données de la situation telles que nous les percevons, et comportementales (fuite, sidération, excitation…).

    A QUESTION OF LISTENING # 035 - playlist 00:00 - [Générique début] Pierre Henry - Psyché Rock | Kraftwerk - Ohm Sweet Ohm (...)

    #musique #psychologie_cognitive #cortisol #anxiété #musique,stress,psychologie_cognitive,cortisol,anxiété
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/035-stress-et-hypothalamo-beat_17170__1.mp3

  • petit-déjeune de sa tasse d’eau tiède en regardant mollement un assez ordurier « documentaire » pute-à-clic (style chaînes commerciales, vous voyez le genre) sur les asiles psychiatriques en général et les UMD en particulier — les UMD, c’est bien sûr ce qu’il y a de plus télégénique pour effrayer la bourgeoisie. Elle se dit qu’elle devrait essayer de rédiger un dazibao là-dessus, après tout elle a des choses à dire sur la psychiatrie, elle n’est pas forcément la plus illégitime à en parler, elle aussi a jadis passé des mois enfermée dans une petite cellule capitonnée, et telle que vous la connaissez vous vous doutez que ne sont pas les pires souvenirs de sa vie.

    Mais elle a la flemme de s’épancher une nouvelle fois là-dessus — elle a déjà consacré deux ou trois billets à ce sujet, et pas que sur Facebook.

    On peut notamment encore trouver ce « vieux » petit texte sur feu son blog, et comme elle ne se sent aujourd’hui pas très en verve et n’a pas grand-chose à retrancher ou ajouter à ce qu’elle écrivait jadis il vaut mieux qu’elle insère un lien plutôt qu’elle coure le risque de péniblement se mettre à radoter :

    http://nicole-garreau.over-blog.fr/2018/11/la-borde.html

  • La #Grèce condamnée par la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme après les tirs de gardes-côtes sur des embarcations de migrants

    La CEDH a condamné le pays à verser 80 000 euros aux proches d’un migrant syrien mort après avoir été blessé par balle par les gardes-côtes grecs, en 2014.

    Le #22_septembre_2014, à l’aube, non loin des côtes turques et près de l’îlot grec de #Psérimos, un bateau à moteur transportant quatorze migrants est repéré par les #gardes-côtes_grecs. Le commandant du navire militaire demande au conducteur d’arrêter l’embarcation. Ce dernier refuse. Les gardes-côtes tirent alors vingt balles pour immobiliser la vedette – sept coups de semonce et treize tirs ciblés sur le moteur. Deux ressortissants syriens sont blessés. L’un d’eux, Belal Tello est touché à la tête et conduit par hélicoptère à l’hôpital de Rhodes, une île grecque voisine. En août 215, il est transféré en Suède où habitent sa femme et ses enfants (les requérants). Il est pris en charge à l’hôpital universitaire Karolinska, à Stockholm. Mais il meurt quatre mois plus tard.

    Les proches de #Belal_Tello ont attendu près de dix ans pour obtenir le verdict de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), qui a finalement condamné la Grèce à leur verser 80 000 euros. D’après la cour, Athènes n’a pas prouvé « que l’usage de la force était absolument nécessaire » pour arrêter le bateau qui s’approchait des côtes grecques. « Les treize coups de feu tirés exposaient forcément les passagers de la vedette à un risque », ont estimé les sept juges européens.

    « La condamnation concerne également l’enquête inefficace menée par les autorités grecques sur l’incident », souligne, dans un communiqué, l’ONG Refugee Support Aegean (RSA), qui représentait, avec l’association Pro Asyl, la famille de la victime. Le parquet grec avait ouvert une enquête préliminaire sur cet incident, mais la justice avait rapidement classé l’affaire en 2015. D’après la CEDH, l’enquête menée par les autorités nationales comportait « de nombreuses lacunes qui ont conduit notamment à la perte d’éléments de preuve ». « Au cours de la procédure pénale, les deux réfugiés blessés par balle n’ont jamais été appelés à témoigner. Les déclarations des témoins recueillies lors des interrogatoires préliminaires semblent identiques », souligne RSA. La CEDH s’est aussi étonnée que plusieurs mesures pouvant faire avancer l’enquête n’aient pas été prises : une expertise médico-légale sur la blessure à la tête du réfugié syrien ; un rapport balistique établissant les trajectoires des tirs…
    « Impunité généralisée »

    Ce n’est pas la première fois que les agissements des gardes-côtes grecs sont condamnés ou mis en cause. En juillet 2022, la CEDH avait accordé 330 000 euros à seize requérants dont le bateau avait coulé en mer Egée, près de l’île de Farmakonisi, en janvier 2014. Onze personnes, dont huit enfants, avaient trouvé la mort dans ce naufrage provoqué par un navire garde-côtes grec, qui aurait navigué à grande vitesse à proximité de l’embarcation, entraînant le chavirement de celle-ci.
    La CEDH avait déjà noté que les autorités grecques n’avaient pas mené une « enquête approfondie et effective permettant de faire la lumière sur les circonstances du naufrage ». L’une des avocates des requérants, Maria Papamina, du Conseil pour les réfugiés grec, avait déclaré, lors du rendu de cette décision de justice : « Nous avions l’impression que l’intention [des autorités grecques] était de clore rapidement l’affaire. »

    Et c’est justement ce que les défenseurs des droits de l’homme souhaitent éviter, que le cas d’un autre naufrage survenu il y a quelques mois, au large du Péloponnèse, à Pylos, ne soit classé, lui aussi, sans suite. Le 14 juin 2023, un chalutier, l’Adriana, parti de Libye, a coulé avec près de 750 migrants à son bord, dans les eaux territoriales grecques. Seules 104 personnes ont survécu et 82 corps ont été retrouvés.

    Les témoignages des survivants suggèrent qu’un patrouilleur garde-côtes grec a attaché une corde à l’Adriana et tiré dessus, ce qui aurait conduit à faire chavirer le bateau surchargé de migrants. D’après plusieurs enquêtes journalistiques, les opérations de sauvetage ont été également tardivement mises en place.
    Dans un rapport publié en décembre 2023, Amnesty International et Human Rights Watch déploraient, six mois après le drame, le « peu de progrès » dans les investigations menées par les autorités grecques. Selon les deux ONG, « les échecs historiques des enquêtes grecques sur les naufrages (…) et l’impunité généralisée pour les violations systémiques des droits humains à ses frontières suscitent des inquiétudes quant à l’adéquation des enquêtes judiciaires en cours sur la tragédie de Pylos ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/17/la-grece-condamnee-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-apres-les-ti
    #CEDH #justice #condamnation #asile #migrations #réfugiés #gardes-côtes #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #décès #naufrage #tir

  • Italie : des migrants drogués à leur insu par l’administration dans un centre de rétention - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54442/italie--des-migrants-drogues-a-leur-insu-par-ladministration-dans-un-c

    Centre de rétention administrative (CRA) Migrants Expulsions Drogues . Italie : des migrants drogués à leur insu par l’administration dans un centre de rétention
    Par Leslie Carretero Publié le : 11/01/2024
    Selon une enquête du parquet de Potenza, dans le sud de l’Italie, les conditions de vie dans le centre de rétention (CPR) de Palazzo San Gervasio sont « inhumaines ». Des étrangers enfermés dans la structure, en vue de leur expulsion, ont été forcés d’ingérer des médicaments, qui peuvent les rendre dépendants, afin de « contrôler illégalement l’ordre public ». Des violences physiques et des manquements dans l’accès aux services sanitaires, linguistiques et juridiques ont également été relevés. « L’enfer » du CPR (centre de rétention pour rapatriement) de Palazzo San Gervasio, dans le sud de l’Italie. C’est en ces termes que la structure a été décrite aux enquêteurs par une infirmière ayant travaillé un an et demi sur le site.
    L’enquête menée par le parquet de Potenza, et rendue publique mardi 9 janvier, révèle que 35 cas de mauvais traitements ont été constatés contre des personnes retenues entre 2018 (année d’ouverture du centre) et 2022. Ces maltraitances consistaient principalement en « l’administration massive » et forcée - voire parfois cachée - de drogues tranquillisantes dans le but de rendre les personnes inoffensives, « sans besoin avéré et sans leur consentement éclairé ». « L’usage [de ces médicaments] était totalement indépendant de la volonté du patient, mais correspondait au besoin spécifique [de l’administration] de contrôler illégalement l’ordre public » au sein du centre, assure le juge. Les recherches ont montré que « jusqu’à 1 315 paquets de gouttes et de comprimés de Rivotril avaient été prescrits » aux étrangers enfermés dans le CPR entre janvier et décembre 2018 et « 920 colis » livrés de janvier 2019 à août 2019.
    Et les faits ont perduré jusqu’à la fermeture du lieu, en 2022. Le 30 novembre 2021, un Tunisien de 40 ans est « immobilisé aux poignets et aux chevilles » avec « cruauté » pour l’obliger à « ingérer contre son gré des doses d’antipsychotiques et de tranquillisants » - comme le Rivotril, le Tafor et le Talofen - indique le rapport du procureur Francesco Curcio, dévoilé par la presse italienne. Le 10 mars 2022, c’est un Gambien de 31 ans qui reçoit du Valium par voie intramusculaire alors qu’il est, lui aussi, ligoté aux chevilles et aux poignets et maintenu au sol.
    En janvier 2023, une vidéo diffusée par la chaîne italienne Canale 5 montre un exilé assis sur un lit d’hôpital entouré de plusieurs policiers et d’une femme en blouse blanche. La scène se déroule dans le CPR de Palazzo San Gervasio. Un membre des forces de l’ordre faire pression sur l’homme pour qu’il ingurgite le traitement. « Prends-le ! Je ne vais pas le dire deux fois. Prends-le et je te lâche. Si tu ne le prends pas, tu restes là », entend-on dans l’enregistrement. Le migrant semble vouloir refuser d’ingérer le médicament. « Rovotril ? No Rovotril », dit-il. La femme en blouse blanche tend finalement un gobelet à un policier qui force l’homme à boire. « Avale, avale », insiste un autre agent.
    Ces médicaments, utilisés pour traiter l’anxiété, des symptômes dépressifs ou encore l’épilepsie, peuvent provoquer de fortes dépendances. La « sédation forcée continue » est une « atteinte à la dignité humaine et une violation de la liberté morale des victimes », et constitue un « risque réel de provoquer des phénomènes de toxicomanie », signale le juge. Le Rivotril, appelé « drogue du pauvre », est devenu le médicament le plus utilisé dans le CPR. Cet antiépileptique était acheté en grande quantité, grâce aux ordonnances des migrants ayant déjà quitté le centre, afin d’éviter une « révolte » des personnes devenues dépendantes. Lorsque la dépendance était devenue incontrôlable, l’administration diluait le médicament dans de l’eau, ou l’ajoutait au lait lors du déjeuner, pour en limiter la quantité. « Nous avons remarqué que ce médicament provoquait un état de stupeur chez les plus jeunes, ce qui nous a poussé à demander aux médecins de réduire les doses et de ne pas continuer à l’administrer. Cependant, il n’a jamais cessé d’être administré, même à fortes doses : jusqu’à 40 gouttes à la fois, parfois trois fois par jour », a expliqué une infirmière à la justice.
    Mais les dysfonctionnements découverts par les inspecteurs ne s’arrêtent pas là. Lors du contrat passé avec la préfecture, la société qui gère le site, Engel, s’était engagée à fournir des services sanitaires, linguistiques et juridiques aux migrants retenus. Or l’enquête a démontré qu’ils n’avaient pas été mis en place ou alors de manière insuffisante. Par ailleurs, la clinique installée dans la structure ne disposait pas d’eau courante et ne possédait pas d’instruments médicaux nécessaires à certaines consultations, comme un électrocardiogramme par exemple. Plusieurs cas de violences physiques ont également été répertoriés. Une infirmière évoque des patients traités avec « des contusions, des hématomes sur tout le corps, des fractures ». Les personnes enfermées, qui vivaient dans des « conditions inhumaines » selon la justice, pouvaient « développer des comportements obsessionnels, comme marcher en rond », a témoigné une autre. Au total, une trentaine de personnes sont visées par l’enquête et une dizaine sont mises en examen : des policiers, des médecins et des responsables du centre. Un inspecteur de police est assigné à résidence, un médecin a interdiction de pratiquer pendant un an et le directeur du centre ne peut plus diriger une entreprise pendant 12 mois. « La crédibilité de l’État est en jeu dans la gestion du CPR », a martelé le procureur Francesco Curcio. Un autre centre de rétention est également visé par la justice. Une enquête a révélé en décembre 2023 que dans le CPR de via Corelli, à Milan, les conditions de vie étaient aussi particulièrement difficiles. Le procureur a critiqué un système de santé « gravement déficient » : des étrangers souffrant de problèmes psychiatriques, atteint de maladie grave, comme des tumeurs au cerveau, ou sujets à des crises d’épilepsie n’ont jamais été soumis à des examens médicaux. Le manque de médicaments a été relevé par l’enquête, tout comme la « saleté » des dortoirs, l’état des sanitaires qualifiés d’"honteux" ou encore des aliments « malodorants, avariés, périmés ».Malgré les révélations sur ces centres, de nouvelles structures de ce type devraient bientôt voir le jour. Début mai 2023, le gouvernement italien a publié un nouveau texte, le décret Cruto - du nom d’une ville de Calabre où des dizaines de migrants avaient perdu la vie en février dans un naufrage - qui vise à diminuer les arrivées de migrants en Italie et à expulser un plus grand nombre de personnes en situation irrégulière. Les autorités veulent ainsi construire un CPR dans les 20 régions du pays. On en dénombre actuellement 10, pour une capacité totale de 1 500 places.

    #Covid-19#migrant#migration#italite#CPR#violence#santementale#antipsychotique#sedation#tranquillisant#sante#psychiatrie#retention

  • 22h56
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231216-des-familles-exigent-un-accord-isra%C3%ABl-hamas-imm%C3%A9diat-apr%C3%A

    Londres et Berlin pour un cessez-le-feu « durable » à Gaza

    Le chef de la diplomatie britannique David Cameron et son homologue allemande Annalena Baerbock estiment qu’il y a « un besoin urgent » pour un « cessez-le-feu durable » dans la bande de Gaza, mais s’opposent à un « cessez-le-feu général et immédiat ». « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour paver la voie à un cessez-le-feu durable, menant à une paix durable. Le plus tôt sera le mieux, le besoin est urgent », écrivent les deux ministres dans une tribune commune publiée dans le Sunday Times. « Trop de civils ont été tués », déplorent-ils. Ils ajoutent néanmoins « ne pas penser qu’appeler maintenant à un cessez-le-feu général et immédiat, en espérant qu’il devienne permanent d’une manière ou d’une autre, soit la voie à suivre ». Cela reviendrait à « ignorer pourquoi Israël est contraint de se défendre : le Hamas a attaqué Israël de manière barbare et continue de tirer des roquettes pour tuer des citoyens israéliens tous les jours. Le Hamas doit déposer les armes », estiment-ils.

    22h32

    Un troisième palestinien tué par des tirs israéliens en Cisjordanie, selon le ministère palestinien de la Santé

    Un jeune homme de 20 ans a succombé à ses blessures après avoir reçu dans l’abdomen une balle tirée par les forces israéliennes dans la ville de Beit Ummar. Ces décès portent à 291 le nombre de morts palestiniens répertoriés en Cisjordanie depuis le 7 octobre.

    #génocide

  • [A Question Of Listening] # 034 - Aïeaïeaïe et Zikzikzik sont sur un bateau…
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/034-aieaieaie-et-zikzikzik-sont-sur-un-bateau

    Habituellement, une #douleur apparaît à la suite d’une anomalie, et disparaît avec elle. La douleur aiguë (aiguë ne signifie pas nécessairement intense) est de courte durée (le temps nécessaire à la guérison) et a une cause précise, connue ou non : elle peut être provoquée par un trauma, un soin ou un examen médical ; rechercher sa cause et la traiter rapidement est important car plus une douleur dure, plus elle risque de s’installer et de devenir chronique. Une douleur est dite chronique lorsque : elle dure plus de 3 mois, malgré un traitement antidouleur ; elle persiste même si la cause a disparu ; elle est difficile à comprendre car elle n’a pas toujours de cause visible et elle varie parfois sans explication claire ; elle est envahissante, moralement et physiquement. Une #douleur_chronique peut (...)

    #musique #psychologie_cognitive #musique,psychologie_cognitive,douleur,douleur_chronique
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/034-aieaieaie-et-zikzikzik-sont-sur-un-bateau_16966__1.mp3

  • [Psylence Radio] “Psy Dating”
    https://www.radiopanik.org/emissions/psylence-radio/psy-dating

    Comment trouver la bonne thérapie et surtout la bonne personne à qui on va déballer notre vie ?

    Est-ce qu’on a le choix ? Parce que le Psy Dating en vrai, ça n’existe pas.

    Ce lundi nous ne recevons pas 10 psy avec qui parler 6 minutes mais 1 seul à cuisiner pendant 1 heure. C’est Moreno Boriani, notre invité ce soir, il est psychiatre et directeur médical à l’asbl "La Traversière", ainsi qu’à « L’équipe » pour "le foyer" et "l’espace JV", et également membre du conseil d’administration de l’Autre « lieu », et … il a accepté notre invitation à partager le plateau.

    Retrouvez-ici les liens évoqués dans l’émission

    Les psy de 1ère ligne https://www.rezone.be/fr/activites/ppl Heloise K « Barge » https://barge.blog + (...)

    #santé_mentale #psychiatrie #autrelieu #datingpsychology #santé_mentale,psychiatrie,autrelieu,datingpsychology
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/psylence-radio/psy-dating_16852__1.mp3

  • n’a jamais lu un seul « Sherlock Holmes » — d’ailleurs elle soupçonne qu’en réalité personne n’en a jamais lu un hormis peut-être lors de sa parution dans les illustrés de la fin du XIXe : tel un influenceur contemporain le détective de Baker Street fait partie des gens connus pour la seule raison qu’ils sont connus, et à cause du cinématographe et de la télévision tout le monde s’en fait maintenant une idée sans pour autant être capable de relater la moindre de ses aventures. Un grand échalas, une loupe, une pipe, une cape, une gapette à carreaux, une seringue de cocaïne et le regard énamouré d’un Watson friendzoné (nous sommes dans l’Angleterre victorienne) suffisent à déclencher l’imaginaire, mais du point de vue de l’intérêt littéraire il n’y a sans doute pas grand-chose sous ce glacis.

    Pourquoi la vieille Garreau raconte-t-elle cela ? Ah oui, parce qu’elle écoute présentement sur France Cul’ une biographie de Conan Doyle et que la page est agrémentée d’un portrait photographique dudit — elle n’avait jusque là aucune idée de la tête de l’écrivain, elle ne s’y était jamais intéressée, ne s’était même pas posé la question. Or comment dire... Elle sait bien que tous les garçons sont pareils et que s’en prendre au physique des gens ça ne se fait pas, mais quand même... vains dieux, quelle tronche de beauf... le front plat, le regard buté et bovin d’un koulak vendéen... Plastiquement sûrement plus proche de l’idée d’un Watson que de celle d’un Holmes.

    C’est « rigolo », ça, d’ailleurs, non ? Symboliquement, dans la rédaction des aventures du détective l’écrivain ne s’identifie peut-être pas au héros mais à son faire-valoir, à l’amoureux transi. Remarquez c’est peut-être classique, finalement, pour un auteur, de moins se transposer dans le protagoniste principal que de tomber en pâmoison devant lui. C’est une sorte de relation ambiguë, on incarne le personnage « B » qui s’entiche du personnage « A » que l’on rêverait d’être soi-même.

    Ouaip. Écrire est un onanisme qui rend malheureuse(-eux).

    #MaisFaitesLaTaire.
    #PsychologieDeBazar.

  • L’accueil, une clinique d’hospitalité

    L’Utopie concrète du soin psychique

    A la suite de l’essai Emancipation de la psychiatrie qui remet en perspective les acquis institutionnels de la psychothérapie institutionnelle et du secteur de psychiatrie publique généraliste, L’accueil, une clinique d’hospitalité, utopie concrète du soin psychique, le reprend à partir de pratiques cliniques d’accueil du soin psychique émancipatrice de la « valeur humaine » en psychiatrie. L’humain, technique alternative en est l’enjeu politique majeur d’accès inconditionnel aux soins psychique dans la société, que ce soit pour les populations autochtones ou pour les réfugiés et exilés migrant de l’humanitaire.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/15/laccueil-une-clinique-dhospitalite

    #santé

  • [A Question Of Listening] # 033 - Les likes, ça compte, mais pas tant que ça
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/033-les-likes-ca-compte-mais-pas-tant-que-ca

    Selon l’enquête de 2021 de l’International Federation of the Phonographic Industry sur la consommation de la #musique dans le monde, impliquant 43.000 personnes dans 21 pays selon des panels représentatifs au niveau national, nous écoutons, en moyenne, « 18,4 heures de musique par semaine, soit l’équivalent de 368 morceaux de trois minutes » , pour plus de la moitié en streaming (audio, avec ou sans abonnement pour 32 % ou vidéo, y compris les vidéos courtes et les réseaux sociaux, pour 36 %), pour 16 % en radio, pour 9 % via l’achat (sous forme physique ou digitale) et le reste par l’intermédiaire de concerts (2 %, y compris le livestream), d’échange avec les proches ou sur des plateformes de vidéo à la demande (5 %). La tendance au streaming audio est d’autant plus marquée que les auditeurs sont (...)

    #performance #psychologie_cognitive #mesure #indicateur #musique,performance,psychologie_cognitive,mesure,indicateur
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/033-les-likes-ca-compte-mais-pas-tant-que-ca_16804__1.mp3

  • Pantouflages et conflits d’intérêts : à Lyon, la santé mentale dans tous ses états
    https://www.blast-info.fr/articles/2023/pantouflages-et-conflits-dinterets-a-lyon-la-sante-mentale-dans-tous-ses-

    En débauchant deux hauts fonctionnaires de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, le réseau de cliniques psychiatriques privés Ykoe a-t-il bénéficié de la mansuétude du directeur de l’agence régionale de santé, puis de celle des autorités ? Blast pose les termes de l’équation et livre les dessous d’une affaire sur laquelle le Parquet national financier (#PNF) se penche depuis des mois. [en attendant de classer le dossier]

    [...]

    Le Graal des arrêtés d’ouverture

    Pour les entreprises de santé privées, la course à l’ouverture de nouveaux établissements est une idée fixe, et un business rentable quand celle-ci est validée. Par conséquent, décrocher un #arrêté_d’ouverture est une sorte de Graal, difficile à obtenir bien que gratuit, mais promesse d’une manne financière. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la #psychiatrie.

    Selon les derniers rapports de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (la Drees), les #cliniques de soins psychiatriques affichent un taux de #rentabilité bien supérieur de celles spécialisées en chirurgie ou en obstétrique – deux domaines pourtant réputés rémunérateurs : il s’établit à 8%.

    Ce marché, très lucratif - la fédération hospitalière privée psy (FHP PSY) annonce un milliard d’euros de chiffre d’affaires pour 2022 -, promet de prospérer encore : l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) estime que 13 millions de Français souffrent de troubles psychiques.

    C’est donc dans ce contexte - celui d’intérêts financiers importants et d’appétits particulièrement aiguisés - que Jean-Yves Grall [directeur de l’#ARS Aura] signe en avril 2017 deux de ces précieux sésames, délivrés pour l’ouverture de deux établissements Psy Pro. Une marque et une filiale du groupe Clinipsy, fondé à Lyon en 2008 par le psychiatre Laurent Morasz. Mais, surprise, quelques mois plus tard, une fonctionnaire de l’ARS rejoint le groupe privé. En 2020, Céline Vigné en est même nommée directrice générale. Avant, deux ans plus tard, en 2022, de retourner dans le secteur public, cette fois aux Hospices civils de Lyon.

    Potentiellement, ce ping-pong, par sa seule nature, a déjà en soi de quoi allumer une petite lumière orange d’alerte. Mais celle-ci menace carrément de passer au rouge quand on découvre que la fonctionnaire était avant son passage chez Clinipsy directrice de l’offre de soins de l’ARS. Autrement dit c’est elle qui s’est chargée... de l’exécution des arrêtés d’ouvertures d’avril 2017.

    En 2019 rebelote, un schéma quasi similaire se reproduit : trois nouveaux arrêtés sont délivrés par l’ARS, à nouveau au bénéfice de #Clinipsy. Trois visas qui permettent notamment l’ouverture de l’Institut de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte (IEAJA).

    Sur les trois arrêtés, l’un est directement signé par le directeur Jean-Yves Grall, les deux autres portent le paraphe de son adjoint. Un proche qui l’a suivi une bonne partie de sa carrière, de l’ARS Hauts-de-France jusqu’à Lyon : Serge Morais. Fin 2021 pourtant, le haut fonctionnaire choisit de suspendre ce long compagnonnage et de quitter la sphère publique pour rejoindre #Ykoe. Le nouveau... nom de Clinipsy (lire en encadré : Un Masson chez Clinipsy). Un choix dont il n’a en tout cas pas à se plaindre. En 2022, Serge Morais devient président du groupe nouvellement renommé, et actionnaire minoritaire.

    [...]

    [#Jean-Yves_Grall] L’homme qui a délivré sous sa signature une partie de ces Graal n’est pas le premier venu, en effet. Ancien directeur général de la santé, président du collège des directeurs d’ARS jusqu’à sa nomination à la Haute autorité de la santé (#HAS) en avril 2023, le cardiologue a tous les attributs du mandarin hospitalier, entregent politique inclus. Souvent présenté comme son fils spirituel, l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran l’a élevé au grade d’officier de la légion d’honneur en 2021. Son successeur François Braun, connu du temps où Grall dirigeait l’ARS de Lorraine, l’a propulsé ensuite à la HAS. Et Raymond Le Moign, l’actuel directeur de cabinet d’Aurélien Rousseau, ministre en poste, a longtemps dirigé les Hospices civils de Lyon… après avoir cosigné plusieurs articles scientifiques avec le Dr Grall.

    de l’expertise publique à l’actionnariat privé, voilà un parcours de réussite

    #santé_publique #privatisation #pantouflage #entreprises_de_santé_privés

  • Gynécologue accusé de transphobie à Pau : l’affaire devant le Conseil de l’ordre des médecins
    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/gynecologue-accuse-de-transphobie-a-pau-l-affaire-devant-le-conseil-de-l-or

    L’affaire sera étudiée lors d’une audience le 22 novembre. En cas d’échec de cette conciliation, elle pourrait filer au Conseil de l’ordre régional et prendre un tour juridique…

    L’affaire avait éclaté début septembre, quand un gynécologue expérimenté de la polyclinique Pau Pyrénées avait posté sur Internet un message courroucé expliquant qu’il n’était pas compétent pour prendre en charge les personnes transgenres. « MONSIEUR, écrivait-il alors. Je m’occupe des vraies femmes. […] Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. » Le médecin avait précisé qu’il répondait ici à la colère du compagnon de la patiente.

    Deux mois plus tard, on apprend que la patiente éconduite a déposé plainte auprès du Conseil de l’ordre départemental des médecins. Une audience est programmée le 22 novembre prochain à Pau. Le professionnel répondra de « non-respect de ses obligations déontologiques ». Ce premier rendez-vous aura pour mission de trouver une conciliation entre les deux parties. Si tel n’était pas le cas, une deuxième étape devant le conseil de discipline pourrait être nécessaire. Le professionnel s’exposerait alors à des sanctions juridiques.

    __

    https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/sante/gynecologue-accuse-de-transphobie-on-n-a-pas-ete-forme-a-cette-problemati

    ____

    L’article ne fournis pas l’aimable message que le MONSIEUR, compagnon de cette personne trans, a écrit sur internet.

    Je me pose beaucoup de question avec cette histoire :

    Si j’ai 54 ans mais que je me ressent en avoir 6 ans ou que je m’auto-identifie en avoir 6 pour des raisons identitaires agistes ou a cause d’un alzeimer precoce, ou d’un syndrome de peter pan ou de choix militants anti agiste ou un fétichisme sexuel, ou un autre raison individuel et singulières, est ce que les pédiatres ont l’obligation de me recevoir en consultation et si ils refusent doivent ils être condamnés par l’ordre ?

    Est-ce que les pediatres doivent etre formé à la gériatrie pour ménager la suceptibilité des patients qui ne supportent pas l’idée de vieillir ?

    Est-ce que j’ai le droit de poursuivre un cardiologue si il refuse de me soigner pour mes problèmes gastriques ?

    Si mon cardiologue se trompe lors de son diagnostique et de ses soins gastro-entérologiques est ce que j’ai le droit de le poursuivre aussi ?

    Est-ce que les femmes de la région de Pau doivent renoncer à leurs soins médicaux gynecologique au prétexte de la suceptibilité d’un mâle qui s’auto-proclame etre une femme sur la base de son ressenti personnel ?

    Est-ce que la gynecologie doit etre interdite par la loi pour transphobie vu qu’elle ne soigne pas les prostates qui s’auto-identifient a des utérus ?

    #sexisme #psychiatrie #gynécologie #inversion_patriarcale #appropriation

    • Il y a cinquante ans c’était le médecin de famille qui faisait les suivis gynéco frottis, contraception, grossesse ...Et puis peu à peu la mode c’était la spécialisation ! Fallait avoir une ou un gynéco pour être bien suivie ( ? ) . Les généralistes ne font plus de frottis ou alors rarement et iels font payer un supplément. J’aime pas trop être réduite à un organe...J’aimais bien lorsque ma, mon généraliste me considérait comme une personne .

    • Merci pour ta réponse. Lorsque tu as un problème cardique est-ce que tu va chez le dentiste au pretexte que finallement c’est dommage de te réduir à un organe et que tu reste une personne que tu aille chez le dentiste ou chez le cardiologue ? Est-ce que tu pense que les gynecologues ne considèrent pas leurs patientes comme des personnes au prétexte qu’ils ont choisis une spécialisation ?
      J’ai du mal à voire la spécialisation comme une mode. La médecine a fait un peu de chemin depuis les 50 dernières années, et il y a des medecins qui font le choix de prendre une spécialisation, est-ce que tu es contre ce droit des medecins à choisir une spécialisation ?

      Peut-être que cette personne trans aurais du allé chez le généraliste au lieu de faire des problèmes à un medecin dont la spécialité n’est pas celle qui lui conviens. Si c’est ce que tu veux dire avec ton exemple personnel je suis d’accord avec toi.

    • Non non ! Je suis pour la spécialisation bien évidemment ! Le généraliste peut pas tout faire ! Je vais chez la dentiste et le cardiologue ( because je suis âgée ) . Je pensais à la personne trans dans ce cas précis. Me semble que les généralistes sont plus adapté‧es, ouvert‧es . Je peux me tromper. Le généraliste est la personne à qui tu vas dire plus facilement tes problèmes genre addictions, problèmes au travail dans la famille...Après si le médecin généraliste se sent pas capable de t’aider il t’envoie ailleurs ! Chez le spécialiste, quel qu’il soit ! Un‧e spécialiste de même peut t’envoyer chez un‧e autre. Dans l’exemple que tu donnes y’a eu embrouille et ou mauvaise volonté.

    • La jeune femme qui souffrait de douleurs à la poitrine, avait d’abord cherché à prendre rendez-vous avec un gynécologue spécialisé dans un premier temps. Ne trouvant pas de personne qualifiée à moins de trois heures de chez elle, cette dernière a alors pris rendez-vous avec le docteur Acharian sur Doctolib, « un peu au hasard », indique-t-elle au Parisien.
      « Scientifiquement, un homme est un homme... »

      S’il reconnaît s’être emporté et assure être désolé, le spécialiste, joint par nos confrères, réfute toute accusation d’homophobie et de transphobie. Mais précise : « c’est juste que je serai incapable d’examiner une personne trans, de la conseiller, je n’ai pas cette compétence [...] Scientifiquement, un homme est un homme, une femme est une femme. Même s’il se considère comme une femme, je dis que c’est un homme. »

      Le praticien n’exclut pas de porter plainte pour agression verbale et diffamation. De son côté, la jeune femme envisage également une action en justice. « Cela me fait doucement sourire qu’il dise qu’il n’est pas transphobe, alors que ses propos montrent le contraire, c’est trop facile. La transphobie n’est pas un avis, c’est un délit. »

      https://www.ladepeche.fr/2023/09/12/je-nai-aucune-competence-pour-moccuper-des-hommes-un-gynecologue-refuse-un

      A lire cette personne trans il est interdit de se spécialisé sur le corps des femelles de l’espèce humaine, et ce n’est pas un avis, c’est un délit ! Si c’est pas beau le privilège sexuel des mâles, un seul d’entre eux sur le simple critère de son ressenti peu te pulverisé une discipline médicale avec un seul commentaire sur google advice.

      Voici ce que disent les juristes ;

      Pour un gynécologue, pas forcément. Il est précisément tenu à des obligations de compétence, qui peuvent lui manquer pour la prise en charge de patientes transgenres. Les règles déontologiques interdisent toujours au médecin d’intervenir dans des « domaines qui dépassent ses connaissances, son expérience et les moyens dont il dispose » (art. R4127-70). Un gynécologue qui expliquerait que son refus est fondé sur la transidentité de la patiente ne s’inscrirait donc pas nécessairement en violation de ses obligations légales et déontologiques. Même chose pour un urologue qui refuserait de prendre en charge un patient transgenre. La connaissance, par ces spécialistes, de l’appareil génital féminin ou masculin, des fonctions sexuelles et des fonctions reproductives, n’implique pas nécessairement une compétence pour les corps en transition, ou après transition.

      En revanche, tout professionnel de santé qui refuserait de prendre en charge un patient en raison de sa transidentité, alors même que la situation médicale est sans lien avec celle-ci, s’expose à ce que ce refus soit qualifié de discriminatoire. De même, un gynécologue qui exprimerait une franche hostilité à l’égard d’une patiente en raison de sa transidentité s’inscrirait dans une attitude discriminatoire proscrite. Le fait, pour un gynécologue, de refuser une consultation sans s’interroger sur la raison de la demande de rendez-vous pourrait également être qualifié de refus discriminatoire (un problème mammaire, par exemple, est le même pour une femme cis ou une femme trans).
      La médecine doit-elle faire sa transition ?

      On imagine mal une obligation de se former aux corps trans dans le contexte d’une pénurie généralisée de gynécologues, où les refus de soins sont avant tout fondés sur l’absence de créneau. Mais on peut le recommander. Il convient de noter que les parcours de transition sont pris en charge depuis peu de temps, et que de nombreux gynécologues accueillent évidemment des patientes transgenres. Des difficultés sont encore à résorber. Par exemple, le changement de numéro NIR par la sécurité sociale est dépendant de l’état civil, et les numéros commençant par un 1 posent encore des difficultés pour le remboursement des actes. Par exemple, et alors que la chose est admise pour les gynécologiques, les sages-femmes ont toujours interdiction de prendre en charge des « 1 ». Une réflexion est clairement à l’œuvre pour acculturer le monde médical (v. Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans, janv. 2022), et des recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé sont attendues à l’automne 2023.

      https://www.leclubdesjuristes.com/societe/un-gynecologue-peut-il-legalement-refuser-lexamen-dune-femme-tran

      La personne trans n’était pas sans soins ni sans recours, son spécialiste était à 3h de route, ce qui est certes contraignant, mais aussi assez compréhensible vu la spécificité de sa situation et la rareté des medecins d’une manière générale et probablement dans la région de Pau.

      Le nom du médecin a été diffusé par la press, ainsi que la clinique ou il exerce et il est accusé de transphobie et d’homophobie (!?) et poursuivie par SOS Homophobie (histoire qui n’as strictement rien à voire avec l’homophobie à moins d’être transphobe...). Il est menacé de poursuite par l’ordre si il ne trouve pas un compromis avec cette personne qui exige qu’un spécialiste dont ce n’est pas la spécialité le prenne en charge.

      Pour le mégenrage, ce n’est pas un délit en France et encore moins un crime et ce n’est pas considéré comme de la discrimination basée sur l’identification de genre contrairement à ce que prétendent de nombreux miliant·es trans. C’est par contre le cas au Canada, mais je ne trouve aucune trace d’un tel délit en droit français et wikipédia n’en fait pas état non plus
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9genrage

    • Est ce que c’est un mauvais gynecologue ?

      J’ai été voir les commentaires sur son compte google, les patientes sont généralement satisfaites dans les commentaires (j’ai regardé pour cela les messages de plus de 6 mois d’ancienneté) et depuis septembre il y a des messages de femmes qui le remercient pour son engagement pour les femmes (qui sont des réponses au contexte). Lorsqu’il y a des avis défavorables les réponses ne sont pas très délicates et il y a un message tout à la fin d’une personne qui a effacé son avis et auquel il répond déja qu’il ne prend pas en charge les hommes. J’imagine que c’etait le même problème qui se posait il y a 2 ans avec une autre personne trans.

  • Le Sénat vote la fin des allocations familiales et des APL pour les étrangers en France depuis moins de 5 ans - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/le-senat-vote-la-fin-des-allocations-familiales-et-des-apl-pour-les-etran

    La majorité de droite au Sénat a voté mardi cet amendement lors de l’examen du projet de #loi_Immigration et intégration. En séance, Gérald Darmanin a décidé de ne pas s’opposer à cette disposition, qui doit encore passer l’étape de l’Assemblée.

    qu’une durée de séjour légal sur le territoire français soit le préalable obligé à l’accès à un droit social, ça avait commencé avec le RMI en 1988 (#PS).

    puisqu’iels auront plus droit à l’APL, on pourra leur fourguer les logements qui, un jour, ne seront plus autorisés à la location, des places en prison Bouygues-LCI pour cause de squat ou vol. et celleux là achèteront pas d’écran plat avec l’alloc de rentrée scolaire

    faut « être méchant avec les méchants » or les migrants sont méchants

    #ordre #étrangers #Préférence_nationale #FN #RN #xénophobie_d'état #droits_sociaux

  • Silvia Lippi et Patrice Maniglier, pour une psychanalyse féministe
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/silvia-lippi-et-patrice-maniglier-9645300

    "Il faut recommencer la psychanalyse." Pour Silvia Lippi et Patrice Maniglier, qui font paraître leur ouvrage Sœurs, Pour une psychanalyse féministe chez Seuil, il est grand temps de définir le féminin en dehors de toute référence au masculin, de prendre en compte la capacité des femmes à partager leurs symptômes, et d’explorer sérieusement la voie de la sororité.

    Silvia Lippi et Patrice Maniglier font référence au SCUM Manifesto de Valerie Solanas, pour proposer de penser les femmes indépendamment des hommes. Ils vont ainsi à l’encontre de la conception lacanienne de la femme, qui stipule que la féminité et la masculinité s’articulent autour du Phallus.

    "Il ne s’agit pas de dire que le Phallus n’existe pas, il y a des personnes qui sont soumises à la loi phallique et dont les fantasmes et les désirs tournent autour de la question œdipienne. L’idée est plutôt de montrer qu’il y a d’autres phénomènes, de dire qu’on peut s’extraire de cette loi."

    #femmes #psychanalyse_féministe #sororité

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • VIDEO. Guerre entre Israël et le Hamas : Emmanuel Macron a présenté les « condoléances de la France » au peuple israélien
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-israel-et-le-hamas-emmanuel-macron-a-presente-les-condolea

    Ce type est formidable : pour circonscrire l’affaire ne t’en mêle pas et je m’en mêle.

    Emmanuel Macron a dit redouter « une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant ». Il a appelé « le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen » à « ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts », alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban. Le président français a par ailleurs proposé que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’Etat islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas ».

    #psychopathe

  • [A Question Of Listening] # 032 - Mon libre arbitre musical n’est pas aussi libre que ça
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/032-mon-libre-arbitre-musical-nest-pas-aussi-libre-que-ca

    Dans notre réaction esthétique à une #musique, il y a ce qu’on en pense et il y a ce qu’on ressent vis-à-vis d’elle au moment où on l’écoute ; au fil du temps, nos réponses immédiates et ponctuelles s’accumulent et ont tendance à former des modèles de goût à plus long terme. La préférence musicale peut se définir comme « le goût d’une personne pour un morceau de musique par rapport à un autre à un moment donné, […] le goût [faisant] référence à la configuration globale des préférences d’un individu sur des périodes plus longues » ; les #goûts_musicaux, relativement stables, évoluent, continûment mais lentement, à mesure qu’on découvre de nouvelles mélodies et qu’on aborde de nouveaux styles musicaux.

    A QUESTION OF LISTENING # 032 - playlist 00:00 - [Générique début] Pierre Henry - Psyché Rock | Kraftwerk - Ohm Sweet Ohm | (...)

    #psychologie_cognitive #influence_sociale #conformisme #musique,psychologie_cognitive,goûts_musicaux,influence_sociale,conformisme
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/032-mon-libre-arbitre-musical-nest-pas-aussi-libre-que-ca_16603__1.mp3