• « Il n’y a que des dictatures qui interdisent le VPN, c’est donc tout naturellement que les députés Renaissance ont trouvé que c’était une bonne idée. »

    https://www.linforme.com/tech-telecom/article/interdiction-des-vpn-permis-cyber-controle-d-age-les-amendements-de-la-maj

    Les élus Renaissance s’apprêtent à déposer une salve d’amendements dans le cadre du projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique. Un vrai concours Lépine parlementaire.

    Pour être plus précis encore sur le sujet VPN, le texte déposé https://assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/1514/ESPNUM/553

    1° oblige TOUS les hébergeurs à mettre en place un mécanisme de détection d’une connexion via VPN

    2° et si détection d’un VPN, interdiction pour l’internaute de « publier, commenter, interagir ».

    Et comme révélé dans LInforme, voila l’amendement déposé. Il interdit l’usage des VPN sur les réseaux sociaux pour qui veut publier, commenter ou interagir.
    Et dans ces autres amendements, le VPN devient une circonstance aggravante pour qui veut contourner un bannissement numérique.

    https://twitter.com/reesmarc/status/1702744532599607496

  • Jours de grève et retraites : la punition ignorée, Pierre Bitoun
    https://www.lantivol.com/2022/03/jours-de-greve-et-retraites-la-punition.html

    J’aurais pu, comme la quasi totalité de la population active ou retraitée, ne jamais m’en apercevoir. J’aurais pu, comme l’État, les syndicats ou les médias, ne pas ébruiter la nouvelle. J’aurais pu, enfin, accepter la mauvaise farce, si représentative d’une société, d’une époque. Oui, mais voilà, la retraite laisse parfois un peu de temps pour creuser les «   problèmes   »...

    Au hasard d’un appel

    Mais commençons par le commencement : la découverte. Aussi fortuite qu’ébouriffante. Ayant demandé en juin 2021 à faire valoir mes droits à la retraite – de fonctionnaire de l’État pour l’essentiel, de salarié du privé pour une part mineure – je reçois durant l’été un courrier de L’Assurance Retraite/CARSAT, la caisse en charge des retraites du privé. La lettre, toutefois, reprend l’ensemble de ma carrière, privée et publique, et m’indique plusieurs «   périodes incomplètes   » qu’il m’appartient de vérifier. Des cases, bien entendu, sont à cocher, avec divers justificatifs à renvoyer selon les réponses apportées. Comme l’instruction de mon dossier n’en est qu’à ses débuts et que, saisi de l’inévitable doute du demandeur, je crains de commettre quelque faux pas ralentisseur, je décide de téléphoner. Au 3960, service gratuit + prix de l’appel.

    -- Vos activités du régime général, dans le privé, ne sont pas concernées. C’est votre carrière de fonctionnaire. Sur ces années incomplètes, vous avez dû faire grève et c’est pour ça que…

    -- Pardon ? Comment ? Quand on fait grève, on est pénalisé sur sa retraite ??!!

    -- Oui. Dès le 1er jour de grève, vous n’avez plus vos 4 trimestres complets…

    -- Ah, c’est ça qui explique que dans la colonne des trimestres je n’ai que 3 pour ces années-là ?

    -- Oui. C’est probable, c’est souvent le cas si vous avez fait grève.

    en matière de #retraites, il y a un cas (fonction publique) où la #grève est plus pénalisante (un trimestre perdu dès quil y a gréve dans la période...) que le chômage non indemnisé

    #société_punitive #droits_sociaux

  • #Barcelone : le piège que Manuel #Valls tend à Ada #Colau
    https://lemediapresse.fr/international/barcelone-le-piege-que-manuel-valls-tend-a-ada-colau

    « Si l’offre de Manuel Valls était acceptée, beaucoup des soutiens d’Ada Colau auraient le sentiment que le choix du pouvoir l’a emporté sur le désir de politique qu’elle incarne ». Le sociologue Eric Fassin, soutien d’Ada Colau, activiste du droit au logement portée à la tête de la mairie de Barcelone en 2015, met en garde l’édile catalane contre les dangers d’un pacte contre-nature avec l’ancien ministre de l’Intérieur.

    #International #Catalogne #ERC #Espagne #Indépendance #indépendantisme #Madrid #Podem #Podemos #PSC #SCC

  • En #Catalogne, #Ciudadanos joue la carte identitaire face aux indépendantistes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/151217/en-catalogne-ciudadanos-joue-la-carte-identitaire-face-aux-independantiste

    Le parti de la droite libérale, emmené par #Inés_Arrimadas, engrange les soutiens des adversaires de l’indépendance. Il organise samedi à Barcelone son grand meeting de campagne, en présence de l’ex-premier ministre français Manuel Valls. À gauche, cette stratégie identitaire en irrite plus d’un.

    #International #Ciutadans #Espagne #indépendance #Miquel_Iceta #PP #PSC

  • #Catalogne : les enjeux d’un scrutin régional décisif
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181117/catalogne-les-enjeux-dun-scrutin-regional-decisif

    Les partis catalans avaient jusqu’au 18 novembre pour présenter leurs listes en vue des régionales du 21 décembre. Du côté des indépendantistes, pas moins de 17 candidats font l’objet de poursuites judiciaires. #Carles_Puigdemont prévoit de faire campagne depuis Bruxelles. Mediapart passe en revue les candidats et stratégies des sept principales formations, entre indépendantistes, partisans de l’unité de l’Espagne et « équidistants ».

    #International #Ada_Colau #Albert_Rivera #élections #ERC #Espagne #Marta_Rovira #Oriol_Junqueras #Podemos #PSC #Xavier_Domenech

  • Paris lève 320 M€ pour son 2e « green bond » - Business Immo
    https://www.businessimmo.com/contents/90869/paris-leve-320-m-pour-son-2e-green-bond

    Jeudi, la Ville de Paris a émis avec succès une obligation « développement durable » (green & social bond) qui lui a permis d’emprunter 320 M€ sur une maturité de 17 ans à un taux de 1,42 % (soit un différentiel de taux par rapport aux obligations d’Etat de seulement 0,20 %). "La grande diversité géographique des investisseurs nationaux et internationaux et le volume très important de la demande exprimée par les investisseurs (1,3 Md€) confirment leur confiance en la solidité financière de Paris et la crédibilité des projets d’investissement qu’elle conduit", précise le communiqué. 

    "Outre leur impact écologique, les projets concernés par cet emprunt vont aussi conduire à des avancées concrètes dans les domaines du logement et de la cohésion sociale". « la réussite de cette opération conforte la place de la Ville de Paris comme leader des métropoles vertes, durables et solidaires. L’attractivité de la signature Ville de Paris et le dynamisme de la place financière parisienne bénéficient aujourd’hui à l’ensemble des Parisiens, en contribuant activement au bien-être des générations présentes et futures », commente Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire en charge du budget, du financement et de la transformation des politiques publiques.

    #PSCAC40 #capitalisme_vert #Ville_de_Paris #rente_foncière #ville_entreprise

  • #Catalogne : au-delà de l’indépendance, le retour de la question sociale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/071117/catalogne-au-dela-de-lindependance-le-retour-de-la-question-sociale

    La maire de Barcelone #Ada_Colau, le 9 octobre 2017 © Reuters / Gonzalo Fuentes La maire de Barcelone lance, avec le soutien d’autres forces de gauche, une plateforme qui veut faire campagne sur l’urgence sociale, d’ici aux élections du 21 décembre en Catalogne. Elle veut prouver qu’il est possible de parler d’autre chose que de l’indépendance, ces jours-ci, en Catalogne. Elle devra faire avec la crise qui bouscule l’un de ses alliés, #Podemos, piégé par le dossier catalan.

    #International #Carles_Puigdemont #Espagne #Mariano_Rajoy #Pablo_Iglesias #PSC #Xavier_Domenech

  • Bruno Bettelheim et la psychologie de la terreur
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim


    Bruno Bettelheim est connu pour avoir développé des explications pour la non-action des opprimés. Elles sont toujours d’actualité malgré les critiques concernant son comportement en tant que médecin. Il est moins connue que son collègue et co-détenu à Buchenwald Ernst Federn a conribué à ces réflexions. Ce n’est pas étonnant quand on sait qu’il a partagé le sort d’Eugen Kogon l’auteur de L’état SS et a passé toute l’époque entre le début de l’occupation nazie d’Autriche et la libération à Buchenwald. Leur psychologie de la terreur constitue le lien direct entre l’existence dans les camps et la réalité de vie des opprimées dans les sociétés de l’Ouest.

    Integration innerhalb der Massengesellschaft

    Die Ausführungen, die er zum Thema Integration des Individuums in die Massengesellschaft machte, bezogen sich in ihrer extremsten Form auf die Erfahrungen im KZ. Bettelheim betont aber mehrfach, dass die notwendige Erkenntnis über die innere Natur des Menschen nur dann verstanden werden könne, wenn man den Nationalsozialismus und die KZs nicht als überwundene Verbrechen, sondern als systemimmanente Bestandteile eines faschistischen Systems begreife, welches einem Ideal folge. In vielen Beispielen weist er nach, dass das Individuum in der heutigen postindustriellen Gesellschaft noch immer den gleichen Herausforderungen ausgesetzt sei wie die Deutschen im Dritten Reich. Insofern ging es ihm nicht um eine Abrechnung mit den verbrecherischen Methoden der SS und der Gestapo, sondern um das Offenlegen natürlicher Zusammenhänge zwischen gesellschaftlichem Zwang und dem Autonomiebestreben des Individuums.[2]
    Autonomie und Angst

    Bettelheim führt aus, dass es ein Zeichen des Massenstaats ist, dass dieser Druck auf seine Bewohner ausübt. Die Menschen werden z. B. im Bereich der Arbeitszeit zu gravierenden Anpassungen gezwungen. Nach Bettelheim sollte das Individuum, um seine persönliche Reife und volle Integration als Person erhalten zu können, prüfen, inwiefern und auf welche Art es dem auferlegten Arbeitszwang nachkommen will bzw. kann. Wenn der Staat in dieser Frage jedoch sehr viel Zwang ausübt, bleibt dem Individuum kein Entscheidungsspielraum, weil es existentiell bedroht ist, wenn es dem Anspruch des Staates nicht genügen kann bzw. möchte.

    Die Folge ist, dass das Individuum sich größtenteils willenlos anpasst bzw. anpassen muss, um in der Gesellschaft, in der es lebt, zu existieren. Dies führt im Extremfall zu einem Abbau von Selbstachtung und Identifikation gegenüber der eigenen Lebenssituation und Krise. Ein zentraler Punkt im Erreichen von Autonomie ist die Überwindung von Angst. Wenn die eigene Anpassung an die Anforderungen des Staats unüberwindbare Ängste freisetzt, so findet ein entgegengesetzter Prozess statt, wenn dennoch versucht wird die Angst zu überwinden. In diesem Moment gibt es eine Stagnation, die das Individuum daran hindert, weiterhin nach Autonomie zu streben, weil dies die Desintegration oder zumindest teilweise Ausstoßung aus dem gesellschaftlichen Leben bedeuten würde. Hier haben wir es mit einer double bind Struktur zu tun, die vordergründig keine Lösung zulässt, solange sie akzeptiert wird.

    Die Folge ist, dass das Individuum so aus der eigenen Existenz und dem eigenen Handeln nicht mehr ausreichend Selbstwertgefühl und Anerkennung finden kann und diese in den Idealisierten Vorstellungen, die der Staat als Gegenleistung anbietet, sucht und findet. So kann in einer Art Symbioseleistung der narzisstische Selbstwert vorübergehend stabilisiert werden. Im Beispiel des Dritten Reiches forderte das nationalsozialistische System bedingungslose Anpassung des Einzelnen, um ihm einen (scheinbar) glorreichen Platz innerhalb einer bedeutenden Rasse zuzuweisen (Deutschland muss leben, auch wenn ich sterben muss).[2]
    Autonomie und Trägheit

    Laut Bettelheim braucht das Individuum für das Aufrechterhalten seiner Autonomie eine permanente Überprüfung der Lebenswirklichkeit. Entziehe der Staat seinen Bürgern sukzessiv die Gestaltungsräume, dann zwinge er diese zum Widerstand. Werde auch dieser Widerstand gebrochen, so verwandle sich die gesamte Gesellschaft Schritt für Schritt in eine kollektive Desintegration, bei der die eigene Angst vor Veränderung zugunsten einer seelischen Trägheit ausgetauscht werde.

    Konkret macht Bettelheim diese Beobachtung am Beispiel der Juden im Dritten Reich deutlich: Zunächst schränkte das Nationalsozialistische System nur die Geschäftstätigkeit der Juden ein und hoffte diese so zur Emigration zwingen zu können. Dies taten jedoch nur wenige. Die Mehrheit der Juden passte sich an und war davon überzeugt, dass das Leben für sie irgendwie weitergehen könne. In der Folge wurden die Rechte und Freiheiten der Juden immer weiter eingeschränkt, ohne dass es zu großem Widerstand kam. Laut Bettelheim hätte diese zu beobachtende Trägheit der Juden die Nationalsozialisten erst auf den Gedanken gebracht, sie massenweise vernichten zu können. So stellt Bettelheim die Frage, wie sich hunderte von Juden von einem einzigen SS-Mann widerstandslos in die Gaskammern führen ließen, wo sie diesen problemlos hätten überwältigen können. Er erklärt dieses Verhalten mit der völligen Desintegration der Menschen, die nicht mehr den geringsten Impuls zum Widerstand verspüren konnten.[2]
    Zwang und Bedürfnisse

    Bettelheim führt aus, dass das Individuum in der Massengesellschaft zwischen den Polen Zwang und Bedürfnisse operieren müsse. Werden die Anpassungen in Richtung Zwang zu stark, könne das Individuum seine Bedürfnisse nicht mehr wahrnehmen und diese daher auch nicht mehr integrieren. Führe die Anpassung zu stark in Richtung Bedürfnisse, dann zerfalle die Gesellschaft in Einzelpersonen. In jedem Fall aber sei die Anpassungsleistung eine spezifisch auf die Situation zugeschnittene Maßnahme, bei der das Individuum abwägen müsse, was seinen Bedürfnissen am ehesten gerecht werde.

    Um diese seelischen Balance herzustellen, müssen dem Individuum aber zunächst einmal seine Bedürfnisse (nicht Wünsche) bewusst sein. Hier sieht Bettelheim seine zentrale Forderung, wenn er schreibt, wir dürften uns nicht mehr mit einem Leben zufriedengeben, in dem die Bedürfnisse unseres Gefühls dem Verstand fremd seien. Er mahnt eindringlich in der Aufarbeitung der Naziherrschaft die Entwicklung nicht mit der Überwindung des Bösen zu erklären. Vielmehr sei die menschenverachtende Entwicklung des Dritten Reichs die natürliche Folge der systematischen Entindividualisierung einer ganzen Gesellschaft. Auch wenn es weder Gestapo noch Konzentrationslager mehr gebe, bestünde das Spannungsfeld zwischen Massenstaat und Individuum unverändert fort.[2]
    Autistische Störung aufgrund emotionaler Kälte

    Auf einem anderen Feld argumentierte Bettelheim nach der Aufarbeitung seiner KZ-Erfahrungen folgendermaßen: Er vergleicht das Lebensgefühl von autistischen Kindern mit der Gefühlslage der KZ-Häftlinge. Beide hätten extrem seelische Deformationen zu erleiden, da sie von ihrer Umwelt die Botschaft erhielten, dass es besser sei, sie wären tot. Er beobachtete, dass Häftlinge, die noch einen Rest an Kontakt zu einem Menschen außerhalb des Lagers aufrechterhalten konnten, eine wesentlich höhere Überlebenschance gehabt hätten. Häftlinge, die jede Verbindung zu einem anderen Menschen verloren hatten und nur noch in der tödlichen Wirklichkeit der Lager existieren mussten, starben meist schnell.

    Diese These bindet er in die Behandlung seelisch schwer gestörter Kinder in der Orthogenic School ein und kommt zu Erkenntnissen, die in der damaligen Zeit sehr kontrovers diskutiert wurden. Seiner Meinung nach kann eine seelisch kalte Mutter das Entstehen eines Selbst im Kind so gravierend stören, dass es keine sozialen Kontakte aufbauen kann und unter den Symptomen des autistischen Formenkreises leidet.

    Ernst Federn
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Ernst_Federn

    Als Jude und Trotzkist war Federn im KZ Buchenwald einer doppelten Gefahr ausgeliefert: Er musste sich dort nicht nur gegen die SS, sondern auch gegen seine Mitgefangenen in der von Stalinisten dominierten Häftlingsselbstverwaltung durchsetzen.[8] Mit einem Trotzkisten zu reden, war verboten. Es gab allerdings einen berühmten kommunistischen Gefangenen, der im Lager unerhörte Dinge durchgestanden hatte. Mit dem habe ich sehr viel über Psychoanalyse gesprochen. Er ließ es sich nicht verbieten, mit mir zu sprechen. Da er großen Einfluss auf die anderen hatte, bekam ich den Ruf des Psychoanalytikers im Lager. Man konnte nun doch mit mir sprechen, die Leute konnten mit mir über sich und ihre Probleme reden.

    Einige Monate war Bruno Bettelheim Federns Mitgefangener, und die beiden diskutierten über die Psychologie des Terrors.

    Anfang April 1945 wurde Federn von seinem trotzkistischen Freund und Mithäftling Karl Fischer, der ebenfalls Mitglied der „Revolutionären Kommunisten Österreichs“ gewesen war, knapp vor der Befreiung des Konzentrationslagers Buchenwald vor einem Todesmarsch durch Übergabe dessen eigener weißen Lagerschutzbinde gerettet. Ernst Federn selbst dazu: „Wie Sie ja wohl wissen, Karl rettete mein Leben in einer (sic!) der kritischsten Momente vor der Befreiung. Ich fühle mich für immer an ihn (sic!) verpflichtet.“


    Hochzeitsphoto von Ernst Federn und Hilde Paar vom 2. Februar 1947 mit den Trauzeugen Lazaire Liebmann (l), Ernest Mandel (m) und Maria Hoffmann (r.)

    Ernst Federn – Versuch einer Psychologie des Terrors
    http://www.hagalil.com/2010/04/psychologie-des-terrors

    Ernst Federn zum 100. Geburtstag : Versuch einer Psychologie des Terrors
    http://publikative.org/2014/08/26/ernst-federn-zum-100-geburtstag-versuch-einer-psychologie-des-terrors

    Es war im Jahre 1940 als, wieder einmal, eine Kompanie jüdischer Häftlinge im Lager Buchenwald, ein sogenannter „Judenblock”, zur Strafe exerzieren mußte. Diese Übungen bestanden aus allerlei „Sportarten“, wie Laufen, Hüpfen, Kriechen, Rollen, etc., die für junge Rekruten auf einem Sportplatz geeignet sein mögen, aber für unterernährte übermüdete Menschen und ältere Jahrgänge – nach einem schweren Arbeitstag, meistens mit schlechtem Schuhwerk versehen und von Schlägen ständig bedroht – eine unvorstellbare Tortur bedeuten, an der viele zugrunde gingen.
    Ein solches Strafexerzieren also brachte mich, während ich lief, hüpfte und andere Übungen ausführte, auf die Idee, eine „Psychologie des Terrors” zu schreiben; und das kam so: Die Befehlsgewalt hatte an diesem Tag ein vielleicht 18jähriger SS-Mann mit einem sympathischen Jungengesicht. Anfangs gab er seine Befehle auch nur zögernd, offenbar zum ersten Mal, und man sah ihm an, wie unsicher er sich fühlte. In der ersten Viertelstunde wunderte er sich anscheinend selbst darüber, daß er, ein so junger Bursche, durch ein einziges Wort zweihundert erwachsene Menschen zum Laufen oder Springen antreiben konnte. Ich beobachtete den jungen Peiniger und bemerkte, wie sehr seine Züge denen eines kleinen Jungen ähnlich wurden, der, voller Erstaunen, zum ersten Mal mit Lebendigem spielt. Wie ein kleiner Junge bekam auch unser Peiniger bald mehr Mut. Die Befehle wurden immer schneller und freier gegeben, und jedesmal gefiel es ihm besser, die Gefangenen auf seine Befehle hin vor sich „herumtanzen” zu sehen. Jeder Soldat weiß, wie unangenehm ein solches Exerzieren ist, denn auch für Rekruten ist es eine der unangenehmsten Strafarten. Unser SS-Mann wußte also sehr gut, was er uns antat, und man konnte geradezu von einem Moment zum anderen beobachten, wie er in den Sadismus hineinglitt, in dem er sich allerdings sehr wohl zu fühlen schien.

    Psychologie des Terrors, Schriften des Analytikers Ernst Federn werden zu dessen 100. Geburtstag neu aufgelegt
    http://www.juedische-allgemeine.de/article/view/id/20524

    Federns Grundannahmen für die Analyse lauten: »Erstens, dass von Kindheit an jeder Mensch über starke, wilde Triebe verfügt, die der Anständige und Gesunde zu beherrschen lernt, während der Asoziale und Kranke ihnen in verschiedenen Formen nachgibt, die in Widerspruch zu den Formen des sozialen Lebens stehen. Zweitens, dass Erziehung und die Umwelt, die im größten Maße von der Beschaffenheit des Staates abhängen, jene Instanz heranbilden, die erst dem Individuum die Triebbeherrschung ermöglicht.« Etwas vereinfacht gesprochen analysiert Federn daher nationalsozialistische Täter als seelisch erkrankte Menschen, die nicht gelernt haben, ihre wilden Triebe zu beherrschen. Häftlinge, die sich ihnen unterordnen, beschreibt Federn in ähnlicher Weise.

    Eine weitere Grundannahme formulierte Federn 1994 in einem Aufsatz über den Psychoanalytiker Bruno Bettelheim, der, wie er selbst, einige Zeit in Buchenwald terrorisiert wurde: »Ich glaube, dass die breite Öffentlichkeit niemals die seelischen Zustände der Opfer des Nationalsozialismus nachvollziehen kann und sie daher auch niemals wirklich verstehen wird. Der Holocaust war ein Ereignis von historischer Außergewöhnlichkeit, weil er in einem hochzivilisierten Land geschah. Der Rückfall einer Gesellschaft wie der deutschen auf die Einstellung des Altertums, in dem Völker ohne Bedenken ausgerottet wurden, ist einfach unmöglich.«

    Versuche zur Psychologie des nationalsozialistischen Terrors – Psychosozial-Verlag
    https://www.psychosozial-verlag.de/2346

    Karl Fischer (Widerstandskämpfer) – Wikipedia
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Karl_Fischer_(Widerstandsk%C3%A4mpfer)

    Im KZ Buchenwald rettete er Anfang April 1945 knapp vor der Befreiung als Mitglied des Lagerschutzes seinem Freund, dem Psychoanalytiker Ernst Federn, der ebenfalls Mitglied der Revolutionären Kommunisten Österreichs (RKÖ) gewesen war, nach dessen eigenen Angaben das Leben, indem er ihn vor einem Todesmarsch durch Übergabe seiner eigenen weißen Lagerschutzbinde bewahrte. Dadurch begab er nicht nur sich selbst in große Gefahr, dies dürfte auch ein Grund für seine spätere Verschleppung in die UdSSR gewesen sein. Laut Ernst Federn könnten nämlich österreichische stalinistische KZ-Häftlinge Karl Fischer beim NKWD denunziert haben, weil er ihm die weiße Binde verschafft hatte.

    #pschologie #nazis #résistance